Extrait lectionnaire semaine

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Cette édition est conforme au Lectionarium Missalis Romani et à l’Ordo lectionum missae, editio typica altera, publié le 21 janvier 1981 (prot. CD 240 / 81), ainsi qu’à divers compléments publiés par la suite. La traduction française des textes bibliques est celle de La Bible, Traduction officielle liturgique. Texte intégral publié par les évêques francophones (2013).

Ce Lectionnaire, élaboré par la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques, a été approuvé par les évêques des Conférences épiscopales du nord de l’Afrique, de Belgique, de France, de Suisse, par l’archevêque de Luxembourg et par l’archevêque de Monaco. Il a été confirmé par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements : – pour le nord de l’Afrique ; – pour le Belgique, le 24 juillet 2014 (Prot. N. 442/14) ; – pour le France, le 4 juillet 2014 (Prot. N. 902/08/L) ; – pour la Suisse, le 24 juillet 2014 (Prot. N. 441/14) ; – pour le Luxembourg, le 30 juillet 2014 (Prot. N. 460/14) ; – pour Monaco, le 24 juillet 2104 (Prot. N. 428/14).

X Bernard-­Nicolas AUBERTIN Archevêque de Tours Président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques Paris, le 1er août 2014

Tous droits réservés pour tous pays. © AELF, Paris, 2014, pour l’ensemble des textes. © Desclée-Mame, Paris, 2014, pour l’ensemble de l’ouvrage. ISBN : 978-2-7189-0884-7 MDS : 751 686

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LECTIONNAIRE ROMAIN DE LA MESSE publié à la suite du Concile Vatican II

II LECTIONNAIRE DE SEMAINE Traduction soumise à l’approbation des Conférences épiscopales du nord de l’Afrique, de Belgique, de France, de Suisse, de l’archevêque de Luxembourg et de l’archevêque de Monaco et à la confirmation de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

Desclée-Mame

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Introduction

INTRODUCTION POURQUOI UN LECTIONNAIRE DE SEMAINE ? Le Concile Vatican II a remis en lumière l’importance de la parole de Dieu dans la célébration liturgique : le Christ « est là présent dans sa parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures » (Constitution sur la sainte liturgie, n° 7). Il a voulu que la réforme liturgique ouvre plus largement aux fidèles le trésor de l’Écriture, source permanente de la foi de l’Église. En conséquence est paru l’Ordo lectionum Missae, promulgué à Rome le 25 mai 1969, puis le Lectionarium latin en trois volumes, promulgué le 30 septembre 1970. Une nouvelle édition typique de l’Ordo lectionum Missae a été publiée le 21 janvier 1981, à laquelle la présente traduction française est conforme. On trouvera une analyse du but et des principes généraux de l’ensemble des Lectionnaires pour la messe dans l’Introduction au Lectionnaire dominical, qui reproduit la Présentation générale du Lectionnaire de la messe. Le Lectionnaire de semaine constitue une part importante de cet ensemble. Il importe de bien en percevoir la visée et l’originalité, en le situant parmi les autres Lectionnaires qui sont à la disposition des assemblées. Le Lectionnaire dominical offre à l’assemblée des croyants les passages les plus essentiels et les plus accessibles de la Bible. Mais un nombre non négligeable de fidèles – et d’abord les prêtres eux-­mêmes – participent à la célébration de l’eucharistie en semaine, voire quotidiennement. Ce peut être souvent pour eux l’occasion d’entrer dans une connaissance plus approfondie de la Bible, accueillie comme une Parole actuelle qui éclaire leur existence, leur révèle la signification de leur vie, en Église, dans le monde, et les met en route vers l’avenir que leur ouvre le Seigneur. C’est pourquoi, outre les Lectionnaires pour la célébration des saints, les messes rituelles, les messes pour circonstances diverses et les messes votives, il existe un Lectionnaire proposant des lectures pour chaque jour.

