public a(c)tion n°1
LE CROWDFUNDING JEAN-LUC URBAIN, ARTISTE PLASTICIEN C O R P S - E S PA C E - M O U V E M E N T ECOLE DE CIRQUE DE GEMBLOUX Publication de la Fédération des Centres d’Expression et de Créativité - Avril 2013
SOMMAIRE
EDITO
2 Edito 3 Le crowdfunding 5 corps - espace - mouvement 8 Jean-Luc Urbain, artiste plasticien 12 Des nouveaux bâtiments pour l’ECG 16 Cartographie des CEC
Reportages photos, présentations de projets, interviews d’artistes, textes de réflexion, etc, «public a(c)tion» a pour vocation de faire découvrir le secteur des Centres d’Expression et de Créativité qui reste trop peu connu du grand public; un secteur qui est pourtant l’illustration parfaite de valeurs sans cesse mises en avant par nombre de responsables politiques, sociologues et autres spécialistes de la question : la créativité au service de l’expression, tel un levier d’émancipation qui doit être accessible à tous et à toutes. Mais ce n’est pas tout, qui dit CEC, dit valorisation du travail des artistes animateurs d’ateliers au moment même où la question de leur statut fait débat, à juste titre ! Cette valorisation est une des autres vocations de notre Fédération... Ainsi, après le test grandeur nature du numéro zéro en décembre dernier, voici venir le premier «public a(c)tion» de 2013. Pour rappel, cette nouvelle publication de la Fédération Pluraliste des Centres d’Expression et de Créativité est exclusivement disponible dans une forme numérique via notre blog : www.fpcec.be/leblog
Editeur responsable : Christian Cession, Rue Saint-Nicolas 2 à 5000 Namur Ont collaboré à cette publication : Christian Cession, Olivier Istat, Jean-François Flamey, Olivier Calicis Photo de couverture : Jean-François Flamey Mise en page : Jean-François Flamey
La Fédération Pluraliste des Centres d’Expression et de Créativité (FPCEC) reçoit le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles FPCEC _ 2
LE CROWDFUNDING le financement par tous pour tous... ou quand les consommateurs se mettent à produire
Tout droit débarqué des Etats-Unis, le crowdfunding désigne le financement d’un projet privé en faisant appel à une recherche de fonds via des sites internet spécialisés. En d’autres mots, il s’agit d’un financement participatif ou encore, d’un investissement collectif. Impossible de passer à côté d’appels sur les réseaux sociaux émanants de groupes qui désirent produire un album, de photo-journalistes qui aimeraient mettre en boîte un reportage, de réalisateurs ayant l’idée d’un court-métrage, de compagnies de théâtre prêtes à monter sur les planches, etc. Un dénominateur commun à tous ces rêves, tient parfois dans le manque de moyens financiers. C’est là qu’entre en piste le crowdfunding.
Photo : Jean-François Flamey
Derrière ce néologisme, un concept qui n’est en réalité pas neuf, les ONG ont été à ce titre pionnières en la matière. Mais aujourd’hui, comme jamais auparavant la popularité des financements participatifs est grandissante pour ne pas dire exponentielle, essentiellement grâce à l’utilisation des réseaux sociaux comme lieu de relais et de mobilisation par excellence. Concrètement, sur base d’un projet aux objectifs bien définis, un appel est lancé sur internet afin de récolter les fonds nécessaires à sa réalisation. Le tout est de convaincre un maximum de souscripteurs dans un laps de temps imparti. Si l’objectif de financement est atteint, la somme est libérée. Si ce n’est pas le cas, l’investisseur est remboursé intégralement. LE CROWDFUNDING, SOURCE ALTERNATIVE DE FINANCEMENT POUR LES PROJETS CULTURELS ? S’il existe plusieurs modèles de crowdfunding, notamment dans le secteur des petites entreprises et des start-up où un retour sur l’investissement (actionnariat ou rémunération sous forme d’intérêts) est proposé, c’est bien le secteur culturel qui occupe FPCEC _ 3
Dans ce cas de figure, la contrepartie n’est pas financière : le souscripteur reçoit un disque ou un livre en édition limitée, une place VIP au spectacle, etc. Ces appels à levée de fonds passent par des sites internet dédiés dont les responsables se financent en prélevant un pourcentage fixe sur chaque collecte, pour autant que le projet récolte le montant préalablement déterminé pour le mener à bien. Le pourcentage est en général de 5 à 8%. Il va s’en dire que les projets ne sont pas tous acceptés par les fondateurs de ces sites spécialisés, ils sont d’abord examinés soigneusement sous des angles qualitatifs et de faisabilité mais aussi parfois selon les compétences des porteurs de projets. Une fois le projet accepté, il faut bien évidemment séduire des souscripteurs potentiels. Si cette séduction repose intimement sur le contenu même du projet, il va de soit qu’en amont, le niveau d’empathie ou l’existence d’une communauté autour du porteur de projet sera valorisé de manière quasi naturelle. En aval, même s’il ne faut pas surestimer le phénomène, il y a de fortes chances que les souscripteurs soient de réels attachés de presse et autres ambassadeurs du projet.
