Le guide familial des plantes médicinales by Fleurus Editions

UTILISATION RECOMMANDÉE DES PLANTES MÉDICINALES

Voie orale

Voie cutanée

Inhalation

LE GUIDE FAMILIAL

Formule en tisane

Formule en cataplasme

Formule en boisson

Formule en bain de bouche

Formule en inhalation

Formule en bain de pieds

Formule en application locale

Formule en complément

Découvrez un guide complet et très illustré pour soigner les maux de toute la famille avec la phytothérapie. Les quatre auteurs experts (pharmacien et naturopathes) ont rassemblé pour vous des informations ultra pratiques et actualisées pour une consultation et un usage simplifiés : 100 plantes principales + 100 autres plantes détaillées pour bien connaître leurs atouts et leurs spécificités d’utilisation. Pour chaque plante, deux recettes vous sont présentées pour une utilisation optimale.

Formule en compresse

LES DIFFÉRENTS MODES DE PRÉPARATION

75 troubles analysés et 300 formules proposées en tisane ou sous une autre forme pour trouver à chacun des membres de la famille la solution la plus adaptée. Pour les infusions

Pour les décoctions

Pour les macérations aqueuses

Pour les macérations huileuses

Pour les teintures mères (macérations en alcoolat)

Pour les vins et alcoolatures

Et aussi : le mode d’emploi des plantes médicinales, toutes les définitions utiles, des tableaux récapitulatifs et toutes les propriétés thérapeutiques développées.

APPROCHE HOLISTIQUE

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Ce triangle vous aide en un clin d’œil à comprendre si la plante a des propriétés plutôt activatrices, régulatrices ou reconstructrices.

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DES PLANTES MEDICINALES Plus de 300 formules classées par troubles Mode d’emploi + propriétés thérapeutiques développées

200 plantes détaillées

Dominique Lousse est pharmacienne depuis quarante ans. Elle porte un grand soin à offrir des conseils adaptés à ses clients pour soulager leur douleur. Elle suit une formation continue dans le domaine de l’homéopathie et de la phytothérapie. Depuis 2011, elle se forme également en aromathérapie, olfactologie et gemmothérapie pour adapter les conseils dans le domaine des plantes.

Cécile Saint-Béat est naturopathe-iridologue. Diplômée de l’École des plantes de Paris, elle y est aujourd’hui formatrice, ainsi qu’à l’école de naturopathie de Rennes. Elle organise régulièrement des sorties botaniques autour des plantes comestibles et médicinales et propose des cours de cuisine santé. Elle est également conférencière en phytothérapie, gemmothérapie et aromathérapie.

Nathalie Macé est naturopathe et diplômée de l’École des plantes. Elle a suivi le cursus « Informations et conseils en phytothérapie » à l’université de Paris XIII et a travaillé comme préparatrice en herboristerie pendant huit ans. Formatrice en plantes médicinales, elle enseigne à l’École des plantes de Paris depuis 2008 et auprès de producteurs de plantes médicinales dans des groupements agricoles biologiques.

Alain Tardif est naturopathe. Il est le créateur et le directeur d’une école de naturopathie et de thérapie holistique. Passionné de botanique médicinale et comestible, de mycologie et de biologie, il a élaboré plusieurs gammes d’élixirs floraux du Dr Bach et différentes gammes de produits à base de plantes. Il est aujourd’hui président de l’Académie européenne des médecines naturelles.

Jean Maison est cueilleur, producteur et négociant de plantes biologiques médicinales. Il est le fondateur du Comptoir d’herboristerie (1976), structure axée sur la cueillette de plantes sauvages et la production en Limousin. Elle regroupe aujourd’hui de nombreux cueilleurs-producteurs bio de plantes et propose un vaste ensemble de plantes issues de différentes régions françaises et internationales.

MDS : 63206

Activateur

LE GUIDE FAMILIAL '

DES PLANTES MEDICINALES '

LES DIFFÉRENTES FAÇONS D’UTILISER LES PLANTES

LE GUIDE FAMILIAL DES PLANTES MEDICINALES

ABRÉVIATIONS UTILISÉES DANS CET OUVRAGE

D. Lousse, N. Macé, C. Saint-Béat, A. Tardif Postface de J. Maison

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SOMMAIRE à propos des plantes médicinales

Histoire des plantes médicinales Définitions utiles Récolte, séchage, conservation Principales formes d’utilisation Qualité et choix des plantes Propriétés des plantes médicinales Familles biochimiques et composants Avertissement et précautions d’emploi Tableaux de synthèse

7 12 15 19 30 32 42 44 45

Bien les connaître

100 PLANTES MÉDICINALES PRINCIPALES 47 Achillée millefeuille 47 Aigremoine 49 Ail des ours 51 Alchémille 53 Angélique officinale 55 Armoise commune 57 Artichaut 59 Aspérule odorante 61 Aubépine 63 Bacopa 65 Bardane 67 Bergamotier 69 Bistorte 71 Bouillon blanc 73 Bouleau blanc 75 Bourrache 77 Bourse à pasteur 79 Brunelle 81 Bruyère cendrée 83 Camomille allemande 85 Capucine 87 Cassissier 89 Chardon-Marie 91 Chélidoine 93 Chêne pédonculé 95 Chicorée sauvage 98 Citronnier 100 Consoude 102 Coquelicot 104 Coriandre 106 Curcuma 109 Cyprès 111 Desmodium 113 Échinacée 115 Églantier 117 Éleuthérocoque 119

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Épilobe à petites fleurs Eucalyptus Euphraise Fenouil Fenugrec Figuier Fragon épineux Frêne Fumeterre Gattilier Genévrier Gentiane Ginkgo Grémil officinal Gui Guimauve Gymnema sylvestre Hamamélis de Virginie Houblon Hysope officinale Lavande officinale Lierre grimpant Lierre terrestre Marjolaine Marronnier d’Inde Mauve Mélilot Mélisse Menthe poivrée Millepertuis Myrtillier Noisetier Noyer Olivier Ortie piquante Passiflore Pavot de Californie Pensée sauvage Piloselle Pin sylvestre Pissenlit Plantain lancéolé Prêle des champs Primevère officinale Radis noir Réglisse Reine des prés Rhodiole Romarin Ronce Salicaire Salsepareille Saponaire officinale

121 123 125 127 129 131 133 135 137 139 141 143 145 147 149 151 153 155 157 159 161 163 165 167 170 172 174 176 178 180 183 185 187 189 191 193 195 197 199 201 203 205 207 209 211 213 215 217 219 221 223 225 227

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Sauge officinale Saule blanc Scrofulaire noueuse Souci officinal Sureau noir Thym Tilleul Valériane officinale Verveine officinale Vigne rouge Violette odorante

229 231 233 235 237 239 241 244 246 248 250

100 AUTRES PLANTES MÉDICINALES

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Bien les utiliser

287

LE SYSTÈME NERVEUX Anxiété Céphalées Douleurs chroniques Fibromyalgie Hypersomnie Insomnie Migraines Syndrome dépressif/dépression Troubles neurologiques LE SYSTÈME CUTANÉ Acné juvénile Alopécie Brûlure Cicatrice/crevasse Furoncle Herpès labial Pellicules Piqûres d’insectes Psoriasis Verrues Vieillissement de la peau Zona LE SYSTÈME LOCOMOTEUR Arthrite Arthrose Cervicalgie Contracture musculaire Crampe musculaire Déchirure musculaire Entorse Goutte Ostéoporose Sciatique Tendinite LE SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Bourdonnements d’oreille Cholestérol Hématome

