le magazine des 5 ans de la marque
www.toutcommenceenfinistere.fr Avec nos remerciements ŠThomas Pesquet / ESA-NASA
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Yann Tiersen
Cette part de Finistère en moi…
Yann Tiersen, auteur compositeur, César de la meilleure musique de film en 2002 pour le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. C’était cet été, en pleine tournée européenne… à quelques heures de monter sur scène au sein du Théâtre d’Hérode, au pied du Parthénon, Yann Tiersen se confiait sur son lien indéfectible avec le Finistère, et notamment Ouessant où il vit et multiplie les projets. « Je crois que j’ai attrapé la même maladie que tous les habitants d’Ouessant : j’ai du mal à quitter le caillou ! » Yann Tiersen enfant rendait visite à la belle Ouessant et en retient de nombreux souvenirs, avec son père notamment. Il y vit désormais et son dernier album « Eusa » est entièrement consacré à l’île, d’une manière toute particulière puisque chacun des 10 morceaux correspond à un lieu de l’île. Chaque endroit est évocateur de sensations, d’un état d’âme que le pianiste a retranscrit à travers sa musique. Les tempos varient mais la douceur des notes demeure, créant des mélodies harmonieuses et voyageuses.
« J’aimerais sortir de prochains albums sur le même modèle afin d’établir une sorte de cartographie musicale de Ouessant. Plus le temps passe, plus Ouessant se confond avec moi… ». Lorsqu’on lui demande d’où lui vient cette idée d’album, il l’explique en partie en réaction à notre monde, où la surconsommation est de plus en plus présente. Sans doute, l’avenir du monde passe-t-il par le local, la redécouverte de la terre : mieux connaître l’endroit où l’on vit, se rapprocher de ses voisins lui semble indispensable. Yann Tiersen conduit également un autre projet à Ouessant : c’est l’Eskal, une ancienne boite de nuit qu’il a rachetée pour en faire un lieu dédié à la musique. « Il sera composé de trois studios d’enregistrement et d’une salle de concert. L’ouverture est prévue en septembre 2018 : à nous, sur l’île, de voir ensemble comment nous souhaitons donner vie à cet endroit. » http://yanntiersen.bzh
Brest, Miossec Penn ar Lann, Yann Tiersen Un autre Finistère, Les Innocents Suite Armoricaine, Alan Stivell Tri Martelod, Nolwenn Leroy Le Grand Coureur, Luc Arbogast & Manurey La valse d’Amélie, Yann Tiersen B.O du film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » La Blanche Hermine, Gilles Servat Dès que le vent soufflera, Renaud The Last Pint, Lunasa Ellis Island, Mary Black Origine, Red Cardell Gortoz A Ran, Denez Prigent B.O du film « La chute du faucon noir » réalisé par Ridley Scott Borders of salt, Dan ar Braz
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édito
le magazine des 5 ans de la marque
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un autre regard sur notre patrimoine
abbaye de daoulas - château de kerjean manoir de kernault - abbaye du relec domaine de trÊvarez Licences entrepreneurs de spectacles : 3-1061795, 2-1-1061796, 1-1061790, 1-1061791, 1-1061792, 1-1061793, 1-1061794 - Conception graphique : E. Henaff / CDP29
www.cdp29.fr
Le Finistère vu de l’espace
Édito par yann tiersen
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Il était une fois Tout Commence en Finistère
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Finistère
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le finistère, ambassadeur de la bretagne
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Finistère, ADN Bretagne Flash VIP Créative Breizh la mer à 360°
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Hisséo ! Adoptez la Foil Attitude ! Origine Mer penn ar best !
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900 000 Finistérien.nes... et nous... et vous... Sport & Co Impulsion Finistère l’art de se réinventer
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En Finistère, on a des idées De fil en aiguille Inspirations, créations ! tout est plus fort en finistère
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Top Finistère Ambiances Festival Plein la vue carrément à l’ouest
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Là, tout au bout... Finistère au vert Je sais que je suis en Finistère quand…
tout commence en finistère croit en... l’ ouverture & les échanges Connexions
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la solidarité & l’exemplarité Initiatives
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la créativité & l’innovation Idées in progress
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TOUTES Premières fois
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Tout Commence en Finistère, l’histoire continue
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à vous de jouer
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Tout commence en finistère, la preuve en images
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L’appel de Huelgoat par Mona Ozouf
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SOMMAIRE
LE MAGAZINE DES 5 ANS DE LA MARQUE
Une photo que le Centre National d’Etudes Spatiales nous a autorisés à utiliser : un clin d’œil du Finistère, terre de voyageurs et d’explorateurs, à cet explorateur célèbre qu’était Neil Amstrong, pour planter notre drapeau à la pointe la plus à l’Ouest de la France, la pointe Corsen… Là où commence la France, la mer… www.toutcommenceenfinistere.fr
Avec nos remerciements ©Thomas Pesquet / ESA-NASA
Dominique Villard
EN 2017
pa r i s
(Nantes, 1928 – Quimper, 2016) - Le Finistère Brest, Impr. P.A.M, 1961, Musée départemental breton, Inv 1993.82.10 ©Musée / S.Goarin
sE rapprochE
du fiNistErE
En 2017, année anniversaire des 5 ans de la marque Tout commence en Finistère, c’est également l’inauguration de la ligne à grande vitesse de l’Ouest. Le Musée départemental breton présente sa collection exceptionnelle d’affiches touristiques éditées entre la fin du XIXe siècle et les années 1950. Commandées par de nombreuses compagnies de chemin de fer, elles illustrent la nature bretonne, la côte sauvage, les ports de pêche et les monuments, incitant le visiteur à l’exploration du Finistère et de la Bretagne ! http://musee-breton.finistere.fr Ce magazine est réalisé par Finistère 360°. Parution > octobre 2017 Capitaine des 72 pages > Xavier Druhen, Directeur de l’agence Finistère 360° (Directeur de la Publication) Plume en chef > Albine Villeger, Chef de marque Tout commence en Finistère Team skippers créateurs > Jean-Emmanuel Bouley, Directeur de la communication, Conseil départemental du Finistère ; Carole Dany, Directrice, Agence Signe des Temps ; Florent Patron, Maison d’édition Locus Solus, ambassadeur de la marque ; Laurence Rannou, Responsable communication & marketing, Finistère 360° ; Jean-Philippe Rivier, Responsable communication, Chemins du patrimoine en Finistère Vigie coquille > Magali Béasse, Finistère 360° à la barre des relations presse > Jean-Luc Jourdain, Finistère 360° ; Création & réalisation > avec la complicité d’éric Bedouet, Infographie, Finistère 360°; Dessin BD p70 : Hugo Suanez Traces de la navigation > Cloitre Imprimeurs Vagues de remerciements > David Moan, Conseiller communication, cabinet Conseil départemental du Finistère ; Fanny Seclève, chef de projet, Agence Signe des Temps ; Pauline Sellin, chargée de communication, Tout commence en Finistère Un #BigUpMerci à Thomas Pesquet pour son désormais inoubliable « Finistère vu de l’espace » ! Crédits photos © > Christopher Espinosa Fernandez / Sophie Robichon - Mairie de Paris / Garocamp 2016 / Kergroadez - Olivier Dany / Jesus Renedo - Sailing Energy - World Sailing / François Crampon - TBS / Vincent Gouriou / Getty Images - Hulton Archives / V.Curutchet - BPCE / Yann Queffélec - DR / wedopictures / L’Ecole des filles / Franck Betermin / D.Lerou / Sabella / Sophie Fiacre / Loïc Olivier / Julien Leclerc / Bord à Bord / Thalion - groupe BCM / Nividiskin - LMBD / John Castric / EAF / Emmanuel Pain / Talents aiguille / Patrick Gauthey / Mary Mounier / Pierre Yves Normand / Denoual Coatleven / Florian Donati / Francois Van Malleghem / Benoit Stichelbaut / Dominique Leroux - Brest Métropole / Emmanuel Berthier / Yannick Le Gal / Bernard Galeron / Grégory Voivenel - Notch Up DDB - Région Bretagne / Shing Wyee Jolivel / Bigoud’elles / Technopôle Brest / UBO Open Factory / Juliane Lancou / BSensory / SDAP 29 / Hélène et Jean Michel Sotto / Philippe Matsas Opale - Leemage / Emma Pick / Shutterstock / Freepik
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IL ÉTAIT UNE FOIS
TOUT COMMENCE EN FINISTÈRE Créée à l’initiative du Conseil départemental en 2011, animée avec ses partenaires : l’agence Finistère 360°, Musiques & Danses en Finistère, Chemins du Patrimoine en Finistère et avec plus de mille ambassadeurs : associations ; clubs sportifs ; événements ; habitants ; entreprises...
Tout commence en Finis tère
raconte un Finistère innovant, créateur, exemplaire ; un territoire d’exception qui vous invite à une expérience de l’excellence, autour de ses valeurs.
Tout commence en Finistère, c’est tout à la fois un langage territorial qui imagine un univers graphique et un actif immatériel, un signe de ralliement, source de plus-value pour le Finistère et ses acteurs, qui la partagent, parce que notre territoire le vaut bien ! Cette bannière commune rassemble les Finistérien.nes, car elle leur ressemble, dit la fierté de notre enracinement régional, notre personnalité innovante, notre besoin d’impulser les événements, le développement de notre territoire, les liens entre les générations pour un Finistère solidaire et attractif.
Tout commence en Finistère, c’est une signature autour de l’ambition d’être Penn ar Bed, la tête du monde, là où commencent la mer, nos projets, notre vie, nos vacances… Notre volonté d’inventer et de réinventer un art de vivre en Finistère, intensément, en harmonie avec nos paysages, la mer à 360°, notre géographie si singulière qui a forgé notre territoire et façonné notre tempérament.
Tout commence en Finistère, c’est une vision : celle d’un Finistère qui sait évoluer et s’adapter à son environnement pour favoriser l’épanouissement des femmes et des hommes. Tout commence en Finistère, c’est l’histoire d’une marque de territoire pas comme les autres, une marque citoyenne et partagée, dont le secret de fabrication constitue l’ADN : l’intelligence collective pour recette du Penn ar Best ; l’intensité comme moteur et mode d’expression, puisqu’ici « tout est plus fort » ; l’ouverture et les échanges d’une terre de voyageurs, d’explorateurs, de peintres paysagistes, de destination touristique…
DE QUOI MARKETING TERRITORIAL EST-IL LE NOM ? Marketing territorial, n.m. : ensemble des techniques marketing qui visent à travailler et communiquer sur l’attractivité et l’hospitalité d’un territoire afin d’en favoriser le développement… mais la réalité n’est pas aussi figée qu’une définition Larousse. Depuis une dizaine d’années, nos territoires qui étaient des lieux, sont devenus des liens… Des espaces hybrides, au coeur des enjeux d’aménagement, de développement et dorénavant de déménagement communicant au sein de l’univers virtuel de la toile et des réseaux sociaux. Nos territoires s’exportent et organisent leurs concours de beauté ? Non, le territoire devient un espace d’identité et de valeurs, partagé par les femmes et les hommes pour s’ancrer localement. Quand l’attractivité territoriale constitue un objectif, le marketing territorial est une boîte à outils pour activer les ressorts positifs du développement local. La marque, pierre angulaire du marketing territorial ? Il s’agit en effet d’un outil-clé, une entité qui attire, séduit, fédère. Mais pour que sa portée soit la plus large et efficace possible, une marque ne vit pas seule ; elle doit pouvoir compter sur un éco-système territorial complet : un réseau d’ambassadeurs actifs, des messages partagés, des actions en lien avec sa personnalité pour faire avancer le plus loin possible une même vision et des valeurs.
La marque Tout Commence en Finistère vue par...
Gildas Robert
Christophe Alaux
Finistérien et Responsable du Département Marketing et Communication des Marques de la ville de Paris
Directeur de la chaire universitaire « Attractivité et Marketing territorial » dont Tout commence en Finistère est membre
Finistère ! Comment rester insensible à l’évocation de la terre natale, laquelle provoque toujours une émotion profonde, la fierté bretonne, l’âme des ancêtres de Penn ar Bed, une civilisation, une culture éminemment respectable, tout ce qui me touche au plus profond de moi-même. Finistériens de par le monde devenez les ambassadeurs de ce territoire qui nous rassemble ! Hissons haut le pavillon d’une marque territoriale dynamique qui se remarque : Tout commence en Finistère. Œuvrons à sa diffusion, son développement, son rayonnement dans tous les domaines. Aroak atao.
La marque Tout commence en Finistère fait partie des démarches territoriales qui perdurent, à l’image d’une des plus emblématiques, Only Lyon, créée en 2007. La longévité de la marque Tout commence s’explique par la qualité de son déploiement : il s’agit d’un vrai outil de rassemblement, soutenu par une logique d’ambassadeurs et une volonté de former les acteurs à cette culture de marque, pas juste un kit qu’on distribue ! L’autre originalité de Tout commence en Finistère est qu’elle concerne un département, une échelle « peu courante » pour une marque de territoire, en tout cas à ce niveau de rayonnement. Sa force repose sur l’identité finistérienne très affirmée qui existe et qui constitue un terreau important. Aujourd’hui, Tout commence en Finistère constitue un support majeur pour développer une culture commune de l’attractivité.
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finistère 3 Expérience + Exception = Excellence du Finistère. L’équation est posée ; quotidiennement, experts de Finistère 360° et ambassadeurs de Tout Commence en Finistère mais aussi habitants, acteurs économiques, visiteurs s’engagent pour la résoudre, développant compétences, projets, idées. Démonstration en 3 points de cette quête d’excellence finistérienne.
VIVRE L’EXPéRIENCE FINISTèRE Que l’on soit un visiteur de passage, habitant ou chef d’entreprise, on a tous quelque chose de différent à vivre en Finistère… pour le meilleur !
Faire l’expérience d’un territoire
le regard de Laurence BODY
Consultante en expérience client et fondatrice de l’agence X+M Expériences Mémorables
« Le Larousse nous indique que l’expérience c’est l’apprentissage par le vécu. L’expérience client concerne plus précisément la perception du client par rapport à l’ensemble des interactions qu’il a avec une marque, à travers tous les points de contact. Originalité… ou difficulté : on ne sait jamais si l’expérience est bonne tant qu’on ne l’a pas vécue ! Dans le cas d’un territoire qui ne compte pas réellement de clients, il peut s’agir d’une expérience usager, touristique ou encore utilisateur. De là, vient toute la complexité de l’expérience client appliquée à un territoire. Il s’agit de problématiques complexes, multi-acteurs qui concernent un espace géographique vaste. L’expérience touristique, par exemple, fait référence à des champs d’action nombreux, qui parfois se chevauchent, et sont compliqués à comprendre de l’extérieur. Afin d’améliorer constamment l’expérience client au sein d’un territoire, il est nécessaire de changer de perspective en adoptant le regard client : on se représente ainsi le « parcours » du client - comment arrive-t-il sur le territoire ? quel est son premier besoin ?... -, on identifie les problématiques et faiblesses du point de vue du client, on les résout de manière transversale. Améliorer, simplifier, réenchanter l’expérience client, l’agence Finistère 360° y travaille quotidiennement afin de mieux satisfaire ses publics-cibles. » www.experience-marketing.fr
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la marq
DéCOUVRIR L’EXCEPTION FINISTèRE
Dans bien des domaines, le Finistère se révèle exceptionnel : une exception synonyme de rareté, de ressources précieuses et d’héritages à préserver. Richesses naturelles ou patrimoniales, talents, savoirfaire : chaque élément fait exception… à sa façon.
Afin de valoriser et mieux faire connaître ce Finistère d’exception, l’Agence Finistère 360° a créé un site dédié aux plus belles adresses et expériences du Finistère. Hôtels haut de gamme, adresses de gourmets, sites naturels à couper le souffle : le Finistère propose à ses visiteurs ce qu’il a de meilleur. 5 guides ont également été créés, répertoriant tous les incontournables et plus beaux lieux du Département ; ils font la part belle aux ports, phares, peintres et enclos paroissiaux : véritables stars du territoire. www.finisteredexception.com rubrique « nos plus beaux sites »
Visite chez un hôte d’exception
FRANCK Jaclin
Propriétaire du Château de Kergroadez
« Le fondement de notre projet touristique a été de générer des financements pour la restauration du château classé Monument Historique. Nous avons donc développé une offre globale autour de la Pointe Finistère, composée de plusieurs types d’hébergements : camping, gîtes, hôtel 4 étoiles, d’un service réceptif et de nombreuses animations organisées au château avec le soutien de nombreux bénévoles. Notre vision s’articule autour de trois éléments : le respect de la nature, le patrimoine et la vie collective/associative qui portent véritablement la dynamique de notre offre. Autant de valeurs que nos clients apprécient : ils plébiscitent cette authenticité, ce partage… L’exception finistérienne est plutôt là, dans ces valeurs, pas si communément répandues et la diversité de nos offres d’hébergements permettant de satisfaire le maximum de visiteurs. Porter la marque a donc un sens tout particulier pour nous quand on sait que l’intelligence collective est un pilier de la marque. Tout commence en Finistère était pour nous une évidence. » www.kergroadez.fr
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EXCELLENT FINISTèRE, LA PREUVE !