NOTRE AVIS Présenté en ces quelques lignes, le crowdfunding semble une alternative de financement très séduisante du simple fait que le porteur, outre garantir l’intégrité de son projet et contrôler sa propre communication, est susceptible de recevoir des conseils du public grace aux interactions des réseaux sociaux, tout en attirant le regard sur son activité. Mais revenons sur l’aspect communication qui est peut-être la plus grosse contrainte de pareil appel à financement. La contrôler est une chose, la maîtiser en est une autre. En effet, après la création d’une page sur une plateforme dédiée au crowdfunding, le porteur devra animer les réseaux sociaux afin de ramener un maximum de souscripteurs potentiels vers cette page. Cela demande pas mal d’énergie et une connaissance des techniques d’acquisition de trafic. Il vous faudra y être attentif avant de vous lancer dans l’aventure...
Quelques sites de crowdfunding : >Secteur art/culture : http://fr.ulule.com et http://www.kisskissbankbank.com > Secteur entrepreneurial : http://www.myfirstcompany.com et http://www.lookandfin.com Un belle agrégation d’informations autour du thème (en français et en anglais) : http://www.scoop.it/t/crowd-sourcing-etc
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«corps - espace - mouvement» à Hermalle-sous-Huy / Engis une première étape intégrée dans un projet local tisseur de liens Nous vous en parlions dans le numéro zéro de «public a(c)tion» : tout au long de l’année 2013, notre projet d’exposition «corps - espace - mouvement» sera présenté aux quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Photo : Olivier Calicis
C’est à Hermalle-sous-Huy (Engis) que la première étape fut franchie lors de la seconde moitié du mois de février. «corps - espace - mouvement» s’inscrivant alors dans une dynamique construite autour du Centre culturel d’Engis : «La Fête de la Macrâle». Cette fête fut l’occasion pour les habitants de l’entité mosane de célébrer comme il se doit la fin de l’hiver. Entre présentations des ateliers danse destinés au jeune public et aux ados du CEC du Centre culturel, impromptus chorégraphiques par la compagnie du même nom et découverte de notre exposition, les habitants ont pu apprécier un ensemble d’activités lié à l’art du cirque avant un brasier final lors duquel furent brûlées de petites macrâles et tous les soucis de l’hiver. L’exposition «corps - espace - mouvement» trouvait naturellement sa place dans cet événement, offrant ainsi une occasion de montrer un aspect attachant de l’activité des Centres d’Expression et de Créativité.
Photo : Jean-François Flamey
« corps – espace – mouvement », un projet autour du corps en mouvement dans l’espace, une exposition photo construite autour de rencontres humaines et artistiques au sein des Centres d’Expression et de Créativité. Avec le soutien du secteur Créativité de la Fédération WallonieBruxelles
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+ infos et photos : http://www.fpcec.be/leblog/?p=1809
La compagnie «Les Impromptus Chorégraphiques» et les enfants du stage de danse contemporaine du Centre d’Expression et de Créativité Photo : Olivier Calicis
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Le défilé des macrales dans les rues de Hermalle-sous-Huy avec des moments de pause dédiés à la jonglerie avec du feu et à la danse contemporaine. Photo : Jean-François Flamey
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JEAN-LUC URBAIN, ARTISTE PLASTICIEN, CREATEUR DE CEC Ancrer le CEC sur son territoire Début 2013. Le décret des Centres d’Expression et de Créativité, en suspens, flotte quelque part dans le ciel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Laissant une centaine de structures œuvrant dans le champ socio-culturel et un public estimé à +/20.000 personnes, avec un horizon chargé de gros nuages d’incertitude. Pourtant, dans un coin de Belgique, un homme s’attelle à un projet qui peut sembler un peu fou, en tout cas paradoxal : la naissance d’un CEC. Direction le Beffroi de Thuin derrière lequel s’abrite le Centre Culturel local de Thuin Haute Sambre. Nous y retrouvons Jean-Luc Urbain, artiste plasticien et expert en CEC. Fraîchement débarqué en octobre 2012, il nous explique sa venue en ce lieu et nous invite à partager sa Grande Lessive.
