SUMMERGUIDE 2010 by EDITIONS COSY

2010

La sélection de l’été

20 pages d’activités, d’idées séjours et de bons plans dans les Alpes

Destination

Mon premier Mont Blanc

Conseils

Savez-vous vous orienter en montagne ?

Le meilleur

de la montagne

été en France - 2010

h o r s - s e r i e e s c a p e 1 é t é 2 010 1

2010

La sélection de l’été

20 pages d’activités, d’idées séjours et de bons plans dans les Alpes

Destination

Mon premier Mont Blanc

Conseils

Savez-vous vous orienter en montagne ?

eu de gens jouent la carte de la montagne au moment du choix des vacances d’été... Mais ceux qui le font ne le regrettent jamais et pour peu que la météo soit favorable,

le plus souvent ils en redemandent. Pour mille et une raisons. Une au hasard ? L’espace. Oui, la montagne est grande. Bien loin de l’ambiance des plages azuréennes, on ne se marche pas les uns sur les autres... Ça change ! Une autre raison ? Les activités. Véritable terrain de jeux, la montagne offre tout ce que l’on peut

Le meilleur de la montagne

été en France - 2010

ho rs - s erie es c a p e 1 été 2010 1

En couverture : Le massif des Aravis est un des nombreux terrains de jeux qui vous attendent dans les Alpes. Photo : Aravis / Laurent Ferrand - Rakoons

désirer faire pendant ses vacances. Activités sportives pour les uns : de l’escalade à la randonnée, en passant par le VTT et le parapente, vous n’aurez que l’embarras du choix. Et pour les autres, adeptes du farniente ou de la remise en forme, les stations alpines proposent quasiment toutes des espaces bienêtre, où les seules questions que l’on se pose sont « Je commence plutôt par la piscine ou le hammam ? » Toujours pas convaincus ? Regardez la météo : alors que partout en France, les climatiseurs tournent à plein régime, en montagne l’air (pur) est naturellement frais, rafraîchissant même, que l’on se trouve en haute-montagne ou plus bas dans les vallées. Il y a mille et une raisons de jouer la carte montagne cet été. Quelle sera la vôtre ? La rédaction

06 PORTFOLIO

44 Focus

Une montagne d’activités en images.

Pourquoi faut-il être bien chaussé en montagne ? La réponse avec Tecnica.

News

Stations, villages, activités, hébergements... Toute l’actu montagne en un clin d’oeil.

Bibliothèque

Sélection de livres à dévorer pendant les vacances.

Intro

Enquête sur la montagne estivale en 2010 : les nouvelles activités, les séjours à la carte, les prix en baisse...

22 Best Of Bons plans, idées séjours,

activités... Le meilleur de l’offre touristique en montagne !

Summer Guide fait le point sur la nécessité de protéger ses yeux du soleil, avec Julbo.

43 Focus TSL vous explique les bienfaits du Nordic Walking, une pratique dans le vent.

l a f r a n c e c ô t é m o n ta g n e

Les points importants d’un sac à dos expliqués par Karrimor.

46 Pratique Ce qu’il faut savoir pour se protéger de la foudre.

48 Reportage L’histoire d’une première fois au mont Blanc.

58 HISTOIRE La naissance du métier de guide.

60 PRATIQUE Savez-vous vous orientez ?

62 Shopping

42 Focus

I summer guide I

45 Focus

I été 2010 I

La randonnée version haut de gamme, le meilleur du matériel VTT et trail, et tout ce qu’il faut pour équiper ses enfants en montagne !

SUMMERGUIDE HORS-SÉRIE ESCAPE est édité par Free Presse SUMMER GUIDE, LA FRANCE CÔTÉ MONTAGNE est édité par FREE PRESSE Savoie Technolac. 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRÉ 73 382 LE BOURGET DU LAC CEDEX Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 Internet : www.freepresse.com Directeur de publication & de la rédaction Claude Borrani claude@freepresse.com Rédaction Loïc Martin (46 84) loic@freepresse.com Franck Oddoux franck@freepresse.com Christophe Raylat Stagiaire : Céline Piccaluga DIRECTION ARTISTIQUE & Maquette Sonia Roussin sonia.roussin@gmail.com Publicité Directeur commercial et développement : Kamel Beghidja (46 11) kamelb@freepresse.com

xxxxxxxx ©© Sources du Lac d’Annecy / Pays de Faverges

Chefs de publicité : Patricia Hartung (46 29) patricia@freepresse.com Fanny Marguet (46 10) fanny@freepresse.com Stagiaire : Marine Péguet Administration Administration, relations clients & abonnements : Laurence Rémy FREE PRESSE 9, rue des Acacias 40 130 Capbreton Tél : 00 33 (0)5 58 41 85 80 Fax : 00 33 (0)5 58 41 85 89 laurence@freepresse.com Dépôt Légal : à parution Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’oeuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art. L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code de propriété intellectuelle).

Magazine

Tous dehors ! Passer un séjour dans les Alpes, ce n’est pas seulement venir à la montagne. C’est aussi découvrir un style de vie et une pléiade d’activités à découvrir en images dans les pages qui suivent.

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Le massif de Belledonne, situé en grand partie en Isère, propose de nombreux itinéraires de randonnée, plus ou moins longues. Ouvrez bien les yeux, et vous pourrez apercevoir des bouquetins, réintroduits dans les années 80.

Instant contemplatif à Courchevel, dans la vallée des Avals. Situé dans le domaine des 3 Vallées, il suffit de quelques minutes de marche pour se retrouver en pleine nature. I summer guide I

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La Plagne regorge d’itinéraires VTT, pour tous les niveaux, du débutant à l’expert, comme ici. Découvrez les nouveautés VTT de La Plagne en page 26. 8

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Le parapente est un des meilleurs moyens pour découvrir la splendeur du Lac d’Annecy. Ici à Châtel, sur fond de coucher de soleil. Tout simplement magique !

Les tables d’observation sont un bon moyen de découvrir les sommets qui nous entourent lors d’une randonnée. Comme ici à Châtel, face au Mont-Blanc.

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NEWS

I 8ème The North Face Ultra Trail du Mont-Blanc 2010

Twinner s’allie aux magasins Les Pros du Sport Dans le cadre de la stratégie de Twinner de mutualiser des services de back office (achats et facturations), les magasins à l’enseigne verte ont signé un accord de coopération avec Les Pros du Sport. Ce rapprochement a pour objectif d’optimiser les relations fournisseurs ainsi que le volume d’affaires traitées par la facturation centralisée. En effet, l’accord comprend une affiliation aux achats, c’est-à-dire un référencement et des conditions communes aux deux réseaux, ainsi qu’au système de facturation centralisé Garant Schuh. « Cet accord stratégique fait partie d’une étape importante dans le développement économique de la centrale d’achats Twinner » a déclaré Gérard Poussard, le directeur général de Twinner, « Il présente l’avantage de renforcer nos positions auprès de nos fournisseurs et partenaires, sans interférer avec l’image de spécialiste qui est la nôtre ». 12

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La plus célèbre des courses de trail,qui se déroule à Chamonix, a une fois de plus fait le plein des inscriptions. 6300 trailers prendront le départ de la prochaine édition qui aura lieu du 24 au 29 aout. Plus de 55 nationalités seront représentées, avec majoritairement des français, des italiens, des espagnols, des anglais, des suisses. Les japonais aussi sont friands de l’UTMB avec 110 coureurs au départ. L’UTMB, ce sont quatre courses aux formats différents. Il y a le must, l’UTMB de 166 kilomètres, trois pays, 9400 mètres de dénivelé positif (2300 coureurs). Puis la course CourmayeurChampex-Chamonix (CCC) qui touche aussi trois pays, elle s’étire sur 98 kilomètres et 5600 mètres de dénivelé positif. (1800 coureurs) La TDS (Traces des Ducs de Savoie) fait 106 kilomètres pour 6600 mètres de dénivelé (1200 coureurs). Enfin, la PTL concerne trois pays sur 245 kilomètres et 19 000 mètres de dénivelé positif (70 équipes de 3 personnes). Pour info, le phénoménal espagnol, Kilian Jornet a bouclé le parcours de l’UTMB en 21h33 minutes l’an dernier... Avis aux amateurs. Infos : http://www.ultratrailmb.com

NEWS

Un nouveau 5 étoiles à La Clusaz Prévu pour décembre 2010, ce nouvel écrin montagnard, baptisé « Au Coeur du Village », sera composé de 50 suites. Il se dessine comme un véritable refuge de prestige où tout a été pensé pour passer un séjour mémorable. Dans un style épuré et ponctué de matériaux nobles, chaque suite dotée de balcon, d’un coin salon, d’une salle de bains balnéo et d’une douche à jets indépendante. Côté Spa, une équipe de professionnels accueillera les vacanciers pour un ressourcement total. En plus des soins visage et corps Cinq Mondes prodigués dans les cinq cabines, la piscine ludique permettra de profiter de la nage à contre-courant avec des jets massants ou encore des lits à bulles relaxants. Les deux hammams précieux, ainsi que le sauna seront une invitation à une détente absolue. Rendez-vous en décembre !

Zéro Carbone pour embrasser Belledonne « On a l’impression d’avoir vécu dix journées de rando », explique Cyril Gignoux, revenant sur sa belle journée du 11 avril. Avec son compère Marc Buisson, ils se sont offerts la traversée de Belledonne en ski-alpinisme, avec approche et retour en vélo (départ de Grenoble avec les skis sur le cadre), pour un voyage intensif de 26 heures, (dont 6 heures de vélo) et plus de 8500 m de dénivelé positif. Une belle initiative à réitérer à volonté !

Festival du film d’Ax les Thermes Le festival du Film d’Aventure d’Ax les Thermes, du 10 au 13 juin, a réuni dans le massif Pyrénéen des films rassemblant tous les univers des sports outdoor. Ceux qui ont fait le déplacement ont eu l’occasion de découvrir, en avant-premières : «Tuzgle» de Julien Nadiras, «Tassili» d’Evrard Wendenbaum, «Ultime démence» de Laurent Triay. Infos : explos.fr/festival

www.hotel-la-clusaz.com/au-coeur-du-village

Pour la 18ème édition de Tout A Blocs, événement référence de l’escalade sur blocs en France, les organisateurs ont souhaité promouvoir l’activité d’escalade sur bloc aux plus jeunes. Outre la compétition regroupant les meilleurs grimpeurs nationaux et internationaux du moment, un contest est organisé pour les plus petits, à partir de 8 ans. Venez nombreux pour supporter et applaudir les champions d’escalade de demain ! www.toutablocs.com

En bref •• Val d’Isère vient d’obtenir le label «Famille Plus», qui indique que la station est adaptée aux vacances en famille, grâce à des activités sportives, des animations... •• Avoriaz : trions nos déchets jusque sur les pistes. Alors que les vingt bornes de tri sélectif mises en places sur le domaines skiable ont été favorablement accueillies, la station a décidé de remplacer toutes ses poubelles par des bornes de tri dès la saison estivale 2010.

Tout A Blocs version enfants

I Ça chiffre c’est le nombre de critères que les résidences devront désormais satisfaire pour être classées «résidences de tourisme», au lieu de 40. Ce classement sera réexaminé tous les cinq ans. en jours, la durée moyenne d’un séjour à la montagne pour l’été 2009. Contre 7,7 jours pour le littoral et 6,5 jours pour la campagne. c’est le nombre de touristes français en montagne l’été. Les 10 % restants viennent surtout d’Italie et de Belgique. (source : SNRT) I summer guide I

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NEWS

Nettoyage de printemps, à vos gants ! 30 tonnes de déchets ont été ramassées en 2009, dans 55 stations, par 3500 bénévoles sous l’initiative de Mountain Riders. Cette année, l’association montagnarde écolo vous invite à enfiler les gants et à créer votre propre « Journée de grand nettoyage »… (en montagne hein, pas dans votre jardin). Son objectif : rassembler 100 stations sur le territoire national. Info sur www.mountain-riders.org. Vous recevrez alors le « kit organisateur » avec un beau Guide du ramassage et un carton d’affiches !

Les Mystères de l’Alpe : une enquête dans le Briançonnais

I Wake surf : devenez le King of the Lake !

Marre d’attendre le swell sur les rives du lac d’Annecy ? Vous rêvez de pouvoir surfer sur n’importe quel plan d’eau ? Pendant de longues années les fans de glisse en manque de vagues se servirent de la planche de surf derrière des bateaux de ski nautique afin de pouvoir surfer. En 2001, certaines marques de l’industrie du wakeboard mettent au point de petits surfs moins volumineux et beaucoup plus maniables. Dès l’arrivée de ces nouvelles planches, un nouveau sport émerge le wake surf. C’est tout naturellement qu’une compétition a vu le jour : Le Teisseire King of the Lake, la plus grande compétition d’animation liée au wake surf en Europe. Au programme, compétition de wake surf, écran géant pour suivre la compétition, animations pour les enfants et concert. La grande finale du King of the Lake se déroulera le week-end du 4 et 5 septembre 2010 sur la plage d’Angon à Talloires. Toutes les infos sur www.wakesurf.fr

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La Grande Traversée des Alpes (GTA), association qui promeut le tourisme itinérant dans les Alpes, présente « Les Mystères de l’Alpe ». Un grand jeu à énigmes qui débutera sur la toile pour se prolonger ensuite sur le terrain, dans le Briançonnais et le massif du Queyras. «Les Mystères de l’Alpe sont une invitation ludique et gratuite à découvrir la montagne, en direction de jeunes disposant déjà d’une certaine autonomie, explique l’association. Accessible à tous les internautes, sans autre obligation une fois sur place que de vivre pleinement une belle aventure entre copains, cette nouvelle opération vise à présenter la montagne estivale sous un jour nouveau, étonnant et décontracté, tranchant avec une image traditionnellement sévère et moralisante.» Ce jeu s’organisera autour d’un scénario et d’une enquête digne des meilleurs polars. Le lancement est prévu début juillet 2010 mais les premiers indices sont en ligne depuis le mois de mai sur le site www.lesmysteresdelalpe.com. Avis aux détectives en herbe !

