REVUE DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS
le français dans le monde
// MÉTIER //
N° 392 mars-avril 2014
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Mieux évaluer en français langue seconde au Canada À Tokyo, un Wiki pour partager les pratiques pédagogiques
// DOSSIER //
Villes et communes
FIPF
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9 782090 370850
15 €
ISSN 0015-9395 ISBN 978-2-090-37085-0
N° 392
mars-avril 2014
DOSSIER : Villes et communes - Liberté, égalité, proximité
liberté, égalité, proximité
// ÉPOQUE //
// MÉMO //
L’année du Vietnam en France
Haïti inspire Lavilliers
Klapisch, cinéaste d’une jeunesse sans frontière
Grigris, le Tchad sur grand écran
Le français dans le monde sur Internet : http://www.fdlm.org
numéro 392 Métier / Savoir-faire ÉPOQUE 6. Portrait
Cédric Klapisch, une jeunesse sans frontière
Les fiches pédagogiques à télécharger
Le français du tourisme en Chine
Tendance : Loto portrait Économie : Du Sentier à l’autoroute des technologies numériques Poésie : Jeu de mo(r)t Clés : La notion de stéréotype Test et jeux : La journée du conte
8. Tendance Loto portrait
9. Sport
La révolution érable
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10. Économie
Du Sentier à l’autoroute des technologies numériques
Dossier
12. In memoriam
Patrice Chéreau, l’illimité
fiches pédagogiques à télécharger sur : www.fdlm.org
Villes et communes liberté, égalité, proximité
13. Exposition
La France reçoit le Vietnam
14. Regard
« La proximité est devenue un idéal »............................. 50 L’engagement citoyen au niveau de la commune......... 52 Une vie au service d’une ville.......................................... 54 Jumelages : le monde à portée de ville.......................... 56
« Dès 1789, la France est ouverte sur l’extérieur »
16. Langue
2013 en quelques mots
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17. Un Québécois à Paris Anglolâtrie à la française
MÉTIER 20. L’actu 22. Focus
Les nouvelles formes de l’enseignement à distance
24. Mot à mot
32. Savoir-faire 34. Reportage
MÉMO 60. À voir 62. À lire 66. À écouter
36. Initiative
INTERLUDES 4. Graphe
Le français du tourisme en Chine Le métier d’écrire
Dites-moi Professeur
Découvrir le patrimoine de Saint-Martin, un projet bilingue au lycée
26. Clés
38. Zoom
28. Expérience
40. Innovation
30. Point de vue
42. Ressources
La notion de stéréotype Mieux encadrer et mieux évaluer en FLS Des mots nouveaux pour un monde qui change
Le roman de Sarah Le français au Japon : yes, WikIF !
FICHES PÉDAGOGIQUES PAGES 71 À 78
Feuille
18. Poésie
James Noël : « Jeu de mo(r)t »
44. Nouvelle
Jules Supervielle : « L’inconnue de la Seine »
58. BD
Bangui la roquette (2)
68. Test et jeux
Couverture : © miz’enpage -shutterstock
La journée du conte Le français dans le monde, revue de la Fédération internationale des professeurs de français - www.fipf.org, éditée par CLE International – 9 bis, rue Abel–Hovelacque – 75013 Paris Tél. : 33 (0) 1 72 36 30 67 – Fax. 33 (0) 1 45 87 43 18 – Service abonnements : 33 (0) 1 40 94 22 22 – Fax. 33 (0) 1 40 94 22 32 – Directeur de la publication Jean-Pierre Cuq (FIPF) Rédacteur en chef Sébastien Langevin Conseiller de la rédaction Jacques Pécheur Secrétaire de rédaction Clément Balta – Relations commerciales Sophie Ferrand Conception graphique miz’enpage - www.mizenpage.com – Commission paritaire : 0412T81661. 53e année. Imprimé par IME, Baume-les-Dames (25110). Comité de rédaction Dominique Abry, Isabelle Gruca, Valérie Drake, Pascale de Schuyter Hualpa, Sébastien Langevin, Chantal Parpette, Manuela Pinto, Nathalie Spanghero-Gaillard. Conseil d’orientation sous la présidence d’honneur de M. Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie : Jean-Marc Berthon (MAE), Jean-Pierre Cuq (FIPF), Pascale de Schuyter Hualpa (Alliance française), Raymond Gevaert (FIPF), Michèle Jacobs-Hermès (TV5), Xavier North (DGLFLF), Hary Andriamboavonjy (OIF), Jacques Pécheur, Nadine Prost (MEN), Fabienne Lallement (FIPF), Lidwien Van Dixhoorn (RFI), Jean-Luc Wollensack (CLE International).
