Antiquites pratique 10

L’essentiel de la brocante La vraie valeur des meubles Calendrier brocantes

pratique

8 pas à pas faciles pour restaurer bois, métaux, tissus, idées déco, effets et détournements…

La vie de château

• Antiquités de Marine • La collection Sacha Guitry • Baromètre des tendances, et avis d’experts • Trésors de greniers • Souvenirs : les affiches scolaires Curiosité : Planches anatomiques  

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Les boites en fer-blanc

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N° 10 - Décembre 2011- Janvier/Février 2012 - Trimestriel - BEL : 5,50 € – DOM/S : 5,50 € – CAL/S : 800 cfp – POL/S : 900 cfp – CAN : 10,50 $CAD

pratique

 Formidable rénovation

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Les magazines positifs

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A la page...

Numéro 10 : Décembre 2011- Janvier/Février 2012

L’objet mystère Les planches anatomiques Vente d’exception : Les objets érotiques

38

Salle des ventes

93

René Lalique, sculpteur de lumière

26 50 56

88

Livres de chevet

64

Cahier pratique

Les antiquités de Marine Zoom : Les globes

66 68 70

Collections

81

Techniques Effet craquelé Effet « Dino » Effet patiné Restaurer et rénover Le métal

72 74 76 78

Relooking Tabouret, Bureau Commode Armoire Esprit Gustavien

Dossier découverte 38 44

Campagne chic La vie de château

Détente

Art 12

Calendrier des brocantes

Déco 46 82

Les flacons de parfum Les biscuits Les cartes à jouer

Un chalet pour changer d’air !

Agenda

Les dernières ventes à Drouot…

8 9 10

ANTIQUITÉS Pratique

Maison d’hôtes

Insolite

4 82 20

SOMMAIRE

Le fer-blanc, trésors de nos greniers Les multiples cannes Sacha Guitry, itinéraire d’un génie

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Prochain numéro le 21 février 2012

3

Les éditeurs et les illustrateurs d’affiches scolaires

La prise de la Bastille. Editions M.D.I.

Plusieurs éditeurs de cartes et planches scolaires ont produit des affiches : les éditions Rossignol, M.D.I, Deyrolle, Ogé-Hachette, Armand Colin, etc.

Entre les années 1950 et 1970, les deux principaux éditeurs d’affiches pédagogiques étaient les éditions Rossignol et M.D.I (la maison des instituteurs). Ces deux maisons d’éditions avaient été créées par deux anciens instituteurs.

Les affiches pédagogiques ne sont pas toujours signées par leurs auteurs mais des dessinateurs de talent ont réalisé des affiches scolaires comme : Pierre Joubert, Ray Lambert, Chéri Hérouard, Robuchon, R. Bresson et Lordey.

qui suis-je ?

Avant de lire l’histoire de ce drôle d’objet, tentez de découvrir grâce aux indices, de quoi il est question… Bonne enquête !

Merci au site « ma-petite-brocante.com » pour la découverte de cet objet.

Indices : J’ai orné les murs des classes, J’ai illustré les leçons de choses, de morale, d’histoire ou de géographie, Les maîtres d’écoles pointaient mes détails avec une longue baguette…

4

L’avion. Editions M.D.I.

Le boulanger-pâtissier. Editions M.D.I.

Le boucher-charcutier. Editions M.D.I.

Réponse : l’affiche scolaire A la fin du XIXe siècle, les livres d’école n’avaient pas d’images et l’utilisation dans la classe de cartes et d’affiches scolaires permettait au maître d’école d’illustrer une leçon de manière plus vivante, en faisant participer oralement tous les élèves.

Les ministres de l’Instruction Publique attachaient une grande importance à cette imagerie scolaire, ainsi, Victor Duruy, ministre de l’Instruction Publique sous le Second Empire déclarait: “Je voudrais que les murailles de nos 70 000 écoles fussent couvertes, du haut en bas, d’images. De l’école elles seraient passées dans la chaumière.” Plus tard, Jules Ferry créera en 1879 la Commission de la décoration des écoles.

Les affiches pédagogiques continueront à être utilisées lorsque les manuels devinrent illustrés et jusque dans les années 1970 où elles furent remplacées par le projecteur de diapositives, puis plus tard par l’écran de télévision et le magnétoscope et maintenant par les nouvelles technologies !

Les affiches scolaires étaient conformes aux valeurs que transmettaient les instituteurs, ces « hussards noirs de la République » : la morale, la laïcité, l’amour de la Patrie. Elles montraient aux écoliers la beauté et la diversité des paysages de France, les cartes de géographie représentaient la France et ses richesses ainsi que la grandeur de son empire colonial, elles mettaient en valeur le travail et les métiers, elles présentaient les progrès technologiques d’une nation qui avance vers la modernité.

Les affiches illustrant l’Histoire de France représentaient des personnages et des moments symboliques de la France et de la République : Vercingétorix, Clovis et le vase de Soissons, la prise de la Bastille, la victoire du moulin de Valmy, la reddition des Chouans, Pasteur, Verdun, etc.

De formats divers (de 75 cm x 56 cm à 1 m x 70 cm), souvent illustrées recto-verso, elles étaient généralement stockées par liasse de 12, empilées les unes sur les autres dans un cadre présentoir en bois. Les cartes scolaires étaient quant à elles munies d’œillets métalliques qui permettaient de les suspendre au tableau, elles étaient stockées généralement dans un meuble spécifique.

Ces grandes images très colorées et un peu naïves, riches en détails, peuvent aujourd’hui créer une ambiance déco nostalgique qui sent bon la craie et le tableau noir.

Daniel et Valérie aussi !

De nombreux quadra ou quinquagénaires ont appris à lire avec Daniel et Valérie ! Ces deux enfants étaient les héros d’une méthode de lecture utilisée au cours préparatoire à partir de 1964 et pendant plus de dix ans. Cette méthode de lecture, éditée par Fernand Nathan était très richement illustrée par Nina Morel dans un style très pop.

Les éditions Fernand Nathan ont distribué dans les écoles des tableaux muraux au format 74 cm x 54 cm destinés à l’apprentissage du vocabulaire et à la maîtrise de la langue française.

Pour en savoir plus : Livres : « Sur les murs de la classe » de François Cavanna, éditions Hoëbeke.

Ce très bel album réunit plus de cent cinquante planches pédagogiques ou tableaux didactiques publiés entre le milieu du XIXe siècle et les années 1960. « Les images de notre enfance, l’école de Monsieur Rossignol » de Philippe Rossignol, Editions de Borée. Un livre très illustré par de très belles planches des éditions Rossignol.

On trouve encore assez facilement, pour quelques dizaines d’euros, des affiches de la période 1950-1970 dans les videgreniers ou sur Internet, sur ma-petite-brocante.com par exemple.

Sites Internet :

Les éditions Rossignol proposent sur leur site Internet des fac-similés des affiches originales.

Le site de l’imagerie Rossignol : http://collectionsrossignol.com Ce site propose à la vente des rééditions des affiches Rossignols qui ont ornées les écoles primaires des années 50 aux années 70.

Le site d’un passionné d’affiches scolaires : http://alaric83.free.fr

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Les planches anatomiques

Collection embryologie 58 pièces réparties dans 13 vitrines : Le développement de l’homme ; La vie dans le sein maternelle ; Le développement de la face et des parties sexuelles ; Le développement successif de l’embryon jusqu’à la naissance (photos). Cire sculptée, sous vitrines, encadrement bois noirci, France, fin du XIXe siècle et début du XXe siècle.

Estimation : 6 000/8 000 € ; Adjugé : 10 800 €

3 pièces chacune dans une vitrine. Une jambe d’Hercule (photo), dont les muscles, artères er veines sont mis à découvert ; Un bras montrant ses muscles, artères et veines ; Un homme écorché, montrant tout le système nerveux et musculaire (photo). Cire sculptée, sous vitrines, encadrement bois noirci, France, fin du XIXe siècle et début du XXe siècle.

Estimation : 5 000/6 000 € ; Adjugé : 6 240 €

6

Salle des ventes Collection opérations chirurgicales et pièces anatomisées. Onze pièces réparties dans 6 vitrines : Trachéotomie ; Main, pied et jambe montrant l’exanthème d’origine syphilitique ; L’appareil digestif avec la tête coupée au milieu (photos) ; Un estomac normal ouvert ; L’estomac d’un buveur d’eau-de-vie ; L’estomac très enflammé et enflé d’un buveur d’eau-de-vie ; L’estomac d’un ivrogne ; Cancer de l’estomac. Cire sculptée, sous vitrine, encadrement bois noirci, France, fin du XIXe siècle et début du XXe siècle. Estimation : 4 000/4 500 € ; Adjugé : 5 400 €

Adjugé !

Svv Cornette de Saint-Cyr Vente du 28 et 29/09/2011

4 pièces dans 2 vitrines. Momie de chat (photo) ; 3 pièces phtisie tuberculeuse des poumons. Cire sculptée, sous vitrines, encadrement bois noirci, France, fin du XIXe siècle et début du XXe siècle. Estimation : 500/700 € ; Adjugé : 600 €

Collection de guerre. 12 pièces réparties dans 8 vitrines.

Reproduction de poumons brûlés par les gaz ; Blessures produite par une balle dum-dum sur l’os ; la même partie musculaire avec broiement des chairs ; Blessure par balle Lebel montrant la netteté de cette blessure.

Gaz lacrymogènes : affection du globe de l’œil (photo), accroissement membraneux, inflammation granuleuse de la membrane, tumeur lacrymale. Cire sculptée, sous vitrines, encadrement bois noirci, France, après 1915.

Estimation : 5 000/7 000 € ; Adjugé : 6 600 €

Collection ethnologie. 2 pièces dans une vitrine. Tête d’un japonais et tête d’un chinois. Cire sculptée, sous vitrines, encadrement bois noirci, fin XIXe siècle.

Estimation : 1 500/1 800 € ; Adjugé : 4 800 €

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Les flacons de parfum L’Hôtel Drouot est la plus ancienne institution de ventes aux enchères publiques du monde. Voici les dernières adjudications hors frais* pour quelques meubles et objets... * Les frais à la charge de l’acheteur sont fixés à un taux allant de 9 à 20 %, dégressif en fonction de l’enchère, en sus du prix d’adjudication (plus la TVA sur les frais à 19,6 %, à l’exception des livres qui supportent un taux de 5,5 %). Dans le cadre d’une vente judiciaire, les frais sont de 14,352 %.

Guerlain « Liu » (1928). Rares dans la plus petite taille, deux flacons en verre opaque noir de section cubique, en forme de boîte à thé de style Chinois, avec leur bouchon carré plat, et leurs étiquettes or et noir, H. : 6,5 cm chacun.

Svv Lombrail Teucquam.

Adjugé : 280 € Guerlain « L’Heure Bleue » (1912). Rare flacon grand luxe conçu en 1955 par la maison Cristal & Bronze à Paris en cristal opalin blanc, de section et de forme cylindriques, sa panse entièrement décorée d’une constellation de papillons polychromes peints à la main par René Noirot, décorateur sur cristal, col bagué de bronze doré ouvragé, avec son bouchon boule en cristal laqué or, titré sur cartouche. Numéroté et signé R. Noirot. H. : 20 cm.

Svv Lombrail Teucquam. Adjugé : 5 500 €

Guerlain (15 rue de la Paix, période 18421914) « Bouquet de la Princesse Alice » « Double Extrait de Rose ». Exceptionnel et rarissime coffret ovale en bois plaqué de bois de rose, gainé de frises en bronze doré, richement marqueté de motifs en ivoire sur son couvercle, intérieur capitonné, comprenant trois flacons d’extrait de section et forme cylindriques en opaline bleue ornés d’une monture en pomponne ouvragée, chaque capsule ornée en réserve d’un macaron en porcelaine polychrome de Paris à décor de fleurs, avec leur bouchon en verre incolore, deux flacons avec leur étiquette armoriée titrée Guerlain, 15 rue de la Paix. H. : 7 cm chacun. Svv Lombrail Teucquam. Adjugé : 5 000 €

René Lalique. Flacon « Bouquet Des Faunes » (1925) pour Guerlain.

Epreuve en Verre Blanc Soufflé-Moulé, bouchon d’origine. Signé Guerlain Paris en relief. H. 11 cm.

Svv Lombrail Teucquam.

Adjugé : 360 €

René Lalique. Flacon « Bouquet Des Faunes » (1925). Pour Guerlain. Epreuve En Verre Blanc Soufflé-Moulé, Bouchon D’origine. Signé Guerlain Paris En Relief. H. 11 cm. Svv Boisgirard. Adjugé : 500 €

8

Guerlain « Shalimar » (1925). Rare dans cette petite taille, luxueux flacon en cristal blanc opalescent de section et forme cylindriques à décor polychrome peint à la main de papillons virevoltant, titré sur cartouche, col bagué de bronze doré, avec son bouchon sphère laqué or. Modèle édité en 1955 par la maison Cristal & Bronze et décoré par R. Noirot, signé. H. : 17 cm. Svv Lombrail Teucquam. Adjugé : 1 800 €

Guerlain « Fol Arôme » (1913). Flacon en cristal massif incolore pressé moulé de Baccarat de section et de forme cubiques, panse à décor de quatre volutes, col à carnette, son bouchon en forme de cœur évidé, avec son étiquette polychrome.

Numéroté. H. : 12 cm. Svv Lombrail Teucquam. Adjugé : 350 €

Guerlain « Cuir de Russie » (années 1920).

Flacon en cristal massif incolore pressé moulé de Baccarat de section rectangulaire cubique, panse cubique à pans coupés, col à carnette, son bouchon quadrilobé, avec son étiquette. Numéroté. H. : 14 cm. Svv Lombrail Teucquam. Adjugé : 350 €

Les biscuits

Buste en biscuit représentant Madame Récamier d’après Chinard, les cheveux relevés se répandant en boucles sur ses épaules. Base à piédouche. XIXe siècle. H.: 55 cm L.: 31 cm. Svv Aponem-Deburaux. Adjugé 300 €

Biscuit aux trois élégants autour d’un vase Médicis. H : 24 cm.

Début XXe siècle. Svv AponemDeburaux. Adjugé 70 €

Paire de figurines montées en bronze doré formant candélabres représentant Arlequin et Colombine assis sur des rochers. La base en bronze ciselé et doré formée de rinceaux et feuillages rocaille (au poinçon du C couronné 1745 - 1749) d’où émerge une branche fleurie formant les deux bras de lumière, aménagée de fleurs en porcelaine de Meissen de la même époque. H. : 27 cm. Svv Thierry de Maigret. Adjugé 7 000 € Groupe en biscuit, attribué à Locré, représentant deux personnages chinois assis sur des rochers près d’un arbre. Fin du XVIIIe siècle, H. : 26 cm. Svv Thierry de Maigret. Adjugé 700 €

Deux profils de jeunes filles en biscuit, encadrés. Epoque Restauration.

Haut. : 6,8 cm. Svv Gros & Delettrez. Adjugé 80 €

Groupe en biscuit représentant une scène galante : un jeune homme assis sur une souche joue de la flûte pendant qu’une jeune femme debout lui offre des fleurs, sur un tertre rocaille formé de rochers, de coquilles et de rinceaux. Fin du XVIIIe siècle, Paris ou Niderviller, H. : 24 cm. Adjugé 350 €

Buste en céramique beige: l’Empereur Napoléon 1er, les bras croisés. H. 23,5 cm, assez bon état. Époque milieu XIXe. Svv Thierry De Maigret.

Adjugé 500 €

Buste de Louis XIV en biscuit. Il repose sur un socle à fond bleu.

(Marqué) Sèvres. Année 1888. H. : 13 cm.

Adjugé 250 €

9

Jeu espagnol en noir : Lopez y Cia, Barcelone, fin du XIXe, lithographie, 48/48 cartes, (prob. Alphonse XII, r. 18751885). Adjugé : 1 500 €

Jeu au portrait de Salzbourg, anonyme, 1er quart du XIXee, grav. sur bois, couleurs au pochoir, 32/36 cartes (mq. les Däuser), 97 x 55 mm, dos marbrés bleus. Adjugé : 1 300 €

Jeu satirique néerlandais, écho de la banqueroute de Law à Paris, Pays-Bas, 1720, eau-forte en noir, 54/54 cartes, 83 x 50 mm, dos blancs. Adjugé : 900 €

Jeu d’armoiries des souverains et estats d’Europe pour apprendre le blason, la géographie & l’histoire curieuse, Claude Oronce Finé, dit de Brianville, A Lyon, chez Benoist Coral, 1665 (11,4 x 7 cm), 52 cartes coloriées intercalaires. Demireliure veau début XIXe, signée Koehler. Adjugé : 1400 €

Jeu des fables, Jean Desmarets de Saint-Sorlin (texte) et Stefano Della Bella (dessins et gravure) Paris, 2e moitié du XVIIee, eau-forte, 52/52 cartes, 88 x 58 mm, toutes collées dans un livre.

Adjugé : 3 100 €

Petit jeu espagnol de fantaisie, Andrés Castellanos, Madrid, 1817, eau-forte, couleurs au pinceau. 48/48 cartes, 74 x 47 mm, dos : cercles de pointillés et losanges pointés rouges. Adjugé : 2 600 €

Jeu érotique anonyme, France (?) 1ères décennies du XIXe, eau-forte en noir, 32/32 cartes, 77 x 50 mm, dos blancs.

Adjugé : 2 000 €

Jeu d’aluette, style populaire, Pierre Bizière, BourbonVendée (La Rochesur-Yon) entre 1815 et 1848, grav. sur bois, couleurs au pochoir.

48/48 cartes, 81 x 54 mm, dos : réseau d’étoiles à 6 branches et points bleus.

Adjugé : 800 €

10

Tarot de Marseille, Jean-François Tourcaty fils, Marseille, 2e moitié du XVIIIe, grav. sur bois, couleurs au pochoir, 78/78 cartes, 120 x 64 mm, dos : réseau de losanges à écoinçons fleur de lys bleus.

Adjugé : 4 500 €

Cartes historiques, 2e édition : A.G. Houbigant, Paris, 1817, eau-forte, couleurs au pinceau, 52/52 cartes, 80 x 53 mm, filigrane à la fleur de lys, dos blancs. Adjugé : 1 500 €

Jeu au portrait de Venise 2 têtes : F.Z. « Al Commercio », Venise, 1850, grav. sur bois, couleurs au pochoir, 52/52 cartes, 98 x 47 mm, dos : vignette en bleu avec amour tenant une banderole. Adjugé : 1 800 €

Jeu satirique anglais, Londres, 1679, eau-forte en noir, couleur (rouge) au pochoir. 52/52 cartes, 89 x 53 mm, dos blancs ; écho des « complots papistes » inventés par Titus Oates en 1678, pour servir sa campagne anti-catholique…

Adjugé : 2 400 €

Les cartes à jouer Svv Millon & associés - Vente du 05/11/2011 Jeu transformé VRG, Geistinger, Vienne, 1809, dessins et gravure Vincenz Raimund Grüner, aquatinte, couleurs au pinceau, 52/52 cartes, 96 x 65 mm, dos blancs.

Adjugé : 3 500 €

Jeu « Beatrice, or The Fracas » (Ackermann) 1818-19, aquatinte, couleurs au pinceau, 52/52 cartes, 91 x 62 mm.

Adjugé : 2 500 €

Minchiate All’ Trombetti, Bologne ou Florence, 2e moitié du XVIIIe, grav. sur bois, couleurs au pochoir, 52/97 cartes, 106 x 58 mm, dos : aigle impérial et couronne, sur le tout armes de Lorraine (après 1737), Adjugé : 1 250 €

Cartes récréatives « A.G.H. », A.G. Houbigant (avec la participation du dessinateur Hippolyte Bellangé) Paris, 1819, eau-forte, couleurs au pinceau, 32/32 cartes, 89 x 60 mm, dos blancs. Adjugé : 4 400 €

Contact Jeu au portrait sicilien Tuzzolino, « Il Camello », Palerme (?), XVIIIe, grav. sur bois, couleurs à la poupée, 40/40 cartes, 93 x 47 mm, dos : vignette représentant un chameau. Adjugé : 190 €

Drouot-Richelieu : 16 salles consacrées aux vacations de tableaux, meubles et objets d’art. 9, rue Drouot, 75009 Paris.

Tél. : 01 48 00 20 20 Drouot Montmartre : 2 salles destinées aux ventes de meubles et objets courants. 64, rue Doudeauville, 75018 Paris. Tél. : 01 48 00 20 99 Drouot Montaigne : 2 salles dédiées aux ventes de prestige.

15, avenue Montaigne, 75008 Paris. Tél. : 01 48 00 20 80 11

HISTOIRE

Lalique,

le poète du verre Le nom Lalique fait rêver. Il évoque l’éclat de bijoux, la magie des transparences, l’éclat du cristal. Avant d’être une marque, c’était le nom d’un homme et artiste de génie, René-Jules Lalique et celui de descendants qui ont partagé sa flamme créatrice.

Ensemble de flacons (c) Lalique SA

« Je travaillais sans relâche (…) avec la volonté d’arriver à un résultat nouveau et de créer quelque chose qu’on n’aurait pas encore vu. » René Lalique 12

HISTOIRE

Flacon Fraîcheur, 1919 (c) Lalique SA - Coll. Silvio Denz

P

uisant son inspiration dans la nature et ayant l’audace d’utiliser le corps féminin comme élément d’ornementation, René Lalique apporte à la joaillerie des renouveaux imprévus. Il n’hésite pas à associer à l’or et aux pierres précieuses des matières jusque là peu utilisées et peu considérées, telles que la corne, l’ivoire, les pierres semi-précieuses, l’émail et bien entendu le verre. A ses yeux, mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe...

