Femmes Magazine 138 - juin 2013

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Mensuel féminin - JUIN 2013 - 3 € - n° 138

MAGAZINE LUXEMBOURG

100% luxembourgeois

reportage Le couple à l’heure du 21e siècle, comment ça marche? évasion Phuket, l’ange noir de la Thaïlande vivre autrement Et si on cuisinait les produits de saison?



sommaire

JUIN 2013 - n°138

édité à 20 200 exemplaires contrôlés CIM

édito

Bonne fête maman

Numéro de juin, numéro indispensable à tous ceux et celles qui n’ont pas encore trouvé le cadeau idéal à offrir à leur maman. Découvrez nos idées cadeaux à petits, moyens et gros budgets. Quel que soit le présent, l’essentiel n’est-il pas d’y penser, tout simplement. Vous découvrirez dans ce numéro, au sein de nos rubriques habituelles, un état des lieux de la presse au Grand-Duché de Luxembourg et le constat d’une prolifération de titres sur la dernière décennie qui n’ont pas tous la même exigence de qualité et, pour certains, pas même de ligne éditoriale. Mais manifestement, ce n’est pas l’objectif recherché… Feuilletez votre Femmes Magazine, vous y découvrirez également un point sur le couple du 21e siècle, vous vous évaderez vers Phuket, une destination paradisiaque ou vous trouverez des astuces pour choisir les effluves de votre prochain parfum… bonne lecture. Maria Pietrangeli

Tendances

Bien-être

60 Psycho Je suis une femme normale 64 Beauté A chaque moment, son parfum! Petit exposé pour bien choisir sa fragrance 68 Must Have 72 Test beauté Un make up swinging London 73 Santé Les bons gestes anti-cancer 89 Vivre autrement Et si on cuisinait les produits de saison?

Concrètement

42 Finance Mon enfant part étudier à l’étranger 44 Business Vers plus de télétravail 48 En pratique SOS Informatique

Société

08 Confidences Betty Beck… S’impliquer, coûte que coûte 18 Rencontre Claude Jonniaux. Business cabaret. 20 Reportage Le couple à l’heure du 21e siècle, comment ça marche? 40 Enquête Le nouveau visage des médias au Luxembourg 96 Inside

Tentations

70 Concours 76 Maman Le plein d’activités pour l’été 79 Sphère Déco Déléguer l’aménagement de son intérieur 82 Shopping Déco 83 Designer Renzo Piano, à l’italienne… 84 Banc d’essai A3 Sportback: format «petites familles» 86 Évasion Phuket, l’ange noir de la Thaïlande 92 Gourmandises Détournement de fruits et légumes 98 Horoscope

Culture

50 Musique 52 Livres Retrouvez Femmes Magazine sur Facebook

visitez: www.femmesmagazine.lu

04 Shopping Elle 06 Shopping Lui 10 Love It Idées cadeaux. Fêtes des Mères - spécial bijoux 26 Mode On ose côté pantalon! 36 Trends 38 Zapping mode

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Cinéma Agenda


elle Shopping

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Le cuir se fait estival dans cette tenue minimaliste et chic. GéRARD DAREL

Quand le côté sauvage du cuir se frotte à des lignes antiques et graphiques… Irrésistible. ESPRIT

Rock et chic, laissez ce python s’enrouler autour de votre poignet. URSUL

Véritable invitation à un voyage oriental, alliant notes crémeuses du bois de Santal, essence de Rose, vanille de Tahiti et benjoin. Un effluve de cuir aux notes fumées de l’oud et du gaïac. Envoûtant. ARMANI PRIVE



lui Shopping

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Hawaï et ses grandes plages ne sont pas loin, avec cette pièce forte. Hilfiger Denim C’est la fin du règne de l’uni. Cette saison, c’est la tendance du mix and match pour nos hommes! Paul & Joe

Parez votre homme de jasmin, et faites une belle action avec cette édition limitée du célèbre parfum, qui œuvre en faveur de l’eau à Haïti! Giorgio Armani

Des fleurs dans une version sage et classique. Un must have de son dressing estival… Zara



8 | CONFIDENCES

Dominique Sander-Emram

BETTY BECK… S’IMPLIQUER, quatre enfants, j’ai voulu rester active et, après avoir donné des cours dans différents établissements, j’ai été sollicitée pour enseigner le français dans le modulaire. Je m’y suis sentie à ma place. Est-ce une activité difficile?

Avec son goût de la scène et du jeu, sa soif d’apprendre et de comprendre, et son envie permanente de donner et de transmettre, Betty Beck aurait très bien pu se retrouver sur les planches. Nul besoin de pseudonyme, son nom d’artiste était tout trouvé! Elle a cependant choisi de consacrer sa vie aux enfants en mal d’apprendre, un rôle où son énergie et sa créativité peu communes ont fait merveille.

C’est une activité difficile, oui. Au début j’étais jeune et impétueuse et j’ai foncé tête baissée dans ce métier. Mais ma formation théorique m’a permis d’y trouver des raisons de m’y accrocher et de progresser. Bien des choses sont difficiles: ces jeunes ont connu des revers scolaires, des handicaps sociaux, un manque de perspective, des départs douloureux de leur pays d’origine... Il faut être à même de maîtriser des situations conflictuelles, savoir leur parler, se faire entendre, les comprendre, les encourager, et toujours garder le cap. Les choses ne vont pas de soi à cause de leurs doutes et de leurs échecs. Vous-même avez dû quitter votre pays natal, la Tunisie.

Betty, vous avez consacré toute votre vie à

Cela vous a t-il rendu plus sensible à leurs difficultés?

l’enseignement. Pourquoi ce choix?

Très probablement… Je dis souvent que je suis une double immigrée. D’abord venue de Tunisie en 1957 au moment de l’autonomie interne, une seconde fois, de la France pour le Luxembourg, en 1989. Inutile de vous dire que la première fois était moins facile, car c’était une immigration forcée. J’ai eu l’impression d’avoir une enfance morcelée entre la Tunisie, la Haute-Savoie où j’ai vécu à mon arrivée et pendant plus de 3 ans, et Paris. Mais si j’ai été cahotée, ballottée, je reconnais avoir eu la chance de vivre dans une famille unie, choyée entre des parents soucieux de notre bien (j’ai 3 sœurs) et des grands-parents, certes âgés, mais proches de nous. L’arrivée au Luxembourg a été moins pénible, mais j’ai tout de même ressenti le choc des cultures.

A mon époque, être enseignante était un choix naturel pour les filles. Dans ma famille, du reste, la plupart des filles sont devenues enseignantes, alors que les hommes sont médecins ou juristes. D’autre part, ma grand-mère, qui suivait nos études, avait décidé que je le serais. Cette orientation était pour donc moi plus une évidence qu’un choix. Ayant évolué dans une famille nombreuse, toujours entourée d’enfants, je n’étais pas prise au dépourvu. Vous avez choisi de travailler dans le modulaire, et même dans l’école de la deuxième chance, quand et pourquoi?

Quel souvenir le plus marquant gardez-vous de cette

En France, après avoir exercé dans plusieurs niveaux de classe et fait des remplacements en primaire et au collège, j’avais choisi de suivre une formation supplémentaire, le C.A.E.I. (Certificat d’aptitude à l’éducation des enfants et adolescents déficients ou inadaptés). Arrivée au Luxembourg, bien que mère de

période?

Le départ de l’Afrique du Nord. Mes parents devant liquider leurs affaires et s’occuper du reste de la famille, je suis partie toute seule avec mes grands-parents infirmes sur le bateau des émigrés, le «Kairouan». Qui était responsable de qui? Je parle souvent de responsabilité réciproque et d’un premier choc émotionnel, avec une entrée trop précoce dans l’âge mûr.


CONFIDENCES | 9

COÛTE QUE COÛTE Vous faites cependant souvent référence à votre grandmère, une femme forte…

C’est vrai, ma grand-mère, née en 1900, était quelqu’un d’exceptionnel. Elle avait à cœur de nous voir réussir à l’école. Avec ma mère, c’était son but. Elle m’a mille fois répété: «nous sommes arrivés par la force des poignées et le concours de bourses». Elle-même ne cessait de lire, d’apprendre encore et toujours. Elle donnait des cours aussi. Selon elle, si nous avions des opportunités, il fallait les saisir. C’est le message que vous transmettez à vos élèves?

Pour eux l’école peut être un tremplin. Et même s’ils n’ont pas eu beaucoup de facilités au départ, rien n’est perdu. J’en suis convaincue. Y a-t-il des réussites dont vous êtes particulièrement fière?

chanté la poésie. Ils avaient tout à fait leur place à côté des manuels scolaires. Vous avez créé des marionnettes et inventé des histoires…

En effet, j’illustre des contes avec des marionnettes d’ombre, pour donner corps aux mots. Je me suis servi de cette technique pour mettre en scène des spectacles scolaires, écrits par les élèves eux-mêmes. Je me souviens d’un spectacle dont le thème était l’immigration. J’y avais mis aussi de mon histoire, tout comme eux, ce qui a donné au spectacle un caractère émouvant, réaliste et poétique. Avec d’autres élèves, j’ai dirigé un atelier d’écriture qui a donné lieu à une pièce de théâtre, «Le radeau de la Méduse», pièce qui a été jouée par des acteurs professionnels dans plusieurs lycées du pays. Je privilégie aussi les rencontres avec les écrivains et la connaissance

Oui, et cela a été profondément motivant pour poursuivre dans la voie que je m’étais fixée… Pendant quelques années, l’Etat m’a soutenue dans un programme culturel qui me permettait d’organiser avec eux des sorties dans des lieux de culture. Ils ont été «confrontés» à toutes sortes de manifestations culturelles, au théâtre, à la cinémathèque, au musée. Et un soir, pour aller au Conservatoire de Luxembourg, les élèves s’étaient tous habillés chic, à notre grande surprise, pour faire honneur au lieu. Une autre fois, un élève est venu me dire qu’il était allé se promener au musée avec son amie, là même où on l’avait emmené quelques jours auparavant. Et encore, je n’oublierai jamais la joie des élèves du modulaire qui ont pu jouer avec les élèves du Conservatoire dans un programme du CID-Femmes (le Centre d’information et de documentation des femmes Asbl).

La neige et perdre du temps.

Avez-vous une méthode d’enseignement particulière?

des grands interprètes de la chanson française.

J’ai utilisé bien des techniques d’apprentissage, apprises à l’Ecole Normale, mais je pense que ce qui m’a aidé c’est d’avoir surtout mis l’accent sur la relation, la confiance. J’ai cherché à élargir l’horizon de mes élèves par le biais de la culture, des activités créatrices avec comme médium, l’humour. J’ai toujours cherché et je cherche encore de nouvelles approches, de nouvelles méthodes… J’ai fait «entrer» la chanson française dans mes classes. Mes élèves ont aussi appris Aragon, Baudelaire, Rimbaud et Verlaine sur les musiques de Léo Ferré. Georges Brassens avait une place de choix. Comme ils m’ont marquée, j’ai voulu transmettre la «langue vivante» d’un Brassens, d’un Brel, d’une Barbara, d’un Francis Lemarque et tant d’autres qui ont

J’aime

Le chocolat noir et le soleil.

Je n’aime pas Quels sont vos projets?

Je vis au jour le jour, je ne fais pas de projets, je préfère les surprises! Je laisse le «champ libre à l’oiseau», «à la folle inconscience» et je m’applique à vivre le plus possible la vie que je me suis imaginée. Il est temps! Je reconnais pourtant que je reste toujours fébrile, j’ai toujours peur de rater des choses. Ma famille et mes amis restent mes priorités. Je veux boire la vie jusqu’à plus soif et m’impliquer toujours.


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Idées Cadeaux

Fêtes mères! Saint des Valentin! ijoux B l a i c é p S

Dernière ligne droite avant la Fête des Mères! Un bijou n’est-il pas le plus beau cadeau? Intemporels, trendy ou bohèmes, bagues, montres ou sautoirs… toutes les Mamans trouveront leur bonheur dans notre sélection…

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1. Une magnifique rose noire qui trouvera son plus bel écrin à votre doigt. Dior - 2. Un basique, all black, à porter en toutes occasions! Ice Watch - 3. Un bijou facétieux qui ornera le cou des Mamans branchées. Félicie Aussi - 4 et 5. Gemmyo s’est associé aux blogueuses Coline et Hélène pour créer des bagues résolument dans l’air du temps. Pour les Mamans trendy! Gemmyo 6. Un bracelet bohème qui ne quittera pas votre poignet de l’été. Hipanema.



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Fêtes mères! Saint des Valentin! ijoux B l a i c é p S

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1. Des puces délicates et gracieuses. Une parure exceptionnelle. Dior - 2. Une manchette chic et branchée, sublime sur une peau bronzée. Un must-have de l’été. Chanel - 3. Un jonc qui scintillera de mille feux à votre doigt. Swarovski - 4. Une pièce forte, d’une élégance incomparable. Un cadeau d’exception. Dior - 5. Les bijoux fins et minimalistes sont à l’honneur cet été. Ce bracelet sera le cadeau rêvé des Mamans hype! Thea - 6. Un classique en or rose et diamants. Une preuve d’amour incontestable. Chaumet - 7. Des puces diamantées, le basique de tous les coffrets à bijoux. Ti Sento.


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1. Fin et original, ce bracelet ne vous quittera plus. Félicie Aussi - 2. Le sautoir Gatsby qui transcendera toutes vos petites robes noires, pour un look délicieusement rétro… Messika - 3. Une pièce forte et folk. Ce collier sublimera toutes vos tenues hippies chic. Aurélie Bidermann - 4. Les classiques ont toujours du bon. Or et diamants. Chaumet - 5. Une bague délicate et sobre, à porter au quotidien, comme une évidence. Ti Sento - 6. Les boucles d’oreilles 2013 habillent nos lobes, comme ce modèle en or. Dinh Van.


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Idées Cadeaux

Fêtes Mères! Saint des Valentin! ijoux B l a i c é p S 2

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6 1. Un maillage en or rose subtil et des diamants étincelants. Une pure merveille d’orfèvrerie que cette bague. Dior - 2. Une manchette délicieusement bohème. Luj - 3. Des breloques à n’en plus finir pour sertir votre poignet de mille attentions. Thomas Sabo - 4. Entre transparence, métaux et pierres précieux, des bagues à enfiler par milliers! Alexander Fuchs - 5. Des bagues fines, de l’or et des pierres. Une équation parfaite, à moduler à l’envi. Or jaune et améthyste. Gemmyo - 6. A la fois bijou et montre, cette pièce ne quittera plus votre poignet. Un cadeau d’exception. Bulgari.



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Fêtes Mères! Saint des Valentin! ijoux B l a i c é p S

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6 5 1. Une pièce originale et ethnique à porter avec une jupe longue pour un look bobo. Rita & Zia - 2. Un cadeau intemporel, pour les Mamans classiques. Chaumet - 3. De multiples anneaux pour parer vos doigts en toute élégance. Pandora - 4. Un collier d’une finesse et d’une grâce incomparables. Diamant et or blanc. Alexander Fuchs - 5. Une manchette so trendy, pour briller dans toutes les soirées. Swarovski - 6. Un symbole fort, pour une bague résolument hype. Thea.


Fondé en 1970

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La chaleur se fait attendre, pour la fête des mères,

offrez-lui du froid!

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PORTES OUVERTES le 5 Juin 2013 Conditions exceptionnelles!!

La cryothérapie, sculpteur naturel du corps et du visage, aux effets immédiats 3

- Relâchement cutané (bras, intérieur cuisses) - Activation du métabolisme - Elimination de la cellulite - Gommage des petits et gros bourrelets - Disparition de la bosse de bison - Jambes lourdes - Graisses disgracieuses - Double menton…

1. Habillez vos poignets de mille pampilles avec ce bracelet chic et branché. Incontournable. Swarovski - 2. Une bague à l’esprit gypset, pour les Mamans bobo! Aurélie Bidermann - 3. Elégante et féminine, cette montre sera le cadeau idéal des Mamans classiques. Une belle pièce. Bovet.

1, rue Philippe II Luxembourg-ville 3è étage

Tél.: 22 58 41 | www.weber-krier.com Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h heures non-stop, samedi de 9h à 18h


18 | RENCONTRE

Karine Sitarz

Claude Jonniaux

Rompu à l’informatique et au milieu des affaires, Claude Jonniaux vient de passer à l’écriture et signe un premier livre. Il nous parle de sa genèse et, au passage, nous livre quelques réflexions douces ou amères sur le monde de la communication, des réseaux sociaux et du… business cabaret. A plus de cinquante ans, Claude Jonniaux publie L’Albatros éclopé, ouvrage selon lui à la confluence entre l’essai, la parabole et le conte… autobiographique. Pourquoi ce premier livre? «Malgré la multiplication des moyens de communication, je trouve qu’aujourd’hui on communique de plus en plus mal, il y a une surcommunication entre autres sur les réseaux sociaux, mais la qualité d’écriture et la réflexion sont rarement au rendez-vous.» Pour lui, Facebook en particulier est un théâtre de marionnettes dont il parle sans concessions. Idem des réseaux professionnels. «On doit s’y vendre comme un produit de grande surface, on surexploite l’info, on crée des buzz autour de choses qui n’en valent pas la peine, on s’épuise là-dedans.» Claude Jonniaux estime qu’«à titre individuel c’est inutile et dénué de sens», mais il reconnaît pourtant «que les jeunes sont aujourd’hui obligés de passer par là, et que pour les sociétés ça peut être un lieu d’échange, un forum, une vitrine».

Pour Claude Jonniaux, grand lecteur, rien donc ne vaut la communication écrite. «Il y a une dizaine d’années pour pouvoir publier un livre, il fallait passer par un circuit assez lourd. Aujourd’hui avec le digital on peut travailler sur des petits tirages.» Il a d’ailleurs choisi de publier son livre simultanément sous forme papier et en format e-book, devenu, pour lui, un vrai média même s’il est source de problèmes pour les libraires. «Il va leur falloir inventer une nouvelle forme de librairie pour pouvoir survivre. L’une des possibilités serait de promouvoir davantage les animations littéraires, les rencontres autour d’auteurs, même les plus confidentiels». Avec son premier livre sous le bras, Claude Jonniaux est allé à la rencontre du public dans plusieurs librairies de Metz et au Salon du livre de Paris. Installé au Luxembourg depuis 25 ans, Claude Jonniaux a rejoint, il y a 4 ans, EoZen, société de conseils en informatique aux entreprises, en tant que cadre dirigeant. Originaire de Belgique, il est entré de plain-pied dans le monde du travail dès 1977, alors qu’il étudiait l’informatique à l’université. «Une époque où il y avait encore une humanité qu’on ne trouve plus aujourd’hui.» Assez rapidement il devient directeur informatique, rallie des groupes internationaux, américains et français, jusqu’au jour où une opportunité se présente au Luxembourg, pays d’origine de ses grands-parents. Il y enchaîne les boulots, travaille pour Bull, crée différentes sociétés, notamment en 1994 la société Oracle, relève d’autres challenges… Jusqu’au jour où il est confronté à un harcèlement moral de la part d’un de ses patrons, et se voit contraint de démissionner. Cet événement sera le déclic pour l’écriture de L’Albatros éclopé. «Le harcèlement est devenu une pratique courante. Combien de gens se font débarquer du jour au lendemain, sans avoir démérité? Pourquoi? Si on a une aile abîmée et s’il y a en nous une fêlure, une brisure ou une douleur, on ne pourra pas lutter». Victime d’un burn-out, Claude Jonniaux passera plusieurs années en arrêt maladie. S’il travaille depuis longtemps dans le monde des affaires, l’auteur de L’Albatros éclopé a toujours eu une vision décalée sur les personnes qui l’entouraient, un peu un regard d’ethnologue, d’entomologiste


RENCONTRE | 19

Business cabaret sur ce milieu qu’il nomme «business cabaret». «Quand on est jeune, on pense que seuls la qualité, le talent et le travail vous permettent d’avancer, mais, quand on prend un peu de recul, on se rend compte que beaucoup de personnes sont restées sur le quai de la gare, alors que deux ou trois trains sont déjà partis. D’une part à cause des tueurs, qui sont capables de vendre père et mère et de trahir leurs amis pour avancer. D’autre part parce qu’elles n’ont pas l’entourage extrêmement construit, motivant et soutenant qui leur permettrait d’aller plus loin. Avec ce livre, j’ai eu envie de témoigner de ce que j’avais vécu pendant pas mal d’années en matière de réussite ou d’insuccès, et sur l’importance d’être accompagné et guidé». Il suffit parfois d’une rencontre... Il était une fois l’histoire d’un Albatros. Son aile abîmée le handicape et le voilà contraint de regarder ses congénères voler au loin et au large, depuis la falaise sans pouvoir la quitter. «C’est un dialogue à trois entre l’Albatros et les deux traits de sa personnalité qu’il a découverts. Un côté battant, et un autre plus poétique, plus doux.» Le livre est plein de témoignages de vie, la sienne ou celle d’amis proches, du monde des affaires ou du milieu artistique. «Entre une vie choisie et une vie subie, il n’y a parfois pas beaucoup d’écart. Le fait de choisir telle ou telle voie peut être lié à une rencontre.» Claude Jonniaux parle de réussite, d’échec et d’accomplissement de soi, mais pour lui L’Albatros éclopé est aussi un livre sur la transmission de ce qu’on peut avoir ou ne pas avoir. Le sport, qui «créé des relations assez fortes», a beaucoup compté dans la vie de l’auteur. Le hockey sur gazon, quand il était à Bruxelles, et surtout l’aviron, qu’il a pratiqué en compétition dans des équipes nationales en Belgique. «C’est un sport de caractère. Même pour un amateur qui souhaite atteindre un niveau acceptable, il faut s’entraîner trois heures par jour. C’est une école de vie… mais qui ne m’a pas aidé dans mon métier», soupire-t-il. «En aviron comme en athlétisme, on part tous au même moment et c’est le meilleur qui arrive le premier. En entreprise c’est rarement le cas. C’est souvent le plus sournois ou le plus ambitieux.» Une personnalité sportive

a marqué Claude Jonniaux: Eddy Merckx pour son caractère et son courage. «Ecrire un livre est une aventure passionnante, cela permet de se démarquer de sa vie de tous les jours, et c’est vraiment devenu pour moi une expression de qualité. Comme un tableau, une photo d’art ou une chanson, un livre ne se fait pas en cinq minutes, on s’impose une rigueur.» Il a travaillé deux ans et demi à l’écriture de L’Albatros éclopé qu’il a envie aujourd’hui de partager. S’il a écrit ce livre, c’est aussi un peu pour sa fille, et surtout son petit-fils de 11 ans, histoire de lui transmettre sa passion de l’écriture et son goût de la lecture. «Je lui ai acheté une tablette et il a commencé à lire des e-books. C’était ludique, il a ainsi mordu à l’hameçon de la lecture.» Pour l’heure, Claude Jonniaux n’a pas posé la plume, il s’attelle à un deuxième opus, la suite de L’Albatros éclopé. Pas de doute, pour lui, dans la vie il faut aller au bout de ce qu’on a envie de faire.