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Langue
L’actualité les a choisis… Voici les mots de 2013 qui nous ont accompagnés, envahis et parfois exaspérés.
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ommençons par l’élu toutes catégories – gazettes et dictionnaires compris (sauf chez les geeks pour lesquels c’est déjà de l’histoire ancienne) – et qui a reçu de surcroît et l’onction papale et l’onction people : selfie. Manière d’être soi, c’est l’époque, mode de communication où l’image remplace les mots, pourquoi pas, grosse bouffée narcissique, ça c’est sûr ! (Voir page 8.) Si l’on se réfère maintenant au très sérieux « Festival du mot » présidé par Alain Rey, prince des lexicographes, 75 000 électeurs ont élu, eux, le mot transparence, un choix que le directeur du Robert commente ainsi : « On ne réclame la transparence que lorsque l’opacité règne. » Ici, la classe politique n’aura pas manqué d’y voir un rappel à l’ordre autant qu’une vigilance citoyenne. Quant au journal Le Monde, sous la plume de Didier Porquery, il a choisi
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quinoa : parce que l’année 2013, nous sommes sans doute beaucoup à l’ignorer, a été pour l’ONU celle du quinoa. « Une graine andine prisée des post-bobos » précise Didier Porquery, qui commente : « Elle est pleine de bonnes choses, y compris de bonne conscience. » La bonne conscience tiers-mondiste rebaptisée aujourd’hui commerce équitable a en effet de beaux jours devant elle. Les mots de 2013 ont aussi pris la couleur d’un sentiment : le ras-lebol. À commencer par le ras-le-bol Ces mots qui ont fait 2013 À l’initiative, d’Éric Cobast, professeur à l’INSEEC Business School, soixante termes graves ou légers qui ont fait 2013 : de « action de classe » (Class Action) à « transparence » en passant par « choc de simplification », « Depardieu », « marinière », « mensonge » ou « rythmes » (scolaires)… Le tout classé en trois catégories : les mots qui fâchent, anesthésient ou étonnent. Une bonne occasion de « réviser » l’année qui vient de s’écouler. Éric Cobast, Les Mots qui ont fait 2013, Puf, coll. « Que sais-je ? », 128 p.
fiscal. Ici la jacquerie n’est pas loin, les sans-culottes pointent leurs piques et 1788 rôde dans la tête des politiques quand fleurissent des mouvements comme ceux des « pigeons », « plumés » et autres « poussins », ou encore des sites comme « Ras-le-cul.fr ». Un programme à lui tout seul. Oui, la France voit rouge, à coup sûr couleur de l’année dernière. Les bonnets rouges des Bretons ressortis des placards de l’Histoire où ils étaient rangés depuis 1675, ont traduit l’exaspération d’une France en colère derrière laquelle se profilait l’ombre d’autres bonnets, phrygiens ceux-là, mais davantage rouge-sang. Une couleur qui serait aussi à mettre en rapport avec un slogan, « on lâche rien », et un remède miracle, « la boîte à outils ». « On lâche rien », entendu à longueur de mouvements protestataires et devenu grâce aux Saltimbanks chanson du ralliement, a aussi été repris dans un autre genre
par la déferlante de la Manif pour tous (contre le mariage pour tous). Quant à « la boîte à outils », elle a fait office pour le pouvoir politique de besace du médecin de campagne qui, autant pour rassurer que pour guérir, a toujours un remède dans son sac. Mais le politique qui voudrait en faire l’outil d’une vision, a oublié que pour chaque Français, la boîte à outils est davantage synonyme de bricolage et de rafistolage. Reste pour terminer l’année, un mot qui part en fumée, le vapotage. Qui part en fumée comme ces promesses qui ont des lendemains de gueule de bois, comme ces images de soi qui sont autant de leurres ou encore comme ces pelletées de vœux qui ne durent que le temps d’un clic. n
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Par Jacques Pécheur
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en quelques mots C
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époque // Un Québécois à Paris [3/6]
Anglolâtrie à la française Journaliste et chroniqueur, Jean-Benoît Nadeau est l’auteur de plusieurs livres à succès sur la langue et la culture : Le français, quelle histoire ! (Le Livre de Poche), Pas si fous, ces Français ! (Seuil) et Les Français aussi ont un accent (Payot). Il s’installe pour une année à Paris et nous fait part de son enthousiasme.
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Quand on voit des employeurs comme Carrefour forcer ses employés français à prendre des formations en anglais pour servir les clients français...