L’inventeur du bijou moderne

L’esprit reprend le pas sur la matière. À ses débuts, les bijoux avant-gardistes de René Lalique plaisent principalement à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions, capable d’apprécier la beauté d’un objet malgré la relative pauvreté des matériaux utilisés. Entre 1891 et 1894, la grande comédienne Sarah Bernhardt lui achète diadèmes, colliers, ceintures et autres accessoires de scène aux dimensions spectaculaires, conçus en fonction de ses rôles. Ainsi assure-t-elle à la fois la gloire et la notoriété à René Lalique. Autre personnage déterminant dans la carrière de l’artiste : Calouste Sarkis Gulbenkian. Financier, magnat du pétrole, c’est aussi un collectionneur averti. Entre 1899 et 1920, il acquiert quelques cent cinquante bijoux et objets d’art, œuvres exceptionnelles que l’on peut aujourd’hui admirer à la Fondation qui porte son nom à Lisbonne. Révélé au grand public à l’occasion du Salon de 1895, présenté trois ans plus tard par Emile Gallé comme l’inventeur du bijou moderne, René Lalique connaît un triomphe sans égal à l’Exposition universelle de 1900. Son stand fait sensation, ses œuvres novatrices sont unanimement admirées et le voilà promu Officier de la Légion d’honneur. Dès lors, il reçoit des commandes du monde entier, est invité à toutes les manifestations artistiques majeures se déroulant en Europe et aux États-Unis... Qui dit succès, dit également tentatives d’imitation. Lalique est loin d’en être flatté. Inventeur qui ne veut suivre personne, il déteste être suivi. Las d’être plagié, il va progressivement se tourner vers d’autres horizons. Le verre l’attire depuis quelque temps déjà. Une nouvelle carrière se profile…

Flacon Bouchon trois hirondelles, 1920

du soufflage dans un moule, mais un moule précieux, en argent ciselé, restant solidaire du verre qu’il enserre pour devenir monture. Sa rencontre avec François Coty, l’amenant non seulement à créer mais aussi à produire des flacons de parfum, lui ouvre de nouveaux horizons. Une véritable révolution technologique et commerciale s’opère, qui n’aurait pu aboutir sans l’habileté et l’inspiration de l’artiste. Bien que fabriquées en série, ces créations sont incontestablement des œuvres d’art. Une manière de perpétuer la philosophie de l’Art nouveau qui voulait réconcilier Art et industrie. Peu à peu, René Lalique diversifie ses productions. En 1912, maîtrisant parfaitement les techniques, il décide de se consacrer de façon exclusive au verre. Il organise alors sa dernière exposition de bijoux et le grand public le découvre maître-verrier.

Audace et fantaisie

Bijoutier d’avant-garde, René Lalique, en devenant verrier, se démarque également de ses prédécesseurs. Il délaisse le verre multicouche aux couleurs variées au profit de la limpidité et de la transparence, qualités naturelles du verre. Au niveau des formes aussi, il affirme sa différence. Léon Rosenthal la résume ainsi : simplicité, pondération, symétrie. Il en use avec une parfaite liberté, selon ses tendances qui sont d’élégance plus que de force, avec un besoin perpétuel d’invention. Il ne recule ni devant l’audace, ni devant la fantaisie, mais ses écarts sont toujours mesurés.

Créateur éclectique, René Lalique ne s’intéresse pas uniquement aux Arts de la Table, aux vases et aux statuettes. Il signe également des bouchons de radiateur pour les luxueuses automobiles des années folles, la décoration de trains, tel l’Orient-Express, de paquebots, parmi lesquels le Normandie, imagine des fontaines exceptionnelles, s’intéresse à l’architecture religieuse…

Service Wingen, 1926 (c) Musée Lalique

L’attrait magique du verre

Les premières expérimentations de René Lalique dans le domaine du verre remontent aux années 1890. Les procédés de fabrication des bijoux le familiarisent avec les matières vitrifiables, et c’est sans doute grâce à l’émail qu’il découvre le verre. Le gravant et le sertissant, il l’utilise progressivement pour remplacer les gemmes. Translucide et transparent comme elles, il a l’avantage de pouvoir être conçu et fabriqué en fonction du projet final. René Lalique crée également de petits objets, vases et sculptures, selon la technique de la cire perdue. Un peu plus tard, il expérimente la technique 13

René Lalique

René Lalique (c) Lalique SA

Artiste révolutionnaire Bijoutier renommé de la Belle Époque Favori de Sarah Bernhardt Admiré par Gallé Né en 1860 à Aÿ en Champagne et décédé en 1945 à Paris, René Lalique a vécu deux vies d’artiste successives, s’élevant chaque fois parmi les protagonistes majeurs qui marquèrent de leur personnalité l’Art nouveau puis l’Art Déco, aux styles diamétralement opposés.

L’artiste suscite un engouement extraordinaire à travers le monde. Surnommé le « Rodin des transparences » par Maurice Rostand, Lalique a su créer un art intemporel et gracieux au succès retentissant.

Aux sources de l’inspiration de René Lalique

La Femme, la Flore, la Faune : les 3 F qui ont inspiré Lalique. Observateur attentif des Êtres et des Choses, René Lalique a trouvé dans la nature une inspiratrice féconde. Il l’a disséquée et examinée, épiant ses lignes, ses formes et ses structures particulières, y cherchant et y trouvant l’étincelle de la vie. Il a scruté les plantes et les fleurs, étudié la vie aquatique, observé les reptiles et les oiseaux et a été fasciné par les insectes. Mais il n’a pas seulement interrogé le sol et le ciel, les plantes et les arbres, la créature humaine, le visage et le corps féminin ont également instillé en lui un souffle créateur. Son génie provient de sa capacité à adapter et à composer. Il ne copie pas la nature, il ne stylise pas les différents éléments, il crée en transformant. Des créations que font vivre la magie de la matière. Si René Lalique met toute sa sensibilité dans son interprétation, celle-ci se nourrit également des grands mouvements artistiques. En 1900, l’écrivain Pol Neveux soulignait en effet que les chefs d’œuvres des Égyptiens, des Italo-Grecs n’ont jamais été considérés d’un œil plus pénétrant que le sien et l’art des Byzantins, des Florentins et des Japonais ne fut plus jalousement étudié que par lui.

Flacon Le Baiser du faune pour Molinard, 1928 (c) Lalique SA - Coll. Silvio Denz

L’esprit Art Déco

Lorsqu’il s’oriente vers le verre, il dessine des lignes épurées et l’ornement, souvent géométrisé, se décline dans des rythmes nouveaux, à des cadences syncopées, associées à ces années folles lancées dans la vitesse. Mais il sait aussi, au besoin, les adoucir de sculptures de végétaux, d’animaux ou de femmes de conception très naturaliste. Ainsi, au fil du temps, René Lalique a-t-il non seulement eu le courage, mais aussi le talent, d’adapter son inspiration aux nouvelles tendances sans pour autant se départir de sa personnalité.

« Un seul artiste, et des plus grands, René Lalique, eut le don de faire passer sur le monde un frisson de beauté nouvelle...»

Henri Clouzot Le génie du verre, La magie du cristal 14

Musée Lalique Rue de Hochberg F 67 290 Wingen sur Moder Tel. : 03 88 89 08 14 info@musee-lalique.com www.musee-lalique.com Horaires d’ouverture Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au dimanche de 10 h à 18 h Le musée est ouvert tous les jours de 10 h à 19 h pendant les vacances scolaires Tarifs 6 € - 3 € - Pass Famille 14 € (2 adultes et de 1 à 5 enfants de -18ans) - Pass Annuel 15 €

Les grandes dates de René Lalique 1860 Naissance de René-Jules Lalique le 6 avril à Aÿ en Champagne (Marne).

1876 Décès de son père. Le jeune René entre en apprentissage chez le bijoutier Louis Aucoc. Tout en apprenant les techniques de la bijouterie-joaillerie, il suit des cours à l’École des Arts décoratifs de Paris.

1878 Séjourne en Angleterre et étudie à la School of Art de Sydenham pendant deux ans.

1882 S’installe à son compte comme dessinateur en chambre et fournit les grandes maisons de joaillerie telles que Jacta, Aucoc, Cartier, Gariod, Hamelin, Boucheron, Destape…

1884 S’associe avec Varenne qui place ses dessins chez les fabricants-bijoutiers.

1885 Reprend l’atelier du joaillier Jules Destapes, place Gaillon à Paris.

1886 Mariage avec Marie-Louise Lambert.

De cette union naîtra une fille, Georgette.

1887 Transfère son atelier au 24, rue du Quatre-Septembre à Paris.

1888 Réalise ses premiers bijoux en or ciselé à décors inspirés de l’Antiquité et du japonisme.

1889 Participe en tant que collaborateur de Vever, Boucheron… à l’Exposition universelle de Paris.

1890 Installe son atelier au 20, rue Thérèse à Paris. Ces premières expériences et réalisations dans le domaine du verre datent de cette époque. Rencontre Augustine-Alice Ledru.

1892 Naissance de Suzanne, fille de René Lalique et Augustine-Alice Ledru.

1893 Obtient un Second Prix pour le calice Fleurs de chardon et une mention avec médaille pour le vase Pampres et Satyres au concours d’orfèvrerie organisé

par l’Union centrale des Arts décoratifs.

1897 Reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur.

1898 Achète une propriété à Clairefontaine. Il y installe un atelier de verrerie.

1900 Participe à l’Exposition universelle de Paris : c’est l’apothéose de sa carrière de bijoutier. René Lalique est élevé à la dignité d’Officier de la Légion d’honneur le 14 août. Naissance de Marc, fils de René Lalique et AugustineAlice Ledru.

1902 Mariage avec Augustine-Alice Ledru. Ils s’installent dans l’hôtel particulier qu’il vient de faire construire 40, Cours-laReine à Paris. Celui-ci abrite également ses ateliers et des salles d’exposition.

1905 Ouvre un magasin 24, place Vendôme où il expose non seulement des bijoux mais aussi des objets en verre réalisés dans son atelier installé dans sa propriété de Clairefontaine près de Rambouillet.

1907 Rencontre François Coty pour qui il va créer des flacons de parfum.

1909 Loue la verrerie de Combs-la-Ville, en région parisienne. Premier brevet déposé. Mort d’Augustine-Alice Lalique Ledru.

1911 Organise sa première exposition consacrée uniquement au verre.

1912 Organise sa dernière exposition de bijoux.

1913 Achète la verrerie de Combs-la-Ville.

1919 Se rend en Lorraine et en Alsace à la recherche d’un lieu mieux approprié à la production d’objets en verre et avec des ouvriers qualifiés. Son installation à Wingen-sur-Moder a été facilitée par Alexandre Millerand, amateur de ses verreries qui deviendra Président de la République.

1921 La Verrerie d’Alsace à Wingen-surModer débute sa production. Participe

HISTOIRE

René Lalique tenant une coupe (c) Lalique SA

à la décoration du paquebot Paris.

1923 Collabore à la décoration de l’hôtel particulier de Madeleine Vionnet, avenue Montaigne à Paris.

1924 Participe à la décoration du paquebot de Grasse.

1925 Participe à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. C’est le triomphe de l’Art Déco et l’apogée de la production verrière de René Lalique. Dans le travail de la matière, son style s’exprime essentiellement par ce qui deviendra le célèbre contraste verre transparent – verre satiné. Il y ajoute parfois une patine, un émail ou une coloration dans la masse.

1926 Est promu au rang de Commandeur de la Légion d’honneur. Conçoit et réalise des vitraux pour l’église Saint-Nicaise à Reims. Aménage la galerie Arcades des Champs Elysées.

1927 Participe à l’aménagement du Paquebot Ile-de-France.

1929 Participe à la décoration du train Côted’Azur-Pullmann Express.

1930 Réalise une salle à manger pour Mme Paquin.

1931 Participe à l’Exposition coloniale internationale.

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1932 EvEnement Réalise les fontaines du Rond-Point des Champs Elysées. Réalise les portes d’entrée de la résidence du prince Asaka Yasuhiko à Tokyo (actuellement Palais Teien).

1933 Exposition rétrospective au Pavillon de Marsan – Musée des Arts décoratifs.

1935 Participe à la décoration du Paquebot Normandie. Quitte la place Vendôme et s’installe dans une nouvelle boutique au 11, rue Royale à Paris.

1940 L’usine de Wingen-sur-Moder est mise sous séquestre par l’armée allemande.

1945 Décès de René Lalique le 1er mai à Paris.

Usine lalique en 1924 (c) Musée Lalique

Usine Lalique en 1923 - Wingen-sur-Moder

Intérieur de l’usine en 1925 (c) Lalique SA

La fondation de la Verrerie d’Alsace : Lalique s’installe à Wingen-sur-Moder Entrevoyant les extraordinaires possibilités de développement que lui offre la production de flacons de parfum, René Lalique décide de louer la verrerie de Combs-la-Ville en région parisienne dès 1909. Mais, rapidement, elle ne suffit plus à répondre seule à la demande. Aussi, au lendemain de la Première Guerre mondiale, profitant des mesures incitatives du gouvernement qui cherchait à faire de l’Alsace et de la Moselle retrouvées des vitrines de la France, René Lalique choisit de s’installer dans les Vosges du Nord. Après avoir sollicité en vain les manufactures de Meisenthal et de Saint-Louis, il décide finalement de construire sa nouvelle verrerie à Wingen-sur-Moder : la Verrerie d’Alsace. L’installation de cette verrerie marque une nouvelle étape de la rationalisation et le passage à une véritable structure d’usine du XXe siècle. Humaniste, Lalique développe la production en série dans ses usines afin de limiter les coûts et de permettre au plus grand nombre d’accéder à ses créations : Le peuple est le réservoir de l’art à venir ; c’est lui qu’il faudrait initier, au lieu de le gaver d’horreurs qui le dévoient. Il faut mettre à sa portée des modèles qui éduqueront son œil, il faut vulgariser la notion esthétique. Les objets d’art coûtent trop cher. Changeons ça !

Le savoir-faire de la maison Lalique Le savoir-faire exceptionnel des verriers de la région est l’une des motivations premières qui ont conduit René Lalique à s’implanter dans les Vosges du Nord. Aujourd’hui encore, près de deux cent hommes et femmes, mettent leurs tours de main et leurs connaissances au service de la création. Dans la halle, autour du four, une véritable chorégraphie s’organise, faite de souffle, de tournoiements et de gestes mesurés. La matière en fusion y prend forme. Le travail de sculpture se poursuit dans les ateliers à froid pour rendre la pièce conforme à l’intention du créateur. Parmi les artisans qui donnent vie à la matière, une dizaine de Meilleurs Ouvriers de France. Ils ont obtenu cette distinction à l’issue d’un concours, à l’occasion duquel ils ont fait la preuve tant de leurs connaissances techniques que de leur dextérité. Symboles d’excellence, ils font la fierté de l’entreprise.

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EvEnement

Flacon Leurs Ames pour D’Orsay, 1913 (c) Lalique SA - Coll. Silvio Denz

Carafe Masques, 1913 © Andy Small – John Nemeth Collection 2010

L’Effleurt pour Coty, 1908-1912 (c) ADAGP 2011 Paris

Il délaisse le verre multicouche aux couleurs variées au profit de la limpidité et de la transparence, qualités naturelles du verre.

Bouchon de Radiateur Longchamp A, 1929 © Andy Small – John Nemeth Collection 2010

Vase bacchantes en cristal

Bouchon de Radiateur Chrysis, 1931 © Andy Small – John Nemeth Collection 2010 Bouchon de Radiateur Grande Libellule, 1928 © Andy Small – John Nemeth Collection 2010

Grande Nue Vénus noire en cristal

Vase Orchidées en cristal Petit Poisson en cristal Bleu Turquoise

Panthère Zeila en cristal incolore

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EvEnement Lalique et le marché de l’art

Ornement de corsage Jasmin, vers 1899-1901 (c) ADAGP 2011 Paris - Shuxiu Lin- Coll. privée

Les amateurs d’œuvres d’art signées René Lalique, que ce soit pour des bijoux, des dessins ou des pièces en verre, se retrouvent notamment pour deux grandes ventes annuelles orchestrées par Christie’s à Londres.

Parallèlement, d’autres ventes sont organisées à Paris, à l’hôtel Drouot, ou à l’étranger, aux États-Unis ou en Asie.

Une vente historique La dispersion de la collection de Marie-Claude Lalique fin 2005 a permis au musée de faire l’acquisition de plusieurs pièces telles que les dessins pour une broche Scarabée, un pendentif Femme-libellule, ailes ouvertes et un pectoral égyptien Hanneton ailes ouvertes. Les vases Deux grondins et Lézards et bluets ont également rejoint les collections du musée à cette occasion.

À ses débuts, les bijoux avantgardistes de René Lalique plaisent principalement à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions

Pendentif Femme Libellule Ailes Ouvertes, vers 1898-1900 (c) ADAGP 2011 Paris

Broche La nymphe rose, vers 1906-1908 (c) ADAGP 2011 Paris - Shuxiu Lin - Coll. Privée

La Femme, la Flore, la Faune : les 3 F qui ont inspiré Lalique Les bijoux Bijoutier à ses débuts, René Lalique a apporté un véritable renouveau à la joaillerie, tant au niveau des sources d’inspiration que des matériaux utilisés. Il n’hésitait ainsi pas à employer des matériaux jugés moins nobles tels que la corne, l’ivoire ou l’émail.

C’est d’ailleurs le travail de recherche sur cette dernière matière qui a mené Lalique à s’intéresser au verre, dont la composition est proche. 1900 marque l’apogée de la carrière de René Lalique en tant que bijoutier. C’est aussi l’année de l’Exposition universelle de Paris où il a un stand. Des collections de bijoux et de parfums continuent à être développées parallèlement à l’activité du cristal traditionnelle. Rééditions d’œuvres anciennes et créations contemporaines sont toujours produites par des verriers perpétuant le culte de l’excellence. www.cristallalique.fr 18

Broche Cléopatre, vers 1897-1899 (c) ADAGP 2011 Paris Rami Solomon et Kineret

EvEnement HISTOIRE

Lalique a scruté les plantes et les fleurs, étudié la vie aquatique, observé les reptiles et les oiseaux et a été fasciné par les insectes…

Vase Trois Poissons Grondin, 1921 (c) Shuxiu Lin - Coll. Privée

Veilleuse Deux Paons, 1920 (c)Shuxiu Lin - Coll. Privée

Sarah Bernhardt Broche pour Izéil (c) Lalique SA

La Maison Lalique aujourd’hui La Maison Lalique a été rachetée en février 2008 par la Société suisse Art et Fragrance. L’objectif de Silvio Denz, Président Directeur Général et propriétaire de la société, est de renforcer la marque dans le monde entier et d’augmenter les capacités de production de la cristallerie de Wingen-sur-Moder. Des collections de bijoux et de parfums continuent à être développées parallèlement à l’activité du cristal traditionnelle. Rééditions d’œuvres anciennes et créations contemporaines sont toujours produites par des verriers perpétuant le culte de l’excellence.

Vase Grande boule lierre, 1912 (c) Lalique SA

Vase Serpent, 1924 (c) Lalique SA

Lampe Paons, 1910 ©ADAGP 2011 Paris JL Stadler

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Erotica, 35 ans de collection d’un amateur libertin

Plus de 900 lots regroupant des objets de curiosité datant de l’Egypte ancienne jusqu’au début du 20e siècle dans lesquelles les scènes érotiques sont - la plupart du temps - habilement dissimulées : cannes à transformations, boîtes précieuses en or à double-fond, étuis à cigarettes contenant les premiers préservatifs, rares daguerréotypes représentant des femmes nues, bronzes de Vienne à surprises, livres à double lecture… Des objets aussi variés que le sujet peut l’être !

De jolis petits flacons à parfum en biscuit datant de 1900, estimés chacun 100/200 € forment un ravissant ensemble. Tandis qu’un couple assis imbriqué en terre cuite Chine époque Tao Kuang (1821-1850) provient de l’ancienne Collection Paul Morand. Il est estimé 800/1200 €.

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Collection

D

eux jours de vente et trois vacations seront nécessaires à Alain Leroy pour disperser la plus importante collection d’objets d’art érotiques depuis celles de Michel Simon, Roger Peyrefitte ou encore la bibliothèque de Gérard Nordmann. Si la totalité de la vente est estimée entre 550 000 et 650 000 €, de nombreux lots sont très abordables, à partir de 30 €.

Une importante canne à poignée en bronze patiné représentant des amours lesbiens signée H. Horial Niclescu, datée 1930, estimée 1000/1200 €.

Au XIXe siècle les pommeaux des cannes sont sujets à de nombreuses représentations de scènes érotiques (entre 200 et 1200€) mais la plus étonnante est datée de 1891 : le fût à l’imitation du bambou se dévisse pour révéler des cylindres d’argent afin d’apprécier les anamorphoses qu’elle contient (2500/3500 €) Une cinquantaine de bronzes de Vienne entre 1900 et 1910 sont des sujets à transformations : un manteau qui s’ouvre, un personnage qui se retourne, un sac qui dissimule un phallus.... : toutes les connotations érotiques sont joliment dissimulées (entre 80 et 1000 €).

Diable faisant un pied de nez le sexe en érection en bronze polychrome.

Vienne, vers 1900, 300 / 400 €. Long. : 14,5 cm Reproduit dans Ernst Hrabalek, Bronzes de Vienne, Une tradition de perfection artistique, Les éditions de l’amateur

Grande Lithofanie en biscuit représentant un homme en redingote et chapeau melon entrant dans une chambre du sixième étage en compagnie d’une prostituée bien apprêtée. XIXe siècle. Dim. 15,5 x 11,5 cm. Dans une monture en métal argenté de forme rocaille à cartouches, agrafes et putti, sur un pied à doucine ajouré. Au dos, un anneau retient un binet en verre bleu pouvant supporter une bougie. Haut.

34 cm, estimation : 400 / 600 €

Les accessoires autour du tabac sont prétextes à de nombreuses évocations : pipes, fume-cigarettes, boîtes d’allumettes, étuis à cigarettes au total plus de 65 objets rivalisent de créativité : un fume cigare en écume patinée figure une jeune femme urinant la jupe retroussée (400/600 €)

Cette collection parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre....

Les pièces collectées pendant 35 ans tout autour du monde par l’actuel propriétaire, attestent de l’universalité et de l’intemporalité du sujet. Loin d’être un accumulateur tel que Michel Simon le fut, le collectionneur a privilégié les objets à surprises, les curiosités à sujet érotique qui parlent du temps d’avant l’invention du cinéma et de la photographie, bannissant toute référence à la pornographie.

Depuis la préhistoire en passant par l’époque romaine, le Moyen âge ou la Renaissance, les références à la sexualité font partie de la vie quotidienne, les tabous actuels en moins : en témoignent les objets de curiosités datant de l’Egypte ancienne ou de l’époque Romaine figurant dans la vente.

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Collection

Très rare, une jeune femme allongée en écume sculptée propose ses deux jambes en guise de porte cigarettes et son buste à un fumeur de pipe (800/1200 €)

Lot de tabatières dont en haut à gauche : Tabatière en carton bouilli laqué d’une jeune femme, double fond dissimulant la jeune femme entreprenant le sexe d’un militaire XIXe siècle. Long. : 9 cm, 250 / 450 €

Coupe cigare en bronze figurant une jeune femme assise allongée sur un contre socle en marbre. En écartant ses jambes elle forme coupe cigare.

