16 minute read
Un Grand Prix vraiment historique / A very special Grand Prix Historique
LA MAGIE DU GRAND PRIX DE MONACO HISTORIQUE
THE MAGIC OF THE MONACO GRAND PRIX HISTORIC
Un dimanche sur les chapeaux de roues
Le week-end s'achève déja, la 13e édition aussi ! Un journée de courses, marquée d'accidents, d'erreurs, mais aussi de victoires que seul le circuit de Monaco permet d'écrire dans le livre d'histoire de la Principauté.
Cette année encore le Grand Prix de Monaco
Historique a marqué les esprits, sans ne jamais décevoir.
A sunday of racing
And just like that, the weekend comes to an end. A day full of races, crashes, wins, and mistakes.
History has been made in the streets of Monaco, and this year did not disappoint.
Mark Gillies fait gagner ERA
Dans la Série A1 “Louis Chiron” réservée aux voitures de Grand Prix et aux voiturettes d’avant-guerre, Mark Gillies, parti en pole position dans son ERA R3A de 1934, s’est fait doubler dès le premier virage, à Sainte-Dévote, par Nicholas Topliss dans une autre ERA, une R4A de 1935. Le Britannique filait vers la victoire quand, à deux tours du drapeau à damier, il a crevé son pneu arrière gauche en touchant la Riley Dobbs de Thierry Chanoine à qui il prenait un tour. En haut de la montée du Casino, il a dû garer sa voiture. Gillies a été accompagné sur le podium par le Suisse Anthony Sinopoli (Maserati 6CM/4CM de 1936) et surtout par Patrick
Blakeney-Edwards (Frazer-Nash de 1935), auteur d’un départ d’anthologie qui lui avait permis de remonter de la 12e place sur la grille à la 4e au premier virage. Et donc la 3e après l’abandon de Topliss.
ERA wins thanks to Mark Gillies
Race A1 “Louis Chiron”, dedicated to pre-war Grand Prix cars and voiturettes, was won by Mark Gillies, the poleman in a 1934 ERA R3A, although he was overtaken at the first corner, Sainte-Dévote, by Nicholas Topliss in another ERA, a 1935 R4A. The Briton was heading towards an almost sure win when, two laps from the checkered flag, he punctured his left rear tire when touching the Riley Dobbs driven by backmarker Thierry Chanoine. At the top of the Casino hill, he then had to park his car. Gillies was joined on the podium by Switzerland’s Anthony Sinopoli (Maserati 6CM/4CM) and above all by Patrick Blakeney-Edwards (Frazer-Nash): an amazing start allowed the British driver to jump from 12th on the grid to 4th at the first corner. Then 3rd when Topliss retired.
Claudia Hürtgen, joker de luxe
Invitée surprise dans la Série A2 “Juan Manuel Fangio”, Claudia Hürtgen a remplacé samedi matin Alex Birkenstock, rentré chez lui pour raisons familiales, au volant de la Ferrari 246. En découvrant cette voiture de 1960, elle a fait sensation et réussi le meilleur temps des qualifications. Partie en pole dimanche, elle a résisté pendant toute la course à la Tec-Mec F415 de Tony Wood, une voiture de 1959 à moteur avant, comme sa Ferrari. Une course interrompue à un tour de l’arrivée par un drapeau rouge consécutif à un “empilage” de Lotus au virage Antony-Noghès. Le podium a été complété par l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta (Maserati 250F). Déjà victorieuse au Grand Prix de Monaco Historique en 2000, lors de la 2e édition, Mme Hürtgen est double championne d’Allemagne en voitures de tourisme (DTM Challenge, 2003 et 2004) et a remporté les 24 Heures de Dubaï en 2011. Elle vient de relancer sa carrière en rejoignant l’équipe AbtCupra en Extreme E, la nouvelle catégorie réservée aux SUV électriques dans des lieux insolites. Sacrée pilote !
Claudia Hürtgen, the Super Sub
A surprise guest in the A2 Series “Juan Manuel Fangio”, Claudia Hürtgen replaced Alex Birkenstock on Saturday morning, because the German driver had to return home for family reasons. After quickly getting familiar with the front-engined Ferrari 246 dating back to 1960, she caused a sensation by achieving the best qualifying time. Starting on pole on Sunday, she resisted Tony Wood‘s Tec-Mec F415, a 1959 car, throughout the race, until it was stopped by a red flag, one lap from the finish, following a “pile-up” of three Lotus cars and a Connaught at the Antony-Noghès corner. The podium was completed by Spaniard Guillermo Fierro-Eleta (Maserati 250F). Mrs Hürtgen had already won at the 2nd Grand Prix de Monaco Historique, in 2000. A very experienced and eclectic driver, she won the German touring cars series twice (DTM Challenge 2003 and 2004) and the 24 Hours of Dubai in 2011. She has just relaunched her career by joining the Abt-Cupra team in Extreme E, the new category for electric SUVs racing in remote areas. What a driver!