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e Marrain am de la Te e Nautism Tout e Commenc ère en Finist
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Solidaire et attractif
un Finistère d’excellence grâce aux femmes et aux hommes « Entre Armor et Argoat, entre traditions patrimoniales et réinvention culturelle, entre intensité paysagère et tempérance du climat, entre personnalités de caractère et intelligence collective, entre histoire de matriarcat breton et modernité paritaire, en somme, entre les femmes et les hommes : le Finistère est équilibre. La première femme élue en France le fut à Douarnenez, la première femme cheffe de gare en France était bigoudène, la première association Entreprendre au féminin est née en Finistère... Et nous pourrions multiplier les exemples. Nous faisons partie des rares Conseils départementaux présidés par une femme. Précédemment, sous la présidence d’un homme, nous étions les seul.e.s, exception notable dans le décor institutionnel des anciens cantons, à proposer un exécutif paritaire au service des Finistérien.ne.s. Cette égalité entre les femmes et les hommes, au-delà de son objectif propre de représentativité, est source d’équilibre et de justesse. Equilibre, car nos sociétés sont composées pour moitié de femmes et pour moitié d’hommes. Justesse, car nos décisions deviennent alors plus efficaces pour le territoire et les habitant.e.s. Notre service public, par son ancrage local en lien avec les populations, est porteur de solidarité et d’attractivité : bien naître, bien grandir, bien vivre, bien vieillir... Le projet emblématique du Conseil départemental sur l’égalité femmes-hommes contribuera à cette qualité de vie Made in Finistère, à laquelle nous sommes tant attaché.e.s, et par là même, à cette excellence du progrès collectif. » Nathalie SARRABEZOLLES, Présidente du Conseil départemental du Finistère
L’excellence incarnée
Rencontre avec Camille LECOINTRE
médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Rio 2016, en voile 470 avec sa coéquipière Hélène Defrance
« J’ai commencé la voile au Havre à l’occasion d’un stage. Ma quête d’excellence et de performance se dessine vraiment à partir de 16 ans, quand je demande à mes parents de rentrer en sport-études. Je suis acceptée à Brest et termine mon lycée au sein du Pôle Espoir. Après le lycée, je passe au Pôle France et entame l’aventure de la série 470 : discipline olympique, il s’agit de courses sur des dériveurs de 4,70 mètres. Nous naviguons à deux dessus, l’objectif étant d’être le plus rapide possible sur 10 manches. Après ma quatrième place aux JO de Londres 2012, j’ai visé une nouvelle
olympiade : avec Hélène, pensionnaire du Pôle France de Marseille, nous avons formé un nouveau duo. Nos compétences sont complémentaires et nous cultivons ensemble un très bon esprit à bord. Nous avons vécu 9 jours de compétition forts en émotion à Rio : notre première manche n’était pas très réussie, à la différence de la seconde où nous avons réalisé un très bon parcours dans des conditions météo pourtant dantesques. Enfin la medal race s’est jouée dans les cinq dernières minutes de navigation : c’est aussi stratégique que physique ! Le plan d’eau brestois, au sein de la rade, est vraiment un site très formateur : il offre peu de vagues mais tous les types de vents, il est parcouru par de nombreux courants. Le Finistère est un département idéal pour la pratique des sports nautiques, on peut passer son temps sur l’eau de différentes manières (en surf, en voile…). C’est aussi une nature superbe et une qualité de vie très appréciable. Sans aucun doute, je me sens plus finistérienne que normande, ma région d’origine. »
l’excellence à toute épreuve
Michel Desjoyeaux Ce marin talentueux (plus de 25 victoires dont 2 Vendée Globe) continue de se construire une renommée d’excellence avec son écurie de course au large, Mer Agitée, créée en 1999.
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Musiques et Danses en Finistère
création graphique 2017 © stéphanie triballier - www.lejardingraphique.com
à l’écoute et en mouvement pour un développement culturel des territoires plus harmonieux
1 allée François Truffaut 29 000 Quimper www.md29.org contact@md29.org
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le finistère, ambassadeur de la bretagne
finistère, adn bretagne Le Finistère n’appartient pas à la Bretagne, il EST Bretagne. Comme un gardien des traditions, comme un repère, comme une source d’inspiration, le Finistère est un acteur majeur de l’histoire, de l’art de vivre mais aussi du dynamisme et de la modernité en Bretagne. En Finistère, la Bretagne se voit, se vit, se ressent ici plus qu’ailleurs… c’est du moins ce que l’on aime à penser !
superficie 19 des 27 phares bretons
répertoriés aux monuments historiques sont finistériens
6 733 km 2
1 200 km de côtes 1er
département marin de France
Le Finistère représente 70 %
de la recherche mer nationale dont 60 % à Brest
le kitesurf
a été créé en baie de douarnenez à la fin des années 1980 par Dominique et Bruno Legaignoux, deux frères nés à Quimper
Quelques FINISTÉRIENS CÉLÈBRES c’est en finistère qu’il y a le plus de
locuteurs en langue bretonne
Louis Jouvet Acteur et metteur en scène Né à Crozon
1 er vol humain
au 19e siècle réalisé par l’aviateur finistérien Jean-Marie Le Bris qui créa les premiers prototypes de machines volantes
Nolwenn LEROY Auteure, compositrice, interprète - Née à St-Renan
C’est le finistère qui compte le plus de musiciens de
bagadou et de cercles de danse
Edouard Leclerc Fondateur de l’enseigne E.Leclerc Né à Landerneau
le plus grand Kouign Amann du monde est brestois diam. 2,80m, poids 120kg
le caramel au beurre salé breton a été créé en 1977 par Henry le Roux, finistérien
Irène Frachon Pneumologue, elle a inspiré le personnage du film La Fille de Brest (Médiator) Photo réalisée moins de deux heures après l’arrivée du Vendée Globe le 25 janvier 2017 après 80 jours en mer.
Jean Le Cam Navigateur et skipper Né à Quimper
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le finistère, ambassadeur de la bretagne
Flash VIP Finistériens de naissance ou de cœur, ils portent haut les couleurs et la culture finistériennes. En quelques mots, quelques questions, chacun dévoile un peu de ce lien puissant qui l’attache au Finistère.
Roscoff, avec Jérémie Beyou et Nicolas Troussel, les copains de mer, eux aussi nés entre Léon et Trégor. Il y a de belles histoires entre nous qui nous ont fait devenir ce que nous sommes aujourd’hui. Licencié au Centre Nautique de Saint-Pol-deLéon, j’ai disputé ma première course en Optimist à Carantec à l’âge de 9 ans. Puis en 1997, c’est ma première course en solitaire, la Solo Le Télégramme : un tour du Finistère par étapes à bord d’un Figaro Rivage. Désormais, je fais partie du Pôle Finistère Course au large qui suit les skippers de haut niveau : nous bénéficions d’un beau plan d’eau à Portla-Forêt et d’infrastructures adaptées à nos entrainements. Cela fait partie des éléments qui m’ont amené à cette victoire sur le Vendée Globe. Je l’avais dit : mes Jeux Olympiques à moi, c’est le Vendée Globe, et je veux l’or… c’est fait. C’était une bagarre intense, surtout avec Alex Thomson. vainqueur du Vendée Globe J’ai été au bout de moi-même pour 2016-2017 gagner mètre par mètre. Dans la remontée de l’Atlantique, je n’ai pas eu Le Finistère et moi, on pourrait ne beaucoup de réussite. Mais je savais faire qu’un ! Je suis né à Saint-Pol-de- qu’il y avait une belle opportunité au Léon et je reste très attaché à la com- bout. J’y ai cru, je me suis battu. mune : les habitants, et notamment les enfants m’y ont chaleureusement accueilli lors de mon retour du Vendée Globe. Je viens de ce pays où l’on apprend auprès des anciens. Mes valeurs sont mon socle.
ARMEL LE CLéAC’H
Le Finistère est aussi évidemment mon terrain de jeu nautique depuis toujours : j’ai eu la chance d’apprendre à naviguer dans la Baie de Pempoul, de régater de Locquirec à
YANN QUEFFéLEC
écrivain, auteur du dictionnaire amoureux de la Bretagne, prix Goncourt 1985
Originaire de l’Aber-Ildut au nord du Finistère, Yann Queffélec ne tarit pas d’éloges pour raconter son attachement indéfectible à sa terre bretonne. Comment définiriez-vous votre relation au Finistère ? Ma relation à la Bretagne et au Finistère est vitale. Je suis né de parents brestois, dans une famille qui ne s’est jamais posé la question de son lien viscéral avec le Finistère. Ici je me sens au cœur de la Bretagne, je me sens bien, équilibré, comme un animal dans son milieu écologique. Bien sûr, je trouve les paysages particulièrement beaux, l’atmosphère y est magique, la lumière diffuse, créé une ambiance mystérieuse qui correspond à mon tempérament. L’Aber-Ildut, mon village, est un chefd’œuvre naturel, une enclave fluviomaritime extrêmement belle, un phénomène lacustre avec un cordon dunaire au-delà duquel on voit l’océan. Je trouve cela symboliquement très intéressant : l’idée d’un lieu matriciel, protecteur. Parmi mes premiers souvenirs de cet endroit, je garde une sensation olfactive :
Emmanuelle LegaultCadiou
La PDG de Cadiou, fabricant de portails, est entourée de ses 2 co-dirigeants : Anthony Bihan (à gauche), directeur industriel et Jean-François Legault, directeur commercial
l’effluve mêlée de l’odeur de ma nourrice bretonne et de l’odeur de la mer, pour moi, un mélange délicieux formé par le vent qui soufflait, dont je reste imprégné. Le Finistère présente-t-il certaines particularités comparé aux autres départements bretons ? Je n’opposerai pas les départements bretons, le Finistère est un élément constituant d’une mosaïque, au même titre que chaque région française est une part de la mosaïque nationale. Cependant, il existe en Finistère une sincérité, une authenticité sans doute liées à sa dimension péninsulaire : c’est ici que l’Europe commence… autant qu’elle se termine, nous sommes un peu au bout du monde. Pour moi cette inaccessibilité (relative) est un trésor, cela fait partie du charme, on a le sentiment d’avoir voyagé en arrivant. Cette particularité géographique a aussi, depuis toujours, incité les Bretons et les Finistériens à « se bouger » davantage qu’ailleurs. L’énergie finistérienne, la puissance du tempérament breton trouvent leurs origines dans la force atlantique et les énergies minérales qui traversent l’organisme de chacun lorsque l’on vit là-bas.
On n’a pas peur du noir ni de la nuit ! Le Finistérien est travailleur, entrepreneur, il ne s’endort jamais sur son chagrin ; il aime raconter des histoires. Un écrivain prête attention aux mots ; quel regard portez-vous sur la langue bretonne ? Je ne parle malheureusement pas breton et regrette de ne pas avoir eu le choix, enfant, d’apprendre d’abord le breton ; même si je reconnais toute la beauté de la langue française. Encore aujourd’hui, je suis contre le fait que la langue ne soit pas enseignée plus largement. Heureusement, je pense que les Bretons et les Finistériens vont continuer à la parler longtemps « de manière chouane », à se la transmettre, car elle est le reflet d’un peuple volontaire et fier, d’une âme bretonne. Lorsque j’étais enfant, ma tante jouait de l’harmonium et faisait chanter hommes et femmes. Moi-même, avant de servir la messe, je chantais en breton : la musicalité de la langue m’a beaucoup marqué, je la trouve magnifique dans sa manière d’appréhender le monde. Elle traduit un état d’esprit. Yann Queffélec est l’auteur du Dictionnaire Amoureux de la mer qui sera disponible en librairie début 2018.
Un patron ne peut pas avoir une tête faite pour tout comprendre ! Chacun de nous est complémentaire et apporte ainsi beaucoup plus à l’entreprise. Aujourd’hui, Cadiou c’est 54 millions d’€ de chiffre d’affaires et 350 collaborateurs très impliqués dans une production entièrement faite main. L’entreprise a été fondée par mon père en 1973 dans l’ancienne école de Locronan, son village natal ; désormais nous sommes parfaitement installés en périphérie sur d’anciennes terres agricoles qui permettent de grandir sans problème. Ce petit village avec vue sur la baie de Douarnenez peut donc compter sur son usine de 20 000 m2 : c’est assez improbable. Nous générons une forte activité pour la commune et les environs et avons la chance de disposer d’un gros bassin d’emploi pour recruter. Nous sommes fiers de nos racines : en témoigne la collection Fresk, réalisée en partenariat avec le brodeur Pascal Jaouen, à l’origine de motifs inspirés de la broderie glazik reproduits sur nos portails. Cela plait beaucoup, tout comme le « Made in Finistère » gage de qualité et de rigueur pour nos clients. www.cadiou.bzh
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Créative Breizh L’ADN 100 % breton du Finistère s’exprime dans les traditions mais aussi et surtout dans la modernité. Ouvert sur la mer, ouvert sur le monde, il s’est construit par et à travers des rencontres, des métissages et du partage. Une culture de l’échange qui a impulsé dynamique et créativité finistériennes : ici, à l’extrême ouest de la France, on n’attend pas que les solutions, les projets, les idées viennent de l’autre, on les invente !
La création, tout un art
http://francoiselivinec.com
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Percevez-vous cette mélodie créative, l’entendez-vous monter depuis le cœur des Monts d’Arrée… ? Au milieu des roches de granit, se dresse l’École des Filles de Huelgoat : ouverte en 1910, fille de l’esprit Jules Ferry, cette bâtisse s’était peu à peu endormie jusqu’à ce qu’une enfant du pays, Françoise Livinec, lui redonne vie, comptant sur les formes, les volumes et les couleurs. Cette diplômée de droit, de l’école du Louvre et de psychologie devenue galeriste férue d’art contemporain a racheté l’école en 2009 pour en faire un espace d’art. De mai à septembre, elle y expose des œuvres du monde entier, laissant se côtoyer artistes modernes et du XXIe siècle. Rendez-vous devenu incontournable, la maitresse des lieux organise chaque année l’été des 13 dimanches, les week-ends de juillet à septembre, au cours desquels le public est invité à des débats littéraires et colloques. Parmi les fidèles, dans un beau souci d’œcuménisme, Alain Finkielkraut, Mona Ozouf, Alain Rey, Irène Frain, Yann Queffélec, Edwy Plenel ou JeanJacques Aillagon et un public conquis, près de 10 000 personnes faisant le déplacement chaque été. Le bâtiment ayant besoin de travaux représentant un coût considérable, le projet est amené à évoluer dans les prochaines années et à se développer pour prévoir une ouverture toute l’année. De nouvelles disciplines vont y être invitées sous forme de résidence en dehors des périodes d’exposition. Pour financer le coût de cette opération, différents partenariats ont été créés dont l’un avec la fondation du patrimoine qui permet aux donateurs des réductions fiscales liées à leurs dons.
à plus d’exigence. C’est pour cela que les rencontres de l’Été des 13 dimanches ont autant de succès. Elles permettent à tout public de se nourrir, lors de l’après-midi passé à l’école, de l’énergie créative de ces personnalités extraordinaires invitées. Et de repartir ensuite exercer leur propre créativité dans le domaine qui est le leur : social, entrepreneurial, médical, associatif...
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le finistère, ambassadeur de la bretagne
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Question à
Françoise Livinec Pour vous, quel est le pouvoir de la création artistique sur chacun de nous ? La création, c’est le goût de l’inconnu. Le besoin en chacun de nous de défricher de nouveaux terrains avec la singularité de sa propre personnalité. Puis construire un projet. Rencontrer chaque jour des auteurs et des artistes me pousse évidemment
Une créativité récompensée En 2016, le Musée de Pont-Aven a rouvert ses portes après trois années de travaux et une toute nouvelle scénographie destinée à valoriser toujours mieux les oeuvres des peintres passés par cette bourgade pleine de charme… La collection permanente compte près de 4 500 oeuvres dont plusieurs du maître Paul Gauguin qui séjourna plusieurs fois à Pont-Aven entre 1886 et 1894. Gauguin, Sérusier, Bernard… sont à l’origine de ce que l’on nomme « l’Ecole de Pont-Aven » caractérisée par cette esthétique fondée sur les aplats de couleurs pures sans perspective en profondeur. Points d’écoute, bornes interactives, livres sonores permettent de profiter d’une visite riche en enseignements. Les nombreux visiteurs depuis la réouverture ne s’y trompent pas. www.museepontaven.fr
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www.emagein-3d.com
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Le génie finistérien s’exporte
Depuis qu’elle a immergé la première hydrolienne française en 2008, l’entreprise Sabella installée à Quimper, connaît une formidable ascension, à force de projets toujours plus ambitieux et innovants. En 2015, l’hydrolienne D10, sur laquelle une dizaine d’ingénieurs travaille depuis 2 ans, est mise à l’eau et devient la première hydrolienne raccordée au réseau électrique français à Ouessant. Jean-François Daviau, président de Sabella SAS confie sa satisfaction : « Bien que nous soyons encore en phase d’apprentissage de l’exploitation de cette hydrolienne,
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a Lumipouss, cette entreprise créée par Sophie Fiacre en 2009, de propose des lampes la marq végétales constituées d’un abat-jour, d’un pied de lampe incassable au sein duquel est installé une plante. Cette jeune entrepreneure, crêpière de formation, a imaginé ce système alors qu’elle était en reconversion professionnelle : quelques prototypes plus tard, les brevets sont déposés et les premières Lumipouss commercialisées en 2011 via le site et des revendeurs (et bientôt sur le MarketPlace de Truffaut). Récompensé par de très nombreux prix notamment le prestigieux Concours Lépine, ces lampes séduisent aussi les acheteurs qui louent la simplicité d’entretien de ce produit idéal pour habiller leur intérieur, disponible en kit à monter soi-même ou en produit fini. Au-delà des ventes, Sophie est fière de cette entreprise pleine de sens : « j’ai réussi à en faire une entreprise solidaire, aujourd’hui je sous-traite le montage des lampes à un atelier protégé (CAT), je suis en discussion avec des EPI (établissements publics pour l’intégration) afin de permettre à des personnes exclues du monde du travail de renouer avec une activité. Même si cela a pris du temps, c’est un pari gagné. » Place donc aux prochains défis : pour 2017-2018, Lumipouss proposera de nouveaux abat-jour « bijou » by Sophie Fiacre ; la jeune femme aimerait également développer sa marque Humanpouss dédiée à des services autour de personnes qui aiment les plantes, les lampes et sont à la recherche de produits innovants.