288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326

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Hémorroïdes Hypertension (HTA) Jambes lourdes Obésité (maladie de surcharge) Œdème des membres inférieurs Varices LE SYSTÈME DIGESTIF Aphte Ballonnements Colopathie Constipation Diarrhée Dyspepsie Foie (détox hépatique) Gastrite Gingivite Reflux gastro-œsophagien LE SYSTÈME RESPIRATOIRE Angine Asthme Bronchite Grippe Laryngite, trachéite Otite Rhinite allergique Rhino-pharyngite Sinusite Tabagisme LE SYSTÈME URO-GÉNITAL Aménorrhée Calculs rénaux Cystite (infection urinaire) Dysménorrhée Incontinence urinaire Libido Ménopause Mycose Troubles de la prostate LE SYSTÈME HORMONAL Fatigue surrénalienne Problèmes thyroïdiens Troubles pancréatiques

327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368

Annexes 369 Postface Lexique des propriétés médicinales Index noms français – noms latins Index noms latins – noms français Index général Sources bibliographiques et Internet, bonnes adresses

370 373 377 379 381 383

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À propos des plantes médicinales

Histoire des plantes médicinales

Définitions utiles

Récolte, séchage, conservation

Principales formes d’utilisation

Qualité et choix des plantes

Propriétés des plantes médicinales

Familles biochimiques et composants

Avertissement et précautions d’emploi

Tableaux de synthèse et des correspondances

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La médecine par les plantes, autrement dit la phyto thérapie*, est une médecine ancestrale qui a accompagné toutes les civilisations. L’art de se soigner avec les plantes médicinales* est une pratique millénaire qui remonte à la nuit des temps.

Il va établir que les maladies n’ont rien à voir avec un ordre divin, qu’il s’agit de phénomènes naturels, avec une cause naturelle, et qu’il faut donc les combattre avec des remèdes naturels et non à l’aide de cérémonies ou de rituels magiques. D’après lui, la maladie serait en quelque sorte une altéra tion de nos humeurs, c’est-à-dire les liquides circulant dans l’organisme, l’idée étant de rétablir l’équilibre intérieur (l’homéostasie). L’œuvre écrite d’Hippocrate a été publiée après sa mort. Il s’agit d’une compilation de plusieurs ouvrages, le Corpus hippocraticum. Pour chaque maladie, on y trouve décrits le remède végétal et le traitement correspondant. Ce corpus comprend plus de 200 plantes. Hippocrate a laissé des aphorismes célèbres, le plus connu étant : « Que ton aliment soit ton premier médicament ». On lui doit également le fameux serment d’Hippocrate qui est un ensemble de règles éthiques à l’attention des médecins.

Dès la préhistoire l’homme a utilisé les végétaux, d’abord pour se nourrir et ensuite pour se soigner. L’apprentissage des plantes comestibles et médicinales s’est fait par tâtonnements, avec son lot d’expériences plus ou moins heureuses, en expérimentant et en observant les effets bénéfiques ou toxiques des plantes. L’observation des animaux a beaucoup contribué au développement de ce savoir. On parle de connaissance empirique, c’est-à-dire de connaissance qui s’appuie sur l’expérimentation. Elle s’est transmise d’abord oralement, en s’enrichissant au fil du temps et des générations, puis la transmission s’est faite par écrit. Plusieurs documents en témoignent : – Les tablettes d’argile sumériennes (environ 3000 ans av. J.-C.) semblent être les plus anciens documents disponibles. On y trouve mentionnées les principales drogues* de l’époque. Près de 250 espèces de plantes y sont recensées. – Le Pen-tsao de Shen Nong (entre 2700 et 2900 ans av. J.-C.) est, quant à lui, le plus ancien traité de médecine chinoise. – Les papyrus égyptiens, notamment le Ebers qui est le plus complet (1550 ans av. J.-C.), constituent les témoignages les plus importants de l’ancienne médecine égyptienne. Toutes les civilisations antiques – mésopotamienne, égyptienne, chinoise, indienne, précolombienne– utilisaient les plantes et possédaient une panoplie de remèdes végétaux, qui constitue ce que l’on appelle une pharmacopée*.

À propos des plantes médicinales

Histoire des plantes médicinales

Dioscoride (vers 40-vers 90 apr. J.-C. ), médecin et bota niste grec, a également marqué l’Antiquité. Il est considéré comme le père de la pharmacognosie*, et a rédigé le célèbre traité De materia medica (qui signifie matière médicale*), où il inventorie plus de 500 espèces de plantes, et compile les connaissances thérapeutiques de différents pays. Pour chaque espèce, il donne le nom populaire, les noms latins et grecs, une brève description, des indications concernant ses vertus et des conseils de récolte. Il s’agit du premier traité européen sur les propriétés et l’usage médicinal des plantes qui aura une très grande influence. Cet ouvrage sera une référence en botanique médicale durant tout le Moyen Âge et jusqu’à la Renaissance.

L’ANTIQUITÉ

Claude Galien (vers 129-vers 201 apr. J.-C.), médecin grec à Rome, est après Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Considéré comme le père de la pharmacie, il a précisé et codifié les modes de fabrication de nombreux médicaments, et était célèbre pour sa thériaque*.

À l’époque de la Grèce antique, la médecine était encore étroitement liée à la magie et aux superstitions. On implorait les dieux et on leur offrait des sacrifices pour obtenir la guérison. Hippocrate (vers 460-vers 377 av. J.-C.), un médecin grec considéré comme le père de la médecine occidentale, et aussi de la naturopathie, va s’opposer à cette tradition magico-religieuse de la maladie, et va ainsi moderniser la médecine grecque.

Tous les mots suivis d’un astérisque renvoient aux définitions utiles p. 12 à 14.

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Qualité et choix des plantes Il est également intéressant de savoir si les plantes médicinales proviennent de cueillette de plantes sauvages ou de plantes cultivées, les plantes poussant à l’état sauvage ayant la réputation d’être plus actives que les plantes issues des cultures. Attention cependant au statut écologique de la plante et de son milieu, il est parfois nécessaire de cultiver les plantes pour justement les préserver.

La qualité des plantes médicinales est primordiale. Étant donné qu’elles doivent nous aider à prévenir et à soigner nos maux, il est logique et nécessaire qu’elles soient d’une qualité irréprochable ! Alors comment choisir des plantes médicinales de qualité ?

Le mode d’agriculture

L’origine géographique

Privilégiez autant que possible les plantes issues de l’agri culture biologique, cultivées dans le respect de la terre et des hommes. Avouez qu’il serait aberrant de consommer des plantes bourrées de pesticides et d’engrais pour nous aider à recouvrer la santé. Il serait contradictoire de vouloir se soigner naturellement avec des plantes gorgées de produits chimiques, il s’agit là de bon sens ! L’agriculture biologique se reconnaît grâce au logo AB (qui dépend du ministère français de l’agriculture). Sachez qu’il existe d’autres labels biologiques, avec des cahiers des charges souvent plus exigeants que celui de la réglementation française et européenne. C’est le cas de « Nature et progrès », « Demeter » (agriculture biodynamique), et du syndicat « Simples » (Syndicat inter-massif pour la production et l’économie des simples).