Par Jean-Benoît Nadeau
e serais de mauvaise foi de prétendre que les anglicismes en France m’offusquent. Les Québécois en commettent autant que les Français – mais pas les mêmes. Mais ce qui étonne en France, c’est l’espèce d’anglomanie, qui touche parfois à l’anglolâtrie. Et cela se reflète surtout dans les termes angloïdes ou pseudo anglais. Un bel exemple nous vient de l’actualité sur la vie personnelle du président Hollande, qui a remis de l’avant le mot pipolisation, dérivé du nom de la revue People. Est-ce un anglicisme ? Ce serait plutôt un pseudo anglicisme. Le sens de pipole (« vedette ») n’a absolument rien à voir avec le mot d’origine, people (« les gens »). C’est même un contresens. Ses dérivés, comme pipoliser, pipolisable ou pipolitique, sont incompréhensibles pour un anglophone. Les pseudo anglicismes sont très fréquents en France, et anciens. Re-
cordman, pin’s, babyfoot n’ont pas de sens en anglais. D’autres mots, bien anglais, ont pris un sens carrément inédit, comme zapping, pressing ou brushing. C’est encore plus évident côté marques, comme les épiceries Leader Price, les restaurants Speed Rabbit Pizza, ou cet établissement lyonnais de poisson frit à l’anglaise : le Made in Fish. Même Daily Monop’ n’a pas beaucoup de sens en anglais puisqu’un daily est un quotidien et un Deli est un traiteur.
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Les causes et les effets Plusieurs facteurs favorisent les anglicismes, dont le snobisme, l’ignorance ou l’invention, mais il ne fait aucun doute que l’excès de purisme agit très fort en France. Exemple vécu : j’avais un jour proposé à mon éditrice du Seuil un texte de présentation où figurait le mot « mondialisateur ». — Ça ne se dit pas. Ce n’est pas français. — En tous les cas, ça ne sonne pas comme un mot chinois, ou anglais, ou espagnol ou italien.
— Oui, mais ça n’est pas dans le dictionnaire. Je ne me rappelle plus comment j’ai contourné le problème, mais elle était prête à accepter globalizer en italique ! Dans un environnement trop puriste, l’anglicisme devient un terrain d’expérimentation légitime, voire un pied de nez subversif. L’emprunt est essentiel aux langues. Nous sommes à l’heure où les 6 000 langues de la planète empruntent à l’anglais, et je ne vois pas tellement pourquoi les Français se priveraient de le faire. Avec quel effet sur le français ? En France, les rares scientifiques qui ont examiné cette question ont observé que la plupart des anglicismes sortent de la langue aussi vite qu’ils y sont entrés. Bien des défenseurs du français redoutent l’anglicisation par les anglicismes. À mon avis, ça n’a presque aucun rapport. Ce qui force l’anglicisation, comme tout processus d’assimilation linguistique, ce sont les relations de pouvoir et les représentations de ceux qui décident. Quand on voit des employeurs comme Carrefour forcer ses employés français à prendre des formations en anglais pour servir les clients français, il y a effectivement un problème – qui n’est pas celui des anglicismes. On est dans le fétichisme. n
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clés La fiche pédagogique à télécharger sur : www.fdlm.org
Souvent connoté négativement, le stréréotype – en ce qu’il diffère du cliché ou du préjugé – nécessite d’être compris dans sa dimension polysémique, pouvant être utilemment mis à profit en classe de langue, comme réflexion sur l’Autre et sur soi, en tant qu’Autre.
