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L’union corso-sarde pour encore mieux préserver les Bouches de Bonifacio D’une beauté rare et d’une fragilité extrême, les Bouches de Bonifacio sont sous la menace perpétuelle d’une catastrophe pouvant être à court terme comme à moyen terme. À court terme car le trafic maritime y est d’une importance considérable, accentuant les risques d’accident et de pollutions, et à moyen terme car, très prisé par les touristes et les plaisanciers, les lieux souffrent d’une pression anthropique qu’il faut maintenant absolument gérer. Depuis 15 ans, les autorités sardes et corses unissent leurs efforts en matière de gestion et de surveillance de la zone. Mais là, un pas est encore franchi, soulignant leur engagement.
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’est fait, le Groupement Européen de Coopération Territoriale - Parc Marin International des Bouches de Bonifacio (GECT-PMIBB) est né en décembre dernier. La Corse et la Sardaigne renforce leur union et ont marqué l’évènement par une signature officielle de Pierre Ghionga, Président de l’Office de l’Environnement de la Corse et de Giuseppe Bonanno, Président du Parc National de l’Archipel de La Maddalena. Un GECT est un dispositif original proposé par l’Union Européenne qui permet une collaboration encore plus étroite entre deux pays transfrontaliers, en l’occurrence la France et l’Italie, au sein d’une entité juridique autonome. Ici, son objectif vise à permettre de renforcer les échanges et de proposer des solutions adaptées sur un territoire cohérent, au service de la préservation de l’environnement et dans l’intérêt des populations qui y habitent.
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Cela dit, la Corse et la Sardaigne conservent leurs prérogatives sur leurs propres territoires car il n’est question de parler d’uniformisation des moyens ni des modes de gestion. L’idée est donc plutôt de mettre en oeuvre une stratégie commune en matière de Pierre Ghionga, développement durable de cet une signature pour un bel avenir espace de coopération. Du reste, à cette occasion, nous avons rencontré le Docteur Pierre Ghionga, Président de l’Office de l’Environnement de la Corse, encore un homme passionné qui relève les manches en faveur de la Grande Bleue. Voici la synthèse de notre discussion :
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“Dans le sillage de la signature de cette convention, nous devrions pouvoir disposer à terme d’une augmentation de nos moyens, tant sur le plan humain que sur le plan matériel et financier. Cela dit, le plus important est de souligner la mise en place d’une équipe et d’une gestion commune dont la grande expérience de chaque membre, des deux côtés, sera partagée de façon cohérente pour une efficacité très nettement accrue. Et ceci bien entendu, dans le respect de la pratique et de l’expérience de chacun des membres. Il est fondamental de tenir compte de la diversité des approches des deux partenaires. Il est clair cependant que dans un contexte économique assez morose, il ne faut pas tout de suite s’attendre à une débauche de moyens. L’heure est à la rationalisation des moyens existants, tant au niveau de la surveillance, que de l’observation scientifique, de la communication ou encore de la gestion. A ce dernier titre, justement, et sachant que, côté sarde, le Parc National de l’Archipel de La Maddalena
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a instauré une petite participation pécuniaire, modique et symbolique, de chacun de ses visiteurs, nous pourrions y réfléchir également de notre côté. Cette petite participation modeste pourrait se voir par exemple récompensée par un éco-certificat, un éco-brevet de bonne pratique, bref, un titre de reconnaissance à tous les usagers qui s’associeront à notre démarche de bonne gestion et de respect du site. Il s’agitlà d’une simple idée bien entendu mais qui mérite, à terme, réflexion… Nous savons tous que l’environnement à un coût… que les moyens d’observation, de surveillance, d’intervention et de gestion ont un coût (je pensais notamment, en cas d’équipement, à des embarcations de surveillance écologiques fonctionnant à l’hydrogène ou à l’électricité photovoltaïque, par exemple, à l’installation de pontons pour éviter les mouillages sauvages, des points de rencontre pour déposer des randonneurs et le récupérer à un endroit précis, au balisage de sentiers, etc…). L’heure étant aux restrictions budgétaires des instances de l’État et de l’Europe, il revient aux décisionnaires locaux de trouver les moyens de mener leur politique environnementale. Un partenariat tel que le GECT est un outil intéressant et l’idée d’associer les prochains visiteurs, encore une fois modestement, peut nous aider à atteindre un niveau de qualité de l’environnement marin irréprochable ». ³ Justement, peut-on dire que votre collabora-
tion avec la Sardaigne aboutira à la perfection en matière d'équilibre de la vie marine sur cette vaste zone ?
