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Les exportations en dehors de l'UE ont augmenté

Les exportations textiles hors UE ont augmenté de 10,8 %. Le principal marché d’exportation hors UE est le Royaume-Uni (10,1 %), où les livraisons textiles sont restées quasi stables en 2022 (+0,9 %). Toutefois, les exportations textiles vers le Royaume-Uni ont chuté de 31,8 % au cours de la période 2015-2021. Les déboires du Brexit, le covid, le malaise économique et certainement un taux de change livre/euro beaucoup moins favorable sont les raisons pour lesquelles les exportations textiles vers le Royaume-Uni sont aujourd’hui à un niveau inférieur à celui d’avant le référendum sur le Brexit.

En revanche, les exportations vers la plupart des régions en dehors de l’UE se sont fortement accrues. Nos exportations ont augmenté vers la Suisse (+22,1 %) et vers la Turquie (+34,0 %). Vers l’Amérique du Nord, les exportations ont augmenté de 11,0 %. Toutefois, cette évolution résulte de la hausse des exportations vers les États-Unis (+14,8 % ; part de 3,6 %) et d’un recul vers le Canada

(-7,4 % ; part de 0,6 %). Les exportations vers l’Amérique du Sud ont augmenté de 12,8 %, mais ne représentent que 1,3 %. Les exportations textiles vers le Moyen-Orient (part de 1,6 %) et l’Extrême-Orient (part de 8,2 %) ont également augmenté de 13,1 % et 39,2 % respectivement. Sur le marché africain (part de 3,6 %), nos livraisons textiles ont augmenté de 3,1 %. L’Europe de l’Est (part de 1,2 %) a connu une forte baisse de 32,4 % due à la chute des exportations vers la Russie (-36,8 %), la Biélorussie (-78,7 %) et l’Ukraine (-42,2 %). Les exportations textiles vers l’Océanie (part de 0,9 %) ont baissé de 2,9 % (Australie +0,4 % et Nouvelle-Zélande -20,1 %).

Du côté des importations, la Chine reste le plus important fournisseur de textiles avec une part de 13,3 % (à l’exclusion des vêtements tissés et tricotés). Les importations chinoises ont augmenté de 10,6 %. Nos livraisons textiles au marché chinois ont augmenté de 45,0 %, mais leur part est restée limitée à 4,7 %

Le taux d’utilisation des capacités de production a baissé pour atteindre une moyenne de 68,3 % en 2022, contre 71,7 % en 2021 (pré-corona 73,6 % en 2019). Les entreprises textiles ont néanmoins investi environ 176 millions d’euros en 2022, ce qui correspond presque au niveau de 2019 (180,3 millions d’euros). Il s’agit principalement d’investissements de rationalisation et de remplacement, ainsi que d’investissements liés à l’environnement et aux économies d’énergie.

L'emploi a connu une légère hausse

A la mi-2022, 18.514 travailleurs étaient employés dans l’industrie textile, soit une hausse de 1,1 % par rapport à la mi-2021. Toutefois, avant la crise du coronavirus, 19.246 personnes travaillaient encore dans l’industrie textile.

La crise énergétique n’a pas encore été jugulée, bien que les prix de l’énergie aient baissé depuis le pic de l’été 2022. En outre, l’inflation incontrôlée, due à la crise de l’énergie, a entraîné une inflation du coût de la main-d’œuvre par le biais du système d’indexation automatique des salaires en Belgique. La courbe conjoncturelle de l’industrie textile indiquant la confiance des entreprises suggère que la production diminue également au premier trimestre 2023.

© SLOTS

Évolution du chiffre d'affaires par groupe de produits

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