Documents du catéchiste by Fleurus Editions

tu nous appelles

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Auteurs La Diffusion Catéchistique-Lyon Anne Roussel, diocèse de Belley-Ars Sylvie Gonthier, diocèse de Saint-Claude Bernadette Callewaert, diocèse de Chambéry Germaine Dujoux, diocèse d’Annecy Catherine Ethievant, diocèse de Belley-Ars Dominique-Marie Girard, diocèse de Besançon Marie-Christine Ibanez, diocèse de Chambéry Bernadette Pavy, diocèse de Besançon Raymonde Pillard, diocèse de Saint-étienne Les auteurs remercient Père Roger Hébert, Père Antoine Desarbre, Père Patrice Chocholski (diocèse de Belley-Ars) Mgr Legrez, Père Jean-Marie Bouhans (diocèse de Saint-Claude), Mgr Lagleize (diocèse de Valence), Irène Colomb-Prieto, Père Jean-Claude Brunetti (diocèse de Chambéry), Sœur Martine Goury, Patiaré Bergeret (diocèse de Lyon), élisabeth Courtois (diocèse d’Annecy) Isabelle Morel (diocèse de Besançon). Les personnes qui ont accepté de relire les modules et les catéchistes qui les ont expérimentés. Ainsi que Yves Roques, Hervé Ibanez, Anne-Marie Métais, Raphaël Prieto, Jean-Pierre Scortani (diocèse de Chambéry), Marie-Claire Rey, Arnaud Zammit (diocèse d’Annecy), Daniel Revaud (diocèse Belley-Ars) et Danielle Bouteaud pour leur participation au DVD Seigneur, tu nous appelles.

Nihil Obstat, le 15 juillet 2010, Père Henri Durand Imprimatur à usage catéchétique, le 15 juillet 2010, Cardinal Philippe Barbarin, archêque de Lyon Maquette (livre + DVD) et illustrations : Florence Vandermarlière Montage DVD : Albéric Saint-Martin ISBN : 978-2-7105-0482-5 CODE MDS : 538056 www.ﬂeuruseditions.com www.alarencontreduseigneur.fr © éditions Mame-Tardy, Paris 2010, pour l’ensemble de l’ouvrage Toute reproduction interdite. Tous droits réservés pour tous pays © Textes liturgiques : AELF, Paris Avec ce document vous soutenez la responsabilité de catéchèse dans l’église, et vous contribuez à une solidarité financière entre les diocèses de France. Les évêques de la Commission épiscopale de la catéchèse et du catéchuménat (CECC).

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La diffusion catechistique - Lyon

tu nous appelles

8-11 ans

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Légende des pictogrammes Livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor

Catéchiste

Livre Seigneur, apprends-nous à prier

Visée

DVD Seigneur, tu nous appelles

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Enjeu étape

CD Seigneur, tu nous appelles

Point d’attention

Jalon personnel Carnet de vie

Passerelle

Site Internet à la rencontre du Seigneur

Jalon collectif

Matériel

Prière

Vidéo

Chant

Document

Site Internet

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INTRODUCTION

Le Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, voté le 7 novembre 2005 par les évêques de France réunis en assemblée plénière à Lourdes, prend acte des profondes mutations de la société et propose une nouvelle orientation pour la catéchèse.

Cette nouvelle orientation invite à passer d’une catéchèse destinée aux enfants à une catéchèse proposée à tous, enfants et adultes, à tous les âges de la vie ; d’un parcours linéaire et progressif à une organisation par modules, souple et adaptée au mode de vie et au rapport au temps de nos contemporains ; d’une catéchèse qui repose sur quelques personnes à une catéchèse qui prend appui sur une communauté catéchisante et missionnaire, à une catéchèse prenant acte de la difficulté d’appartenir à une vie communautaire et proposant à tous un bain ecclésial. Le défi aujourd’hui, dans une société globalement déchristianisée, est de « mettre quelqu’un non seulement en contact, mais en communion, en intimité avec le Christ1». Pour répondre à cette nouvelle situation, les évêques font le choix de la pédagogie d’initiation. C’est à la suite de ce choix que La Diffusion Catéchistique de Lyon et ses équipes d’auteurs élaborent de nouveaux documents catéchétiques.

La pédagogie d’initiation implique une démarche particulière qui vise à rendre « effectif, chez une personne, l’accueil de Dieu qui attire à lui 2 ». Elle repose sur sept principes3 et requiert : – La liberté des personnes : liberté d’entreprendre une démarche ; liberté d’exprimer sa pensée, sa foi, ses doutes, ses questions. – Un cheminement : la mise en place d’étapes donne le goût d’aller plus loin et propose un chemin. – Un enracinement profond dans l’Écriture en laissant la Parole de Dieu faire son travail et en favorisant ce qui peut rendre possible l’action de l’Esprit Saint au cœur de chacun. – La médiation d’une tradition vivante : les témoins d’hier et d’aujourd’hui, le témoignage des communautés chrétiennes à travers les âges, introduisent les personnes dans l’expérience d’une foi qui les précède toujours.

– Des cheminements de type catéchuménal qui impliquent une catéchèse biblique, l’appel à la conversion personnelle suscitée par la Parole de Dieu, la rencontre d’une communauté vivante, une introduction à la vie de prière et à la vie sacramentelle. – Une dynamique du choix qui introduit les personnes à une vie de partage fraternel en réponse à la Parole et à l’amour de Dieu. Elle les aide à s’interroger sur leurs choix et décisions au quotidien. 1. Jean-Paul II, Catechesi tradendae, n° 5. 2. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 27. 3. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, pp. 46 à 60.

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INTRODUCTION

– Une ouverture à la diversité culturelle : en favorisant tous les langages (parole, image, écrit, art, audiovisuel, multimédia). Cette diversité culturelle a donné et donne encore aujourd’hui chair à l’évangile.

Les évêques de France ont aussi fait le choix de renoncer à un parcours linéaire et progressif pour proposer un itinéraire organisé par modules4.

Qu’est-ce qu’un module ? Un module forme un tout au service du cheminement des personnes. C’est un itinéraire qui demande une certaine durée et s’organise en plusieurs rencontres. Il permet de participer à l’expérience que fait l’église dans la rencontre du Christ et à sa connaissance de la foi. Chaque module prend en compte la spécificité trinitaire de la foi chrétienne en Dieu Père, Fils et Esprit, et le mystère pascal – mort et résurrection du Christ. Il met en œuvre la pédagogie d’initiation demandée par les évêques.

Cette nouvelle proposition catéchétique permet d’honorer chacun des quatre principes d’organisation prévus par le Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France : 1. Une organisation de la catéchèse ordonnée à toutes les étapes de la vie. 2. Une organisation de la catéchèse par lieux et regroupements de vie. 3. Une organisation de la catéchèse articulée à l’année liturgique. 4. Une organisation de la catéchèse en réponse aux demandes sacramentelles. Elle est enrichie de deux documents sources et d’un site Internet :

Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor Seigneur, apprends-nous à prier www.alarencontreduseigneur.fr

Cette collection de modules liée aux étapes de la vie répond au premier principe d’organisation. Dans ce cadre, le choix a été fait de rassembler les enfants de 8 à 11 ans dans une même étape de la vie. Si la situation pastorale le requiert, il est possible d’adapter l’ensemble de cette proposition à des enfants plus jeunes, à partir de 7 ans. Elle propose aux enfants de vivre l’évangile et de grandir dans la foi, dans la société actuelle. Les itinéraires communs permettent à chacun d’avancer à son propre rythme. 4. « À chaque étape de la vie devra correspondre une “banque de modules” dans laquelle Les catéchistes puiseront, en ajustant les propositions selon les besoins et la situation. », Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 76.

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Cadre de référence et contenu des modules

INTRODUCTION

Les évêques de France ont souhaité qu’un cadre de référence donne sa cohérence à chaque proposition catéchétique : « Nous appelons ‘‘cadre de référence’’ toute synthèse cohérente et vitale de la foi qui précise quels appuis de la vie chrétienne sont à honorer […]5 ». Le cadre de référence choisi pour la proposition « Seigneur tu nous appelles » est le Credo dans ses deux versions : le symbole des Apôtres et le symbole de Nicée-Constantinople. La collection comprend douze modules totalement autonomes les uns par rapport aux autres ; ils peuvent être proposés dans n’importe quel ordre. Les quatre modules proposés ici sont : ● Dieu nous aime ● Dieu se fait proche ● Dieu crée par sa Parole ● Dieu sauve et libère Deux documents complémentaires pour préparer le sacrement de réconciliation et la première des communions enrichissent cette banque de données. Titre du module

Credo : symbole des Apôtres ou Nicée-Constantinople

Textes bibliques

Témoins

Sacrements Temps liturgiques

Dieu nous aime

« Je crois en Dieu, le Père tout-puissant […] Et en Jésus Christ son fils, unique, notre Seigneur, […] Je crois en l’Esprit Saint. »

Luc 15,11-32 : Le père aux deux fils et Luc 19,1-10 : Zachée Ap 3,20 Jean 13,1-17

Raoul Follereau et saint Vincent de Paul saint Martin de Tours Pauline Jaricot Albeiro Vargas

Eucharistie

Jeudi Saint Toussaint

Dieu se fait proche

Symbole des Apôtres : « Jésus Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie. »

Luc 1 et 2 (extraits) Matthieu 1 et 2 (extraits) Marc 10,13-16 Matthieu 20,29-34 Marc 12,41-44 Matthieu 28,20

Sœur Emmanuelle

Les sept sacrements

Noël

Sacrement de réconciliation

Semaine sainte Pâques

Nicée-Constantinople : « Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme… Il a parlé par les prophètes. » Dieu crée par sa Parole

« Je crois en Dieu le Père tout-puissant créateur du ciel et de la terre. »

Genèse 1 Saint Paul Isaïe 55,10-11 Matthieu 13,3-9 et 18-23 Jean 8,1-11

Dieu sauve et libè re

« A souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est mort, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts. »

Exode (Moïse), la Passion

Joseph Wresinski Geneviève Anthonioz de Gaulle (ATD Quart Monde)

5. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 75.

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Vocabulaire spécifique des modules

INTRODUCTION

Visée : phrase déclarative qui déploie l’itinéraire du module. Elle articule une expérience de la foi chrétienne et une question essentielle qui habite les enfants.

Étape : un module comprend plusieurs étapes variables en nombre et en durée ; elles sont nécessaires pour l’itinéraire et doivent être prises dans l’ordre prévu. Chacune permet un pas de plus pour que le chemin tracé soit au service d’un processus de transformation.

Enjeu : il formule pour le catéchiste, à chaque étape, ce qui est bon pour les personnes à ce moment-là du chemin.

Passerelle : elle permet de passer d’une étape à l’autre, rappelle ce qui a déjà été fait, présente ce que l’on va faire, invite à faire un pas de plus.

Jalons : ils permettent à chacun de garder des traces du cheminement qui s’opère et de prendre conscience de l’action du Seigneur dans sa vie. Ces temps d’appropriation peuvent être collectifs ou individuels. La visée, l’étape et l’enjeu sont des points d’attention pour les catéchistes. La passerelle et les jalons sont exprimés à haute voix par les catéchistes aux enfants. Des pictogrammes permettent de reconnaître rapidement les rubriques et les documents à utiliser (voir tableau p. 4).

Chaque module fait appel aux médiations suivantes : ● Une

situation d’entrée pour provoquer le questionnement ● Des textes bibliques puisés dans l’Ancien et le Nouveau Testament ● Un récit de témoins ● Des actes liturgiques6

● Une

ouverture à la prière qui favorise l’intériorité ● La vie concrète des communautés ● L’enseignement de l’église ● La relecture par les jalons

Les éléments permanents peuvent être enrichis par : Des points d’attention pour bien vivre le module selon le rythme choisi et une progression adaptée à la maturité de chacun ● Des adaptations pédagogiques pour des enfants ou des jeunes en grande difficulté (voir le site Internet) ●

● Des

propositions de célébration indications pour préparer entre catéchistes ● Des ouvertures possibles vers tel sacrement ou telle fête chrétienne ● Des « étapes bis » pour élargir la proposition ● Des propositions intergénérationnelles à vivre en famille ou en communauté ● Une médiathèque mise à jour sur le site Internet Ces éléments seront, le cas échéant, proposés dans l’introduction de chaque module. Ils constitueront une ressource supplémentaire selon les situations ou le temps disponible. ● Des

6. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 43.

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Une des forces de « Seigneur, tu nous appelles » est sa souplesse, tant dans le rythme des rencontres que dans la constitution des groupes.

Le rythme des rencontres peut être régulier (hebdomadaire, quinzaine), par temps forts ou en alternant les deux. On gagnera aussi à introduire la diversité en alternant des temps en équipes et des rencontres en groupes plus larges, en favorisant la proximité géographique ou les regroupements paroissiaux, et en intégrant des temps intergénérationnels qui développent le sentiment d’appartenir à une communauté chrétienne. Quel que soit le rythme choisi, il convient de prendre tout le temps nécessaire pour faire vivre l’itinéraire dans sa totalité, sans précipiter les étapes, ce qui nuirait au cheminement des personnes. Prévoir de 7 à 10 heures pour vivre un module.

INTRODUCTION

Organisation et programmation

La constitution des groupes ne se calque pas impérativement sur le modèle scolaire. Elle peut rassembler des enfants d’âges différents. Des enfants peuvent arriver en catéchèse à tout âge et à tout moment de l’année en intégrant un groupe au démarrage d’un module. Il faudra alors prévoir un temps d’accueil et de remise des documents. L’animation de la catéchèse demande, dans la mesure du possible, des catéchistes de petite équipe, des catéchistes plus expérimentés pour conduire un grand groupe, un prêtre de la paroisse ou du regroupement paroissial. Faire également appel à des « personnesressources » adultes, parents ou jeunes adultes, permet de moduler les interventions des divers acteurs de la catéchèse.

Programmation de la catéchèse : dans une paroisse ou un ensemble paroissial, il est nécessaire de programmer son année en choisissant quelques modules parmi les douze proposés. Il faudra être attentif à répartir ces modules sur plusieurs années en tenant compte des modules proposés pour cheminer vers l’eucharistie, le pardon ou le baptême si le cas se présente. Il est préférable que le choix des modules, le rythme et la durée des rencontres soient décidés en paroisse ou plus largement en ensemble paroissial pour favoriser le travail entre catéchistes. La programmation de l’année doit être souple pour tenir compte de la longueur inégale des modules et du fait qu’une étape ne correspond pas forcément à une rencontre d’une heure.

Les points d’attention pour les catéchistes En préalable, il est fortement préconisé que les catéchistes, en particulier les plus expérimentés, aient pris connaissance des nouvelles orientations de la catéchèse et particulièrement du choix de la pédagogie d’initiation afin de se familiariser avec cette démarche catéchétique. ● Le catéchiste est au service d’une démarche qu’il doit guider mais qui ne lui appartient pas. Il accompagne les enfants qui lui sont confi és et est attentif à respecter la diversité de leurs réponses. ● Pour conduire le module, il est nécessaire que le catéchiste ait vécu pour lui-même et entre catéchistes un itinéraire proposé aux enfants. ● Pour chaque texte biblique sur lequel s’appuient les modules, un itinéraire de découverte est proposé aux catéchistes. Pour l’emprunter, il suffit de se reporter aux annexes. ● À la fin de chaque module, une fiche « Pour aller plus loin » offrira aux catéchistes un approfondissement théologique. ●

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INTRODUCTION

Présentation des documents Chaque module puise dans les documents sources de la proposition catéchétique « À la rencontre du Seigneur ».

Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor est une nouvelle édition de Ta Parole est un trésor : elle est profondément renouvelée mais garde les mêmes principes qui ont fait le succès de la première édition auprès des adultes et des enfants. Elle comporte de très nombreux passages de l’Ancien et du Nouveau Testament dans leur traduction liturgique. Des notes, des commentaires, un lexique, des illustrations et des iconographies accompagnent les textes. Quel que soit son âge, l’enfant reçoit ce livre dès son entrée en catéchèse.

Seigneur, apprends-nous à prier invite à une rencontre communautaire et personnelle avec le Christ à travers la prière du Notre Père, la prière de l’église (liturgie et sacrements) et une initiation à la prière personnelle. C’est d’abord un livre pour l’équipe ; il sera remis aux catéchistes en début d’année à l’occasion de la messe d’envoi des groupes de catéchèse. Cependant, on veillera à ce que chacun, en fonction de son propre cheminement, le reçoive à l’occasion d’un événement particulier (première des communions, baptême, profession de foi, confirmation).

Le site Internet www.alarencontreduseigneur.fr à destination des catéchistes assure la mise à disposition de ressources pédagogiques sous une forme audiovisuelle. Il pourra aussi mettre à disposition des propositions pour des enfants et des jeunes porteurs d’un handicap et fournir des ressources complémentaires, notamment en fonction du temps liturgique.

Pour les enfants : Le classeur recueille toutes les fi ches mobiles relatives aux modules de cette étape de la vie. Il contient aussi une frise du temps, un calendrier de l’année liturgique, une carte de la Palestine au temps de Jésus et un CD de chants. Parmi les ﬁches mobiles, deux sont particulières : – Une fi che « Comme un cadeau », donnée en fi n de module, offre quelques éléments des contenus essentiels de la foi ou de l’expérience chrétienne rencontrés au cours de l’itinéraire, qui sont autant appuis pour vivre, de repères pour celui qui les reçoit ou les retrouve. Cette fiche peut être posée ouverte dans l’espace prière des enfants. – Une « page à découper » comporte des éléments à découper et à coller dans le carnet de vie suivant les indications de l’itinéraire. Un carnet de vie inséré dans le classeur permet à l’enfant d’écrire ses jalons personnels au fur et à mesure des itinéraires des modules. Il les écrit pour lui-même et sans avoir à les communiquer au groupe. Ce carnet contient également les paroles de la chanson « À la rencontre du Seigneur », une frise et les grandes prières chrétiennes. Il se glisse dans la pochette adossée à la couverture du classeur. La revue Magnificat Junior – À la rencontre du Seigneur permet de prolonger les rencontres de catéchèse en famille ou à la messe.

Pour les catéchistes : un document du catéchiste contient quatre des modules, les propositions annexes, avec des fiches techniques, bibliques et liturgiques. Ce document est accompagné d’un DVD. Celui-ci peut contenir jusqu’à quatre vidéos par module : une porte d’entrée, un documentaire sur le témoin, une animation et un entretien avec un théologien « pour aller plus loin ». Le classeur enfant et le carnet de vie qu’il remplit pour lui-même.

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DIEU SAUVE ET LIBĂ&#x2C6;RE

Dieu nous aime

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Je crois en Dieu, le Père tout-puissant […] Et en Jésus Christ son Fils unique, notre Seigneur, […] Je crois en l’Esprit Saint. (Credo – Symbole de Nicée-Constantinople) La toute-puissance de Dieu se manifeste par l’amour inconditionnel que Dieu propose à chaque homme. Cet amour reçu est source de bonheur et de vie. L’ayant accueilli, nous sommes invités à le transmettre, à le donner autour de nous.

Il nous offre le bonheur Dieu est Amour : les relations entre le Père, le Fils et l’Esprit sont des relations d’Amour. Le désir de Dieu est que l’homme soit heureux en entrant dans cette relation trinitaire. Dieu le Père fait de nous des fils en Jésus Christ qui ouvre au bonheur d’être fils d’un même Père. En devenant fils en Lui, les chrétiens sont frères. Par l’Esprit Saint, ils forment l’église, peuple de Dieu, corps du Christ. Le Christ demeure en chacun d’eux et leur offre de se tourner vers Dieu qui donne la force et le bonheur de se donner aux autres. Le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme est créé par Dieu et pour Dieu ; Dieu ne cesse d’attirer l’homme vers Lui, et ce n’est qu’en Dieu que l’homme trouvera la vérité et le bonheur qu’il ne cesse de chercher. (CEC chapitre I, § 27) L’homme désire être heureux, mais cet accueil de Dieu en Jésus Christ ne va pas toujours de soi. À travers ce module, chacun (catéchiste, parents et enfants) chemine à partir de sa propre expérience du bonheur. L’itinéraire passe par un texte biblique (le Père aux deux fils), la rencontre de témoins (Raoul Follereau, etc.), un texte liturgique (Prière Eucharistique) et des temps personnels (prière, carnet de vie).

DIEU NOUS AIME

Dieu nous aime

Chaque catéchiste est invité à découvrir la démarche catéchétique proposée en lisant l’introduction générale du document du catéchiste. Pour conduire le module, il est souhaitable que les catéchistes aient vécu l’itinéraire en équipe. À défaut, il est nécessaire que le catéchiste se soit familiarisé avec l’itinéraire proposé aux enfants afin d’en percevoir la démarche : prendre connaissance de la visée et des enjeux. Il est essentiel d’aborder les étapes dans l’ordre pour respecter l’itinéraire. En équipe, on vivra autant que possible l’ensemble de l’itinéraire. Voici en outre quelques pistes pour se préparer différemment aux rencontres : 1/ Lire la fiche pédagogique sur le développement de l’enfant (annexe, p. 152). 2/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (voir pp. 40-41).

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DIEU NOUS AIME

On peut aussi proposer une lectio divina (voir Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 164-165) 3/ échanger à partir de ce paragraphe du Catéchisme de l’Église Catholique : Le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme est créé par Dieu et pour Dieu ; Dieu ne cesse d’attirer l’homme vers Lui, et ce n’est qu’en Dieu que l’homme trouvera la vérité et le bonheur qu’il ne cesse de chercher. (CEC chapitre I, § 27) – Que m’inspire cette citation ? – Quel bonheur l’homme trouve-t-il en Dieu ? – Comment concilier l’amour de Dieu pour l’homme avec la souffrance, le mal, la mort ? 4/ Lire ensemble la fiche « Pour aller plus loin » (voir p. 39) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec Mgr Legrez sur le DVD (16’05). échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre du temps pour bien vivre chaque étape ; une étape ne correspond pas automatiquement à une rencontre de catéchèse.

Points d’attention à chaque étape Étape 1 : le catéchiste choisit la porte d’entrée en fonction du groupe qu’il accompagne, de sa sensibilité, du matériel dont il dispose et des lieux de la rencontre. Étape 2 : si les enfants connaissent déjà le récit de la parabole du Père aux deux fils, le catéchiste peut proposer d’imaginer des suites possibles. Les enfants plus âgés peuvent actualiser la parabole. Étape 3 : le catéchiste s’aide des documents en annexes (pp. 40-45), du DVD et de la médiathèque (p. 16) pour préparer le travail sur Raoul Follereau. Étapes 4 et 5 : le catéchiste utilise la fiche « Pour lire la représentation picturale d’une scène biblique » (annexe, p. 155) et les fiches « Pour lire la représentation picturale de Zachée » et « du lavement des pieds » (annexe, p. 42). Étape 5 : il est intéressant de présenter brièvement les témoins qui seront découverts en famille, cela ouvre à la diversité et à la richesse des témoignages. Le module se terminera par une célébration eucharistique avec l’ensemble de la communauté. À défaut, deux pistes sont proposées pour terminer le module : – Un temps de prière avec le groupe à la fin de la cinquième étape. – Une célébration qui peut rassembler plusieurs groupes, les familles et la communauté.

Différentes mises en œuvre possibles 1) Dans un groupe de catéchèse sur plusieurs semaines : étapes 1, 2, 3, 4, 5, puis temps de prière ou célébration.

2) En temps fort intergénérationnel : Étapes 1 bis et 2 bis avec parents et enfants, ou parents, enfants et communauté. Cette rencontre se termine par une prière ou une célébration eucharistique. Étapes 3, 4, 5 : en groupe de catéchèse.

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3) Sur deux demi-journées ou deux fois 3 heures : Première rencontre : étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : étapes 3, 4 et 5.

4) En temps fort sur une journée, rassemblant plusieurs équipes.

Points d’attention pour vivre un temps fort

Dans le cadre de rassemblement d’enfants d’âges différents, alterner des temps en grand groupe et en petits groupes. Pour la 1re étape, les trois portes d’entrée (clip, diaporama, conte) peuvent être proposées sous forme d’ateliers au choix ou répartis selon les âges. Dans ce cas, une enquête sous forme de micro-trottoir peut être envisagée sur place d’un groupe à l’autre pour enrichir et dynamiser la découverte et éviter une mise en commun. Dans la 2e étape, on peut se rassembler pour le temps de prière ; dans la 3e, pour le chant gestué, la célébration, etc. L’important est que la composition des petits groupes reste la même tout au long du module.

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Si l’on ne dispose que d’un grand espace pour un nombre important de participants, aménager le lieu afin que les petits groupes soient déjà formés dans le grand groupe en répartissant des petits « îlots » dans l’espace, avec un animateur pour chacun. Ainsi, les questions qui ponctuent les étapes seront débattues dans chaque petit groupe, sur place. Ce fonctionnement permet l’alternance et facilite la prise de parole de chacun. On veillera cependant à proposer, dans la journée, quelques déplacements (temps de prière, jalon collectif, jeux de rôles, etc.). Deux temps peuvent faire l’objet d’ateliers différents : la porte d’entrée pour l’expression du bonheur (étape 1) et les témoignages (étape 5). Si l’espace et le nombre de participants le permettent, on gagnera à faire en sorte que les petits groupes réalisent physiquement l’itinéraire en se déplaçant d’étape en étape dans des salles différentes, décorées et aménagées en fonction de l’étape accueillie. Il pourra être intéressant de proposer un jalon collectif comme la réalisation d’une fresque qui s’enrichira par l’apport des uns et des autres au fil de l’itinéraire et servira de décor pour un temps de célébration. Attention cependant, un jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les enfants notent sur leur carnet de vie.

L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens : – avec les sacrements, notamment l’Eucharistie (étapes 3 et 5) et le Pardon (étapes 2 et 3) car ils nous inscrivent dans l’amour trinitaire ; – avec les fêtes chrétiennes : la Toussaint (Seigneur, apprends-nous à prier p. 89) par les témoins et le Jeudi Saint (Seigneur, apprends-nous à prier pp. 78-79) dans l’étape 5. Sur le site www.alarencontreduseigneur.fr, vous trouverez des propositions catéchétiques pour des temps en équipe à l’occasion des fêtes chrétiennes.

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Pour les catéchistes : une présentation de l’ensemble de la proposition de la Diffusion Catéchistique de Lyon « À la rencontre du Seigneur » et un entretien avec Mgr Legrez.

Pour les groupes d’enfants : une animation de la BD de l’évangile du Père

DIEU NOUS AIME

aux deux fils et un reportage sur Raoul Follereau (extraits de « Bâtir un monde sans lèpres », visible sur le site www.ktotv.com).

Ces propositions sont fournies à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site de la Diffusion Catéchistique de Lyon : www.alarencontreduseigneur.fr.

Site Internet – Site « parole et geste » : www.parole-et-geste.org

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, éditions Fleurus-Mame, Centurion, Cerf, 1998. – Deus est caritas, encyclique du pape Benoît XVI, 2005. – Théo, Théo Junior, Théo Benjamin, les encyclopédies catholiques pour tous, éditions Mame. – Qui donc est Dieu ? 150 réponses à des vraies questions d’enfants, éditions Bayard, 1998. – Quand la Parole prend corps, livre avec DVD, éditions de l’Atelier.

Ouvrages spéciﬁques aux étapes – Paul Baudiquey, Rembrandt, le retour du Prodigue, Mame. – Raoul Follereau, Aimer, agir, textes choisis, Flammarion. – Raoul Follereau, le vagabond de la charité, Fleurus, 1999. Bande dessinée disponible gratuitement sur simple demande auprès de la Fondation Raoul Follereau : Service des Comités - 31, rue de Dantzig - 75015 Paris / 01 53 68 98 98 / comites@raoul-follereau.org – Le livre d’amour, recueil des principales citations de Raoul Follereau, Association internationale des fondations Raoul Follereau.

Articles et dossiers – « Comment sais-tu que Dieu nous aime ? », Points de repère, n° 224, p. 9. – « Dieu aime sans condition », Points de repère, n° 217. – « C’est quoi l’amour ? », Filoteo, n° 180, août et septembre 2006. – « Qu’est-ce qui rend heureux ? », Filoteo, n° 185, juin et juillet 2007. – « C’est quoi réussir sa vie ? », Filoteo, n° 193, octobre et novembre 2008. – « Albeiro Vargas, le petit ange de Colombie », Filoteo, n° 188, déc. 2007 et 2008. – « Dieu, la vie, la foi », Questions d’enfants, Pèlerin.

DVD – 6 milliards d’autres, de Yann Arthus-Bertrand – séquence le bonheur. – Écoute Ô mon peuple, ACNAV : méditation de la parabole du Père aux deux fils à partir de la fresque du frère Yves de La-Pierre-Qui-Vire. – Pauline Jaricot/Saint Vincent de Paul/Saint Martin, ACNAV (existe en VHS).

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Ce module se déroule en cinq étapes, qui peuvent être vécues sur plusieurs semaines, sur une journée complète ou deux demi-journées (deux fois 3 heures).

Étape 1. Être heureux, c’est quoi ?

DIEU NOUS AIME

Par amour, Dieu nous a faits pour le bonheur. Il nous aime tels que nous sommes, sans condition. Jésus le Christ montre par sa venue parmi nous, à travers ses gestes et ses paroles, de quel amour son Père nous aime. Par le don de l’Esprit, il nous rend capables et heureux d’aimer, libres et responsables.

Tout homme est fait pour le bonheur et le recherche, mais l’idée du bonheur n’est pas toujours la même pour tout le monde. Il se construit dans la relation à soimême et aux autres.

Étape 2. Un Père aimant qui offre le bonheur. Comme les fi ls de la parabole, nous sommes tous en chemin, à des étapes différentes, mais le Père attend patiemment et se réjouit à l’approche de ses fils. Chacun se découvre aimé du Père et cette relation offre d’être heureux.

Étape 3. Témoin de l’amour de Dieu. Rien n’est jamais perdu, chacun peut trouver le bonheur. Dans l’histoire de Raoul Follereau, nous voyons comment, à travers ses rencontres, il découvre et témoigne de l’amour de Dieu. Se découvrir ainsi aimé de Dieu aide à s’aimer soimême, à aimer les autres. Autour de nous aussi, connaissons-nous des témoins du bonheur ainsi trouvé qui rejaillit autour d’eux ?

Étape 4. Jésus Christ nous montre l’amour du Père. Jésus Christ connaît chaque homme. Lui, le Fils, invite chacun à se reconnaître comme un fi ls à la recherche du Père. En s’invitant chez celui qui l’attend, Jésus lui propose de vivre en frère. Comme pour Zachée, Jésus vient demeurer chez nous. La rencontre avec Jésus peut donc bouleverser joyeusement notre existence et nous ouvrir au bonheur d’être fils.

Étape 5. Jésus va jusqu’au bout de l’amour. Nous sommes appelés à accueillir dans l’Esprit Saint la présence de Jésus, l’amour de Dieu qui donne la force et le bonheur de se donner aux autres.

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Au début du module, prévoir à l’avance l’installation d’un ﬁl qui servira de support à la construction d’une guirlande. – Étape 1 : préparer pour chacun des papiers en forme de ballon (ballon de baudruche). – Étape 2 : préparer pour le groupe un gros cœur sur lequel est inscrite la phrase « Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, une place pour moi ».

DIEU NOUS AIME

– Étape 4 : à partir du site Internet www.alarencontreduseigneur.fr, imprimer en grand ou prévoir la projection de la représentation de Zachée ; écrire sur une banderole le verset de l’Apocalypse 3,20. – Étape 5 : à partir du site Internet, imprimer en grand ou prévoir la projection des représentations du lavement des pieds et de la croix glorieuse ; écrire sur une banderole l’acclamation de l’anamnèse (p. 11 du document enfant) ; préparer des feuilles vierges de 22 x 18 cm.

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Étape 1

Prévoir un temps d’accueil et de remise du matériel (classeur, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, etc.) pour les enfants qui vivent leur premier module. Le catéchiste demande aux enfants de retrouver dans la « fiche à découper » le titre du module, de le découper et de le coller sur leur carnet de vie. Pour échanger avec les enfants, choisir l’une des trois portes d’entrée suivantes.

DIEU NOUS AIME

Tout homme est fait pour le bonheur et le recherche, mais l’idée du bonheur n’est pas toujours la même pour tout le monde. Il se construit dans la relation à soimême et aux autres.

1/ Clip Tout le bonheur du monde, de Sinsemilia (cf. www.sinsemilia.com) – Qu’avons-nous vu ? (Décrire les personnages, les lieux, les objets, les gestes et les attitudes.) – Quelle histoire est racontée ? (Repérer la chronologie des événements vus.) – Quelles paroles avons-nous retenues ? – Qu’est-ce qui rend les personnages heureux ?

Pour aller plus loin avec les plus grands – Ce clip, que nous dit-il, que nous montre-t-il du bonheur ? – Dans la vision du bonheur présentée par ce clip, avec quoi suis-je d’accord ou non ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui me touche ?

2/ Diaporama Dis-moi, pour toi, le bonheur, c’est quoi ? (6’08) – Qu’avons-nous vu ? (Personnages, gestes, attitudes, lieux, objets et expressions.) – Qu’avons-nous entendu ? – Ce diaporama montre-t-il ou non quelque chose du bonheur ? Quoi et pourquoi ? (On peut écrire les réponses dans trois colonnes : Bonheur – Malheur – Questions.) Chacun peut dire quelles images l’ont particulièrement touché.

3/ Conte Le Septième Pot, Graine de sagesse, Éditions du Signe (voir annexe, p. 43) – Quelle histoire est racontée ? (Repérer la chronologie des événements entendus.) – Qu’est-ce qui rend heureux chacun des sept pots ? – à quel pot souhaiteriez-vous ressembler ?

Pour aller plus loin avec les plus grands – Quelles idées du bonheur expriment les paroles des sept pots ? – Dans la vision du bonheur présentée par ce conte, avec quoi suis-je d’accord ou non ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui me touche ?

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Il est important de faire ce travail d’analyse pour donner la parole à chacun et permettre de prendre de la distance avec la proposition de bonheur, vue et entendue. Il sera plus facile ensuite à chacun de se positionner et d’exprimer sa propre réponse. Il sera souvent nécessaire de voir ou d’entendre une deuxième fois.

DIEU NOUS AIME

Demander aux enfants de regarder les pages 1 et 2 du document enfant et leur faire prendre connaissance des questions et des illustrations.

Avec les plus jeunes

Avec les plus grands

– Qu’est-ce qui rend heureux ? – Qu’est-ce qui empêche d’être heureux ? – Qu’est-ce qui me rend heureux ? – Avec qui suis-je heureux ? – Qu’est-ce que je fais pour être heureux et pour rendre les autres heureux ?

– Que veut dire « être heureux » ? – Qu’est-ce qui empêche d’être heureux ? – Qu’est-ce qui me rend heureux ? – Avec qui suis-je heureux ? – Qu’est-ce que je fais pour être heureux et pour rendre les autres heureux ? – Le bonheur peut-il être différent d’un jour à l’autre ? Pourquoi ?

Noter les réactions des enfants en réponse aux questions, pour garder une trace des échanges à la reprise de l’itinéraire lors de la rencontre suivante. Inviter les enfants à trouver une photo qui leur fait penser au bonheur et à la coller dans le cadre de la page 2 de leur document.

Pour aller plus loin : à partir des échanges, construire un questionnaire pour une enquête ou un micro-trottoir. Il est possible d’enquêter sur place, dans le cadre d’un temps intergénérationnel, d’un dimanche autrement, après une messe ou entre deux rencontres.

Jalon collectif Lors de la mise en commun des réponses des enfants et/ou celle des résultats de l’enquête, proposer d’écrire des réponses sur des papiers en forme de ballon (type ballon de baudruche). Commencer une guirlande qui évoluera au cours de l’itinéraire ; elle sera apportée à l’étape 4 dans l’espace prière.

Jalon personnel À la fi n de l’étape, prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie et répondent personnellement : Pour moi, à partir de ce que j’ai entendu ou dans ce que je vis, qu’est-ce qui est important pour être heureux ? Sur le carnet de vie, je l’écris, je le mets en poème ou je le dessine. Avec des enfants en difficulté, prévoir un choix d’images pour garder trace dans le carnet de vie, éventuellement les aider à écrire.

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Étape 2

Le catéchiste dit : Nous avons réfléchi ensemble à ce que signifie être heureux pour nous. À l’aide de la guirlande, il invite les enfants à s’exprimer. Le cas échéant, il ajoute : Nous avons entendu d’autres réponses à travers l’enquête. Le catéchiste propose aux enfants de lire quelques exemples parmi les réponses. Puis il précise : Maintenant, nous allons découvrir que pour les fils, le bonheur, c’est d’accueillir l’amour du Père. Le catéchiste reprend : Je vais lire une parabole, c’est-à-dire une histoire que Jésus raconte pour faire comprendre quelque chose de très important. Il invite à une attitude d’écoute puis ouvre solennellement le livre de la Parole.

DIEU NOUS AIME

Comme les fils de la parabole, nous sommes tous en chemin, à des étapes différentes, mais le Père attend patiemment et se réjouit à l’approche de ses fils. Chacun se découvre aimé du Père et cette relation offre d’être heureux.

Luc 15,11-32, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 347-348 • Lire la parabole du Père aux deux fi ls jusqu’à « Il partit donc pour aller chez son père ». Le catéchiste dit : Qui, parmi vous, a déjà entendu cette histoire ? Dans ce cas, gardez le secret de la suite pour l’instant et formez un groupe. • Proposer de jouer la fi n de l’histoire : Que va-t-il se passer entre son père, son frère aîné et lui ? Faire au moins deux groupes pour que diverses fins puissent être envisagées. Puis, après que tous les enfants qui ne connaissaient pas la parabole sont passés, demander aux enfants qui connaissent la « vraie » fin de la parabole de la jouer à leur manière. Il est possible que plusieurs d’entre eux ne connaissent pas en réalité la fin de l’histoire ! Le catéchiste reprend les différentes expressions et pose la question : Y aurait-il d’autres réactions possibles du père ? Du frère ? • Visionner l’animation sur le DVD (3’06). Puis poser les questions suivantes : – Qu’est-ce qui vous étonne ? – Quelles différences y a-t-il entre la fin de votre histoire et la fin de la parabole de Jésus ? – Que dites-vous de l’attitude du père ? Du fils aîné ? – Dans cette parabole que Jésus raconte, de quel père parle-t-il ? Qui est ce père ? – Que dit Jésus de l’amour du père ?

– La proclamation de l’Évangile. Veiller à ce que la lecture de l’Évangile se fasse dans de bonnes conditions d’écoute : le catéchiste attend que le silence soit total, il proclame lentement le texte. – Le temps d’échange. Laisser du temps pour que les enfants réagissent, ne pas induire de réponses. Penser à noter l’expression des enfants pour s’en inspirer lors de la célébration à l’étape 5.

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• Demander aux enfants de prendre les pages 3 à 5 de leur document. Laisser le temps de regarder la BD, inviter les enfants à redire la parabole, avec leurs mots propres. Le catéchiste reprend toutes les expressions et va plus loin : Dans cette parabole, Jésus parle de Dieu, son Père. Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, une place pour moi.

DIEU NOUS AIME

Commentaire du texte pour les catéchistes L’image du père dans cette parabole est un père aimant qui respecte la liberté et accueille toujours avec bonheur ceux qu’il aime. Le fils cadet prend conscience de la justice et de la générosité de son père ; ce n’est pas n’importe quel père puisque pécher contre lui, c’est pécher contre le ciel. Il découvre l’amour de son père dans son accueil et la fête ; dans le cœur du père, il est toujours resté fils. Le fils aîné, bien qu’il soit resté, s’éloigne en refusant l’invitation à la fête. Là encore, son père sort de la maison pour aller au-devant de lui, le supplie. Être heureux, c’est accueillir cet amour. Des enfants peuvent être étonnés de l’attitude du père qui accueille le retour du fils cadet sans condition même jusqu’à faire la fête. Ils comprennent la jalousie du fils aîné qui l’empêche de voir combien son père l’aime et de l’entendre lui dire « tout ce qui est à moi est à toi ». Le fils aîné se situe comme le serviteur ou l’ouvrier de son père quand il lui reproche de ne pas lui avoir donné un agneau. Bien mettre en évidence que, pour ce fils, être un bon fils, c’est être au service du père, et non d’en être aimé et de l’aimer. Bien mettre en évidence que nous ne saurons jamais si le fils aîné finit par entrer, une fois que le père lui a expliqué l’enjeu. (Voir aussi la fiche biblique n° 1, p. 40).

Temps de prière • Le catéchiste invite les enfants à se rendre à l’espace prière ou à se tourner vers lui, selon les possibilités. Il allume une bougie et la pose près du livre Seigneur, apprends-nous à prier ouvert à la page du tableau de Rembrandt (p. 6). • Le catéchiste met un fond musical. Il invite au silence puis propose à chacun de faire le signe de croix et de dire ensemble la prière des fils bien-aimés : le Notre Père. • On peut choisir le chant Je t’ai appelé par ton nom de Noël Colombier (voir annexe, p. 45).

Jalon collectif Le catéchiste montre le cœur et dit : Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour tous ses ﬁls. Dieu est un Père qui est toujours là, qui les attend, toujours prêt à les accueillir. Faire passer le cœur à chaque enfant pour qu’il redise à haute voix la parole écrite, en ajoutant leur prénom (exemple : Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour…). Ceux qui le souhaitent peuvent y écrire leur prénom ou celui de la personne de leur choix. Pour faciliter la parole, le catéchiste commence. Enfin, ajouter le cœur sur la guirlande.

Jalon personnel Dans son carnet de vie, l’enfant note ce qu’il aime dans cette parabole du Père aux deux fils et ce qu’il veut garder dans son cœur.

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Rien n’est jamais perdu, chacun peut trouver le bonheur. Dans l’histoire de Raoul Follereau, nous voyons comment, à travers ses rencontres, il découvre et témoigne de l’amour de Dieu. Se découvrir ainsi aimé de Dieu aide à s’aimer soi-même, à aimer les autres. Autour de nous aussi, connaissons-nous des témoins du bonheur ainsi trouvé qui rejaillit autour d’eux ?

Le catéchiste dit : Nous avons découvert une parabole, une histoire que Jésus raconte aux personnes qu’il rencontre. Inviter les enfants à raconter brièvement la parabole. Il souligne que Jésus nous parle de son Père, celui que nous invoquons lorsque nous disons Notre Père, qui es aux cieux. Montrer la guirlande et faire remémorer puis relire par les enfants la phrase : Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, une place pour moi.

DIEU NOUS AIME

Étape 3

Puis le catéchiste dit : Dieu notre Père est toujours là, il nous attend, il est toujours prêt à nous accueillir. Aujourd’hui, nous allons découvrir que nous pouvons aussi percevoir des signes de l’amour de Dieu à travers la vie d’hommes et de femmes. • Le catéchiste demande aux enfants de prendre les pp. 6-7 du document enfant. Il dit : Nous allons découvrir une histoire peu ordinaire : celle de Raoul Follereau. Quelques enfants lisent chacun à leur tour un paragraphe (hormis la dernière phrase) puis les enfants disent avec leurs mots ce qu’ils ont découvert dans cette histoire et repèrent les transformations. • Le catéchiste pose la question suivante : – Qu’est-ce qui a permis à Raoul Follereau de s’engager pour les lépreux ? Puis il fait lire la dernière phrase et pose la question suivante : – Jusqu’où va cette transformation ? (Il touche les lépreux). Puis il propose aux enfants de mieux découvrir l’action de Raoul Follereau.

Avec les plus jeunes : il est possible de découvrir en BD la vie de Raoul Follereau. La bande dessinée Raoul Follereau, le vagabond de la charité est disponible sur simple demande (voir la médiathèque p. 16). Avec les plus grands : visionner le reportage sur l’action de Raoul Follereau et celle de sa fondation (voir DVD).

• Le catéchiste reprend la suite de l’échange :

– Qu’est-ce que cette rencontre avec les lépreux a provoqué dans la vie de Raoul, dans celle des lépreux et des personnes qu’il a rencontrées ? – En quoi cette histoire m’intéresse-t-elle, me touche-t-elle, me parle-t-elle ?

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En montrant le cœur où est écrite la phrase : Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour moi, le catéchiste invite les enfants à chercher si elle peut correspondre à l’un des personnages découverts pendant cette étape.

