Revue annuelle 2007

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DEMANDEZ* REVUE ANNUELLE 2007 DE L’APFC


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*DEMANDEZ SI LE PRODUIT VIENT D’UNE SOURCE DURABLE. DEMANDEZ QU’IL N’AIT PAS CONTRIBUÉ À LA DÉFORESTATION. DEMANDEZ S’IL A UNE EMPREINTE MINIMALE SUR L’ENVIRONNEMENT. DEMANDEZ UNE VOLONTÉ D’AMÉLIORATION CONTINUE. OU DEMANDEZ SIMPLEMENT QU’IL PROVIENNE DU CANADA.


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POURQUOI CHERCHER AILLEURS? Dans le contexte d’un marché où les consommateurs exigent de plus en plus de produits conformes au développement durable et respectueux de l’environnement, l’industrie canadienne des produits forestiers peut compter sur un dossier qui la démarque nettement de la concurrence. « Fabriqué au Canada » est synonyme de produits provenant de sources légales, de produits certifiés selon des normes reconnues à l’échelle internationale et conçus de manière à réduire au minimum l’impact sur l’environnement. L’industrie est un chef de file en matière d’utilisation des combustibles de remplacement et elle a réussi à réduire les émissions du secteur des pâtes et papiers de 44 % — un pourcentage sept fois supérieur aux cibles du protocole de Kyoto. Pour aller encore plus loin, elle s’est engagée à atteindre la neutralité en carbone d’ici 2015, sans acheter de crédits compensatoires, dans toutes les étapes du cycle de vie de ses produits. Mais tous ne souscrivent pas à ces principes d’aménagement forestier durable. Dans certains pays, l’exploitation forestière illégale et la déforestation sont généralisées, les lois sur l’environnement sont permissives et la certification est rare. Notre engagement arrive au cœur de la situation économique la plus difficile depuis la Grande Crise. Cette période se caractérise par des changements importants sur les marchés mondiaux, par exemple par la concurrence issue des nouveaux marchés et par la hausse rapide de la valeur du dollar canadien, mais aussi par des obstacles à l’échelle nationale comme la flambée

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des prix de l’énergie, de la fibre et du transport et par un régime fiscal qui ne favorise pas les investissements. Une réorientation des politiques gouvernementales pour encourager les investissements en capital, stimuler la recherche et le développement (R&D), faciliter la formation des futurs travailleurs et encourager l’utilisation de l’énergie renouvelable accélérerait notre renouvellement tout en réduisant notre empreinte environnementale. Par sa vision et sa détermination, l’industrie peut surmonter ses difficultés actuelles et tirer parti de la nouvelle demande du marché pour des produits respectueux de l’environnement et fabriqués selon les principes du développement durable. La voie du renouvellement ne sera pas facile et prendra du temps, mais l’industrie est prête à adopter les mesures qui s’imposent pour réaliser sa vision et rester un grand producteur mondial de produits forestiers de qualité, fabriqués de façon durable.

Avrim Lazar Président et chef de la direction Association des produits forestiers du Canada

John Weaver Chef de la direction, AbitibiBowater Inc. Président du conseil d’administration Association des produits forestiers du Canada

DEUX NOUVEAUX ENGAGEMENTS LES SOCIÉTÉS MEMBRES DE L’APFC, QUI ONT DÉJÀ OBTENU LA CERTIFICATION PAR UNE TIERCE PARTIE DE TOUTES LEURS OPÉRATIONS POUR CE QUI EST DE L’AMÉNAGEMENT FORESTIER DURABLE, UNE PREMIÈRE DANS LE MONDE POUR UNE ASSOCIATION FORESTIÈRE NATIONALE, ONT PRIS DEUX AUTRES ENGAGEMENTS :

LA NEUTRALITÉ EN CARBONE : SANS ACHAT DE CRÉDITS COMPENSATOIRES

TRAÇABILITÉ : TIRER TOUTE LA FIBRE DE SOURCES LÉGALES

Ayant déjà réduit nos émissions de gaz à effet de serre d’un pourcentage équivalent à sept fois les cibles de Kyoto, nous allons maintenant beaucoup plus loin. D’ici 2015, l’industrie canadienne des produits forestiers sera neutre en carbone pour tous les aspects du cycle de vie de ses produits, et elle le fera sans recourir à l’achat de crédits compensatoires. Deux autres objectifs accompagnent cet engagement : devenir des producteurs nets d’énergie verte d’ici 2020 et détourner tout le bois et le papier utilisables des sites d’enfouissement.