Questions À la volée Un livre de chevet «Le Petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry

Une passion l’écriture

Une personnalité Jean-Paul Belmondo

Une philosophie de vie essayer de comprendre ce qu’on vit

Une destination les Highlands en Ecosse


20 | REPORTAGE

Le couple à l’heure e du 21 siècle, Sarah BRAUN

«Chacun de nous est le complément d’un être humain, pour avoir été coupé […], et d’un être devenu deux. Chacun

ne cesse alors de chercher son complément […], chaque fois que le hasard lui fait rencontrer cette moitié de lui-même, alors l’amoureux […] est saisi – ô prodige! – d’un sentiment d’amitié, de familiarité, d’amour; ils ne veulent pour ainsi dire plus se séparer, fût-ce un instant […]. Par l’union et la fusion avec son bien-aimé, de deux [l’amoureux désire] ne devenir qu’un.» Telle était la conception du couple, livrée par Platon dans Le Banquet. Si cet adage a longtemps était un modèle, qu’en est-il aujourd’hui?

comment ça marche?


REPORTAGE | 21

Les relations amoureuses pour les Nuls Quelques chiffres

Des rôles qui ont évolué

Qui ne connaît pas les célèbres guides pour les Nuls. Forts de leur succès, ils se sont penchés sur l’un des problèmes sociaux du siècle: les relations de couple. Sujet fort complexe, aux innombrables variantes, ce guide propose, non sans humour, des solutions pour que tout un chacun y trouve son bonheur. S’appuyant sur une expérience de nombreuses années de coaching auprès de couples, comme de célibataires, Florence Escavarage vous accompagnera pas à pas sur le chemin de l’amour, pour vous aider à surmonter toutes les épreuves jusqu’à la rencontre du grand Amour, et à profiter ensuite pleinement du bonheur de la vie de couple! Tout un programme!

A une époque où les célibataires n’ont jamais été aussi nombreux, l’ère du célibat n’est donc pas encore entérinée. Et le couple fait de la résistance. C’est même un sujet de préoccupation majeure.

Les Relations amoureuses pour les Nuls, Florence Escavarage, chez First.

Le couple – dont la notion fait tellement débat depuis quelque temps – c’est simplement l’union de deux personnes, qui se décident à faire un «bout de chemin» ensemble. Et bien entendu, cela passe en grande majorité par le mariage et, plus récemment, par le Partenariat civil. Témoin que le chemin archétypal du couple est malmené en 2013, la baisse des mariages est une donnée que l’on ne peut contester. De 2236 mariages au Luxembourg en 1960, nous sommes passés à 1714 en 2011. Inversement, le nombre de divorces a quant à lui augmenté, passant de 153 en 1960 à 1275 en 2011. Mais le couple n’est pas mort. Certes le nombre de mariages a considérablement chuté, mais il faut en contrepartie mentionner que, depuis 2004, année où en le Partenariat civil est entré en vigueur, 6818 couples de sont unis; chiffre qui a d’ailleurs bondi entre 2010 et 2011, passant du simple au double!


22 | REPORTAGE

Mais, depuis un demi-siècle, la notion de couple a bien changé. Notamment grâce à la place de la femme au sein de la société. En effet, il y a 50 ans, son rôle était celui de femme au foyer, s’occupant des enfants, et l’homme, au travail, afin de gagner de quoi faire vivre sa famille. Depuis, la femme a elle aussi pris le chemin du travail, et ne se contente plus du rôle de mère et d’épouse. Elle est devenue indépendante, ce qui a engendré un rééquilibrage des rôles au sein de couple et de la famille.

n’ont plus besoin l’un de l’autre que pour des raisons affectives. Et désormais, les femmes affichent leurs désirs. En 2010, ces messieurs doivent être viriles, solides et assumer la part de féminité qui est en eux: un équilibre difficile à trouver et qui, lorsqu’il se brise, les vaut de se faire traiter de «mauviettes» ou de «macho». En ce qui concerne la gent féminine, la situation n’est pas plus confortable, car on leur en demande toujours plus. On les souhaite aujourd’hui ambitieuse professionnellement, bonnes femmes au foyer, mères attentives et maîtresses sexy au lit le soir en rentrant.

Aujourd’hui les femmes travaillent, s’assument et n’ont plus «besoin d’un homme», comme c’était le cas il y a 50 ans. Et réciproquement, les hommes ont appris à s’occuper d’eux même. Homme ou femme, ils

Quid du couple version 2000? Le couple des années 2000 doit donc se réinventer, et s’affranchir de tous les stéréotypes ancestraux qui, depuis 50 ans, se sont érigés en modèle de situation familiale. Pas une mince affaire…


REPORTAGE | 23

S’engager aujourd’hui A l’heure actuelle, il est devenu inutile de se marier pour prouver son amour… En effet, les unions sont bien moins prisées qu’au cours des décennies précédentes. Désormais, le couple s’affiche différemment. Chacun affirme sa vision du couple, en fonction de son vécu, de ses expériences, de son héritage. Le premier pas, et non des moindres, de l’engagement se matérialise par le fait de vivre sous le même toit. A fortiori quand le couple se décide à acquérir un bien à quatre mains. C’est un acte fort, symbole de la volonté de la création d’un foyer. Une belle aventure à vivre à deux, qui peut resserrer comme éloigner… Concession sera le leitmotiv d’un tel projet… Mais la plus forte, et la plus belle, marque d’engagement, reste tout de même de faire un enfant. Au Luxembourg, sur 5639 naissances en 2011, date de la dernière étude du Statec, 1929 naissances étaient hors mariage, soit plus d’un tiers. Comparé aux 1714 mariages la même année, il est incontestable que l’enfantement est une façon de s’engager, de donner toute sa légitimité au couple. Plus encore, l’enfant est bel et bien, dans la majorité des cas tout du moins, le symbole de la concrétisation de l’amour. Un amour qui se voit dès lors transformé. Du couple à deux, on arrive à un triangle, qu’il n’est pas toujours évident à gérer.

Le secret d’un couple qui dure? Avec tous ces bouleversements, la notion de couple est fragilisée, ancrée dans la précarité à une époque où plus rien ne semble durer. Le remède? Une question d’effort. Tout réside dans le fait de trouver un équilibre entre acceptation des désirs et ambitions personnelles de chacun, et construction du couple, dans ce qu’il a de durable et solide. Chose difficile à une époque où il est si facile de se séparer. En effet, si le chiffre des divorces est à la hausse, c’est bel et bien parce que la procédure a été simplifiée: au Luxembourg, la grande majorité des divorces se fait par «consentement mutuel». Au cours d’une vie, chacun change évolue, que ce soit physiquement, ou psychologiquement. Il n’est pas évident de rester sur la même longueur d’onde et de maintenir l’équilibre. Quand la petite flamme s’en va, nombreux sont ceux qui croient à la mort du couple. L’Amour dure trois ans fanfaronnait Frédéric Beigbeder…


24 | REPORTAGE

L’Amour est tout près «La première année, on achète des meubles. La deuxième année, on déplace les meubles. La troisième année, on partage les meubles.» Un tel raisonnement a de quoi vous laisser perplexe. Il est évident que la longévité, le ciment qui enracinait ne sont pas ce qui caractérise bon nombre de couples des années 2000. Cela semble être également devenu l’un des maux du siècle. Faut-il pour autant croire à une durée de l’amour éphémère? Dans les faits, la réalité biologique est nous rattrape. «La durée de l’amour est fixée par un pré-programme cérébral mis en place pour favoriser la survie de l’espèce», affirme Lucy Vincent, auteure de La Formule du désir. Le comportement amoureux serait destiné à créer un climat favorable, entre les parents, durant la toute petite enfance de leur progéniture, tant qu’il est vulnérable… c’est-à-dire environ trois ans. Durant cette période, le cortex préfrontal réagit différemment, et nous sommes plongés dans une sorte de béatitude, qui fait que les défauts disparaissent… Une fois cette phase terminée, les récepteurs sont désensibilisés... et, parfois, dur est le réveil! Alors quoi? On se sépare? On tente de panser des jambes de bois, au profit des enfants? Heureusement, tous les couples n’explosent pas au bout de trois ans… Certains durent et ont leurs secrets… Le premier serait le maintien du désir. Et cela ne réside pas dans l’utilisation d’artifices toujours plus incroyables ou dans des scénari qui feraient rougir les plus téméraires… Il s’agit de créer des rituels positifs, de préserver son couple en lui donnant du temps. Enfin, il ne faut pas succomber aux clichés. Nombreuses sont les caricatures du couple, qui font fuir à grandes enjambées: hommes abandonnant leur soif de pouvoir pour assurer le quotidien de leur couple, des femmes résignées à laisser leur carrière en jachère pour privilégier celle de leur mari, et tenir la maison. Et cela nuit au couple. Car dans les faits, ce n’est pas cette fusion mythique de deux êtres, mais bien la réunion de deux identités différentes, qui doivent exister indépendamment l’une de l’autre pour s’épanouir. Cela signifie-t-il pour autant que l’on est libre de faire ce que l’on veut quand on veut?

Quand deux journalistes qui planchent sur le sujet depuis de longues années se réunissent, cela donne un bel ouvrage sur le couple. En effet, Karine Le Marchand doit sa notoriété à l’émission Les Maternelles, sur France 5 et, depuis 2009, au succès incontestable de L’Amour est dans le pré, où elle tente de marier des agriculteurs célibataires. Quant à Alix Girod de l’Ain, que ce soit sans ses chroniques ou ses ouvrages, voilà 15 ans qu’elle écrit sur le couple. Quel que soit notre cas de figure, célibataire, en couple, hétéro, homo…, l’amour reste la grande affaire de notre vie. Mais, si certains semblent d’éternels «médaillés d’or du couple», pourquoi tant d’autres rament-ils, de déception en histoire d’un soir? Les meilleurs psys et sexologues ont répondu aux questions des deux journalistes, afin d’expliquer pourquoi certaines personnes ont tant de mal à rencontrer l’âme sœur. Les profils de célibataires les plus fréquents, à l’instar du Dom Juan, de l’hyperexigeant(e), ou encore du flippé de l’engagement sont passés au crible et décryptés, entre humour et sérieux... pour permettre à chacun de s’y reconnaître et de pouvoir remédier à ce qui l’entrave dans sa conquête de l’amour. Elles l’affirment «Notre but est de donner confiance à ceux qui recherchent le bonheur à deux. Tout le monde est perfectible, et pour ceux qui voudront se mettre sur le chemin du changement, l’amour sera tout près...» L’Amour est tout près, Karine Le Marchand et Alix Girod de l’Ain, chez Philippe Rey.

Non. Mais cela implique bien que le couple est un travail de tous les jours. Celle se savoir se créer soi-même, sans se laisser submerger par l’autre. Tout en sachant prendre soin de l’être aimé. Bref, le couple c’est un effort quotidien, un vrai travail de funambule, oscillant entre ses propres désirs et ceux de l’autre. En italien, «je t’aime» se dit «Ti voglio bene», littéralement «je te veux du bien». Jolie formule qui met à l’écart le désir, pour mettre sous les feux de la rampe l’amour, dans sa dimension la plus altruiste.



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On ose côté pantalon! Retrouve

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L’été est en général plus favorable aux petites robes et autres jupes, toutefois l’été 2013 ne pourra pas faire sans le port du pantalon. La collection estivale 2013 a vu l’ère du «tout slim» disparaître. Cette saison, le pantalon est en pleine révolution, il joue à la perfection avec les couleurs et les imprimés, avec les matières et les multiples coupes. Coup de cœur pour le pantalon fluide à retrousser au dessus de la cheville et à porter avec de superbes stilletos. Découvrez la sélection des looks préférés de Femmes Magazine.

American Vintage


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Naf Naf


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Dorothy Perkins


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Betty Barclay


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Ikks


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trends

aurélie Guyot

Quelles sont les dernières nouvelles qui agitent la planète fashion? Résumé de ce qu’il faut savoir et de ce qu’il ne faut surtout pas manquer…

Journées particulières LVMH: 2e round Près de 100 000 personnes ont participé à la première édition! Fier de ce succès, le groupe de luxe propose en ce printemps de nouvelles Journées Particulières: 45 lieux d’exception vous ouvriront leurs portes en France, Royaume-Uni, Espagne et Pologne. Horlogers, couturières, bottiers, maîtres de chai, joaillers, malletier, chefs cuisiniers et bien d’autres passionnés vous accueilleront et vous révèleront les secrets de leurs métiers. Les 15 & 16 juin. Trailer à visionner sur YouTube et plus de renseignements sur www.lesjourneesparticulieres.fr

Black & white

Valse artistique Que d’annonces! Nicolas Formichetti quitte la direction artistique de la griffe Thierry Mugler. Le styliste de Lady Gaga relèvera en effet de nouveaux défis chez Diesel. Il est remplacé par Thierry Mugler himself, qui revient au prêtà-porter en tant que «conseiller créatif». Christian Lacroix a pour mission de réinterpréter les codes de la belle endormie Schiaperelli. John Galliano se reconvertit en professeur à la célèbre Parsons School de New York. Et le duo Viktor&Rolf remontera sur les podiums Haute Couture en juillet prochain… Suite au prochain épisode!

La HauteCouture à l’honneur L’Hôtel de Ville de Paris vous propose une bien jolie exposition, retraçant, à travers des modèles pour la plupart encore jamais dévoilés, près de 150 ans d’histoire de mode et de Haute Couture. Admirez les magnifiques robes signées Chanel, Vionnet, Balenciaga, Courrèges… Glissez-vous dans les coulisses des ateliers des créateurs les plus prestigieux… et découvrez des secrets d’archives! Exposition gratuite. Tous les détails sur www.paris.fr

Ce printemps se déclinera en noir et blanc! Les créateurs ont imaginé des échiquiers, des damiers, des colonnes de Buren, et ont composé toutes sortes de variations autour de ces 2 couleurs radicales. Robes à volants chez Balenciaga, losanges et transparence chez Balmain, tout de cuir chez Alexander Wang… Vous ne pourrez y échapper. Et ces 2 couleurs ne tolèrent pas de fausse note, rien ne sert d’y associer une troisième teinte!

Appli fashion Oyez oyez! La direction de Shazam annonce une nouvelle qui fait palpiter nos cœurs de fashionistas. Cette appli nous permet déjà d’identifier l’auteur et le titre d’une chanson diffusée à la T.V ou la radio. Nous pourrons bientôt appliquer ce système de reconnaissance instantanée aux tenues de nos stars préférées! Notre smartphone nous révélera alors la marque de la petite robe de Marion Cotillard ou du jean de Kate Moss… Craquerons-nous?



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Pour se parer du froid, optez pour ce foulard à l’imprimé tête de mort sur fond rose. So girly!

alexander mcqueen

Un peu de rose sur nos accessoires ne fera pas de mal à notre moral.

valentino

C’est bien connu que les filles aiment le rose, et qu’en pensent les modeuses? Elles l’adorent!

marco polo

Du sac à main aux stilettos, le rose s’invite dans notre garde-robe et on aime ça!

gucci

Quoi de plus féminin, qu’un joli gloss rose pour donner une touche de peps à sa tenue.

chanel

Nos chaussures seront ravies de porter le rose cet été.

yves saint laurent



40 | ENQUÊTE

Le nouveau visage des médias au Luxembourg Karine Sitarz

Au Grand-Duché, comme ailleurs, le paysage médiatique bouge. Si les médias traditionnels y ont encore de beaux jours devant eux, Internet et les nouvelles technologies de la communication et de l’information s’imposent peu à peu. Les habitudes changent. Etat des lieux. Le paysage médiatique du Luxembourg est spécifique de par sa petite taille, son marché restreint, son plurilinguisme, son multiculturalisme, ses nombreux salariés frontaliers, des habitudes bien ancrées et somme toute assez traditionnelles… Depuis longtemps, les habitants du Grand-Duché (537 039 habitants, dont 44,5 % d’étrangers au 1er janvier 2013) ont accès aux médias étrangers, que ce soit du côté de l’audiovisuel ou de la presse écrite. Mais les Luxembourgeois restent attachés à une information locale relayée par les médias du pays, pilotés par trois grands groupes (aux côtés desquels fleurissent quelques indépendants): côté presse écrite, Saint-Paul dont l’actionnaire principal est l’archevêché et Editpress détenu majoritairement par l’OGBL; côté audiovisuel, RTL Group détenu encore aujourd’hui à plus de 75 % par le groupe allemand Bertelsmann. Les audiences radio (3 Luxembourgeois sur 4 l’écoutent chaque jour) et télé (regardée en moyenne 2h30/jour) ne faiblissent pas et la langue luxembourgeoise y prime.

Du côté de la presse écrite Les médias traditionnels ont toujours la côte au GrandDuché, plutôt assez conservateur dans ses habitudes. Nombre de résidents sont des lecteurs quotidiens de journaux. Idem pour la presse magazine qui affiche elle aussi de beaux scores. Ce que nous dit la brochure A propos des médias, publiée en janvier dernier par le Service Information et Presse du gouvernement: «plus de deux tiers lisent un ou plusieurs journaux et 57 % en lisent chaque jour». Avec en tête de l’audience, selon les résultats de la dernière étude plurimédia (2011-2012) conduite par l’institut de sondage TNS-ILRES, le Wort qui, en dépit d’une érosion de son lectorat, compte

toujours près de 41 % des lecteurs, suivi du Tageblatt (11 %) et du journal 100 % francophone Le Quotidien (6,5 %). La langue allemande domine toujours dans les quotidiens payants, même si le français se maintient. L’anglais et le portugais ont désormais leurs propres titres, et répondent davantage aux attentes des différentes communautés installées au Luxembourg. Le luxembourgeois reste marginal.