Vers 1900. Long : 14 cm, 250 / 350 €

Boites à cigarettes dont la première à gauche, en argent et vermeil ciselé, centrée d’une pièce d’un peso 1944. Le fond émaillé d’une scène saphique polychrome dans le goût néo antique Travail anglais. Long : 9,3 cm, 700 / 900 €

Série de briquets dont le premier à gauche : Briquet érotique en bronze figurant un moine, son sexe fermement tenu à la main. Le bras pivotant laissant apercevoir la mèche qui s’allume par un silex tenu de l’autre main. A l’arrière la bure du moine est fendue. Haut : 9,5 cm, 250 / 350 €

Si l’invention de Daguerre est considérée comme l’acte de naissance de la photographie, l’érotisme n’a pas manqué de s’emparer de cette nouvelle technique pour reproduire des femmes dénudées. Un très bel ensemble de 27 daguerréotypes vers 1860 fait partie des pièces les plus rares de la collection, avec des estimations allant de 1000 à 16000 €. Des photos de Lucien Clergue ou de Pierre Molinier viennent compléter l’ensemble consacré à la photographie.

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Daguerréotype stéréo érotique rehaussé en couleur représentant une jeune femme assise à l’éventail. Attribué à Bruno Braquenais (maison Guoin) ? Vers 1855-58, dim. 8,5 x 17,4 cm Estimation : 12 000 / 16 000 €.

Provenances : Ancienne collection Uwe Scheid et Ancienne collection Nazarieff. Reproduit dans : Siber und Salz aux editions Braus, 1989

Au XVIIIe et au XIXe siècle, tous les accessoires sont des prétextes à cachettes : drageoirs, poudriers, tabatières, étuis à lunettes, les scènes étant plus évidentes plus on avance dans le temps. Parmi un très riche ensemble, nous avons sélectionné un drageoir en laque et or dont le double fond laisse apparaitre une scène orgiaque au concert d’instruments de musique.

Daguerréotype stéréo érotique rehaussé en couleur représentant une jeune femme nue de dos devant un miroir. Attribué à Jules Duboscq.

Vers 1850-51 8,5 x 17,4 cm. Provenance : Ancienne collection Nazarieff, 5 000 / 7 000 €

Plusieurs livres proviennent de la célèbre collection du bibliophile Gérard Nordmann, avec des portes et fenêtres qui s’ouvrent et laissent découvrir des illustrations coquines ou des titres évocateurs « la morale en action ou dix ans de la vie d’une femme », « les douze mois de l’année érotique ».

Beau drageoir en laque représentant un oriental retenant un léopard, monture en or jaune. Un double fond laisse apercevoir une curieuse miniature en camaïeu rehaussé : une scène orgiaque au concert d’instruments à vents curieusement « embouchés » et un tambour battu par une raideur. Début du XIXe siècle. Diam. : 9,2 cm, 2 000 / 3 000 €

Autre curiosité, les lithofanies, ces plaques en biscuit qui laissent apparaitre des scènes interdites sous la lumière. Elles sont estimées entre 400 et 600 € pour une suite de six. On trouve aussi dans la collection plusieurs dizaines d’objets en ivoire datant des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles à l’instar de cette jeune femme tenant un chien entre ses jambes, d’autres sont en bois ou en marbre comme celui représentant une jeune femme enlaçant un phallus.

Les douze mois de l’année érotique. Vers 1830, petit In-folio contenant 12 lithographies en couleurs non signées. Cartonnage moderne, couvertures roses imprimées conservées, 2 000 / 3 000 €. Provenance : Collection Gérard Nordmann Achille Deveria. La morale en action ou dix ans de la vie d’une femme.

Histoire contemporaine, Paris Londres, 1833. In folio comprenant une suite de douze lithographies originales libres, aquarellées et gommées de l’époque, la plupart numérotées, titrées et légendées. Tirage sur papier vélin blanc. Provenance : Collection Gérard Nordmann, 2 000 / 3000 €

Certains objets évoquent aussi la vie dans les maisons closes : jetons, peignes de maison, armes défensives des prostituées ou ceintures de chasteté. Une dague de défense appelée vulgairement « pique couilles » est évaluée 300/400 € tandis qu’un rare préservatif d’époque Restauration est estimé 600/700 €

Groupe en marbre sculpté représentant une jeune femme enlaçant un phallus. Vers 1920, signe B. Zach. Haut. : 18,5 cm, 600 / 800 €

Groupe en ivoire sculpté figurant une jeune femme retenant un chien entre ses jambes XIXe siècle, d’après Fragonard. Haut. : 7,8 cm, 500 / 600 €

Préservatif en boyau avec son ruban de soie rose imprimé d’une scène où une jeune femme exhibe sa nudité à un jeune homme excité et titré « Soyez complaisant ». Époque Restauration Long. : 21 cm, 600 / 700 €

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Lot de peignes de maison close dont en bas à droite : peigne en ivoirine figurant une jambe féminine agrémentée de strass, 30/40 €

Dagues de défense de prostituée : à gauche : dague de prostituée simulant une baguette à poussoir. Long. : 20,5 cm, 300 / 400 € ; à droite : dague simulant une branche de bois. Un poussoir permet d’extraire une lame de Tolède. Long. : 19 cm, 250 / 350 €. Ces deux lots précédents portaient le nom de « pique couilles ». Au milieu : matraque en cordage terminé par un faciès en plomb sommé par un chapeau en forme de fesses. Long. : 21 cm, 150 / 250 €

Des dessins de Hans Bellmer, des photos de Lucien Clergue, et une composition érotique de Daniel Spoerri sont les rares pièces d’art moderne de cette collection.

On ne résiste pas à cet objet articulé en bakélite qui est une illustration humoristique des rapports étroits qu’ont toujours entretenus le sexe et la politique ! Décidément beaucoup de créativité mais rien de nouveau !

Un personnage articulé en bakélite représentant Mussolini sodomisant Hitler Haut. : 5,5 cm, 80 / 120 €

Jeune femme au bidet en terre cuite patinée. Porte une signature apocryphe.

Haut. : 32 cm, 300 / 400 €

Tabatière et sujets en ivoire dont à gauche : Ombrelle en ivoire sculpté. Le manche se détache et est sculpté d’une scène saphique fort acrobatique et ingénieuse. Japon, début du XXe siècle. Long. : 26 cm, 800 / 1 000 €

Daniel Spoerri (né en 1930)¸ Composition érotique Collage, signé en bas à droite et daté 6.97 29 x 31 cm (sous cadre), 1 300/ 1 800 €

Reliure en fac simili rouge néo gothique contenant un sexe féminin au naturel polychrome, au système pileux incorporé. XIXe siècle, Long. : 19 cm, 600 / 800 €

Contact Ci-contre, ensemble de cartes à jouer comprenant 45 cartes gravées en noir, rehaussées. Par transparence, des scènes érotiques sont visibles. On joint « Les loisirs de la parisienne », « le secret des rayons X », un ensemble de 28 cartes imprimées en rouge et en vert figurant des scènes habillées. En mettant « la gélatine rouge » sur l’une des scènes, les personnages apparaissent alors nus dans des postures plus ou moins implicites. Vers 1920, 40 / 60 €

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Erotica, 35 ans de collection d’un amateur libertin Etude Eve Vente : Dimanche 18 décembre 2011 à 14 h 15 Lundi 19 décembre à 11 h et 14 h 15 Drouot Richelieu Salle 11 Exposition samedi 17 décembre de 11 h à 18 h et dimanche 18 décembre de 11 h à 12 h

Collection Ceinture de fidélité en fer, velours et tissu, 800 / 1 000 €

Poudrier rond en or, centré d’une miniature d’une jeune femme au décolleté. Encadrement ciselé rythmé par des diamants dont un formant poussoir libérant un double fond dévoilant deux miniatures à scènes érotiques : un jeune couple s’apprêtant à s’accoupler dans une couche et un jeune homme entreprenant sa femme allaitant. Miniatures : fin XVIIIe ou début XIXe siècle.

Poudrier : 1ère moitié du XXe siècle. Diam. des miniatures : 5,5 cm, 5,5 cm et 5,8 cm, 4 000 / 6 000 €

École française vers 1840, « Les con cul pine ». Lithographie en couleurs, 37 x 28,5 cm, 80 / 120 €

Important drageoir en carton à trois compartiments tous illustrés de scènes érotiques : un homme allongé scatologique la main de sa compagne mobile le long de son membre ; une lanterne magique visant un démon se masturbant ; une jeune femme masturbe un jeune homme assis titrée « Une affaire pressée » et un jeune homme le membre à la main derrière une femme penchée en avant la robe retroussée à la devise « Un choix embarrassant ».Vers 1820.

Diam. : 10,5 cm, 600 / 800 €

Série de petits cadres dont, en haut à droite : École française vers 1900. Cavalier séduisant une jeune femme sur ses genoux. Miniature rectangulaire. Dim. 8,5 x 5,5 cm. Dans un cadre en bronze à portillon, 300 / 400 €

École française de la fin du XVIIIe siècle. Jeune femme urinant la jupe relevée. Miniature ronde.

Diam. : 6,6 cm, 1 800 / 2 200 €

Tabatières dont à droite : tabatière rectangulaire en émail à double couvercle figurant un joueur de flûte devant une femme. Le double couvercle présente deux scènes érotiques, la brouette ingénieuse et un jeune homme entreprenant une femme sur un canapé sur fond de ruines.

XVIIIe siècle, Long. : 8,3 cm, 1 500 / 1 800 €

Groupe en biscuit peint figurant un jeune homme allongé dans son lit chevauché par une femme gonflant un préservatif. Vers 1840-50, Long : 12,5 cm, 250 / 350 € et groupe en porcelaine figurant une jeune femme relevant ses jupes et laissant entrevoir son intimité. Vers 1840.

Haut. : 12,5 cm, 200 / 250 €

École française de la fin du XVIIIe siècle. Jeune nymphe endormie admirée par un satyre retenant un vase.

Miniature ronde. Diam. : 7 cm, 1 800 / 2 200 €

Miniature rectangulaire, attribué à Karl Gustav Klingstedt.

Jeune couple de courtisans, l’homme cachant la nudité de sa compagne par son chapeau. Dim. 5,5 x 6,5 cm, 400 / 600 €

Plaques en ivoire sculpté. En haut à gauche : plaque figurant une jeune femme assise sur un jeune homme. XIXe siècle. Dim. 4,8 x 9 cm, 500 / 800 €

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Objets emblématiques

Les boites en fer-blanc Dès 1830, la firme anglaise Huntley & Palmers conditionne ses biscuits dans des boites en fer blanc par souci de conservation. L’impression lithographique, à partir de 1850 et la chromolithographie, vers 1870, feront le reste. Désormais, les boites deviennent le cadeau populaire par excellence car, une fois le contenu consommé, on peut les garder indéfiniment. Non seulement elles apportent de la couleur et de la fantaisie sur les étagères des cuisines, mais elles conservent parfaitement ce qu’on garde à l’intérieur. Les boites rectangulaires deviennent des boites à sucre hermétiques et pratiques. Les marques de chocolat, de café, de gâteaux, suivront toutes cet exemple et, sans le savoir, feront les beaux jours des collectionneurs d’aujourd’hui.

L’Antillaise aux traits européens est la première image de la marque Banania, dessinée par H. Tishon en 1914.

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Texte : Laurence Bull, tiré de l’ouvrage, « Le Fer-blanc, trésors de nos greniers », aux éditions De Borée.

Photos : Hervé Monestier et Jean-Paul Paireault

Le fer-blanc Parmi les objets populaires, le fer-blanc tient une place prépondérante grâce à son étonnante versatilité. Mis en forme par le savoir-faire du ferblantier, il joua un rôle important dans les métiers du métal jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le fer-blanc, ce matériau souple ayant remplacé le cuivre, l’étain et le bois, tomba en disgrâce sous les coups de l’industrialisation, non sans avoir produit autant d’objets qu’il y avait de besoins au quotidien. Ces créations, maintes fois réparables, n’avaient pas la prétention de passer à la postérité : bon marché et légères, pratiques, répondant à de réels besoins, elles facilitaient la vie… tout simplement !

Objets emblématiques

Y’a bon Banania !

Boîte ronde pour préparation de crèmes et entremets, années 1920. Des séries complètes, marquées de différents produits d’épicerie (café, sucre, chicorée, riz, pâtes, farine) seront commercialisées vers 1925, faisant suite aux anciennes boîtes rondes.

Boîtes bleu-blancrouge utilisées jusque vers 1930, figurant le tirailleur sénégalais.

Bouillon Kub, avec ses célèbres couleurs vives, trône sur les comptoirs de toutes les épiceries.

Vers 1938.

En 1882, la Société suisse d’utilité publique adopte une résolution « pour améliorer l’alimentation des ouvriers de fabriques, en remédiant à son insuffisance et à ses défectuosités. » Elle recommande l’utilisation des légumineuses, à haute valeur nutritive. Breveté en 1908, le bouillon de la marque Maggi a été créé pour endiguer la malnutrition qui frappe les ouvriers venus dans les villes poussés par l’exode rural.

Boîtes de comptoir Le bouillon KUB sera concurrencé par la marque Liebig qui vendra le Viandox et le bouillon Potox.

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Objets emblématiques Séduire la clientèle Les fabricants européens de biscuits se livrent une concurrence acharnée pour séduire leurs clients.

C’est grâce aux progrès réalisés dans le domaine de l’emboutissage des boîtes en fer-blanc que chacun valorise et personnalise sa production au moyen de créations séduisantes.

Spécialement édité pour servir sur les tables de bistrot, il fait la publicité de l’anis Rivoire. Vers 1930.

Tirelire Offerte par Menier, le chocolat fin des enfants. Vers 1910. Hauteur : 26 cm, largeur : 12,5 cm.

Cendriers Fabriqués à partir de plaques de fer-blanc embouties et lithographiées, ils étaient offerts par les maisons qu’ils représentaient. Le cendrier Mokaïne a été fabriqué par l’entreprise Alfred Riom, de Nantes. Alfred Riom (1842-1908) était fabricant et imprimeur de métaux, il a été maire de la ville de Nantes entre 1892 et 1896.

Les excellents La fondation de l’entreprise Cassegrain date de 1853 et c’est à partir de 1926 qu’elle commence à mettre les petits pois en conserve, ce qu’elle fait toujours...

Boîte à thé Le thé se vend en petite quantité compte tenu de son prix élevé. Réservé à une classe aisée, il est moins populaire que le café. Années 1910.

Hauteur : 12 cm.

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Objets emblématiques

L’orientaliste Des paysages d’Orient et des oiseaux exotiques sur cette boîte 1900. Largeur : 22 cm.

Vase Surprenant samouraï.

Hauteur : 26 cm.

Modèle Syrien Cette étonnante boîte anglaise, d’inspiration mauresque, figure une petite table. Vers 1900.

Hauteur : 16 cm.

Coquille Saint-Jacques Modèle anglais « shell », Huntley and Palmers, de noël 1913.

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Objets emblématiques Pour aller plus loin…

Deux musées vous permettront de retrouver leurs collections dédiées au fer-blanc : Musée National de la ferblanterie 43300 Saint-Arcons-d’Allier Musée de la Ferblanterie 24320 La Tour-Blanche De nombreux autres musées présentent des objets en fer-blanc, en particulier les écomusées, les musées de l’outil et le très riche Ecomusée des vieux Métiers à Lizio, 56460.

Pour la couture Anciennes boîtes à biscuits converties en boîte à mercerie.

Cottage anglais De marque East West Home’s Best, une boîte à biscuits, datant des années 1940.

Pour conserver sous clé de petits trésors personnels ou des bijoux de pacotille.

Largeur : 18 cm.

Œuf Une mère lapine transporte des œufs de Pâques dans une hotte en osier ! Hauteur : 20 cm.

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Objets emblématiques

De toutes les couleurs Pruneaux d’Agen, épingles à cheveux, crêpes dentelles, cigarettes, balai anti-poussière, encaustique, chaîne de vélo, pastilles... Tout se loge dans une boîte qui signe son époque. Le siècle du ferblanc nous a laissé ces couleurs défraîchies, parfois un peu rouillées, mais quel charme !

Retrouvez aussi les ustensiles, les objets du culte, les arrosoirs, les lanternes et autres boîtes, en images au travers de près de 500 objets différents, dans leur immense variété et leur émouvante humilité, comme autant d’œuvres uniques patiemment collectionnées et restaurées. « Le Fer-blanc, Trésors de nos greniers », de Laurence Bulle, collection « La mémoire du temps », Editions De Borée, 26 € 31

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Escapade

La maison s’organise autour d’un patio intérieur où sont servis les Eric Cachart et de Gastines-Cachart repas de midi et du soir Boutique duBrigitte Château

Un chalet

pour changer d’air !

A 1600 mètres d’altitude, un ancien PDG a tout lâché pour recréer en pleine nature un chalet ancien et patiné, reflet d’un cocon familial. A Verbier dans les Alpes Suisses, ce hameau de conte de fées, niché dans son écrin de sapins, offre un dépaysement total. Une adresse rare.

I

l y a dix ans, Brigitte de Gastines-Cachart, alors Président-Directeur Général de la société SVP, et Eric Cachart, journaliste de télévision, créaient le chalet d’Adrien, à Verbier dans les Alpes suisses, en transformant un hôtel trois étoiles en un prestigieux établissement Relais & Châteaux cinq étoiles. « Mon mari et moi avions décidé de changer de vie ! martèle Brigitte de Gastines-Cachart avec force.

Nous skiions à Verbier depuis fort longtemps… un jour, nous avons décidé de prolonger ces délicieux moments. Par chance, un hôtel était à vendre : « Le ver luisant », coiffé d’un aveuglant néon vert ! Nous n’en avons gardé que 3 murs et le toit ! » se souvient la maîtresse des lieux avec amusement.

Un décor enchanteur

Verbier est une jolie station de ski familiale, où règnent les notions de respect et de sécurité, si chères à la Suisse. « Rien d’ostentatoire, que du vrai ! » souligne Brigitte, conquise depuis des années par ce lieu

enchanteur. Situé à 1600 m d’altitude, au cœur du domaine skiable des 4 Vallées dans la région du Valais, le Chalet d’Adrien est un établissement haut de gamme qui a su préserver l’authenticité et le charme propre aux chalets alpins.

Mobilier ancien et récup’

À la simplicité retrouvée répondent les couleurs sourdes : beaucoup de blancs, de taupes alliés à des beiges, déclinés en une large gamme. Sobre, la décoration est bien sûr marquée par les trouvailles de la chine : mobilier, objets anciens, fenêtres habillées de lourds rideaux de laine ou de flanelle grise. Des chemins de lits en vieux boutis viennent adoucir l’ensemble… Un lieu sans artifice, où Brigitte de Gastines à su mettre en valeur son caractère d’origine. « J’ai eu la chance de beaucoup voyager.

Férue de décoration, j’ai accumulé au hasard de mes rencontres, divers petits trésors de chine, à ne savoir qu’en faire ! Meubles, objets de déco ou 33

L’appartement Orchis vanillé

divers ustensiles ont ainsi été stockés pendant des années… Il y avait de quoi remplir un semi-remorque ! » Heureusement, tout ce mobilier est aujourd’hui fièrement exposé dans le chalet. Vous retrouverez beaucoup de meubles venant de Russie : tables de nuit, vieilles armoires, encoignures et bahuts typiques, mais aussi une charrette, une baratte à beurre, un métier à tisser, des moulins à café, des pots à lait, des cloches à vaches, un pressoir vieux d’un siècle… Ardoises, pierres et vieilles poutres… le chalet dégage une atmosphère de paix et de sérénité.

Le restaurant « La table d’Adrien »

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Escapade

La suite des enfants

La suite parentale

Renouer avec la simplicité

Le Chalet d’Adrien est le véritable cœur de la maison. Brigitte le rend familial, tout en conservant une ambiance personnelle. Des objets divers habillent l’espace : plaids, livres anciens, photos de famille… « Nous avons créé le chalet dont on rêvait l’un et l’autre ! Notre but : être créateur de souvenirs et vendre du bonheur. C’est pourquoi nous avons imaginé un lieu « comme à la maison ». Nos clients reviennent avec des amis, avec leurs enfants que nous retrouvons des années après, avec de la moustache ! Tous se sentent comme chez eux, libérés de toutes contraintes... » Intemporel et familial, voilà un nid où l’on retrouve ensemble, la douceur de vivre !

L’irrésistible charme du bois

Un vrai chalet de famille à l’ambiance feutrée et au décor épuré, convivial et agréable à vivre. Le bois, omniprésent, donne à ce lieu chaleureux l’envie de partager une fondue entre amis. Ainsi, on retrouve dans les 29 chambres et suites personnalisées, une décoration pleine de caractère qui favorise un sentiment de quiétude et de bien être. Chaque chambre porte le nom d’une fleur : ancolie, valériane, carline… en

La salle de bain

référence aux espèces qui composent l’herbier d’Adrien. « J’ai décoré chaque chambre avec ses propres meubles, son propre style, comme je le fais pour une chambre d’amis. » Cette atmosphère réconfortante et « cocooning » est par ailleurs symbolisée par le nounours, logo emblématique du chalet. Un au pied de l’escalier (le préféré de Brigitte) ; deux au restaurant ; « Rosalie » au bar, accompagnant les vieilles voitures ; un autre dans une chaise-bébé ; une vingtaine à la réception, dont « Aglaé » nichée dans une luge… les ours sont partout !

Contact Le Chalet d’Adrien Chemin des Creux 1936 Verbier/Valais - Suisse Tél. : +41(0)27 771 62 00 Email : info@chalet-adrien.com www.chalet-adrien.com 35

Le « rêve d’Adrien » Le Baron Adrien de Turckheim, aïeul de Brigitte de Gastines–Cachart (née Turckheim), passionné d’automobile, concepteur et pilote des automobiles De Dietrich Bollée en1898, fut subjugué par la beauté des paysages valaisans au cours de l’une de ses escapades routières en Suisse. Dans l’un de ses récits de voyage en 1903, il évoque une grande bâtisse en bois au cœur du Valais et les forêts qui lui rappellent son Alsace natale. En 2001, un siècle plus tard, Brigitte et Eric ont réalisé le « rêve d’Adrien », un chalet hôtel de prestige ne cédant rien à l’authenticité du cadre qui l’entoure, ni à la mémoire des choses qui l’animent.