Non seulement l’exploitation forestière illégale conduit à la déforestation dans certains pays, mais elle mine aussi la viabilité des produits forestiers récoltés et vendus légalement. Les membres de l’APFC sont déterminés à acheter et à utiliser uniquement du bois de sources légales. Ils se sont engagés à retracer leurs approvisionnements en fibre jusqu’à leur territoire forestier d’origine pour assurer à leurs clients que la fibre de bois qu’ils utilisent provient bien de sources légales.

CES ENGAGEMENTS DEVRAIENT SERVIR DE RÉFÉRENCE UNIVERSELLE POUR DÉFINIR LA CONFORMITÉ AU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET L’INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS ESPÈRE QUE LES PRODUCTEURS DE BOIS ET DE PAPIER DE TOUS LES PAYS SOUSCRIRONT À CES OBJECTIFS.


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« On estime que les émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de la déforestation représentent plus de 18 % des émissions mondiales totales. Au rythme actuel, la majorité des 10 pays qui déboisent le plus auront éliminé leurs forêts d’ici 2100. Cette pratique est très concentrée dans quelques pays. Aujourd’hui, environ 30 % des émissions associées à l’utilisation du territoire proviennent d’Indonésie et 20 % du Brésil. » Rapport Stern. The Economics of Climate Change, octobre 2006.

L’engagement du Canada en matière de pratiques forestières durables en a fait un chef de file mondial pour ce qui est du couvert forestier d’origine, des forêts protégées et des forêts certifiées. C’est aussi ce qui explique que le taux de déforestation du Canada soit virtuellement nul. Photo : Photographie aérienne d’arbres calcinés et d’une route d’accès dans une zone déboisée de la forêt amazonienne au nord de Manaus, au Brésil. Photographe : Robert Rattner.

STOPPER LA DÉFORESTATION


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UN ENGAGEMENT ET UN LEADERSHIP INÉGALÉS EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT Les changements climatiques ne sont que trop réels. Les ressources renouvelables et non renouvelables mal gérées, y compris les forêts, constituent un facteur important dans les changements climatiques et le réchauffement de la planète. En fait, la déforestation est l’une des principales causes de ce réchauffement. Comme la demande mondiale pour les produits du bois et du papier est à la hausse, il est impératif d’y répondre de la façon la plus responsable possible au plan environnemental, car couper au plus court mènerait au désastre. Pour que ses produits forestiers dépassent les nouvelles normes environnementales, l’industrie canadienne est déterminée à s’appuyer sur quatre valeurs principales :

· Le leadership : L’industrie a démontré un esprit d’initiative dans ses

engagements au chapitre de la certification de l’aménagement forestier, dans ses activités de lutte contre les changements climatiques, dans la promotion de l’énergie verte et dans sa collaboration avec de grands groupes environnementaux. C’est ce qui a mené à un changement de culture qui s’étend à tous les niveaux au sein des entreprises, et qui leur a fait gagner la confiance des intervenants ouverts aux consensus.

· La crédibilité : Le cadre législatif et réglementaire strict du Canada dans le

domaine forestier est la base de sa crédibilité. Notre régime réglementaire est très bien coté par les experts internationaux. Notre travail, dans l’industrie,

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est de tenir nos promesses, comme nous l’avons fait en honorant notre engagement en matière de certification de l’aménagement forestier durable.

« NOUS SOMMES HEUREUX QUE L’APFC FASSE PREUVE D’UN TEL ESPRIT D’INITIATIVE EN MATIÈRE DE CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET QU’ELLE N’ATTENDE PAS LA RÉGLEMENTATION POUR AGIR. J’ESPÈRE MAINTENANT QUE LES AUTRES SECTEURS CANADIENS LUI EMBOÎTERONT LE PAS ET RELÈVERONT LE DÉFI. »

· La transparence : En vertu de la loi, la population peut participer à la

MIKE RUSSILL, PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE WWF-CANADA

planification de l’aménagement forestier de l’industrie. C’est là une caractéristique unique de nos pratiques, qui rend compte de l’importance de la propriété publique des forêts au Canada. La communication de l’information est partie intégrante de nos normes de certification et des exigences générales.

· La recherche de consensus : Nous travaillons avec des grands groupes

environnementaux, des collectivités, des scientifiques et des clients pour faire progresser des dossiers comme les ententes d’utilisation du territoire, la lutte aux changements climatiques, la conservation du milieu boréal et côtier, la conservation des habitats ainsi que le maintien et le rétablissement d’espèces menacées.