NEWS

La Grande Traversée des Alpes s’offre les services de Christophe Dumarest

A vos appareils photos

L’alpiniste Christophe Dumarestpartage désormais ses connaissance du territoire alpin avec la GTA, dont la mission principale est de promouvoir le tourisme itinérant. « Christophe a un vrai souci d’ouverture et d’accès à la montagne par le plus grand nombre, sous toutes les formes respectueuses de l’environnement naturel et humain », se félicitent les acteurs de la GTA. Pour le principal intéressé, ce partenariat sera l’occasion de faire découvrir de véritables « bijoux aux portes de la maison. Ils foisonnent de tout ce qui peut animer le marcheur en termes de diversité de paysages, de faune, de flore, de découvertes culturelles ou d’échanges potentiels. Ces trésors sont là, sous nos yeux, ils nous restent à les révéler davantage. À l’heure où le voyage de proximité est de plus en plus valorisé, le raid à pied a de beaux jours devant lui. »

Le woodstock du vol libre

Alp’ Cola, la boisson made in les Alpes Après le succès du Breizh Cola en Bretagne et du Corsica Cola sur l’île de Beauté, il faudra désormais compter sur l’Alp’ Cola. Conçu avec la volonté de privilégier le goût et la fraîcheur par l’utilisation de plantes de montagnes et autres petits ingrédients secrets, ce nouveau cola s’inscrit dans une démarche éco-responsable. Mis en bouteille dans la brasserie du Mont Blanc, reprise en 1999 par Sylvain Chiron, l’Alp’ Cola se trouve dores et déjà dans les rayons des grandes surfaces et les cafés en bouteilles de 33 cl et 1,5 l, et bientôt en bouteille en verre. Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le cola des Alpes est

Ailes, hélices, ballons, delta, parapente, montgolfières, cerfs-volants, avions en papier... Tout ce qui vole se retrouve du 16 au 19 septembre sur le site de Saint Hilaire du TouvetLumbin (Massif de la Chartreuse – Isère) pour la 37ème édition de la Coupe Icare. Les voltigeurs du ciel, dompteurs de turbulences, promettent des chorégraphies en solo mais aussi en groupe. C’est le vent qui ne saura plus où donner de la tête… www.coupe-icare.org

Du 15 au 21 juillet, la commune de Bessans, mecque du ski de fond l’hiver, organise le 5ème Festival Horizons Sauvages. Une semaine dédiée à la photographie sur le thème des écosystèmes et des efforts de développement durable. C’est vrai que l’effort est remarquable : inviter des dizaines de photographes amateurs à vadrouiller dans la montagne pour un concours photo sur la protection des écosytèmes… Il fallait oser !

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BIBLIOTHÈQUE

Alpes, au fil des cimes

L’apprentissage de la marche

Les meilleures chambres d’hôtes et fermes auberges

1000 idées de voyage

Cerro Torre

Ou comment survoler les Alpes depuis son canapé. Mario Colonel, probablement l’un des meilleurs photographes de montagne (il collabore régulièrement avec les magazines Géo, Terres Sauvages et a déjà publié une douzaine d’ouvrage), nous offre un voyage intimiste à la découverte des plus beaux sommets des massifs des Dolomites, du Valais, de l’Oberland et du Mont-Blanc. En 150 clichés, ce guide de haute montagne de formation emmène le lecteurcomtemplateur aux Tre Cime, à l’Eiger, au Cervin, au Mont Rose, au Mont Blanc... En plus des photographies à couper le souffle, la présentation de chaque massif commence par un bout d’histoire, très bien écrit. Toute la beauté de la montagne en 184 pages. Alpes, au fil des cimes, de Mario Colonel Éditions de la Martinière 184 pages / 19 euros

« L’art de marcher est l’aboutissement d’une longue patience. Au fil des siècles, la marche a perdu son caractère obligé pour devenir un plaisir, une solitude revendiquée, une liberté essentielle. » C’est ce long et lent processus que JeanLouis Hue a souhaité étudier, pour en retracer l’histoire. De Pétrarque en 1336 avec son ascension du Mont Ventoux jusqu’à la gloire de St-Jacques de Compostelle, en passant par la route du Tôkaido ou Louis XIV à Versailles... Ce sont plusieurs siècles de marche que Jean-Louis Hue traverse, en compagnie de Rousseau, Bashô, Stevenson, Lacarrière... L’apprentissage de la marche, de Jean-Louis Hue Éditions Grasset / 230 pages / 17 euros

Pour sa cinquième édition, ce guide propose près de 400 nouvelles adresses, choisies à partir du fonds documentaire du Petit Futé et en étroite collaboration avec les auteurs et responsables d’édition répartis dans toute la France. Les chambres d’hôtes et les fermes auberges sont sélectionnées pour leur confort, leur charme, leur situation géographique mais aussi pour les activités que les propriétaires proposent. Les meilleures chambres d’hôtes et fermes auberges / Petit Futé / 324 pages / 14,95 euros

Qui mieux que le leader mondial des guides de voyage pouvait offrir ce pavé de sélection capable de satisfaire n’importe quelle envie de voyage ? Lieux improbables, itinéraire motorisé, destinations familiales ou dangereuses, fêtes loufoques, villes trépidantes, quartiers méconnus, vie sauvage, paradis tropicaux, courses folles, monuments colossaux, plongées époustouflantes, treks à couper le soufle… Une centaine d’auteurs Lonely Planet se sont associés pour emballer dans ces 350 pages le meilleur de leurs découvertes. Difficile de choisir. 1000 idées de voyage / Lonely Planet / 352 pages / 22,90 euros

Un livre de Reinhold Messner (déjà une dizaine de récits) est toujours un événement. Ce Cerro Torre n’échappe pas à la règle. Avec sa plume brute de montagnard, le premier vainqueur (sans oxygène) des quatorze sommets de plus de 8000 mètres déchiffre par le menu l’une des plus grandes supercheries supposée de l’histoire de l’alpinisme. Perspicacité, finesse du jugement, enquête fouillée… Voilà démêlé un écheveau de plus... Cerro Torre, par Reinhold Messner / Editions Arthaud / 240 pages / 19,90 euros

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BIBLIOTHÈQUE

LES TROIS VALLÉES : IMMENSÉMENT SKI

Dépassant les habituelles querelles de clochers, les Trois Vallées o bâti en soixante ans le plus vaste domaine skiable de la planète, constr en altitude une offre touristique de 110.000 lits tout en préservant l des cadres les plus sauvages de la Tarentaise, conquit la planète et l jeux olympiques… Radioscopie d’une réussite hors norme.

La vertu des Steppes

Le Cap

Secrets d’endurance

Sommets du Mont-Blanc

Alpinisme en Vanoise

Le retour à la nature, la générosité, l’hospitalité, la liberté, autant de qualités que Marc Alaux souhaite transmettre à travers sa vision du nomadisme. Par les mots, l’auteur nous transporte dans des paysages de grands espaces pour vivre une expérience surprenante. Un bon moyen de s’évader… Avec toutefois le risque de prendre goût au voyage ! La vertu des Steppes, par Marc Alaux / Editions Transboréal / 89 pages / 8 euros

Sous les feux des médias depuis la préparation de la prochaine Coupe du monde de ballon rond, Le Cap reste une destination prisée pour sa beauté, son ambiance décontractée et les nombreux loisirs qu’elle propose. Le petit futé nous donne une fois de plus les meilleures adresses pour découvrir la région du Cap, se loger en profitant des environs, se restaurer suivant nos envies, visiter les bons coins, ou encore sortir, se divertir… De quoi être conquis par les paysages préservés, la biodiversité exceptionnelle et une culture unique. Le Cap / Le Petit Futé / 258 pages / 13,95 euros

Quoi de mieux que le secret de deux adeptes de course à pied pour une cuisine gourmande et adaptée à notre pratique sportive ? Équilibrée, végétale et métissée, ces recettes à déguster avant, pendant et après l’effort boosteront les performances. Petit déjeuner biodynamique, barres, boissons et recettes maison, tout un atiraille pour être en condition. Secrets d’endurance, par Kecily et Kristof Berg / Editions La Plage / 71 pages / 9,90 euros

Les alpinistes le savent, être bien préparé est un facteur clé d‘une ascension.Professionnels comme amateurs ont le choix parmi près de soixante sommets classés par secteurs géographique, dans des univers somptueux et un environnement à couper le souffle. Pour chaque sommet, les informations ne manquent pas : photos exceptionnelles, croquis détaillés, cotation, matériel nécessaire, conseils pratiques... Les plus beaux itinéraires du massif du Mont-Blanc sont désormais à portée de main ! Sommets du Mont-Blanc, par Jean-Louis Laroche et Florence Lelong / Editions Glénat / 160 pages / 30 euros

Dominique Mouchené et Yannick Prebay présente une sélection de 41 voies d’alpinisme et d’escalade assez soutenues (la difficulté va de AD à TD) dans le massif de la Vanoise. Les auteurs ont fait le choix de mêler les classiques au voies plus secrètes et nouvelles, dans le souci d’aborder les différents domaines de la l’alpinisme : neige, glace, rocher et mixte. Toutes les courses présentées sont accessibles depuis la Tarentaise et la Maurienne, soit à la journée, soit en ayant recours aux nombreux refuges. Les topos sont clair et précis, et chaque course est agrémentée de photos et d’une présentation de la zone où se situe la voie. Alpinisme en Vanoise, de Dominique Mouchené et Yannick Prebay / Éditions Glénat / 144 pages / 30 euros

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Eruption volcanique, tempêtes à répétition, naufrages, marées noires, jamais la montagne couleur été n’aura évoqué plus qu’à notre époque ce symbole d’écrin préservé. Le point sur cette montagne estivale active, apaisée, accueillante. 18

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Par Franck Oddoux l a f r a n c e c ô t é m o n ta g n e

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uelle destination touristique peut se targuer de la richesse de la montagne estivale ? L’offre de séjours est en effet extrêmement diversifiée. Retour sur l’été de la famille Deschamps qui a décidé de faire une entorse à la sacro-sainte Côte d’Azur et sa farniente de plage. Cette fois-ci, c’est du vert dont ils ont décidé de profiter pleinement. Ils ne le regrettent pas. Le couple et les deux enfants ont trouvé chacun leur rythme. Le matin, pendant que les enfants font de l’acro-branche puis du tir à l’arc, la maman s’initie à des cours d’aquarelle en montagne. Une courte randonnée est prétexte à trouver des sujets d’inspiration couchés ensuite sur la toile. Le papa, adepte des sensations plus musclées enchaine les descentes à VTT sur un parcours balisé, la télécabine le remonte chaque fois au sommet, sans efforts. L’après-midi, tout le monde se retrouve pour un repos bien mérité, une

flânerie autour du lac d’altitude avant le goûter à la ferme. Au diner, les produits du terroir sont convoqués : fromages odorants, charcuteries de caractère, produits bio, une danse du goût. Après le repas, petits et grands ont décidé de participer à une activité de lecture du ciel étoilé. Une fois au lit, le sommeil se nourrit de ces bons moments passés et la promesse que ça recommence le lendemain…

Le plaisir à la carte La montagne estivale aurait-elle changé ? Elle qui, il y a quelques années, ne pariait que sur les activités sportives ? Pour Jean-Marc Silva, directeur de France Montagnes qui fédère les sites touristiques tricolores, ça ne fait aucun doute : « la montagne l’été se positionne de manière très intéressante. L’ère du tout sport est passée, notre clientèle souhaite du bien être et des activités mais sans trop I summer guide I

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www.france-montagnes.com Le site de France Montagnes fédère l’ensemble des informations pour préparer au mieux son séjour en montagne. Les sept massifs touristiques français sont représentés : Alpes du sud, Auvergne, Isère, Massif des Vosges, Montagnes du Jura, les Pyrénées et Savoie Mont-Blanc. De nombreux services sont accessibles directement : géolocalisation avec Google Maps du lieu de vacances choisi, réservation en ligne, moteur de recherche puissant, classement des « bons plans station » par thèmes, les webcams, calendrier des vacances et toutes informations sur le label incontournable, Famille Plus. Sur son Iphone, l’application « ski montagne » (0,79 euros) donne le descriptif de la station, des infos sur les évènements, les offres tarifaires, les coordonnées complètes de l’office du tourisme etc…

d’efforts. On pourrait résumer ainsi : je ne veux pas me faire du mal et je veux me faire plaisir. La démarche est d’accompagner le vacancier et de lui faire découvrir le milieu montagnard en douceur. On propose donc énormément de produits qui mettent l’accent sur le sensoriel, la découverte, le partage ». Toutes les études le montrent, la montagne possède un capital sympathie immense : 39% des touristes sont attirés par la montagne… mais seulement 21% la pratiquent. Il y a donc un réel désir de découverte parfois inassouvi ou senti comme inaccessible. Les sites touristiques ont réagi. Des stations mondialement reconnues pour l’alpinisme, pratique extrême s’il en est, on vu leur clientèle évoluer. A La Grave par exemple, le téléphérique des Glaciers de la Meije accueille bien entendu les alpinistes motivés dans les premières bennes du matin mais ensuite, comme en témoigne le directeur

Parapente, randonnée et rafting ne sont qu’un petit aperçu de la grande diversité d’activités en montagne.

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Michel Morère, le public est totalement différent : « on vend l’été environ 35 000 allers-retours, du village aux sommets des glaciers. Il s’agit quasiment intégralement d’une clientèle contemplative, des familles

« La montagne est globalement moins chère l’été qu’une destination balnéaire. » qui viennent s’imprégner des paysages et visiter la grotte de glace. Nos montagnes doivent être ludiques, s’adresser à tous, sans exclure en faisant de l’élitisme. Il suffit de considérer le succès des acro-branches pour saisir l’importance de la dimension du jeu et du partage dans tourisme vert ».

Bon marché mais pas bradé… C’est devenu une évidence, les familles qui viennent l’été en montagne sont très sensibles aux loisirs actifs mais aussi à la découverte du patrimoine, à l’environnement, bref, ce que Bruno Bourdat, directeur de l’entité Sources du Lac d’Annecy et Pays de Faverges appelle :

« le tourisme intelligent ». Dans sa région, chaque acteur du tourisme a fait un effort précieux en matière d’accueil : « en connexion avec ce tourisme curieux, nous organisons des découvertes du pastoralisme avec une large part consacrée à la gastronomie. Ainsi, on peut assister à la fabrication des fromages de Savoie, à la cueillette des fruits rouges et leur transformation… La richesse de notre histoire, de notre terroir nous le permet, c’est un atout considérable. En matière de prix, nous pouvons offrir tous les niveaux, du 4 étoiles luxe à la chambre d’hôtes cosy, tout le monde est le bienvenu ». On peut le constater, à prestation égale, la montagne est globalement moins chère l’été qu’une destination balnéaire : le stress en moins et la fraîcheur en plus en cas de canicule ! Du côté de Bessans, en Maurienne, même si l’on fait très attention au tarif des offres touristiques, Cédric Fogarolo, directeur de l’Office du tourisme, préfère parler de l’âme de la montagne : « Oui, effectivement, les tarifs sont en général moins élevés mais ce n’est pas un facteur déterminant pour venir chez nous. On vient à la montagne pour trouver une ambiance, une convivialité que la mer a perdue du fait de la surpopulation estivale. On sait que l’on va trouver une nature préservée, un contact avec la faune et la flore, l’air pur et surtout on redonne le temps au temps… ».