L’emblématique ourson

La piscine du chalet

Deux personnalités pour une passion partagée…

Brigitte de Gastines-Cachart (Emblématique PDG et propriétaire de la société SVP, élue Femme d’Affaires de l’année en1990) et Eric Cachart (Journaliste, présentateur du 19/20 de France 3 de 1988 à 1995) ont derrière eux un parcours jalonné de succès dans des univers très différents. Ils poursuivent activement depuis quinze ans le développement de leurs activités dans la communication (NCC-Cie) et le tourisme de prestige. « Nous avons fait pas à pas l’apprentissage d’un nouveau métier, très exigeant avec ses codes et ses habitudes sans jamais nous éloigner de notre regard de client… » Cette passion partagée pour les initiatives, les contacts humains et les lieux d’exception avait donné naissance à un Relais & Châteaux en Poitou : le Château de Curzay. Elle donna vie à de nouveaux projets à Verbier.

Le Verbier Festival Chaque été (dernières semaines de juillet), le Verbier Festival vous offre la possibilité d’applaudir les plus grands noms de la musique classique dans le cadre idyllique d’une station alpine.

Le Verbier Festival Orchestra sous la baguette de son Directeur Musical, Charles Dutoit, donnera le coup d’envoi des réjouissances. Parmi les têtes d’affiches de l’édition 2011, citons notamment Martha Argerich, Joshua Bell, Nelson Freire, David Garrett, Valery Gergiev, Leonidas Kavakos, Angelika Kirchschlager, Evgeny Kissin, Gidon Kremer, Mischa Maisky, Anne-Sophie Mutter, René Pape, Vadim Repin, Gábor Takács-Nagy, Bryn Terfel et Yuja Wang.

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Moments d’exception

10 ans déjà !

Au pied des pistes Verbier, situé à 1600 m d’altitude, fait partie du domaine skiable des 4 Vallées qui offre plus de 400 km de pistes pour tous niveaux et près de 100 remontées mécaniques accessibles avec un seul forfait. Le Chalet d’Adrien est idéalement situé à 30 mètres du téléphérique qui emmène les skieurs au sommet des pistes de Savoleyres. Chaque client de l’hôtel dispose d’un vestiaire personnel avec bancs à chaussures chauffés et casiers à skis privatifs.

Afin de célébrer ce 10e anniversaire, les maîtres des lieux ont conçu une saison d’hiver inédite ! En effet, 5 grandes nouveautés viendront compléter cet hiver la palette des prestations haut de gamme :

Une vue imprenable et un site panoramique L’hôtel, exposé en plein sud, est un promontoire qui domine la station sans aucun obstacle visuel. La majorité des chambres et la terrasse bénéficient ainsi d’une vue exceptionnelle et imprenable sur le Grand Combin (4314 m), le Mont Vélan (3734 m) et sur la chaîne des Alpes.

Verbier et sa région La région du Valais est l’un des cantons les plus touristiques de Suisse avec de nombreuses stations de sports d’hiver dont Verbier qui en est l’un des fleurons. Située à 1600 m d’altitude, la station de Verbier est au cœur de l’un des plus beaux domaines skiables d’Europe : les 4 Vallées. A quelques kilomètres de là, la fondation Gianadda à Martigny regorge d’expositions plus prestigieuses les unes que les autres.

Des programmes de remise en forme “après ski” : pour se remettre pleinement des efforts fournis sur les pistes, le chalet proposera quotidiennement des sessions d’aquagym “après ski”, qui aideront le corps à se régénérer en douceur.

Des ateliers dégustation : chaque semaine, un atelier dédié aux produits du terroir sera ouvert aux hôtes de l’hôtel.

Au menu : pains, vins et fromages du Valais.

Une épicerie fine : dès le mois de décembre, l’hôtel installera une boutique gourmande disposant d’un espace traiteur (accessible aux hôtes comme aux Valaisans) et d’une gamme de produits signés “Chalet d’Adrien”, conçue par le chef étoilé Marco Bassi.

Une attention particulière portée aux enfants : de nombreuses actions seront dédiées aux jeunes hôtes pendant les vacances scolaires, un espace de jeux, la mise à disposition gratuite de DVD, une carte gastronomique et des goûters élaborés spécifiquement pour eux, des activités variées (chasses au trésor, cours d’initiation à la cuisine, gaufres party, clowns, etc.) Qui plus est, l’hôtel jouit de sa propre équipe de coachs d’activités et de moniteurs de ski, qui filment et photographient les enfants sur les pistes.

Un soin gourmand : en partenariat avec une ligne de produits suisse du bien-être et de la beauté, le chalet a élaboré pour l’occasion un soin du corps original et exclusif à base de chocolat et de muesli.

La piscine vue extérieure

Le plaisir des sens Véritable lieu de détente pour toute la famille, le Chalet d’Adrien bénéficie de nombreuses structures dédiées au plaisir dont : le grand salon avec une vue imprenable sur les Alpes ainsi qu’un espace de loisirs qui abrite les tables de bridges, la cave à cigares et la cave à cognacs et eaux-de-vie, le spa, l’espace fitness, la piscine ouverte sur les sommets…

Un haut lieu de la gastronomie Plus qu’un hôtel raffiné, le Chalet d’Adrien est un haut lieu de la gastronomie. A La Table d’Adrien, le Chef étoilé Marco Bassi (une étoile Michelin, 15/20 Gault & Millau) crée des menus gourmands aux saveurs italiennes, à déguster à la lueur des chandelles. Au Grenier, on apprécie la générosité des plats traditionnels cuisinés à l’ancienne. Enfin, on déjeune à la Grande Terrasse tant pour ses spécialités italiennes que pour son incomparable panorama.

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Casque de scaphandrier anglais « Siebe Gorman »

Devenus aujourd’hui antiquités, ces accessoires figurent comme la référence en matière de décoration 38

Trésors des mers

Antiquités de Marine

Depuis quelques années, les objets de marine sont en vogue, mais Vincent Roc Roussey n’a pas attendu ce phénomène de mode pour en faire sa

spécialité. Sa boutique Naval Héritage est le rendez-vous des amoureux de la mer et des voyages. Immersion dans cet univers à part…

Des objets qui vous feront revivre avec passion l’histoire des grands voyages maritimes

Taximètre ou Pelorus en bronze, par « Negus à New York ». Sans aucun doute un des objets les plus attractifs dans la catégorie des objets de marine. Il permet de prendre des amers ou repères remarquables sur la côte pour connaitre sa position.

Superbe rose des vents.

Quand avez-vous commencé votre collection ?

Quel a été le déclic ?

Vincent Roc Roussey : J’ai acheté ma première maquette de bateau aux puces de Saint-Ouen en accompagnant mes parents lorsque j’avais 8 ans. J’y ai laissé les quelques pièces que j’avais réussi à économiser !

C’est une maquette réalisée par un pêcheur que j’ai conservé précieusement, un bel objet d’art populaire. Mon père m’avait aidé à la restaurer et nous avions passé un bon moment. Mes visites au musée de la marine et dans les ports me laissaient rêveur et admiratif quant au courage des marins des siècles passés…

Quand avez-vous ouvert votre boutique ?

En revenant des Etats-Unis où je vivais, j’ai décidé de quitter le monde du travail traditionnel et de ne plus avoir à vivre avec une hiérarchie. J’ai ouvert ma société il y a six ans mais j’ai toujours été actif depuis une dizaine d’années. Aux États-Unis, je vendais principalement des objets provenant d’épaves mais ici, cela est totalement interdit.

Où trouvez-vous ces objets si atypiques ? Est-ce fastidieux ?

On ne peut pas dire que ce soit fastidieux lorsque l’on exerce sa passion.

Je n’ai la plupart du temps pas l’impression de travailler. La chasse aux objets est une passion.

Un intérêt artistique, historique, géographique ou technique…

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Antiquités de Marine

Superbe portrait du XIXe siècle à l’aquarelle, représentant le paquebot Louisiane, commandé par le Capitaine Lesault, bâtiment de la maison Leroux Frères, propriétaires. « Départ du Havre pour la nouvelle Orléans et Savannah ». Œuvre d’Antoine Roux, peintre officiel de la Marine à Marseille. Cette famille d’artiste était spécialisée dans les portraits de navires pour les armateurs, afin que ces derniers puissent les présenter dans leurs bureaux. Exceptionnelle par sa taille (72 x 53 cm), celle-ci est en très bon état.

Je suis prêt à sauter dans un avion dans la journée pour aller chercher un objet. Il m’est déjà arrivé de poser mon téléphone et de partir à Londres ou à Berlin en une minute. Malheureusement, je dois admettre qu’avec les années et l’expérience, il devient de plus en plus rare qu’un objet me mette dans cet état. Le travail pénible est toujours la partie administrative, l’import et les gigantesques frais de douanes, de transport... Je trouve beaucoup d’objets grâce à mon site, car les internautes sont réactifs et me proposent leurs pièces à la vente. Je trouve aussi des objets au court de mes voyages…

Combien d’objets possédez-vous ?

Aucune idée, le stock change tous les jours, les choses arrivent et partent, ce qui rend le rangement très difficile et peut donner parfois un terrible capharnaüm !

Affiche du paquebot « Colombie de la Compagnie Générale Transatlantique ».

L’affiche ancienne est aussi un thème de collection en marine car elle véhicule des images romantique du voyage et permet de s’offrir l’œuvre d’un grand peintre. Ici Marin Marie, peintre officiel de la marine. Comptez 300 / 400 € pour une bonne affiche originale comme celle-ci.

Quelles sont vos plus belles pièces ?

J’ai un faible particulier pour la figure de proue du David, un bateau négrier de Bordeaux qui porte les stigmates de nombreuses traversées. J’ai aussi quelques beaux casques de scaphandrier.

Quelles sont les belles années de ces objets ? L’époque la plus recherchée ?

A mon sens, il faut faire la distinction entre les pièces qui proviennent des chantiers de démolition et qui sont des années 1950 à 1970 environ : c’est la masse principale des ventes d’objets de marine, (ce que le collectionneur lambda va rechercher) et les objets du XIXe siècle. La première moitié du XIXe est l’âge d’or de l’instrument de marine, l’aboutissement de la navigation

Correcteur de course XIXe marqué « Commandant Lamy à Honfleur ». Une molette en ivoire permet de faire tourner la silhouette du bateau et un mécanisme dans la boite fait bouger l’autre bateau, ce qui permet de savoir si les deux navires font route d’abordage ou route collision. Objet rare.

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Horloge de cloison, provenant d’un sous-marin de l’époque soviétique.

Bien que le marché ait été inondé de reproductions, les vraies ont toujours la côte avec les collectionneurs.

Elles sont très lourdes et réputées increvables !

Transmetteur d’ordres « Burmeister à Copenhague ». En acier et bronze, il a été poli pour faire ressortir le jeu des matières. Ses cadrans sont en portugais, ce qui lui donne un côté exotique intéressant.

Le casque à multiples hublots est du type Carmagnole. Les concepteurs pensaient réduire la pression sur les surfaces vitrées en réduisant la taille du verre.

Chronomètre de marine « Hugues & Son », dans sa boite en bois précieux.

Outil indispensable pour la navigation astronomique, il est l’instrument du capitaine avec le sextant. Dans le passé, un homme était uniquement responsable de la bonne marche du chronomètre sur un bateau. Leur valeur varie entre 1000 à 1500 € pour un modèle russe, à 4000 ou 5000 € pour un beau modèle anglais.

Chadburn dit « de Docking ». Cette sorte de borne, située sur les ailes de la passerelle sert à rapprocher le bateau du quai sur les grands navires. Très imposant, il a été poli pour que l’aspect de l’aluminium joue avec la couleur du bronze et crée un aspect plus design. Une très belle pièce à moins de 1400 €.

Cadran solaire « Butterfield à Paris », un grand classique des cadrans solaires de poche fin XVIIIe, début XIXe. Ils étaient rangés dans de petits écrins en cuir ouvragés.

Gros compas sur fût en bronze. Je n’en ai rencontré que deux comme celui-ci. Les compas sur fût civils tout en bronze étant rares. Fabriqué par la « Compagnie Poitevin Duhault à Bordeaux ». Cette compagnie a notamment travaillé sur certains équipements du paquebot « France ». Les boules de compensations (en fer doux rouge et vertes) correspondent à bâbord et à tribord et sont destinées à compenser la masse métallique du bateau.

Sextant de la « Royal Navy », entièrement poli avec tous ses accessoires. Il était utilisé par un officier anglais, à bord d’un bâtiment de guerre. Il est parfaitement utilisable aujourd’hui par un passionné de navigation astronomique...

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Casque de scaphandrier « Charles Petit », le casque le plus connu des modèles français. C’est également celui que porte Tintin dans « Le trésor de Rackham le rouge ». Comptez entre 3000 et 6000 € pour un casque comme celui-ci.

Casque de scaphandrier « Morse, Mark V » (avec grille frontale). La compagnie Morse est l’une des plus anciennes dans le domaine des travaux sous-marins.

Ce casque particulièrement rare est daté de 1943 et possède une plaque en bronze. A l’intérieur, une inscription : « Property of the US Navy ». Comptez 6000 à 7000 € pour un beau Mark V, ce que recherchent tous les collectionneurs américains !

astronomique, les objets sont fabriqués à la main dans des matériaux nobles : laiton, ivoire, ébène… Ils sont souvent signés par des fournisseurs aux noms et adresses évocateurs… La crème de la crème se rencontre au XVIIIe siècle mais rares sont les objets à être arrivés jusqu’à nous, la vie à la mer leur laissait peu de chance : casse, usure, etc.

Peut-on encore trouver de jolies choses ?

Non seulement on peut trouver encore de jolies choses mais on peut aussi les trouver pour de petites sommes. Je viens de faire une superbe affaire sur un marché aux puces à onze heures du matin, heure à laquelle tout aurait dû être ratissé depuis longtemps. L’argent n’est pas l’important, l’essentiel est la connaissance. Lorsque j’étais jeune, je ne pouvais rien acheter sauf les catalogues de vente. Je les apprenais donc par cœur. L’idée est de pouvoir identifier un objet en faisant des recoupements avec ce que l’on a déjà vu dans le passé, les estimations, les résultats des ventes... Trouver une merveille que tout le monde a laissé passer grâce à ses connaissances est la plus belle récompense, la connaissance à plus de valeur que l’argent !

Quels sont les objets les plus emblématiques ?

Sans doute les figures de proue, casques de scaphandrier et autres maquettes.

Casque de scaphandrier « Charles Petit», le plus connu des modèles français, celui que porte Tintin dans « Le trésor de Rackham le rouge » 42

Casque anglais de marque « Siebe Gorman », type Admiralty. Avec ses marquages de la Royal Navy, ces casques sont très recherchés pour leurs marquages militaires. Ils remplissaient des missions très différentes des casques civils, notamment de dangereuses missions de déminage.

Et les plus courants, les plus ordinaires ?

Les lampes de coursive et autres éclairages…

Quels sont les matériaux utilisés pour ces objets ?

Les plus beaux sont en laiton, bronze, ivoire, ébène, palissandre… bref, tout ce qui a du mal à rouiller !

Compas sur fut marqué « Inbrasin à Rio de Janeiro ». Il était installé sur la passerelle d’un gros cargo brésilien. Il est en parfait état. C’est en général la pièce maitresse d’une collection car l’objet est spectaculaire. Ces dernières années ces objets sont devenus plus abordables, les prix ayant baissés. Il est possible de s’offrir cet objet de légende pour moins de 1500 €.

Antiquités de Marine

Coffres de Nuremberg dit de corsaires ou d’armateurs. Ils étaient boulonnés au sol dans les quartiers du capitaine et servaient à transporter les valeurs. Si on devait trouver un coffre à trésor, il ressemblerait sans doute à ça ! Les armateurs en avaient également dans leurs bureaux. Ces coffres sont parfois décorés de scènes peintes.

Une idée des prix ?

Comptez 1200 € pour un bel octant dans sa boite, 800 € pour un beau sextant XIXe, à partir de 1500 € pour un casque de scaphandrier jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros, 80 € pour une lampe de coursive… mais il n’y a pas de règle établie, j’essaye de surprendre les acheteurs en proposant un prix très bas sur telle ou telle chose, mais d’autres ne doivent pas être vendues pour rien, question de principe ! Les plus beaux objets ne sont pas les plus chers. La plupart des clients s’orientent vers des objets plus spectaculaires et délaissent un bel instrument.

Y a-t-il une pièce que vous recherchez en particulier ? Pourquoi ?

Je recherche les roses de compas et compas fabriqués dans ma région et particulièrement à Honfleur ou tout objet de marine lié à l’endroit. Le musée de la marine de Honfleur est une de mes sources d’inspiration. Je recherche surtout dans un objet une connexion avec une personne du passé, qui a laissé une partie de lui dans l’objet en le construisant.

Comment bien commencer sa collection ?

Il faut chercher une petite spécialité qui n’intéresse pas encore les collectionneurs et se spécialiser, apprendre et faire évoluer sa collection. Il faut parler avec des marchands. Ce sont eux qui ont les clés puisqu’ils voient passer beaucoup d’objets. En général ils seront toujours ravis de partager leur passion avec vous et de vous donner des conseils.

Quels conseils pourriez-vous donner aux chineurs ? Les pièges à éviter ?

On ne peut pas éviter les pièges ! Je tombe encore dedans et je perds de l’argent, mais jamais deux fois de suite ! On apprend aussi en se trompant, même si parfois c’est douloureux… L’important est d’annoncer clairement aux marchands ce que vous recherchez et ce que vous ne voulez pas. Ce qui est sûr, c’est qu’acheter sur internet « à l’aveuglette », sur des sites où l’anonymat est total, devient de plus en plus dangereux…

Feu de scott Japonais, vers 1940. Construction en bronze, équipant la passerelle des cargos pour sa signalisation en Morse. Une poignée sur le côté permet d’actionner des volets en bronze. Avec ses plaques constructeur et ses plaques d’instruction.

Contact : NAVAL HERITAGE Vincent Roc Roussey Le Beaugiard 27560 Noards Tél. : 06 10 64 14 52 info@navalheritage.fr www.navalheritage.fr

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Les globes, un voyage dans le temps et dans l’espace Le globe terrestre est sans aucun doute, l’un des objets de marine les plus emblématiques… Zoom sur ces anciennes maquettes, aussi intemporelles que décoratives.

Texte : Marie-Noëlle Dieutegard et Richard Douet

Petite histoire du « globe » Jadis les globes terrestres et célestes furent fabriqués à des fins scientifiques. Puis dans le temps, ces instruments de calcul et d’observation cédèrent le pas à une autre priorité : la véracité de la cartographie. A ce titre, l’avantage des globes terrestres sur les « cartes traditionnelles » ou « mappemonde », réside dans le fait que, la terre étant sphérique, sa représentation sous forme de sphère ronde est idéale car elle ne subit pas les déformations liées à la cartographie bidimensionnelle.

D’autre part, les globes terrestres et célestes ont participé à certaine clarifications astronomiques. En effet, jusqu’au XVIIe siècle, deux théories ont cohabité. Pour les uns, notre planète était une terre immobile autour de laquelle tournait le soleil : conception Ptoléméenne. Pour les autres, c’était la terre qui tournait autour du soleil immobile : conception Copernicienne.

Plus tard, ce fut moins l’intérêt scientifique que le signe d’un statut social qui prima. Ainsi, posséder un globe était pour le propriétaire un symbole flatteur de son érudition, sa culture et son ouverture d’esprit. Les musées, les grandes bibliothèques, les grandes académies en furent aussi les dépositaires à des fins didactiques.

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Zoom La fabrication des globes En retraçant l’histoire du globe, on observe que les premières réalisations utilisèrent plusieurs supports : bois, verre, ivoire, laiton, argent or... Et la carte se dessinait ou se gravait directement sur la sphère.

Après le XIXe siècle, pour des fins commerciales, on utilisa une méthode moins onéreuse. Ainsi, pour construire le globe on prenait une tige en bois servant d’axe, autour duquel des bandes de papiers mâché humides formaient une boule.

Puis, pour que celle ci se solidifie on enrobait la sphère d’une couche plus ou moins importante de plâtre.

Concernant la cartographie, on procédait au préalable à la gravure des toponymes sur les plaques de cuivre, pour ensuite réaliser l’impression sur papier. L’impression de la carte se faisait sur plusieurs segments ou fuseaux, qui ensuite étaient collés avec habileté sur la boule en plâtre.

Enfin, des pièces supports étaient ajoutées : table équatoriale, cercle méridien, habituellement en laiton, l’ensemble reposant sur un pied souvent en poirier vernis.

Contact La Fille du Pirate 151, rue St Honoré 75001 Paris (Métro Palais Royal) Tél. : 01 42 60 20 30 / 06 07 17 52 13 www.lafilledupirate.com Email : victor_dieutegard@hotmail.com

Un voyage dans le temps et dans l’espace Acquérir et collectionner un ou plusieurs globes, c’est faire un voyage dans le temps et dans l’espace. Que de fascination, en effet, toujours présente à nos esprits, par les récits des explorateurs devant de nouveaux horizons. Que d’émotion face à ces premières grandes découvertes. Sans aucun doute, sphères terrestres et sphères célestes stigmatisent les efforts conjugués de navigateurs chevronnés, d’artisans habiles, de cartographes pointilleux ; bref tous de véritables passionnés de savoir, de science et d’humanisme !

Une idée des prix Comptez à partir de 500 € pour un globe.

Environ 10 000 € s’il est d’époque XVIIIe, 5 000 € d’époque XIXe, 1000 € début XXe. 45

Les objets anciens ont déjà une âme, il suffit d’un rien pour les mettre en valeur !

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Idées Déco

L’atelier de

Froufrou, Un style « Campagne chic » Brute, patinée, cirée, écaillée… la patine est la spécialité de l’atelier de « Froufrou », alias Agnès Pigeau. Cette passionnée de brocante chine avec malice et métamorphose le mobilier, même ordinaire, grâce à une inspiration pleine de charme et de caractère.

Quand et comment est né l’atelier de Froufrou ?

Agnès Pigeau : L’atelier est né il y a presque 30 ans. J’étais fonctionnaire et j’ai tout plaqué pour rejoindre mon ami afin de me lancer dans l’antiquité. Je faisais de la haute époque, du traditionnel, lui-même était antiquaire.

