Préface Une première approche de l’expérience chrétienne, une première découverte de Jésus Christ dans l’école catholique… C’est possible, c’est souhaitable. Dans une école, comment peut-on s’adresser à tous les élèves, pour leur faire découvrir et connaître l’expérience de la foi chrétienne ? Cela sans confondre avec la catéchèse qui demande une adhésion, ou une démarche volontaire des enfants, des parents, ni avec la culture religieuse qui reste très descriptive et volontairement neutre. Comment trouver une manière originale, propre à l’École Catholique, d’annoncer Jésus Christ, dans le respect des consciences et des choix des élèves et des familles ? Voilà des questions qui habitent aujourd’hui beaucoup de ceux qui travaillent dans l’enseignement catholique. Ces questions apparaissent d’autant plus prégnantes que la faible culture religieuse des élèves est évidente et que les interrogations sur le sens à donner à la vie restent très présentes. De nombreux enseignants attendent des outils qui leur permettent d’aborder avec confiance cette démarche devant laquelle ils sont trop souvent démunis. Parfois, ils attendent aussi qu’elle leur donne l’occasion de reprendre, pour eux-mêmes, cette tradition chrétienne qu’ils ont connue ou qu’ils voudraient découvrir. L’enjeu est de taille car les modèles anciens nous emprisonnent parfois et nous empêchent d’être créatifs. En effet, chacun veut éviter le « clés en main » qui rassure certes, mais limite aussi, ou le « plaqué » qui inscrit une heure de religion entre les mathématiques et le français, souvent à une heure pénible pour l’attention des élèves, en fin de journée par exemple… Nombreux sont ceux qui ont en mémoire des expériences difficiles dans ce domaine. Chacun est soucieux également de mettre les enfants, les familles, et pourquoi pas l’enseignant, en situation de recherche et de découverte, car même celui qui est profondément convaincu et croyant ne cesse de découvrir sa propre foi, dans le dialogue nécessaire avec ceux qui ne partagent pas son point de vue.
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Et si nos écoles permettaient un tel échange entre enfants catéchisés et enfants qui n’ont jamais entendu parler de Jésus Christ ou qui ne veulent pas en parler, comme cela peut exister dans d’autres disciplines. Et si nos écoles étaient le lieu d’un véritable échange entre adultes sur ces questions. Et si, grâce à l’école, la religion n’était pas reléguée dans la sphère de la vie privée où chacun est abandonné seul avec ses interrogations, cherchant comme il peut des réponses, parfois dans des impasses. Voilà les vrais défis qui nous sont imposés par la vie d’aujourd’hui dans nos écoles comme dans la société. C’est à ces défis que nous nous sommes attelés pour fournir aux enseignants des moyens simples qui répondent à leurs attentes. Ainsi, ce document leur permettra d’aborder, très naturellement, l’expérience chrétienne, sans a priori, sans peur, sereinement et de manière très simple. Nous avons donc essayé de lier aux programmes scolaires obligatoires, le contenu de l’expérience chrétienne et ce qui apparaît incontournable pour le connaître. Le pari a aussi été de rattacher ce contenu au « vécu » de la classe ou de l’école, à son projet éducatif et pastoral, aux choix pédagogiques qui impliquent toujours une certaine vision de la personne humaine et de l’école. Ces moyens pourront être utilisés avec une réelle liberté dans le rythme des interventions et leur durée, et favoriseront une démarche de curiosité laissant émerger un questionnement chez les élèves et l’enseignant. Ainsi peut-on, par exemple, évoquer l’eau devant les élèves non seulement de manière scientifique, à travers des expériences, mais aussi en abordant les symboles qui y sont attachés et, pour le chrétien, à travers notamment l’expérience du baptême. De même, ne parlera-t-on pas simplement de Jésus Christ comme d’un point qui nous situe dans le temps, mais fera-t-on découvrir et découvrira-t-on avec les élèves que ce personnage est unique, puisque tout se situe chronologiquement avant ou après lui, qu’il mérite donc qu’on cherche à le connaître tout au long de l’année par approches successives. Il n’apparaîtra pas ou plus comme un intrus qui s’impose mais comme un personnage central dans l’Histoire, et comme un ami que l’on rencontre. De même, saura-t-on « rebondir » devant une situation nouvelle dans la classe, ou faire un lien régulier avec le projet d’école et profiter du temps liturgique, ou de telle ou telle manifestation (journée contre la misère, jumelage d’écoles, semaine du goût, etc.). On décloisonnera alors tout naturellement les savoirs pour découvrir ensemble qu’ils sont aussi véhicules de sagesse et de manières de vivre.
