Jean-Pierre Lamérand Patricia et Philippe Legendre
DÉBUTANT CONFIRMÉ EXPERT
Apprendre à
DESSINER ET PEINDRE UNE INITIATION COMPLÈTE
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SOMMAIRE
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Les fleurs............................................................ 16 Les modèles............................................................... 18 Dessiner les fleurs..................................................... 20
Les oiseaux.......................................................... 70 Les modèles............................................................... 72 Dessiner les oiseaux................................................. 74
Les chats............................................................. 124 Les modèles............................................................. 126 Dessiner les chats................................................... 128
Les chevaux....................................................... 178 Les modèles............................................................. 180 Dessiner les fleurs................................................... 182
Les portraits................................................... 232 Les modèles............................................................. 234 Dessiner un portrait............................................... 236
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avant de commencer P
our que le résultat soit à la hauteur de la motivation, il faut connaître quelques règles simples. Un matériel adéquat, le respect des proportions, les gestes justes sont les bases d’un dessin réussi. Une fois la forme esquissée, toutes les finitions sont possibles !
Une bonne installation Avant de se mettre à dessiner, quelques préparatifs s’imposent. Il faut d’abord poser sur sa table les fournitures indispensables : des crayons de différentes duretés, une gomme, un taille-crayon et une feuille de papier dont la qualité est en rapport avec la technique choisie (aquarelle, pastel, etc.). La place doit être suffisante pour ne pas risquer un accident : pot renversé, manche dans la peinture, pinceau qui tombe... Attention aussi à l’éclairage : la lumière doit être idéale et constante. Il est conseillé de se tenir bien droit sur sa chaise pour avoir une meilleure vision du dessin que l’on exécute.
Les premiers dessins Il faut toujours commencer son dessin par un trait léger. Les lignes de construction et les points de repère posés au crayon HB se gomment sans effort, et il est facile de les rectifier. Nous verrons plus loin comment élaborer une composition à partir de formes simples. Une fois le croquis terminé, repasser dessus en appuyant davantage et en indiquant les détails.
La réussite d’un dessin dépend aussi du choix du matériel... et de l’installation !
La gomme abîme certains papiers, comme le papier aquarelle. Afin de préserver le support, dessiner le motif sur un calque ou sur un papier fin et le reproduire sur le papier aquarelle par transparence, en l’appuyant sur la vitre d’une fenêtre bien exposée à la lumière.
Une fois le croquis terminé, effacer les lignes de construction, repasser sur les contours et poser les détails.
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Les justes proportions
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Un dessin réaliste dépend d’une bonne observation. Pour dessiner un personnage ou un animal, commencer par esquisser la tête puis les grandes lignes et les volumes principaux. La tête sert en effet de mesure : il suffit de la reporter pour déterminer les proportions des autres éléments du dessin. Par exemple, un cheval mesure environ trois fois et demie la hauteur de sa tête. On estime que la proportion classique d’une personne adulte est de sept têtes.
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Le quadrillage La technique du quadrillage (ou « mise au carreau ») permet de dessiner ou d’agrandir un dessin de façon très fidèle. C’est une méthode extrêmement pratique, mais dont le défaut est de ne pas développer l’appréciation des proportions par la simple observation.
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Quadriller un calque et le poser sur le dessin à reproduire.
De manière générale, les jambes d’un adulte constituent à peu près la moitié de son corps.
la simplification des traits Lorsqu’on dessine un objet ou un animal, il est très utile de le décomposer en une ou plusieurs figures simples. Pour cela, repérer les horizontales, les verticales ou les arcs de cercle qui construisent le dessin et renseignent sur la disposition des éléments les uns par rapport aux autres. Ces lignes seront à peine esquissées ou simplement repérées en se servant du bout de son crayon. Pour prendre une mesure afin de la reporter, on se sert de son pouce et du bout de son crayon.