“C’est évident. Je tiens à confirmer notre volonté de préserver cette vaste zone de tout élément ou évènement perturbateur quelle que soit sa source (pollutions, nuisances, surfréquentation entre autres impacts,…). Si ceci s’appelle la perfection en matière préservation de la richesse et de la biodiversité, c’est en effet ce vers quoi nous tendons. Mais gardons à l’esprit que l’on n’interdira jamais la fréquentation du site. D’où ce formidable chalenge que nous devons relever : harmoniser cette fréquentation avec une préservation maximale du site. Un bel enjeu, de taille certes, mais que le respect et la passion de ce territoire nous aidera à relever”.
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Les 15 années de collaboration entre l’Office de l’Environnement de la Corse (O.E.C.) et le Parc National de l’Archipel de La Maddalena de Sardaigne (P.N.A.L.M.) viennent d'être couronnées par la signature d'une convention lançant le processus de création d'un Groupement Européen de Coopération Territoriale : le GECT - Parc Marin International des Bouches de Bonifacio. De quels nouveaux outils ou de quels nouveaux moyens pourriezvous disposer grâce à cette signature ?
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Un survol époustouflant avant de basculer sous l’eau
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sances, représente toujours une menace réelle (4.000 navires de transport et 10 % de produits dangereux). Comment ne plus vivre avec cette épée de Damoclès qui signerait la disparition de la vie marine si elle s’abattait sur cette zone ?
“ Les Bouches de Bonifacio ont heureusement été placées en Zone Maritime Particulièrement Vulnérable (ZMPV), permettant un meilleur contrôle de la navigation maritime au large des côtes françaises et italiennes. Il faut savoir que le Comité chargé de la protection du milieu marin de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) a approuvé cette décision et a consacré, pour la première fois au niveau international, le caractère exceptionnel du site des Bouches de Bonifacio. L’Italie et la France doivent désormais préparer ensemble les mesures de protection associées à ce classement. Dans un premier temps, il s’agit de mettre en place, dès aujourd’hui, un pilotage hauturier destiné à tous les navires transitant par le détroit et ayant à leur bord des marchandises dangereuses. Mais puisqu’il s’agit de recommandations de l’OMI, que feront les capitaines de navires sous pavillons différents… sans parler des pavillons de complaisance. Je ne vois guère de solution à cette problématique. Imaginez aussi, par exemple qu’un cargo en provenance d’Espagne doive se rendre sur la côte italienne. Fera-t-il un détour par le large du Cap Corse ou par le sud de la Sardaigne ? Nous nous heurtons ici à un problème économique de gain de temps et de consommation de carburant de ces grosses unités.
Maintenant, si une catastrophe de type marée noire survenait, qu’elle ait lieu dans les Bouches de Bonifacio ou plus haut dans le « Canal Corse » qui voit passer plus de 20.000 navires par an, je doute que nous saurions y faire face compte tenu de notre manque de matériel. Nous disposons d’un stock de produits et matériels antipollution sur Ajaccio seulement. Peut-être sera-t-on amenés à réfléchir à une mise à disposition de ce type de matériels en différents points du littoral Corse, notamment à Bastia, au moins pour une intervention d’urgence en attendant des moyens plus lourds des autorités. Il nous faut une stratégie de réponse face à une catastrophe maritime. Comment par exemple allons-nous nous répartir les tâches avec nos voisins italiens, comment allons-nous unir nos forces en matière d’intercommunalité ou d’interterritorialité ? La Corse serait-elle coordinatrice de tous les acteurs concernés ? Autant d’interrogations auxquelles il nous faudra malheureusement et fatalement apporter des réponses ”.
Un paradis de la biodiversité sous menace perpétuelle D’une richesse écologique exceptionnelle, le détroit des Bouches de Bonifacio abrite une réserve naturelle de 79 460 hectares et héberge 37 % des espèces remarquables de Méditerranée. Tout les passionnés des mondes marins et sous-marins (ndlr : comme moi) connaissent les sites exceptionnels des archipels des Lavezzi, des Cerbicale, des Bruzzi ou des Moines, et les falaises de Bonifacio,
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Aussi emblématique de la Méditerranée, le Sar évolue ici en paix
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Lorsque l’on sait qu’environ 4 000 navires de transport empruntent ce détroit chaque année et que 10 % du tonnage transporté sont des matières dangereuses, on ne peut qu’avoir des frissons dans le dos. Mais outre cette menace quotidienne qui plane sur ce paradis, un autre mal, quant à lui, est bien réel et nuit tous les jours à l’équilibre fragile des Bouches de Bonifacio et
Et pourtant, il faut bien veiller sur cette flore et sur cette faune dont chaque éément est essentiel et interdépendant. La faune locale regroupe ici environ 130 espèces d’insectes, 77 espèces de crustacés (dont la Grande Cigale de mer qui est protégée), 112 espèces de mollusques marins (dont la Patelle géante et la Grande Nacre toutes deux protégées), 7 espèces de coelentérés marins (dont le Corail rouge), … n 09 3
du Parc International Marin : l’impact de la présence de l’homme lorsqu’il ne se sent pas responsable de ce que génère un comportement « j’m’enfoutiste ».