Pour travailler sur Raoul Follereau avec les enfants

DIEU NOUS AIME

Avec la rencontre des lépreux, Raoul Follereau vit une conversion, un autre départ, un retournement intérieur. On peut être chrétien et vivre des conversions. Il décide de mettre toute son énergie au service des lépreux et de récolter de l’argent. La rencontre avec Raoul Follereau permet aux lépreux d’être joyeux. Ils découvrent qu’être touchés les rend heureux. Ce geste-là n’est pas un touché ordinaire, il fait tomber les barrières de la peur et de la fatalité. L’amour qu’il manifeste les transforme et les rend heureux, ce qui fait aussi le bonheur authentique de Raoul Follereau : “Etre heureux c’est faire des heureux.”

Le catéchiste dit : La vie de Raoul Follereau n’est pas ordinaire. Dans son cœur il y a une place pour Dieu, donc une place pour les autres. Il connaît l’amour de Dieu, il s’appuie dessus et il se laisse transformer par cet amour pour agir.

Jalon collectif Le catéchiste invite les enfants à un temps de réﬂexion personnelle, puis à découper un cœur dans la page à découper. Ils peuvent écrire leur réponse sur ce papier : Quels gestes d’amour ai-je vu ou reçu qui pourraient me faire penser à l’amour de Dieu ?

Temps de prière • Les enfants viennent accrocher les cœurs sur la guirlande. • On fait un temps de silence. • Le catéchiste dit : Cette guirlande de cœurs rassemble des gestes d’amour qui nous font penser à l’amour de Dieu. • Il propose d’exprimer une intention personnelle et commence en disant : Seigneur, je te dis merci pour… Il invite les enfants qui le souhaitent à poursuivre. • Écouter attentivement une première fois le chant L’amour de Dieu, Chantons Dieu avec les enfants, éditions de l’Emmanuel (voir annexe, p. 45). Puis le catéchiste gestue le chant en invitant les enfants à le suivre. • Prier ensemble le Notre Père.

Jalon personnel À la fi n de l’étape, prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie : Dans mon carnet de vie, je dessine ou choisis une image d’une action ou de quelqu’un que je veux garder dans ma mémoire pour penser à l’amour de Dieu.

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Étape 4

Le catéchiste dit : Nous venons de découvrir l’amour de Dieu le Père dans la vie de Raoul Follereau et dans la vie de témoins autour de nous. (Le catéchiste propose aux enfants de redire des gestes de l’amour de Dieu écrits sur les cœurs à l’étape précédente.) Quand les hommes s’aiment vraiment, ils participent à l’amour de Dieu. Jésus son Fils, au ﬁl des évangiles, est cet homme qui nous a révélé pleinement cet amour, par ce qu’il a dit et ce qu’il a fait.

DIEU NOUS AIME

Jésus Christ connaît chaque homme. Lui, le Fils, invite chacun à se reconnaître comme un fils à la recherche du Père. En s’invitant chez celui qui l’attend, Jésus lui propose de vivre en frère. Comme pour Zachée, Jésus vient demeurer chez nous. La rencontre avec Jésus peut donc bouleverser joyeusement notre existence et nous ouvrir au bonheur d’être fils.

Luc 19,1-10, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 352-353 • Le catéchiste annonce : Nous allons découvrir ensemble un passage de l’évangile de Luc, qui raconte la rencontre de Zachée avec Jésus. Le catéchiste met les enfants en situation d’écoute respectueuse de l’évangile. Il proclame la première partie du texte d’évangile (Luc 19,1-4). • Après la lecture, le catéchiste peut poser les questions suivantes (les réponses sont indicatives) : – Qui est Zachée ? Un collecteur d’impôts. À l’époque de Jésus, ceux qui perçoivent les impôts sont méprisés par les autres car ils lèvent l’impôt pour l’occupant romain et s’enrichissent aux dépens des autres habitants. – Pourquoi est-il monté sur un arbre ? Cela a-t-il un rapport avec la foule ? Zachée est à l’écart, isolé. La foule qui le juge fait écran entre lui et Jésus. – Imaginez ce que peut penser Zachée, ce que peut penser la foule. • Afﬁ cher ou projeter la représentation de Zachée (sculpture sur bois de l’Abbaye Notre-Dame-des-neiges). Faire une lecture d’image à partir des questions suivantes : – Que voyez-vous dans cette représentation ? – Comparez le texte entendu et l’image. – Imaginez ce que les différents personnages peuvent se dire. Les enfants remplissent les bulles à la p. 8 de leur document. • Le catéchiste fait lire la suite du texte de Luc 19,5-10 et reprend l’échange : – Que fait Jésus ? Jésus entre en contact avec la foule et Zachée. – Comment Jésus considère-t-il Zachée ? Jésus reçoit le désir de Zachée et devance son attente.

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– Quelles sont les décisions prises par Zachée ? Zachée se met au service des autres. – Que peut-on dire de Jésus ? Est-ce que la présence de Jésus change quelque chose dans la vie de Zachée ? Quand Jésus apparaît, quelque chose de nous change. – Que puis-je dire de Jésus ? Comment Jésus me touche-t-il ? Qu’est-ce que cette histoire me dit de l’amour de Dieu ?

DIEU NOUS AIME

Jalon collectif Proposer à chaque enfant d’écrire ou de dessiner les réponses à cette dernière question sur le deuxième cœur à découper dans la fiche de son classeur qui viendra compléter la guirlande. Chanter L’amour de Dieu (voir annexe, p. 45). Le catéchiste poursuit : Dans le dernier livre de la Bible, le livre de l’Apocalypse, il y a un très beau verset qui dit comment Dieu s’adresse à chacun : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi. » (Ap 3,20). Afficher ce verset de l’Apocalypse. On peut apprendre le récitatif de ce verset à partir du DVD « Quand la Parole prend corps » (plage 34) de Parole et Geste.

Temps de prière • Afﬁ cher le verset de l’Apocalypse dans le lieu de prière. • Mettre un fond musical et apporter la guirlande pour la mettre en valeur. • Le catéchiste dit : Le Christ frappe à ta porte, veux-tu l’accueillir comme Zachée ? Chacun répond dans son cœur en silence. • Le catéchiste s’adresse à Dieu : Dieu notre Père, tu veux le bonheur de tous les hommes. Ton ﬁls, Jésus, ne cesse de nous chercher ; tu attends de chacun une réponse libre. Tu dis à chacun de nous : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi. » (Ap 3,20). • Prier avec le récitatif appris avant le temps de prière.

Jalon personnel À la fi n de l’étape, prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie. Ils découpent le cœur dans leur document sur lequel est écrit : Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer chez toi. Ils collent le cœur dans leur carnet de vie et chacun écrit ou dessine sa réponse à Jésus.

Pour aller plus loin en famille : si vous vivez ce module au moment de la Toussaint, la revue Magniﬁcat Junior – à la rencontre du Seigneur propose aux enfants et à leurs parents de découvrir l’évangile des béatitudes.

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Étape 5

Le catéchiste dit : Par sa vie, ses rencontres, ses gestes, Jésus nous révèle l’amour de Dieu, un amour qui change le cœur. (le catéchiste invite les enfants à reprendre ce qui a été écrit sur les cœurs.) Ceux qui accueillent librement cet amour sont transformés, ils se sentent aimés pour ce qu’ils sont et deviennent capables d’aimer eux aussi. Leur vie prend sens. Être aimé de Dieu et aimer comme Jésus, c’est bien cela qui rend l’homme heureux.

DIEU NOUS AIME

Nous sommes appelés à accueillir par l’Esprit Saint la présence de Jésus, l’amour de Dieu qui donne la force et le bonheur de se donner aux autres.

Le catéchiste dit : Rappelons-nous de Zachée. Jésus propose chaque jour de venir demeurer chez nous. – Sommes-nous prêts à l’accueillir ? – Est-ce que cela peut nous rendre heureux ? – Ce bonheur reçu de Dieu, que pourrait-on en faire ? Le garder pour nous ou faire comme Zachée qui a donné une grande part de son argent et s’est mis au service de ses frères ? • Le catéchiste reprend : Aujourd’hui, nous pouvons faire comme Zachée et accueillir Jésus en nous, en accueillant son Esprit Saint. Jésus demeure en nous par son Esprit. Cet Esprit nous, souffle le bonheur d’être fils de Dieu, le bonheur de nous mettre au service de nos frères. Zachée a rencontré Jésus et cela lui a donné l’envie et la force de donner une grande part de son argent, de sa vie. Il a commencé à se mettre au service de ses frères. • Affi cher la représentation du lavement des pieds (Jean 13,1-17). – Où est Jésus ? – Que fait-il ?

Jean 13,1-17, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 387-388 • Le catéchiste raconte le contexte de la scène du lavement des pieds et fait lire Jean 13,1-17 dans Parle Seigneur. Il explique le sens de cette scène à l’aide du commentaire « Serviteur » de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor (p. 387). • Jésus vient demeurer chez nous pour nous donner son Esprit d’amour et de service des frères.

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Le catéchiste poursuit : Jésus n’a pas donné qu’une part de sa vie, il a donné sa vie tout entière pour nous montrer de quel amour Dieu le Père nous aime. Il est allé jusqu’au bout de l’amour. Il est mort sur la croix, Dieu l’a ressuscité… • Afﬁ cher ou projeter la représentation de la croix glorieuse en vis-à-vis de la scène du lavement des pieds, puis inviter les enfants à regarder la croix glorieuse. Faire observer l’attitude du Christ : la position du corps, la direction du visage… et comparer les deux visuels. Cette croix par sa forme dit…

DIEU NOUS AIME

• Déployer la banderole et lire cette acclamation de l’anamnèse : Gloire à toi qui étais mort, gloire à toi qui es vivant, notre Sauveur et notre Dieu : Viens, Seigneur Jésus ! Le catéchiste dit : Le dimanche, à la messe, les chrétiens disent ces paroles dans une grande prière de remerciement qui s’appelle la prière eucharistique. Jésus demeure en eux et il les unit à lui pour leur donner la vie et l’amour de Dieu qui aide à se mettre au service des autres. • Inviter les enfants à vivre une célébration eucharistique comprenant la Prière eucharistique pour assemblée d’enfants n° 2. • Le catéchiste prépare cette célébration en proposant de lire un extrait de la Préface de la Prière Eucharistique pour Assemblée d’Enfants n° 2, dans le document enfant pp. 12-13. • Pendant la célébration, inviter les enfants à être particulièrement attentifs lors de la lecture de la préface. • À l’occasion de la célébration, on peut proposer aux enfants qui souhaitent mieux vivre la messe la découverte de la revue Magniﬁcat Junior.

Jalon collectif Inviter les enfants à souligner tous les mots qui disent l’amour de Dieu dans leur document et à en écrire un ou plusieurs sur un cœur qui vient compléter la guirlande (voir modèle dans la page à découper).

Jalon personnel 1 À l’issue de la célébration, les enfants écriront ou dessineront dans leur carnet de vie ce qu’ils ont retenu de cette étape. Ils peuvent aussi le faire sur une feuille de 22 x 18 cm et la coller ensuite dans leur carnet de vie.

Pour aller plus loin lors d’une rencontre après la messe : le catéchiste demande aux enfants de regarder les deux dessins des pp. 12-13. Il pose les questions suivantes : – Que voyez-vous ? – Quels liens faites-vous entre ces deux dessins et la messe que nous avons vécue ensemble ?

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Pour la lecture des images avec les enfants

Le catéchiste dit : Ces deux dessins nous rappellent que Jésus est toujours avec nous. Il continue de nous donner sa vie et tout son amour et nous appelle à nous mettre au service des autres. Il nous appelle à vivre en témoins de son amour. • Le catéchiste invite les enfants à relire ce qu’ils ont noté dans leur carnet de vie après la messe et présente brièvement les quatre témoins (saint Vincent de Paul, saint Martin, Pauline Jaricot et Albeiro Vargas). On peut soit : – demander aux enfants d’ouvrir leur document pp. 14-15 et de découvrir ensemble la vie des témoins (le catéchiste s’aide des documents en annexe et/ou des documents supplémentaires, voir la médiathèque, p. 16) ; – mettre les enfants par petits groupes, chaque groupe découvre la vie d’un des témoins et la fait découvrir au reste du groupe (prévoir des documents supplémentaires, voir la médiathèque, p. 16) ; – proposer des séquences de vidéos retraçant la vie d’un ou des témoins (voir la médiathèque, p. 16).

DIEU NOUS AIME

Nous voyons sur les deux images le prêtre en blanc, signe visible du Christ dans la communauté (cf. les deux représentations du Christ, avec Zachée et lors du lavement des pieds). Remarquer les objets liturgiques présents dans les dessins (le calice et la patène) ; on note une progression au niveau des gestes qui accompagnent ces objets : présenter et partager.

• Échanger sur ce que nous avons vu et entendu. • Proposer aux enfants de choisir un des personnages, de dire les raisons de leur choix et ce qui est important pour eux. • Puis, chercher ensemble quelles sont les qualités indispensables pour être témoin. En faire l’accrostiche à la page 16 du document enfant. Le catéchiste dit : Ces témoins sont signes que l’Esprit Saint est avec eux et les aide à vivre dans l’amour de Dieu.

Jalon personnel 2 À la fin de l’étape, garder du temps pour le carnet de vie : J’écris, je dessine ou je choisis une image pour exprimer dans mon carnet de vie comment, avec l’aide de l’Esprit Saint, je donne ou pourrais donner un peu de ma vie.

Puis le catéchiste donne aux enfants la fiche « Comme un cadeau ». Prendre le temps de la regarder avant d’apprendre le chant Je sais (document enfant p. 20 et CD piste 2). Inviter les enfants à prier chez eux avec la prière Tu m’aimes tel que je suis (document enfant p. 17).

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DIEU NOUS AIME

Deux pistes sont proposées : un temps de prière avec le groupe à la fin de la cinquième étape si l’on n’a pas eu la possibilité de vivre une eucharistie ou une célébration qui peut rassembler plusieurs groupes, les familles et la communauté.

Temps de prière – Les enfants rassemblent tous leurs carnets de vie sur une table recouverte d’un beau tissu, le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor ouvert à l’évangile de Jean 13,1-15 (pp. 387-388). – Au mur est ﬁxée la guirlande qui s’est constituée lors des étapes précédentes.

On prend le chant Je sais (document enfant p. 20, CD piste 2). Le catéchiste allume une bougie avant de dire : Nous voici rassemblés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (en traçant le signe de croix). Dieu notre Père, tu nous aimes tels que nous sommes. Tu nous invites à aimer comme toi. Ton Esprit d’amour nous donne la force de nous aimer les uns les autres comme Jésus ton Fils nous aime. • Il met un fond musical qui invite à la méditation. • Puis il prend le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et proclame le passage de l’évangile de Jean 13,1-15. Inviter à un temps de silence après la lecture. • Puis il reprend : Merci, Seigneur Jésus ! Tu nous montres le chemin de l’amour vrai et Tu nous donnes la force de Te suivre. • On allume un lumignon. Puis nouveau temps de silence. • Le catéchiste dit : Comme saint Vincent de Paul, saint Martin, Pauline Jaricot et Albeiro Vargas, donne-nous, Seigneur Jésus, de faire conﬁance à l’amour que Tu nous donnes. Aide-nous à le partager autour de nous. • On allume un lumignon. Nouveau temps de silence. • Le catéchiste poursuit : Nous Te disons maintenant merci, Seigneur, pour les personnes qui nous aiment et dont nous Te conﬁons les noms (nos parents, nos frères et sœurs, telle ou telle personne…). Pour aider les enfants à s’exprimer, le catéchiste peut commencer. • On allume un lumignon. Silence. • Le catéchiste reprend : Oui, Seigneur Dieu, nous croyons que Jésus, ton Fils, nous révèle l’amour que tu nous portes et ton Esprit nous pousse à t’appeler « Abba », « Papa » ; alors, ensemble nous pouvons dire : Notre Père… • Chanter : Je sais.

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Célébration de fin de module

Le catéchiste accueille les adultes et les enfants en disant : Nous voici rassemblés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (en traçant le signe de croix). Accueillons l’amour de Dieu le Père, que son Fils nous révèle. Jésus nous montre le chemin du bonheur et nous donne la force de l’Esprit pour nous aider à construire le bonheur que Dieu désire pour nous. Au cours des rencontres qui nous ont réunis, nous avons essayé de découvrir combien l’amour de Dieu est grand ! On prend le chant gestué L’amour de Dieu (voir annexe, p. 45).

Proclamation de la Parole de Dieu (Luc 15,11-32)

DIEU NOUS AIME

– Cette célébration peut se vivre dans une salle, une église, un oratoire, etc. – Penser à mettre en valeur le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, la lumière et la guirlande réalisée au cours des étapes du module.

Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 347-348

• Le catéchiste introduit la lecture de l’Évangile en disant : Jésus désire que les apôtres qui le suivent comprennent de quel amour Dieu son Père les aime… Il leur raconte une parabole. Le texte d’évangile est proclamé (une fois que tout le monde est en situation d’écoute respectueuse). Puis le catéchiste fait un commentaire de l’évangile (reprendre des éléments du guide de lecture pour Luc 15,11-31 et des échanges avec les enfants à l’étape 2). • À la ﬁ n du commentaire, le catéchiste dit : Chacun de nous est aimé de Dieu, il est important de l’entendre et de le dire. Aimer, c’est donner et recevoir. Puis il invite la personne la plus proche de lui à tendre les mains, paumes tournées vers le haut, et impose ses mains, paumes tournées vers le bas, sur les siennes. Cette personne se tourne vers son voisin et fait de même, et ainsi de suite. Ce geste se fait en disant : Tu es aimé(e) de Dieu. Pendant ce temps, on met un fond musical doux. • Poursuivre la prière en disant : Oui, Père, tu nous aimes et, par ton Esprit, tu nous rends capables de nous aimer les uns les autres, comme Jésus nous a aimés. Aimer, c’est permettre la vie, c’est la transformer, c’est remettre debout celui qui est tombé. Mais nous sommes comme ces ﬁls qui parfois s’éloignent, se souviennent, reviennent… (silence) Seigneur aide-nous à ne jamais oublier ton amour, à l’accueillir et à le partager autour de nous, toi que nous appelons « Abba », « Papa »… et nous te disons tous ensemble : Notre Père… On finit la célébration par le chant L’amour de Dieu ou Je sais.

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DIEU NOUS AIME

Cette proposition bis intègre parents et enfants dans le cadre d’un temps fort et qui reprend les étapes 1 et 2. Les enfants ayant vécu cette proposition en famille entrent ensuite dans l’étape 3. Cette proposition peut se dérouler de deux manières :

1. Une rencontre parents et enfants. 2. Un temps de catéchèse intergénérationnel avec l’ensemble de la communauté7. Pour ces deux propositions, la rencontre se termine par une prière ou une

célébration eucharistique. Par amour, Dieu nous a faits pour le bonheur. Il nous aime tels que nous sommes, sans condition. Jésus le Christ montre par sa venue parmi nous, à travers ses gestes et ses paroles, de quel amour son Père nous aime. Par le don de l’Esprit, il nous rend capables et heureux d’aimer, libres et responsables.

– Prévoir l’installation de la salle de façon accueillante et chaleureuse (ﬂeurs, salle aménagée et décorée, coin prière…). – Télécharger sur le site le dessin de clown, les lettres et les balles. Agrandir tous ces éléments et les découper (prévoir autant de balles que de participants). Afﬁcher le clown qui jongle avec les lettres en désordre. – Sur le dessin du clown, accrocher une grande enveloppe contenant cinq petites enveloppes numérotées. Chacune de ces petites enveloppes contient une question du débat pour le groupe des enfants (voir étape 1 bis). – Prévoir des grandes feuilles et des feutres pour les groupes des adultes. – Fabriquer une frise avec des visages de tous âges, de toutes cultures et de toutes origines. – Découper autant de papiers en forme de cœur qu’il y a d’enfants.

7. Comme le recommande le Texte national pour l’orientation de la catéchèse, p. 33.

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Étape 1 bis

Les catéchistes accueillent les enfants et les adultes rassemblés dans une même salle. Un catéchiste invite à regarder le dessin du clown qui jongle avec les lettres amovibles de l’expression « être heureux ». Ensemble, adultes et enfants remettent dans l’ordre les lettres pour découvrir l’expression « être heureux ». Puis choisir une des portes d’entrée suivantes. Le catéchiste invite enfants et adultes à réagir spontanément sur le clip, le DVD ou le conte.

DIEU NOUS AIME

Tout homme est fait pour le bonheur et le recherche, mais l’idée du bonheur n’est pas toujours la même pour tout le monde. Il se construit dans la relation à soimême et aux autres.

1/ Clip Tout le bonheur du monde , de Sinsemilia (cf. www.sinsemilia.com) – Qu’avons-nous vu ? (Décrire les personnages, les lieux, les objets, les gestes et les attitudes.) – Quelle histoire est racontée ? (Repérer la chronologie des événements vus.) – Quelles paroles avons-nous retenues ? – Qu’est-ce qui rend les personnages heureux ?

2/ Diaporama Dis-moi, pour toi, le bonheur, c’est quoi ? (6’08) – Qu’avons-nous vu ? (Personnages, gestes, attitudes, lieux, objets et expressions.) – Qu’avons-nous entendu ? – Ce diaporama montre-t-il ou non quelque chose du bonheur ? Quoi et pourquoi ? (On peut écrire les réponses dans trois colonnes : Bonheur – Malheur – Question.) Chacun peut dire quelles images l’ont particulièrement touché.

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Il est important de faire ce travail d’analyse pour donner la parole à chacun et permettre de prendre de la distance avec la proposition de bonheur, vue et entendue. Il sera plus facile ensuite à chacun de se positionner par rapport à cette question et d’exprimer sa propre réponse. Il sera souvent nécessaire de voir ou entendre une deuxième fois.

DIEU NOUS AIME

Le catéchiste propose aux enfants et aux adultes de se séparer. Chaque groupe réﬂéchit sur ce qu’est être heureux.

• Choisir une deuxième porte d’entrée non utilisée et réagir en s’aidant de la grille de questions correspondante. Comparer les deux portes d’entrée choisies. • Regarder le clown et l’expression trouvée « être heureux ». Attirer l’attention sur la grande enveloppe accrochée sur le clown. Le catéchiste l’ouvre et découvre les petites enveloppes qu’il confie à cinq enfants en posant la question : « Que veut nous dire ce clown ? » • Le catéchiste invite à ouvrir l’enveloppe n° 1 : l’enfant lit la question et le catéchiste instaure un débat. Poursuivre ainsi jusqu’à l’enveloppe n° 5. 1. Qu’est-ce que cela veut dire « être heureux » ? 2. Qu’est-ce qui empêche d’être heureux ? 3. Qu’est-ce qui me rend heureux ? 4. Qu’est-ce que je fais pour être heureux et pour rendre les autres heureux ? 5. Le bonheur peut-il être différent d’un jour à l’autre ? Pourquoi ? • Le catéchiste écrit sur un tableau ou un panneau l’essentiel des réponses aux diverses questions. À partir de leurs échanges, les enfants construisent un questionnaire pour une enquête auprès des adultes. Lorsque l’enquête est prête, les enfants rejoignent les adultes et leur posent les questions.

• S’organiser en petits groupes de six à huit personnes et débattre autour des questions suivantes : – Que veut dire « être heureux » ? – Quels sont mes rêves de bonheur pour mon ou mes enfants, pour ma famille, pour mes proches ? – Qu’est-ce qui me paraît essentiel pour leur vie aujourd’hui et pour leur avenir ? – Qu’est-ce qui me paraît indispensable pour qu’ils soient heureux ? – Qu’est-ce qui peut empêcher d’être heureux ? – Pensez-vous qu’il puisse y avoir des situations sans espoir ? – Dans les épreuves traversées, qu’est-ce qui peut aider à s’en sortir ? • Le catéchiste ou un adulte écrit sur des grandes feuilles les mots essentiels retenus de l’échange. Regrouper les feuilles, puis les afficher.

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Proposer le DVD 6 milliards d’autres, de Yann Arthus-Bertrand ; 2e DVD, séquence 2 « Bonheur ». En visionner un extrait.

• Inviter les adultes à découvrir la vie de Raoul Follereau, à partir du document enfant (penser à le reprendre par la suite !) ou d’autres documents (voir la médiathèque). Laisser réagir ; mettre en évidence tout ce qui a aidé Raoul à orienter sa vie : sa foi et le choc de sa rencontre avec les lépreux ; faire un lien avec ce que les adultes auront exprimé de leur rêve pour leurs proches.

Les enfants découvrent la vie de Raoul Follereau à la troisième étape. Ne pas leur en parler auparavant.

DIEU NOUS AIME

Laisser un temps d’expression orale ou un temps de silence pendant lequel ceux qui le désirent peuvent venir écrire d’autres mots sur les feuilles.

• Le catéchiste invite les enfants à faire leur enquête auprès des adultes. Puis adultes et enfants, ensemble, écrivent des mots de bonheur sur les formes représentant les balles du clown. Pour la mise en commun, accrocher ces balles autour de l’expression « être heureux ». • Le catéchiste invite ceux qui le désirent à lire ce qu’ils ont écrit. • Le catéchiste demande aux enfants de regarder les pp. 1-2 du document enfant.

Jalon personnel Prévoir du temps à la fin de cette première étape pour que les enfants prennent leur carnet de vie et répondent à cette question : Pour moi, à partir de ce que j’ai entendu ou de ce que je vis, qu’est-ce qui est important pour être heureux ? Sur le carnet de vie, je l’écris, je le mets en poème ou je le dessine. Avec des enfants en difficulté, prévoir un choix d’images pour garder trace dans le carnet de vie ; éventuellement les aider à écrire. Pendant ce temps, les adultes préparent un petit goûter. Proposer un temps de détente autour de ce goûter.

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Étape 2 bis

DIEU NOUS AIME

Le catéchiste dit : Nous avons réfléchi ensemble à ce que signifie être heureux pour nous. Il reprend des mots écrits sur les balles. Puis il précise : Maintenant, nous allons découvrir que pour les fils, le bonheur, c’est d’accueillir l’amour du Père. Séparer de nouveau les adultes et les enfants.

Le catéchiste dit : Je vais vous raconter une parabole, c’est-à-dire une histoire que Jésus raconte pour faire comprendre quelque chose de très important. Il invite à une attitude d’écoute, puis ouvre solennellement le livre de la Parole.

Luc 15,11-20a, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 347 • Lire la parabole du Père aux deux ﬁ ls, jusqu’au retour du cadet (Luc 15, 11-20a) : « Il partit donc pour aller chez son père. » • Le catéchiste dit : Qui parmi vous a déjà entendu cette histoire ? Dans ce cas, gardez le secret de la suite pour l’instant, et écoutez avec moi ce que les autres vont nous dire. Le catéchiste dit : Imaginez la suite de l’histoire. Que va-t-il se passer entre son père, son frère aîné et lui ? • Laisser du temps pour que les enfants réagissent, ne pas induire de réponses. • Proposer de jouer la ﬁ n de l’histoire. Faire au moins deux groupes pour que diverses fins puissent être envisagées. Les enfants qui connaissent la « vraie » fin de la parabole la jouent à leur manière. Il est possible que certains d’entre eux ne connaissent pas vraiment la fin de l’histoire !

• Proposer une lecture d’images de la totalité de la parabole (trois dessins du livret « Accueillir le pardon de Dieu » ; à récupérer sur le site www.alarencontreduseigneur.fr). Faire ressortir les situations et les attitudes des personnages. • Lire la parabole et engager une discussion sur l’attitude du père et des fi ls. Puis essayer de décrire les visions du bonheur du fils cadet, du fils aîné et du père. – En quoi diffèrent-elles ou s’accordent-elles ? – De qui suis-je le plus proche ? Du fils cadet, du fils aîné, du père ? • Puis le catéchiste aide les adultes à faire les liens entre le bonheur raconté par Jésus dans la parabole du Père aux deux fils et celui qui a été évoqué pendant les échanges précédents.

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– Qu’est-ce que ce texte me fait découvrir, sur moi-même, sur le bonheur qui m’est proposé aujourd’hui ? – En quoi ce texte correspond à ma conception du bonheur, s’y oppose ou le modiﬁe ? • Avant de retrouver les enfants, expliquer brièvement ce qu’ils ont fait (imaginer la fin de la parabole).

Pour la discussion

• Les enfants jouent les suites possibles de la parabole. Le catéchiste reprend les différentes expressions et pose la question : Y aurait-il d’autres réactions possibles du père, du frère ? • Des participants lisent la suite de la parabole Luc 15, 20b-32. Visionner l’animation sur le DVD (3’06), puis poser les questions suivantes : – Qu’est-ce qui vous étonne ? – Quelles différences y a-t-il entre la fin de votre histoire et la fin de la parabole de Jésus ? – Que dites-vous de l’attitude du père ? Du fils aîné ? – Dans cette parabole que Jésus raconte, de quel père parle-t-il ? Qui est ce père ? – Que dit Jésus de l’amour du père ?

DIEU NOUS AIME

S’inspirer de la fiche biblique Luc 15,11-32, voir annexe, p. 40.

Le catéchiste reprend toutes les expressions et va plus loin : Dans cette parabole, Jésus parle de Dieu, son Père. Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, une place pour moi et une grande place pour nous tous ; le bonheur de Dieu c’est de nous voir heureux ensemble. (Voir le commentaire p. 22) • Le catéchiste apporte une frise de visages représentant des hommes, des femmes, des enfants de tous âges et de toutes couleurs. • Selon le temps liturgique, le catéchiste peut proposer : Nous avons une grande fête qui exprime ce bonheur : la Toussaint. (Voir la proposition catéchétique sur le site www.alarencontreduseigneur.) • Donner aux enfants les pp. 3 à 5 du document enfant ; puis donner des photocopies du chant L’amour de Dieu (voir annexe, p. 45) pour le temps de prière. • Pendant que les enfants font leur carnet de vie (voir jalon ci-dessous), proposer aux adultes d’écrire une parole de tendresse ou d’amitié sur un papier en forme de cœur. Les adultes le donnent à leur enfant (ou à un autre enfant) qui le colle sur son carnet de vie.

Jalon personnel Le catéchiste montre le cœur et dit : Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour tous ses ﬁls. Dieu est un Père qui est toujours là, qui les attend, toujours prêt à les accueillir. Dans leur carnet de vie, les enfants notent ce qu’ils aiment dans cette parabole du Père aux deux fils et ce qu’ils veulent garder dans leur cœur.

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DIEU NOUS AIME

Pour la fi n de cette rencontre, voici deux propositions selon le cadre dans lequel elle se déroule : – Un temps de prière. – Une célébration eucharistique avec l’ensemble de la communauté.

Temps de prière • Dans le lieu de prière, apporter la frise avec la multitude de visages ; le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor est ouvert à la page 225, où se trouve le Psaume 103 (102). • Le catéchiste allume une bougie. • Tracer lentement le signe de croix. • Le catéchiste invite au silence et à la contemplation sur un fond musical. • Un adulte se déplace et lit quelques strophes du Psaume 103 (102). • Prendre un temps de silence puis proposer aux participants de redire un verset ou des mots qui les marquent. • Le catéchiste dit : Nous nous donnons la main, en ﬁls bien-aimés, pour Te dire, Seigneur, la prière que Tu nous a apprise : Notre Père… • On peut prendre le chant Je t’ai appelé par ton nom de Noël Colombier (voir annexe, p. 45).

Célébration eucharistique Quelques suggestions pour l’équipe d’animation : • En début de célébration, apporter la frise des visages et le tableau de Rembrandt, « Le retour du Fils prodigue » (voir Seigneur, apprends-nous à prier, p. 6). Un ou des adultes disent en quelques mots ce qui a été vécu. • Prendre le chant Je t’ai appelé par ton nom à l’entrée de la célébration. • Les intentions de prières universelles peuvent être inspirées par les échanges de la rencontre adultes et enfants. • On peut se donner la main pour dire le Notre Père.

Pour la suite de l’itinéraire du module, les enfants rejoignent les étapes prévues : 3, 4 et 5.

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oute la Révélation est traversée par un fil rouge : Dieu est un vivant qui se tient face à l’homme et l’invite à le rencontrer. La venue du Christ constitue le sommet de ce dessein bienveillant du Père, désireux que chaque être humain devienne son enfant adoptif par Jésus. Désormais, croire consistera à accueillir le bon plaisir du Créateur et à s’attacher à la personne du Sauveur qui nous communique le Saint-Esprit. Ce dernier, dont nous sommes les temples depuis notre baptême, nous établit dans une relation de communion avec le Christ et entretient dans le cœur de chaque croyant le désir de vivre comme le Fils, tout entier livré à la volonté de son Père et notre Père. La foi n’est pas un idéal. Elle est avant tout un don de Dieu, comme une main tendue que chacun peut librement saisir et tenir. Elle permet la rencontre avec un Dieu plein de prévenances, qui dévoile peu à peu son visage et entre dans l’histoire des hommes pour rendre possible son projet initial et éternel : entretenir une relation d’amour avec chacune de ses créatures humaines. La relation filiale du chrétien à l’égard de son Dieu et Père grandit par l’écoute du message des écritures et par l’adhésion à son contenu. Elle devient le chemin d’une amitié avec les personnes divines, de plus en plus perçues comme présentes à la vie des hommes. Il s’agit pour le croyant de progresser dans la confiance en un Dieu bon, de se laisser sauver par lui, enfi n de répondre à son amour pour un amour semblable au sien. En entrant dans sa Passion Jésus laisse à ses disciples le commandement de l’amour : « Nul n’a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15,13-14).

DIEU NOUS AIME

Pour aller

plus loin

Le don de la foi, qui entraîne dans une donation de soi à Dieu comme au prochain à la manière de Jésus, fait faire l’expérience que Dieu seul rassasie le cœur humain dans une quête continuelle du bien et du vrai. Avec l’assistance du SaintEsprit, il devient possible au chrétien de marcher sur le chemin de la perfection en découvrant, malgré les épreuves et le péché, que Dieu seul est la source de tout bien et de tout amour. La foi apporte cette lumière éclairante et réconfortante : chaque humain est désiré et aimé par son Créateur, il est sauvé et enseigné par le Christ, il est sanctifié et accompagné par le Saint-Esprit. « Heureux ceux qui croient sans voir. » (Jn 20,29), telle est l’ultime béatitude prononcée par Jésus à l’intention de tous ceux qui, à la suite des disciples et à toutes les époques de la vie de l’église, font l’expérience du bonheur de se laisser aimer par les Trois et d’apprendre à aimer à la manière de Dieu. Fr. Jean Legrez o. p. évêque de Saint-Claude

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V. 20 : Comment qualifieriez-vous cette mise en route ?

● V. 25-32 : – Comment le fils aîné comprend-il l’attitude de son père ? – Essayer de décrire la différence de point de vue entre le fils aîné et le père à propos du veau gras.

● V. 21-24 : À partir des gestes du père pour son fils, des ordres qu’il donne en sa faveur, qu’est-ce que la vie et qu’est-ce que la mort ? Que pourrait signifier le partage du veau gras ?

●

● V. 14-19 : Quel lien feriez-vous entre cette épreuve de la faim et ce retour à lui ou la réﬂexion du fils cadet ? À votre avis, en quoi son attitude et ses actes seraient-ils un péché ?

● V. 12-13 : Habituellement, en quelles circonstances les enfants envisagent-ils le partage des biens des parents ? Comment définir la façon dont ce fils entend se situer par rapport à son père ?

● V. 11 : Jésus met en scène trois acteurs sans plus de précision. Il n’est pas question de la mère. Impossible de se représenter l’allure physique de chacun, ni leur cadre de vie.

2. Au ﬁl du texte

Au début du chapitre 15, Jésus est approché par tous les publicains et les pécheurs. Et il mange avec eux ! Cela suscite les récriminations des pharisiens et des scribes. Jésus raconte à ces derniers trois paraboles : la parabole de la brebis perdue (4-8), la parabole de la drachme perdue (9-10) et la parabole du Père aux deux fils (11-32).

1. Le contexte

La parabole du Père aux deux fils (Luc 15,11-32)

Fiche biblique n° 1

Annexes

L’image du père dans cette parabole est un père aimant qui respecte la liberté et accueille toujours avec bonheur ceux qu’il aime. Le fils cadet prend conscience de la justice et de la générosité de son père ; ce n’est pas n’importe quel père puisque pécher contre lui, c’est pécher contre le ciel. Il découvre l’amour de son père dans son accueil et par la fête ; dans le cœur du père il est toujours resté fils. Le fils aîné, bien qu’il soit resté, s’éloigne en refusant l’invitation à la fête. Là encore, son père sort de la maison pour aller audevant de lui, le supplie. Être heureux, c’est accueillir cet amour.

Pour aller plus loin

● L’héritage : le fils cadet, en demandant son héritage, signifie implicitement la mort du père. La demande du fils cadet amène le partage entre les deux fils. ● Le cochon : c’est un animal considéré comme impur. Ceux qui les gardent sont déconsidérés. En ne donnant pas la nourriture des cochons au fils cadet, on lui évite d’être considéré comme impur. Sa faim lui permet de faire mémoire de la générosité de son père. ● Le sens de l’anneau, des sandales, des vêtements : l’anneau représente le maître, l’autorité, les sandales sont le privilège de l’homme libre, l’habit redonne sa dignité de fils (le fils demandait une place de serviteur, le père lui donne sa place de fils). ● Le veau gras : il est nourri de façon particulière et réservé aux seules grandes occasions dans les familles aisées.

5. Quelques clés de lecture pour éclairer la discussion

Prendre un temps personnel pour répondre aux questions ci-dessous. Un partage peut suivre, où chacun pourra dire ce qu’il souhaite dans un climat respectueux et bienveillant. – De qui suis-je le plus proche ? Du fils cadet ? Du fils aîné ? Du père ? – Est-ce que ce texte confirme, conteste ou modifie ma conception du bonheur ? – Qu’est-ce que j’apprends ici de l’amour de Dieu ? – Qu’est-ce que j’apprends de la difficulté à en être fils ?

4. Appropriation personnelle

Afin de mettre en ordre les découvertes au fil du texte, essayer de décrire les différentes visions du bonheur du fils cadet, du fils aîné et du père. En quoi diffèrent-elles ou s’accordent-elles ? Pour les fils, qu’est-ce qu’un bon fils ? Pour le père, que serait un fils capable de répondre à son amour sans limites ?

3. Mise en ordre des découvertes

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Annexes

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● V. 9-10 : Que cela nous fait-il entendre de Jésus et Zachée ? En vous rappelant ce que vous savez sur Abraham, en quoi le comportement de Zachée peut-il être rapproché de celui d’Abraham ?

● V. 7-8 : Comment la foule réagit-elle ? À quoi Zachée s’engage-t-il ? Quel titre donne-t-il à Jésus ? À quel risque Zachée s’expose-t-il en donnant la moitié de ses biens aux pauvres et en dédommageant au quadruple celui qu’il aurait spolié ? Que Zachée met-il à la place de ses richesses ?

● V. 5-6 : Que fait Jésus ? Qu’est-ce que cela suscite chez Zachée ? Qu’estce que laisse entendre la descente immédiate de Zachée ? Comment entendezvous l’annonce de Jésus : « Il faut que j’aille demeurer en ta maison » ?

● V. 1-4 : Faire le portrait de Zachée. Décrire le contraste entre son physique et son statut social. Quel problème la foule pose-t-elle à Zachée ? Comment le résout-il ? Qu’est-ce que cela nous révèle de Zachée ?

2. Au ﬁl du texte

La rencontre de Jésus avec Zachée se situe peu après la troisième annonce de la Passion et de la Résurrection du Fils de l’Homme (18,31-34). Jésus vient de guérir un aveugle quand il rencontre Zachée à Jéricho. Leur rencontre ne s’arrête pas au v. 10 puisque Jésus continue à parler à son auditoire, dont Zachée, en racontant une parabole (19,11-27). Il repart ensuite pour Jérusalem. Nous célébrons cette entrée chaque année lors du dimanche des Rameaux.

1. Le contexte

La rencontre de Jésus avec Zachée (Luc 19,1-10)

Fiche biblique n° 2

Salut : voir lexique (Sauveur) dans Seigneur, apprends-nous à prier, p. 181.

DIEU NOUS AIME

● Fils de l’homme : voir dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 497.

●

● Fils d’Abraham : la qualité de fils d’Abraham fondait tous les privilèges des Juifs. Jésus réintègre Zachée dans une filiation, dans une histoire, dans une lignée. Il lui ouvre un avenir.

Jésus reconnaît en Zachée « un fils d’Abraham », perdu, et que lui, le « Fils de l’Homme », doit sauver. Ces deux expressions emploient le même mot : « fils ».

5. Quelques clés de lecture pour éclairer la discussion

Prendre un temps personnel pour répondre aux questions ci-dessous. Un partage peut suivre, où chacun pourra dire ce qu’il souhaite dans un climat respectueux et bienveillant. – De qui suis-je parfois le plus proche ? De la foule ? De Zachée ? De Jésus ? – Dans quelles situations ? – Est-ce que ce texte conﬁrme, conteste ou modiﬁe ma conception du bonheur ? – Qu’est-ce que j’apprends ici de l’amour de Dieu ?

4. Qu’est-ce que ce texte me fait découvrir de moi, pour moi aujourd’hui ?

– Comment Zachée évolue-t-il ? Repérer les étapes de la transformation : les noms, qualificatifs et attitudes. – Comment la pédagogie (attitudes et paroles) de Jésus permet-elle la transformation de Zachée ?

3. Mise en ordre des découvertes faites au ﬁl du texte

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Elle permet d’identifier le personnage comme étant l’apôtre Pierre puisque la clé représente l’autorité que Jésus lui a donnée : « Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux… » (Mt 16,19…)

La clé

Le vêtement blanc de Jésus est signe de sa Résurrection.

Elle est traversée par une croix, c’est l’auréole de Jésus. La croix rappelle son sacrifice et distingue ainsi Jésus des autres personnages.

Auréole crucifère

Auréole

Elle fait penser à une hostie. En son milieu, la coupe et l’assiette situent la scène du lavement des pieds au cours du dernier repas de Jésus, le jeudi avant sa mort. Un des disciples montre du doigt ces objets. Cette insistance semble vouloir réunir les deux moments de cet épisode en un seul : Jésus donne sa vie.

La table ronde et blanche

Dans les représentations de la Cène, il permet d’identifier le personnage comme étant Judas, celui qui a trahi Jésus. Ici, cette identification est renforcée par le fait qu’il tient dans la main une bourse qui représente sa fonction de trésorier dans le groupe des apôtres mais aussi les 30 deniers qu’il a reçus en échange de sa trahison.

Celui qui n’a pas d’auréole

Elle est traversée par une croix, c’est l’auréole de Jésus. La croix rappelle son sacrifice et distingue ainsi Jésus des autres personnages.

Auréole crucifère

Elle est aussi appelée nimbe. Elle représente la sainteté des personnages. La couleur or symbolise la lumière et la gloire divine.

Voir document enfant, p. 10

Voir document enfant, p. 8

Elle est aussi appelée nimbe. Elle représente la sainteté des personnages. La couleur or symbolise la lumière et la gloire divine.

Auréole

Pour lire la représentation picturale du lavement des pieds

Pour lire la représentation picturale de Zachée

DIEU NOUS AIME

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On peut télécharger une petite biographie détaillée de huit pages, très bien faite, sur le site de la Fondation Raoul Follereau : http://www.raoulfollereau.org.

17 août 1903 : Raoul Follereau naît à Nevers, deuxième enfant d’une fratrie de trois. 1918 : Première conférence à 15 ans : « Vivre, c’est aider les autres à vivre ! ». C’est la devise de toute sa vie. Il commence à travailler sur ses premiers écrits, déjà empreints du désir d’aider et de partager. 1920 : À 17 ans, il publie son premier ouvrage, Le Livre d’amour, dont est extrait le poème Un sourire. 1927-1936 : Raoul Follereau est un intellectuel, il s’engage dans la bataille des idées ; il étudie l’inﬂuence de la culture française à travers le monde ; il édite plus de cent auteurs ; ses pièces sont jouées à la Comédie-Française. 1936 : C’est le choc de sa vie. À l’occasion d’un reportage sur le père Charles de Foucauld, il rencontre des lépreux ; il devient l’avocat de « la minorité la plus oubliée du monde ». 1942 : L’intellectuel engagé devient homme d’action : il donne la première des 1 200 conférences qui permettront de collecter les fonds nécessaires à la construction du premier village pour des lépreux à Adzopé, en Côte d’Ivoire ; il commence à parcourir le monde pour rencontrer les lépreux, prendre conscience des besoins et apporter les réponses adaptées. 1954 : Il fonde la Journée mondiale des lépreux, célébrée depuis chaque dernier dimanche de janvier. 1965 : Il crée l’Ilep, fédération des associations luttant contre la lèpre (pour harmoniser, répartir et coordonner les actions), mettant ainsi en œuvre un véritable « marché commun de la lèpre ». 1971 : Il crée l’Association internationale des fondations Raoul Follereau. 6 décembre 1977 : Raoul Follereau meurt à Paris.