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Souple et respectueuse de chacun dans son cheminement, facilitant l‘échange et le dialogue entre tous au sein de l’école, cette démarche a aussi le grand avantage de contribuer à donner sens à ce qui est entrepris. Pour une école catholique, c’est bien l’Évangile qui donne sens à ce qui est enseigné, vécu et proposé, mais l’Évangile n’est pas une étiquette extérieure qu’on appose sur une chose qui existe déjà. Il est présence dans tout ce qui est vécu, encore faut-il qu’il soit explicité et reconnu. C’est par choix pastoral que l’enseignement catholique est ouvert à tous, et c’est respecter cet accueil de tous que de savoir prendre les moyens de cheminer avec chacun et de rendre compte de l’espérance qui habite le chrétien. Qu’à travers ces fiches, chaque membre de la communauté éducative — élève, parent, enseignant, personnel de service — se sente rejoint, respecté et accompagné dans son cheminement personnel ! Les auteurs
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Pédagogie mise en œuvre Dans la mise en œuvre d’une activité, aucun enseignant ne devrait se trouver mal à l’aise, car il s’agit tout simplement de pratiquer la pédagogie habituelle, sur laquelle nous allons revenir. Mais posons-nous tout d’abord la question du lancement de l’activité.
U Quand aborder un sujet ?
Toute la difficulté est là, et en même temps, une grande part de la réussite se joue à ce moment précis. Il convient d’introduire l’activité de la façon la plus naturelle qui soit : le questionnement coule de source. L’élève ne doit surtout pas avoir l’impression d’un sujet plaqué là parce que l’enseignant souhaite en parler. Dans certains cas, l’entrée dans le sujet sera relativement facile car cela correspondra à un moment important vécu par tout le monde : Noël, Pâques… Pour d’autres sujets, il faudra faire preuve d’une plus grande habileté pour qu’ils apparaissent comme la suite logique d’une question du programme, d’un événement lié à la vie des élèves, de la classe, à l’actualité. Si l’on veut que les élèves trouvent du sens à la proposition qui leur est faite, celle-ci doit s’inscrire dans ce qui constitue leur environnement culturel habituel. Ne donnons pas corps à cette boutade qui dit que « l’école est le seul endroit où l’on demande aux élèves de répondre à des questions qu’ils ne se sont pas posées » !
U Faut-il traiter le sujet sur-le-champ ?
C’est effectivement la solution idéale mais, pour des raisons diverses, pas toujours réalisable. Rien n’empêche de prendre date pour un moment qui aura été balisé dans l’emploi du temps. L’essentiel est d’avoir suscité la curiosité pour une question et fait naître un questionnement. Rappelons au passage que la question de l’emploi du temps ne doit pas être un obstacle. En effet, l’enseignant dispose d’une grande souplesse dans l’organisation de ses activités (voir à ce sujet la réflexion des assises sur l’annualisation du temps de travail). Cela implique cependant qu’au niveau de l’école une heure hebdomadaire ait été prévue (loi Debré). Dès l’instant
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où une heure hebdomadaire aura été programmée dans l’emploi du temps d’une classe, celle-ci pourra être gérée de façons très diverses, en fonction du sujet : deux fois une demi-heure, ou une heure hebdomadaire, ou deux heures sur une période de quinze jours, et pourquoi pas un temps fort d’une demi-journée ? L’essentiel pour l’enseignant est de respecter la distribution des masses horaires par discipline tout au long de l’année.
U Comment conduire l’activité ? Se fixer des objectifs
Comme dans toute activité, l’enseignant doit savoir exactement quel but il souhaite atteindre, ce qu’il veut précisément transmettre à ses élèves. Rappelons que dans le cas présent l’objectif général n’est pas d’apporter des connaissances magistrales, ce qui serait le propre de la culture religieuse, mais plutôt de faire découvrir l’expérience chrétienne à travers chacun des sujets abordés.