La sélection Summer Guide

Bons plans, randonnées en famille, activités culturelles, balades à cheval, panoramas à couper le souffle, séjours remises en forme... Summer Guide vous présente sa sélection des meilleurs de l’été dans les Alpes, pour des vacances inoubliables !

Esprit VTT à Chamonix

Plan et guide VTT à l’Office de tourisme et sur le site : www.chamonix.com Tel : 04 50 53 00 24 24

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La Vallée de Chamonix-Mont-Blanc, avec ses sites d’exception et ses panoramas uniques, propose également de nombreux itinéraires VTT : quelle que soit votre pratique, randonnée sportive ou familiale, ou simplement descente à partir des remontées mécaniques, vous trouverez des circuits et des pistes variées adaptés à votre niveau. Plusieurs itinéraires balisés de fond de vallée permettent de traverser tous les hameaux et villages des différentes communes, de Servoz, Les Houches, Chamonix et Vallorcine. Dès le printemps 2010, le domaine des pistes de descente VTT s’aggrandit : trois nouvelles pistes seront ouvertes aux amateurs sur le domaine de la Flégère, en versant sud, face à la chaîne du Mont Blanc : deux sous le télésiège de l’Index et une troisième qui permettra de descendre directement vers le village des Praz, offrant plus de 1500 m de dénivelé. Un forfait VTT ou le Multipass donnent accès à des remontées mécaniques spécifiques, points de départ pour des parcours exceptionnels. Envie de liberté et d’évasion ? N’hésitez pas, venez en prendre plein les yeux et découvrir le VTT dans la Vallée de Chamonix Mont-Blanc.

Evasion grandeur nature à La Grave, face à la Meije C’est à 1450 m d’altitude, dans le petit village de La Grave dans les Hautes-Alpes, que le voyage commence. On s’installe dans une cabine du téléphérique et on traverse tranquillement les différents payasages : des forêts, on passe aux alpages avant d’arriver au pied des glaciers. A votre arrivée à 3200 m, vous êtes dans le monde glaciaire, la température change mais quelle bouffée d’oxygène ! Où sommes- nous ? Quels sont tous ces pics qui nous entourent ? Et bien faites le tour des tables d’orientation et tous les mystères vous seront révélés. En quelques pas vous entrerez dans une grotte… Et découvrirez l’univers de la glace. Ici les sculptures de glace racontent chaque année une histoire différente.

de marche, prenez le temps de pique-niquer au cœur d’une nature calme et apaisante. Et ouvrez bien les yeux, chamois et marmottes sont aussi des habitués du coin... Juste au-dessus de votre tête, vous retrouvez le refuge Chancel que vous atteindrez en 15 mn : vous serez alors face à un panorama grandiose. Et là vivez l’expérience magique d’une nuit en refuge de montagne. À la tombée de la nuit, vous apercevrez toutes les lumières des villages et vous, vous serez dans un autre monde… Le monde des « montagnards ».

Des sentiers en balcon Une fois la visite terminée, les cabines du téléphérique seront à votre disposition pour regagner la gare de 2400 m. Empruntez alors le magnifique et agréable sentier en balcon sur la vallée de la Haute Romanche pour arriver au lac de Puy Vachier. Après 35 mn

Découvrez ce monde magique pour seulement 49 euros par famille (2 parents + 1 nombre illimité d’enfants de moins de 18 ans). N’hésitez plus mais attention, n’oubliez pas vos chaussures de marche et de quoi vous couvrir. Alors à bientôt ! www.la-grave.com

Pour regagner la vallée le lendemain, soit vous empruntez le sentier au cœur de la forêt de mélèzes soit vous regagnez la gare de 2400 m par le même sentier que la veille et vous reprenez les cabines.

Téléphériques de la Grave-La Meije, des expériences inoubliables

•• La balade glacier encadrée par un guide de haute montagne : Un guide vous amène (adultes et enfants à partir de 6 ans)pour une balade encordée sur le glacier à la découverte des crevasses et autres phénomènes glaciaires. Une expérience inoubliable à faire connaître à ses enfants! Adulte: 25 euros, enfant 22 euros tous les mercredis, vendredis et dimanches. •• Visite de la grotte de glace ••Baptêmes de parapente au dessus des glaciers. Réservation auprès du Bureau des Guides. •• Stages photo avec une photographe professionnelle : www.delphine-maratier.fr tel: 06 14 46 67 44 •• Les bons repas du chalet restaurant à 3200m •• Une nuit au refuge Chancel Téléphérique des glaciers de la Meije : 04 76 79 94 65 Bureau des Guides de la Grave : 04 76 79 90 21 Refuge Chancel : 04 76 79 92 32 Office du tourisme : 04 76 79 90 05 I summer guide I

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Les bons plans •• L’Echo bus ! Service quotidien de navettes équipées de remorques vélo, entre Aime en vallée et les stations d’altitude. Cet été : + de rotations, + d’arrêts et des tarifs plus avantageux! Tarif aller avec VTT: 11 unités Pass’Plagne •• Le Pass’Bike ! Tout en un : un forfait VTT qui donne accès aux remontéesmécaniques ouvertes + un casse-croûte + des avantages ! 2 formules : journée à 19 euros et semaine à 49 euros. www.la-plagne.com 26

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Cet été à la Plagne, les VTTistes profitent de beaux et nouveaux aménagements avec des zones ludiques ainsi que des itinéraires dédiés : débutant ou confirmé, chacun trouvera un itinéraire où débuter, progresser, ou s’améliorer. Et oui, le vélo à la montagne ne rime pas toujours avec pédalage intensif dans des côtes raides ! Deux nouveautés pour cette saison, un itinéraire descendant à Plagne-Bellecôte et une piste VTT de descente/enduro à Champagny en Vanoise, baptisé «Forêt de Miollet». Le premier, la «Descente de Mio», démarre à 2700 m au sommet de la télécabine Roche de Mio et termine à Plagne-Bellecôte à 1930 m d’altitude. Le «super» + : la création de l’itinéraire Vallée qui permet à tous de descendre jusqu’au plan d’eau de Macot (767m), soit presque 2000 mètres de dénivelé ! Ce parcours idéal pour une balade en famille vous fera découvrir le charme de La Plagne : traversées en forêt, passages à proximité de champs de vaches, chalets d’alpage, maisonnettes... Et si vous enchaînez la Descente de Mio et l’itinéraire Vallée, vous pourrez rouler pendant 23 km non-stop ! La nouvelle piste descente/enduro à Champagny en Vanoise devrait faire travailler vos cuisses ! Au départ du sommet de la télécabine de Champagny, vous pourrez parcourir les 4,2 kilomètres de ce tracé aux changements de rythmes incessants : passages techniques étroits avec virages relevés, enfilades de « S », petites bosses et parties plus rapides et plus larges... Il y en a pour tous les goûts !

La Plagne version sport !

Le Parc de la Vanoise en courant Comme l’an dernier, le gros événement de l’été à la Plagne est sans conteste la 6000 D. Cette course mythique de 65 km au départ de Aime commence par une ascension jusqu’au sommet du glacier de Bellecôte (qui fait la renommée de la course), et se poursuit par la descente jusqu’en vallée en passant par le village de Montchavin. Pour les plus aguerris, l’Ultra 6000 D, qui traverse chacun des villages de la Plagne (Plagne Montalbert, Champagny en Vanoise et Montchavin-les Coches) ainsi que celui de Peisey Vallandry, a été reconduite pour une deuxième édition : 110 km, 5800 m de dénivelée positive, à boucler en 25 h maxi ! www.la6000d.com

Vacca Park

activités sportives, spa... à vous de choisir ! Park vous propose de nombreuses activités à faire seul, à deux ou en famille. Parapente, VTT, randonnée pédestre, rafting, trail running, escalade... Il y en a pour tous les goûts ! Si vous préférez des vacances remises en forme, vous pourrez profiter des bienfaits du spa Soleil Rouge : piscine intérieure, sauna et jacuzzi, ouverts tous les jours de 10 h à 19 h. Infos et réservations : +33 (0)4 50 34 20 88 Station de Praz de Lys - Sommand 74 440 Mieussy www.vaccapark.com / info@sommand.fr

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Lové au coeur de la Haute-Savoie sur le plateau de Sommand à 1500 m d’altitude, le Chalet Hôtel*** Vacca Park vous accueille pour un séjour dans le calme des montagnes. Avec ses 15 chambres entièrement refaites, le chalet hôtel est un petit coin de paradis, posé dans les alpages. Le restaurant Saveurs d’en haut vous fera découvrir une cuisine originale et typique des Alpes, aux saveurs suisses, françaises et italiennes. Véritable paradis des sports outdoor idéalement situé à une heure d’Annecy, de Chamonix ou de Genève, Vacca

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Les Arcs, royaume du VTT ! Familles en quête d’activités ludiques ou sportifs amateurs d’adrénaline, chacun trouvera aux Arcs un terrain de jeu à la mesure de ses envies. Avec plus de 2000m de dénivelé proposés, 10 remontées mécaniques accessibles aux VTT, 150 km de pistes, 10 itinéraires de randonnée, 5 parcours plus particulièrement destinés aux enfants et aux familles, 1 pistes de descente, 1 itinéraire cross country de 32km, 1 zone freestyle, 4 parcours de maniabilité... Le domaine des Arcs constitue en lui-même un immense bike park ! De quoi ravir les amateurs de descentes à deux roues ! Le 11 juillet, journée « Open Day VTT » : l’occasion pour chacun de venir tester le domaine VTT des Arcs (balades encadrées, barbecue géant, démonstration trial, airbag, concert – Prix journée 10 euros). Pour découvrir toutes les activités proposées aux Arcs : www.lesarcs.com

La nouveauté 2010 : un itinéraire vert est inauguré cet été. Plus particulièrement destiné aux débutants et aux pratiquants d’un VTT ludique, il rejoindra le lac de la vallée de l’Arc (1714m d’altitude) au départ du col de la Chal (2545 m d’altitude).

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Des formules séjours spécialement destinées aux amateurs de VTT Les Arcs proposent des offres incluant l’hébergement et un pass VTT permettant un accès illimité aux remontées mécaniques : •• Formule court séjour / pass VTT 3 jours : 33 euros/jour/personne (3 nuits minimum) •• Formule semaine / pass VTT semaine : 119 euros/personne (base hébergement en studio 4 pers.) Réservation : Centrale de réservation 04 79 07 68 00 www.lesarcs-reservation.com

Les Arcs c’est aussi un golf 18 trous et plus de 30 activités sportives ou ludiques. Club des sports des Arcs : www.sports-lesarcs.com

Le lac de Chausse- Montgenèvre

À Montgenèvre, sous le soleil des Hautes-Alpes À deux pas de la frontière italienne, dans le département des Hautes-Alpes, Montgenèvre allie le charme et le caractère d’un village de montagne. Fière de ses 300 jours de soleil par an, ce sont des évasions à la carte que la station propose cet été encore : en famille, entre amis, seul ou en couple, la montagne ce n’est pas seulement pour les sportifs ! Vacances détente, culturelles ou sportives, à vous de choisir ! Prendre de la hauteur sans se fatiguer, à pied ou à vélo, c’est possible avec les remontées mécaniques qui ouvrent tous les week-ends de juin et septembre et en continu à du 3 juillet au 31 août. Montgenèvre c’est aussi le point de départ de nombreux circuits VTT et randonnées vélo ou pédestres : des Alberts au Chaberton, en passant par le Bois de Sestrière, le fort des Gondrans, le site géologique du Chenaillet et autres curiosités… Naturelles ou historiques. Grâce à ses deux formules : carte 1,2,3 soleil et Pass Montgenèvre, les activités deviennent plus accessibles et moins chères. Les enfants de sont pas non plus en reste, car la station des kids leur a réservé les meilleurs services : garderie, club des Petits Montagnards, jeux gonflables, semaines à thèmes, initiations sportives… Sans oublier le programme d’animations gratuites et la nouveauté de l’été, une piste de luge de plus de 1400 m de long (ouverture le 3 juillet) ! Infos : Office du Tourisme de Montgenèvre www.montgenevre.com / 04 92 21 52 52

Bons plans : •• Séjour 1,2,3 soleil 8 jours / 7 nuits; hébergement en location meublée 4 personnes et 4 cartes multiactivités 1,2,3 soleil; à partir de 135 euros / pers. •• Court séjour golf prestige 4 jours / 3 nuits en B&B; hébergement en hôtel prestige, chambre double + un stage de golf 3 jours découverte (2h / jour); à partir de 350 euros / pers. •• Semaine Spéciale VTT 8 jours /7 nuits, hébergement en location meublée 2 personnes + forfaits semaine VTT, à partir de 178 euros / pers. reservation@montgenevre.com / 04 92 21 52 53 À ne pas manquer ! •• Le Festival Jazz in Montgenèvre (voir page 40) Du 19 au 25 juillet 2010. Infos & résa www.jazzinmontgenevre.com •• Challenge final de l’Offroad Bike Les 14 et 15 août 2010

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Une piste dédiée aux Fauteuils Tout Terrain à Morillon Grand Massif

Que ce soit en solo ou en tandem, grâce à du matériel adapté il est possible aux personnes porteuses de handicap (personnes même lourdement handicapées, éventuellement sans aucune autonomie ou d’une grande fragilité), de dévaler en toute sécurité des pistes, ou de descendre paisiblement un sentier de randonnée et ainsi de retrouver une certaine autonomie et partager un moment en plein air en famille.

www.morillon.fr Bon plan Venez passer une semaine à Morillon en studio entièrement accessible, à partir de 126 euros la semaine. Renseignements /Réservation : 04 50 89 58 58 www.giffre-reservations.com

Les acteurs de la station de Morillon, qu’ils appartiennent à la commune, aux remontées mécaniques ou à l’office de tourisme mobilisent leurs énergies pour faciliter les séjours des personnes porteuses de handicap.

Bien qu’il reste des efforts à réaliser, on peut souligner la démarche d’accès aux loisirs pour tous et l’ouverture à Morillon Grand Massif de la première piste de FTT en Haute-Savoie accessible par un télésiège (piste qui vient renforcer l’offre adaptée existante : pêche, tennis…). À prendre en compte également, la présence de places de parking en bord de piste réservées à l’accès des fauteuils, des logements adaptés en plain pied sur le domaine, des moniteurs qualifiés tant dans la conduite de tandem que dans l’enseignement du FTT Solo. Si vous souhaitez découvrir les sensations que procurent ces engins ou simplement accompagner des fauteuils le temps d’une descente, rendez-vous à Morillon dès cet été.