Il faut connaître la provenance des plantes que vous achetez ; s’il n’y a rien de précisé sur le sachet, vous êtes en droit de le demander. L’origine devrait être systématiquement indiquée, ce qui permet une transparence. Exiger autant que possible des plantes françaises permettrait de favoriser le développement de la production française et d’encourager ainsi nos producteurs. Cette démarche permettrait aussi de rester dans l’utilisation de plantes locales, celles qui poussent à côté de nous. La récolte, le séchage et la conservation sont des étapes capitales pour obtenir une plante médicinale de qualité (voir p. 15).

L’aspect final

Le mode de production

Lorsque vous achetez une plante médicinale, assurez-vous qu’elle soit belle et qu’elle respire la santé ! C’est comme lorsque vous la cueillez, elle doit être gorgée de vie.

Si vous êtes sensible à la qualité vibratoire des plantes, à vous de privilégier une production modeste, où la récolte se fait encore de manière traditionnelle et où la qualité prime sur la quantité. Une plante qui a été cueillie à la main ou avec de petits outils (faucille, serpette…) possèdera certainement un taux vibratoire plus important qu’une plante cueillie mécaniquement. Plus le taux vibratoire de la plante est haut, plus elle est susceptible de travailler sur les différents plans de l’être humain (physique, émotionnel, énergétique…). La manière dont la plante est récoltée influera aussi sur son efficacité. Sachez que certains producteurs cueillent les plantes en conscience, ce qui permet d’élever leur taux vibratoire.

L’aspect visuel Le contrôle de la qualité commence visuellement : une plante médicinale doit conserver sa couleur. Si elle a été séchée dans de bonnes conditions, ses couleurs seront éclatantes et proches de celles qu’elle possède à l’état naturel. N’achetez surtout pas des plantes décolorées ou à l’inverse trop foncées, voire noires.

L’odeur Les plantes aromatiques doivent sentir quelque chose : si elles n’ont plus d’odeur, ne les achetez surtout pas.

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sieurs parties peuvent être utilisées : par exemple pour l’oranger amer, on utilise l’écorce du fruit, la feuille, le bouton floral ou les pétales, ou dans le pissenlit on peut utiliser soit la racine soit la feuille, idem pour l’ortie). • L’origine géographique / la provenance. • Le type d’agriculture. • Le numéro de lot et la date limite d’utilisation optimale (l’idéal serait de connaître la date de récolte de la plante, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on les achète en herboristerie ou en pharmacie). • La quantité en grammes. • Les coordonnées du producteur ou du revendeur. • Le mode d’utilisation de la tisane.

À propos des plantes médicinales

• La partie de la plante (car pour certaines plantes, plu-

Où acheter ses plantes ?

La coupe Les plantes que vous achetez pour faire des tisanes ne doivent pas être trop coupées, vous devez pouvoir les identifier et retrouver leurs caractéristiques botaniques. L’idéal est de les réduire en petits morceaux, de les effriter soi-même au moment où l’on prépare sa tisane. C’est une façon de préserver les principes actifs, ce qui n’est pas le cas lorsque la plante est réduite à l’état de poudre.

Traditionnellement, les plantes s’achètent en herboriste rie. Il ne reste plus beaucoup de « vraies » herboristeries comme dans l’ancien temps, mais sachez qu’il y a une nouvelle vague d’herboristeries. En effet, de nouvelles herboristeries s’ouvrent et voient le jour en France (Puy en Velay, Poitiers…). Elles s’appuient sur la liste des 148 plantes libérées et vendent souvent d’autres produits de bien-être (huiles essentielles, gemmothérapie, élixirs floraux…). Si vous n’en n’avez pas à côté de chez vous, vous pouvez aller en pharmacie et demander à votre pharmacien des plantes de qualité biologique. Vous pouvez aussi vous rendre dans un magasin biolo gique. Les plantes médicinales se vendent aussi sur les marchés ou lors de salons biologiques regroupant des producteurs biologiques. Ces salons (Marjolaine, Vivre autrement, Respire, Primevère…) ont plutôt lieu dans des grandes villes. Vous pouvez aussi vous fournir sur Internet, mais à la seule condition de bien connaître le site revendeur ! Personnellement, je vous invite vraiment à acheter vos plantes médicinales directement auprès des petits produc teurs, c’est-à-dire ceux qui font de la vente directe dans leur exploitation ou sur les marchés. C’est une bonne façon de réduire les intermédiaires et donc les marges. En plus, ils sont présents du début à la fin et pourront donc répondre à toutes vos questions. Demandez leurs coordonnées auprès des groupements agricoles biologiques de votre région par exemple, ou du syndicat Simples. Achetez vos plantes en petites quantités, veillez à les conserver dans de bonnes conditions (voir p. 18) et à contrôler régulièrement votre stock.

La présentation Évitez d’acheter des plantes médicinales qui sont vendues dans des sachets plastiques (si c’était le cas, il faut absolument les transférer dans un sac en papier le plus tôt possible), ou qui ont été exposées à la lumière du jour (le contact direct avec le soleil les décolore, et leur fait perdre une grande partie de leurs principes actifs, et donc de leur efficacité). Idéalement, les plantes devront être présentées dans des sachets en papier (sac kraft), de préférence plein, sans fenêtre transparente. Ceci dit, beaucoup de producteurs les vendent dans des sacs équipés d’une petite fenêtre car cela permet à l’acheteur de voir la plante et d’avoir une idée de sa qualité.

Les mentions sur le sachet Lorsque vous achetez des plantes, veillez à ce que soit mentionné : • Le nom français (nom vernaculaire). • L’idéal serait que le nom latin (c’est-à-dire le nom scientifique, avec le nom de genre et le nom d’espèce) soit également indiqué sur le sachet (même si ce n’est pas toujours le cas). Encore une fois, à nous, consommateur, de l’exiger.

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Bien les connaĂŽtre

100 plantes mĂŠdicinales principales 100 autres plantes mĂŠdicinales

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Achillée millefeuille Autres noms : Herbe à la coupure, herbe aux charpentiers, millefeuille, sourcil de Vénus Nom latin : Achillea millefolium L. Famille botanique : Astéracées

Partie de la plante utilisée

Cicatrisante et hémostatique, l’achillée millefeuille est une excellente plante féminine qui accompagne les femmes à toutes les étapes de leur vie.

On utilise principalement les sommités fleuries, récoltées au moment de la floraison, qui peut s’étaler en fonction des régions de mai à octobre. Elles se sèchent facilement et se conservent très bien. La drogue séchée est composée des capitules floraux accompagnés des feuilles supérieures et d’une toute petite quantité de tiges.

Petite histoire La légende raconte qu’Achille, le héros grec, a soigné les soldats blessés pendant le siège de Troie grâce aux propriétés vulnéraires de l’achillée, ce qui a valu à la plante les noms populaires qu’on lui connaît aujourd’hui, comme celui d’« herbe aux soldats ».