Favoriser un premier temps d’échange Cette étape est capitale à plusieurs titres. Il ne faut pas perdre de vue qu’un élève ne sera réceptif au sujet traité que lorsqu’il aura exprimé, d’une façon ou d’une autre, son point de vue sur le sujet. Cette expression peut donner lieu à un premier débat dont la pluralité va permettre à l’enseignant de se rendre compte des différentes représentations de ses élèves. Cela l’aidera à préciser et à affiner les apports qu’il envisage. Pour réussir cet échange, l’enseignant veillera à ce qu’aucun jugement de valeur ne soit porté sur ce qui est dit. Tout ce que peut apporter un élève est intéressant. Il est souhaitable de ne pas s’enfermer dans un seul modèle d’expression (expression orale, par exemple) qui devient vite lassant pour les élèves en supprimant toute originalité et, en outre, peut limiter l’expression de ceux qui ne sont pas à l’aise dans ce modèle. Il est possible qu’à ce stade on fasse le constat que beaucoup de choses sont déjà connues, que la plupart des élèves ont une bonne représentation de la question. Cela conduira à modifier la stratégie prévue pour la suite, en allégeant ou en supprimant l’étape consacrée aux apports, mais cela ne conduira pas à éliminer la phase d’approfondissement et à passer à un autre sujet. En revanche, les différences de niveaux dans les connaissances peuvent être une situation à exploiter à travers un enrichissement mutuel et, pourquoi pas, une certaine forme de monitorat.
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Apporter des éléments complémentaires C’est le moment d’enrichir les connaissances des élèves à travers diverses recherches et des apports documentaires. Là encore, pour soutenir l’attention au fil des activités, on aura intérêt à varier la nature des documents et les processus de recherche. Cette étape va permettre d’aider les élèves à modifier, voire à reconstruire leurs représentations initiales pour tendre vers davantage d’authenticité et d’objectivité.
Approfondir le sujet Il ne s’agit pas d’approfondir les connaissances abordées précédemment mais bien de donner du sens à la question traitée. Pour les chrétiens, que représente cette question, quelle est sa signification ? Quel sens lui donnent-ils ? En regard des finalités exposées dans la préface, nous sommes là dans l’étape la plus importante de l’activité.
U Résumé de la démarche
1 - Question = Situations d’entrée
2 - Notre opinion sur la question = Temps d’échange
3 - Mais qu’en est-il exactement ? = Temps d’apport
4 - Et pour les chrétiens quel sens cela a-t-il ? = Temps d’approfondissement
Quelques précisions complémentaires U Le choix des thèmes
Pourquoi n’avoir retenu que certains thèmes ?
Comme il s’agit d’une première approche, il n’est pas possible d’être exhaustif. D’ailleurs peut-on prétendre l’être quand on souhaite faire découvrir une religion ou une expérience religieuse ? Les thèmes choisis correspondent en quelque sorte à ce qui pourrait être considéré comme incontournable pour une première découverte de l’expérience chrétienne. Ainsi en est-il des fêtes
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essentielles comme Pâques, Noël, la Toussaint, de même pour la Bible et les deux personnages centraux que sont Abraham et Moïse. S’il est certain que l’on découvre Jésus à travers l’ensemble des thèmes, il a paru utile de proposer un thème particulier autour de sa vie et de ses rencontres : ainsi une autre fiche traite des chrétiens qui sont ses disciples. On n’a pas oublié non plus des sujets existentiels qui interpellent tout homme, comme la mort ou la Création. Ces thèmes « incontournables » sont aussi une manière d’ouvrir à d’autres sujets non abordés par ces fiches mais qui pourraient surgir du travail en classe ou de ce que les élèves vivent dans le groupe. À d’autres moments, ces « incontournables » seront amenés par certaines situations apparemment plus anodines mais davantage parlantes pour la classe. L’important, pour l’enseignant, sera de permettre que d’une manière ou d’une autre l’élève, durant son cycle, ait pu découvrir l’essentiel de l’expérience chrétienne à travers ce petit « programme ».
U Les fiches
Les fiches proposées sont destinées aux enseignants. Elles ont pour objectif de donner des idées et de fournir des pistes pour l’exploitation des différents thèmes. En aucun cas elles ne constituent des modèles à suivre à la lettre. Chaque enseignant a donc toute liberté de les utiliser à sa convenance en fonction des opportunités.