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Les plaisirs du VTT en montagne ne sont plus aujourd’hui réservés exclusivement aux valides et bien portants. Depuis peu, grâce à la sensibilité et à l’écoute de professionnels de la montagne, d’associations de bénévoles et d’ingénieurs, les personnes en situation de handicap peuvent profiter à Morillon Grand Massif d’une piste aménagée pour pratiquer une activité adaptée : le FTT (Fauteuil Tout Terrain).

Vivez la montagne à 360° aux Balcons Les chalets-résidences Les Balcons, véritables fenêtres ouvertes sur le parc de la Vanoise, bénéficient d’une situation exceptionnelle, subtil compromis entre la proximité des activités et la tranquillité de lieux préservés. Lovées au coeur des stations et villages de Savoie, Belle Plagne, Val Thorens, Val Cenis et La Rosière, les destinations proposent de nombreuses activités et animations. Des formules « Tout compris » permettent d’en profiter pleinement : À la Rosière, Les Balcons proposent désormais des balades et rando accompagnés d’un guide, qui vous emmènera dans les fermes avoisinantes pour des dégustations ! A la Plagne, un partenariat avec l’esf vous permettra de bénéficier d’un encadrement personnalisé comprenant une randonnée et toute une panoplie d’activités encadrées. À Val Cenis, les Balcons vous offre l’accès illimité à la piscine de Lanslevillard tandis que la carte d’hôte vous permettra de bénéficier de tarifs avantageux sur de nombreuses activités. Enfin à Val Thorens la carte Multiloisirs (incluse), donne accès à de nombreux loisirs pour toute la famille (piscine, fun park, tennis...).

Étant situé dans des milieux fragiles, les résidences ont été développées avec le souci de protéger l’environnement. L’architecture traditionnelle (bois, pierre et lauze) combinée au mobilier en bois massif des intérieurs donne une ambiance chaleureuse aux appartements Ceux-ci sont avant tout spacieux, possèdent tous un balcon avec une vue dégagée donnant sur les alpages ou les sommets du Parc, sont entièrement équipés et n’en oublient pas d’être confortable. Vous pourrez vous y installer seul ou avec votre tribu (capacité de 2 à 18 personnes, surface jusqu’à 235 m²) tout en ayant chacun votre espace individuel avec votre salle de bain privative* et sa baignoire balnéo*. Ressourcement garanti! (* à partir de 4 chambres, en dessous les salles de bains ne sont pas toutes privatives, exceptée la résidence les balcons de val cenis le haut)

Les Balcons de Val Cenis Village

Tarifs et réservations : à partir de7,75 euros / personne / nuit www.les-blacons.com et au +33 (0)3 84 86 15 51

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Un été pour s’aérer, se balader et swinger aux grés de vos envies… Tout l’été, les prestataires de loisirs des Sources du Lac d’Annecy se feront un plaisir de partager avec vous leur passion pour les sports d’eau, aérien, de montagne et les loisirs au grand air.

au fil du chemin, de somptueux panoramas sur les massifs de la Tournette, des Bauges, des Aravis et du Mont Blanc se dévoileront. La faune et flore emblématiques du bassin annécien n’auront plus de secret pour vous…

La voie verte, Annecy - Albertville, vous permettra d’évoluer en toute sécurité au bord du lac, de découvrir de magnifique paysages alpins, de traverser villages et hameaux de caractères du Pays de Faverges. Summer Guide vous invite vivement à faire de nombreuses haltes pour apprécier le maximum des curiosités et spécialités locales.

Sensations garanties dans le canyon de Montmin. Ressourcement assuré lors des promenades et randonnées. Retrouvailles nautiques en douceur. Souvenirs inoubliables en parapente, deltaplane…

Les guides et accompagnateurs en moyenne montagne vous proposeront de vous aventurer en pleine nature pour respirer le grand en air. Ouvrez grands les yeux et oreilles,

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Un conseil, ne ratez pas les goûters et apéros contact de l’Office de Tourisme. Infos : 04 50 44 60 24 www.sources-lac-annecy.com

Destination Les 3 Vallées avec la résidence CELA Orelle Située dans la vallée de la Maurienne, aux portes du Parc National de la Vanoise, la résidence CELA ORELLE – LES 3 VALLEES vous accueille dans un cadre authentique. Rando, vélo, pêche, escalade,... Tout est adapté pour passer des journées agréables et profiter des paysages naturels. Mariant le confort des appartements aux bienfaits de la détente avec son spa de 200 m2 (Espace avec bassin à jets chauffé, bain à remous, sauna, hammam, solarium et cabines de soins), la résidence CELA ORELLE – LES 3 VALLEES promet des vacances 100% plaisir... www.cela-orelle.com

Bon plan : PROMOTIONS OUVERTURE : DU 12 JUIN AU 12 SEPTEMBRE 2010 Exemple de prix : Entre le 3 juillet et le 27 août 2010 Possibilité de séjours en 2, 3 ou 4 nuits ou à la semaine A partir de 155 euros au lieu de 310 euros * Prix comprenant : la location, l’accès au spa pour les plus de 16 ans, 3 soirées à thème avec dégustation, les avantages partenaires. Infos et réservations : 0820 950 050 contact@cela.fr I summer guide I

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Faîtes le plein d’activités dans le Val d’Arly avec la Carte Multiloisirs

Et pour se dépenser sans se ruiner, les stations du Val d’Arly ont pensé à tout : la carte Multiloisirs. Pour 3,50 euros, la carte, que vous pourrez trouver dans l’Office du Tourisme de votre station, vous fera bénéficier de réductions sur une multitude d’activités. De la rando au mini golf, en passant par le VTT, le parapente ou l’escalade, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer... Les réductions peuvent aller jusqu’à -20 %, alors ne vous privez pas !

Véritable trait d’union entre la Savoie et la Haute-Savoie, le Val d’Arly est située entre les massifs des Aravis et du Beaufortain. Regroupant les stations villages de montagne de Crest-Voland, Cohennoz, Flumet Saint-Nicolas la Chapelle, La Giettaz en Aravis et Notre Dame de Bellecombe, le Val d’Arly offre un cadre authentique, habile mélange de détente et d’activités sportives.

Mais avant de repartir, n’oubliez pas de partir à la découverte des villages à l’architecture typiquement savoyarde. Un patrimoine d’une richesse inouïe, qui se retrouve aussi bien dans la pierre et le bois des chalets que dans l’assiette : goûtez la charcuterie fumée et les fromages du coin, comme le Beaufort ou le célèbre Roblochon !

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Infos : 04 79 31 06 82 www.valdarly-montblanc.com

Raid Métro Vert : Top départ pour la 2ème édition de l’impossible aventure de l’agglo grenobloise ! La Métro, la communauté d’agglomération grenobloise, organise en septembre prochain la deuxième édition du Raid Métro Vert. Suite au succès de ce challenge sport nature en 2009, il paraissait évident de retenter l’expérience en 2010. Ce raid multisports par équipe de deux propose trois

types de parcours en fonction des ambitions de chacun : 25, 50 et 75 km avec des activités comme le VTT, le trail, l’orientation, le canoë, le rollers et des spéciales. Infos et inscriptions : www.lametro.fr

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Les Contamines-Montjoie, le Mont-Blanc autrement !

La montagne Les Contamines sont situés sur le passage de nombreux périples (Tour du Mont-Blanc, GR5, Tour du Pays du Mont-Blanc…) et proposent de nombreuses activités : école d’escalade sur l’une des plus belles parois du MontBlanc, VTT, balades à cheval, à dos d’ânes, randonnées, télécabines (accessibles aux piétons et VTT), parapente, parcours aventure, lacs de montagne, glaciers… La Réserve Naturelle des Contamines (plus de 5.500 hectares entre 3900 et 1100 m) assure une découverte d’une montagne protégée, de sa faune et de sa flore. Les loisirs Lac de baignade, courts et stages de tennis, practice de golf, tir à l’arc, biathlon d’été, aquagym, trampoline, mini-golfs, terrains de sports, skate-park… Permettront aux passionnés de sports de pratiquer ou découvrir ces

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nombreuses activités. La culture Eglises baroques, visites, bibliothèques, spectacles de musique, expositions… la culture n’est pas oubliée. De plus cet été est placé sous le signe de Samivel qui vécut de nombreuses années aux Contamines. Pour tous Activités pour les enfants, animations, manifestations et évènements se succèdent tout au long de l’été. La nouveauté Le bureau des Accompagnateurs en montagne organise des stages de découverte ou d’entraînement aux Trails. L’encadrement est assuré par un finisher de l’UTMB Informations : Office de Tourisme 04 50 47 01 58 www.lescontamines.com info@lescontamines.com

Que vous recherchiez des activités liées à la montagne, aux sports, à la culture ou tout simplement au repos, les Contamines ont tout prévu.

Les jeudis du Montenvers Du 17 juin au 23 septembre, chaque jeudi est l’occasion de découvrir le site du Montenvers Mer de Glace à Chamonix dans une ambiance de début du siècle. Après un trajet en train d’époque (1908) jusqu’au Montenvers, votre soirée commence par un accueil sur la terrasse de l’hôtel, face aux mythiques Drus, où un glaciologue vous fait la lecture du paysage et vous raconte l’histoire de la Mer de Glace. Puis vient le repas typique : en juin et juillet, c’est menu savoyard, en août c’est honneur

aux Italiens et en septembre c’est menu suisse. La soirée se poursuit en musique avec les TUAZ, célèbre duo de cousins accordéonistes de St-gervais, jusqu’à 23h15... Avant de redescendre dans la vallée. Et oui, même les meilleures choses ont une fin ! Pour un adulte, comptez 70 euros pour la soirée, vins et café inclus. Pour les enfants de moins de 12 ans, 30 euros. Informations et réservations : 04 50 53 99 16 et www.compagniedumontblanc.com I summer guide I

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La grande finale du King of the Lake à Talloires

L’événement “Teisseire King of the Lake” est une compétition de wake surf ouverte à tous les passionnés, comme au simples curieux. La grande finale du King of the Lake, compétition de wake surf, se déroulera le week-end du 4 et 5 septembre 2010 sur la plage d’Angon à Talloires. Il s’agit de la plus grande compétition d’animation liée

Se rafraîchir aux 7 Laux Sur le versant Prapoutel des 7 Laux, venez découvrir l’espace aquatique : piscine, toboggan, rivière à bouée, solarium... Tout est fait pour se détendre et se rafraîchir ! Une bonne idée à partager en famille. Tarif adulte : 5 euros, tarif enfant : 4 euros (gratuit pour les moins de 6 ans accompagnés de leur parents). Ouverture le 3 juillet, jusqu’au 29 août. www.les7laux.com / 04 76 08 71 49

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au wake surf en Europe. Au programme, compétition de wake surf, écran géant pour suivre la compétition, animations pour les enfants et concert. À noter, la présence des plus grand riders de la planète ! Infos et programme complet sur : www.talloires-lac-annecy.com

Multi Pass : un max d’activités à petit prix ! Déjà 150 ans que la Savoie s’est ralliée à la France, et elle compte bien fêter ça. Pour l’occasion, le Pays de Maurienne lance deux nouveaux produits dans l’idée de nous faire partager leur région. Surfant sur le succès des applications iPhone, la Maurienne peut désormais se découvrir via son mobile. Visites commentées, localisations géographiques, informations en direct sur les adresses utiles les plus proches… Une application toute neuve pour visiter la région

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de façon ludique et pratique. La deuxième nouveauté comblera toute la famille, il s’agit de chasses au trésor ! Six Ludoparcours ont été créés, chacun se déroulant en 11 étapes sur l’ensemble des communes de Maurienne. À chaque étape un nouvel indice à reporter sur un carnet de route permet de déchiffrer le message secret et de trouver l’emplacement du trésor. Infos sur www.maurienne-tourisme.com

La Maurienne sur votre iPhone Déjà 150 ans que la Savoie s’est ralliée à la France, et elle compte bien fêter ça. Pour l’occasion, le Pays de Maurienne lance deux nouveaux produits dans l’idée de nous faire partager leur région. Surfant sur le succès des applications iPhone, la Maurienne peut désormais se découvrir via son mobile. Visites commentées, localisations géographiques, informations en direct sur les adresses utiles les plus proches… Une application toute neuve pour visiter la région de façon ludique et pratique.

La deuxième nouveauté comblera toute la famille, il s’agit de chasses au trésor ! Six Ludoparcours ont été créés, chacun se déroulant en 11 étapes sur l’ensemble des communes de Maurienne. À chaque étape un nouvel indice à reporter sur un carnet de route permet de déchiffrer le message secret et de trouver l’emplacement du trésor. Infos sur www.maurienne-tourisme.com

Festival Montagne Nature et Bien-être à Praz sur Arly Du 1 au 5 août, Praz-sur-Arly vous invite à une véritable découverte de la montagne. Au programme, sensibilisation à l’environnement, ateliers nature, activités sportives et détente : de quoi s’offrir un vrai séjour à la carte et profiter du grand air face au Mont-Blanc ! www.prazsurarly.com

Le jazz s’invite à Montgenèvre Pour la première fois, Montgenèvre propose un voyage Jazz autour du monde, en associant l’artiste et l’image. Pendant toute une semaine Montgenèvre se transforme en véritable mégapole cosmopolite, accueillant ainsi des artistes aux sonorités jazz provenant des quatre coins de la planète. Pour illustrer

cette semaine musicale, une exposition de photographies sera présentée et de nombreux films sur le thème du jazz seront projetés au cinéma. Ne manquez sous aucun prétexte la soirée du 25 juillet, avec le concert de la légende Maceo Parker ! Du 19 au 25 juillet, à Montgenèvre www.jazzinmontgenevre.com

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La première édition du Chaina’Zik Festival s’annonce aussi passionnante qu’ambitieuse, avec ZAZ en tête d’affiche et en concert unique dans les deux Savoie le 18 septembre prochain. Cette chanteuse à la voix si particulière et au parcours atypique va secouer la première édition du Chaina’Zik Festival à Chainaz les Frasses.(74) Une programmation musicale 100% locale puisque « les chiens d’talus », (rock, ska Fusion) « The Peace Touch » (Folk, rock) et « DJ Tomtom » (electro) seront à l’affiche. Mais le festival n’oubliera pas d’être éco-responsable : avec le souci de mise en valeur et de préservation d’un site exceptionnel, plusieurs actions seront menées pour valoriser les déchets et préserver l’environnement durant toute la durée du festival. Pour plus d’infos : www.chainazik-festival.com

Ça va bouger dans les Bauges !