Parlez nous de votre boutique…

Ma boutique ressemble au salon d’une maison, disons comme le mien ! C’est un univers très feutré, très féminin, rempli de lumière d’ambiance (lampes diverses, bougies parfumées, et fleurs naturelles). J’ai également la chance de posséder un boudoir où l’on peut venir déguster un bon thé provenant de Chine et des thés bio, le tout dans une ambiance zen, relevée d’une musique douce…

Quelle est votre spécialité aujourd’hui ?

Ma spécialité est le relookage des meubles et des objets comme les miroirs ou les lampes… Bref, tout ce qui peut être peint ! Ma patine est personnalisée, je n’ai que des pièces uniques, toutes chinées avec le plus grand soin. Je propose également tout ce qui touche l’art de la table, la vaisselle et notamment la porcelaine, l’argenterie, le cristal...

En quoi consiste la patine, quelles techniques employez-vous ?

Pour métamorphoser un meuble, il faut qu’il soit mis « à blanc », donc sans trace de cire, vernis ou autres. J’emploie de la peinture acrylique que je fais faire tout spécialement. Tout est fait à la main : ponçage, peinture, patine, reponçage pour faire ressortir les veines du bois.

Le classique, les vieilles antiquités… c’est tellement triste, il n’y a pas de couleurs ! C’est pourquoi j’essaie d’en apporter avec mes meubles peints 47

Idées Déco Pour donner une âme à son intérieur, il faut faire vivre sa maison et ne pas poser un objet au hasard Quelles sont les précautions à prendre ?

Il est indispensable de travailler avec un masque pour le ponçage, mettre des gants pour chaque opération et travailler dans un endroit bien aéré. Mais j’avoue ne rien faire de tout cela ! J’aime le contact avec la matière : toucher le bois, les objets. A la fin de la journée, je suis dans un état lamentable, tant mes vêtements sont enduits de peintures, même mes cheveux ne sont pas indemnes !

Quelles sont les couleurs et les méthodes les plus tendance ?

Sans aucun doute le gris, le blanc, le taupe, que l’on voit beaucoup dans les magazines de déco. J’ai vécu 5 ans dans le midi où les couleurs sont bien différentes. Le sud, c’est une explosion de couleurs vives, comme le jaune, le vert olive et le bleu. C’est pourquoi je m’amuse beaucoup avec les demandes précises de mes clients. Dernièrement, l’un d’entre eux m’a demandé de peindre une commode en rouge vif ; un autre, une vitrine en vert anis !

Qui sont vos clients ?

Rarement des jeunes ! De temps en temps des couples, la quarantaine, mais la plupart ont entre 50 et 70 ans. Ces derniers sont lassés de leurs vieux meubles, trop classiques. Ils font alors appel à moi pour relooker leur intérieur.

Quel style vous représente le plus ?

Les années Rococo. Je suis très « Froufrou », d’où le nom de ma boutique !

Mon look est dans le même esprit. C’est pourquoi tout le monde m’appelle Froufrou. J’adore aussi le style Napoléon III. Cela fait des siècles qu’il existe des meubles peints, je m’en inspire de temps en temps.

Et celui que vous détestez, pourquoi ?

Le classique, les vieilles antiquités… c’est tellement triste, il n’y a pas de couleurs ! On vit dans un monde où l’on a besoin de soleil. C’est la raison pour laquelle j’essaie d’en apporter avec mes meubles peints. Je n’aime pas les endroits dépouillés, ils me glacent…

Quelles sont les tendances en matière de décoration aujourd’hui ?

Mes clients aiment beaucoup les murs blancs avec des touches de gris. De la verrerie sur les tables, des lampes en grand nombre, éparpillées dans le salon.

Quelle est pour vous la décoration idéale ? Comment donner une âme à notre maison ?

C’est avant tout une affaire de goûts, il n’est donc pas facile de définir « la » décoration parfaite…Pour ma part, j’aime les couleurs chaudes, alors que la tendance est au gris et au blanc ! Pour donner une âme à son intérieur, il faut faire vivre sa maison, ne pas poser un objet au hasard. J’ai des tableaux posé à même le sol ! Les objets anciens ont déjà une âme, c’est pourquoi il suffit d’un rien pour les mettre en valeur.

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Cela fait des siècles qu’il existe des meubles peints !

Idées Déco

Quelle est la demande la plus insolite que vous ayez eu ?

Récemment j’ai repeint des meubles d’époque XVIIIe en noyer, cela m’a franchement fait mal au cœur ! Et pourtant… il a bien fallu répondre à la demande de la cliente. Une autre fois, j’ai repeint un porte-manteau (perroquet) en vert anis, agrémenté de petites marguerites peintes à la main… pour un résultat des plus kitch !

Quels sont les objets emblématiques de votre atelier ? Quels sont vos critères de sélection ?

J’ai une passion pour la vaisselle, surtout la porcelaine, mais aussi les lampes, toutes ré-électrifiées et habillées d’abat-jour « fait-main ». Vous ne trouverez que de l’ancien dans ma boutique. Très exceptionnellement du neuf mais je préviens toujours le client. Quant à ma sélection, c’est au coup de cœur. Je choisi de petits meubles mais parfois des gros comme en ce moment : je restaure une bibliothèque datant de 1925 en blanc, et un deux corps de style Renaissance, patinée en gris et bordeaux. J’adore les petits meubles mais ils sont difficiles à chiner. Beaucoup les gardent pour leur appartement, souvent de petite taille. Enfin, il faut que les bibelots soient en excellent état, exempt du moindre éclat. Je suis très exigeante sur ce point !

Quelle est la fourchette de prix ?

A partir de 5 € pour divers objets jusqu’à… sans limite ! Pour les meubles, comptez à partir de 50 € et pas plus de 2000 € pour une pièce exceptionnelle.

Je présente principalement des meubles à 150, 380, 250, 480 €. Je préfère proposer des prix abordables afin de toucher un public plus large.

Décrivez nous votre intérieur… à quoi ressemble votre maison ?

A une maison vivante, comme un magasin ! Mon salon est de couleurs jaune et bordeaux, agrémenté de meubles patinés en gris. Une collection de tableaux de fleurs orne les murs. La cuisine est remplie de vieux ustensiles de cuisine, d’une collection de tasses, de natures mortes de fruits, de paniers… La chambre, très XIIIe avec son lit capitonné, est habillée de rideaux de soie et d’un lustre en cristal. La salle de bain souffle un esprit marin car décorée d’un filet de pêche et de tableaux sur le thème de la mer. Il n’y a pas un espace de vide et il n’y a que le couloir qui soit contemporain ! Je possède une belle collection d’œuvres d’artistes « coup de cœur ». Mais un intérieur, c’est aussi une ambiance. Les plantes sont partout, les lumières sont tamisées, et mes deux petites chiennes donnent de la vie…Au final, c’est l’intérieur d’une décoratrice antiquaire, dans toute sa simplicité !

Contact : L’atelier de Froufrou 19, rue Tison d’Argence (à côté du musée d’Angoulême) 16000 Angoulême Tél. : 06 12 28 73 41 Email : agnes.pigeau@laposte.net 49

Cannes de marins, XVIIIe et XIXe en ivoire

Et l’homme

créa la canne

Extraits de textes d’études de Daniel Traube

Née du bâton, elle a joué son rôle à travers les âges dès que le premier arbre et le premier homme sont apparus. Sur les sites préhistoriques, des fragments de bâtons ont été retrouvés. Des peintures rupestres confirment l’usage de la canne dès l’aube des temps.

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Collection Emblème du guide spirituel et temporel, et même un instrument de sorcellerie et de magie !

Trace de pied et de bâton, grotte préhistorique de Pech-Merle dans le Lot (46)

P

lus étonnant encore fut la découverte, en France, sur le sol de la grotte de Pech-Merle à Cabrerets (Lot), d’empreintes d’un homme préhistorique et de son bâton (Traces de temps en temps controversées aujourd’hui mais qui restent des plus probables). Si, au début, la canne n’est qu’un bâton qui aide à la marche ou à la défense, elle va se charger très vite de toute une symbolique. Chez les égyptiens, les grecs, les étrusques, les romains… dans toutes les civilisations, elle devient signe d’autorité légitime, de royauté. Elle sera aussi l’emblème du guide spirituel et temporel, et même un instrument de sorcellerie et de magie. En Egypte, par exemple, le « bâton du soleil » se terminait par un œil, ce qui représentait l’autorité et la prévoyance. La Bible elle-même est émaillée de légendes où interviennent les bâtons d’Adam, de Moïse, d’Aaron.

Chez les grecs et les romains, seuls les dieux et les héros mythologiques eurent droit à des formes et ornements particuliers comme le caducée par exemple.

Ainsi, la canne à travers les siècles sera le support du pèlerin, le sceptre du roi, passera du « tau » pastoral à la crosse épiscopale.

Photos : Daniel Traube

Tournants des époques

Par la naissance des « guildes » : des hommes qui ne font partie ni de la noblesse ni du clergé, vont porter une canne spécifique emblème de leur valeur artisanale (Compagnons, bâtisseurs de cathédrales…). Dès le XIVe siècle elle devient élégante, luxueuse, plus ornementale. Au XVe siècle, les dames, imitant les Damoiseaux et les Jouvenceaux, portaient une badine pour « être de bon ton ».

Dès lors, mais surtout au XVIe siècle, la canne sera portée par tous les nobles et commencera à évoluer avec la mode. Tantôt très luxueuse, comme sous Henri IV, ou plus simple, comme sous Louis XIII, c’est, en tous cas, à partir du XVe qu’elle va évoluer. L’inventaire des biens du Roi Henri VIII nous fait découvrir des merveilles et nous permet de dire qu’il était un collectionneur de cannes. Mieux, dès cette époque, nous aurons la preuve de l’existence de la « canne fourbie», notre canne-épée en somme, arme discrète et très efficace mais aujourd’hui sujette à une réglementation de plus en plus sévère. Les artisans réaliseront de véritables chefs-d’œuvre. Quant à son usage plus généralisé, Il faut toutefois attendre le XVIIe siècle pour qu’elle soit utilisée au quotidien et de plus en plus dans toutes les classes de la société.

Reproduction du décor de vase grec

Essences exotiques et merveilles royales

Au XVIe siècle, l’ébène et le palissandre sont déjà très utilisés. On a déjà découvert le « jonc de Malacca », sorte de rotin de Malaisie. Il va envahir l’atelier des fabricants de cannes.et restera à la mode pendant plusieurs siècles ! Sous Louis XIV, la canne devient un véritable objet d’apparat, avec des pommeaux richement travaillés en or, argent, ivoire, incrustations de pierres précieuses, de nacre, d’émaux...

Elle sera agrémentée de passementeries assorties aux toilettes. Pour ce faire, un trou transversal, sous le pommeau ou à travers celui-ci, permettra la fixation de ces ornements. Les deux orifices sont souvent ornés d’œillets. Parfois, c’est une bélière qui servira à attacher tous ces rubans, sorte d’étrier mobile fixé sur un axe qui traverse la canne sous le pommeau. Au XVIIIe siècle, le goût de luxe s’amplifie. La bourgeoisie s’est enrichie et de plus en plus raffinée, elle apprend à « porter la canne » et à la manipuler avec élégance. Porter la canne devient un art, réglementé par un code des

Sur de nombreux vases grecs, on retrouve des personnages munis d’une canne ou d’un bâton. Antikensammlungen, Munich

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Collection

Canne XVIIe siècle, technique du brodé, ébène et argent

Le support du pèlerin, le sceptre du roi… du « tau » pastoral à la crosse épiscopale bonnes manières : « le manuel de civilité ». Sous Louis XVI, la canne sera plus discrète, perd son côté « pompeux » et devient plus fonctionnelle. A la fin du XVIIIe siècle, avec les cannes « d’inc(r)oyables », ces personnages rendus bizarres par la recherches d’accoutrements et langage dont leur nom est tiré de la fâcheuse habitude qu’ils avaient de répéter à tout propos : « c’est incroyable… », elles avaient l’aspect de gourdins « incroyablement » noueux ou très spiralés. Ces « incoyables » les faisaient tournoyer tout en marchant et s’en servaient souvent pour rosser leurs rivaux.

Après la Révolution, l’accessoire vestimentaire pour tous…

Canne XVIIe siècle, technique du piqué‚ ivoire et argent

La canne devient le « Bâton égalitaire » par excellence. Elle gagne toutes les classes de la société. Au cours du XIXe siècle, son importance comme accessoire vestimentaire ne cesse de croître. Il est impensable voire anormal de sortir sans une canne. On en possède une pour chaque moment de la journée, en toute circonstance, qu’il s’agisse d’une promenade au parc ou d’une soirée à l’opéra. C’est à cette époque qu’elle devient, en particulier, « canne de promenade ». L’ingéniosité des artisans est sans bornes, tant pour le choix des matériaux utilisée que pour la création de systèmes variés à l’extrême. Les fabricants déposent des demandes de brevets par centaines !

Déclin quand tu nous tiens…

Canne en jonc de malacca et pommeau en ivoire

Mais le vingtième siècle annonce le déclin de l’usage d’une canne. La deuxième guerre mondiale en marquera l’abandon général. Toutefois, en 1931, Melle Guilly d’Herbeumont avait créé « la canne blanche » destinée aux aveugles et malvoyants en aidant l’un d’eux à traverser un boulevard. Des ingénieurs étudient actuellement une canne-laser qui permettrait d’éviter les obstacles : il semble en effet, que seule une technologie de plus en plus poussée puisse assurer la continuité de l’usage de la canne… mais peut-on rêver un renouveau ?

Pommeau en noix de corozo

Fût en cactus. C’est en réalité le squelette ligneux du cactus, débarrassé de ses tissus végétaux. C’est à l’intérieur de ce squelette que la plante emmagasine l’eau nécessaire à sa survie.

Fût de canne en vertèbres de serpent

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Matières et techniques

Etablir la liste de toutes les matières employées serait utopique. Vous aimez les métaux, Tous ont été utilisés, des plus courants aux plus précieux, dont l’aluminium considéré au XIXe siècle comme un métal rare donc précieux !

Les orfèvres vont graver, buriner, damasquiner, nieller, guillocher… Ils y incrusteront des pierres précieuses, vont marier l’or jaune, l’or rouge et l’or blanc. Le vermeil ou le pomponne serviront pour des cannes moins coûteuses. Le pomponne mis au point à la fin du XVIIe siècle consiste à enfermer une feuille de cuivre entre deux feuilles d’or.

La teneur d’or est nettement supérieure à celle qui est obtenue par nos techniques modernes et c’est tellement plus solide ! On trouve aussi de jolis pommeaux en bronze gravés, dorés, argentés… matis ou brunis. D’autres sont entièrement sculptés ou tournés dans des pierres rares, comme parmi des dizaines d’autres : agate, lapislazuli, œil de tigre, jade, cristal de roche, jaspe… L’émail et ses différentes techniques d’application ont été utilisés, de leur côté pour la décoration de la canne. On a également employé la nacre, l’ambre, l’os et la corne. La plus noble des matières organiques est certainement l’ivoire. Mais n’oublions pas les défenses du cochon sauvage, des dents du cachalot… Et la porcelaine ? De grandes manufactures ont créé leur collection de pommeaux décorés. Très tôt un verre opaque, blanc laiteux a tenté de concurrencer la porcelaine : cette rivalité sera effective à partir du XVIIe siècle.

On emploiera des motifs à la mode pour les décorer. Au XIXe siècle apparaissent des

Collection

Les cannes à système possèdent une ou deux fonctions accessoires. Cette canne reste une canne mais renferme quelque chose de caché : c’est son secret… pommeaux en « millefiori » puis en verre moulé, verre soufflé et gravé à l’acide. Il est en est d’autres en « pâte de verre ». On trouve parfois des cannes gainées de perles de verre de couleur.

Les bois ? Tous les bois, loupes, racines même seront utilisés. On va les sculpter, tourner, marqueter, incruster, pyrograver, laquer, teinter, peindre ou vernir. Côté essences exotiques, l’ébène le palissandre et l’acajou furent les plus utilisés. Le « bois d’amourette » est souvent confondu avec l’acajou. Il nous vient de Guyane. Il est rouge comme l’acajou et de plus moucheté ou zébré, ce qui lui a valu des noms comme « bois de serpent », « bois de lézard », et aussi « bois de muscade ». Le rotin est comme le bambou fort répandu. La remarque faite pour le bambou sur l’intensité de sa couleur comme critère d’ancienneté, peut être faite également pour le rotin.

De plus, le rotin se prête à merveille pour un traitement par le feu qui crée de larges zones sombres rappelant l’écaille très appréciée au XVIIIe et XIXe siècle. D’autre fibres végétales ont eu leur succès : osier tressé ou spiralé, chanvre, tige de maïs…

On pourrait continuer à explorer à l’infini ce domaine sans bornes… mais il faut citer quelques matières étonnantes qui ont servi à la fabrication des cannes : la nervure centrale d’une feuille de palmier, une tige de chou (de Bruxelles), des colonnes vertébrales de squales ou de serpents dont la peau a aussi gainé certain fûts !

Egalement, si on sait qu’un fanon de baleine peut atteindre 3 à 4 mètres de long, 25 cm de large sur 2 à 3 d’épaisseur, on comprend qu’on ait pu y découper des cannes ! Et que n’a-t-on pas enfilé sur une âme d’acier ? Des noyaux, des rondelles de cuir, de marbre, de papier et même de la pelure d’oignon ! Etonnant n’est-ce pas ? Et encore : la queue de raie, la peau d’hippopotame, la verge d’un taureau (nerf de bœuf), la défense de narval, la queue d’un éléphant et tant d’autres. Incroyable, n’est-il pas vrai ?

Canne thermomètre du XVIIIe siècle (fermée) Canne thermomètre du XVIIIe siècle (ouverte)

Canne en tronçons de marbres différents, enfilés sur une tige métallique.

Travail au tour. Un passe-main en cuir y a été ajouté.

Circa 18901900

La canne de verre

Une canne bien belge... la Belgique est un pays « verrier » par excellence. Cette canne fait partie de la grande famille des « bousillés » : objets que les artisans verrier avaient le droit de fabriquer pendant leur temps de repos ou après leur journée (chevaux, ludions, poissons, presse-papiers, ...). Ces cannes « bousillés » sont en général de couleur uniforme et ornées de filets appliqués en torsade, généralement blancs. Il en existe en verre transparent entièrement recouvertes de spirales de couleurs différentes.

Leur complexité augmente la valeur de l’objet. Les cannes de « réservistes » issues de cette première famille sont particulièrement ornées de spirales de couleurs. Les cannes creuses sont plus anciennes que les pleines. Celles dont le corbin classique est remplacé par un pommeau sphérique ou piriforme sont considérées comme canne d’officier ou sous-officier. Elles sont souvent dorées à l’intérieur. En Angleterre aussi, on trouve des cannes creuses en verre transparent. Parfois torsadées, elles contiennent des bonbons, petites perles de sucre blanc, bleu ou rouge.

Les cannes à système

Elles se caractérisent par le fait qu’elles possèdent une ou deux fonctions accessoires.

Cette canne reste une canne mais renferme quelque chose de caché : c’est son secret.

Sous cette appellation, certains collectionneurs regroupent aussi les cannes qui n’ont pas réellement de système mais sont pourtant à double usage.

Canne de marin XVIIIesiècle, en os de baleine ou cachalot, sculptée et gravée (scrimshaw)

Canne carte géographique. Cette canne reprend sur toute sa longueur la carte du Rhin avec les villes qui le bordent. Travail à la plume et encre de chine (sous vernis). Circa 1885

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Collection Les fabricants déposent des demandes de brevets par centaines L’expression « canne à système » doit donc être prise au sens large du terme. Il est difficile de préciser, dans le temps, l’origine des cannes à système. Toutefois, si on la considère comme « canne à double usage », nous la retrouvons à l’aube des civilisations : houlette du berger, sceptre… Il existe peu de documents précis sur ce sujet. On connaît au moins avec certitude l’existence du bourdon armé porté par certains pèlerins. En réalité, seuls les inventaires royaux sont édifiants. Que ce soit celui du roi de Suède Charles XII, celui de Frédéric III de Danemark ou celui du trésor de Vienne, tous révèlent l’existence de cannes à système. Le roi d’Angleterre Henri VIII était, sans aucun doute, un des premiers grands collectionneurs de ce genre de cannes. Pour n’en citer que quelques-uns, il y avait des cannes-cadran solaire, d’autres avec nécessaire à écrire ou à dessiner, des cannes-flacons, épée, sarbacane, fusil, sifflet, boussole… En 1579, l’archevêque Parker, de son côté, offrit une canne-montre à l’évêque d’Ely (Angleterre). La plupart de ces cannes se trouvent actuellement dans les musées, mais il n’est pas impossible de trouver encore des pièces des XVIIe et XVIIIe siècles telles que canne-montre, cannelorgnette, canne-flûte, violon, clarinette, thermomètre, vinaigrette… Dès le XIXe siècle, les inventions se multiplient. Tout est possible ou presque ! Plusieurs milliers de brevets en attestent l’existence. Certains, sans doute trop farfelus, n’on même pas vus le jour. La garantie de ces brevets est parfois gravée sur les cannes ellesmêmes. Vous y trouverez l’inscription « patent » ou « breveté » : la première sur des cannes anglo-saxonnes ou allemandes, la deuxième sur les françaises. Les lettres « RD » correspondent à « registered » et sont souvent suivies d’un numéro et/ou d’une date. Les lettres « S.G.D.G. » sur des cannes françaises signifient « sans garantie du gouvernement ». En d’autres termes, le gouvernement ne garantissait pas la qualité de l’objet mais uniquement le dépôt du brevet.

Carte porcelaine-fabricant A. Dorman-Bruxelles (Circa 1835) Gravure XVIIIe siècle

Pour classer ces cannes à système, l’ouvrage analytique de Catherine Dike a été adopté à juste titre par tous les collectionneurs. Il comporte quatre grandes catégories : Les cannes de promenade qui regroupent la montagne, les sports, le boire et le manger, la pêche et la chasse, les sièges de toutes sortes.

Les cannes de ville qui réunissent les mesures du temps, le tabac et ses accessoires, les instruments de science, d’optique, de photographie, les boîtes à musique et les instruments de musique, l’éclairage, l’écriture et le dessin, les farces et jeux, les cannes de Dames et de Messieurs.

Les cannes professionnelles qui rassemblent les confréries, la fonction publique, l’armée, la médecine et les malades, les professions diverses et les outils.