UNE PREUVE DE LEADERSHIP : LA NEUTRALITÉ EN CARBONE Le 30 octobre 2007, les membres de l’APFC s’engageaient à atteindre la neutralité en carbone dans toute la chaîne de valeur des produits forestiers d’ici 2015, sans acheter de crédits compensatoires. Cela comprend le retrait et l’émission de carbone lors de la fabrication, du transport et de la décomposition du bois et du papier. De plus, nous croyons qu’à long terme, le bilan de carbone de l’industrie pourrait être négatif, ce qui signifie que nous retirerions plus de gaz à effet de serre de l’atmosphère que nous en émettons. La neutralité et le

OÙ ALORS?

bilan négatif nécessiteront un accroissement du recyclage du bois et du papier, une augmentation de la capacité des forêts en tant que puits de carbone et une réduction supplémentaire de la consommation de combustibles fossiles dans la fabrication et la livraison de nos produits. Pour atteindre cet objectif d’ici 2015, nous devrons également établir des partenariats constructifs avec nos clients, avec les consommateurs, les scientifiques et d’autres intervenants importants. C’est dans cette optique que l’APFC, de concert avec WWF-Canada, mènera un projet de recherche de deux ans en quatre volets :

· Encourager les économies potentielles de gaz à effet de serre grâce à l’énergie renouvelable, à la cogénération et à d’autres possibilités d’atténuation.

· Améliorer l’analyse du cycle de vie en foresterie. · Promouvoir les pratiques forestières respectueuses en matière de carbone et de conservation.

· Formuler des recommandations au chapitre de la bioénergie et des

produits pour maximiser l’utilisation des produits forestiers et les réductions d’émissions de gaz à effet de serre tout en minimisant les impacts sur la biodiversité.

Une nouvelle centrale d’énergie verte Il y a une énorme différence entre « nous » et « eux » quand il s’agit de l’énergie utilisée dans la transformation du bois et la fabrication des pâtes et papiers. Le secteur manufacturier se développe plus rapidement en Asie que partout ailleurs, mais l’énergie qui alimente cette expansion provient en grande partie de centrales au charbon qui émettent du carbone. La situation est bien différente au Canada. Nos usines sont principalement alimentées par de l’énergie produite à l’interne ou par de l’hydroélectricité achetée. À ce jour, le secteur des pâtes et papiers produit lui-même 60 % de l’électricité dont il a besoin à partir de biomasse neutre en CO2. L’objectif de l’industrie est de devenir autosuffisante en construisant de nouvelles installations de cogénération là où la situation s’y prête. La cogénération à partir de la biomasse représente une bonne partie des 1700 MW d’énergie propre produits par l’industrie (qui suffisent à alimenter une ville de 1,7 million d’habitants) et a été un facteur déterminant dans la capacité de l’industrie à réduire ses émissions de GES de 44 %, soit sept fois l’objectif établi par le protocole de Kyoto. Les avantages de l’autosuffisance en énergie et de la production d’énergie verte en surplus pour la revente sont

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*DEMANDEZ UNE INDUSTRIE DONT L’ENGAGEMENT ET LE DOSSIER

UNE ÉNERGIE VERTE Sources d’énergie (pâtes et papiers), 1990

COMBUSTIBLES FOSSILES

EN MATIÈRE DE LEADERSHIP ENVIRONNEMENTAL SONT INÉGALÉS.

22

ELECTRICITÉ ACHETÉE (NETTE) AUTRE ÉNERGIE ACHETÉE (NETTE)

24 58

0

2 16

30

Pourcentage de l’énergie tiré de la biomasse — Membres de l’APFC (Usines de pâtes et papiers)

ENVIRONNEMENTAUX DE L’INDUSTRIE CANADIENNE N’ONT PAS

Source : Rapport de surveillance de la consommation d’énergie de l’APFC, 1990 – 2006.

D’ÉQUIVALENT. QUI PLUS EST, COMPTE TENU DE SES NOUVEAUX OBJECTIFS DE NEUTRALITÉ EN CARBONE, DE CONSOMMATION RÉDUITE DE COMBUSTIBLES FOSSILES ET D’UTILISATION DE FIBRES DE SOURCES LÉGALES, LE MEILLEUR EST À VENIR.

If not from Canada,

OÙ ALORS?

AU-DELÀ DE KYOTO

10 0 -10 -20 -30 -40 -50

1990

RÉELLE -44 %

clairs : réduction des coûts d’énergie et de la consommation de combustibles fossiles et utilisation de millions de tonnes de déchets ligneux qui autrement se décomposeraient dans des piles.

Zéro déchet 49

BIOMASSE

LES PARTENARIATS CONSTRUCTIFS ET LES PROGRÈS

Sources d’énergie (pâtes et papiers), 2006

2000

2001

2002

2003

2004

2005

ENGAGEMENTS KYOTO -6 %

Total des émissions directes de gaz à effet de serre des membres de l’APFC (usines de pâtes et papiers) p/r aux objectifs de Kyoto (réduction en %) Source : Rapport de surveillance de la consommation d’énergie de l’APFC, 1990 – 2006.

