LE VERTIGE DES COLLUSIONS D’ESPACES UNE CONTRIBUTION A L’ÉLABORATION D’UN SENS DE LA PROXEMIE
Depuis peu, nous assistons à l’interpénétration réelle et quotidienne de deux grandes catégories d’espaces : la ville et le virtuel. Il y a tout lieu de penser que cette situation, où l’« être là » est connecté, urbi et orbi, modifie en profondeur notre rapport à nos sensorialités intérieures. Ceci pose la question d’une requalification de notre sensorium collectif selon une hybridation toujours plus aboutie envers nos extensions technologiques. Une hybridation qui se manifesterait par le sentiment de présence, d’une proxémie ubiquitaire même. C’est le vertige qui nous permettra d'approcher ce processus : comme expression exacerbée de l’altérité, indice de la peur devant le vide et l’infini insondable, et perte de l’échelle humaine.