Biographie

Raoul Follereau (1903-1977)

DIEU NOUS AIME

Auteur inconnu, Le Septième Pot, extrait de Graines de sagesse, © éditions du Signe

Le septième pot, d’apparence très simple, n’avait pas encore dit son dernier mot. Ses six autres amis lui demandèrent à quoi il pouvait bien servir. « À rien ! Je suis là et cela me suffit. Mon propriétaire me regarde et m’aime comme je suis. Toute la place qu’il y a au creux de moi est libre pour accueillir son amour ! »

Le sixième pot, ouvert seulement par une petite fente, répondit : « Je sers de tirelire à un banquier. Je suis rationnel et précis, je sais exactement combien je contiens d’argent. »

Le cinquième pot, en forme de cruche, approuva : « Moi aussi, je suis utile, je sers à transporter du vin. Dès que je suis vide, le sommelier s’empresse de me remplir. Je ne vivrai plus sans cette boisson. »

Le quatrième pot, qui sentait encore les ﬂeurs, renchérit : « Moi, je reçois de magnifiques ﬂeurs et plantes, je suis très utile et agréable à regarder ! »

Le troisième pot, de forme ronde, ajouta : « Je sers de plat dans un grand restaurant. Sentir la nourriture dans mon ventre, je ne pourrais plus m’en passer ! »

Le deuxième pot, plus raffiné, prit à son tour la parole : « Ma propriétaire se sert de moi pour déposer ses bijoux précieux, ses bagues, ses boucles d’oreilles. Rien ne me fait plus plaisir que le contact des pierres précieuses et de l’or ! »

Le soir de Noël, comme ils l’avaient promis, ils se retrouvèrent sur l’étagère du potier. Le premier pot qui ressemblait à une coupe dit fièrement : « C’est une équipe de sport qui m’a acheté. Lorsque l’équipe gagne, les joueurs me sortent pour fêter l’événement. Je ne vis que pour ces moments ! »

Il était une fois, un potier qui avait sept pots dont il était assez fier. Il les aligna sur une étagère. À chaque fois que le potier quittait la pièce, les pots s’animaient et discutaient de leurs fonctions, de leurs idées, de leurs rêves, de leur avenir… Comme ils avaient peur d’être vendus séparément, ils s’entendirent pour se retrouver une fois par année, le soir de Noël. Comme les humains seraient très occupés, ils ne se rendraient pas compte de l’absence de leur pot. Les semaines suivantes, un à un les pots trouvèrent preneur, chacun par une personne différente.

Le Septième Pot

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Né au village de Pouy (près de Dax) en 1581, Vincent de Paul connaît une enfance très démunie. Ordonné prêtre en 1600, il devient prêtre de paroisse et précepteur dans la famille d’Emmanuel de Gondi. En 1617, il réunit des dames aisées de Châtillon-les-Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne), au sein des « Charités », pour secourir les malades sans ressources. Nommé aumônier général des galères en 1619, il porte secours aux esclaves. Il fonde l’ordre des Filles de la Charité (ou Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul) avec Louise de Marillac (15911660) en 1634. Cette institution est à l’origine de l’hôpital des EnfantsTrouvés de Paris. Il crée aussi un séminaire de la Mission : les premiers Lazaristes seront envoyés à Madagascar en 1648. Décédé le 27 septembre 1660, Vincent est proclamé saint le 16 juin 1737. Sa fête se célèbre le 27 septembre, date anniversaire de sa mort.

Saint Vincent de Paul (1581-1660)

Martin est un militaire de l’armée romaine. Né en Pannonie (l’actuelle Hongrie), il est en garnison à Amiens lorsqu’il se convertit au christianisme. Selon la tradition, cette conversion est survenue après qu’il a partagé son manteau avec un mendiant un soir d’hiver : le Christ lui apparaît alors en songe la nuit, revêtu de la moitié de son manteau. Baptisé, il rejoint saint Hilaire, l’évêque de Poitiers, un des grands évangélisateurs de la Gaule. Ils fondent ensemble le monastère de Ligugé (Vienne). élu évêque de Tours en 371, il christianise l’ouest de la Gaule, fonde de nombreux monastères et crée un premier réseau de paroisses rurales. Quand il meurt, en 397, il est enterré à Tours et son tombeau attire de nombreux pèlerins. C’est le premier saint qui a été vénéré sans avoir connu le martyre, mais comme apôtre de la charité et comme évangélisateur.

Saint Martin (vers 316-397)

Voici quelques éléments pour préparer l’étape 5 et la découverte des 4 témoins : saint Martin, saint Vincent de Paul, Pauline Jaricot et Albeiro Vargas.

Il y a un peu plus de 20 ans, Albeiro Vargas, un enfant colombien de 8 ans, accablé par sa rencontre avec une vieille femme rejetée par sa famille et contrainte de manger des racines et des mégots de cigarettes pour se nourrir, décide de venir en aide aux Vieux du bidonville de Bucaramanga, une grosse ville de Colombie. Dans ce pays, la misère écrase les hommes. Les bouches « inutiles » sont rejetées dans la rue. Souvent les hommes sont absents, tués ou enrôlés par la Guérilla. On trouve beaucoup de femmes seules avec de nombreux enfants et leurs aïeux à charge. Les vieillards reçoivent le minimum de soin et d’attention, quand ils ne sont pas tout simplement abandonnés au coin d’une rue. Très vite, Albeiro « recrute » des amis pour former avec lui un groupe que les personnes âgées appellent les « Anges Gardiens » : ils nourrissent, lavent et soignent les vieillards mendiants. Au fil des années, il acquiert une notoriété internationale, notamment grâce au magazine Reportage (TF1) qui le révèle au grand public en 1991 et lui permet de recevoir de nombreux dons.

Albeiro Vargas, né en 1979

Pauline naît dans une riche famille d’industriels lyonnais. Elle reçoit une éducation très chrétienne. élevée dans le luxe, elle décide brusquement, à 17 ans, de se consacrer à Dieu et adopte la manière de vivre et de s’habiller des ouvrières. Son frère Philéas, prêtre, se prépare à partir en mission en Chine : elle décide d’aider les missionnaires. Elle organise alors « la collecte du sou de la mission » auprès des ouvrières puis auprès de tous ceux qui le souhaitent. Ainsi naît la Propagation de la Foi. Les premières sommes collectées sont remises à la société des Missions étrangères de Paris. Pauline est aussi sensible à la détresse des ouvriers et des ouvrières. En 1831, elle fonde les Filles de Marie, religieuses consacrées à la charité, qu’elle installe à Lorette. Ruinée par un industriel malhonnête auquel elle achète des terrains pour venir en aide aux démunis, elle finit sa vie comme ceux qu’elle a toujours aimés et défendus, les indigents, les plus pauvres des pauvres.

Pauline Jaricot (1799-1862)

DIEU NOUS AIME

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(d’après Isaïe 43,1-6)

3. Je t’aime tant, Tu as du prix à mes yeux. Je t’ai gravé sur la paume de mes mains Ne crains pas car je suis avec toi Le jour, la nuit, tout au long de ta vie. ’’»

2. Tu traverses les eaux ; je suis avec toi Tu ne seras pas noyé ni submergé. Dans l’épreuve je suis près de toi ; Moi, ton ami, ton Dieu et ton Sauveur.

1. « Ainsi parle le Seigneur qui t’a créé, Qui t’a formé dans le sein de ta mère : “Je t’ai appelé par ton nom ; Tu es à moi ; je ne t’oublierai jamais.

DIEU NOUS AIME

5. Si brûlant qu’on ne peut le garder pour soi (x 3) Ô l’amour de Dieu !

4. Si lumineux que je peux le voir dans tes yeux (x 3) Ô l’amour de Dieu !

3. Si large qu’on ne peut en faire le tour (x 3) Ô l’amour de Dieu !

2. Si profond qu’on ne peut passer dessous (x 3) Ô l’amour de Dieu !

1. Si haut qu’on ne peut passer dessus (x 3) Ô l’amour de Dieu !

L’AMOUR DE DIEU EST SI MERVEILLEUX (x 3) Ô L’AMOUR DE DIEU !

Paroles et musique : Noël Colombier

JE T’AI APPELé PAR TON NOM TU COMPTES BEAUCOUP À MES YEUX TU ES PRéCIEUX POUR MOI CAR JE T’AIME

L’amour de Dieu

Je t’ai appelé par ton nom

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DIEU SAUVE ET LIBĂ&#x2C6;RE

Dieu se fait proche

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DIEU SAUVE ET LIBÈRE animateur-interieur-BON1.indd 48

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Dieu se fait proche Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme (Credo – Symbole de Nicée-Constantinople). De tout temps, Dieu prend l’initiative de se faire connaître et vient à la rencontre de l’homme ; il marche à ses côtés sans jamais l’abandonner. Il l’aime tellement qu’il va jusqu’à partager sa condition humaine.

Par la raison naturelle, l’homme peut connaître Dieu avec certitude à partir de ses œuvres. Mais il existe un autre ordre de connaissance que l’homme ne peut nullement atteindre par ses propres forces, celui de la Révélation divine. Par une décision tout à fait libre, Dieu se révèle et se donne à l’homme. Il le fait en révélant son mystère, son dessein bienveillant qu’Il a formé de toute éternité dans le Christ en faveur de tous les hommes. Il révèle pleinement son dessein en envoyant son Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, et l’Esprit Saint. (CEC chapitre II, § 50) Par le Christ, son Fils, Dieu restaure et accomplit cette relation d’amour qu’il a voulue dès l’origine avec chacun. Il est « Dieu avec nous ». Aujourd’hui, par l’Esprit, il nous invite à vivre une relation de confiance filiale avec lui et à nous rendre fraternellement proches les uns des autres. Dieu se révèle en offrant à l’homme de vivre de la relation d’amour qui unit le Père, le Fils et l’Esprit, ce que les chrétiens appellent la Trinité. Vivre en relation est un besoin fondamental pour l’homme, c’est à la fois un désir et une épreuve ; la tentation est grande de vouloir que l’autre nous ressemble. Pourtant l’homme ne peut pas se construire seul ; c’est l’autre qui le fait exister.

DIEU SE FAIT PROCHE

Par Jésus, Dieu se révèle

À travers ce module, chacun (catéchistes, parents et enfants) est appelé à repenser à sa façon d’entrer en relation avec Dieu et avec les autres. L’itinéraire passe par des fi gures bibliques de l’Ancien Testament, l’enfance de Jésus selon saint Matthieu et saint Luc, des récits de rencontre, le témoignage de sœur Emmanuelle, les sacrements, des temps personnels : prière et carnet de vie.

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essentiel de prendre les étapes dans l’ordre pour respecter l’itinéraire.Voici quelques pistes pour prolonger entre catéchistes la préparation aux rencontres :

1/ Lire la fiche pédagogique sur le développement de l’enfant (annexe, p. 152). 2/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (pp. 78-81). On peut aussi proposer une lectio divina (voir Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 164-165)

DIEU SE FAIT PROCHE

3/ échanger à partir de ce paragraphe du Catéchisme de l’Église Catholique : Dieu qui « habite une lumière inaccessible » (1 Tm 6,16) veut communiquer sa propre vie divine aux hommes librement créés par Lui, pour en faire, dans son Fils unique, des ﬁ ls adoptifs. En se révélant Lui-même, Dieu veut rendre les hommes capables de Lui répondre, de Le connaître et de L’aimer bien au-delà de tout ce dont ils seraient capables d’eux-mêmes. (CEC chapitre II § 52) – Que m’inspire cette citation ? – Comment la proximité de Dieu se manifeste-t-elle ? – Quel bonheur l’homme trouve-t-il en Dieu ? – Quel bonheur Dieu trouve-t-il en l’homme ? – Comment recevoir en même temps cette proximité de Dieu et la réalité de la souffrance, du mal, de la mort… ? 4/ Lire ensemble la fiche « Pour aller plus loin » (voir p. 77) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec le Père Roger Hébert sur le DVD (19’30). échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre du temps pour bien vivre chaque étape ; une étape ne correspond pas automatiquement à une rencontre de catéchèse.

Points d’attention à chaque étape Étape 1 : le catéchiste choisit la porte d’entrée en fonction du groupe qu’il accompagne, de sa sensibilité, du matériel dont il dispose et du lieu de la rencontre. Étape 2 : avant de commencer le temps de prière, le catéchiste peut proposer aux enfants de gestuer la prière intitulée Signe de croix ; l’équipe cherche alors ensemble les gestes adaptés. Lorsque tous les gestes sont trouvés, permettre aux enfants de refaire la gestuation pour bien la mémoriser ; puis, entrer dans le temps de prière. Étape 3 : si on est proche de Noël à l’étape 3, il est possible d’insérer une étape « Noël » entre les étapes 3 et 4 ou 4 et 5, puis poursuivre l’itinéraire. Cette étape est disponible sur le site www.alarencontreduseigneur.fr. Étape 4 : ce module peut permettre d’entrer dans une découverte de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor. Étape 5 : la découverte des sept sacrements permet aux enfants de comprendre comment Dieu se fait proche aujourd’hui. Leur proposer d’apporter leurs propres photos ou documents sur les sacrements qu’ils ont reçus ou qu’ils ont pu découvrir. Deux pistes sont proposées pour terminer le module : – Un temps de prière avec le groupe à la fin de l’étape 5. – Une célébration qui peut rassembler plusieurs groupes, les familles et la communauté.

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Différentes mises en œuvre possibles 1) Dans un groupe de catéchèse sur plusieurs semaines : étapes 1, 2, 3, 4, 5, puis temps de prière ou célébration.

3) En alternant le rythme hebdomadaire pour certaines étapes et un temps fort sur une journée, rassemblant plusieurs équipes : Étapes 1, 2 et 3 : en groupe de catéchèse, puis étapes 4 et 5 en temps fort. Le temps fort peut alors se terminer par une célébration eucharistique.

4) Sur trois demi-journées : Première rencontre : étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : étapes 3 et 4. Troisième rencontre : étape 5.

DIEU SE FAIT PROCHE

Points d’attention pour vivre un temps fort

Si l’on ne dispose que d’un grand espace pour un nombre important de participants, aménager le lieu afin que les petits groupes soient déjà formés dans le grand groupe en répartissant des petits « îlots » dans l’espace, avec un catéchiste pour chacun. Ainsi, les questions qui ponctuent les étapes seront débattues dans chaque petit groupe, sur place. Ce fonctionnement permet l’alternance et facilite la prise de parole de chacun. On veillera cependant à proposer, dans la journée, quelques déplacements (temps de prière, jalon collectif, mimes, etc.). Si l’espace et le nombre de participants le permettent, on gagnera à faire en sorte que les petits groupes réalisent physiquement l’itinéraire en se déplaçant d’étape en étape dans des salles différentes, décorées et aménagées en fonction de l’étape accueillie. Il pourra être intéressant de proposer un jalon collectif comme la réalisation de panneaux ; à l’étape 5, les panneaux pourront être constitués à partir des sacrements, des images de la vie quotidienne et des gestes et paroles de Jésus. Ce jalon collectif servira de décor pour un temps de célébration. Attention cependant, un jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les enfants notent sur leur carnet de vie.

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L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens : – avec l’ensemble des sept sacrements ; – avec le Temps liturgique : le temps de l’Avent ; – avec les fêtes chrétiennes : Noël. Se reporter au livre Seigneur, apprends-nous à prier pp. 70-75 ; sur le site www.alarencontreduseigneur.fr, vous trouverez des propositions catéchétiques pour un temps en équipe.

Pour les catéchistes : une présentation de l’ensemble de la proposition de la Diffusion Catéchistique de Lyon « À la rencontre du Seigneur » et un entretien avec le Père Roger Hébert.

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Pour les groupes d’enfants : le conte Le poisson et le naufragé et l’animation Dieu fait alliance.

Ces propositions sont à titre indicatif ; d’autres documents sont disponibles dans les services diocésains de catéchèse. Cette médiathèque est actualisée régulièrement sur le site de la Diffusion Catéchistique de Lyon : www.alarencontreduseigneur.fr.

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, éditions Fleurus-Mame, Centurion, Cerf, 1998. – Deus caritas est, encyclique du Pape Benoît XVI, 2005. – Théo, Théo Junior, Théo Benjamin, les encyclopédies catholiques pour tous, éditions Mame. – Qui donc est Dieu ? 150 réponses à des vraies questions d’enfants, éditions Bayard, 1998.

Ouvrages spéciﬁques aux étapes – Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, collection Folio Junior, (1982), 2007. – Sofi a Stril-Rever, Mille et un bonheurs, Méditations de sœur Emmanuelle, Carnets Nord, 2008. Existe avec un CD. – Sœur Emmanuelle, Cent ans d’amour, Collection J’ai lu, 2008. – Sœur Emmanuelle, Chiffonnière avec les chiffonniers, éditions de l’Atelier, Collection La vie au cœur, 2002. – Sœur Emmanuelle, Luc Balbont, Philippe Dureuil, Patrick Longueville, Zabbalines, nos frères, éditions de l’Atelier, 2007. Livre avec un DVD dont le reportage date de 2002. – Diffusion Catéchistique de Lyon, Gestuer l’Évangile, éditions Tardy, 2000.

Articles et dossiers – « Et Dieu se fait homme », Points de repère, n° 232. – « De quel pays il était Jésus ? », Points de repère, n° 221, p. 9. – « Cinq vies extraordinaires », Filotéo, Hors Série, septembre 2009. – « Naissance de Jésus » BD, Filotéo, no 192, décembre 2006 et janvier 2007. – « Sœur Emmanuelle », Pomme d’Api Soleil, n° 77, février 2009. – « Dieu, la vie, la foi », Questions d’enfants, Pèlerin, Hors Série.

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DVD – Le Petit Prince, Comédie musicale de Richard Cocciante et élisabeth Anaïs, Studio Universal Music, 2003. – Yalla ! Hommage à la chiffonnière du Caire, Frank Dhelens et Elisabeth Kapnist, raconté par Patrick Poivre d’Arvor, INA, 2009. – Il sufﬁt d’aimer, Entretien avec Sœur Emmanuelle, Laurence Chartier, CFRT, 2006. – La Nativité, Catherine Hardwicke, Metropolitan Film Export, 2006.

– Étape 1 : en fonction du choix de la porte d’entrée, prévoir soit le livre Le Petit Prince, soit les photos pour le photo-langage, soit le matériel audiovisuel ou de projection pour le conte Le poisson et le naufragé. Préparer une banderole « Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime… » (Is 43,4). Préparer également une feuille sur laquelle sera écrite cette parole d’Isaïe et l’insérer – Étape 2 : prévoir un grand morceau de tissu uni (1,50 m). Tracer au crayon à papier un cercle à 15 cm du bord sur lequel chaque enfant écrira son prénom. – Étape 3 : imprimer la bande du temps « Dieu fait alliance » à partir du site www.alarencontreduseigneur.fr. Utiliser de préférence du papier épais pour permettre à la bande de tenir en accordéon. Imprimer aussi la ﬁche des anneaux-parole à partir du site www.alarencontreduseigneur.fr ; les préparer à l’avance. Prévoir au moins douze lumignons (de type chauffe-plat) et une grosse bougie.

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dans le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor. Le livre est prêt dans le lieu prière.

– Étape 5 : Prévoir un panneau. Préparer la phrase : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la ﬁn du monde » (Mt 28,19-20). – Célébration : prévoir autant de papiers en forme de pas que de participants.

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C’est un besoin fondamental pour l’homme de se savoir aimé, de vivre en relation avec les autres et de créer des liens d’amitié. Dès l’origine, Dieu s’est fait proche des hommes en prenant l’initiative de se faire connaître. Par Jésus le Christ, il est venu prendre notre condition humaine, accomplissant ainsi la relation d’amour qu’il a voulue dès l’origine avec chacun. Par l’Esprit Saint, nous vivons une relation de confiance avec lui, notamment par les sacrements qui nous portent vers les autres et nous rendent proches les uns des autres. Ce module se déroule en cinq étapes qui peuvent être vécues sur plusieurs semaines ou en alternant temps fort et rencontres de catéchèse.

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Étape 1. Devenir l’ami de quelqu’un et se faire proche de lui L’homme cherche à créer des liens. Pour vivre et exister, il a besoin d’être en relation. L’amitié se construit et se cultive, il faut du temps et une juste distance pour nouer une relation vraie.

Étape 2. Sœur Emmanuelle, proche des hommes, proche de Dieu De même qu’il nous faut du temps pour créer des liens d’amitié, il faut du temps pour construire notre relation à Dieu et reconnaître sa présence. Cette relation passe par les autres et se cultive dans la prière.

Étape 3. Dieu se fait proche des hommes Dès l’origine, Dieu veut par amour se faire proche des hommes. Dans la durée de la longue histoire de son peuple, il entre en relation avec les hommes et leur fait découvrir peu à peu qui il est. Avec la promesse d’un Sauveur, il annonce sa venue parmi nous.

Étape 4. En Jésus, Dieu vient lui-même dans notre histoire Dieu nous aime tellement qu’il veut être avec nous. Par son Esprit, Jésus, son Fils fait homme vient partager notre condition humaine. C’est l’inouï de la proximité d’un Dieu qui vient à nous et en nous pour nous donner sa vie.

Étape 5. Par les sacrements, Dieu continue de se faire proche Dans l’évangile, Dieu se fait proche de tous : par l’Esprit Saint, Jésus guérit, pardonne, redonne confiance, nourrit… Aujourd’hui, Jésus Christ Ressuscité continue par l’Esprit Saint de poser sur ceux qui le désirent des gestes d’amour et de tendresse qui sauvent et font grandir en chrétien. Ces gestes, ce sont les sacrements que propose l’église.

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Étape 1

L’homme cherche à créer des liens. Pour vivre et exister, il a besoin d’être en relation. L’amitié se construit et se cultive, il faut du temps et une juste distance pour nouer une relation vraie.

Prévoir un temps d’accueil et de remise du matériel (classeur, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, etc.) pour les enfants qui vivent leur premier module. Le catéchiste demande aux enfants de retrouver dans la fiche à découper le titre du module, de le découper et de le coller sur leur carnet de vie.

1/ Le Petit Prince, conte d’Antoine de Saint-Exupéry Le catéchiste lit l’histoire de la rencontre du petit prince et du renard, tirée du conte d’Antoine de Saint-Exupéry, au chapitre 21. Le catéchiste arrête le récit à trois reprises pour inviter les enfants à un échange sur ce qu’ils ont entendu. • Après : « Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signiﬁ e “apprivoiser” ? » − Si le petit prince vous posait la question, « qu’est-ce que signiﬁe apprivoiser ? » que lui répondriez-vous ? Avez-vous des exemples ?

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Pour échanger avec les enfants, choisir l’une des trois portes d’entrée suivantes.

• Après : « Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé. » − « Apprivoiser », cela va-t-il changer quelque chose pour le renard ? En quoi ? • Après : « Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. » − Qu’est-ce qui maintenant a changé entre le renard et le petit prince ? − Comment resteront-ils proches malgré la séparation ? • À la ﬁ n du récit : − Qu’est-ce que le petit prince a découvert grâce au renard ? − à partir de ce conte, peut-on déﬁnir ce qu’est un ami ?

2/ Conte Le poisson et le naufragé (6’) Projeter le conte à partir du DVD. Le catéchiste propose aux enfants de redire l’histoire. Ensuite, il lance l’échange à partir des questions suivantes : − Au début du conte, les deux personnages sont-ils amis ? − Qu’est-ce que le naufragé découvre grâce au poisson ? − Que dit ce conte sur le début d’une amitié ?

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3/ Photo-langage Le catéchiste demande aux enfants de choisir la photo qui montre le mieux, selon eux, ce que veut dire « devenir ami ». Lorsque tous ont choisi, chacun exprime les raisons de son choix, en montrant la photo aux autres. Au fur et à mesure, le catéchiste note les expressions des enfants. Ensuite, il lance une réﬂexion sous forme de débat : − Comment peut-on devenir l’ami de quelqu’un ? − à partir de notre échange, peut-on dire ce qu’est un ami ? Le catéchiste note les expressions ou les mots des enfants pendant l’échange. Il propose ensuite aux enfants de prendre les pages 1 et 2 des fiches et de faire l’acrostiche du mot « amitié » à partir des mots notés.

Jalon personnel

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Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie et qu’ils répondent personnellement à ces questions en dessinant ou en écrivant : Qu’estce que j’ai découvert et que je veux garder pour moi ? Qu’est-ce qui me paraît important dans l’amitié ? On peut prendre le chant Toi et moi, pour une vie plus belle (voir document enfant, page 1).

Temps de prière • Se déplacer vers le lieu de prière. • Le catéchiste dit : Nous avons réﬂéchi ensemble sur ce qu’est « être proche les uns des autres », « être amis ». Depuis toujours, Dieu nous appelle à devenir ses amis. Voilà ce qui est écrit dans le livre d’Isaïe : Le catéchiste ouvre solennellement le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor dans lequel il aura inséré au préalable le verset d’Is 43,4 à la page 174. Il proclame : Seigneur Dieu, tu nous dis combien tu nous aimes : « Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime… » (cf. Is 43,48). Un peu plus loin, Tu nous dis encore : « Je t’ai gravée sur ma main » (Is 49,16). • Le catéchiste afﬁ che les deux versets puis invite chacun des enfants à répéter alternativement chacun des deux versets pour ruminer cette Parole. • Il propose aux enfants de s’adresser à Dieu en répondant à cette Parole. • Laisser un temps de méditation sur la musique. • Reprendre les couplets 4 et 5 du chant Toi et moi pour une vie plus belle.

8. Texte biblique auquel la citation fait référence.

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Étape 2

De même qu’il nous faut du temps pour créer des liens d’amitié, il faut du temps pour construire notre relation à Dieu et reconnaître sa présence. Cette relation passe par les autres et se cultive dans la prière.

Le catéchiste dit : Avec… (en fonction de la porte d’entrée choisie), nous avons découvert ou redécouvert comment devenir amis, s’apprivoiser, se faire proche. Il invite les enfants à redire ce qui les a touchés lors de la première étape.

Reportage Il suffit d’aimer, Entretien avec sœur Emmanuelle (CFRT)

• Visionner une séquence du DVD sur sœur Emmanuelle de votre choix et/ou regarder la bande-dessinée aux pages 3-5 du document enfant. • Le catéchiste propose un échange avec les enfants à partir des questions suivantes : − Comment et avec qui sœur Emmanuelle a-t-elle créé des liens ? − De qui et comment sœur Emmanuelle est-elle proche ? − Choisir de vivre parmi les plus pauvres pendant des années, comment est-ce possible ?

DIEU SE FAIT PROCHE

Le catéchiste dit : Voyons maintenant comment sœur Emmanuelle, une grande amie de Dieu, a tissé des relations d’amitié avec les chiffonniers du Caire en partageant leur vie.

Permettre aux enfants de découvrir que sœur Emmanuelle est proche à la fois des hommes et de Dieu. Dans son cœur, elle est toujours en relation avec Dieu. Cette relation à Dieu s’inscrit dans la durée. Elle a 60 ans quand elle perçoit la nécessité de partager la vie des chiffonniers. Elle prend le temps nécessaire pour partager la vie des plus pauvres en vivant pendant cinq ans constamment au milieu des bidonvilles ; elle persévère dans sa proximité avec les miséreux ; elle a cherché avec eux des moyens pour les aider ; elle a ouvert les yeux de la société sur leur dignité. Au bout de cinq années, à l’âge de 65 ans, elle a commencé à se faire connaître quand elle a interpellé le monde pour trouver des aides matérielles. Dans le témoignage de sœur Emmanuelle, les enfants peuvent découvrir ce que signifie « être proche ». Être proche ce n’est pas uniquement de l’ordre de la proximité géographique, c’est surtout de l’ordre de la qualité de la relation. Nouer une relation demande du temps. Sœur Emmanuelle vit au quotidien sa relation avec Dieu à travers ses rencontres et sa vie de prière. L’amitié avec Dieu fait poser des gestes, oriente une vie de manière bien particulière.

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Le catéchiste demande : Dans notre équipe, comment nous rendre proches les uns des autres ? Que peut-on faire pour prendre le temps de tisser des liens entre nous et avec Dieu ? Chacun donne ses idées que l’on note sur un tableau.

Jalon collectif Faire un tapis d’amitié avec un morceau de tissu uni. Chacun (catéchiste compris) choisit une couleur de feutre et écrit son prénom. L’ensemble des prénoms forme un grand cercle sur la nappe. Chacun trace des traits joignant son prénom à celui des autres. Cela forme tout un faisceau de traits qui montre les relations de l’équipe.

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• Le catéchiste dit : Si nous pouvons tisser tous ces liens, c’est parce que nous sommes rassemblés au nom de Jésus Christ. Et il pose le nom « Jésus Christ, Fils de Dieu » au centre du faisceau. Autour des prénoms, l’équipe choisit et écrit les mots qui disent le mieux comment vivre en relation et rester proches les uns des autres et de Dieu, le Père (voir les idées notées au tableau).

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie et qu’ils répondent personnellement à ces questions en dessinant ou en écrivant : à travers la vie de sœur Emmanuelle, qu’est-ce que j’ai découvert de Dieu, de Jésus ? De quelle façon est-il présent dans ma vie ? Dans ce que nous venons de vivre, qu’est-ce qui me semble important aujourd’hui pour bien vivre avec les autres et avec Dieu ?

Temps de prière • Se déplacer pour le temps de prière. • Disposer le tapis d’amitié dans le lieu de prière (sur une table, accroché au mur, posé sur le sol…). Ce tapis fera partie intégrante du coin prière lors des prochaines étapes de ce module. • Gestuer le signe de croix (voir document enfant, page 18). • Le catéchiste ouvre le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et proclame : « Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime… » (cf. Is 43,4). • Après un temps de silence, le catéchiste et les enfants lisent ensemble la prière de leur document enfant, page 6. • Pour terminer ce temps de prière, le catéchiste choisit entre ces propositions : − Se donner la main pour dire ou chanter ensemble le Notre Père. − Lire ensemble la prière du Notre Père dans le carnet de vie, page 26.

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Étape 3

Dès l’origine, Dieu veut par amour se faire proche des hommes. Dans la durée de la longue histoire de son peuple, il entre en relation avec les hommes et leur fait découvrir peu à peu qui il est. Avec la promesse d’un Sauveur, il annonce sa venue parmi nous.

Animation Dieu fait alliance (9’37) Le catéchiste propose de regarder l’animation Dieu fait alliance du DVD. En grand groupe, les enfants échangent à partir des questions suivantes : − De qui parle-t-on dans ce document ? − Si vous avez reconnu certains personnages, que pouvez-vous en dire ? • Puis visionner une seconde fois l’animation en créant des postes d’observation entre les enfants. Le premier poste sera attentif à ce que Dieu fait et dit. Le second poste, aux réactions des personnages, à ce qu’ils disent et à ce qu’ils font.

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Le catéchiste dit : Ce que nous avons découvert dans les étapes précédentes nous a montré comment nous pouvons nous rendre proches de quelqu’un et combien cela demande du temps. Redire ensemble ce qu’il faut pour créer des liens, être des amis. On se rappelle aussi le temps que sœur Emmanuelle a pris pour vivre avec les pauvres, les connaître et se rapprocher toujours plus de Dieu… Nous allons découvrir comment, depuis des milliers d’années, Dieu a pris le temps d’entrer en relation avec les hommes et comment il a préparé sa venue parmi nous.

• Les enfants lisent ensuite les premières pages de leur carnet de vie, avant la page « Jésus » (les enfants peuvent retrouver certains personnages sur la fiche « Histoire de Dieu avec les hommes » de leur classeur). Puis les personnages déjà nommés au cours de l’échange (Abraham, Moïse, David, etc.) sont répartis entre les enfants. • Le catéchiste déploie la bande du temps Dieu fait alliance. (voir le site www.alarencontreduseigneur.fr), laisse les enfants la découvrir dans son intégralité avant de les inviter à réagir. • Il donne des points de repère en s’appuyant sur ce que les enfants ont remarqué.

Commentaire de la bande du temps pour les catéchistes Cette longue bande représente le temps depuis le début de l’humanité et jusqu’à nous. Dès l’origine de l’humanité, Dieu prend l’initiative d’entrer en relation, de devancer l’appel des hommes en se faisant proche de personnes très différentes. Peu à peu, il s’est fait connaître et il a annoncé sa venue.

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En Jésus, Dieu est venu à nous pour partager notre vie humaine. Jésus est le Sauveur qui a donné sa vie, la vie de Dieu aux hommes. Plus de deux mille années d’histoire et de vie se sont écoulées depuis que Jésus le Fils de Dieu est venu nous dire et nous montrer l’amour de Dieu notre Père. Au cours de ces deux mille ans, des hommes et des femmes avant nous ont témoigné de la Bonne Nouvelle : Jésus Christ est vivant, Dieu est avec les hommes pour toujours. Nous pouvons le dire par l’Esprit Saint qui nous fait nous souvenir des paroles et des gestes de Jésus. Nous, nous sommes là, deux mille années après lui. Nous pourrions mettre nos noms dans cette chaîne des témoins de l’amour de Dieu. (voir ﬁche biblique n°1, pp. 78-79)

Temps de prière • Se déplacer dans le lieu de prière.

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• Sur une table, près du livre de la Parole, allumer une grande bougie et disposer la bande du temps de façon à ce que tous les participants puissent la voir (le pliage accordéon s’y prête facilement). • Autour de la grande bougie, disposer autant de lumignons (éteints) qu’il y a d’anneaux-parole. • Donner à quelques enfants un anneau-parole en les invitant à lire silencieusement la Parole qu’ils reçoivent. • Le catéchiste explique : En racontant comment Dieu s’est fait proche des hommes, vous entendrez une des Paroles qu’il leur a dites. Celui ou celle qui a cette parole viendra poser son anneau près du personnage correspondant situé sur la bande du temps. Il allumera un lumignon à la bougie et le posera à l’intérieur de l’anneau. Chaque fois, nous chanterons le refrain : Elle est près de toi cette Parole (voir CD Trésors de la Foi (CM1), éditions Tardy, 2004). • La prière débute par un signe de croix. • Le catéchiste dit : Depuis toujours, pour dire et montrer ton amour, Dieu Notre Père, tu viens dans l’histoire des hommes. à Abraham, le vieil homme nomade qui n’avait pas d’enfant, Seigneur Dieu, tu as fait une promesse étonnante : « Je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel » (Gn 22,17). Un premier enfant vient déposer son anneauparole et son lumignon devant la figure d’Abraham. à Moïse, choisi pour libérer le peuple esclave en Égypte, Seigneur Dieu, tu as dit : « J’ai vu la misère de mon peuple […] tu feras sortir d’égypte mon peuple, les fi ls d’Israël » (Ex 3,7 et 10). Un deuxième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure de Moïse. Par David, le petit berger qui deviendra un grand roi, tu as promis que quelqu’un de sa descendance sera roi pour toujours. Tu fais comprendre que :

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« Dieu ne regarde pas […] l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur » (1 S 16,7). Un troisième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure de David. Par Isaïe, conseiller du roi, Seigneur Dieu tu as annoncé la venue du Sauveur : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1). Un quatrième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure d’Isaïe. à Jérémie, le grand timide qui a osé dire aux gens qu’ils se perdaient dans le mensonge, tu as dit : « Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. » (Jr 31,34). Un cinquième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure de Jérémie.

à Marie, la jeune ﬁlle toute simple que tu as choisie pour être la maman de Jésus, ton ange a annoncé : « Celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. » (Lc 1,35). Un septième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure de Marie. • À ce moment-là, le catéchiste dépose une bougie devant le nom de Jésus sur la bande du temps et proclame lentement : Seigneur Dieu, tu as annoncé à Joseph, l’époux de Marie : « L’enfant qui est engendré en [Marie] vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : LeSeigneur-sauve) » (Mt 1,20-21). • Après le dernier refrain, le catéchiste met un fond musical doux et dit : Toutes ces paroles sont dites pour nous aussi aujourd’hui. Il invite les enfants à garder dans leur cœur une de ces paroles. Puis tous reprennent : Magniﬁque est le Seigneur, il fait pour moi des merveilles.

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Par la voix de Jean-Baptiste, le cousin de Jésus, tu as annoncé l’arrivée toute proche du Sauveur : « Préparez le chemin du Seigneur. » (Lc 3,4). Un sixième enfant vient déposer son anneau-parole et son lumignon devant la figure de Jean-Baptiste.

• Le catéchiste pose quelques lumignons le long de la bande du temps à partir de Jésus jusqu’à nous. • Terminer par le refrain de Elle est près de toi cette Parole.

Jalon personnel À la fin de l’étape, prévoir du temps pour demander aux enfants de prendre leur carnet de vie : J’écris ou je dessine dans mon carnet de vie un mot, une phrase, un nom, un geste qui m’étonne, me surprend, ce que je veux garder dans tout ce que je viens de vivre.

Pour aller plus loin en famille : la revue Magniﬁcat Junior – à la rencontre du Seigneur présente dans sa rubrique « La belle histoire des croyants » les grands témoins bibliques de l’amour de Dieu.

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Étape 4

Dieu nous aime tellement qu’il veut être avec nous. Par son Esprit, il engendre Jésus, son Fils, qui vient partager notre condition humaine. C’est l’inouï de la proximité d’un Dieu qui vient à nous et en nous pour nous donner sa vie.

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Le catéchiste dit : Nous avons vu comment Dieu s’est fait connaître à son peuple, le peuple d’Israël, pour se faire proche de chacun et préparer la venue de son Fils parmi nous. (Demander aux enfants de citer un ou deux personnages de la bande du temps.) Maintenant nous allons découvrir qui est ce Fils. Le catéchiste invite les enfants à prendre les pages 10 et 11 de leur document sur lesquelles figure l’illustration représentant les récits de l’enfance selon Matthieu et selon Luc, sans préciser de quoi il s’agit. • Il dit : Voici une planche de dessins. Elle est composée d’un certain nombre de vignettes qui illustrent des événements rapportés dans l’Évangile. Nous allons observer ces dessins. • Puis, pour soutenir l’attention, le catéchiste conduit le partage des observations : couleurs et paysages, décors, personnages, objets, animaux, mots écrits. − Quels sont les détails qui se retrouvent plusieurs fois ? − Quels sont les personnages qui reviennent souvent ? • Le catéchiste veille à ce que chacun des enfants ait pu prendre la parole. Puis il poursuit : Quels événements peut-on raconter (ce qu’ils devinent, imaginent, savent ou reconnaissent) ? • Le catéchiste ressaisit ce qui a été découvert et va plus loin : C’est de la naissance de Jésus dont il s’agit. Ce dessin nous permet de voyager à travers le début des Évangiles de Matthieu et Luc qui racontent l’enfance de Jésus. Faisons ensemble ce voyage. • Faire ce voyage alternativement ou en deux groupes avec Luc et/ou Matthieu. Le groupe de Luc est invité à regarder les vignettes 1 à 6 et 12, celui de Matthieu, les vignettes 7 à 12. Le catéchiste invite à aller de vignette en vignette et raconte brièvement les différents événements en s’aidant des références ci-contre et des dessins, et en faisant participer les enfants. Il s’agit bien de raconter et non de lire tous ces textes ; raconter comme on le ferait en feuilletant un album de photos (voir annexe, p. 82).

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Luc1-2 et Matthieu 1-2, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, Les enfants lisent ensuite Lc 1-2 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor s’ils sont du groupe Luc ou Matthieu 1-2 s’ils sont du groupe Matthieu. Quel que soit le choix retenu (découverte d’un ou de deux récits de la naissance et de l’enfance), les enfants découvriront les récits selon l’ordre suivant : découverte des vignettes, puis lecture du début de l’évangile dans Parle Seigneur. 1. Annonce de la naissance de Jésus (Lc 1,26-38) ; 2. Visitation (Lc 1,39-56) ; 3. Le recensement (Lc 2,1-5) ; 4. Naissance de Jésus (Lc 2,6-7) ; 5. Les bergers (Lc 2,8-15) ; 6. Visite des bergers (Lc 2,16-20) ; 7. Les mages chez Hérode (Mt 2,1-9) ; 8. Adoration des mages (Mt 2,10-12) ; 9. Fuite en égypte (Mt 2,13-15) ; 10. Massacre des Innocents (Mt 2,16-18) ; 11. Retour d’égypte (Mt 2,19-21) ; 12. Vie à Nazareth (Lc 2,39-40 et Mt 2,22-23). • Le catéchiste reprend en posant la question : – Et maintenant, que découvre-t-on de Jésus à travers ces récits ? • Le catéchiste prend le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, page 324 (Annonciation en Lc 1,32) et page 328 (Nativité en Lc 2, 10-11) : L’ange dit à Marie : « [...] tu vas concevoir et enfanter un fils [...] il sera appelé Fils du Très-Haut » et aux bergers il dit aussi : « Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. »

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pp. 322-331et 242-245

• Le catéchiste conclut : Jésus est bien le Messie annoncé par les prophètes et attendu par tout le peuple. − Que peut-on dire de la façon dont Jésus est né ? − Qu’y a-t-il d’étonnant ? − Que provoque sa naissance ? Alors que tout le peuple attendait un Messie, un grand roi puissant qui apporterait la justice, la paix et la liberté, Dieu vient en Jésus, petit enfant fragile dans une famille toute simple, qui apporte cette justice, cette paix et cette liberté. • Le catéchiste peut reprendre : Oui, Jésus est né, dans un pays que l’on connaît, à une époque bien précise, dans une famille toute simple. Il grandit comme tous les enfants dans un village, se déplace, apprend un métier, pratique la religion juive comme beaucoup de familles qui habitent ce pays en ce temps-là.

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• Il conclut l’étape ainsi : Jésus, le Fils de Dieu, tout en étant Dieu, s’est fait proche de nous en prenant entièrement notre condition humaine ; il a été un enfant comme les autres.

Jalon personnel À la fin de l’étape, prévoir du temps pour demander aux enfants de prendre leur carnet de vie : Dans tout ce que je viens de découvrir, qu’est ce que je garde pour moi ? En quoi est-ce une Bonne Nouvelle ? Qu’est-ce que j’aimerais dire à Jésus ? Je l’écris dans mon carnet de vie.

Temps de prière • Rejoindre le lieu de prière. • Faire le signe de la croix.

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• Reprendre le refrain de Elle est près de toi cette Parole. • Ouvrir le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et proclamer : « Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur » (Lc 2,10-11). • Proposer un temps de silence. • Ouvrir le livre Seigneur, apprends-nous à prier, p. 72 à l’ Hymne de la Nativité du Seigneur. On peut la dire sur un fond musical ou la chanter. Cet hymne fait partie de la liturgie des Heures, c’est la prière de l’église chantée pendant le temps de Noël.

Si ce module est pris avant Noël : – On trouvera sur le site www.alarencontreduseigneur.fr une étape « Noël » pour approfondir les textes de la Nativité.

Pour aller plus loin en famille : la revue Magniﬁcat Junior – à la rencontre du Seigneur propose des rubriques sur le temps de l’Avent et un dossier sur Noël.

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Étape 5

Dans l’Évangile, Dieu se fait proche de tous : par l’Esprit Saint, Jésus guérit, pardonne, redonne confiance, nourrit… Aujourd’hui, Jésus Christ Ressuscité continue par l’Esprit Saint de poser sur ceux qui le désirent des gestes d’amour et de tendresse qui sauvent et font grandir en chrétien. Ces gestes, ce sont les sacrements que propose l’Église.

Le catéchiste invite les enfants à regarder la page 12 de leur document sur laquelle figure une représentation de chacun des textes avec leur référence dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, puis il partage les enfants en deux groupes. Chaque petit groupe découvre un des deux textes suivants dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et le mime aux autres :

La veuve (Mc 12,41-44) Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 319 Indications pour le mime : la veuve est seule, elle n’a personne pour l’aider. Elle semble ne donner que deux piécettes, mais en fait, c’est sa vie qu’elle donne dans une attitude d’offrande et d’ouverture. Ceux qui miment les riches peuvent se tenir bien droits, avec un air satisfait. Les enfants peuvent s’inspirer des illustrations dans leur document, p. 12. Inviter les enfants de l’autre groupe à repérer comment la veuve agit. Puis tous ensemble répondre à la question suivante : − Que donne la veuve en fait ?