Remise du Prix Littéraire «Au Sommet de La Clusaz» Du 2 au 4 juillet, lecteurs et simples curieux ont rendez-vous à La Clusaz pour la remise du Prix Littéraire «Au Sommet de La Clusaz». Trois livres sont en compétition, «La Ronde des Innocents» de Valentin Musso, «L’héritière de Shanghai» de Ramon Basagana et «Le Silence des Immortels» de Jacques

Roubaud. Rendez-vous vendredi 2 juillet pour connaître le vainqueur, qui verra son livre publié par la maison d’édition Les Nouveaux Auteurs. Samedi 3 juillet, des séances de dédicaces seront organisées. Infos sur www.lesnouveauxauteurs.com

Fête du Lac à Annecy : 150 ans d’aventures pyrotechniques Fête du Lac à Annecy : 150 ans d’aventures pyrotechniques 2010 est l’occasion de fêter le 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France, événement historique à l’origine de la création de la Fête du Lac. C’est pourquoi ce spectacle sera unique tant dans son approche artistique que dans son concept technique, avec pour thème « La machine à remonter le temps ». Cette soirée consistera en un voyage de 70 minutes dans 150 ans d’aventures pyrotechniques annéciennes, une épopée fantastique à travers les plus célèbres thèmes et les plus belles émotions qui ont fait la renommée mondiale de la Fête du Lac. 111 points de tir seront répartis sur le lac. Du jamais vu pour le plus grand spectacle pyrotechnique européen ! Entre prouesses et poésie, vous flirterez avec l’inimaginable. En quelques mots, vous allez en prendre plein les yeux ! Le 7 août 2010, à Annecy. www.annecy.fr 40

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Golfez en altitude Un neuf trous avec vue sur le Mont Blanc, ça le fait non ? Si vous êtes amateur, expert, ou simple débutant, un séjour dans les Alpes peut être l’occasion de venir essayer l’un des nombreux golfs dans les stations alpines. Que ce soit aux Arcs, à Courchevel (en photo), à Tignes, à Méribel, à La Rosière, à Avoriaz ou encore à Chamonix, vous aurez l’embarras du choix ! Plus d’infos sur les sites des stations.

Prenez de la hauteur à La Féclaz Depuis maintenant dix ans, le parcours acrobranche « d’un Arbre à l’Autre » à La Féclaz, fait le bonheur des petits et des grands. Sept parcours ludiques et sportifs sont à partager en famille ou entre amis durant une demi-journée. Pour les adultes et juniors de plus de 1,40 m, les sept parcours permettent d’évoluer sur cent ateliers variés dont un parcours panoramique exceptionnel à 33 mètres du sol avec sept tyroliennes qui s’enchaînent et une vue imprenable sur le Mont Blanc. Les enfants ne sont pas en reste puisque des parcours «Kid» et «Loupiot» (à partir de 3 ans) ont été spécialement conçus pour eux. Et la nouveauté de l’été : la possibilité de réserver l’espace de pique-nique sur le parcours panoramique à 25 mètres du sol ! www.savoiegrandrevard.com I summer guide I

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FOCUS

En montagne, protégez vos yeux !

S’il y a un accessoire à ne pas oublier quand on part en montagne, ce sont bien les lunettes de soleil. Mais comment savoir si elles ont le bon niveau de protection ? La rédaction de Summer Guide a posé ses questions à Julbo, THE spécialiste du solaire. Quel verre pour quelle situation ? La première question à se poser avant de choisir ses lunettes, c’est : « Dans quelle situation je vais être amené à les utiliser ? » Car il faut tenir compte de nombreux facteurs, comme le niveau d’ensoleillement, le terrain (sable, neige, mer...) et l’activité pratiquée. Ainsi, des verres de catégories 1 ou 2 ne conviennent pas aux environnements très lumineux comme les glaciers par exemple. Inversement, des lunettes aux verres de catégorie 4, conçue pour la montagne, ne doivent pas s’utiliser pour conduire. Vous suivez ? Une paire de lunettes peut-elle couvrir plusieurs catégories ? Oui, avec des verres photochromiques. En d’autres termes, le verre fonce ou s’éclaircit en fonction de l’intensité lumineuse. Tous les verres Julbo qui utilisent la technologie NXT ont subit un traitement photochromique dans la masse, assurant ainsi un meilleur confort de vision et une plus grande durabilité. Ce type de verre est idéal, notamment en montagne lorsqu’on passe des forêts aux alpages, de l’ombre à la lumière. D’autres traitements spécifiques peuvent êtreappliqués sur les verres, pour améliorer les performances en fonction de chaque conditions d’utilisation : antibuée, polarisant, hydrophobe, antireflet...

Les verres Julbo La gamme NXT se compose de six types de verres différents. •• Les verres Zebra, conçus pour couvrir les catégories 2 à 4, se foncent et s’éclaircissent en une vingtaine de secondes ! Ce sont les verres idéales pour le VTT, le trail ou l’escalade. •• Les verres Cameleon : pour la montagne et le désert, et tous les lieux où l’on trouve une forte réverbération de la lumière. Ils couvrent les catégories 3 à 4 et sont polarisants. •• Les verres Octopus, grâce à leur traitement hydrophobe, laissent glisser l’eau sur les verres. Le top du top pour les sports d’eau. Catégories 3 à 4. •• Les verres Falcon : idéal quand on part en voyage. Polarisant, antireflet et oléophobe, les verres de couleur cuivre accentuent les contrastes et rehaussent les couleurs, pour une vision plus confortable. Ils couvrent les catégories 2 à 3 et sont particulièrement adaptés à la conduite.

Le choix de Summer Guide 1• Bivouak : la Bivouak vous suivra dans toutes vos pratiques outdoor en s’adaptant en permanance aux différentes conditions. De 80 à 155 euros

2• Dirt : les lunettes des actifs ! Le maintien est parfait, l’amortissement est sans faille au niveau du nez et des branches. De 65 à 135 euros 3• Explorer : le renouveau de la lunette de glacier, développée avec l’ENSA de Chamonix. De 90 à 165 euros 3 4

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4• Monterosa : un modèle facile à vivre et ultra performant pour les femmes éprises d’outdoor. De 70 à 145 euros

FOCUS

Le bon bâton Jeune discipline pleine d’avenir, le Nordic Walking, ou Marche Nordique, trouve de plus en plus d’adeptes. Sport doux à pratiquer partout, il s’apparente à une séance de fitness en plein air, puisque tous vos muscles sont sollicités. Émilie Sadoux, responsable promotion chez TSL, nous fait découvrir les points importants d’un bâton et nous donne les clés pour bien les choisir en fonction de ses attentes. Le bâton de Marche Nordique Apparu en Finlande dans les années 90, l’histoire de la Marche Nordique n’est pas commune. Lors d’un hiver pauvre en neige, une équipe de fondeurs a décidé de laisser les skis de fond au placard et de partir marcher avec leurs bâtons... La Marche Nordique était née. C’est donc tout naturellement que l’on retrouve d’énormes similitudes entre un bâton de fond et de marche. « C’est clairement issu des technologies de ski de fond », confirme Émilie Sadoux. En fonction de l’intensité de la pratique, les matériaux change, mais la construction globale reste la même. « Pour débuter, un bâton aluminium sera suffisant, poursuit la responsable. Mais pour une utilisation intensive, un bâton mono brin carbone sera plus recommandé. » Et si les bâtons en carbone sont plus onéreux, ils sont également plus solide et plus confortable d’utilisation. « Le bâton de Marche Nordique sert à amortir et absorber les vibrations, et redonne de l’énergie de façon à propulser le corps vers l’avant » La pointe et la poignée Un point important dans le choix du bâton : la poignée. « Pour la poignée, on s’éloigne un peu des modèles de ski de fond, avoue Émilie. La dragonne est plus aérée et plus confortable. » TSL propose le

TSL, Made in les Alpes

système Energy Response, qui permet de répartir le poids du bâton sur le poignet pour donner un effet de légèreté et un retour plus facile et systématique du bâton dans la main. Pour les matériaux, on a le choix : liège, mousse EVA ou polymère bi-matière, chacun peut trouver son bonheur ! La pointe, enfin, est un élément essentiel. C’est ce qui relie le marcheur au sol, son point de contact. Conçue en tungstène pour une plus grande durabilité dans le temps, la pointe offre une excellente accroche sur tous les terrain : terre, herbe, cailloux, sable... Et si vous êtes un marcheur plus «urbain», un «pad» en caoutchouc vient se poser sur la pointe pour les terrains non-naturels, comme les routes goudronnées. C’est le système Push&Pull PAD. Comment choisir la bonne taille ? Si les vendeurs en magasins sauront vous conseiller, il est toujours bon de savoir comment calculer la bonne taille pour un bâton. « Vous prenez votre taille et vous multipliez par 0,68. Si par exemple vous mesurez 1m70, le bâton qui vous correspondra fera 1m15. » Autre astuce si vous n’excellez pas en calcul mental : bâton en main, il faut que votre coude fasse un angle droit et que votre main arrive au niveau du nombril.

Présent sur l’ensemble de l’univers Outdoor, depuis les raquettes à neige au bâtons en passant par les chaussures, TSL a été le précurseur en France sur le marché de la Marche Nordique. De plus, tous ses bâtons sont fabriqués dans l’arc alpin, sur des sites en Italie et en France.

Le choix de Summer Guide 1• Miage : un bâton de trail ultra léger (180 g !), conçu en trois brins alliant Aluminium et Carbone. 99,95 euros 2• Arti Stick : la nouveauté pour 2010 en Marche Nordique. Composé à 50 % de Carbone, l’Arti Stick est équipé du système Push&Pull PAD et d’une dragonne amovible. 59,95 euros 3• Leap Stick : un bâton 50 % Carbone de marche nordique doté de la dragonne Energy Response et du Push&Pull PAD, deux systèmes brevetés par TSL. 79,95 euros

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4• Galac Stick + : Télescopique pour faciliter le transport, le Galac Stick + est idéal pour débuter en Marche Nordique. 54,95 euros

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Le sac à dos, meilleur ami du randonneur L’époque des sacs à dos inconfortables est désormais révolue. Aujourd’hui, les ingénieurs travaillent à améliorer toujours plus le confort de portage : insert en mousse dans les bretelles, hauteur de dos réglable, construction qui laisse circuler l’air... Summer Guide et Karrimor vous présentent les points importants à ne pas rater avant son achat. Les bretelles Probablement l’élément le plus important du sac à dos, puisque les bretelles constituent le point de contact principal entre le sac à dos et vous. Dans l’idéal, elles doivent être en mousse et en mesh, un matériau respirant et léger, et surtout réglables. La ceinture lombaire doit également être confortable, puisqu’elle permet de répartir le poids de la charge. Le dos Là aussi, plusieurs points sont à bien regarder. Le dos doit être réglable pour pouvoir adapter le sac en fonction de sa taille. Les sacs Karrimor utilisent la technologie SA, qui se décline en trois versions. Très simple et terriblement efficace. Un bon sac doit également laisser circuler l’air dans le dos : rien de plus désagréable que d’avoir le dos trempé de sueur après une heure de marche... Les accessoires Tout dépend de l’utilisation du sac ! On vous conseille de choisir un sac compatible avec les poches à eau : toujours agréable de pouvoir boire une gorgée d’eau sans avoir besoin de s’arrêter pour ouvrir le sac. Si vous avez l’habitude de marcher avec des bâtons, préférez un sac avec des sangles et des points d’attaches pour pouvoir les accrocher.

Le choix de Summer Guide 1

1• Jaguar ST 75-95 : Le top du top. Intégrant la technologie SA3, le Jaguar se ferait presque oublier une fois sur le dos ! Prix : 319 euros 2• Global 70-90 : Tête de liste de la gamme Travel, le Global bénéficie de la technicité des sacs de montagne adapté pour le voyage. Prix : 249 euros 44

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Le trail, la discipline qui monte, qui monte... Avec le succès des courses de trail depuis une dizaine d’années, il semblait naturel pour les fabricants de chaussures de marche et de randonnée de se lancer dans l’aventure. Aujourd’hui, les produits ont atteint leur majorité, comme nous le prouve Tecnica et son modèle phare, la Tarantula. Qu’est ce qui fait un bonne chaussure de trail ? Quatre points caractérisent une bonne pompe de trail : l’amorti, l’accroche, la stabilité et bien sûr le confort. Tecnica l’a bien compris, et intègre dans sa chaussure Tarantula la technologie TRS (Tecnica Rolling System). Cette technologie, basée sur le déroulé du pied, augmente la surface de la semelle en contact avec le sol. Le résultat est sans appel : meilleure absorption des chocs quand le talon touche le sol et meilleure propulsion lors de l’appui.

