Espace Grand Paris
L’actualité vue par les professionnels de l’immobilier et du logement Chambre FNAIM du Grand Paris - #19 - 27/05/2014
Le mot du président Charges de copropriété : connaître pour comprendre et agir La publication, le 21 mai dernier, de l'Observatoire des charges de copropriété du Grand Paris, est riche d'enseignements pour les professionnels, les responsables de copropriété et les consommateurs. Son ampleur est inégalée : avec une base de données de près de 300 000 lots gérés par les membres et clients de la FNAIM du Grand Paris, couvrant l'ensemble de l'Ile-de-France (hors Seine-et-Marne), il devient un véritable outil de vigilance, d'optimisation et d'anticipation des dépenses et des coûts du logement.
> Lire cet article Coup de projecteur Attractivité : s'inspirer du modèle des "Global Cities" L'attractivité de la région Ile-de-France est décidément sous le feu des projecteurs. Comme l'a récemment relevé La maison de l'immobilier (n°31, mai 2014), une étude de l'Apec atteste, sur le marché domestique, de la montée en puissance de Lyon et Toulouse. Et le classement Cities of opportunity 2014 du cabinet PricewaterhouseCoopers rétrograde Paris de la 4e à la 6e place mondiale. Le dernier rapport de la CCI Paris Ile-de-France et de l'agence Paris Ile-de-France Capitale Economique est encore plus alarmiste. Explications.
> Lire cet article Le chiffre 9 sur 10 C'est, selon un rapport de l'OMS (07/05/2014), la proportion de citadins exposés, dans le monde, à la pollution de l'air. Les pays en développement sont en première ligne, les villes les plus touchées étant Dakar, Doha, Abou Dhabi, Delhi ou encore Dacca (Bangladesh). Un problème certes sanitaire, la pollution de l'air ayant été responsable du décès prématuré de 3,7 millions de personnes dans le monde en 2012. Mais pas seulement.
> Lire cet article Qui l'a dit ? "Les trams impliquent un remodelage de l'urbanisme complet et précis, jusqu'au détail des matériaux" "C'est de facto que l'on peut parler d'école française [du tramway]. Car il a fallu tout reconstruire à partir de rien. Fini le tram à l'ancienne, emprisonné au milieu des voitures. Il a été augmenté."
> Réponse
Espace Grand Paris Une publication de la FNAIM du Grand Paris Directeur de publication : Gilles Ricour de Bourgies ISSN en cours
Contacts Chambre FNAIM du Grand Paris 27 bis avenue de Villiers 75017 Paris Tél. : +33 (0)1 40 53 73 50 www.lamaisondelimmobilier.org gillesricourdebourgies.com
Votre avis nous intéresse : contact@fnaimgrandparis.com
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Le mot du président Charges de copropriété : connaître pour comprendre et agir Le coût des charges de copropriété est un sujet récurrent, mais souvent mal documenté. En publiant, le 21 mai dernier, les résultats de son Observatoire des charges de copropriété, la FNAIM du Grand Paris entend donc faire œuvre utile en fournissant une information fiable aux professionnels, responsables de copropriété et consommateurs. Une information fiable car extraite directement des logiciels de comptabilité, constituant à ce jour une base de 9 325 immeubles et 297 284 lots gérés par les syndics de copropriété FNAIM sur le seul territoire du Grand Paris. Ces chiffres font de notre outil le 1er Observatoire des charges en France. La date de construction, le nombre de lots et la localisation par type d’immeubles explique la diversité du montant des charges sur notre territoire : les copropriétaires parisiens paient ainsi en moyenne 2 292,82 € de charges de copropriété par lot et par an (29,10 € le m2), soit entre 9 et 20 % de plus que dans les autres départements franciliens.
