Sud Ouest célèbre ses 70 ans

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ON A MARCHÉ SUR LA LUNE

MARIE BESNARD

MARIAGE POUR TOUS GUERRE IRAK/IRAN DE GAULLE

EUROPE DES DIX

LOUISON BOBET

DE GAULLE À ALGER

CHOC PÉTROLIER

« AMOCO CADIZ »

AFFAIRE BOULIN

BARRICADE À BORDEAUX

SINISTRÉS D’ARETTE

70 ans ! ACCORDS D’ÉVIAN

GISCARD

BEN BARKA

SALAIRE MINIMUM

GUERRE DES 6 JOURS

RIDEAU DE FER

KENNEDY

LUIS MARIANO

ÉDITH PIAF

PATRICK HENRY

AZF

PRINTEMPS ARABE

GÉNÉRAL DE GAULLE

CHABAN-DELMAS

CHIRAC

LE PETIT GRÉGORY

GUERRE DU CACHEMIRE

MORT DE FRANCO

NOAH

PROCÈS NUREMBERG

11 SEPTEMBRE

ABBÉ PIERRE

POMPIDOU

FIDEL CASTRO

KROUCHTCHEV

JEAN-PAUL II

« COSTA CONCORDIA »

MARÉE NOIRE

TIAN’ANMEN

TEMPÊTE DU DÉSERT

COLETTE BESSON

SÉCHERESSE TORNADE

REAGAN

MITTERRAND

JEAN COCTEAU

GANDHI

INONDATIONS

KOSOVO

ATTENTATS

SADATE

PROCÈS PAPON

BLANCO

MALOUINES

CANICULE

OTAGES

PLATINI

ETA

DOPAGE

TSUNAMI

MUR DE BERLIN OBAMA

MAASTRICH

PROCÈS PAPON INCENDIES

CORSE TCHERNOBYL

ZIDANE SARKOZY

BONNET ROUGE

TEMPÊTES

UKRAINE TERRORISME DRAME À PORT-SAINTE-FOY TEMPÊTE DU SIÈCLE

STADE DU HEYSEL

LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE

MORT DE JEAN-PAUL II

PAQUEBOT « FRANCE »

PAUL TOUVIER


form sunnite ric n ie g lo o Amé thé ontre les a, do c e é m r a m d’Oussa sé celle ête d’al-Qaida a t le seur à la yptienAyma nationa g emblée nanimité, é s s te A is l’ d , a h dible tin i à l’u s a o r u i nu inau usc q e , u v é q t e e p d t it o is s m d r e a o e le s et n s iterr e epartie, million s le vide n cercle e loi ant liques alors qu 0 n d a 0 t d 5 je n contr ticiper d’un e o d r le p n -delà d’u n butin dans les ement rtés pub écidé d’a du contrat ge, sur u aisis en liquide anque rêt au universitaire Je e les libe tes du renseign n le déa n s g n B s l’ rs rie e la ialis sure gociatio it se terminer ges en S de dolla la succursale d les spéc ’il ne freinera en ais vers la a LUCET ses voya ence e e E d u u ç H s q q n P e t a s qui dev ermettre de O n fr is T ca urr tes la save p CHRIS ande r la conc ormais djihadis ures plus tard, e r u s est.fr g . s u e k o la d a Il devra financier de d à r t u ’I r s e s a d s e p e pas le re c.lucet@ pose dé elques h droits d ée a scène s de Mossoul i ’équilib ’une analyse ginalis ur la pre- op Syrie. Qu ropéenne des mnait la r a e d m é d e e u a r e d q s . a mos r la ba ts de gestion ier vend Al-Qaid éo fait date. Po ch » – acro- da Cour eu (CEDH) cond rt l’un de û let, prem ’homme à la e il to à m ju Z é « Dae te vid 4 m h e des co le ministère. o c L fi h l’ e Cet e fois, le chef de rle à visage dé- L’héritage de a dan. u son avoir a n lé r e il n m u a o is a o t r c c p é é n u e r r a Z o d r p iè n – u », p n e I s m r E ie a Franc rtissants et m rivée et fal’ b i k m de ad Ira et p o barbe so ire porte robe , nyme arabe u’à présent, cet isible. Baghd e:sondji ses ress espect de sa vie g a v q is s ta h u in c n Ju p . e a n t r e v e r r nte priè omm i a pression res ouve o , h c t la lu l’ droit au e m e e i n it d ig u a s u s t r ir q le it é m ’i ier B -1) é portra oirs. Il d 43 ans aux fidè edOi (1 miliale. 8, François-Xav Essonne, mR UP turban n forte, s’adresse e:«Jesuis de ls deux mauvais iffusé par le FBI neLsEsaG l’ 0 s se 0 n o 2 d a ix u h n u d E s e d’une vo onarabeclassiq né pour Se ulaient, dont un crétion volon quelque c e éq e à Yerre à vue à la suit id s é ig t r b c is s t i d ir n é e e u c m u c e d q t e ]d s dans ain. Cet ue j’ai ar sa com ntraire, é en gar verneur c nd dan est plac inte déposée p l’autre de ali [gou Si vous pensez q ensez améric pas, bien au co famille doe plication avan w le t n o e la ’a x s p n s r. is e p n u e é s u n e e l’ u ie lt ig t n -U ir o p u en ad’u États vous dir ez-moi, et si v r le droit ta hé ce fils d’une djihadaprèsunanc de diffic ev s s’accus rs d’une alterc s Il ME Les înement de . e S u I id n c c s u a i ê R e g é , a r a o p it O n lo p rti a est RR raiso s loin. Le s subies l’SuAC iv IS a,conve e vous mettez-m p d’entr agères seule. emière j’ai tort, sez-moi tant qu « hu- Samarr ed. ARtChHéIVElS LUKiE LAà violence aire n’ira pas plu e rabiboe la é un cam ue pour la pr camu s q a p t uit es iq béis r Une L’aff lôsm par s nale tat islam le début de leu frappe tion. bins finissent tion pénale, hemin. O Dieu en vous. » classée sadni s io c t a n n a is zà ! été concu rès une média n classevait mmissio révésique d is depu nne en Irak. L cours qu obéisse nqurêételia t d’u t ap 09 la Co t libertés avait par n phy équi E ie 0 n je r u r. 2 e b é a e l’ o a n e e h , é l’ E e c d it e it it n il ee es tte vu du t ag e fa om àm rmatiqu s fiches contrôlé eurs.vec ce de suff s’est pro eures « à proxiublics e garde rocédur uite. Mais le n n app e fo e p n s n t in la n u ê r r ie é r r a t e é so er de ss 4h ép oupçon si l’o tre les in ient des îneu », estim début ent san unet fait que 83 % nières 2 libre en ncurrents en je droits de lé oins comporta des der n camp d’entra u sud-est m çois-Xavier Br , le Système de Après avoir in. Mais ca a Stic ses s Fran s co des staé e le é in n iv n s r o n n c is p mité d’u es djihadistes, « un vén e a s d é d o n aris a ét du inte rop ctio parition étruit nt » d ns isne « atte amnati Cour eu re es infra

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1944 2014

Editorial

Histoires de unes

S

i l’on devait apporter la preuve qu’un journal, et singulièrement celui-ci, votre « Sud Ouest », est un organisme vivant, il suffit de consulter les pages qui suivent. À l’occasion de ces 70 ans, nous avons voulu, le temps d’une exposition rassemblée dans le hall de notre siège et à l’occasion de la journée portes ouvertes, rassembler les unes qui nous paraissent symboliques de ces années qui ont passé si vite. La une est le symbole du journal, sa vitrine et sa signature. Elle est le reflet des grands moments d’une journée. Elle promet et engage. Regardez-les, elles disent leur époque. Les drames et les moments heureux. Les grandes victoires de ses sportifs et les événements qui frappent la région. On y trouve les tempêtes de la côte, des souvenirs de grands froids des années 50 ou des incendies de l’après-guerre qui vinrent noircir le ciel de Bordeaux. Mais, plus souterrainement, elles traduisent aussi la vie du journal, ses choix et ses partis pris. Vous verrez « Sud Ouest » changer peu à peu, s’ouvrir à d’autres horizons, d’autres centres d’intérêt. Vous le verrez épouser son temps par son graphisme et ses avancées dont la dernière, celle du Web, n’est pas la moins passionnante. Car aujourd’hui, « Sud Ouest », plus que jamais, est devenu le lien d’une même région composée de pays dissemblables, unis par des liens ancestraux qui, pour tous ou partie, les rattachent à Bordeaux. Il est à l’image de ses habitants, ceux d’une région atlantique, Gascons tempérés, Rochelais rebelles, Saintongeais ou Cognaçais, tous ont en commun de regarder d’un peu loin, mais sans morgue ni sentiment de vassalité. Mieux, au moment où un même journal se fait double grâce à ses éditions Internet, jamais il n’a eu autant d’audience. À côté du papier fondateur, il est maintenant proposé d’autres unes sur écran, y compris le soir pour une édition spéciale que consultent désormais de nouveaux lecteurs exilés dans des villes ou même des pays lointains. Plus que jamais, en nous retournant sur ses soixante-dix ans d’existence, du recto verso originel, un matin d’août 1944, à ce nouveau quotidien du soir qui arrive sur écran, on comprend mieux combien le rapport entre vous et notre journal a su créer un pays. Et ce pays est le vôtre. Yves Harté

jax, ’A l r a p erdam saison t s m A à ut de rcredi b e é m d ) e 1 c 1 n ( ra ccroché insuffisances e latan Ib clairs, Z uipiers à s lu p s s e Parmi le vité ses coéq i s oué a in qué nZafrikram li p x e a im énorme , » h ovic

e un . awahiri squ’une leur de sa form La dernière « se réveiller » lu . il p t e n t s e ie n m e d is e plus iha ch par ulièrem à Renmarch nt en mé e n ssentie nne : STleE cLoEa ure a été partic de terrain u o ORI demi-he Le milieurs joueurs so s de com ieu laRbR itE éEtaT c un mil reculer et sus e a v p a , e Plusie s six semaine d’entre n le r ée prè e ne tou u PSG. pénib faisait plus que nt semblant forme. A seuls une poign himovic e quipe d urent qui n tuidi notamme , a a pétition La hos, Ibr oin cée par es pas- bir, M de souffle. on ne eux - Marquin à un degré m u , s é lt u t u t u ic ea e f iq o s l iv if b y la n d ie à h e r s sp ps, c é ce der W oluent à leu r elle m e n lg t a is a e V a u M m lq « ue i - év la saison », a vable, e Cavan du jeu parisien Motta s. Dans q is convaincu r a d p d r e p o s su Moteur erratti et Thiag pte, no ux, j’en ira mie nc. V , m e o r c iè u n d la der nt suré B te, qu ssez loin défailla ienne, le as nt eux a l’ancien Interis de ris o s is s r r ipe pa st jamais tions çus, les joueu ment ns prise é es réac e tam au ralenti et sa our l’instant n’e fisance it Blanc, si L nifestement d eux un peu d e u n’a p ès ro Ma mal joue. David Luiz n transfert, pr aient r v u a le s on en c ccélérer et n r o e s ie q u e is u r iq t a q d ’a s p iagno igu a d’abor montré apable d après avoir eine à d Sir s- pas rythme t simple- p ès la partie. endossé la re

o d e d n o i mill

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1944 1953

GÉNÉRAL DE GAULLE HITHLER PROCÈS NUREMBERG LIBÉRATION CHABAN-DELMAS CORÉE INCENDIES GANDHI SALAIRE MINIMUM TORNADE MARIE BESNARD PIERRE SAINT-MARTIN

Pendant toute la journée d e lundi,

au milieu d'un enthousiasme indescriptible, B O R D E A U X j g N P T N ' sonae l'heure si longuement, si amieusemen:.

Ire A X S S E LE

NUMERO:

Téléphone:

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F Ê T É

60-82

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(4 lignes) - 849-40

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29 août 1944 : « Sud Ouest » est né Le premier numéro de « Sud Ouest » paraît alors que Bordeaux fête sa libération. Lorsque Jacques Lemoîne réunit ses journalistes à son bureau de l’hôtel de Cheverus, la discussion s’engage. Deux noms émergent : «Le Girondin» et « Le Sud Ouest ». Le second aura la préférence, vu les ambitions régionales du quotidien. Mais Jacques Lemoîne fait observer que « Sud Ouest » tout court, est plus percutant, plus journalistique. « Sud Ouest » est né, le numéro 1 sera tiré à 76 000 exemplaires.

