de mon jardin Découvrez les roses anciennes ! Depuis toujours, la rose est considérée comme la reine des fleurs, l’incontournable au jardin. Apprenez à la cultiver et à l’admirer à travers 35 portraits de roses anciennes. Vous pourrez ensuite la représenter à l’aquarelle au gré de votre inspiration.
ROSES de mon jardin
ROSES
ROSES
de mon jardin
Annie Lagueyrie-Kraps est journaliste dans le domaine du jardin. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Rustica, dont Le manuel du jardinage pour tous et Les Graminées apprivoisées. Passionnée par les jardins, Virginie Klecka est photographe spécialisée. Ses reportages paraissent régulièrement dans la presse et ses photographies ont illustré de nombreux ouvrages, notamment aux éditions Rustica.
Cet ouvrage ne peut être vendu séparément.
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Sommaire Avant-propos
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Du simple au double 8 Un kaléidoscope de couleurs 10 La morphologie des rosiers anciens 12 Peindre les roses à l’aquarelle 15 Chapitre 1 Rosiers buissons et arbustes
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Belle de Crécy Jenny Duval Charles de Mills Rosa gallica ‘Versicolor’ Cardinal de Richelieu Mme Hardy Cuisse de Nymphe Henri Martin Fantin Latour William Lobb Souvenir de la Malmaison Comte de Chambord Souvenir du Dr Jamain Ulrich Brunner Mignonnette Gruss an Teplitz Perle d’Or F. J. Grootendorst Queen of the Musks
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Chapitre 2 Rosiers grimpants et lianes
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Alister Stella Grey Maria Lisa Ghislaine de Féligonde Albertine American Pillar May Queen Violette Mme Bérard Reine des neiges grimpant Paul Transon Adélaïde d’Orléans Mme Isaac Pereire Francis E. Lester Raubritter Paul’s Himalayan Musk R. banksiae ‘Lutea’
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Index
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Du simple au double La rose toute simple Quel que soit son pays d’origine, la rose à l’état le plus naturel est simplement composée de cinq pétales, rarement quatre (R. sericea). Les fleurs sont parfois grandes et relativement isolées (R. moyesi, R. lutea) ou plus petites mais groupées en bouquets de dizaines de fleurs (rosiers lianes), parfois aussi assez grandes et groupées (‘Mozart’).
exemple ainsi que ‘Adélaïde d’Orléans’, R. gallica ‘Versicolor’ ou R. californica ‘Plena’. L’adjectif latin plena, qui signifie «pleine», fut souvent employé pour désigner les premières fleurs doubles, qui étaient la plupart du temps des demi-doubles.
Une corolle semi-double Une telle corolle compte au moins dix pétales, c’est-à-dire deux couronnes superposées de cinq pétales et parfois plus, lesquels, une fois déployés, dévoilent largement le cœur et les étamines. Souvent dorées, ces dernières ajoutent à la fleur un éclat supplémentaire. ‘La Belle Sultane’ en est un brillant
‘Aimable amie’.
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Une fleur double Plus le nombre de pétales augmente, plus la fleur est dite double, pleine, voire très double ou très pleine. Dans une fleur double, les pétales, au nombre de vingt à quarante, laissent encore voir les étamines. Une fleur pleine désigne une fleur dont toutes les étamines se sont transformées en pétales. La plus belle expression en est la rose centfeuilles ou rose chou, très pleine et presque ronde. Certaines roses très doubles s’ouvrent à plat (les pétales sont plus courts au centre), et d’autres sont en forme de coupe plus ou moins profonde. Les pétales sont parfois imbriqués. Disposés en quinconce, ils dessinent une rosette régulière comme chez ‘Paul Transon’. Ils sont régulièrement rangés en quartiers comme chez ‘Charles de Mills’ , ‘Aimable Amie’, ‘Pergolese’ ou ‘Reine des Violettes’.
‘Pergolese’.
Avec les hybrides de thé sont apparues des roses turbinées, en forme générale de toupie, très marquée quand la fleur est encore en bouton, se transformant en une coupe globuleuse à l’épanouissement. On rencontre aujourd’hui cette forme chez la plupart des hybrides modernes à grandes fleurs.
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Un kaléidoscope de couleurs Une infinité de roses
Le jaune tant attendu
Les roses clairs sont qualifiés de rosés, carnés (comme la peau), frais (légèrement plus vifs). Nuancés de mauve, ils virent au parme et au lilas. Les roses les plus prononcés ne sont jamais vraiment rouges mais carmin, c’est-à-dire teintés de rose à la manière des framboises. Le pourpre désigne un rose foncé plus violacé qui adopte parfois en fanant de rares (mais toujours remarqués) reflets bleutés. Les roses galliques en particulier ont la capacité de se parer de coloris qui changent de l’éclosion à la fanaison et dont la subtilité est un régal pour l’œil, mais un casse-tête pour qui tente de les décrire objectivement. Les mots sont rarement à la hauteur du spectacle.
