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Antéa sécurise
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la falaise de la Pointe du Hoc
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La pointe du Hoc, située sur la commune de Cricqueville en Bessin dans le Calvados, est l’un des plus impressionnants sites naturels de la côte normande. La falaise abrupte atteint par endroits jusqu’à 35 mètres de haut. Aujourd’hui, le poste d’observation, datant de la dernière guerre, se trouve désormais à quelques mètres du vide...
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urant la seconde guerre mondiale, le site fut choisi par les Allemands pour abriter une puissante batterie d’artillerie sous abri bétonné. La position fut prise d’assaut par les Rangers américains du colonel Rudder le 6 juin 1944 et cela au prix de nombreuses pertes. La pointe du Hoc devint alors le symbole du courage et de l’héroïsme des jeunes soldats. Dès la fin de la guerre, le site de la pointe du Hoc est devenu à juste titre un haut lieu de pèlerinage et aujourd’hui des centaines de milliers de personnes visitent chaque année ces lieux chargés d’histoire. Il figure parmi les sites majeurs de la Bataille de Normandie retenus dans l’Opération Grand Site “Normandie 44” qui a pour objectif de mieux mettre en valeur les paysages qui ont souvent conditionné le déroulement des combats et de contribuer au devoir de mémoire et à l’information des générations futures. La Pointe du Hoc est aujourd’hui propriété du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres. L’A.B.M.C. (American Battle Monuments Commission) en assure la gestion dans le cadre d’un traité franco-
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américain signé en 1956, avec mission du gouvernement américain de commémorer l’engagement, l’exploit et le sacrifice des forces américaines à l’étranger. La falaise a reculé durant les soixante dernières années d’environ 10 mètres. Le poste d’observation se trouvant désormais à quelques mètres du vide, son accès jugé dangereux est donc interdit depuis 2004 ainsi qu’une partie du cheminement piéton aux abords immédiats. L’enjeu du projet est quadruple : la préservation d’un lieu de mémoire emblématique, la conservation de la falaise, la sécurisation des lieux et la réouverture au public du poste d’observation et du sentier de contournement. L’A.B.M.C. a choisi Antéa pour assurer une mission à maîtrise d'ouvrage et engager une procédure de dialogue compétitif.
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notamment le Fulmar Boréal, le Goéland Argenté, la mouette tridactyle. Il faut noter que la réalisation des travaux permettra de ralentir l’érosion de la falaise et maintiendra ainsi plus longtemps des lieux de nidification pour ces oiseaux. Le site se caractérise également par une flore typique constituée de pelouses, de friches à graminées et de fourrés qui participent à l’image et au caractère évocateur des lieux. Pour restituer le site dans son état initial, il a été prévu de re-semer les endroits terrassés à l’aide de graines qui seront récoltées sur une partie du site en été. Pour la réalisation des pistes d’accès, les sols naturels seront protégés à l’aide d’un geotextile, qui permettra l’enlèvement des pistes provisoires.
Ainsi il est apparu que l’avifaune pouvait être sensible à la réalisation de travaux sur la falaise. Ce secteur est en effet réputé comme abriter la plus grande colonie d’oiseaux marins du Calvados. C’est pourquoi il a été jugé préférable de débuter les travaux en fin d’hiver afin d’éviter de déranger, au cours de la couvaison, les oiseaux qui auraient pu nicher à cet endroit comme
Le paysage est également un élément important qui a guidé les réflexions menées pour ce projet. Le site est en effet un site classé. Tous les aménagements nécessaires pour la réalisation du chantier, sont conçus comme provisoires. Le site sera restitué dans son état actuel, en particulier certains cratères de bombes qui devront être comblés temporairement.
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Le site de la pointe du Hoc est inscrit dans une zone Natura 2000, dans une ZNIEFF de type I (Zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique et dans une ZICO (Zone importante pour la conservation des oiseaux). Les dossiers réglementaires (dossier loi sur l’Eau et Etude d’impact) ont été réalisés par Antéa. Dés l’organisation de l’opération de confortement de la pointe du Hoc, Antéa a pris en compte la sensibilité environnementale du site qui fait partie intégrante de l’opération. L’opération a été conçue pour limiter au maximum l’impact sur le milieu naturel. Tout a été imaginé pour le respect de l’environnement et du paysage afin de conserver l’esprit général du site.
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Les travaux sont réalisés par le groupement conduit par GTS (groupe NGE) avec Egis et Geolithe sous le contrôle d’Antéa. Pour sécuriser le site, quatre zones d’intervention ont été définies : Le comblement au pied de la falaise sera assuré par un béton coulé en place derrière un parement reconstitué à partir de rochers prélevés sur site. L’utilisation de blocs du site associés, assurera l’esthétique de la falaise. C’est cette intervention au pied de la falaise qui permettra d’en ralentir le recul. Le confortement des décompressions intermédiaires de la falaise, se fera par clouage systématique des blocs. Aucun élément ne sera visible au droit de la falaise. Les terrains superficiels en partie haute de falaise seront stabilisés par clouage, les parties instables seront profilées, le clouage ne sera pas visible à l’extérieur, l’ensemble sera confiné par filet métallique. L’ensemble du dispositif sera intégré par végétalisation. Le Confortement du blockhaus et du chemin d’accès Le blockhaus est une structure en béton armé massive reposant sur un épais radier. Pour garantir sa stabilité, il convient de limiter le déconfinement des terrains situés sous le radier du fait de l’érosion régressive de la falaise. Une ligne d’inclusions rigides verticales sera réalisée en avant du blockhaus sur une vingtaine de mètres. Ces inclusions rigides seront mises en œuvre dans des forages mécaniques de 250 mm de diamètre. Ces forages seront distants de 1 m. Les tubes seront scellés au forage par un coulis de ciment. La longueur des ces inclusions sera de 24 m environ pour s’encastrer de quelques mètres dans les marnes compactes présentes sous le pied de falaise. L’instrumentation et la surveillance du site Des capteurs de déformation du terrain et de suivi des niveaux de la nappe aquifère seront mis en place à la fin du chantier. Tous ces capteurs seront reliés à une centrale d’acquisition qui permettra de suivre en continu l’efficacité du confortement. Cette instrumentation sera complétée par des inspections visuelles régulières du site. Les travaux démarrés en février 2010 ont dû subir les intempéries du début d’année (neige et tempête) ce qui a rendu les conditions de travail particulièrement difficiles. Les travaux nécessitent des matériels particuliers puisque tout se fait depuis le haut de la falaise à l’aide d’une grue de 180 Tonnes.
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Des spécialistes des travaux en accès difficile se relayent pour travailler suspendus le long de la falaise. La fin de chantier est prévue pour septembre 2010 si les conditions climatiques sont favorables. Le coût de l’opération, estimé entre 4 et 6 millions de dollars, est exclusivement financé par le gouvernement américain à travers son représentant, l’A.B.M.C. Q Contact :
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ANTEA, Citis le Pentacle, Avenue de Tsukuba, 14209 Herouville-Saint-Clair Benoît LEREVEREND, Responsable Implantation Caen, Responsable commercial région Normandie Agence Paris Centre Normandie, Tél. 02 31 46 24 41 / fax 02 31 46 12 40 Port. 06 24 39 65 52 mail : b.lereverend@antea-ingenierie.fr
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