Les armes : armes blanches et matraques, les armes à feu…

Pour conclure

Il est difficile de se limiter quand on aborde un sujet d’une telle richesse, à tous point de vue. Il y a tant à dire sur les cannes populaires par exemple. Elles seules forment une grande famille, depuis toujours et partout. Moins bien connues, donc moins appréciées, elles sont pourtant le témoin d’un art spontané, subtil mélange d’imitation et d’imagination. Le chapitre des cannes à système offre à lui seul, une source d’étude inépuisable. Donc, quiconque choisira la « canne » comme objet de collection est certain de découvrir un monde extrêmement varié en matières et en techniques mais aussi un rapport intime entre l’évolution d’un objet simple et quotidien et celle de l’Histoire, de la Culture, de l’Art, des traditions, en fait celle de l’Homme…

Suite au prochain numéro…

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Embout ou férule, XVIIIe siècle, douille en laiton et talon en fer

Collection

Canne d’étudiant allemand XVIIe siècle, en ivoire et jonc de malacca, bague en laiton doré

Pommeau en porcelaine de Meissen, XVIIIe siècle

Rare canne XVIIe siècle.

Allégorie en ivoire sur un fût en malacca de type « jonc enté »

Canne de poilu faite à partir d’un os humain, vers 1914-18

Pommeau en acier poli incrusté d’or et d’argent (scène de chasse).

Prusse, XVIIIe siècle

Pommeau en argent niellé, XIXe siècle

Cannes en verre, Opaline, XIXe siècle

Cannes en verre au décor complexe, XIXe siècle

Rare pommeau en verre millefiori sur jonc de malacca, bague en or, fin XIXe siècle

Pommeau en argent émaillé et jonc de malacca, fin XVIIIe siècle

Contact Daniel Traube Boutique 33, rue de Rollebeek 1000 Bruxelles http://danieltraube.skynetblogs.be

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Sacha Guitry Collection André Bernard

Depuis l’âge de 13 ans, André Bernard, n’a pas passé une journée sans que l’une de ses pensées n’aille vers Sacha Guitry. En 50 ans, il a rassemblé plus de 800 pièces : manuscrits, autographes, dessins, tableaux, affiches, correspondances... qui font revivre tout le parcours de ce génie au talent multiforme à la fois auteur et comédien, cinéaste et metteur en scène, dessinateur et journaliste, peintre et collectionneur acharné, moraliste et mémorialiste, pamphlétaire courageux et même publicitaire ! Découvrez une partie de la plus importante collection jamais consacrée à Sacha Guitry.

D

e ce génie, André Bernard aime tout : l’œuvre l’émerveille et l’homme l’éblouit, ce qu’il résume en trois mots « Il embellit tout ». André Bernard est né en Arles en 1934. Ami d’enfance de Lucien Clergue, cet autodidacte a managé avec succès la carrière du gitan le plus célèbre du monde, Manitas de Plata entre 1965 et 1983, avant de devenir le collaborateur de Pascal Sevran pour l’émission «La chance aux chansons » entre 1984 et 2000. André Bernard a été le Fondateur et l’administrateur de l’Association des Amis de Sacha Guitry (1) avec Charles Floquet de 1977 à 2000, organisé une exposition au Musée du Luxembourg en 1985 pour le centenaire de la naissance de Guitry, publié 24 cahiers de textes inédits de Sacha Guitry, véritable mine d’or pour les chercheurs, et défendu inlassablement l’œuvre du Maître auprès du public. Pourtant, celui qui a rencontré les plus grands artistes du siècle tout au long de sa carrière (sur les photos accrochées dans son bureau, on voit André Bernard en compagnie de Charlie Chaplin, Cocteau, Picasso, Georges Brassens, Charles Trenet, Edith Piaf, Michel Simon, Marlon Brando, Salvador Dali, Jean Gabin, Marcel Pagnol, ....) n’a jamais rencontré Sacha Guitry, mort en 1957 alors qu’il n’avait que 23 ans.

Henri Jadoux, fidèle ami et exécuteur testamentaire de Sacha Guitry, lui écrira en 1976 : « S’il vous avait connu, il vous aurait aimé » (lettre accompagnant le manuscrit autographe, « Soixante jours de prison » (1949) portant une célèbre dédicace de Sacha Guitry à son fidèle ami Henri Jadoux, offert par ce dernier à André Bernard en 1976).

(1) Parmi les 21 membres fondateurs de l’Association des Amis de Sacha Guitry, citons Alain Decaux, Michel Tournier, Jean Piat, Henri Jadoux, Frédéric Rossif, Marcel Jullian, Maurice Teynac, Claude Barma, Madeleine Renault, JeanLouis Barrault, Michel Galabru.

Photo dédicacée à Pierre Tabourin vers 1935 - 21x27 cm - Estimation 800/1000 €

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« A André Bernard pour qui tous les « Sachaguitristes » doivent de la reconnaissance et devant lequel notre Maître étalerait sûrement le tapis rouge » Alain Decaux

Jacques-Henri Lartigue (1894-1986). Sacha Guitry aux deux poules, vers 1925.

Très beau portrait de Sacha Guitry en veste de velours, cigarette à la bouche, tenant une poule blanche dans chaque main. Estimation : 1.000/1.200€

Collection

Sacha Guitry Né à Saint Pétersbourg le 21 février 1885 et mort à Paris le 24 juillet 1957 Il se marie 5 fois Il fait représenter 124 pièces de théâtre Il joue 11 000 fois au théâtre Il écrit, met en scène - et généralement interprète - 36 films Il fait 53 tournées à l’étranger visitant 16 pays Sa bibliographie compte 205 volumes Il écrit 900 articles de presse, participe à 300 émissions de radio TV et prononce une quarantaine de causeries Il dessine des centaines de caricatures et peint des dizaines de tableaux

« S’il vous avait connu, il vous aurait aimé »

SEM (1863-1934). Sacha Guitry. Encre de Chine, signée en bas à gauche. 25,5 x 19,5 cm © Très belle tête de Sacha Guitry de profil.

Publiée dans l’album Sacha Guitry et Yvonne Printemps de P. HenriBellier (1926). Estimation 4.000/5.000 €

Histoire d’une collection Après soixante ans d’un bonheur immense et toujours renouvelé, dans l’univers de Sacha Guitry et de son œuvre, l’heure est venue pour moi d’envisager la transmission. J’ai bien dit la transmission – et non la séparation – d’une collection que je souhaitais dès sa création qu’elle serait la plus belle, la plus originale et la plus riche dont je puisse rêver. Lors de ventes aux enchères à Drouot, à Orsay ou à Versailles, j’ai connu bien des émotions dans l’attente d’adjudications jamais complètement acquises, et presque toujours la chance était avec moi, me persuadant ainsi que la seule dédicace que Sacha Guitry m’ait adressée ne comportait que ces deux mots : « Soyez heureux».

Il a été entendu et exaucé, je m’en persuade. Je réponds tout de suite à la question que certains des Guitrystes vont me poser : « Comment pouvez-vous, après avoir vécu toute votre vie dans cet univers fabuleux, vous séparer de ces merveilles, alors que vous pouviez laisser le soin de cette démarche à votre succession ? »… Aujourd’hui j’ai pris la décision de me séparer de cette grande collection que j’ai conçue autour de son œuvre pour une raison de santé inattendue, atteint d’un Parkinson qui, depuis quelques années, vient ralentir mes mouvements, me privant ainsi du plaisir de feuilleter une édition originale, de parcourir avec passion un manuscrit, de classer des photos, de manipuler des affiches, et n’ajouter que des regrets à ma belle santé d’hier.

Je ne me suis jamais considéré comme le propriétaire de ces dessins, de ces autographes ou de ces ouvrages, mais plutôt comme le simple dépositaire d’un patrimoine que je serai heureux de transmettre ; et je suis fier d’avoir fait découvrir par ce catalogue, conçu avec amour, mon admiration sans limite pour ce magicien du vingtième siècle.

André Bernard 2 septembre 2011 57

Collection « Il faut être heureux, car lorsqu’on se met à être heureux, l’existence devient une chose tout à fait inouïe » S.G. Tel que l’a écrit Jean Piat, la collection d’André Bernard nous fait découvrir un Guitry vivant, extraordinairement vivant : des souvenirs de famille qui l’ont entouré toute sa vie, des dessins et des peintures réalisés par lui (environ 150 portraits et caricatures), de nombreuses lettres et quelques manuscrits originaux, des correspondances amoureuses (celle inédite avec son premier amour Olympia, puis celle sublime avec Yvonne Printemps), des scénarios de films, des dossiers de promotion et des cahiers de tournages inédits, des autographes et des bons mots, des portraits par SEM, Léon Gard... et des photographies dont celles par Paul Nadar, Jacques-Henri Lartigue ou Robert Doisneau, des maquettes originales d’affiches (par de Losques, Cappiello et par Guitry lui-même), des affiches de théâtre et de films dont deux réalisées par René Magritte, les objets publicitaires conçus pour le cacao Eleska et puis toute l’édition originale de ses œuvres enrichies de très belles dédicaces, y compris les éditions les plus rares, ainsi que tous les programmes depuis la première pièce « Le Page » montée au Théâtre des Mathurins en 1902 : Sacha Guitry n’avait pas 17 ans.

« N’ayant pas eu d’enfant, je suis resté un fils » S.G. Né le 21 février 1885 à Saint Pétersbourg, c’est sa nourrice qui lui confère le diminutif de Sacha tandis que son père lui donne comme parrain le Tsar Alexandre III. Lucien Guitry, l’un des plus grands acteurs de son temps, chérit tout particulièrement son fils cadet, qui lui ressemble tant, et qui adule ce père. La relation pèrefils est intense, faite d’admiration réciproque et d’amour pour le théâtre. Le splendide portrait en pied de Lucien Guitry peint par Antonio Ortiz-Echagüe (1883-1942), datant de 1898, 210x134 cm, qui trônait dans le bureau de Sacha Guitry est l’un des nombreux joyaux de cette collection avec une estimation de 10.000/12.000 €.

Sa mère, la comédienne Renée de Pont-Jest, mariée à Lucien Guitry en 1882 avec Sarah Bernhardt comme témoin, vivra séparée de son époux à partir de 1889 et mourra en 1902. Jusqu’à la fin de sa vie, Sacha Guitry voulut que le portrait de sa mère peint par Louise Abbéma, et qui figure dans la vente, fût au dessus de son lit.

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« Je n’aime pas qu’on me regarde alors que j’ai passé toute ma vie à me montrer » S.G Doué pour le dessin, c’est dans la caricature que le talent inné du jeune Sacha s’épanouit, un art qu’il exercera tout sa vie, publiant ses dessins dans de nombreuses revues. D’un coup de crayon il brosse un regard et une attitude.

Un exemplaire rarissime de l’édition originale de son tout premier livre, un album « Des connus et des inconnus » paru en 1903 et brossant à la fois des personnalités rencontrées chez son père et des anonymes à l’attitude pittoresque, est proposée avec une estimation de 2.000/2.500 €. Alfred Capus dans sa préface salue déjà les débuts d’un jeune artiste de 18 ans à qui il prédit un brillant avenir !

La collection se compose d’un album de 6 dessins originaux (Marcel Schwob, Laurent Tailhade, Jules Renard...) fait pour Charlottes Lysès vers 1906 (10.000/15.000€), la maquette originale de son second album « Le Taureau, le Veau... » (1906) soit 9 dessins originaux (10.000/12.000 €). Environ 150 dessins, véritable galerie de la société littéraire et artistique de l’époque : Marcel Schwob (ci-contre - estimation 3.000/4.000 €), Jules Renard, Tristan Bernard, Octave Mirbeau, Alphonse Allais, Anatole France, Claude Monet (estimation 4.000/5.000 €) ... de même que de nombreux autoportraits, des expressions croquées d’un trait... d’esprit. (estimations de 500 à 5.000 €)

Collection « Je rêve d’écrire un livre qui s’appellerait La vie exemplaire de Claude Monet, parce qu’il ne semble pas qu’on puisse imaginer un être plus parfait que lui » S.G. Sacha Guitry a beaucoup admiré les grands peintres : ami de Claude Monet (dessin par Sacha Guitry ci-contre), son premier film muet en 1914 « Ceux de chez nous » est le seul témoignage filmé que nous possédons de Renoir, Monet, ou Rodin au terme de leur vie. Il avait par ailleurs réuni une remarquable collection dans son hôtel particulier parisien de l’avenue Elisée Reclus.

Il en est un qui était son préféré et qui a toujours figuré dans son bureau de 1942 jusqu’à sa mort en 1957 : une huile sur toile de Léon Gard (1901-1979), un très beau portrait de Sacha Guitry datée 1942 73x91cm (ancienne collection Jacques Lorcey) estimé 12.000/15.000 €.

en 1907. Elle fréquente les cercles lettrés et lui donne confiance en lui faisant jouer la comédie et persévérer dans l’écriture. Dans une très belle lettre d’une page écrite à l’automne 1916, peu avant leur rupture, alors qu’il a besoin de réconfort et qu’il n’obtient que « bouderie et mauvaise humeur », il lui écrit « Je t’en prie mon amour, arrive en souriant » (estimation 800/1.000 €).

Si Charlotte Lysès (1877-1956) a été sa première épouse, elle n’a pas été son premier amour comme l’atteste la correspondance inédite de Sacha Guitry, entamée dans sa seizième année avec une jeune comédienne, Olympia Van Reisen. 36 lettres écrites entre 1900 et 1902, poétiques et touchantes seront proposées aux enchères (estimation 10.000/12.000 €).

Extraits : « Je t’adore, je suis le ver de terre amoureux de l’étoile et si on se marie nous ferons des petits vers luisants » Ou encore, « Ah ! plus jamais je ne ferai la folie qui consiste à faire celui qui s’en va pour toujours, non, j’en ai trop souffert »...

Mais il ne se contenta pas d’admirer, il peignit lui même et a exposé à deux reprises chez Berheim Jeune en 1911 et 1921 : la première toile peinte par Sacha Guitry, « le petit marin » restée inachevée (estimation 2.000/3.000€) mais également un émouvant autoportrait datant de 1911, ayant fait la couverture du catalogue de sa première exposition (estimation 5.000/7.000€). Il n’a sculpté que 3 bustes, tous trois de Jules Renard pour lequel il avait une grande admiration. L’un d’entre eux en plâtre réalisé vers 1910 est proposé à 2.000/3.000 €.

« Comme elle est embêtante. J’aurais dû l’épouser, nous serions séparés depuis longtemps » S.G. Cette réplique extraite de « Nono » (1905), son premier succès parisien qu’il joue avec sa première épouse Charlotte Lysès, sera suivi de 120 pièces et annonce déjà l’esprit de Guitry. A 20 ans, le jeune Guitry bouscule les tabous et invente un style, un ton inimitable dont la légèreté apparente dissimule l’acuité.

Il surprend, il épate : il aime ce dernier mot et il s’en réclamera par la suite « Epateur, çà, je l’avoue. Epateur, parce qu’au fond très épaté d’en être arrivé là... ». Les années 1910 sont pour Sacha celles de la reconnaissance en tant qu’acteur et auteur. On néglige trop le rôle de la première des cinq épouses de Sacha, Charlotte Lysès, une comédienne de huit ans de plus que lui, qu’il épouse

Photo dédicacée à la couturière Nadia Est.1000/1500€

Premier bulletin de déclaration à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques en 1902 Est.800/1.000 €

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« Femmes je vous adore, comme on adore une édition originale, avec ses fautes » S.G.

« Le k.k.o L.S.K c. s.ki. » Affiche 62x120 cm - Estimation 1000/1200€

Manieur de mots et d’images, il fut bientôt sollicité pour concevoir ce qu’on appelait alors des réclames. Il s’agit de son talent le moins connu et les objets l’attestant sont très rares. André Bernard a retrouvé des boites métalliques, des affiches, des tasses, vantant le cacao Elesca pour lequel Sacha Guitry conçut le slogan « le k.k.o L.S.K c. s.ki. ».

« La frivolité est le commencement de la sagesse » S.G.

C’est en 1915 que Sacha Guitry fait la connaissance d’Yvonne Printemps (18941977) qui deviendra sa femme. Entre 1918 et 1932, ils vont former le couple le plus en vue du théâtre français et auprès d’elle, il créera ses plus grands succès : L’illusionniste, Deburau, Pasteur, Le mari, la femme et l’amant, Mon père avait raison, Je t’aime, Désiré... au total des comédies musicales et plus de 34 pièces. Celle qu’il appelle « Petit Von » sera l’amour le plus vrai, le plus intime, le plus profond de Sacha comme le montre l’ardente correspondance d’amour composée de 50 lettres écrites entre 1915 et 1932 à celle qui deviendra sa seconde épouse en 1919. L’ensemble de cette correspondance sera proposée aux enchères avec une estimation de 20.000/25.000 €. « Ah ! mon petit enfant continue d’être naturelle et simple. Fais tous les gestes qui te viennent et dis tout ce qui te passe par la tête. Ne fais jamais d’effort, ni au théâtre ni dans la vie ; Si tu t’habitues à ne jamais lutter contre les événements, tu t’apercevras qu’il n’y a pas de mauvais événements ». Extrait d’une lettre de Sacha Guitry à Yvonne Printemps 21 janvier 1916

Extraite d’un merveilleux manuscrit autographe de 10 pages intitulé « Les gens » (estimation 1500/2000 €). Il a été écrit en 1910 dans le cadre de ce qu’il nommait une « causerie familière », art de la conférence qu’il a pratiqué jusqu’en 1952. Donnée en 1910 au Théâtre Antoine, Sacha Guitry y déplorait la tristesse ambiante et le sérieux qui plombe la vie.

Touche-à-tout, suractif, Guitry écrit, dessine pour la presse et réalise en 1910 un conte de Noël pour le Figaro, « Le talisman aux cheveux verts », qui figure dans l’ensemble réuni par André Bernard. Il est accompagné d’une lettre de Guitry au directeur du Figaro dans laquelle il se plaint d’être peu payé et propose donc les services d’un illustrateur « dont il goûte énormément le talent »... lui-même ! Le manuscrit de 21 pages accompagné de 4 illustrations faisant partie des rares aquarelles connues de Sacha Guitry est estimé 8.000/10.000 € 60

Voici la page de titre manuscrite de « Je t’aime » (estimation 800/1.000€) une comédie en cinq actes écrite en 1920 et véritable déclaration d’amour à Yvonne Printemps. Une page de titre qui peut résumer la vie sentimentale de Guitry qui a joué le mariage en 5 actes !

Trois belles huiles sur toile représentant Yvonne Printemps peintes par Sacha Guitry figurent dans la collection André Bernard.

L’un des portraits avait été donné par Sacha Guitry à l’acteur Georges Noblet après la rupture du couple (100x81 cm estimation 12.000/15.000€).

« J’ai cinquante ans, elle vingt-cinq ... pourquoi n’en ferais je pas ma moitié ? » S.G.

Dans les années 30, Sacha Guitry se lance dans le cinéma et réalisera au total Collection 36 films dont 17 tirés de son théâtre et 19 à partir de scénaris originaux. « Le Blanc et le Noir », sorti sur les écrans en mai 1931, est le premier film parlant écrit par Sacha Guitry et également la première apparition de Fernandel au cinéma. La collection d’André Bernard réunit un important dossier comprenant le tapuscrit du scénario abondamment annoté et corrigé avec le découpage en tableaux, les différents plans de mise en scène, les modifications de dialogues + 2 cahiers de tournage tenus par le régisseur (estimation 3.000/4.000 €).

Jacqueline Delubac (1907-1997), qu’il épousera en 1935, dame le pion à Yvonne Printemps et jouera dans onze de ses films et dans une vingtaine de ses pièces, où elle impose l’élégance de sa silhouette, son charme et sa drôlerie.

Jacqueline Delubac est la femme que Sacha a le plus dessinée et la collection d’André Bernard dévoile de très beaux portraits d’elle au crayon gras ou au crayon de couleurs (estimations entre 2.000 € et 5.000 €).

Affiche pour le film Le Blanc et le Noir, 1931.120 x 80cm (entoilée) 500/700 €

Portraits au crayon de Jacqueline Delubac (1907-1997), qui fut la troisième épouse de Sacha Guitry (1935-1939). Elle joua dans une vingtaine de ses pièces et dans onze de ses films. Estimation 4.000/5.000 € Dés la seconde où tu t’éveilles, Dés que j’entends ton cri joyeux, Je commence à ne pas en croire mes oreilles, Et lorsque tu parais, je n’en crois pas mes yeux !

Dés la minute où tu te lèves En vérité Ce n’est pas la réalité, Non – C’est le rêve ! »...

Brouillon autographe d’un poème à Jacqueline Delubac

Rare affiche conçue par Magritte et signée en bas à droite du pseudonyme «Émair 1936 ». Estimation : 2.000/2.500 €

« Au théâtre on joue, au cinéma on a joué » S.G.

7 pages et demie, manuscrit de premier jet Estimation 1.500/2.000 €

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En écrivant, réalisant et jouant, il devient le premier auteur complet du cinéma. Il prend l’histoire de France à bras le corps, se glissant tour à tour dans les costumes de Talleyrand, de François 1er, de Pasteur, de Louis XIV ou de Napoléon, déployant, comme de coutume, son sens théâtral. Il est également le premier à orchestrer la promotion de ses films. En témoignent les campagnes d’affichages, les dossiers de presse et les plaquettes, notamment pour « Les perles de la Couronne », son premier film historique tourné en 1937, présenté au Président de la République Albert On peut y lire sur l’affiche (estimation 500/600 €) : 90 décors, 50 vedettes, Lebrun et au Président du Conseil 200 seconds rôles, 1500 figurants, 8 Léon Blum le 10 mai 1937, et pour millions de dépenses ! lequel André Bernard a constitué un formidable dossier avec 70 tirages argentiques d’époque, des programmes luxueux et des plaquettes promotionnelles (estimation 1.500/2.000 €).

De nombreuses années plus tard, les réalisateurs de la Nouvelle Vague reconnaitront en lui celui qui leur a montré la voie et François Truffaut célébrera son Maître considérant « Le roman d’un tricheur », tourné en 1936 à 90% en voix OFF, comme un chef-d’œuvre, dans une préface de 8 pages du livre « Sacha Guitry, le cinéma et moi » dans lequel André Bernard et Claude Gauteur ont rassemblé les écrits de Guitry sur le cinéma (Ramsay 1977).