La première rose botanique jaune introduite en Europe fut R. foetida (syn. R. lutea), mais ce n’est qu’en 1898, grâce à la découverte en Perse de R. f. ‘Persiana’, que Pernet-Ducher put ajouter le jaune à la gamme déjà fabuleuse des nuances des roses thé qui faisaient sensation à l’époque, les parant de jaune soufre, d’orangé, de pêche, de cuivre ou de chamois. Les plus célèbres sont ‘Soleil d’Or’ et ‘Mme Édouard Herriot’ sous sa forme grimpante.
Le blanc reste rare C’est la couleur d’origine du groupe des rosiers alba, l’adjectif latin alba signifiant « blanche ». C’est également une couleur assez répandue chez les grands rosiers lianes tels ‘Neige d’Avril’ ‘Seagull’ ou ‘Thalia’, et des rosiers botaniques comme le rosier pimprenelle R. spinosissima
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‘Francis Dubreuil’.
‘Pimpinellifolia’. Le blanc pur étant rare, les fleurs sont souvent crème ou ivoire, légèrement teintées de rose ou de jaune, surtout quand elles s’ouvrent, avant de blanchir en fin d’épanouissement. Chez certaines variétés, les boutons colorés donnent des fleurs blanches, ce qui produit un effet bicolore insolite et charmant comme chez ‘Félicité et Perpétue’ ou ‘Adélaïde d’Orléans’.
Le vrai rouge Si le jaune est originaire de Perse, le vrai rouge sans trace de rose ou de violet vient de Chine en 1792 avec le rosier du Bengale R. chinensis ‘Semperflorens’, également nommé ‘Slater’s Crimson China’, crimson signifiant «cramoisi». Puis le rouge se répandit. Chez le rosier thé ‘Francis Dubreuil’, il devient très foncé, raffiné par la texture veloutée des pétales. C’est un coloris qui s’est surtout développé avec les rosiers modernes.
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La morphologie des rosiers anciens Petite ou grande végétation Les rosiers sont des arbustes : ils ne possèdent pas de tronc unique mais plusieurs branches se développant à partir de la base. Quand les branches sont longues et très souples, elles sont dites « sarmenteuses » comme celles de la vigne. Quand elles restent plus courtes, elles sont soit rigides et confèrent à la plante un port érigé soit plus souples chez un rosier à port retombant ou étalé et donc assez large. Dans les catalogues, il est de coutume de classer les rosiers selon leur hauteur. Rosiers buissons Selon les catalogues, ils ne dépassent pas 1,20 à 1,50 m de haut. Ce sont les rosiers galliques, les centfeuilles, les mousseux, les rosiers de Damas, de Portland, de Bourbon et les hybrides remontants. Il faut les choisir pour fleurir les massifs. On trouve les plus petits buissons (60-80 cm) dans le groupe des polyanthas qui conviennent en bordure et en pots.
Rosiers arbustes Leurs branches sont assez solides pour tenir sans tuteur ni palissage au-delà de 1,50 m et jusqu’à 2 m environ. Leurs extrémités sont parfois gracieusement arquées sous le poids des roses. Ils deviennent alors aussi larges que hauts. Ce sont des rosiers à isoler ou à planter en haies, nombreux dans le groupe des rosiers alba, des rosiers musqués, rugueux ou botaniques. Rosiers grimpants Trop longues pour tenir seules, les branches ont besoin d’un support. C’est la vigueur qui fait la différence entre les uns et les autres. Les grimpants mesurent de 2 à 4 ou 5 m et sont assez faciles à contrôler, palissés sur des treillages contre un mur, une tonnelle ou une arche. Les rosiers Noisette, les hybrides de thé et les rosiers de Bourbon sont parmi les plus sages.
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Rosiers lianes Ce sont des grimpants très exubérants, de taille à couvrir un bâtiment, une grande pergola ou à se faufiler jusqu’à 7 ou 10 m dans un grand arbre (rosiers wichura, multiflores, rosiers de Banks). On les réserve aux plus grands espaces et, quand c’est possible, il vaut mieux renoncer à les contrôler.
Des feuilles décoratives Les variétés anciennes peu hybridées possèdent en général un feuillage abondant et sain très attrayant, qui conserve un grand intérêt à la plante, même quand elle est défleurie. Les feuilles ne sont pas entières, mais divisées en folioles dont le nombre varie de trois grandes à quinze ou dix-sept petites, produisant alors un effet fin et découpé. L’apparence est souvent liée au climat des régions d’origine de la rose. Les folioles sont grandes, brillantes et glabres dans les régions humides, mais plutôt velues, glanduleuses et petites quand elles viennent de régions sèches ou de montagnes au sol pauvre. Elles sont, par exemple, particulièrement petites chez le rosier à feuilles de pimprenelle (R. pimpinellifolia),
‘Rose de Recht’
originaire de zones de dunes et baptisé ainsi en raison de sa ressemblance avec cette plante. Texture et couleur sont des attraits supplémentaires : le feuillage gris-bleu des rosiers alba, pourpre bleuté chez R. rubrifolia ou les feuilles gaufrées des rosiers rugueux.