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Créée en 2013, E-mage in-3D a débuté dans l’impression 3D, activité aujourd’hui complétée par la numérisation et la production d’outils numériques à forte valeur ajoutée tels que réalité virtuelle, réalité augmentée et immersion 360°. Implantée à Camaret, berceau de son fondateur David Pliquet, la start-up, membre du Pôle de compétitivité Images et Réseaux, mêle au quotidien expertise technique et créativité artistique, lui permettant de développer des projets dans des secteurs d’activité très divers. Des pièces mécaniques pour l’industrie sont régulièrement conçues et imprimées ; un démonstrateur illustrant la relève d’un gardien de phare en réalité virtuelle immersive a été réalisée pour le Phare Ar-Men, côté sport des ailerons en 3D titane pour les compétitions internationales de vitesse en kitesurf ont été élaborés. On doit aussi à l’entreprise la version réalité augmentée de la carte postale jardin nature 2017 de la marque Tout commence en Finistère. À chaque jour son défi, et sa réussite !
et que nous procédions encore à des ajustements, nous sommes très satisfaits des premiers tests menés sur notre hydrolienne. Ils ont pu démontrer avec succès, dans cette opération pionnière, les avantages de la technologie de Sabella et justifier les choix de simplicité et de fiabilité des équipements dans l’environnement particulièrement exigeant du site marin du Passage du Fromveur, au cœur de la Mer d’Iroise et de ses célèbres tempêtes. » Avec ses 450 tonnes et son rotor de 10 mètres de diamètre, l’hydrolienne D10 produit plus de 10 MWh d’électricité en conditions d’exploitation réelles. La PME bretonne voit désormais encore plus grand : début 2017, un projet de ferme hydrolienne aux Philippines s’est confirmé pour l’horizon 2019. www.sabella.fr
www.lumipouss.com
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Création & innovation, ça rime !
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le magazine des 5 ans de la marque
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Hisséo ! Tous marins ? Tous terriens ? Tous Finistériens ! Que l’on passe des heures à observer son incessant ballet, qu’il soit terrain de jeu ou lieu de travail, l’océan fascine tout ceux qui vont un jour à sa rencontre. Tour d’horizon illustré de ce petit monde à part entière.
mon bateau ... h O
Le porte conteneurs... pour ceux qui ont le sens du commerce
Le ferry... pour un premier voyage
Le bateau en papier... pour les aventuriers en herbe Le voilier de plaisance... pour choisir ses escales Le bateau de pêche... pour les amoureux du métier
Le bateau volant de course au large... pour battre des records
Les indispensables du marin breton
Plutôt bonnet ou casquette ?
La pipe
Le ciré
Quelques citations Mille milliards de mille sabords ! Capitaine Haddock Tous les peuples marins ont du caprice sinon de la folie dans l’âme.
L’Almanach du marin breton
La boussole
Les bottes
Parlez-vous océan ? Quelques expressions d’origine marine : il a le vent en poupe !
quel sac de nœuds !
André Suarès, poète
Et les marins d’Hydra, s’ils te voyaient sans voiles, te prendraient pour l’Aurore aux cheveux plein d’étoiles. Victor Hugo, Les contemplations
Les marins c’est marrant, même à terre c’est dans l’eau. Léo Ferré, Les étrangers
tu es * au taquet !
j'ai un coup de barre
bon vent ! * Le taquet permet de border les cordages au maximum
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Adoptez la Foil attitude ! Innovant, tendance, spectaculaire… les superlatifs ne manquent pas lorsqu’il s’agit de décrire l’univers des foils, ces ailes profilées qui viennent habiller les windsurf, kitesurf et jusqu’aux énormes bateaux de course au large. Depuis quelques mois, ils sont nombreux à se « convertir » et trouvent en Finistère des plans d’eau mais surtout des fabricants de génie pour équiper leurs montures !
dirige Foil and Co à Plouédern
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Tanguy Le Bihan
J’ai créé Foil and Co en septembre 2016 après sadeu 15 années en tant qu’aras chitecte naval, avec pour objectif de travailler sur des bateaux qui volent de ou des avions qui flottent la marq comme j’aime à le dire ! Aujourd’hui 8 personnes travaillent à la fabrication de foils pour windsurf et kite : nous assurons 100 % de la production avec 99,5 % de produits français. Nous avons pour projet de développer ce support pour faire voler les bateaux à moteur : un vrai atout pour l’avenir qui permettrait aux bateaux d’être plus économiques en carburant. Nous avons choisi le centre Finistère car nous sommes dans le berceau du nautisme, un plus pour notre implantation, de même que le dynamisme du tissu local. Nous disposons d’un bâtiment tout à fait adapté pour nos travaux de Recherche et Développement. Nous y sommes tranquilles et nous nous rendons sur la rade sud pour faire nos essais sur l’eau. Nous avons été très bien accueillis ici, les gens sont même fiers qu’une entreprise de haute-technologie comme la nôtre s’y développe. Ce territoire nous a beaucoup « servi » dans notre jeunesse, il témoigne des valeurs qui nous sont chères : Foil and Co c’est donc une manière de rendre au territoire ce qu’il nous a apporté. Mes 3 actionnaires et moi
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sommes originaires du coin, nous sommes partis faire nos armes ailleurs avant de revenir ici par choix de vie, dans cette ambiance superbe au cœur des Monts d’Arrée. Nous grandissons parfaitement bien sur cette pointe du bout du monde et envisageons de doubler rapidement nos effectifs. www.foilandco.com /
Yann Kermoal
fondateur de Ker Foils, conçoit et fabrique des foils 100 % artisanaux pour windsurf, kitesurf et paddle.
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J ’a i c o m m e n c é dans mon garage il y a 7 ans en réparant des planches ; de puis la technique q la mar a évolué et je me suis tourné vers les foils. L’entreprise est née il y a 3 ans et demi et le carnet de commande ne désemplit pas !
J’ai notamment développé un partenariat avec BIC windsurf et créé un foil adaptable à certaines des planches BIC. À l’atelier à Pont-L’Abbé, nous produisons une centaine de foils par an que nous créons pour une clientèle française mais aussi internationale : des étrangers qui viennent nous voir et qui en profitent aussi pour visiter la région. C’est important pour moi de me dire que le sport que j’aime participe au rayonnement touristique de notre territoire. J’ai donc rejoint logiquement le réseau des ambassadeurs de Tout commence en Finistère. Je suis aussi attaché à la très grande qualité de nos produits, j’assure très peu de service après-vente sur nos structures qui « tiennent » bien : la structure interne des foils est faite de carbone, quant au revêtement, je privilégie des tissus biologiques, comme le lin utilisé actuellement et provenant de Normandie. » En rider averti et passionné, Yann Kermoal vante les mérites de ces nouveaux supports, permettant d’apprivoiser un peu mieux la météo, notamment par vent faible, et propose régulièrement des sessions d’initiation. Maîtriser un foil demande une pratique nautique de base, même si Yann en est conscient « les jeunes générations apprendront directement à naviguer avec des foils et seront bien meilleurs que nous. » Un avenir tout tracé pour la foil attitude ! http://kerfoils.fr /
Première édition du Finist’Air Sailing en 2017 à Brest Un nouveau défi que s’est lancé Aloha Attitude, ambassadeur de la marque, et organisateur de la coupe du monde de windsurf tous les deux ans à La Torche. Le concept : profiter des nouveaux supports à foil (catamaran, dériveur, plante à voile, kitesurf) pour révolutionner les schémas de compétition et les rendre plus attractifs pour tous les publics. 4 jours de courses, 1 000 mètres carré de village high tech rassemblant près de 30 entreprises. Un cocktail forcément réussi. www.culturefoil.com
Tout commence en Finistère vous donne rendezvous tous les ans, ainsi qu’aux 200 000 visiteurs annuels, durant la première semaine de décembre, au Salon Nautic à Paris : le stand présente ses meilleurs spots, pratiques et évènements nautiques en Finistère. En 2017, première sortie officielle de la Team Nautisme.
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ORIGINE MER Premier département littoral français, le Finistère s’est logiquement imposé comme un pôle de recherche et d’investissement majeur en Europe, dans le domaine des sciences et techniques de la mer : le département concentre d’ailleurs 60 % de la recherche nationale dans le domaine
maritime. Un dynamisme lié à l’environnement naturel mais également aux synergies mises en place entre entreprises, chercheurs, étudiants et pouvoirs publics, partageant de mêmes ambitions pour cet écosystème précieux.
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Basé à Brest, le Pôle Mer Bretagne Atla marq lantique, ambassadeur de la marque Tout commence en Finistère, est un pôle de compétitivité à vocation mondiale, regroupant près de 2 100 personnes investies dans les sciences et technologies de la mer. Le Pôle Mer a obtenu en 2016 de nouveaux financements de la part de l’Etat et de l’Ademe, preuve de la qualité des projets imaginés pour préserver et restaurer la biodiversité.
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Mentions spéciales pour le projet Smart-Pam porté par l’entreprise Quiet Oceans, qui consiste à développer une bouée d’observation en temps réel de l’acoustique marine ; quant à Biodivormeau, il vise à développer un élevage d’ormeaux respectueux de l’environnement. Plus de 10 ans après sa création en 2005, le Pôle Mer est devenu un vrai catalyseur de l’innovation maritime, 273 projets ayant été labellisés par ses services. Depuis deux ans, le Pôle Mer récompense également les
acteurs les plus innovants de la filière avec le « Blue Challenge ». En 2017, 4 lauréats ont été récompensés dont le Coup de coeur du Jury : Geps Techno travaille sur le développement de systèmes permettant de récupérer et produire de l’énergie en mer, notamment à partir de la houle, afin de disposer d’une autonomie énergétique durable. www.pole-mer-bretagne-atlantique.com
Bon Algue-Appétit !
ENTRE TERRE & MER
FOCUS SUR LA FILIèRE ALGUES
Zoom sur 4 entreprises finistériennes aux vocations différentes.
www.bord-a-bord.fr
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el q Le groupe Agrimer - Bretagne a mar Cosmétiques Marins installé à Plougerneau connaît l’algue sous toutes ses coutures et l’exploite sous toutes ses formes. Bio-stimulants pour la viticulture et l’arboriculture, préparations destinées à l’industrie pharmaceutique, préparations nutritionnelles… le panel des produits transformés est large. Il s’étend aussi à la cosmétique marine, secteur dans lequel le groupe fait figure d’acteur majeur notamment à l’exportation où il réalise 75 % de son chiffre d’affaires. Le groupe a développé une gamme spéciale de produits écologiques pour la chaîne de thalassothérapie française : Thalazur. Sous les marques Thalion & Thali, il commercialise aussi ses propres produits et soins haut de gamme pour le corps et le visage : transformées dans les 24h suivant leur récolte, les algues conservent toutes leurs qualités et actifs. www.agrimer.com www.thalion.com Sur l’île d’Ouessant, la marque Nividiskin fabrique des produits dermo-cosmétiques à base d’actifs d’algues brunes. On adore le Baume Tempête hydratant et régénérant. www.nividiskin.com
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Avec près de 71 000 tonnes d’algues récoltées par an, essentiellement en Bretagne qui compte 80 entreprises et 1 200 emplois, la France est le dixième pays producteur dans le monde. Même si elle se heurte encore parfois à des a priori sociaux ou des enjeux économiques, la filière trouve peu à peu sa place dans le paysage industriel, agroalimentaire, cosmétique.
Lorsque Henri Courtois, picard travaillant dans la finance, a créé Algue Service en 1996, on l’a d’abord pris pour un fou à bicyclette, trimbalant sa glacière remplie d’algues et démarchant les gourmets du coin. Aujourd’hui, Algue Service commercialise sous la marque Bord à Bord, des produits culinaires à base d’algues avec succès : historiquement implantée à Roscoff, 2 000 mètres carrés de nouveaux ateliers viennent d’entrer en service. Ramassées, triées, lavées, salées, les différentes espèces d’algues se transforment en tartares, confits ou même moutardes et viennent épicer nos assiettes avec subtilité. « L’algue n’est pas un phénomène de mode. Ceux qui tentent le coup sont conquis et fidèles à nos produits. » déclare Henri Courtois, à commencer par Alain Ducasse, premier de ses adeptes.
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www.agrival-extract.com
L’algue : nouveau it-cosmétique
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Implantée à Plouénan, Agrival a pour activité principale la récolte des algues vertes avant qu’elles ne s’échouent, puis leur traitement et transformation en nutritif pour animaux et végétaux. Filiale de la Sica de Saint-Pol-deLéon, premier groupement de producteurs de légumes et d’horticulteurs en France, Agrival bénéficie d’une proximité immédiate de la mer, assurant un approvisionnement en une diversité d’algues marines et une fraîcheur excellente des matières premières. Opérant sur tout le département, l’entreprise récolte plusieurs milliers de tonnes d’algues par an. Loin de se féliciter de l’envahissement des plages bretonnes par les algues vertes, les ingénieurs travaillent aussi à la culture de l’algue à terre, dans des bassins ou sous serre.
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Rien ne se perd, tout se transforme
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900 000 Finistérien.nes... Et nous... et vous... traverser la manche ou l’atlantique La Brittany Ferries ainsi nommée depuis 1978, c’est :
2 500 000
passagers par an
700 000 kms parcourus soit 35 tours du monde 1 er
employeur de marins français : avec 1 700 femmes et hommes marins
assurer le spectacle sur l’eau
Tous les 4 ans, les Fêtes Maritimes de Brest, c’est : Plus de 1 035 bateaux qui participent à la fête
3 000 bénévoles investis pour le bon déroulement de l’événement 700 000 visiteurs
Penser, agir, construire… autant de verbes qui se conjuguent au pluriel en Finistère où le faire ensemble est une philosophie féconde. Autrefois « isolés » au bout du monde, désormais hyper-connectés, les Finistériens se la jouent toujours collectif : c’est leur force, leur vision, celle d’aller plus loin, de donner vie à de grandes réussites ensemble.
Mieux comprendre l’océan Océanopolis, c’est :
1 000 espèces
animales et environ 10 000 animaux dont les 1 ères loutres de mer accueillies en France
76 aquariums
de 50 à 1 million de litres d’eau de mer pour un volume de plus de 4 millions de litres
400 000 à 500 000 visiteurs par an
Des conférences mensuelles et des animations en lien avec la recherche océanographique
Faire du sport 9e
au niveau national pour le nombre de pratiquants licenciés (1/4 de la population)
2 391 clubs
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180 sportifs de haut niveau, 8 Finistérien.nes ont participé aux JO de Rio en 2016
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Sport & Co
Le Pôle Finistère Course au large
sur un tissu d’entreprises dynamiques. À Port-laForêt, le chantier CDK construit de remarà Port-La-Forêt quables bateaux, l’ende treprise Guelt est spéla marq cialisée dans les bulbes (renflement au niveau de la coque), Incidences dans les voiles, et Marinelec et Cristec sont des référents électricité. Dans une logique de cercle vertueux, le Pôle, ses marins et les acteurs économiques du nautisme échangent des technologies, de l’emploi contre des performances sportives toujours améliorées. Le trimaran MACIF de Français Gabart qui a récemment remporté la course The Bridge entre Lorient et New-York, a ainsi représenté plus de 100 000 heures de travail, ce qui a généré de l’activité pour une Ce centre d’excellence a pour quinzaine d’entreprises bretonnes. mission l’entraînement, la formation L’autre particularité du Pôle, c’est et le suivi des sportifs de haut sa philosophie du collectif. À Portniveau dans le domaine de la course la-Forêt, on cultive l’échange et on au large. Soutenu par le Conseil est convaincu que le groupe est départemental du Finistère et la plus fort que l’individuel. Marins et région Bretagne notamment, il est intervenants ont les mêmes valeurs, agréé par le Ministère des Sports leur permettant de s’entrainer depuis 1995 et offre des prestations chaque jour ensemble sur l’eau, de fonctionnement de choix pour avant de se retrouver face à face se faire un nom dans l’univers sur les lignes de départ des courses de la course au large : près de 40 toute l’année. Même état d’esprit skippers, en formation continue chez les différents sponsors qui ou en accompagnement type valident ce principe collectif tout Vendée Globe ou Route du Rhum, en encourageant leur propre sont suivis par le pôle sur 3 séries : poulain. Les compétences de chacun le Figaro, l’Imoca 60’ bateau type s’affinent donc au sein du groupe. du Vendée Globe entre autres et Ensemble, on joue la carte collective l’Ultim, trimaran type Macif, Idec pour mieux gérer sa préparation ou Banque Populaire sans oublier le mentale, pour appréhender la révolution des foils par exemple et Gitana VIII. Structure unique en Europe, le en sortir toujours plus fort, toujours Pôle se distingue par la densité de plus technique, toujours plus rapide ! l’écosystème dans lequel il gravite. www.polefinistere.com Au-delà de la qualité de la forma*Visuel de l’exposition augmentée mise en tion, il peut compter sur des inplace à Port-la-Forêt par Finistère 360°. frastructures portuaires adaptées, sur le soutien d’équipementiers et
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Preuve de l’excellence de cette structure et de sa philosophie collective, un palmarès hors-norme : 1ère, 3e, 4e, 5e et 6e place du Vendée Globe 2016-2017 Victoires lors de la Transat Jacques Vabre 2015, 2013, 2011, 2009 21 victoires dans la Solitaire du Figaro 8 victoires à la Transat AG2R Quelques grands noms du pôle : Armel LE CLÉAC’H, Samantha DAVIES, Martin LE PAPE, Nicolas LUNVEN, Michel DESJOYEAUX, Jean LE CAM, François GABART, Romain ATTANASIO, Roland JOURDAIN, Vincent RIOU, Yann ELIES
Le saviezvous ? Olivier de Kersauzon l’a surnommée, la Vallée des Fous tant il était impressionné par l’investissement personnel et la ténacité des marins sortis du centre d’entraînement de Port-laForêt.