La notion
de stéréotype Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo « Ce n’est qu’un stéréotype », « évitons les stéréotypes », « ne parlez pas par stéréotypes », « pas de stéréotypes en classe : c’est le bouillon de culture du racisme ! » Ces énoncés, et bien d’autres encore que l’on pourrait égrener au fil des pages, font partie de la vision angélique du « dialogue des cultures », vouée à la négation d’un concept (le stéréotype culturel, négatif par définition) pour en éliminer les conséquences (le racisme), données comme inévitables. L’affaire est en réalité plus complexe et elle demande une réflexion prioritaire sur le mot « stéréotype » qui est loin, encore une fois, d’être monosémique. Pour limiter la liste des définitions, il faut d’abord débarrasser le champ des « voisins » sémantiques un peu encombrants comme « préjugé » et « cliché », souvent utilisés comme synonymes, là où le premier, par contre, témoigne des caractéristiques de l’opinion préconçue, du partis pris, du jugement négatif a priori, liés à l’éducation reçue, au milieu social d’appartenance, etc. ; quand le second indique plutôt une banalité, un lieu commun, un « mot
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de passe commode dans la conversation », comme le disait Max Jacob dans ses Conseils à un jeune poète, « pour se passer de sentir ». Le mot « stéréotype » a subi aussi des glissements sémantiques importants, qui l’ont vu passer du domaine de la typographie dans lequel il est né et où il indique le procédé qui permet d’imprimer des copies par « stéréotypie », à celui de la psychologie, où il est défini comme « une composition sémantique toute prête, concrète et imagée, organisée autour de quelques éléments symboliques simples, qui vient remplacer ou orienter l’information objective ou la perception réelle. Structure cognitive acquise et non innée, le stéréotype plonge ses racines dans l’affectif et l’émotionnel car il est lié au préjugé qu’il rationalise et justifie ou engendre » (Bardin), à celui de la psycholinguistique qui en parle comme d’une « forme spécifique de verbalisation d’attitudes, caractérisée par l’accord des membres d’un même groupe
Prendre conscience des stéréotypes en tant que schémas organisateurs de la réalité, sûrement inadéquats, mais incontournables lorsque deux cultures entrent en contact
autour de certains traits, adoptés comme valides et discriminants pour décrire un autre (l’étranger) dans sa différence » (Castellotti et Moore). Et la liste pourrait continuer, mais les deux définitions citées suffisent à elles seules pour nous montrer que : - les stéréotypes fournissent des images stables et concrètes qui permettent à un individu de catégoriser ce qu’il ne connaît pas personnellement ou qu’il a côtoyé occasionnellement ; - les stéréotypes sont toujours présents dans le discours social, avec un aspect positif ou négatif selon le contexte d’utilisation ; - le caractère schématique et simplificateur des stéréotypes mène à des catégorisations faciles, sécurisantes pour l’individu car basées sur une vision du monde en noir et blanc, mais socialement cohérente et partagée. À cela il faut ajouter que le stéréotype est dur à éliminer dans l’interaction. Considérons en effet un individu en interaction avec un autre : si son recours aux stéréotypes pour faire des hypothèses sur le comportement de l’autre ne fonctionne pas, il les écarte, mais il ne les élimine pas, et il peut toujours les ressortir s’il se retrouve confronté à des
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comportements perçus comme étranges. Cela parce que, cognitivement, les stéréotypes sont un moyen très puissant d’organisation et de simplification de la réalité et on y a recours, même inconsciemment, car ils mettent en place une charge cognitive moins lourde. Il est donc évident que cognitivement et socialement on a toujours affaire à des stéréotypes et que la seule manière de les contraster, c’est de s’appuyer sur des schémas cognitifs alternatifs, à charge cognitive équivalente, qui permettent une interprétation de la réalité plus articulée. Stéréotypes et classe de langue Mais comment favoriser la mise en place de ces schémas en classe de langue ? Vu que les stéréotypes sont
des structures cognitives acquises, il ne s’agit pas de s’en débarrasser en les niant, mais plutôt de les assumer et de les traiter : il faut les démonter et, pour ce faire, il faut se décentrer, savoir observer l’Autre, mais surtout il faut s’observer et se voir comme autre face à soi-même. Prendre conscience des stéréotypes en tant que schémas organisateurs de la réalité, sûrement inadéquats, mais incontournables lorsque deux cultures entrent en contact, semble être donc le premier pas à accomplir vers la re-connaissance de l’Autre tout en sachant que le chemin est long et les obstacles, les retours en arrière, la naissance d’autres stéréotypes toujours aux aguets. C’est la première étape d’une démarche qui ne peut être que comparative et