Aucun bois ni papier utilisable au site d’enfouissement : voilà l’objectif ambitieux de l’industrie et des Canadiens. Qu’il s’agisse de sciure ou de papier, de vieux bois ou d’emballages, la fibre recyclée peut servir à fabriquer de nouveaux produits ou à générer de l’énergie verte. L’APFC collaborera avec des entreprises partenaires pour sensibiliser davantage la population afin d’accroître le taux de recyclage du papier au Canada. Les usines canadiennes recyclent plus de cinq millions de tonnes de papier par année, qui proviennent uniquement d’Amérique du Nord. La collecte sélective est déjà bien implantée et de plus en plus courante dans les grands édifices à bureaux, en particulier du côté gouvernemental. Plusieurs villes canadiennes ont adopté des programmes de récupération des rebuts de bois alors que d’autres peuvent, ou pourront bientôt, recycler le bois de démolition et les résidus forestiers urbains en bioénergie. Mais il y a toujours place à l’amélioration.

UNE PREUVE DE LEADERSHIP : LA FORESTERIE DURABLE La civilisation empiète rapidement sur les forêts tropicales de la planète et la déforestation est devenue une préoccupation mondiale. Dans certains pays où les forêts sont de propriété publique, mais où elles n’ont pas fait l’objet d’un inventaire, les gens allument des incendies pour déboiser afin

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LES PRODUITS FORESTIERS CANADIENS :

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DES FAITS, RIEN QUE DES FAITS 1. Le dossier du Canada en matière d’aménagement forestier et de régénération reste insurpassé, avec un taux de déforestation virtuellement nul (FAO, Nations Unies, Situation des forêts du monde 2007).

DES CHEFS DE FILE DE LA CERTIFICATION MEMBRES DE L’APFC (95 millions d’hectares)

138,0

OÙ ALORS?

2. Le Canada conserve une plus grande partie de son couvert forestier d’origine (91 %) que tout autre pays (World Resources Institute). 3. Le Canada est le pays qui a le plus de territoires forestiers protégés dans le monde, soit plus de 40 millions d’hectares (Centre pour la recherche forestière internationale et Centre mondial de surveillance de la conservation du PNUE).

18,21

15,68

9,09

7,78

5,62

4,8

4,37

1,9

Australie

Allemagne

Brésil

Malaisie

France

Chili

22,53

Russie

42,32

Suède

140 120 100 80 60 40 20 0

Finlande

En 2002, les membres de l’APFC s’étaient engagés à faire certifier toutes leurs opérations forestières selon l’une de trois normes d’aménagement forestier durable (AFD) reconnues à l’échelle internationale. L’objectif a été atteint : 138 millions d’hectares sont maintenant certifiés par une tierce partie. Les normes d’AFD élèvent le niveau de qualité des pratiques forestières grâce à leur composante d’amélioration continue. Les normes de certification donnent également aux collectivités locales voix au chapitre dans l’établissement des objectifs ou des points de référence pour améliorer l’aménagement forestier. Plus encore, elles répondent à des objectifs de développement social, comme permettre une plus grande participation des Autochtones.

L’exploitation forestière illégale conduit à la déforestation, mine la viabilité des produits forestiers récoltés et vendus légalement et a un impact négatif important sur l’environnement. En conséquence, les membres de l’APFC se sont engagés à retracer leurs approvisionnements en fibre jusqu’à leur territoire forestier d’origine pour assurer à leurs clients que la fibre de bois qu’ils utilisent provient bien de sources légales.

É.-U.

Une preuve de leadership : la certification

UN CHOIX ÉCOLOGIQUE

S’assurer que les produits forestiers canadiens proviennent de sources légales

Canada

de pouvoir faire de l’agriculture, de l’exploitation minière ou de la construction. Ce n’est pas le cas au Canada. Le Canada conserve en effet 91 % de son couvert forestier d’origine, qui remonte à une période antérieure à la colonisation européenne, et cela ne devrait pas changer. La forêt aménagée du Canada, c’est-à-dire la portion disponible pour la coupe ou d’autres activités commerciales à grande échelle, représente moins de la moitié de la superficie totale des forêts canadiennes et la récolte annuelle est bien en deçà de 1 % de la forêt aménagée. Par ailleurs, en vertu de la loi, les entreprises forestières sont responsables de la régénération des territoires coupés. À cet égard, l’amélioration des traitements culturaux a fait passer le taux de survie des semis en Colombie-Britannique de 57 % il y a trente ans à 97 %.

La certification au Canada et dans le monde (millions d’hectares) Source : Coalition canadienne pour la certification de la foresterie durable, décembre 2007.