Bien les connaître

Présentation

Principaux composants Les sommités fleuries contiennent des huiles essentielles (0,2 à 1 %), des lactones sesquiterpéniques, des flavonoïdes, des tanins (3 à 4 %) et des coumarines (environ 0,35 %).

Conseils du spécialiste L’achillée millefeuille est connue depuis des siècles, et son usage remonterait même à la préhistoire : du pollen a été découvert dans une grotte qui servait de lieu de sépulture. Cette « grande » médicinale possède plusieurs axes thérapeutiques : c’est une plante du sang, qui agit sur les problèmes circulatoires et cicatrise les plaies de toute nature ; c’est une régulatrice hormonale grâce à son action progestérone-like ; et une plante du foie, qui stimule les sécrétions biliaires et améliore les activités digestives.

Propriétés thérapeutiques L’achillée millefeuille possède un grand nombre de propri étés à différents niveaux. • Système veineux : tonique et décongestionnant veineux, hémostatique. • Système hormonal : régulateur hormonal progestéronelike, tonifiant et décongestionnant de la sphère gynéco logique, emménagogue. • Système digestif : léger tonique stomachique, apéritif, cholérétique, antispasmodique. • Au niveau de la peau et des muqueuses : réparateur, cicatrisant (vulnéraire), antibactérien et antifongique, astringent, hémostatique, adoucissant et antiprurigineux, sudorifique et fébrifuge. • Système locomoteur : anti-inflammatoire, antirhuma tismal.

Botanique Cueillette Très répandue sur les pelouses, les prairies, les pâturages, l’achillée pousse spontanément dans toute la France et dans toutes les régions tempérées du monde. Elle affectionne les endroits lumineux, les terrains secs et calcaires.

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Chicorée sauvage Autres noms : Chicorée amère, herbe à café, herbe ou barbe de capucin, yeux de chat Nom latin : Cichorium intybus L. Famille botanique : Astéracées Prébiotique grâce à sa richesse en inuline, elle permet aux bonnes bactéries intestinales de se développer et de régulariser le transit. L’inuline a également une incidence favorable sur les taux de sucre et de cholestérol dans le sang.

Présentation Amie du foie, des reins et des intestins, la chicorée sauvage est une plante drainante qui agit efficacement et tout en douceur.

Botanique

Petite histoire

Cueillette

Cette plante potagère figurait déjà sur le papyrus égyptien d’Ebers. Sa racine torréfiée était autrefois très utilisée comme succédané du café.

La chicorée sauvage pousse dans toute l’Europe. La France est le premier pays producteur de chicorée, devant la Belgique et les Pays-Bas. Très commune sur les bords de chemins et dans les prés, elle apprécie les terrains secs et ensoleillés.

Conseils du spécialiste Les anciens se servaient de la chicorée comme dépuratif pour nettoyer le sang des toxines. Cette plante est assez polyvalente et agit sur plusieurs de nos émonctoires. C’est une plante cholérétique et stomachique, dont les principes amers favorisent la digestion en augmentant la sécrétion des sucs gastriques et biliaires. Elle améliore ainsi l’absorption des graisses et décongestionne le foie. Diurétique, elle est conseillée à ceux qui sont sujets aux calculs rénaux ou la goutte. Dépuratif doux, elle aide dans les problèmes de peau causés par un trop-plein de toxines.

Partie de la plante utilisée On utilise principalement les racines récoltées de préférence en automne. Les feuilles sont également utilisées, récoltées avant que la plante ne monte. La drogue séchée est composée des racines coupées, qui ont l’aspect de petits cailloux ; il y a un côté très minéral.

Principaux composants La racine contient beaucoup d’inuline (parfois plus de 50 %), des lactones sesquiterpéniques, de la choline et des substances minérales (potassium, magnésium, silice…).

APPROCHE HOLISTIQUE

Propriétés thérapeutiques

Activateur

Régulateur

Plante détoxifiante, la chicorée soutient le travail digestif et favorise les éliminations. • Système digestif : cholérétique, cholagogue, stomachique (eupeptique), digestif, apéritif, hypocholestérolémiant,

Reconstructeur

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hypoglycémiant, laxatif léger, prébiotique, antibactérien in vitro. • Système urinaire : diurétique. • Au niveau de la peau : dépuratif léger, fébrifuge. • Système cardiovasculaire : hypotensif, antiarythmique.

Indications ➽ En usage interne

Bien les connaître

• Troubles digestifs : troubles hépato-biliaires, insuffisance hépatique, jaunisse, congestion hépatique, prévention des lithiases biliaires, cholestérol, diabète, perte d’appétit, atonie gastrique, troubles digestifs, digestion lente et difficile (dyspepsie), ballonnements, éructations, flatulences, constipation légère. • Troubles urinaires : calculs rénaux, goutte, hydropisie. • Troubles cutanés : dermatoses, eczéma, urticaire. • Troubles locomoteurs : rhumatismes. • Troubles cardiovasculaires : hypertension, palpitations cardiaques. Autres formules proposées dans ce livre

Préparation de base en tisane

• Système digestif : constipation p. 337, foie p. 340.

Recommandations

Racines Versez une tasse d’eau froide sur 1 cuillerée à café de racine séchée. Faites bouillir à feu doux pendant 5 minutes. Couvrez et laissez infuser pendant 10 à 15 minutes. Filtrez. Buvez une tasse de cette tisane avant chaque repas.

Les plantes hépatiques sont généralement contreindiquées lorsqu’il y a obstruction des voies biliaires, c’està-dire en cas de présence de calculs. Si c’est votre cas, demandez conseil à votre thérapeute. La prise de chicorée en même temps qu’un traitement hypoglycémiant mérite d’être signalé au médecin afin qu’il puisse réajuster les doses si nécessaire. Très rares cas de dermatites au contact du latex frais de la chicorée.

Feuilles Versez une tasse d’eau bouillante sur 1 cuillerée à soupe de feuilles séchées. Couvrez et laissez infuser 10 minutes. Filtrez. Buvez 2 à 3 tasses de cette tisane par jour.

Une recette remarquable

MODALITÉS D’UTILISATION

Café de chicorée Faites griller de la racine séchée dans une poêle sans ajout de matière grasse, ou au four. Réduisez la racine torréfiée en poudre à l’aide d’un moulin à café ou d’un blender. Cette poudre pourra remplacer le café, ou être mélangée à ce dernier.

+++ Voie orale : infusion, décoction, suc frais, teinture mère, sirop, gélules.

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Actée à grappes noires

Agripaume Autres noms : Cardiaque, queue de lion Nom latin : Leonurus cardiaca L. Famille botanique : Lamiacées

Autres noms : Herbe aux punaises, racine de squaw Nom latin : Cimicifuga racemosa L. (ou Actea racemosa L.) Famille botanique : Renonculacées

Originaire d’Asie centrale, l’agripaume fut très utilisée au xve siècle où elle était cultivée dans les jardins des monastères. Les parties aériennes fleuries récoltées au moment de la floraison contiennent des iridoïdes, des principes amers, des glucosides, des flavonoïdes et des tanins. Beaucoup moins employée qu’autrefois, l’agripaume reste néanmoins très utile dans les troubles cardiaques. Excellent cardiotonique, elle s’associe très bien à l’aubépine pour tonifier le muscle cardiaque et régulariser les battements du cœur, notamment en cas de tachycardie liée à une hyperthyroïdie. Antispasmodique et sédative, elle est recommandée en cas d’hypertension et pour soulager les troubles de la ménopause, comme les bouffées de chaleur. De réputation emménagogue, l’agripaume est déconseillée pendant la grossesse et l’allaitement. Elle s’utilise en teinture mère ou en infusion, à raison de 1 cuillerée à café par tasse d’eau bouillante. Couvrez et laissez infuser pendant 10 minutes. Buvez 3 tasses par jour. L’usage n’est pas recommandé avant 18 ans. Ne pas utiliser couramment sans avis médical.