Ferrari ouvre le bal, Colasacco récidive
Joe Colasacco avait déjà gagné à Monaco, en 2004, lors du 4e GP de Monaco Historique. L’Américain a récidivé dimanche matin, dans la Course B “Graham Hill”, réservée aux monoplaces à moteur 1500cc des années 1961 à 1965, en partant de la pole position, après une bagarre acharnée contre la Lotus 21 de Mark Shaw. Dans sa Ferrari 1512 de 1964 (ex-Surtees et Bandini), il a d’abord pris un très bon départ, menant son affaire de main de maître, mais c’était sans compter sur la résistance de Shaw. Le Britannique n’a eu besoin que d’une tentative à l’entame du 8e tour pour réussir à doubler son rival, mais la bataille ne s’est pas arrêtée là. Pressé par la Ferrari numéro 4, Shaw a trop retardé son freinage à Sainte Dévote et sa monoplace verte est venue s’encastrer dans les barrières Tecpro. Fin de l’histoire. Sur le podium, Joe Colasacco a été rejoint par Christopher Drake, auteur d’une course tranquille dans sa Cooper T71/73, et Andrew Beaumont, qui a sauvé l’honneur de Lotus dans sa Type 24.
Ferrari opens in style, Colasacco wins again
Joe Colasacco had already won in Monaco, in 2004, at the 4th GP de Monaco Historique. The American did it again on Sunday morning, in Race B “Graham Hill” for single-seaters with 1500cc engines from year 1961 to 1965, starting from pole position. In his 1964 Ferrari 1512 (ex-Surtees and Bandini), he initially got off to a very good start, running his business masterfully, but he then encountered some fierce resistance from Mark Shaw in a Lotus 21. The Briton only needed one attempt at the start of lap 8 to pass his rival, but the battle did not end there. Pressed by the Ferrari, Shaw delayed his braking too much at Sainte Dévote and his green single-seater crashed into the Tecpro barriers. End of the story. On the podium, Joe Colasacco was joined by Christopher Drake, never worried in his Cooper T71/73, and Andrew Beaumont, who saved Lotus’s honor in his Type 24.
La Cooper de Wakeman bat les Maserati
C’était la course des Voitures de Sport, du type de celles qui avaient été autorisées à disputer en 1952 dans les rues de la Principauté, il y a donc 70 ans tout rond, un Grand Prix de Monaco le samedi (voitures de plus de 2 litres de cylindrée) ou un Prix de Monte-Carlo le dimanche (moins de 2 litres). C’était donc une course un peu différente, avec des voitures biplaces dotées de superbes lignes, de carrosseries rutilantes enveloppant leurs roues. Certaines étaient en glisse totale à leur arrivée sur la place du Casino, le bruit de leurs moteurs était formidable, la bagarre a été acharnée et les spectateurs ont été gâtés. C’est finalement le Britannique Frederic Wakeman, dans une Cooper Jaguar T38 Mk2 de 1955, qui est parti en pole position de cette Série C “Vittorio Marzotto”, et c’est lui qui a gagné, non sans mal. Il a devancé, comme en qualifications samedi, deux Maserati 300S pilotées par l’Autrichien Lukas Halusa et l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta, qui a légèrement frotté le rail en fin de course. Le quintette de pointe a été complété par Niklas Halusa, le frère de Lukas, dans une Jaguar D-Type de 1954, devant l’Allemande Claudia Hürtgen, victorieuse le matin de la Course A2, qui avait troqué sa Ferrari Dino 246 pour une Maserati 300S. Honneur aux dames (bis).
Wakeman’s Cooper beats the Maseratis
It was the one and only race for Sports Cars of the type authorized to compete in the streets of the Principality in 1952, 70 years ago, a Monaco Grand Prix on Saturday (cars with more than 2 liters of displacement) or a Prix de MonteCarlo on Sunday (less than 2 litres). So it was a bit of a different race, with two-seaters with great lines, gleaming bodies wrapping their wheels. Some were in total slide mode when they arrived on Place du Casino, the noise of their engines was tremendous, the fight was fierce and the spectators were ecstatic. Eventually, a British driver won in the person of Frederic Wakeman, embarked in a 1955 Cooper Jaguar T38 Mk2. He started from pole position in this “Vittorio Marzotto” series and he managed to beat two Maserati 300S driven by Austria’s Lukas Halusa and Spain’s Guillermo Fierro-Eleta, who slightly rubbed the barrier in the closing laps. The leading quintet was completed by Niklas Halusa, Lukas’s brother, in a 1954 Jaguar D-Type, ahead of Germany’s Claudia Hürtgen, victorious of Race A2 in the morning. She had swapped her Ferrari Dino 246 for a Maserati 300S and again she did a superb job. Well done, Madam.