Les pionniers toujours en phase avec le lectorat Précurseurs dans le domaine, le groupe indépendant Maison Moderne, avec leur titre phare paperJam, et Femmes Magazine règnent depuis plus de 10 ans sur le panorama de la presse mensuelle à Luxembourg, chacun répondant à une ligne éditoriale explicite et bien déterminée. PaperJam s’affirme ainsi comme le magazine économique et financier, tandis que Femmes Magazine est né pour répondre une réelle demande de la part des femmes, car, à cette époque, il n’existait aucun mensuel féminin au Grand-Duché. Dans le même esprit, et avec le même souci de répondre à une ligne éditoriale spécifique, Bold a rejoint l’offre mensuelle, s’adressant aux trentenaires actifs, hommes ou femmes, qui ne seraient pas seulement intéressés par la musique et les sorties ciné…

Nouvelle donne avec les gratuits En 2007, l’apparition de la presse gratuite a bousculé l’équilibre existant entre les différents titres et éditeurs. Aujourd’hui seul l’Essentiel (Editpress/Tamedia) survit. Et même bien. A l’heure où nous publions cet article, et étant donné les récents problèmes rencontrés par le Wort, il y a fort à parier que L’Essentiel ait devancé sur le podium le Wort, longtemps titre le plus lu. Cette presse gratuite attire en effet un lectorat plus jeune et une population plus mobile. L’info y est traitée en bref, un peu à la manière de celle diffusée sur la Toile: un condensé d’actualité facilement accessible à la majeure partie de la population.


ENQUÊTE | 41

En ce qui concerne les mensuels, l’ère du gratuit a également fait son chemin. On assiste en effet, depuis, quelques années à une recrudescence des titres gratuits… malheureusement d’une qualité fort inégale. Phénomène tendance ou réelle volonté d’informer, ces titres se perdent un peu, et se caractérisent par une ligne éditoriale floue, partant un peu dans tous les sens. Il faut ainsi garder à l’esprit qu’éditeur est un métier demandant des compétences précises, et que si à l’heure d’internet, où tout le monde s’improvise reporter sur la toile, tout le monde ne peut s’improviser rédac chef! Comment s’y repérer dans une telle jungle, me direz-vous? Seules références, le CIM et l’étude TNS Ilres. L’une, véritable gage de la transparence des maisons d’édition, qui mesure officiellement le nombre d’exemplaires et la distribution des parutions; l’autre qui informe sur l’audience des médias presse, se basant sur une étude réalisée auprès d’un échantillon aléatoire de 3 038 personnes au Grand-Duché. Suspects, donc, seraient ceux qui n’y figurent pas…

Apparition des nouveaux médias Dans le contexte de la globalisation, le Luxembourg n’échappe pas à un recul généralisé du lectorat de la presse écrite dans une société en perpétuel mouvement. L’audience sur la Toile gagne en importance et internet a amplifié la concurrence entre les médias. La plupart des titres, tant les quotidiens (Lëtzebuerger Journal) que les hebdomadaires (Le Jeudi, D’Lëtzebuerger Land, Woxx), voire les mensuels, ont fait peau neuve ces dernières années. Et, au fil du temps, et surtout pour répondre aux attentes de leur lectorat, ils se sont dotés d’un site internet. En ce qui concerne l’audience, on trouve dans le peloton de tête, rtl.lu, qui plaît notamment pour offrir une lecture en luxembourgeois ou en français, suivi par wort.lu et lessentiel.lu. Les journaux dits traditionnels se déclinent désormais sous format électronique, les newsletters ont le vent en poupe, à l’instar de la quotidienne paperJam. Dans un même mouvement, les magazines ont rejoint la Toile dans un souci de renouvellement de leur lectorat. Ainsi en est-il de Femmes Magazine, qui a récemment lancé son édition en ligne, afin de s’ouvrir sur les jeunes et la Grande Région.

Internet mobile et plus encore Les groupes de presse se réorientent vers le multimédia, comme Saint-Paul qui en quelques années a lancé puis laissé sur le bord de

la route quelques titres papier. Et si la presse écrite a encore de beaux jours devant elle, on assiste à une évolution qui semble irréversible vers les nouveaux médias. Selon la brochure A propos des médias du SIP, «la presse numérique attire 30 % des 25 à 34 ans»… De nouveaux publics sont également apparus via iPhone et les réseaux sociaux, à travers lesquels l’ensemble des médias communique largement aujourd’hui. Des applications mobiles ont vu le jour pour permettre aux lecteurs/auditeurs, désormais connectés en permanence, de suivre 24h/24, en live ou non, sur leurs téléphones ou leurs tablettes numériques les news du jour, de retrouver une actualité diversifiée, déclinée en différents formats. Avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les médias font l’expérience du cross-média et du multisupport. Ils se ramifient et interagissent entre eux. Avec la Toile, on a la merveilleuse possibilité de multiplier, en un clin d’œil, ses sources d’information et de recouper les news du jour. Mais dans un monde où tout va de plus en plus vite, analyse et regard critique sont mis à mal…

Une concurrence toujours plus rude L’avènement d’internet et le lectorat toujours plus exigeant, combiné à une période économique et financière peu faste, ont provoqué une accentuation de la concurrence entre les médias. De bonne guerre, chacun défendant les arguments de ses titres, il n’en reste pas moins qu’elle a instauré un certain malaise au sein des milieux de la communication et de l’édition. Pratiques commerciales douteuses, offrant des doubles pages pour accroître son image de marque, proposant des réductions allant jusque 50 % sur la page de publicité afin de remplir les numéros… Tous les coups bas semblent permis! Le bon sens reste de mise et il faut rappeler au lecteur – comme aux annonceurs – que la qualité a un prix qui ne se brade pas. Ou alors, c’est que la qualité n’est sans doute pas au rendez-vous… A bon entendeur…


42 | FINANCE

Chloé Consigny

Mon enfant part étudier à l’étranger Les départs sont parfois délicats. Rares sont les parents qui n’ont pas un petit pincement au cœur en voyant leur petit dernier quitter le foyer familial. La situation devient d’autant plus difficile lorsqu’il décide de s’expatrier. Quelques astuces pour l’aider à prendre son indépendance sans larmes ni tracas. Ils sont de plus en plus en plus nombreux à décider de quitter leur pays, le temps de terminer leurs études. Ils profitent d’une bourse ou d’un échange afin de passer une ou plusieurs années loin du Luxembourg. A la clé: une expérience à l’étranger, la maîtrise d’une nouvelle langue et l’assurance de sortir du lot une fois sur le marché du travail. A priori, un séjour qui ne peut être que bénéfique aux jeunes apprenants dans un contexte économique difficile. Reste que, dans les faits, une année à l’étranger se mérite. Il y d’abord les dossiers, parfois fastidieux, à préparer puis, une fois sur place, l’ensemble des démarches à mettre en place, depuis le logement jusqu’aux dépenses courantes. Question finance, il faut savoir gérer les imprévus à distance. Payer le loyer et les dépenses quotidiennes sont autant d’impératifs à assumer. Avant son départ, il faut veiller à ce qu’il ait une carte de crédit internationale. Si votre petite agence locale fait des difficultés, il faudra à coup sûr, penser à élire domicile dans un autre établissement.

Opter pour une banque internationale Notez que les banques internationales

ont des réseaux dans le monde entier. Avant le départ de votre étudiant préféré, négociez avec votre conseiller la carte qui répondra le mieux à ses besoins. Certaines banques, telles que HSBC et BNP Paribas proposent des offres clé en main, pour les moins de 30 ans qui partent s’expatrier pour une durée de six mois à deux ans. Réduction sur les moyens de paiement, facilités de virements, suivi en ligne, sont autant de services qui permettent de gérer les finances de votre enfant à distance. Si pour des séjours longue durée au sein de l’union européenne, il est facile de pouvoir effectuer des retraits sans aucun frais bancaire, les situations peuvent varier selon les pays. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’ouvrir un compte directement sur place. Attention néanmoins, dans certains pays, c’est souvent très difficile. Notez qu’aux Etats-Unis, il faut un historique de crédit pour pouvoir prétendre à l’ouverture d’un compte. Mieux vaut dans ce cas savamment négocier ses moyens de paiements avant le départ, et conserver un compte dans son pays d’origine.

Garder l’œil, même à distance En bonne gestionnaire, vous pourrez garder un œil sur ses dépenses, via le site Internet de votre banque. Et, en cas de besoin, remettre un peu de liquidité sur son compte. Si votre petit n’est pas trop dépensier, dans ce cas, n’hésitez pas à lui augmenter ses plafonds de retrait. Un coup dur est vite arrivé et, en la matière, mieux vaut prévenir que guérir. En cas de perte ou de vol de ses moyens de paiements, le plus simple est d’utiliser les virements à distance, via les établissements spécialisés. Comme les formalités peuvent prendre un peu de temps, mieux vaut s’enregistrer en amont. Vous pourrez ensuite, en quelques clics, faire parvenir de l’argent en quelques heures à l’autre bout de la planète. Attention, les frais sont élevés. Mieux vaut donc utiliser cette solution en dernier recours, en cas d’imprévu, et privilégier les réseaux bancaires traditionnels le reste du temps.



44 | BUSINESS

Vers plus de télétravail Michaël Peiffer

Le télétravail est encore peu répandu au Luxembourg. Les freins à son développement sont multiples. Il est cependant possible, aujourd’hui, de les dépasser afin que les employeurs et les employés puissent bénéficier des nombreux avantages du travail à distance.

Au Luxembourg, seulement 7 % des salariés pratiquent leur profession en dehors des locaux de leur employeur grâce aux technologies de l’information et de la communication. Seulement? Oui, parce que lorsque

l’on considère le télétravail à l’échelle européenne, on constate que le GrandDuché est à la traîne. Dans la plupart des pays d’Europe, le taux de télétravailleurs s’établit entre 15 et 25 %. Dans les pays nordiques, il est même supérieur à 25 %, tout comme aux Etats-Unis. Dans ces nombreux pays, employeurs et employés profitent des nombreux avantages du télétravail. Le premier, et peut-être le plus surprenant, est que l’employé qui exerce son métier à distance présente un meilleur rendement. «Des études ont démontré, en effet, que les travailleurs étaient entre 15 % et 20 % plus performants quand ils travaillaient à domicile», explique Audrey Rustichelli, associée du cabinet Baker & McKenzie Luxembourg, qui étudie de près les questions liées au télétravail au Grand-Duché. «Cela s’explique notamment par le fait que l’employé qui travaille à distance est plus responsabilisé. Il ne perd, en outre, plus de temps dans les trajets entre son domicile et le bureau. Il profite aussi d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Il est moins stressé, plus disponible, plus réactif.»


BUSINESS | 45

De nombreux gains à appréhender Le recours au télétravail, pour l’entreprise, permet aussi de gagner en espace de travail, de réduire les coûts au sein de l’entreprise, de bénéficier d’une plus grande flexibilité. Dès lors, on est en droit de se demander pourquoi les entreprises luxembourgeoises ne permettent pas, plus volontiers, à leurs employés de choisir cette pratique. Les raisons sont multiples. Tout d’abord, permettre de travailler à distance exige d’appliquer un autre mode de management, plus orienté vers le résultat. Au Luxembourg, des sociétés souvent fortement hiérarchisées sont réticentes à ce genre de changement. «Si le top management n’a pas trop de difficultés à ce niveau, le middle management est réfractaire à l’idée de voir s’éloigner les collaborateurs, et à opérer un autre type contrôle», explique Audrey Rustichelli. D’autre part, permettre le télétravail exige de formaliser un certain nombre de règles, relatives aux usages du matériel mis à disposition, à la disponibilité des travailleurs, à la protection des données. «Beaucoup d’entreprises qui permettent le télétravail le font de manière sauvage, sans avoir pris en considération tous les risques et leurs conséquences», poursuit Benoit Maréchal, senior associate du cabinet Baker & McKenzie à Luxembourg. Le droit du travail est souvent négligé, sans oublier que les polices d’assurance «classiques» ne couvrent pas toujours les travailleurs qui opèrent à distance. «Il y a des règles très précises à respecter et beaucoup de précautions à prendre quand on souhaite recourir au télétravail. Une convention collective, en effet, s’applique au télétravailleur», ajoute Benoit Maréchal. Les principales craintes et interrogations des employeurs eu égard au travail à domicile sont d’un tout autre ordre cependant. Il y a que le Luxembourg est un petit pays, et que ceux qui y sont employés viennent souvent d’audelà les frontières. Quand ils envisagent le télétravail, les employeurs se heurtent vite à de nombreuses questions liées aux travailleurs frontaliers, que l’on sait nombreux, et à la législation fiscale et sociale de leur pays

témoignage Catherine Hoornaert Employée de la Banque Européenne d’Investissement (BEI)

A quel rythme pratiquez-vous le télétravail? De manière générale, c’est un jour par semaine, quand j’ai besoin de rédiger quelque chose et, pour cela, d’être au calme. C’est un bon moyen de s’extraire du bureau pour se concentrer sur ce type de tâche. On travaille, de cette manière, plus efficacement. Cela permet aussi une meilleure flexibilité, quand j’ai un enfant malade par exemple.

Le télétravail, est-ce une pratique courante au sein de la BEI? Le télétravail occasionnel, en fonction des besoins, est une pratique régulière. Elle a d’ailleurs été encouragée dans le cadre d’un programme permettant de gagner de l’espace. Je pense que trois personnes sur cinq, dans l’équipe, travaillent de temps à autres depuis leur domicile. La pratique ne peut être efficiente que si le management s’appuie sur la confiance.


46 | BUSINESS

en bref 12.06.2013 - 13.06.2013 GR BUSINESS DAYS 2013 La 2 édition des «GR BUSINESS DAYS», organisée par la Chambre de Commerce, a pour objectif d’offrir aux entreprises participantes la possibilité de bénéficier, d’une manière dynamique et interactive, de toute une série de services b2b sophistiqués et à valeur ajoutée dans une ambiance professionnelle interrégionale et internationale. Lieu: Centre d’Expositions et de Congrès Luxexpo. e

07.06.2013 de 10h30 à 18h00 SALON «ETUDES ET CARRIÈRES BENELUX» L’Institut français du Luxembourg/Ambassade de France au Luxembourg, l’Agence Campus France, la Chambre de Commerce du Luxembourg, avec le soutien de la Chambre française de Commerce et d’Industrie et du Cedies, organisent le Salon «Etudes et Carrières Benelux», dans le cadre de la Caravane Campus France. La Caravane Campus France offre la possibilité aux établissements d’enseignement supérieur français de promouvoir leurs offres de formation et de rencontrer les entreprises lors de 3 salons organisés successivement à Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg durant la semaine du 3 au 7 juin 2013. Plus d’informations sur le site de l’Institut français du Luxembourg. Lieu: Chambre de Commerce

21.06.2013 JOURNÉE D’OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES: CHINE Participer à ces Journées, qui se déroulent sous forme d’entretiens individuels avec les attachés économiques et commerciaux belges, vous permet de recevoir, sans vous rendre dans le pays ciblé, toutes les informations nécessaires à la mise en oeuvre de votre projet par une personne connaissant parfaitement le marché et pouvant ainsi vous prodiguer les meilleurs conseils. Ce 21 juin, vous aurez la possibilité de rencontrer l’attaché économique et commercial en Chine, basé à Guangzhou (Canton). Renseignements:
Viviane Hoor
Tél.: (+352) 42 39 39-315
E-mail: international@cc.lu Lieu: Chambre de Commerce

de résidence. «Ces questions, en effet, constituent le principal frein au développement du télétravail au Luxembourg», explique Benoit Maréchal. Au niveau du régime social, chaque travailleur peut prester dans son pays de résidence en deçà de 25 % de son temps de travail. «De manière générale, dès lors, on conseille aux entreprises de la Place de n’autoriser qu’un jour de télétravail par semaine, afin d’éviter tout problème», explique le consultant. La situation est plus complexe au niveau fiscal et varie en fonction des pays dans lesquels le travailleur preste. «C’est la France qui applique la législation fiscale la plus favorable au télétravail, autorisant plus de 180 jours de travail sans devoir payer d’impôts sur les revenus liés au travail réalisé sur le territoire. Ce n’est pas le cas en Belgique, où il faut pays des impôts dès le premier jour de travail presté sur le territoire. L’Allemagne, elle, propose une situation intermédiaire autorisant jusqu’à 19 jours de travail à domicile.»

Un intérêt croissant Toutefois, ces difficultés, une fois bien considérées, peuvent être dépassées. Dans tous les cas, il faut peser le pour et le contre. Un télétravailleur en Belgique, pour prendre l’exemple de la législation la moins favorable à la pratique, ne sera pas forcément perdant. S’il perd au niveau de ses revenus, peut-être gagnera-t-il sur les trajets évités, sur des frais de garde des enfants, etc. A chacun d’opérer ses petits calculs. «Le télétravail, de fait, ne peut être appliqué que s’il y a volonté du travailleur d’opérer à distance», explique Benoit Maréchal. Du reste, le télétravail se doit d’être bien organisé au sein de l’entreprise, avec des règles précises. Car la pratique à des limites. Il faut prendre garde à l’isolement des travailleurs, la distance pouvant engendrer des risques psychosociaux, ou encore à une dilution de l’engagement des employés vis-à-vis de l’entreprise. «Aussi, il vaut mieux limiter les prestations réalisées en télétravail à un nombre de jours limités par semaine, prévoir des briefings, des réunions avec les équipes. Enfin, le temps de travail, les périodes de disponibilité de l’employé se trouvant à distance, doivent être clairement définis», explique Audrey Rustichelli. Si le Luxembourg est à la traîne en la matière, il devrait progressivement rattraper son retard. «Les attitudes changent sur la Place. On constate qu’il y a un réel intérêt pour la pratique. Elle émane des patrons, qui comprennent qu’il y a aujourd’hui moyen de dépasser certains freins, afin de profiter des nombreux avantages du télétravail», ajoute Audrey Rustichelli.


BUSINESS | 47

Tribune

www.ffcel.lu

La responsabilité sociale des entreprises. Béatrice Martin, vice-présidente de la FFCEL «La responsabilité de l’entreprise ne s’arrête pas au seuil des usines ou des bureaux. Les emplois qu’elle distribue conditionnent la vie entière des individus. Par l’énergie et les matières premières qu’elle consomme, elle modifie l’aspect de notre planète. (...) La croissance ne devra plus être une fin en-soi, mais un outil qui, sans jamais nuire à la qualité de vie, devra au contraire la servir ». Antoine Riboud – Entrepreneur - Fondateur et ancien patron de BSN (Danone). «I’m only a banker, I’m doing God’s job!» Lloyd Blankfein, CEO de Goldman Sachs.

Qu’est-ce qui sépare ces 2 réflexions, l’une empreinte de bon sens, l’autre d’arrogance? D’un côté, un entrepreneur, créateur responsable, porteur de valeurs et d’idées, pour qui il ne peut pas y avoir d’aventure d’entreprise s’il n’y a pas d’équilibre entre le social et l’économique. De l’autre, un dirigeant de la finance, patron d’une boîte qui a manipulé les marchés pendant des décennies et érigé la fraude en système de gestion. Entre les 2, il y a l’école de Chicago et Milton Friedman (prix Nobel d’économie en 1976), pour qui les entreprises doivent avoir comme objectif la maximisation de la valeur pour les actionnaires. Dès lors, tous les acteurs de l’entreprise (y compris les travailleurs) sont utilisés pour augmenter les profits. L’argent n’est plus traité comme un moyen, mais comme une fin.

Friedman et l’école de Chicago, ont érigé la cupidité en dogme! Fervent défenseur du libéralisme, Friedman est aussi à l’origine des dérèglementations des systèmes financiers des années Reagan, avec comme alibi, la croissance économique. Ces années de croissance ont aussi été des années d’endettement, que les marchés financiers ont autorisé parce que la sophistication des mécanismes a rendu possible le financement d’à peu près n’importe quoi! Cette sophistication

a donné l’illusion de la croissance durant ces 30 dernières années, ce qui a permis de justifier le déploiement de la finance. Car avec elle, on avait l’illusion d’un enrichissement bien supérieur à celui que l’on aurait connu si la dérèglementation n’avait pas eu lieu. La logique de notre système économique actuel est donc une logique instrumentale: comment organiser au mieux des ressources pour produire des résultats maximums, généralement mesurés en termes monétaires. Cette vision strictement économique est mortifère, car 1. elle est falsifiée 2. elle détruit la planète 3. elle augmente les inégalités de manière terrifiante. Et malgré tout, l’entrepreneuriat est de plus en plus dominé par le monde de la finance, indifférent à ces problèmes! Comme dirigeantes de petites ou de moyennes entreprises, locales, familiales, nous avons tout intérêt à jouer la carte de partenaires financiers solides qui ne jouent pas au yoyo sur les marchés mondiaux. Il en existe encore au Luxembourg... Comme leaders, nous sommes aussi en mesure de (re) donner du sens à l’activité de notre entreprise, et à fédérer les personnes qui y travaillent. Enfin, comme citoyennes, employeuses et actrices économiques, nous avons le devoir d’influencer le politique pour qu’il (re)commence à se préoccuper du bien commun. «Nous devons nous fixer des objectifs humains et sociaux, c’est-à-dire: - nous efforcer de réduire les inégalités excessives en matière de conditions de vie et de travail, - nous efforcer de répondre aux aspirations profondes de l’être humain.» Antoine Riboud.