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Mardi 29 zcut 1944

8, me de Cheverus, 8 — BORDEAUX

1 fr. 50

(3 lignes)

L I B É R A T I O N

! Les dernières troupes allemandes avaient quitté la ville dimanche dans la nuit

si douloureusement attendue : : Quels m o ^ trouver pour dire, pour crier notre S joie, une joie qui fait presque mal à force de préci- : l'Aissc» teur et e n=nt la cMar- t semaine, noir fréffi:s* etîe ou revolver su 3 pitex l e battement des cœurs, une jcie qui brouille les • A-ires une f 7. rrairt, la selllaise *. pesante a u i épau.es. :>cnc- « le bor ICI poing, !e brasard marqué de : yeux et fait trembler les mains au point de ne plus : tuée Jour et r.i:i; dèt-ca- jupe a u ï trois couleurs - J Cours de ria ance, rue la lettre V, éeartélfi de la • pouvoir écrire ! • ticr.s et •l'exp^-j.cr.g, Bor. r?s.: dressées aux fenêtres. devant croix de Lorraine, sont frê?Î £ v U t Joyeux. de maison en ma;-l'HÔtel-de-Vitie. dans > j Tant de sentiments à exprimer qui se pressent à = deaux !-> ir.a:ir. les gran- fiê'.ique:i:«nt aj'piaudls. Les so;:, Ses ?'*:.s s'îr.terpel- des aussi bien que d voitures des Equipes r.atio• la fois sur nos lèvres, tant d'émotion à traduire, '-ant S se révriila, enf_t ilbéré. L'aut»-? Ci cette juurrîve la'eat: chacun clams.*, sa pi*t:t«i artères .a ;ou.e cir- nales assurent ooaciuelîéinést : de reconnaissance à adresser à tous. : h:sf^r:<'i --e n'était n « enco- joie "de pouvoir Dans b Franc* bientôt victorieuse aux côtés des Na« i désormais cu> en chanta.-.:, Lv leur mission de liaison- Et : Mais aujourd'hui, à l'instant ou pour la. première : re levée que cé;à des au- resnïr-.r "sans contracte deurs do cocardes toujours se poursuit le défilé, tiom unies, Bordeaux et ta Gironde panefeèveat Icer | : fois depuis quatre ans il est à nouveau possible de : tomobiles pcrccursi?r.t l^s sous un ciel p u r ! M . avec ses alternatives de flux gr.es sont ass-égés. libération. • parler librement au moment où personnellement nous - rues. Les h'irr.m s qui îes et reCux, de la population Bienîet. ics rues s'animeMais v o c : ou.» c : reprenons une place dent nous avons eu l'honneur : rr.outclen; jstaior.t au p?«sn- feat ."une foule frémissante s'écarte et fait la haie pour bordelaise, flère de sa liberté I L » Comité départemental de la Lîbératioa nationale l «Bor^eaui est i-c-re. de ferveur patriotique qui • d'être chassé par l'ennemi, qu'on nous permette de • g : :a sser aascr les voitures des re'rouvée. m a s avide d'une • exclusivement composé d'hommes qui, durant quatre lon:sez. » iuiaire justice. S n'avoir de première pensée que pour notre pays, de ! co~~e"s'N l'atte-da 1er. dé'?r:a vers la place preciiers éléments F VA i gues années, ont lutté clandestinement contre l'oppressioa S betta. F. M, hommes casqtt-îs, bot:.'-* f que "ce" mm "d'ordre, i'es ha 1 ne parler que de lui, d e ne parler qu'à lui seul. ; allemande, t'adresse à b population entière. î Le mirador qui porta, duS France, France la. douloureuse. France la cruciriée. : bitants ouvrirent !-;urs v o - ra::: de iongrs mois, la carte I La gémirai de Caulfe, notre chef ct le chef incontesté 3 et sortire.it les dra- de Russie, fut abattu. Les \ voici qu'enfin peu à peu ton supplice se termine. Voici <j lets • de ta France en guerre, reste pour nous l'exemple le plus : : que- jour après jour, membre par membre, l u te sens : peau*. En un c!!n d'à;-:, planches furent arrachées. trico- mis?s en tas sur la chausses ce fut u::e éclosion 3 frappant du courage indomptable dans une défaite pro- ; • détachée d e l'instrument de torture et d'ignominie oa ; lore (le baûderojles, d'ori• visoïre. souhaitée et exploitée par une poignée de traîtres £ : l'on t'avait olouée. > ! flammes. Ce bannières. çul et incendiées. Les panneaux Indicatifs de direction, pose» i ambitieux, de la fidélité à b patrie blessée e u s encore • : L'heure d e ta délivrance, ô notre mère martyre, • d fenêtre en ïtre se pro par l'armée aïtccaaade à tous i vaste fe-.î : est arrivée pour notre région. ; : vivante, de b persévérance clairvoyante qui a sauvegarde £ les carrefours subirent ,1e Frater: I Permets que tes fils, au pied de la croix, pieuse- ; tlïice CO' -é. morne sort, ainsi que 'es. li• les chances de b nation dans b commune victoire des Z a 1 ment te reçoivent, qu'avec ferveur ils se penchent sur î ^J^«.3bfi.e?àJ„^JJ;^ vres et revu?s de la libra:r.fi : Alliés. î : ton corps meurtri, qu'ils lavent tes plaies sanglantes et ! " A * ^ . j urs nl"s a ceux allemande, cour? de l'Inteni La gouvernement provisoire de b République, bran- • dance. • essuient sur ta sainte face la trace des coups et des : Ou drapeau de France et du : distant le drapeau de Vafrny et de b Marne, de Bir- ; Hras dessus, bras dessous, : outrages dont on a voulu t e défigurer. : drapeau soviétique. Certains j Hakoûn et de Paris, représente, aux yeux du monde, b jj | Permets surtout que nous te serrions ennn dans : bateor» étalent ornés de ta-comme aux grandes heures de révolutionnaires, hommes et | France toujours fière, toujours libre, toujours glorieuse. | • nos bras, que nous nous pressions contre ton cœur. : pis et de gulriandes pou- femmes dansent maintenant feuillages. De petite» I En son nom, le Comité girondin de Libération na- | : que nous t e réchauffions de notre tendresse peur que s pées portant le grand '.coud autour du brasier punïtca• tu t e retrouves e t te réconfortes parmi la fidélité d e ; 3 tionsle fait appel à tous les patriotes, à toutes les Fran- 3 | tes 21s,' de l'immense majorité de tes fils, à genoux | ] 3 çaiies et â tous les Français dignes de ce nom, pour 1 2 devant toi et t'offrant c o w e e le meilleur des baumes | s TT j Q1 115 * «r ; qu'Hs manifestent dans l'ordre et dans b dignité, l'en- * - un respect e t un amour qui n'ont jamais' varié.. ;j • thousiasme patriotique qui les anime. v : Car parmi les tourments dont on t'a abreuvée, nous : , - ^ * J L - ^ J - J - ^ ^ ^ La liberté est reconquise. \ j savons bien lequel, pour ton cœur maternel, fut le plus • j s'étalent partout et no* % L'ordre républicain sera assuré. $ b. 45 J déchirant. : concitoyens ont vu très | L'union des Français est certaine. | L'ennemi s'était emparé d e toi. puis t'avait mise ! : ç embuée de grand : tes trois couleurs ; La souveraineté nationale est garantie et b volonté l sur la claie pour t e torturer moralement et physique* : •| brouillard . «-v.«,«. levé- sur la jloticnt à perte de « « f t ment avec 'les, plus savants raffinements de cruauté, ; j grande ville qui est au i>$s cortèges se forment un | popubïre se manifestera librement dès que tes dreons- I a f i n ' d e t'arracher ton âme I I était dans son rôle d e I bord du fleuve; Vatr est partout dans le centra • tances b permettront. barbare, d'astucieux barbare. S i P r* Chargé de promesses et commencent à défiler. > - Obéissez, en attendant, aux autorités qui ont b i qui, tout à l'heure, vont drapeaux en tête. Mais tes enfants, ô notre France vénérée, tes en- éclater en cris, en joie, en | confiance de b Résistance et sont nommées par le £OU- | Midi S fants, voilà ceux qui t'ont fait le plus de mal, n'est-ce s chants patriotiques et . en 3 vernement provisoire de b République. H rumeurs profondes qui ré. T>es au'.os silljnnent la s pas, ô notre mère ? • Restex calmes et disciplinés : JUSTICE SERA REN- i sonneront a travers nos ville et sont furieusement Leurs insultes, leurs sarcasmes, leurs reniements. { DUE A TOUS. i applaudies à leur passage; 2 leur critique horrible e t ridicule, leurs accusations : i orandet ûHfrrw ris de joie, de libé. sommes presque ; toujours plus odieuses, cette misérable coulpe cu"£s : ! , seul» « VUicc de la ration, aux chants repris 1 V/ve la France | battaient "chaque jour sur ta poitrine sacrée, c'est ceta | j co^dfVd Tet^heurS"mZ promeneur? «les S f surtout qui fut affreux, n'est-ce pas. ô terre de nos § finale, tandis qu'une auto- promeneuses, Sromenetise* al-tx iVar. a-ix tStar. m • ancêtres, sj-nthèse d e nos gloires et d e nos deuils, in- : mobile ' dont les phares seillaise aux *Sambre*ei et aux t Allai carnation sacrée de notre orgueil national et de notre ; sont encore allumé» circu. Meute * I et Vive la République! , succèdent les j génie rayonnant, France dont l'étranger disait que 5 it à vive allure sur les allées de Toumy. i>es occu- } uécs. tes lazzi, les quolu ; S»=s ;oi Je monde s^rsh seul-. 5 pants I S l a o é : Le Comité « e la Libération ; râoetUent tes dor. f*. , t tes sarcasmes â O h t cette frénésie d'Haissaouas en délire qui pce- 2 meuTM aux cru de : « P a - ratretse de ceux gui ont I ïj n*«é C H L U E R , président, parti républiPavoises... c est collaboré avec trop de fer|' cain; 3 séda certains d e tes fils; oh ! cette façon de se pous- | yoisez tordre !... > Et dans le veur ' S ser dans l a faveur des nouveaux maîtres en crachant a brouillard de cette matinéi I FemaoU AUDEGCll*. parti sociatlitte; Ah la vengeance est s au visage de leur mère eu en dénonçant leurs frères | d'été , . . qui s'annonce splen un plat qui se mange. 1 IlotK-rt KUK1TKS. Résista»*» rurale; * fidèles; oh ! cette course au reniement, à la délation. : j dide, tes drap . Albert (X£MESCE\V, traocs-iireura par. l à la trahison et cette délectation servile, cette soif • mencent â garnir peu A g g * J* , S J E f in J» « . « Z lisans; ; } du coup d e pied au derrière, cette passion du pla> s peu les fenêtres des yrends qui entourent ™£ l^J}un}$,«* c° s°™~ | Jean COSTEDOAT. « Ubérolioo »; t I ventre, c e gout d u paillasson, ce masochisme de ittu- g immeuble» avec dfftice M. Gambctta. S Gabriel D t X A f X A Y , Mouvements unis rte f . I miliation auquel nous assistions, les poings serrés, et • Mais, chez nous, la liesse S résistance; | 10 h. 30 populaire s'assaisonne d'huS Gui nous faisait monter le rouge au front; toute cette s t Albert DOMERGLE. < Front national >; X g bassesse e t cette vilenie et cette bêtise de quelques- ; Deux heures aprèn, tesmour, de bon garconnisme 2 l i e r r e GOtIROtt, * France-Liberté » : ! | uns. voilà ce qui fut peut-être le plus abccùnable ! " drapeaux et les banderoles et de rires qui débordent, Jacqws LEMOINE. « Presse résistante » î I comme déborde la joie con, ! docteur M V U C A U K . IK*(fntts noiitiqucs; i | Mais ils n'étalent pas nombreux, vois-tu, malgré le | 1 tenue, comprimée et enfoni ican ODI.V, parti radica^socialiste; 2 ; bruit qutÏ5 faisaient Ce n'étaient que îes quelques cée dans tes eceurs àepuin ! PLNSOU.E. C.G.T.: ï : dizaines d e traîtres les quelques centaines d e lâches. : Libourne est encore quarante-neuf mois S Maurice SfiRE. F.F.I.; I I les Quelques milliers dlmbéciCes dont a parlé le générai ; ! l Raymond VACQUIË, parti communiste. î 1 La hampe d'un drapeau | de Gaulle. L a presque unanimité, de tes enfants, elle, : I sous 1 occupation | s'orne ici de l'effigie de : t'a été obscurément, obstinément fide-le. Pendant quatre t ,< l u , M - . . « \ Hitler pendue par le cou... r„ l'ius loin, dans un cortège, LE GENERAL D E GAI L L £ |ans. elle a dû se taire devant l'abjecte flagellation. S t ; . ; ' » ÀlTétai? -jrandes mounaques : participant en frémissant à ton martyre. Chaque coup : ! ç ^ J * . a e î , è « u j o u r s deux représentant des solauis al| que tu recevais, nous le recevions dans notre cœur, s sous l'occupation allemande lemands de la t marée ver* I Quand ton beau visage apparaissait meurtri sous les | et connaissait la même a n - te », qui vient du refluer, copieusement hu?es. soufflets c-t les crachats de tes enfants sacrilèges, nous S guisse qui régnait hier à sont sifjlées et malmenées... La bataille *l*£urope bat I»ar des moyens de passa. 