Chaque poste de charges est analysé : en 2013, le chauffage collectif, présent dans environ 30 % des logements de la capitale, reste le poste de dépenses le plus élevé (489,43 €), notamment parce que 60 % des immeubles datent d'avant 1918 (quand 81 % de ceux de l'Essonne, par exemple, ont été construits après 1960). Et c'est le poste des salaires, bien plus élevé que dans le reste de la région, qui arrive en deuxième position (383,20 €). Viennent ensuite les dépenses d'eau (246 €), d'assurances (188,30 €), d'honoraires des syndics (164 € + 52,28 € au titre des autres honoraires), d'ascenseur (150,61 €) et les diverses autres charges comme les impôts, factures EDF, taxes... Cette connaissance fine de la réalité du terrain permet à chacun d'établir les comparaisons nécessaires, de mettre en perspective et expliquer les chiffres dont il dispose. L'information produite par la Chambre FNAIM du Grand Paris se veut ainsi un outil de vigilance, d'optimisation et d'anticipation des dépenses et des coûts liés au logement. Gilles Ricour de Bourgies Président de la Chambre FNAIM du Grand Paris
Pour aller plus loin : Observatoire des charges de copropriété du Grand Paris, www.lamaisondelimmobilier.org
Coup de projecteur Attractivité : s'inspirer du modèle des "Global Cities" La dernière étude de l'agence Paris Ile-de-France Capitale Economique et du réseau francilien des CCI tire le signal d'alarme. "Paris Ile-de-France est déjà passé de la 3e à la 10e place mondiale en 4 ans pour le nombre d'investissements ‘Greenfield’ créateurs d'emplois, alors qu'un emploi sur 5 est généré par les investissements internationaux. Comme le montre le ‘Global Cities Investment Monitor’, cette chute relative est également réelle : aucune métropole du top 10 n'a subi un pareil recul avec un nombre d'investissements quasiment divisé par deux en 4 ans." Et, "dans le domaine du tourisme, Paris Ile-de-France perd des parts de marché par rapport à certains concurrents. Elle peine à capter de nouvelles clientèles internationales, ainsi qu'à accueillir des événements de dimension mondiale (d'affaires, culturels, sportifs...), synonymes de rayonnement et de retombées économiques. Il en est de même pour sa capacité à attirer des sièges sociaux".
Bref, au rythme actuel, la Région Capitale devrait rétrograder au total de la 3e à la 8e place mondiale d'ici à 2030. Comment assurer le rebond du positionnement et du potentiel économique du Grand Paris ? Au regard des stratégies menées par les autres villes mondiales - les ‘Global Cities’ -, les représentants des entreprises franciliennes plaident pour l'affirmation d'un "nouveau modèle économique" autour de 5 priorités : capitaliser sur la marque Paris et les industries de l'art de vivre ; promouvoir "l'innovation globale" dans les secteurs clés (notamment via le développement de la culture numérique) ; se positionner comme place financière et de sièges sociaux de rang mondial (ce qui exige "une fiscalité et une réglementation adaptées") ; offrir un environnement favorable aux affaires et aux investissements (ce qui suppose notamment d'accélérer la mise en place du Grand Paris et de "doubler le rythme de construction de logements") ; mettre enfin en place une gouvernance "adaptée aux défis à relever", associant les acteurs économiques au pilotage de la métropole. Une contribution nécessaire et stimulante. n
Source : "Compétitivité et Attractivité - Le Double Défi des Global Cities", www.etudes.cci-paris-idf.fr, 21/05/2014.
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Le chiffre
9 sur 10
C'est, selon un rapport de l'OMS cité par Le Monde (08/05/2014), la proportion de citadins exposés, à travers la planète, à la pollution de l'air. Ce chiffre est issu d'une nouvelle base de données sur la qualité de l'air dans 1 600 villes de 91 pays, établie par l'organisation onusienne, sur la base d'un seuil maximum de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3) de particules fines dites PM10 (c'est-à-dire d'un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres). Ce seuil est certes très bas : les derniers pics de pollution à Paris, en mars 2014, se sont établis à 100 µg/m3. Il permet cependant d'établir une cartographie des risques. Les pays en développement sont sans surprise "en première ligne", les villes les plus touchées étant Dakar, Doha, Abou Dhabi, New Delhi ou encore Dacca (Bangladesh), ainsi que les principales agglomérations pakistanaises (Peshawar et Rawalpindi). Dans ces cités, la mortalité s'en ressent directement, les particules fines provoquant des troubles respiratoires, des maladies cardio-vasculaires, des cancers du poumon...
