Dossier
Sous-couches pour sols en PVC, vinyle et LVT
LE SUPPORT POUR DU VINYLE DOIT ÊTRE ULTRA LISSE ET ULTRA DUR DES RÈGLES DIFFÉRENTES POUR LES REVÊTEMENTS DE SOL SOUPLES ET LES REVÊTEMENTS DE SOL DURS de rendre l’ensemble plus attirant et plus clair. Il comprend également plusieurs tableaux, qui aident notamment à choisir le revêtement en fonction de l’usage souhaité. Le chapitre 5 est quant à lui entièrement consacré au support, élément essentiel lors de la pose de revêtements de sol résilients. Les exigences devant être posées à ce support y sont étudiées en détail afin de ne rien négliger: planéité, résistance mécanique, taux d'humidité admissible, etc. La mesure de ce dernier paramètre fait d'ailleurs l'objet de deux annexes.
Points d’attention pour les sous-couches Pour tous les revêtements de sol, il convient de tenir compte de certaines spécifications avant de pouvoir choisir la sous-couche la plus appropriée. Il n’en va évidemment pas autrement pour les revêtements de sol souples. On passera ainsi en revue la structure des revêtements de sol en se focalisant de temps en temps sur les propriétés plus ou moins typiques de ces types de revêtements. On peut globalement affirmer que le collage en plein nécessite une chape parfaite ou (en cas d’autres exigences, par exemple en matière de réduction acoustique) une sous-couche plane/dure.
Protection contre l’humidité Photo – STEICO
Tous les types de revêtements de sol exigent une approche spécifique ainsi que des produits ou outils spécifiques, et ce tant avant que pendant et après la pose. Une des grandes différences entre par exemple le parquet, le stratifié et les revêtements de sol souples concerne les exigences posées au support. En matière de planéité par exemple, les tolérances pour les revêtements de sol durs sont d'une toute autre nature que pour les revêtements de sol souples qui sont fins et plus ou moins résilients, de telle sorte que toute irrégularité dans le support restera visible dans le sol fini. De telle sorte que la pose de revêtements de sol souples impliquera pratiquement toujours une égalisation du support.
Le cadre de référence par excellence: la NIT 241 La NIT 241 constitue un code de bonne pratique pour la pose des revêtements de sol résilients. Cette publication du CSTC est une révision partielle de la NIT 165 concernant les revêtements de sol souples, datant de 1986. Ce document vivant est subdivisé en huit chapitres qui guideront le professionnel dans l'univers des revêtements de sol résilients. Le chapitre 3 livre ainsi un aperçu des différents types de revêtements de sol. Ce chapitre a été illustré avec diverses photos afin
Lors de la pose de sols flottants, la meilleure solution pour lutter contre les risques d'humidité consiste à installer un film pare-vapeur. Certains revêtements de sol souples sont plus ou moins résistants à l’humidité, les revêtements PVC pouvant afficher une résistance à l’humidité jusqu’à 100%. Les producteurs recommandent toutefois également dans ces cas la pose d’un pare-vapeur parce que l’humidité ascensionnelle peut entraîner la formation de moisissures. Les films disponibles sont généralement en matière plastique. Les matières plastiques fréquemment utilisées pour les films pare-vapeur sont le polyéthylène (PE), le chlorure de polyvinyle (PVC) et le polyisobutylène (PIB). Ces films se présentent sous la forme de rouleaux de différentes largeurs. Ils doivent être installés en respectant un chevauchement de 30 cm et être relevés contre le mur jusqu'à 2 cm au-dessus de la hauteur finale du revêtement de sol.
Égaliser La mesure dans laquelle les irrégularités seront visibles dans le revêtement de finition final diffèrera suivant la dureté ou la densité du revêtement. Les petites irrégularités dans la chape ne seront généralement pas visibles sur du stratifié ou du parquet. De telle sorte qu'une sous-couche souple, avec pare-vapeur intégré ou non, pourra suffire. Pour les revêtements de sol souples par contre, ces petites irrégularités devront être éliminées par une sous-couche plus dure (ou, évidemment, en procédant à l’égalisation). La règle stipule que, pour une pression de 300 Kpa, la sous-couche peut s'enfoncer de maximum 0,3 mm.
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