Photo : Olivier Istat
FPCEC : Depuis sa signature en 2009, le décret des CEC est en stand-by. Alors que des CEC s’inquiètent pour leur avenir, tu te lances dans une aventure un peu risquée, non ? Jean-Luc : Grâce à l’extension du rayonnement du Centre Culturel sur la Haute Sambre, son directeur, Pascal Marlier, a décidé d’investir dans le développement d’un Centre d’Expression et de Créativité. Dans une zone géographique vierge de CEC, cette aventure n’est pas anodine. FPCEC _ 8
ALLER UN PEU PLUS LOIN Par contre, dans le contexte politique actuel et le décret bloqué, cette initiative est rare, je le concède, et force l’admiration. Je pense qu’une région comme la Haute Sambre est un terreau fertile, où règne un dynamisme d’éveil à la citoyenneté et un potentiel incroyable avec les ateliers du Centre Culturel et le réseau associatif. Un des objectifs du CEC est d’insuffler la dimension d’ « aller un peu plus loin » dans chaque pratique artistique. Et c’est là que j’interviens, pour coordonner le développement de l’axe expression et créativité. Cela peut paraître audacieux de ma part et aux sceptiques je réponds : On va le faire ! Et la Grande Lessive en est la première phase. FPCEC : La Grande Lessive est présentée comme une initiative citoyenne… Jean-Luc : Oui. Notre démarche est d’aider à mettre en valeur les richesses, les diversités créatives et citoyennes en Haute Sambre. Pour ce faire, nous organisons une installation de juin à septembre 2013. Sur un support textile, les participants sont invités à déposer une trace, leur trace, la représentation de ce qui fait qu’ils sont bien là, actifs sur le territoire. En solo ou avec un animateur, ils concrétisent, conceptualisent leurs idées de représentation. Ensuite, sous la forme d’une Grande Lessive qui séchera au vent d’été, le long de la Haute Sambre, nous installerons les œuvres au fil des 26 kms qui relient Erquelinnes, Merbes-Le-Château, Lobbes et Thuin. Soit, une énorme corde à linge fédératrice d’énergie. LA GRANDE LESSIVE L’avantage de Thuin et de sa région est qu’il existe déjà un réseau où les contacts sont rapides : Commune, Centre Culturel, Bibliothèque, AMO, Maison de Jeunes, Musée de l’imprimerie, associations, écoles, etc. Je vais donc à la rencontre de tout ce beau monde et comme personne ne me connaît, je me présente comme le petit nouveau. Cela amuse les gens (Jean-Luc a 50 ans, ndlr) et amorce de façon détendue la Grande Lessive. J’aime aller chercher une association et trouver avec elle le petit plus qui rendra leur démarche remarquable et valorisera les personnes. Et de là, mettre en exergue toute une région. Un Centre d’Expression et de Créativité doit être un lieu d’activité ancré sur son territoire et pensé avec le public/participants. La démarche est autant dans la réalisation que dans la rencontre. La Grande Lessive permettra aux citoyens de comprendre l’action du CEC par la pratique, de dédramatiser l’art en découvrant une pratique artistique par l’expérimentation, par une découverte de la confiance en soi. Certaines personnes semblent avoir développé un complexe par rapport aux grandes villes. Ce qui, à mes yeux, n’a pas de sens. La créativité peut s’exprimer autant ici et peut-être plus facilement. Ceux qui ne souhaitent pas développer d’atelier sont aussi les bienvenus, car on vise aussi la visibilité de chaque association qui travaille sur le terrain. On peut imaginer faire sécher dans une installation, une chaussette aux couleurs de chaque club de foot de la région. Le projet n’a pas de limite, on a même reçu l’idée d’un totem superposant plusieurs machines à laver ! Why not ? FPCEC _ 9