4. 80 % des territoires forestiers canadiens sont en milieu boréal (Service canadien des forêts), dont une proportion de 70 % n’est pas accessible (Global Forest Watch). Moins de 1 % de la superficie est récoltée chaque année (Ressources naturelles Canada). 5. Toutes les opérations forestières des sociétés membres de l’APFC doivent être certifiées par une tierce partie (Association canadienne de normalisation, Forest Stewardship Council, Sustainable Forestry InitiativeMD). Le Canada n’abrite que 10 % des forêts du globe (ONU), mais compte pour 40 % de toutes les forêts certifiées dans le monde (Coalition canadienne pour la certification de la foresterie durable).

6. Presque toutes (93 %) les forêts du Canada sont de propriété publique et font l’objet d’une réglementation gouvernementale (Ressources naturelles Canada). C’est ainsi que les entreprises qui travaillent dans ces territoires sont régies par une législation complète et par les mesures qui en assurent l’application, de même que par des plans d’aménagement forestier de 20 à 25 ans. Toutes les superficies coupées doivent de plus être régénérées rapidement, des plans de développement quinquennaux continus et des plans d’exploitation annuels particuliers aux sites doivent être appliqués et les programmes d’aménagement forestier sont sujets à des examens publics. 7. Ces lois et règlements canadiens en matière de foresterie sont parmi les plus stricts au monde : c’est la conclusion formulée dans un rapport indépendant rédigé par Benjamin Cashore, professeur agrégé de politique forestière durable et responsable du programme de certification forestière de l’école de foresterie et d’études environnementales de l’Université Yale. 8. L’industrie canadienne des produits forestiers est un chef de file mondial pour ce qui est de l’atténuation des changements climatiques. Le secteur des pâtes et papiers a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 44 % depuis 1990, soit plus de sept fois les objectifs du Canada en vertu du protocole de Kyoto (Enquête sur l’énergie de l’APFC). PAGE 13


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On prévoit que la demande mondiale pour les produits forestiers augmentera au cours des années à venir. Si ce ne sont pas des producteurs respectueux du développement durable qui répondent à cette demande, les conséquences pour le climat de la planète seront désastreuses. L’industrie canadienne reboise tous les territoires qu’elle récolte.

Elle plante plus de 500 millions d’arbres par année. Le Canada compte plus de forêts certifiées et de forêts protégées et une plus grande proportion de son couvert forestier d’origine que tout autre pays. Il n’existe tout simplement pas de fournisseurs plus respectueux de l’environnement que le Canada.

POURQUOI CHERCHER AILLEURS?


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ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA

38,4

Exportation des produits forestiers 2005 (en milliards de $ CAN) Source: FAO, février 2007.

8,1

7,8

7,1

7,0

6,4

Belgique

9,5

4,9

Pays-Bas

9,9

Brésil

15,8

Indonésie

17,2

Chine

22,1 21,8

Autriche

40 30 20 10 0

se situer dans les premier et deuxième quartiles, en raison de la désuétude des technologies et des coûts d’intrants élevés. Pour arriver à rétablir la situation de l’industrie, il faut réduire les coûts des intrants suivants :

· Fibre : Dans la majeure partie du pays, le coût de la fibre est parmi les plus élevés dans le monde. Pour éliminer les inefficacités enracinées qui entraînent des coûts élevés, il faut rendre les régimes de tenure provinciaux plus souples et les axer davantage sur les marchés.

UN PILIER ÉCONOMIQUE

UNE FORCE D’EXPORTATION OÙ ALORS?

France

Que faut-il donc pour que l’industrie canadienne tire parti de ces possibilités? Il faudra rationaliser les coûts de production, optimiser la structure de nos enterprises, mettre davantage l’accent sur la clientèle et continuer à améliorer notre rendement environnemental.

Dans l’industrie des produits forestiers, comme dans la plupart des secteurs, la capacité à atteindre ou à dépasser le rendement des grands concurrents mondiaux sur la base des coûts est la clé de la réussite. En se basant sur cette mesure, les usines doivent se situer dans le premier quartile ou au moins dans le second pour produire le flux de trésorerie nécessaire pour accélérer les investissements en capital et les activités de R&D. Il y a quelques usines au Canada qui sont de calibre mondial, mais seule une minorité peut se vanter de

Fédération russe

L’industrie des produits forestiers est un secteur où la concurrence est forte et les producteurs du monde entier luttent souvent pour récupérer leurs coûts en capital. Le secteur canadien des pâtes et papiers a connu des problèmes à cet égard ces dernières années par suite de changements structuraux sur les marchés de produits de premier plan et de l’arrivée de producteurs à faibles coûts sur les marchés internationaux. Bien que la majeure partie du secteur des produits du bois ait connu un bon rendement au milieu de la décennie, le ralentissement majeur du marché de l’habitation aux États-Unis a créé des conditions très difficiles. De plus, l’appréciation sans précédent de la valeur du dollar canadien, combinée à son niveau de volatilité, a exacerbé les problèmes de toute l’industrie.