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au départ d’Huelgoat
Au pas de course… d’orientation !
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Joël Le Coz
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Président du Comité départemental de Course d’Orientation, témoigne du dynamisme de ce sport en Finistère.
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Bientôt 20 ans que des amoureux de nature et de VTT de ont créé cet évéla marq nement sportif et festif au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique pour partager avec tous, leur admiration pour les chemins et paysages des Monts d’Arrée et leur passion pour le vélo. D’un roch à l’autre, ces rochers granitiques emblématiques, les circuits se créent, ne présentant pas de dénivelé important mais imposant un rythme agréable dans des décors envoûtants. Durant tout un weekend, les 500 bénévoles de 14 clubs organisateurs du Finistère s’activent pour accueillir les 10 000 visiteurs parmi lesquels plus de 6 000 vététistes et 400 marcheurs. Plusieurs boucles spécialement définies de 15 à 120km sont proposées afin de satisfaire tous les niveaux de pratique. Des animations et notamment un salon du VTT pour chouchouter sa monture permettent d’occuper les pauses bien méritées ! www.lesroch.org
« Nous comptons deux clubs en Finistère à Quimper et Brest soit 150 licenciés, ce qui est plutôt supérieur à la moyenne nationale - la France comptant 9 000 licenciés. Afin de valoriser notre pratique, nous avons mis en place des partenariats réussis avec des collèges et lycées : plusieurs équipes se rendent régulièrement au Championnat de France UNSS et UGSEL notamment. Dans certaines communes, nous avons créé des parcours permanents dans des parcs ou petites forêts : les sites sont cartographiés, équipés de balises semi-permanentes et les circuits sont accessibles à tous gratuitement sur le web. En août 2016, nous avons organisé la semaine fédérale de course d’orientation : des courses avaient lieu chaque jour ainsi que 5 championnats de France (formats différents et catégories d’âge de 9 ans à 80 ans) qui ont rassemblé près de 15 000 personnes et représentant près de 20 000 journées de tourisme en Finistère. La marque Tout commence en Finistère nous a soutenu lors de cet événement en nous fournissant du petit matériel, du matériel publicitaire, et de la lisibilité sur ses supports. Une trentaine de circuits avaient été créés pour l’occasion principalement en forêt, ainsi que dans le centre de Quimper, Huelgoat et sur l’île de Batz. Les pratiquants de course d’orientation
partagent tous un respect important de la nature et de l’environnement ainsi qu’un fair-play important. Après notre passage sur Batz. Nous avons laissé l’île très propre malgré la forte affluence ! » www.quimper-orientation.fr
Les classes de mer, nées en Finistère Alors que les classes de neige font leur apparition en 1953 en Haute-Savoie, il faudra patienter jusqu’en 1964 pour assister aux premières classes de mer. Elles naissent à Moulin-Mer en Finistère d’une idée de Jacques Kerhoas, instituteur de formation. II souhaite décliner et développer le concept de classe de neige au domaine maritime. Mais pas question de réduire les classes de mer à de simples activités nautiques. Le réseau des classes de mer en Finistère n’a cessé de se développer et compte aujourd’hui quatorze centres d’accueil dans le département. Ces établissements transmettent aux élèves qui y séjournent des valeurs telles que la pédagogie, le sport, le respect de l’autre et le partage : valeurs immuables portées par Jacques Kerhoas.
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Les Roc’h des Monts d’Arrée
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impulsion finistère Faire ensemble, c’est faire l’un avec l’autre, en même temps ; c’est former un tout, être en harmonie. Autant de nuances qui illustrent la capacité et l’envie des Finistériens d’agir collectivement pour progresser ensemble, pour partager des moments de vie. Sur le terrain, de nombreuses initiatives sont menées et nourrissent la dynamique économique, culturelle ou sportive du département.
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L’économie sociale et solidaire, késaco ? Régi par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014, le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces entreprises se caractérisent par des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Le Finistère compte 15 % d’emplois salariés en ESS, ce qui est l’un des plus forts taux nationaux. Le Finistère est le 2e département en Bretagne pour le nombre d’établissements de l’ESS. Il abrite 32,7 % des coopératives, 32,5 % des mutuelles, 57,5 % des fondations mais seulement 27,5 % des associations.
Magali NOUGUIER
créatrice et gérante de TIKIÔ, Agence de Communication créative et digitale
Au début, rien ne me destinait à vivre dans le Finistère, j’ai grandi à flanc de montagnes, près de Grenoble en Isère. J’ai quitté mes belles montagnes prises dans les filets de mon Bigouden amoureux, j’ai troqué mes skis contre une planche de surf, mes montagnes contre l’océan, et ça m’a tout de suite plu ! Après un emploi salarié en Finistère, j’ai eu envie de créer mon entreprise. Ma première agence nait en 2012 sous une forme originale : je deviens entrepreneure - salariée lorsque je rejoins la coopérative Chrysalide au sein des CAE29. J’ai choisi la coopérative d’activités et d’emploi car j’aimais l’idée de mutualisation des savoirs et compétences, et l’échange qu’on pouvait avoir avec d’autres entrepreneurs, ainsi que l’idée d’avoir sa propre activité mais faire aussi partie d’un projet collectif. Rapidement, j’ai cherché un endroit où m’installer et j’ai trouvé ma place
au sein du Pôle des Entrepreneurs de l’Economie Sociale et Solidaire, à Quimper. C’est un lieu atypique, un fonctionnement original…et des entrepreneurs enthousiastes. TIKIÔ y occupe un bureau avec bonheur, aux côtés de neuf autres activités entrepreneuriales de la coopérative d’activités et d’emploi CAE 29. Résultat : un cadre de travail dynamisant et apaisant. D’ailleurs ce sont nos visiteurs qui en parlent le mieux : il y règne de bonnes «vibes», disent-ils volontiers. Fin 2016, j’ai quitté la CAE pour voler de mes propres ailes et créer mon EURL. Dans mon agence, je propose d’accompagner dans leur communication, collectivités et entreprises grâce à une vision globale du marketing et de la stratégie de communication. Je travaille beaucoup avec des entreprises, lancement de marque et d’activité et les collectivités locales (90 % de ma clientèle est en Finistère), j’y trouve un tissu économique local riche et dynamique. Je suis aussi l’un des membres fondateurs de Coop & Com, agence de communication co-créative au sein de Chrysalide. Pour moi il était tout à fait naturel et dans la continuité de mes valeurs d’être ambassadrice de Tout commence en Finistère, car certes on est au bout de la Terre, mais c’est aussi là que (presque) tout a commencé : mon histoire d’amour, de nouvelles amitiés, une nouvelle vie, la naissance de mes enfants, mon entreprise, ma passion pour l’océan. www.instagram.com/magnoug/ www.agencetikio.com www.coop-com.fr
Promouvoir la culture d’entreprise et l’égalité femmes-hommes à travers des débats, colloques, ainsi que des actions de sensibilisation auprès des écoles et des acteurs économiques
L’aventure Entreprendre au Féminin, un ADN finistérien, présenté par
Juliette Mucchielli coordinatrice régionale de Entreprendre au Féminin Bretagne
10 ans d’existence sur le Finistère. Environ 450 femmes reçues chaque année. 113 entreprises créées pour un taux de création à 43,3 % et un taux de survie de 82 % à trois ans. Un des premiers réseaux féminins de chefs d’entreprise avec plus de 1 400 cheffes ou lauréates. Partenaire de Tout commence en Finistère, Entreprendre au Féminin promeut la marque auprès de ses adhérentes qui peuvent assister à des formations sur le traitement, dans leur communication, de la plus-value identitaire du territoire. Un atout non négligeable, mis en lumière par le récent rapport Deloitte 2017 qui indique que la compétitivité des entreprises passe par les territoires, et les invite à se rapprocher des collectivités publiques. www.entreprendre-au-feminin.net/ -Presentation
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Incentives, séminaires, assemblées générales, congrès, colloques… Le développement économique en mode « events » imprime une marque Made in Finistère pour, d’une part, garantir un service de premier choix, et d’autre part, permettre une expérience d’exception, un moment unique : brainstorming avec vue mer ; chasse aux trésors sur les îles ; plateau de fruits de mer dans un château du XVIIe… c’est ici, et nulle part ailleurs. Association née de la volonté du Conseil départemental, de la CCI et des acteurs locaux, elle regroupe aujourd’hui une quarantaine de professionnels de l’événementiel répondant à une charte de qualité définissant un niveau d’exigences compatibles avec les évolutions du tourisme d’affaires. Au sein du Club, hébergeurs, centres de congrès, agences et prestataires de loisirs unissent leur savoir-faire, leur énergie et leur créativité afin de partager leur attachement au territoire et de promouvoir les atouts de la destination. Comme en témoigne son président Vincent Bellec, lui-même à la tête d’une agence d’événementiels, Ydéos : « Le Finistère est le lieu idéal pour motiver, fédérer et récompenser des équipes. Ses structures à taille sadeu as humaine, le dépaysement, l’oxygénation, ses multiples activités incentive (thalasso, golf, activités nautiques, de la marq char à voile....) favorisent la convivialité, l’enchantement et la cohésion d’équipe. »
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En 1999, le Conseil départemental du Finistère s’est rendu compte que peu de femmes candidataient à la bourse pour les jeunes créateurs qu’il proposait. Une étude montre alors que l’envie existe mais qu’un nombre limité de femmes ose sauter le pas. Un premier programme Entreprendre au féminin, est alors lancé sur 3 ans, financé par un fonds européen. Puis ses premières bénéficiaires reprennent le programme pour prolonger cette action et crée l’association. Trois grandes missions guident l’activité du réseau : Accompagner la professionnalisation des femmes en développant leurs compétences entrepreneuriales. Nous organisons des entretiens et proposons aussi une formation complète de 10 journées à l’émergence de projet. Nous travaillons sur des thématiques variées qui vont de la gestion du temps au rapport à l’argent, en passant par la confiance en soi et les techniques de créativité. C’est une démarche à la fois économique, qui a vocation à faire aboutir le projet de ces femmes tout en dynamisant le territoire, mais aussi un accompagnement psycho-social.
Face au succès de ce réseau en Finistère, la Bretagne a développé le réseau à l’échelle régionale en créant de nouvelles antennes : le réseau compte 10 salariés mais le siège demeure au Faou. En 2015, Entreprendre au féminin a remporté un trophée national APEC/l’Express pour l’égalité hommes-femmes. De belles réussites qui montrent que le Finistère est un département pionnier, toujours enclin à développer des solutions nouvelles pour répondre à la particularité de sa géographie. Entreprendre au Féminin est toujours soutenu financièrement par le Département, ainsi que les EPCI finistériens, la Région et le fonds social européen.
LE CLUB FINISTERE AFFAIRES : Pour donner du souffle aux événements !
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Favoriser la mise en réseau à travers l’organisation d’ateliers, de rencontres, nous comptons aussi un groupe de 3 000 femmes sur Facebook
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Pour plus d’infos, pour être accompagné dans le choix de la destination et faciliter les démarches : www.finistereaffaires.com
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l’art de se réinventer
en finistère, on a des idées Bercés par le mouvement incessant des marées, le Finistère et les Finistériens cultivent l’art du renouvellement… d’hier à demain. Traditions et culture bretonne servent de racines solides, que les savoir-faire et une bonne dose de créativité viennent réinventer avec passion et engagement, pour répondre aux défis d’un monde en perpétuelle évolution.
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Brest, Morlaix et Quimper sont labellisées
French Tech.
Dans le Finistère, les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) représentent environ 10 000 emplois.
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10 000 emplois
Meuhhhhh !
Inventer La station expérimentale de Trévarez teste actuellement un robot
de traite mobile.
L’entreprise Bookbeo est née de l’idée d’intégrer la vidéo
dans les livres pour enfants,
et plus généralement d’insérer des contenus vivants dans un support imprimé. C’est aussi une application Iphone, Android et une plateforme de création et de gestion de contenus « rich media ».
La start-up Cityzen Data crée des vêtements connectés. Les nombreuses informations délivrées par le vêtement sont stockées et analysées pour le domaine du sport et de la médecine.
réInventer
KCAL
Revisitez le Kig ar Farz en hamburger Made in maison Prenez tous les ingrédients du Kig ar Farz, ajoutez 3 blinis *… et dressez autrement ! > Tartiner un premier blinis d’une couche de lipig. > Déposer ensuite quelques légumes (poireau, carottes, chou) et de la viande coupée en fines tranches. > Couvrir d’un nouveau blinis et renouveler
l’opération. Tartiner le second blinis de sauce tomate (ou encore de lipig). Terminer le hamburger par un troisième blinis. > Remplacez les frites par un morceau de chou, un poireau, quelques carottes, ou une pomme de terre cuite à la vapeur. > Compléter l’accompagnement avec une cuillère à soupe de lipig, une cuillère à soupe de sauce tomate et quelques feuilles de persil pour la déco !
*1 yaourt bulgare ; 1 oeuf ; 1 pot de yaourt de farine ; 0,5 sachet de levure ; 1 pincée de sel. Mélanger tous les ingrédients et laisser reposer la pâte 1h au réfrigérateur. Cuire dans une poêle anti-adhésive et les retourner quand ils font des trous
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DE FIL EN AIGUILLE Un homme, une femme, une même passion pour la broderie, une volonté commune de perpétuer des savoir-faire traditionnels et de partager la richesse de cet art. Quand la broderie bretonne se réinvente.
Rencontres.
PASCAL JAOUEN
Brodeur, styliste et fondateur de l’École de Broderie d’Art de Quimper
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Mon histoire avec la broderie a commencé quand j’avais 8-10 ans : pendant les vacances, je faisais du canevas avec mes sœurs et ma mère, ainsi qu’avec une personne qui louait la maison pendant l’été et qui était passionnée par la tapisserie. C’est à ce moment-là que j’ai fait ma première découverte de ce qu’étaient une aiguille et un fil, deux outils qu’il a d’abord fallu apprendre à maîtriser. J’ai ensuite rejoint un cercle celtique et me suis rapproché de la partie « costumes traditionnels » : c’était fait, j’étais tombé amoureux de la broderie bretonne jusqu’à en faire mon métier en autodidacte. Je me suis perfectionné en 1995 avant de créer mon entreprise, en ayant la chance de réaliser deux stages de formation à la Maison Lesage à Paris. Le broderie bretonne ne demande pas de technique particulière mais se distingue par son style. Ainsi en Cornouaille, dans le pays de Quimper, les hommes et femmes portaient des costumes de drap bleu sur lesquels étaient brodés des motifs très colorés. Cela s’appelle la broderie Glazig, qui est aujourd’hui l’enseignement phare de notre Ecole de Broderie d’Art. Cette mode, aussi traditionnelle et ancienne soit-elle, nous avons à cœur de l’inscrire dans notre siècle en la faisant évoluer. La dernière exposition de l’École s’intitule « Broderie Art Intérieur » : nous avons travaillé avec des designers, des industriels (entreprises Cadiou, Armor-Lux) pour produire des pièces qui s’accordent parfaitement avec
tous les styles d’intérieur, grâce à une réflexion sur des motifs, des couleurs, des tissus… La broderie est intemporelle et trouve sa place dans chacune de nos vies. Aujourd’hui, avec mes salariés dont deux meilleurs ouvriers de France, nous sommes fiers de montrer combien notre culture est enrichissante et comment elle participe au dynamisme breton et finistérien en se réinventant. Cette même vision nous a convaincus de rejoindre les ambassadeurs de la marque Tout commence en Finistère en 2011. Je souhaite poursuivre cette aventure, garder ce même élan et montrer à travers mes collections de haute-couture tous les savoir-faire acquis depuis 21 ans : je partage cela avec mon équipe, nos élèves, le public avec un grand plaisir. www.pascaljaouen.com
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SYLVIE KERLOC’HGUILLEMOT
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Brodeuse et fondatrice du site web talent-aiguille
Finistérienne d’origine, j’ai été imprégnée de culture bretonne dès mon plus jeune âge. J’ai le souvenir de femmes âgées portant encore coiffe et robe traditionnelles. Mais c’est à l’occasion de recherches sur l’histoire du costume à travers le monde et les époques que j’ai véritablement et longuement étudié les trésors de ma région. Géographie, sociologie, influences, j’ai creusé tous ces sujets avec passion et plus particulièrement le sujet des motifs décoratifs traditionnels et leur évolution dans le temps. Un thème que je continue d’approfondir aujourd’hui tellement il est vaste, fascinant et si spécifique ! Spécifique mais aussi imaginatif et élégant ! Les motifs décoratifs des costumes traditionnels bretons sont parmi les plus créatifs et aboutis. Il suffit pour s’en convaincre de se laisser porter par la variété de leurs gammes chromatiques, la haute technicité de leurs broderies, les associations de matières plus éclatantes les unes que les autres, l’expression renouvelée des thématiques décoratives florales et géométriques. La haute-couture s’est d’ailleurs souvent inspirée de nos costumes. En témoignent des collections de Christian Lacroix ou Jean-Paul Gaultier ! Et puis, ce sont toutes des pièces uniques, le reflet d’une individualité tout autant que d’une communauté. Derrière
chaque costume il y a eu, il y a une femme, un homme, un enfant… et c’est cela qui me touche. Brodeuse autodidacte, je me suis lancée en tant que créatrice en 2004 et j’ai ouvert mon site www.talent-aiguille.fr en 2014. Il me permet de présenter mes créations et de transmettre un savoir-faire grâce à des fiches techniques et des tutoriels téléchargeables au prix moyen de 6 euros. Aujourd’hui, je suis particulièrement enthousiaste de poursuivre ce projet, je travaille tous les jours à de nouvelles réalisations et donc à de nouveaux tutos. Actuellement ma source d’inspiration préférée reste la Bretagne. Et j’ai l’impression, pour longtemps encore car je suis de plus en plus subjuguée par l’exceptionnelle modernité de ses motifs traditionnels. J’aime la Bretagne, j’adore le Finistère : j’ai logiquement rejoint les ambassadeurs de la marque Tout commence en Finistère, touchée que mon département exprime de façon aussi forte son attachement aux fondamentaux de solidarité et de respect qui me sont si chers. J’aime l’idée de redonner du sens aux principes du vivre ensemble dans un environnement naturel et culturel exceptionnel qu’il est impératif de préserver. www.talent-aiguille.fr
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Inspirations, créations ! EST-CE L’AIR IODé, EST-CE LA FORCE MOTRICE DES TRADITIONS ? QU’ILS SOIENT BRANCHéS CUISINE OU SPORT, LE FINISTèRE INSPIRE LES ESPRITS CRéATEURS, AUTEURS DE RéALISATIONS EMPREINTES DE MODERNITé.
