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INTERVIEW

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L’EMPOWERMENT AU FÉMININ

05h05, c’est l’heure exacte à laquelle notre jeune entrepreneure Victoire, qui a pour pseudonyme Facebook Vicky WAMBA se prépare pour aller remplir la panse de ses nombreux clients, à travers son bisness du « Beignetariat ». Âgée de 29 ans, cette jeune maman de deux enfants est l’une des rares femmes, qui décident de sortir tôt pour chercher son pain quotidien. Vicky affiche toujours un grand sourire pendant qu’elle exerce son métier. Très appréciée de ses clients de par la qualité de ses services, c’est à travers le post d’un client satisfait qu’elle s’est faite connaitre sur les réseaux sociaux. Zinzin Magazine a pour mission de valoriser ceux qui prennent le taureau par les cornes. Nous vous laissons le soin de la découvrir à travers cette interview.

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ZINZIN MAGAZINE : Bonsoir Vicky, parlez- nous de vous s’il vous plait !

Vicky WAMBA : Je me prénomme victoire, je suis mère de deux enfants et je suis célibataire. Je vie dans un petit studio avec mes enfants et c’est mon petit commerce qui me permet de jongler, de les envoyer à l’école. Mon premier fils a 12 ans et il est en classe de 6ème, la fille 7ans et au CE1.

Z.M : Comment se passent vos journées ?

V.W : Je me réveille tous les jours à 2h30. Après ma prière, je fonce à la cuisine pour commencer à apprêter la marchandise, 5h05 je sors avec mon garçon c’est lui qui pousse la brouette (rire) direction au beignetariat.

Z.M : Quand avez-vous commencé à exercer cette activité ?

V.W : Il y a environ 1 an et 6 mois. Z.M : Quel est votre niveau d’étude ?

V.W : Niveau probatoire

Z.M : Pourquoi avoir choisi le beignetariat et pas autre chose ?

V.W : J’ai tellement travaillé pour les gens et ils m’ont exploité. Mon dernier travail c’était dans une alimentation ; quand on a fermé cette société, j’ai commencé à penser à ce que je pouvais faire pour moi-même, créer ma propre entreprise. La première idée qui m’est venue en tête c’était ouvrir un beignetariat. Mon ancien patron est resté avec mon salaire de plus de 200 milles ça m’a tellement fait mal.

Z.M : Quels sont vos bénéfices journaliers ?

V.W : Ça dépend ! Mais actuellement il varie entre 2000 et 2500 FCFA, je n’ai pas vraiment un bon capital pour bien me lancer, car mes charges ne me permettent pas de faire assez d’économies, pour avoir un bon fond. Deux enfants à ma charge seule et qui vont à l’école ce n’est trop évidant.

Z.M : Êtes-vous abonnée aux pages des entrepreneurs ?

V.W : Non non

Z.M : Que pensez-vous de l’entrepreneuriat ?

V.W : Expliquez-moi s’il vous plait !

Z.M : L’entrepreneuriat c’est ce que vous faites être votre propre patron proposer vos services et parfois avoir les aides financières pour faire grandir votre bisness en vous abonnant dans les pages des entrepreneurs qui pourront vous donner les conseils pour mieux développer vos idées.

V.W : Ok je comprends.

Z.M : Qui sont vos plus gros clients ?

V.W : Les élèves et les travailleurs.

Z.M : Vous livrez dans les entreprises ?

V.W : Comme je vous ai dit je n’ai pas assez de fonds pour pouvoir arriver aux livraisons. V.W : Je suis après la barrière, à 100f de Mvog-Etigui à Yaoundé.

Z.M : Quels sont vos plus grands projets ?

V.W : Mon plus grand projet c’est d’agrandir mon beignetariat, augmenter d’autres menus et pouvoir créer des emplois.

Z.M : Quels conseils tu peux donner à d’autres jeunes ?

V.W : De travailler dur. Pour réussir demain et leur dire aussi qu’il n’y a pas de sous métier, peu importe le boulot que l’on fait, du moment où c’est un travail digne, il faut foncer car c’est au bout de l’effort qu’on obtient la réussite. Je suis fière de ce que je fais.

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