QUELLES LECTURES CHOISIR EN SEMAINE ? Les situations sont diverses : communautés célébrant quotidiennement (ce peut être éventuellement un tout petit nombre de fidèles), messes hebdomadaires régulières, célébrations occasionnelles, vie liturgique d’un camp ou d’une session… Dans tous les cas, c’est en fonction de l’assemblée et de son bien spirituel qu’il faudra établir un choix. Cela exigera d’ordinaire un minimum de préparation – voire, parfois, une sorte de « plan d’année » réfléchi à l’avance. Mais le bien véritable des fidèles dépend tout à la fois : –  de ce qu’ils sont ; –  de ce que vit l’Église (temps liturgique, fêtes) ; –  et des événements qui viennent marquer le groupe rassemblé, l’Église, le monde.

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Introduction

X

A) Principes généraux 1. Le Lectionnaire de semaine présente : –  pour les temps liturgiques privilégiés (Avent, Noël, Carême, Temps pascal), un choix de lectures permettant de déployer toutes les richesses de ces temps forts ; –  pour le Temps ordinaire (après l’Épiphanie et après la Pentecôte), une lecture quasi continue de la Bible, plus abondante que celle du dimanche ; pour l’Ancien Testament, même, c’est le seul Lectionnaire qui offre cette lecture continue. C’est dire son importance. C’est dire aussi, pour le Temps ordinaire, sa limite : l’intérêt d’une lecture continue réside précisément, sauf exceptions, dans cette continuité ; pour ceux qui ne participent pas quotidiennement à la célébration, il est conseillé de lire chaque jour ces textes personnellement. 2. On peut toujours utiliser le Lectionnaire de semaine, en dehors : –  des solennités ; –  des fêtes ; –  des mémoires de saints du Nouveau Testament comportant une lecture propre au sens strict du terme (dans laquelle est mentionné le saint). 3. Si cette lecture continue a été interrompue en raison d’une fête ou d’une célébration particulière, on peut joindre le texte omis à celui d’un autre jour, ou bien le substituer à celui, moins important, d’un autre jour : un regard sur l’organisation d’ensemble du Lectionnaire de semaine permettra un choix judicieux. 4. Durant le Temps ordinaire et même, s’il y a un besoin ou un avantage pastoral véritable (au jugement du prêtre), durant certains temps privilégiés (Avent-­Noël, sauf du 17 au 31 décembre ; Temps pascal, sauf la semaine de Pâques), on peut célébrer une messe de saint, votive, pour circonstances diverses, et prendre le Lectionnaire correspondant. 5. Dans les messes pour des groupes particuliers, on peut toujours choisir des lectures extraites de n’importe quel Lectionnaire approuvé.

B) En pratique a) Lorsqu’on célèbre quotidiennement : Les avantages du Lectionnaire de semaine sont tels qu’on y renoncera rarement. Les exceptions peuvent provenir de ce que, pour telle assemblée, une célébration de saint revêt une importance particulière, un événement spécial s’impose, une lecture est vraiment trop difficile et n’est pas indispensable à l’équilibre de l’ensemble.

b) Dans les autres cas : 1. Durant les temps liturgiques privilégiés. La célébration des mystères du Christ dans l’année liturgique l’emporte normalement. Du fait que, durant ces temps, le Lectionnaire de semaine ne présente pas généralement une lecture continue, on pourra prendre avec fruit les lectures du jour, ou choisir parmi celles de la semaine, voire, pour des groupes particuliers, dans l’ensemble de celles du temps.

2. Durant le Temps ordinaire. –  Parfois, on pourra utiliser les lectures du jour ou des lectures de la semaine : elles offrent l’intérêt d’initier les fidèles à des passages intéressants de la Bible. –  Il semble qu’il ne serait pas contraire à l’esprit de la liturgie de reprendre des lectures du dimanche proche, dont on souhaiterait mieux assimiler la richesse.

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XI

Introduction

–  Plus souvent, on choisira de célébrer une messe du sanctoral, votive, pour circonstances diverses. En ce cas, s’il doit y avoir une série de messes (hebdomadaires, mensuelles, session), on aura intérêt à prévoir un ensemble, par exemple pour développer, par la célébration des saints, quelques aspects fondamentaux de la sainteté. –  Dans le cas d’une série de messes, spécialement si l’on célèbre pour un groupe particulier, il peut y avoir intérêt à prendre un des livres de la Bible, de manière suivie, selon le découpage qu’en fait le Lectionnaire férial.