3 détournions le nôtre pour essuyer nos yeux, ravaler : ! Bordeaux. A PARIS, L A SITUATION son plein. Dimanche et iuu- fie improvisés. Ct Sous te feu | nos larmes de rage d e honte et d e dégoût et te dire f I . On ne signalait aucun Sur le cours de Tournon, dû non seulement les oflcn- incessant de l'aviation alitée, | tout bas la litanie d t notre amour. | '-cident. on* équipa d£ jeunes désives alliées ont marqua de von Kluge s'est efforcé de REDEVIENT NORMALE Olaycurs parcourt les loï Du pied de ta croix, tu sentais bien, n'est-ce pas. ; : — nouveaux progrès À l'ouest faire repiier au nord de la caux de la Mit ice ct dess pendant que nous passions et repassions comme des : prendre son service comme a fest, mais, dans Seine les débris de *a 7e arcend sur la chaussée des Paris. L*S août. — Des dé- de : ombres silencieuses monter vprs tôt de nos lèvres : ; Les journaux certains secteurs nevratoi- me>. monceaux de meubles, de tachements spéciaux ont été lundi, Mais. déjà, il lui faut cors p. formés dans ta réçion p a r Les adm in ;st rations publi- piques de ces deux fronts, I closes, toujours plus d e tendresse, plus de ferveur et | , , . , , cluzises. de bureaux, d'es nor- Anglais. Américains, Fran- ter avec une double menae*\ et ce matériel sienne; ils sont chargés de ques vont fonctionner a de respect. Et nous te soutenions de notre foi invincible. > | britanniques abordent cadeaux, tous malement. caîs et Hv'wses sont main- Sur ses arriéres, à Klbeuf. d'une coloration suspect' découvrir et d'arrêter | L'ennemi n'y comprenait rien. Ses collaborateurs : j et collaborales miliciens (friant Umcés A la poursuite à Version, les Anglais ont est mis en morceaux. le problème | prenaient la plume ou le micro pour avouer leur im- ; j LES DERNIERS NIDS tionaistes qui demeurent endes armées a'icmandes vain- franchi la Sein? et se laneent a sa poursuite, ainsi core d'ans la capitale et ses cues. J. S. • puissance. On avait beau accuraler les victoires, couvrir s DE RESISTANCE des relations environs. A l'ouest. la situation est que les contingents améri| nos places publiques d'immenses publicités triomphales : ! (Voir la suite en ?e page.) SONT ANEANTIS Le préfet de îa Seine a deréglée sur la rive gauche de cains qui occupent la tét» : accompagnées c e haut parleurs tonitruants; on avait « j franco-britanniques Paris, 2* août. — ÏUdio- la Basse-Seine. En occupant de pont de Mantes, mandé a tout soa fjersonae: i beau insulter a l'obstination • imbécile > d'une nation • • Paris annonce qu'un nid de la route qui passe au sud A l'est, les bîind's de 3 qui ne se laissait pas prendre, dans le silence qui. seul. • J rCsisîaucé allemand dans te du fleuve entre Pont-Aude- Bradlpy i>nt atteint la Marbuis de Boulogne et un auLondres. IS noûl. — Les L'AVIATION BRITANNIQUE ASSURE | répondait au tapage des bonimenteurs de l'ordre nou iner et Elbeuf, les forces an- ne K I - T J I I V et l'ont franchie tre à Meu'ton ont C-té anéan- glaises et américaines, qui A M«aUX. Tandis qu'une cojournaux br'an^'ou^s : veau. l'unité française sourdement, irrésistiblement, se : tis ce ;tialin. dent une lois de plus ]e proout lait leur jonction, ont tonne remonte la rivière ver» LE RAVITAILLEMENT DE PARIS coupé- la retraite aux quel- l'est et aurait atteint déjà f reformait, dans une foi qui ne cessait de s'affermir. : i ; francoles é é. que 38 ou iO.ûCO hommes qui Vitry-Ie-Frauçois. ^ R S 6 |; Les stocks déjà arrivés sont mis en distribution « Q, IMPORTE A TOUS restent de la "e armée a te- mente qui ont traversé la mande. Leur destruction e*t Marne s:* porifnt \ers le : ment. : rial ûaos u-que:. après aroa des haricots, du suGrand quar'ier erÉnfira; al- causés maintenant une aflaire de nord en dii*eui.on de la I.gno LES FRANÇAIS : E t rien ne fut beau comme le spectacle de ce : souligné qu'aucun événement !"é. 2S août. — On annonce- er , : la margarine et du quc.qucs juors. CorrpiéiFnc-Soiswms, afin de ti* loucba les cœurs ang:a.ti du grand quariier grénéral café. DE PRENDRE PART : grand peuple qui. seul, abandonné à lui-même, trani 5 irieter les Ailerxtinds vers comme ia libération 3e Pau:; chargener.î spécial des| par ses chtts. n'accepta pourtant jamais de courber la = ris, ajoute : i i-i Franc? est allié que des cemaïnes d's' la Klandre. A LA LIBERATION », viur.s *!e transport britanni- t;né aux petits enfants, aux S tête et d'infléchir son jugement. | noire p'us proche voisiné eï i . , , Dans le Midi, a nnrt la ques c; américains ont trans- fermes encein-es et aux madéclare Radio-France > Si ceci a pu pour toi adoucir quelque peu cela. ; a:i:Ce. Tout ce qui peut eîrç. p o r t d'urgence de la Gran- lades èia'.t composé de cb;>cobataille tait rase 1 p^^iu'ïie de saïnt-siaudriD. S c'est bien, ô n o ^ e France, cette reaction spontanée Ce • fait do:: Être fait rt sera fa;, de-Bretagne â Paris 500 !vn-îat auquel des vi aminés pour panser tes blessures que r.cs de virres. vauu*»« i devant Toulon, et un i ôt de Paris. 2S août. — lucUoavaient été ajoutées et du î ce peuple qui dans le martyre de sa Patrie, a su : à Varsovie nou* aarons étr* plus pro- ; C-'impr^ résistance a Marseille, les dans cet er.Tn: lait en poudre. Du sav«>a et ï'raace a lacicc un a;>pei a r retrouver son âme. ressouder son unité et garder ; fondes que 1er nûtrev Alliés tiennent rrïiint.nant i éiaien- des biscuits, de la des d£si:;.Vcïants on: été en-la popuî^Uon française : • respérance • • La France est une jran- viande en conserve, des po s voyés également. < Les trouves alliées, aidée* î Varsovie, Ï S août. — Les toute la <s">te dit lîbOeie jusqu*à près de Nice. 3 Pour cette lutte grandiose et souterraine, une voix : de nation; aous n> pouvons Selon un message du ser- par ;e& rorces françaists de | Allesnarkts ont «cceatué leur Deux manoeuvre* intéresattendre d'elle qu'elle i f l'a constamment soutenue, une voix d'abord faible et ; pas rtutérieur, procéder:: brilles forces santes sont a signaler dans I pressi< 2 contre vice des affaires civ les 'tu lamment à Sa !-béret ion proI lointaine, mais toujours assurée, que nous écoutions en | f a s « antichambre iors dé la! grand quartier générai alUé. qui se sont ?oulej poluca.ses ces vetenrs. reconsrructiirn de la nouLe bombardement ffr«»s;T« du terr.tu.re natio| cachette d'un cœur battant parce qu'elle disait nos • velle Europe et du nouveau . ces stocks de vivres aliaien' nal. D'une part. la co'onne qui j rées. b avait occupé Avignon, reêtre distribués dès leur ar• espoirs, nos tristesses, notre volonté e t notre f o i parce : monde de la capitale ,11 incombe a tous 1»! A ? r ^ . .srrâ^ monte rapidecaen t la vallée rivée à P a r s par les seins : qu'elle était " A voix française: une voix qui s'est faite • » Aussi, devrait-on précf" j atteint du Khorjè. et Eîle sea trouvait des au'.oritÈs f r a n ç a i s qui ^^^ié^&sff^ïil^^^^i de* laVctîMontétimar | de plus en plus proche, de plus en pins puissante et : îe P ' L - S tôt poss.bie que aous | a fait 110 morU' s'occupen: elles-mêmes de | qui. aujourd'hui, déferle sur le pays comme un ton- : ne 'ïêsîroo* pas !e moins du j au do tikUDétres sud de faire v?n r de source locale ' m axtant i toute t e U r l t « U ! SainUean. qu'ils o = t «ni^tr. ,-nond° îui laiswr jourt" un et 719 blessés S c è n e , au vombrissement des avions e t au fracas rou- • des :r>:in*s de vivras dans ÎS eu faveur du rétabïïsse.'neû* conquis er. parte, a.nsi Lyon. r.'. - i>- <f-c-.fi.' p'an .[an^ !é* D'autre part, tes force* awà, capiîa'e. J lant des chars, vengeresse et triornphaiite : la voix du : des cotioMtions uormaies delqu'UQ autre immeuble près ricaincs qui ont atteint la | général d e Gaulle ! tietles, Bieo eatendu, ce rôie vie.» 1 du posie c Veûdett>s ». Radio Paris. ?î ïo2t. frootit-re suisse a. la hau11 <fst ensuite fait appel: selon les r.cutev.es parve. 1 Aussi est-ce avec lui que. pour fêter ce jour bén: i ... J .iim.i(iu:« nu p a r i annonce que le homteur île Genève poussera»cot zérien eff^Clué T ONESES. - 0= n ' i p » * 4e srécia:ejnént â ragricuKwe. J naes à Londres, !a Gestapo actuellement vers le nord| de notre délivrance, nous ne trouvons pour exprimer • gï>:;rern>ni#»iï qui sora l'es- bardemeat LU commerce et a rinduscic , tv&mt en moyenne trois | notre joie, notre amour et notre confiance, que le vieux : SfCîimenï de ia ;«o^u'atios dimanche tnat:^ 3 ïné lW - ' aottwres efÏMei'e» de la Suî* est, en suivant îa lifmc da r^rsonces psr jour françâ:«- v*ut entière. I>e personnes et en s blessé *W. tvie d«pG-s ï ' » a a c « < ^ue es lu pays, bases économiques j Jura. Elles ne seraient rlus | cri d e nos ancêtres qu'il a poussé le 18 juin 1940. ce : t o a t ' manière, les BritanniAujourd'hui, dans la rr.at:- paya se mirai; o> ! i t a t r e qu'a K « kilomètres des b'ia: vieux cri qui a déjà r o u ^ à travers les siècles sur tant • ques désirent assurer leurs les Faute d*anr.e? lonrdea. née. rartnierie allemande » L A presse mslahe Staxaat avec dès qui. au sud-est de Pari*, • d e générations d e chez cous, sur tant d e glorre et tant : cC'mps2T..'ia* de lutte fran- V mbardé Pari» pendant aasruaKé ^ue 's. S u ^ i r » pa-e S f t S S f ^ R w x î i B i ï t l » » * ne peuvent se 1er.- ont atteint Troyes. de misère : ? çais qu'ils souhaitent voir •» trois Oc rapporte -xxr ; 1 criai"» qs'eiie 1 assis. heures Edmond nEYSER. préser.t» ailiaace nsintenue I* Bdprtc ao.i *ccep er a> parJacques LEMOINE. que n>rif srf>n(î:*wîtncn"S ^ e a e a t tenus par la Vr?e la France 1 xiprr * ta lc:îe rocu-e >s i> et apnortrra soc effort t<r- - ^ î | et renforcée b&térce du'>nt (Voir la suite en ze peje.) t\6 atteint?. sonaei a rceorre corimuae.»] Gestapo. conïtseoi toct entier..i