Hall gagne, McLaren devant Surtees et Matra
Dans la course de la Série D “Jackie Stewart”, le Britannique Stuart Hall est parti en pole position dans sa McLaren M19A blanche parrainée à l’époque par la firme de cosmétiques Yardley. Cette superbe monoplace avait déjà gagné dans les rues de la Principauté en 2016, aux mains du même Stuart Hall. Elle n’a pas pris une ride et a seulement été devancée au premier virage par la Matra MS120C de Jordan Grogor. Mais le SudAfricain basé à Dubaï a ensuite été pénalisé de dix secondes pour avoir anticipé le départ, mais cette sanction ne l’a pas empêché de monter sur le podium. Principal bénéficiaire de l’aubaine, Michael Lyons, 4e sur la grille, a terminé 2e dans sa Surtees TS9, après avoir profité aussi de l’abandon de la BRM P153 (ex-Pedro Rodriguez) du Mexicain Esteban Gutierrez, brutalement immobilisée à la chicane de la sortie du tunnel, pour une raison purement mécanique.
Hall wins, McLaren beats Surtees and Matra
In Race D ‘Jackie Stewart’, Stuart Hall started from pole position in his white McLaren M19A sponsored at the time by cosmetics firm Yardley. This superb single-seater had already won in the streets of the Principality in 2016, at the hands of the same Stuart Hall. It has not aged a bit and was only overtaken at the first corner by Jordan Grogor‘s Matra MS120C. But the South African based in Dubai was then penalized ten seconds for having anticipated the start, which did not prevent him from reaching the podium at the end. The main beneficiary of this penalty was Michael Lyons, 4th on the grid, who finished 2nd in his Surtees TS9. The young Briton also profited from the retirement of the BRM P153 (ex-Pedro Rodriguez) of Mexican Esteban Gutierrez, which brutally stalled at the tunnel exit chicane, for a purely mechanical reason.
Hall bat Werner, McLaren devant Lotus
C’était un duel très attendu et le Britannique Stuart Hall, dans une McLaren M23 de 1973 (ex-Jody Scheckter), a remporté la course de la Série E “Niki Lauda”, soit sa deuxième victoire de la matinée. Parti en pole position, Hall a résisté jusqu’au bout à la Lotus 76 noir et or (ex-Ronnie Peterson) pilotée par l’Allemand Marco Werner, triple vainqueur des 24 Heures du Mans. Placé en première ligne, Roberto Moreno, l’ex-pilote Benetton F1, a un peu anticipé le départ, dans sa Lola T370 de 1974 aux couleurs de l’écurie Embassy de Graham Hill, puis il a été pénalisé de dix secondes. Le podium a donc été complété par l’inévitable Michael Lyons, engagé dans une McLaren M26 (ex-James Hunt). Dans le peloton, le spectacle a été assuré par les superbes Shadow de Max Smith-Hilliard, Gregor Fisken et Jean-Denis Delétraz (ex-Jean-Pierre Jarier), en bagarre pendant toute la course (17 tours) avec la Lotus 77 (ex-Peterson) de Nick Padmore et la Penske PC3 (ex-John Watson) de Matthew Wrigley.
Hall beats Werner, McLaren ahead of Lotus
It was a highly anticipated duel and Briton Stuart Hall, in a 1973 McLaren M23 (ex-Jody Scheckter), won the “Niki Lauda” Race E, claiming his second win of a cloudy Sunday morning. Starting from pole position, Hall resisted until the chequered flag te black and gold Lotus 76 (ex-Ronnie Peterson) driven by German Marco Werner, a treble winner of Le Mans 24 Hours. Placed on the front row, Roberto Moreno, the former Benetton F1 driver, slightly jumped the start, in his 1974 Lola T370 carrying the livery of Graham Hill‘s Embassy team, then he was penalized by ten seconds The podium was therefore completed by the inevitable Michael Lyons, who had passed Moreno any way, in a McLaren M26 (exJames Hunt). In the pack, the show was provided by the superb Shadows of Max Smith-Hilliard, Gregor Fisken and Jean-Denis Delétraz (ex-Jean-Pierre Jarier) fighting throughout the race (17 laps) with a Lotus 77 ( ex-Peterson) driven by Nick Padmore and a Penske PC3 (ex-John Watson) by Matthew Wrigley.