Représenter ce quadrillage sur sa feuille en agrandissant les cases de façon homothétique. En repérant les points d’intersection des lignes du dessin avec celles du quadrillage, reproduire le tracé.
Cette branche fleurie s’inscrit entre deux arcs de cercle.
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À
chacun son style... Mais pour choisir sa technique, il faut l’expérimenter afin d’en explorer toutes les richesses : mélanger les couleurs, dégrader, estomper, jouer sur la transparence et l’opacité des teintes : autant d’effets qui métamorphoseront votre dessin en lui donnant vie.
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l’abc de la couleur P
our dessiner ou peindre, toutes les techniques sont bonnes : gouache, aquarelle, feutre ou crayon de couleur. À vous de trouver l’outil qui correspond le mieux à votre style... et au caractère du sujet que vous représentez !
la gouache La gouache est une peinture à l’eau qui se présente en tube ou en godet. Si vous optez pour la gouache en tube, vous aurez besoin d’une palette pour diluer vos couleurs. À l’aide du couteau à peindre, mélangez la gouache avec un peu d’eau afin d’obtenir une consistance crémeuse et homogène. Si vous créez une couleur par mélange, préparez-en suffisamment car il est difficile d’obtenir deux fois la même teinte. Choisissez un papier à dessin rigide et une sélection de pinceaux (brosses plates pour les aplats, pinceaux souples et fins pour les détails).
Ne laissez jamais tremper votre pinceau dans l’eau, les poils se courberaient.
Opaque, la gouache permet des touches claires sur un fond foncé.
Portrait à la gouache. Lorsque la gouache est très diluée, sa texture rappelle celle de l’aquarelle. Pour peindre les reflets, posez un fond clair et revenez dessus par petites touches, en laissant une zone vierge.
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Mélangez vos couleurs dans la palette et testez vos mélanges sur une petite chute de papier.
L’aquarelle Comme la gouache, l’aquarelle est une peinture à l’eau ; elle se présente en tube ou en pastille et se caractérise par sa fraîcheur et son éclat. Elle se travaille sur un papier spécial, avec des pinceaux divers : brosses rondes pour mouiller le support, petits-gris (qui retiennent bien l’eau) et pinceaux à pointe fine pour les détails.Avant de commencer, mouillez totalement votre papier et laissez-le sécher. Il va se courber puis reprendra sa forme en séchant. Au besoin, aplatissez-le sous un gros livre. Indiquez d’abord les grandes surfaces claires par des jus très dilués, puis posez les détails par couches successives. Le résultat dépend de l’humidité du support et de la charge du pinceau. Pour éclaircir une couleur encore humide, entraînez-la vers les zones sombres avec un pinceau propre ; rincez celui-ci, essuyez-le puis recommencez. Pour éclaircir une couleur sèche, trempez le papier à l’eau pure, puis tapotez avec un mouchoir en papier.
Portrait à l’aquarelle.
L’œil se peint par couches successives. Laissez une zone de papier blanc dans la pupille pour lui donner tout son éclat.
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Taches sur fond mouillé de couleur.
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LES
FLEURS
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LES
MODÈLES
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Rose rouge................................................................24 Bouquet de roses.....................................................26 Nénuphar................................................................. 30 Jonquille...................................................................32 Narcisses et jonquilles............................................34 Camélia.....................................................................36 Géranium des bois...................................................38 Bouquet de tournesols........................................... 40 Pélargonium............................................................ 44 Pensée...................................................................... 46 Lis orangé................................................................ 48 Touffe de violettes...................................................50 Orchis........................................................................52 Lis blanc....................................................................54 Fuchsia......................................................................58 Pâquerettes.............................................................. 60 Iris..............................................................................62 Bouquet de tulipes................................................. 66
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géranium des bois C
ette petite fleur des Alpes est ici dessinée en grand pour rendre compte de ses coloris délicats et lumineux. Sa corolle en coupe renferme le pistil et de fragiles étamines. L’aquarelle met particulièrement en valeur toutes ces caractéristiques.