48 | EN PRATIQUE

SOS informatique Catherine Moisy

On fait appel au pédiatre pour la fièvre de la petite dernière, au généraliste pour le lumbago de papa qui travaille trop et qui en a plein le dos, et au vétérinaire pour les petits bobos de la chienne qui commence à prendre de l’âge. à présent, on doit aussi avoir le numéro d’un bon «PC docteur», pour les urgences informatiques.

Le coup de la panne C’est toujours quand on est pressé et que l’on a un truc urgent à faire que le bug arrive avec son cortège d’énervement et de sentiment d’impuissance. Quels sont les virus qui courent en ce moment et les pannes les plus fréquentes? Nous avons posé la question à un expert informatique, devenu PC Docteur, Gaëtan Debatty. Ce qu’il nous a décrit fait un peu peur. Il semblerait que de plus en plus de virus soient le fait de véritables escrocs professionnels qui jouent dans la cour des grands. On est loin des défis que se lançaient jadis de jeunes hackeurs, génies de l’informatique, juste pour épater les copains. Donc, en plus de bloquer votre PC, ces attaques se doublent très souvent de demandes d’argent. On observe des cycles: les virus apparaissent sur le territoire, se propagent, deviennent très virulents, puis disparaissent progressivement pour laisser place à un autre, souvent encore plus subtil et difficile à débusquer. L’un des derniers exemples au Luxembourg est l’attaque dite «de la police grand-ducale». Un escroc se fait passer pour la police et vous envoie un message, très bien fait, vous indiquant que vous avez fait des téléchargements illégaux ou surfé sur des sites prohibés. On vous indique que vous avez 48 heures pour payer une amende de 100 euros. Que l’on tombe dans le panneau, ou pas (évidemment il ne faut pas payer), l’ordinateur est bloqué. Heureusement, ce genre d’attaque ne détruit pas de données, mais il s’agit d’une vraie escroquerie, qui nécessite l’intervention d’un professionnel pour débloquer la machine. Ces virus s’invitent chez vous totalement à votre insu. Bien souvent, ils infectent des éléments de sites internet anodins: il suffit de cliquer sur une image ou un lien et hop, le virus est à la maison, assez fort pour désactiver vos anti-virus. On ne peut généralement pas déterminer quel est le site internet à l’origine de l’infection.

La grande fréquentation d’internet est à l’origine d’autres problèmes: nos PC ont tendance à «s’engorger» de plus en plus, car nous téléchargeons, consciemment ou pas, une multitude d’applications et autres programmes publicitaires, qui ralentissent ensuite la bonne marche des engins. Cette pollution est proportionnelle au nombre d’utilisateurs du PC et au nombre d’heures passées sur internet.

Pourquoi est-on plus vulnérables aujourd’hui? D’abord parce que l’on ne peut plus vivre sans nos connexions! Combien de fois s’est-on juré de ne pas toucher nos portables (PC ou téléphone) pendant les vacances? Las, on n’y arrive pas! Ces objets sont devenus nos doudous d’adultes et l’addiction commence très jeune! Donc quand la panne survient, elle nous prive de nos tics préférés, et c’est la panique. Avant il y avait un ordinateur par famille, les sources de risques étaient donc tout à fait limitées et les solutions assez simples à trouver. Maintenant chaque famille est organisée en véritable réseau avec un ou plusieurs PC, des tablettes, des smartphones, une ou plusieurs imprimantes, voire la télévision. Cela rend les choses beaucoup plus complexes. Pour le moment, on n’a pas encore vu de virus entrant par l’ordinateur, qui se répande dans les autres terminaux. Mais on ne sait jamais. S’ajoute à cela l’obsolescence de plus en plus rapide des matériels. Avant on pouvait garder son ordinateur 5 à 10 ans. Maintenant, il serait prudent d’en changer tous les 3 ans, pour ne pas risquer un crash soudain et la perte de toutes nos données. Le cas des imprimantes est tout à fait caractéristique: elles sont programmées en usine pour ne pas dépasser un certain nombre de pages imprimées et sont moins chères à racheter qu’à réparer: c’est la course à l’échalote! De plus en plus de machines sont devenues irréparables, car on n’a plus accès à leur cœur. Les éléments techniques sont encapsulés dans des boîtiers qu’il est quasi impossible d’ouvrir. C’est le cas notamment des tablettes et des smartphones. Gaëtan Debatty en fait le constat: «Avant je pouvais ouvrir les machines et je faisais des réparations physiques.


EN PRATIQUE | 49

témoignage Martine, Réflexologue

Pourquoi avez-vous fait appel à un professionnel de l’informatique? Pour mon activité professionnelle j’avais besoin d’aide pour construire mon site internet et pour que celui-ci soit bien référencé. J’avais besoin de quelques cours et d’une maintenance régulière également.

Comment avez-vous trouvé le bon professionnel? Après 3 expériences malheureuses, j’ai fait confiance au bouche-à-oreille pour trouver mon prestataire actuel.

Selon vous quelles sont les qualités indispensables d’un bon PC docteur? La première qualité est d’être à l’écoute pour fournir les réponses adéquates. Il doit garder son calme en toutes circonstances, ce qui est très rassurant. Il doit savoir expliquer les choses sans utiliser de jargon. Il honore les rendezvous et sait être rapide et efficace.

Vous sentez-vous capable de contrôler ses interventions? Oui, mais pour cela, je pose beaucoup de questions. De son côté, il s’efforce de répondre dans un langage qui m’est compréhensible.

Maintenant, mes interventions se font beaucoup plus sur la logique des programmes informatiques. Je constate les évolutions techniques, car j’autopsie les machines qui ne marchent plus et je vois bien qu’elles ne sont plus du tout construites pour durer, comme avant.»

Alors, que faire? Voici quelques conseils pour éviter ou retarder les pannes et pour bien choisir son PC Docteur. En ce qui concerne les précautions à prendre pour ne pas perdre de données, le plus important est de faire des copies régulières sur des disques externes en privilégiant les photos, documents sensibles, agendas et contacts. La visite régulière, environ une fois par an, d’un professionnel qui pourra nettoyer

votre PC au propre (poussière du ventilateur) comme au figuré (programmes), et l’en débarrassera des programmes inutiles et autres pollutions téléchargées à votre insu, pourra prolonger la durée de vie de votre installation, et vous alerter quand ce sera vraiment le moment de changer de matériel. Comme on l’a vu, la durée de vie d’un PC n’est plus ce qu’elle était. Tout dépend de l’usage que l’on veut en faire, mais il faut savoir que les PC fixes sont plus résistants que les portables. A méditer pour le prochain achat! A propos des téléchargements, soyez très vigilants. Lisez toutes les clauses que l’on vous propose, même si cela est fastidieux. Il faut en effet bien souvent décocher des cases présélectionnées pour ne pas être destinataires de publicités intempestives qui installent des mouchards chez vous, destinés seulement à traquer vos habitudes de consommation, mais qui ralentissent également considérablement la machine. Si, malgré vos précautions, votre ordinateur ne veut plus rien entendre et vous fait le coup de la panne, n’y touchez pas vous-même, vous risqueriez d’aggraver la situation. Faire appel à un copain de copain qui est bon en informatique n’est pas toujours la bonne solution non plus. Appeler un professionnel semble être le meilleur réflexe. A condition de le laisser faire le diagnostic. Car si vous l’orientez sur une mauvaise piste, il risque d’avoir une vision partielle du problème. Comme on est fidèle à son médecin de famille, on sera fidèle à son dépanneur informatique, qui pourra ainsi suivre l’évolution de votre installation, vous donner les bons conseils au bon moment et garder une trace de toutes ses interventions. Comment choisir un dépanneur? Il y a d’abord la disponibilité. Comme la panne survient toujours au moment où on ne l’attend pas, le bon professionnel doit être joignable 7 jours/7, et, de préférence, 24 h/24. Il doit pouvoir intervenir même tard le soir. On aurait tendance à faire davantage confiance au bouche-à-oreille qu’aux renseignements postés sur internet, invérifiables. De toute façon, n’hésitez pas à demander des références de clients que vous pouvez appeler, et à faire établir un devis, surtout si c’est la première intervention. Restez avec le dépanneur quand il intervient sur votre matériel, regardez ce qu’il fait et demandez-lui des explications. Le dépannage informatique est un métier de service, le contact doit être bon.


musique m

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Kveikurs Sigur Ros Bercé par la musique classique, le groupe islandais Sigur Ros a trouvé naissance à Reykjavik, il y a près de 20 ans. C’est notamment grâce au soutien de Radiohead que le groupe s’est fait connaître, ainsi qu’à leur travail sur la bande originale du film Vanilla Sky. Leurs diverses influences les poussent à créer une musique de style minimaliste associée à un sublime rock progressif. Certains puristes parlent de musique space, ou ambiant, pour les définir. Leurs expérimentations sonores sont d’une extrême sensibilité, très proches des opéras célestes, semblant toujours donner à nos oreilles des mélodies vaporeuses s’envolant dans l’air. Un style difficilement classable, qui est leur signature. Ce dernier album pousse leur poésie sonore à son paroxysme.

Invisible Empire // Crescent Moon KaTe Tunstall Prévu pour le 10 juin, le prochain album de la Britannique s’annonce tout simplement superbe. Le style savoureux de l’écossaise dénote d’une inspiration hors norme, un genre musical entre l’instrumentation organique et un soupçon de sons électroniques qui nous donnent une sorte de nouveau folk qui n’est pas sans nous déplaire. Sacralisée en France par l’émission Taratata, elle connaît un vif succès et obtient un joli disque d’or.

Loud Like Love

MGMT

Placebo Après le single «B3», le groupe anglais perpétue le délire et garde un ample mystère autour de son prochain album, qui fait d’ores et déjà l’objet de nombreuses rumeurs. Le meneur du trio Brian Molko et ses acolytes ont bel et bien repris le chemin de la composition. Placebo s’était toujours efforcé de cultiver une imagerie romantique profonde. Cette affection pour le romantisme s’est plus ou moins tarie ces derniers temps, laissant transparaître une musique plus powerpop, voire proche du rock psychédélique. Une variable qui ne cesse de nous étonner.

MGMT Crée dans la folie de Brooklyn à New York, ils sont deux, jeunes, et déjantés, et se sont fait connaître grâce à leurs tubes «Time To Pretend» et «Kids», grandement diffusés, et même intégrés à la BO du populaire jeu FIFA. Leur 1er album a été accueilli comme un véritable atomiseur à esgourde partout dans le monde. Leur créneau c’est l’anti commercial, à l’image de leur 2e album «Congratulations», qui a volontairement été écarté de toute démarche fric. Sucré et coloré, un chouïa kitch, franchement halluciné, MGMT ont leur style. Et, en plus de faire une musique rock, indie, sexy et entraînante, MGMT sont juste des mecs cools.



llivres

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Le cercle des jeunes élues Sara B. Elfgren, Mats Strandberg – JC Lattès Engelsfors, une petite ville de Suède entourée de forêts immenses. A peine la rentrée des classes passée, un élève est retrouvé mort dans les toilettes du lycée. Tout le monde croit au suicide. Tout le monde, sauf elles. Une nuit où la pleine lune luit d’une étrange couleur rouge, six jeunes filles sont mystérieusement attirées, malgré elles, vers l’ancien parc d’attractions. Dans cet endroit, désaffecté, une prophétie leur est révélée: elles sont les Elues, un groupe de sorcières, liées les unes aux autres par un pouvoir capable de repousser le mal…

Les lumineuses

Misericordia

Mères anonymes

Ducobu élève modèle

Lauren Beukes – Presses de la cité 1931, Chicago. Traqué par la police, Harper Curtis, un marginal violent, se réfugie dans une maison abandonnée. A l’intérieur, il a une vision: des visages de femmes, auréolées de lumière. Il comprend qu’il doit les trouver… et les tuer. Dans sa transe, Harper découvre que grâce à cette demeure, il peut voyager dans le temps. Débute alors sa croisade meurtrière à travers le XXe siècle: 1950, 1979, 1990… D’une décennie à l’autre, il sème la mort sur son passage, laissant en guise de signature des indices anachroniques sur le corps de ses victimes. Mais l’une d’elles va survivre aux terribles blessures qu’il lui a infligées. Et va tout faire pour le retrouver…

Jack Wolf – Belfond 1751. Tristan Hart a 20 ans quand il quitte sa campagne pour Londres afin de suivre les enseignements du prestigieux chirurgien William Hunter. Pour lui, le futur de l’humanité passe par les progrès de la médecine. Mais il a un secret inavouable: le plaisir qu’il prend à infliger la douleur. Le seul à connaître cet aspect de sa personnalité est son meilleur ami: Nathaniel. Avec lui, Tristan se sent libre, mais c’est au bordel qu’il comprend qui il est, et ce à quoi il doit faire face…

One Shot – Dargaud C’est bien connu, devenir mère, c’est juste extraordinaire. Enfin, si l’on se fie aux dires de nos grandmères, mères, les copines mamans-fières de l’être et les magazines! Mais aux Mères Anonymes, c’est une autre histoire qui se raconte… Des expériences personnelles, des angoisses, pire, même des ratages complets! Etre mère n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Ce sont ainsi plusieurs facettes de la maternité qui sont évoquées dans cette BD: le couple, la famille monoparentale, les balivernes de la presse people, mais aussi la solitude, la mort et… les Lavomatics! Une grande bouffée d’air.

Godi Laure & Zidrou & Godi Ducobu ne recule devant rien pour changer d’image et passer pour un élève modèle: il fait appel aux services de Mme Futurina, voyante aux prédictions concoctées par lui-même, pose pour une photo avec Léonie. Il joue même au ping-pong avec M. Latouche. Mais il n’en oublie pas pour autant d’inventer de nouveaux procédés pour tricher en toute discrétion, et copier les réponses de sa chère voisine.



cinéma c

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Les beaux jours Comédie dramatique française avec Marion Vernoux avec Fanny Ardant, Laurent Lafitte, Patrick Chesnais, etc. Des beaux jours? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle: du temps libre et encore du temps libre. La belle vie, pas si simple… Comment alors tout réinventer? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda? A moins que tout soit déjà là…

The Bling Ring

Demi-sœur

Belle du seigneur

Drame américain réalisé par Sofia Coppola avec Israel Broussard, Emma Watson, Taissa Farmiga, Claire Julien, Katie Chang, etc. A Los Angeles, un groupe d’adolescents fasciné par les people et l’univers des marques traque, via internet, l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe: bijoux, chaussures, vêtements, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le «Bling Ring» et Sofia Coppola en a fait un film, présenté au Festival de Cannes 2013.

Comédie française de et avec Josiane Balasko, Michel Blanc, Brigitte Roüan, Françoise Lepine, Georges Aguilar, etc. Nénette est une petite fille de 60 ans. Un problème à la naissance l’a rendue différente. Elle a l’âge mental d’une enfant de 8 ans et a toujours vécu avec sa mère. Nénette travaille, fait le ménage à l’école de la commune et sa meilleure amie est une tortue. Mais lorsque sa maman meurt, tout va changer et Nénette doit partir en maison de retraite. L’établissement n’autorisant pas les animaux, Nénette part avec sa valise et sa tortue, avec l’idée de retrouver son père, dont elle possède une photo jaunie, une lettre et une adresse. Lorsqu’elle arrive enfin à l’adresse indiquée, une pharmacie, ce n’est pas son père qu’elle trouve, mais son fils, Paul Bérard, qui voit débarquer

Drame français, belge et luxembourgeois réalisé par Glenio Bonder avec Jonathan Rhys Meyer, Natalia Vodianova, Marianne Faithfull, etc. En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SND (Société des Nations), tente d’obtenir les faveurs de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.

cette demi-sœur avec effarement.



56 | Rendez-vous…

SUR femmesmagazine.lu

Les parfums mythiques En juin, www.femmesmagazine.lu reviendra sur l’histoire de fragrances qui ont marqué à tout jamais l’histoire de la parfumerie de luxe… Rubrique Beauté/Parfums

Flamenco à Esch! Esch va vibrer à l’heure espagnole en juin! Du 7 au 15 juin, l’art Flamenco sera exploré sous tous ses angles, et un air délicieusement ibérique planera dans la ville du Sud. Au programme de cette 8e édition, entre divers workshops, spectacles, dégustations et projections, la grande Isabel Bayón sera sous les feux de la rampe, avec un vibrant hommage à la danse flamenca à travers un spectacle passionné, subtil et tout en finesse. Centre culturel Kulturfabrik asbl – 116, rue de Luxembourg – L – 4221 Esch-sur-Alzette Tél.: +352 55 44 93 – 1 // mail@kulturfabrik.lu // www.kulturfabrik.lu Rubrique Culture/Agenda

Retrouvez chaque semaine le coup de coeur de la rédaction sur notre page Facebook!

Pad Thaï! L’été approche et avec lui l’envie d’avoir un corps parfait… mais sans se priver. Oui, il est possible de conjuguer menus gourmands et menus minceurs. Pour commencer une série qui durera tout le mois, la recette du Pad Thaï, plat traditionnel thaïlandais, complet et équilibré! A vos fourchettes! Rubrique Cuisine/Minceur

Ciné-concert au Kinnesbond Summer Fever Les vacances se profilent à l’horizon. Découvrez toutes les tendances soins et make-up pour être la plus belle sur la plage: mine subtilement hâlée, jambes fuselées et galbées, crinière de sirène et maquillage torride… C’est sûr, on ne verra que vous cet été! Rubrique Beauté/Must have

Découvrez le nouveau rendez-vous musical et cinématographique du K innesbond à Mamer! Pour commencer, le choix s’est porté sur Tabu, un film en noir et blanc de 1931, mis en musique par Christine Ott sur les Ondes Martenot. Le 7 juin à 20h, au Kinneksbond, 42 route d’Arlon, à Mamer. Rubrique Culture/Agenda


777, Rihanna Pour le lancement de son dernier album, Unapologetic, Rihanna a créé un événement unique: à bord d’un Boeing 777, Rihanna avec journalistes et fans de 82 pays ont vécu une expérience inoubliable en une semaine: 7 Pays 7 concerts en 7 Jours Mexico, Toronto, Stockholm, Paris, Berlin, Londres et New York. Avec ce DVD, les fans de Rihanna pourront revivre cette folle semaine, comme s’ils y étaient… Rubrique Culture/DVD

Dévoile-moi… Premier tome de la trilogie Crossfire Il semblerait que le désormais culte 50 Nuances de Grey, de EL James, ait fait des émules… Les fans de la trilogie de peuvent se réjouir, un nouveau venu assouvira leur soif de nouvelles aventures! Elle est jeune et vient d’arriver à New York. Lui est businessman, riche et sexy. Elle est séduite, il la désire. Une relation tumultueuse et sensuelle faite de plaisir assumé et d’une grande liberté commence alors.... Dévoile-moi, La Trilogie Crossfire T.1 de Sylvia Day, aux Editions J’ai Lu Rubrique Culture/Livres


agenda a

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Festival OMNI à l’Abbaye de Neumünster Nouvelle édition du Festival de Musique en plein air OMNI, avec cette année encore une affiche d’exception. Au cœur de chaudes nuits estivales, artistes et public vivent d’étonnants moments d’émotion collective avec le ciel pour témoin. La musique, langage universel, brise les frontières, rapproche les styles, confronte des expressions et favorise la découverte de nouveaux langages musicaux. Au programme cet été: Woodkid, Elvis Costello & The Imposters, ou Blues’n Jazz Rallye 2013… Du bon son en perspective.

Les Chinois côté jardin – un art de vivre et de vieillir autrement Un parcours photographique de clichés de Michèle Koltz-Chedid et d’Aurélie Choiral permet de mettre en lumière l’exemple chinois, nous proposant ainsi «un art de vivre et de vieillir autrement», en montrant de multiples activités pratiquées dans les parcs des villes chinoises de Pékin, Chengdu, et à Luxembourg. Un programme-cadre complète cette belle initiative, qui cherche à encourager le public à participer aux activités et à se retrouver avec des gens de tous âges. › Du 7 juin au 7 juillet au Cercle-Cité.

› Du 3 au 20 juillet à l’Abbaye de Neumünster. www.ccrn.lu

Fête de la musique Pour démarrer la campagne d’été Summer in the City, le Luxembourg City Tourist Office organise un grand concert en plein air gratuit le 21 juin à 21h, Place Guillaume, pour célébrer la fête de la musique. L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg propose un concert symphonique populaire, et interprétera un medley d’œuvres rock variées sous la direction de Gast Waltzing. En tout, plus de 50 musiciens seront sur scène et le concert sera retransmis sur écran géant, Place Guillaume II. L’entrée est gratuite. › Le 21 juin, Place Guillaume II.