Michael Lyons dans son jardin
Michael Lyons en est à 7 victoires dans un Grand Prix de Monaco Historique, dont quatre (2012, 2014, 2021 et 2022) dans la très belle Hesketh 308 E bleue (ex-Rupert Keegan), aux couleurs du magazine Penthouse, qu’il a encore pilotée à la perfection pour remporter la Course F dimanche. Sa tâche a été facilitée par le forfait de dernière minute du poleman, Miles Griffiths, qui est allé garer sa Fittipaldi dans les stands après le tour de formation. C’était la série des pilotes britanniques puisque derrière Lyons c’est Michael Cantillon qui a pris la 2e place, dans sa Tyrrell 010 ex-Michele Alboreto. Une Lotus de 1977 a complété le tableau, la Type 78 de Lee Mowle, et le Monégasque Frédéric Lajoux a terminé au pied du podium, 4e dans son Arrows noir et or alors qu’il était parti en fond de grille suite à un accrochage en qualifications. En descendant du podium, Lyons a été récompensé, comme les autres vainqueurs du jour, par une figurine de pilote de F1 de légende. Pour lui, celle de Gilles Villeneuve dédicacée par Yvon Amiel, le créateur de la série Antoine le Pilote.
Michael Lyons, 7th “home win” in Monaco
Michael Lyons has now won 7 times in a Grand Prix de Monaco Historique, including four times (2012, 2014, 2021 and 2022) in the beautiful Hesketh 308 E (ex-Rupert Keegan) carrying the livery of Penthouse magazine, which he drove to perfection again to win Race F on Sunday. His task was made easier by the last-minute withdrawal of poleman Miles Griffiths, who parked his Fittipaldi in the pits after the formation lap. The podium was monopolized by British drivers since Michael Cantillon took 2nd place, in his Tyrrell 010 (ex-Michele Alboreto), and a Lotus 78 completed the picture, thanks to Lee Mowle. Monaco’s Frédéric Lajoux finished at the foot of the podium, 4th in his black and gold Arrows although he had started at the back of the grid after a collision in qualifications. Coming down from the podium, Lyons was rewarded, like the other winners of the day, with a figurine of a legendary F1 driver. For him, one of Canadian Scuderia driver Gilles Villeneuve autographed by Yvon Amiel, creator of Antoine le Pilote, a popular cartoon series.
Un triplé Lotus pour finir en beauté
Des scénaristes n’auraient pas pu faire mieux : cette édition 2022, marquée par un hommage à la disparition de Colin Chapman, en 1982, s’est conclue par une victoire de l’Allemand Marco Werner dans une Lotus 87 produite en… 1982. Soulignons même le triplé de la marque mythique fondée par l’ingénieur le plus génial de toute l’histoire de la Formule 1. Pour que tout soit raccord, cette Série G, depuis vendredi, portait le label “Ayrton Senna”, le Brésilien qui a fait triompher pour la 7e et dernière fois une Lotus à Monaco, en 1987, avant de partir chez McLaren pour rafler 3 couronnes mondiales. Cette ultime course du week-end était réservée aux F1 à moteur 3 litres produites entre 1981 et 1985, sans les monoplaces à moteurs turbo, trop délicates à gérer sur un tel tracé et sur un week-end de courses historiques. Triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Werner a finalement devancé le Britannique Michael Lyons, vainqueur haut la main de la Course E, une heure plus tôt, qui avait troqué sa Hesketh pour une Lotus 92 de 1983. Sur la dernière marche du podium, un autre Britannique, Nick Padmore, engagé dans la fameuse Lotus 88B à double châssis produite en 1981 mais jamais autorisée à courir. Une voiture radicale et innovante, comme son concepteur. Honoré tout le week-end, Colin Chapman a dû être comblé, au paradis des patrons d’écuries, par cette seule et unique victoire, in extremis, en clôture du 13e Grand Prix de Monaco Historique. Il n’y a pas de hasard.
Lotus finishes with a hat-trick!
Scriptwriters could not have done it better: this 2022 edition, marked by a tribute to the death of Colin Chapman, in 1982, ended with a victory for German poleman Marco Werner in a Lotus 87 produced in… 1982, and even by a hat-trick for the mythical brand founded by the most brilliant engineer in all of Formula 1 history. Since Friday, this G Series carried the label of Ayrton Senna, the Brazilian who offered Lotus a 7th and last triumph in Monaco, in 1987, before joining McLaren to win three world crowns despite fierce competition from Alain Prost. This final race of the weekend involved 3-liter engine F1 cars produced between 1981 and 1985, since turbo engines are too tricky to manage on such a track for an historic race weekend. A three-time winner of Le Mans 24 Hours of Le Mans, Werner finally beat Briton Michael Lyons, hands down winner of Race E an hour earlier, who had swapped his Hesketh for a 1983 Lotus 92. On the last step of the podium, another Brit, Nick Padmore, entered in the famous double-chassis Lotus 88B produced in 1981 but never allowed to race. A radical and innovative car, just like its designer. Honored all weekend, Colin Chapman would have been overjoyed by this one and only victory in the 13th Grand Prix de Monaco Historique, in the last race of the weekend. Perfect timing.