PLAN DU LECTIONNAIRE DE SEMAINE 1) Pour les temps privilégiés (lectures identiques tous les ans), c’est en fonction du temps liturgique qu’ont été choisis les textes, qu’il s’agisse de passages isolés ou de livres utilisés en lecture continue. En Carême, chaque messe forme une unité assez indépendante, avec pourtant une lecture continue de l’Évangile de Jean à la fin de ce temps. Au Temps pascal, au contraire, la lecture continue domine avec les Actes des Apôtres et l’Évangile de Jean. En Avent et au Temps de Noël, on a combiné les différents systèmes. 2) Pour le Temps ordinaire (Évangiles identiques tous les ans, premières lectures et psaumes sur un cycle de deux ans), on a voulu présenter sous forme de lecture continue tous les éléments notables de la Bible qui n’avaient pas trouvé place dans les temps privilégiés. On lit ainsi les Évangiles synoptiques, la plupart des livres de l’Ancien Testament, les Épîtres et l’Apocalypse. Au Temps ordinaire, il n’y a pas de lien explicite entre l’Évangile et la première lecture (il en est de même au Temps pascal).

Lectures du Temps de l’Avent et de Noël-­Épiphanie Ce temps qui célèbre la venue du Seigneur et sa manifestation en Jésus Christ, dans l’attente de sa venue aux derniers temps, comporte dans sa célébration une série d’étapes où culminent les grandes fêtes de Noël et de l’Épiphanie. Le Lectionnaire férial est ici en liaison avec le Lectionnaire dominical qu’il complète. 1) Les premières semaines de l’Avent (jusqu’au 16 décembre) sont centrées sur les oracles de joie et d’espoir du livre d’Isaïe, lu dans l’ordre du livre ; les Évangiles des premiers jours sont choisis chacun en fonction de la première lecture du jour ; à partir du deuxième jeudi, les Évangiles évoquent le rôle de Jean Baptiste le Précurseur dans l’histoire du salut, les récits de sa prédication elle-­même étant lus le dimanche. On arrête cette série de lectures le 16 décembre ; quand les lectures des derniers jours sont omises, on peut les utiliser à la place de celles des jours précédents. 2) La semaine préparatoire à Noël, du 17 jusqu’au matin du 24 décembre, est centrée sur la lecture continue des annonces de Noël que sont le premier chapitre de Matthieu et le premier chapitre de Luc, avec des textes de l’Ancien Testament adaptés à chaque Évangile : les grandes prophéties messianiques. Si un texte important est laissé de côté à cause du ou des dimanches, on peut l’utiliser à la place de celui de la veille ou du lendemain. 3) Les trois fêtes qui suivent traditionnellement Noël (saint Étienne, saint Jean, Saints Innocents) appartiennent au Lectionnaire sanctoral ; on les a pourtant fait figurer dans ce Lectionnaire pour la commodité. Chaque fête a des lectures adaptées. Cependant on commence avec la fête de saint Jean la lecture continue de sa première Lettre, dont les thèmes de lumière et d’amour sont bien dans la ligne de Noël. Cette lecture continue se poursuit dès le lendemain avec la fête des Saints Innocents. 4) Les jours du 29 décembre à l’Épiphanie (en nombre variable, puisque l’Épiphanie se célèbre dans les pays francophones le dimanche après le 1er janvier) comportent la lecture de la Présentation de Jésus au Temple, prolongement de Noël, et celle du premier chapitre de saint Jean, où

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Introduction

XII

Jésus commence à se manifester au monde. On y poursuit la lecture de la première Lettre de Jean. On peut ici encore utiliser les lectures des jours omis, à la place de celles des jours précédents. 5) La semaine après l’Épiphanie, on termine la première Lettre de saint Jean. Des textes tirés des quatre Évangiles évoquent les diverses « épiphanies » (manifestations) du Christ dans les débuts de son ministère. Quand l’Épiphanie est célébrée après le 6 janvier, les célébrations de cette semaine sont omises ; on a repris dans ce cas, pour les jours précédant la fête (6 et 7 janvier), quelques-­unes des lectures laissées de côté. 6) Le lendemain de fête du Baptême du Seigneur commence le Temps ordinaire, qu’on interrompt quand arrive le Carême.