U Le déroulement de l’activité Les situations d’entrée
Pour chaque thème, nous proposons un certain nombre d’entrées possibles. Ces propositions, purement indicatives, sont destinées à donner à l’enseignant des idées pour aborder chaque thème. Seul l’enseignant pourra faire le choix d’une entrée ou d’une autre parmi celles indiquées ou d’autres. C’est lui qui, en fonction du contexte, saura saisir au passage l’opportunité et fera naître le questionnement sur un sujet qui apparaîtra ainsi comme un prolongement naturel de la vie de la classe. Dans de nombreux cas, il n’aura même pas recours à ces entrées, les questions spontanées des élèves introduiront naturellement le sujet.
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Les différents temps de l’activité et le rôle de l’enseignant Rappel : Ces différents temps pourront être continus ou fragmentés dans le temps, en fonction de l’organisation retenue.
Le temps d’échange
Ne pas oublier que ce temps doit permettre l’émergence des représentations des élèves. La priorité doit donc être laissée à l’expression sous toutes ses formes — parole, dessin, mime… Le rôle de l’enseignant doit être discret, il est simplement le « meneur de jeu ». Les questions suggérées à l’enseignant dans les fiches ou les activités ne sont que des propositions pour le cas où les échanges auraient du mal à démarrer.
Le temps d’apport
Par définition, il s’agit de modifier ou de compléter les représentations des élèves en leur apportant des éléments objectifs. L’enseignant aura donc, comme dans toute autre activité, un rôle plus direct. Il guidera les élèves dans la recherche et l’exploitation de ressources documentaires, il proposera des pistes de travail, organisera les groupes, veillera aux mises en commun, dirigera les synthèses… Il peut être opportun de constituer avec les élèves un lexique de termes découverts au cours de ces activités (incarnation, résurrection, œcuménisme…). Ce lexique pourra être conservé et enrichi tout au long du cycle.
Le temps d’approfondissement
C’est l’enseignant qui proposera aux élèves les activités à entreprendre, les recherches à effectuer, les témoignages à solliciter… leur permettant de découvrir ainsi le sens du thème abordé, dans l’expérience chrétienne.
U La programmation
Faut-il prévoir une programmation des différents thèmes, sur le trimestre, sur l’année ? On peut difficilement parler de programmation au sens utilisé en pédagogie où les activités dans les différentes disciplines doivent être pensées et organisées sur un laps de temps qui varie de la semaine au trimestre, voire à l’année. En effet, cette conception serait contraire à l’esprit de la pédagogie évoquée précédemment, et qui suggère que l’activité naisse de l’intérêt des élèves pour une question, à un moment donné. Plus qu’une organisation structurée au fil de l’année scolaire, ce sont les événements et le vécu de la classe qui
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vont organiser les sujets dans le temps. Il paraît cependant évident que l’on ne peut échapper aux événements liés à l’année liturgique (Noël, Pâques, Toussaint…). Cela ne signifie pourtant pas que chaque année, le moment venu, on traitera le sujet de la même manière. Si les élèves ont déjà abordé la question précédemment, on se contentera de rappels ou alors, après avoir fait le point sur le travail effectué, on l’abordera par une approche différente en envisageant d’autres aspects.
U Les ressources pour l’enseignant La documentation Pour chacun des thèmes traités, les sources de documentation sont innombrables. Il convient cependant d’être prudent vis-à-vis des renseignements obtenus. En effet, en fonction de leur origine ou des interprétations proposées, les documents fournis peuvent avoir des orientations très différentes. Ce constat est encore plus vrai pour les sites Internet. Pour les différents thèmes, nous nous sommes efforcés de fournir des références bibliographiques ou des adresses de sites Internet connus. Cependant, ces propositions ne suffisent pas. L’idéal serait de constituer, au fil du temps, une médiathèque de base pour la classe ou, mieux, pour l’école. Quelques abonnements pourraient compléter cette documentation de façon intéressante.
La rubrique « Repères pour l’enseignant » Dans cette rubrique, nous avons souhaité fournir à l’enseignant quelques éléments de base utiles pour aborder le thème. Ces renseignements sont fournis sous forme de textes ou de renvois à des sources où l’enseignant pourra trouver les éléments nécessaires. Ces repères sont loin de faire le point sur la question. Il revient à chaque enseignant de compléter cette documentation en fonction de sa culture personnelle.