Depuis la salle de La Butte, restaurant gastronomique face à la mer à Plouider, Nicolas Conraux, une étoile au Guide Michelin, nous parle histoire et inspiration.
à la dulse - une algue rouge - et à l’échalote puis monté au beurre cru. Nous privilégions bien sûr les produits de la mer ainsi que des collaborations avec des producteurs locaux, des fermes bio aux alentours à qui nous rendons visite régulièrement pour nous fournir en lait, en farine…
rement… Nous avons beau être « au bout », nous ne sommes pas isolés. Nous vivons sur une terre riche de culture, de patrimoine, de savoir-faire, un terre authentique : ensemble, nous fédérons nos projets pour la valoriser au mieux.
Mon parcours est plutôt atypique dans le sens où je me destinais à travailler dans la gestion hôtelière et non pas à m’épanouir derrière les fourneaux. J’ai d’ailleurs fait mes premiers pas à La Butte en salle, à l’heure où c’était encore l’établissement des parents de ma compagne Solène. J’ai découvert l’ambiance de la cuisine lorsque nous avons racheté la Maison : j’ai alors fait mes gammes aux côtés de mon beau-père, à tous les postes avant d’endosser le tablier de chef. Nous avons également lancé de grands travaux entre 2012 et 2016, pour offrir un établissement « neuf » à nos clients. Nous proposons un Bistrot en complément du restaurant gastronomique, 33 chambres, un spa et même une épicerie fine où trônent quelques trésors de gourmandise. Même si l’établissement a évolué, nous avons eu à cœur de préserver l’âme de la Maison : cela passe par l’histoire que l’on raconte, l’accueil réservé au client. Je passe à chaque fin de service en salle et le plus beau compliment que je puisse recevoir concerne la qualité de mes équipes. L’humain est une bataille qui se gagne chaque jour. Certains plats à la carte font aussi partie de notre identité, comme les ormeaux revenus au beurre noisette, déglacés au vin blanc, assaisonné
C’est important de mettre un visage sur un produit. Je rêve aussi de créer un dessert entièrement à base de lait, la région étant une grande terre laitière. Notre cuisine, notre Maison est à l’image de ce qui nous entoure : la Côte des Légendes, ses plages sableuses, ses rochers, sa salicorne que nous allons ramasser réguliè-
www.labutte.fr
en cuisine
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https://surfartbypiwhy.wordpress.com
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Il commence à travailler le chanvre. Il se lance dans la réalisation d’une vague géante en bois et chanvre exposée au marché international des arts liés au surf à Biarritz ; sa carrière de chanvrier en décoration et isolation est lancée. Mais un nouveau virage attend ce personnage inspiré par sa passion inébranlable pour le surf. Sur un pari, il crée de petites sculptures de vagues : sa « signature » est née. « Je surfe depuis 25 ans, déjà sur les bancs du lycée Likès de Quimper je dessinais et imaginais des vagues. Suivant les spots que l’on fréquente, les formes, les tailles, les volumes des vagues sont particuliers à chaque lieu. Les vagues qui me marquent me donnent envie de les reproduire. » Et les partenaires se laissent emporter par ces vagues en céramique, en sable, ou même en chaux. Pierre-Yves expose ses œuvres en galeries depuis 2012. Il a réalisé les trophées remis aux différents Championnats du En artiste de son temps, notre sculpteur développe aussi plusieurs projets « connectés ». Il travaille avec des résines transparentes et un système de LED pour créer des vagues lumineuses, une idée qui a séduit les
LA tête sous l’eau Plus de 140 ans après sa création par Henri de Lacaze-Duthiers, la Station biologique de Roscoff est un centre de recherche et d’enseignement en biologie marine et écologie marine, entièrement tourné vers l’avenir. Les chercheurs et enseignantschercheurs qui composent la SBR développent des programmes et recherches faisant appel à la biologie moléculaire et cellulaire, la biologie des organismes et des populations ainsi que l’écologie, le tout en utilisant les dernières avancées en génomique, biophysique et chimie. La SBR, moteur dans l’infrastructure nationale Centre national de ressources biologiques marines EMBRC-France, a entrepris depuis plusieurs années de se positionner en véritable écosystème de l’innovation dans différents secteurs de recherche. Ses investissements en matière d’innovation lui permettent aujourd’hui d’être un véritable leader dans le domaine. www.sb-roscoff.fr
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Quimpérois, Pierre-Yves Normand a vécu une première vie d’opticien. Après 10 ans, son regard aiguisé lui indique que sa voie est finalement ailleurs...
organisateurs des Championnats du Monde de surf de nuit d’Anglet. « Autre projet fou, j’ai récemment travaillé avec une entreprise finistérienne - E-mage in 3D - pour designer informatiquement des vagues virtuelles en réalité augmentée sur des cartes de visite, j’ai aussi testé l’impression 3D en cellulose de chanvre. Une de mes dernières créations : la gamme Plancton a été développée en partenariat avec le CNRS de Roscoff et la faïencerie HB-Henriot. Il s’agit de 7 bols composés à partir de 7 planctons de couleurs différentes qui « sortent des bols » en réalité augmentée… cette création sera bientôt commercialisée ». Et pour l’avenir, Pierre-Yves a déjà un nouveau rêve : aller présenter ses créations aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, où le surf sera une discipline pour la première fois représentée.
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Âme d’artiste
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top finistère En Finistère, tout est plus fort, tout est possible… La force de la nature qui caractérise le Finistère est devenue un trait de caractère, une part d’identité qui guide les Finistériens vers des défis, des projets, des succès. L’intensité dans le Finistère est un accélérateur de réussite, un vecteur de conquête qui permet au territoire de rayonner dans bien des domaines.
sur l’eau 1 er parc naturel marin créé en France : le parc naturel marin d’Iroise
La marée « du siècle »
1 er département côtier de France 1 er département français pour
1 ère école de voile d’Europe : l’école de voile des Glénans
la pêche fraîche
a eu lieu le 21 mars 2015 : cœfficient de 119 sur 120 !
Sur terre 1 er département breton en nombre de fermes biologiques
1 er département producteur de porcs, d’artichauts, d’échalotes et de choux-fleurs
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On sait recevoir ! 13 restaurants étoilés Michelin 8 campings 5 étoiles Les Vieilles Charrues à Carhaix : 1 er festival de musiques actuelles de France et une top ambiance !
ça cogite 1 er département français ces 5 dernières années pour la réussite au baccalauréat
1 er département breton à voter un schéma linguistique pour le développement de la langue bretonne
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AMBIANCES FESTIVAL Du rythme et le plaisir d’être ensemble. pas besoin de plus pour faire des Finistériens les rois de la fête !
Rencontres.
Jérôme Tréhorel
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directeur du festival des Vieilles Charrues organisé chaque année à Carhaix
Le festival Les Vieilles Charrues est né d’une kermesse au bord de l’eau. Aujourd’hui, après sa 26è édition, c’est toujours un festival d’amis, fait par des amis pour des amis. La dimension associative du projet, l’esprit et les valeurs n’ont pas changé : nous avons toujours à cœur de montrer le dynamisme de notre territoire. Nous sommes en Bretagne intérieure et il se passe beaucoup de choses sur la côte mais nous rappelons qu’il y a aussi des forces vives et des idées dans les terres. 6 500 bénévoles, membres d’une centaine d’associations principalement locales, participent chaque année, tous avec beaucoup d’envie et d’énergie. Il faut bien ça pour accueillir les 69 500 personnes présentes sur le site chaque jour : cela représente quand même un Stade de France
entier dans notre petite ville ! Nous proposons une programmation éclectique afin de toucher les amateurs de courants musicaux différents ; notre politique de prix est très abordable puisque qu’un billet pour le festival est moins cher qu’une place pour un concert dans un Zénith ; enfin nous travaillons à l’amélioration constante des conditions d’accueil des festivaliers. Pour la première fois sur un festival, nous avons testé cet été le paiement dématérialisé. Au-delà des aspects pratiques, le public et les artistes ont plaisir à venir et revenir pour l’ambiance : le contact avec les bénévoles, cette marée humaine bienveillante, c’est très impressionnant et marquant dans une vie ou une carrière. Personnellement, j’ai deux souvenirs assez dingues du festival. En 2009, Bruce Springsteen est en tournée européenne, il passe par Londres, Berlin et… Carhaix, sa seule date en France devant 45 000 personnes ! Et puis il y a le groupe Muse, celui qu’on suit depuis tout jeune, qui est désormais un groupe mondialement reconnu : je me souviens d’un show sous une pluie battante, c’était apocalyptique mais un de leurs plus beaux concerts, selon leurs dires ! Le festival a adhéré à la marque Tout commence en Finistère car elle s’inscrit dans une logique de promotion du territoire et de rayonnement. Il faut continuer à l’exploiter pour augmenter sa visibilité. www.vieillescharrues.asso.fr
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Fest’jazz à Châteauneuf du Faou en juillet
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LA FêTE CONTINUE...
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Chaque année à la fin du el q a mar mois de juillet, depuis plus de 10 ans, les grands noms du jazz se donnent rendez-vous à Châteauneuf-du-Faou au bord de l’Aulne pour Fest’jazz organisé par l’association Jazz Kreiz Breizh. L’esprit y est avant tout convivial - le jazz n’est pas réservé aux initiés - en témoignent les « bœufs » improvisés au « food village » où partager quelques verres et un bon repas. d
94 ans et pas une ride pour sadeu ce festival qui a même pris le as virage de la mondialisation puisque depuis 2015, un cyber fest-noz est proposé el q a mar aux amateurs de musique bretonne ou Bretons expatriés sur toute la planète. De quoi pérenniser encore longtemps le succès de cette grande fête bretonne.
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www.tempsfete.com
Festival de Cornouaille à Quimper en juillet
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www.festival-cornouaille.bzh Festival Ilophone sur l’île de Ouessant en septembre
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Pendant 3 jours l’île de Ouessant vit au rythme du festival de musique le plus à l’Ouest ! Un brin déjantés, carrément passionnés, les organisateurs sadeu fêtent en 2017 la dixième as édition du festival. Pop, électro, blues… que des bonnes vibrations ! www.ilophone.com
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Festival du Bout du Monde sur la Presqu’île de Crozon en août as
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Un rendez-vous des musiques métissées et du monde classé dans les 34 meilleurs festivals européens par le réseau Flightnetwok.com
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Temps Fête naît en juillet 1986, organisant pour la première fois en France un rassemblement de vieux gréements représentant un intérêt patrimonial remarquable. Petit événement devenant grand festival… Temps Fête a accueilli plus de 100 000 visiteurs en 2016 et des centaines de bateaux, des canots traditionnels aux grands voiliers venus de toute l’Europe. Quatre jours durant, le port de Douarnenez vit au rythme des voiles que l’on manœuvre et des sorties en mer, le tout en musique. Au port, on chouchoute ces petits bijoux d’histoire maritime, donnant au public conquis quelques envies de voyage. Point d’orgue du festival, les parades maritimes fascinent, inondant l’océan de voiles colorées. Pour couronner la fête, une programmation musicale de Bretagne et
www.fest-jazz.com
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Immanquable à Douarnenez tous les 2 ans
du monde est également proposée aux visiteurs. Enfin, au détour d’un quai, laissez-vous emporter par les groupes de chants marins également appelés « shanties ». Une philosophie qui plaît : aux côtés de sa grande sœur brestoise et de ses Fêtes maritimes, phénoménales, Douarnenez s’attache à faire perdurer l’esprit fraternel des débuts, valorisant les rencontres entre les marins et le public, le partage de moments simples et festifs. Le festival vit grâce au travail d’une association depuis 1996 et à l’engagement de très nombreux bénévoles ; 1 200 personnes se mobilisent lors de chaque édition, chacun mettant ses compétences au service de cette belle fête. Preuve de l’attachement des locaux à cet évènement : ils sont près d’un habitant sur dix de Douarnenez à participer bénévolement. C’est sûr à chaque édition... Pilijadur vo war an aod ! (Il y aura du plaisir sur le port !)
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1/ La parade des Fêtes maritimes 2016 : un millier de bateaux sur l’eau pour un spectacle magique 2/ La Pointe du Raz : des falaises de 70 mètres, un panorama d’exception sur ce Grand Site de France 3/ Les Monts d’Arrée : un décor irréel au sein du Parc Naturel Régional d’Armorique, où bruyères, ajoncs et crêtes rocheuses se mélangent 4/ Le téléphérique brestois : pour découvrir Brest et sa rade comme un oiseau
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là, tout au bout... Dire qu’en Finistère, on est carrément à l’Ouest n’est pas une simple métaphore. Au sein de ce département dont les contours se dévoilent si distinctement sur une carte, sur cette terre qui avance fièrement sur l’océan, on aime à penser qu’on vit au bout du monde !
Voir le bout du monde avec du recul Prenez la mer et découvrez la beauté des côtes finistériennes vues du large.
Rendre hommage à sa majesté nature à la Pointe du Raz Cap Sizun Ici la terre s’arrête… ou est-ce ici que tout commence ? Faitesvous votre propre idée, plongez au cœur de ce paysage unique et inspirant.
Explorer les îles du bout du monde : Ouessant, l’archipel des Glénan, Sein, Batz, Molène Une petite traversée vous mène sur des plages de sable fin et d’eau turquoise… paradisiaque tout simplement !
Vibrer au Festival du Bout du Monde Dansez, chantez à tue-tête et laissez les refrains traverser l’océan, portés par le vent !
Se dépasser
« Le trail du bout du monde » à Brest - Le Conquet
De 20 à 57km pour les amateurs de course à pied dans des décors de rêve, pour ce Trail du bout du monde élu 5 e plus beau trail de France en 2010.
Porter un toast …et trinquer avec une bière artisanale de la brasserie du bout du Monde. Au bon goût d’embruns et d’amitié partagée.
Faire de grands rêves Choisissez un hôtel vue sur mer, panorama à 180°, admirez le coucher de soleil le plus à l’Ouest de France et laissezvous bercer par le bruit des vagues.
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FINISTèRE AU VERT Quelques souffles d’embruns, une goutte de pluie, des ondées de soleil… voilà le secret du Finistère et de son incroyable « main verte » !
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Une plante, un voyage : « Il y en a tellement ! Pourquoi pas le fuchsia rampant de Nouvelle-Zélande avec ses fleurs superbes, ses étamines bleues qui servent au maquillage des femmes Maori. » www.hortimarine.fr
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raconté par Rémy Tierny - Hortimarine Rémy Tierny a racheté sa pépinière installée à Combrit il y a 7 ans avant de créer la marque Hortimarine dédiée à la réalisation de jardins de bord de mer. Il fait alors le lien, entre son métier « de terre » et sa passion pour la mer. Alors novateur, ce positionnement a depuis fait ses preuves : la pépinière propose une gamme de 700 variétés en production et peut compter sur un réseau de partenaires pour son catalogue disponible sur internet composé de 1 500 références. « 50 % de nos plantes sont originaires de Nouvelle-Zélande et d’Australie, et 20 % trouvent leurs racines en Afrique du Sud. Cela
s’explique par le paradoxe du climat finistérien : il est parfois violent avec ses coups de vents voire ses tempêtes, mais aussi très doux de façon constante, il ne fait jamais ni très chaud ni très froid. Nous remarquons aussi avec notre site internet que c’est une problématique partagée partout en France puisque nous expédions des plantes sur les côtes bretonnes, aquitaines mais aussi méditerranéennes.»