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Peindre les roses à l’aquarelle L’aquarelle est la technique la plus efficace pour restituer la beauté et la délicatesse des fleurs, et des roses en particulier.
Matériel Vous trouverez dans ce coffret un carnet, une palette de peinture (jaune de cadmium, bleu primaire, rouge vermillon, vert olive et brun Van Dyck), l’essentiel pour vous lancer ! Vous pouvez ensuite compléter votre matériel avec différents types de pinceaux, brosses, gomme liquide…
Deux outils à maîtriser La quantité d’eau L’eau est le facteur le plus déterminant dans l’aquarelle. Car cette dernière se caractérise comme la peinture de transparence. Moins vous utilisez d’eau, plus les couleurs deviennent opaques et inversement. Plus les couleurs vont gagner en transparence, plus vous les ajusterez facilement afin qu’elles correspondent au mieux à vos désirs. Il est recommandé de commencer par
les couleurs les plus transparentes et les plus claires pour finir par les couleurs les plus opaques et les plus foncées. Le pinceau Pensez à utiliser la totalité des possibilités offertes par votre pinceau ! En jouant sur son épaisseur, vous pouvez faire des traits plus ou moins fins et appliquer une quantité de peinture variable. Le rendu des formes peut aussi être modifié en fonction de la pression que vous exercerez sur le pinceau, et avec laquelle il est intéressant de jouer. De même, les variations de verticalité de ce dernier permettent d’obtenir des traits différents.
Commencer à peindre Avant de commencer, préparez tout ce qu’il vous faut : peinture, pinceaux, palette à alvéoles,
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papier absorbant, chiffon, réserve d’eau (un pot de confiture par exemple), et Coton-tige. Le choix du modèle Pour vos débuts, choisissez un modèle monochrome autant que possible. Simplifiez-vous la vie en n’utilisant qu’un nombre réduit de couleurs que vous pourrez ensuite décliner à votre guise en faisant des mélanges sur votre palette : il faut partir des couleurs dominantes du sujet pour ensuite ajouter des nuances. Le croquis ou dessin Commencez par esquisser la fleur au crayon à papier (de préférence de dureté 2H). Pour votre première œuvre, ne soyez pas trop ambitieux et choisissez la rose qui vous paraît la plus simple à reproduire. Ne soyez pas trop sûr de vous et n’appuyez pas trop fort, le geste doit être léger et le trait aisément effaçable en cas d’erreur ! En effet, une fois la feuille – et donc le trait de crayon – humide, il sera difficile de gommer et d’apporter des modifications. Travaillez uniquement les contours, d’une main toujours légère.
La peinture des roses Pour peindre une rose à l’aquarelle, il est important, dans un premier temps, de bien observer sa morphologie : de manière générale, les pétales internes ont une forme concave, et les pétales externes sont convexes. Ces caractéristiques donnent tout son modelé à la fleur ! Commencez par préserver des zones blanches au sommet de la fleur avec le fluide à masquer. Puis, pour renforcer les incurvations, appliquez des tons chauds sur les pétales intérieurs, et des nuances plus froides pour les pétales externes. Continuez d’intensifier les incurvations en travaillant les ombres et en opacifiant les couleurs. Entre chaque application de couleur plus froide et plus opaque, il est impératif de bien laisser sécher la couche précédente. Les couleurs risqueraient sinon de se mélanger.
Et maintenant, à vous de jouer !
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Rosiers buissons et arbustes La catégorie des rosiers buissons et arbustes rassemble la majeure partie des familles de roses anciennes : roses gallique, de Damas, alba, de Portland, de Bourbon… Le rosier gallique (R. gallica), ou « rose de France », est en quelque sorte l’ancêtre de toutes les roses européennes. Quant au rosier de Damas, il est sans doute un hybride de R. gallica et de plusieurs autres espèces, car il existe des formes à floraison unique et d’autres remontantes. Il serait venu du Moyen-Orient (Syrie, Iran) par diverses voies. Très parfumé, il est encore cultivé en Bulgarie et au Maroc pour la production d’essence et d’eau de rose.