Sur un autre plan, le financement qui provient des gouvernements est orienté vers des projets de recherche qui visent à développer de nouveaux produits et de nouveaux procédés. Cet argent permettra d’utiliser des technologies qui faciliteront la fabrication de produits de pointe, comme les produits de construction en bois composite et le papier bioactif. Entre-temps, les nouveaux pays forestiers devront faire face à certains problèmes, notamment en matière d’utilisation du territoire, de volatilité des coûts de l’énergie, de pénurie de fibre, et de pression des environnementalistes. L’avantage concurrentiel du Canada s’accentuera à mesure que les consommateurs exercent leur pouvoir d’achat en insistant pour avoir des produits de sources durables.

1. RATIONALISER LES COÛTS

Suède

L’industrie canadienne des produits forestiers représente 3 % du PIB du Canada. Elle emploie directement plus de 300 000 Canadiens (600 000 indirectement) et est le poumon économique de quelque 300 collectivités d’un océan à l’autre. Cette industrie est toutefois à la croisée des chemins, et ces emplois et collectivités sont menacés. Notre position de principale nation exportatrice de produits forestiers subit l’assaut d’une concurrence mondiale de plus en plus intense, de prix d’intrants plus élevés et d’une devise plus forte. La façon dont l’industrie se sortira de cette situation délicate aura un impact considérable sur l’économie canadienne dans son ensemble.

Quoi qu’il en soit, les perspectives demeurent favorables pour le secteur, car on prévoit que la demande mondiale pour les produits forestiers augmentera chaque année. Le Canada devrait, et il peut le faire, profiter d’une partie de cette croissance. Nous pouvons compter sur d’abondantes ressources naturelles — eau, fibre et énergie — et sur l’expertise nécessaire pour transformer ces ressources en produits qui seront les meilleurs sur le marché. Ce qui est plus important encore, toutefois, c’est que l’industrie est à l’avantgarde pour ce qui est de le faire d’une façon respectueuse de l’environnement.

Finlande

UNE VISION QUI FAIT PLACE À UNE INDUSTRIE FORTE ET CONCURRENTIELLE À L’ÉCHELLE MONDIALE

Allemagne

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É.-U.

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Canada

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3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0

2,7

Produits forestiers

2,2 1,8 1,6 1,0

0,8 0,5

Pétrole et gaz

Fabrication Fabrication Industrie Fabrication Transport de de minière de produits ferroviaire véhicules produits en caoutchouc automobiles chimiques et en plastique

La contribution par industrie au PIB du Canada en 2006 (pourcentage) Source: Statistique Canada, mars 2007.

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*QUELLE AUTRE INDUSTRIE CONTRIBUE AUTANT À

· Énergie : Une augmentation de la capacité de production d’énergie verte protégera les usines de l’inflation dans les coûts d’énergie et en améliorera le rendement environnemental.

L’ÉCONOMIE CANADIENNE?

· Technologie : Notre technologie tire de l’arrière par rapport à la norme

à atteindre établie par les usines construites récemment en Europe, en

· CHIFFRE D’AFFAIRES DE 80 MILLIARDS DE DOLLARS · VENTE À L’EXPORTATION DE PLUS DE 40 MILLIARDS DE DOLLARS —

DU LEADERSHIP EN RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT 1 293 912 546

537 170

143

131

129

40

Ordinateurs et périphériques

Produits du pétrole et du charbon

Plastiques

Électrique

Transport et entreposage

Mines, pétrole et gaz

Véhicules automobiles

261

Produits forestiers

OÙ ALORS?

1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0

Aérospatiale

· · · · ·

AU RANG POUR LA CONTRIBUTION À LA BALANCE COMMERCIALE DU CANADA 3 % DU PIB DU CANADA PLUS DE 300 000 EMPLOIS DIRECTS; 600 000 EMPLOIS INDIRECTS PILIER ÉCONOMIQUE DE PLUS DE 300 LOCALITÉS D’UN OCÉAN À L’AUTRE PLUS GRAND EMPLOYEUR INDUSTRIEL DE TRAVAILLEURS AUTOCHTONES AU CANADA SALAIRES ANNUELS DÉPASSANT CONSIDÉRABLEMENT LA MOYENNE NATIONALE

Pharmaceutiques

2E

Dépenses de recherche et développement 2006 (en millions de $ CAN) Source: Statistique Canada, avril 2007.