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WUJ rK LLffèajTnjiî, du Os Cafmasphè CTtzmt- aér ^ re.. j ? ™ ai œ ^ r . sr e« éfu-t-; aD^trri xgnùt , „ ° ° E g e- t a . d . Juin mitiijJrm t te ixprix ^ j é^fenyse a natian plusieurs ^ i - ais. fièvre et rinTuitt journée* ta?, s s 'scoisffatnt- sl a ifeuar demters uae^ t Un mtmsièm positif f n t ^ à . a c ç u f sfait *iim± cons-it .- l généra irnportmttest. d c T Ss l de Gaxtlls reçu, r dans la matine mmSt n * + r a Tue lat K E R . Ait. S o S f S S L ^ uoui s, f t : a-osat - i ^ K 2 * iltf ministère. îjre=«e . 3ff. - 2 5 ^ erannx le* d * - serrât destinéspmttîictitm IL--r corTi-r s S r S L ^ ^ ^ * u r e ? cainpren4ratt et U dmt awrisïE ai. n Hussein _ — Ag c à. t m _ s partis les, recevoir e r s » î i i n i sffiïe- trentoinir o^xr ^naneg j^frlw^ q u car païWW îWSiîS ^L^^^^^J^fues ^ d a n » la.- smree. ours d'une p a s ; .peiwè^ s: mi e fie IMWJII II conférenc i-mt, x. J £ Ba-utr a H n'y. a.encore T** d. zinq. mois: s ^ c r ^ a i r e n» w 4 r - y eS- <JK*n=3 d'Iraa a d*9RC 89atfaK autre» jaisT-;cgrgglruata Oomr ^"noues. w w Washingtoe d a iTErut .. de Tsriéi end&ss salon . rrs« MU"< JBBDÉeSEL n, s les espoirs (Loutres; er, en! maénten H M K les r--_-u_ .-i__ ^ artnts.. ra-tort c a n n - m a s t e r a s , « r E t a sont p o s f f o n i uUHaie aszt: * s»?- # e a chmran Dans les couloirs permis^ i e » yofc -r ^ r r , » Gaston onrr âMPÉâfr ; fe r r £ n (Bavoir » i 11 liai aaac I*eferr? WKÊËQt&Gf au. J ss-ni, csBolaéTcéaSe: tout question » t » BE f e ^rnSnenr ^ ' il a (sm&Bs «giiH iH» en aima; s m f e w B Bin i » ^ , d"*" * ? c i r S t serœrt e*~Tk 1 T aépw des c/iamn été: sur- l^m pmtr gfjagMB m. m te général e-«. trtmnilte;); tra-ts ai de ïtâaert « ss les fftECfsVincent r 1 y (ru:* 4 * r grands u , de jiumiiui et * m effectifs „ . partisïaidjan. GauUe « l , a. M. rmt ± sa, «ta aou*. I m a i m u t «S as. K a cons'ifuer t .' aies sa a** on, t 1ns arto-fr-e Levmss-»Snui^ — W B l a%scV Lu l r a—< a n a t utm?^u un un ministèrdùzbontirm l|u uni a n c e J I É M svrrdioîïsén 11<&u « q et Lati^re- tSt » i s - se- qdne>» n Ole et fort. g t ngraag X V » S mstmi, «a t ajeu ». « «ezs "Satxxz t i B * azermen laz -rterspour- r é g acommn T^ (as firtmâaia. sta* Kf On rappelait: e « » i L cette catégorique ^ t « * p m S Beat: e rcgrrt.. il sàk r M « oosélé- sens • lu • • m i l M On - que gociations trtrnsavîion . * et les resles d a n s ie 8r-aar j n A t députés si orient Talent, ii»*e- 4 é m a SptKB « o vers • «r r <*>«m i'"» utrrtés a m é r i er ai i e ines. _ r Ter*'-*"™" [orm&- tans M. Hussei d é p r t n c t p e jfc m t r t m ' ï . r a t J w i » q u e M. n A i a a précië eosot- ITLB.S ^S. <ta«* 'a formattem le» JBitms é ' ont . jirnMwiiu in—"WHii' I—P t t a t , l a i a dByrnes j*ay* <M les -luX.LJa,-^. d'un d'Eit lundi q M(— aaaaa gjruverrre* ment Le* présiden u e 1« tripartile nat axec- , uneI W b c fffwrin .uapui t de améno aau attemta stg e u Jfc. TRgrfer.. t ûttar exsiren éJKat- ^ Pua » F saa la et <atefei KEÇO IT riew^ , 2fr r w m Tfft ^«i Ze tJipsi communistes F « : xc t sGoum. ont amvfbD »e- «ftr g — a . L'AMB ASSAD v r eSBOedi vvaesb prtrttïème M. g u * . ité P^THnfon. — ^B;. & déclare rintervibewé; EUR D ' I R A aret& t*n~ que les o a n a Dans tes eaUfiitleU- T 2» n w T O m b d«r tnrt» j . g a u v e r n eaxien. s'estJOBT^D i a i âaatjaa N couloirs; ter- roçu qu'à, leur gt afe n'ont a a s - swetcé « lie. lie. vent est L3 courait a <t meiié d n»r g g i i ; fiwinp ite r ts — L e Ou. te. farait" mis rn.H»ii» , à .itoptim 28 aave-m sa- daaajBM aaa o n t d t t L * mn' id r e a . lu. . est d 3H=-| e J * - r » vent à. m mmmlft ministèr mldJ. a rwH. n qus le rnrnistÈ/ î a de llaprés-mitti, mmrm d fc d» i I—BIH uar e per^e sttSmt i a a saUSeuat m» — isme. yuim. n d u s t r i e l aJlerrr ands , d e m a t é r i e l •une Questioe était d ' I r a n bre. ne. de: lam&mfnim TàîiO- dires a r g rremvea u dès pas T U " . ; y ai*maïsWaurto» Tirarer maintenant qua i e sauvem aurait c l a m e la k L n d OXtrrrrr-. m then -un éTheures. t x a « s f e e a darst sL , * « K_ i M. n â M sHiesït des CTwnt ar M . B B r tnad n wtsifir mardi O B » Bro6 acVress a i r e peut-êtc e soltr P«utréî ;re d a Oanlel W munis!?, titulaire x u a t O tiîxe 38; T . i M. s. corn, — eminist re nrôme des q matin. que' le ajénéra vernetn ent era u n e nota a u Etat»de Gaulle mais mwEre di Maurie a S s b u^n« i m . 38, et M. gon q n s d e * affaire s r e soviéti lui-même. l u m , * 13 D a n a la Le. groupa u'tï a e n t -étrangères M. I t groupe seaiaii W ou. le gé~ C». n_"est pas que. h. retenu . c o r e é n u liste f r a n ç a i s e s o seaiaii ste se d e nouvea seuieai ant présKte ncee » "nierez a quitté30. t se réuni u raercreaste la d e s - a ii ae n 3réé« e n I r a n pd e l a s i t u a à 15 tt 38, B e p l u m é r é e s soûcaax te unsti e n ri i a .réunira , a faire a s d s r Az s», refusanl a nes. t te u t » ttfsiiax e r b a ï d j a n .r le» t r o » « t l i v r a i s e sn, t a F r a n e e r é c l a m Q aiîttn. u a nd. * r? A L'ISSU e la rie w a fions d e p l u s i e u r s millaei n. 3 . » . Mayer . âecrétu E D U « ts cbemin. de C O N S Q L ti seciali sta.. tte Béméta l d uBan l e ! p l u s i e u r s c erie fer e t D S DIX d rapre^H ucU. <i««i p â m a visiteu p a r - f p i w r a e t d en t a i n e » remsr» r da cnalanda.e mt saxit d péuerai d e abee. réâelur oeme Giauila. U â'eit vié»>arJe: optimù aa. flutpéra ô: meinet a SELON LA RADI m termes — — et ce s o i a aes t farO s e qui. d uq u ' U n e ialurio ri a u m n e s AMERICAINE ont dédai>é exiter viendra , r a "*f" "s iiuxt j a u rlales délégués s irt— incessa mment des a Trais . Pour Paris. » e Thmw. rétabhr (atxmds » deX..M.Mauric novem bre. arsa»m -pagné r e a a politiq T Jm^pio». Ducios ordre ue d u P a r — Le. b a - les Jéurna 1» h . 38. , a ntste. ré t i ooirrrn iistesle généra lu n nouvel e n t r e t i en e*u. à C h a m b r e , uan i m a r d i m a t i n à u- p a r l e r ; MM. et se refusèr ent m de Gaulle .. avec v a i t dé>ign é t é la préside l a JStayer V.iiicen t-Aurio Mandc Esr i ce Ti>orez o é n t quit. Affurie.; MM. révéièr l a. l a h . SB) F l o r l m o n d . Jacque s OuciosMau- j u r é de n e rienent qu.'i's a v a i e e» f a i r e d e d é c ince sans aratinn nt Bonté comme e* laisser, t r a n t a n t s à. l ' e n t r et reprèse n- de s p i r e r t r eU. é t a i t . 20 a. 10.. .a p Setoum ann i e n. KM. Gay. Geiin tle rè r e n d u e ; à !a-. d é i é a a t i a n qui sortire nt l e» tifure; n . qtu~ a Oiiré p r és , un. e n sîest n h. 30. a u n é r a l de Gaulie e s dernie rs.. » tCune p r è s d u gé- M. Selium ann confirm toiis. q.uana Haxiric v. . ses qna'tid a q u e lui collègu es a D'autr«> p a p àciuma et r t , le P a r t a n at qnittfi: M. e t le MiR.P. i sociali ste n é r a l . en termesv a i e n t j u r é a u gé- p r é s i d e n c e , s e félicita la (3e notre étaient nt: d e « m dévoile r les identiq ues, de ne- o p t i m i s m e , q u i reTrrésajués res*^ve envoyé spéckd : secrets de A u r a * . u i e n r p a r MM. Vincen la. réu- adiéem e n t i p e n d a n t lieï s ' e s i pasGeorges Nuremberg s rs- Jour» tMayer, u l ; dsrlip. et Danie: GROSJEAN) , 20 novem e t cpuL. npvnsea r MM. KranciAndré P h i . J " .ES*. îrnnwe , M a u r i c e pSchurr bre. — Le HMC M sqoe- Gav. New-Y ork. t-iu m m d e S_t r. chemin d e rann et André ;ncffiœ aamren 2D rrovam nre. A * J POINT ali . _ Rethoà rfea, ^r î: Coium bia. Co~ — La c o n v e r g e n t a u nj ogur ar d , c e u x d e Coverr V_lï. le c h e •taaaaaavaaa. . ,,^1.-5 ^ t W r . „ w u r> d ' h u i vers DE M. HBHB était d'une et d e Pea f F r a n c e a obtenu Syaeaai » fait dËdaré ° * * ° ^ * c e b e r c e atry OT ? ~ r l - r & r b. o- u r Inform ation TcrtM ins-Kln accusa tion u d u rtan"ur Pariai. 2B, n o u e r n s n::t « l e « a n . * à u . tous ^ Les raac c u s é d e la famille l a mise e a ne, vers. Narem n dé- gouver -nerae- s seior. la-quedle de deux s n ntw=enrr*re;. g ^ ^ - ^ heureux s ; e ns eface lenx K pp. It faexg- chainem présen rt çhlngta te jjuges tanx es u r dans u g e s :r alneg scolonel — ». ^ d'eux,. ; em o r g a n i s em t i s d e cher-.a a u r a i t am~ ftnt u n' o nprocès u r s dont r a pro^ L ^ d ' evsky. u x . lJ94irs G a e ron e colonel face pali-ro le serrera '-tplaçan t: ilem xa tet esntd«orle retour ^ peur l'en. MM. Bome. P ratatt aowiétl a k Goerm remr de; généra o v i s Gaulle w k y . rem- maréch m a r é ogi ee s t en un^oxm f e r mdTewP.a r i s . aeodAa des g r a n i Rotirje nko. T.10TBZ. et; aue, p a r I'i*rter Inde; passèr ent ds magnat re de son représe rt» ^;-:.rrdu prése i ma- posé: c hal, Shawc I>iiclos p r o p o s é p a r le e gris d T ? jtrte e tt présen impéné tratiles tnédtal - \ a c k c s de allemancie ? .awagra te u n visag» - - è r e !a vorisé ntant a Toliou nde epu Klng, de l'aider o n ,Ltato- ross. (Angle terre), ciôs IΫBK. prfe - d e v a n t déclare - q u ' i l a g r o u p e sociai: s*e, mil on l e nationa o n t fareCms-i: M. ng- (Erano ei en r é a i i l é pour.. airrisBre. lesùe aational-*>e<a r .*? '. a rétabli en Mandc hourle l^ecfatalîsme. Q u i a ô : ment-e voîfr ? «jnitte. reirrpl aw » y s u ï dé: tsna". George afin da r l'ordre . de Mentho son t o u r l s Bidaul t der l'unité de Los « a c t i o u u goUAieaa:!Ksi!itjj n. paraît: ntoarff e d a n s a préside noi*' la Chine. sauveg arorbites n s des ac suraA-c , t II .-r e ité; a i b b e n Selon un« «- Ça ne v La cusé trop a u t r e inform a pas' m anl deeiitr aiit: est c o r S a c=éarce ^e r<mrt^-m»/i» s — Le généra la C.B. S., ». reT^ u T t la uuuéiJ ml ation da Kai Chah 1 -a ;>r-s.dt i cte G a u l l e a o i s * ? ^ il Tctran a adressé -:ioe a âj q u i i t é . reouète | g a g n e r Neuiily u n e second g ... lectun» a u gouver nemen e . Gomme onpour, r-- R.S.S.. lui m a n d a i t si t de l l'U. vernem ent, la, c o n s t i t u t i o n eut;u i d e a u x troupe s aamanc aent d'ordo nner soviéti ques pour mercre pouvai t être a t t ngou- ment en Mandc d u e la plaoo hourle de actuell ea l e droit- di, il. a r é p o n d u :e H laisser a u x forces d e llespér er. On. tales. gouver nemen » j Ctt. b r o -pa;s q uillard: eastTém Roger -Bois o e uBi n o y a i t les aborxtemerrf. l. 51 ans. o u l o g n e a. e à PîTieuilArrami ; c e t t e nu A, éîfelric h. i n t e r r o m pcou u Jacques en 1942. en Dordog ne. était ien nistéri elles, -les con&u- ltacion S la- Milice. H adhéra p a r la S.Q- lorsque l a Moutel n'avait que 18 •qui devaie d u g ô î i é m i de s m i vie suite a r G nta de. a r n impassi r famille i a e Comme pr ble. nt n e r e f se; j j r o l o i i geenr d x e a p r è s dîforme et. milicien , on le vit. lice. II le 11 s'engag e chus devena Iu&qui à. u n la. 2H1 llallTE. d.U nia;:::. resrett a. mata, uni*- i:l paoblt*. et. ce- qui armé,, monter des en e trop pour. gardas tard Las-l^Allmmgne. front- russe; eipa aux est pi«fa grave;, il res-: p e r s o n pour l^ t e n d u eptramié où. il parti:a:is contrer . a i i l é s si— e t d e k c a s ; èa ïfeui-M quis de la espéei: Gcoomisaire n e combat point., rtm les- a » - ^ SJM; Léon Savoe. est ASdSTie K du gouvem IL revrrr. Hautes-omos * prcrr. WAshi rorton; ensuite a Hte-lgn à BD verdict,emesit: ;ep a r v e n u e s . a p r è s .:. i : : r. s a rat- g é n é à Ufaoge et -2» novem bre. eur. puis diligence que 2 » Keiler; r a l Eisenh ower de t avec u n dllnà Thn-.er s. — Ee dernièr e s ville; g r a n d r e. ot an g s . efforta t cltef 'i'étatdu Dana ce'.te d"AngouleHre. solliale ; g n e r la résiter été nommé 280 milicien nombre major de allarmé arr.e plaidoi r e n u n eHMIIMII ree- d u g ér d , à s » - n c a i n e . éarnu G a u i i e , isolée rie. cédèren t desauei e amé^rti^ysecasé,s, au n é r a l de^ à. dess arresta pai ideau c e b acquitt e MôHlet pré- î > Plusieu tions. r u m e . r u n é p a i s ri- étérQe s o n côié. l'amira . mais personnes- furent, dégrada tion: occasion,,rs-tuées? l' rfimit» nommé chef i nationa le pro. evant cett après avoir à cette eux. a n s . pour v u D d'étatr rmsjpr a> la m a r i n e e di'fflcn llé Curéac e . l e s cotisul été" ta** améric de i i n préaine: -:ai:,>n s. .riellea Muuuil tive- a< cesme avoir pris une- part André jcredi. 