Bibliographie - L. Bardin, L’Analyse de contenu, Presses Universitaires de France, 1980. - J.-N. Jeanneney (dir.), Une idée fausse est un fait vrai : les stéréotypes nationaux en Europe, Odile Jacob, 2000. - V. Pugibet, « De l’utilisation des stéréotypes », in L. Porcher (dir.), La Civilisation, Paris, CLE International, 1996. - T. Todorov, Nous et les autres, Seuil, 1989. - V. Castellotti, D. Moore, Représentations sociales des langues et enseignements, Étude de référence, Division des politiques linguistiques, DGIV, Conseil de l’Europe, Strasbourg, 2002. n Le français dans le monde // n° 392 // mars-avril 2014
réflexive à la fois, sous peine de favoriser un regard croisé de surface, limité à un va-et-vient entre « fish and chips » et « steak-frites » ou « pizza » et « crêpe », qui se résout au niveau du folklore et peut devenir paradoxalement porteur d’autres stéréotypes. Et comme les stéréotypes peuvent être externes (hétéro-stéréotypes) ou internes (auto-stéréotypes), on peut considérer un parcours exemplificateur sur les stéréotypes nationaux, à proposer en classe de langue, qui comprendrait les étapes suivantes : - prise de conscience de la nature du stéréotype et de son inévitabilité ; - analyse des stéréotypes nationaux (ex. : France vs Italie, France vs Espagne, etc.) les plus fréquents, non seulement à travers les documents du quotidien mais aussi à travers l’humour et la satire, grand réservoir d’images stéréotypées, qui nous permettent de comprendre pourquoi on peut penser qu’un stéréotype est vrai ; - recherche de l’origine de certains stéréotypes et explication de ces derniers à travers l’Histoire ; - suggestions d’approfondissement du travail à travers l’étude des mythes
d’origines des deux pays en regard, de leur développement social et politique, de leur littérature… bref, de tout ce qui concourt à expliquer comment s’est construit le réseau des comportements contemporains. Et l’enseignant dans tout cela ? Il est pris dans un mécanisme apparemment contradictoire : favoriser chez ses élèves l’ouverture à l’Autre tout en sollicitant les représentations stéréotypées qu’ils peuvent en avoir, leur apprendre à se voir comme Autre au sein de leur propre communauté sans pourtant renier les comportements qui les caractérisent ou les systèmes de valeurs dont ils sont porteurs. Être capable d’activer des parcours de ce genre signifie en réalité non seulement prendre conscience du fonctionnement des représentations mentales au niveau de la collectivité, mais aussi et surtout, de la part de l’enseignant, remplir au mieux un contrat éducatif qui voit l’enseignement des langues comme moment privilégié pour rencontrer l’Autre, le reconnaître en tant que tel et l’accepter, non pas pour renoncer à son identité, mais « pour faire ensemble, malgré et avec nos différences ». n
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C’est le nombre de communes en France
de la population française vit dans l’une des 31 590 communes de moins de 2 000 habitants.
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423 habitants
C’est la population médiane par commune (contre 11 262 habitants par commune en Belgique)
11 villes en France comptent plus de 200 000 habitants
Villes et communes liberté, égalité, proximité
À
l’heure des élections municipales de mars 2014 en France, la proximité apparaît comme le dernier refuge du pouvoir politique. Les enquêtes d’opinion démontrent ainsi que les élus locaux – le maire et son conseil municipal en tête – conservent largement la confiance des populations, contrairement aux échelons du pouvoir plus élevés que sont le gouvernement ou l’Union européenne. La proximité, nouvel idéal de la classe politique, comme l’affirme le politologue Christian Le Bart dans ce dossier. Une proximité voulue et entretenue par le maire d’une commune du Nord de la France qui déclare dans notre reportage : « À tout moment, on peut venir me parler. » Une démocratie de proximité pratiquée au quotidien par des bénévoles, des enfants, qui agissent dans l’espace de leur commune ou de leur quartier pour pleinement vivre leur citoyenneté. Une proximité différente avec les habitants d’autres villes, que permet le jumelage entre cités de pays voisins ou éloignés. Si loin, si proche… n
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Montez piétons, Sacré Graal
Lave story
En voilà, un sacré parcours ! Le jeune Basque Xabi Molia peut en remontrer à plus d’un : normalien, agrégé de lettres, ancien maître de conférences, thésard en cinéma, écrivain (il a même été plusieurs fois distingué par le Prix du jeune écrivain francophone) et cinéaste, il est cependant d’une humilité à toute épreuve, ce qui, dans le paysage culturel français, n’est pas chose si courante que cela… Après quelques courts métrages encourageants et un premier long, 8 fois debout, original et tendre, dont on espérait ardemment qu’il soit