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‘Belle de Crécy’ Une des plus belles roses galliques au coloris particulièrement nuancé et au parfum remarquable. Dimensions : 1,20 x 0,90 m Floraison : unique Culture : classique Origine : rosier gallique, 1828 Petite histoire : c’est la création d’un amateur de roses de Crécy-en-Brie (aujourd’hui Crécy-la-Chapelle), M. Roeser. Le rosier : c’est un buisson lâche, pas très haut, paré d’un beau feuillage. Ses tiges fines et dépourvues d’aiguillons poussent d’abord dressées, puis finissent par ployer sous une abondante floraison. Les roses : les petits boutons foliacés groupés par trois ou plus apparaissent rouge cerise, puis éclatent en fleurs de 7 cm très doubles comptant plus de quarante pétales au parfum remarquable. Ondulés et récurvés au centre, les pétales se déploient peu à peu pour former une fleur plate laissant apparaître un petit cœur vert. Selon le degré d’humidité de l’air, la température et le stade d’épanouissement, les coloris évoluent différemment d’une face à l’autre des pétales entre le rose violacé et le rose clair argenté, ce qui donne encore plus de relief à cette fleur vraiment exceptionnelle. Conseils particuliers : c’est un rosier à placer en massif au soleil dans une bonne terre et à admirer de près. Ses fleurs vont à merveille avec des vivaces bleues, des delphiniums, par exemple.
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‘Jenny Duval’ Sa palette de couleurs est l’une des plus riches parmi toutes les roses galliques. Dimensions : 1,20 x 1,50 m Floraison : unique Culture : facile Origine : rosier gallique, avant 1842 Petite histoire : au fil des ans, il semble que ce rosier ait été confondu avec la variété ‘Président de Sèze’. Bien que les descriptions anciennes diffèrent, les plantes aujourd’hui commercialisées se ressemblent davantage. Le rosier : arbuste vigoureux à port souple de forme érigée portant peu d’aiguillons et un feuillage gris-vert. Les roses : comptant de vingt à quarante pétales pour 8 cm de diamètres, les fleurs doubles sont remarquables par leur coloris nuancé du cœur vers l’extérieur passant du rose soutenu ou mauve lilas finissant gris rosé avec des reflets presque bleus. La floraison unique s’étale sur une longue période. Les avis divergent sur son parfum. Conseils particuliers : c’est un rosier facile à réussir en massif ou en haie paysagère.
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‘Charles de Mills’ Tout est dans sa robe au plissé irréprochable digne d’un grand couturier. Dimensions : 1,70 x 1,50 m Floraison : unique Culture : classique Origine : rosier gallique, avant 1790 Petite histoire : on le trouve souvent décrit sous le synonyme de ‘Bizarre Triomphant’. C’est une variété créée en Hollande qui figurait dans la collection de Joséphine à la Malmaison. Le rosier : arbuste vigoureux bien dressé au feuillage sombre et ne portant que peu d’aiguillons. Les roses : plates, de 9 cm de diamètre, à pétales fins rangés en quartiers, elles révèlent un coloris pourpre très nuancé, mélangé de rouge vif et de violet presque brun. Quand la rose est épanouie, elle dévoile un petit bouton central vert et un parfum agréable mais peu prononcé. Conseils particuliers : c’est un rosier très sain à planter au bord d’une allée pas trop chaude et à marier avec des fleurs plus claires pour mettre en évidence son coloris. Il faut couper les fleurs fanées et lui réserver une bonne terre de jardin.
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Rosa gallica ‘Versicolor’ De style Art moderne, une rose très ancienne en avance sur son temps. Dimensions : 1 x 1 m Floraison : unique, mais étalée sur un mois en mai ou juin Culture : facile Origine : rosier gallique très ancien, répertorié depuis le XVIe siècle Petite histoire : on le nomme parfois R. ‘Mundi’. C’est une mutation de R. gallica ‘Officinalis’ dont il ne diffère que par la couleur des pétales, qui est d’ailleurs changeante. Certaines roses retournent parfois plus ou moins à la couleur pourpre d’origine (d’où le nom de ‘Versicolor’). Le rosier : buisson dense au feuillage ferme, érigé mais souple à port déployé. Les roses : nombreuses et groupées par trois ou quatre, elles sont de forme semi-double comptant de dix à vingt pétales pour 8 cm de diamètre et produisent un réel effet de masse. Leur couleur rose vif strié de blanc est surprenante. Ce caractère panaché a d’ailleurs été remis au goût du jour dans la création de variétés récentes comme les Roses des Peintres de Delbard. D’intensité moyenne, le parfum est délicieux. Conseils particuliers : c’est un très bon choix pour une haie basse, du fait de la variété de son coloris et de son bon caractère. Ce rosier se plaît partout au soleil ou à mi-ombre. On peut effectuer des traitements préventifs contre les maladies, notamment l’oïdium, qui ne se manifeste généralement sans gravité qu’après la floraison. Cela permet de conserver un plus beau feuillage.
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