9.-ohn.t é t é r e n v o y é e s mà t d l s t é atrocité s, mais . 30. merac- employ és Descha mps eî Jean. breux témoin ST. On espère K ALI N-i NE de nom- furent.. BettWK des: E r t l t . s affirme nt r.Vari'ti compar A de a» Angoai êmr.. Iminist èTe.- . rFéarrr noina. vu R . ^ l P . . Hun cbefr tlfit'ffnne q u e le: R l'ordre d e Lénine ,ETE DECOR E ai: après l'avoir p o u c r a être, arrête- ené Italie, TTerrtal dUj| jda-ns l a maîind ai-oir été groupe p o u r servil'autre except ionnels constitué U où. il siétBàtalors qu'il pgQpttgamdifctcfe. rendus a u Ida l à constru Collabo ration. éSait: planton enfui; dUi Après l e s cours ringen. ction, e t de Us sont condam : a Sgmasolidat ion, entreti ens: : néral la connés, l e premier de, cme l ' ans dp rsfusion E d M. Robert; t lee a t aaviéîd que^. gé: quaire années commis saire ., ie seron.1 à d'abord avec Gaulle a eus? mandi, Voici l e b vernera ent. les HQ goude- prison. â alimer.l da requicr ; une és, dés-tro is,. Us. sent. \ g r a n d s partis - d e délégu n s lequel « M a r a t e * •«». peine se- «'• rassem blée, «îccess i ve les cesemn eds de g u e r r e n trois, g r o ume n t. avec les chefs pais* que préside seiller cour, axis sont Lamber des Tcle Ce»eauSE. lé- cos- JSES* actuellemen aux reouisi oord p a r a ip e s p a r i e m e n t a i r e s . l.'ac. t jugés. f virtuelle ^** * droit t m u e m e m r ctions. d u ^ S a r a i. i Hfait gouvern psur- I * constit m e t réalisé vieilli. Les B r e du * t «t: r ^ - '. ' ^ 1 2 b T " * et; malgré ution d u ngcaxwui maifi^ une plaidoir ement ex-amf raux (Photo. K e un» hrile Baeder occupe belle |f S*'??* f ? " ^ - ° « ,- tricojor ut.. damne ie de Me Dusson -Martz. ysioneJ nt.. derriÈ reDoemite-. e t de l'acte e par a* d e u x i è m c o u - quel H avait aux perpétu Arnouil GoerUTg. à frança is d'accus e hanc. o r c t w duet. pronontra%-aux servi en.« 1340. celle de -4 ation «t Cioa. S ité: ce sa forcifr i. " v:c. ^ ^ Il fi: dégrad»- refusa "Ussie. m a s Les accusé l'acte soviéti que ,. de . u.acre a ac . Il est. servir dans les accusa tions s éemUe nt ensuite c u s a t i on Wafîen 1S-M. las relevée s- contre SS par.- Me riiinin Durarr t six La courdéfendu d'entre heures d'horlo e u x i Geerin ch cun >iln lecture sept ans de caiviam ne Jean Huez g parait amél'acte ge. la. m ^ travaux forcés, j a n r V ade A .d'mter diction "^T^<« rtBtr ^ f f i u s a " ^ n a<TMC cirai ans de. t o .gradat ioon. A séjour et. à ne^ns^'m zxt-uzkel. Speer £L,*Tr a» ^ la? dévie e t Funck son» = P a r i s . 2B" U S E C3ZHST Parait r comme r r W UNE P R O r n r MTr" e pas. e n m acts fra bra. ATIQX les mailles TBT!ATI P oue' La d u t"-ct d ^ ttoBlm£ er Janv er N UUéra tion..n e s t e i mmnm n~APRES IL& Hggàsr c e 1 ..ffiïg™ iîL A - ^n s lôtfi. l e t r l u i d ' a v ai n , sont i * r é t a b l i a ; p 28. k i t e n r e t Œ B d e T COMOAMNA ^ ET UHE £ f a ^ tombés ^ f i ? c ^ iœntro ^ t <t» . A ^ r r v T^r? A TION ~ ' ~ ~ A-iema nds ««-à p s'émeu t et*' b a t e a n x a r i s , dfc? 3 » sru--_4 q u a i s . 30« p l a c e g a i e r r e . . Oe: Dtf CHEF ; L V A 11 ot " essuyer un ' s m i é t é ren e o n t été; r Scnnre du MILIC IEN x a«ai e v am emême La^ s^ flbués. a e m i s e s ât 20 . Inriij u«a ^ m re « ' 'aarrm i e n a e r v ioc en t é^e traccuspremiè RI BERACCUS L a trafice . lodl Le raient issemen novenuire a I •Datas». 30. i ation estparti*, de cet acte r ; 5 » ta e» EUSSa-ET oruli. e n Raeder demeu OÎGÊB&C tions: est: tm tissu passibl es, t ïts qu des. transac saur mgÊÈm novem bre. — Janvier, q u e d e UEiOBô pllis accentu a mé- Keitei. Dans une le'-tre tout reste- en position comme rent irru tion. d u i s'étend ent de l a dfondaé. a rendu s de la c o u r de justice en t n r m e s . t o De; m ô m e . . B e x d « H i ouverte & MM. danse z, nafiana l-soeia dîazsen I*-. HT^n-»» ! Ministr e de la. justice, on arrêt d « m e n t s a revanc he, passe Doenit l a préparparti x ucha: e s t le de l a Gestap a n s l'aftatr iuâe- A lorsqu nerveu ble n'est te: L x teu. 'de la Républiquemain é g a l e i n e t u . t r è s p e u agre.sg le Pracitreur vaise: d'ensem ett i'esscn tfaa o e H8f n a s s e , ttnataiion c'est p a s . mau- :'et S Bordea gfiné p a r 'il est m i ss u r s a m o u s t a c h etaxcUB en septem surtout \ton HtHiten de Xeuilly . qui domine l '3Â1.9H t a l a DoidogrR des Étetes. ux, le ?reen cause, EfartajÉataM Idu Cde bre! . nnes a été et. au présidée a> l a peine d D L., îe maire Oes m o r t s , e mort. J o condam nai à t i e r s d e c e l u i . . » r i t p l u s 4?un u n : d o u b l e b a r r a g -. Ernest' de protesie de- Rlbérac * 7uanneteau d'ai-ant-^u e de bae couifee , p a d é s pi Mages, r contre, lé. Lupesc u vient CBS> Actuel lEmen el. 99 35: du 149 05; perpétu et' e r a par r Jugeme u r eaux, l e x e . s Al! T, l e s la cour, de travaux nt ren à. perjKtu pendan t-, u r- :942. 1015 <%, 1920. deaux, qu» d e » destruc ftw'* " ^b» 1942. 93 343 1,2 lès- *= L - éi nm a n a s . C e été- e a mitre- iié. "Bous trois- ttue- p at ir i i s e n t miLaisx de tions 70' 3 condam néjustice allégé prison er t i e - d e » porta, u n e - y i m u t ont cniMra à un moisBorHanqne. d:e 3 % 1S45. 99 35. (ato e chef milicien e m o n s à P a u i l i a c ; a e y at yc^ r i n a - * ; , dr riacainr n de leurs mnfe Ai l a oanEranee . 18.075; ' Rib%ac t.l e rjréeéae rîiaaitî milîrr d'Indoe nrae. françaisr t rfi- é m i m é r anttie n d ensuite la, sfBttat Jusqu'à biens. e n a m t oi eur Le H Rarapz? mon aaaatt; Busse ie:. de Eiiane EueraiH on 'kflaaa» 2*9: 3 U J . 1O.000; m a m les, r f e r d e a n x a&rrirtrÊrm,a ^ r e . q u i s e r t trafic de Bans justicepar. contum ace: p a rmnilwî tiré a.: néa- à. ttnis e n mB pas é m o — qjit ne semble méa l a é»é conilam . S80; Hasasa barrases. compte . 11.375: Contpj oir de Rérrgtieux. la cour de f r L'assem blée e s t . d é j à égal, dont les. t u v o i r las h o u r r e - n r e n r . et Jfersei Ke. afc redfipt eié- d e dflfcL Crédit a n c s d ' a n e wa n s de prison, Crédit Lyonna * généra (e ra aux. urre f a i b l e ax m m a C oe q va.MU dont seule le et d e ta Ligue is. 1.6:2. Roncier . 61075; t i o n nation a e — des crimes p a r t i e eat Suez. b a r r a g e » ai l é t a i t e n 18g. ale; Xacieà l a déstrada—; de Cuyean commi s néaerw ée liiflW un an p a g r ftTBisié naer ï*é. 2.63a:53.400: Nord. 1.3KSar e 11 a t r u i i a Le tîos paralysé «T-ital pfiaau. a "es DiS'.ria utios. Santa— toraffi a. t . la. France , dooe d'aroen dede«t prison. . iStflM a t i r r e . à . .rre- p a r t , p a fia gie Iadustri ei'.e. p e u r s a s :2BaSM crie u s 1.215; Rnera u r a lieu l f r a n o llatson r l e man , d'auà la d f e r a d tionale . Quant 1.215: Généra lectenrû é. 3.50a-, SSkfm que da e 2 5 nove ItlfMa Till morts e t jse* a fïnrrow t i o n d é le n ,., p atafc a a mbre r —,,««. a d t u chaulT .arr TTaomson. 330: 3 Gailler me. eie Eleciriq 3a capacit L! „rms Bussta navéie e s : pniiûq uoa. ^ ^ ue du UBBTI lée général e Ener. é p La le assemb ^ e Forges ichet «Tlntei il a é t é acquitt Guyenn e dratblé ^ ^ . '-uii.- d~. -lea'.rau n e entrepr ise, vér: est; t U S ; de la Ligna Nord-E st. Sud-Ou é d u •SsMè -.armé e p oa u r r a . TtTPtt ntm d ec r f l è ^ e n t ^ u r t é ^ Aciéries du l-*t déclaré liaerroe avec « 1.250: ctior. . taBie est r itaiiTMi d s l i a « m S de * m MIÛ r j ^ t à w Caife T'eumani Havre <(anti in i'he 25 ruMgud la Marine . cnmae i X «a;. -.e P a r i s . « S rrovam seulem ent' en î.xée res. 485; Lens. dienité nation 2Ï9D OSacxfle imwiatfnv eis , ut ma nérirpi pa salle ire. A 9 heuHjflsagat.. q u e . Cas diiffre s siliiii.'é t a t d"ln- tiinnE5 k ^ a t i ue s t dfiîfc de, l*-&ére-CUib aie p o u r cinq <le la Ugtne. 2.750: 635; Xicxel 31270. : ? r è a n a t i o n a l d è igei — L s C a n . X^ganusanan -ue des deC e p e n d a n tw, n » n a r i f e s d e . rafleda S-O ;dri|i:unTaai. de la. Tcliéau ^baeap Trois-C s dé boissons, a n s . SHO p a r t Sali Sain'-e a 4.400; Kdrim oniis. ^ s e & ^ a o a suivie ô u it o a qu' <ie ^ v o l rrorrjo inîeme ukS Bonîeàa xJ hôiteil prs. .Taérès e. •et r s s ~eiu! «te u n peut ima u m e des- ia u c u n m o m e n t . iSiner: . E A nmassac nx des alertion Rbôae- Poulen ann. 2.000: Gafsa. adiPSS mpertattorr s prorib a u t ^ afarBajR a n e n . o u l a as^ec ^ 4.020; coloniea a t t r a r e ' j - s i e F r iimoTr res rrar.r» H t a a a g - eat. 5.65S; Air c. 3230 a n c e et des-^ Ssmt-G obain. 'D» » acjaSr ent s-, a o r r r Baft>w le. ed'otsas as eu . caepan ité n ' a éJé l i m i t e » p«e? sont aussi Indonh in».. Liquide . 1.225; Caoutch 73UI m leur osu Helgiqu* de s e s partawaî" 2.0S0; Crarge évoqué s. a r d i a o r éu i e n c é SES- t r a , 2.305. .nifa Tfartf ms a t eouc , , r i o n^ - e taaxse menr qui Oit l a , s A u c o u r s d e s st-rr r i i l i . s - d » m oi np a ^ n » Say. Par». Cas yeux du ession. les ois j o u r s d u champ i éi 5 r e m tnilinai ne a ml éa p r i m a - « â g e a m é r i s J l o c a - iiHHHl iioveu ibra . Quilmé s.1^94: Port-Ro saria: dtm ionnat is a u x ari s i o n s p o u90 chnlisê son — provi192M : r.-ar.ci-ar. a ' e rsa p p o r t s m o r a l e t 6ewtant Q a é monde 4 a mgfcy à d e s u i tci ia i n al d r la i o t o r d lrâisc aei rnse , es te ta^acurs r u lot ê s Banqui* Ottoma 2-900 C î n29.000: : S s sur : QHS a » e octobre ia 13 a d a r . Pacirlc. in t ajnpflc crirnûiel-zs. . n î é r r s a n i a u e s i i o n s v e m b r e : régionu r n ô e d u . a n o - éSe: t r è14 tral "Mining tre qofU i iaa » dent g r a n d s imw|,faiiiL ces l a cur s e n i a i n m. w Cleo q u ' i l a i t WeSeL le nnaa ciel du s u Cen. t a m n a e n t tl q u i répon fr absBlu n»!7*r:, r a t i a n . HM— Rio. 5.215; . 9:000: G - i .1.5:5; efc. s a s . ûc e s t ^ m a l u t t e pow :c. 3 : : : w (SS-JKSOB bTujr» us:d _ o n e s t C a t i e n da rneot a n terme, dfaeae tsar ism ntre d'a'cn Azote, 7.300;Union Corpor ation. - n u iinulLru des dune de Wfaéx l a ai»»r p a r m o i d é j à d e maiféz ht l i m i t a icion les o litroras faibles - o u b r u i n e s après 4.553. bre- td tsacs. du Rorai Pâlira. a n œ s mnr dlrectien s. 18 novemb re les matd u nom dr«4B m a n es déb Cet acte cl'aaai L Csrraad e » psr'aiCnags BJSfc : c h e et s u r 1? ^ tîliiiir- .Vg7:3 ;rs«onne. 7 rcatrne . . UscuC i t s d e h a w f i u s - . ae- larrtiGruet v e m s%-irip sation caasûl p u i s q u ' e l l e. e s t t r è s L'art- derrrne âa.. 19 p testr *ro»sr ntarrt aai . m a i s î t oe s * QTTMpfë In- té> p r é v o i t l a o p t i m i s t e , t r a m âré cormng le plus,peut e t n . 7 rnandies. TfUlaacaCaî«len i t a i » a été s. 13 iss\: aa iO we. 7 matene a é r a t a r e mfaibie à. rrrodfiré- T S Î - t r u i t A g uv d é - s ' i n u r a F r a n c e d e p r r r a a i l h • Quatret . rats e a e n i v r e bel s. 17 pis yj4. em e t e s t aiornrç 2r i m a sta 7 raatcbies. par k -UPBaoitV ureai en e» b a r r a g e G m r . i s » depuis tiormaire. 17 pis-. r p u a tedac IS'.C s r h 5. e <rel s i . ons les 15 la aateSK I'Atlan téque. par les A : Z Lyon.Lézjjna n. : Pt-r 7.? uSomme l l e m a n d s e oe c m i t é s v a r t e lté t o n n e s q u ' e S e35 m i l - •léîens e R pose àChar 7 maî- Pis; S. n m a Loire. i. re é t a n t d u n problèm e ToulOBse. s . 6 m a t e r » . écrasas * a v a n ' - g u e r o y e n n e a n n u e l l e m e c e - î _. s. 9 Rayonn •nwt^ „ re. r r t I chés à o n n é que, les crimes e. 8 raaiene réprt 3otdeau s s. 12 ots{ p e i n a de e s c i a j t s relaxen t «$e* AsssDaa.x. s6 ma-coe s. 19 mort. i. pts —-TTa-i «tae ptr «sau-taa,m eT. 7 "TWTT-TKB. 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20 août 1949 : un grand incendie ravage les Landes girondines Après un printemps déjà chaud et sans pluie, la fin de juillet 1949 était caniculaire, avec une température de 40 degrés. Au cœur des Landes girondines, du côté de Saucats, à l’heure de la sieste, un feu démarra aux abords d’une scierie, pourtant à l’arrêt. Ce fut le point de départ d’une catastrophe qui allait ravager 50 000 hectares et coûter la vie à 82 personnes, ce qui constitue l’incendie de forêt le plus meurtrier en Europe au XXe siècle.