Comédie sympathique et réjouissante, Eyjafjallajökull… sinon dites « Le Volcan », second film d’Alexandre Coffre, entraîne Valérie Bonneton et Dany Boon – ancien couple qui a fini par se haïr – dans des péripéties rocambolesques à travers l’Europe, pour arriver à assister au mariage de leur fille, en Grèce, alors que plus de 6 000 vols sont suspendus du fait de l’éruption du volcan islandais au nom imprononçable (on est en 2010). Ne pas rater, sur l’édition proposée par TF1, le making of, et surtout le bêtisier ! n
suivi d’autres films, Xabi Molia a confirmé que le cinéma était un langage qui lui allait bien avec Les Conquérants (Pyramide vidéo). Il y met en scène Denis Podalydès et Mathieu Demy, demi-frères bien décidés, à la mort de leur père, de retrouver la relique sacrée, le « Graal » qu’il a dérobé, pour conjurer le mauvais œil qui, croient-ils, s’acharne contre eux. Cette inattendue comédie d’aventures burlesques, réjouissante et profonde à la fois, est une belle leçon : d’écriture, de cinéma et de réflexion. n
Train de vie Créée il y a 25 ans pour la télévision française la mythique collection Des trains pas comme les autres a été reprise en 2011 par Philippe Gougler. On continue grâce aux réseaux ferrés de partir à la découverte de pays magiques où le réalisateur multiplie les rencontres insolites. 5 DVD nous font voyager en Amérique latine et en Asie avant, prévu au mois de mai, un embarquement pour six autres destinations, dont la Turquie et la Roumanie. n
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Un max d’Ophüls
Après avoir fait quelque deux cents mises en scène de théâtre en Allemagne, son pays natal, Max Ophüls se tourne, à l’aube des années 30, vers le septième art. Et c’est en France, où il s’établira durablement après l’incendie du Reichstag, qu’il réalisera ses plus grandes œuvres, dont Le Plaisir, inspiré par trois nouvelles de Guy de
Maupassant, et Madame de…, d’après le roman de Louise de Vilmorin, œuvres aujourd’hui restaurées et proposées en DVD chez Gaumont Classique. Peu de cinéastes ont magnifié à ce point les comédiens – en particulier les actrices, telle Danielle Darrieux, présente dans les deux films –, sublimé le noir et blanc et utilisé avec
tant de brio, technicité et fluidité les mouvements de caméra. Les suppléments : documentaire, bande-annonce, journal d’un tournage, apportent un éclairage pertinent et enrichissant sur le travail d’Ophüls, qui inspirera aussi bien (excusez du peu) Jacques Demy que Stanley Kubrick. n
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Par Bérénice Balta
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Le goût de Bouddha Bien qu’il s’en défende, Matthieu Ricard est un être d’exception et, pour la première fois, devant la caméra de Jeanne Mascolo de Filippis, il livre le fruit de ses réflexions sur l’altruisme et le bonheur, partage les recherches qu’il
mène avec quelques scientifiques, sur la plasticité neuronale ou encore les actions humanitaires menées à travers son association Karuna-Shechen. Matthieu Ricard, sur le chemin de la compassion, est un magnifique portrait de ce scientifique de formation, devenu moine bouddhiste par conviction et que l’on connaît également pour être l’interprète français du dalaï-lama, l’auteur de
plusieurs ouvrages majeurs et un subtil photographe de la vie et des paysages du Bhoutan, du Tibet et du Népal, où il réside. Alors que plusieurs régions du monde vivent des crises majeures, pour des raisons identitaires, financières ou religieuses, il est bon, sinon nécessaire, de se laisser bercer par la bienfaisante parole d’un homme uniquement préoccupé par le bonheur de ses pairs. n
Scalp et tête de maure Premier long-métrage fulgurant, Les Apaches a pour cadre une Corse méconnue, loin des clichés enchanteurs, où les adolescents sont pris en étau entre un archaïsme ancestral et une société en pleine mutation. Le DVD, édité par Pyramide vidéo, est complété des premières réalisations de Thierry de Peretti, connu d’abord comme comédien et metteur en scène de théâtre, d’un entretien et de l’analyse d’une scène emblématique du film… Attention, jeune cinéaste à suivre ! n
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Tati chef
La danse porte-malheur
À lui tout seul, Mahamat Saleh Haroun représente le cinéma tchadien… Ce qui est flatteur, certes, mais également lourd à porter et désolant, si l’on considère que c’est dans la pluralité que se construit une réelle identité culturelle, que se développe une certaine originalité et, surtout, que soit permise une saine émulation. Ne boudons toutefois pas notre plaisir et saluons les efforts récurrents et brillants d’Haroun, tout à la fois cinéaste, porte-parole, représentant et entrepreneur, pour faire exister le cinéma dans son pays d’origine, le cinquième plus vaste d’Afrique, et hors de celui-ci, la haute tenue de ses œuvres lui permettant en effet d’en être le digne mandataire dans les prestigieux festivals de Venise, Ouagadougou, Namur ou Cannes. Grigris, son sixième long-métrage si l’on inclut le documentaire Bye Bye Africa et le téléfilm Sexe, gombo et beurre salé, n’a d’ailleurs pas fait exception à la règle, puisqu’il était en compétition officielle sur la Croisette, en 2013. On y suit SouLe français dans le monde // n° 392 // mars-avril 2014