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Le catéchiste dit : Jésus, le Fils de Dieu, est venu partager notre vie. Les enfants sont invités à redire quelques éléments de la naissance et de l’enfance de Jésus. Par sa naissance, il nous permet de nous ouvrir à Dieu et d’accueillir Dieu parmi nous.

Les enfants (Mc 10,13-16) Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 312 Indications pour le mime : les enfants peuvent se présenter à Jésus avec spontanéité, les bras ouverts pour accueillir sa bénédiction. Ils trouveront une aide avec l’illustration dans leur document, p. 12. Inviter les enfants de l’autre groupe à repérer l’attitude des enfants et de Jésus. Puis tous ensemble répondre à la question : − Quelle attitude Jésus montre en exemple chez les enfants ? • Le catéchiste invite les enfants à prendre les pp. 13-15 de leur document. Il demande d’observer les photos des gestes sacramentels. Il les laisse réagir : − Que voyez-vous ? − Connaissez-vous ces gestes ? Où les avez-vous vus ? En quelles occasions ?

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Le catéchiste invite les enfants à faire des liens entre les sacrements, les gestes de Jésus, ses paroles et les attitudes découvertes dans les passages d’évangile.

Commentaire de texte pour les catéchistes Ces deux passages montrent une certaine disposition du cœur pour accueillir la proximité de Dieu, une attitude d’offrande de soi à Dieu, d’accueil simple et spontané de Jésus qui est le maître de la vie. Aujourd’hui, dans les gestes et les paroles de ceux qui donnent ces sacrements au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, c’est le Christ Ressuscité présent qui agit en chacun de ceux qui les reçoivent et rend possible l’offrande de soi à Dieu à la suite de Jésus qui est mort et vit maintenant pour toujours.

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• Puis le catéchiste demande aux enfants de prendre la fi che à découper de leur document. Chacun essaie d’associer le nom du sacrement et la parole liturgique à une photo, sans les coller. • Après ce travail personnel, les enfants mettent en commun les associations qu’ils ont faites. Au fur et à mesure, le catéchiste construit un panneau avec les images et les paroles sacramentelles, puis il affiche la phrase : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). • Les enfants collent les étiquettes sous la photo correspondante. Baptême : « Je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. » Eucharistie : « Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps… » Confirmation : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu. » Ordre : « Répands sur lui ta bénédiction toute-puissante, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. » Mariage : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » Pardon : « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. » Malades : « Que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. » Le catéchiste dit : Ces gestes-là sont aujourd’hui les signes de la tendresse de Dieu pour chacun de ceux qui désirent vivre de son amour. Ce sont des gestes qui sauvent. On les appelle les sacrements. Par l’Esprit Saint et à travers eux, c’est toujours le Christ qui agit, qui guérit, qui pardonne, qui nourrit, qui accueille, qui envoie… Le Christ Ressuscité confie à l’Église la mission de témoigner de cette présence toujours vivante : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples […] Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19-20). L’Église, la grande famille des chrétiens, nous aide, nous soutient et nous donne les moyens pour vivre proches de Dieu. • À partir de photos d’un sacrement apportées par les enfants, le catéchiste peut lancer un débat autour des sacrements : − Avez-vous déjà participé à un mariage, un baptême, une communion ?

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− Avez-vous déjà reçu un sacrement ? Lequel ? − Quel sacrement aimeriez-vous recevoir ? Pourquoi ? • Les enfants sont invités à coller chez eux dans leur classeur une photo d’un sacrement célébré avec leur famille, dès à présent s’il a déjà été vécu ou plus tard s’il est en préparation.

Jalon personnel À la fin de l’étape, prévoir du temps pour demander aux enfants de prendre leur carnet de vie : J’écris, je dessine ou je choisis une image pour exprimer ce que j’ai envie de garder de bon pour ma vie. à la suite de Jésus, qu’est-ce que je choisis de faire personnellement pour vivre plus proche des autres (amis, familles, voisins, etc.) et plus proche de Jésus (encourager, réconcilier, aider, visiter, téléphoner, écouter, partager, inviter, etc.) ? Puis le catéchiste offre aux enfants la fiche « Comme un cadeau » du document enfant et laisse le temps de la regarder, si le module se termine par la célébration.

du Seigneur propose dans chaque numéro un reportage sur un geste particulier du sacrement de l’Eucharistie.

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Pour aller plus loin en famille : la revue Magniﬁcat Junior – à la rencontre

Deux pistes sont proposées : un temps de prière avec le groupe à la fin de la cinquième étape ou une célébration qui peut rassembler plusieurs groupes, les familles et la communauté.

Temps de prière – Le panneau de l’étape 5 et la phrase « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la ﬁn des temps » sont afﬁchés dans le coin prière où le groupe se rassemble. – La bande du temps et le tapis de l’amitié sont toujours présents et on allume les lumignons qui rythment l’histoire de Dieu avec les hommes.

• Le catéchiste dit : Le Seigneur est là avec nous et pourtant ce n’est pas toujours évident de le reconnaître. Mais avant d’entrer dans la prière, écoutons ce conte brésilien : Un jour un homme arriva au paradis et demanda à Dieu s’il pouvait revoir toute sa vie, aussi bien les joies que les moments difﬁciles… Et Dieu le lui accorda. Il lui ﬁt voir toute sa vie comme si elle se trouvait projetée le long d’une plage de sable et comme si lui, l’homme, se promenait le long de cette plage.

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L’homme vit que tout le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n’y en avait plus que deux… Très surpris et même peiné, il dit à Dieu : « Je vois que c’est justement dans les moments difficiles que Tu m’as laissé seul… » « Mais non ! lui répondit Dieu. Dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas à moi ; parce que alors… je te portais dans mes bras. » D’après Ademar de Borros

• Le catéchiste reprend : Sûrs de ta présence Seigneur, nous voici rassemblés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (reprendre le signe de croix gestué de l’étape 2). Prenons le temps de regarder ces images, la bande du temps, ces lumières qui nous rappellent l’histoire de Dieu avec les hommes. • Il poursuit : Seigneur Jésus, tu es là présent au milieu de nous. Ton plus grand désir, c’est de nous rencontrer. Tu nous dis :

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Le catéchiste ouvre le livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor page 295 et proclame : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). • Proposer aux enfants de relire en silence cette phrase afﬁ chée, puis distribuer la fiche « Comme un cadeau » avec la prière suivante. Chaque enfant lit l’une des phrases ci-dessous en laissant un temps de silence entre deux phrases : − Seigneur Dieu, toi qui es Père, je le crois, tu es toujours là, avec moi, dans les moments heureux comme dans les moments difficiles. − Tu me connais. Tu sais bien que parfois j’ai du mal à te suivre mais tu sais aussi que je t’aime. − Lorsque je suis triste, tu es là. Ta présence me réconforte. Tu es la lumière qui me montre le chemin. − Merci de veiller sur moi, sur tous ceux que j’aime. − Merci de nous avoir promis d’être avec nous tous les jours. • Le catéchiste conclut : Donne-nous ton Esprit Saint pour que nous vivions ensemble dans ton amour. Avec Jésus, ton Fils, nous pouvons dire : Notre Père… Prendre le chant Amis dans le Seigneur, piste 3.

Célébration de fin de module – Cette célébration peut se faire dans une église ou un oratoire. – Le panneau de l’étape 5 et la phrase « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la ﬁn des temps » sont afﬁchés dans le coin prière où le groupe se rassemble. – La bande du temps et le tapis de l’amitié sont toujours présents et on allume les lumignons qui rythment l’histoire de Dieu avec les hommes.

Le catéchiste introduit : Nous voici rassemblés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (reprendre le signe de croix gestué de l’étape 2). Dieu notre Père,

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depuis toujours tu désires te faire proche de chacun de nous. Tu nous aimes tellement que tu t’es fait connaître en nous manifestant ton amour. Ton Fils Jésus nous appelle « amis », répondrons-nous à cette amitié ? • Prendre le chant Amis dans le Seigneur, couplets 1, 4 et 5, piste 3. • Le catéchiste dit : Seigneur Jésus, Tu nous connais. Même s’il n’est pas toujours facile de le reconnaître, tu es là avec nous par ton Esprit. Tu nous offres ton amour, l’amour de Dieu, et tu nous accompagnes même dans les moments les plus difﬁciles. • Les participants reçoivent chacun un papier en forme de pas.

• Il poursuit : Quand on aime quelqu’un, on voudrait être toujours avec lui. Jésus lui aussi veut être toujours avec nous. Avant de rejoindre son Père, il s’est adressé à ses disciples. Ce sont ses dernières paroles dans l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (28,18-20).

Proclamation de la parole de Dieu (Matthieu 28,18-20) Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 295

Après la mise en valeur de la Parole de Dieu (lecture à l’ambon, acclamation, etc.), le catéchiste lit le passage Mt 28,18-20. • Après un temps de silence, le catéchiste dit : Seigneur Dieu, toi qui es Père, tu es là avec nous ; tu nous redis aujourd’hui : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » En apportant nos « pas », Seigneur, nous te conﬁons tout ce que nous vivons, nos moments de joie comme nos moments plus difﬁciles parce que nous croyons que tu marches toujours avec nous.

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• Le catéchiste dit : Nous vivons tous des moments de bonheur et parfois des moments plus difﬁciles. Je vous invite à écrire, sur ce pas, un moment important de votre vie, un moment que vous conﬁez au Seigneur.

• Chacun dépose son pas dans une corbeille, devant l’autel, près des panneaux, selon la configuration des lieux. On peut aussi y déposer un grand « Merci ». • Le catéchiste invite l’assemblée à reprendre après lui les phrases suivantes : − Merci de nous avoir promis d’être avec nous tous les jours. − Merci de veiller sur nous à chaque instant. − Merci aussi pour tous nos amis. − Donne-nous ton Esprit Saint pour que nous vivions ensemble dans ton amour. − Ainsi avec Jésus ton Fils, nous pouvons dire : Notre Père… • Reprendre le refrain du chant Amis dans le Seigneur, piste 3.

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Cette proposition intègre parents et enfants dans le cadre d’un temps fort qui reprend les étapes 1, 2 et 3. Les enfants ayant vécu cette proposition en famille ou en communauté entrent ensuite dans l’étape 4. Cette proposition peut se dérouler de deux manières :

1. Une rencontre parents et enfants. 2. Un temps de catéchèse intergénérationnel avec l’ensemble de la communauté9. Pour ces deux propositions, la rencontre se termine par une prière ou une

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célébration eucharistique. C’est un besoin fondamental pour l’homme de se savoir aimé, de vivre en relation avec les autres et de créer des liens d’amitié. Dès l’origine, Dieu s’est fait proche des hommes en prenant l’initiative de se faire connaître. Par le Christ, il est venu prendre notre condition humaine, accomplissant ainsi la relation d’amour qu’il a voulue dès l’origine avec chacun. Par l’Esprit Saint, nous vivons une relation de confiance avec lui, notamment par les sacrements qui nous portent vers les autres et nous rendent proches les uns des autres. – Prévoir l’installation de la salle de façon accueillante et chaleureuse (ﬂeurs, salle aménagée et décorée, coin prière dans un endroit de la salle qui dispose d’un mur disponible à l’afﬁchage…). – Pour le temps d’accueil et de convivialité, préparer boissons et buffet à partager en fonction du moment de la rencontre (café/boissons, goûter, petit-déjeuner, pique-nique…). – Prévoir des grandes feuilles blanches (50 x 70 cm) pour la réalisation d’un puzzle et les préparer selon le modèle en annexe p. 81. – Prévoir le visionnement audiovisuel pour un grand groupe (vidéo-projecteur, écran, sono…). – Télécharger la bande du temps sur le site www.alarencontreduseigneur.fr. Utiliser de préférence du papier épais pour permettre à la bande de tenir debout en accordéon. Prévoir une dizaine de lumignons (chauffe-plat). – Prévoir deux petites banderoles pour les groupes. – Mettre à disposition gouache, pinceaux, éponges, gros feutres, ciseaux, colle et diverses revues pour la réalisation de la fresque. – Le verset 1 d’Isaïe 11 : « Un rameau sortira de la souche de Jessé père de David, un rejeton jaillira de ses racines » écrit en gros caractères. 9. Comme le recommande le Texte national pour l’orientation de la catéchèse, p. 33.

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Étape 1 bis

• Temps d’accueil et de convivialité. • Prendre le chant Toi et Moi, document enfant, page 1. • Par un mot chaleureux, le catéchiste invite les participants à se regrouper par familles ou par petits groupes de trois ou quatre.

Chaque famille ou petit groupe reçoit un morceau de puzzle, écrit les prénoms de chacun dans la bande prévue à cet effet et se rapproche de la famille ou du petit groupe qui a le morceau complémentaire. Une fois réunis, les groupes font connaissance. Les deux groupes se fabriquent des badges les uns pour les autres. Les catéchistes invitent les différents groupes à mettre en ordre les pièces du puzzle afin de constituer un décor pastel qui sera fixé au mur. Le catéchiste dit : En jouant, nous avons commencé à nous rapprocher les uns des autres et quelque chose de cette relation se dessine là comme un monde nouveau en train de naître. Pour réﬂéchir de manière différente à ce que signiﬁe « être proches les uns des autres », nous allons former un groupe d’enfants et un groupe d’adultes.

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Jeu « Trouver son proche »

1/ Le Petit Prince, conte d’Antoine de Saint-Exupéry Le catéchiste lit l’histoire de la rencontre du petit prince et du renard, tirée du conte d’Antoine de Saint-Exupéry, au chapitre 21. Le catéchiste arrête le récit à trois reprises pour inviter les enfants à un échange sur ce qu’ils ont entendu. • Après : « Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signiﬁ e “apprivoiser” ? » − Si le petit prince vous posait la question « qu’est-ce que signiﬁe apprivoiser ? », que lui répondriez-vous ? Avez-vous des exemples ? • Après : « Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé. » − « Apprivoiser », cela va-t-il changer quelque chose pour le renard ? En quoi ?

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• Après : « Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. » − Qu’est-ce qui maintenant a changé entre le renard et le petit prince ? − Comment resteront-ils proches malgré la séparation ? • À la ﬁ n du récit : − Qu’est-ce que le petit prince a découvert grâce au renard ? − à partir de ce conte, peut-on déﬁnir ce qu’est un ami ?

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Le catéchiste demande aux enfants de choisir la photo qui montre le mieux, selon eux, ce que veut dire « devenir ami ». Lorsque tous ont choisi, chacun exprime les raisons de son choix, en montrant la photo aux autres. Au fur et à mesure, le catéchiste note les expressions des enfants. Ensuite, il lance une réﬂexion sous forme de débat : − Comment peut-on devenir l’ami de quelqu’un ? − à partir de notre échange, peut-on dire ce qu’est un ami ? Le catéchiste note les expressions ou les mots des enfants pendant l’échange. Il propose ensuite aux enfants de prendre les pages 1 et 2 des fiches et de faire l’acrostiche du mot « amitié » à partir des mots notés.

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie et répondent aux questions : Qu’est-ce que j’ai découvert et que je veux garder pour moi ? Qu’est-ce qui me paraît important dans l’amitié ? Le catéchiste propose deux activités : − Banderole : choisir une phrase qui les a touchés selon la porte d’entrée utilisée, colorier (ou écrire) cette phrase. − Si on a choisi un conte, s’entraîner à le raconter brièvement aux adultes. Chaque enfant choisit l’une ou l’autre de ces activités qui se font simultanément.

• Informer les adultes de ce que font les enfants. • Échanger : − Qu’est-ce que « s’apprivoiser » ? − Qu’est-ce qui est nécessaire pour créer des liens et tenir dans une amitié vraie ?

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Le catéchiste dit : Après avoir partagé sur la nécessité de se rapprocher, de se faire proches les uns les autres (reprendre quelques paroles échangées), je vous invite à découvrir maintenant comment un témoin, sœur Emmanuelle, a tissé des liens avec les chiffonniers du Caire en partageant leur vie.

Reportage Il suffit d’aimer, Entretien avec sœur Emmanuelle (CFRT) Si les moyens le permettent, visionner une séquence du DVD sur sœur Emmanuelle de votre choix, puis partager sur ce qu’on a vu et entendu, ce qu’on a découvert d’elle. Et/ou lire ensemble la BD, pages 3-5 du document enfant.

• Si le groupe est trop important, le catéchiste propose de s’organiser en petits groupes de 6 à 8 personnes pour débattre autour de ces questions, puis il anime la mise en commun. Le catéchiste propose trois activités : − Banderole : les adultes choisissent une phrase qui illustre le mieux le témoignage de sœur Emmanuelle et quelques-uns l’écrivent sur la banderole. − Récit : d’autres s’organisent pour parler de sœur Emmanuelle aux enfants. − Prière : donner le texte de la prière de sœur Emmanuelle (voir document enfant, page 6) pour en préparer la lecture avec les enfants. Chaque personne choisit l’une ou l’autre de ces activités qui se font simultanément.

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Le catéchiste propose un échange à partir des questions suivantes : − Comment et avec qui sœur Emmanuelle a-t-elle créé des liens ? − De qui et comment sœur Emmanuelle est-elle proche ? − Choisir de vivre parmi les plus pauvres pendant des années, comment est-ce possible ?

• Les banderoles sont afﬁ chées, puis chaque groupe raconte ce qu’il a découvert. Le catéchiste favorise un échange intergénérationnel (questions, réactions, etc.).

Temps de prière • Prendre la prière sur sœur Emmanuelle préparée plus tôt. • Prendre le chant Amis dans le Seigneur.

Pause détente.

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Étape 2 bis

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Le catéchiste dit : Nous avons découvert comment nous pouvons nous rendre proche de quelqu’un… et combien cela demande du temps. Se rappeler ensemble les paroles exprimées selon la porte d’entrée choisie… et le long temps (le temps important), cinq ans, que sœur Emmanuelle a pris pour vivre avec les pauvres, les connaître et se rapprocher toujours plus de Dieu… Nous allons découvrir comment, depuis des milliers d’années, Dieu a pris le temps d’entrer en relation avec les hommes et comment il a préparé sa venue parmi nous.

Animation Dieu fait alliance (9’37) • Après avoir regardé l’animation, échanger à partir des questions suivantes : − De qui parle-t-on dans ce document ? − Si vous avez reconnu certains personnages, que font-ils ? Que disent-ils ? − Qu’est-ce qui est dit ou montré de Dieu ? Le catéchiste veille à favoriser l’expression des enfants. • Le catéchiste déploie la bande du temps (voir sur le site Internet www.alarencontreduseigneur.fr), laisse un temps de découverte de son intégralité avant d’inviter à réagir spontanément. Il donne des points de repère en s’appuyant sur ce qui a été remarqué. (Voir le commentaire pour les catéchistes pp. 65-66) • Puis il ouvre la Bible à la page de la prophétie d’Isaïe 11,1-10 et dit : à travers la prophétie d’Isaïe on annonce que quelqu’un va venir pour transformer la vie des hommes. • Proclamation lente du texte d’Isaïe. • Après un temps de silence, chanter le refrain de Elle est près de toi cette parole. • Le catéchiste demande : Quels sont les mots que vous ne comprenez pas ? Il donne quelques explications par rapport aux mots difficiles (voir la fiche biblique n° 4, p. 81).

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Réalisation d’une fresque • Il propose de poursuivre l’œuvre commencée en début de rencontre par le rassemblement des morceaux de puzzle en exprimant, par la peinture ou le découpage, la grande promesse de Dieu qui se révèle dans ce passage d’Isaïe. • Il donne quelques pistes pour réaliser cette fresque : C’est un travail d’équipe, une œuvre commune réalisée par tous. Les familles et les petits groupes du début se retrouvent. Chacun donne ses idées puis, ensemble, vous vous mettez d’accord pour organiser ce que vous allez représenter dans cette fresque. Deux moyens sont mis à disposition : la peinture et le découpage-collage à partir de revues diverses. • Prévoir un fond musical et laisser la Bible ouverte pour que les enfants puissent venir relire le texte si besoin. Ce travail dit quelque chose de la relation, de la place de chacun et du vivre ensemble ; ce moyen pédagogique permet de faire l’expérience de la proximité. • À la ﬁ n de l’œuvre, temps de détente pour soufﬂ er et remettre les lieux en place.

• Le catéchiste afﬁ che le verset 1 à côté : « Un rameau sortira de la souche de Jessé père de David, un rejeton jaillira de ses racines. » Puis il lance le débat à partir des questions suivantes : − Qui pourrait être ce rejeton ? − Que peut-on dire de ce personnage annoncé ? − Que pensez-vous de ce monde ? • Puis le catéchiste dit : Ce personnage qui est attendu et annoncé, le peuple l’appelle le Messie, l’envoyé de Dieu.

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• Puis le catéchiste invite à se rassembler dans le lieu de prière où la fresque est en évidence.

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Temps de prière • Gestuer le signe de croix (voir document enfant, page 18). • Prendre le déroulement du temps de prière proposé à l’étape 3, à partir de la bande du temps (jusqu’à « il pose quelques lumignons le long de la bande du temps »).

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• Puis le catéchiste dit : Depuis toujours, à travers la longue histoire d’un peuple, Dieu Notre Père, dans son amour, se fait proche des hommes, il entre en relation avec des personnes et, peu à peu, leur fait découvrir qui il est. Par des prophètes, comme Isaïe, il annonce sa venue parmi nous. • Le catéchiste relit le verset « Un rameau sortira de la souche de Jessé père de David, un rejeton jaillira de ses racines ». • Chanter le refrain de Elle est près de toi cette parole. • Prendre un temps pour observer la fresque réalisée tous ensemble puis proposer aux participants qui le désirent de dire le verset ou les mots qui les ont marqués et qu’ils ont soulignés précédemment. Pendant ce temps, proposer de fredonner doucement, bouche fermée, le refrain. • Le catéchiste dit : Forts de cette promesse et de cette Bonne Nouvelle de Dieu Notre Père qui se veut proche de chacun, nous nous donnons la main pour dire tous ensemble la prière des ﬁls bien-aimés : le Notre Père.

Célébration eucharistique • La fresque réalisée est placée dans le chœur en début de célébration. • Un ou des adultes disent en quelques mots ce qui a été vécu. • Avant la liturgie de la Parole, en introduction de la première lecture, reprendre le déploiement des lumignons le long de la bande du temps : Dès l’origine, pour dire et montrer son amour, Dieu Notre Père vient dans l’histoire des hommes. Déposer un lumignon devant chacun des personnages (jusqu’à Jésus). • Les intentions de prière universelle peuvent être inspirées par les échanges de la rencontre adultes-enfants. • On peut se donner la main, ou les lever tous ensemble pour dire le Notre Père et montrer ainsi notre désir d’être, avec Dieu Notre Père, proches les uns des autres.

Pour la suite de l’itinéraire du module, les enfants rejoignent les étapes prévues : 4 et 5.

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n premier regard sur la société d’aujourd’hui, au moins dans nos pays riches, pourrait nous laisser croire que la question de Dieu ne se pose plus. Beaucoup, parmi nos contemporains, semblent très bien se passer de Dieu. Un regard un peu plus affiné pourrait pourtant nous faire changer d’avis : il suffit qu’une grosse épreuve arrive et la question de Dieu s’impose à nouveau. Les aumôniers d’hôpitaux, de prison témoignent souvent que cette quête de Dieu resurgit au cours de ces temps d’épreuve – de manière parfois tumultueuse – dans la vie de ceux qui pensaient l’avoir définitivement enterrée. Si nous croyons que Dieu a créé l’homme, cela n’est finalement pas très étonnant. St Irénée, l’évêque de Lyon au IIe siècle, disait que Dieu avait laissé comme des traces dans sa création, un peu comme l’artiste pourrait laisser l’empreinte de sa signature sur l’œuvre réalisée. Il n’est donc pas surprenant que l’homme reste fortement habité par cette quête de Dieu même si, à certains moments de sa vie, il semble bien s’en passer. Cette quête de Dieu, si profondément inscrite au cœur de l’homme, sera à l’origine des efforts qu’il va déployer pour étancher sa soif d’absolu. Le problème, c’est que, bien souvent, ces efforts sont déployés dans des directions qui peuvent conduire à des impasses. Nombre d’expériences, qui seront pourtant revêtues du label d’expériences religieuses, vont laisser un goût amer dans le cœur de celui qui s’y engage. Il suffit de penser à l’emprise des sectes, de certains gourous et à l’attrait du spiritisme sous toutes ses formes.

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Pour aller

plus loin

La révélation chrétienne annonce que, devant cette recherche désordonnée, Dieu a pris l’initiative de venir à la rencontre des hommes. C’est un peu comme si Dieu avait été ému de voir les hommes déployer tant d’efforts sans parvenir à le trouver. Puisque les hommes ne trouvent pas le chemin qui conduit à Dieu, c’est Dieu qui va prendre le chemin qui conduit aux hommes. Déjà, dans la première Alliance, Dieu avait choisi de se faire proche des hommes, proposant un « apprivoisement » réciproque. Hélas, ces propositions n’ont pas toujours rencontré le succès escompté ! Dieu ne s’est pas découragé pour autant. « Bien loin de te résigner à nos ruptures d’Alliance, tu as noué entre l’humanité et toi, par ton Fils Jésus, notre Seigneur, un lien nouveau, si fort que rien ne pourra le détruire. » (Préface de la première prière eucharistique pour la réconciliation). Désormais tous ceux qui cherchent Dieu savent, qu’en accueillant Jésus, ils ont un guide sûr et performant. En effet, Jésus ne se contente pas de montrer le chemin, il donne l’Esprit Saint qui rend capable de se mettre en route pour aller à la rencontre de Celui qui ne cesse de venir à nous. Père Roger Hébert – Vicaire général diocèse Belley-Ars

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Il ne s’agit pas d’une foi figée, d’un savoir sur Dieu. Il s’agit d’une relation dans laquelle Abraham apprend à connaître Dieu. Il est intensément à l’écoute pour distinguer la voix de Dieu des pressions exercées par les religions païennes qui l’entourent ou des suggestions de ses propres désirs. Cela se remarque tout particulièrement dans le récit du sacrifice d’Isaac. Abraham ne pouvait pas ne pas se poser la question du sacrifice de son fils (les sacrifices humains, très répandus dans la région, se perpétuèrent jusqu’à l’époque de Jérémie, au VIe siècle avant Jésus Christ) mais il demeure disponible, confiant que Dieu confirmera ou infirmera ce qu’il a perçu comme un appel. « Dieu y pourvoira » répond-il à Isaac qui s’inquiète de savoir ce qu’ils vont offrir en sacrifice. Parce qu’il demeure attentif, il peut voir le bélier qui s’est pris les cornes dans un buisson et comprendre que Dieu ne veut pas de sacrifices humains.

Abraham reçoit la promesse, alors qu’il est déjà âgé et sans enfant, qu’il sera à l’origine d’un grand peuple. Si Dieu choisit de créer une relation avec un peuple particulier, c’est parce qu’il veut se faire connaître, se révéler aux membres de ce peuple, afin qu’ils puissent témoigner de ce qu’ils ont reçu auprès de tous les clans de la Terre. Cela apparaît clairement dès le début (Gn 12,3). Malgré une attente très longue, Abraham demeure ferme dans la foi.

Les récits sur la vie d’Abraham insistent sur l’attitude fondamentale du croyant, faite d’écoute et de confiance.

Abraham

Une première remarque : Abraham et Moïse sont sans doute des personnages historiques, mais nous n’avons pas beaucoup d’éléments pour les situer précisément dans le temps. Les récits bibliques nous les présentent comme des modèles d’attitudes spirituelles ; c’est donc à leur message spirituel que nous nous intéressons.

Figures bibliques

Fiche biblique n° 1

Annexes

De la tribu de Juda, il est le premier grand roi du peuple issu d’Abraham et il choisit comme capitale Jérusalem. Il a été désigné parmi ses frères par le prophète Samuel, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, gardien du troupeau

David

L’autre raconte qu’il désirait tant voir le visage de Dieu que celui-ci accéda à son désir, mais ne lui montra que son dos (Ex 33,18-23) : pour voir le visage de Dieu, il faut d’abord chercher à le suivre sur les chemins qu’il nous ouvre et c’est ce que Moïse va faire avec fidélité. Parvenu au terme de sa route terrestre, il meurt « sur la bouche de Dieu », est-il écrit en Deutéronome 34,5, ce qui est souvent traduit par « il mourut sur l’ordre de Dieu ». Mais certains font valoir que la bouche ne donne pas que des ordres, elle donne aussi des baisers : Moïse mourut sur un baiser de Dieu, en contemplant ce visage qu’il avait tant désiré… Il est donc légitime qu’il soit aux côtés de Jésus sur la montagne de la transfiguration : sa présence atteste que celui vers qui toute sa vie était tendue a pris visage d’homme en Jésus.

L’une enseigne qu’il parlait avec Dieu face à face comme on parle à un ami (Ex 33,11).

Dans les récits qui lui sont consacrés, Moïse nous apparaît comme un merveilleux guide pour son peuple et comme un passionné de Dieu. À ce sujet, la Bible rapporte deux traditions.

Il parvient à libérer le peuple des descendants d’Abraham de l’esclavage auquel les avaient réduits les égyptiens. Il les entraîne au désert où, pendant quarante années, il va travailler à transformer une foule d’esclaves prompts à se révolter en un peuple organisé, capable de vivre en alliance avec Dieu et en respectant les commandements de celui-ci.

Moïse

Moïse et David ont un point commun : ce sont avant tout des meneurs d’hommes.

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Annexes

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Jeune fille de Nazareth, elle est appelée par Dieu à devenir la mère du Messie que tout le peuple attend (suite aux promesses de Nathan et d’Isaïe). Comme la générosité de Dieu dépasse toujours ses promesses, le fils de Marie n’est pas un simple descendant de David, il est Fils de Dieu. Toute l’attitude de Marie se résume dans le « oui » qu’elle a donné à Gabriel le jour de l’Annonciation et qu’elle renouvellera en suivant son Fils jusqu’au pied de la croix.

Marie

Jean-Baptiste est décapité par le tétrarque de Galilée, Hérode Antipas, auquel il avait reproché d’avoir pris la femme de son frère.

Très curieusement, alors qu’il est de la tribu de Lévi, de famille sacerdotale, il n’exerce pas sa mission au temple, mais au désert où il vit de façon très ascétique. Il appelle les gens à un baptême de conversion pour préparer la venue du Messie. Jésus le rejoint et passe sans doute quelque temps auprès de lui. Jean-Baptiste le désigne comme celui que tout le peuple attend, et Jésus part annoncer la Bonne Nouvelle en adoptant un style très différent de celui de Jean : il va à la rencontre des gens dans leurs villages, leurs synagogues, et il n’hésite pas à partager leurs repas.

Jean-Baptiste

On conserve dans le livre de Jérémie quelques textes dans lesquels il exprime avec beaucoup de sincérité ses difficultés à remplir la mission que Dieu lui a confiée et qui le voue à la solitude. On appelle ces passages autobiographiques les « confessions ».

fin de son ministère, il transmet la promesse d’une nouvelle alliance, dans laquelle Dieu écrira sa loi sur le cœur des hommes.

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Comme le peuple refuse d’écouter, il annonce que Dieu va rompre son alliance. Cette menace n’est qu’une provocation, un appel pressant à abandonner les idoles que Jérémie compare à des citernes fendues qui ne retiennent pas l’eau pour revenir vers Dieu, la source d’eau vive ! Sur la

Prophète d’une très grande sensibilité, il a affronté pendant de très longues années (sous le règne des trois derniers rois de Jérusalem, VIIe siècle avant J.-C.) l’hostilité de ses compatriotes en les appelant à la conversion.

Jérémie

Il vit au VIIIe siècle avant Jésus Christ, c’est un prophète, c’est-à-dire quelqu’un qui est inspiré par Dieu pour parler en son nom. Isaïe insiste beaucoup sur la grandeur de Dieu, sa magnificence, sa sainteté. Reprenant la prophétie de Nathan, il annonce que Dieu enverra un Messie (quelqu’un qui a reçu l’onction) selon son cœur pour remplacer les médiocres, voire scandaleux successeurs de David. Ce Messie apportera la paix et la réconciliation dans toute la création.

Isaïe

David est aussi le premier grand témoin de la miséricorde divine. En effet, alors que la loi du talion aurait exigé qu’il meure puisqu’il avait ôté la vie d’Ourias afin de pouvoir épouser sa femme, Dieu lui laisse la vie sauve (les rédacteurs ont du mal à concevoir cette infinie générosité de Dieu. Ils notent encore un certain nombre de « punitions » qui sanctionnent le péché de David, mais nous ne sommes qu’au début de la révélation !).

paternel (l’homme voit les apparences et Dieu connaît le cœur). Samuel lui donna une onction d’huile et il fut rempli de l’Esprit de Yahvé pour guider le peuple dans l’Alliance. Plus tard, il recevra, par l’intermédiaire du prophète Nathan, l’assurance que sa descendance continuera à régner sur Israël (Jésus s’inscrit dans la descendance de David).

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« L’homme voit les apparences, mais le Seigneur, lui, connaît le cœur » (1 S 16,7). Comme nous avons du mal à t’imiter, Seigneur ! Jésus, tu choisis de voir ceux que les autres ne voient pas, ceux que nous ne voyons pas parce qu’inconsciemment nous les jugeons sans intérêt véritable. Tu découvres, au contraire, chez ces petits, ces pauvres, une proximité avec Dieu : « Bienheureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux. » Aujourd’hui, tu ne nous invites pas à regarder vers la veuve du Temple pour verser quelques larmes sur son sort. Au contraire tu nous invites à la prendre comme modèle. Tu admires cette magnifique disponibilité. « Il ne me reste pas grand-chose, Seigneur, mais je te le donne : Tout parce que tu es mon Dieu et que je veux tout te donner, toute ma vie, tous mes biens… toi seul peux combler les désirs de mon cœur, toi seul peux m’apporter le bonheur que j’espère ».

4. Méditation-Prière

− Qu’est-ce que l’attitude de cette femme me dit ? − Qu’est-ce que le regard de Jésus sur cette femme me dit ? − Qu’est-ce que j’ai d’essentiel à donner ?

3. Appropriation personnelle

Une fois de plus, Jésus voit et dévoile ce qui passe inaperçu habituellement. Une pauvre femme vient verser son obole : « elle a pris sur son indigence ». Jésus semble très frappé par ce geste. À ses yeux, c’est évidemment elle qui donne le plus, puisqu’elle donne le peu qu’elle a : « Amen, je vous le dis ». Cette femme, par son geste et son attitude, nous dit quelque chose de Dieu et de son Royaume. Jésus va aller plus loin dans l’offrande, ce sera bientôt la grande fête de la Pâque et il va tout donner.

2. Au ﬁl du texte

Lorsque Marc écrit son évangile dans les années 60-70, les communautés chrétiennes qui se développent sont attaquées par les scribes. Jésus est arrivé depuis peu à Jérusalem pour y célébrer la Pâque. Il va au Temple où il est pris à partie sur des questions d’argent. Il dénonce les défauts des scribes qui se présentent comme les guides du peuple, qui se font voir et « aiment les salutations sur les places publiques ». Il met en garde ses disciples sur ceux qui « dévorent les maisons des veuves tout en affectant de faire des grandes prières ». C’est juste après qu’il va s’installer au Temple pour observer ce qui se passe.

1. Le contexte

L’obole de la veuve (Mc 12,41-44)

Fiche biblique n° 2

Comme des enfants (Mc 10,13-16)

Fiche biblique n° 3

Toi, Seigneur Jésus, tu as su préserver ta confiance d’enfant, tu as gardé un cœur de Fils pour celui que tu continues d’appeler avec affection « Abba ! ». C’est cette confiance-là que tu viens nous réapprendre pour que nous retrouvions nos cœurs de fils.

4. Méditation-Prière

− Qu’est-ce que j’ai perdu en devenant adulte et qui m’empêche d’entrer dans le Royaume de Dieu ?

3. Appropriation personnelle

L’enfant est tout en devenir, tout en promesse. Sans s’occuper de ce qui est à venir, il a tout l’avenir devant lui. Sa chance, c’est sa confiance, son abandon, sa souplesse, son ouverture. Le Royaume de Dieu est pour ceux qui restent en marche vers la promesse. Jésus appelle ses disciples à une conversion indispensable.

Dans la culture de l’époque de Jésus, la place des enfants n’est pas celle d’aujourd’hui. Alors que les disciples les écartent, Jésus « se fâche » et, dépassant les us et coutumes, les accueille et les donne en exemple. Ils sont pour lui une parabole vivante de l’accueil du Royaume : « Amen, je vous le dis… »

2. Au ﬁl du texte

Ce texte se situe entre la deuxième et la troisième annonce de sa Passion. Dans ce début de chapitre, Jésus, mis à l’épreuve par les pharisiens, se montre libre par rapport à la loi. Quand ils l’interrogent sur l’infidélité de la femme, Jésus rappelle l’égalité de l’homme et de la femme dans le dessein de Dieu.

1. Le contexte

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Préparer le temps fort intergénérationnel

3. Les découper en deux dans le sens de la hauteur en prévoyant une imbrication des deux parties genre puzzle. Prévoir, en haut ou en bas, un emplacement pour écrire les prénoms.

2. Les mettre côte à côte et tracer de façon légère de grands traits qui esquissent un paysage. On peut le faire avec de la peinture, des feutres ou des craies grasses en choisissant des couleurs pastel.

1. Selon le nombre de familles ou de personnes attendues, prendre des feuilles blanches de 50 x 70 cm pour les aligner sur une rangée (schémas 1 et 2) ou des feuilles au format A3 (30 x 42 cm) pour les aligner sur deux rangées superposées (schéma 3). Il faut compter une moitié de feuille par famille ou par petits groupes de trois ou quatre personnes.

Voici des éléments pour préparer le temps fort intergénérationnel. Les morceaux de puzzle remis à l’entrée seront le support pour la réalisation de la fresque.

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Ce rêve c’est toi, Jésus, qui viendra le réaliser, mais pas de la façon dont Isaïe l’imaginait. Tu n’agis pas sur les événements de l’extérieur pour les faire changer… Tu appelles les hommes, tu nous appelles, à changer de l’intérieur, à convertir notre cœur pour que chacun puisse découvrir qu’il est fait pour aimer et être aimé. C’est la première étape dans la découverte de Dieu, nous dit saint Jean : « Celui qui aime connaît déjà Dieu, » il est en lien avec Lui, même s’il n’a pas encore les moyens de le reconnaître. C’est à cela que nous devons travailler, nous les chrétiens : aider ceux qui nous entourent à reconnaître que Dieu répond à leurs désirs les plus profonds, alors, « la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. »

4. Méditation-Prière

– Qu’est-ce qu’évoque pour moi l’image du rejeton ? – Qui sont les loups, qui sont les agneaux dans ma vie ? – Qu’est-ce que je découvre de Dieu ?

3. Appropriation personnelle

● V. 10-11 : Ce monde fraternel dépassera toutes les frontières, c’est l’annonce du royaume universel de Dieu. Il nous fait découvrir, prendre conscience, que la vie n’a pas d’autre sens que d’aimer.

● V. 6-9 : Le rêve d’Isaïe décrit à travers l’image des animaux, un monde étonnant où le rejet des personnes différentes n’existe plus. C’est un monde fraternel où chacun a sa place.

● V. 3-6 : C’est un rêve de justice pour tous, quel qu’il soit : cesser toute agression, ne plus remâcher les rancunes, s’enrichir de la différence des autres.

● V. 1-3 : Alors Isaïe, le prophète, rêve à la venue d’un messie : le rejeton, qui sera à la fois rigoureux pour punir les méchants et rempli de tendresse pour réconforter les petits. Il n’agira pas sur les événements de l’extérieur pour les faire changer.

2. Au ﬁl du texte

Le peuple d’Israël traverse d’énormes difficultés avec à sa tête des rois-messies, descendants de David, qui sont bien incapables de faire face à la situation.

1. Le contexte

La prophétie d’Isaïe (Isaïe 11, 1-10)

Fiche biblique n° 4

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Près du lieu de la naissance, des bergers sont avertis par un ange qui illumine la nuit : « Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur. » Une troupe d’anges chante la gloire de Dieu. Les bergers se mettent en route pour voir le nouveau-né.

Vignette 5 : Lc 2,8-15 – Les bergers

Arrivés à Bethléem, vient le moment où Marie doit accoucher. Il n’y a pas de place pour eux dans la salle commune. Elle met au monde un fils ; elle l’emmaillote et le couche dans une mangeoire pour animaux.

Vignette 4 : Lc 2,6-7 – Naissance de Jésus

Marie a épousé Joseph de la lignée de David. Or, en ce temps-là, l’empereur César Auguste ordonne un recensement et Joseph doit donc se rendre dans la ville de David, Bethléem, avec son épouse enceinte.

Vignette 3 : Lc 2,1-5 – Recensement

Marie va rendre visite à sa cousine élisabeth dans une ville de Judée. Alors qu’elle la salue, l’enfant d’élisabeth bondit dans son ventre et elle est remplie de l’Esprit Saint. C’est alors qu’elle déclare à Marie qu’elle est une femme bénie entre toutes ainsi que son enfant. Marie lui dit sa joie d’avoir été choisie par Dieu.

Vignette 2 : Lc 1,39-56 – Visitation

En Galilée, six mois plus tard, l’ange Gabriel est envoyé auprès de Marie, une jeune fille qui est fiancée à Joseph. Il lui annonce qu’elle va donner naissance à un fils auquel elle donnera le nom de Jésus ; il sera appelé « fils du Très-Haut » et son règne n’aura pas de fin. Marie s’étonne car elle n’est pas mariée, mais Gabriel lui répond que l’Esprit Saint viendra sur elle et que la puissance de Dieu la couvrira de son ombre. Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi selon ta parole ! »

Vignette 1 : Lc 1,26-38 – Annonce de la naissance de Jésus

Voir document enfant, pages 10-11

Récit de l’enfance de Jésus

Marie, Joseph et Jésus habitent le village de Nazareth en Galilée ; l’enfant grandit, il apprend le métier de charpentier.

Vignette 12 : Lc 2,39-40 et Mt 2,22-23 – Vie à Nazareth

Après la mort d’Hérode, Joseph est averti en songe qu’il peut retourner en Israël avec les siens.

Vignette 11 : Mt 2,19-21 – Retour d’Égypte

Hérode, furieux de voir que les mages ne sont pas revenus lui dire où est Jésus, ordonne l’exécution de tous les enfants de moins de deux ans.

Vignette 10 : Mt 2,16-18 – Massacre des Innocents

Après leur départ, Joseph est averti dans un rêve que le roi Hérode recherche Jésus, il lui faut emmener sa famille ailleurs pour fuir. Ils partent en égypte où ils resteront jusqu’à la mort d’Hérode.

Vignette 9 : Mt 2,13-15 – Fuite en Égypte

Les mages trouvent l’enfant aux côtés de Marie et Joseph, s’inclinent et lui offrent trois cadeaux : l’or, l’encens et la myrrhe. Ils rentrent chez eux sans retourner voir Hérode.

Vignette 8 : Mt 2,10-12 – Adoration des mages

À l’époque de la naissance de Jésus, le roi Hérode règne à Jérusalem. Des savants, les mages, ayant vu une nouvelle étoile se lever, arrivent d’Orient et lui demandent où se trouve le « roi des juifs » qui vient de naître car ils veulent lui rendre hommage. Hérode convoque les prêtres qui connaissent l’écriture Sainte ; ils disent que c’est à Bethléem que l’événement doit se passer. Hérode demande aux mages de revenir lui dire où se trouve exactement l’enfant afin qu’il puisse lui rendre hommage aussi ; en fait, Hérode craint la naissance d’un rival.

Vignette 7 : Mt 2,1-9 – Les mages chez Hérode

Ils trouvent tout comme on le leur avait dit : l’enfant, Marie, Joseph, la mangeoire. Ils racontent alors tout ce qu’ils ont entendu sur cet enfant… ce qui étonne ceux qui les écoutent. Marie, elle, garde tous ces événements dans son cœur.

Vignette 6 : Lc 2,16-20 – Visite des bergers

DIEU SE FAIT PROCHE

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DIEU SAUVE ET LIBĂ&#x2C6;RE

Dieu cree par sa parole

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DIEU SAUVE ET LIBÈRE animateur-interieur-BON1.indd 84

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Dieu le Père crée par sa Parole Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le ﬁls unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. […] Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie (Credo – Symbole de Nicée-Constantinople). Dès le premier livre de la Bible, Dieu parle et sa Parole est créatrice ; cette Parole crée l’homme et le place au cœur de la création. Dieu le Père nous parle par son Fils Jésus Christ qui est la Parole vivante, Parole qui relève et fait vivre. L’Esprit Saint nous aide à entendre, à reconnaître, et à nous remémorer cette Parole de Dieu et à en vivre.