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20 novembre 1945 : le « Grand procès » s’ouvre à Nuremberg Conformément aux engagements pris par les Alliés pendant la guerre, les principaux dignitaires du régime nazi sont jugés par un Tribunal militaire international. À côté des notions de crime de guerre et de crimes contre la paix, le Tribunal définit un nouveau motif d’accusation : celui de crime contre l’humanité. Le « Grand procès » s’est achevé le 1er octobre 1946 avec la condamnation à mort par pendaison de douze prévenus.

SUD OUEST ces années là... 29 août 1944. Création par Jacques Lemoîne du journal « Sud Ouest », qui succède à La Petite Gironde. Le numéro 1, diffusé uniquement à Bordeaux, est tiré à 76 000 exemplaires. 14 novembre 1945. Constitution de la SAPESO (Société Anonyme de Presse et d’Edition du Sud-Ouest). 21 décembre 1946. Constitution de la SIRP (Société d’Imprimeries Régionales de la Presse)

19 juin 1949. Création de « Sud Ouest Dimanche ». Ce n’était pas un hebdomadaire, mais «un journal du septième jour». Le numéro 1 est tiré à 49 500 exemplaires.

16 septembre 1956. Apparition d’une première mouture des aventures d’un «Petit Nicolas» de Sempé et Goscinny. La formule définitive verra le jour trois ans plus tard.

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22 novembre 1963 : Kennedy est assassiné Le président américain, John Fitzgerald Kennedy, était assassiné devant les télévisions du monde entier et en direct, à Dallas au Texas, alors qu’il était assis à l’arrière d’une voiture décapotée aux côtés de sa femme Jackie. Le suspect, Lee Harvey Oswald, est arrêté dans les heures qui suivent, il sera à son tour abattu deux jours après.

10 février 1956 : une vague de froid s’abat sur le Sud-Ouest Les anciens parlent encore de l’« enfer blanc », qui posa un voile blanc sur le Sud-Ouest durant une quinzaine. La Garonne charriait des glaçons, la hauteur de neige pouvait atteindre 1 mètre dans le centre de Bordeaux, immobilisant ainsi toute l’activité, tandis que le lac de Carcans et le nord du bassin d’Arcachon étaient gelés.

i ^ gut pense Patrick, je e contre aucun de vous, car dessins surjuillet, et comme it peu de vacances je suis er vos oeuvres. des lauréats ne paraîtra pas ous en demande pardon. consoler, regardezà côté une ures, celles du petit Nicolas, r Sempé et Gosdnrty... Mais ez-pat du martinet. ONCLE BOB.

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29 mars 1959. Début du feuilleton hebdomadaire «Nicolas» qui narre les aventures du Petit Nicolas de Sempé i Goscinny dans et « Sud Ouest Dimanche ». Il paraîtra jusqu’à la rentrée 1964.

16 mars 1963. « Sud Ouest » inaugure ses nouveaux locaux au siège à Bordeaux, en compagnie de quatre ministres, Alain Peyrefitte, Jacques Missoffe, Olivier Guichard et Maurice Herzog en compagnie de Jacques Chaban-Delmas, Jacques Lemoîne, Henri Amouroux, Marcel Hoursiangou, Gabriel Delaunay et Pierre Archambaud. Mais aussi en présence de George Pompidou.

19 avril 1956 : le mariage du siècle est célébré à Monaco Les journalistes, photographes et cameramen internationaux se pressent dans la cathédrale de Monaco pour immortaliser « le mariage du siècle » ou « le plus grand événement médiatique depuis le couronnement de la reine Elizabeth d’Angleterre en 1953 », comme le décrit la presse. Retransmise à la télévision, la cérémonie, regardée par près de 3 millions de téléspectateurs, montre l’engouement du public pour l’idylle qui s’est nouée entre Grace Kelly, jeune comédienne américaine de 25 ans, et le prince Rainier III de Monaco.

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KROUCHTCHEV DE GAULLE BEN BARKA GUERRE DES 6 JOURS COLETTE BESSON SINISTRÉS D’ARETTE BARRICADE À BORDEAUX POMPIDOU LUIS MARIANO ON A MARCHÉ SUR LA LUNE GUERRE DU CACHEMIRE

EUROPE DES DIX VIETNAM CHOC PÉTROLIER

1964 1973

20 juillet 1969 : l’homme a marché sur la Lune L’alunissage a lieu à 21 h 17, 102 heures 45 minutes et 42 secondes se sont écoulées depuis le lancement d’Apollo. « L’Aigle a atterri », c’est par cette phrase que Neil Armstrong a fait connaître au monde la nouvelle de la réussite de son extraordinaire mission, sous l’œil attentif du robot soviétique Luna-15, changeant d’orbite, qui croisait à seulement 16 kilomètres d’altitude…

23 mai 1968 : nuit de barricade à Bordeaux Bordeaux, ville universitaire, fut prise d’assaut par les étudiants, qui partirent du quartier SaintMichel pour finir à l’intérieur du Grand-Théâtre, en pleine répétition de l’orchestre symphonique de Varsovie. Les manifestants quittèrent les lieux après une allocution de Gabriel Delaunay, alors préfet de région, qui conclut : « Je vous fais confiance. Je sais que vous sortirez d’ici en bon ordre… »

Été 1966 : Jacques Demy tourne « Les Demoiselles de Rochefort » La cité charentaise fut préférée à Avignon et à Hyères pour l’ordonnance de son architecture et sa place Colbert. Le tournage qui dura quatre mois mit la ville en émoi, une ambiance de fête créée par l’événement associa étroitement les Rochefortais à l’équipe du film. Petite particularité, le long-métrage fut tourné simultanément en français et en anglais.

SUD OUEST ces années là... 12 mars 1964. 1er numéro du supplément « 17/24 », un journal de jeunes animé par une équipe de jeunes, garçons et filles de moins de 24 ans. C’est une double page hebdomadaire insérée dans « Sud Ouest ». De grandes signatures connues ont fait leurs premières armes dans le « 17/24 », à l’image de Jean-Claude Guillebaud. 13 février 1968. Décès de Jacques Lemoîne. Son épouse, Éliette, devient

président-directeur général de la Sapeso. Henri Amouroux, qui en est le directeur général adjoint depuis le 29 décembre 1967, devient directeur général.

19 mai 1972. Jean-Claude Guillebaud reçoit le prix Albert-Londres pour ses «Carnets de route» au Bengale.

1969. Jean-François Lemoîne intègre la rédaction de « Sud Ouest » et crée le service économique.


GISCARD MORT DE FRANCO SÉCHERESSE PATRICK HENRY INONDATIONS « AMOCO CADIZ » JEAN-PAUL II AFFAIRE BOULIN GUERRE IRAK/IRAN REAGAN MITTERRAND

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1974 1983

8 juillet 1977 : de violents orages s’abattent sur le Sud-Ouest Les intempéries qui se sont abattues ont fait d’importants dégâts sur le Gers, le Tarn-et-Garonne, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne et en Dordogne. Les petites rivières se sont brutalement transformées en véritables torrents de boue qui ont tout balayé sur leur passage. Le premier bilan faisait état de 11 disparus.

20 novembre 1975, Franco meurt Après une agonie de cinq semaines, et alors qu’une dépêche de l’agence américaine AP avait annoncé prématurément la mort de Francisco Franco Bahamonde mi-octobre, la nouvelle tombe. Franco décède, entouré de ses 35 médecins et chirurgiens, à 4 h 25, heure que le Caudillo avait lui-même choisie pour ses exécutions capitales.

1976. Pierre Veilletet reçoit le prix Albert Londres pour l’ensemble de ses reportages parus dans «Sud Ouest», comme l’interminable agonie de Franco, la Chine ou encore la Corse.

Le 10 novembre 1981 : François Mitterrand devient le 21e président de la République L’élection de François Mitterrand fut un événement considérable. Les Français avaient non seulement choisi un nouveau président mais ils mettaient fin au règne de la majorité qui gouvernait la France depuis l’avènement de la Ve République, c’est-à-dire vingt-trois ans plus tôt.

1977. Jean-François Lemoîne, convaincu que les quotidiens sont un instrument d’éducation, fonde l’ARPEJ (association régions presse enseignement jeunesse) dont il prend la présidence.

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1984 1993

Le 13 juin 1987 : le Quinze de France en finale de la Coupe du monde En demi-finale de la première Coupe du monde de l’histoire rugbystique, la France terrasse l’Australie sur ses terres avec quatre essais. Elle gagne ainsi son ticket pour la finale face aux Blacks sur un score de 30 à 24. Audelà du résultat, c’est la manière qui est applaudie, car le Quinze français a offert un grand spectacle et un grand moment de bonheur aux téléspectateurs. Las, les Bleus perdront en finale face aux All Blacks de David Kirk. (photo)

9 novembre 1989 : Berlin, l’adieu au mur Peu avant 19 heures, à la fin d’une conférence de presse, le secrétaire du comité central, Günter Schabowski, annonça de façon lapidaire l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation pour les sorties du territoire de RDA. Les citoyens est-allemands apprenaient qu’ils pouvaient désormais directement circuler vers l’ouest, sans faire un détour par la Tchécoslovaquie ou la Hongrie. Des milliers de Berlinois convergèrent vers les postes-frontières.

16 janvier 1991 : la guerre est déclarée contre l’Irak Les forces alliées contre Bagdad sont passées à l’offensive dans la nuit. L’aviation a attaqué l’Irak et les positions irakiennes au Koweït moins de vingt-quatre heures après l’échéance de l’ultimatum. Aucun signe d’ouverture de Saddam Hussein n’étant apparu, la guerre a éclaté en pleine nuit.

SUD OUEST ces années là... Bordeaux : la gaieté sur les planches Ambès : la raffinerie à la ferraille

La saison théâtrale bordelaise sera marquée par im retour du rire sur la scène (LirepageE)

Montalivet : huit incendies en huit jours

La raffinerie Esso Ambès est actuellement vu. immense chantier réduit en pièces détachées. Une partie a été expédiée en Normandie, le reste sera vendu à la ferraille (LirepageB) Les habitants de la cité balnéaire ne dorment plus que d'un œ i l Un pyromane allume incendies sur incendies (Lirepage4)

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vendredi 21 septembre

ouverture à 10 heures PATINOIRE PESSAC ISS 5 ^

EDITORIAL

La vie recommence à40ans

JEAN-FRANÇOIS LEMOINE

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e « Sud-Ouest » que vous tenez en main bouscule vos chères habitudes de lecture. Rassurez-vous, il ne résulte pas d'un caprice de son directeur, ni d'une lubie de son rédacteur en chef. Ce n'est pas non plus une fantaisie passagère, encore moins un poisson d'avril prématuré. C'est bien votre journal. Tout à fait le même... Et tout à fait un autre. A quarante ans, nous avons voulu prouver que l'adage dit vrai : la vie recommence. Tout comme au premier soir et bien qu'il s'agisse du 12 430' numéro, ses 230 journalistes, ses 600 ouvriers du Livre ont travaillé dans la fébrilité, l'angoisse et la joie pour rebaptiser « Sud-Ouest » après une longue gestation. Pourquoi, me direz-vous, changer une formule qui marche ? Une formule qui gagne, depuis trois ans, son pesant de lecteurs ? Mais, ne sentez-vous pas qu'il s'en passe des choses ? Que vos amis, vos enfants, vos petitsenfants ne regardent pas la vie avec les mêmes yeux ? Faudrait-il que « SudOuest » vous leurre en vous offrant un reflet figé et sécurisant de notre société, alors que celle-ci bouge et même drôlement. Un tel décalage serait néfaste pour un journal qui doit, par définition, être ancré dans le quotidien; c'est pourc[uoi nous avons franchi le pas, encouragés par un sondage auprès de certains d'entre vous. Voici l'explication de ce « Sud-iOuest » new-look, énergiquement frotté au démaquillant graphique et requinqué d'une bonne potion journalistique. Il vous déroute peut-être, mais vous vous y habituerez, comme nous tous qui le préparons depuis de longs mois. Et s'il se montre, ces jours-ci, un peu rétif à votre tutoiement habituel, ne le prenez pas de haut : apprivoisez-le... Vous verrez comme ce « Sud-Ouest »-là deviendra précis et ordonné, pratique, familier et souriant. Vous serez surpris par son imagination, sa jeunesse retrouvée. Toutes dispositions qui ne nuisent pas à la rigueur, au goût pour l'analyse et à l'esprit de synthèse.