OU LA DEMARCHE CREATRICE SE CREE SANS LE SAVOIR FPCEC : Peux-tu partager avec les CEC une expérience d’atelier de la Grande Lessive ? Jean-Luc : Le premier projet vient d’une institutrice de la commune de Lobbes. Elle souhaitait mettre en place un atelier-peinture en classe avec 60 élèves. Un point de départ que nous avons retravaillé et développé pour aboutir à un atelier-autoportrait sur essuie de vaisselle. C’est l’exemple parfait d’un atelier où les enfants se sont impliqués dans toutes les phases d’une démarche artistique : Placer un objet hors de son contexte (foulard), mise en scène et photo avec l’objet, manipulation de l’image, recherche des couleurs, transfert de cette image sur le textile (essuie), recherche chromatique, peinture… Les transformations de leurs images dues à ces multiples étapes, leur ont permis de découvrir les mécanismes de l’abstraction. Le découpage permet de « mieux comprendre que ce qu’il se passe dans la tête d’un artiste n’est pas anodin ». « L’abstrait vient du concret ? » Oufti ! Avec un artiste professionnelle en support technique, voilà un des petits plus du CEC. Leurs œuvres seront exposées individuellement avec toutes les étapes dans l’école et lors de la Grande Lessive, elles seront cousues en bannières pour attendre 30 mètres d’autoportrait au bord de leur Sambre. On part de l’infiniment petit pour aller vers l’infiniment grand. Ensuite, nous irons avec la photographe Régine Riou vers d’autres groupes développer des ateliers « cyanotype », procédé photographique monochrome négatif qui permet d’obtenir un tirage photographique bleu cyan sur n’importe quel support poreux. Le Site : http://www.centrecultureldethuin.be/?page_id=4322
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FPCEC : Pour la deuxième phase du développent de l’action création et créativité, tu mets ton expertise au service d’une résidence artistique pluridisciplinaire. Jean-Luc : En partenariat avec la Maison de Jeunes de Thuin et l’AMO, nous offrons l’opportunité à des jeunes entre 18 et 26 ans de vivre des moments de créations artistiques multiples : vidéos, cinéma, peinture, dessin, abstraction, chant, musique, danse, arts plastiques, gravure, sculpture, installations, land‘art, calligraphie, écriture, poésie,… La Résidence Artistique Pluridisciplinaire et Communautaire « Camp d’Art » est un bel exemple d’expression citoyenne. Un espace-temps collectif de libertés et d’épanouissement personnel au travers de l’art. Au sein des différents espaces de création artistique chacun est invité à s’investir dans son projet, tout en ayant la possibilité d’explorer, de partager librement le projets des autres. Sur le terrain, les artiste ne sont pas des animateurs mais bien des facilitateurs au service des campd’artistes. Cela se déroule du 4 au 13 juillet, dans le cadre de la Ferme du Jardinet à Thuilles, fleuron historique et architectural du patrimoine d’Ossogne. Le site : www.campdart.be FPCEC : Si le CEC voit le jour, il sera « adossé » au Centre Culturel. Sans être un cas unique, doit-on y voir un mariage de raison ? Jean-Luc : Avant, je le reconnais, j’avais peur qu’un Centre d’Expression et de Créativité ne soit qu’un levier, un objet d’activité au service du Centre Culturel auquel il est rattaché. Aujourd’hui, après avoir affiné ma réflexion et avec la conjoncture politico-économique, il est intéressant de voir certains CEC graviter autour de Centres Culturels tels de libres satellites. Libre, car, entendons-nous bien, un CEC est bien plus qu’un organe de promotion de Centre Culturel (par exemple), il est un endroit mouvant d’où se dégage une dynamique créatrice qui va à la rencontre des publics sur leur terrain et porte l’action citoyenne.
Propos recueillis par Olivier Istat.