Asie et en Amérique latine, qui se caractérisent par des économies d’échelle et par des procédés à la fine pointe de la technologie. C’est à l’industrie d’aller chercher les fonds nécessaires pour inverser la tendance. Bien qu’elle investisse des sommes considérables dans la recherche et le développement, il faut faire plus. À cette fin, les gouvernements, par le biais de politiques fiscales et monétaires concurrentielles, peuvent renforcer la situation du secteur pour ces grands projets en éliminant les impôts sur le capital et les taxes de vente sur les intrants en capital et en prolongeant l’amortissement relatif aux investissements en capital. De plus, des mesures comme des crédits d’impôt remboursables pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) constitueraient pour l’industrie des incitatifs efficaces à l’innovation afin de traverser ces temps difficiles.

· Main-d’œuvre : Au Canada, les coûts de main-d’œvre sont parmi les plus élevés au monde alors que la productivité du travail est bien en deçà des niveaux les meilleurs. L’industrie et les travailleurs doivent collaborer pour reprendre le terrain perdu.

· Transport : Les taux monopolistiques imposés par les chemins de fer canadiens aux expéditeurs captifs d’un seul transporteur sont néfastes pour les usines ainsi que pour les localités éloignées qui en dépendent. Les gouvernements doivent prendre des mesures pour s’assurer que les sociéetés ferroviaires offrent des tarifs et des niveaux de service concurrentiels.

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2. RESTRUCTURER L’INDUSTRIE Ce sont les marchés, et non les gouvernements, qui doivent jouer le rôle principal quand vient le temps pour les entreprises de structurer leurs activités. L’aide financière ponctuelle qu’offrent les gouvernements aux usines en difficulté fausse la concurrence et mine les entreprises saines. Par ailleurs, jusqu’en 2007, aucune société canadienne ne comptait parmi les 20 plus grandes entreprises de produits forestiers dans le monde en raison, entre autres, des contraintes imposées par les organismes de réglementation aux fusions et aux acquisitions. C’est pourquoi les entreprises canadiennes sont souvent en concurrence avec des multinationales énormes et négocient avec des clients beaucoup plus grands qu’elles. Il y aura toujours place pour des entreprises plus modestes qui proposent une valeur concurrentielle, mais le Canada doit permettre l’émergence d’entreprises forestières d’envergure mondiale. C’est en créant des politiques égales pour tous les producteurs, axées vers l’exportation et les investissements et non discriminatoires que les gouvernements contribueront le mieux au rétablissement de l’industrie.

3. FAÇONNER L’AVENIR L’avenir de l’industrie canadienne des produits forestiers doit se jouer sur un mode souple et alerte. La compétitivité des coûts sera toujours importante, mais les producteurs canadiens peuvent se distinguer de la concurrence en

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ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA

RÉAFFIRMER NOTRE POSITION SUR LE MARCHÉ INTERNATIONAL

adoptant un mode de fonctionnement qui se base davantage sur les relations et où le producteur conçoit et fabrique ce que le client souhaite obtenir. En mettant nettement l’accent sur cet aspect, la proximité de nos clients nordaméricains devient une force encore plus grande et un outil important pour défendre notre marché. DES POSSIBILITÉS 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

11,1

SI CE N’EST PAS AU CANADA,

7,6 8,1 5,0

1,3

Chine

Inde

1,9

E.-U.

2,9 1,5

Monde

Croissance annuelle moyenne de la consommation de papier et de carton, 1985 – 2005. Source : FAO, avril 2007. Croissance annuelle moyenne, consommation de bois d’œuvre, 2000 – 2005. Source: StatCan, mai 2007.

Demande mondiale de papier et de bois d’œuvre (pourcentage)

OÙ ALORS?

L’industrie canadienne des produits forestiers doit se transformer pour profiter de la demande croissante des marchés. La plupart des nouvelles usines qui se sont ajoutées sur le marché mondial du bois et du papier sont situées dans des pays en développement qui bénéficient d’une main-d’œuvre et d’une fibre bon marché et de réglementations peu contraignantes en matière d’environnement. L’avenir du Canada n’est pas là. L’intérêt du bois et du papier canadiens est fondé sur le fait que les gens se préoccupent de plus en plus de l’environnement dans le monde et qu’ils achèteront des produits de grande qualité, mais qui ont un faible impact sur la planète. Sur ce plan, les produits de notre industrie sont parmi les meilleurs. Nous nous efforçons de devenir des chefs de file mondiaux toutes catégories en matière de développement durable. Nous visons la combinaison gagnante souhaitée par nos clients et par les consommateurs : prix concurrentiels, excellent dossier environnemental, qualité des produits et des services offerts. L’industrie forestière canadienne cherche à cette fin à atteindre quatre objectifs stratégiques :

· Devenir un chef de file mondial en matière de développement durable et

faire de l’expression « Fabriqué au Canada » un synonyme de leadership environnemental.