Le choix de Summer Guide Tecnica Tarantula, 115 euros

Au niveau du confort, la Tarantula n’est pas en reste. Finie la languette qui se balade, la chaussure est désormais conçue avec un chausson, pour être au plus près du pied. Le-dit chausson sert d’interface entre le pied et la semelle, pour assurer à la fois du confort et de la stabilité. Le savoir-faire Tecnica y est pour quelque chose... Le poids enfin, est une donnée essentielle en trail. Plus la chaussure sera lourde, plus vous vous fatiguerez rapidement. Dans ce domaine, la Tarantula bat des records : 340 grammes ! Ce n’est pas pour rien que les coureurs du Team Tecnica Trail l’utilisent en compétition... Le choix des pros, disponible pour tous. I summer guide I

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PRATIQUE

FOUDRE EN MONTAGNE : Attention danger ! C ’ est le danger le plus redo u ta ble, l e p l u s s o u rno i s et le plus imp révisible en mo ntagne . L a f o u d re ne t u e pas toujours, mais ell e l a i s s e ra re m e nt i nd e m ne. Con s eils pour l’év iter. La foudre fait peur et surtout en montagne. C’est normal, le ciel est en colère et vu les charges électriques qui sont mises en jeu, mieux vaut filer doux ! La première chose à faire pour éviter de se retrouver dans un orage apocalyptique est de prendre connaissance des prévisions météorologiques. Consulter la météo est une chose, mais savoir regarder le ciel en est une autre, tout aussi préventive. Sachez repérer les fronts orageux qui viennent vers vous et sachez repérer les cumulo-nimbus, ces gros nuages en formes d’enclumes, annonciateurs de gros orages. N’oubliez pas de regarder le sens des vents d’altitude en regardant les nuages et rappelez-vous que le temps qui sépare un éclair d’un coup de tonnerre, divisé par trois, vous donne la distance en kilomètre qui vous sépare de cet orage. Par exemple, si vous comptez dix secondes avant d’entendre le tonnerre, l’éclair est tombé approximativement à 3 km de vous (sans prendre en compte l’altitude et le vent qui modifient la propagation du son). Pour vous rassurer quand même, sachez que peu de gens se font occire par la foudre. Contrairement 70 % des victimes de fulguration s’en sortent et seulement 20 à 30 personnes par an en décèdent. Pourtant, aucun alpiniste pendu dans son baudrier, en pleine montagne, ne fait le malin quand le tonnerre gronde. Comment se fait-on foudroyer ? Les accidents directement causés par la foudre sont le fait du passage inopiné dans le corps d’un courant de brève durée mais sous très haute tension. Cette décharge est induite par la différence de potentiel que génère le nuage orageux (jouant le rôle de condensateur) par rapport au sol. Le courant choisit de passer par le chemin de moindre résistance (pointe des rochers ou arbres isolés, câbles conducteurs). Quand, par malheur, il décide d’utiliser le corps d’un randonneur pour se décharger, il peut passer soit en surface, soit en profondeur. On dit que la présence sur le corps d’éléments métalliques 46

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(mousquetons, pitons…) l’incite à privilégier la surface. Quel que soit le trajet, le passage du courant dans le corps provoque avant tout des brûlures ou des arrêts cardiaques. Quels sont les effets de la foudre sur le corps ? On peut subir les effets de la foudre de différentes manières. • Par contact direct : pour annuler la différence de tension qui existe entre l’orage est le sol, le corps est utilisé comme circuit électrique et le courant passe par lui au même titre qu’il passerait par un fil électrique. • Par arc électrique : c’est un courant qui se forme entre deux objets chargés de potentiel différent sans qu’il y est besoin de se toucher. Si vous êtes dans le champ, vous pouvez être brûlé sans que vous n’ayez touché ces objets. • Par flash électrique : c’est un éclair qui se produit entre deux corps chargés. Cet éclair émet une chaleur importante qui peut vous brûler. Le courant ne rentre pas dans le corps mais touche la peau, entraînant des brûlures superficielles et des brûlures cornéennes (œil). • Par brûlures électrothermiques qui se produisent au contact des objets touchés. Le courant rentre dans votre corps (par la main ou la tête) et ressort par le pied provoquant des points d’entrée et de sortie visibles sur la peau. Il est fort possible dans ce cas que le trajet passe par le cœur et provoque un arrêt cardiaque. En fait quand un alpiniste reçoit la foudre il fait souvent l’objet de nombreuses blessures car il peut être à la fois… électrisé, blasté, brûlé et choqué ! • Électrisé… c’est le fait de recevoir une énorme intensité d’électricité dans son corps. Cette électricité peut passer de différentes manières, soit en suivant les contours, par les zones de moindres résistance (exemple, quand l’alpiniste

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porte des objets métalliques sur lui), soit en le traversant par le trajet des gros nerfs et des gros vaisseaux. Dans le premier cas, il va provoquer des brûlures superficielles, dans le deuxième, il risque de passer par le cœur et provoquer un arrêt cardiaque. Le passage de ce courant par les axes nerveux provoque aussi des dégâts qui entraînent des effets secondaires variés comme des fourmillements, des troubles de la sensibilité dans les membres, des paralysies transitoires, des pertes de la vue ou des épisodes de surdité brutale. Heureusement ces signes ne durent généralement pas trop longtemps. • Blasté… c’est le fait de subir l’onde de choc, exactement comme si vous vous trouviez à quelques mètres d’une explosion. Cette onde de choc est tellement importante qu’elle peut vous percer les tympans, vous éclater les poumons et même vous projeter dans le vide. C’est la raison pour laquelle beaucoup de foudroyés sont aussi victimes de blessures traumatiques. • Brûlé… les brûlures peuvent être superficielles et retracer le trajet qu’à suivi le courant lors de son passage ou être profonde en carbonisant les muscles sans que cela ne se voie à l’extérieur. Ces brûlures profondes ont l’inconvénient de détruire les cellules musculaires qui déversent dans le sang des toxines entraînant un blocage des reins. • Choqué… l’effet de la décharge entraîne une fulguration du système nerveux, ce qui a pour effet de provoquer à la fois une sensation d’étourdissement et des signes de désorientations accompagnés de perte de mémoire. Outre cet aspect, les vaisseaux et les nerfs se trouvent déprimés, ce qui peut conduire à une baisse de tension sanguine générale pouvant également entraîner le décès. Des perturbations psychologiques de longues durée ont déjà été décrites.

Comment se protéger de la foudre en montagne ? • Ne pas se mettre à l’abri sous un arbre, de manière générale sous aucun objet ou édifice présentant un risque d’attirer la foudre par leur pointe. Sinon, la probabilité d’être foudroyé est 50 fois plus élevée que si l’on reste à terrain découvert et debout ! • Rester situé à au moins 50 mètres au-dessous d’un sommet pointu. Lorsque l’orage s’annonce et que le champ électrique atmosphérique s’intensifie, le sommet est le siège de l’effet « couronne » caractérisé par un ronronnement annonciateur. • Mettez-vous rapidement à l’abri si vous entendez les « abeilles » … la foudre n’est pas loin ! • Ne pas porter d’objet pointu dont la pointe dépasse la hauteur de la personne (ski sur le sac, piolet, parapluie) • Restez à l’écart de ses compagnons de cordée (plusieurs mètres) afin que, s’ils sont foudroyés, l’on ne risque pas soi-même d’être dans la zone d’amorçage d’un éclair se propageant sur le côté. • Ne pas téléphoner par temps d’orage. • Tenir compte de la tension de pas : ne pas courir, marcher par petits pas ou mieux, rester les pieds joints. • Rester dans un refuge s’il est en métal. Il protège par effet de cage de Faraday. • On a déjà vu qu’il faut se protéger dans un creux plutôt que sur une bosse, celui-ci pouvant être dominé par une corniche. La corniche doit être au moins à 20 mètres au-dessus de vous. • Si l’on se réfugie dans une grotte, éviter de rester debout à l’entré (amorçage possible entre la voûte et le sol) et contre les parois : mieux vaut se tenir abaissé au milieu et rester loin des parois. • Eviter aussi de rester coincé dans une fissure. I summer guide I

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Étape o bl igatoire pou r q u i s o u h a i t e d é co u v r i r to u t e l a beauté et l a grand eu r d e l a H au t e - Savo i e e t d e s Al pes, l’ascension du M o n t Bl a nc e st u n e r éf é r e nc e universelle. Sous couvert d’une rel ative accessibilité, le toit de l’Europ e r e st e u n s o mm e t au x d i ff i cu lt és techniques bien p résent es . Vo i ci l e ré ci t d ’u n nov i ce et d e sa «première fo i s » au Mo nt Bl a nc. Textes et photos : Christophe Raylat

Le Tramway du Mont Blanc 48

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La montée vers le refuge de Tête Rousse

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Acte 2. Je hais les alpinistes ! Le Nid d’Aigle : terminus du Tramway du Mont Blanc, est considéré comme le départ de la Voie Royale pour atteindre le Mont Blanc. Page de droite, la montée vers le refuge du Goûter.

Acte 1. Glaciers, me voilà !

Le petit train qui monte à Chamonix depuis Saint Gervais est de loin le meilleur moyen d’accéder au pied du Mont Blanc. Il se tortille entre viaducs et forêts sombres laissant apparaître ici ou là un coin de glacier ou une arête effilée. Le nez à la fenêtre, je scrute l’apparition du Géant des lieux. Les nuages se dissipent lentement et la lumière cristalline nettoie les scories d’un train de nuit bondé et surchauffé entre Paris et Saint Gervais. Je débarque à Chamonix pour la première fois, bardé d’images où se télescopent gravures anciennes et boules à neige, sans oublier le célèbre téléphérique rouge de mon enfance. Constat sans appel, la tendance 2010 est plutôt au tourisme russo-chinois et aux boutiques de luxe. Je cherche les montagnards au pied de la célèbre statue de Balmat et Saussure. Et je me surprends, comme certains touristes à regarder le doigt de Balmat. Quand le sage montre le ciel… Le Mont Blanc est encore bien loin. 50

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Mais j’aime mon guide. Il s’appelle Benoît Profit, il est grand, costaud, toujours souriant, toujours attentionné, il me parle de lenteur, d’introspection dans la marche, il est aussi sophrologue, bref le gars qui vous rassure totalement, avec lui on irait au bout du monde. Les alpinistes c’est autre chose, ces types se complaisent à afficher une totale désinvolture là où vous sentez votre dernière heure arriver. Ainsi sur les échelles qui descendent vers la Mer de Glace (et dont la hauteur dépasse allègrement les trente mètres), mon cerveau m’envoie soudain des « warning » désespérés. En rouge clignote le mot « vertige, vertige, vertige… ». Un peu comme un marin découvrant avec horreur qu’il souffre du mal de mer le jour où il s’embarque pour une transatlantique, j’ai la tête qui tourne et les mains étrangement moites au sommet de mon échelle débonnaire. C’est à cet instant que surgit au pas de course une équipe d’alpinistes en parure complète. Magnifiques. Matériel dernier cri, visages puissamment burinés, corps sculptés par les ascensions extrêmes. Je crois capter un regard condescendant alors que Benoît m’encorde. Il y en a même un qui esquisse un sourire. Je l’étranglerais bien de mes mains, alors qu’il file à toute allure sur les échelles semblant plonger directement au cœur du glacier.

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Acte 4. La trouille au ventre

Courage, le refuge du Goûter n’est plus très loin...

Acte 3. Les pas légers sur la glace

Au troisième jour du périple, nous quittons le refuge Albert 1er pour traverser le glacier du Tour et gravir une sorte de Mont Blanc miniature, Tête Blanche, à 3500 m (à peu près). Nous avons mis les crampons et nous marchons à une bonne vingtaine de mètres les uns des autres. L’aube dessine de délicates nuances de mauves autour des crevasses que nous contournons. Ambiance extraordinaire. Prendre conscience du caractère profondément insoupçonnable de la mise en œuvre d’un rêve. Lorsqu’on se dit « je vais gravir le Mont Blanc » on se doute bien qu’entre le moment où l’on descendra du train et celui où l’on se dressera (peut-être) au sommet, il se passera pas mal d’évènements impromptus. Pour ma part, j’imaginais surtout de la souffrance physique, des tempêtes, des avalanches le tout mâtiné d’héroïsme épique, mais rien ne laissait présager cette poésie de formes et de lumières, cette déambulation sur un glacier bienveillant. Pentes douces, nous marchons lentement sans nous soucier des cordées d’alpinistes (grrrr) qui nous dépassent. Le bruit mat de nos crampons rythme la marche, petite musique des pas légers sur la neige durcit par le gel. Qui aurait pu croire qu’il fût aussi facile d’entrer dans le mystérieux territoire de l’altitude. Au moment où le soleil nous rejoint, je me dis que forcément au Mont Blanc ce sera une autre paire de manche. 52

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Les couvertures sont rêches et épaisses, chargées des insomnies anxieuses de mes prédécesseurs. Un peu glauque le refuge du Goûter. Nous sommes entassés dans un dortoir sans fenêtre, la chaleur est suffocante, ça ronfle, ça gémit, ça renifle, ça tousse, si bien que je me demande s’il y a une personne qui dort dans tout le refuge. Égrainer les heures qu’il reste avant le réveil prévu à 2h. Plutôt que de compter les moutons (méthode dont l’efficacité n’a pas été prouvée scientifiquement à 4000 m d’altitude), je rejoue la journée écoulée. Le départ en téléphérique des Houches, puis le train du Mont-Blanc qui nous laisse au nid d’Aigle. L’excitation est à son comble alors que nous faisons nos premiers pas vers l’objectif tant attendu, un peu comme des Marines du D.Day sur la plage d’Omaha Beach. À la fois excités et la trouille au ventre. Heureusement Benoît calme le jeu en imposant un rythme d’escargot indolent à notre petite caravane. Si bien que l’arrivée au refuge de Tête Rousse nous surprend presque au terme d’une montée sans effort apparent. Nous sommes à plus de 3000 m, le refuge tout neuf est accueillant, la face nord de Bionnassay qui nous domine a un petit air d’Himalaya. Mais la suite du parcours me glace le sang. Une paroi de roc et de neige qui semble d’ici presque verticale. Je scrute le versant pour tenter d’en deviner le cheminement. Benoit a dû lire un soupçon d’angoisse dans mon regard car il pose une main rassurante sur mon épaule en me disant « ne t’inquiète pas ça monte tout seul, le vrai problème c’est le grand couloir que l’on traverse en bas de la pente, il peut y avoir des chutes de pierres, il faudra passer rapidement et bien suivre mes consignes ». L’image de rochers gros comme des voitures dévalant la pente dans notre direction me traverse l’esprit. Quelques heures plus tard, le fameux couloir se révèlera pas si terrible que ça. Nous sommes début juillet et il reste encore pas mal de neige, j’emboîte le pas de Benoît pour

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Acte 5. Des lucioles sur la taupinière

2h du matin. Cette fois c’est l’heure. Alea jacta est comme disait l’autre, va falloir serrer les dents.