Rock-a-field Juin, mois des festivals à Luxembourg. Rock-a-field revient pour le plus grand bonheur de tous, avec une affiche des plus prestigieuses. C2C, Bloc Party, Example, Queens of the Stone Age, Phoenix, Tame Impala, Jake Bugg, Netsky Live, Band of Horses, The Scritpt, Flux Pavillon, Volbeat… seront de la partie pour vous faire vibrer le cœur et le corps, jusqu’au bout de la nuit. › Les 29 et 30 juin, à Herchesfeld-Roeser. www.rockafield.lu.

Passagenweg de Pierre-Yves Macé C’est une performance musicale inédite inspirée par le Livre des passages, ouvrage inachevé du philosophe allemand Walter Benjamin (1892 - 1940), qui décrit l’univers des passages parisiens et qui se livre à une intense réflexion sur la modernité. Pour son quatrième album, Pierre-Yves Macé utilise des enregistrements du passé, des samples de 78 tours des années 30, qu’il entrelace aux sons de la ville pour nous proposer une saisissante méditation électro-acoustique. › Le 9 juin de 15h à 16h, au Mudam.


Quand le Crazy Horse et Christian Louboutin s’emparent d’Utopolis! Le 25 juin, à l’occasion d’une soirée spéciale, Utopolis diffusera Feu, le film événement en 3D, dirigé par Christian Louboutin, l’orfèvre de nos pieds, sur le célèbre Crazy Horse et ses coulisses. Feu est une ballade sensuelle autour des corps et des chorégraphies des sublimes danseuses. Des prises de vue en plongées, en grand angle, les mouvements circulaires et la technologie 3D confèrent au spectacle des points de vue jusqu’ici imperceptibles… une évidence d’incroyables détails surgit, attirant l’œil du spectateur vers un corps, un muscle, un regard, une émotion... › A voir le 25 juin, 19h au cinéma Utopolis.

Atelier de Photographie au Casino Forum d’Art contemporain, avec les photographes Joel Nepper et Neckel Scholtus. Le collodion humide est une technique ancienne datant du 19e siècle. Elle jouit aujourd’hui d’un certain renouveau. Cette technique rend les images avec une grande finesse et une gamme de gris particulièrement étendue. On y retrouve toute la matérialité de la pratique photographique, perdue à l’ère du numérique. Joel Nepper est le seul photographe à pratiquer cette au technique au Luxembourg... Au sein de ce workshop, il explique non seulement la technique du collodion humide, mais présente également Altars of Madness, tout en tissant des liens entre l’exposition, les œuvres et le thème de la nature morte. Atelier pour adultes. › Le 29 juin, de 13h30 à 17h30. Réservation obligatoire: visites@casino-luxembourg.lu, Tél.: (+352) 22 50 45.


60 | PSYCHO

Je suis une femme normale Magali Eylenbosch

En 1976, Marie-Paule Belle chantait La Parisienne et disait: «Je suis beaucoup trop normale, ça me vexe!» Plus de 30 ans après, normalité rime-t-elle encore avec ennui? où doit-on placer la barre pour paraître originale?


PSYCHO | 61

Carmen Heib-Mendez vous propose

Quelle est, aujourd ’ hui, la définition de la «normalité»? Difficile à dire! Lorsque nos mères (ou nos grands-mères) ont jeté leur soutien-gorge par-dessus les barricades, elles ont, tout naturellement, redistribué une première fois les cartes. Il n’était plus question, pour une femme normale, de ne pas travailler ou d’accepter que Jules s’encanaille sous une autre couette sans lui envoyer sa valise par la fenêtre. Pour sortir du moule, certaines ont tout tenté: fumer des joints à Katmandou, faire l’amour à trois, quatre, ou même plus si affinités, passer son permis poids lourd ou viser la carrière de ministre. Quelques-unes de ces actions paraissent maintenant pour le moins incongrues, d’autres sont entrées dans la normalité. Une femme militaire, chercheur ou astronaute, c’est forcément moins courant qu’une femme coiffeuse ou esthéticienne, mais ça ne surprend plus personne. L’odeur du cannabis, on la connaît pour avoir tenté le coup au moins une fois, ne fût-ce que pour faire enrager la famille. Et si le sida n’était pas passé par là, nous serions peut-être de joyeuses libertines. En tout cas, on ne jette pas la pierre à notre meilleure copine parce qu’elle s’encanaille sur quelques plages Landaises, on lui conseille juste d ’être prudente. À force d’aller toujours un pas plus loin, sommes-nous toutes devenues des femmes normales?

Du côté du dico Normal: Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme, qui n’a rien d’exceptionnel. Qui est conforme au plus habituel, qui ne surprend ni dans un sens, ni dans un autre. Se dit d ’un sujet présumé dans la normalité. (www. larousse.fr) Les têtes pensantes l’ont bien compris, on n’est normal que si l ’on fait partie de la moyenne d ’un groupe donné. La normalité n’est pas la même à Luxembourg Ville ou

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62 | PSYCHO

«Si la normalité se définit facilement, l’anormalité pose question.» dans une tribu d’Amazonie, ça on l’a bien compris! Tentez le coup et partez faire vos emplettes Grand Rue, vêtue d’un pagne et pieds nus, vous aurez un succès fou.

Ce qui a changé De nos jours, pour une femme, la normalité c’est: faire des études, vivre en concubinage ou se marier, mettre au monde deux petites têtes blondes aux environs de la trentaine, prendre un amant et divorcer, se remarier quelques années plus tard, histoire de ne pas finir sa vie avec un canari. Tout ça ne veut pas dire qu’on est anormale parce qu’on décide de ne pas se marier, de ne pas avoir d’enfant ou de quitter l’école à 18 ans et 1 jour. Si la normalité se définit facilement, l’anormalité pose question. Si tout, et n’importe quoi, ne peut pas être considéré comme «normal», tout, ou presque, est tombé dans le domaine du «banal». Une femme qui épouse une autre femme, qui fait un bébé toute seule, qui dirige une multinationale, c’est banal. Une femme mère au foyer, c’est banal, une femme qui trompe son mari ou qui expose sur la commode de la chambre ses sex toys, c’est banal, une femme qui pleure devant Cendrillon, en se demandant où se cache ce foutu prince charmant, c’est banal. Faut-il le dire, il est de plus en plus difficile d’étonner.

Doit-on fuir la banalité? Sur le site www.tribulationsfeminines.com, j’ai lu un joli témoignage concernant la normalité. Il dit à peu près cela: «les magazines, les pubs, les séries nous abreuvent d’idées sur les femmes. D’idées sur ce que doivent faire les femmes pour rentrer dans le moule. Mais voilà pourquoi on ne peut pas suivre tous leurs beaux conseils pour être la plus belle/ intéressante/charmante… - Parce que le dernier chignon à la mode ne tient pas

sur nous qui prenons le métro, mettons une grosse écharpe qui s’accroche aux épingles, qui avons les cheveux trop fins ou trop courts, qui abandonnons au bout du 3 e essai (qui ne ressemble toujours pas à la photo). - Parce que les escarpins aux talons de 12 nous font tout simplement mal aux pieds et qu’on ne sait pas marcher avec. - Parce que le job de nos rêves n’est pas forcément accessible et qu’on doit bien bouffer… - Parce que le mec parfait qui nous sert le petit-dej au lit avec notre magazine «préféré», on ne le trouve pas forcément à 20 ans, ni à 25, ni même à 30…» Les médias ont, et là bien évidemment, je vous tends la corde pour me pendre, réussi à faire croire aux femmes lambda que la normalité était l’exceptionnel. Que ce fameux «moule», c’est avoir la plastique d’Angelina Jolie, le Q.I. d’Hillary Clinton, le talent de Meryl Streep, la fashion-attitude d’Anna Wintour, l’humour d’Anne Roumanoff, de s’investir comme Mère Teresa, et de séduire le petit frère de Brad ou de Leonardo. Ben non, les filles, ça c’est l’exception! J’ai envie de rassurer la jeune femme qui a écrit cet intéressant pamphlet, perso, je crève de mal avec des talons de 12 cm et les mannequins qui défilent sur les podiums des créateurs se sont déjà toutes pulvérisé les ligaments. Le tout est de savoir si, pour paraître exceptionnelle, on a envie de finir avec une attelle?

Le confort ou l’effort Même si les codes de la normalité ont bien changé, ils nous permettent toujours de nous situer dans une zone de confort. Tant qu’on ne nous montre pas du doigt, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, nous évoluons dans une rassurante sérénité. Pour certaines, ça ressemble au bonheur. Pour d ’autres, c’est l ’enfer. Associant normalité à transparence, elles s’efforcent de créer la polémique. Au début du 20 e siècle, il a suffi à Coco Chanel de libérer le corps féminin et de porter des cheveux courts pour susciter l ’intérêt, et parfois l ’indignation. Cent ans plus tard, même déguisée en poisson exotique, vous ne décocherez plus que quelques regards, amusés ou ennuyés, mais ne ferez plus la Une. Et si, pour sortir du lot, il suffisait d’accepter d’être soi-même, ne serait-ce pas là, la plus belle récompense d ’une longue (r)évolution!


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Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani

A chaque moment, son parfum! Petit exposé pour bien choisir sa fragrance Notre parfum? Presque le reflet de notre âme! On le veut séducteur ou frais, sophistiqué ou glamour, original ou intemporel, mais à une seule condition: qu’il marque les mémoires. Classique ou dernière mode, le parfum doit être choisi selon des critères bien déterminés. Jusqu’à aujourd’hui, la règle en matière de parfum était de trouver la perle rare, et d’y être fidèle pendant des années. Chaque saison, ce sont des dizaines de nouveaux jus qui s’étalent dans les vitrines des meilleurs parfumeurs. La tentation est grande de se laisser séduire: fragrance envoûtante, égérie à la mode à laquelle on s’identifie, joli flacon et packaging élégant, tout est fait pour nous faire craquer, jusqu’à ce qu’on découvre que cette odeur tenace et trop riche ne correspond pas du tout aux délicats effluves romantiques que l’on imaginait, quand elle ne nous donne pas carrément la migraine. Un parfum se veut pourtant le reflet de notre personnalité. Autant le choisir avec soin pour qu’il soit fidèle à notre image, et pour cela, il est utile de comprendre de quoi il se compose.

Les familles de parfums La meilleure façon de choisir son parfum, c’est de déterminer vers quelle famille de fragrances notre nez nous porte. Avant de se lancer dans un achat impulsif, il faut savoir que toutes les senteurs sont classées par familles et quand on cherche la perle rare, inutile de perdre son temps, autant aller directement vers les gammes qui nous séduiront tout de suite: les amoureuses des fleurs ont tout intérêt à se diriger vers les floraux, les séductrices qui cherchent une senteur qui laisse une trace vers les orien-

taux ou les chyprés, les sportives chics vers les hespéridés, etc… Floraux, orientaux, hespéridés, cuirs… Il faut savoir que tous les parfums ont ces mentions comme carte de visite sur leur emballage. Ça veut dire quoi et ça sent quoi, tout ça? En voici une définition dans les grandes lignes. Comme son nom l’indique, un parfum floral est construit à base d’une fleur comme la rose ou la violette, le jasmin ou le freesia ou d’un bouquet de ces essences mélangées, selon l’humeur du parfumeur qui en a créé le jus. Si l’on est tentée par un parfum riche et tenace, mieux vaut plonger dans les chyprés, souvent construits sur des accords de bois, de mousse et de fleurs, avec de temps en temps des notes cuir ou fruitées. On les appelle chyprés, car c’est à Chypre qu’ils ont été produits pour la première fois. Plus capiteux, les orientaux mélangent les notes de fleurs, de bois ou d’épices à des essences vanillées ou balsamiques, telles que les résines ou les baumes. Les hespéridés, eux, versent dans les fragrances toniques comme les agrumes: la bergamote, la limette, le cédrat, le pamplemousse ou encore le citron, l’orange ou la mandarine… Quant aux frais, ce sont des jus modernes avec des senteurs rafraîchissantes plutôt aquatiques et musquées… Les cuirs vont mélanger les notes de bouleau, les composés synthétiques et les notes animales pour rappeler l’odeur du cuir, tandis que les boisés sont constitués évidemment de bois, tels que le santal, le patchouli, le cèdre ou encore accompagnés de vétiver ou de mousse de chêne. Ces deux familles se retrouvent plutôt dans l’univers des parfums masculins, tout comme l’accord fougère, qui est un mélange de lavande, mousse de chêne, bergamote et coumarine… Autant de tonalités olfactives différentes, qui, en plus, se marient entre elles pour donner des accords de tête, de cœur et de fond…


La composition d’un parfum Seconde étape pour bien choisir son parfum, déterminer la composition qui évoluera le mieux sur sa peau, car cette alchimie donne un résultat variant complètement d’une personne à l’autre, puisque chaque femme a naturellement une odeur de peau différente. Il faut se méfier dès lors de la première sensation olfactive, car la fragrance se transforme au fil des minutes. Comme un musicien, le nez qui conçoit un nouveau jus orchestre sa composition en fonction de cette évolution pour créer une essence parfaite. Un parfum se compose d’une note de tête, d’une note de cœur et d’une note de fond. La meilleure façon de découvrir ces notes, c’est de déposer quelques gouttes d’une essence choisie au creux du poignet, un endroit chaud qui va développer la senteur et ensuite de bouger doucement son poignet, pas trop près du nez. Se démarque alors la note de tête. C’est cette première impression olfactive que l’on ressent, lorsque l’on vaporise une fragrance. L’une des raisons pour laquelle on évite de sentir un parfum au flacon, c’est que l’alcool, présent dans la composition, va dénaturer le premier effluve. Vient ensuite la note de cœur, c’est la note qui se dégage quelques minutes après l’application. A savoir que c’est d’elle que dépendra souvent le choix d’un parfum. Quant à la note de fond, elle apparaît quand la senteur du parfum s’est mêlée à l’odeur de la peau et du corps, environ trois heures après l’application.

Différentes concentrations pour varier les effets Eau de toilette, eau de parfum, extrait ou version solide, comme les concrètes, les parfums sont classés en quatre catégories. Légère, l’eau de toilette est la plus facile à porter en toutes circonstances, car elle se caractérise par une concentration faible en composants aromatiques, entre 5 et 15 %, contrairement aux eaux de parfum, qui en contiennent entre 15 et 20 % ou encore les extraits, à réserver pour les grandes occasions ou plus adaptés en soirée, qui peuvent tenir des concentrations autour de 40 %. Les parfums solides sont, quant à eux composés d’arômes, d’huiles et de graisses pour une fragrance que l’on dépose sur les points chauds et qui dure très longtemps. Vient ensuite une règle simple à suivre: on porte en journée les eaux de toilette légères, et on réserve les parfums lourds pour le soir, sans jamais forcer les doses: rien n’est plus désagréable que d’être incommodé au restaurant par des effluves trop riches venant d’une voisine de table… A savoir que l’on


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heureusement ou malheureusement les comparaisons possibles. La mouillette de papier reste un bon compromis pour choisir entre de nombreuses senteurs. Un seul inconvénient: elle ne permet pas un développement de la note de fond avec l’odeur naturelle de la peau. Il ne faut donc pas hésiter, quand on est indécise, à revenir faire plusieurs essais in vivo. Ceci dit, pour un premier parfum, on a tout intérêt à se diriger vers les senteurs florales ou fruitées comme les agrumes, elles plaisent à toutes, et sont particulièrement agréables en toutes saisons!

On tente les créations inédites

parfume toujours les zones chaudes du corps comme les poignets, le creux des coudes ou des genoux, ou encore les cheveux, afin que sa senteur se diffuse quand on bouge. Il est également conseillé d’appliquer son parfum sur les parties inférieures du corps, car la senteur monte quand elle est réchauffée par la température du corps. Un parfum peut varier en intensité suivant le climat. Plus la température est élevée, plus le parfum est présent. C’est pourquoi on conseille de porter les parfums floraux ou hespéridés en été et les orientaux en hiver. Sans oublier que, pour notre plus grand bonheur, chaque parfum a souvent sa déclinaison estivale, plus light!

Quelques conseils supplémentaires… Essayer directement un parfum sur soi, cela oblige à une présélection sévère, car c’est impossible de tester deux fragrances côte à côte, sans qu’elles se confondent pour le pire, et nous n’avons que deux poignets, ce qui limite

Si vous êtes à la recherche de parfums inédits que vous ne retrouverez pas dans le sillage de votre copine d ’open-space, tentez l’expérience des créations artisanales. Depuis peu, les artisans parfumeurs reprennent du galon et proposent des sélections tout à fait abordables. Reste également les ateliers de parfums sur-mesure, que l’on retrouve dans les capitales, mais c’est souvent hors de prix pour l’assurance d’un parfum unique. Aujourd’hui, tout est possible, un parfumeur peut même recréer les parfums de personnages historiques, comme celui de la reine Marie-Antoinette, par exemple. Attention cependant aux copies de parfums célèbres que l’on retrouve sur les marchés. L’offre est tentante: pour moins du quart du prix affiché en parfumerie, on retrouve une fragrance quasiment identique aux plus grands classiques des parfumeurs les plus connus. Méfiance, méfiance, des analyses ont prouvé que ces parfums (souvent fabriqués en Chine) contenaient beaucoup de produits interdits chez nous, voire des composants toxiques, hautement allergènes à terme. En matière de parfums, en définitive, tout est une histoire de goût et de peau, le tout associé à quelques anecdotes. Regardez Marilyn qui ne dormait qu’avec quelques gouttes de Chanel N°5. Cette simple petite phrase, et son parfum entraient dans les annales. Même si ce n’est que pour vos proches, il ne tient qu’à vous de faire de votre senteur favorite, un parfum mythique…


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Histoire d’un parfum Le parfum est l’apanage de l’être humain depuis la nuit des temps. Au Néolithique, déjà, les chasseurs s’enduisaient d’aromates pour tromper leur gibier. Dans l’Antiquité, s’il est d’abord utilisé pour les rituels et offrandes aux Dieux, en Grèce ou en Egypte, le parfum est très vite perçu par les femmes comme une arme de séduction incontournable. Premier en date, l’encens, qui a fait la richesse d’Oman et des Royaumes d’Arabie. Ce sont les Romains qui commencèrent à conditionner les fragrances les plus précieuses dans des flacons de verre. La composition des parfums était au départ rudimentaire: écorces, résines et racines étaient broyées, tandis qu’on y ajoutait des matières animales, graisses et muscs pour les fixer. Ce n’est qu’au Moyen-Âge que la distillation se généralise, et vient parfaire l’art du parfum. Un procédé qui sera affiné dans les siècles suivants, grâce au perfectionnement de l’alambic et à la découverte de l’alcool éthylique, un nouveau support qui dissoudra huiles et graisses, tout en s’évaporant progressivement. Elixir que l’on boit d’abord, puis qu’on utilise en friction pour le soin du corps, comme l’Eau de la reine de Hongrie en 1370, premier parfum à base d’alcool connu en Occident.Le parfum se généralisera pour la toilette, et pour embaumer les vêtements comme les gants. D’où le métier de maître gantier parfumeur, qui a fait les beaux jours des cours européennes jusqu’à la fin du 18e, date des premières maisons de parfums. Si c’est au 19e que l’on voit apparaître les premiers vaporisateurs, la démocratisation des parfums dans les grands magasins et les premiers parfums de synthèse, dont le célèbre Jicky de Guerlain, à base de vanilline et de coumarine, ce n’est qu’au début du 20e que la parfumerie française connaîtra littéralement son âge d’or, en se diffusant dans le monde entier.


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Les bons gestes anti-cancer Michèle Rager

Du côté des causes, on cerne, plutôt qu’une seule origine, un ensemble de facteurs. Lorsque ces derniers sont cumulés, ils augmentent le risque de souffrir d’un cancer… Néanmoins, en agissant régulièrement sur ces éléments, on peut tenter, souvent avec succès, d’éloigner le spectre de la maladie.

Mangez sain L’ ét ude EPIC (Eu ropea n Prospective Investigation into Cancer and Nutrition – janvier 2011) atteste d’une réduction du risque de récidive du cancer (du poumon, notamment) grâce à une consommation élevée de fruits, soit 5 à 7 portions quotidiennes. Et ce, y compris chez les fumeurs… Ces résultats expliquent également qu’il n’existe probablement pas un «superaliment» anticancer, ni une dose précise qui nous mettrait à l’abri de ce fléau. En revanche, c’est la diversité des fr uits et des légumes consommés, et donc des apports en actifs présents dans ces aliments, qui nous protégerait significativement. Rappelons que, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, il est conseillé de consommer au moins 400 g de fruits et légumes variés par jour. Et que la majorité des personnes est encore loin d’en mettre autant dans son assiette! Limitez les menus riches en lipides et l’excès de sel. Programmez régulièrement du poisson au menu, et buvez au moins 1,5 l d’eau par jour. Privilégiez une cuisson douce (à la vapeur, à l’étouffée,

etc.). Enfin, pour profiter de ces bienfaits, soignez aussi votre flore intestinale. Si celle-ci est défaillante, les nutriments ne seront pas absorbés et n’auront aucun effet sur votre santé. Ici, les fibres et les yaourts (éventuellement des probiotiques) sont nécessaires.