Si l’on peut gérer la fréquentation d’un site, il est plus difficile de maîtriser la sur-fréquentation, tant à terre qu’en mer. Que faire contre les ancrages sauvages des bateaux de plaisance qui labourent les roches pleines de vie fixée et les herbiers de posidonies ? Comment intervenir auprès des pêcheurs amateurs qui souvent prélèvent des espèces protégées ou n’ayant pas la maille (la taille recquise) ? C’est ici justement que la sensibilisation, l’information, l’explication sont incontournables et demandent une présence et une disponibilité quotidienne des équipes du Parc. Mais sont-ils assez nombreux et disposent-ils d’assez de moyens ?
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Bien avant qu’il lance son mag, le rédac’chef de Mer & Littoral planait déjà sur les fonds du Parc Marin au dessus des gorgones
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La Grande Nacre, espèce protégée, ne devrait plus avoir peur des ancres jetées au petit bonheur
Du côté de nos amis poissons, 166 espèces sont présentes dont nos chers Mérous, la Grande Roussette, l’Ange de mer, le Denti, le Gobie de Bucchichi, le mervielleux Corb, le Mérou noir, l’Hippocampe moucheté, etc. Pour les oiseaux, c’est 157 espèces dont des nicheuses. On croise le chemin d’un Cormoran huppé, d’un Puffin cendré, d’un Océanite tempête, d’une Sterne pierregarin, d’un Goélands d’Audouin, leucophée ou argenté, d‘un Faucon pèlerin , d’une Aigrette garzette, d’une Fauvette pitchou,, entre autres… Et ceci sans parler bien sûr de nos copains les mammifères marins tels que le Grand dauphin, le Dauphin commun, le Dauphin bleu et/ou blanc, et nos sympathiques Cachalot, Rorqual commun, et autres baleines… Et que dire de la flore avec ses 299 plantes vasculaires, 34 algues et 25 espèces rares dont 7 endémiques (Silène velouté, Posidonie, Scolopendre sagittée, Ophrys à grandes feuilles, Evax de Corse, Nananthée de Corse, Barbe de Jupiter, Statice nain de Provence, Scille maritime, Sérapias à petites fleurs, Ameria piquant, Tamaris d’Afrique) et 6 protégées au niveau régional. Bref, le mieux est d’aller sur
© Philippe LOMBARD-Mer & Littoral Magazine
La Grande Cigale de Méditerranée, espèce protégée, a maintenant de beaux jours devant elle. © Philippe LOMBARD-Mer & Littoral Magazine
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Bon, rédac’ chef heureux, certes, mais faut aussi penser à bosser sur ton site internet, non ?
place mais attention, je vous le conjure, avec un respect total de cette nature et faites-vous le plus discret possible. Sachez que la Nature est un héritage que nous emprun_ tons à nos enfants ! Ayez une pensée pour eux…
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Mai 1992, l’idée d’une aire marine protégée internationale
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Petit rappel historique : Sur proposition des gouvernements français et italien, la Commission des Communautés Européennes a décidé le 21 mai 1992 de concourir à la mise en place d’une aire marine protégée internationale dans les Bouches de Bonifacio. Sur la base de cette résolution, les Ministres de l’environnement des deux pays, réunis à Aoste le 31 octobre 1992, ont officialisé le projet de création d’un parc marin international dans cette zone transfrontalière. Le 19 janvier 1993, les deux Etats riverains, ainsi que les Régions corse et sarde, ont adopté un protocole définissant les modalités de mise en oeuvre de ce projet d’envergure qui formalise leur engagement vers un renforcement de la protection de ce site sensible. Le projet a démarré à partir de propositions élaborées par l'Office de l’Environnement de la Corse et par un groupe technique sarde, sur la base d’études scientifiques et de consultations locales. Validées par un Comité Technique de Suivi, elles ont conduit, en l’absence de cadre juridique adéquat à la constitution d’un parc marin international, à la création en 1994 du Parc National de l’Archipel de La Maddalena côté sarde, et en 1999 de la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio (gérée par l’Office de l’Environnement de la Corse), côté corse. À l’origine du projet et sur la base du protocole franco-italien de 1993, ces deux aires marines protégées de part et d’autre du détroit amorçaient dès lors une collaboration pragmatique en vue de créer le parc marin international dans les Bouches de Bonifacio, avec l’appui des partenaires institutionnels suivants : - côté français : l’Etat, la Collectivité Territoriale de Corse, le Département de Corse-du-Sud, le Conservatoire du Littoral et les Communes de Porto- Vecchio, Bonifacio, Figari, Pianottoli-Caldarello et Monaccia d’Aullène, et, - côté italien : l’Etat, la Région autonome de Sardaigne, la Province d’Olbia- Tempio (anciennement Province de Sassari) et la Commune de La Maddalena.