1 Papier aquarelle à grain satiné, crayon HB, gomme Aquarelle : mauve permanent, carmin très pâle, bleu de cobalt, mélange de gris de Payne et de mauve, brun, gris de Payne
Tracer la fleur du premier plan. Les pétales se répartissent comme les branches d’une étoile.
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La seconde fleur est vue de côté. Décentrer le cœur et faire se recouvrir certains pétales.
Terminer le dessin par le pistil, les étamines et les nervures des pétales.
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Avec un gris un peu mauve, peindre les ombres avec beaucoup de précision pour faire ressortir les étamines.
En réservant le blanc du papier, peindre les pétales en mauve et en bleu très pâles.
Le plus délicat consiste à peindre les nervures qui sont parfois plus claires que le fond. Bien travailler les ombres du pistil et des étamines sur les pétales. Finir en les cernant finement d’une couleur plus foncée.
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lis orangé C
e lis ressemble à une fleur exotique, et pourtant on le trouve dans nos jardins ou dans la nature. La tige porte des fleurs en coupe. Le crayon de couleur permet de faire ressortir le côté vernissé des pétales et leur éclatant coloris.
1 Papier à dessin à grain fin, crayon HB, gomme dure Crayons de couleur : jaune primaire, jaune indien, orange foncé, rose chair, rouge, rouge-violet, gris, vert brillant, bleu de Prusse
Esquisser la structure en étoile des trois fleurs. Commencer par dessiner la fleur du premier plan.
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Tracer les autres fleurs aux pétales pointus et un peu recourbés.
Finir par le pistil et les étamines qui se développent en faisceau.
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Renforcer les valeurs petit à petit et introduire le rouge.
Colorier les fleurs très légèrement en jaune, puis en orange.
Renforcer la densité des couleurs en appuyant plus fort sur le crayon. Dessiner les étamines, le pistil. Détailler les nervures et les petites taches plus foncées des pétales. Pour le fond, croiser les traits dans tous les sens avec différents tons de vert et de bleu pour amener des variations douces.
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LES
OISEAUX
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toucan C
et oiseau exotique possède une grande langue qui lui permet d’attraper des fruits et de petits animaux, comme les souris. Le pastel est parfait pour sublimer son gros bec.
1 papier à dessin un peu rêche, crayon HB, gomme, estompe, fixatif pastels secs : bleu clair, jaune cadmium, rouge, orange, gris de Payne, noir, turquoise, vert printemps, violet de Mars clair, vert foncé
Dessiner un cercle pour la tête et s’en servir de mesure pour déterminer la hauteur et la largeur du toucan.
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Tracer un ovale pour le corps et le prolonger par une ligne médiane qui esquisse la queue.
Dessiner le bec par des lignes courbes, ébaucher la branche et réaliser le contour de la queue.
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Délimiter les taches de couleur en traçant des formes arrondies pour le plastron du cou, la tache de l’œil et du bec, puis accrocher les pattes à la branche.
Gommer les traits de construction. Placer l’œil et tracer la courbe d’ouverture du bec. Dessiner des courbes souples pour les ailes et former le triangle à l’extrémité de la queue.
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Dessiner les feuilles avant d’appliquer un bleu clair sur la quasi-totalité de l’oiseau et le bout du bec. Ce fond sert de base à la présence de reflets bleutés sur le plumage. Fixer légèrement.
Terminer en esquissant les plumes des ailes, du corps et en détaillant la queue.
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Colorer les feuilles en vert printemps et la branche en violet de Mars. Appliquer du gris sur le haut des ailes et du rouge sur le bec et le bas du ventre.
Poser du jaune sur le bec en épargnant une partie qui restera blanche. Passer du orange autour de l’œil.
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Pour l’écorce, poser du noir par petites touches très légères. Travailler le corps de l’oiseau en noir en épargnant quelques zones pour les reflets.