Selon l'OMS, la pollution de l'air a ainsi été responsable du décès prématuré de 3,7 millions de personnes dans le monde en 2012. Or la situation s'aggrave avec l'urbanisation, en Afrique et en Asie du Sud-Est en particulier. En cause ? "Dépendance persistante aux combustibles fossiles pour alimenter les centrales électriques, usage croissant de la voiture individuelle par les classes moyennes émergentes, construction de bâtiments peu économes en énergie, utilisation du charbon pour la cuisine et le gaz"... Combattre ce phénomène consiste donc à faire l'inverse - d'où l'importance en particulier de la rénovation thermique des logements, telle que promue et soutenue, en Ile-de-France, par la FNAIM du Grand Paris. Car la question n'est pas que sanitaire : la qualité de vie est aussi un élément fondamental d'attractivité. Comme le relève l'organisation onusienne : "La bonne qualité de l'air va de pair avec le développement économique, comme en témoignent la plupart des villes d'Amérique latine qui respectent ou se rapprochent des seuils de l'OMS". n
Source : "La pollution de l'air touche neuf citadins sur dix dans le monde", Le Monde, 08/05/2014.
Qui l’a dit ? RéPONSE : Yo Kaminagai, délé"Les trams impliquent des trams sur le territoire urbain : "Ils gué à la conception des projets de sont devenus libres, bénéficiant de un remodelage de la RATP, cité par Libération (12sites propres, souvent engazonnés, 13/04/2014). Commissaire de l'exce qui verdit les cités et réduit les l'urbanisme complet position "Tramway, une école franpour les voitures. Ils ont aussi et précis, jusqu'au détail voies çaise", organisée jusqu'au 12 juillet généré des espaces piétons, des des matériaux" au Lieu du design, rue du Faubourg stations ou mobiliers urbains origiSaint-Antoine à Paris, il estime que naux". Moins polluant et moins cher "l'on peut parler d'école française [du tramway]. Car il que le métro (de 35 millions à 25 millions d'euros du kia fallu tout reconstruire à partir de rien. Fini le tram à lomètre), ce "système de transport léger en site propre l'ancienne, emprisonné au milieu des voitures. Il a été au sol" est ainsi devenu "l'élément clé de la transforaugmenté". Jusqu'à son élimination des centres villes mation des villes". Comme le précise Sibylle Vincenaprès-guerre, le tramway était en effet comme "englué don dans Libération (03-04/05/2014) : "L'arrivée du dans la circulation". Aucune infrastructure n'ayant été tramway fait intervenir des architectes, des urbanistes, pensée pour lui, il a été dépassé par la concurrence des paysagistes. Dans le métier, on dit qu'on opère de l'automobile. Sa renaissance, récente, est progres‘de façade à façade’. Et comme les Français sont les sive : à Nantes en 1985, puis à Grenoble en 1987, en seuls au monde à procéder ainsi, ça dope les exportaIle-de-France en 1992 (avec 120 kilomètres de lignes tions". Sauf que le modèle français est celui... d'Alstom ! aujourd’hui), à Strasbourg et Rouen en 1994... Elle Combien de temps ce modèle restera-t-il effectivement s'accompagne d'une emprise beaucoup plus marquée "français" ? n Sources : Libération, 12-13/04/2014 et 03-04/05 2014 ; www.lelieududesign.com/tramway Espace Grand Paris Une publication de la FNAIM du Grand Paris Directeur de publication : Gilles Ricour de Bourgies ISSN en cours
Contacts Chambre FNAIM du Grand Paris 27 bis avenue de Villiers 75017 Paris - Tél. : +33 (0)1 40 53 73 50 contact@fnaimgrandparis.com - www.lamaisondelimmobilier.org gillesricourdebourgies.com