Très tôt, vous découvrirez qu'il a du caractère et qu'il exprime ce qu'il pense. Mais, comme il n'est inféodé à aucun parti, que son honnête santé lui confère une grande liberté, il n'hésitera pas à quitter les sentiers rebattus des formules toutes faites pour vous tenir un langage franc, honnête et pénétrant. Il ne vous promettra pas de « nouveau journalisme ».Je ne sais pas ce que c'est. Il ne prétendra pas non plus s'aligner sur des modes parisiennes. Elles ont leurs élégances, parfois bien séduisantes, mais chacun chez soi. Ainsi, il n'y aura pas d'informations générales plaquées en surface, pas de banalisation : nous n'écrivons pas indifféremment pour les quatre points cardinaux, mais pour vous. SUITEENPACE3

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Esthétique et Qualité

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Politique : On s'éclate de gauche à droite

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d'aujourd'hui

49 , Avenu e Descarte s 3316 0 St-Médarden-Jalles . Tél . (56 ) 05.83.8 5

Jospin admet que runioii de la gauche n'existe plus, Krasudd tape sur le budget Fabius, Seguin (R.P.R.) dit que le P.S. a changé... et que l'opposition doit en faire autant, Léotard et Fourcade refusent de choisir entre Barre et Giscard

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V.G.E. en campagne

Retour au terroir. Pour retrouver son siège au Palais-Bourbon, l'ancien présidait regarde sa circonscription au fond des yeux. « Sud-Ouest » l'a suivi pas à pas dans sa reconquête

L

es électeurs de la deuxième circonscription du Puy-deDôme voteront dimanche prochain pour élire leur nouveau député. Parmi les huit candidats, un seul soutenu sous les couleurs de l'opposition unie : Valéry Giscard d'Estaing. Pour les habitants des dix cantons de ce secteur qui s'étend de Clermont-Ferrand aux frontières chiraquiennes de la Corrèze, l'an-

cien président de la République (ce qu'aucune de ses affiches ne mentionne) représente surtout l'élu traditionnel, presque inévitable. C'est là qu'il y a vingt-huit ans, il s'est présenté pour la première fois dans ce qui était déjà le fief électoral de son grand-père. Respecté, pas toujours aimé, il veut récupérer un siège que son ancien adjoint à la mairie de Chamalières, Claude Wolff, a oppor-

tunément laissé vacant en allant s'asseoir sur les bancs du Parlement européen.

« Sud-Ouest » est allé voir sur place comment le président-candidat mène sa campagne. Avec un curieux mélange de hauteur de vues et de sarcasmes — parfois cinglants — pour ses adversaires locaux.

ionel Jospin à midi, JeanPierre Fourcade une demiheure plus tard, Henri Krasucki et Philippe Seguin, le député R.P.R. en soirée, quelques minutes après François Léotard du P.R. : les orateurs de tout bord se sont succédé hier, à la radio et la télévision. Sans compter les déclarations de Jean-Marie Le Pen à la fête du Front national et autres prises de position dominicales. Depuis le changement de premier ministre et le départ des communistes du gouvernement c'est, il faut bien le reconnaître, la grande cacophonie. Hier, Lionel Jospin reconnaissait que, pour le moment, l'union de la gauche n'existait pas par défaut de partenaire. Le premier secrétaire du P.S. soulignait la nécessité pour son parti d'un débat interne destiné à bien mesurer la situation ainsi créée et les responsabilités des socialistes désormais solitaires. A cette actualisation des partis de gauche — au P.C. aussi on cherche à élaborer une nouvelle politique crédible — répond cel e des partis d'opposition contraints, comme le rappelait hier encore le R.P.R. Philippe Seguin, de modifier leur langage pour répondre au « modernisme » incarné, au moins officiellement, par Laurent Fabius. Les hommes politiques se retrouvent à un grand carrefour, devant une opinion quelque peu désorientée, qui ne se reconnaît plus forcément dans ses modèles traditionnels.

Quant à Henri Krasucki, invité du Grand Jury R.T.L.-« le Monde », il veut s'en tenir à son rôle syndical de défense des travailleurs, et juge à ce titre que « le budget n'est pas bon et les profits non réinvestis. Point à la ligne ».

Talence : le retour de l'élite PAGE2

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L'élite des spécialistes mondiaux du décathlon et de l'heptathlon a retrouvé, ce weekend, les pistes de Talence qu'elle avait désertées depuis quatre ans

Le paquet cadeau fatal à l'éléphant de Pessac

Les vétérinaires se sont empressés autour de Sabu, relevé à l'aide d'une grue. En vain... (Phot o Roiiet )

Les vétérinaires n'ont rien pu faire pour sauver Sabu. L'éléphant du zoo de Pessac (Gironde) est mort d'avoir avalé des sacs en plastique tendus par des visiteurs.

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n accident rarissime s'est produit, samedi matin, au zoo de Pessac. Sabu, éléphant mâle de trois tonnes, âgé de 14 ans, est mort des suites d'une occlusion intestinale. Rien n'y fit, ni les piqûres ni les tentatives pour le sauver qui se sont succédé pendant plusieurs heures. A l'évidence, ce sont les poches en plastique, avalées par gourmandise (l'éléphant est un animal très vorace) qui sont la cause de cette occlusion. Des poches données plus ou moins volontairement par les visiteurs, inconscients du danger qu'ils font courir à l'animal.

Déjà, l'année dernière, Sabu avait été victime du même mal. Mais à force de soins, il avait fini )ar évacuer le plastique indésira)le. Ce genre d incidents est d'ailleurs assez courant, puisqu'à La Palmyre, une éléphante a avalé un sac à main en cuir avec tout son contenu, et notamment une paire de ciseaux. Claude Caillé, directeur du zoo, s'empressa d'aller acheter vingt kilos d'asperges dont les fibres étaient destinées à entourer les lames tranchantes... Le remède réussit parfaitement. Quant a u . z o o de Vincennes, c'est une échelle entière en bois

<c Disparues » de Valence Retour en France

Après 15 jours de prison, les sœurs Martino ont été relâchées. Le mari de Josette reste détenu en Yougoslavie.

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ls s'étaient rencontrés à Dax, pendant l'été 1983. Ils se sont mariés le 4 août dernier dans le sud de la Hongrie.

Torsten Voâs : record battu

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(Phot o Jean-Françoi

uatre ans après avoir été rayé du calendrier fédéral, le Décathlon de Talence est revenu ce week-end au premier plan de l'actualité. Avec deux grands champions, l'Allemand de l'Est Torsten Voss, espoir prodige de la spécialité, dauphin ces prochaines

s Grousset )

années de l'intouchable Anglais Daley Thompson, et l'Américaine Jane Frederick. La blonde Californienne a, en effet, amélioré pour la deuxième fois cette année son record des E t a t s - U n i s de l ' h e p t a t h l o n , confirmant bien qu'elle aurait dû

être la championne olympique de la spécialité l'été dernier à Los Angeles. Parce qu'elle avait raté une épreuve lors des sélections, elle se retrouva dans les tribunes en tant qu'assistante de la chaîne de télévision ABC. Quant à l'Allemand de l'Est, Voss

(notre photo), il améliorera de 23/100" son meilleur temps sur la distance. 11 fallait bien ça pour combler un nombreux public malheureusement soumis, par un caprice de la météo, au régime de la douche écossaise.

Mais Josette Martino devra attendre le bon vouloir des autorités yougoslaves pour pouvoir poursuivre son « voyage » avec son mari.

Si Josette - et sa sœur — ont pu regagner samedi soir la France et le toit familial dans la banlieue de Valence (Drôme), Bela Papi est toujours détenu en Yougoslavie. Les trois jeunes gens avaient été interpellés par les douaniers le

1" septembre dernier tandis qu'ils passaient la frontière entre la Hongrie et la Yougoslavie avec leur « passager clandestin » dissimulé sous une couverture sur le siège arrière de la 4 L des deux sœurs.

Les autorités hongroises ont, à deux reprises, refusé son visa pour l'Ouest à Bela Papi. « Mais cette fois devrait être la bonne », nous a déclaré Josette Martino, « puisque nous avons eu la garantie que Bela ne serait pas refoulé vers son pays par les autorités yougoslaves. » PAGE4

qui a été intégralement mangée par un pachyderme; il paraît qu'il ne l'a pour ainsi dire pas senti passer... Reste qu'un éléphant adulte vaut la bagatelle de 10 mil lions de centimes, et qu'à ce seul titre, il est douloureux de le voir partir pour l'équarissage comme un vulgaire cochon. D'autant que Sabu, qui était né au zoo de Saint-Vincent-de-Tyrosse, passait pour affable et particulièrement gentil avec les visiteurs. C'est précisément ce qui l'a tué. Cet accident semble être le premier du genre dans un zoo français, alors que les ruminants et les cervidés y sont plus exposés. En fait, l'idéal pour l'éviter serait de pouvoir convaincre les visiteurs de zoos que les animaux qu'ils viennent voir sont nourris normalement et n'ont nul besoin d'aliments supplémentaires. Sabu avait chaque jour sa ration cojieuse de fourrajje, de fruits et de égumes. Les raiouts, sous forme de cacahuètes, de pain ou autres sont peu recommandés. Quant aux emballages, on voit ce qu'il en est. Les propriétaires de zoos souhaiteraient tous plus de discipline de la part de leurs visiteurs, et Claude Caillé ne cache pas qu'd a dû élargir la distance qui sépare certains animaux et le public pour prévenir toute tentative. A ce titre, la mort de l'éléphant de Pessac pourrait servir de salutaire leAjoutons que Sabu ne vivait pas seul, mais avec une femelle de son âge. Et que l'on espérait beaucoup que cette cohabitation serait un jour suivie de ce qu'on attend dans ces cas-là; un éléphanteau...

17 septembre 1984. Le plus important changement depuis le n° 1. Nouvelle mise en page de la une (et de l’ensemble du journal). Cette édition sort sous le n° 12430.

27 décembre 1987. Anniversaire de « Sud Ouest Dimanche ». Un fascicule de 32 pages accompagne, à cette occasion, le numéro 2000. On y retrouve, comme autour d’une table familiale, les aventuriers de la première heure et leurs héritiers, des invités d’autrefois et des convives du moment.

16 mai 1990. Un troisième prix AlbertLondres ! Yves Harté le reçoit pour une série de reportages en Europe de l’Est. Il est le troisième journaliste de « Sud Ouest » honoré par l’ensemble de la profession.


PAUL TOUVIER CHIRAC TERRORISME DRAME À PORT-SAINTE-FOY PROCÈS PAPON DOPAGE

11 septembre 2001 : l’Amérique frappée au cœur Le même jour, quatre attentats suicides sont perpétrés, à quelques heures d’intervalle, par des membres du réseau djihadiste islamiste al-Qaida, dirigé par Ben Laden. Cette série dramatique d’attentats sans précédent visait des bâtiments symboliques du nordest du pays, le World Trade Center et le Pentagone, faisant 2 973 victimes.

CORSE LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE TEMPÊTE DU SIÈCLE

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1994 2003

12 juillet 1998 : le monde est bleu Les Bleus sont entrés dans l’Histoire par la grande porte en remportant la Coupe du monde aux dépens du Brésil, champion sortant (3-0), au terme d’une finale extraordinaire d’intensité et de qualité. Deux buts de Zinedine Zidane ont ouvert le festival conclu par Emmanuel Petit. La France remporte le titre mondial sans l’ombre d’une discussion.

27 et 28 décembre 1999 : la tempête du siècle L’ouragan Martin a dévasté le Sud-Ouest dans la nuit du 27 au 28 décembre. Il a balayé notre région avec des pointes à plus de 140 km/h, voire 200 km/h. Il a mérité à l’époque le titre de catastrophe du siècle tant les dégâts ont été monstrueux pour le monde ostréicole, agricole et forestier, et pour son nombre de victimes, 24 morts, 3 disparus et de nombreux blessés.

31 décembre 1999. « Sud Ouest » publie sa dernière édition du siècle. À la une, un long et beau chapelet de mots en lettres noires qui racontent la grande et la petite histoire des cent dernières années, un choix de dix mots par décennie. 11 octobre 1998. Lancement du supplément « Fémina ». Il est réalisé en collaboration avec Hachette et vendu avec « Sud Ouest Dimanche » et « TV Hebdo ».