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Sur le fond, commencer par appliquer un jaune uniforme. Fixer. Ajouter du turquoise pour révéler des nuances. Mélanger un peu avec le jaune, fixer, puis remettre du jaune par petits points. Poser du vert foncé à l’intérieur des feuilles. Avec une gomme bien taillée, dessiner les nervures. Passer du turquoise pour réaliser de légères nuances. Fixer soigneusement en plusieurs fois.
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grue du japon P
endant la parade nuptiale, les grues « dansent » et prennent des poses très gracieuses... Voici une de ces attitudes, dont l’utilisation de la gouache révèle toute la délicatesse.
1 papier épais 1 gros pinceau, 1 pinceau moyen, 1 petit pinceau gouache : rouge, ocre jaune foncé, gris, noir, bleu outremer, blanc
Dessiner l’ovale de la tête et s’en servir comme mesure pour évaluer l’ensemble de la composition. Tracer le bec allongé dans la continuité de la tête et esquisser la courbe du cou.
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Relier la courbe du cou à un grand ovale incliné vers la droite et finir l’ébauche du cou par un trait parallèle au premier.
Construire l’aile par une forme rectangulaire qui occupe les deux tiers du dos et esquisser les rémiges qui se déploient en éventail. Placer les pattes, l’une repliée en angle fermé, l’autre formant un angle très ouvert.
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Terminer l’aile par les deux lignes de plumes qui s’étagent. Former l’œil et tracer les lignes délimitant les couleurs. Dessiner la cuisse droite puis les plumes ébouriffées sur le devant du corps.
Dessiner plus précisément les grandes plumes. Tracer la queue derrière la patte repliée puis terminer les pattes en doublant le trait et en dessinant les doigts. Détailler le haut de l’aile.
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Appliquer le noir sur le cou et une partie de la tête, en soignant le tour de l’œil.
Poser uniformément un gris moyen très dilué sur une bonne partie du corps de la grue. Peindre le bec en ocre jaune foncé d’une touche de noir et la tache sur le crâne en rouge.
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Poser le noir sur les plumes de l’extrémité de l’aile.
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À l’aide d’un pinceau très fin, peindre les pattes en noir, réaliser la ligne médiane du bec et la narine. Introduire du gris dans les plumes, puis travailler toutes les nuances du corps avec du blanc. La gouache a la particularité de refondre quand on la mouille. Cela permet de réaliser des dégradés de gris dans le plumage.
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Utiliser un bleu assez liquide mais suffisamment couvrant pour le fond (bleu outremer + blanc). Laisser quelques petits blancs pour donner une impression de reflets. En revanche, bien soigner le contour de l’oiseau. Avec un bleu outremer pur, réaliser des lignes pour figurer les vaguelettes – à remouiller ensuite pour les fondre un peu. Faire de même avec du blanc autour de la patte. Peindre en gris les détails des plis des pattes. Pour le bec, appliquer un mélange d’ocre jaune et de noir, puis un peu de blanc. Poser un point de blanc pour l’œil et réaliser son contour en gris. Le point blanc donnera de la vie au regard.
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LES
CHATS
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chat dans l’herbe C
e chat presque blanc – il porte une petite tache sur le haut du crâne, et sa queue est rayée – se love dans l’herbe avec délectation. Le dessin de son corps est tout rond, comme un œuf.
Papier à dessin à grain fin, crayon HB, gomme, estompe pointue, essuie-tout Crayon pastel blanc Gouache : blanc, vert émeraude, bleu, rose, noir Pour le décor : jaune, orange, vert clair
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Dessiner l’ovale de la tête et s’en servir comme mesure pour bien proportionner l’ovale du corps.
Placer les oreilles et la ligne des yeux. Poser le museau sur le contour de l’ovale, puis indiquer le menton.
