BIODIVERSITÉ PORTUAIRE
BIODIVERSITÉ PORTUAIRE
… Et un port de plus qui joue la carte de la Biodiversité
Marseillan relance la vie marine dans ses ports avec Ecocean.
L'expérience d'Ecocean en matière de retour de la vie marine sur des sites appauvris fait des émules. Son savoir faire dans le domaine de la réimplantation de post-larves de poissons et de conception de structures adaptées aux alevins (les biohuts) vient d'être adopté par la Ville de Marseillan.
Après Marseille (dans le cadre du projet GIREL), puis Cap d’Agde, Mèze, Le Barcarès, Six-Fours, Port-Vendres et Vendres qui se sont lancées dans cette aventure, c'est au tour de Marseillan de jouer la carte de la biodiversité avec un atout majeur, le concept NAPPEX (Nurseries Artificielles pour des Ports EXemplaires, porté par la société Ecocean, et financé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité mise en place par le Ministère de l’Environnement, et le Conseil Général de l'Hérault). Rappelons que l’objectif est de transformer les zones portuaires en véritables
refuges pour les larves de poissons afin d’accroitre la biodiversité de nos côtes. Techniquement, c'est simple : des habitats d’émancipation de type Biohut (qui ressemblent à des récifs artificiels miniatures) sont installés dans les ports, sous les quais et sous les pontons pour accueillir des post-larves et des juvéniles de poissons et de crustacés. Les Biohut, que l'on peut même appeler des "huttes de biodiversité" sont conçues pour remplacer l’habitat d’origine soustrait lors de la construction du port et ainsi protéger les "bébés" de leurs prédateurs naturels. Ainsi, ils peuvent se développer dans
une «nurserie» temporaire avant de s’aventurer vers d’autres habitats plus hostiles. A Marseillan Ville et Marseillan Plage, 95 modules du projet vont pouvoir contribuer au rétablissement des écosystèmes côtiers et lagunaires. Cette installation sera accompagnée d’une campagne de sensibilisation des différents publics (usagers, citoyens et scolaires) aux enjeux de la préservation de la biodiversité par le biais d’installation et de diffusion de supports de communication pédagogiques. La Ville de Marseillan devrait sous peu nous parler de son engagement sur ce type de projets.