« Je suis un de ces hommes à qui l’on ne pardonne rien, Je n’ai qu’une passion : le travail Je n’ai qu’un seul bonheur : aimer Je n’ai qu’un seul amour : La France » S.G.

Son mariage avec Jacqueline Delubac ne dure pas plus de 4 ans et il divorce en 1938. Il séduit alors une jeune aristocrate de 25 ans, Geneviève de Séréville qui deviendra madame Guitry le 5 juillet 1939. On pourra acquérir un précieux livre d’Heur offert au couple en cadeau de mariage que Sacha Guitry a préfacé « Que chaque jour, que chaque page, commence par ces mots : il m’aime ! Sacha » (estimation 2.500/3.000 €). Une sculpture en plâtre, représentant le buste de Geneviève Guitry réalisée par Hubert Yencesse (Hauteur 64 cm – 1943) et immortalisée dans le film « Donne moi tes yeux » est estimée 3.000/4.000 € Une belle correspondance entre Sacha Guitry et sa quatrième femme réunissant 15 lettres et cartes entre 1938 et 1944 (3.000/4.000 €). Extrait : Sacha Guitry y fait l’éloge de ses doigts pour « le mépris qu’ils ont des choses qui sont laides. Ils sont armés pour se défendre. Ils sont précis et familiers quand ils caressent. Ils sont hautains et dédaigneux quand il le faut ». (Décembre 1939) Pendant les années de guerre, Sacha Guitry Page autographe dans un multipliera les représentations, les galas exemplaire de tête du livre « Le et conférences, comme le montrent les Bien-Aimé » (1949) 1.000/1.500€ nombreux programmes et courriers présents dans la collection, proclamant son amour pour la France, ce qui le précipitera dans les cachots de l’épuration à la Libération. Il conçoit un livre d’hommage au génie français dont le titre « De Jeanne d’Arc à Philippe Pétain » ne lui sera pas pardonné, mais pour lequel il se bagarre avec la censure afin que figurent les noms de personnalités juives qu’il a choisies. Le tapuscrit corrigé d’une comédie en 3 actes « Une petite main qui se place » reprise en 1941 présentant le cachet d’autorisation de la censure allemande (estimation 800/1.000€), le manuscrit autographe « Paris » publié en 1944 dans « De Jeanne d’Arc à Philippe Pétain » (estimation 1.500/2.000 €) sont les témoignages de l’intense activité de Guitry pendant la Guerre. Il y proclame son amour pour la capitale « Aimer Paris rend orgueilleux, car il vous devient à ce point nécessaire qu’on en arrive à croire qu’on peut lui être utile ».

Dans une lettre de 3 pages estimation 600/800 €), il écrira à Elvire Popesco en juillet 1940 « La vie à Paris est loin d’être ce qu’elle fut, mais ne pensez vous pas qu’il vaut mieux se priver à Paris que de se contenter ailleurs ».

« C’est plutôt quarante années de bonheur et de réussite que l’on ne me pardonne pas » extrait de la réplique au commissaire Duez 13/10/1944.

A l’aube de la Libération, Sacha Guitry est emprisonné 60 jours du 23 Août au 25 octobre 1944, soixante jours ressentis comme une injustice douloureuse et où rien ne lui est épargné. Promettant de raconter plus tard cette arrestation arbitraire et son séjour à Drancy – ce qu’il fera dans « Soixante jours de prison », il envoie le 13 octobre 1944 au Commissaire Duez qui l’avait interrogé, une réplique de 29 pages à l’accusation d’être « un collaborateur notoire ». Ce précieux manuscrit original, écrit d’un seul jet, avec de rares ratures, figurant dans la 62

collection d’André Bernard est estimé 10.000/15.000 €. On trouve par ailleurs dans la collection, l’envoi autographe quelques années plus tard, en 1947, sur son livre « Elles et Toi » à ce même commissaire, avec cette dédicace « Pour monsieur Duez mes deux mains (mais qu’il n’en profite pas pour me mettre les menottes !)» (estimation 700/800 €), ainsi que l’exemplaire spécialement imprimé pour Duez de l’édition originale de 60 jours de prison (estimation 1.000/1.500 €).

Le 23 octobre 1955, trois jours après la réception à l’Académie Française de Jean Cocteau, ce dernier lui écrit « Mon Sacha cette coupole sans toi me semble vide » (estimation 800/1.000 €).

« Les autres furent mes épouses, vous serez ma veuve » S.G. Malgré le soutien de ses amis Tristan Bernard, Jean Cocteau, Alain Decaux... cet après-guerre ne ressemblera pas au premier qui fut un sentier de gloire.

La lutte est dure, la presse est hostile, la critique hargneuse et il n’aura de cesse de prouver sa sincérité et son amour de la France. Lana Marconi (19171990), épousée en 1949, sera celle qui fermera les yeux de celui « qui tenait les trésors de la bonne humeur française en équilibre sur son nez » (Jean Cocteau).

Léon Gard, peintre et ami de Guitry réalise en 1951 un très beau portrait de celle qui sera sa veuve.

« Adore ton métier, c’est le plus beau du monde » S.G

Sacha Guitry, âgé, est assis sur son lit, devant une table de montage, avec une pile de bobines de film.

Derrière lui, au mur, on reconnaît le portrait de sa mère, Renée de Pont-Jest, un portrait de son père Lucien Guitry, un dessin de Maillol, des tableaux d’Utrillo, etc.

Dans les merveilleuses réponses dactylographiées à un article d’Ici Paris daté de novembre 52, comprenant 200 questions traitant des femmes, de l’éducation, du travail... (27 pages, estimation 1.000/1.500 €), à celle « Croyez-vous à l’immortalité de l’âme ? » il répondit : « Je m’en réserve la surprise ».

Monsieur Guitry, vous qui aviez la prétention de ne pas plaire à tout le monde, nous sommes heureux de ne pas être tout le monde !

Il jouera à merveille le personnage de Talleyrand, se reconnaissant dans le diable boiteux qui sous tous les régimes n’a eu qu’un seul souci : La France. En 1953, il tourne Si Versailles m’était conté qui permit de financer la restauration du château.

La collection André Bernard présente le manuscrit original de l’allocution de Sacha Guitry le 15 décembre 1953 à l’Opéra de Paris en présence du Président de la République (estimation 1.200/1.500 €).

Extrait : « En écrivant ce film et en le réalisant, j’avais un double but : remplacer quelques pierres du château de Versailles et recueillir des fleurs pour en couvrir la France » Sa santé se dégrade et il continue à jouer jusqu’à ce que le rideau se baisse pour la dernière fois à Bruxelles le 13 décembre 1953 lors de la représentation de Deburau.

Aux côtés de Michel François, la dédicace reprend la célèbre maxime de Deburau à son fils «Adore ton métier, c’est le plus beau du monde » (estimation 800/1.000 €).

Sacha Guitry, Portrait d’Yvonne Printemps 105 x 80,5 cm 10.000/15.000 €

Léon Gard, Sacha Guitry, 1942, HST 73 x 91 cm 10.000/12.000 €

Léon Gard, Lana Marconi, 1951, HST 73 x 85 cm - 3.000/4.000 €

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Cahier pratique

Cahier pratique

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Cahier Pratique

Vase baroque avec effet craquelé Vestige de la tendance baroque avec ce vase aux couleurs profondes et ardentes...

1 Le matériel nécessaire pour réaliser votre projet : - Papier de verre grain 240 - Enduit de préparation surfaces lisses - Gel à craqueler - Peinture à craqueler (ici Noir de jais et Vert jade) - Pinceau plat 40 mm

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S’inscrivant dans la tendance baroque, le noir se mêle désormais à des teintes profondes et ardentes… Une pointe d’exubérance et de préciosité pour des intérieurs chics !

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our coller au mieux aux tendances déco actuelles, l’accent a été mis sur les teintes flamboyantes, aujourd’hui largement plébiscitées par les amateurs de décoration. Pour apporter une pointe de préciosité aux intérieurs et extérieurs, Libéron lance un produit très malin : l’effet craquelé. À appliquer par petites touches, ludique et astucieux, cet effet offre une nouvelle vie à tous les supports.

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Comment faire ?

1/ Sur un support propre, sec et légèrement poncé, appliquer l’enduit de préparation surfaces lisses. Laisser sécher 2 heures et égrener au papier de verre grain 240.

2/ Appliquer, avec un pinceau plat, la première teinte de peinture à craqueler (couleur des craquelures), ici Noir de jais. Laisser sécher 2 heures et égrener légèrement au papier abrasif grain 240.

3/ Déposer délicatement le gel à craqueler sur la surface à décorer (avec la pointe du pinceau). Ne le lissez pas sinon des traces apparaîtront sous les craquelures.

Rincez immédiatement votre pinceau après application du gel à craqueler.

4/ Dès que le gel devient transparent tout en restant collant, appliquer, en couche régulière, la deuxième teinte de peinture à craqueler, ici Vert jade. Les craquelures apparaissent progressivement pendant le séchage.

Effet craquelé Une technique empruntée aux traditions décoratives asiatiques.

L’effet craquelé imite l’aspect des porcelaines faïencées. Des teintes vives, venues d’Orient, pour des combinaisons hautes en couleur !

Le conseil du pro Les craquelures sont proportionnelles aux épaisseurs de gel à craqueler et de peinture déposées. Si vous souhaitez de fines craquelures appliquer des couches fines et inversement.

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8 teintes (dont 5 nouvelles) Haut pouvoir couvrant Lessivable Aspect mat satiné Peinture à craqueler, 250 ml : 13,45 € Enduit de préparation, surfaces lisses, 250 ml : 12,40 €

Gel à craqueler, 125 ml : 8,55 €

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Cahier Pratique

L’effet dinosaure !

Effet Dinosaure ®, ambiance minérale et décors naturalistes...

Les meubles recouverts d’enduit à l’argile s’illuminent d’éclats de micas comme une roche brillante au soleil !

2 Le matériel nécessaire pour réaliser votre projet : - Papier de verre grain 150 et 240 - Brosse badigeon 40 mm - Effet dinosaure® enduit de fond - Effet dinosaure® paillettes de micas - Effet dinosaure® tampons empreinte et fossile - Enduit de préparation bois

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Avec l’ « effet dinosaure », personnalisez les chambres d’enfants grâce à un enduit à base d’argile qui s’illumine d’éclats de micas !

Comment faire ?

1/ Appliquer l’enduit de préparation adapté (ici bois).

Laisser sécher 2 heures.

2/ Incorporez les 125 ml de micas (pot entier) dans le pot d’enduit Effet Dinosaure® 500 ml. Bien remuer avec une baguette pour les répartir.

3/ A l’aide d’un pinceau spalter, appliquer une couche généreuse et uniforme du mélange (ici Rhinocéros + micas). Donner des coups de pinceaux en tous sens afin de créer la matière.

Rincez immédiatement votre pinceau après application du gel à craqueler.

4/ Réaliser ensuite les décors avec les tampons mousse.

Laisser sécher 4 heures.

5/ Poncer avec un abrasif grain 150 pour faire réapparaitre les micas.

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L’Effet dinosaure, 100% unique Le principe : On associe un enduit à l’argile Avec des paillettes de micas.

On personnalise en réalisant des empreintes d’animaux ou des fossiles à l’aide de petits tampons mousse réutilisables.

Le fond : Enduit mat à l’argile Monocouche - Lavable Ecolabel et Norme jouet Format : 500 ml 10 teintes PVC : 14,95 € La finition : Paillettes de micas

A mélanger dans l’enduit à l’argile.

Format : 125 ml 1 teinte : mélange de micas blanc et bronze PVC : 11,90 €

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La personnalisation : Tampons Empreinte et Fossile Lavables 4 modèles PVC : 9,90 € Les coloris : Craie, requin bleu, gris éléphant, taupe, crocodile, rhinocéros, iguane, ocre, jaune éteint, rouge terre.

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Le conseil du pro Les paillettes de micas sont très volatiles. Evitez de les laisser à la portée des enfants.

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Cahier Pratique

Inspiration nature

Pied de lampe avant transformation

Le matériel nécessaire pour réaliser votre projet : - Papier de verre grain 240 - Brosse badigeon 40 mm - Enduit de préparation bois - Éponge naturelle, - Peinture à essuyer (Thé vert et Ficelle)

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Le charme des effets d’usures... Une atmosphère sereine pour cette lampe au rendu crayeux.

Comment faire ?

1/ Sur un support propre, sec et légèrement poncé, appliquer l’enduit de préparation bois. Laisser sécher 2 heures et égrener au papier abrasif grain 240.

2/ Appliquer, avec la brosse badigeon, une couche épaisse ou deux couches fines de peinture à essuyer, ici Thé vert. Donner des coups de pinceau pour créer du relief. Bien laisser sécher (4 heures minimum).

3/ Déposer, avec la brosse badigeon, la deuxième teinte de peinture à essuyer en une couche, ici Ficelle.

4/ Lorsque la deuxième teinte de peinture à essuyer est sèche au toucher, essuyer à l’aide d’une éponge naturelle humide, les bordures, les moulures, les coins... pour créer des zones d’usure. Bien rincer l’éponge après chaque essuyage.

Laisser sécher 4 heures.

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Inspiration nature pour une lampe avec effet chaulé

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Les solutions aux possibles difficultés En essuyant la seconde couche, j’enlève tout et le support réapparait !

La première couche de peinture à essuyer est trop fine ou pas suffisamment sèche.

Solution : Appliquer une première couche épaisse de peinture à essuyer et laisser sécher suffisamment (4 heures minimum). Appliquez ensuite une seconde fine couche de peinture à essuyer.

Quel est le temps de séchage de la seconde couche avant essuyage ?

Le temps de séchage varie en fonction de l’épaisseur appliquée et de la température ambiante.

Solution : Attendre que la peinture n’ait plus l’aspect mouillé (la peinture change de couleur en séchant). Compter 30 minutes minimum avant de réaliser l’essuyage.

Impossible d’essuyer la seconde couche !

L’éponge doit être suffisamment mouillée pour détremper la seconde couche de peinture.

Solution : Frotter la peinture avec l’éponge mouillée en décrivant des allers et retours rectilignes et rincer régulièrement l’éponge car elle s’encrasse de peinture.

A l’application de la protection anti-tache, des traces jaunes sont apparues.

Il s’agit des tanins du bois (ou autres constituants colorants du bois) présents en quantité importante dans votre meuble (meuble très ancien, bois tanniques ou fortement coloré). Ces tanins migrent à travers les couches de peinture à l’eau sous forme de traces jaunâtres.

Lorsque vous travaillez sur un meuble très ancien, sur un bois à tanins (chêne, châtaignier…) ou fortement coloré (merisier, acajou…), appliquer une couche de fondur et une autre de protection antitache, pour bloquer les tanins. Après séchage,

égrener légèrement avec un abrasif grain 120 puis appliquer l’enduit de surfaces lisses.

Solution 1 : Décaper l’effet avec un gel décapant.

Sur le bois remis à nu, appliquer une couche de fondur protection antitache pour bloquer les tanins.

Egrener avec un abrasif grain 120 après séchage puis appliquer l’enduit de surfaces lisses. Poursuivre en appliquant des couches de peinture à essuyer.

Solution 2 : Sans décaper : appliquer une couche de peinture glycéro (white spirit) sur l’effet réalisé afin de bloquer les remontées de tanins. Egrener la peinture glycéro après séchage avec un abrasif grain 120. Puis appliquer directement la première couche de peinture à essuyer. Poursuivre avec une seconde couche.

Des taches apparaissent à l’usage, malgré l’application de la protection anti-tache effet chaulé.

La (ou les) couches de protection anti-tache effet chaulé sont trop fines.

Solution : Appliquer une ou deux couches supplémentaires de protection anti-tache chaulé.

Pour renforcer la protection des effets (chaulé, glacis, craquelé, esprit de patine) sur des meubles très sollicités (soumis aux taches et/ou à l’humidité), appliquer une ou deux couches de vernis brocante incolore.

L’aspect final de l’effet chaulé ne vous plait pas car il est très mat et très rugueux.

La peinture à essuyer reproduit l’aspect mat et crayeux des peintures à la chaux.

Solution : Pour un aspect satiné, appliquer une couche de vernis cuisine salle de bains incolore.

Faites un essai car le vernis peut modifier les couleurs.

Le conseil du pro Pour protéger votre effet des agressions quotidiennes (eau, tache) d’appliquer la protection anti-tache effet chaulé.

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Cahier Pratique

Chambre d’enfant

La peinture Libéron permet de travailler à la fois les grandes surfaces et les motifs peints à main levée. Elle sèche en 30 minutes.

Matériel utilisé :

4 Le tabouret, la table de nuit et le bureau Réalisation : Sylvie Désenclos-Breton

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Peinture utilisée : - Peinture effet Coton (Eau de Lavande, Bouleau, Poussière) et peinture à Vieillir : (Lavandin, Pin Parasol, Bleu Luciole, Fruit mûre) de la marque Libéron.

Ces peintures sont très faciles à travailler et se tiennent très bien. On peut les utiliser sur des grandes surfaces ou pour des petits décors, la palette de couleur (disponible sur le site de la marque) est très belle et variée.

- Colle UHU - Colle super glue - Fleurs en papier (disponibles dans n’importe quel magasin de loisirs créatifs.)

- Perles de rocailles - Et autres petites décoration selon vos trouvailles et vos idées Pour tous ces pas à pas présentés ici vous retrouverez les mêmes teintes mais dans un décor différent qui donne un côté original.

ui n’a jamais envisagé de décorer soi-même la chambre de sa petite fille ? A partir d’éléments récupérés dans des vides greniers, où tout simplement en revisitant des objets que vous avez chez vous depuis longtemps, nous vous proposons de créer votre propre atmosphère.

Il suffit parfois de quelques astuces pour transformer son intérieur et donner une nouvelle vie à vos meubles.

En utilisant différents styles de mobiliers, nous pouvons arriver à aménager une pièce définie (chambre, bureau, cuisine…) dans les mêmes teintes et sans que la diversité des meubles ne soit un obstacle à l’harmonie générale. Le tout à moindre prix.

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Bien nettoyée puis peinte de façon harmonieuse, la table de chevet est prête pour une deuxième vie.

Ce tabouret récupéré dans le garage est décoré avec goût pour s’intégrer parfaitement dans la chambre d’enfant.

Table de nuit

La table de bureau Retrouvé dans un grenier le plateau de la table est composé de trois planches de bois. Avec une règle déposée à chaque rainure, pour ne pas dépasser, peindre les trois planches de différentes couleurs.

Sur le dessus, après avoir laissé sécher une vingtaine de minutes (selon le type de peinture choisi, cela peut être plus ou moin long) peindre un décor florale, toujours avec la peinture Libéron. Comme nous vous le disions, cette peinture se travaille très bien, même pour les petits motifs.

Cette petite table de nuit n’a pas eu besoin d’être décapée.

Comme pour le tabouret, à vous de la décorer selon vos envies en sachant que le tabouret, le petite table de nuit, la table de bureau, l’armoire, la commode de ce numéro et le paravent que vous pouvez retrouver dans le précédent numéro du magazine Antiquités brocante vont vous aider à aménager entièrement une seule et même pièce.

Tabouret Ce tabouret, acheté 3 euros dans un vide grenier à été repeint très simplement avec un décor de fleurs. Pour bien le nettoyer, après avoir enlevé la poussière avec un chiffon sec, commencez par utiliser une éponge humide. Laissez sécher et essuyez ensuite avec un chiffon. Il ne reste plus qu’à le peindre directement selon ses envies.

Notre Conseil : Regardez bien autour de vous, votre maison regorge certainement de meubles ou d’objets de décoration qui ne sont plus à votre goût, mais qui ne demandent qu’à être revisités. Un peu d’imagination et les voilà repartis pour une deuxième vie.

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Cahier Pratique

Chambre d’enfant

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La vieille commode austère est entièrement relookée avec goût. On remarquera les nouvelles poignées récupérées dans une brocante.

La commode Réalisation : Sylvie Désenclos-Breton

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ne fois bien nettoyée, au chiffon puis avec une éponge humide, cette commode un peu austère va retrouver une nouvelle jeunesse.

L’idée est de peindre chaque tiroir avec une couleur différente pour donner un style à votre commode qui va tenir une place importante dans la chambre. Sur chaque tiroir, nous avons peint, à main levée, une décoration florale. Chacun peut bien sûr choisir le motif de son choix, selon ses goûts.

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Notre Conseil : En remplaçant les poignées d’origine par ces petites poignées en porcelaine trouvées dans une brocante pour 50 centimes d’euro pièce, vous allez personnaliser encore davantage votre commode.

Si vous ne trouvez pas assez de modèles identiques, vous pouvez toujours en mettre des différentes avec ou sans motifs, rondes, bombées ou carrées.

Chinées dans une brocante à 50 centimes d’euro pièce, ces poignées vont changer la vie de votre commode.

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Cahier Pratique

Chambre d’enfant

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L’armoire avant transformation.

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L’armoire Réalisation : Sylvie Désenclos-Breton

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Comme pour la commode, nous avons rendu cette armoire beaucoup moins austère. Il est impératif de prendre soin de détacher les portes et de les mettre un plat sur votre plan de travail, ou des tréteaux, pour les peindre. Pour la décorer, d’abord le fond, puis les motifs que vous choisirez.

Pour ajouter une touche personnelle, nous avons utilisé des fleurs en papier, fixées sur les portes et sur les poignées avec harmonie, ainsi que des perles de rocailles. Cette grosse fleur qui transforme votre armoire est simplement collée avec de la colle UHU. Même chose pour les perles de rocailles. En revanche, la perle rose fixée sur chacune des poignées est collée avec de la super glue.

Pour toutes interventions (peinture, collage…) sur les portes, il est indispensable de les démonter et les poser à plat.

Les fleurs séchées sont fixées avec de la colle UHU.

Dans Antiquités 11, retrouvez les étagères qui vont compléter cette chambre de petite fille, ainsi que le paravent proposé dans Antiquités 9. Vous verrez ainsi comment, assemblés, ces meubles revisités créent un décor harmonieux pour une chambre d’enfant.

Pour tous renseignements complémentaires sur ces trois “Pas à pas”, vous pouvez contacter Sylvie Désenclos-Breton à l’adresse suivante : sylviedecopratique@yahoo.fr

Nettoyées, peintes et décorées, les portes sont prêtes à être remontées.