leymane, alias Grigris, jeune homme qui se rêve en danseur malgré une jambe handicapée. Mais la maladie de son beau-père, tendrement chéri, va l’obliger à revoir ses objectifs à la baisse et à s’embarquer dans l’un des sports nationaux du Tchad : le trafic d’essence… Bien loin des pistes de danse des boîtes de nuit dans lesquelles Grigris commençait à se tailler une belle renommée. La fine observation de la société tchadienne contemporaine alliée à la poésie de la fiction font de Grigris une œuvre inhabituelle et attachante. Un making of et la bande annonce complètent l’édition DVD proposée par France Télévision Distribution. On aurait aimé des compléments plus ambitieux pour assouvir notre curiosité. Mais rien n’empêche de se procurer Abouna, Daratt ou Un homme qui crie pour se faire une idée assez précise, bien que très personnelle, du Tchad et du précieux travail de Haroun, dont le nom signifie opportunément « l’homme de cœur ». n
Le cinéma si particulier du légendaire Jacques Tati est aujourd’hui proposé intégralement dans un coffret remarquable édité par StudioCanal. Minutieusement restaurés, ses 7 courts et 6 longs-métrages, dont les inénarrables Vacances de Monsieur Hulot, personnage récurrent de ses films, sont de véritables petits bijoux à savourer comme des gourmandises ou à décortiquer tant ils sont riches et complexes. Tati, né Tatischeff, était en effet un visionnaire rigoureux, pour ne pas dire pointilleux, qui remettait toujours son ouvrage sur le métier. n
Ça planche à l’écran Quand la troupe de La Comédie-Française fait son cinéma, cela donne une expérience originale, unique et passionnante. Depuis 2008, la maison de Molière confie à un cinéaste la création d’un film à partir d’un spectacle de la programmation, retravaillé spécialement pour le grand écran… Et donne ainsi, à voir et à entendre, la subtilité ou la brutalité du jeu, de même que la modernité de certains textes classiques. Un magnifique support de cours proposé par les Éditions Montparnasse. n
aller sur
www.fdlm.org pour retrouver les bandes-annonces.
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A1. Les contes de Perrault
Charles Perrault (16281703) a réuni et retranscrit des contes issus de la tradition orale européenne qui sont aujourd’hui devenus de grands classiques. Mettez trois par trois les personnages de Perrault qui appartiennent au même conte. Quels sont les trois personnages qui restent ? Attention, deux personnages appartiennent à plus d’un conte, mais ils complètent un seul trio chacun !
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A2. Djeha le rusé
Par Haydée Silva
Le 20 mars, c’est la journée de la Francophonie, mais aussi la journée du conte. Et si nous célébrions le conte francophone ?
Connaissez-vous Djeha ? C’est un personnage du folklore traditionnel du Moyen Orient, également connu sous les noms de Mullah NasrEddin, Hidja, Goha, parmi bien d’autres. Intelligent et naïf à la fois, Djeha est le protagoniste de nombreuses histoires... Laquelle des illustrations suivantes ne correspond à aucune des histoires de Djeha présentées plus bas ?
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Barbe bleue
Cendrillon Le Petit Poucet
La féé marraine
La grandmère
Peau d’âne L’ogre
Le loup
Le plus jeune fils du meunier
Le Petit Chaperon rouge Le Chat botté
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La marâtre et ses deux filles
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Djeha monte au minaret de la mosquée et crie très fort. Immédiatement, il descend et commence à courir. Un passant lui demande pourquoi il se presse ainsi. Djeha répond : « Pour constater à quelle distance porte ma voix. » Djeha marche à côté de son âne. Les gens se moquent de lui : à quoi l’âne sert-il, s’il ne peut pas porter son maître ? Djeha déclare : « Vous avez raison. Mais, si je monte sur mon âne, il va s’imaginer que je ne sais pas marcher et il va me mépriser. » Djeha dit à sa femme : « Ma chérie, la boisson te rend si belle ! » Étonnée, elle répond qu’elle n’a rien bu. Il explique : « Bien sûr, c’est moi qui ai bu. » On demande à Djeha pourquoi il mange avec ses cinq doigts. Djeha répond : « Parce que je n’en ai pas six ! » On demande à Djeha si un homme de cent ans peut encore avoir des enfants. Djeha répond : « S’il a des voisins de 20-30 ans, il peut ! » On demande à Djeha : « Comment se fait-il que vous répondez toujours à une question par une autre question ? » Djeha répond : « Je fais cela, moi ? »
B1. Légende québécoise à trous
La fiche pédagogique à télécharger sur : www.fdlm.org
Et cric et crac, les légendes du Québec sont dans mon sac... Les souris sont venues, elles ont trouvé l’histoire si bonne qu’elles l’ont grignotée ! Remplissez les trous avec vos propres mots, puis allez vérifier si par hasard vous avez trouvé juste... Un conseil ? Lisez d’abord la légende jusqu’à la fin, vous aurez plus de chances de choisir les bons mots.