À travers ce module, chacun (catéchistes, parents et enfants) est invité à accueillir cette Parole vivante et créatrice comme un don de vie. L’itinéraire passe par une célébration de la Parole, des passages bibliques (la rencontre de Jésus et de la femme adultère, la parabole du semeur), un témoin, Paul, et par des temps personnels (prière, carnet de vie).

Chaque catéchiste est invité à découvrir la démarche catéchétique proposée en lisant l’introduction générale du document du catéchiste. Pour conduire le module, il est nécessaire que le catéchiste se soit familiarisé avec l’itinéraire proposé aux enfants afin d’en percevoir la démarche : prendre connaissance de la visée et des enjeux. Il est essentiel de prendre les étapes dans l’ordre pour respecter l’itinéraire.

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Dans l’Écriture Sainte, l’Église trouve sans cesse sa nourriture et sa force (cf. Dei Verbum 24) car, en elle, elle n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu (cf. 1 Th 2,13). « Dans les Saints Livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant de ses ﬁls et entre en conversation avec eux » (CEC no 104).

En équipe, on vivra autant que possible l’ensemble de l’itinéraire. Voici en outre quelques pistes pour se préparer différemment aux rencontres :

1/ Lire la fiche pédagogique sur le développement de l’enfant (annexe, p. 152). 2/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (voir pp. 112-114). On peut aussi proposer une lectio divina (voir Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 164-165).

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3/ échanger à partir de ce paragraphe du Catéchisme de l’Église Catholique : Dans l’Écriture Sainte, l’Église trouve sans cesse sa nourriture et sa force (cf. Dei Verbum 24) car, en elle, elle n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu (cf. 1 Th 2,13). « Dans les Saints Livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant de ses ﬁls et entre en conversation avec eux » (CEC no 104). – Que m’inspire cette citation ? – Comment la Parole de Dieu est-elle nourriture et force pour l’Église, et pour moi ? échanger autour de Paroles de Dieu qui me font vivre.

4/ Lire ensemble la page « Pour aller plus loin » (voir pp. 108-109), et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec Mgr Lagleize sur le DVD (8’11). échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre du temps pour bien vivre chaque étape ; une étape ne correspond pas automatiquement à une rencontre de catéchèse.

Points d’attention à chaque étape Étape 1 : une célébration de la Parole ouvre le module. Elle peut être l’occasion de rassembler plusieurs équipes, les parents et la communauté. Cette célébration peut inclure la remise des documents pour les enfants qui démarrent leur premier module. Elle peut aussi être articulée à l’étape d’entrée en catéchuménat pour des enfants qui se préparent au baptême. Être attentif à donner de la qualité aux gestes et aux paroles pour qu’ils portent du sens. Bien prendre le temps de vivre cette célébration.

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Étape 2 : le jeu de rôle permet aux enfants de prendre conscience de l’impact des actes posés, des gestes accomplis, des paroles dites. Nos actes, gestes et paroles, avancés parfois sans réﬂéchir, peuvent blesser profondément ou encourager. Le jeu de Paul n’a pas pour premier objectif de connaître tout de la vie de Paul, mais de découvrir des paroles fortes qui ont fait vivre des communautés et nous font vivre aujourd’hui.

Étape 3 : voir la fiche biblique en annexe, p. 112. Étape 4 : le visuel et la démarche proposée (grains de blé déposés) permettent de mieux entrer dans la parabole du semeur et d’en saisir le sens.

Différentes mises en œuvre possibles 1) Dans un groupe de catéchèse sur plusieurs semaines : Étapes 1, 2, 3, 4. L’étape 1 est une célébration qui peut être vécue en grand groupe ou en temps intergénérationnel.

2) En temps fort intergénérationnel : Étape 1 bis, avec parents et enfants, ou parents, enfants et communauté. Étapes 2, 3 et 4 : en groupe de catéchèse.

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3) En alternant le rythme hebdomadaire pour certaines étapes et un temps fort, rassemblant plusieurs équipes : Étapes 1 et 2 en temps fort. Étapes 3 et 4 en groupe de catéchèse.

4) Sur deux demi-journées : Première rencontre : étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : étapes 3 et 4.

Points d’attention pour vivre un temps fort Pour réaliser un module en temps fort, il importe de respecter la notion d’itinéraire et de ne pas proposer des ateliers qui feraient vivre les étapes dans n’importe quel sens ou n’importe quel ordre. Dans le cadre de rassemblement d’enfants d’âges différents, alterner des temps en grand groupe et en petits groupes. L’important est que la composition des petits groupes reste la même tout au long du module. Si l’on ne dispose que d’un grand espace pour un nombre important de participants, aménager le lieu afin que les petits groupes soient déjà formés dans le grand groupe en répartissant des petits « îlots » dans l’espace, avec un catéchiste pour chacun. Ainsi, les questions qui ponctuent les étapes seront débattues dans chaque petit groupe, sur place. Ce fonctionnement permet l’alternance et facilite la prise de parole de chacun. On veillera cependant à proposer, dans la journée, quelques déplacements (temps de prière, jalon collectif, jeux de rôle, etc.).

Il pourra être intéressant de proposer un jalon collectif comme la réalisation d’un seul panneau qui s’enrichira par l’apport des uns et des autres au fil de l’itinéraire. Ainsi les paroles (rayons, nuages, paroles de Paul) pourront être rassemblées sur un même panneau. Les temps de prière seront vécus tous ensemble. Attention cependant, un jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les enfants notent sur leur carnet de vie. Au début de chaque étape, on peut proposer aux enfants de reprendre le carnet de vie pour relire pour eux-mêmes le jalon au moment de la passerelle.

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens : – avec les sacrements, notamment le Baptême (étape 1) et le Pardon (étape 2) car ils nous inscrivent dans l’amour trinitaire ; – avec le Temps liturgique : le temps ordinaire. Se reporter au livre Seigneur, apprends-nous à prier p. 88 et 89, en particulier la rubrique « méditer » et la bénédiction.

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Pour les catéchistes : une présentation de l’ensemble de la proposition de la Diffusion Catéchistique de Lyon « À la rencontre du Seigneur » et un entretien avec Mgr Lagleize. Pour les groupes d’enfants : le dessin animé Paul, aventurier de la foi, épisode 1 « Le chemin de Damas » et un reportage à la découverte de la Bible (Méromédia).

Site Internet – http://www.parole-et-geste.org

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, chapitre 2 « Dieu à la rencontre de l’homme » n 104, éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Théo, Théo Junior, Théo Benjamin, les encyclopédies catholiques pour tous, éditions Mame. – Qui donc est Dieu ? 150 réponses à des vraies questions d’enfants, éditions Bayard, 1998. – Le livre des Merveilles Benjamin, Mame, 2009. o

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Ouvrages spéciﬁques aux étapes – Christian Salenson, Catéchèses mystagogiques pour aujourd’hui, Bayard, 2008. – Alain Decaux, L’Avorton de Dieu, une vie de saint Paul, Librairie Académique Perrin, Collection Tempus, 2005. – Chantal Reynier, Pour lire Saint Paul, Cerf, collection Pour Lire, 2008. – Benoît XVI et Edmondo Caruana, Saint Paul : vivre du Christ et avec le Christ, Salvator, 2008. – Saint Paul le voyageur de Dieu, BD pour les enfants, Collection Les chercheurs de Dieu, Tome 8, Bayard éditions, Centurion, Astrapi, 1998.

Articles et dossiers – « La mystagogie, découverte ou redécouverte ? », Chercheurs de Dieu HS no 9, octobre 2008. – « Le semeur », HS Points de Repère. – « Saint Paul, l’apôtre infatigable », HS Filotéo. – « Saint Paul le voyageur », BD, Filotéo, no 190 avril et mai 2008. – « La mystérieuse origine du monde », Filotéo, no 177 février et mars 2006. – « Dieu, la vie, la foi », Questions d’enfants, HS Pèlerin.

DVD – Paul, un aventurier de la foi, Collection Voir et Dire, CFRT et Institut Imago de Prague, 56’ (8 épisodes de 7 minutes), 2004. – Jésus, Film de Serge Moati, TF1 Vidéo, 106’, 1999.

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Au commencement, Dieu parle, il donne sa place à chaque chose et à chaque être, sa Parole est créatrice. Jésus Christ le Fils est la Parole vivante du Père et l’Esprit nous ouvre à l’accueil de cette Parole pour qu’elle soit Parole de Vie en chacun et porte du fruit. Cette Parole est efficace et bonne pour l’homme, lui que Dieu a fait à son image et à sa ressemblance. Elle appelle la réponse de l’homme dans la prière, la liturgie, une vie d’amour. Les paroles, les gestes et les actes échangés, quand ils sont bons, épanouissent et font grandir. Pour exister et trouver sa place parmi les autres, tout homme a besoin d’être nommé et reconnu.

Ce module se déroule en 4 étapes, qui peuvent être vécues sur plusieurs semaines, une journée complète ou 2 demi-journées (deux fois 3 heures).

Étape 1. Une Parole créatrice

Étape 2. Et nos paroles d’hommes ? Nos paroles, mais aussi nos gestes, nos actes de tous les jours sont importants : ils peuvent être blessants, mais surtout bons. Ils peuvent ouvrir à la rencontre de Dieu en témoignant de Jésus Christ.

Étape 3. Jésus est la Parole de Dieu

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Jésus, lui, pose des paroles et des actes qui relèvent ! Il est la Parole vivante du Père, il parle au cœur de chacun. Sa Parole est créatrice, source de vie. Elle rend témoignage au Père.

Étape 4. La Parole, don de Dieu Inlassablement, Dieu sème sa Parole dans le cœur de chacun. L’Esprit de Dieu nous ouvre à la compréhension de cette Parole. Nous pouvons choisir d’écouter Jésus et choisir de mettre nos paroles et nos actes en accord avec lui pour qu’ils puissent porter du fruit.

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– Étape 1 : prévoir une croix, un lectionnaire, des bougies, des signets, un support visuel, les documents à remettre aux enfants qui commencent… Télécharger les signets sur le site www.alarencontre duseigneur.fr.

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– Étape 2 : prévoir un grand panneau qui évoluera au ﬁ l des étapes ; au centre, dessiner la forme d’un livre ouvert (voir le signet donné à l’étape 1) où est déjà écrite la Parole « tu es aimé de Dieu, il te connaît par ton nom ». Préparer des papiers en forme de nuages et de rayons de soleil et des bandes de papier de couleur. Imprimer le plateau de jeu « La parole en voyage » sur une feuille A3 et les cartes à partir du site www.alarencontreduseigneur.fr. – Étape 3 : prévoir des bandes de papier de couleur. Écrire sur une banderole les deux premières strophes du psaume 32 (33), Seigneur, apprends-nous à prier, p. 199. – Étape 4 : prévoir le visuel du semeur (terre, ronces, pierres, grains ou tissus ou papiers ou ﬁ l de fer symbolisant ces différents éléments, bande de papier kraft pour le chemin), des paires de ciseaux, de la colle et des bâtonnets (type brochettes) pour former les épis.

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Étape 1

Au commencement, Dieu parle et sa Parole est créatrice ; cette Parole créatrice culmine par la création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu. Chaque homme est unique : Dieu le connaît et l’appelle par son nom. Prévoir un temps d’accueil et de remise du matériel (classeur, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor…) pour les enfants qui vivent leur premier module, au cours de la célébration. La célébration de la Parole peut être intergénérationnelle, en équipe ou en grand groupe. Il est préférable de se rendre dans l’église ou la chapelle du lieu ; penser à rassembler les groupes de catéchèse. Au début de la célébration, les participants sont en place, à l’intérieur.

Mot d’accueil et signe de croix

Procession d’entrée avec le célébrant et 8 personnes – La croix (si elle n’est pas déjà en place près de l’ambon) ouvre la procession, elle est placée près de l’ambon ou sur l’autel. – Le lectionnaire, porté par le célébrant, est entouré de 7 bougies allumées, il est déposé sur l’ambon, lieu de la proclamation de la Parole. – Les porteurs de bougies se rassemblent à l’opposé de l’ambon.

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Le catéchiste dit : Aujourd’hui, nous nous retrouvons ensemble, familles, adultes, jeunes et enfants, dans ce lieu où les chrétiens se rassemblent souvent. Bienvenue à chacun, à chacune, et à tous : Au nom du Père, du Fils et du SaintEsprit. En chantant, nous accueillons le livre de la Parole de Dieu.

Chant de la procession : Ta Parole Seigneur est lumière, paroles de Michel Scouarnec et musique de Jo Akepsimas (U 48-75), Bayard Presse liturgie. Ta Parole Seigneur est lumière, gloire et louange à toi. Ta Parole Seigneur nous éclaire, gloire et louange à toi. Ta Parole Seigneur nous fait vivre, gloire et louange à toi. Ou Ta Parole est vivante (document enfant p. 20 et CD piste 4). Après un mot d’introduction du célébrant pour inviter à l’écoute de la Parole, les participants s’assoient.

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Lecture du livre de la Genèse (1,1-31 et 2,1-2) – Le texte de la Genèse est proclamé à plusieurs voix. (voir annexe pp. 110-111) – À l’annonce de chaque jour, une des 7 bougies est placée à l’endroit prévu, soit près de la croix, soit en demi-cercle sur l’autel. On prend le refrain du chant Le psaume de la création de Patrick Richard, (C556) ou celui de Ta Parole est vivante. Il est possible de le reprendre au cours de la lecture du texte de la Genèse. Le catéchiste introduit un temps méditatif en disant : Dieu vivant, Dieu présent en toute création. Il poursuit : Prenons maintenant un temps de silence pour dire notre émerveillement et notre merci pour tout ce que Dieu nous offre (le catéchiste énumère lentement la lumière, l’eau, les étoiles, l’homme…).

Lecture de l’Évangile Le catéchiste ou le célébrant invite l’assemblée à se lever.

Acclamation chantée : « Ta Parole Seigneur est lumière ». Avant la lecture de l’Évangile : le célébrant trace sur lui, avec le pouce, un signe de croix sur son front, sur ses lèvres et sur son cœur en disant : Seigneur, par ton Esprit, ouvre mon intelligence pour que je comprenne ta Parole. Ouvre mes lèvres pour que je la proclame. Ouvre mon cœur pour que je l’aime. Chacune des trois phrases est reprise par l’assemblée. Pour chaque phrase, la signation correspondante (sur le front, la bouche, le cœur) est renouvelée.

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Lecture de l’évangile selon saint Jean (14,23-26) Après la lecture de l’évangile : le célébrant lève le livre et dit : Acclamons la Parole de Dieu. L’assemblée répond : Louange à toi Seigneur Jésus.

Temps d’intériorité On peut proposer soit le récitatif du verset Jn 14,23 (voir Quand la Parole prend corps, en vente sur le site www.parole-et-geste.org), soit la méditation du passage de l’évangile dont chaque membre de phrase est lu lentement par le catéchiste et repris par l’assemblée. Ponctuer chaque membre de phrase par un temps de respiration.

Démarche personnelle Le célébrant dit : Nous venons d’entendre une bonne nouvelle très importante pour chacun d’entre nous : Dieu nous aime tellement qu’il nous a faits à son image et qu’il désire habiter dans notre cœur. Chacun de nous est aimé de Dieu. Le catéchiste explique : Nous allons entreprendre une démarche personnelle pour accueillir cette bonne nouvelle.

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Procession : l’assemblée remonte vers le chœur ; le célébrant demande le prénom de la personne, pose sa main sur son épaule et lui dit : N… Dieu t’aime, il te connaît par ton nom. Puis le catéchiste remet à chacun un signet (voir sur le site Internet www.alarencontreduseigneur.fr). Pendant la procession : Je t’ai appelé par ton nom (X985 ou I336), Noël Colombier. Pour les enfants qui vivent leur premier module, le célébrant leur remet Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et le classeur à ce moment-là. Il donne le livre à chaque enfant en disant : Reçois ce livre et ce classeur. Avec ces documents, tu pourras lire la Parole de Dieu et découvrir combien toi aussi, tu es aimé de Dieu. N… Dieu te dit : « Je t’appelle par ton nom, tu es précieux pour moi, je t’aime. » Puis le célébrant marque l’enfant du signe de la croix : Et moi, aujourd’hui, je te marque de la croix du Christ qui nous rassemble. Que l’Esprit t’ouvre à cette Parole aujourd’hui. Après le célébrant, les parents, Les catéchistes et les enfants du groupe de N… tracent le signe de croix sur son front.

Le Notre Père Le célébrant introduit la prière du Notre Père en disant : Dieu le Père nous appelle tous à être ses enfants bien-aimés ; en ouvrant nos mains ou en se donnant la main, nous lui disons ensemble : Notre Père…

Le célébrant prononce la bénédiction : Dieu dit… et il en fut ainsi… et Dieu vit que cela était bon. Que Dieu, notre Père, prononce sur vous la Parole qui fait vivre en abondance. Que Jésus Christ, son Fils, vous manifeste son amour et pose sur vous son regard de bienveillance. Que l’Esprit Saint demeure en vos cœurs pour les établir dans la paix et la joie. Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, et le Fils et le Saint-Esprit. Amen. Et maintenant, riches de cette Parole d’Amour, allons dans la paix et la joie du Christ !

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Temps de l’envoi

Temps mystagogique à la suite de la célébration Si possible, il est préférable de se rendre dans une salle toute proche pour le temps de mystagogie. Le catéchiste dit : – Qu’avons-nous vu ? – Quelles sont les paroles que nous avons entendues ? – Qu’avons-nous fait ?

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Il accueille toutes les réponses et précise (les enfants peuvent interrompre pour ajouter quelque chose qui leur tient à cœur) : Rappelle-toi… Au tout début, lorsque nous avons porté le livre en procession, l’endroit où il a été placé te montre que ce livre n’est pas n’importe quel livre… Nous avons lu un texte un peu long qui disait : « L’Esprit, le souffle de Dieu planait sur les eaux, sur les ténèbres. Dieu dit… Et ce fut ainsi. » Dieu parle… ne trouves-tu pas cela extraordinaire ? Cette Parole dit ce qu’elle fait, tout en même temps. Une parole juste qui donne à chaque élément d’exister, une Parole qui distingue le soir et le matin, le ciel et la terre… à chaque fois, six fois en tout, tu te souviens, une bougie allumée a été placée sur l’autel. Vraiment cela est bon ! Le 6e jour c’est un jour particulier, le dernier… un homme et une femme ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Au 7e jour, cette Parole de vie, Dieu nous la confie dans la création et cela est vraiment très bon… Dieu nous laisse la place pour continuer. Ainsi commence une longue histoire entre Dieu et nous, une histoire avec beaucoup de soirs et de matins… Pas simple ? Cette Parole, nous en avons souvent fait du bavardage… mais Dieu est fidèle dans sa Parole, il est avec nous, et maintenant tu le sais, il t’aime et t’appelle par ton nom… comme un Père plein de tendresse. Car il fait don de sa Parole ! Quand ? Dans ce que nous venons de vivre, au moment où faisant un petit signe de croix sur nos fronts, nos lèvres… L’Esprit a ouvert et inscrit dans ton cœur la Parole de Dieu… As-tu compris la Bonne Nouvelle de Jésus Christ ? Il vient en chacun de nous, en toi, te dire cette Parole de vie, te dire qu’elle est lumière dans la nuit ! Et que cette Parole t’est confiée aujourd’hui…

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D’autres gestes et paroles pourront être évoqués par les enfants : chercher ensemble leur sens, la bonne nouvelle dont ils sont porteurs. À la fi n de ce temps, le catéchiste donne aux enfants leur document et les invite à prendre les pages 2 et 3 sur lesquelles ils retrouvent les quatre étapes de la célébration. Reprendre ensuite le chant ou le refrain : Ta Parole est vivante. Puis prendre un bref temps de méditation pour regarder les illustrations de la Création dans le document enfant p. 1. Le catéchiste redit les paroles du premier couplet de Ta Parole est vivante qui est ensuite chanté. Pour clore cette étape, le catéchiste demande aux enfants de prendre dans la fiche à découper, le titre du module et de le coller sur le carnet de vie.

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants posent leur jalon personnel. Dans mon carnet de vie, j’écris ou je dessine ce que j’ai envie de dire au Seigneur.

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Étape 2

Nos paroles, mais aussi nos gestes, nos actes de tous les jours sont importants : ils peuvent être blessants, mais surtout bons. Ils peuvent ouvrir à la rencontre de Dieu en témoignant de Jésus Christ.

Le catéchiste dit : Dans la célébration, nous avons entendu que Dieu crée et que ce qu’il crée est bon. Sa Parole est source de vie. Il nous crée et nous connaît. Pouvons-nous redire une Parole entendue ? Laisser aux enfants le temps de s’exprimer. Cette Parole de vie nous est conﬁée. Alors, nous pouvons nous interroger sur ce que nous en faisons aujourd’hui dans nos actes, nos paroles, nos pensées… car nos actes et nos paroles de tous les jours ont de l’importance : ils ont un effet sur nous et sur les autres.

Jeu de rôle

– Je ne suis pas reconnue, j’ai l’impression de ne pas exister pour les autres. À l’école, Lucie connaît toutes les réponses aux questions que pose le maître. Elle lève le doigt et pas une seule fois elle n’est interrogée. – Je suis accusé à tort parce que je suis différent. Dans les vestiaires du club de foot, Antoine s’est fait voler sa console de jeu. Tout le monde pense que c’est Adrien le voleur, parce que ses parents n’ont pas beaucoup d’argent et qu’il rêve depuis longtemps de posséder une console comme les autres.

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Le catéchiste propose un jeu de rôle aux enfants à partir des situations ci-dessous pour mettre en évidence que les paroles et les gestes que l’on peut avoir peuvent soit blesser, soit mettre du baume au cœur. Il répartit les enfants en 3 groupes et donne une situation à chacun. Si le groupe est important, on peut imaginer d’autres situations.

– Je n’ai pas de chance. Paul a reçu un magnifique vélo pour son anniversaire. Il part tout de suite l’essayer mais, pour éviter un chien sur la route, il dérape sur les graviers et tombe. La roue du vélo est voilée, la peinture abîmée. • Avant de se lancer dans le jeu de rôle, le catéchiste demande à chaque groupe de bien identifi er tous les personnages qui peuvent intervenir dans la situation et de rechercher quelles sont les paroles et les gestes blessants ou réconfortants qui pourraient surgir.

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Mise en commun : • Lorsque les jeux de rôle sont prêts, chaque groupe joue devant les deux autres ce qu’il a préparé, puis les enfants prennent la page 4 de leur module et chacun complète les bulles. • Après ces deux activités, ressaisir en grand groupe ce qui a été découvert : les paroles, les gestes qui font du bien ou qui blessent. • Écrire les paroles et les gestes négatifs sur des papiers gris en forme de nuage ; les paroles et les gestes positifs sur des papiers jaunes en forme de rayons de soleil. • Commencer un panneau (voir matériel p. 90). Les rayons et les nuages sont fixés sur le panneau autour de la grande forme de livre. • Le catéchiste demande : Quelles sont les paroles que nous aimons entendre, quels sont les gestes qui font du bien ? à l’école, à la maison, entre copains, etc. ? Les enfants les écrivent également sur des rayons de soleil à coller sur le panneau.

Un témoin : saint Paul Le catéchiste dit : Nous venons d’expérimenter que nos paroles, nos actes peuvent être destructeurs ou au contraire donner vie. Il y a dans la Bible un homme, Saul de son nom juif, Paul de son nom romain, qui a d’abord eu des paroles et des actes destructeurs contre ceux qui avaient foi en Jésus. Puis cet homme a fait une rencontre extraordinaire. Visionner la séquence du DVD Paul, un aventurier de la foi (7’23). – Qu’avons-nous vu et entendu au début ? Quelle rencontre extraordinaire fait Paul ? Qu’est-ce que cela change dans sa vie ? Le catéchiste reprend : Après sa conversion au Christ, Paul a eu des paroles de vie qui ont fait grandir les communautés chrétiennes en témoignant de Jésus Christ.

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Pour parler de saint Paul Paul, originaire de Tarse, juif pratiquant, dont le nom juif est Saul, n’aime pas les amis de Jésus. Il a des paroles très dures envers les chrétiens ; il veut leur disparition, il les persécute. Il demande au Grand Prêtre le droit d’aller à Damas pour capturer les disciples de Jésus qui y sont et les ramener enchaînés à Jérusalem. Sur le chemin de Damas, Paul tombe à la renverse et entend, dans une grande lumière, Jésus lui-même lui dire « Pourquoi me persécutes-tu ? ». Cette rencontre avec Jésus va transformer toute la vie de Paul. Désormais, il n’a plus qu’un seul but, annoncer ce qu’il a vu, celui qu’il a reconnu : « Jésus le crucifié, est le Seigneur ressuscité, vivant pour toujours. ». Paul devient chrétien et se met à voyager dans tout l’Empire romain pour expliquer à tous qui est Jésus Christ. Pour Paul, la bonne nouvelle de Jésus s’adresse à tous, quels que soient le sexe, la nationalité ou le statut social, car ce qui constitue un chrétien, c’est sa relation au Christ. Pour garder le contact avec les communautés chrétiennes qu’il fonde (les Églises), Paul leur écrit des épîtres, c’est-à-dire des lettres.

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Le catéchiste invite à découvrir plus avant la vie et les paroles de Paul en faisant le jeu « Les paroles de Paul ». Il donne aux enfants les cartes qu’il a préalablement préparées (voir matériel p. 90) et les invite à jouer selon les règles ci-dessous.

Jeu : Les paroles de Paul Description du jeu : – 1 plateau de jeu représentant le bassin méditerranéen au temps de Paul – 13 cartes « lieu » – 10 cartes « parole » et 3 cartes « événement » Les cartes « paroles-événements » et les cartes « lieux » sont 2 moitiés d’un même dessin qui est découvert en entier quand les deux sont côte à côte.

Règle du jeu :

À la ﬁ n du jeu, le catéchiste demande à chaque équipe de choisir une parole, un acte de Paul et de l’écrire sur une bande de couleur. Un enfant vient coller cet écrit sur le grand livre du panneau et le lit à haute voix. Puis le catéchiste présente Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et explique que ces actes et ces paroles de Paul ont été réunis dans le livre des Actes des Apôtres et les Lettres (épîtres) de Paul pour être lus régulièrement à chaque messe car ils témoignent de Jésus Christ Ressucité et nous ouvrent à la rencontre de Dieu. Aujourd’hui encore, ces actes et ces paroles nous guident dans notre vie de chrétien.

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– Constituer des équipes de 5 à 6 enfants. – Le plateau de jeu est posé sur une grande table. – Toutes les cartes sont mélangées et distribuées. – Le plus jeune commence. Il dépose une carte « lieu » en bonne place sur le plateau de jeu. Le joueur à sa gauche pose à côté, s’il la possède dans son jeu, la carte « parole » ou carte « événement » correspondante, sinon il passe son tour et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on trouve la bonne carte. – Quand les deux cartes sont réunies, lire à toute l’équipe le texte à haute voix et regarder le dessin formé. – Celui qui a mis la carte « parole » ou la carte « événement » dépose à son tour une carte « lieu ». S’il n’en a pas, c’est le joueur tout de suite à sa gauche qui en pose une. – Poursuivre le jeu jusqu’à ce que toutes les cartes soient posées sur le plateau.

Le catéchiste fait remarquer aux enfants que ce jeu est dans leur document et qu’ils pourront, à la maison, le découper et rejouer en famille ou avec les copains.

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie : Qu’est-ce qui me surprend, me touche ou me questionne dans la vie de Paul ? Quelle parole de Paul je choisis de garder ?

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Temps de prière • Le panneau (livre, rayons, nuages) est apporté dans l’espace prière. Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor est en évidence. Un lumignon est placé près du livre. • On entre dans ce temps de prière par le signe de croix. Ta Parole Seigneur est lumière, 2e couplet : Donne-nous de goûter ta Parole, gloire et louange à toi Qu’elle éclaire aujourd’hui notre route, louange et gloire à toi Que nos cœurs à ta voix se réveillent, gloire et louange à toi Ou Ta Parole est vivante (document enfant p. 20 et CD piste 4). • Le catéchiste dit : Seigneur Jésus, dans notre vie de tous les jours, nous avons des paroles blessantes, des paroles destructrices. Il invite un enfant à relire quelques expressions présentes dans les nuages. Il reprend : Nous t’en demandons pardon, toi qui ne cesses d’annoncer l’amour, la vie. Toi Seigneur Jésus, tu as des paroles qui créent, relèvent et font vivre. Aide-nous à en témoigner en encourageant, en relevant, en accompagnant par nos paroles les personnes qui nous entourent. Le catéchiste invite un enfant à lire quelques phrases écrites sur les rayons. Il reprend : Seigneur Jésus, avec Paul, nous avons découvert des paroles et des actes qui témoignent de toi et ouvrent à la rencontre du Père. Puis il invite un enfant à lire les phrases écrites sur le grand livre, qui peuvent être reprises par tous. • Refrain du chant : Ta Parole Seigneur est lumière, pendant que le catéchiste présente le livre ouvert Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor.

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• On dit ensemble la prière du Notre Père puis on termine en traçant sur soi le signe de croix.

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Étape 3

Jésus, lui, pose des paroles et des actes qui relèvent ! Il est la Parole vivante du Père, il parle au cœur de chacun. Sa Parole est créatrice, source de vie. Elle rend témoignage au Père.

Le catéchiste dit : Dans la célébration, nous avons entendu que Dieu crée par sa Parole, que sa Parole est bonne et réalise le bien car elle fait ce qu’elle dit. Nos paroles comme nos actes peuvent faire vivre ou blesser. Nous avons découvert grâce à Paul que les actes et les paroles d’un homme peuvent être des actes et des paroles de vie, ouvrir à la rencontre de Dieu en témoignant de Jésus Christ. Le catéchiste invite les enfants à se rappeler quelques points de la vie de Paul et ses paroles. Paul nous invite à comprendre que nos actes et nos paroles de vie sont inspirés par la rencontre de Jésus Christ, le Fils de Dieu qui est la Parole d’amour que le Père offre à chacun. Jésus est la Parole de Dieu : ses gestes et ses paroles nous disent et réalisent l’amour de Dieu pour chacun. Dieu nous a conﬁé sa Parole : nous sommes appelés à changer nos paroles et nos actes en nous mettant à l’écoute de Jésus. Dans l’Évangile, regardons ce qu’a fait et dit Jésus, un jour qu’on lui amène une femme adultère.

La femme adultère (Jean 8,1-11)

Le catéchiste lance l’échange autour des questions suivantes : – Que se passe-t-il dans cette rencontre ? (personnages, lieux, gestes…) – Que fait Jésus ? Que dit-il ? – Comment les pharisiens reçoivent-ils la Parole que Jésus leur adresse, comment réagissent-ils ? – Qu’est-ce que la femme peut ressentir en entendant les paroles que lui dit Jésus ? – Que se passe-t-il pour la femme à la ﬁn de cette rencontre ?

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Pour découvrir la rencontre de Jésus avec la femme adultère, les enfants prennent la BD dans le document pp. 14-15 et se partagent sa lecture.

Pour relancer l’échange, le catéchiste peut inviter les enfants à lire le premier commentaire dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor (p. 378). Les pharisiens sont renvoyés à leur vie et invités à convertir leur regard. La femme est relevée et invitée à la conversion. Personne n’est condamné. C’est le péché, et non la personne, qui est jugé. Le Christ aime et considère chacun comme il est, sa Parole relève et donne vie (voir fiche biblique n° 1, p. 112). • Le catéchiste invite les enfants à regarder le panneau et dit : Nous avons découvert que dans nos vies il y a des paroles « soleil » et des paroles « nuages ».

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• Souligner dans la bande dessinée les paroles « soleil » et les paroles « nuages » avec des couleurs appropriées. • Selon le temps dont on dispose, il est possible ici de proposer une découverte de la Bible par le jeu « Découvrir la Bible » de l’étape ter intergénérationnelle et découvrir ainsi d’autres paroles des écritures, sources de vie. Le plateau de jeu se trouve dans le document enfant, pages 9 et 12.

Jalon collectif écrire l’une des paroles de Jésus qui donne de la vie, une parole « soleil » soulignée dans la BD, sur une bande de papier de couleur. En s’aidant par exemple du jeu « Découvrir la Bible », écrire aussi d’autres paroles de Jésus qui relèvent et donnent la vie.

Temps de prière • Chant : Ta Parole Seigneur est lumière Ta parole Seigneur est lumière, gloire et louange à toi Ta parole Seigneur nous libère, louange et gloire à toi Ta Parole aujourd’hui nous fait vivre, gloire et louange à toi Ou le chant Ta Parole est vivante (document enfant p. 20 et CD piste 4). • Les enfants apportent et lisent les paroles écrites sur les bandes de papier ; puis elles sont collées sur le grand livre.

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• Le catéchiste lit les deux premières strophes du psaume 32 (33) dans Seigneur, apprends-nous à prier, p. 199, qu’il a écrit en grand et affiché pour que les enfants puissent suivre. • Prendre un temps de méditation et inviter les enfants à redire un mot ou une phrase de tout ce qui est affiché. • Reprendre le chant d’acclamation Ta Parole Seigneur est lumière, ou le chant Ta Parole est vivante.

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie. J’écris ou dessine dans mon carnet de vie, une Parole de Jésus que j’ai envie de garder comme un trésor et/ou que j’aimerais partager.

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Étape 4

Inlassablement, Dieu sème sa Parole dans le cœur de chacun. L’Esprit de Dieu nous ouvre à la compréhension de cette Parole. Nous pouvons choisir d’écouter Jésus et choisir de mettre nos paroles et nos actes en accord avec lui pour qu’ils puissent porter du fruit.

Le catéchiste dit : Jésus, Parole vivante du Père, a eu des gestes et des paroles qui font vivre. Dans l’étape précédente, la femme a été relevée par les paroles de Jésus et ses accusateurs sont partis… Les paroles de Jésus ont redonné vie. Le catéchiste demande aux enfants de redire ces paroles. Dieu nous a conﬁ é sa Parole : nous sommes appelés à changer nos paroles et nos actes en nous mettant à l’écoute de Jésus. Dans une parabole, Jésus raconte comment accueillir la Parole de Dieu. • Le catéchiste et les enfants se tournent vers le « visuel » : au sol ou sur une table, des ronces, des pierres, de la bonne terre ; le tout disposé le long d’une bande de papier kraft représentant un chemin. Des grains sont semés un peu partout. • Après un temps de silence, le catéchiste dit : Écoutez la Parole que le Seigneur nous adresse aujourd’hui.

Parabole du semeur (Mt 13,3-9) Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 259-260.

• Laisser un temps de silence pendant lequel les enfants font le lien entre le visuel et ce qu’ils viennent d’entendre. • Le catéchiste invite les enfants à relire la parabole dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor et à s’exprimer : – Que se passe-t-il ? – Quels sont les personnages ? – Quels sont les divers lieux repérés ? – Quels sont les éléments essentiels de la parabole ? Le semeur, le grain et la terre.

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• Puis il lit la parabole du semeur.

• Le catéchiste invite les enfants à découper les grains de blé à la page 21 de leur document. Ils lisent le début de la phrase sur le grain de blé et cherchent la suite sur les étiquettes de la fiche à découper. Puis ils les collent sur les grains de blé. • Le catéchiste reprend : Écoutez ce que Jésus dit de cette parabole.

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Lecture de Mt 13,18-23, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 260. Le catéchiste laisse les enfants réagir puis pose les questions : – Que représente le grain ? – Que représente le sol ? Le grain c’est la Parole de Dieu, la Bonne Nouvelle de son amour ; le sol dans ses différents états, c’est chacun de nous quand nous recevons la Parole de Dieu, nous sommes tantôt l’un, tantôt l’autre. Le catéchiste invite les enfants à regarder la page 16 de leur document et demande : – Dieu me donne sa Parole ; quand et comment ? Le semeur me donne sa Parole quand je lis dans la Bible, quand je prie, à la messe, au caté, au mariage de ma tante, au baptême de mon petit frère… Le semeur me donne aussi sa Parole par des personnes que je rencontre. – Quel terrain suis-je quand je reçois cette Parole ? – Qu’est-ce que je fais de cette Parole ? – Que veut dire « cent, soixante, trente pour un » ? Comme les différents sols de la parabole, je peux ne pas y faire attention, je peux l’étouffer car j’ai autre chose à faire, je peux l’oublier… mais lorsque j’accueille vraiment la Parole en moi, qu’elle m’habite, je la comprends vraiment avec l’aide de l’Esprit et je porte du fruit à profusion en aimant toujours plus.

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– Où écoutons-nous la Parole de Dieu ? Chaque fois que nous sommes à l’écoute du Christ et vivons de sa Parole. Reprendre les grains de blé, les regarder. Le catéchiste dit : Parfois je suis comme les ronces, le bord du chemin, le sol pierreux, j’entends la Parole mais je ne l’écoute pas, je n’y fais pas attention ou je n’en veux pas. Elle n’est pas Parole de vie pour moi. Mais je peux être aussi comme la bonne terre, j’entends la Parole, je la garde dans mon cœur, elle m’aide à aimer à la manière de Jésus. Elle est Parole de vie pour moi. • Inviter les enfants à déposer leurs grains de blé sur les différents sols du visuel. Dans la bonne terre, rassembler les grains de blé en épi en collant la base sur un bâtonnet. Inviter les enfants à contempler tout le visuel. Le catéchiste dit sur un ton méditatif : Le semeur est sorti pour semer, il a pris le chemin de nos cœurs. • Écouter le chant Ta parole est vivante (document enfant p. 20, CD piste 4) puis reprendre tous ensemble les couplets 2 et 3. Le catéchiste prend le livre Seigneur, apprends-nous à prier, p. 88 et lit la seconde bénédiction.

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Puis le catéchiste offre la fiche « Comme un cadeau ». Prendre le temps de la regarder. Reprendre tous ensemble le chant Ta parole est vivante.

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie : Après tout ce que nous venons de vivre ensemble, comment Dieu me parle-t-il ? Que me dit-il d’important ? Qu’ai-je envie de lui répondre ? Et pour tous ceux qui m’entourent, quelle parole de vie ai-je envie de leur dire ? Qu’ai-je envie de faire pour eux ? Je l’écris ou je le dessine.

Pour aller plus loin en famille : la revue Magniﬁcat Junior − à la rencontre du

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Seigneur propose une véritable initiation à la Parole de Dieu avec toutes les lectures de la messe du dimanche, méditées et commentées, et un évangile en BD.

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Cette proposition bis intègre adultes et enfants dans le cadre d’un temps fort pour découvrir la Bible, Parole de Dieu. Cette proposition commence par l’étape 1 bis débutant par la célébration et se poursuivant par un jeu. À la suite de ce temps fort, les enfants continuent l’itinéraire (étapes 2, 3 et 4) avec leur équipe de caté. Cette proposition peut se dérouler de deux manières :

1. Une rencontre parents et enfants. 2. Un temps de catéchèse intergénérationnel avec l’ensemble de la

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communauté10.

Pour la célébration : – Croix, livre, bougies, signets, support visuel, etc. – Les documents à remettre aux enfants qui vivent leur premier module. – Le signet (voir sur le site www.alarencontreduseigneur.fr).

Pour le jeu : – Agrandir le plateau de jeu « Découvrir la Bible » qui est dans le document enfant, une ou plusieurs fois selon le nombre de participants. – Un livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor par équipe. – 1 pion par équipe. – 1 dé pour deux équipes.

10. Comme le recommande le Texte national pour l’orientation de la catéchèse, p. 33.

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Étape 1 bis

Au commencement Dieu parle et sa Parole est créatrice ; cette Parole créatrice culmine par la création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu. Chaque homme est unique : Dieu le connaît et l’appelle par son nom.

Prévoir un temps d’accueil et de remise du matériel (classeur, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, etc.) pour les enfants qui vivent leur premier module, au cours de la célébration.

Elle peut intergénérationnelle, en équipe ou en grand groupe. Il est préférable de se rendre dans l’église ou la chapelle du lieu. • Au début de la célébration, les participants sont en place, à l’intérieur. • Célébration de la Parole, suivie d’un temps de mystagogie (voir étape 1 dans l’itinéraire pp. 93-94). • Puis poursuivre le temps fort intergénérationnel ainsi : le catéchiste demande aux enfants de prendre le titre du module dans la fiche à découper, de le coller sur le carnet de vie et d’écrire le jalon personnel.

Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie : J’écris ou je dessine ce que j’ai envie de dire au Seigneur. Pendant ce temps, les adultes préparent un goûter qui sera partagé à la fin de la rencontre.

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Jalon personnel

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Étape 1 ter

Découvrir la Bible.

Le catéchiste dit : Nous venons de vivre ensemble une célébration où nous avons entendu des paroles que Dieu adresse à chacun. Ces paroles ont été tirées de la Bible. Prenons le temps de la découvrir tous ensemble. Le catéchiste présente le plateau de jeu qu’il a préalablement agrandi à partir du document enfant. Le catéchiste invite les enfants et les adultes à constituer des équipes intergénérationnelles (6 personnes maximum), c’est-à-dire des équipes où enfants et adultes sont mélangés. Puis il explique le jeu où deux équipes jouent l’une avec l’autre.

Jeu « Découvrir la Bible »

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Le catéchiste joue une première fois pour expliquer à l’ensemble des participants la règle du jeu, en s’aidant des explications ci-dessous. Règle du jeu : • L’équipe A lance le dé, déplace son pion du nombre de cases indiqué par le dé. Les deux équipes prennent un temps pour observer l’illustration puis l’équipe A la décrit. • Ensuite chaque équipe cherche dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor le passage correspondant. Le catéchiste invite d’abord à aller regarder la page récapitulative des livres de la Bible. Puis il laisse chercher dans le livre les références sans donner davantage de précisions. Les participants cherchent jusqu’à ce qu’ils comprennent à quoi servent les chiffres (chapitres et versets). Des adultes et des enfants connaissant déjà le principe de la recherche dans la Bible peuvent d’ailleurs aider le reste de l’équipe. L’équipe B effectue la même recherche. • Lorsque le passage biblique est trouvé, inviter un des membres de l’équipe A à le lire ; puis les deux équipes partagent ce qu’elles ont compris du passage. • L’équipe B trouve la référence dans le petit encadré de la même case. Chercher le passage, le lire et le commenter de la même manière. • Lorsque les deux références d’une même case ont été découvertes, se poser la question : Que remarque-t-on ? Quel est le lien entre les différents passages lus ? Trouver le mot générique sur le plateau qui les relie. Lire le petit commentaire sur le mot générique. • Ensuite, c’est au tour de l’équipe B de lancer le dé et de faire avancer le pion. Poursuivre le jeu jusqu’à ce que toutes les cases aient été visitées.

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Pendant que les équipes jouent, le catéchiste prépare une petite exposition de différentes bibles (traductions et formats divers). Pendant la pause goûter, il invite les participants à en prendre connaissance. Pause goûter. Regroupement des équipes pour une mise en commun des découvertes à partir du jeu. Faire remarquer que les cases sont entourées de deux couleurs différentes. – Pourquoi ? Ces couleurs représentent l’Ancien et le Nouveau Testament. • Le catéchiste distribue aux participants le dessin d’une bibliothèque où sont notés les différents livres, leur nombre… L’Ancien et le Nouveau Testament (voir annexe, p. 111). Comparer ce dessin avec la page récapitulative des livres de la Bible (voir Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor pp. 10-11). • Commenter puis préciser ce que sont l’Ancien et le Nouveau Testament : la Bible consigne dans l’Ancien Testament les événements d’hommes et de femmes auxquels Dieu s’est révélé progressivement jusqu’à la Parole faite chair en Jésus Christ. Les témoignages de ce que Jésus a dit et fait ont été consignés dans le Nouveau Testament pour qu’à notre tour nous puissions aussi témoigner de l’amour de Dieu.

À la découverte de la Bible, Méromédia11 (4’05) • Faire visionner la séquence à l’ensemble des équipes.