Un verre de vin, ça va… Trois verres, bonjour les dégâts! Les Adventistes du Septième Jour (une secte outre-Atlantique) font trois fois moins de cancers que les autres Américains. Une protection qui n’est pas due à


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leurs prières, mais à leurs habitudes: l’alcool et la cigarette sont complètement bannis. Deux toxiques responsables d ’un tiers de l’ensemble des cancers. Et notamment de ceux apparaissant au niveau de la bouche, des voies respiratoires, des poumons, de la vessie, du sein, du foie. Limitez donc cette consommation et réservez l’usage du petit verre à des occasions particulières, étant donné que l’abus régulier d’alcool détruit le foie et ralentit la réparation de l’ADN altéré… Tous à l’eau? Oui, mais pas seulement: selon l’étude nutritionnelle SU.VI.MA X, réalisée sur plus de 4 000 personnes, la consommation quotidienne de plus de 150 ml de tisanes réduit le risque de cancer du sein de 50 %.

Sortez couverts! Le cancer du col de l ’utérus est la conséquence d ’une maladie sexuellement transmissible, propagée par des virus. Plus les rapports sexuels ont commencé tôt, plus le nombre de partenaires est élevé, plus le risque de développer une infection augmente. Au vu de ces connaissances, le préservatif représente la meilleure arme anti-cancer. D’autre part, des frottis pratiqués régulièrement chez le gynécologue (tous les 2 à 3 ans) permettent de repérer rapidement des cellules anormales, avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. Ces examens sont rapides, faciles, indolores et peu coûteux. Et la thérapie entamée à ce stade-ci aboutit toujours à une guérison. Que de bonnes raisons pour ne pas oublier son rendez-vous chez son gynéco! Une autre manière de se prémunir? Les vaccins contre le cancer du col (il en existe deux: le Gardasil et le Cervarix) empêcheraient la survenue de 70 à 80 % des tumeurs.

Le poids en balance Un surpoids ou une obésité inf luence l ’apparition de tumeurs (notamment du sein et de l ’utérus). D’autre part, les graisses d’origine animale, consommées en excès, et les graisses hydrogénées (fréquemment employées par l’industrie agro-alimentaire) sont accusées d’être à l’origine de maladies cardio-vasculaires et de cancers.

Bougez-vous Faire du sport régulièrement, c’est bon pour la santé. Et cela prévient nettement le cancer du côlon et celui du sein… A condition de pratiquer l’exercice physique au moins cinq heures par

semaine. Qui plus est, l ’activité réduit le risque d’obésité, un autre facteur de risque non négligeable.

Allaitez votre nouveau-né L’augmentation des cas du cancer de sein, partout en Europe et dans les pays industrialisés, s’expliquerait par le fait d ’accoucher tardivement et de ne pas allaiter. Les cellules de la glande mammaire, non soumises à la présence d’œstrogènes, restent alors immatures plus longtemps et risquent davantage de devenir cancéreuses. Voilà pourquoi gynécologues et oncologues recommandent l ’allaitement. Même s’il n’est pas exclusif, et même s’il ne dure que quelques semaines…

Restez zen Les scientifiques ont démontré qu’un choc psychologique estompe les défenses immunitaires. De là, à dire que des tensions perpétuelles augmentent le danger de cancer, il n’y a qu’un pas. Que les médecins hésitent à franchir, faute d’études sur la question. En revanche, tous affirment qu’un moral de battant permet de mieux accepter le diagnostic, ainsi que les thérapies et favorise donc la guérison…

Prenez la pilule contraceptive Les femmes de moins de 50 ans qui absorbent la pilule régulièrement, pendant au moins cinq ans, courent moins de risque de développer un cancer de l’ovaire et de l’utérus. Encore faut-il que cette contraception soit faiblement dosée, ce qui est généra lement le cas des molécu les «nouvel les générations»…

Epicez-vous la vie Le curcuma, fréquemment utilisé dans la médecine indienne, est un anti-inf lammatoire réduisant aussi le risque de tumeurs. Plusieurs chercheurs ont constaté sa capacité de freiner la multiplication de cellules cancéreuses. Et ce, grâce à la présence de curcumine, soit la molécule responsable de la


Cet été, restez à l’ombre Des séances de bronzette prolongées et excessives peuvent engendrer un mélanome (un cancer de la peau) chez les adultes jeunes, surtout lorsqu’elles sont intenses et intermittentes… Comme lorsque nous nous y adonnons uniquement pendant les vacances, par exemple. Les armes de prévention se résument ainsi: chapeau, tee-shirt, protection solaire élevée. Pensez également à fuir les UV entre 12 et 15 heures. Appliquez les crèmes solaires en quantité suffisante et remettez-en toutes les deux heures. Quant aux enfants de moins de trois ans, ils sont strictement interdits d’exposition solaire. Pour plus d’informations et de conseils: www.euromelanoma.org couleur jaune du curcuma… Utilisez-le dans vos potages, riz, légumes ou volailles, à raison d’une demi-cuillère à café par personne. Et mariez-la avec du poivre noir qui multiplie l’action du curcuma par 2 000. Le Centre de recherche sur le cancer de l’Université du Texas (Houston) a dressé une liste d’aliments permettant une prévention des tumeurs. Soit, des substances naturelles susceptibles d ’empêcher les cellules saines de devenir cancéreuses ou de prévenir les métastases. Le curcuma, la cardamome, ainsi que le gingembre, y figurent en bonne place…

Limitez le sucre Dans un menu équilibré, le sucre ne devrait pas dépasser 10 % de la ration énergétique glucidique, soit 6 à 8 morceaux par jour. Hélas! les formes détournées (sous forme de laitages aromatisés, de biscuits, de sodas…) augmentent nettement cette consommation. Néanmoins, faire la chasse aux sucres ne signifie pas tous les supprimer! Au contraire, les glucides des féculents (pain, pâtes, pommes de terre) ou des légumes secs (lentilles, flageolets, pois chiches…) ainsi que les fruits, jouent trop souvent les abonnés absents dans nos assiettes.


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Le plein d’activités pour l’été Christine mick

Les vacances d’été approchent et c’est le moment de commencer à prévoir des activités pour vos enfants. S’ils sont fatigués de fabriquer des cookies et que l’initiation à l’origami ne les passionne pas, pourquoi ne pas envisager de les inscrire à l’une des nombreuses activités proposées au Grand Duché? Entre organismes «spécial jeunesse», stages d’été, ou colos, impossible de s’ennuyer devant la télé! Avant les châteaux de sable au bord de l’eau, voici la sélection de la rédaction des activités pour les enfants. vertes et des jeux de plein air. Bon à savoir: Des bus gratuits sont à la disposition des enfants pour se rendre à l’Aktion Bambësch. Le conseil de la rédaction: Concernant les inscriptions, il est préférable d’anticiper, via le formulaire distribué au sein de l’école fondamentale ou sur le site capel.lu.

Sport et activités extérieures Aktioun Bambëch Proposée gratuitement aux enfants de 5 à 12 ans scolarisés par la Ville, cette activité de loisirs, organisée par le Capel, se déroule les après-midi durant 4 semaines à l’occasion des vacances d’été (du 22 juillet au 14 août 2013). Durant l’été, le Capel organise aussi l’«Aktion Jugend Aktiv» qui s’adresse aux 13-17 ans. Les animateurs qualifiés proposent des programmes à thème, des ateliers créatifs, sportifs, des balades décou-

Et si vos enfants profitaient des vacances d’été pour découvrir une nouvelle activité sportive? Du 16 juillet au 1er septembre 2013, les «S.d. S. Spor t-Woc hen» proposent des stages découverte s’adressant aux jeunes de 11 à 17 ans. Ils offrent une immersion complète durant une semaine complète avec d’autres jeunes partageant la même passion, et permettent d’appréhender une discipline dans son intégralité. Si votre enfant hésite entre l’équitation et le mountain bike, et que ce choix cornélien vous donne des maux de tête, n’oubliez pas qu’il existe des stages «multisports» avec des activités diversifiées. On aime: La richesse de l’offre proposée: arts martiaux, équitation, tous types de danses, divers sports nautiques, rafting, canyonning... À noter: Tous les stages ne se déroulent pas au Grand-Duché, ils peuvent avoir lieu à Trèves, aux Pays-Bas ou en Autriche, selon la discipline choisie. Renseignements et inscription: Service des sports de la Ville / vdl.lu Téléphone: 4796-2463 ou par mail à mschaal@vdl.lu.


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Création artistique La 33e Summer Akademie proposée par le CEPA (cercle européen pour la propagation des arts) se déroulera à Luxembourg, MerschPettingen et à Grevenmacher, du 17 au 31 juillet 2013. L’offre comprend des stages de théâtre, des ateliers BD, photo, cinéma, danse, percussions, hip-hop etc. Il s’agit d’un lieu dont la vocation est de permettre aux enfants et adolescents d’exprimer leur créativité au travers de cours dispensés par des passionnés. Même si l’intitulé des cours peut sembler très académique, ils n’en demeurent pas moins ludique. Les ateliers se déroulent en petit comité (une dizaine de participants en moyenne) et en plusieurs langues. Au programme de cette année: Masques et maquillage, construction de jouets, ateliers de sculpture, modules en papier, etc. On aime: La diversité des activités avec un coup de cœur pour l’atelier de création de bande dessinée sur le thème de la mythologie grecque. Les élèves appréhenderont les différentes techniques et styles du genre et décoderont le langage de la bande dessinée. Le + de la rédaction: Attention, les places sont limitées et certains ateliers affichent déjà complet. Dépêchez-vous! Renseignements, programme et inscriptions disponibles sur summerakademie.lu.

Ah, les jolies colonies de vacances... Formidable occasion pour votre enfant de développer son autonomie et son sens de l’initiative, mais véritable source de stress pour une maman, il convient de bien se renseigner avant d’envoyer son enfant en colonie. À quel âge? S’il ne passe pas une nuit chez un copain ou un week-


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end chez papi/mamie sans vous réclamer toutes les 5 minutes, n’envisagez pas l’option colonie. À l’inverse, s’il a déjà passé du temps loin de vous et qu’il est revenu emballé par l’expérience, n’hésitez pas à choisir cette formule. En réalité, tout dépend de son degré de maturité, et vous êtes seule juge en la matière. Pourquoi c’est bien? Véritable lieu d’apprentissage pour les enfants, les colonies apprennent la vie en communauté, le sens du partage de façon ludique, mais constructive. À savoir: Vous ne perdrez jamais le contact avec votre chérubin durant son séjour, les organisateurs prévoient toujours un moyen de communiquer pour donner des nouvelles (répondeur, mail...) Où trouver une colonie (ou un camp): Le site colonie.lu propose des séjours d’une durée minimale de 4 nuitées dans un emplacement agréable au Luxembourg, mais aussi à l’étranger. Les thèmes sont variés et s’articulent autour de la nature, de jeux d’aventure, de stages de musique, de découvertes culturelles... Le + du site: le moteur de recherche qui permet de trouver l’activité selon les thèmes, les dates et les types d’activités. Le conseil de la rédaction: Même si votre enfant se montre très enthousiaste au moment de la réservation, il risque de ne pas vouloir vous quitter le jour du départ. Ne le jetez pas dans le bus en pleurant et n’annulez pas le séjour et dites-lui que vous serez joignable. Rassurez-le sur l’amour que vous lui portez, et réjouissez-vous des excellents moments qu’il va passer avec ses nouveaux camarades.

Les autres activités au Grand-Duché: Les communes et les maisons relais organisent des activités pendant les vacances d’été, renseignez-vous auprès d’elles pour obtenir le programme. Il existe aussi de nombreux clubs et associations proposant des activités de loisirs basées sur le thème de l’écologie et de l’environnement. Le Panda-Club organise des sorties destinées à connaître la nature, les animaux et les plantes. Les activités s’adressent aux enfants âgés de 6 à 10 ans, les petits explorateurs auront une maîtrise parfaite de l’utilisation d’une loupe, mais sauront aussi planter un arbre et reconnaître un champignon. Pour les adeptes de sciences et de technologie, le Science Club Luxembourg propose aux jeunes de 11 à 18 ans de participer à des ateliers de découvertes, complétés par des expositions scientifiques à l’étranger. Voilà un agenda bien rempli pour l’été, bonnes vacances à tous!


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Déléguer l’aménagement de son intérieur Aurélie Guyot

La large audience rencontrée par les émissions de décoration et autres sites web font de l’agencement de nos intérieurs un de nos passe-temps favoris. Mais si tout semble facile derrière nos écrans, combien d’entre nous n’ont pas connu de déconvenues dans les rayons d’enseignes spécialisées, ou face un pot de peinture? La dure réalité nous rappelle que cette passion est avant tout un métier… Mais cela vaut-il pour autant la peine de faire appel à un professionnel?


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Une formation spécifique C ont r a i re me nt à c e q ue c e r t a i n s programmes télévisuels pourraient nous laisser croire, la décoration, le design, l’aménagement et l’agencement de nos espaces de vie ne s’improvisent pas. Il était nécessaire de développer des cursus et diplômes spécifiques, pour comprendre et s’adapter à l’évolution de plus en plus rapide de nos modes et de vies et comportements, ainsi qu’aux mutations des méthodes de production des objets du quotidien. C ’est aujourd’hui chose faite, et les formations de manquent pas: pendant 3 à 5 ans, selon le sérieux des écoles, les étudiants apprennent les formes et les volumes, les matières et les couleurs, le dessin et l ’informatique… Et pour décrocher leur diplôme, ils devront en outre démontrer leur capacité à gérer une relation commerciale, ainsi que leur maîtrise de la gestion de projet. De plus, il faut bien distinguer deux types de métiers, qui sont certes très liés, mais qui n’ont cependant pas la même vocation. Tout dépend de vos objectifs: faites appel à un architecte d’intérieur pour la conception même de vos pièces: c’est lui qui dessine et conçoit l ’espace, tant esthétiquement que techniquement, tout en intégrant toutes les dernières normes en vigueur à votre projet. Il a donc une parfaite connaissance et maîtrise des contraintes légales et techniques en la matière. Pensez à l’acoustique, à la résistance de vos structures, aux exigences en ce qui concerne l’hygiène et tout simplement à la sécurité… autant de paramètres qui ne s’improvisent pas, vous en conviendrez, et qu’il est rassurant de déléguer! Enfin, last but not least, il suit tout le déroulement de vos travaux, ce qui vous retire une belle épine du pied, lorsqu’on connaît les tracas et les

contrariétés que peuvent représenter une équipe d’ouvriers et des délais à gérer. Le décorateur d’intérieur, quant à lui, entre en scène après son collègue, et prend en charge la partie plus glamour des chantiers: il travaille alors avec les proportions, les lumières, les couleurs... Il met en scène les éléments incontournables d’un intérieur et de son confort que sont les meubles, les lampes, le canapé, des tableaux et les tissus qu’il faut trouver. Parfois, l ’architecte d ’intérieur porte les deux casquettes et peut alors vous proposer des prestations complètes. Mais c’est loin d’être toujours le cas, d’où la nécessité de faire clairement la différence entre ces métiers. Le vocabulaire étant à présent précisé, passons aux choses sérieuses…

Les avantages Se faire seconder, ou mieux encore, s’en remettre totalement à ces professionnels peut représenter un luxe. Dans un souci évident d’économie, nous cherchons à gérer nous-mêmes le chantier, voire à déléguer uniquement le gros œuvre. Et pour la décora-


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tion, nous nous disons tout simplement que nous sommes bien capables de nous en occuper nous-mêmes après tout. Magazines, émissions, sites internet sont en effet là pour nous inspirer et nous conforter dans cette idée. Il est vrai qu’en moyenne, les architectes et décorateurs d’intérieurs se rémunèrent à hauteur de 10 à 15 % du budget global de vos travaux. Un investissement qui mérite en effet réflexion... Mais en réalité, ces émissions et autres magazines spécialisés ne nous montrent que le «côté paillette» de la décoration et de l’aménagement intérieur. Ce travail nécessite en réalité beaucoup de temps et un investissement. Face à la demande et la consommation croissantes de produits pour la maison, les enseignes proposent une offre véritablement pléthorique. Comment s’y retrouver? Vous faire accompagner vous permet de faire le tri et de gagner en sérénité. A l’argument du prix nous répondrons que ces professionnels sont là pour répondre à vos exigences budgétaires… Fixez-leur une enveloppe à ne pas dépasser, vous serez ainsi à l’abri des surprises. Si besoin, ces professionnels peuvent également se faire rémunérer à la journée, voire à l’heure. Déterminez ensemble la formule qui vous correspondra le mieux, en toute transparence et sans stress. Ils sont également à vos côtés pour vous éviter des erreurs, et aussi pour prendre le temps que vous n’avez pas forcément pour établir des devis comparatifs. Ils vous guident et vous conseillent dans le choix de vos prestataires, et font appel à des artisans et des entreprises fiables, avec lesquels ils ont déjà travaillé et qui ont fait leurs preuves. Outre leurs carnets d’adresses, les décorateurs ou architectes d’intérieurs vous transmettent leur culture artistique, leur créativité et leur audace. Nos intérieurs sont trop souvent formatés ou maladroitement personnalisés. Nous ne sommes pas toutes des André Putman en puissance, reconnaissons-le! Le goût n’est pas inné, il se travaille. Auriez-vous osé miser sur un vert anis un peu flashy au premier regard? Il y a fort à parier que non. Et pourtant, en vous en remettant aux conseils d ’un expert, vous adorez aujourd’hui voir cette couleur dans votre salon… Le décorateur a également pour rôle de vous révéler certains éléments et de vous proposer des idées auxquelles vous n’auriez même pas songé. Rien de tel qu’un œil affuté et connaisseur pour donner de la personnalité à nos intérieurs un peu ternes. Entre chine, DIY (do it yourself ), recup’ ou pièces design, un décorateur saura agencer et révéler tout le potentiel de vos pièces.

ACTU Ronan et Erwan Bouroullec revisitent 15 ans de leur création dans la grande nef des Arts Décoratifs de Paris. Conçue comme une gigantesque installation alliant le spectaculaire et l’intime, cette exposition couvre, sur 1000 m2, l’ensemble de leur carrière. Toutes les facettes de leur production seront abordées: de l’objet à l’espace, de la série limitée à la pièce industrielle, du mobilier public au meuble à usage domestique, du dessin à la vidéo, en passant par la photographie. Un excellent complément à l’exposition qui leur a été récemment consacrée au Centre Pompidou Metz. Plus de renseignements sur: www.lesartsdecoratifs.fr

Mais il n’a cependant pas à imposer ses choix, bien au contraire. Son travail commence par un état des lieux global et une phase d’écoute, pendant laquelle vous devrez exprimer vos envies et vos besoins. Sa mission consiste à accompagner votre désir, il ne perd jamais de vue qu’un lieu de vie doit ressembler à celui qui y vit. Pour mieux appréhender le projet final et rectifier en cas de besoin, exigez des «planches concepts»: elles vous présentent en un coup d’œil les couleurs, les matières, le mobilier et les accessoires auxquels aura pensé votre décorateur pour vous. Demandez en plus des graphiques, croquis et dessins en 3D pour bien vous rendre compte des volumes et des proportions. Vous construisez ainsi ensemble votre futur chez vous, qui sera enfin complètement à votre image. En définitive, vous l’aurez compris… ces professionnels de l’aménagement d’espace et de la décoration font bien mieux que ce que nous aurions fait nous-mêmes. Alors, pourquoi s’en priver?


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Upgradez

votre intérieur! Un superbe design et un son stéréo exceptionnel, pour cette station d’accueil pour ordinateur portable et lecteur multimédia, combiné à un petit bureau au look chic et raffiné. La Boîte Concept

Fruit de la collaboration entre la prestigieuse manufacture de verre de cristal de Bohème et du designer Israélien Arik Levy, cette suspension céleste et éthérée donnera un air de guinguette chic à votre intérieur. Arik Levy

Une lampe de table ethnique et colorée qui réchauffera les décors épurés. Cappellini

Habillée d’un cube acrylique à effet miroir, cette horloge de projection hors du commun À mi-chemin entre l’art contemporain et le design, cette chaise anthropomorphique, réalisée à partir du moule en plâtre de corps nus, ajoutera audace et une note de provocation à votre décoration. So hype. Casamania

génère une illusion d’optique surprenante et magique: une fois allumé, le système de projection apparaît en transparence et se multiplie à l’infini! La lumière devient magie et illumine le temps pour une atmosphère unique! Bernard Bouchet pour DesignHeure


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Renzo Piano, à l’italienne… Aurélie Guyot

Les Italiens ont l’art et le design dans la peau… leur talent en la matière n’est plus à démontrer. Mais des «maîtres» excellent encore davantage et sortent du lot. C’est le cas du maestro Renzo Piano, constructeur et visionnaire de génie aujourd’hui multirécompensé et archi-plébiscité. Flashback sur son parcours, qui l’a mené, lentement mais sûrement, dans le cercle très fermé des architectes qui comptent.