La descente du dôme du Goûter.

traverser au pas de course la vingtaine de mètres exposée. Regard vers le haut, rien ne bouge, ouf ! Ensuite nous montons sur une sorte d’éperon où il faut de temps en temps poser les mains pour progresser. Un câble protège le passage le plus raid. Curieusement mon vertige initial ne s’exprime pas vraiment sur ce terrain. Absorbé par l’ambiance, je ne pense plus qu’au refuge du Goûter maintenant à portée de piolet. En arrivant le contraste est étonnant, l’escalade sur le versant rocheux est soudainement interrompue par la terrasse du refuge. Nous débarquons sous le regard goguenard de quelques alpinistes (grrr) qui observent les mines déconfites de ceux pour qui cette étape constitue le plus grand exploit de leur minuscule carrière de grimpeur. Recouvrer ses esprits et découvrir soudain que l’on est perché en plein ciel. La vallée est si loin, les montagnes autour si petites, nous ne sommes plus dans ce monde-là, nous sommes dans le monde de l’altitude, beau et inquiétant. À l’heure du dîner, biens serrés autour de la table (instinct grégaire oblige), on parle de demain, Benoît rassure, mais je dois avouer que cette fois sa science du réconfort n’opère pas vraiment. Le Mont Blanc c’est encore 1000 mètres à monter, 1000 mètres d’inconnu. Et nous voilà au coeur de mon insomnie. Les heures s’écoulent avec la lenteur d’un sablier grippé. Le pire dans ce genre de situation est que plus on se dit « dors vite, il ne reste plus beaucoup de temps avant le réveil » et moins on a envie de dormir Et finalement cela se termine toujours de la même façon, on s’endort d’un sommeil de plomb à peu près une heure avant que le réveil sonne. 54

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Dans la salle à manger du refuge, la lumière blafarde des ampoules 12V souligne parfaitement l’ambiance festive qui règne au petit-déjeuner. Aussi difficile de parler que d’avaler les biscottes trempées dans un café tiède. Puis tout s’accélère, « faut y aller » me dit Benoît. Sortir du refuge, un vent glacial cingle la nuit et me cueille sur le perron. Des dizaines de loupiotes m’aveuglent lorsqu’elles croisent mon regard. Mettre ses crampons tant bien que mal, les doigts engourdis, le dos raide, les neurones semblent être restés sous la couette, je n’arrive pas à assembler deux pensées cohérentes. Benoît m’encorde, et nous partons aussitôt. Après cette sortie de refuge violente dans une ambiance hostile, tout se calme soudain. Des dizaines de cordées se suivent à quelques mètres sur une trace large et peu pentue. Les rafales de vent glacial me font frissonner. Je ne m’attendais pas à une ambiance aussi austère. Lorsqu’on évoque l’ascension du Mont Blanc, le moment du départ au coeur de la nuit est rarement souligné. Ce fut pourtant un temps fort de mon expérience. J’ai ressenti violemment l’immersion dans un univers inconnu et hostile. Les minutes, les heures s’égrainent dans un ballet de lampes frontales pareil à des petits paquets de vers luisants rampant sur les flancs d’une taupinière. Rythme lent et régulier, pas vraiment de souffrance, mais toujours ce vent et ce froid. Chacun s’emmitoufle à l’intérieur de ses pensées, aucun autre bruit que les crampons sur la neige dure. Heures d’introspection suspendues, loin au-dessus des Hommes. Au Dôme du Goûter, les premières lueurs de l’aube nous atteignent. Je commence à dessiner les reliefs dans la traversée vers le refuge Vallot. L’aiguille du Midi est maintenant un petit sommet que nous dominons largement. Le froid s’intensifie, « c’est normal, me dit Benoît, le moment le plus froid de la nuit est juste avant le lever du soleil, nous allons nous arrêter quelques instants à Vallot pour boire du thé chaud et rajouter une couche de vêtements ». L’entrée dans cet abri d’altitude évoque la cour des miracles. Certains contiennent mal leur nausée, d’autres grelottent ou demandent qui a de l’aspirine, certains semblent avoir dormi là… « On ne s’attarde pas me dit fermement mon guide, c’est un coup à pas pouvoir repartir... » Après quelques gorgées de thé, j’enfile ma doudoune sans manche sous ma veste et nous ressortons illico. Ces quelques minutes ont suffi à faire venir le jour, nous rangeons les lampes et reprenons la trace qui monte raide vers l’arête des Bosses.

REPORTAGE

L’arête des Bosses : le sommet est tout proche.

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REPORTAGE

Et enfin, le sommet : bienvenue à 4810 m, sur le toit de l’Europe.

Acte 7. Sommet ! Acte 6. Mon piolet, mon ami…

Je me demande bien ce que Benoît a mis dans son thé. La grande forme est au rendez-vous sur cette pente soutenue et gelée par endroits. Je me surprends même à fredonner quelques airs victorieux alors qu’un soleil divin apparaît soudain derrière le mont Maudit. Des rafales me bousculent à l’entrée de l’arête. La trace est étroite, les pentes fuyantes sur le coté me rappellent au danger. Trêve d’euphorie, le sommet est encore loin, surtout que la finesse de l’arête me surprend. Benoît se tourne vers moi, « tu te concentres bien sur tes pas, écarte les crampons pour ne pas trébucher », la corde est tendue à bloc et je ne vaux guère mieux. Soudain une rafale me bouscule, je m’accroupis et dans un réflexe insoupçonné je plante la pique de mon piolet et m’accroche à elle en attendant que le vent se calme. « Bien joué », la voix de mon guide se perd dans la tempête. Un instant, l’idée de fuir me traverse l’esprit. Fuir, par où ? Mais déjà nous repartons et traversons les précipices inquiétants du versant ouest, heureusement que la trace est excellente, qui a dit que l’ascension du Mont Blanc était un truc débonnaire accessible à n’importe qui ? Un alpiniste, sûrement. 56

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Après un court passage versant ouest l’arête s’affine encore un peu et la trace se divise en deux étages, un pour les pieds, un pour planter le piolet. Un nuage lenticulaire s’est formé sur le sommet et nous ne voyons pas à plus de dix mètres devant nous. Je ne calcule plus rien, je suis mon guide sans me poser de question, le souffle court, et un léger mal de tête lancinant qui descend parfois dans l’estomac. L’altitude commence à se faire sentir. Et presque par surprise, l’arête s’élargit, le sommet est là, plat, accueillant, habité de gens qui se prennent en photo et se congratulent généreusement. Benoît se tourne vers moi et m’attrape à bras le corps pour me féliciter « bravo, tu es super bien monté, chapeau ! », moi je souris bêtement, un peu incrédule. On y est vraiment ? Soulagement que la montée soit terminée, puis une vague d’émotion étrange m’envahit, je regarde en silence le panorama époustouflant et tente de mémoriser le moindre détail de cet instant unique. Autour de moi, certains ont sorti les thermos et fêtent le sommet à grand renfort de thé brûlant, d’autres sont au téléphone et appellent leurs proches pour les réveiller en jouant à « devine d’où je t’appelle… », d’autres sont assis dans la neige comme hypnotisés par le paysage infini. Nous sommes à 4810 m au sommet du Mont Blanc. Sommet facile, que peuvent gravir de simples amateurs. Sommet aux frontières de l’inaccessible

REPORTAGE

Il faut redescendre maintenant...

Pratique Comment gravir le Mont Blanc ? Nous vous conseillons de ne pas tenter cette ascension sans guide si vous n’avez pas une solide expérience de la montagne. Pour se préparer techniquement, physiquement et pour s’acclimater, l’idéal est de faire un stage intégrant trois jours de préparation avant l’ascension qui pourra s’effectuer en deux ou trois jours.

Période favorable De juin à septembre. Pour l’ascension par l’aiguille du Goûter, les conditions sont souvent meilleures en début de saison (plus de neige). Pour la voie des Trois Monts, le tout début de saison est parfois à éviter (trop de neige).

Avec qui gravir le Mont Blanc • L’agence Stages Expéditions, basée à Chamonix, est spécialisée dans les stages de 3 à 10 jours pour se préparer et gravir le mont Blanc. Stage 6 jours « destination mont Blanc » à partir de 1125 euros, stages 5 jours « Objectif mont Blanc » à partir de 995 euros, Ascension en 3 jours à partir de 755 euros tout compris. Contact : www.stagexpe.com, tel. 04 50 55 94 26 • La compagnie des guides de Saint Gervais et celle de Chamonix proposent des ascensions en 2 ou trois jours. Tarif à la course en fonction des options choisies.

Contacts : — Compagnie des guides de Saint Gervais : www.guides-mont-blanc.com, 04 50 47 76 55. — Compagnie des guides de Chamonix : www.chamonix-guides.com, tel. 04 50 53 00 88. • L’agence Allibert propose une grande traversée du Mont Blanc, par l’aiguille de Bionnassay et les Trois Monts. Un itinéraire de grande envergure réservé aux alpinistes expérimentés. À partir de 1395 euros. Contact : www.allibert-trekking.com, tel. 0 825 090 190

Bibliographie • Mont Blanc 4808 m, 5 voies pour le sommet de François Damilano. Le topo de référence pour le Mont Blanc. JMEditions, 21 euros. Ce livre peut être commandé auprès de www.gaia-store.com • Histoires au mont Blanc, pour découvrir l’histoire du Toit de l’Europe à travers ses trésors méconnus. Atelier Esope, 24 €. • Mont-Blanc, beau livre de photos de Mario Colonel, l’un des meilleurs photographes français de montagne. Les photos et les livres de Mario Colonel peuvent être commandés sur le site : www.mario-colonel.com I summer guide I

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HISTOIRE

Guides de la passion au métier Le métier de guide incarne la culture montagnarde et son ouverture au tourisme alpin. Chamonix, capitale mondiale de la montagne, a vu naître ce métier pas comme les autres

’est une « petite caravane » qui fait chemin dans la campagne genevoise ce 18 juin 1741. Précédés de leurs domestiques, les huit aristocrates anglais qui la composent font jaser les vallées qu’ils remontent. Ils aiment le bruit, les provocations et le cabotinage, font résonner leurs pistolets dans les défilés pleins d’échos. À leur tête, William Pococke se drape de soie d’émir, souvenir

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de ses voyages en Mésopotamie et dans l’Asie Mineure. La curieuse expédition se rend aux glaciers de Chamonix. Au pied du mont Blanc, ils n’ont aucun mal à recruter leurs guides : chasseurs, cristalliers et contrebandiers fréquentent les lieux depuis longtemps. Après quatre heures de marche, la caravane est sur les « glacières » du Montenvers qu’elle arpente une bonne demi-heure en gloussant, prenant le temps d’un toast à la gloire de l’armée anglaise. Dans

HISTOIRE

ses rangs, le jeune officier William Windham se sent l’âme lyrique. Il dépeint « un lac agité d’une grosse bise et gelé tout d’un coup ». Sa « mer de glace » va faire écho dans toute l’Europe, attirant les premiers touristes alpins à « Chamougni ». Le métier de guide vient de naître.

Explorations en tous genres Le tourisme scientifique se développe : dix expéditions mobilisant à chaque fois les ressources locales, sont organisées dans la décennie 1760, puis vingt-huit la décennie suivante et cinquante-deux dans les années 1780 où fut gravi le mont Blanc. À mesure que les voyages d’études se multiplient, l’alpinisme se « professionnalise ». Au romanesque des premières découvertes se mêle l’héroïsme galvanisé par la réputation de spectaculaire

« Parti du Mont Blanc, le métier de guide essaime un peu partout sur l’arc alpin. » du site. « Comment faire passer dans l’âme du lecteur cette impression mêlée d’admiration et de terreur qu’inspirent ces immenses amas de glace entourés et surmontés de ces rochers pyramidaux plus immenses encore », écrit le scientifique genevois Horace-Bénédict de Saussure après avoir réalisé les premières tentatives du sommet. Un certain Jacques Balmat l’accompagne. À force de sillonner les pentes du mont Blanc à la recherche de cristaux, il a trouvé un chemin pour atteindre son sommet, la première fois avec Michel-Gabriel Paccard en 1786, puis à d’autres reprises ensuite, devenant par là même le premier guide officiel de l’histoire. Les premières représentations picturales démocratisent la montagne dans les salons aristocrates, et d’autres cimes sont dès lors vaincues par des guides amateurs : le Buet (Haute-Savoie) en 1770, le Velan (Valais) en 1779… Pour les villageois plutôt pauvres du cru, c’est une opportunité de reconversion inespérée. Les nouveaux touristes ont de l’argent, eux connaissent le terrain. En 1821, ils fondent à Chamonix la première compagnie de guides pour élaborer une tarification et des règles pour cette nouvelle profession. « Les premiers pas sont hésitants, raconte le journaliste-historien Daniel Léon. Ces ruraux ne ressentent pas tous l’appel de la montagne, dangereuse hors des sentiers battus et toujours susceptible de receler quelque malédiction. La plupart se contentent de conduire leur clients sur des belvédères spectaculaires puis de les ramener sains et saufs dans la vallée. Ceux qui fréquentent les sommets sont encore bien rares ». Avec l’essor de la profession, la hiérarchie s’installe entre les guides ordinaires et ceux des glaciers plus téméraires. Parti du Mont Blanc, le

métier essaime un peu partout sur l’arc alpin. Tour à tour, Courmayeur (Italie) en 1950, puis Saint-Nicolas (dans les Alpes Valaisannes), Grindelwald (dans l’Oberland bernois) accueillent à leur tour des compagnies de guides. Des embryons dynastiques (comme celle de Christian Almer) commencent même à se dessiner un destin avec la conquête des plus redoutables verticales de l’époque.

Les guides s’organisent Avec son lot de révolutions, le siècle nouveau donne des idées d’émancipation à une génération montante d’alpinistes engagés. Venu d’Autriche, le mouvement gagne particulièrement la France où plusieurs d’entre eux se regroupent en 1919 dans une association dissidente, le Groupe de Haute Montagne. Devant leurs coups de boutoir après des décennies de domination technique, les guides retombent dans l’anonymat. Il faut attendre les années d’après-guerre pour voir reparaître de nouvelles figures dans le paysage, tels Lionel Terray, Louis Lachenal, Gaston Rebuffat puis René Desmaison. D’origine citadine, plutôt cultivés et entreprenants, ces nouveaux guides exercent leur métier par passion, partageant leur temps entre clients et courses de haut niveau. Avec eux, la pédagogie s’invite sur les parois pour enseigner les techniques d’alpiniste. Une déontologie s’installe, garantie par un Syndicat National créé en 1946, puis une Union Internationale des Associations de guides de montagne en 1965 (elle compte aujourd’hui 19 affiliés), et une segmentation professionnelle introduite en 1978, précise la limite entre haute et moyenne montagne avec la création du Brevet d’Accompagnateur correspondant et de qualifications spécifiques plus récentes, par exemple pour l’escalade. Hautement spécialisé, l’apprentissage du métier relève en France de l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme : après un examen probatoire suivi de stages, le candidat exerce comme aspirant guide pendant deux ans avant d’être diplômé. Le Syndicat National français revendique aujourd’hui 1300 guides, devant la Suisse (1130), l’Autriche (1181), l’Italie (900), l’Allemagne (330), et la Slovénie (une quarantaine). Les photos sont extraites du livre de Mario Colonel “Compagnie des guides de Chamonix, une belle histoire ” aux éditions du Grépon.

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PRATIQUE

Savez-vous vous orienter ? A l’heure où les GPS randonnée fleurissent dans les rayons des magasins, on peut se demander ce qu’il reste de la bonne vieille carte IGN. Mais surtout, Savons-nous encore nous repérer sur une carte ? Depuis 1982, le raid O’Bivwak propose à tous de s’essayer à la course d’orientation. Son organisateur, Jean-Claude Ragache, nous livre ses conseils avisés pour ne pas perdre le nord.