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Voici un exemple simple d’esquisse colorée : le fond bleu est traité par un lavis léger de gouache ou d’aquarelle. La fourrure est dessinée à la craie, avec des zones plus ou moins denses, et les détails (les moustaches, l’intérieur des oreilles, etc.) sont travaillés au crayon pastel.
Dessiner la queue à l’intérieur de l’ovale du corps. Sur la photo, on ne distingue pas les pattes : pourquoi ne pas les dessiner telles qu’elles doivent être, c’est à dire à l’horizontale, sous le menton ? Achever le dessin par le détail de la tête et de la fourrure.
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Esquisser le contour extérieur de l’animal en vert. Laisser sécher. Avec la brosse plate, peindre le pelage avec un mélange très pâle de bleu et de blanc.
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Passer une couche de blanc sur le corps en réservant les parties foncées. Travailler de l’intérieur vers l’extérieur.
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Poser une touche de rose dans les oreilles et sur le museau.
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Avec un pinceau fin chargé de noir, peindre la queue et la petite touffe noire sur le front. Travailler la fourrure.
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Animer le fond vert avec des touches de bleu, de jaune, d’orange et de vert clair. Travailler librement les herbes et les feuillages. Représenter à traits vifs les brins d’herbe qui se mêlent à la fourrure.
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CHEVAUX
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tête de face V
oici un magnifique cheval andalou, aux oreilles confiantes et à la crinière en brosse. Sa robe est blanche : afin de bien la faire ressortir, il est conseillé de la travailler avec un dégradé de bleu.
Papier à dessin épais ou papier chiffon Crayon HB, gomme 1 gros pinceau « petit gris » 1 pinceau fin Aquarelle : bleu de Prusse
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Tracer l’axe de construction puis placer les volumes principaux de la tête. Bien repérer la distance qui sépare l’œil du haut du crâne.
En s’appuyant sur l’axe précédemment défini, placer les yeux et les oreilles qui se recourbent vers l’intérieur.
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Gommer les traits de construction et préciser les détails de la crinière et des yeux, qui contribuent beaucoup à l’expression du cheval.
Dessiner l’encolure, puis le toupet, la joue et enfin les naseaux, qui ont la forme des oreilles.
Peindre le fond en posant un aplat très clair et très humide, puis travailler les dégradés en ajoutant dans le mouillé des touches plus foncées. Pour les tons contrastés des yeux, des oreilles et des naseaux, peindre sur fond sec. Monter la couleur du fond de l’image par application de couches successives.
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cheval au trot C
e cheval pie marque le trot avec élégance, la queue parallèle au sol et la crinière au vent. Il tourne légèrement la tête, présentant l’étoile blanche qu’il porte au front. La gouache paraît idéale pour représenter le dessin très graphique de ses taches.
Papier à dessin épais ou papier chiffon Crayon HB 1 petite brosse souple, 3 pinceaux moyens, 1 pinceau fin Gouache : terre de Sienne brûlée, brun, brun-rouge, blanc, noir Pour le décor : vert clair, vert foncé, jaune, bleu clair
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Dessiner la tête et la reporter pour mesurer la taille du cheval. Prendre des repères et tracer la ligne imaginaire du sol. Esquisser l’encolure.
Poser dans l’espace les horizontales et les verticales qui permettent de placer le volume du poitrail et la ligne du dos.
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Placer l’avant-bras et le volume du genou. Dessiner l’antérieur au deuxième plan en commençant par la verticale, puis les articulations. Observer l’angle formé par les deux membres.
Dessiner un cercle pour indiquer la croupe, puis la courbe du ventre.
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Terminer le canon par le sabot tourné vers l’intérieur. Tracer le postérieur droit. Le gauche est à angle droit, avec le sabot tourné vers l’arrière.
Représenter la crinière et la queue. D’un trait léger, indiquer le dessin de la robe.
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Continuer à remplir les taches tout en fondant les couleurs au pinceau.