L’actée à grappes noires est une plante vivace qui possède des fleurs blanches en grappes. Elle pousse sur un terrain mi-ombré, ni trop acide ni trop calcaire. C’est une plante médicinale pourvue de rhizomes et de racines avec lesquels on fabrique des gélules d’extrait de racine. Les Amérindiens furent les premiers à faire un usage médicinal de l’actée à grappes noires, qu’ils utilisaient pour combattre les douleurs menstruelles et celles de l’accouchement, mais aussi pour les maux de gorge en gargarismes, les rhumatismes et les morsures de serpent. Depuis 2004, des études montreraient que l’actée à grappes noires n’aurait pas d’activité œstrogénique ; il est donc possible de la conseiller pour des bouffées de chaleur. Cependant, l’avis médical est indispensable pendant et après une tumeur du sein. L’actée à grappes noires est conseillée pour rééquilibrer le taux d’hormones durant les cycles menstruels ou la ménopause. Elle est indiquée dans les troubles de l’humeur, la sudation excessive, les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale. Elle a une action calmante, utile dans les troubles du sommeil, l’anxiété et la dépression (action sur la sérotonine). La plante est également hypotensive et vasodilatatrice, et pourra soulager les bourdonnements d’oreilles. Elle agit également sur les douleurs rhumatismales. La plante se prend sous forme de gélules à 545 mg (extrait de racine), standardisé à 1 mg de triterpènes glycosides, à raison de 1 gélule par jour au cours du repas, ou bien en décoction. Comptez 1 demi-cuillerée à café de racine pour une tasse d’eau. Laissez bouillir pendant 15 minutes, puis filtrez. Buvez 1 ou 2 tasses par jour. Attention de ne pas la confondre avec d’autres actées, à grappes bleues ou blanches, qui sont toutes les deux toxiques. En cas de prise suivie de symptômes d’une atteinte hépatique (fatigue, nausées…), consultez immédiatement votre médecin. La prise de plus de 6 mois sans avis médical est déconseillée.

Airelle Autre nom : Canneberge Nom latin : Vaccinium oxycoccos (Hill) A. Gray Famille botanique : Éricacées L’airelle, connue aussi sous le nom de canneberge, est une plante à fruits rouges, proche de la myrtille, qui croît dans les zones marécageuses montagnardes en France et qui est commune dans les régions subarctiques de l’hémisphère Nord. Cette plante est surtout utilisée pour son fruit, puissant antioxydant et désinfectant urinaire. Le fruit est riche en

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Arbousier

particulier en vitamine C et en anthocyanes, protecteurs vasculaires. La proanthocyanidine que l’airelle contient est utile comme antibactérien urinaire, mais également pour limiter les infections bucco-dentaires. Enfin, les poly phénols de ce fruit sont actifs comme traitement de la prostate, y compris en cas de cancer de cet organe. On conseille l’airelle en gélules ou sous forme de jus de canneberge, le matin à jeun. Attention à ne pas consommer des fruits d’airelle venant de pays comme l’Ukraine ou la Biélorussie, en raison de probables risques de contami nation par le césium 137 provenant de Tchernobyl.

L’arbousier est un arbrisseau de 5 à 7 m de hauteur, de la même famille que la myrtille ou la canneberge. Il pousse dans les bois et on le rencontre en Europe méridionale, en Afrique du Nord, en Asie et en France dans le Midi méditerranéen ; il est très commun dans les environs de Nîmes et d’Arles. On utilise particulièrement les feuilles récoltées à la fin de l’été et le fruit cueilli en automne. La racine était aussi utilisée par les anciens contre l’artériosclérose et la tension artérielle élevée. La richesse des feuilles en arbutine de l’arbousier en fait un puissant antiseptique de l’appareil urinaire pour soulager cystite et urétrite. D’autre part, ses feuilles ont des propriétés astringentes, efficaces en cas de diarrhée. La fleur est un sudorifique réputé, tandis que les fruits seraient légèrement narcotiques et deviendraient stupéfiants à haute dose. Enfin, on notera que cette plante est déconseillée pendant la grossesse et en cas d’affection rénale. Les fruits et les feuilles de l’arbousier sont utilisés en infusion, tandis que les racines sont préparées en décoction. En usage externe, les infusions de feuilles ont un intérêt dans le traitement topique des peaux grasses.

Anis vert Autres noms : Boucage, pimpinelle Nom latin : Pimpinella anisum L. Famille botanique : Apiacées Originaire du Moyen-Orient, l’anis vert se cultive dans les pays chauds de la Méditer ranée. Les graines récoltées à la fin de l’été contiennent de l’huile essentielle composée majoritairement d’anéthole. L’anis vert est principalement digestif : apéritif, il tonifie l’estomac et stimule les sucs digestifs ; carminatif, il limite les fermentations et les putréfactions intestinales ; il est d’une grande aide en cas d’aérophagie et de ballonnements. Son action antispasmodique calme les contractions douloureuses, soulageant ainsi les crampes d’estomac et les coliques du nourrisson. Expectorant, il facilite l’élimination des mucosités bronchiques. Il est aussi galactogène comme le fenouil. Œstrogène-like léger, l’anis vert est déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement et en cas de cancer hormonodépendant ou antécédents. Il s’utilise en infusion, souvent avec d’autres graines carminatives, à raison de 1 cuillerée à café rase pour une tasse d’eau bouillante. Couvrez et laissez infuser à couvert pendant 15 à 20 minutes. L’utilisation du fruit de l’anis doit être limité à deux semaines. Il n’est pas recommandé avant 12 ans (neurotoxicité).

Bien les connaître

Autre nom : Arbre à fraises Nom latin : Arbutus unedo L. Famille botanique : Éricacées

Arbre de Judée Autre nom : Gainier siliquastre Nom latin : Cercis siliquastrum L. Famille botanique : Fabacées L’arbre de Judée est un arbre magnifique au printemps, avec ses fleurs roses qui garnissent les branches non encore pourvues de feuilles. Sous nos latitudes, cet arbre est surtout cultivé, parfois retournant à l’état sauvage, dans les régions situées au sud de la Loire. Selon la légende, c’est à cet arbre que Judas se serait pendu après avoir trahi Jésus.