Lectures du Carême et du Temps pascal Chaque dimanche, chaque eucharistie commémore la Résurrection du Seigneur. Cependant l’Église tient à la célébrer plus solennellement chaque année par la fête de Pâques. Elle est préparée par les quarante jours du Carême, dont la liturgie dispose les catéchumènes, par les divers degrés de l’initiation chrétienne, et les fidèles, par la commémoration du baptême et la pénitence, à célébrer le mystère pascal. Elle s’épanouit dans les sept semaines du Temps pascal, célébrées dans la joie et l’exultation, comme si c’était un jour de fête unique, ou mieux, un « grand dimanche ». 1) Carême L’usage très ancien de l’Église romaine comportait pour chaque jour des lectures propres, sans continuité précise entre les jours successifs. Ces textes ont été en grande partie conservés, avec quelques modifications. En particulier, on a pensé que la lecture abondante de saint Jean gagnerait à se faire avec plus d’ordre : ces lectures ont été remises dans l’ordre de l’Évangile. On a donc chaque jour un Évangile et une lecture de l’Ancien Testament, liés entre eux, ou choisis l’un et l’autre en fonction des thèmes fondamentaux du Carême : pénitence, exigences essentielles de la vie chrétienne (vie baptismale), rappel du mystère de la souffrance rédemptrice du Seigneur. L’Évangile est tiré des synoptiques jusqu’à la fin de la troisième semaine ensuite commence une lecture semi-­continue de saint Jean. Les grands textes johanniques de l’initiation : la Samaritaine, l’aveugle de naissance, Lazare ressuscité, sont lus le dimanche mais ils ne sont obligatoires qu’un an sur trois. Les autres années, on pourra les lire en semaine grâce à trois « messes au choix » qu’on utilisera librement un jour quelconque de la semaine correspondante. Aux premiers jours de la Semaine sainte, on lit comme première lecture les trois premiers chants du Serviteur souffrant, pour préparer la lecture du quatrième chant au Vendredi saint. 2) Temps pascal –  La première lecture, du lundi de Pâques à la veille de la Pentecôte, est une lecture semi-­ continue des Actes des Apôtres. Elle donne, de la vie et de la foi des premiers chrétiens, un tableau beaucoup plus large et abondant que la première lecture des dimanches. –  L’Évangile donne, pendant l’octave de Pâques, les récits des apparitions du Christ ressuscité puis, de la deuxième à la septième semaine, une lecture semi-­continue de saint Jean. Les textes sont naturellement différents de ceux du Carême : on a insisté ici sur les textes reprenant la joie pascale, dont l’essentiel est constitué par le discours sur le pain de vie (ch. 6) et le discours après la Cène s’achevant par la prière sacerdotale (ch. 14 – 17).