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Feu d’artifice dans le Parc International Marin
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marin La Corse vue du ciel Par Eric Volto et Marie- Joseph Arrighi-Landini Aux éditions De Borée. - 190 pages Personnellement, je dois avouer que depuis l’âge de 6 ans je ne connais la Corse que « vue sous la surface de l’eau ». C’est pourquoi le super bouquin d’Eric Volto et Marie- Joseph Arrighi-Landini ne quitte plus mon bureau, notamment lorsque je parcours les routes de Corse en moto. Leur ouvrage s’appelle « La Corse Vue du Ciel »… Etonnant, superbe, des images à couper le souffle, Eric à même loué un ULM pour nous délivrer des clichés « impossibles »… on sent une force derrière lui qui l’a poussé à se rendre dans des endroits vierges, spectaculaires, insoupçonnés… et pourtant bel et bien réels. 190 pages de coup de foudre, non seulement avec les images mais aussi par une plume maniées avec dextérité et passion par Marie-Josée. Certes, Docteur en arts et sciences de l'art et journaliste, elle connaît bien son sujet et le partage de la plus belle manière Elle a du reste été rédactrice en chef du magazine Terra Corsa pendant 10 ans et intervient régulièrement sur Via Stella. Eric Volto, c’est forcément quelqu’un que tous mes amis vont apprécier car il est aussi… plongeur (désolé, je suis comme çà, on ne me refera pas !). Et c’est un ancien varois, comme moi… Bref, ils est aujourd’hui Directeur de l’école élémentaire de Bonifacio, sa ville d’adoption depuis que son bateau l’a conduit depuis Toulon dans ce port de l’Extrême Sud où ce marin, plongeur, photographe bref ce passionné de mer et de nature s’est ancré depuis plus de 15 ans. Donc, la Corse, c’est comme la marmite de potion magique, il est comme moi tombé dedans et les effets agréables sont à vitam eternam Et pour avouer son amour à la Corse, il lui a consacré un livre dont le bruit des pages tournées résonnent comme un battement de cœur. Bravo… sacrée sensation, l’ami
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Une vie riche et diversifiée. Même le bébé langouste se sent en sécurité
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Mer et Littoral était sur place lors du naufrage du Fénes fin septembre 1996. Le suivi écologique, conduite par notre ami le Professeur Alex Meinesz, a fait apparaître un impact notable sur 8 hectares dont une atteinte sévère sur 3,9 hectares avec, entre autres, destruction de 2 500 mètres carrés d'herbiers de posidonies. C'est donc un effet indubitable, mais heureusement localisé et géographiquement modeste en regard des 10 000 hectares de la réserve marine. Coup de pot, c’était simplement du blé… Imaginez une pollution chimique ou pétrolière !!!
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Le Canal de Corse est une « zone maritime de transition » située entre la mer Tyrrhénienne, au sud, et la mer Ligure, au nord, et entre le Cap Corse et la Toscane. Bien que la Corse soit assez éloignée du continent, il est parfois présenté comme étant un détroit entre Corse et Italie. Mais attention, 21 000 navires l’empruntent caque année, il est sans cesse sous la menace d'une pollution. Toutes les précautions sont-elles prises pour éviter une catastrophe écologique ? Des responsables locaux ont exprimé une inquiétude : le plan de lutte tel qu'il est mis en place pour les abords de l'île ne tiendrait pas suffisamment compte de cette réalité. Les moyens sont en effet stockés à la DDE de Corse-du-Sud à Ajaccio, avec les délais d'intervention que cela implique alors que, dans de telles situations, chaque minute compte. Ces moyens pourraient-ils être engagés à temps ? Sont-ils suffisants pour faire face à n'importe quelle éventualité ? On peut se poser la même question sur les matériels antipollution dont disposent les ports.
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Risques maritimes Un mot à part sur le canal de Corse
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