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éveil des sens
au Jardin Botanique et Exotique de Roscoff
Classé Jardin remarquable, il réunit des collections rares de plantes sud-africaines, mais aussi d’Australie, Nouvelle-Zélande, Canaries, Madère, Chili, Mexique... Créé en 1986 et en évolution constante, ce jardin qui emploie 6 salariés compte 3 500 espèces de plantes, entretenues le plus naturellement possible. Visiter le jardin de Roscoff, c’est s’offrir un aller simple pour l’hémisphère sud… sans pour autant perdre l’âme de la Bretagne. Ambassadeur de la marque Tout commence en Finistère , le Jardin de Roscoff est idéalement situé face à l’océan : la vue panoramique qu’offre le chaos granitique de 18m de haut permet
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Brèves de jardiniers
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déambulation
au Jardin Exotique Georges Delaselle Le jardin a été créé en 1897 par Georges Delaselle, un assureur parisien venu s’exiler sur l’île de Batz. Cet amoureux des plantes fonde alors son « jardin colonial », aujourd’hui devenu jardin exotique avec vue sur la mer. Durant 40 ans, il acclimate près de 1 500 espèces venues principalement de l’hémisphère sud ; voyager sans avoir à se déplacer, c’est ce qui plaît à Monsieur Delaselle et aux 47 500 visiteurs qui découvrent le jardin chaque année.
de contempler toute la baie de Morlaix, un enchantement ! Tout comme la pépinière est un trésor avec ses raretés, cultivées sur place, que le visiteur peut acquérir sur les conseils des jardiniers experts. Une plante, un voyage : le Jardin ouvre la porte à un voyage haut en couleurs et en senteurs qui offre de belles surprises à ses visiteurs comme les plantes carnivores, les fougères arborescentes ou les floraisons spectaculaires des banksias reconnaissables à leurs fleurs en forme de brosses.
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Aujourd’hui racheté par le Conservatoire du Littoral et géré par une association de bénévoles, le site labellisé « Jardin remarquable » est organisé dans un style « jardin à l’anglaise » où les promenades sinueuses font passer d’une ambiance à l’autre : la palmeraie, la cacteraie puis l’espace réservé aux terres australes regorgent de couleurs. 120 ans après sa création, le jardin a mené sa première mission botanique au Chili, l’association a eu l’occasion de visiter l’île Robinson Crusoé où le taux d’endémisme des plantes est de 70 % : une exposition photos retrace ce voyage et est proposée aux visiteurs du jardin. Une plante, un voyage : mention spéciale pour la collection de palmiers assez rare sous nos latitudes, et ces incroyables plantes venues de Madère, impressionnantes par leur taille et leur floraison. www.jardin-georgesdelaselle.com
Chaque année, la marque Tout commence en Finistère valorise une thématique à travers des actions de promotion dédiées. 2017 fait la part belle à la nature et aux jardins finistériens : la promesse d’une année haute en couleurs.
Grâce au réseau construit autour de la marque Tout commence en Finistère, plusieurs structures ont réalisé qu’elles faisaient face à des défis communs. Ainsi, l’EPCC Chemins du Patrimoine travaille actuellement à la mise en place d’un partenariat avec le Conservatoire Botanique National de Brest dans le cadre du contrat de réciprocité de Brestpays Centre Ouest Bretagne dont l’objectif est la création d’un outil commun d’inventaire et de gestion des données végétales. Cette base de données multi-utilisateurs recenserait les collections végétales du Conservatoire et du domaine de Trévarez (textes, photos, plans), pour valoriser des collections selon des modalités différentes tant auprès du grand public que du public amateur et spécialisé. Cet accès simplifié à certaines données scientifiques serait une contribution à la politique d’open data du Département. www.cdp29.fr En 2016, le Château de Trévarez s’est vu décerner le label international « Jardin d’excellence » pour son exceptionnelle collection de 750 variétés de camélias. Une reconnaissance prestigieuse quand on sait que seuls 45 parcs au monde la partagent.
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carrément à l’ouest
JE SAIS QUE JE SUIS EN
Je me sens tout petit devant un géant de pierre, une cathédrale de la mer, un phare finistérien. Si leur fonction première est aujourd’hui concurrencée par les GPS et autres outils modernes de navigation, les phares demeurent des repères à l’approche côtes. 19 phares finistériens sont répertoriés par les Monuments historiques. 8 sont ouverts au public. Reste à choisir lequel vous offrira une vue à 360° sur l’océan Atlantique. À Penmarc’h, un éclat blanc toutes les 5 secondes, c’est le phare d’Eckmühl qui vous fait signe : il domine la baie d’Audierne et le raz de Sein. Ses 307 marches donnent chaque année lieu au Championnat du monde de la montée ; record… 47 secondes ! 82,50 mètres, 397 marches, voilà les mensurations de rêve du phare de Plougerneau, plus haut phare d’Europe, plus haut du monde en pierre de taille. Coup de cœur, le look black and white du phare du Créac’h, installé sur l’île d’Ouessant : spectacle garanti de jour comme de nuit. www.finisteretourisme.com/ les-phares-du-finistere
Je sens un souffle magique.
Terre celtique, pays de légendes, le Finistère emporte ses visiteurs dans un univers bercé d’histoires et de mystères. Au cœur des Monts d’Arrée, la forêt de Huelgoat est plus réputée pour son magnifique chaos d’énormes blocs rocheux que pour ses caches à champignons. Ces roches se seraient formées dans les profondeurs de la Terre, sous forme
Je ne jure plus que par le beurre salé, même au petitdéjeuner. Prenez une table finistérienne, rien ne manque à l’heure du repas. Des fruits et légumes frais tout droits venus du Pays du Léon : oignon, fraises, artichauts fleurent bon le terroir. Côté mer, c’est le grand festin : huîtres qu’on dégusterait à même un rocher, crevettes, tourteaux, c’est un vrai plateau de fruits de mer. Les gourmands ne pourront faire l’impasse sur les mythiques crêpes, galettes ou Kouign Amann. Enfin, les verres ne resteront pas vides : au choix, cidre, bière ou chouchen aux arômes de fruits et de miel. Bon appétit !
de masses liquides en fusion et se seraient rapprochées de la croûte terrestre. L’érosion les aurait ensuite découvertes au fil du temps. Entre hêtres, chênes et châtaigniers, ces sculptures naturelles aux noms étranges - la roche tremblante, la grotte d’Artus… - nous replongent dans les récits d’Arthur, Merlin et autres fées de notre enfance. On aurait presque envie d’y croire…
FINISTèRE QUAND...
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Et aussi...
J’ajoute un nouveau basique à mon dressing : la marinière. Mais connaissez-vous la fabuleuse histoire de ce vêtement qui traverse les siècles sans prendre une ride ? Au milieu du XIXe siècle, un Bulletin officiel de la marine introduit la marinière dans la liste des uniformes, indiquant que celle-ci doit compter « 21 raies blanches larges de 20mm et 20 ou 21 raies bleues larges de 10mm » ; pour les manches, le tricot doit comporter « 15 raies blanches et 14 ou 15 raies bleues ». Au XXe siècle, la marinière devient figure de style : Coco Chanel lance la mode, Brigitte Bardot la sublime, Jean-Paul Gaultier la transforme en marque de fabrique. Côté Finistère, l’entreprise Armor-Lux basée à Quimper depuis 1938 et qui emploie 600 personnes, fait bien sûr la part belle à la marinière dans ses collections : un module de personnalisation est même proposé aux aficionados.
Je hume l’air marin depuis la rade de Brest avec Miossec dans les oreilles… Au petit matin, je me réveille avec les embruns. Je danse sur les bons sons de Feder ou Kungs, extraordinaires sur la scène des Vieilles Charrues. J’organise une sortie kayak en mer pour faire brainstormer les équipes de ma start-up. Je m’entraîne au pas de danse pour assurer au fest-noz avec les copains.
Je descends d’un direct Paris-Quimper en 3h30. Grâce à la mise en service de la LGV Bretagne-Pays de la Loire depuis juillet 2017, Paris n’est désormais plus qu’à 3h30 de Brest et Quimper soit un gain de temps d’une heure. Afin de valoriser cette nouvelle proximité, le Conseil régional de Bretagne a lancé une campagne de communication dès le printemps 2017, décliné sur les différents territoires bretons. www.passezalouest.bzh
RS, CE S U E O AD S S Un Club et 6 piliers d’image et 6 valeurs partagés Des opportunités de partenariats / sponsoring / mécénat Une intégration dans un réseau BtoB d’échanges et de relations
1 signe graphique 1 discours 1 actif immatériel
1 outil de communication 1
partagé
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Déjà + de 1 100 ambassadeurs N’attendez plus pour nous rejoindre #AttractivitéPartagée #ThinkGlobalDoLocal
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des Services dédiés
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l’ ouverture & LES ÉCHANGES
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croit en : DES AMB
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+ té li s ce bi ge n si n a vi ha iss de éc ro d’ e c d
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Une ingénierie communicationnelle et événementielle (goodies, conseils, supports print ou Web…) Un accompagnement de vos projets Des services exclusifs : formation au marketing territorial, espaces privilèges sur de grands événements finistériens, réseaux sociaux, relais de communication pour opérations de crowdfunding... Une plate-forme d’échange pour développer son réseau Un circuit-court de croissance
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Lorsque 2 forces sont jointes, leur efficacité est double... et plus encore !
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croit en : l’ ouverture & les échanges
connexions Ils ont beau être carrément à l’Ouest, le Finistère et les Finistériens font régulièrement le pari de l‘ouverture : goût du voyage et de l’humain, d’où naissent échanges, rencontres et projets. Peu à peu les liens se tissent sans se soucier des frontières.
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Chez Filogis, cabinet de traduction basé à Quimper, on cultive avec passion cette dualité entre attachement au Finistère et ouverture sur le monde. de la marq L’attachement de cette entreprise au Finistère et à la Bretagne se traduit (sans mauvais jeux de mots) par une clientèle « locale » comme l’Office de Tourisme de la métropole océane de Brest ou le groupe breton Yves Rocher. Passionnés par leur métier, les traducteurs de Filogis aiment aussi partager les subtilités des règles de traductions ou de l’univers juridique notamment, sur leur blog à l’extension toute trouvée : filogis.bzh évidemment, car les valeurs bretonnes guident la philosophie de Filogis au quotidien ! C’est donc tout naturellement que le cabinet a rejoint les ambassadeurs de la marque Tout commence en Finistère dès son lancement. Fière de voir son projet s’implanter en Finistère, l’entreprise a rapidement déployé ses ailes vers le reste de la France, le large… l’international. Filogis dispose aujourd’hui d’un bureau à Barcelone et propose ses services de traduction en langues européennes : français, anglais, espagnol, allemand, catalan, italien, portugais, néerlandais. Ainsi Ubifrance Barcelone a fait appel aux services de
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Filogis et s’en félicite : « le niveau de traduction est sans faille mais aussi et surtout un excellent service client (rapidité de la prise en compte de la demande du client et du traitement de celle-ci) ». Pas question que les fron-
tières et les barrières de langue ne soient un obstacle, chez Filogis elles constituent un obstacle se comptent en nouvelles opportunités ! www.filogis.com
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ShingWyee Jolivel,
singapourienne mariée à un Breton, parle couramment l’anglais, le chinois, le français et l’allemand. Le décor est posé, ne laissant aucun doute sur les aspirations de la jeune femme. Depuis 2015, elle a créé Sino Qua Non et propose aux entreprises qui le souhaitent un accompagnement personnalisé pour le développement à l’export et particulièrement en Asie. Titulaire d’un MBA en
commerce international « la traduction de plaquettes d’information et les prestations d’interprétariat B to B sont en quelque sorte ma carte de visite. Mais mon cœur de métier est la fonction commerciale et la stratégie à l’export. Je peux donc aider à la prospection pour tisser les relations, assurer un suivi, apporter un regard extérieur. » Un vrai confort pour les entreprises, notamment les PME, qui sont conscientes des opportunités économiques représentées par le marché asiatique (la classe moyenne mondiale passera à 3,2 milliards en 2020, et à 4,9 milliards en 2030. Cette progression sera tirée par l’Asie, qui représentera, en 2030, 66 % de
la classe moyenne mondiale), mais restent souvent effrayées par les barrières culturelles et linguistiques. ShingWyee représente un interlocuteur de choix pour les aider à sauter le pas et s’ouvrir à de nouveaux horizons de développement. Elle a déjà assuré plusieurs missions pour Savéol, Cabasse ; elle a dernièrement accompagné une entreprise sur le Sea-Food Asia Hong-Kong. Celle qui se dit désormais finistérienne de cœur, ShingWyee semble avoir particulièrement bien réussi son intégration à la dynamique économique bretonne puisqu’elle est membre des réseaux Entreprendre au Féminin, Femmes de Bretagne, Ell’a Brest, Entreprendre Landerneau… « J’ai énormément de respect pour les Finistérien.nes qui sont de vrais bosseurs. Ils ont une réelle conviction et fierté d’appartenir à une identité unique qui est fédératrice partout où ils vont, y compris les Bretons voyageurs expatriés dans le monde entier. Dans ce contexte, moi, qui suis femme d’un Breton, je me sens très naturellement «fondue» dans le paysage de l’identité bretonne, pur beurre demi-sel ! Enfin, je suis particulièrement fière de porter la marque territoriale Tout commence en Finistère à travers mon entreprise. » www.sinoquanon.com
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Grande première au Brest Surf Film Festival Premier département français en nombre de pratiquants de surf, où, mieux qu’en Finistère, pouvait avoir lieu ce nouveau rendez-vous de passionnés, de sportifs… de marins avant tout. Le Brest Surf Film Festival s’est déroulé en mai au sein d’Océanopolis à Brest : projections des meilleures productions planétaires dédiées au surf, rencontres de réalisateurs et d’acteurs du monde marin, food trucks, DJ’s... ont rythmé ces trois jours. Cet événement qui se définit comme une célébration contemporaine de la culture du surf a également récompensé des films courts de surf à travers un concours international. Au sein du jury, Ronan Bouroullec, designer quimpérois révélé dans les années 2 000 par le célèbre Lit Clos, et fan de surf, a endossé son rôle avec plaisir. Tout commence en Finistère a été partenaire de cette première édition, fière d’accompagner ces talentueux artistes.
Qu’est ce qu’on partage ? Le plaisir de la glisse. Une passion pour ce sport… et ses décors : en équilibre sur leur planche, surfeurs et surfeuses se confrontent aux éléments, donnant lieu à des prises de vues épiques où les vagues semblent se laisser dompter le temps d’un instant seulement. On salue le défi sportif accompli autant que la beauté graphique de ces moments. Une vision globale du surf : plus qu’un sport, le surf constitue en Bretagne un vecteur de dynamisme important. Il représente aussi un outil de sensibilisation à l’environnement : surfer, c’est apprendre à connaître et à respecter les lieux que l’on parcourt, c’est observer le milieu et veiller sur lui.
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Lieu d’inspiration, de ressourcement, d’activités, la mer attire comme un aimant, et nous rassemble… inlassablement.
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LA MER & NOUS
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Ça buzz !
Ce premier festival du film de surf en Bretagne, a affiché complet durant les trois jours ! Vingt-trois films ont été projetés : longs, moyens et courts métrages en provenance du monde entier. Les activités en journées - découverte et initiation au surf, au SUP, séances de dédicaces et de yoga - ont elles aussi fait le plein. Plate-forme de sensibilisation à l’environnement, lieu de rencontres des amoureux de la glisse, le Brest Surf Film Festival révèle la dynamique du surf à la pointe bretonne !
Ewen, Ronan & Aurel aiment 2 choses avant tout : le surf… et l’aventure. Depuis 2011, les trois compères de « Lost in the swell » enchainent les projets un peu fous, surfent les plus belles vagues et multiplient les rencontres à l’occasion de voyages autour du monde qu’ils font partager à travers des vidéos postées sur le web. Dernière destination en date : le Gabon où ils ont nagé avec les baleines et parcouru le pays en fatbike. Tout un programme ! Ronan a également été membre du jury du concours organisé par le Brest Surf Festival.
www.brestsurffilmfestival.bzh
www.lostintheswell.com
Immersion au sein du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen À Plouarzel, face à la pointe Corsen, espace français le plus à l’ouest, les 53 hommes et femmes du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) s’emploient à remplir leurs missions de surveillance et sauvetage. À quelques kilomètres de Brest, une des 3 préfectures maritimes françaises, le centre, service spécialisé de la Direction des Affaires Maritimes, relevant du Ministère chargé de la mer, est habilité pour : les missions de recherche et sauvetage : dont on observe un pic durant la saison estivale et pour lesquelles le CROSS peut mobiliser des moyens aériens, maritimes et terrestres, dans un périmètre atlantique breton/Manche la surveillance de la navigation et des pollutions : plus de 40 000 navires empruntent chaque année la zone d’Ouessant gérée par le CROSS soit 836 millions de tonnes de marchandises et 1,38 million de passagers la diffusion de renseignements de sécurité maritime : principalement via l’émission de bulletins météorologiques
Qu’est ce qu’on partage ? Un engagement quotidien pour le maintien de la sécurité des navires et des hommes sur l’eau : en 2016, plus d’un millier d’interventions ont été coordonnées par le CROSS, impliquant 1 900 personnes, majoritairement des plaisanciers et pratiquants de loisirs nautiques.
Des moments d’échange : le CROSS mène régulièrement des actions de « représentation » : visites du CROSS à des partenaires ou professionnels de la mer, interventions auprès d’élèves de l’ENSAM ou d’équipiers de la SNSM… chacune de ces actions a vocation à renforcer la présence du CROSS dans le paysage maritime
mais aussi à diffuser des messages de prévention et de sensibilisation. Des valeurs avant tout, comme l’altruisme, l’humilité : car toutes les personnes impliquées dans la surveillance et le sauvetage en mer vous le diront, « nous ne sommes pas des héros ».
