ci, c’est tous les jours le printemps ! sur les murs : la vigne vierge grimpe le trées de la pièce centrale, en écho aux tes qui y ont élu domicile, tandis que la salle de jeux s’habillent d’un papier feuillages. “On voulait une déco intérieur/ extérieur et sans chichis, qui sache mêler des pièces de design reconnues à des objets plus ordinaires”, raconte Annabel White, instigatrice du guide de voyages en ligne Lubelle. Quand, de retour au Royaume-Uni après quinze années passées à New York, Annabel et Jos, son époux, dénichent une maison victorienne dans le célèbre quartier londonien de Notting Hill, ils veulent y imprimer leur touche de fantaisie personnelle. Pour orchestrer le joyeux méli-mélo de couleurs et motifs qu’ils ont en tête, ils s’entourent de leur “bande de potes” : la créatrice Suzanne Sharp, à l’origine de The Rug Company, avec laquelle Annabel a travaillé naguère avant de devenir sa grande amie, et l’architecte américain Basil Walter, chargé jadis
de la rénovation de leur maison de Manhattan et devenu lui aussi un copain. Le couple envisage dès lors les travaux avec sérénité, malgré leur ampleur. “En dehors de la façade, il fallait presque tout reprendre.” Le plus gros défi a été de revoir la structure, toute de brique et de bois, qui n’est pas à même de supporter les grands espaces ouverts qu’Annabel et Jos veulent créer. Basil trouve la parade : il installe des poutres cellulaires légères, en acier, qui assurent une grande portée et permettent de conserver les hauts plafonds emblématiques de la structure d’origine. Place à un triple séjour, où l’on déambule de la cuisine à la salle à manger en passant par un luxuriant jardin d’hiver. Sur le palier du premier étage, la tapisserie de l’artiste Julie Verhoeven anime le mur d’une galerie de personnages façon BD. Seule la chambre parentale échappe à cette frénésie de fantaisie. “J’adore cette pièce, car elle est calme et tranquille. Je prends mon temps pour ma routine beauté, avant de me coucher et de lire.” Comme un sas de décompression pour oublier l’agitation… ■ MARIE CLAIRE MAISON Février 2021
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