Alexis Lapointe, dit le
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Le français dans le monde // n° 392 // mars-avril 2014
1 - Madame d’Aulnoy 2 - Charles Perrault 3 - Pierre Gripari 4 - Marcel Aymé 5 - Guy de Maupassant 6 - Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
commencer cul fagot fils mémoire plaît sautait
7 - Eugène Ionesco 8 - Aimé Césaire 9 - Villiers de l’Isle-Adam 10 - Théophile Gautier 11 - Birago Diop 12 - Amadou Hampâté Bâ 13 - Alphonse Daudet
couture danser faisait histoires mort ragots sourd
Il était une fois, il était il y a très longtemps, dans les temps anciens, quand l’aveugle [?] de la [?], quand le [?] colportait des [?] et quand le [?]-de-jatte [?] les murs... Quand la [?] va ramasser du bois [?], elle rapporte le [?] qui lui [?]... Et cric et [?], j’ai plein d’[?] dans mon [?] ; faites silence, [?] silence, mon histoire peut [?]... Souvent de l’hymen les agréables nœuds, pour être différés, n’en sont pas moins heureux. Vous avez préféré la vertu à la beauté et à l’esprit, vous méritez de trouver toutes ces qualités réunies en une même personne.
TELLE BALLE BEATE
La curiosité, malgré tous ses attraits, coûte souvent bien des regrets.
ABBE BERLUE
69 A1. Les contes de Perrault Le Petit Chaperon rouge, le loup, la grand-mère / Cendrillon, la marâtre et ses filles, la fée marraine / Le Chat botté, le plus jeune fils du meunier, l’ogre. Sont seuls : le Petit Poucet, Barbe Bleue et Peau d’âne. A2. Djeha le rusé 5. B1. Légende québécoise à trous Alexis Lapointe, dit le Trotteur, accepte toutes sortes de défis. Il peut aller à une soirée à plusieurs kilomètres de chez lui, danser jusqu’à la fin et retourner chez lui, toujours en courant. Un jour, alors que son patron, M. Price, s’en va en ville à bord de sa voiture attelée à deux chevaux, Alexis s’amuse à courir tout d’abord derrière, ensuite à côté des chevaux, tout en leur frappant la croupe. Furieux, le patron fait accélérer l’attelage, mais Alexis continue. Finalement, pour avoir la paix, M. Price lui propose cinq dollars pour cesser ce petit jeu. Alexis accepte... et dépasse les chevaux pour arriver en ville bien avant l’attelage ! B2. Moralités Barbe bleue. La Belle et la Bête. La Belle au bois dormant. La première et la dernière moralité sont dues à la plume de Charles Perrault ; la deuxième à celle de Mme Leprince de Beaumont. C1. Formulettes Et cric et crac, j’ai plein d’histoires dans mon sac ; faites silence, faites silence, mon histoire peut commencer. / Quand la mémoire va ramasser du bois mort, elle rapporte le fagot qui lui plaît... / Il était une fois, il était il y a très longtemps, dans les temps anciens, quand l’aveugle faisait de la couture, quand le sourd colportait des ragots et quand le cul-de-jatte sautait les murs... C2. Le conteur intrus 8. Aimé Césaire est poète, dramaturge et essayiste mais il n’a pas publié de contes. Voici un titre pour chaque auteur : 1. Contes nouveaux ou Les Fées à la mode 2. Contes de ma mère l’Oye 3. Contes de la rue Broca 4. Contes du chat perché 5.Contes de la bécasse. 6. Magasin des enfants 7. Contes 1, 2, 3, 4 9. Contes cruels 10. Une larme du diable 11. Les Contes d’Amadou Koumba 12. Petit Bodiel et autres contes de la savane 13. Contes du lundi.
Le français dans le monde // n° 392 // mars-avril 2014
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Parmi les auteurs suivants, un seul n’a pas publié de contes. Le reconnaîtrez-vous ? Et si, en passant, vous essayiez aussi de retrouver au moins un titre de recueil pour chaque auteur ?
C2. Le conteur intrus arbre crac enfants faites laine mulet sac
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Les conteurs utilisent souvent des formulettes d’introduction qui cherchent à attirer l’attention et à plonger les auditeurs dans l’univers fantastique des contes... Saurez-vous reconstituer les trois formulettes suivantes ? Attention, il y a six mots intrus !
C1. Formulettes DEAMBULATOIRES BALLON
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À quel conte célèbre appartient chacune des moralités suivantes ? Deux indices vous sont donnés sous forme d’image et d’anagramme...
B2. Moralités
SOLUTIONS