• Il poursuit : Le texte consigné dans ce livre qu’est la Bible est la Parole de Dieu. Nous pouvons dire cela en tant que chrétiens car nous nous rassemblons pour écouter dans la foi la proclamation du texte biblique : il est Parole vivante pour nous aujourd’hui. Les équipes intergénérationnelles se reconstituent et lisent les pp. 7-9 de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor. Les adultes aident les enfants à comprendre le texte. Le catéchiste conclut pour l’ensemble des groupes : Vous êtes maintenant partis à la découverte de la Bible. N’hésitez pas à prolonger votre découverte à plusieurs, en famille.

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• L’animateur invite à réagir à la célébration de la Parole, au jeu et au ﬁ lm.

Temps de prière Placer une bougie allumée au milieu de l’exposition « elle est près de toi cette parole ». Pour la suite de l’itinéraire, les enfants vivront les étapes 2, 3 et 4.

Pour aller plus loin en famille : la revue Magniﬁcat Junior − à la rencontre du Seigneur propose propose au fil de l’année de découvrir la Bible à travers ses personnages, l’évangile en BD et des explications du texte biblique. 11. Extraits du DVD à la découverte de la Bible disponible sur les sites www.meromedia.com et www.meromediavod.com.

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Pour aller

plus loin «D

ieu s’entretient avec les hommes pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie ». Ainsi s’exprime le Concile Vatican II Révélation divine o n 2. Dieu le Père de Jésus-Christ parle, s’entretient avec les hommes et sa parole est efficace. Jésus le Fils unique du Père parle, annonce et sa parole est efficace.

Parole qui crée Ouvrons le premier livre de la Bible : la Genèse nous sommes au 1er chapitre 3e verset : nous lisons : « Dieu dit : que la lumière soit et la lumière fut ». Ouvrons le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, nous sommes au dernier chapitre les deux derniers versets « Celui qui a fait toute cette déclaration dit : “c’est exact et bientôt j’arrive. Oui viens Seigneur-Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous tous.”» Ap 22,20-21. Entre ces deux chapitres des centaines de pages qui nous disent que Dieu le Père, que son Fils Jésus, parlent et agissent. Parole créatrice de Dieu qui continue aujourd’hui « l’acte créateur se renouvelle à chaque instant pour maintenir l’existence du monde. Sans cette action incessante de Dieu, tout retomberait dans le néant. » Catéchisme des évêques de France no 93. Parole de Dieu qui agit dans les sacrements de l’église : je te baptise, ceci est mon corps, ceci est mon sang, je te pardonne…

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Parole qui libère À Moïse qui garde les troupeaux Dieu se manifeste par un buisson ardent « j’ai vu mon peuple humilié, j’ai entendu ses cris. Je suis descendu le délivrer de la main des égyptiens pour le faire monter vers une terre où coulent le lait et le miel ». Ex 3,7-8. Avec cette parole libératrice, Dieu révèle son nom à Moïse : Je suis. Parole libératrice qui agit quand le Peuple passe la mer Rouge à pied sec, moment fondateur pour le peuple de Dieu, c’est la Pâque, le passage. Moïse dit au peuple épouvanté : « N’ayez pas peur, tenez bon ! Regardez simplement comment le Seigneur sauve, voyez ce qu’il va faire pour vous aujourd’hui ». Ex 14,13. Jésus le Fils du Père parle et sa parole agit. « Alors Jésus dit au paralysé : “Lève-toi prends ton brancard et rentre chez toi”. Aussitôt l’homme se leva et rentra chez lui ». Mt 9,6-7. Les disciples de Jésus en son nom parlent et leur parole agit. « Pierre dit au paralysé. Je n’ai ni or, ni argent, je te donnerai ce que j’ai : au nom du Messie, Jésus de Nazareth, lève-toi et marche ! Pierre le prend par la main et le met debout ». Ac 3,6-7.

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Parole qui donne vie Les prophètes sans cesse rappellent au peuple les paroles de Dieu. Se souvenir, revenir à l’alliance que Dieu a conclue avec nos pères Abraham, Moïse au Sinaï. Les prophètes proclament une parole de la part de Dieu qui annonce celui qui est le chemin, la vérité, la vie. « Voici, la jeune fille est enceinte et va enfanter d’un fils, qu’elle appellera Emmanuel Dieu avec nous » Is 7,14. Promesse accomplit quand Marie reçoit la visite de l’ange Gabriel « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils […] Marie dit alors, que tout se passe pour moi selon ta parole ». Lc 1,26-38.

Parole qui agit aujourd’hui Dieu le Père par son Fils Jésus et l’Esprit-Saint parle aujourd’hui comme hier et sa parole agit par les baptisés et même au-delà des baptisés. Le Pape Benoît XVI dans l’encyclique l’Amour dans la vérité (2009) rappelle : « le témoignage de la charité du Christ à travers des œuvres de justice, de paix, de développement fait partie de l’évangélisation car, pour Jésus-Christ qui nous aime, l’homme tout entier est important… La doctrine sociale de l’église est annonce et témoignage de foi ». L’amour dans la vérité no 15.

Dieu parle et sa parole agit, cette parole attend la parole, la réponse de chacun d’entre-nous et la réponse des baptisés, l’église. Dieu n’est pas monologue mais dialogue. Le Texte national d’orientation de la catéchèse en France invite à rendre possible le dialogue avec Dieu p. 50. La foi, la confiance est notre réponse à la parole que Dieu nous adresse. L’Esprit Saint nous est donné pour répondre à Dieu, en lui disant Père, notre Père. Pour dire à Jésus à la suite de l’apôtre Pierre : « vers qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle, et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Saint de Dieu ». Jn 6,68-69. Dieu parle et sa parole agit, comme le rappelait le thème du rassemblement Ecclésia 2007 à Lourdes « Dieu, qui est invisible s’adresse aux hommes comme à des amis et converse avec eux pour les inviter à entrer en communion avec lui et les recevoir dans cette communion. » Vatican II révélation divine 2.

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Parole qui attend une réponse

Jean-Christophe Lagleize, évêque de Valence

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Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte semence, et l’arbre à fruit qui donne selon son espèce, le fruit qui porte semence ». Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.

Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme ». Et ce fut ainsi. Il appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux ». Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme, et le soufﬂe de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit ». Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.

Lecture du Livre de la Genèse

Lecteur 1 : en italique Lecteur 2 : écriture normale Lecteur 1 et 2 ensemble : en gras

1. Code de lecture

La Genèse (1,1-31 et 2,1-2)

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

(Suite p. 111)

Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. ».

Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. ». Et ce fut ainsi. Dieu ﬁt les bêtes sauvages, selon leur espèce ; les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.

Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. ». Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

Annexes Annexes

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DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Il se reposa le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.

Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.

Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. ». Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a soufﬂe de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte ». Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

Illustrarion : Emmanuel Cerisier

La Bible

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● V. 7-9 : Et après un temps de silence, Jésus les appelle doucement (avec douceur) à faire un retour sur eux-mêmes pour se demander s’ils ont le droit de s’ériger en juges de cette femme… et son appel à la conversion est entendu ! Confrontés à leur propre vérité, ils cessent de jouer le rôle des justes que le péché des autres scandalise.

●

V. 6 : Jésus mis à l’épreuve se baisse pour écrire sur le sol. Il désamorce ainsi la colère des pharisiens. Jésus évite de les regarder, les invitant sans doute à se regarder eux-mêmes… En tout cas, il ne les invective pas…

● V. 3-6a : Le procès contre la femme adultère n’est qu’un prétexte pour mettre Jésus à l’épreuve de la loi. Ils n’amènent que la femme alors que la loi, à l’époque, punit autant l’homme que la femme. « Tu ne commettras pas d’adultère » (Ex 20,14).

● V. 1-2 : Que Jésus soit assis pour enseigner à tout le peuple montre qu’il a une grande autorité sur ce dernier. Il est dans une posture quasi royale.

2. Au ﬁl du texte

L’action se passe lors du troisième voyage de Jésus à Jérusalem à l’occasion de la fête des tentes, car dans l’évangile selon saint Jean, Jésus monte quatre fois à Jérusalem. Jésus profite de l’occasion pour enseigner dans le temple, annonçant au passage son départ. Il divise son auditoire, y compris la garde qui aurait dû l’arrêter. La rencontre avec la femme adultère est suivie d’un long discours de Jésus qui aboutit presque à sa lapidation (8,59). Les pierres qui ont été déposées lors de la rencontre avec la femme adultère sont donc sur le point d’être utilisées contre Jésus.

1. Le contexte

(Jean 8,1-11)

La rencontre de Jésus avec la femme adultère

Fiche biblique n° 1

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Donne-moi, Seigneur, d’aimer avec le même respect, la même délicatesse que toi. Et toujours conscient de ma pauvreté, que je combatte le mal en moi et autour de moi sans jamais m’instaurer en juge des personnes.

Et c’est bien de cette même délicatesse dont tu fais preuve vis-à-vis des scribes et des pharisiens qui ont traîné cette femme jusqu’à toi…

Seigneur Jésus, ce récit illustre magnifiquement ta volonté d’établir avec ceux et celles que tu rencontres des relations d’accueil qui jamais ne sont entravées par des jugements moralisants. Ce qui mobilise ton attention visà-vis de cette femme que les scribes et les pharisiens ne définissent plus que par son péché, ce n’est pas qu’elle soit adultère, mais qu’elle soit une femme tout simplement… C’est ce qu’elle est, bien au-delà de son adultère, que tu veux rencontrer.

4. Méditation-Prière

– Y a-t-il eu, dans ma vie, des paroles qui m’ont ouvert un chemin, qui m’ont fait entrer dans une relation avec Dieu ?

– Quelles transformations vivent les scribes, les pharisiens et la femme ?

3. Appropriation personnelle

● V. 10-11 : Jésus ne regarde cette femme que lorsque tous sont partis et qu’il n’y a plus d’ambiguïté possible. Son regard exprime du respect et de la compassion, et aussi un appel exigeant à la conversion : elle vaut bien mieux que ce que ces hommes pensent d’elle. « Je ne te condamne pas, va et ne pèche plus. »

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DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Le semeur, le Christ, sème en abondance sans préjuger de la qualité de la terre sur laquelle le grain va tomber. Dieu répand sa Parole sur toutes les terres sans préjuger de l’accueil qui lui sera fait. Ainsi, non seulement la Parole de Dieu est répandue à profusion sans compter, non seulement elle accomplit ce qu’elle dit, mais en plus elle respecte la liberté de ceux qui l’entendent.

Ce texte comprend deux parties : la parabole elle-même (v. 1 à 9) et l’explication donnée par Jésus (v. 18 à 23). Entre ces deux passages, Jésus répond aux disciples qui l’interpellent car ils ne comprennent pas pourquoi Jésus parle à la foule en paraboles.

Jésus s’adresse à la foule en utilisant une image du monde rural, thème familier à l’auditoire.

2. Au ﬁl du texte

C’est le troisième discours de Jésus dans cet évangile, le premier étant le sermon sur la montagne avec les Béatitudes, le deuxième, l’envoi en mission. C’est la première des sept paraboles racontées par Jésus sur la germination du Royaume ; elle est l’une des deux seules (avec celle de l’ivraie) pour lesquelles Jésus fournit une explication.

Dans le chapitre précédent, on peut repérer une succession de difficultés rencontrées par Jésus dans l’annonce de la Bonne Nouvelle. C’est parmi ces difficultés que prend racine la parabole du semeur.

1. Le contexte

La Parabole du Semeur (Mt 13,1-9 et 18-23)

Fiche biblique n° 2

Je voudrais tant être, Seigneur Jésus, une terre profondément labourée dans laquelle la Parole du Royaume puisse prendre racine et porter beaucoup de fruits. Hélas, il y a dans le champ de ma vie intérieure des parcelles récalcitrantes dans lesquelles tes paroles ne pénètrent pas. Il y a celles que je n’entends pas, que je ne remarque pas. Elles ne m’interrogent pas parce que j’ai déjà les réponses que les habitudes du monde m’ont imposées comme des évidences. Et puis il y a les paroles que je ne comprends pas et que je renonce à comprendre de peur peut-être d’être remis en cause, déstabilisé, alors je tourne la page. Il y a aussi les paroles que je refuse de comprendre, je prétends qu’elles ne sont pas pour moi. Il y a tant de terrains compacts, de pierres, de broussailles en moi. Seigneur Jésus, toi que Marie-Madeleine a reconnu sous les traits d’un jardinier, vient débroussailler, ameublir, sarcler mes friches intérieures pour qu’elles deviennent un petit paradis où l’arbre de Vie pourra s’étendre…

4. Méditation-Prière

– Qu’est-ce qui me permet d’être une bonne terre ?

– Comment j’accueille cette Parole ? Quelles sont mes ronces, mes pierres ?

– Quels sont les lieux, les occasions où je peux recevoir la Parole ?

3. Appropriation personnelle

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En hébreu, et dans beaucoup d’autres langues, il y a un mot pour désigner l’être humain et d’autres mots pour désigner le mâle et la femelle. C’est ce que la traduction de la TOB a choisi de mettre en lumière : « Dieu créa l’homme à son image, mâle et femelle il les créa. » En clair, l’homme à l’image de Dieu, c’est un couple…

Que de richesses dans ce poème… Dieu est à l’origine de tout ce qui existe, mais c’est l’homme qu’il a voulu comme couronnement de sa création.

Dieu commence la création en séparant : c’est quand tout est séparé qu’apparaissent le monde végétal, la vie animale puis l’homme. Il faut de la distance pour exister, pour prendre de l’autonomie et entrer en relation.

Dieu établit les choses par sa Parole souveraine. Du chaos des origines, les dix paroles de Dieu font exister un monde organisé et habité. Dieu dit et sa Parole est efficace, elle est créatrice.

2. Au ﬁl du texte

Les premiers chapitres de la Genèse disent qui est Dieu et qui est l’homme.

C’est le premier texte de la Bible. Il a été écrit pendant l’exil du peuple hébreu à Babylone par des prêtres qui vivaient dans l’espoir de la reconstruction du temple, symbole de la présence de Dieu et de l’unité du peuple. C’est un poème qui dit la foi de ce peuple en un Dieu créateur.

1. Le contexte

(Gn 1 et 2,1-4)

Le poème de la Création

Fiche biblique n° 3

DIEU CRÉE PAR SA PAROLE

Psaume 8 (Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 216)

4. Méditation-Prière

– En quoi la Parole de Dieu est-elle créatrice, aujourd’hui, pour moi ?

3. Appropriation personnelle

Le repos de Dieu, le septième jour, est à prendre sous l’angle spirituel dans le sens de quiétude, de bonheur. C’est le moment que prend Dieu pour contempler toute son œuvre. Il sanctifie ce jour et en fait une invitation au repos pour l’homme, une invitation à entrer dans le repos de Dieu (cf. Ex 20,8-11).

C’est formidable ce que cette phrase ouvre comme perspectives : s’il faut être deux pour être l’image de Dieu, et deux qui s’aiment au point de devenir une seule chair comme le soulignera le récit du chapitre 2, c’est que le Dieu unique n’est pas solitaire : il est relation d’amour. C’est Jésus qui viendra nous révéler ce mystère en nous parlant de ses relations avec le Père dans l’Esprit et en insistant sur le fait qu’ils sont un.

DIEU SAUVE ET LIBĂ&#x2C6;RE

Dieu sauve et libere

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Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Cruciﬁé pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père (Credo – Symbole de Nicée-Constantinople).

Le dessein de Dieu Dieu s’est fait connaître aux hommes dans leur histoire en leur révélant sa volonté de les libérer du mal, de la mort, du péché et en leur offrant le salut afin qu’ils partagent sa vie divine d’amour.

Le mystère du salut

[…] si « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » appelle son serviteur Moïse, c’est qu’Il est le Dieu Vivant qui veut la vie des hommes. Il se révèle pour les sauver, mais pas tout seul ni malgré eux : Il appelle Moïse pour l’envoyer, pour l’associer à sa compassion, à son œuvre de salut. Il y a comme une imploration divine dans cette mission et Moïse, après un long débat, ajustera sa volonté à celle du Dieu sauveur. (CEC Chapitre I, 4e partie, no 2575) Le mystère pascal de la Croix et de la Résurrection du Christ est au centre de la Bonne Nouvelle que les apôtres, et l’Église à leur suite, doivent annoncer au monde. Le dessein sauveur de Dieu s’est accompli « une fois pour toutes » (He 9,26) par la mort rédemptrice de son Fils Jésus-Christ. (CEC Chapitre II, 2e section, 1re partie, no 571) À travers ce module, chacun (catéchistes, parents et enfants) chemine à partir de son expérience personnelle. L’itinéraire passe par la rencontre de témoins (Père Joseph Wresinski, Geneviève Anthonioz de Gaulle), des passages bibliques (Ex 3,1-12) ;

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

Toute existence humaine passe un jour par l’expérience de la souffrance, par des moments difficiles à traverser, des passages à vivre. Croire en Dieu le Père, c’est croire que le mal et la mort ne sont pas la fin de tout, c’est vivre dans l’espérance que Dieu demeure présent, qu’il nous accompagne et nous libère. Par Jésus Christ, son Fils notre Sauveur, par sa mort et sa résurrection, Dieu nous appelle tous à la Vie. Par son Esprit, Dieu insufﬂe sa puissance de vie et nous donne de vivre nos passages de la mort à la vie dans la confiance. Dieu nous sauve de tous les esclavages, ce projet pour l’homme nous est révélé jusque dans le nom de son Fils : « Jésus » signifie « Dieu sauve ».

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la guérison de Bartimée (Mc 10,46-52), un chemin de croix, un récit de Résurrection (Jn 20,1-11) et des temps personnels (prière, carnet de vie).

En équipe, on vivra autant que possible l’ensemble de l’itinéraire. Voici en outre quelques pistes pour se préparer différemment aux rencontres :

1/ Lire la fiche pédagogique sur le développement de l’enfant (annexe, p. 152). 2/ Approfondir les textes bibliques à l’aide des fiches bibliques (pp. 146-149). On peut aussi proposer une lectio divina (voir Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 164-165).

3/ échanger à partir de ce paragraphe du Catéchisme de l’Église Catholique : Le mystère pascal de la Croix et de la Résurrection du Christ est au centre de la Bonne Nouvelle que les apôtres, et l’Église à leur suite, doivent annoncer au monde. Le dessein sauveur de Dieu s’est accompli « une fois pour toutes » (He 9,26) par la mort rédemptrice de son Fils Jésus-Christ (CEC Chapitre II, 2e section, 1re partie, no 571). – Que m’inspire cette citation ? – Dans ce que j’ai vécu, ai-je fait l’expérience de Dieu qui libère ? En quoi ? Comment ? – Dans ma vie de foi, qu’est-ce qui me pousse d’une manière particulière à rendre grâce à Dieu ?

4/ Lire ensemble la fiche « Pour aller plus loin » (voir p. 145) et/ou regarder la séquence vidéo de l’entretien avec Sœur Martine Goury sur le DVD (10’). échanger ensuite sur un point choisi par le groupe.

Il est important de prendre du temps pour bien vivre chaque étape ; une étape ne correspond pas automatiquement à une rencontre de catéchèse.

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

Points d’attention à chaque étape Étape 1 : le catéchiste s’aide des documents proposés dans le DVD et la médiathèque (pp. 120-121) pour préparer le travail sur le Père Joseph Wresinski et Geneviève Anthonioz de Gaulle. Il repère les associations locales engagées dans la solidarité. Les reportages proposés dans les associations locales pourront se réaliser pendant toute la durée du module. Ils seront présentés au groupe en fin d’itinéraire à l’étape 5. Étape 2 : le catéchiste s’aide de la fiche biblique no 1 (voir annexe, p. 146). S’il ne dispose pas de matériel pour faire visionner le conte aux enfants, il peut s’inspirer de la planche illustrée dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 90-91,

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des illustrations dans le document enfant pour raconter l’épopée de Moïse. Dans ce cas, il prend le temps de lire les passages plusieurs fois avant la rencontre afin de raconter. Étape 3 : le catéchiste s’aide de la fiche biblique no 2 (voir annexe, p. 147). Étape 4 : dans la mesure du possible, cette étape se vit de préférence dans l’église avec les familles et des membres de la communauté. Étape 5 : le catéchiste s’aide de la fiche biblique no 3 (voir annexe, pp. 148-149). Deux pistes sont proposées pour terminer le module : – Un temps de prière : avec le groupe à la fin de l’étape 5. – Une célébration : elle peut rassembler plusieurs groupes, les familles et la communauté.

Différentes mises en œuvre possibles 1) Dans un groupe de catéchèse sur plusieurs semaines : étapes 1, 2, 3, 4 et 5, puis temps de prière ou célébration.

2) En temps fort intergénérationnel : 1re proposition : les étapes 1 et 2 suivies du sacrement de réconciliation puis les enfants poursuivent les étapes 3, 4 et 5 dans un groupe de catéchèse habituel. 2e proposition : les étapes 1, 2 et 3 en groupe de catéchèse habituel et les étapes 4 et 5 en temps fort intergénérationnel pendant la Semaine sainte. 3e proposition : les étapes 1, 2 et 3 en groupe de catéchèse habituel et les étapes 4 et 5 en temps fort intergénérationnel pendant le temps ordinaire.

3) Sur deux demi-journées ou deux fois trois heures : Première rencontre : les étapes 1 et 2. Deuxième rencontre : les étapes 3, 4 et 5 (prévoir davantage de temps).

4) En temps fort sur une journée, rassemblant plusieurs équipes : étapes 1, 2 et 3, suivies du sacrement de réconciliation, puis les étapes 4 et 5 soit sur une demi-journée, soit en rencontres habituelles.

Pour réaliser un module en temps fort, il importe de respecter la notion d’itinéraire et de ne pas proposer des ateliers qui feraient vivre les étapes dans n’importe quel sens ou n’importe quel ordre. Pour ce module, le catéchiste du temps fort veillera, au début de la rencontre, à reformuler avec l’aide des enfants les étapes déjà vécues. Dans le cadre de rassemblement d’enfants d’âges différents, alterner des temps en grand groupe et en petits groupes. Pour l’étape 1, inviter des membres d’association à participer et à témoigner. Ce temps sera organisé sous forme d’ateliers. L’important est que la composition des petits groupes reste la même tout au long du module. Si l’on ne dispose que d’un grand espace pour un nombre important de participants, aménager le lieu afin que les petits groupes soient déjà formés dans le grand groupe en répartissant des petits « îlots » dans l’espace, avec un catéchiste pour chacun. Ainsi, les questions qui ponctuent les étapes seront débattues dans chaque petit groupe, sur place. Ce fonctionnement permet l’alternance et facilite la prise de parole de chacun. On veillera cependant à proposer, dans la journée, quelques déplacements (temps de prière, jalon collectif, mimes, etc.).

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Points d’attention pour vivre un temps fort

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Si l’espace et le nombre de participants le permettent, on gagnera à faire en sorte que les petits groupes réalisent physiquement l’itinéraire en se déplaçant d’étape en étape dans des salles différentes, décorées et aménagées en fonction de l’étape accueillie. Le jalon collectif consistera en la réalisation d’un journal qui s’enrichira par l’apport des uns et des autres au fil de l’itinéraire ; ce jalon collectif sera apporté au cours de la célébration ou prière de fin de module. Attention cependant, un jalon collectif ne doit pas remplacer les jalons personnels que les enfants notent sur leur carnet de vie.

L’itinéraire de ce module peut aider à faire des liens : – avec le sacrement de réconciliation (étape 2 et/ou 3), – avec le Temps liturgique : le temps du Carême et la Semaine sainte (étapes 2, 3 et 4), – avec une fête chrétienne : Pâques (étape 5). Se reporter au document de référence Seigneur, apprends-nous à prier, pp. 76-79, 82-85, 100-101 ; sur le site www.alarencontreduseigneur.fr, vous trouverez des propositions catéchétiques pour un temps en équipe.

Pour les catéchistes : une présentation de l’ensemble de la proposition de la Diffusion Catéchistique de Lyon « À la rencontre du Seigneur » et un entretien avec Sœur Martine Goury. Pour les groupes d’enfants : le conte Le bâton de Moïse, une animation de la BD Le Matin de Pâques (Jn 20,1-10) et un reportage sur le Père Joseph Wresinski et Geneviève Anthonioz de Gaulle.

Sites Internet

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– http://www.atd-quartmonde.org/-Centre-International-Joseph-.html – http://www.tapori.org/site/fr – http://www.joseph-wresinski.org

Ouvrages de référence – Catéchisme de l’Église Catholique, éditions Fleurus-Mame/Centurion/Cerf, 1998. – Théo, Théo Junior, Théo Benjamin, les encyclopédies catholiques pour tous, éditions Mame. – Qui donc est Dieu ? 150 réponses à des vraies questions d’enfants, éditions Bayard, 1998. – Benoît XVI, Sauvés dans l’espérance, Spe salvi, Bayard/Le Cerf/Fleurus-Mame, 2007.

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Ouvrages spéciﬁques aux étapes – Joseph Wresinski, Les pauvres sont l’Église, éditions Le Centurion, 1983, 2e édition, 1994. – Joseph Wresinski, BD pour les enfants, Collection Les chercheurs de Dieu Tome 3, éditions Le Centurion/Grain de soleil (Bayard Jeunesse), 1994. – Geneviève de Gaulle, BD pour les enfants, Collection Les chercheurs de Dieu, Tome 16, éditions Le Centurion/Grain de soleil (Bayard Jeunesse), 2009. – Michel Rondet, Appelés à la résurrection, Bayard, 2009. – Maria de Faykod, De la Passion à la Résurrection, chemin de croix de Lourdes, Médiaspaul/Musée de Faykod, 2009.

Articles et dossiers – « Joseph Wresinski en colère contre la misère », Filotéo, no 190, avril et mai 2008. – « Dieu a t-il vraiment tué les égyptiens ? », Points de repère, no 214 nov 2006. – « Libérés par Dieu », Points de repère, no 223, mars et avril 2008. – « Dieu, la vie, la foi », Questions d’enfants, HS Pèlerin. – « Jésus et l’aveugle Bartimée », Filotéo, no 191, juin et juillet 2008. – « Moïse libère son peuple », Filotéo, no 178, avril et mai 2006.

DVD

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

– Joseph Wresinski, 50 ans de combat contre la misère, Caroline Glorion et Gérard Lemoine, coproduction La Compagnie des Phares et Balises/CFRT, 52’, 2007 (Distribué par La Procure). – Moïse et les Dix commandements, Polygram Direct, Collection Histoire, 2008. – Les grands héros et récits de la Bible : Moïse, First International Production, 45’, 2004. – Les dix commandements, Cecil Blount De Mille, 220’, 1956 (sortie DVD en 2001). – à Sylvanès : Vivre la Pâque avec le Christ, Benoît Vandeputte, Le Jour du Seigneur, 2008. – Jésus, Film de Serge Moati, TF1 Vidéo, 106’, 1999. – Il était une fois Jésus, Stanislav Sokolov et Derek Hayes, TF1 Vidéo, Film d’animation, 92’, 1999. – Le chemin d’espérance, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Claire Jeanteur, CFRTFrance 2, 26’, 2007 (Distribué par La Procure).

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Chacun connaît des moments difficiles à traverser, des passages à vivre, parfois si pénibles que le doute peut s’installer : « Parviendrai-je à les surmonter ? ». Ces épreuves semblent marquées par la solitude, un sentiment d’abandon, alors que se fait sentir le besoin d’une présence. Que nous soyons victimes ou complices du mal, Dieu ne nous abandonne pas : par son fils Jésus Christ, Dieu a traversé la souffrance et la mort ; la Résurrection du Christ atteste que le mal et la mort ne sont pas la fin de tout, que la mort et le péché ont été vaincus. Croire en Dieu le Père, c’est croire que le mal et la mort ne sont pas la fin de tout, c’est vivre dans l’espérance que Dieu demeure présent, qu’il nous accompagne et nous libère. Par Jésus Christ, son Fils, notre Sauveur, par sa mort et sa résurrection, il nous appelle tous à la Vie. Par son Esprit, Dieu insuffle sa puissance de vie et nous donne de vivre nos passages de la mort à la vie dans la confiance. « Choisis la vie » dit le livre du Deutéronome (Dt 30,19 cf. Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor p. 87) : aujourd’hui nous avons à faire un choix en toute liberté qui est de suivre Jésus, choix qui nous fait passer de la mort à la vie !

Ce module se déroule en cinq étapes qui peuvent être vécues sur plusieurs semaines ou en alternant temps fort et rencontres de catéchèse.

Étape 1. L’homme face à la détresse Aujourd’hui comme hier, des hommes vivent des situations de détresse, de pauvreté, ou sont en situation de difficulté. Ils se sentent alors isolés, abandonnés, perdus. D’autres hommes entendent leurs appels, voient leur détresse et essaient de leur venir en aide afin qu’ils retrouvent espoir et dignité. Ce n’est pas toujours facile d’aider quelqu’un dans la détresse. C’est en se mettant à l’écoute de Dieu, en accompagnant les personnes en difficulté qu’il est possible de s’engager auprès d’elles et pour elles.

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Étape 2. Dieu sauve son peuple en détresse À travers l’histoire de la libération du peuple d’Israël, nous découvrons que, dans les épreuves, Dieu est fidèle à son alliance et à sa promesse. Nous reconnaissons aussi notre propre histoire et découvrons la patience de Dieu qui sauve et libère de la mort et du péché.

Étape 3. Jésus sauve l’homme qui souffre À l’image de Bartimée, nous sommes tous, à un moment de nos existences, aveugles ou mendiants. Jésus qui est à l’écoute de tout homme vient rencontrer chacun dans sa propre vie pour le remettre en route et le sauver. Et nous pouvons lui demander sans crainte d’avoir pitié de nous, il nous entend et nous demande comme à Bartimée : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

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Étape 4. Jésus, le Christ souffrant Jésus rejoint notre humanité jusque dans le mal, la souffrance et la mort. Abandonné de tous, il a gardé confiance et espérance dans l’amour de Dieu son Père.Jésus a accepté en toute liberté de mourir et il est mort. Mais Dieu l’a réveillé, relevé de la mort, il l’a ressuscité. Jésus a connu le passage de la mort à la vie et il est entré dans la Vie pour toujours. Par l’Esprit Saint, Jésus Christ ressuscité nous accompagne tout au long de notre vie. Avec lui nous pouvons garder confiance et espérance dans les épreuves, les souffrances et la mort car sa Vie nous est offerte.

Étape 5. Jésus nous libère du mal et de la mort Dieu qui est le Créateur de toute chose n’est pas du côté de la mort, mais de la vie. Ainsi par son Fils Jésus, nous découvrons que, pour le croyant, le mal, la violence et la mort n’ont pas le dernier mot.

– Étape 1 : préparer un certain nombre d’images d’actualité sur la pauvreté, la misère, la maladie, la solitude… avec des articles simples correspondants, choisis par exemple dans le journal Le petit quotidien ou Mon petit quotidien. Prévoir de grandes feuilles de papier à dessin qui, assemblées, feront un journal qui sera le ﬁl rouge pour tout le module. Préparer une banderole pour le temps de prière où est écrite la règle d’or : « […] tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’Écriture : la Loi et les Prophètes. » (Mt 7,12) – Étape 2 : prévoir un tableau ou une grande feuille avec quatre colonnes : Dieu, Moïse, le peuple, nous. Prévoir un bâton. – Étape 3 : le jeu de l’aveugle : en fonction du choix du catéchiste (salle de catéchèse ou extérieur), penser au matériel nécessaire. – Étape 4 : fabriquer un chemin de croix à partir de la proposition en annexe pp. 149-151 et la description dans l’étape 4. Prévoir du carton pour coller les croix fabriquées à partir de la page à découper. Apporter des journaux des jours précédents.

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– Étape 5 : pour le temps de prière ou de célébration, fabriquer des banderoles avec le mot « Alléluia » ; prévoir des papiers (forme rayon de soleil) et le moment festif.

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Étape 1

Aujourd’hui comme hier, des hommes vivent des situations de détresse, de pauvreté, ou sont en situation de difficulté. Ils se sentent alors isolés, abandonnés, perdus. D’autres hommes entendent leurs appels, voient leur détresse et essaient de leur venir en aide afin qu’ils retrouvent espoir et dignité. Ce n’est pas toujours facile d’aider quelqu’un dans la détresse. C’est en se mettant à l’écoute de Dieu, en accompagnant les personnes en difficulté qu’il est possible de s’engager auprès d’elles et pour elles. Prévoir un temps d’accueil et de remise du matériel (classeur, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor…) pour les enfants qui vivent leur premier module. Le catéchiste demande aux enfants de prendre la fiche à découper et fait coller le titre du module sur le carnet de vie. • Le catéchiste afﬁ che différentes photos d’actualité sur la pauvreté, la misère, la maladie, la solitude. Il demande aux enfants de bien observer ces images et les laisse réagir spontanément. Le catéchiste entame une discussion avec le groupe : – Où avez-vous déjà vu des images semblables (à la télévision, dans des magazines, des journaux) ? Comment avez-vous réagi ? – Avez-vous déjà parlé de ces situations à la maison ou à l’école ou dans d’autres endroits ? Qu’en avez-vous dit ?

Le jeu du journaliste

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• Après l’échange, le catéchiste propose aux enfants de jouer au « journaliste » et de faire un reportage sur une des situations illustrées par les photos : il s’agira de trouver un titre à l’article, de rapporter ce que l’on sait de la situation et aussi de proposer quelques solutions d’aide que l’on peut connaître ou envisager. Le reportage et les photos choisies serviront pour créer un journal. • Le groupe est divisé en petites équipes de trois enfants. Chaque équipe choisit une image et doit faire un reportage qui décrit la situation et propose des solutions d’aide pour ces personnes. Tous ces articles sont réunis sur une grande feuille de dessin pour faire une page de journal. Le catéchiste ressaisit les différentes situations, fait remarquer qu’elles existent à toutes les époques et dans tous les pays mais que partout des personnes ont cherché et cherchent toujours à aider ceux qui sont en difficulté.

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Les figures du Père Wresinski et de Geneviève Anthonioz de Gaulle Puis il propose aux enfants de découvrir la BD sur le Père Wresinski et Geneviève Anthonioz de Gaulle (voir document enfant, pp. 1-3). Il laisse un temps pour que les enfants la découvrent. Puis demande : – Qui sont les personnages, à quelle époque vivaient-ils ? – Dans quels lieux ? – Quelles situations difﬁciles ont-ils vécues ? – Qui les a aidés et comment ? – Qu’est-ce qui a paru le plus important au père Joseph Wresinski ? Il refusait que les plus pauvres deviennent des assistés, il attachait beaucoup d’importance à l’instruction (école, bibliothèque), à la beauté (salon de coiffure, vitraux dans l’igloo-église) afin que les plus démunis ne se sentent pas inférieurs aux autres en raison de leur pauvreté, qu’ils retrouvent la confiance en eux pour vivre libres. Il savait, pour l’avoir éprouvée lui-même, la soif de beauté de ceux que la misère condamne à vivre dans la laideur. – En quoi leur foi les a incités à s’engager au service des plus pauvres ?

Jalon collectif Le catéchiste montre une photo de Geneviève Anthonioz de Gaulle et du Père Joseph Wresinski, quelques vignettes de la BD agrandies. Avec ces documents, il propose aux enfants de réaliser ensemble un reportage à partir de ce qu’ils viennent de lire, de ce qu’ils retiennent de cette histoire sur une feuille de dessin. Cette nouvelle page est affichée à côté de la première. À partir des deux pages de journaux, le catéchiste invite les enfants à échanger : En quoi ces situations de détresse ou d’aide nous font penser à des personnes que nous connaissons ou dont nous avons entendu parler ? Chercher ensemble et lister les associations présentes localement qui œuvrent en faveur des personnes en difficulté (Banque alimentaire, Restos du cœur, Petits Frères des pauvres, Secours catholique, Emmaüs, etc.).

Jalon personnel Prévoir du temps pour que les enfants prennent leur carnet de vie : à partir de tout ce que je viens de découvrir, qu’est-ce qui me paraît important pour venir en aide aux autres ? Qu’est-ce que je peux demander à Dieu pour m’y aider ?

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Le catéchiste propose d’aller, par petits groupes, à la rencontre d’associations locales (laïques ou religieuses) et de faire un reportage photo pour le journal pendant toute la durée du module. À la fin de l’étape 5, les enfants apporteront leur réalisation. S’il n’est pas possible de se déplacer, le catéchiste pourra inviter un bénévole à venir témoigner de son engagement, des réalités qu’il rencontre, de ce qu’il est possible d’entreprendre pour lutter contre la misère.

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Temps de prière • Avant d’entrer dans la prière, tous se déplacent dans l’espace prière où l’on apporte les deux pages du journal qui seront mises en bonne place à côté du livre Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor. • Le catéchiste dit : On est parfois celui qui aide, parfois celui qui a besoin d’aide. Quand on se sent perdu, isolé, malheureux, on est heureux que quelqu’un vienne nous tendre la main. D’autres fois, à l’inverse, c’est nous qui tendons la main à celui qui en a besoin. Mais alors, nous le faisons toujours en nous posant la question : si j’étais à sa place, comment j’aimerais être aidé ? Dans l’Évangile de Matthieu, Jésus nous a laissé une parole appelée « règle d’or » : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’écriture : la Loi et les Prophètes. » (Mt 7,12 ; cf. Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 252) • Le catéchiste afﬁ che cette phrase dans l’espace prière, sur le journal. • Il met un fond musical : Ubi Caritas (Taizé). • Pour entrer dans la prière, tout le monde fait le signe de croix. • Le catéchiste dit : Seigneur, tu nous engages à faire pour les autres ce que l’on voudrait qu’ils fassent pour nous. Tous : Donne-nous la simplicité d’accepter d’être aidés quand nous en avons besoin. Le catéchiste : Tu as inspiré au Père Wresinski et à Geneviève Anthonioz de Gaulle de venir en aide aux personnes en détresse. Tous : Mets en nous le courage et la délicatesse d’aider dans la mesure de nos moyens ceux qui autour de nous en ont besoin. Puis il invite les enfants à dire s’ils le souhaitent « Merci, Seigneur, pour… » avec le prénom de personnes qui ont reçu ou apporté de l’aide autour d’elles. • Terminer ce temps de prière par la prière du Notre Père.

Pour aller plus loin en famille : si ce module est pris dans le temps du

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Carême, la revue Magniﬁ cat Junior – à la rencontre du Seigneur propose chaque année un effort de carême pour aider les plus démunis.

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Étape 2

À travers l’histoire de la libération des Hébreux, nous découvrons que, dans les épreuves, Dieu est fidèle à son alliance et à sa promesse. Nous reconnaissons aussi notre propre histoire et découvrons la patience de Dieu qui sauve et libère de la mort et du péché.

Le catéchiste dit : Joseph Wresinski a vu et entendu la misère des familles de Noisy. Les enfants peuvent dire ce qu’ils se rappellent et qui les a marqués dans la vie et l’action de Joseph Wresinski et Geneviève Anthonioz de Gaulle. Le Père Joseph, lui, a répondu à l’appel de Dieu, en voyant la misère des gens qui l’entouraient. Il a fondé sa vie sur la Parole de Dieu car dans la Bible, Dieu dit : « j’ai vu la misère de mon peuple […] j’ai entendu ses cris […]. Oui, je connais ses souffrances. » (Ex 3,7) Il y a très longtemps, le peuple hébreu a connu lui aussi la misère. Nous allons découvrir ce peuple et la personne de Moïse à travers un conte biblique s’appuyant sur un livre de la Bible qui s’appelle l’Exode. La Bible n’est pas un conte, elle se raconte. Le support dont on va se servir, le conte biblique, n’est pas directement un passage de la Bible. S’il n’est pas possible de faire visionner le conte aux enfants, on peut s’inspirer des planches illustrées dans Parle Seigneur, pp. 90-91, et des illustrations dans le document enfant pour raconter l’épopée de Moïse (voir Parle Seigneur, pp. 55-91).

Visionnement par étapes du conte Le bâton de Moïse Partie 1 : Le buisson ardent (5’50) • Le catéchiste invite les enfants à réagir librement sur ce qu’ils ont vu et entendu et accueille toutes les expressions. Dans un second temps, il explique que ce conte biblique est écrit à partir d’un récit très ancien dans le livre de l’Exode. Il invite à regarder la frise « Histoire de Dieu avec les hommes » de leur classeur pour situer Moïse. Ensuite il lit ce passage dans Ex 3,1-12 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor pp. 58-59 puis il anime un temps d’échange autour des questions suivantes : – Dans ce passage biblique, que découvre-t-on sur Moïse, sur le peuple, sur Dieu ?

Partie 2 : Le passage de la mer Rouge (4’20) • Le catéchiste invite les enfants à réagir librement sur ce qu’ils ont vu et entendu et accueille toutes les expressions. – à travers ce qu’on vient d’entendre dans cette partie du conte biblique de l’Exode, que découvre-t-on de nouveau sur Moïse ? Sur le peuple ? Sur Dieu ? • Le catéchiste note les réﬂ exions des enfants dans les trois premières colonnes, puis invite à aller plus loin (il note les expressions des enfants dans la colonne « nous ») :

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• Au fur et à mesure, le catéchiste note les découvertes sur un tableau dans les trois premières colonnes (Dieu, Moïse, le peuple).

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– Dans nos vies, quelles sont les situations dans lesquelles nous sommes malheureux, prisonniers ? Les citer pour ceux qui le souhaitent. – Qu’est-ce que je ressens ? Colère, tristesse, peur, haine, jalousie… ? – Qu’est-ce qui peut nous aider ? Qui peut nous aider ? Comment ? • Le catéchiste reprend les sentiments exprimés par les enfants et les invite à découvrir que, comme le peuple hébreu qui passe de l’esclavage à la liberté, nos vies sont faites de passages (de la colère à l’apaisement, de la tristesse à la joie, de la peur à la confiance…).

Partie 3 : La manne (5’55) • Le catéchiste invite les enfants à réagir librement sur ce qu’ils ont vu et entendu et accueille toutes les expressions. Il ajoute des réﬂexions dans les trois premières colonnes. – à travers ce qu’on vient d’entendre dans cette partie du conte biblique de l’Exode, que découvre-t-on de nouveau sur Moïse ? Sur le peuple ? Sur Dieu ?

Partie 4 : Le don de la loi et l’alliance (8’32) • Le catéchiste invite les enfants à réagir librement sur ce qu’ils ont vu et entendu et accueille toutes les expressions. – à travers ce qu’on vient d’entendre dans cette partie du conte biblique de l’Exode, que découvre-t-on de nouveau sur Moïse ? sur le peuple ? sur Dieu ? • Le catéchiste continue de noter les réﬂ exions des enfants dans les trois colonnes. Si les enfants ne le disent pas, le catéchiste relève l’expression « le peuple s’est détourné de Dieu ». Il fait préciser pourquoi et comment ils se sont détournés de Dieu ? Puis il invite à aller plus loin (il note les expressions des enfants dans la colonne « nous ») : – Qu’est-ce qui peut aujourd’hui nous détourner de Dieu ? • Le catéchiste dit : Se détourner, c’est tourner le dos ; c’est dire à l’autre, à Dieu : « Tu ne comptes plus pour moi ; tu ne m’intéresses plus. Je fais ce que je veux, comme je veux sans m’occuper de toi. » On casse la relation avec l’autre, avec Dieu, on rompt l’Alliance, on se sépare de Dieu. C’est ce que les chrétiens appellent le péché.

Partie 5 : L’arrivée en Terre promise (4’20)

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• Le catéchiste invite les enfants à réagir librement sur ce qu’ils ont vu et entendu et accueille toutes les expressions. Il continue de les noter dans les colonnes. – à travers ce qu’on vient d’entendre dans cette partie du conte biblique de l’Exode, que découvre-t-on de nouveau sur Moïse ? Sur le peuple ? Sur Dieu ? • Les enfants prennent leur document aux pp. 5-7 ; les regardent, les commentent et s’aident des illustrations pour restituer le conte biblique.

Jalon collectif Reprendre les quatre colonnes du tableau. Partager le groupe des enfants en quatre, chaque groupe prenant en charge la rédaction et/ou l’illustration d’un article correspondant aux colonnes « Moïse », « le peuple », « Dieu » et « nous ». Chaque groupe donne un titre à son article, puis les enfants choisissent ensemble un titre pour l’ensemble de ces quatre articles qui figureront dans le journal du module.