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Hospitalité
croit en : la Solidarité & l’exemplarité
Bien Vivre Mobilité
Circuit Court
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Hospitalité
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Bien Grandir
Générations
Projet Alimentaire Territoire
Exemplarité
Exemplarité
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Solidarité Bien Vieillir
Projet Alimentaire Territoire
Générations
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Société tout commence en finistere
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Bien Naître
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croit en : la Solidarité & l’exemplarité
initiatives ou comment n’avoir qu’une seule envie : vivre et travailler en Finistère !
est la fondatrice et dirigeante de Carrières Nomades depuis février 2015 : l’entreprise est spécialisée dans la relocation et la mobilité professionnelle… ou comment convaincre les nouveaux arrivants que le Finistère va changer leur vie ! J’étais responsable des Ressources Humaines dans une grande entreprise à Brest et j’ai réalisé que plusieurs des salariés de mon entreprise, concernés par une mutation, ressentaient le besoin d’être davantage accompagnés. Je trouvais aussi intéressant de m’impliquer dans la vie locale, et de participer à l’attractivité du département. J’ai donc lancé Carrières Nomades, qui accompagne aujourd’hui une cinquantaine de familles par an.
Pour les convaincus, nous proposons un service d’accompagnement pratique à la recherche de logement, à la gestion du déménagement et de l’installation. Nous gérons le système Mobili-Pass proposé à l’échelle nationale et pour lequel toutes les entreprises de plus de 10 salariés cotisent.
des paysages magnifiques et des nombreuses opportunités offertes par la mer côté nautisme. Moi-même, n’étant pas bretonne, j’ai été conquise par cette région, et je crois que ceux qui s’y sont installés l’ont été aussi par la qualité de vie, et en sont de très bons ambassadeurs. Malgré notre situation géographique excentrée, les mentalités changent : venir s’installer à Brest ou aux alentours est de plus en plus souvent un vrai choix. Avec l’arrivée de la LGV, les mutations du monde du travail laissant de plus en plus de place au télétravail, la mobilité sera dans les gênes des générations futures.
« Brest est une vraie bouffée d’air »
Pour convaincre, nous avons de vrais arguments dont le numéro 1 : la qualité de vie ! Pour des parisiens ou des personnes qui éprouvent un certain rasle-bol des grosses métropoles, Brest est une vraie bouffée d’air. Le coût de la vie, immobilier notamment, est très avantageux, il s’agit d’une ville à taille humaine disposant de nombreux équipements et où il se passe toujours quelque chose. Sans parler
www.carrieresnomades.fr
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Notre mission consiste à aider les salariés à mieux se projeter dans leur nouvelle vie et à faciliter leur intégration en Finistère. Nous intervenons à différents moments du
processus : il nous arrive d’organiser des weekends découverte pour des individuels ou des petits groupes qui n’ont pas encore pris leur décision.
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Annabel Martin
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ces personnes de rejoindre Quimper et sa région. Je rejoins mes confrères en disant que la qualité de vie est l’argument choc, notamment auprès des Franciliens qui aspirent à un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Il y a aussi des Finistérien.nes qui se sont expatriés pour un temps, comme je l’avais fait, mais qui souhaitent revenir quand la mer et ses richesses leur manquent trop !
Finistère comme Courants Porteurs, Elles en Cornouaille, Entreprendre au Féminin. Ils favorisent les rencontres et facilitent l’intégration des nouveaux arrivants. Tout commence en Finistère en est un également, propice au partage d’expérience. Je l’ai rejoint il y a un an, fière de pouvoir défendre ce territoire que j’aime tant à travers la marque.
Je propose de la formation en entreprises, un accompagnement aux salariés ainsi que des prestations de recrutement pour des entreprises qui ont des besoins spécifiques : je « chasse », en quête de profils présentant les compétences requises. Il s’agit ensuite pour moi de convaincre
Je mets aussi souvent en avant que le Finistère compte de grandes entreprises renommées comme SWM, Filet Bleu… mais aussi un tissu très riche de PME telles que la literie Valentin, qui ont besoin de compétences : c’est un vrai atout pour rassurer les profils qui s’inquiètent pour la situation professionnelle de leurs conjoints. Enfin, la force des réseaux est importante, ils sont nombreux en
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consultante en ressources humaines a créé le cabinet Aptitude(s) il y a 5 ans.
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Fabienne Garin
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« la qualité de vie est l’argument choc »
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croit en : la Solidarité & l’exemplarité
initiatives Prévus dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (Art 39), les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) sont élaborés de manière concertée et visent à donner un cadre stratégique et opérationnel, à des actions partenariales répondant aux enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé à travers l’alimentation. Construire un Projet alimentaire de territoire, à l’échelle du département, signifie mettre en œuvre une démarche globale, du foncier à l’assiette, pour que chaque Finistérien.ne puisse manger de manière responsable et durable. L’agriculture et la pêche sont donc au coeur du développement de nouveaux modèles équitables, cohérents et respectueux de l’environnement. Parmi les objectifs établis, doubler pour 2021 la quantité de produits locaux et de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective dépendant directement des politiques du Conseil départemental. Une initiative d’ores et déjà récompensée par le Ministre de l’Agriculture au dernier Salon de l’Agriculture.
Éléonore et Benjamin, amoureux des légumes et empoteurs du quotidien ont récemment fêté la première année de Babelicot… et ce sont eux qui en parlent le mieux. Babelicot a soufflé sa première bougie en début d’année, et nous sommes très fiers de tout le chemin parcouru depuis un an ! Ce qui était encore un projet dans nos têtes devient un peu plus réel chaque jour et de nombreux objectifs sont déjà atteints ! Babelicot a été créé afin d’offrir un débouché supplémentaire aux petits producteurs bio de légumes autour de Brest. Il n’existait aucun atelier de transformation pour les légumes mal calibrés ou pour accueillir les pics de production. Pendant cette première année, nous avons eu la confirmation de leur besoin réel, nous sommes heureux d’avoir travaillé à plus de 95 % avec des légumes qui n’auraient pas eu d’autre débouché, et d’avoir tissé un vrai partenariat avec les maraîchers qui nous livrent. Un vrai succès de ce côté-là ! Nous avons donc développé cette année : • 5 références de tartinables • 3 condiments et 3 sauces • 6 soupes chaudes et froides • 5 petits pots bébé premier âge et 3 deuxième âge soit 20 recettes !! Et puisqu’on parle de chiffres, cette année nous avons • transformé 5 tonnes de légumes, • travaillé avec 20 légumes différents (sans compter les 5 variétés de tomates différentes ou les 4 couleurs de betteraves utilisées dans notre houmous)
• venant d’une douzaine de producteurs locaux • vendu près de 15 000 bocaux • dans 7 magasins de producteurs, 4 ruches, 13 magasins bio, 4 épiceries, 1 box spéciale produits bretons. Pas mal, non ? Comme l’objectif était aussi d’être accessible à tous, et pas que du point de vue des prix (de ce côté-là, on a beaucoup travaillé aussi), nous avons créé une boutique en ligne qui permet à tous de commander nos produits ! http://boutique.babelicot.fr Pour expédition des produits : www.terra-inn.fr www.pourdebon.com/fr
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Pierre Le Corre, chargé de communication et des partenariats, témoigne :
Avec l’expérience, nous ne pouvons que constater que le sport facilite les échanges entre différents publics, joue un rôle d’intégration mais surtout œuvre pour une plus grande réinsertion sociale par le brassage qu’il génère. En se basant sur ces constats, nous avons créé des entraînements communs entre sportifs du centre de formation et handisports. Les jeunes joueurs, sans a priori, apportent leur soutien pour permettre à ces personnes à mobilité réduite de jouer. Pour affirmer ce rôle social, nous menons également des actions auprès des jeunes de la mission locale du Pays de Cornouaille ; l’objectif est de leur donner - ou redonnerconfiance en eux, leur donner le goût de l’effort, la satisfaction de la réussite par le biais du sport et participer ainsi à leur insertion sociale. » https://qctt.org
Un des derniers exemples en date concerne les Bigoud’Elles : ces deux étudiantes de Guiler sur Goyen ont participé au 4L Trophy 2017, raid humanitaire à travers le Maroc. Grâce à la marque Tout commence en Finistère, elles ont pu communiquer sur le projet via les réseaux sociaux, rencontrer d’autres ambassadeurs et ainsi impulser leur collecte de fonds. Un pharmacien, ambassadeur de la marque également, leur a même donné du matériel médical déclassé qu’elles ont pu distribuer au Maroc. Bravo à ce modèle de croissance solidaire !
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« En effet, le Quimper Cornouaille Tennis de Table est fier de défendre les valeurs du sport dont, entre autres, le dépassement de soi-même, le respect de soi, de l’adversaire, des règles du jeu, mais surtout la solidarité et le partage. Pour promouvoir ces valeurs, ce sont tous nos adhérents qui sont sollicités, des plus jeunes aux plus anciens.
Finistère voyageur, Finistère solidaire, les valeurs de la marque nourrissent quotidiennement les projets portés des passionnés et trouvent un écho régulier auprès d’autres ambassadeurs.
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À l’instar du comité de mécénat culturel qui se met en place avec Musiques & Danses en Finistère, un Comité de mécénat sportif est également en projet, boosté par des ambassadeurs engagés et souhaitant s’insérer dans un tissu d’acteurs locaux partageant les valeurs de la marque à l’image du Quimper Cornouaille Tennis de table.
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l’exposition Made in 29 des Jeunes Chambres Economiques
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Vous l’avez peut-être découverte lors de la soirée des ambassadeurs de la marque Tout commence en Finistère ? Cette exposition itinérante a été créée en 2017 à l’initiative des Jeunes Chambres Économiques du Pays de Brest et de Quimper-Cornouaille présente 29 entreprises et savoir-faire du territoire, à travers des témoignages et portraits des chefs d’entreprises et des salariés. Photos de Dominique Leroux, spécialisé dans le monde du travail, et graphisme de sadeu as Jordan Caumartin.
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L’océan, de source la marq d’inventions
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Hemarina est une entreprise de biotechnologies développant des transporteurs d’oxygène universels d’origine marine pour des applications thérapeutiques et industrielles. Cette entreprise morlaisienne a développé une technologie innovante reposant sur une hémoglobine naturellement extracellulaire. 10 ans après la création de sa société Hemarina, c’est une forme de consécration pour le Docteur Franck Zal, expert reconnu mondialement dans le domaine de l’hémoglobine des invertébrés marins et leur transport d’oxygène : à partir de vers arénicoles, ces petits animaux que l’on trouve traditionnellement enfouis dans le sable sur nos côtes bretonnes, Hemarina développe des biomolécules marines (dispositifs médicaux et médicaments) dans le cadre d’applications essentiellement médicales, en lien avec le manque d’oxygénation. HEMO2life® par exemple possède le « don » de conserver la qualité intrinsèque des greffons entre le prélèvement et la transplantation, répondant ainsi au manque d’oxygène (hypoxie) responsable de lésions irréversibles de l’organe. Sachant qu’un rein ne peut être conservé plus de 24 heures avant d’être transplanté, cette innovation de rupture permettrait d’augmenter considérablement le délai
(plusieurs jours). Soit autant de chances supplémentaires de sauver des vies à l’heure où, chaque année, plus de 21 000 personnes sont sur liste d’attente pour recevoir une greffe et 400 personnes décèdent faute d’avoir reçu un nouvel organe. Hemarina est adhérente de la marque Tout commence en Finistère, un engagement naturel pour une entreprise fière de son territoire, magnifique, innovant et dynamique. La Bretagne est la troisième région de France pour les biotechnologies et le Finistère le premier département en biotechnologie marine ! www.hemarina.com Partager et échanger pour voir plus loin, voir plus grand, c’est l’ambition du Technopôle BrestIroise et de ses partenaires publics et privés. Nouveau rendez-vous mer & technologies, le premier Ocean Hackhaton a été organisé en octobre 2016 à Brest. Ocean Hackathon, c’est un challenge de 48 heures non-stop, dont le but est de faire émerger des nouveaux produits ou services, sur la base de données numériques liées à la mer, et d’équipes pluridisciplinaires. Quelques exemples de défis relevés en 2016 : comment visualiser ce qui se passe sur et sous la mer ? Que puis-je faire de concret aujourd’hui pour l’environnement ? Peut-on créer un google view des fonds marins ? Au total, 6 défis ont été relevés. Ils avaient été préalablement sélectionnés par l’équipe d’organisation suite à un appel à défis.
Info + Le Technopôle Brest Iroise est récemment devenu ambassadeur de la marque Tout commence en Finistère. Il est également partie prenante de la French Tech Brest +, qui a pour objectif la croissance et le rayonnement des startups numériques de l’ouest de la Bretagne.
60 personnes, au sein de 6 équipes, ont donc travaillé de manière collaborative pendant le weekend. L’équipe qui a gagné est en train de concrétiser son idée par le développement d’un service via une application smartphone. La deuxième édition de Ocean Hackathon a eu lieu en octobre 2017, toujours à Brest.
Innover c’est bien, à plusieurs c’est mieux !
L’Ocean Hackathon est une des actions du Campus Mondial de la Mer, une démarche collective animée par le Technopôle Brest-Iroise, réunissant les collectivités locales, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche et les entreprises. Son but ? Faire de la pointe Bretagne l’une des places incontournables en sciences et technologies marines. L’objectif est clair : rejoindre l’élite internationale en matière de « croissance bleue », comme les pôles de Woods Hole aux Etats-Unis, Hobart en Australie ou Qingdao en Chine.
Cet espace est ce qu’on appelle un tiers-lieu (maison et lieu de travail traditionnel étant des premier et second lieux). Placée sous le signe du partage et de la convivialité, la Cantine est à la fois un espace de coworking, un lieu où sont organisés des évènements (tables rondes, BarCamp, soirées à thème…) ainsi qu’un lieu d’innovation en résidence. Il est donc destiné aux travailleurs nomades et aux entrepreneurs en quête d’un bureau occasionnel ou d’un lieu de rencontre. Côté thème, on parle beaucoup de web (2.0 etc.), open source, développement logiciel, mobile, nouveaux médias, usages, mais pas que… les sujets hors-numérique y ont aussi leur place.
On peut faire plein de choses à la Cantine « An Daol Vras » de Brest… mais ne cherchez pas les assiettes ni le stand pizza !
www.univ-brest.fr/openfactory
www.lacantine-brest.net
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www.ocean-hackathon.fr www.campus-mondial-de-la-mer.fr
La réflexion en mode projet s’apprend avant même l’entrée dans la vie active. C’est l’idée de l’UBO Open Factory (Université de Bretagne Occidentale) : un atelier ouvert d’innovation inspiré des fablabs « tiers-lieux ». Étudiants, enseignants-chercheurs mais aussi visiteurs extérieurs et partenaires ont à leur disposition du matériel innovant : scanners 3D, fraiseuses numériques... Favoriser l’apprentissage, développer des projets collaboratifs et pluridisciplinaires pour renforcer la culture scientifique de chacun : telle est la mission de cet atelier. Des projets et tutoriels sont proposés pour appréhender le lieu et ainsi savoir faire fonctionner une imprimante 3D par exemple, une fois ses marques prises, l’Open Factory constitue un lieu idéal pour « apprendre par le faire ». Une vingtaine d’étudiants de la section design de l’EESAB (Ecole Européenne Supérieur d’Art de Bretagne) a ainsi travaillé à la réalisation de projets sur le thème de la bio-inspiration au service de la transition. Quelques exemples de projets : le gilet communicant pour le cycliste, l’étude de la dégradation de plastique ou de mégots par les champignons ou la mise au point d’un système d’épuration d’eaux usées par les plantes. Les projets personnels sont également les bienvenus tout comme les partenariats avec des acteurs locaux, favorisant les interactions entre étudiants et entreprises ou université et secteur privé.
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croit en : la créativité & l’innovation
IdéeS IN PROGRESS
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Tout commence en Finistère se positionne de plus en plus au cœur d’un réseau BtoB de contacts, d’influence, de développement d’affaires ou de projets communs autour des valeurs et piliers d’image de la marque. L’automne 2017 est d’ailleurs l’occasion du premier « speed meeting ambassadeur » de la marque : il met en contact celles et ceux qui sont animé.es par l’esprit Tout Commence. Autant d’échanges qui nourrissent rencontres et projets, vecteurs de dynamisme culturel et sportif, un plus pour l’attractivité résidentielle du Finistère.