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Galanga

polysaccharides, des benzofuranes, des lactones, des flavonoïdes, des stérols, des alcaloïdes, une huile essentielle. Les parties utilisées en phytothérapie sont les racines, les feuilles et les parties aériennes. L’eupatoire chanvrine est cholérétique, antinécrotique hépatique, immunostimulante, dépurative. Elle présente aussi des propriétés cholagogues et hépatoprotectrices. Cette plante est conseillée pour soigner la couperose et les plaies, dans les troubles hépatiques, la fièvre, les rhumes, la constipation. C’est un bon remède contre la grippe. L’eupatoire chanvrine s’utilise sous forme d’infusion de plante sèche, à raison de 30 à 60 g par litre d’eau. Il ne faut pas la consommer fraîche (nausées, tremblement musculaire et, à haute dose, plonge dans le coma et entraine la mort), mais la substance toxique disparaît au séchage. Son utilisation ne doit pas se prolonger plus de 2 semaines.

Autres noms : Galanga de Chine, petit galanga Nom latin : Alpinia officinarum Hance Famille botanique : Zingibéracées Originaire d’Asie, le galanga est cultivé en Chine, en Thaïlande et en Inde. Son rhizome est très utilisé en médecine ayurvédique. Il contient de l’huile essentielle, des flavonoïdes et des polysaccharides. Sainte Hildegarde classait le galanga dans les épices de la joie et le considérait comme une panacée, notamment pour les personnes qui souffraient du cœur. Stomachique et tonique digestif, il est très utile en cas de dyspepsie, de ballonnements et de gaz, et aussi pour redonner de l’appétit. Ses propriétés antispasmodiques et anti-inflammatoires renforcent son action bénéfique sur la sphère digestive. Il rend également de grands services en application locale, notamment dans les douleurs dentaires. Il s’incorpore, réduit en poudre, dans la cuisine, et se prend sous forme de teinture mère, de gélules ou de tisane, à raison de 1 demi-cuillerée à café de rhizome par tasse d’eau bouillante. Laissez infuser à couvert pendant 15 minutes. Buvez 2 ou 3 tasses par jour, de préférence avant les repas.

Fraxinelle commune Autre nom : Buisson ardent Nom latin : Dictamnus albus L. Famille botanique : Rutacées La fraxinelle est un buisson vivace qui pousse dans les régions chaudes et boisées du sud et du centre de l’Europe, ainsi que dans le nord de l’Asie. Son nom de buisson ardent vient du fait que, par temps chaud, la plante libère de telles quantités d’huile essentielle que, si l’on y approche une allumette, elle s’embrase complètement. Ses fleurs servaient autrefois à faire une préparation que l’on inhalait pour soigner les rhumes. Les racines et les fleurs de la fraxinelle sont utilisées pour parfumer des liqueurs. En médecine populaire européenne, la plante était utilisée comme antidote contre les poisons et les morsures d’animaux venimeux. Pratiquement plus utilisée aujourd’hui, elle était autrefois employée pour provoquer les règles et les avortements, calmer les spasmes de l’estomac et des intestins et traiter les affections du système nerveux. La plante est toxique et ne doit être utilisée que sous contrôle médical. Elle est, par ailleurs, fortement déconseillée pendant la grossesse.

Garance des teinturiers Autre nom : Rouge des teinturiers Nom latin : Rubia tinctoria L. Famille botanique : Rubiacées La garance des teinturiers est une plante plutôt méditerranéenne, que l’on retrouve parfois jusqu’en forêt de Fontainebleau. Ses tiges sont raides et à quatre côtes, munies d’aiguillons qui rendent la plante relativement blessante lorsque l’on cherche à la cueillir. Ses feuilles sont disposées de manière verticillée, groupées par six tout le long de la tige.

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Géranium Robert

Les fleurs sont jaunâtres et les fruits charnus, de couleur sombre. Cette plante est célèbre pour la teinture rouge garance qui a servi à teindre les pantalons des soldats français jusqu’à l’orée de la guerre de 1914-18. Ensuite, ces pantalons furent teints de manière plus discrète, car le rouge n’est évidemment pas un bon camouflage… En phytothérapie, la garance des teinturiers est surtout utilisée pour dissoudre les calculs rénaux et comme diurétique. Elle a également pu servir à drainer la vésicule biliaire. Pour les calculs rénaux, vous pouvez en prendre 2 gélules le matin à jeun pendant 2 mois.

Le géranium Robert est une plante herbacée de 10 à 50 cm de hauteur, à la tige souvent rouge, avec des fleurs roses en bec de grue. Cette plante pousse en Europe, Asie occidentale, Afrique et Amérique septentrionale. La plante contient des tanins, des flavonoïdes, de l’acide citrique et des traces d’huile essentielle. Elle a des propriétés toniques, astringentes, diurétiques, hypotensives, hypoglycémiantes et hémostatiques. Elle peut être conseillé dans les angines et les aphtes. Elle est utilisée pour les reins « fatigués », les peaux irritées, contre le diabète, pour soigner les plaies et les blessures. Le géranium Robert s’utilise sous forme de gélules à 250 mg ou de tisane, à raison de 1 cuillerée à soupe de plante entière pour une tasse d’eau froide. Faites bouillir pendant 3 minutes, puis laissez infuser 10 minutes et filtrez. Son utilisation sera limitée à 2 semaines maximum.

Génépi Autre nom : Génépi blanc Nom latin : Artemisa mutellina Vill. (ou umbelliformis Lam.) Famille botanique : Astéracées Plante bien connue du montagnard, le génépi est bien évidemment ramassé pour faire le fameux alcool du même nom. Mais attention, beaucoup de gens ont tellement pillé les habitats de cette plante (en arrachant les plants au lieu de couper quelques tiges seulement par plant) que celle-ci a disparu de plusieurs de nos montagnes, alors qu’il y a 30 ans encore, on la trouvait très fréquemment. Actuellement, la cueillette du génépi est très règlementée en France, et interdite en Italie. Le génépi est également utile, non pas seulement comme digestif en fin de repas, mais également comme stimulant immunitaire et comme antigrippal. Vous pouvez en trouver parfois dans le commerce sous forme d’infusion. Ou bien préparez une décoction avec 1 ou 2 brins dans 1 demi-litre d’eau, à boire tout au long de la journée. Sinon, vous pouvez aussi vous rabattre sur le digestif, avec modération bien entendu…

Bien les connaître

Autres noms : Bec de grue, herbe de saint Robert Nom latin : Geranium robertianum L. Famille botanique : Géraniacées

Gingembre Autre nom : Ginger Nom latin : Zingiber officinale Roscoe Famille botanique : Zingibéracées Originaire d’Asie tropicale, le gingembre est cultivé en Inde, en Chine, ainsi qu’à la Jamaïque. Son rhizome a de très nombreuses vertus. Il contient de l’huile essentielle et des aryl alcanes (gingérol et shogaol). Le gingembre est une épice connue depuis fort longtemps, Dioscoride le recommandait déjà comme stomachique. Il est utile en cas de dyspepsie et de manque d’appétit, il combat les fermentations intestinales et protège la muqueuse gastrique. C’est aussi un excellent antiémétique qui réduit

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Bien les utiliser

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Le système nerveux

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Le système cutané

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Le système locomoteur

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Le système cardiovasculaire

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Le système digestif

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Le système respiratoire

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Le système uro-génital

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Le système hormonal

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Le système nerveux

Le système périphérique comprend non seulement ces nerfs sensitifs et locomoteurs, mais également le système sympathique qui intervient dans les situations de stress, et le nerf parasympathique, capable de nous relâcher. Ce qu’on appelle le « deuxième cerveau », que l’on retrouve dans nos intestins principalement, fait partie du système neurovégétatif. Il joue un rôle fondamental car il est capable de produire certains neurotransmetteurs, des substances capables de transmettre l’influx nerveux de neurone en neurone. La dopamine, dont la carence est responsable de la maladie de Parkinson, et la sérotonine, dont la carence est impliquée dans la dépression nerveuse, sont produites très majoritairement par ce deuxième cerveau, selon les études les plus récentes.