Les intervenants extérieurs Dans certaines fiches, nous avons suggéré de faire appel aux témoignages de personnes ayant une expérience relative au sujet traité. Dans ce cas, il faut se souvenir que cela ne peut se faire qu’avec l’autorisation du chef d’établissement. De plus, il convient d’être prudent et, au besoin, de prendre les renseignements nécessaires auprès des personnes qualifiées avant d’inviter une personne à intervenir devant une classe.
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Liste des fiches Les fiches transversales Elles pourront être utilisées tout au long du cycle. z La frise chronologique . ...................................................... p. 13 z Le calendrier chrétien de l’année ....................................... p. 15
Les fiches thématiques z La Toussaint . ...................................................................... p. 19 z Noël, la naissance de Jésus ................................................ p. 23 z Les rencontres de Jésus . .................................................... p. 27 z Pâques : mort et résurrection de Jésus Christ..................... p. 31 z La Bible . ............................................................................. p. 35 z La Création.......................................................................... p. 41 z Marie . ................................................................................. p. 45 z Abraham ............................................................................. p. 49 z Moïse .................................................................................. p. 53 z Mort et vie .......................................................................... p. 59 z Le dialogue entre les chrétiens : l’œcuménisme ................ p. 63 z Les grandes religions monothéistes ................................... p. 69 z L’église, lieu de culte . ......................................................... p. 73 Ces thèmes ont été choisis pour permettre aux élèves de découvrir l’essentiel de l’expérience chrétienne. Mais on peut en imaginer d’autres qui pourraient surgir du vécu de la classe. Les fiches annexes.......................................................................... p. 77 Bibliothèque conseillée................................................................. p. 94
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La frise chronologique Objectifs
2 Permettre aux enfants de se repérer dans le temps et de situer chaque
événement par rapport aux autres. Montrer que les événements liés à l’histoire de la religion chrétienne font partie de l’Histoire. Garder une trace visuelle permanente de ce qui est découvert.
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Situations d’entrée
z Construction de la frise historique. z Étude de faits historiques ayant un lien avec l’histoire des religions (construction des cathédrales, guerres de Religion, invention de l’imprimerie). z Étude des thèmes « La Bible » ou « Noël » ou… pour situer les personnages et les événements. z z z
Réalisation
On gagnera à faire participer au maximum les élèves aux productions destinées à illustrer la frise qui doit être leur œuvre (éviter les réalisations toutes faites). Matériellement, il ne faut pas hésiter à utiliser tout l’espace disponible en construisant une frise de grandes dimensions. La date 0 est bien identifiée comme la naissance de Jésus Christ (même si, objectivement, les recherches actuelles ne permettent pas de préciser la date de naissance de Jésus à une ou deux années près). La frise doit être fixée en permanence sur un mur de la classe et complétée au fur et à mesure, tant dans le domaine historique que dans la « découverte de l’expérience chrétienne ». Pour qu’elle soit attrayante, penser à coller des illustrations, des représentations des personnages que l’on a découverts, etc.
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Liens avec les différents thèmes
Lorsque l’on abordera les thèmes suivants, la frise chronologique pourra être complétée : - La Bible : coller les différentes étapes de sa rédaction et de sa diffusion. - Abraham : situer le personnage (_ 1800). - Marie : situer le personnage (vers _ 20 ou 0). - Moïse : situer le personnage (_ 1200). - Les différentes confessions chrétiennes : situer la période des guerres de Religion. - Etc. Ces propositions peuvent être enrichies par celles des enfants ou de l’enseignant.
Quelques repères pour l’enseignant Pâques Entrée à Jérusalem
-2000
-1500
-1000
Abraham Moïse
Dernier repas
-500
0
Marie
Jésus
Arrestation et mort
500
1000
Résurrection
1500
2000 Guerres de Religion
Pédagogiquement, il est intéressant de ne constituer qu’une seule frise. Cela permet de bien montrer que les événements liés à l’histoire des religions font partie intégrante de l’Histoire. Techniquement, certaines périodes particulièrement riches en événements nécessiteront une extension de la frise principale ; il faudra construire une partie annexe dont l’échelle sera plus importante.
Utile pour accompagner la démarche
D’autres frises chronologiques peuvent servir de repère pour l’enseignant : Pierres Vivantes – Recueil catholique de documents privilégiés de la foi, pp. 12 - 13. Points de repère, Hors-série n° 2, pages centrales.
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