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Étape 3

À l’image de Bartimée, nous sommes tous, à un moment de nos existences, aveugles ou mendiants. Jésus est à l’écoute de tout homme et vient rencontrer chacun dans sa propre vie pour le remettre en route et le sauver. Et nous pouvons lui demander sans crainte d’avoir pitié de nous, il nous entend et nous demande comme à Bartimée : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Le catéchiste dit : Nous avons repéré l’attention de Dieu pour ce que vit son peuple. Mais Dieu ne règle pas les problèmes en intervenant du haut du ciel, il envoie des messagers. Moïse a été le premier d’entre eux. Dieu accompagne ses messagers en leur donnant la force de son Esprit. Ils deviennent ainsi capables de faire des merveilles. Reprendre les pp. 5-7 du document enfant et les planches illustrées de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor qui concernent Moïse (pp. 90-91). À partir des illustrations, les enfants redisent les moments essentiels de l’épopée du peuple hébreu et les merveilles que Dieu fait pour son peuple. Le catéchiste poursuit : à travers ces merveilles, c’est la puissance d’amour de Dieu qui se montre pour ceux qui souffrent. Dieu est resté ﬁdèle à son peuple, quoi qu’il arrive. Et le peuple juif a été tellement impressionné par la ﬁdélité de Dieu en sa faveur qu’il n’a pas cessé de témoigner de cette alliance d’amour. En envoyant son Fils devenir homme en Jésus, le Père a pleinement manifesté la puissance d’amour de Dieu, non seulement pour son peuple, mais aussi pour tous les hommes. Cette puissance d’amour est libératrice. Les apôtres en ont été témoins et c’est ce qu’ils nous rapportent dans les évangiles. Aujourd’hui, nous allons écouter un récit de l’évangile de Marc qui nous raconte la rencontre de Jésus avec un aveugle.

• Proposer aux enfants de se mettre en situation. Les enfants sont deux par deux ; un bandeau pour deux : un aveugle et un guide. Au début, un catéchiste lance des indications de loin : aller sur la droite, faire quatre pas en avant… Le guide n’intervient pas et laisse aller l’aveugle tout en veillant à ce qu’il ne se fasse pas mal. Dans un deuxième temps, le guide aide l’aveugle à se diriger en le tenant, puis, dans un troisième temps, il ajoute aussi des indications orales. échanger les rôles. • Aller selon les possibilités dans un jardin, sortir de la salle de catéchèse ou inventer un parcours avec quelques obstacles dans la salle (veiller cependant à ce qu’il y ait assez d’espace pour se déplacer).

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Le jeu de l’aveugle

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• À la ﬁ n, inviter les enfants à exprimer ce qu’ils ont vécu : – Qu’est-ce que ça fait d’être aveugle ? – Qu’est-ce que ça fait de répondre à un appel ou à un ordre et de se déplacer sans voir ? Qu’est-ce que ça fait d’être guidé par quelqu’un à quoi cela fait-il appel ? • Relever les expressions de conﬁ ance, l’importance d’échanger des paroles, d’écouter pour l’aveugle comme pour le guide et la responsabilité qui incombe à celui qui guide. La parole associée aux gestes rassure et donne encore plus confiance. Gestes et paroles sont complémentaires.

Marc 10,46-52, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 315 • Un enfant lit le passage biblique Mc 10,46-48 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 315 et le catéchiste demande : – à votre avis, que peut ressentir et faire Bartimée ? – Qu’entend-il autour de lui ? Que peut-il sentir ? – à votre avis, que va-t-il se passer ? • Un autre enfant poursuit la lecture de Mc 10, 49-52 – Que s’est-il passé ? – Que découvrons-nous ? • Les enfants retrouvent le texte dans leur document page 8. Ils entourent les expressions qui disent les positions corporelles et colorient les mentions des actions, des gestes des personnages. Le groupe met en commun ce qui a été trouvé.

Commentaire de texte pour les catéchistes

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Bartimée est assis pour mendier, il se tient aux pieds des autres, il ne voit pas leurs visages au sens strict comme au sens figuré ! « Jésus, fils de David, aie pitié de moi » : cette réaction révèle qu’en cet homme demeure malgré tout une aspiration à la vie et subsiste une espérance profonde. Dès que Jésus l’appelle, il est déjà prêt à bondir, prêt à changer de vie en jetant son manteau lourd de sa vie passée. Il devient un homme debout qui désormais peut se mettre en marche et choisir son chemin. Il suit Jésus. Dans cette rencontre, Jésus relève, redresse, redonne de la dignité, sauve par ses gestes (il s’arrête) et ses paroles (notamment son questionnement).

• Puis le catéchiste propose aux enfants de gestuer cette scène en se répartissant en trois groupes (groupe « Jésus », groupe « Bartimée », groupe « foule ») en reprenant les attitudes corporelles définies ensemble. Les enfants gestuent pendant que le catéchiste lit le texte. Puis il lance l’échange : – Que découvrons-nous de Bartimée ? De la foule ? De Jésus ? – Qu’est-ce que Jésus nous dit de Dieu dans cette rencontre ? – Aujourd’hui, quand sommes-nous aveugles comme Bartimée ? Pourquoi ? – Bartimée appelle Jésus à l’aide. Nous arrive-t-il de l’appeler, nous aussi ?

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Temps de prière • Le catéchiste invite à faire le signe de croix. • Il poursuit : Seigneur Jésus, ce signe est le signe de ton amour qui sauve… tu es le Dieu sauveur… tu es venu sauver les hommes… tu viens nous sauver… tu viens me sauver. Seigneur Jésus, tu dis à chacun de nous : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Avec confiance, dans le silence de nos cœurs, chacun de nous te répond… nous te confions nos peines… nos questions… nos joies. Nous étant confié au Seigneur, nous pouvons dire avec tout ton peuple qui l’a répété au cours des siècles :

Psaume 33 « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu.

Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses. [...] Chant fi nal : En toi j’ai mis ma conﬁance Charles Eric Hauguel – Code Secli S 501 – édition de l’Emmanuel – 1985. Ou Je veux chanter ton amour (CD piste 5), couplets 2 et 3.

Jalon collectif Poursuivre le journal par une double page sur laquelle on colle le grand bandeau en tissu ou en papier sur lequel est écrit « Dieu sauve et libère ».

Jalon personnel À la fin de l’étape, prévoir du temps pour demander aux enfants de prendre leur carnet de vie : Qu’est-ce que je retiens de ce que j’ai vécu, entendu dans cette étape. Jésus me demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Qu’estce que j’ai envie de lui répondre maintenant ? Ai-je envie de le suivre ?

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Les personnes découvertes depuis le début du module ont été changées par leur expérience de la présence, du passage de Dieu dans leur vie. écrire les mots qui expriment ces changements autour du bandeau.

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Étape 4

Jésus rejoint notre humanité jusque dans le mal, la souffrance et la mort. Abandonné de tous, il a gardé confiance et espérance dans l’amour de Dieu son Père. Jésus a accepté en toute liberté de mourir et il est mort. Mais Dieu l’a réveillé, relevé de la mort, il l’a ressuscité. Jésus a connu le passage de la mort à la vie et il est entré dans la Vie pour toujours. Par l’Esprit Saint, Jésus Christ ressuscité nous accompagne tout au long de notre vie. Avec lui nous pouvons garder confiance et espérance dans les épreuves, les souffrances et la mort car sa Vie nous est offerte.

Le catéchiste demande : Dans la rencontre de Jésus et de Bartimée, qu’est-ce qui a été important entre Jésus et l’aveugle ? Il reprend : Au creux de sa nuit, de sa souffrance, Bartimée a appelé Jésus, et Jésus est venu vers lui. Ainsi, Jésus a réconforté, soulagé, guéri, redonné confiance à beaucoup de personnes. Ce Jésus, dont le nom signifie « Dieu sauve », a souffert et est mort sur une croix. Le catéchiste dit : Que s’est-il passé entre le moment où Jésus a rencontré Bartimée et celui où Jésus est mort sur la croix ? Les enfants prennent leur document aux pp. 10-11 et découvrent les images et les textes qui les accompagnent. • Le catéchiste répond aux éventuelles questions et ouvre l’échange : Qu’en pensez-vous ? Il conclut : Les gestes et les paroles de Jésus ont rendu certains de ses contemporains jaloux et peureux. Ils ont cherché par tous les moyens à le faire mourir. Jésus a été arrêté, condamné et crucifié. • Le catéchiste montre une croix où le Christ est souffrant et demande aux enfants s’ils ont déjà vu des croix et où. On peut aller voir celle de l’église ou un calvaire dans le village ou au bord de la route.

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Faire une lecture d’image • Les enfants sont invités à comparer la représentation de la croix avec le Christ souffrant et une représentation de croix glorieuse (voir par exemple le module « Dieu nous aime » p. 11). Laisser les enfants réagir sans anticiper les réponses. Chacun ouvre ensuite Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor à la p. 486 et découvre les différentes représentations de la croix. Remarquer la présence ou non de Jésus sur la croix, les différentes attitudes du Christ : Qu’expriment-elles ? (Souffrance, sérénité, puissance, gloire…)

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Faire vivre un chemin de croix • Il peut se vivre en équipe, en paroisse en rassemblant toutes les équipes de catéchèse ou en célébration intergénérationnelle. • Fabriquer un chemin de croix à partir de la proposition en annexe, pp. 149-151, qui permet une participation active des enfants. (Les auteurs ont fait le choix d’intégrer la Semaine sainte dans son ensemble, en conséquence le chemin de croix commence à partir des rameaux.)

Une activité en lien avec le chemin de croix • À la suite du chemin de croix qui vient d’être vécu, le catéchiste demande aux enfants de repérer ce qu’ils reconnaissent dans les illustrations de leur document aux pages 9 et 12. Faire une lecture d’images (voir annexe, p. 155). • Découper la croix à partir de la ﬁ che à découper. Coller le tout sur du carton. Chacun décore sa croix à partir de ce qu’il a retenu du chemin de croix. Cette croix pourra être mise dans la chambre ou dans le coin prière des enfants.

Jalon collectif Poursuivre le journal avec une double page sur laquelle figurent un tombeau ouvert et la croix. Apporter des journaux des jours précédents ; les enfants découpent les titres, les photos d’événements douloureux qui se sont produits récemment. Ils font un photo-collage en forme de croix.

Jalon personnel

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À la fin de l’étape, prévoir du temps pour demander aux enfants de prendre leur carnet de vie : J’écris ou je dessine dans mon carnet de vie ce que je veux garder dans tout ce que je viens de vivre.

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Étape 5

Dieu qui est le Créateur de toute chose n’est pas du côté de la mort, mais de la vie. Ainsi par son Fils Jésus, nous découvrons que, pour le croyant, le mal, la violence et la mort n’ont pas le dernier mot.

Le catéchiste dit : Nous venons de voir que tout ne s’arrête pas avec la mort pour Jésus : Dieu a ressuscité son Fils unique Jésus Christ. Inviter les enfants à redire ce qui les a touchés dans le chemin de croix vécu à l’étape précédente. Il pourra être judicieux de reprendre le document enfant aux pages 9 et 12. Le catéchiste reprend : Avec Jésus le Christ, nous sommes appelés à vivre chaque instant de notre vie dans l’espérance de la Résurrection. En tant que chrétiens, nous croyons que Dieu nous aime du même amour que celui qu’il a pour Jésus et que la vie est plus forte que la mort. La Résurrection, c’est Dieu qui intervient et qui fait que là où la mort devait l’emporter, c’est la vie qui a triomphé. Mais pour que la vie triomphe, il a fallu l’intervention de Dieu. Je vis quelque chose de la Résurrection quand j’expérimente que Dieu est intervenu dans ma vie et l’a changée, étant entendu que cette intervention de Dieu se fait habituellement par des personnes qui vont me venir en aide, celles qui vont m’aider à changer (ex. : le Père Joseph Wresinski). Un avenir nouveau s’ouvre dans une espérance neuve.

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Le catéchiste poursuit : Aujourd’hui, nous allons découvrir ce qui s’est passé après la Résurrection. Le catéchiste invite les enfants à regarder ensemble, et en silence, l’illustration de la page de couverture du module, ainsi que la BD de Jn 20,1-10 des pp. 15-16 de leur document. Il présente en quelques mots le contexte du passage de Jn 20,1-10 (le procès et la crucifixion de Jésus d’après l’évangile de Jean) et propose aux enfants de partager leurs découvertes. Si nécessaire, le catéchiste peut aider avec les questions suivantes : – Quelles attitudes ont les personnages ? – Pouvons-nous comprendre leurs réactions ? • Le catéchiste propose une réﬂ exion en petits groupes : Essayons d’imaginer ce qui s’est passé entre le moment où Jésus a été mis au tombeau (Jn 19,42) et l’arrivée de Marie-Madeleine (Jn 20,1). Ne pas chercher à apporter des réponses.

Jean 20,1-10, Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 394-395 • Puis il demande à chacun des groupes de lire le passage biblique Jn 20,1-10 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor pp. 394-395. Les enfants échangent sur leur étonnement, leurs questions, leurs incompréhensions…

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• Proclamation de la parole : le catéchiste invite les enfants à se rassembler, il proclame le passage Jn 20,1-10 dans le livre et laisse les enfants réagir sur le texte en fonction de leurs échanges en petits groupes. • Après ce partage, il lit une deuxième fois le texte et s’arrête au verset 8. Il pose la question : Pour vous, qu’est-ce que veut dire « il vit et il crut » ? Le catéchiste dit : Il s’agit de l’apôtre Jean. Il a partagé la vie de Jésus, il était présent dans les moments importants de sa vie : il est tout près de lui au dernier repas, on le retrouve avec Marie au pied de la croix. En voyant le tombeau vide, Jean croit que Jésus est ressuscité, qu’il est vivant. Jean fait l’expérience que la vie a gagné sur la mort. Dans l’évangile de Jean, c’est lui qui est le premier à croire en la résurrection « il vit et il crut », Dieu a ressuscité son Fils, Jésus. Les apôtres n’ont pas tous cru aussi vite que Jean à la Résurrection de Jésus. Ils ont cru lorsque Jésus ressuscité s’est donné à voir. Le catéchiste demande : à votre avis, cette expérience va-t-elle changer quelque chose dans la vie de Jean ? • Le catéchiste laisse les enfants réagir puis il reprend : La Résurrection de Jésus est, pour les chrétiens, la certitude que l’amour de Dieu est plus fort que la mort. Être chrétien, c’est croire que Jésus son Fils est ressuscité, qu’il est vivant aujourd’hui et pour toujours. Celui qui met sa conﬁance en Dieu est certain qu’après la mort l’amour de Dieu le gardera en vie pour toujours. Cette bonne nouvelle remplit le chrétien d’espérance et anime sa vie de tous les jours. • Le catéchiste invite les enfants à échanger sur l’expérience qu’ils ont de la mort : mort de quelqu’un dans la famille, reportage à la télévision, etc. Puis il leur demande : – Face à ces situations, que dire de la Résurrection ? • Si nous croyons en la promesse que Dieu vaincra toute mort, nous ne savons pas pour autant comment cela se passera. On peut souligner que dans le Credo on dit « Je crois » mais on ne dit pas « J’ai compris, j’ai déjà vu ». On se situe du côté de la foi et non pas du côté de la preuve, de la démonstration.

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• Le catéchiste reprend avec les enfants les pages du journal, les feuillettes et ajoute les reportages réalisés auprès des associations locales. Les enfants racontent leurs découvertes. • Puis le catéchiste offre aux enfants la ﬁ che « Comme un cadeau » et laisse le temps de la regarder.

Pour aller plus loin en famille : si cette étape est vécue dans le temps de Pâque, la revue Magniﬁcat Junior – à la rencontre du Seigneur apporte un éclairage sur une scène spécifique de la Resurrection.

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Dans le carnet de vie, chacun écrit ou dessine une réponse à la question : Et moi, comment est-ce que j’accueille cette Bonne Nouvelle ? Il peut préciser une situation où le mal et la mort sont présents, une situation qu’il confie à l’amour infini de Dieu qui donne la vie.

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– Fabriquer des banderoles avec le mot « Alléluia » ; aller chercher la signiﬁcation de ce mot dans le lexique de Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, p. 472. – Inventer des pas de danse sur le chant Je veux chanter ton amour. – Rassembler les pages du journal. – Déposer le bâton dans le lieu de prière.

Temps de prière • Le catéchiste invite les enfants à se déplacer vers le lieu de prière avec le journal et les banderoles ; accompagner ce déplacement avec le chant en fond musical. • La Bible est ouverte à la page de l’évangile selon saint Marc (16,6-7), la bougie est allumée. • Le catéchiste dit : Nous traçons sur nous le signe de la croix qui nous rappelle la mort et la résurrection de Jésus : au nom du Père… • Chanter Je veux chanter ton amour (document enfant p. 20, CD piste 5). • Le catéchiste propose un temps de silence. • Puis il poursuit : Oui, Seigneur, nous voulons chanter ton amour en t’offrant nos mercis. Merci, Seigneur, pour tout ce que nous avons découvert au cours de nos dernières rencontres. Merci pour le père Joseph et Geneviève qui ont répondu à l’appel de Dieu lancé à Moïse : j’ai entendu, j’ai vu la misère de mon peuple, va je t’envoie. Merci pour la Bonne Nouvelle de la Résurrection, pour ceux qui nous l’ont transmise, pour ceux qui en témoignent et pour toutes ces personnes engagées au service des autres. Merci, Seigneur, pour toutes les fois où j’entends et je réponds à ton appel, quand… Il invite ceux qui le désirent à continuer cette phrase. • Après quelques instants, il reprend : La plus grande merveille que Dieu a réalisée, c’est la résurrection de son Fils Jésus.

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• Puis il se dirige vers la Bible et lit Mc 16,6-7. • Après un temps de silence, il invite à reprendre le refrain Je veux chanter ton amour. • Il termine par la prière de Frère Roger dans Seigneur, apprends-nous à prier, p. 84, 2e §. • Il invite de nouveau à faire le signe de croix. • Dans l’esprit des agapes, proposer un temps festif pour manifester la joie de la Résurrection.

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Célébration de fin de module Cette célébration peut se faire dans une église ou un oratoire. – Avant la célébration, trouver des gestes à faire sur le refrain du chant Je veux chanter ton amour. – Pour le temps de prière, prévoir des papiers (en forme de rayon de soleil), un par participant. – Mettre en valeur : le livre Parle, Seigneur, ta Parole est un Trésor, le cierge pascal, le bâton et le journal réalisé au long du module. Ce journal est ouvert.

• Le catéchiste accueille les enfants en disant : Traçons sur nous le signe de la croix, le signe qui nous rappelle la mort et la résurrection de Jésus. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Dieu notre Père, depuis toujours, tu veux que les hommes soient heureux. Tu as envoyé Moïse pour libérer ton peuple réduit en esclavage en Égypte. Aujourd’hui encore, des hommes souffrent. Tu envoies des personnes comme le père Joseph Wresinski ou d’autres, proches de nous, engagées dans différentes associations. Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton amour et ta ﬁdélité et nous te chantons. • Je veux chanter ton amour (piste 5), couplets 1, 2 et 3. • Proclamation de la Parole de Dieu : Jn 20,11-18 dans Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor, pp. 395-396. Le catéchiste introduit le passage en disant : Seigneur ton amour est plus fort que tout. Tu réalises des merveilles mais la plus grande de toutes, c’est la Résurrection de ton Fils Jésus. Écoutons ce passage que nous rapporte saint Jean. Lecture de l’évangile selon saint Jean. • Échange avec les enfants : ceux qui le désirent peuvent partager une parole qui les a marqués, une question, un étonnement… Puis regarder Marie-Madeleine et Jésus (pp. 395-396). Repérer la mission que Jésus donne à Marie-Madeleine. (S’inspirer de la méditation page 33 du livre Seigneur, apprends-nous à prier.)

• Terminer avec la prière de Seigneur, apprends-nous à prier, p. 32 : Loué sois-tu… Le catéchiste conclut : Loué sois-tu, Notre Père, toi que nous pouvons prier avec les mots que Jésus nous a laissés : Notre Père qui es aux cieux… car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Amen. • Je veux chanter ton amour (piste 5), couplets 1, 4 et 5 avec des gestes et des pas de danse. • Terminer cette célébration par un moment convivial.

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• Prière de louange : distribuer un rayon de soleil à chaque participant. Après avoir entendu le passage d’évangile, chacun écrit une prière, quelques mots, une phrase sur le rayon de soleil et l’apporte vers le lieu de prière ; tous les rayons de soleil seront collés sur le journal de manière à dessiner un soleil. Quand toutes les prières sont collées, le catéchiste en lit quelques-unes.

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Ces propositions bis intègrent adultes et enfants dans le cadre d’un temps fort qui reprend les étapes 4 et 5. Rappel : ce temps intergénérationnel rassemble parents et enfants ; il peut permettre également d’intégrer l’ensemble de la communauté12.

Les propositions : 1/ Les étapes 2 et 3 comme introduction à une célébration de la réconciliation. Dans cette perspective, enfants et adultes vivent l’itinéraire tel qu’il est proposé dans le guide de le catéchiste en adaptant selon les réalités locales. À la fin de l’étape 3, enfants et adultes sont invités à participer à une célébration où leur est proposé de recevoir le sacrement de réconciliation.

2/ L’étape 4 en vivant ensemble un chemin de croix pendant la Semaine sainte. 3/ Les étapes 4 et 5 sans vivre un chemin de croix, mais avec une réﬂexion sur le sens de la croix et de la foi. On a tous, dans notre vie, des moments difficiles à traverser, des passages à vivre. Parfois c’est si dur qu’on pense qu’on ne s’en sortira jamais. On se sent seul, perdu, abandonné. On a besoin d’un soutien, d’une présence. Par son fils Jésus Christ, Dieu a traversé la souffrance et la mort ; avec la Résurrection nous croyons que le mal et la mort ne sont pas la fin de tout. Croire en Dieu Père, c’est vivre dans l’espérance que Dieu est présent, qu’il nous accompagne et nous libère. Par Jésus Christ, son Fils notre Sauveur, par sa mort et sa résurrection, il nous appelle tous à la Vie. L’Esprit de Dieu nous aide à vivre ces passages dans la confiance.

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Proposition 2 – Salle aménagée et décorée : ﬂeurs, coin prière avec un mur disponible pour l’afﬁchage, dans lequel sont mis en évidence les jalons collectifs que les enfants ont composés aux étapes 1, 2 et 3). – Boissons et buffet à partager pour le temps de convivialité (café/boissons, goûter, etc). – Deux pages de journaux avec les croix du calvaire et le tombeau ouvert dessinés. – Sur une banderole, écrire : PÂQUES = PASSAGE. – Pour chaque famille, une enveloppe contenant les lettres des mots (« Pâques » et « passage »). – Des papiers de couleur foncée et des papiers de couleur claire. – Photocopies agrandies des images du document enfant (pp. 10-11). – Une représentation de la croix où le Christ est souffrant et une représentation de la croix où le Christ est en gloire (Christ déjà ressuscité). Prévoir le chemin de croix (annexe pp. 149-151).

Proposition 3 – Deux pages de journaux avec les croix du calvaire et le tombeau ouvert dessinés. – Plusieurs représentations de la croix où le Christ est souffrant et plusieurs représentations de la croix où le Christ est en gloire (Christ déjà ressuscité). 12. Comme le recommande le Texte national pour l’orientation de la catéchèse, p. 33.

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Proposition 2 : Étape 4 bis

On a tous, dans notre vie, des moments difficiles à traverser, des passages à vivre. Parfois c’est si dur qu’on pense qu’on ne s’en sortira jamais. On se sent seul, perdu, abandonné. On a besoin d’un soutien, d’une présence. Par son fils Jésus Christ, Dieu a traversé la souffrance et la mort ; avec la Résurrection nous croyons que le mal et la mort ne sont pas la fin de tout. Croire en Dieu Père, c’est vivre dans l’espérance que Dieu est présent, qu’il nous accompagne et nous libère. Par Jésus Christ, son Fils notre Sauveur, par sa mort et sa résurrection, il nous appelle tous à la Vie. L’Esprit de Dieu nous aide à vivre ces passages dans la confiance.

• Temps d’accueil : les familles sont rassemblées. Le catéchiste introduit la rencontre en dialoguant avec les enfants sur ce qu’ils ont fait aux étapes 1, 2 et 3. Il invite les adultes à regarder les jalons collectifs composés par les enfants aux étapes précédentes. Puis chaque famille reçoit une enveloppe contenant les lettres des mots « Pâques » et « passage » et est invitée à remettre en ordre ces lettres pour former la phrase « PÂQUES = PASSAGE ». • Puis le catéchiste invite à se rassembler et demande si les familles ont trouvé les deux mots à remettre en ordre. Il reprend : Il s’agit bien de « PÂQUES » et « PASSAGE », car aujourd’hui nous allons parler de passages ; passages que nous sommes invités à faire dans notre vie, passages dans la vie des hommes, dont nous parle la Bible, et passage de la mort à la vie, vécu par Jésus.

Le catéchiste reprend : Nous connaissons tous dans notre vie, des moments difﬁ ciles à traverser, des passages à vivre. Parfois c’est si dur qu’on pense qu’on ne s’en sortira jamais. On se sent seul, perdu, abandonné. On a besoin du soutien d’une présence. Avec les enfants, nous avons découvert que parfois nous sommes celui qui aide et parfois celui qui est aidé et nous sommes tous en capacité de faire quelque chose pour aider les autres. Aider ne va pas toujours de soi et, comme les témoignages du Père Joseph Wresinski et Geneviève Anthonioz de Gaulle nous le montrent, il faut se faire compagnon de celui qui souffre et ne pas céder à la tentation de « faire à la place » de l’autre. Tout au long de la Bible, Dieu nous propose son compagnonnage et inlassablement il nous dit, comme il l’a dit il y a très longtemps au peuple hébreu esclave en Égypte : « Je suis le Dieu qui te sauve et te libère, je ne t’abandonnerai jamais. » à travers l’histoire de ce peuple, nous pouvons découvrir notre propre histoire. Parfois, nous nous sentons malheureux, nous sommes prisonniers d’une souffrance. Qui pourra nous aider ?

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• Puis il afﬁ che sur le journal une banderole sur laquelle est écrit « PÂQUES = PASSAGE ».

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Certains événements dans nos vies nous invitent à changer, ce qui est parfois difﬁ cile à vivre. Et pourtant, comme au temps de Moïse et de la libération du peuple hébreu, le Seigneur nous dit : «Vois, je mets devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur : choisis la vie ! Choisis de suivre mes commandements pour vivre heureux ! » Soyez courageux, ne tremblez pas ! Le Seigneur Dieu marche avec toi, son peuple, il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas ! à travers l’histoire du mendiant aveugle Bartimée, nous avons découvert que Jésus est proche de celui qui l’appelle. Et inlassablement, il nous demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Quel passage ! De la cécité à la lumière, de l’état de mendiant à un homme debout qui se met à la suite de Jésus. • Le catéchiste invite enfants et adultes à réagir, puis chaque groupe se sépare, enfants d’un côté, adultes de l’autre.

• Le catéchiste demande : Dans la rencontre de Jésus et de Bartimée, qu’est-ce qui a été important entre Jésus et l’aveugle ? • Puis il reprend : Au creux de sa nuit, de sa souffrance, Bartimée a appelé Jésus, et Jésus est venu vers lui. Ainsi, Jésus a réconforté, soulagé, guéri, redonné confiance à beaucoup de personnes. Ce Jésus, dont le nom signifie « Dieu sauve », a souffert et est mort sur une croix. Il continue : D’après vous, que s’est-il passé entre le moment où Jésus a rencontré Bartimée et celui où Jésus est mort sur la croix ? • Il donne la fi che du document enfant (pp. 10-11) et dialogue sur les images et les textes qui les accompagnent : Qu’en pensez-vous ? Le catéchiste conclut : Les gestes et les paroles de Jésus ont rendu certains de ses contemporains jaloux et peureux. Ils ont cherché par tous les moyens à le faire mourir. Jésus est arrêté, condamné et crucifié. • Le catéchiste montre une croix où le Christ est souffrant et demande aux enfants s’ils ont déjà vu des croix et où. On peut aller voir celle de l’église, ou un calvaire dans le village ou au bord de la route, etc.

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• Faire une lecture d’image. Les enfants sont invités à comparer la représentation de la croix avec le Christ souffrant et une représentation de croix glorieuse (voir par exemple le module « Dieu nous aime » p. 11).

• Le catéchiste invite les parents à réﬂ échir sur différents passages qu’ils ont pu vivre dans leur vie. Il dit : Dans nos vies, nous vivons parfois des passages difﬁciles dont on a du mal à se remettre (deuil, séparation, déménagement, changement de travail, etc.) et aussi des passages heureux (naissances, nouveau travail etc.). Y a-t-il eu des personnes pour nous aider, nous accompagner, nous rassurer, etc. ? • Le catéchiste invite à noter personnellement, sur des papiers de couleur foncée, les passages heureux et difficiles. Puis, sur des papiers de couleur claire, il propose d’écrire le nom des personnes qui ont été là pour accompagner, aider, encourager ou se réjouir.

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• Puis il reprend : Tout au long de sa vie, Jésus a réconforté, soulagé, guéri ; il a redonné confi ance à beaucoup de personnes. Pourtant, nous le représentons très souvent sur une croix. Ce Jésus, dont le nom signifie « Dieu sauve », a souffert et est mort sur une croix. • Le catéchiste affi che les images agrandies du document enfant (pp. 10-11) où l’on voit Jésus avec ses contemporains, puis il entame un dialogue avec les parents. • Le catéchiste reprend : Les gestes et les paroles de Jésus ont rendu certains de ses contemporains jaloux et peureux. Ils ont cherché par tous les moyens à le faire mourir. Jésus est arrêté, condamné et crucifié. • Le catéchiste montre une reproduction de croix où le Christ est souffrant et également une croix où le Christ est en gloire (Christ déjà ressuscité). Il demande aux parents s’ils ont déjà vu des croix de ce genre et où et ce qu’elles représentent pour eux. Il fait remarquer que l’une représente un Christ souffrant et l’autre un Christ ressuscité ayant accompli son « passage, sa Pâque » (voir texte ci-dessous).

Commentaire pour les catéchistes Au IVe siècle, la redécouverte de la vraie croix, traditionnellement attribuée à sainte Hélène, contribua au développement du culte de la croix dans l’Église. On osa alors montrer le Christ en croix, mais un Christ à la fois crucifié et ressuscité, les yeux ouverts, coiffé d’une couronne royale, les bras bien à l’horizontale, habillé du vêtement rouge d’un grand dignitaire : il régnait sur le bois. Il s’agissait d’une surimpression de deux images, celle de la croix et celle de la Résurrection. […] Ce ne fut que plus tard, à partir des IXe-Xe siècles, que l’on osa représenter le Christ mort, les yeux fermés et dans l’expression de sa souffrance. Vers le XIVe ou le XVe siècle, un réalisme dans l’expression de la douleur sera même recherché. Les temps modernes y ont encore ajouté. Cette évolution est liée à la sensibilité religieuse des différentes époques. Si au départ on voulait dépasser absolument l’ignominie, dans la suite tragique des siècles du Moyen Âge et des temps modernes, on a davantage fait appel à la représentation de la souffrance, seule capable de consoler la souffrance des hommes.

Le catéchiste colle les deux reproductions sur les feuilles de journal, la croix avec le Christ souffrant du côté du calvaire et la croix glorieuse du côté du tombeau ouvert. Il invite les parents à venir coller sur le journal, du côté du calvaire, les papiers où sont écrites les situations de passages douloureux qu’ils ont pu vivre et, du côté du tombeau ouvert, les noms des personnes qui les ont accompagnés dans ces moments-là.

Parents et enfants se retrouvent pour vivre le chemin de croix qui aura été préparé (voir annexe pp. 149-151). À la fin du chemin de croix, ils se rassemblent et partagent un goûter tous ensemble. Pour la suite de l’itinéraire du module, les enfants se retrouvent en groupe habituel pour l’étape 5.

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B. Sesboüé, Croire, Droguet et Ardant, Paris, 1999, pp. 287-288.

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Proposition 3 : Étape 4 bis

• Temps d’accueil : les familles sont rassemblées. Le catéchiste introduit la rencontre en dialoguant avec les enfants sur ce qu’ils ont fait aux étapes 1, 2 et 3. Il invite les adultes à regarder les jalons collectifs composés par les enfants aux étapes précédentes. • Le catéchiste dit : Nous avons tous dans la vie des moments difficiles à traverser, des passages à vivre. Parfois c’est si dur qu’on pense qu’on ne s’en sortira jamais. On se sent seul, perdu, abandonné. On a besoin du soutien d’une présence. (Voir pp. 139-140 pour la suite de ce commentaire.) • Le catéchiste affi che sur le journal une croix. Puis il invite chaque groupe à se séparer, enfants d’un côté, adultes de l’autre. Chaque groupe va réfléchir sur la représentation de la croix.

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• Le catéchiste montre une croix où le Christ est souffrant et demande aux enfants s’ils ont déjà vu des croix et où. On peut aller voir celle de l’église, ou un calvaire dans le village ou au bord de la route, etc. • Faire une lecture d’image. Remarquer les signes de blessures et de souffrance (la couronne d’épines, les blessures aux mains, aux pieds et au cœur, le visage de douleur ou de mort, etc.). Le catéchiste dit : Que s’est-il passé entre le moment où Jésus a rencontré Bartimée et là, tel que nous le voyons sur la croix ? • Le catéchiste conclut : Tout cela agace tellement les chefs religieux qu’ils décident de faire taire Jésus et de l’arrêter. • Le catéchiste montre ensuite au moins une autre image de croix où le Christ n’est pas un Christ souffrant. Par exemple la croix glorieuse du module « Dieu nous aime », page 11, si ce module a été vu avec les enfants. Ou encore celle de l’église SaintePudentienne, à Rome. La croix domine l’abside, elle est entourée par les quatre animaux de l’Apocalypse. Le Christ n’est pas suspendu à la croix mais trône au-dessous d’elle. La croix figurant sur la porte de l’église Sainte-Sabine à Rome où le Christ et les deux larrons

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sont représentés les bras reproduisant le geste des orants ou encore la croix source de vie dans l’église Saint-Clément de Rome ou encore des croix de Christ en gloire. • Faire remarquer des signes de vie, de résurrection (le Christ ressuscité, les branches d’arbres, les oiseaux, etc.). • Puis regarder les pages 9 et 12 du document enfant représentant le chemin de croix et la Résurrection. • Le catéchiste reprend : La croix peut représenter la souffrance, mais aussi la vie. Nous allons chercher maintenant toutes les croix que l’on connaît ou que l’on peut trouver dans notre environnement. Les croix en lien avec la religion mais aussi les croix avec le monde civil (croix des pharmacies, Croix Rouge, drapeau, etc.). • Entamer une discussion et voir pourquoi ce symbole a été choisi.

• Les adultes se mettent par groupes de 4 ou 5 et réﬂ échissent à des expressions où l’on parle de « croix » (porter sa croix, chemin de croix, faire la croix sur…, Croix Rouge, signe de la croix, croix de bois, croix de fer, etc.) et se disent entre eux ce que ces expressions évoquent et à quoi elles leur font penser. • Puis le catéchiste invite à une mise en commun en deux catégories : – la croix, symbole positif (qui peut annoncer un salut : Croix Rouge) – la croix, symbole négatif (qui est symbole de mort : porter sa croix). • Le catéchiste projette ou montre des reproductions de croix où le Christ est souffrant. Il fait remarquer les signes de blessures et de souffrance (la couronne d’épines, les blessures aux mains, aux pieds et au cœur, le visage de douleur ou de mort, etc.). • Le catéchiste dit : Qu’a-t-il pu se passer entre le moment où Jésus, dans sa vie publique, a rencontré des personnes qu’il a réconfortées, soulagé, guéri, redonné conﬁance… et là, tel que nous le voyons sur la croix ? Les adultes sont invités à s’exprimer.

• Le catéchiste montre aussi d’autres images de croix où le Christ n’est pas un Christ souffrant telles que celle de l’église Sainte-Pudentienne, à Rome. La croix dominant l’abside est entourée par les 4 animaux de l’Apocalypse. Le Christ n’est pas suspendu à la croix mais trône au-dessous d’elle, la croix figurant sur la porte de l’église Sainte-Sabine à Rome où le Christ et les deux larrons sont représentés les bras reproduisant le geste des orants ou encore la croix source de vie dans l’église Saint-Clément de Rome ou encore des croix de Christ en gloire. • Faire remarquer des signes de vie, de résurrection (le christ ressuscité, les branches d’arbres, les oiseaux, etc.). • Le catéchiste demande : Pourquoi les artistes ont-ils représenté le Christ de cette façon ?

Commentaire pour les catéchistes Se reporter à la page 141 pour le commentaire sur la représentation de la croix.

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• Le catéchiste conclut : Tout cela agace tellement les chefs religieux qu’ils décident de faire taire Jésus et de l’arrêter.

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Le catéchiste invite chaque groupe à dire ce qui a été fait, puis il conclut : Tout ne s’arrête pas avec la mort : Dieu a ressuscité son Fils Jésus. Avec Lui, nous sommes appelés à vivre chaque instant de notre vie dans l’espérance de la résurrection. Et cette bonne nouvelle nous concerne tous aujourd’hui dans notre vie de tous les jours. Le cruciﬁ x est le signe de la souffrance extrême mais la croix est aussi le signe de la vie, de la résurrection.

Temps de prière • Le catéchiste invite les enfants et les adultes à se déplacer vers le lieu de prière. Une belle croix est posée en évidence, à côté de la Bible ouverte à la page de Marc 16,6-7, et une bougie allumée. • Le catéchiste dit : Nous traçons sur nous le signe de la croix qui nous rappelle la mort et la résurrection de Jésus : au nom du Père… • Il propose un des chants, par exemple : Je veux chanter ton amour (piste 5, document enfant p. 20). • Le catéchiste dit : Oui, Seigneur, nous voulons chanter ton amour en t’offrant nos mercis. Merci, Seigneur, pour tout ce que nous avons découvert au cours de ce module. Merci pour le père Joseph et Geneviève qui ont répondu à l’appel de Dieu lancé à Moïse : j’ai entendu, j’ai vu la misère de mon peuple, va je t’envoie. Merci pour la Bonne Nouvelle de la Résurrection, pour ceux qui nous l’ont transmise, pour ceux qui en témoignent et pour toutes ces personnes engagées au service des autres. Merci, Seigneur, pour toutes les fois où j’entends et je réponds à ton appel, quand… Il invite ceux qui le désirent à continuer cette phrase. • Après quelques instants, il reprend : La plus grande merveille que Dieu a réalisée, c’est la résurrection de son Fils Jésus. • Puis il se dirige vers la Bible et lit Mc 16,6-7. • Après un temps de silence, il invite à reprendre le refrain Je veux chanter ton amour (piste 5, document enfant p. 20).

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• Il termine par la prière de Frère Roger dans Seigneur, apprends-nous à prier, p. 84, 2e §. • Il invite de nouveau à faire le signe de croix. • On peut terminer la rencontre par un temps convial, autour d’un goûter par exemple.

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Pour aller

plus loin A

u commencement Dieu crée : le Salut est en marche. Dès avant le commencement du monde, Dieu aime. Pour manifester cet amour il crée, établit avec l’homme une alliance, alliance que l’homme a toutefois du mal à garder. Alors, tout au long de l’histoire, Dieu entend la misère de son peuple, et le tire de sa servitude. Pour le premier homme, pour Israël, pour l’humanité, Dieu fait œuvre de création, de libération, de salut. Cependant, emprisonnés dans nos jalousies, complices du mal, enlisés dans nos errances, nous refusons l’œuvre de vie et courons à notre perdition, vivons comme séparés de Dieu. Or, Dieu vient nous chercher, non pas d’abord parce que nous sommes pécheurs, mais parce qu’il nous choisit pour faire de nous des fils. Un jour du temps, Dieu prend chair dans notre histoire : le Salut advient. Quand il voit l’humanité se perdre, Dieu ne peut rester insensible, il décide alors d’envoyer le Fils pour sauver les hommes. Quand il se ferme à l’amour, l’homme ne voit pas Celui qui le rejoint pour ouvrir en lui des chemins de vie. Jésus vient dire l’amour du Père, et du même amour il aime jusqu’à l’extrême. Dans une fidélité absolue il accomplit sa mission, au point de risquer la mise à mort. La croix est le point suprême du refus dans lequel l’homme s’enferme. Dans sa Résurrection, Jésus ouvre le chemin, il nous introduit dans le cœur de Dieu, nous entraîne avec Lui dans sa vie trinitaire. Nous ne sommes pas seulement sauvés par Jésus, mais nous sommes sauvés en Lui, greffés sur Lui, le Fils.

Une fois pour toutes le Salut est donné : chaque jour le Salut est à vivre. Le péché détruit celui qui commet le mal et celui qui en est victime. À la croix, le péché est pleinement manifesté, la Résurrection signe la victoire définitive de la Vie et de l’Amour. Seul l’Amour peut défaire ce qui est contre l’amour : Dieu seul peut pardonner les péchés. Ayant fait l’expérience d’être sauvé, de compter à ce point pour quelqu’un, l’homme peut à son tour pardonner, prendre part à l’œuvre de Salut. Alors que nous pactisons avec les forces du mal, le pardon réveille et libère en chacun les forces d’amour, la part d’icône de Dieu. L’homme grandit dans sa ressemblance à Dieu quand il pardonne. Le salut n’efface pas le péché, mais il assume l’humanité pécheresse vers un avenir, une vie de fils pardonné, ressuscité, sauvé. Martine Goury, religieuse, Institut des Sœurs de St Joseph

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

L’envoi du Fils dans l’humanité révèle la vocation de tout homme : être fils de Dieu. Dire que Dieu fait de nous des fils, c’est dire qu’il nous fait vivre de sa Vie. Le salut n’est pas seulement libération, mais communion filiale. Quand Dieu sauve, il va plus loin que de nous tirer hors d’une situation de perdition, il nous conduit vers une terre de promesse. Cette terre est ce lieu, tout lieu, où circulent l’amour et la vie en abondance. Dans son incarnation Dieu sort de lui-même en envoyant le Fils. En chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, Jésus est la main que Dieu nous tend, il est la Parole qui fait vivre, relève, sauve.

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Fiche biblique n° 1

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● V. 7-10 : Dieu reprend le dialogue. Et dans cette deuxième partie du dialogue, nous trouvons quantité de verbes pour dire l’action de Dieu : voir la misère, entendre les cris, connaître les souffrances, voir l’oppression, descendre pour délivrer et faire monter vers une terre fertile. Puis Dieu fait une demande à Moïse : « Je t’envoie chez Pharaon ». Dieu n’a pas honte d’appeler à l’aide : il ne le fait pas tout seul. C’est Moïse qui appartient au peuple opprimé qu’il envoie pour faire sortir le peuple.

●

V. 4-6 : Dieu voit Moïse, l’appelle et lui dit. « Je suis le Dieu de ton père. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob ». On a ici la première partie du dialogue entre Dieu et Moïse. Dieu fait le lien avec l’histoire des Patriarches. Moïse se voile le visage.

● V. 2-3 : Un ange apparaît, c’est donc que quelque chose de Dieu va se révéler, une « chose extraordinaire » : un buisson « brûle sans se consumer » ; Moïse va au-delà, fait un détour pour voir. La présence de Dieu ne détruit pas. »

●

V. 1 : Moïse a refait sa vie au désert. Il est marié et son beau-père est prêtre de Madiane. Il est berger et mène le troupeau « au-delà » du désert, à la montagne de Dieu.

2. Au ﬁl du texte

Moïse est sauvé des eaux par la fille de Pharaon. Elle le confie en nourrice à une femme (qui en réalité est la mère de Moïse). Quand Moïse est sevré, sa mère le « ramène » à la fille de Pharaon qui le traite « comme son propre fils ». Devenu adulte, Moïse découvre « l’oppression » de son peuple mais aussi la violence qui est partout : – dans le peuple égyptien : un égyptien qui frappe un Hébreu, – dans son propre peuple : deux Hébreux qui se battent entre eux, – en lui-même : il a tué l’égyptien qui maltraitait l’Hébreu, – en Pharaon : il cherchait à faire périr Moïse. Moïse prend peur et s’enfuit au désert.

1. Le contexte : lire Exode 2

Le buisson ardent (Ex 3,1-12)

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

● Je t’envoie, tu feras sortir mon peuple, vous me rendrez un culte, ils reconnaîtront que je t’ai envoyé. Quelle belle manière d’agir du côté de Dieu : une grande confiance en l’homme. Et dès que l’un bouge, les autres bougent avec lui.

● Un buisson qui brûle sans se consumer. Dieu n’est pas un incendie de forêt qui brûle tout sur son passage. Dieu est avec nous, discret comme un feu dans le cœur. Un feu pour que tous reconnaissent la présence de Dieu et que le peuple rende un jour un culte à Dieu sur cette montagne.