Le dessin dans les gènes Le design et l’architecture, Renzo est tombé dedans quand il était petit! Son père, son grand-père et son oncle sont effet architectes! C’est donc fort de cet héritage qu’il choisit tout naturellement de suivre des études d’art entre Florence et Milan. Il y vivra avec fièvre les premières rébellions estudiantines durant les années 60. Il accompagne souvent son père Carlo sur ses chantiers, et peut donc confronter ses acquis académiques à la dure réalité du terrain. Son œil s’affûte, ainsi qu’un réel pragmatisme, qui le caractérisera tout au long de son œuvre. C’est chez son père qu’il fait ses premiers pas d’architecte, avant de s’envoler pour Philadelphie en 1965. Puis c’est Londres qui l’appelle! C’est à cette époque qu’il rencontre le grand Jean Prouvé. Il reste marqué par le travail de cet artiste, qui continue encore et toujours à l’influencer.

Une créativité à plusieurs facettes Lorsque Renzo commence à travailler, il est directement confronté aux cicatrices de la Seconde Guerre mondiale. Il s’inscrit alors comme l’un des chefs de file du mouvement «high tech», qui propose des bâtiments d’un genre totalement nouveau, dont le Centre Pompidou de Paris reste un des plus beaux exemples. L’architecte puise toujours dans le hightech certains détails de ces créations plus récentes: la tour du New York Times, le centre Jean-Marie Tjibaou à Nouméa, ou encore le terminal de l’aéroport de Kansaï au Japon en portent les stigmates. Le métal est surreprésenté, et comme en mouvement: les escalators se dévoilent, les volets (gérés directement par des capteurs) s’ouvrent puis se ferment… Le public peut alors percevoir le mode de construction de ces bâtiments.

C’est fascinant! Cette nouvelle conception de l’architecture n’empêche pas Renzo Piano de veiller à la parfaite intégration de ses créations dans leur environnement. Au contraire, comme il l’a prouvé en repensant son projet de dessin pour la Menil Collection à Houston. C’est en s’inspirant de l’organisation des quartiers pavillonnaires américains qu’il propose un nouveau plancher, tout en planches de cyprès, à son bâtiment.

Des musées et des prix Renzo Piano s’est fait une spécialité: la conception des plus beaux musées du monde! La liste des villes où vous pourrez admirer son travail est longue… musées d’Amsterdam, Atlanta, Bâle, Berne, Chicago, Dallas, Gènes, Houston, Los Angeles, Lyon, Nouméa, Paris, San Francisco, et enfin Turin. C’est au sein de son cabinet, le Renzo Piano Building Workshop, que l’artiste travaille encore aujourd’hui, entouré de 150 personnes, entre ses antennes de Paris, Gênes et New York. Mais, c’est à Paris qu’il a finalement posé ses crayons et qu’il vit avec sa femme et ses quatre enfants. Chevalier grand-croix de l’ordre du Mérite de la République Italienne, membre de l’Académie des Arts de Berlin, chevalier de la Légion d’Honneur…Renzo s’est construit le patrimoine nécessaire pour ouvrir sa propre fondation. Et c’est entre création et transmission que cette force tranquille continue d’avancer et de nous faire rêver.


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A3 Sportback: format «petites familles»

Avec 5 portes et quelques centimètres supplémentaires, l’Audi A3 Sportback apporte un côté pratique à la «simple» A3. De nouveaux atouts qui devraient ravir les petites familles qui souhaitent éviter le passage au 4x4 ou au monospace…

Paule Kiénert pilote au féminin

Esthétique et habitabilité Depuis ses débuts, l’A3 a peu changé d’allure. L’A3 Sportback préserve même entièrement la plastique de sa petite sœur, en y ajoutant 2 portes et 7 centimètres en longueur qui donnent plus d ’espace à l’arrière. Ainsi l’A3 garde son gabarit compact, tout en permettant un accès aux places arrières beaucoup plus pratique, ce qui manquait aux Mamans citadines désireuses de conserver une voiture «petit format» malgré l’arrivée de la marmaille! Avec ses lignes extérieures fluides, dynamiques et harmonieuses, l’A3 Sportback présente une allure à la fois sobre, discrète et élégante. Pour ce qui est de l’ambiance de l’habitacle, les finitions et les matériaux sont dignes de la marque qui allie sobriété, modernité et qualité. La planche de bord est assez épurée, et quel plaisir de voir les boutons et autres molettes en nombre réduit. Vive la simplicité (parole de blonde!).

Conduite et sécurité L’expérience au volant de l ’A3 Sportback débute par la position de conduite, que l’on parvient bien à ajuster à sa mesure grâce aux nombreuses possibilités de réglage. En route, rien à dire sur le 2 litres turbo diesel, plein à tous les régimes, offrant de bonnes reprises comme de bonnes accélérations. Concernant l’agrément de conduite, c’est un régal! Toutes les commandes sont douces en restant suffisamment fermes, l’habitacle demeure silencieux et les suspensions sont suffisamment fermes pour un bon comportement en virages, et suffisamment souples pour adoucir les nids de poules. Celles dont la conduite se veut plutôt sportive apprécieront un châssis qui a du répondant et une direction précise

qui permet d’enchaîner les virages avec plaisir! L’A3 Sportback est par ailleurs un véhicule sécurisant: excellente tenue de route, freinage efficace, aides à la conduite, systèmes avancés de sécurité, tels que les feux qui s’intensifient avec le freinage et clignotent lorsque celui-ci est brusque, le régulateur de vitesse à radar qui maintient une distance (choisie par le conducteur) constante par rapport véhicule précédent, ou encore l’assistant au changement de voie. Tout en préservant la recette du succès de l’A3, Audi a permis aux familles avec jeunes enfants d’adopter le modèle berline compacte pour le même agrément de conduite, le même look, le même niveau de finition et de sécurité. La praticité en plus!

Moteur: 2L 4cyl. turbo diesel| Puissance: 150 cv (110 kW) | Vitesse maxi: 213 km/h | Accélération 0 à 100 km/h: 8,4 sec | Boîte de vitesse: 6 vitesses, S-tronic | Consommation cycle mixte: 4,1 L/100 km |Emission de CO2: 106 g/km| Prix: à partir de 26 700 euros TTC



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Phuket, l’ange noir de la Thaïlande Kévin Storme

Ko Phi Phi, à quelques encablures de Phuket, est un petit paradis, théâtre de nombreux films.

Selon certaines grenouilles de bénitier, Phuket aurait été punie de sa folie de débauche avec le tsunami de 2004. Si l’île a vécu l’enfer et que sa devise est toujours «sex (tarifé), drugs (de synthèse) et rock’n’roll (sous BPM)», ce serait une insulte de limiter la région à un lupanar géant. Passé Patong, c’est un autre Phuket qui offre son corps et son âme. «Quoi, tu te fais un sex trip???» La simple évocation d’une étape à Ko Phuket avec ses ami(e)s suffit à vous cataloguer un honnête journaliste en pervers sorti tout droit d’un roman de Michel Houellebecq. Oui, il est possible de visiter l’île de Phuket sans croiser une seule fois l’un de ces vieux gras blancs gonflés et rougeauds au bras d’une gamine de 16 ans. Non, l’île de Phuket n’est pas forcément synonyme de sordide et de débauche bon marché, si l’on se donne les moyens de sortir des sentiers battus du tourisme de masse. On a même pu y faire une randonnée dans une jungle épaisse et se rafraîchir sous une chute d’eau. Admirer des poissons multicolores dans une profusion de corail au large d’une plage de sable

blanc déserte. Jouer au foot avec des Gitans de la mer au milieu de la mangrove. Reprendre Stand by me avec un groupe de musiciens dans un bar blues à l’architecture sino-portugaise… La règle numéro 1, en débarquant de l’aéroport, c’est d’éviter à tout prix Patong et plus largement la côte sud-ouest, repère de 80 % des tours opérators et des vieux gras blancs. Aucun intérêt, sauf à se replonger en live sur la scène du livre Plateforme de Michel Houellebecq. Absolument tous les bars sont de mèche avec le milieu de la prostitution. Au contraire, Phuket Town, si elle est beaucoup plus sage que sa consœur, est un bon endroit pour rayonner dans l’île. Avec ses 100 000 habitants, c’est le centre intellectuel et artistique du coin. On y retrouve les bars un peu bobos de l’île avec leurs concerts de jazz, rock, blues… Elle abrite de nombreuses galeries d’art, des


hôtels design, des cafés branchés. Le tout dans une ambiance hyper cosmopolite: architecture tendance chinoise et portugaise, nombreuses inscriptions en mandarin, émigrés malais, routards venus du monde entier…

Gitans de la mer La côte nord-ouest est l’une des plus préservées. On y retrouve des hébergements confortables dans une ambiance plutôt cool. Il faut dire que le tsunami de 2004 a complètement changé le visage de l’île. Tous les hébergements ont été dévastés et reconstruits. Les villages ont été réaménagés. Et aujourd’hui, la catastrophe semble être un lointain souvenir. «Le tsunami. Quel tsunami? Regardez le soleil, la mer, c’est fini», plaisante, sourire amer, la responsable d’une guesthouse. Non loin de Hat Nai Yang, à quelques minutes de l’aéroport, se trouve le Parc national maritime de Sirinat, véritable paradis des snorkelers, et ses superbes plages préservées. En repartant vers l’Est, impossible de rater la Réserve naturelle royale de Khao Phra Taew et sa forêt primaire où tombent les cascades de Nam Tok Ton Sai et Nam Tok Bang Pae. Pas mal de possibilités de randos et une rencontre improbable avec des gibbons, dans un centre de réhabilitation. Jusque Phuket Town, la côte Est recèle de nombreux coins tranquilles et peu touristiques. On s’arrête au gré des marchés, sans rencontrer un seul vieux gras blanc. A quelques kilomètres de la capitale, le village Chow Lair rappelle le destin misérable des Gitans de la mer depuis qu’ils ont quitté leurs maisons sur l’eau. Ils vivent toujours sur pilotis, au milieu de la mangrove, mais leurs conditions de vie se sont détériorées. La saleté est omniprésente, les gosses jouent pieds nus dans la terre... L’envers du décor d’une île opulente, nourrie au sein de la manne touristique, qui rejette dans les marécages ses populations indigènes. L’extrême sud, très venté, et Rawaï, avec ses collines qui plongent dans la mer d’Andaman, est prisé des surfeurs et des randonneurs.


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Stairway to heaven

Enfin l’une des îles, car Ko Phi Phi est en fait deux îles. Pourtant, il n’est pas trop difficile de trouver un bateau qui vous emmène sur une plage déserte, protégée par une barrière de corail, tout juste peuplée d’une simple paillote qui vend quelques canettes. A 1 km à vol d’oiseau des déferlements de touristes, on a testé pour vous l’isolement total à Ko Phi Phi et la robinsonnade au bout du monde. Plutôt que de revenir sur Phuket ensuite, autant descendre vers le Sud, et le site fantastique de Krabi. Entourée de concrétions rocheuses, la ville est l’un des hauts lieux de l’escalade en Thaïlande. Elle abrite également de nombreuses grottes. En bord de mer, Ao Nang est un peu plus animée, mais il est possible de rejoindre des petites îles en quelques dizaines de minutes de bateau. L’ambiance, sur le front de mer, a des allures de Riviera. Assises devant les quelques bars de nuit, des «hôtesses» attirent gentiment le chaland. Pas de vieux gras blanc ici. Plutôt du jeune routard qui, parfois, se laisse charmer par les yeux doux de la démoniaque Thaïlande. L’ange noir n’est jamais loin.

Mais Phuket, c’est aussi le point de départ vers le paradis: la baie de Phangnga. L’un des plus beaux endroits maritimes au monde, mix entre la Baie d’Ha Long et les pains de sucre du Guangxi, en Chine. Des centaines de pains de sucre déchirent les flots de la mer d’Andaman, tels des icebergs tropicaux immobiles, surmontés de jungle et entourés de lagons, de mangroves et de plages désertes. Le point d’orgue touristique de la région, c’est évidemment le pain de sucre théâtre du tournage du deuxième James Bond: L’homme au pistolet d’or. Ce n’est évidemment pas l’endroit le plus calme qui soit. Afin de s’éloigner de la cohue, notre capitaine nous emmène dans une île complètement surréaliste. Nous accostons sur une plage de sable blanc, au bord d’une île montagneuse. Avec une lampe de poche, il nous guide, sur plusieurs centaines de mètres, les pieds dans l’eau, à travers une grotte où volètent quelques chauves-souris. L’obscurité est totale. Au bout du tunnel, une lumière blanche, aveuglante. Nous voilà au cœur d’une crique, entourés de parois abruptes de plusieurs centaines de mètres de hauteur. L’endroit paraît hors du temps. La jungle dévale les falaises. Des singes sont juchés sur les parois. D’étranges poissons marchent, avec des pattes, de flaque en flaque. Entre les palétuviers, des dizaines de crabes brandissent une pince disproportionnée. Hors du temps, hors du monde quand les touristes sont partis, l’île est une parenthèse dans l’histoire de l’Humanité. A Ko Panyi, la visite d’un village musulman Y aller est souvent comprise dans le package, même si Luxembourg Phuket. elle a un côté un peu trop touristique. L’idéal A partir de 700 € (govoyages.com) pour explorer les falaises et les grottes, c’est de louer un canoë ou un kayak. A voir plutôt SE LOGER à l’avance avec le bateau sinon, il vous dépose au milieu de centaines d’autres touristes... Anantara Phuket. Villas de style traditionnel,

Infos pratiques

Very bad trip on the beach En redescendant de Phuket vers Krabi, on tombe sur Ko Phi Phi. Le top pour se faire un «Very bad trip» on «The Beach». Eh oui Phi Phi en a vu des stars, notamment sur Maya Beach où Léo a transformé l’essai Titanic avec La Plage. Evidemment, du monde. Partout. Tout le temps. Les paysages sont à mourir, mais l’île est en danger à cause de la surfréquentation.

vue sur mer et piscine. A Hat Nai Yang, au Nord Ouest. A partir de 1000 € la semaine. MANGER Ka Jok See. A Phuket Town. Cuisine thaï traditionnelle, ambiance coloniale et musique lounge. A partir de 5 € le menu.


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Et si on cuisinait les produits de saison? Lisa Beys

Cuisiner les produits de saison c’est bon pour l’environnement, la santé, mais aussi pour le porte-monnaie. Manger de saison, et si possible local, c’est encore mieux. C’est faire le choix d’une cuisine saine... sans renoncer à la gourmandise!

Retrouver des saveurs authentiques Acheter des tomates en décembre et des coquilles Saint-Jacques en juillet? C’est possible, mais onéreux, et surtout sans intérêt côté santé, car ces produits hors saison n’apportent que très peu d’éléments nutritifs. En un temps où l’approvisionnement des produits alimentaires n’est plus un problème, et où leur diversité n’a cessé de s’élargir, comment s’y retrouver et comment savoir que c’est le bon moment pour acheter tel ou tel produit? Tout d’abord, il faut privilégier la qualité, et penser à respecter les saisons de production.

Manger local Manger des fruits et des légumes hors saison coûte cher, pour notre porte-monnaie, mais aussi pour la planète, en raison des distances très importantes qu’ils doivent effectuer afin de parvenir sur les étals. Par avion, un fruit importé consomme pour son transport 10 à

20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement. Acheter sur les marchés ou directement aux producteurs locaux reste préférable: le produit sera de meilleure qualité. C’est aussi la garantie qu’il contient moins de conservateurs chimiques. C’est ce que propose l’agriculture raisonnée qui, sans être bio, maîtrise sa productivité et a un moindre impact sur l’environnement. De même, tout autour des grandes villes, des agriculteurs ouvrent leurs champs aux citadins qui ont ainsi le plaisir de récolter eux-mêmes des fruits et légumes. L’idéal serait de manger des produits bio, qui deviennent davantage accessibles. Le label AB vous assure de l’absence de pesticides, souvent présents dans les productions de l’agriculture intensive. Rappelons que manger des aliments pendant leur saison de récolte n’a que des bienfaits pour la santé. C’est à ce moment-là qu’ils sont le plus gorgés de vitamines, ce qui participe à leur richesse.

Quels bienfaits? Les premiers bienfaits sont pour la santé. En effet, manger de saison, c’est déguster des fruits et des légumes à pleine maturité, gorgés de vitamines, minéraux et autres petites choses bonnes pour nous. De plus, les légumes de saison sont juteux, pleins de goût, ils n’ont pas mûri dans la soute d’un avion ou sous une lampe... Enfin, manger des légumes de saison contribue également à notre équilibre alimentaire: cela permet de varier les aliments que l’on consomme tout au long de l’année. C’est aussi redécouvrir des fruits et des légumes qu’on a perdu l’habitude de cuisiner. Par le biais des producteurs locaux, ou des AMAP, on


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Pour piocher idées, astuces et conseils - Pascale Paolini, Marché de saison ,Plus de 250 idées et recettes pour choisir et cuisiner les produits de saison, Éditions Prat-Europa, 2012. - Laurent Mariotte, A toutes saveurs. Produits de saison, recettes inratables, Éditions Flammarion, 2013. peut se procurer des «paniers» contenant les récoltes de la saison, ce qui permet de varier les goûts, les manières de cuisiner, mais aussi de redécouvrir les saveurs. Par ailleurs, certains légumes «passés de mode» reviennent au goût du jour grâce à des passionnés qui relancent leur culture et essayent de les diffuser auprès des consommateurs.

Des légumes de première fraîcheur Pour profiter pleinement du rôle nutritif des légumes, le premier critère à prendre en compte est la fraîcheur: c’est tout juste récoltés ou ramenés du marché qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Au fil des jours, les légumes ont tendance à perdre une partie de leurs vitamines. Choisissez de préférence des légumes de votre région, et de saison, et évitez ceux provenant de serres chauffées, riches en nitrates.

Manger la peau des légumes… bio Les légumes sont aussi particulièrement riches en polyphénols, qui protégeraient à la fois des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Ces composés – présents également dans le vin rouge, le thé vert, les fruits, les céréales, les légumineuses et les graines oléagineuses – se concentrent sur la face interne de la peau des fruits et des légumes. Mieux vaut donc brosser les carottes que les éplucher et manger les pommes avec leur peau… dans la mesure où ils sont issus de l’agriculture biologique puisque, lorsqu’une culture est traitée, c’est la peau qui risque de contenir le plus de résidus de pesticides. Des études ont aussi montré que les légumes bio contenaient plus de polyphénols que les non-bios, et que les légumes de serre en contiendraient jusqu’à trois fois moins que ceux cultivés en pleine terre. À noter, les couches externes des légumes – et des fruits– sont beaucoup plus riches en vitamines et en antioxydants que le cœur.

Le réfrigérateur appauvrit en vitamines La majorité des légumes perdent leur vitamine C après quelques jours dans le réfrigérateur… Au bout d’une semaine, c’est 50 à 55 % de perdu pour une laitue ou des haricots verts! Les choux, en revanche, conservent la quasi-totalité (10 % seulement de pertes pour le chou-fleur sur la même durée).

Les vitamines résistent à la chaleur Contrairement à une opinion répandue, la cuisson ne détruit en effet qu’une faible partie de ces vitamines… à condition qu’elle ne soit pas trop longue. C’est presque toujours «al dente» que les légumes sont les plus savoureux et nutritifs. Plongez les légumes moins d’une minute dans l’eau bouillante: cette technique épargne au mieux la vitamine C, conserve, voire améliore, les couleurs et les saveurs, et laisse un croquant appréciable. En dehors du micro-ondes dont l’impact sur la santé reste mal connu, les autres modes de cuisson ont aussi leur intérêt: la cuisson à la vapeur permet de conserver la saveur originelle des légumes, le wok permet des cuissons rapides et croustillantes, la cuisson à l’étouffée, longuement mijotée, amène une certaine douceur, les soupes peuvent constituer un plat unique, et l’utilisation du four permet des gratins complets.. Les produits locaux vendus dans les marchés sont souvent récoltés à maturité le jour même de la livraison ou la veille, assurant ainsi un maximum de goût. Voici quelques fruits et légumes d’été: L’artichaut, l’aubergine, la betterave, le brocoli, les carottes, chou-fleur, choux vert et rouge, concombre, courge, fraise, framboise, haricots jaune et vert, poireau, pêches, abricots, pomme, radis, rhubarbe et tomates...