AVERTISSEMENT Toutes les formules proposées sont des conseils et non des prescriptions médicales. Ces formules ne remplacent en rien un avis médical, une consultation médicale par rapport à une problématique de santé et un traitement adéquat. Voir également le paragraphe « Avertissement et précautions d’emploi », p. 44.

Description du système Le système nerveux est constitué du cerveau, ou système nerveux central, lequel est enveloppé de tissus nourriciers (les méninges). Il comprend également la moelle épinière, qui traverse l’ensemble de la colonne vertébrale, et le système nerveux périphérique, englobant tous les nerfs locomoteurs et sensitifs ainsi que les nerfs du système neurovégétatif. Ces tissus nerveux sont composés de neurones : ces cellules nerveuses prolongées le plus souvent par un axone, notamment dans les nerfs, véhiculent l’influx nerveux.

PICTOGRAMMES POUR MIEUX REPÉRER LE TYPE DE PRÉPARATION Pour les infusions Pour les décoctions Pour les macérations aqueuses

Les cinq grandes parties du cerveau

Pour les macérations huileuses

• Les

hémisphères cérébraux, circonvolutionnés : ils perçoivent les informations transmises par les nerfs sensitifs et commandent les nerfs locomoteurs, ce qui nous permet d’être en relation avec notre environnement. • Le thalamus, comprenant l’hypothalamus, qui contrôle notre fonctionnement hormonal. • Le pont, au-dessus duquel se situe le cervelet, la quatrième partie du cerveau, qui contrôle notre équilibre. • Et enfin le bulbe rachidien, prolongé par la colonne vertébrale.

Pour les teintures mères (macérations en alcoolat)

Pour les vins et les alcoolatures Pour une utilisation par la voie cutanée Pour une utilisation par la voie orale Pour une utilisation en inhalation

La moelle épinière reçoit les nerfs sensitifs et il en repart des nerfs locomoteurs, responsables notamment des réflexes.

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Le système cutané Description du système La peau est l’organe le plus important en taille de notre organisme : il représente entre 1,5 et 2 m² pour un individu adulte et son poids se situe autour de 3,5 kg en moyenne. Cet organe du toucher recouvre quasiment l’intégralité du corps humain. Presque imperméable à l’eau, il isole notre corps des substances hydrosolubles, qui ne peuvent pas pénétrer au travers. En revanche, la peau n’est pas imperméable aux huiles, du fait que les membranes des cellules qui la composent sont constituées d’une bicouche lipidique ayant une grande affinité avec les huiles. La peau se compose de l’épiderme, qui est la partie la plus externe de la peau, du derme et enfin du tissu sous-cutané. L’épiderme comprend deux parties. La partie superficielle est constituée de cellules mortes, accumulées au-dessus de la couche profonde de l’épiderme, faite de cellules vivantes. Ces dernières, lorsqu’elles meurent, vont former la couche externe, qui perd ses cellules mortes les plus externes par desquamation. Le derme contient l’essentiel des structures qui permettent à la peau de remplir ses fonctions. Il est richement vascularisé et innervé. Les nerfs présents sont les nerfs sensitifs du toucher, comprenant des terminaisons nerveuses sensibles. Le derme contient également les glandes sudoripares, qui remplissent une fonction excrétoire, éliminant la sueur. Cette dernière contient des déchets ainsi que de l’eau, qui a un pouvoir calorifique. Ainsi, en éliminant de l’eau, on permet le maintien de la température corporelle lorsqu’il fait chaud ou lors d’un effort prolongé. Enfin, le derme comprend des glandes sébacées et des bulbes pileux, générant les poils. Ces derniers sont reliés à la base de l’épiderme par des muscles horripilateurs capables, en se contractant, de dresser les poils.

Sous le derme, on retrouve des cellules adipeuses, ayant une fonction isolante au plan thermique. Chez l’homme, cette fonction est modeste contrairement aux animaux de pays froids. La peau permet d’échanger de l’oxygène avec le milieu extérieur. On considère que 1 mm² de peau rend possible l’absorption d’un litre d’oxygène en une heure, ce qui explique les cas d’asphyxie chez les gens qui, au carnaval de Rio, s’enduisaient intégralement de peinture.

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Acné juvénile Définition

Formule en tisane POUR SOULAGER L’INFLAMMATION

L’acné est une infection cutanée due à une hypersécrétion de sébum, favorisant une infection bactérienne des glandes sébacées et des follicules pileux.

Préparez 1 cuillerée à café du mélange ci-dessous pour 150 ml d’eau bouillante : • Ortie (feuilles) 250 g • Pensée sauvage (plante entière fleurie) 150 g Laissez infuser 10 minutes puis filtrez. Buvez 2 à 3 tasses par jour entre les repas pendant 3 semaines. Cure à renouveler si besoin. Faites une pause d’une semaine entre chaque cure.

Causes Survenant essentiellement à l’adolescence, l’acné peut être liée à une cause hormonale. Des crises d’acné peuvent également survenir chez les femmes au moment des menstruations. En naturopathie, on considère que ce trouble résulte d’un encrassement cutané et lymphatique, notamment du fait d’aliments allergisants tels que le lait de vache ou les céréales à gluten. Une alimentation excessivement sucrée peut aussi favoriser ce problème. Le stress et le tabagisme sont d’autres facteurs aggravants.

Formule en boisson ANTIMICROBIENNE Mettez 20 gouttes de teinture mère de bardane dans un peu d’eau. Prenez trois fois par jour, en cure de 3 semaines à renou veler si besoin. Faites une pause d’une semaine entre deux cures.

Symptômes Ce trouble se manifeste par l’apparition de boutons rouges de petite taille, contenant souvent du pus. Ces boutons sont visibles surtout sur le visage, mais on peut en rencontrer ailleurs.

CONTRE L’ACNÉ Pensée sauvage en infusion : comptez 1 cuillerée à café de plante entière fleurie séchée pour 1 tasse. Laissez infuser 10 minutes. Appliquez localement deux fois par jour. Pour calmer l’inflammation : tamponnez les lésions avec une compresse imbibée de teinture mère de Calendula officinalis diluée (1 cuillerée à soupe dans un verre d’eau) deux fois par jour.

Conseils hygiéno-diététiques Évitez les aliments allergisants tels que les laitages de vache et les céréales à gluten. Les aliments riches en acides gras saturés ou excessivement sucrés, les sodas, les barres de céréales, le miel, etc. sont aussi à écarter. Évitez également le tabagisme. Il existe des aliments utiles pour la peau, et principalement ceux riches en vitamine A, tels que la myrtille, le cassis, la mûre, la tomate, la carotte, le potimarron, l’abricot et les poissons gras. D’ailleurs, une classe de substances proches de la vitamine A, les rétinoïdes, est très utilisée dans les traitements classiques de l’acné. Les aliments drainant de la peau et du foie peuvent également s’avérer utiles, comme le salsifis, l’oignon, le pissenlit et l’endive.