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PRATIQUE

Familiarisez-vous avec le code couleur et la légende des cartes. À cause de leur représentation différente de la végétation, les cartes de course d’orientation ont recours à huit couleurs, contre cinq pour celles de l’IGN. Par exemple, les parties boisées habituellement indiquées en vert sur une carte traditionnelle, vont du blanc aux camaïeux de vert (1, 2 et 3) indiquant des zones plus ou moins propices à la course. De la même façon, les légendes sont plus précises et agrémentées de pictogrammes particuliers qu’il vaut mieux connaître avant de s’engager. Apprenez à reporter les check point sur la carte. Chaque équipe doit reporter les points de passage obligés (postes) sur sa carte avant de poursuivre sa progression. Ce report s’effectue grâce à une feuille de route distribuée aux concurrents. Les postes y sont définis par des coordonnées X et Y qu’on reporte grâce au quadrillage de la carte et une réglette en plastique transparent à l’échelle. Mieux vaut découvrir cette manipulation au calme et s’entraîner au préalable pour maîtriser le geste dans la situation stressante de la course. Apprenez à lire le relief. Le chemin le plus court est celui qui emprunte le moins de dénivelé. Encore faut-il savoir les identifier sur la carte. Quelques astuces permettent de repérer les grandes masses du relief : par exemple, des courbes de niveau qui se referment sur ellesmêmes désignent une hauteur ; mais pour désigner plutôt une cuvette ou une dépression, le cartographe agrémente la courbe d’une barbule du côté de la pente descendante. On peut apprivoiser cette interprétation en multipliant la lecture d’une carte à l’occasion de chaque rando. Suivez des itinéraires simples. Appuyez votre progression sur des éléments que vous êtes sûrs de pouvoir identifier sur le terrain. Les gros éléments de relief, surtout s’ils sont linéaires comme les crêtes, thalwegs, rentrants, ruisseaux, fossés, ou limites de végétation bien marquées, permettent de progresser en sécurité même hors des sentiers battus. Le réseau des chemins et des sentiers peut s’avérer pertinent, à la condition d’être attentif aux carrefours et aux changements de direction. Ne paniquez pas à l’idée d’utiliser une boussole. La boussole ne contribue que partiellement à la réussite d’une course d’orientation et tracer sa route en ligne droite (azimut) avec cet instrument reste une exception. Si vous êtes débutant,

ce mode de progression doit être utilisé sur de très courtes distances. Par exemple, pour couper en forêt entre deux chemins ou pour « attaquer » un poste à partir d’un carrefour. Le reste du temps la boussole ne doit servir qu’à vérifier le sens de votre progression générale et la direction des éléments sur lesquels vous appuyez cette progression. Anticipez les mauvaises surprises. Au départ de chaque étape, l’équipe touche deux feuilles de route. Conservez-en une au sec au fond de votre sac en cas de pluie. Prévoyez également un crayon à papier qui pourra prendre le relais de vos stylos en cas de défaillance. Prévoyez également plusieurs couleurs, une par étape, pour ne pas confondre les postes, et indiquer la chronologie des points de passage. Pensez au confort du bivouac. Pour les raids de plusieurs jours, ne délaissez pas votre confort, même au prix de quelques grammes supplémentaires. Equipez-vous d’un bon duvet, et emportez des vêtements de rechange chauds et confortables. Deux sacs plastique enfilés dans vos chaussures vous permettront de conserver les pieds au sec au bivouac. Un grand sac poubelle peut avantageusement remplacer un vêtement de pluie lourd et encombrant. Buvez chaud et faites-vous plaisir. Pensez à vous hydrater, avant, pendant, et après la course : soupes, thé, boissons de récupération, eaux… Tout est bon à prendre. N’hésitez pas non plus à vous gâter : un morceau de saucisson vaut parfois mieux pour le moral qu’un sachet vitaminé. Choisissez un équipier à votre niveau. Rien de plus frustrant que d’attendre ou de faire attendre son équipier. Pour éviter ça, appréciez avec justesse vos capacités physiques réciproques. Au-delà de l’estimation purement physique, l’entente et le partage des mêmes objectifs sont importants. Pour apprendre à se connaître, rien ne vaut l’entraînement. Il permet de se frotter aux conditions réelles d’un raid et notamment aux aléas climatiques qui peuvent surprendre. Opter pour un parcours adapté à votre niveau technique. La plupart des raids proposent différents itinéraires. Le raid O’bivwak compte par exemple quatre parcours sportifs techniquement difficiles, trois autres d’initiation plutôt faciles et un parcours dit H, avec portage de votre matériel par l’organisation. Votre choix se fera donc en fonction de votre forme physique et de vos connaissances techniques. I summer guide I

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SHOPPING

Se faire plaisir en montagne tout en gardant du style, c’est possible. Si, si. 1. 13. & 17 Norrona / Ensemble Bitihorn Composé d’une veste imperméable, d’un softshell Windstopper et d’un short, cet ensemble est idéal pour la randonnée à la journée ou sur plusieurs jours. Très légères, ces trois pièces se déclinent également en modèles femme. Veste Bitihorn Dri1 : 249 e / Softshell Bitihorn Windstopper : 249 e / Short Bitihorn Lightweight : 79 e 2. Schöffel / Chemise Soraya Grâce à une protection anti UV (UPF 25+), la chemise Soraya permettra aux randonneuses de faire face aux rayons de soleil les

plus virulents ! Prix public 49,95 e 3. Julbo / Lunettes Monterosa Haute montagne et conditions extrêmes ou vie quotidienne et jungle urbaine, avec ses coques amovibles, ses verres et son ergonomie, la MonteRosa protège totalement et s’adapte parfaitement. Pour elles ! Prix public conseillé : 70 e 4. Salewa / Chaussures Yak Avec sa membrane en Gore-Tex associée au cuir, la Yak offre un maximum de confort et de régulation de la température. Elle est également équipée d’une semelle Vibram Tsavo. Prix public conseillé : 229 e conseillé :

5 Patagonia / Short Borderless Léger, respirant et solide, le short Borderless est fabriqué dans un mini-ripstop en nylon et élasthanne, assurant une totale liberté de mouvement. Prix public conseillé : 70 e 6. Primus / Réchaud Eta Express EtaExpress est constitué d’un réchaud qui est monté directement sur la cartouche de gaz, d’un pare vent afin d’économiser au maximum le combustible et également d’une casserole d’un litre

au revêtement titane non adhésif. Prix public conseillé : 95 e 7. Lowe Alpine / Sac à dos Zepton Avec son faible poids (moins d’un kilo sur la balance !), le Zepton sera le meilleur allié de celles qui font la chasse aux grammes, sans rien sacrifier à la qualité. Prix public conseillé : 160 e 8. Asolo / Chaussures Bullet GTX Nouveauté chez Asolo, la gamme Powerlite, 10 % plus légères que la gamme Matrix. La Bullet GTX (575 g), dispose d’une tige intégrant mesh et cuir, et

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(nylon et fibre de verre), souple à l’avant (nylon et élastomère). Prix public conseillé : 165 euros 9. Patagonia / Chemise Puckerware Conçue en crêpe de polyester recyclé et coton bio, la Puckerware reste aérée et confortable quand il fait humide, là où les autres vêtements collent à la peau. Prix public conseillé : 65 e 10. Hanwag / Chaussure Atlas GTX La nouvelle chaussure Atlas GTX se destine à la 7

une première de montage bi-densité : rigide à l’arrière et au centre du pied

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grande randonnée, mais pas seulement. Elle est également cramponnable si vous avez besoin de traverser des névés. Prix public conseillé : 219 e 11. Julbo / Lunettes Micropores GT Avec son look rétro, son profil ultra couvrant et son maintien parfait, la Micropores GT vous ouvrent la voie sur tous les versants et sommets de la planète. Prix public conseillé : 130 e

12 Schöffel / Bermuda Valley Conçu avec une protection anti UV 50+, ce bermuda s’accordera parfaitement avec la chemise Soraya. Prix public conseillé : 59,95 e 14. Karrimor / Sac à dos Jaguar 55-75 Un sac à dos très technique, à utiliser en randonnée ou pour des treks d’altitude. Prix public conseillé : 279 e

15. MSR / Serviette Packtowl Ultralite On devrait tous avoir une serviette microfibre dans son sac ! À emmener partout avec soi, en taille XL (69x127 cm). Prix public conseillé : 29,95 e 16. Suunto / Montre Elementum Terra Dotée des fonctions ABC (Altimètre, Baromètre et Compas), l’Elementum Terra allie technicité et élégance. C’est l’outil essentiel pour explorer en toute confiance les terres inconnues. Prix public conseillé : à partir de 550 e

18. Salomon / Chaussures RX Slide Une mule super confortable, respirante et matelassée pour reposer les pieds après l’effort ou simplement pour flâner. Prix public conseillé : 55 e

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En marchant ou en courant, à pied ou à vélo, place à la montagne version sport.

1. The North Face / Veste Women’s Hydrogen Cette veste a été conçue pour celles qui cherchent à allier la légèreté (68 g) à une bonne protection contre le vent. La veste intègre des panneaux en mesh sous les bras pour favoriser la respirabilité. Prix public conseillé : 85 e 2. Patagonia / TeeShirt Capilene 2 Un excellent choix pour

les activités où l’on transpire beaucoup : le Capilene garde la chaleur, même mouillé, et il sèche très rapidement. Prix public conseillé : 40 e 3 The North Face / Sac à dos Endura Boa Un classique de chez The North Face. Le système Boa permet de bien plaquer la poche d’1,5 L dans le sac, pour éviter qu’il gène pendant la course ou la descente

de VTT. Prix public conseillé : 99 e 4. Julbo / Lunettes Trail Conçue à 100 % pour la course en milieu naturel, la Trail dispose d’un large champ de vision, de verres Zebra soft et d’une monture flexible... Tout ça pour 27 g ! Prix public conseillé : 130 e 5. Petzl / Frontale Tikka2 + Accumulateur Core

+ chargeur USB La grosse nouveauté Petzl pour 2010 : l’accumulateur Core permet de ne plus utiliser les trois piles, et il se recharge très facilement avec un port USB. Prix public conseillé : Tikka2 : 25 e / Core : 24,90 e / Chargeur USB : 19,90 e 6. MSR / Tente Hubba Hubba HP Avec ses 1,7 kilos, cette tente est dans le lot des plus légères du marché.

Idéale pour les treks ! Prix public conseillé : 465 e 7. Salomon / TeeShirt Exo SS Zip Grâce aux technologie Exo Sensifit et Smart Skin, ce tee-shirt facilite la respiration et l’oxygénation en offrant un bon maintien à la poitrine et aux muscles supérieurs. Prix public conseillé : 85 e 8. Tecnica /Chaussure Alpine Speed

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Une chaussure aussi technique que légère ! Avec ses 690 g, l’Alpine Speed sait se faire oublier pour profiter pleinement de la montagne. Équipée d’une semelle Vibram et d’une membrane GoreTex. Prix public conseillé : 200 e 9. Norrona / Ensemble Fjøra Légers et respirants, ces deux pièces conviennent parfaitement à une utilisation en VTT. Le short offre

une bonne liberté de mouvements et le teeshirt, conçu en Polartec PowerDry, sèche très rapidement. Tee-Shirt Fjøra Equalizer : 89 e Short Fjøra : 129 e 10. Rab / Sac de couchage Alpine 600 Avec sa construction en compartiment garni de duvet d’oie blanc, l’Alpine 600 reste chaud et confortable jusqu’à -14°C ! Prix public conseillé : 419 e

11. Salewa / Chaussure Fire Tail Conçues pour les marches d’approche en direction des falaises, les Fire Tail sont suffisamment légères pourêtre accrochées au baudrier tout en ayant un confort et une tenue maximale pour des descentes confortables. Prix public conseillé : 119 e 12. CAMP / Sac à dos CAMPack Trail Pro

Destiné au trail et au raid, le CAMPack Trail Pro ne pèse que 470 g. Les sangles, réglables, permettent d’ajuster le sac en fonction de la charge portée. Possibilité d’ajouter des accessoires, comme le porte-bouteille. Prix public conseillé : 45 e 13. Salomon / Chaussures XT Wings GTX La version Gore-Tex de la chaussure haut

de gamme de trail running, qui allie un très bon amorti, du maintien et de l’agilité. Prix public conseillé : 150 e 14. Platypus / Gourde Platy SoftBottle Parce qu’il faut toujours avoir à boire à portée de main, cette bouteille souple est idéale pour les sportifs grâce à sa prise en main aisée et son bouchon Hyperflow. Prix public conseillé : à partir de 9 e

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Ce n est que pour les enfants ! )

Tout ce qu’il faut pour équiper nos petites têtes blondes comme les grands !

1. Light My Fire / Couvert Spork Little Énorme succès mondial, la Spork se décline désormais en couleurs pour les enfants. Vendu par lot de trois. Prix public conseillé : 4,95 e 2. Patagonia / T-Shirt Kid’s Capilene 1 Conçu en polyester 100 % recyclé, ce T-Shirt léger et soyeux bénéficie d’une protection anti-UV UPF 15. Prix public conseillé : 40 e 3. The North Face / Polaire Boy’s TKA 100 Glacier Parce qu’en montagne le temps peut changer en dix minutes, il vaut mieux prévoir : légère, cette polaire peut être emmener partout. Prix public conseillé : 35 e 4. Salewa / Porte bébé Koala II En plus d’un système qui s’adapte à la hauteur du dos du porteur, la position de l’assise de l’enfant est ajustable. Quand l’enfant grandit, le porte bébé grandit avec lui, tout en lui assurant confort, maintien et sécurité. Prix public conseillé : 169,95 e 5. The North Face / Chaussures Boy’s Betasso La chaussure pour faire comme les grands ! La Betasso est une chaussure multi activité typée running, légère et très résistante. Prix public conseillé : 45 e 6. Salewa / Sac à dos Kiddys 10 Véritable sac à dos alpin conçu à l’image de celui des «grands», le Kiddys 10 est adapté» aux besoins des enfants. Il dispose d’une d’un compartiment principal spacieux et de deux poches latérales. Prix public conseillé : 36,9,5 e 7. Patagonia / Short Kid’s Borderless Gi Ce short qui résiste à la boue, au sable et à l’herbe est conçu pour tous les usages que peuvent en faire les enfants. Il bénéficie d’un traitement anti-UV UPF 40. Prix public conseillé : 50 e 66

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