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Détournement de fruits et légumes Magali Eylenbosch

Non, les légumes ne sont pas de simples accompagnements et les fruits ne se dégustent pas uniquement en salades ou compotes. Avec un peu d’imagination, et quelques petits trucs sympas, vos plats rimeront avec fantaisie. Il est l’heure de faire votre marché! Si les fruits et légumes ne font pas l’unanimité, surtout auprès des plus jeunes, c’est probablement parce qu’on leur fait trop souvent jouer la carte de la banalité. Si le naturel leur sied à merveille, quelques détournements peuvent leur donner des formes, des aspects ou des textures inattendues. Si vous suivez de près les aventures des Top Chefs, vous avez probablement quelques lueurs. En tout cas, voici de quoi éclairer votre lanterne.

Trop craquants Les chips proposées au rayon «apéro» des supermarchés sont souvent trop grasses et très salées. Revisitez ce grand classique et profitez, sans modération, de ce petit plaisir qui croustille. Exit la friteuse. Pour éviter les graisses inutiles, allumez le four à 120°. Munissez-vous d’une mandoline, cet objet super

tranchant qui fait peur aux plus aguerris. Attention aux coupures, particulièrement profondes et douloureuses. Coupez des rondelles de carottes, betteraves, topinambours, pommes de terre (surtout la Vitelotte, pour sa chair violette), pommes, poires, bananes, sans dépasser 2 mm d’épaisseur. Disposez vos lamelles sur une plaque ou une grille recouverte de papier de cuisson. Badigeonnez-les d’huile, à l’aide d’un pinceau, puis enfournez pendant environ 1h30. Certains légumes, comme les carottes, peuvent être préalablement blanchis dans de l’eau bouillante pendant quelques minutes. Attention de bien les sécher à l’aide papier absorbant avant l’étape du four. Cette technique vous permettra de gagner une heure de cuisson. Afin de laisser l’humidité s’échapper, vous pouvez ouvrir le four régulièrement et surveillez de près, les lamelles qui pourraient noircir en quelques secondes. Lorsque vous sentez que la cuisson est parfaite (quelques tests vous aideront à réagir en fonction de votre four), sortez vos chips et épicez-les.


GOURMANDISES | 93

Avec du sel, vous ne prenez aucun risque, mais préférez-lui du sel aromatisé au thym ou au romarin. C’est meilleur et plus joli. Vous pouvez également utiliser du curry, du paprika, du piment d’Espelette, du curcuma, de la cannelle… Dégustez sans attendre afin qu’ils ne se ramollissent pas. Vous pouvez également réaliser des chips ultra-fins à l’aide d’un économe et vous en servir pour le dressage d’un plat ou d’une salade. C’est une façon magique d’apporter du croquant et de la couleur.

Divines charlottes Si je vous dis «Charlotte», vous penserez certainement «fraise et peut-être «chocolat», moins souvent «légumes» et pourtant… Voilà une gâterie qui vous permettra de servir une entrée super light qui ne fait pas l’impasse sur l’esthétique. Pour entourer votre appareil, zappez les biscuits, trop sucrés, et utilisez des lamelles de courgettes ou de carottes, préalablement blanchies, de poivrons confits, ou de concombre cru. Réalisez l’appareil à l’aide d’une mousse réalisée avec le légume qui vous a servi à tapisser votre moule ou en choisissant un autre légume. Vous pouvez l’agrémenter de fromage, par exemple de chèvre. Pour une bonne tenue de votre charlotte, ajoutez une feuille de gélatine ramollie dans la crème liquide, en fouettant vigoureusement. Laissez refroidir avant d’incorporer le fromage, puis placez le tout au réfrigérateur pendant deux bonnes heures avant de démouler. Servez bien frais, avec une petite salade. En été, c’est excellent.

Tendres aspics et gelées fondantes Bien sûr, la gelée est une déclinaison des confitures, mais dans une version lisse et sans morceau. En la travaillant légèrement plus ferme. Attention c’est souvent un piège, une gelée de fruits ou de légumes peut également servir à sublimer un plat de viande, une terrine de pâté ou de foie gras, et même un poisson ou une salade. C’est le petit plus qui vous fera passer du statut de cuisinière du dimanche à cordon-bleu. En plus, si vous maîtrisez l’exercice, c’est bon, mais c’est surtout très joli au dressage. Comme pour les charlottes ou la pana cotta, vous pouvez choisir la sécurité en utilisant de la gélatine classique ou tenter de maîtriser l’emploi de l’agar-agar. La première est fabriquée à l’aide d’os et de peau de porc ou de bœuf, baignés dans de l’acide. Malgré les traces infimes qui restent présentes dans le produit, certains végétariens ou religieux pratiquants bannissent son utilisation. Elle se présente sous forme de feuilles fines, rigides et transparentes. On l’apprécie pour ses propriétés gélifiantes et épaississantes. Elle sert aussi de stabilisateur. La texture obtenue après mélange et refroidissement est en général crémeuse. Elle ne présente aucune qualité nutritionnelle. L’agar-agar est une algue rouge japonaise. Réduite en poudre, elle sert de gélifiant et confère à une préparation une texture beaucoup plus ferme que la gélatine. On dit


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recettes Recettes tirées de «Chips! légumes & fruits» d’Emmanuelle andrien. TOQUADES.

Chips violettes au sel de pain d’épices Préparation: 15 min. – Cuisson 2 min. – Pour 4 personnes. 900 g de vitelottes 2 l d’huile végétale 1 cuillère à café de mélange pour pain d’épices 3 cuillères à soupe de gros sel

• Rincez les pommes de terre sous un filet d’eau. Frottez-les avec une éponge ou une brosse. Emincez-les finement à l’aide d’une mandoline en fines tranches d’environ 1 mm d’épaisseur. • Réservez vos futures chips violettes dans un saladier d’eau froide. Rincez-les jusqu’à obtenir une eau claire. Cette opération permet de retirer l’excès d’amidon qui ramollirait les chips. • Versez l’huile végétale dans votre friteuse. Faites-les chauffer pour atteindre une température de 160°C. Egouttez les lamelles de pomme de terre et séchez-les avec du papier absorbant ou un torchon propre. Plongez-les dans le bain d’huile et remuez régulièrement pour une cuisson homogène, afin qu’elles ne collent pas entre elles. Sortez les chips et déposez-les sur une feuille de papier absorbant, pour retirer l’excès de matière grasse. • Mettez dans le bol de votre mixeur les épices et le gros sel. Donnez de nombreuses impulsions pour obtenir un sel parfumé. Saupoudrez vos chips violettes de ce sel lorsqu’elles sont encore chaudes. Variante: Parfumez le sel avec toute sorte d’épice (gingembre, paprika, cumin…) ou de condiments (citron confit, piment…). Recettes tirées de «Chips! Légumes & fruits» Emmanuelle Andrien Toquades 86 pages Photographies de Julie Mechali

Tartelettes fleuries Préparation 15 min. – Cuisson 1h30 – Repos 15 min. – Pour 4 personnes. 4 pêches jaunes 8 mini-fonds sablés à tartelettes 50g de sucre glace 1 blanc d’œuf 50g de sucre fin 100g de pétales de coquelicots 100g de violettes 50cl de crème pâtissière

• Préchauffez le four à 120°C. Rincez les pêches, puis taillez-les en fines tranches à l’aide d’une mandoline, sans les peler. Séchez-les à l’aide de papier absorbant. Recouvrez une plaque à pâtisserie de papier cuisson. Déposez vos tranches de pêches et saupoudrez de sucre glace. Enfournez pour 1h30. • Fouettez légèrement le blanc d’œuf. Badigeonnez les pétales de coquelicots et les violettes à l’aide d’un pinceau. Saupoudrez de sucre fin et réservez sur une grille pour qu’ils sèchent. • Sortez les chips de pêches du four et laissez-les refroidir pour qu’elles deviennent bien craquantes. • Garnissez les fonds de tartelettes de crème pâtissière. Recouvrez harmonieusement de pétales de coquelicots, de violettes et de chips de pêches. Parsemez de paillettes alimentaires, si vous le souhaitez, pour un air plus festif. Servez sans attendre.


qu’elle fait partie des petits secrets minceurs des Nippones. Composée à 80 % de fibres solubles, elle constitue un excellent coupe-faim, d’autant qu’elle exerce une petite action laxative. Pour la gélatine, pas question de cuisson, on la ramollit dans l’eau froide puis on l’ajoute à une préparation tiède afin de la dissoudre complètement. Pour l’agar-agar, le stade de l’ébullition est incontournable et ce n’est qu’en refroidissant que la texture devient gélatineuse. C’est souvent au niveau des quantités utilisées et du temps de refroidissement que tout se joue. Pour l’agar-agar, sachez que le rapport poudre/liquide est en général de 2 g pour 50 cl. L’avantage d’une gelée bien ferme est de pouvoir la découper facilement en petits dés ou à l’aide d’un emporte-pièce pour faire de jolis petits ronds de garniture. Perso, je passe toujours mes jus de fruits ou légumes, préalablement épicés au tamis afin d’obtenir une belle transparence. Rien n’empêche d’incorporer, par exemple, des graines de cumin ou de sésame avant refroidissement. Lancez-vous, les artistes!

Fanes et épluchures La cuisine peut aussi donner un petit coup de pouce à la nature en évitant le gaspillage. On jette, en moyenne, 20 kg de nourriture par an. Ce résultat est suffisamment alarmant pour nous donner envie de réaliser quelques petites économies. Pas question de zapper les dates de péremption et de mettre à mal notre système digestif. Penchons-nous sur ce qu’on jette habituellement: les fanes et les épluchures. Tout peut être utilisé, ou presque. Attention, les feuilles de solanacées (tomates, aubergines) sont toxiques. Préférez aussi les fruits et légumes biologiques dont la peau ne contient ni engrais chimiques, ni pesticides. Vous pouvez naturellement réaliser d’excellents potages ou de jolis bouillons, mais ces produits «apparemment moins glamour» peuvent également être hachés pour servir de farce. Enrobées de pâte et passées à la friture, épluchures et fanes deviennent d’excellents beignets. Enfin, les pelures d’oignons, rouges ou jaunes font des merveilles lorsqu’il s’agit de colorer de la chapelure et de lui donner un brin de goût.

Petites douceurs Et parce qu’on a envie de terminer par une petite note sucrée, parlons cake. Votre recette habituelle est certainement délicieuse, mais pour changer, tentez le cake de carotte ou de potiron. La couleur délicatement orangée est superbe et, du côté du goût, c’est une bombe. Je vous l’ai déjà dit: la cuisine, c’est facile!


96 | INSIDE

Une expérience «women only»! Le samedi 15 juin, Land Rover et Femmes Magazine s’associent pour un événement exclusivement féminin, réservé à quelques privilégiées: «The Ladies Day Land Rover Experience», en présence des 2 gazelles du rallye Aïcha du Maroc 2013. Les invitées auront droit à un parcours fabuleux en 4x4 Land Rover, aux côtés d’instructeurs, dans la carrière Cloos, à Bridel. Sensations garanties! Au programme également, des concours et les invitées participeront à un shooting mode haut en couleur! Samedi 15 juin, entre 13h30 et 18h30. Sur invitation exclusivement.

En juin, tous les secrets de la salade sont entre vos mains… Dans un cadre d’exception recréant l’esprit et le décor des grandes Brasseries parisiennes des Années 30, L’Alfa Brasserie vous propose de venir découvrir son Salade Bar. Composez votre salade selon vos envies: plaisirs sains ou créations gourmandes, laissez voyager vos papilles. Ouvert 7j/7 de 07H00 à 23H00 Alfa brasserie 16 place de la Gare L-1616 Luxembourg Tél.: 49 00 11 30 00 www.alfabrasserie.lu

Ladies Night: 2e édition

Le mois de la nutrition

Cette année c’est dans le magasin Sichel à Howald de 2500 m2 que la jeune société d’événementiel, Real Event Prod a choisi de lover sa 2e Ladies Night. L’équipe a pensé son concept avec glamour et élégance. Le 27 juin prochain, 29 partenaires investiront les 3 étages du magasin. Les invitées seront chouchoutées et conseillées par de grandes enseignes luxembourgeoises de cosmétiques, de coiffure, de beauté et de prêtà-porter…, le tout en faisant du shopping. Sur invitation exclusivement.

Fort du succès de sa 1ère édition en 2012, Mondorf Domaine Thermal organise en juin le mois de la nutrition. Dès le lundi 3 juin, une série de conférences, d’animations culinaires, de séances sportives et de menus alliant plaisir et équilibre se succèderont pour apporter au public et aux professionnels de la santé une vision différente de la nutrition. Téléchargez le programme sur www. mondorf.lu/fr/mois-de-lanutrition

Spa Concept, la nouveauté bien-être

Avenue des Bains

Un espace complètement dédié à la beauté et au bien-être a ouvert ses portes le mois dernier en plein cœur de Luxembourg. Le centre est équipé de machines ultras perfectionnées pour traiter l’amincissement, le rajeunissement, l’épilation définitive... Le plus: Spa Concept est aussi un Fish Spa. Un conseil: associez le fish spa à une manucure et pédicure OPI, vos pieds et vos mains seront parés pour l’été.

à Mondorf –

22 rue de la Porte

Tél.: 23 666 666 –

Neuve à Luxembourg –

www.mondorf.lu

Tél.: 27 85 86 21


20.200 exemplaires Affilié au CIM Direction Maria Pietrangeli Patricia Sciotti Rédactrice en chef Maria Pietrangeli Rédacteurs lisa beys SARAH BRAUN Chloé Consigny Marie-Elisabeth Crochet-Vappiani Magali Eylenbosch Godefroy Gordet Aurélie Guyot Paule Kiénert Christine Mick Catherine Moisy Michaël Peiffer Michèle Rager Dominique Sander-Emram Karine Sitarz Kévin Storme graphiste Cédric SHILI Julie Mallinger Conseil en communication Julie Kieffer Myriam Benfatto

Un Bose Store à Luxembourg Bose vient d’ouvrir son 1er store à Luxembourg et c’est Grand Rue que la marque d’audio haut de gamme s’est implantée. Cette boutique vient appuyer le réseau de points de vente déjà existants à Luxembourg. Plus qu’une boutique, Bose Store est un showroom où vous pourrez découvrir tout l’assortiment de la marque et tester les dernières nouveautés. N’hésitez pas à passer la porte pour vivre l’expérience Bose.

Une nouvelle branche pour la Belle Etoile!

Avis aux amatrices de bijoux A l’occasion de la fête des Mères, la bijouterie Maryse Hoffmann organisera un vernissage présentant une collection de colliers de perles et de pierres. Vous découvriez également de nombreuses créations et pièces uniques. Lors de cet événement, vous assisterez à une rétrospective des bijoux présentés lors des derniers défilés organisés par la créatrice. Pour y assister venez retirer votre invitation personnelle directement à la bijouterie ou demandez-la au 47 18 73.

Société éditrice Alinéa éditions & communication s.à r.l. 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: [352] 26 45 85 86 Fax: [352] 26 45 84 94 service.commercial@femmesmagazine.lu redaction@femmesmagazine.lu

99 Grand Rue

Désormais, c’est au cœur d’un shopping center de 105 boutiques que vous flânerez! Mercredi 22 mai a en effet été inaugurée la nouvelle aile du centre commercial de Bertrange, au cours d’une très belle soirée! De nouvelles enseignes rejoignent ainsi l’offre, parmi lesquelles Zara, Swarovski, Paris 8, Nature & Découvertes, Barber Shop, Erny, Sacha, Tapis Hertz ou Esprit… A voir de toute urgence!

à Luxembourg –

Route d’Arlon

Alima – 11A avenue

Tél.: 27 85 84 55 –

à Bertrange -

de la Porte-Neuve

Adresse:

www.bose.lu

www.belle-etoile.lu

à Luxembourg

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Centre de la Bourse –

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98 | HOROSCOPE

horoscopE Gémeaux du 21 mai au 21 juin

Horoscope établi par

Hélène Mack

www.astrodyssee.com Consultation en ligne de qualité, paiement sécurisé par carte bancaire Tél.: [+33] 6 07 82 77 76

Cœur: Votre facilité d’expression est le sésame qui ouvre les cœurs, votre naturel et votre spontanéité feront merveille. Travail: Vous ne vous satisferez pas de ce qui se passe à court terme. Vos relations avec vos supérieurs changent. Vitalité: Vous n’hésiterez pas à vous dépasser physiquement.

Balance du 23 septembre au 22 octobre

Cancer du 22 juin au 22 juillet Cœur: Vous élaguerez des liens pesants et retrouverez la sensation de légèreté et de confiance qui vous est si chère. Travail: Votre vie professionnelle sera très active, méli-mélo d’activités positives et passionnantes. Vitalité: Vous aurez un grand besoin d’action.

Lion du 23 juillet au 22 août Cœur: Les choses bougent, car la planète Vénus a une influence positive sur votre signe. Travail: Vous comprendrez que l’impulsivité ne mène nulle part, et qu’un plan bien pensé et mûri sera une garantie de réussite. Vitalité: Passez à un entrainement progressif, pour vous remettre en condition.

Vierge du 23 août au 22 septembre Cœur: Faites-vous une douce violence, soyez plus disponible et livrez-vous un peu plus. Vos liens affectifs y gagneront. Travail: Une période des plus favorables. Energie surprenante, mais avec un sens du discernement accru. Vitalité: Le calme sera indispensable pour vous recharger en énergie.

Cœur: Tout peut arriver, et surtout le meilleur… Il y a fort à parier que nombre d’entre vous s’offriront un sérieux coup de cœur, surprenant. Travail: Vous avez quelques efforts à faire. Une bonne organisation est nécessaire dans l’agencement de votre emploi du temps.Vitalité: La détente reste indispensable.

Scorpion du 23 octobre au 21 novembre Cœur: Vous saurez vous payer le luxe d’être indécise et déterminée à la fois, il n’y a que vous pour assumer de tels paradoxes! Travail: La fatigue s’installe, le stress vous gagne, prenez le temps de souffler, car votre vision est peut-être faussée par un manque d’énergie. Vitalité: Vous donnez libre cours à vos envies de découverte.

Sagittaire du 22 novembre au 21 décembre

énergétique.

Verseau du 21 janvier au 19 février Cœur: Valorisation des échanges avec votre conjoint, de quoi vivifier certains espaces de votre vie de couple. Travail: Vous pourrez exploiter vos réseaux, bénéficier d’informations et d’idées qui seront autant d’aide pour vos projets. Vitalité: Vous doserez vos efforts dans la bonne direction.

Poissons du 20 février au 21 mars Cœur: Quand la chance vous frôle, il s’agira d’optimiser une belle manne du destin pour en faire quelque chose de bien! Travail: Mercure vous expose à des circonstances qui vous obligeront à vous interroger sur votre sécurité au sens large. Vitalité: Vous jouirez d’une forme olympique.

Cœur: Il faut vous adapter rapidement aux changements qui peuvent intervenir. Certaines pourront goûter à une liberté toute retrouvée. Travail: L’accent est mis sur l’influence de Jupiter et Mars qui dynamisent vos projets. C’est une configuration qui pourrait être risquée. Vitalité: Attention au surmenage.

Bélier

Capricorne

Taureau

du 22 décembre au 20 janvier

du 21 avril au 20 mai

Cœur: Des choix, pas toujours faciles se présentent; la sphère familiale se modifie, en bien ou en mal. Travail: Une forme de désir de transcendance vous habite, peut-être en raison de l’intensité Uranienne avec laquelle vous ressentez toute chose. Vitalité: Une période mouvementée et intense en dépense

Cœur: Les nouvelles sont rafraîchissantes et rassurantes, vous pourrez vous détendre… Travail: Des portes s’ouvrent pour vous faire entrevoir de nouvelles opportunités correspondant à vos ambitions. Vitalité: Les blessures de l’ego sont souvent superficielles.

du 21 mars au 20 avril Coeur: Climat d’effervescence et de fébrilité autour d’un projet qui vous tient en haleine... Travail: Engagez-vous en suivant vos intuitions. Votre carrière est au premier plan. Vitalité: Vous aurez besoin de vous épanouir!


Les

boucles d’oreilles A partir de

3340€

Morganite (10,47 ct), 64 diamants (0,50 ct) Or (750)

Le pendentif A partir de

3410€

Morganite (12,51ct), 49 diamants (0,38 ct) Or (750)

Centre de la Bourse – Alima 11A, avenue de la Porte-Neuve L-2227 Luxembourg – Tél.: 47 18 73



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