Bien les utiliser

Formule en application locale

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Troubles de la prostate Définition

Formules en tisane ACTION ANTI-INFLAMMATOIRE ET ADOUCISSANTE

Les troubles de la prostate peuvent se définir comme un gonflement de cette glande.

Préparez le mélange de plantes suivant : • Bruyère (fleurs) 30 g • Ortie (racines) 20 g • Verge d’or (plante entière fleurie) 10 g • Lamier blanc (sommités fleuries) 10 g Versez 1 cuillerée à soupe du mélange dans 200 ml d’eau froide. Portez à ébullition, puis laissez infuser hors du feu pendant 10 minutes. Filtrez. Buvez 3 grandes tasses de cette tisane par jour, en cure de 3 semaines à renouveler, en faisant une pause de 7 jours entre deux cures.

Causes Il existe deux grands types de troubles. L’hypertrophie bénigne, ou adénome, est un gonflement qui, s’il est perturbant pour la miction, ne relève pas d’un pronostic grave, alors que la prostate peut être affectée par un cancer, généralement très grave, difficile à soigner. On peut suspecter dans les deux cas une cause hormonale, si bien que les perturbateurs endocriniens pourraient être en partie en cause. On sait déjà que certains pesticides des traitements des bananiers aux Antilles ou en Amérique centrale ont pu causer de nombreux cas de troubles et surtout de cancers de la prostate.

POUR UNE PROSTATITE Préparez le mélange de plantes suivant : • Épilobe à petites fleurs (parties aériennes fleuries) 40 g • Verge d’or (plante entière fleurie) 40 g • Busserole (feuilles) 40 g • Hamamélis (feuilles) 30 g • Bruyère (fleurs) 20 g • Lavande (fleurs) 20 g Versez 4 cuillerées à soupe du mélange dans 1 litre d’eau froide. Portez à ébullition, puis laissez infuser hors du feu pendant 10 minutes. Filtrez. Buvez 3 tasses de cette tisane par jour, en cure de 3 semaines, à renouveler si besoin.

Symptômes Le premier symptôme concerne la miction, qui est difficile chez l’homme atteint d’un trouble de la prostate. Généralement, celui-ci doit pousser pour démarrer la vidange de la vessie. Souvent, cette dernière étant incomplète, l’envie d’uriner revient fréquemment (pollakiurie). On note aussi souvent l’envie urgente d’uriner, la faiblesse du jet lors de la miction, ou même le fait que la miction se produit en plusieurs jets successifs. Par ailleurs, on note souvent une baisse de la fonction sexuelle. Le médecin, lors du toucher rectal, perçoit une prostate anormalement grosse.

Formule en boisson EXTRAITS DE BOURGEONS Mélangez les macérats mères de bourgeons suivants : • Cassissier 15 ml • Myrtillier 15 ml • Séquoia 15 ml Prenez 5 gouttes de cet extrait dans un peu d’eau, 3 fois par jour avant les repas, en cure de 3 semaines à renouveler si besoin, en faisant une pause de 7 jours entre deux cures. Prenez la dernière prise avant 17 heures si insomnie.

Conseils hygiéno-diététiques On peut conseiller d’une part des aliments capables d’augmenter le taux de testostérone, tels que la sarriette, le romarin ou encore le gingembre. On peut préconiser d’autre part les spécifiques de la prostate, tels que la graine de courge, soit sous forme de graine, soit sous forme d’huile, le pollen, ou encore le panais, la framboise ou le céleri-rave.

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Le système hormonal Description du système

sécrètent surtout l’adrénaline, hormone qui possède un effet accélérateur du rythme cardiaque et qui a tendance à booster l’organisme face à une situation impliquant une réponse rapide (réponse de survie, de lutte, etc.).

Le corps humain est doté d’un système hormonal complexe, qui fonctionne en interaction avec le système nerveux. Ce système comprend de nombreuses glandes :

Nous noterons enfin que les glandes hormonales telles que la thyroïde ou les surrénales ont un effet rétroactif négatif (qu’on appelle effet feed-back) sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, ce qui permet de réguler l’ensemble du système.

• L’épiphyse, située à l’arrière du thalamus dans le système nerveux central. Cette glande sécrète la mélatonine, et semble être responsable de la régulation nerveuse en fonction du rythme circadien (rythme jour / nuit).

• L’hypothalamus et l’hypophyse. Ce complexe est responsable des sécrétions hormonales qui commandent le fonctionnement du système hormonal en général. En particulier, l’hypophyse stimule les sécrétions de la thyroïde, des glandes sexuelles et des surrénales, mais elle sécrète aussi une hormone qui assure la croissance dès le plus jeune âge, ainsi que l’ocytocine, hormone qui favorise entre autres les montées de lait et l’allaitement.

• La thyroïde. Cette glande est située au niveau du larynx,

Bien les utiliser

à l’avant, et est responsable des sécrétions de thyroxine, hormone de croissance des os longs et de la maturation nerveuse et sexuelle à l’adolescence, mais aussi hormone stimulant le métabolisme cellulaire de base chez l’adulte.

• Le pancréas endocrine, situé côté gauche à hauteur de l’estomac. Cette glande est responsable des sécrétions de l’insuline, hormone qui favorise l’absorption du glucose sanguin par les cellules, et des sécrétions du glucagon, qui favorise la néoglucogenèse au niveau du foie, c’est-à-dire la fabrication de glucose à partir d’acides aminés et de lipides. Cette glande a un effet régulateur de la glycémie.

• Les surrénales, glandes qui chapeautent les reins et qui se constituent d’une partie corticale, les corticosurrénales, et d’une partie médullaire, les médullosurrénales. Les corticosurrénales sécrètent en particulier le cortisol, hormone anti-inflammatoire, ainsi que l’aldostérone, hormone qui favorise la réabsorption d’eau par le sang au niveau rénal, ce qui a un effet antidiurétique. Les médullosurrénales

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UTILISATION RECOMMANDÉE DES PLANTES MÉDICINALES

Voie orale

Voie cutanée

Inhalation

LE GUIDE FAMILIAL

Formule en tisane

Formule en cataplasme

Formule en boisson

Formule en bain de bouche

Formule en inhalation

Formule en bain de pieds

Formule en application locale

Formule en complément

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LES DIFFÉRENTS MODES DE PRÉPARATION

75 troubles analysés et 300 formules proposées en tisane ou sous une autre forme pour trouver à chacun des membres de la famille la solution la plus adaptée. Pour les infusions

Pour les décoctions

Pour les macérations aqueuses

Pour les macérations huileuses

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Pour les vins et alcoolatures

Et aussi : le mode d’emploi des plantes médicinales, toutes les définitions utiles, des tableaux récapitulatifs et toutes les propriétés thérapeutiques développées.

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ABRÉVIATIONS UTILISÉES DANS CET OUVRAGE

D. Lousse, N. Macé, C. Saint-Béat, A. Tardif Postface de J. Maison

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