· Tirer parti des partenariats existants et en créer de nouveaux pour réaliser des progrès environnementaux et sociaux accrus.

· Transformer les fabricants de produits de base traditionnels en joueurs

axés sur le marché, qui sont sensibles aux besoins de leurs clients nordaméricains et étrangers.

· Se mettre sur un pied d’égalité avec les pays concurrents en contrôlant les coûts de production, en investissant dans les nouvelles technologies et en optimisant la structure de nos entreprises.

Cela implique des changements substantiels. Mais la peur du changement n’est pas une possibilité pour une industrie confrontée à des guerres commerciales continuelles, à un dollar d’une force sans précédent, à des coûts de fibre et d’énergie qui augmentent rapidement, à des politiques restrictives et nuisibles à tous les niveaux de gouvernement, au déclin du secteur du papier journal et aux ravages causés par le dendroctone du pin dans l’ouest du pays. Et bien que le pire ne soit pas nécessairement derrière nous, le Canada a la possibilité de commencer à façonner sa destinée en mettant à profit des avantages naturels durement gagnés.

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· Un accent sur l’exportation : L’Amérique du Nord demeurera un marché central, que nous protégerons et étendrons en offrant aux clients des produits sur mesure et des outils pour sensibiliser les consommateurs. Toutefois, l’industrie s’appuiera aussi sur sa force et son passé de grand exportateur international afin de poursuivre son expansion sur des nouveaux marchés comme la Chine et l’Inde.

· Des ressources abondantes : Nos concurrents étrangers devront faire

face à des problèmes comme la déforestation, la sécheresse, les pénuries d’énergie, la pollution effrénée et la dépendance envers la fibre importée (ou ne s’en préoccuperont tout simplement pas), qui pourraient influencer leur fiabilité et leur compétitivité. Le Canada, compte tenu de son abondance d’eau douce, de fibre de grande qualité et d’énergie verte, demeurera une source stable et prévisible de produits forestiers de qualité.

· Le développement durable : Les réalisations du Canada, comme la

certification de toutes les activités en ce qui a trait à l’aménagement forestier durable, le distingueront de la concurrence. Nous aiderons nos clients à respecter leurs politiques d’achat écologique et répondrons à la demande croissante des consommateurs pour des produits respectueux de l’environnement.

Pour un marché international qui exige de plus en plus de produits conformes au développement durable et respectueux de l’environnement, l’industrie canadienne des produits forestiers présente un dossier sans égal. Elle a entrepris un ambitieux programme de revitalisation qui met l’accent sur la compétitivité des coûts, les améliorations au chapitre du développement durable et la mise en œuvre de technologies de pointe qui lui permettront de surmonter ses difficultés actuelles et de tirer parti des nouveaux marchés à l’échelle de la planète.

COMMUNIQUEZ AVEC NOUS Association des produits forestiers du Canada Canada · 99, rue Bank, bureau 410, Ottawa (Ontario) K1P 6B9, 613-563-1441 Europe · 12A, Place Stéphanie, 1050 Bruxelles, Belgique, 32-2-512 50 51 fpac.ca · ottawa@fpac.ca

SI CE N’EST PAS AU CANADA,

OÙ ALORS?


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L’ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA (APFC)

SOCIÉTÉS MEMBRES DE L’APFC

est le porte-parole, au Canada et à l’étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie canadienne des produits forestiers représente 3 % du PIB et exporte plus de 40 milliards de dollars chaque année. Il s’agit de l’un des plus gros employeurs du pays, qui a des activités dans plus de 300 collectivités canadiennes et procure près de 900 000 emplois directs et indirects d’un océan à l’autre. Avec l’aide de ses membres, l’APFC conçoit des programmes visant à promouvoir l’action de chef de file du Canada dans le domaine commercial et économique, de l’aménagement forestier durable et de l’intendance de l’environnement.

Canfor Corp.

Imprimé sur du papier offset canadien contenant 30 % de fibres de post-consommation.

AbitibiBowater Inc. Alberta-Pacific Forest Industries Inc. Canfor Pulp LP Cariboo Pulp & Paper Co. Cascades Inc. Catalyst Paper Corp. F.F. Soucy Inc. Howe Sound Pulp and Paper LP Kruger Inc. Louisiana-Pacific Canada Ltd. Mercer International Mill & Timber Products Ltd. NewPage Corp. Papier Masson Ltée SFK Pâte Tembec Inc. Tolko Industries Ltd. UPM-Kymmene Miramichi Inc. West Fraser Timber Co. Ltd. Weyerhaeuser Co. Ltd. L’Association des produits forestiers du Canada est un fier partenaire du programme Produits de bois canadien.


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