● Et cette voix t’appelle pour retraverser le désert, t’envoyer dans l’autre « au-delà du désert » pour « trouver Pharaon », et faire « sortir le peuple ».

● Et tu fais le tour du buisson, tu passes dans l’au-delà du buisson. Et là tu entends une voix : elle vient de l’au-delà de l’histoire : « je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ».

● Moïse, tu pars « au-delà du désert » et te voilà dans l’au-delà de l’ordinaire, devant une « chose extraordinaire », devant un buisson qui « brûle sans se consumer ».

4. Quelques phrases de méditation

– Quelle est l’attitude de Dieu face à l’oppression et à l’injustice ? – Moïse fait une expérience de Dieu « au-delà » du désert ? Qu’est-ce que cela veut dire pour nos vies ? – Dieu n’a pas honte de demander quelque chose à Moïse. Mais il n’abandonne pas Moïse : « Je serai avec toi. » Quelles sont mes réactions quand la Bible me présente Dieu de cette manière ?

3. Quelques questions pour une actualisation

● V. 11-12 : Moïse met une objection à la proposition de Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir le peuple ? ». Dieu ne répond pas directement à la question de Moïse. Au « qui suis-je » de Moïse, à son doute sur lui-même, Dieu répond par un « je suis, je suis avec toi » une affirmation de sa présence. La mission de Moïse est claire : « quand tu auras fait sortir d’égypte mon peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne ».

Annexes Annexes

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● V. 47-49 : Bartimée apprend que c’est Jésus de Nazareth qui passe. Mais lui sait quelque chose de plus de ce Jésus de Nazareth puisqu’il crie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ». Le fils de Tomée a-t-il déjà reconnu le Messie en « Jésus, fils de David » ? Beaucoup de gens veulent faire taire l’aveugle. Appeler « Jésus, fils de David » est une affirmation dangereuse, le pouvoir en place à Jérusalem supporte difficilement une telle affirmation. Et pourtant bientôt, quand Jésus entrera à Jérusalem, ce sera le cri de tout le peuple. « Béni le règne qui vient, celui de notre père David » (Mc 11,10). L’aveugle serait-il, finalement, celui qui voit clair et les disciples avec la foule n’auraient-ils rien compris ? (Cf. Jacques et Jean qui après l’annonce de la Passion et de la Résurrection demandent une place à droite et à gauche dans la gloire.). De toute manière l’aveugle crie de plus belle. Nous sommes là sur la route du Bon Samaritain, là où le prêtre et le lévite ont laissé l’homme blessé sur le bord du chemin. Jésus s’arrête (le fait est rare dans les évangiles) et Jésus s’adresse à ceux qui le suivent : « Appelez-le ». Il ne fait pas tout tout seul mais il implique d’autres personnes. Les disciples

● V. 46 : Jésus et ses disciples entrent à Jéricho. Ils en sortent avec une foule assez nombreuse. Cela nous dit quelque chose de l’accueil de Jésus. Autour de lui, le groupe grandit. Nous sommes en route pour Jérusalem. C’est la route habituelle des pèlerins, sur l’itinéraire du peuple d’autrefois pour entrer dans la terre promise. Sur le bord de la route, Bartimée. Il est parfaitement identifié, c’est « fils de Tomée » et il est aveugle. Il a choisi son endroit pour mendier : tous les pèlerins passent par là. Mais il est au bord du chemin, dans le caniveau.

2. Au ﬁl du texte

Dans l’évangile selon saint Marc, la rencontre de Jésus avec l’aveugle de Jéricho est le dernier épisode avant la section de l’évangile qui rapporte la dernière semaine de Jésus à Jérusalem, sa Passion et sa Résurrection. Cette rencontre suit la troisième annonce de la Passion et la demande de Jacques et Jean pour « siéger, l’un à droite et l’autre à gauche dans la gloire ».

1. Le contexte

Bartimée, l’aveugle de Jéricho (Mc 10,46-52)

Fiche biblique n° 2

Seigneur, je suis l’aveugle sur le chemin. Du plus profond de mon aveuglement, depuis la clairvoyance de mon cœur, je te dis : « Seigneur, que je voie ! » Et toi qui es la lumière, tu me réponds : « Va, ta foi t’a sauvé ».

Merci, Jésus, Rabbouni… Simplement et sincèrement merci, de me permettre de faire cette expérience de toi, de suivre tes pas et de goûter ta lumière. Comblé de tes dons, je veux porter à d’autres ta lumière. Bartimée est ici, Seigneur, en chemin. Que veux-tu de moi ?

4. Quelques phrases de méditation

– Jésus marche vers Jérusalem, vers sa Passion et sa Résurrection : en quoi le chemin de l’aveugle est-il aussi un chemin pascal ? – Jésus et sa manière de vivre avec les exclus : quel chemin de salut, de réinsertion propose-t-il ? – Quelle bonne nouvelle ? Pour les disciples ? Pour la foule ? Pour l’aveugle ? Pour moi ?

3. Quelques questions pour une actualisation

● V. 50-52 : Et voilà l’aveugle qui bondit, il laisse sa sécurité (son manteau) et court vers Jésus (chose assez inhabituelle pour un aveugle : il est difficile de courir les yeux bandés). Il montre ainsi sa confiance en quelqu’un qui ne peut le décevoir. Et Jésus accueille l’aveugle et lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Cette même question qu’il a posée à Jacques et à Jean peu avant : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » (Mc 10,36). La première attitude de Jésus est une attitude d’écoute. Et celui qui souffre a besoin d’être écouté. L’aveugle exprime alors son respect pour Jésus mais aussi sa familiarité : « Rabbouni, que je voie ! » (Dans le texte grec : « que je revoie »). Peut-être, Bartimée n’était-il pas né aveugle ? Mais ne demande-t-il pas plutôt : « que je voie de nouveau et du nouveau » ? Et Jésus lui dit : « va, ta foi t’a sauvé ». Jésus ne fait rien pour retenir cet homme. Cet homme a maintenant une vision ouverte sur le salut. Il « se mit à voir (“il revoit”, dans le texte grec) et il suivait Jésus sur la route ». Celui qui ne pouvait aller à Jérusalem et ne pouvait entrer dans le Temple à cause de son infirmité fait désormais partie du groupe qui marche vers Jérusalem.

et la foule, autant que l’aveugle, ont besoin d’être transformés. Et ceux qui voulaient faire taire l’aveugle, maintenant, l’appellent et même l’encouragent. « Confiance, lève-toi. Il t’appelle ».

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Fiche biblique n° 3

Marie-Madeleine semble aller trouver l’un puis l’autre. Est-ce le signe de la communauté qui s’est dispersée après la mort de Jésus, alors que l’évangile nous a habitué à une certaine connivence entre Pierre et ce disciple que Jésus aimait ? Et pourquoi Marie-Madeleine donne-t-elle une information tronquée ? Elle a vu la pierre enlevée et son message devient : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a mis ». Et le « nous » de son témoignage laisse-t-il entendre qu’elle s’est arrêtée en route

Pourquoi Marie-Madeleine va-t-elle au tombeau de si bon matin, alors que les soins funéraires – dans l’évangile de Jean – ont été faits au moment de la mise au tombeau ? Pourquoi est-elle seule alors qu’une femme juive ne se déplace jamais seule ? « Elle voit que la pierre a été enlevée » et maintenant elle court et vient « trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait ».

●

V. 1-2 : C’est de « grand matin » : le jour commence donc à poindre, mais « il fait encore sombre ». Quel est donc le sens de ce clair-obscur ? Marie-Madeleine va au tombeau et toute une part de sombre traverse le récit : le mot tombeau revient sept fois en dix versets. Mais il y a aussi une partie claire et vivante dans ce récit. Tous se mettent à courir : MarieMadeleine, Simon-Pierre et l’autre disciple.

2. Au ﬁl du texte

Le mieux est sans doute de relire les trois derniers versets du chapitre précédent : « Joseph d’Arimathie et Nicodème prirent le corps de Jésus, et ils l’enveloppèrent d’un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d’ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. »

1. Le contexte

Marie-Madeleine et les deux disciples au tombeau (Jn 20,1-10)

DIEU SAUVE ET LIBÈRE

● V. 9-10 : L’auteur de l’évangile nous livre alors son commentaire personnel : « Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ». Bonne remarque. La même que nous retrouverons dans les Disciples d’Emmaüs : c’est en passant par l’écriture que nous pourrons voir (comprendre) tout ce qui concerne Jésus le Ressuscité. « Ensuite, les deux disciples retournèrent chez eux. »

Pierre a besoin de temps. Pour le disciple que Jésus aimait : la foi est venue comme un éclair. Dans l’évangile de Jean, il y a au moins quelqu’un qui a foi en Christ ressuscité sans avoir une apparition : il ouvre ainsi la route à quantité d’autres disciples que Jésus aime mais qui n’auront jamais d’apparition. Peut-être que l’amour donne une perspicacité supplémentaire, complément de lumière sur le chemin de la foi.

Pierre et l’autre disciple ont couru ensemble ; ils sont entrés dans le même tombeau, mais ils ont réagi différemment à ce qu’ils ont vu dans le tombeau. Pourquoi entre eux – qui ont une certaine connivence – aucun dialogue ne s’établit ? Ou alors est-ce une invitation à respecter le chemin de chacun ?

Pierre arrive ensuite ; il entre dans le tombeau et « regarde le linceul et aussi le linge qui avait recouvert la tête ». Il voit donc davantage de choses. L’autre disciple entre à son tour ; « il voit et il croit ». Pierre a « regardé » et l’autre disciple a « vu » (les verbes sont différents). Le linceul et le linge qui a recouvert la tête sont là dans le tombeau ; ils permettent de prendre de la distance par rapport au témoignage de Marie-Madeleine : si on avait enlevé le Seigneur, les voleurs auraient tout emporté, le corps de Jésus et les linges qui l’entouraient.

● V. 3-5 : À l’écoute de Marie-Madeleine, Pierre et l’autre disciple n’ont eux aussi plus qu’un objectif : le tombeau. Ils courent ensemble vers le tombeau et pourtant il se produit une différence. L’autre disciple court plus vite, arrive le premier. Il se penche, voit le linceul mais n’entre pas.

pour commenter les événements avec ses amies ? De toute manière, Marie Madeleine parle de Jésus comme d’un mort, « on l’a enlevé », et aussi comme d’un vivant, elle le nomme le « Seigneur ». Elle reste donc bien dans le sombre alors que le jour s’est déjà levé.

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Pierre et le disciple qui a le nom de l’amour découvrent le tombeau vide. Ils le trouveront ailleurs, guidés par les écritures : alors ils rentrent chez eux… pour le retrouver.

Mais Marie-Madeleine, pense-le bien ! Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées. Jésus n’est plus dans le tombeau parce qu’il n’est pas un cadavre. Dieu l’a relevé de la mort ; Il l’a recréé, a donné vie à ce corps sans vie. C’est désormais l’Homme Nouveau. qui est avec toi dans le pays de la vie.

Et Marie-Madeleine cherchait son corps Pour le remettre dans le tombeau. Il suffirait de replacer la pierre Et tout rentrerait dans l’ordre.

Aujourd’hui, on parle tellement de profanations de tombes. Marie-Madeleine le croyait aussi : « On a enlevé, volé le corps du Seigneur. »

4. Quelques phrases de méditation

– Jésus parti du tombeau, absent du tombeau va permettre d’autres rendezvous pour les apôtres ? Lesquels ? Pour nous ? Lesquels ?

– Quels signes de résurrection autour de nous, quelles paroles dans les Écritures font naître la foi en la résurrection de Jésus ?

– Que pouvons nous dire du regard de Pierre ? Du regard de Jean ? Du regard de Marie-Madeleine ? De notre regard sur la résurrection ? – Pourquoi entre Pierre et le disciple que jésus aimait – qui ont une certaine connivence dans les évangiles – aucun dialogue ne s’établit ? Ou alors qui représente en réalité ce disciple que Jésus aimait ?

3. Quelques questions pour une actualisation

Chant : Voici le corps et le sang du Seigneur, Jésus toi qui as promis, Il est vivant no 38.

Prière : Ce jour-là Jésus, tu t’es fait Pain de Vie, Pain de Dieu, pour être vivant au cœur de notre cœur pour nous donner la force de ton Amour !

Le Jeudi soir, Jésus se met à table avec ses apôtres. Pendant qu’ils mangent, Jésus prend le pain et rend grâce à Dieu, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps, donnez pour vous. » Puis, il prend la coupe de vin, rend grâce à Dieu et la donne à ses apôtres en disant : « Prenez et buvez, cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. » (cf. Lc 22,19-20)

Station 2

Chant : Hosanna Hosanna au plus haut des cieux !

Prière : Ce jour-là, Jésus, tu as montré que tu n’es pas un roi de puissance mais que tu es un Roi d’Amour !

Jésus vient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Il entre dans la ville sur un âne. Les gens prennent des branches et vont à la rencontre de Jésus. Ils crient « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». (cf. Jn 12,12-14)

Station 1

− Un enfant lève la croix pour la montrer à tous. − Un autre tient une lumière. − Un adulte lit le passage d’évangile, suivi d’un bref silence. − Un autre adulte lit la prière. Tous reprennent la phrase (en plus gros). − On chante (chant adapté aux enfants). Voir proposition ou choisir d’autres refrains connus dans la paroisse. − La croix est remise à sa place et on va à une autre station en silence.

À chaque station :

Les stations sont des reproductions d’un chemin de croix de Tamié collées sur des croix disposées sur des chaises autour de l’église ou de la salle (voir sur le site www.alarencontreduseigneur.fr). Les croix fabriquées doivent être assez grandes, découpées dans des plaques de faux plafond. Elles sont habillées de papier ou peintes en rouge, les reproductions sont collées au centre.

Chemin de croix

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Chant : Aimer c’est tout donner et se donner soi-même, C. des Béatitudes.

Prière : Ce jour-là, Jésus, un de tes amis t’a trahi et les autres t’ont abandonné. Tu es resté seul devant les soldats et tu les as laissés faire. Tu étais prêt à tout donner.

Jésus parlait encore quand les soldats arrivent. Judas, l’un des apôtres, marche devant eux. Il s’approche de Jésus pour l’embrasser. Jésus lui dit « Juda c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » Ses disciples ont peur, ils se sauvent en abandonnant Jésus. (cf. Mc 14,47-50 et Lc 22,47-48)

Station 5

Chant : En toi j’ai mis ma conﬁance

Prière : Ce jour-là, Jésus, Tu as eu peur dans la nuit, ton cœur était lourd de souffrance et d’angoisse. Mais tu as mis toute ta confiance en Dieu ton Père, et tu t’es redressé pour aller jusqu’au bout de ton Amour.

Après le repas, Jésus sort et va au jardin des Oliviers. Ses disciples le suivent. Il leur dit : « Priez avec moi » et s’éloigne de quelques pas, se met à genoux et prie. « Père, […] que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. » Il se relève, vient vers ses disciples. Ils se sont endormis Jésus les réveille et leur dit « c’est l’heure. Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez. ». (cf. Lc 22,39-46)

Station 4

Chant : Ubi Caritas, Taizé.

Prière : En te couronnant d’épines, ce jour-là, Jésus, tes ennemis se sont moqués de toi. Ils ont fait de toi un roi ridicule alors que tu es un vrai Roi d’Amour.

Les soldats du gouverneur emmènent Jésus dans la cour. Ils lui mettent un manteau rouge, et lui font une couronne d’épines qu’ils enfoncent sur sa tête. Ils placent un bâton dans sa main droite et se moquent de lui en disant « Salut, Roi des juifs ». Ils crachent sur lui et le frappent. (cf. Mt 27,27-31) Pilate présente Jésus à la foule en disant « Voici votre Roi » et tout le monde crie « À mort ! Crucifie-le ! ». (cf. Jn 19,14-15)

Station 8

Chant : Seigneur j’accueille ton pardon, TDF.

Prière : Pierre était ton ami, mais ce jour-là, il a eu peur et il a trahi ta confiance. Et toi, Jésus, tu l’as regardé avec tout ton amour. Tu es le Seigneur, Roi du Pardon.

Pendant ce temps, Pierre est venu dans la cour voir ce qui se passait. Une servante arrive et lui dit : « Celui-là aussi était avec lui. ». Pierre répond « Femme, je ne le connais pas. » Peu après, un autre dit en le voyant « Toi aussi, tu en fais partie. » Pierre dit : « Non, je n’en suis pas. » Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C’est sûr : celui-là était avec lui ; et d’ailleurs il est Galiléen. » Pierre répond avec force : « Je ne vois pas ce que tu veux dire ! » À ce moment même, un coq chante, et Pierre se rappelle la parole de Jésus : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » Alors Pierre se met à pleurer. (cf. Lc 22,54-62)

Station 7

Chant : Aimer c’est tout donner et se donner soi-même, C. des Béatitudes.

Prière : Ce jour-là, toi, Jésus, le Fils de Dieu, tu as eu les mains liées comme un bandit. Toi, le Seigneur de vérité, tu as été faussement accusé et tu as gardé le silence. Tu es le Seigneur, Roi du Pardon.

Prière : Ce jour-là, Jésus, tu t’es mis à genoux devant tes amis pour leur laver les pieds, c’était le service des esclaves. Tu as laissé toute ta puissance de Dieu pour te faire Serviteur et nous donner l’exemple.Tu es un roi serviteur.

Chant : Ubi Caritas, Taizé.

Alors les soldats, leurs chefs et les gardes arrêtent Jésus. Ils lui attachent les mains et l’emmènent pour être jugé. Les docteurs de la loi et les chefs du peuple cherchent tous à faire mourir Jésus. Beaucoup de gens viennent dire de faux témoignages contre lui. Jésus se tait. Pilate lui dit « Es-tu le roi des Juifs ? ». Jésus lui répond « C’est toi qui dis que je suis roi. ». (cf. Jn 18,12-37)

Station 6

Pendant le dîner, Jésus se lève de table, prend de l’eau qu’il verse dans un bassin et lave les pieds de ses apôtres. À la fin, il leur dit « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns les autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. ». (cf. Jn 13,14-15)

Station 3

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DIEU SAUVE ET LIBÈRE

Chant : En toi j’ai mis ma conﬁance

Prière : Ce jour-là, Jésus, Marie, ta maman a souffert avec toi. Mais elle a gardé confiance. Sur la croix, tu nous l’as donnée comme un cadeau de tendresse.

Arrivés à l’endroit du Calvaire, ils le crucifient… Jésus voit Marie sa mère et près d’elle, Jean, le disciple qu’il aimait. Il dit à sa mère « voici ton fils » puis il dit à Jean « Voici ta mère ». (cf. Jn 19,17-27)

Station 12

Chant : En toi j’ai mis ma conﬁance

avec toi. Tu nous montres que nous aussi, on peut aimer avec toi.

Prière : Ce jour-là, Jésus quelqu’un t’a aidé, quelqu’un a porté ta croix

Ils réquisitionnent un homme qui revient des champs. C’est Simon de Cyrène. Ils lui font porter la croix avec Jésus. (cf. Mc 15,21)

Station 11

Chant : Aimer c’est tout donner et se donner soi-même, C. des Béatitudes.

la souffrance. Mais tu as continué pour aller jusqu’au bout. Ton Amour est plus grand que toutes les méchancetés

Prière : Ce jour-là Jésus, tu as été écrasé par les injures, les moqueries et

Sur le chemin, Jésus tombe plusieurs fois. Il est épuisé par toutes ses souffrances

Station 10

Chant : Jésus le Christ Lumière intérieure, Taizé.

Ils emmènent donc Jésus qui porte lui-même sa croix, vers un endroit appelé Calvaire. (cf. Jn 19,17) Prière : Ce jour-là, Jésus, tu as été condamné à mort et tu as porté ta croix comme un bandit ou un assassin. Tu as pris sur toi tout le mal du monde.Tu as voulu nous libérer de nos péchés, de ce mal qui nous sépare de ton Amour. Tu es un Roi Sauveur, notre Sauveur.

Station 9

On termine le chemin de croix par le Notre Père tous ensemble.

Chant : Choisir un Alléluia de la paroisse.

Prière : Mais ce jour-là, au secret de la mort, une grande lumière se préparait, et comme le soleil au bout de la nuit, Jésus, tu as jaillit dans la vie nouvelle. Tu es ressuscité et tu es vivant pour toujours. Tu es le Roi de la Vie, le Roi de l’Amour

Au matin du premier jour de la semaine, des femmes viennent au tombeau. Elles se demandent « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? ». En arrivant, elles voient que la pierre qui est très grosse, est roulée sur le côté. Elles regardent à l’intérieur du tombeau, et voient un jeune homme habillé de blanc. Elles ont peur. Le jeune homme leur dit « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. » (cf. Mc 16,1-6)

Station 15

Prière : Ce jour-là, Jésus, dans le grand silence du tombeau, tu as été enterré et tes amis ont cru que tout était fini. La tristesse pesait comme du plomb dans leur cœur. Tu étais vraiment mort. Temps de silence

Le soir, un ami de Jésus, demande son corps de Jésus. Il l’enveloppe dans un grand tissu et le place dans un tombeau creusé dans le rocher. Puis, il roule une grosse pierre devant pour fermer le tombeau. (cf. Marc 15,42-46)

Station 14

Prière : Ce jour-là, Jésus, sur la croix, tu as tout pardonné, tout donné. Tu es vraiment le Roi du Pardon. Temps de silence

Sur la croix, Jésus dit « Père pardonne-leur », (cf. Lc 23,33-34) puis, il pousse un grand cri (cf. Mc 15,37) « Père, entre tes mains je remets mon esprit. ». En disant ces mots, Jésus meurt. (cf. Lc 23,46) L’officier romain qui est placé en face de Jésus, dit à haute voix : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu. ». (cf. Mc 15,39) Les soldats viennent pour briser les jambes des condamnés. Ils voient que Jésus est mort. (cf. Jn 19,33)

Station 13

Annexes

générales Développement de l’enfant de 8-11 ans Vers 6 ans et jusqu’à la puberté, l’enfant traverse une période particulièrement propice aux acquisitions scolaires, culturelles et éducatives. À cet âge, l’enfant se montre curieux. Il aime savoir, comprendre. Ses capacités de concentration restent cependant encore limitées (environ dix minutes). Sur le plan intellectuel, on observe la mise en place de la connaissance logique. Au début, l’enfant accède au raisonnement, mais il a encore besoin de supports concrets (objets pouvant être manipulés). Sa pensée procède par tâtonnements ; il cherche à comprendre en faisant des essais et en comparant. Vers 10-11 ans se développe la pensée abstraite : capacités à raisonner, déduire, porter un jugement. L’enfant parvient maintenant à réﬂéchir à partir d’un seul exposé verbal. Durant cette période, l’enfant acquiert une meilleure appréhension de la réalité. Sa pensée devient moins égocentrique, il ne se limite plus à un seul point de vue. Il ébauche sa propre conception du monde. L’enfant devient apte à communiquer plus largement avec le monde qui l’entoure. Les relations amicales se développent. Entre enfants s’instaure une véritable collaboration que l’on peut observer à travers le jeu. Les jeux symboliques (faire comme les adultes) laissent place aux jeux collectifs et aux jeux de règles. L’enfant se socialise, devient « raisonnable » ; il a intégré les interdits et se soumet à la loi commune sociale. Entre 8 et 11 ans, l’enfant est plein de vie. Il dispose d’une conscience de lui-même et de son corps qui s’est structurée progressivement au cours de sa petite enfance (image unifiée de son corps, maîtrise de celui-ci, mise en place de son identité sexuée). Il traverse alors une phase stabilisée dite « de latence » où toute sa vitalité est désormais consacrée aux apprentissages socio-culturels. L’enfant reste très proche de ses parents, à l’égard desquels il développe des sentiments de tendresse et de respect. Au sein de la famille, les manifestations d’opposition brusque, voire de rébellion (toujours suivie de remords) s’atténuent. Il va se tourner vers d’autres adultes de son entourage et, comme il est devenu capable de porter un jugement et de comparer, sa croyance en la toute-puissance parentale s’estompe. L’entrée dans la puberté marque la fin de la période de latence.

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Fiche pédagogique n° 1

Grille de lecture pour lire un texte biblique avec les enfants 1. Pour lire le texte avec les enfants – Lire le texte sans se soucier des titres et des sous-titres. – Repérer le scénario : les acteurs, les lieux, les différentes scènes… – Relever les oppositions de personnages (par exemple, comment sont-ils au début ? À la fin ?). – Y a-t-il une situation initiale ? Une situation finale ? Noter les changements intervenus entre les deux. – Quels éléments ou quels personnages ont provoqué ce changement ?

2. Pour aider les enfants à comprendre le contexte – Quel est l’auteur du texte ? – Pour qui écrivait-il ? – À quelle époque et dans quel temps le texte a-t-il été écrit ? – Quel est son genre littéraire (récit, parabole, récit d’épopée, prière, discours, récit de miracle, etc.) ? – Quels sont les mots et réalités qui n’appartiennent pas à notre langage d’aujourd’hui ? Que voulaient-ils dire ? Que nous disent-ils ? – Les notes et les introductions de la Bible peuvent aider à cette recherche.

3. Pour aider les enfants à recevoir le texte comme Parole de Dieu – Qu’est-ce que ce texte nous dit de Dieu ? Du Christ ? – Quelle Bonne Nouvelle Dieu adresse-t-il aux hommes, pour tous et pour chacun, à travers ce texte ? – Qu’est-ce que ce texte nous dit pour nous, aujourd’hui, pour nous-mêmes ? – En quoi ce texte peut-il nous aider à vivre ?

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dans son contexte. – Le texte fait partie d’un chapitre, d’un livre… – Quelle est sa place dans cet ensemble ? Qu’apporte-t-il ?

4. Lire ce qui précède et ce qui suit le passage étudié, pour le situer

– Entre le début et la fin du texte : quel(s) changement(s) de situation ? Quelle(s) transformation(s) ? De qui ? De quoi ? – Comment se fait cette transformation ou ce changement ? – Quelles sont les différentes étapes par lesquelles on passe, du début à la fin du texte ? – Préciser le plan du texte.

3. À partir de tout cela, chercher maintenant ce qui se passe dans le texte

– Les mots ou expressions qui reviennent, se correspondent, s’opposent. – Les personnages : noter qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils disent, ce qui leur arrive, les différents noms qui les désignent. – Les objets. – Les lieux et les déplacements. – Les verbes et le temps des verbes.

2. Repérer et souligner en utilisant différentes couleurs

– Noter ce qui plaît et ce qui plaît moins, ce qui étonne… – Quand le texte n’est pas trop long, le recopier et le disposer en séparant les phrases. – Si le texte est déjà connu, le réécrire de mémoire et le comparer avec le texte original. – Noter les questions, étonnements, remarques qui viennent à l’esprit sans chercher à y répondre, y revenir seulement à la fin du parcours.

1. Commencer par lire le texte personnellement

Pour étudier un texte biblique entre catéchistes

Fiche pédagogique n° 2

– Qu’est-ce qui a bougé ? – Lesquelles garder, enlever ou ajouter ?

10. Revenir sur les questions et remarques notées au début

– Que me dit-il ? Quelle lumière ce texte porte-t-il sur ma vie aujourd’hui ? Ma vie dans le monde ? Ma vie dans l’église ? – En quoi m’aide-t-il à vivre ? – Quel émerveillement pour moi, dans ce texte ?

9. Relire le texte maintenant

– Du Dieu de la Bible. – De l’homme, de l’humanité. – Du peuple de la Bible. – De Jésus-Christ. – De ceux et celles avec qui il est. – Du disciple. – D’une communauté. – De l’Esprit Saint…

8. S’interroger sur ce que ce texte fait connaître, révèle :

7. Chercher un titre pour ce texte.

les comparer et noter ressemblances et différences.

6. S’il y a, ailleurs, dans la Bible, des textes semblables,

Cela permet d’éclairer le sens des mots importants, de repérer le genre littéraire de ce texte (récit, épopée, texte de loi, texte liturgique, célébration, rites, poème, cantique, psaume, oracle de prophète, enseignement, écrit de sagesses, parabole, récit de miracle, discours…). Cela permet aussi de préciser : – L’époque à laquelle a été écrit le texte. – La situation du peuple, de la communauté. – La situation de l’auteur. – À quelle question veut répondre le texte.

5. Lire les notes, les introductions de la Bible et les références indiquées dans la marge du texte au fur et à mesure de son déroulement.

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– le religieux.

– les impacts sensoriels et émotifs ;

– les objets et les éléments symboliques ;

– les lieux et l’époque ;

– les attitudes et les gestes ;

●

– Préparer un temps de prière autour de l’œuvre.

– Filmer l’œuvre en réalisant un banc-titre qui met en valeur les découvertes.

– écrire un texte méditatif.

– Comparer avec d’autres représentations du même événement.

5. Quelques propositions pour aller plus loin

– Fait-elle évoluer mon regard sur Dieu, sur l’homme, sur ma vie ?

– Quelles questions cette œuvre pose-t-elle à ma foi ?

– la composition générale de l’image (cadrage, profondeur de champ).

Observer ensuite : – les personnages et leur rapport entre eux (les regards) ;

– À quelle interprétation le peintre nous invite-t-il ?

S’interroger sur ce que cette œuvre produit en nous. – Comment l’image met-elle en lumière l’événement et permet-elle d’en approfondir le sens ?

4. Temps du débat :

– Quel sens de Dieu, de l’homme est proposé par cette « mise en scène » ?

– À quels versets du texte l’artiste fait-il référence ?

Lire le texte et comparer avec l’image. – Quelles ressemblances et différences ? Qu’est-ce qui est ajouté ? Qu’estce qui est supprimé ? Qu’est-ce qui est mis en valeur dans le tableau ?

3. Temps de la confrontation :

– Qu’est-ce que l’artiste a voulu mettre en valeur ? (Rayonnement, ailes, auréoles, arbre…)

– Que ressentons-nous devant cette image ? Que provoque-t-elle en nous ?

Partager autour des questions suivantes : – À partir de ce que nous voyons et de ce que nous savons, pouvons-nous identifier l’événement, les personnages ?

2. Temps de l’interprétation :

– la lumière ;

– les couleurs ;

les éléments formels : – les lignes et les formes ;

● Repérer

Laisser le temps (quelques minutes) de regarder cette image d’une manière personnelle, en silence, puis décrire ensemble ce que nous voyons. Le catéchiste veille à faire respecter la consigne de la seule description et à donner la parole à chacun.

1. Temps de l’observation : regarder sans interpréter

Exposer l’image en grand format ou la projeter ou la distribuer à chaque personne.

Pour lire la représentation picturale d’une scène biblique

Fiche pédagogique n° 3

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Lieux et décors

Objets

Gestes et attitudes

●

– Quels types de plans s’imposent le plus ? Gros plan ? Plan rapproché ? Plan d’ensemble ?

– Y a-t-il des mouvements de caméras particulièrement signifiants ? Lesquels ? À quel moment ?

2. Visionner une deuxième fois pour regarder plus particulièrement comment l’histoire est racontée à travers la construction des images. Si le groupe le permet, il peut être intéressant de distribuer des postes d’observation par petits groupes de deux ou trois.

– En dehors de la vue et de l’ouïe, nos autres sens (odorat, goût, toucher) ont-ils été sollicités ? Comment ?

● Musiques et effets sonores : quel est leur rôle ? Sont-ils là pour souligner, rythmer, dramatiser, faire respirer, ponctuer, annoncer, faire passer, attirer l’attention… ?

● Paroles : quel genre de paroles : dialogue ? Narration ? Description ? Voix off ? Qu’avons-nous retenu ?

– Décrire ce que nous avons entendu :

– Nommer les différentes parties puis reconstituer l’histoire qui est montrée.

– Qu’est-ce que cela nous montre de l’époque, du temps, du contexte ?

Personnages et costumes

●

Faire l’inventaire et décrire ce que nous avons vu (PLOG) :

1. Visionner une première fois

Grille d’analyse d’une vidéo biblique

Fiche pédagogique n° 4

– Si j’avais à l’interpréter à la manière d’un cinéaste, quels choix ferais-je et pourquoi ?

– Quelles questions me pose-t-elle ?

– Que me fait-elle découvrir du texte ?

– Cette interprétation m’interpelle-t-elle ? En quoi ? Comment ? Pourquoi ?

4. Pour approfondir

– Qu’est-ce que le réalisateur a ainsi choisi de nous communiquer par son interprétation ?

– Quels sens de Dieu, de Jésus Christ, de l’homme, de l’église, du rapport entre Dieu et l’homme nous sont donnés à voir ?

– Comment sont traités les éléments symboliques ? Le divin ?

– Quels sont les éléments ajoutés ?

– Quels sont les éléments gommés ?

– Quels sont les éléments mis en valeur ?

Repérer les ressemblances et les différences. (On peut aussi décrire le PLOG présent dans le texte.)

3. Lire le texte biblique et le confronter à la représentation ﬁlmique

– Comment est utilisée la lumière ? (naturelle, artificielle, vive, douce, tamisée… ?)

– Repérer les différents points de vue : plongée – contre-plongée. À quels moments ?

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●

Ne pas multiplier les sollicitations du regard (images, objets…).

L’espace : alléger le mobilier (enlever des tables et des chaises) pour éviter l’« encombrement » et donner plus de liberté au corps. On peut installer un tapis, des coussins, ainsi qu’une petite caisse renversée et posée sur le sol recouverte d’un tissu pouvant servir de support pour une veilleuse, les livres Seigneur, apprendsnous à prier ouvert à la page d’une belle iconographie ou Parle Seigneur, ta Parole est un Trésor ouvert à la page du passage biblique de la rencontre.

● La lumière : favoriser un éclairage indirect, allumer un lampadaire donnant une lumière moins forte que le plafonnier, allumer une (ou des) bougie(s).

2. Quelques détails importants

Si possible, aménager un cadre spécifique : il est précieux de séparer le lieu de rencontre de l’équipe – où les activités catéchétiques sont déployées – et le lieu de la prière, du recueillement. Pendant la rencontre de catéchèse, on parle de Dieu ; pendant le temps de prière, on s’adresse à Dieu. Ces deux lieux peuvent se situer dans la même salle. Si la salle est exiguë, on peut faire enlever les affaires de catéchisme, disposer un tissu sur la table sur lequel poser le livre Parle, Seigneur ta Parole est un Trésor, une veilleuse… Ce rituel prévu à chaque rencontre favorise l’intériorité.

1. Un lieu pour le recueillement

Dans un monde généralement bruyant, il faut penser des lieux propices au recueillement pour permettre aux enfants d’apprivoiser, puis d’aimer le silence et le retour à soi pour une présence à Dieu. Même avec de petits moyens, on peut transformer des lieux ordinaires en lieux extraordinaires de silence et de découverte. Le silence s’exerce, s’apprend… Le vrai silence est habité.

Pour mieux vivre des temps d’intériorité avec les enfants

Fiche pédagogique n° 5

Vous trouverez de précieuses indications dans Seigneur, apprendsnous à prier, pp.148-168.

Dans ce cas, il est conseillé qu’un adulte lise la Parole biblique dans la Bible qui a été choisie ou la prière qui a été choisie ou écrite afin que la diction soit bonne et que le groupe soit « libéré d’une tâche » et ainsi ouvert à l’écoute de la Parole qui se reçoit de l’extérieur.

5. Lecture d’un texte biblique

– On pourra réduire les paroles au minimum nécessaire, indéfiniment les mêmes (comme des refrains). – Des gestes simples aideront à prier avec le corps par des attitudes qui concrétisent l’élan intérieur sans l’intellectualiser et symbolisent en outre l’obéissance intérieure. La prière du corps, c’est se tenir en état d’alerte, de vigilance, de disponibilité. C’est être « éveillé », comme les hommes de la Bible, fidèles à Dieu.

4. Amener à la prière

Il est nécessaire que le catéchiste se soit lui-même préparé intérieurement et qu’il prenne du temps pour aider les enfants à faire silence. – Le catéchiste se pose et évite de s’agiter en tous sens, il précise les consignes sans « être bavard », il crée le climat par des phrases courtes, un débit de mots calme, une voix douce. – Il demande aux enfants de s’asseoir de manière à être à l’aise. – Tant que le groupe n’a pas l’habitude du vrai silence, il est possible de mettre une musique de fond (ou de chants d’oiseau, de nature…) ; écouter les bruits. – Pour remédier à l’agitation intérieure, le catéchiste peut proposer de : « Faire taire les mots, les déplacements, le besoin de se faire valoir, de dépasser les autres… », de détendre le corps grâce à des exercices simples de respiration et d’étirements (par exemple : respirer calmement, tranquillement, en prenant conscience du soufﬂe qui sort et entre dans notre corps). Il invite ensuite à choisir la meilleure position pour soi et à fermer les yeux. – Petit à petit, ces éléments vont permettre à chaque enfant de se tenir devant Dieu en étant présent, tout entier, corps, âme et esprit (1 Th 5,23), en étant « unifié ».

3. Amener le groupe au silence

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Suivant le sujet, on pourra engager un débat.

Demander à chaque participant de montrer la photo choisie, d’expliquer son choix. Les autres écoutent sans intervenir. On peut noter sur un tableau les mots-clés exprimés. Les photos peuvent être affichées sur le tableau.

Mise en commun

Mise en place : les photos sont disposées sur une table dont on peut faire le tour. – Le catéchiste détermine à l’avance le temps imparti pour le choix des photos. Il précise le nombre à choisir en lien avec la question ou le thème retenu. – Le choix des photos se fait en silence.

Déroulement

– Au minimum, par participant, deux ou trois photos découpées dans des magazines ou des journaux, très diversifiées et sans aucun texte – Un tableau

Le matériel

– Pour permettre de se présenter pour une première fois. – Pour faire s’exprimer sur un sujet particulier. – Pour faire l’évaluation d’un événement vécu collectivement.

Quand utiliser cette technique ?

– Le photo-langage est une technique d’animation qui permet à des individus ou à un groupe de s’exprimer oralement à partir d’images ou de photos. – Le photo-langage permet aussi d’associer plus facilement sentiment et raison à travers l’image. Il permet de « toucher » le symbolique dans une image et donc, par association, de toucher le symbolique dans la vie.

Description de la technique

Le photo-langage

Fiche pédagogique n° 6

• Sur la page d’accueil, un menu déroulant nommé « Télécharger » permet de choisir un type de document : texte, image ou jeu. En cliquant sur l’un de ces choix, on a accès à tous les textes, images ou jeux disponibles sur le site, quel que soit le document de la collection auquel il se rapporte. En cliquant sur « en savoir + », on accède directement à la page de téléchargement. • Sur la page d’accueil, en cliquant sur un document. Chaque présentation de module comprend une rubrique « Contenu pédagogique complémentaire » qui liste les ressources à disposition pour cet itinéraire catéchétique. En cliquant sur son nom, on accède directement à la page de téléchargement. Pour télécharger, il suffit de cliquer sur le titre du texte ou du jeu, une fenêtre s’ouvre qui offre le choix : soit ouvrir le document pour le voir et l’imprimer, soit l’enregistrer sur le disque dur de l’ordinateur préalablement à son utilisation. En ce qui concerne les images, cliquer sur « en savoir + » ouvre directement l’image. On peut alors soit l’imprimer, soit l’enregistrer sur l’ordinateur en faisant un clic droit sur l’image et en choisissant « enregistrer l’image sous », puis le dossier où l’on veut la sauvegarder.

Pour télécharger les ressources pédagogiques liées aux différents documents et mentionnées dans les livres de le catéchiste, il y a plusieurs entrées :

– par nom de documents ; – par axes de catéchèse (exemple : « je suis catéchiste », etc.) ; – par mots-clés (exemple : prière, enfants, famille, etc.) ; – par rubriques (témoignages, reportages).

Sur la page d’accueil, plusieurs portes d’entrée sont proposées :

– présente les documents à chaque nouvelle parution ; – met à disposition des ressources pédagogiques ; – propose des témoignages et des reportages liés à la pratique des documents ; – ouvre des forums pour la communauté des catéchistes.

Ce site, destiné aux utilisateurs de la collection :

écrire l’adresse complète (www…) à la suite de « http://» soit : http://www.alarencontreduseigneur.fr

Pour utiliser le site www.alarencontreduseigneur.fr

Fiche pédagogique n° 7

Table des matières ●

....................................................................... p. 5

● Dieu nous aime ............................................................................... p. 11

étape 1 ...............................................................................................p. 19 étape 2 ...............................................................................................p. 21 étape 3 ...............................................................................................p. 23 étape 4 ...............................................................................................p. 25 étape 5 ...............................................................................................p. 27 Proposition pour un temps fort intergénérationnel .............................p. 32 Pour aller plus loin .............................................................................p. 39 Annexes • Fiches bibliques 1. La parabole du Père aux deux fils (Luc 15,11-32) ........................p. 40 2. La rencontre de Jésus avec Zachée (Luc 19,1-10) .........................p. 41 • Pour lire la représentation picturale de Zachée ................................p. 42 • Pour lire la représentation picturale du lavement des pieds ..............p. 42 • Biographie de Raoul Follereau ........................................................p. 43 • Le Septième Pot ...............................................................................p. 43 • Saint Martin, saint Vincent de Paul, Pauline Jaricot, Albeiro Vargas .......p. 44 • Chant Je t’ai appelé par ton nom .....................................................p. 45 • Chant L’amour de Dieu ...................................................................p. 45

● Dieu se fait proche ........................................................................ p. 47 étape 1 ...............................................................................................p. 55 étape 2 ...............................................................................................p. 57 étape 3 ...............................................................................................p. 59 étape 4 ...............................................................................................p. 62 étape 5 ...............................................................................................p. 65 Proposition pour un temps fort intergénérationnel .............................p. 70 Pour aller plus loin .............................................................................p. 77 Annexes • Fiches bibliques 1. Figures bibliques ..........................................................................p. 78 2. L’obole de la veuve (Mc 12,41-44) ...............................................p. 80 3. Comme des enfants (Mc 10,13-16) ..............................................p. 80 4. La prophétie d’Isaïe (Is 11,1-10) ..................................................p. 81 • Préparer le temps fort intergénérationnel .........................................p. 81 • Récit de l’enfance de Jésus ...............................................................p. 82

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● Dieu crée par sa Parole ............................................................... p. 83 étape 1 ...............................................................................................p. 91 étape 2 ...............................................................................................p. 95 étape 3 ...............................................................................................p. 99 étape 4 ...............................................................................................p. 101 Proposition pour un temps fort intergénérationnel .............................p. 104 Pour aller plus loin .............................................................................p. 108 Annexes • La Genèse (1,1-31 et 2,1-2) .............................................................p. 110 • La Bible ...........................................................................................p. 111 • Fiches bibliques 1. La rencontre de Jésus avec la femme adultère (Jn 8,1-11) .............p. 112 2. La Parabole du Semeur (Mt 13,1-9 et 18-23) ...............................p. 113 3. Le poème de la Création (Gn 1 et 2,1-4) ......................................p. 114

● Dieu sauve et libère ...................................................................... p. 115 étape 1 ...............................................................................................p. 124 étape 2 ...............................................................................................p. 127 étape 3 ...............................................................................................p. 129 étape 4 ...............................................................................................p. 132 étape 5 ...............................................................................................p. 134 Propositions pour un temps fort intergénérationnel ...........................p. 138 Pour aller plus loin .............................................................................p. 145 Annexes • Fiches bibliques 1. Le buisson ardent (Ex 3,1-12) ......................................................p. 146 2. Bartimée, l’aveugle de Jéricho (Mc 10,46-52) ...............................p. 147 3. Marie-Madeleine et les deux disciples au tombeau (Jn 20,1-10) ...p. 148 • Chemin de croix ..............................................................................p. 149

●

• Développement de l’enfant de 8-11 ans ...........................................p. 152 • Fiches pédagogiques 1. Grille de lecture pour lire un texte biblique avec les enfants ...........p. 153 2. Pour étudier un texte biblique entre catéchistes ..............................p. 154 3. Pour lire la représentation picturale d’une scène biblique ...............p. 155 4. Grille d’analyse d’une vidéo biblique ..............................................p. 156 5. Pour mieux vivre des temps d’intériorité avec les enfants ...............p. 157 6. Le photo-langage ...........................................................................p. 158 7. Pour utiliser le site www.alarencontreduseigneur.fr ........................p. 158

Achevé d’imprimer en août 2010 par l’imprimerie Edelvives (Espagne) N° d’édition : 10068. Dépôt légal : septembre 2010

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