Poser les couleurs sur le corps de l’animal : terre de Sienne brûlée, brun et brun-rouge. Fondre les tons au pinceau, pendant que la peinture est encore fraîche.
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Travailler la tête, le poitrail, les ombres. Si certaines zones sont déjà sèches, rajouter un peu de peinture.
Affiner les ombres par un brun-rouge éclairci d’une pointe de blanc. Peindre les sabots puis, avec un pinceau fin chargé de noir, détailler la crinière, la queue et l’expression de l’animal.
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Pour créer une composition plus harmonieuse, mieux vaut simplifier le décor. Une pointe de bleu clair dans le blanc suggère un ciel léger. Le feuillage et la végétation en bordure du chemin sont peints dans un style pointilliste, avec des touches de vert clair, de vert foncé et de jaune assombries par endroits d’une pointe de terre de Sienne. Le sol est traité dans différentes nuances de jaune. Un petite quantité de noir dans le vert donne la couleur de l’ombre.
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LES
PORTRAITS
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dessiner un portrait L
es dessins présentés dans ce chapitre sont réalisés d’après des photographies, mais n’hésitez pas à vous exercer en dessinant des sculptures, ou à faire poser des modèles autour de vous. Pour éviter que ces derniers ne bougent, dessinez-les en train de lire ou de dormir. La photo, elle, a l’avantage de figer des expressions fugitives ; de surcroît, votre modèle ne vous suppliera pas d’abréger ses souffrances... Alors, à vos appareils ou à vos albums !
le cadrage Nous allons nous cantonner aux cadrages rapprochés, montrant soit des visages, soit des bustes. De manière générale, les personnages sont peints de face, de profil ou de trois-quarts. Ici, les cadrages serrés sur le visage mettent l’accent sur l’intensité du regard ou sur la découpe du profil ; le buste de trois-quarts fait plutôt référence à des portraits de la Renaissance. N’hésitez pas à recadrer votre sujet ou à changer le fond sur lequel il se détache. Pour faire un agrandissement de votre photo, utilisez la technique de la mise au carreau : posez un calque sur la photo, dessinez un quadrillage puis tracez des carreaux agrandis sur une feuille de papier et reconstituez les traits selon leur position par rapport au quadrillage.
Visage de face.
Visage de profil.
Mise au carreau.
Buste de trois-quarts.
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la forme de la tête Pour réussir un portrait, il faut respecter quelques règles de base : ne pas se concentrer dès le départ sur des détails, mais regarder plutôt le volume général de la tête. Bien sûr, les proportions diffèrent d’un individu à l’autre, mais on retrouve toujours plus ou moins les canons mis au point par les artistes de la Renaissance. De profil, le crâne s’inscrit dans un carré. L’oreille s’attache sur l’axe qui passe au milieu de la tête.
Le volume du crâne ressemble à un œuf pointe en bas ; les yeux sont situés à peu près à mi-hauteur de la tête.
On peut diviser le visage en trois parties égales : la première va de la racine des cheveux à la ligne des sourcils, la seconde de la ligne des sourcils à la base du nez et la troisième de la base du nez à la pointe du menton. Les traits d’un visage n’occupent qu’une surface relativement réduite dans l’ensemble de la tête !
Pour bien placer les traits du visage, il faut imaginer un œuf divisé en sections régulières. Faites-le bouger sur son axe : le jeu de la lumière fera plus ou moins ressortir les éléments en creux ou en saillie.
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Apprendre à
DESSINER ET PEINDRE Quand on débute, on a envie de représenter d’emblée ses sujets favoris puis de les mettre en couleur immédiatement.
Cette initiation complète vous permettra d’aborder à la fois le dessin et toutes les techniques picturales pour le finaliser : pastel, aquarelle, gouache, feutres ou crayons de couleur…
Guidé pas à pas, vous apprendrez à réaliser
plus de 70 modèles, du premier coup de crayon jusqu’à la touche finale !
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