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XIII

Introduction

Lectures du Temps ordinaire Étant donné que les temps privilégiés appelaient l’emploi de textes adaptés à l’esprit de chaque temps, il restait à répartir pendant le Temps ordinaire le reste de la Bible afin d’en donner l’essentiel de façon cohérente et suivie. 1) Les Évangiles sont présentés de telle manière qu’on lit d’abord Marc (semaines 1 à 9), puis Matthieu (10 à 21), enfin Luc (22 à 34). Les chapitres 1 à 12 de Marc sont lus intégralement (sauf les deux péricopes du chapitre 6, qu’on lit après l’Épiphanie). Dans Matthieu et Luc, on lit tout ce qui n’a pas de parallèle dans Marc. Mais on lit deux ou trois fois tous les passages qui ont dans les différents Évangiles une coloration vraiment particulière, ou qui sont nécessaires pour suivre le fil du récit. Le discours eschatologique est donné intégralement dans Luc, ce qui a permis de le placer à la fin de l’année liturgique. 2) La première lecture se fait en lisant alternativement les deux Testaments pendant un certain nombre de semaines suivant la longueur des livres lus. a) Pour ce qui est des livres du Nouveau Testament, on en lit une grande partie de manière à donner l’essentiel de chacun. On omet cependant les passages qui traitent de questions ayant aujourd’hui moins de portée pastorale, comme la glossolalie et la discipline ancienne de l’Église. b) Pour ce qui est de l’Ancien Testament, on ne pouvait donner que des extraits, montrant autant que possible le caractère propre de chaque livre. Les textes historiques ont été choisis de manière à donner une vue d’ensemble de l’histoire du salut avant l’Incarnation du Seigneur. On ne pouvait pas donner de récits trop longs ; on a donc parfois choisi les versets permettant de fournir un raccourci. En outre, la signification religieuse des événements est parfois éclairée par des textes des livres sapientiaux, introduits comme prologue ou conclusion d’une série de lectures historiques. Presque tous les livres de l’Ancien Testament ont trouvé place dans le Lectionnaire de semaine. On a seulement laissé de côté les livres prophétiques trop courts comme Abdias, et le Cantique des Cantiques. En ce qui concerne les récits édifiants, dont l’intelligence réclamait une lecture assez étendue, on lit Tobie et Ruth, et on laisse de côté les autres (Judith, Esther), dont quelques passages sont lus le dimanche ou aux féries d’autres temps. c) À la fin de l’année liturgique, on lit des livres qui correspondent à l’ambiance eschatologique de ce temps : Daniel et l’Apocalypse.

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TEMPS DE L’AVENT

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Première semaine de l’Avent

LUNDI PREMIÈRE LECTURE On peut choisir entre les deux textes suivants :

1. (à employer de préférence les années B et C) Le Seigneur rassemble toutes les nations dans la paix éternelle du royaume de Dieu

Lecture du livre du prophète Isaïe 2, 1‑5 Parole d’Isaïe, –  ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-­dessus des collines. Vers elle, afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.

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premièreppremièrpprppppremi

Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur. –  Parole du Seigneur. Ou bien :

2. (pour l’année A, où la lecture ci-­dessus a été lue la veille) « Il sera la splendeur des rescapés d’Israël »

Lecture du livre du prophète Isaïe 4, 2‑6 Ce jour-­là, le Germe que fera grandir le Seigneur sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur splendeur. Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits à Jérusalem pour y vivre. Quand le Seigneur aura lavé la souillure des filles de Sion, purifié Jérusalem du sang répandu, en y faisant passer le souffle du jugement, un souffle d’incendie, alors, sur toute la montagne de Sion, sur les assemblées qui s’y tiennent, le Seigneur créera une nuée pendant le jour et, pendant la nuit, une fumée avec un feu de flammes éclatantes. Et au-­dessus de tout, comme un dais, la gloire du Seigneur : elle sera, contre la chaleur du jour, l’ombre d’une hutte, un refuge, un abri contre l’orage et la pluie. –  Parole du Seigneur.

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PSAUME

lundi

121 (122), 1‑2, 3‑4ab, (4cd-­5, 6‑7), 8‑9

Dans la joie, nous irons à la maison du Seigneur.

cf. 121, 1

Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C’est là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur ; c’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! » À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.

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premièreppremièrpprppppremi

Ou forme brève

PSAUME

121 (122), 1-2, 3-4ab, 8-9

Dans la joie, nous irons à la maison du Seigneur.

cf. 121, 1

Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien. ALLÉLUIA Alléluia. Alléluia. Viens, Seigneur, notre Dieu, délivre-­nous. Montre-­nous ton visage et nous serons sauvés. Alléluia.

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cf. Ps 79, 4

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7

lundi

ÉVANGILE « Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place au festin du royaume des Cieux »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

8, 5‑11

En ce temps-­là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-­même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-­même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » –  Acclamons la Parole de Dieu.

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