5 septembre 2001. Dans la nuit du 5 au 6 septembre, le nouveau centre d’impression de « Sud Ouest » est entré en production. Ce sont d’abord les éditions de Charente-Maritime et de Lot-etGaronne qui sont imprimées. Progressivement, toutes les éditions seront tirées sur les nouvelles rotatives.

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TSUNAMI MORT DE JEAN-PAUL II ZIDANE SARKOZY OBAMA TEMPÊTES PRINTEMPS ARABE « COSTA CONCORDIA »

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MANDELA

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4 novembre 2008 : une nouvelle Amérique Barack Obama devient le premier président noir des États-Unis d’Amérique, tout un symbole. Les Américains et le monde entier se sont passionnés pour cette élection. La victoire d’Obama témoigne des aspirations au changement de la société américaine.

5 décembre 2013 : Mandela, une icône s’éteint Le père de la nation arc-en-ciel meurt après plusieurs mois d’agonie. Nelson Mandela avait été érigé en véritable icône de la réconciliation et de la tolérance. C’était un symbole planétaire, une figure de la paix entre les hommes et de l’égalité entre les races. Il incarnait avant tout la lutte contre le racisme, pour avoir largement contribué, par le sacrifice de sa liberté, à mettre fin au régime de l’apartheid en Afrique du Sud.

SUD OUEST ces années là... 18 juin 2009. Nouveau siège de « Sud Ouest ». Le journal s'installe dans ses nouveaux locaux sur la rive droite de la Garonne, au 23 quai des Queyries à Bordeaux. Un immeuble de 10 000 m2 sur quatre étages, qui accueille plus de 450 collaborateurs, à l'exception de l'imprimerie, située non loin sur le quai de Brazza.

14 novembre 2008. Nouvelle formule de « Sud Ouest ». Maquette simplifiée, nouveau logo, journal mieux "rangé".

HOLLANDE

2004 2014

14 janvier 2011 : le jour où la rue a chassé Ben Ali L’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid lança la contestation en Tunisie, et plus largement dans les pays arabes en décembre 2010. Les mouvements de protestation populaire qui suivirent aboutirent à la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali, le président tunisien, littéralement chassé par la rue. C’est le début de ce que l’on a appelé le printemps arabe.


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2004 2014

Et maintenant le numérique L’information en temps réel

17 décembre 2013 : Sudouest.fr nouvelle version Lancement de la cinquième version du site web du journal, avec un nouveau design et la création d’une zone abonnés avec une offre de contenus numériques dédiée.

1 septembre 2014 : l’édition du soir de sudouest.fr est lancée Cette édition du soir est une offre exclusivement réservée aux abonnés, qui leur propose des contenus en avant-première. C'est une synthèse de l'information et un décryptage de l'actualité du lundi au vendredi à partir de 19 heures.

Scannez et retrouvez l’édition du soir avec votre smartphone

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29 août 2014 : un anniversaire numérique Pour les 70 ans du journal, Sudouest.fr publie de nombreux documents d’archives. Frise chronologique, portfolio, et même un e-book à télécharger gratuitement.

1er mars 2014. 100e numéro du Mag. Le supplément magazine du samedi publie son centième numéro. L'occasion de revenir sur 100 coups de coeur de la rédaction.

15 avril 2014 : « Sud Ouest » abandonne le noir et blanc Le journal est désormais publié intégralement en quadrichromie dans ses huit départements de diffusion, avec des nouveautés et des séquences de lecture approfondies.

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1944 2014

L’ actualité au 24 heures dans les coulisses

Photo Agen Thierry Suire

9 h 30 – La conférence de rédaction C’est le premier rendez-vous collectif de la journée. Dans les agences départementales comme au siège à Bordeaux, on ébauche le journal du lendemain en choisissant les premiers sujets à traiter, en observant l’actualité des dernières heures et en anticipant l’agenda des rendez-vous à venir. Une deuxième conférence de rédaction organisée au service général dans la matinée permettra d’affiner les choix après consultation des agences locales et de la rédaction parisienne.

11 heures – En reportage Prévisible ou non, l’actualité constitue le fil rouge de l’activité des journalistes de « Sud Ouest » (près de 300), des pigistes et du réseau de correspondants locaux (plus de 1 000). Les équipes de « Sud Ouest » sont présentes sur 8 départements, en Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et PyrénéesAtlantiques. Politique, justice, faits divers, économie, sport, culture, loisirs… Tous les aspects de la société sont passés au crible de nos rédacteurs et photographes pour offrir le traitement le plus complet de l’actualité locale, nationale et internationale.

12 heures – Temps réel avec le numérique Sur le site Web sudouest.fr, sur applications mobiles ou sur tablettes, l’actualité est un flux continu alimenté par l’ensemble de la rédaction grâce aux outils numériques. Smartphones 4G et applications professionnelles spécifiques permettent de transmettre une information vérifiée et validée en temps réel par les journalistes. Les photographes réalisent également des courtes vidéos qui peuvent alimenter les supports numériques ainsi que la télévision locale du Groupe Sud Ouest à Bordeaux.

14 heures – Le secrétariat d’édition prend forme Chaque jour, plus de 400 articles et 800 photos sont produits par les équipes du journal « Sud Ouest ». Une matière désormais 100 % numérique regroupée dans un système d’information – Milenium –, où les secrétaires d’édition viennent mettre en forme l’ensemble des pages, des textes et des illustrations pour le journal papier. Une grande flexibilité permet de faire évoluer les « formes » des pages en cours de journée selon l’actualité, et même tardivement en soirée, jusqu’aux dernières minutes avant l’impression.

15 heures – La publicité s’annonce L’équilibre économique d’un quotidien d’information repose sur ses acheteurs ponctuels, lecteurs réguliers ou abonnés, et sur ses annonceurs. Les équipes commerciales de Sud Ouest Publicité contribuent à ce développement. Chaque jour, plus de 600 annonces publicitaires sont donc composées par l’atelier de Bordeaux sur écran informatique de type PAO, à partir des éléments délivrés par leurs commanditaires. Une fois validées, les annonces rejoignent textes et photos dans le système informatique.

David Photo Thierry

er Léoty Photo Xavi

Contre-la-montre réinitialisé chaque matin, sept jours sur sept, la réalisation des éditions de « Sud Ouest » demande une coordination sans faille, de la rédaction à la distribution en passant par l’impression. À la découverte des coulisses du journal.


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PHOTOGRAPHE

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quotidien Photo Thierry David

David Photo Thierry

de « Sud Ouest »

Photo Thierry David

18 heures – Cinq colonnes à la une C’est au cours de cette réunion de fin de journée que sont « dessinées » les unes de « Sud Ouest », distinctes pour chacune de nos éditions locales. Un choix éditorial stratégique qui permet de visualiser en quelques instants les principaux sujets traités dans les pages intérieures. C’est aussi à ce moment que sont choisis les éléments de promotion du quotidien.

Photo Fabien Cottereau

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17 heures – La documentation en action Les équipes du centre de documentation du journal règnent sur un fonds patrimonial inestimable. Textes d’archives, photos argentiques, documents historiques sont à la disposition de la rédaction, qui peut ainsi enrichir ses reportages ou faire appel aux équipes de « la doc » pour constituer des dossiers de travail. Les journalistes du centre de documentation produisent également des contenus multimédias pour le site Web du journal (frises et chronologies interactives, dossiers d’archives, etc.).

Photo Thierry David

16 heures – De bonnes relations clients Rassemblées au siège du journal à Bordeaux sous la responsabilité d’Eglantine Esposito, les équipes du service « relation et fidélisation clients » répondent à tout instant aux questions ou réclamations des lecteurs, par téléphone, courrier postal ou électronique. Un service épaulé par un plateau téléphonique sur l’agglomération bordelaise.

19 heures – Le montage des pages Textes, photos, annonces publicitaires et infographies éditoriales sont assemblées sur écrans. Les pages montées numériquement à Bordeaux et en agences sont transformées en fichiers points et transmises du siège, quai de Queyries, vers les serveurs informatiques du centre d’impression, quai de Brazza. Le rôle de cette « tour de contrôle » est essentiel pour la bonne coordination des éditions et le respect des horaires de livraison des pages.

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Photo Fabien Cottereau

PHOTOGRAPHE

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Cottereau Photo Fabien

3 heures – Sur la route Une trentaine de camions siglés « Sud Ouest » partent chaque nuit du quai de Brazza à Bordeaux pour acheminer les journaux vers les 32 points d’éclatement répartis sur les 8 départements de la zone de diffusion. Ils effectuent au total 6 500 kilomètres chaque nuit ! Les 18 dépositaires prennent le relais entre ces points de distribution centralisés et les 4 000 points de vente du journal (maisons de la presse, tabacs, boulangeries, grandes surfaces, etc.). Ils accomplissent à leur tour 172 tournées de transport, soit 21 000 kilomètres.

Photo Fabien Cottereau

21 heures – Un journal sur la plaque Les fichiers informatiques des pages permettent la fabrication des formes d’impression qui seront installées sur les rotatives. Celles-ci sont baptisées « plaques ». Elles sont constituées d’une feuille d’aluminium recouverte d’un gel alimentaire. Un système laser définit sur la plaque les points devenant les parties à imprimer. Ce sont ainsi environ 1 300 plaques qui sont fabriquées chaque nuit au centre d’impression du journal, sur la rive droite de Bordeaux.

Photo Thierry David

7 heures – Fidèles au poste Les 4 000 diffuseurs de « Sud Ouest » sont le dernier maillon de la chaîne. Ils vendent le journal aux lecteurs non abonnés, ce qui représente environ 110 000 exemplaires chaque jour en semaine.

Cottereau Photo Fabien

0 heure – ça tourne ! Les plaques sont fixées sur les cylindres des trois rotatives, régulées par ordinateur, capables de tirer chacune 86 000 journaux par heure. Les bandes de papier qui défilent à une allure vertigineuse s’impriment, se rejoignent, se superposent, se plient et sont enfin tranchées aux dimensions du journal. 50 tonnes de papier et 700 kilos d’encre sont utilisés chaque nuit dans cette imprimerie géante où les bobines de papier, entreposées sur place, sont acheminées par des robots. Depuis le début de l’année, le journal « Sud Ouest » est imprimé entièrement en couleur grâce à l’utilisation du procédé de la « simple production ».

1 heure – La mise en sacs À la sortie des rotatives, des chaînes à pinces transportent les journaux au service des expéditions. C’est là que sont conditionnés les 5 000 à 6 500 paquets envoyés aux dépositaires de presse et que sont remplis les 600 sacs de La Poste avec les 31 000 exemplaires mis sous film plastique et distribués aux abonnés postés. Pour nos 119 000 abonnés bénéficiant du portage direct à domicile, chaque matin avant 7 heures, 760 porteurs sont mobilisés. Ils parcourent chaque jour 35 000 kilomètres.


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«Sud Ouest» sur tous les fronts

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Coutancie l’autre bœuf de caractère

anchois, noix

Interview s de les gourmandise ard eh Dominique Besn

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« Sud Ouest », ses suppléments et magazines Au-delà de l’actualité quotidienne, le journal « Sud Ouest » édite de nombreux suppléments et magazines autour des thématiques régionales : gastronomie, culture, terroir, sports, économie… À Bordeaux, c’est l’Agence de développement qui pilote ces contenus thématiques, diffusés tant sur supports imprimés que sur supports numériques. C’est ainsi que le magazine « Sud Ouest Gourmand » – qui vient de célébrer son cinquième anniversaire – publie quatre numéros par an, deux hors-séries, dispose d’un site Web et d’une application iPad spécifique. L’Agence de développement mène également une politique de diversification avec des publications consacrées au patrimoine (généalogie, métiers d’antan), aux jeunes lecteurs. Elle édite des e-books diffusés sur l’ensemble des librairies numériques. « Sud Ouest » publie par ailleurs une revue nationale sur le vin . « Terre de vins » vient aussi de fêter son 5e anniversaire.

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4 SEPTEMBRE 201

GRATUIT ÉDITION

Édition, gratuits d’information, télévision : la grande famille « Sud Ouest » Avec plus de 1 000 titres à leur actif (patrimoine, histoire, cuisine…), les Éditions Sud Ouest sont un acteur majeur de l’édition régionale en France. On peut découvrir régulièrement ses auteurs au gré des festivals et salons littéraires. Le groupe Sud Ouest est également l’éditeur des journaux d’information gratuits « Direct Matin Bordeaux7 » sur l’agglomération bordelaise et « TMV » à La Rochelle, dont les équipes partagent les locaux de nos rédactions. « Le Mag », le rendez-vous du samedi Déjà plus de 130 numéros publiés pour « Le Mag », diffusé chaque samedi avec le journal « Sud Ouest » (1). Magazine hebdomadaire de territoire, il propose sur 48 pages un contenu tourné vers l’art de vivre et la culture régionale, en ouvrant ses colonnes à des chroniqueurs réputés : Zocato, Iturria, Michel Lis contribuent de leur plume à ce rendez-vous particulièrement prisé des lecteurs. (1) Le dimanche en Béarn.

TV7, la télévision des Bordelais À découvrir également le 27 septembre lors des journées portes ouvertes : les plateaux de la chaîne locale TV7 Bordeaux, situés avenue Thiers, sur la rive droite de Bordeaux. Actualité, reportages, interviews, documentaires à retrouver quotidiennement sur la grille de programmes à laquelle collabore très régulièrement la rédaction de « Sud Ouest », qui dispose de son propre studio d’enregistrement. Diffusée sur la TNT, la chaîne est également présente sur le Web et sur mobile avec son application dédiée.

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