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DES NOUVEAUX BATIMENTS POUR L’ ECOLE DE CIRQUE DE GEMBLOUX Didier Leroy, coordinateur du CEC, nous en parle Techniques de cirque, arts de la scène et apprentissage des percussions, telles sont cipales disciplines proposées par l’Ecole du Cirque de Gembloux qui vient tout juste l’acquisition d’un ancien bâtiment industriel de 1000 mètres carrés, laissant présager veaux développements pour ce Centre d’Expression et de Créativité reconnu depuis
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prinfaire nouans.
En attendant l’inauguration, c’est dans l’intimité du Centre culturel de Gembloux que nous avons rendezvous avec Didier Leroy, coordinateur du CEC. Là se déroule les dernières répétitions de « Piste Ouverte », week-end de rencontre et d’échanges entre les participants aux différents ateliers, les ancciens élèves et les sympathisants de l’école.
Photo : Jean-François Flamey
Suite à plusieurs déménagements forcés, l’Ecole de Cirque de Gembloux rêvait d’un domicile fixe et de grands espaces... C’est aujourd’hui une réalité bien palpable ! Une réalité qui se mesure en mètres carrés, 1000 pour être précis. Récemment acquis non loin de la gare, l’ancien bâtiment industriel va permettre de répondre au mieux à toutes les activités actuellement proposées par le Centre d’Expression et de Créativité, mais aussi d’envisager de nouveaux développements. Didier Leroy ne cache d’ailleurs pas sa joie à l’idée de pouvoir mettre en place des ateliers de cirque aérien (trapèze et tissu). FPCEC _ 12
Photo : Jean-François Flamey
Tandis qu’une quarantaine de jeunes s’affairent aux dernières répétitions de « Piste Ouverte » qui se déroulera dans 24 heures sur la scène du Centre culturel de Gembloux, on ne peut que se réjouir pour les 250 participants d’ateliers et la 10 dizaine d’artistes-animateurs qui entreront dans les nouvelles installations du CEC avant l’été 2013... Didier Leroy nous confie cependant que tout ne sera pas complètement prêt et fonctionnel le jour de l’entrée dans le nouvel espace. En effet, si l’achat du bâtiment est une chose, les travaux pour le rénover et l’adapter, en est une autre; et face à un budget qui n’est pas extensible, il a fallu établir un ordre de priorités. La seule installation d’un système de chauffage qui s’inscrit à la fois dans la performance et dans une démarche durable, a un coût considérable. Ce n’est pas un mince affaire pour un bâtiment d’une telle envergure. Qui plus est, l’inconnue sera la facture énergétique qui oblige à beaucoup de prudence. Le discours est clair, un inévitable phasage des travaux sera rythmé par les rentrées d’argent de l’asbl. FPCEC _ 13
Tous ces aménagements ont été pensés en concertation avec les animateurs. Il faut dire que la dimension collective est un leitmotiv au sein du CEC gembloutois, tant au niveau organisation de l’asbl que dans la recherche de fonds. On se souviendra notamment du passage d’une équipe d’artistes-animateurs dans l’émission « Fort Boyard ».
Photo : Olivier Calicis
Cette dimension collective, on la retrouve également dans les actions menées par le CEC. A côté des compétences techniques individuelles, les artistes-animateurs se montrent particulièrement attentifs à la dimension collective, qui est essentielle à la création de spectacles aboutis. L’objectif est que chaque personne développe ses compétences et s’épanouisse comme membre d’un groupe.
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Ecole de Cirque de Gembloux 5030 Ernage - 081/ 61 00 06 - www.ecoledecirquedegembloux.be Disciplines proposées : cirque-théâtre, circomotricité, jonglerie, équilibre, acrobatie, handicirque, djembé Public (selon les disciplines) :enfants, adolescents, porteurs d’handicap. FPCEC _ 15
LA CARTOGRAPHIE DES CENTRES D’EXPRESSION ET DE CREATIVITE DISPONIBLE SUR WWW.FPCEC.BE/LEBLOG
Une publication de la Fédération Pluraliste des Centres d’Expression et de Créativité Rue Saint-Nicolas 2, 5000 Namur - 081/ 24 25 88 - info@fpcec.be - www.fpcec.be/leblog Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service de la créativité et des pratiques artistiques)