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Sy mb o l e d e c e s n o u v e a u x partenariats gagnant-gagnant, le principe d’un comité de mécénat culturel se met progressivement en place, porté par Musiques & Danses en Finistère. En 2016, un cycle de formation-action a été développé et propose à des acteurs finistériens du spectacle vivant pour diversifier leurs sources de financement et développer de nouveaux partenariats, avec les entreprises privées. Faire se rencontrer deux univers qui partagent des valeurs communes et ont un même objectif de valorisation et dynamisation du territoire et de ses valeurs, c’est l’ambition de cette démarche. En poursuivant sa mise en œuvre, au travers de nouvelles rencontres entre acteurs culturels et entreprises, Musiques & Danses espère, à terme, favoriser la création d’un réseau d’entreprises mécènes de la culture dans le Finistère (de type fonds de dotation) avec le
concours de la CCI et de chef.fe.s d’entreprises moteurs par exemple ; des démarches ont été lancées dans leur direction. Avis aux intéressés ! Tout commence en Finistère soutient cette dynamique, s’inscrivant parfaitement dans la lignée des valeurs qu’elle porte. La marque a ainsi été présentée aux acteurs culturels : objectif, favoriser les échanges entre les ambassadeurs de différents horizons et ouvrir la voie à de nouveaux partenariats fondés sur le mécénat. Hip Hop New School, déjà ambassadeur de la marque et qui a animé le premier speed-meeting de la marque de manière originale,
s’appuie sur ces synergies depuis plusieurs années. Créée en 2002 par de jeunes Quimpérois, l’association promeut la culture Hip Hop sous toutes ses formes, dans toute la Bretagne, auprès de tous les publics et est reconnue d’intérêt général. Aujourd’hui, elle accompagne 480 élèves dans leur pratique régulière de la danse, sur 13 communes du Finistère. Elle touche aussi un public de 8 000 personnes au travers des 15 événements annuels qu’elle organise en région Bretagne. Vecteur de modernité et de dynamisme culturel, cette association séduit les entreprises bretonnes
Idées plaisir ! B.sensory, la start-up qui buzz
dont plusieurs sont devenues mécènes. Pour le Télégramme, mécène auprès de Hip Hop New School et témoin lors de cette formation-action, les entreprises soutenant des projets culturels notamment, font presque un choix politique et sociétal. L’éducation, la culture sous toutes ses formes sont les « fondamentaux » pour défendre la démocratie. Financements, matériels, espaces de communication, compétences… le mécénat peut intervenir à différents niveaux ; en retour, le mécène peut bénéficier d’une réduction d’impôts égale à 60 % de son don, ainsi que de contreparties. Musiques & Danses en Finistère est un établissement public créé en 2011, à l’initiative du Conseil départemental, avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne. Il accompagne le secteur des arts vivants en musique et danse, à travers des missions d’accompagnement, de formation, d’observation, de structuration, et d’animation des réseaux. www.md29.org www.hiphopnewschool.com
Christel Le Coq, fondatrice de B.Sensory et ses deux associés, ont lancé en 2016 le premier sextoy synchronisé à une application de lecture de livres érotiques ; son petit nom : Little Bird ! Grâce à lui, les mots deviennent des caresses et lire devient une véritable expérience sensorielle. « Amatrice de lecture érotique, j’ai eu envie de conjuguer le pouvoir des mots au potentiel des objets connectés pour imaginer une nouvelle manière de lire et prendre du plaisir, en solo ou en duo. Pour une fois toutes les dimensions du désir sont prises en compte : l’imagination, les émotions, les sensations. Le but n’est pas de garantir un orgasme mécanique mais bien d’associer stimulation cérébrale et physique pour un plaisir plus intense et sans cesse renouvelé grâce à la diversité des histoires et des fonctionnalités de l’application. » Plus de 250 livres sont aujourd’hui disponibles. Ce concept original a été récompensé à Las Vegas d’un CES Innovation Award en janvier 2016 dans la catégorie « Wearable technologies » et par le Prix de la meilleure expérience de réalité immersive ou augmentée au Trophée des Objets connectés. www.b-sensory.com
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TOUTES Premières fois C’était il y a fort, fort longtemps… de la lumière, de la chaleur… oui il s’agit bien du premier feu humain allumé à la pointe du Finistère
il y a 400 000 ans !
2021
Un Centre National des Phares
Où, mieux qu’en Finistère, ce projet pouvait-il voir le jour ? Pensé comme un lieu de ressources, de conservation, de valorisation et surtout de diffusion de ce patrimoine emblématique, le Centre sera composé de nouveaux espaces de conservation et d’exposition sur le Port de Brest. Une parfaite entrée en matière avant de rejoindre le Musée des Phares et Balises de Ouessant qui sera agrandi et rénové.
2017
Paris se rapproche du Finistère
Le 2 juillet, les premiers voyageurs empruntent la LGV qui place Morlaix à 3h et Brest et Quimper à 3h30 de la capitale.
2016 Le premier téléphérique urbain de France à Brest
Le 19 novembre 2016, Brest a inauguré son téléphérique urbain. Long de 420m et haut de 65m, il permet de traverser la rivière Penfeld et de relier les deux rives de la ville en une dizaine de minutes, à bord d’une nacelle pouvant accueillir jusqu’à 60 personnes. Une petite révolution dans le transport urbain qui a tout bon : silencieux, écologique, rapide et peu coûteux, travailleurs comme visiteurs pourront profiter du voyage pour poser un regard à 360° sur la ville. Si des villes comme New York ou Rio de Janeiro utilisent déjà ce mode de liaison, c’est une première pour une ville française, un élan qui devrait rapidement faire des émules : Orléans, Toulouse, Créteil sont déjà sur les rangs.
1980 l’origine des Fêtes Maritimes
Avant d’être organisées à Brest, les premières fêtes s’organisent dans le fond de la rade. En 1980, à Pors Beac’h, une anse sur la rivière de Daoulas, des amoureux de vieux gréements sont aux petits soins pour une flottille de voiliers traditionnels et se retrouvent l’été pour fêter joyeusement ces témoins de la culture maritime. Dès 1982, le rendez-vous devient incontournable pour des bateaux toujours plus nombreux et près de 10 000 visiteurs. 2012 représente le plus grand festival maritime jamais organisé avec 3 000 bateaux sur la parade entre Brest et Douarnenez.
1865 25 avril 1865 à 17h20
Le premier train reliant Paris à Brest fait son entrée en gare après 17h de voyage, une révolution à l’époque où le voyage demande des jours entiers de diligence. Les festivités, destinées à célébrer l’ouverture de la Bretagne vers l’Est, dureront trois jours en présence du Ministre des Travaux Publics représentant Napoléon III et d’une flopée de députés et sénateurs. C’est l’événement du XIXe siècle dans la région !
Et aussi…. Naissance de la thalassothérapie en 1899 à Roscoff Mise au point du stéthoscope par le Docteur René-Théophile Laennec à Quimper en 1816
Les premières de la marque
Horizon 2018 > Baptême de l’Agence Finistère 360° avec la marque pour étendard de l’attractivité à 360°
Quelle histoire
la première cheffe de gare en France était finistérienne !
« Je suis né en 1951 et j’ai vécu toute mon enfance à St-Guénolé-Penmarc’h, non loin de la minuscule gare terminus du « train transbigouden » (ligne de Pont-L’Abbé à St-Guénolé), surnommé « Train Birinik » du fait de sa lenteur (« bernique », le mot français vient du breton). C’était à cette époque un train de marchandises qui, avant la modernisation du réseau routier, transportait en particulier des produits de la mer. Comme la plupart des enfants du quartier où se trouvait le terminus, j’assistais avec intérêt aux manœuvres bruyantes des wagons et de la locomotive à vapeur, guidés par les signaux et la voix de la responsable de la gare, une dame en coiffe de bigoudène. Cette « cheffe de gare », Madame Bodéré, a exercé pendant 32 ans jusqu’à la fermeture de la ligne en 1963. Agent de la SNCF, elle était habilitée à délivrer des billets. Un ami québécois de mon père, attaché au service de l’immigration de l’ambassade du Canada à Paris, nous a rendu visite à plusieurs reprises dans notre bout du monde. Il était fasciné par le spectacle - tellement exotique pour lui - qu’offrait notre « cheffe de gare » en coiffe. Il prenait un malin plaisir à se rendre à son guichet pour y acheter un billet de retour Quimper-Paris. Plaisantin, il tenta même d’y obtenir un billet pour Montréal, sans succès ! » Merci à Yves Marhic de la Direction environnement du Conseil départemental pour son récit.
2017 > Le cap des 1 000 ambassadeurs ! Une année placée sous le signe jardin-nature avec le conservatoire national botanique de Brest, les jardins exotiques de Roscoff et Batz, le Domaine de Trévarez… 2016 > Aux Fêtes maritimes internationales de Brest, un bateau aux couleurs de la marque et un espace privilège sur le stand du Département pour accueillir les ambassadeurs et leurs invités presse ou prospects 2015 > L’association des 7 calvaires monumentaux de Bretagne devient ambassadeur et la première édition du Festival Château Gourmand à Kergroadez a lieu, accompagné par la marque 2014 > Déjà plus de 500 twittos et 1 500 fans sur Facebook 1 er janvier 2013 > La marque accueille son 500 ème ambassadeur 13 - 19 juillet 2012 > Aux Fêtes maritimes internationales de Brest, un stand Tout commence en Finistère dédié à la mer à 360° et sous toutes ses facettes : des paysages, au nautisme en passant par la pêche 27 septembre 2011 > Lancement de la marque Tout commence en Finistère lors d’une soirée à Océanopolis, avec le Cercle celtique Eostiged ar Stangala, formation musicale la plus titrée de Bretagne, et plus de 500 personnes
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l’histoire continue Fêtant ses cinq années, la marque s’est engagée dans une nouvelle stratégie de développement et de nouveaux projets, à partir de 2016 et s’est livrée à un indispensable check-up ! Ipsos a réalisé une étude nationale, régionale et départementale sur la perception et la notoriété de Tout commence en Finistère : elle est connue par un Finistérien.ne sur 2 ; 38 % des Breton.nes ; 20 % sur le Grand Ouest et 9 % des 80 % du panel national étant déjà allé en Bretagne, ou souhaitant s’y rendre la connait, lui attribuant une note de 8/10. Objectif excellence ! Nous poursuivons notre démarche, en renforçant notre spécialisation sur l’attractivité globale : participation aux travaux des professionnels du marketing territorial ; benchmark sur tous nos projets ; veille stratégique ; nouveaux outils d’évaluation ; prise en compte des résultats de l’étude indiquant que le réseau des ambassadeurs mérite d’être renforcé et ses services aux acteurs finistérien.nes mieux connus. Michaël Quernez Président de l’Agence Finistère 360° , 1 er Vice-président du Conseil départemental du Finistère
Une boutique
Tout commence en Finistère Question de fierté… et de tendance ! Vous êtes nombreux à souhaiter vous procurer des objets Tout commence en Finistère (mugs, carte postale, tee-shirt, stylos, bloc-notes...) ; ces objets promotionnels sont fournis gracieusement et exclusivement pour les partenariats communication et événements des ambassadeurs. La marque travaille avec le Musée départemental breton à la création d’une gamme d’objets symbolisant les piliers d’image à partir d’éléments des collections du Musée. Ceci permettrait de satisfaire la demande, avec des produits de haute qualité culturelle, et d’ouvrir la diffusion aux visiteurs. Pavoisez-vous
avec la marque ! Un pavillon aux couleurs des marques Bretagne et Finistère, de dimension 80 X 120, peut être hissé à bord d’un bateau, d’un mât terrestre de port, de centre nautique, d’office de tourisme, de local, de festival… Vous pouvez vous le procurer sur simple demande à toutcommenceenfinistere@gmail.com
Les trophées
de la marque Nous décernons à l’occasion de manifestation ou d’événement organisé par les ambassadeurs des trophées de la marque, symboles des valeurs que nous portons.
Une team nautisme
Tout commence en Finistère La mer à 360° commence en Finistère… et le nautisme, source d’attractivité, de solidarité et de développement y trouve une place singulière. La team nautisme, c’est un Club de partenaires composé d’entreprises, d’athlètes jeunes espoirs, de lieux emblématiques qui valorisent ensemble cette dynamique de l’identité Made in Finistère ! VIP 2017 : une marraine prestigieuse, la médaillée olympique de voile Camille Lecointre.
Les trophées
ambassadeurs... Chaque automne, une rencontre récompense celles et ceux qui auront été les plus actifs, dans leur domaine, pour contribuer à l’attractivité du Finistère. Cette rencontre est organisée autour de différents temps forts : Un « speed meeting ambassadeur » Une exposition Un mini show-room Une remise des trophées
Le pavillon arboré lors du festival Mondial Folk
à vous de jouer JEU DES DIFFéRENCES Saurez-vous retrouver les 2 seuls fragments extraits de l’illustration ci-dessous ? Quizz Êtes-vous Finistère-ADDICT ? 1. Quelle quantité de beurre salé mettez-vous sur vos tartines ? Un peu Beaucoup Passionnément 2. Pour vous le « Kouign-amann » c’est : Un mot difficile à écrire et à prononcer Du beurre avec du sucre Le gâteau qui a bercé votre enfance 3. Vous portez la marinière : Une fois par mois Seulement à la plage Très régulièrement 4. Quand quelqu’un vous dit qu’il n’y a rien à faire en Bretagne et qu’il pleut tout le temps, vous : Renchérissez Acquiescez mais n’en pensez pas moins Lui prouvez par A+B que c’est faux et que le Finistère a tout pour plaire 5. En breton, « Kenavo » veut dire : Merci Bonne nuit Au revoir
G/
Solutions : a et d
F/
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Une majorité de réponses : Il vous reste encore un peu de chemin à parcourir mais pas de panique : la Bretagne, ça vous gagne !
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Une majorité de réponses : Vous êtes à deux doigts de la Finistère Attitude !
B/
: Pas de doute… Une majorité de réponses vous avez l’âme finistérienne !
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...LA PREUVE EN IMAGEs Le Finistère,
c’est bon pour l’équilibre !
Le Finistère,
C’EST Là que tout (re) commence !
AMOUR
F AMILLE
VO
CAR
Y AGE r
Iè RE
Le Finistère,
ça ouvre l’esprit !
LOISIRS
Le Finistère,
ça fait grandir !
Penaos ‘ mañ kont ? Ur bannac’h ‘z po?* Une bolée ? Ok!?
* Comment ça va ? Tu bois un coup ?
- Hugo de Marseille - Fan de Bretagne -
Mona Ozouf
Texte offert par Mona Ozouf à L’Ecole des Filles, et publié avec l’aimable autorisation de Françoise Livinec, fondatrice de L’Ecole des Filles (cf p.16)
historienne et philosophe, nous raconte son Finistère L’appel d’Huelgoat
Un salon en forêt : telle est l’image que j’ai longtemps gardée d’Huelgoat. Elle venait de l’adolescence. Pour la famille chez qui ma mère et moi étions invitées l’été – une famille pourvue de cinq garçons joyeusement frondeurs, merveille pour l’enfant unique, sage et solitaire - un dimanche à Huelgoat était une tradition annuelle : je m’y préparais avec fébrilité. Ces escapades, deux, trois peut-être, ne m’ont pourtant laissé de la forêt que des souvenirs mouillés et sombres. Feuillages trempés, roches ruisselantes, lumière crépusculaire au mitan de l’après-midi : dès le matin, les cloches de Saint-Vougay nous avaient avertis que le vent était au Sud, présage d’une pluie sans espérance. Si bien que la seule ressource pour sauver la journée grelottante était, autour d’un thé ou d’un chocolat chaud (l’idée même qu’à l’époque je me faisais d’une vie luxueuse), le repli au salon de l’hôtel d’Angleterre, ilot de clarté cerné par les bois noirs. Une école en forêt : c’est sous cette nouvelle forme que j’ai, plus d’un demi-siècle plus tard, en faisant la connaissance de Françoise Livinec et de son École des filles, retrouvé Huelgoat. Et avec le même sentiment d’insolite étrangeté. Côté bourg, l’école ressemble à toutes celles dont la IIIe République a démocratiquement quadrillé le territoire national : architecture sans grâce, mais fonctionnelle, généreuse, qui semble plus vaste encore maintenant que l’a déserté le flot montant et descendant des silhouettes juvéniles. Mais côté Nord, les grandes fenêtres claires ouvrent sur l’épaisseur d’une forêt plus que toute autre légendaire : on y croise des dragons, des ogres et Arthur en personne, avec ses chevaliers fidèles ; ses grottes ont servi de repaire à une belle brigande, Marion du Faouët ; dans ses gouffres la princesse Dahut précipitait ses amants d’un soir ; et ses eaux souterraines s’en vont tout droit rejoindre la mer et la ville d’Ys engloutie. Dans cette école en forêt où chaque été désormais me
ramène, je ne peux revenir sans penser à la perplexité que Julien Gracq nous a léguée. Comment, se demandet-il, comprendre que l’école communale héritée des législateurs républicains, si impersonnelle et si rigide, ait versé à pleines mains dans notre littérature (Colette, Giraudoux, Alain Fournier) la poésie de l’enfance. Les collèges catholiques, eux, entre leurs hauts murs, n’ont su inspirer que des récits pleins de la tristesse et du trouble de l’adolescence ? À cette question on peut imaginer plusieurs réponses. Le collège était un lieu anxiogène et cadenassé, quand l’école communale était toute branchée sur le vent du dehors et la vie villageoise. Et sans doute ouvrait-elle aussi à la rêverie des enfants pauvres un parcours plus riche qu’aux enfants d’aujourd’hui : chez eux, l’assaut perpétuel des images tue l’imagination, qui régnait au contraire en maîtresse sur l’austère école d’autrefois. Nulle part on ne le sent mieux qu’ici. Tournées vers la maîtresse, les filles de Huelgoat pratiquaient les exercices canoniques, si contraignants, de la dictée et de la leçon de choses. Mais il leur suffisait d’incliner la tête à gauche vers la hêtraie pleine de cris d’oiseaux pour dériver sur la pente des songes. Salon en forêt, école en forêt. Ce que l’on entend encore dans l’improbable couplage de ces mots, c’est la légère sorcellerie d’un des plus beaux poèmes de Rimbaud, où on voit une cathédrale descendre au fond d’un lac qui monte. À cette magie contribue puissamment la baguette, à la fois autoritaire et charmeuse, de la fée qui préside aux destinées du lieu et qui le peuple chaque été de peintres, de musiciens, de poètes, d’historiens et de jardiniers. Une fois que vous aurez cédé à son autorité souveraine, méfiez-vous, les dés sont jetés. Vous êtes venus à Huelgoat, vous y revenez, vous y reviendrez. Car Huelgoat, marqué par la mémoire et la légende, ouvre à l’irrationnel et à l’extraordinaire, enseigne, guérit, voire régénère. C’est ce que la langue du sacré nomme un « haut-lieu ». Et c’est exactement ce que dit avec une efficace simplicité, son nom breton : Huelgoat, le bois haut, ou le bois d’en haut, le bois qui nous élève.
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