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Cahier Pratique

Total Relooking

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Le matériel : - Meuble en chêne massif verni Budget : 15 à 30 € en brocante ou dépôt vente - Brosse métallique pour céruser - Spatule - Un vieux pinceau ébouriffé - Un chiffon de coton non pelucheux - Des pinceaux de différentes tailles - Une cale en bois

Produits Syntilor - 1 pot d’Opaques Galet - 1 pot de Translucides Terre Naturelle - 1 pot d’Opaques Fève de cacao - 1 Pot d’Opaques Béton - 1 Pot d’Opaques Meringue - 1 pot de Métalliques Acier Cosmique - 1 pot de Décapant Universel Aquaréthane

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L’éclat des couleurs se module ici pour mieux sublimer votre meuble !

Ce relooking fait la part belle aux tons neutres, ponctués ici et là de quelques touches de couleurs vives. Techno et pur à la fois, tout un art de vivre terriblement urbain qui conjugue raffinement et élégance.

Photos et réalisation : Syntilor

Comment faire ?

1/ Pour créer un effet cérusé, creuser les veines du bois en frottant le support avec une brosse métallique, toujours dans le sens des fibres du bois. Brosser l’ensemble du meuble.

Dépoussiérer soigneusement. Attention : Cette étape n’est possible que sur les bois à pores larges et au veinage prononcé comme le chêne, le châtaignier, le frêne…

2/ Dans ce cas précis, nous avons choisi de décaper le meuble pour faire réagir les produits avec le tanin du bois et pour garder le veinage apparent (c’est à dire ne pas masquer le veinage du bois avec l’application de la Sous Couche Universelle). Appliquer une couche épaisse de Décapant Universel Aquaréthane avec un pinceau large.

3/ Lorsque le revêtement est suffisamment décollé ou ramolli, enlever l’ensemble avec une spatule, sans rayer le support. Nettoyer avec une éponge humide, fréquemment rincée à l’eau claire. Bien laisser sécher avant d’appliquer les produits.

L’astuce du pro :

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Démonter les poignées des tiroirs pour ne pas les tacher.

4/ Imbiber légèrement un vieux pinceau ébouriffé d’Opaques Galet, et déposer la teinte par touches successives sur le plateau et le contour du meuble. Vous allez ainsi créer un effet patiné. Laisser sécher 2h. La teinte Galet va légèrement réagir et se nuancer grâce au tanin du chêne. Vous allez ainsi obtenir un aspect patiné vieilli. Pour rendre cet effet encore plus naturel, appliquer 2 couches de Translucides Pierre Naturelle au pinceau large sur le plateau et les contours du meuble. Laisser sécher 2 heures entre les couches.

L’astuce du pro : Si votre pinceau est trop chargé de Galet, n’hésiter pas à le tamponner sur un chiffon pour enlever du produit.

Les tiroirs 1 et 2/ Sur le 1er tiroir, appliquer une couche d’Opaques Galet au pinceau.

Laisser sécher 2 heures, puis appliquer une deuxième couche.

Laisser sécher 2 heures.

3/ 24 heures au préalable, peindre une cale en bois avec l’Opaques Fêve de cacao. Appliquer au minimum 3 couches bien garnies au pinceau.

4/ Frotter légèrement la cale en bois sur le tiroir, toujours dans le sens des fibres du bois. La teinte Fève de cacao va se déposer sur la teinte Galet pour créer un effet usé.

L’astuce du pro : Ne pas oublier de frotter les arrêtes du tiroir.

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Cahier Pratique

Total Relooking 1 et 2/ Sur le 2e tiroir, appliquer une couche d’Opaques Béton au pinceau. Laisser sécher 2 heures, puis appliquer une deuxième couche. Laisser sécher 2 heures.

3/ Appliquer une couche bien garnie d’Opaques Meringue avec un pinceau.

4/ Laisser sécher environ 5 minutes.

5/ Essuyer la teinte Meringue avec un chiffon de coton non pelucheux, légèrement humide, en procédant avec des mouvements circulaires.

L’astuce du pro : Un vieux tee-shirt en coton peut remplacer le chiffon.

Sur le 3e tiroir, appliquer une couche de Métalliques Acier Cosmique au pinceau. Laisser sécher 2 heures, puis appliquer une deuxième couche. Laisser sécher 2 heures.

Résultat : Et voilà votre vieux meuble en chêne qui reprend vie !

Jouez avec les styles en mettant des boutons plus modernes sur les tiroirs.

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Cahier Pratique

Protéger le métal Qu’ils soient en acier, en fonte ou en fer, tous vos éléments de décoration méritent entretien, protection et embellissement.

Photos et réalisation : Syntilor

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fin de les protéger, il est préférable de démonter les pièces qui ne doivent pas recevoir de traitement. N’hésitez pas à brosser les éléments pour les nettoyer ou pour supprimer la rouille pulvérulente.

Comment faire ?

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1/ Supprimer la rouille Appliquez le destructeur de rouille avec un pinceau.

Laissez agir. Rincez soigneusement à l’eau claire.

Essuyez et séchez avec un chiffon propre.

2/ Protéger les métaux noirs La crème ferronnerie et fonte embellit et protège les ferronneries intérieures neuves et désoxydées. Elle résiste à la chaleur.

Appliquez la crème au pinceau ou à la mèche de coton.

Lustrez après séchage avec une mèche de coton ou un chiffon doux.

Pour obtenir une patine couleur métal, lustrez votre ferronnerie, le lendemain, avec une brosse ou un chiffon doux.

3/ Protéger avec le vernis métaux Le vernis métaux s’applique au pinceau ou à la brosse plate en 1 ou 2 couches. Sec en 1 heure, il nécessite une attente de 4 heures entre les 2 couches.

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Le conseil du pro : Ne pas appliquer sur des objets à usage alimentaire et sur métaux chauffés à plus de 35°C. Il est conseillé de porter des gants pour effectuer ces travaux.

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Statue « la baigneuse », en pierre reconstituée non gelive. H. : 87 cm, 95 €

Decochateaux est au service de la décoration culturelle et historique pour la réédition “ d’œuvres d’art accessibles “ 82

Bienvenue au château du Saulce-sur-l’Yonne, en Bourgogne

La vie de Château Pour donner une âme à votre demeure, il suffit parfois de quelques réeditions d’objets du XVIe au XVIIIe siècle : style Régence, Rococo ou Renaissance, Baroque, Gustavien, Louis XVI… Decochateaux est à vos côtés pour magnifier votre résidence, dans le plaisir du temps retrouvé.

Quand et comment est né Decochateaux ?

Alexandra de Lamare pour Marie de Lamare : Decochateaux a été fondé par Marie de Lamare, journaliste et rédactrice en chef de nombreux supports français et architecte d’intérieur. En 2005, cette dernière était à la recherche d’une simple maison de campagne en Bourgogne. Un détour imprévu par quelques routes de campagne, et Marie de Lamare se retrouve face au château du Saulce, à vendre....

Le coup de foudre fût immédiat ! Cette belle demeure, appartenant autrefois à l’ordre de Malte, et plus exactement à la commanderie du Saulce, est classée monument historique depuis 2008. Après son acquisition, Marie de Lamare le remeubla et le redécora avec soin. Puis elle créa une association afin de contribuer à la conservation et a la réhabilitation de ce domaine magique.

Pour magnifier votre demeure dans le plaisir du temps retrouvé...

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Idées Déco

Decochateaux est au service de la décoration culturelle et historique pour la réédition “ d’œuvres d’art accessibles “ Que vendez-vous ?

Decochateaux propose des objets du XVIe au XVIIIe siècle : style Régence Rococo et Renaissance, Baroque, Gustavien, Louis XVI, etc. Les objets ou mobiliers que nous vendons sont des rééditions neuves et de qualité, disponibles à la vente ou sur commande, notamment pour la décoration de jardins (statues, vases, lampadaires, bancs en fonte...). Ces dernières sont au plus proches de la qualité et de l’esprit des objets anciens reproduits très fidèlement. Tous les objets mis en vente, sont scénographiés à l’intérieur du château, des dépendances ou à l’extérieur du parc. Nous assurons un grand choix de produits, ainsi qu’un renouvellement suivant les tendances de l’année.

Quel type d’objets ?

Tout ce qui peut donner du charme à une demeure ! Pour l’intérieur, de petits objets de déco mais aussi des meubles destinés à l’intérieur, des luminaires, des miroirs, horloges, tapis ou tapisseries et papier peint « ancien »… Pour l’extérieur, ce sont pêle-mêle : bancs en fonte, luminaires de jardin, statues, grands vases en marbre, en fonte ou en mélange de pierre-résine pour les petits budgets…

Decochateaux s’adresse à tout particulier souhaitant magnifier sa résidence et retrouver le charme et le raffinement de l’ancien. Les clients sont aussi bien des propriétaires de belles demeures que des passionnés d’art ou d’époque.

Vous assurez la décoration de nombreux châteaux… expliquez.

De nombreux châteaux nous consultent afin d’habiller leur parc de statues, vases Médicis, lanternes, bancs en fonte… et leur intérieur, avec les tapis Aubusson par exemple. Nous répondons également à des demandes plus modestes, comme ce client, devenu un ami : propriétaire d’un petit appartement parisien, il a fait appel à nous pour l’achat de tapis, meubles, tableaux d’époque et objets divers… son intérieur ressemble aujourd’hui à une pièce de château ! C’est un bijou hors du temps…

Le Trianon enneigé

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Grande statut Elisabeth avec sa base en pierre reconstituée non gelive.

H. : 220 cm, 498 €

Idées Déco

Fronton, fauteuils méridienne, tableaux de famille, portraits de qualité muséale, vasques, lampadaires, appliques, statues pour l’extérieur...

Grande statut hébé avec sa base en pierre reconstituée non gelive*. H. : 220 cm, 495 € *(Non gélive : une pierre poreuse ou micro-fissurée est gélive)

Quel style vous représente le plus ?

Jaime particulièrement le style XVIIIe, pour la richesse et la splendeur de ses matériaux. Le château du Saulce est un monument du XVIIIe pour l’essentiel, malgré des origines au XIIIe (que l’on retrouve dans ses dépendances). C’est une époque très aboutie au niveau de la créativité !

Comment trouvez-vous vos plus belles pièces ?

Je trouve en chinant les fabricants français et étranger, parfois au détour d’une promenade… Ce sont aussi des personnes, rencontrées lors d’un salon ou par connaissance. Nos critères de sélection sont la qualité du matériel et son époque mais aussi la symbolique que les pièces représentent. Ces objets doivent pouvoir habiller une belle demeure et être fidèles à l’image que l’on souhaite véhiculer. Je dois avant tout avoir un coup de cœur ! Decochateaux s’efforce de rester à un prix abordable. Cela est très important pour nous, le but étant d’être accessible au plus grand nombre.

Parlez-nous des tapis Aubusson…

Aubusson est une petite ville située dans la Creuse. Leurs tapis sont réalisés à partir d’un procédé de tissage particulier. Ses motifs sont principalement le médaillon floral, bordé de fleurs, le tout dans des coloris pastels. Ces tapis sont célèbres dans le monde entier depuis le XIVe siècle pour leur conception gracieuse et élégante. Notre collection se compose des meilleurs tissus. Les tapis sont réalisés entièrement à la main et fabriqués uniquement à partir de laine haute qualité. Les tapis d’Aubusson supplantent ceux d’Orient progressivement…

Véritable vase en résine doré à la feuille d’or, 65 €

Grand cheval à bascule en bois sculpté dans la masse. H. : 120 cm, 495 €

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Idées Déco

…rallier une cause liée au patrimoine, afin de devenir en quelque sorte, mécène, pour la réhabilitation d’un monument historique : le château du Saulce, situé au cœur de la France, en Bourgogne Quels sont vos objets emblématiques ?

Les miroirs dorés et patinés à l’ancienne restent une valeur sûre, les fauteuils club, produits très en vogue et confortables, les miroirs vénitiens, les statues en fonte ou en marbre grandeur nature, les tapis d’Aubusson, proposés à un prix très compétitif par rapport au marché, les objets tendance qui habillent majestueusement les parcs et les jardins : comme ces petites fontaines à l’ancienne, pleines de poésie et qui fonctionnent en circuit fermé.… objets indispensables à l’habillement des belles propriétés.

Sellette style XVIIIe, en pierre ornementée non gelive. H. 117 cm, 180 €.

En quoi vous distinguez-vous ?

Nous vendons aujourd’hui du mobilier mais aussi des objets d’exception en passant par l’aménagement de parcs et jardins... en France et dans le monde entier, plusieurs propriétaires de belles demeures nous font confiance, nous livrons même en Australie ! Decochateaux est au service de la décoration culturelle et historique pour la réédition « d’œuvres d’art accessibles ». Par cette action, nous permettons aux propriétaires de belles propriétés : châteaux, manoirs, parcs... et amoureux des vieilles pierres, de retrouver l’identité des bâtiments, en adéquation avec l’époque de construction. Renaissance, Louis XIV, XV, XVI, Napoléon... Nous pouvons décorer, chiner et conseiller au travers de notre sélection d’objets ou de mobiliers de style de très bonne qualité avec des tarifs très abordables. Tel est notre objectif dans l’art de la décoration intérieure et extérieure. Decochateaux est donc à vos côtés pour magnifier votre demeure, dans le plaisir du temps retrouvé... C’est aussi rallier une cause liée au patrimoine, afin de devenir en quelque sorte, mécène, pour la réhabilitation d’un monument historique : le château du Saulce, situé au cœur de la France, en Bourgogne.

Banquette ou bout de lit, réédition Louis XVI entièrement capitonnée à la main, recouvert de drapés en lin naturel. Structure en hêtre et piètement en chêne, 315 € Console « tête de bélier », sabot fendu en pierre reconstituée, style e XVIII , 420 €

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Des tapis d’exception

Idées Déco

« De véritables œuvres d’art et tapisseries pour habiller les sols de votre demeure » Decochateaux, outre son activité de décoration et architecture intérieure, importe des tapis de style Aubusson en provenance d’Asie. Un objectif afin de garantir une fabrication entièrement réalisée et nouée à la main et vous faire bénéficier, de prix très compétitifs et avantageux comparés au marché. Ces tapis d’exception sont des rééditions fabriquées en Asie, mais à l’ancienne, comme au XVIIe et XVIIIe siècle.

Il existe trois qualités : - Le point noué (Needle Point) de très bonne qualité de base (à partir de 450 € pour un tapis de 244 x 152 cm, selon le dessin choisi) - Le point noué plus serré avec plus de nœuds au mètre carré (Aubusson Weave) plus haut de gamme (à partir de 650 €, pour un tapis de 244 x 152 cm, selon le dessin choisi) - Les tapis Savonnerie réalisés également entièrement à la main, beaucoup plus lourds et plus épais à l’instar d’un tapis traditionnel (à partir de 950 € en petite dimension) Tous ces tapis sont en 100 % laine.

Vases Médicis en pierre reconstituée et résine non gelive. H. : 65 cm, à partir de 295 €

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Le château du Saulce au XVIII

Contact Décochateaux aaccsy Alexandra de Lamare 4, chemin du Saulce 89290 Escolives Sainte Camille Tél. : 06 15 44 49 64 Sites : http://www.decochateaux.com http://www.decochateauxaubussons.com

Tapis Aubusson rouge ou bleu. Noué main, 100% laine. Très belle qualité.

A partir de 420 € selon motifs et dimensions Miroir avec cadre métallique et résine projetée, comportant un fronton avec un nœud doré e à la feuille d’or. Style XVIII .

H. : 110 cm, 279 €

Sites de la boutique http://stores.ebay.fr/decochateau www.fadparis.com/decochateau 87

Livres de chevet Sanctionnant la fin de l´enseignement primaire, le certificat d´études aura duré plus de 100 ans !

Mythique, cet examen fut un sésame permettant aux couches populaires de grimper... 96 p., éditions De Borée, 9,90 €

Les nostalgiques de l’école communale seront séduits par cet agenda aux superbes images d’André Rossignol. 120 pages, éditions Encre Violette, 12,50 €

Retrouvez la méthode mixte et les histoires de ce petit garçon, avec toute l’émotion des premiers mots que vous avez appris à lire ! 112 pages, éditions Encre Violette, 12 €

Une véritable bible domestique ! Des solutions simples et économiques pour faciliter le quotidien, par Antoinette Bouland.

144 p., éditions De Borée, 19,90 €

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Tous les avions majeurs du conflit de la Seconde Guerre mondiale sont réunis dans ce coffret qui contient deux titres : « Les avions de chasse et Les bombardiers ». 400 p., éditions Atlas, 29,99 €

Découvert au fond d´un coffre lors d´un déménagement, ce cahier « du jour » appartenait à une écolière âgée de 10 ans en 1930. Son fils a retrouvé ce document inestimable... 196 p., éditions De Borée, 18 €

Laissez-vous séduire par le charme désuet de Gédéon ! 4 Cahiers de 24 pages (17x22 cm), par Benjamin Rabier, éditions Encre Violette, 3 € l’unité

Détente Partagez le quotidien des Français, des années 1940 au début des années 1980, au bistrot, à l’usine, à la campagne ou à la maison. 336 p., Terres éditions, 26 €

Les Puces de Paris nous emmènent pour une flânerie photographique aux étals du plus grand marché du monde. Une galerie d’objets drôles, bizarres, superbes… 80 p., éditions Beaux livres Déclics - Groupe Petit Futé, 14,90 € Toute l’histoire des navires illustrée par des clichés qui ne manqueront pas d’éveiller la nostalgie. Embarquement immédiat avec le spécialiste Francis Dréer ! 192 p., Terres éditions, 24 €

Au même titre que le sapin ou le Père Noël et ses rennes, le chalet participe du merveilleux.

Quelques-uns des plus beaux chalets des Alpes nous ont ouvert leurs portes.

Par Jeanne Palay. 192 p., Glénat éditions, 19,95 €

Dans cet ouvrage, 1 000 images d’art érotique, de tous temps et de tous continents, ont été rassemblées, pour démontrer comment la représentation de la volupté témoigne, entre autres, de l’évolution des différentes civilisations et de leurs histoires. 544 p., Terres éditions, 29,90 €

Depuis deux décennies, Bernard Rubinstein a rassemblé tout ce que les phares ont généré comme objets, publications et productions.

Aujourd’hui, il nous dévoile sa collection à travers les photographies de Jean-Marie Liot.

192 p., Glénat éditions, 35 €

Derrière les splendeurs de l’enluminure, avec ses ors et ses couleurs chatoyantes, se cachent maints secrets de savoir-faire.

Par Marc Niederhauser. 126 p., éditions Eyrolles, 19 €

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Lafont presse, des m toutes les passions ÉCONOMIE

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(Décembre 2011 à Février 2012)

Agenda

Calendrier des brocantes ALSACE

Puces

04/12

17/12

Mulhouse (68) Bourse multicollections AQUITAINE

Gauriaguet (33) Marché et gastronomie de Noël

26 et 27/11

18/12

Les Eglisottes et Chalaures (33) Marché de Noël

Hautefage la Tour (47) Vide-greniers

27/11

22/01/2012

Bias (47) Vide-grenier et jouets

Ustaritz (64) Vide-greniers et brocante

Eymet (24) Bourse aux jouets

AUVERGNE

Biarritz (64) Vide-greniers Clairac (47) Vide-jouets 03 et 04/12 Pessac (33) Vide-greniers brocante et déballage Pessac (33) Marché de Noël artisanat et collection 04/12 Saint Julien En Born (40) Marché de Noël La Chapelle Faucher (24) Marché de Noël Gironde sur Dropt (33) Marché de Noël 10 et 11/12 La Brede (33)

27/11 Bizeneuille (03) 2e marché d’antan

Thiers (63) Salon antiquités et brocante BASSE NORMANDIE

03 et 04/12

27/11

Cusset (03) Marché de Noël

Condé sur Vire (50) Brocante et marché de Noël

04/12 Saint Christophe (03) Bourse aux jouets et puériculture

10/12

Montmarault (03) Marché de Noël

11/12

10/12

Saint Lô (50) Brocante couverte

Aydat (63) Marché de Noël

Chandai (61) Marché de Noël

11/12

14/12

Crevant Laveine (63) Marché de Noël

Pontorson (50) Marché de Noël

28 au 29/01/2012

Varaville (14) Marché de Noël

08/01/2012 Saint Lô (50) Brocante couverte

22/01/2012

BRETAGNE

Saint Lô (50) Brocante couverte

27/11 Saint Renan (29) Vide-greniers

BOURGOGNE 26 et 27/11 Paray le Monial (71) Vide-greniers 27/11 Macon (71) 17e Salon du disque vinyle cd/ dvd bd 03/12 Coublanc (71) Bourse aux jouets 04/12 Coublanc (71) Vide-greniers 10/12 Verrey sous Salmaise (21) Marché de Noël

La Croix Hellean (56) Brocante de Noël Saint Brieuc (22) Vide-greniers Brece (35) Braderie de jouets Pontivy (56) 5e Vide-greniers Châteulin (29) Vide-greniers Caro (56) Vide-greniers de Noël Gourin (56) Vide-greniers 03/12 Chevaigné (35) Puces des couturières La Meziere (35)

11e Marché de Noël 04/12 Crac’h (56) Marché de Noël Ploemel (56) Troc et puces Vezin le Coquet (35) Marché de Noël La Meziere (35) 19e Bourse toutes collections 11e Bourse aux fèves 10/12 La Chapelle Chaussée (35) Marché de Noël Malansac (56) Marché de Noël 11/12 Brest (29) Vide-greniers 17/12 93

Agenda

Calendrier des brocantes 17/12

17 et 18/12

Montlivault (41) Bourse aux jouets vêtements puériculture

Saint Lunaire (35) Marché de Noël

Ingrannes (45) Vide coffre à jouets

15/01/2012

Quiberon (56) Marché de Noël

Saint Michel de Volangis (18) Bourse jouets et jeux

Monterblanc (56) Marché de Noël

15/01/2012 Bruz (35) 26e Bourse multicollections Lanester (56) Troc et puces 22/01 Vern sur Seiche (35) Puces des couturières 29/01 Rennes (35) Brocante, disques, bric à brac 05/02 Saint Martin des Champs (29) Foire aux puces 19/02 Etables sur Mer (22) Vide-greniers CENTRE 27/11 Tigy (45) Bric à brac Saint Antoine du Rocher (37) Brocante puériculture jouets vêtements 94

02 et 03/12 Saint Avertin (37) 1er Marché de Noël 04/12 Châteauvieux (41) Marché de Noël 11/12 Monthou Sur Cher (41) Marché de Noël 17 au 18/12 Chalette sur Loing (45) Marché de Noël 18/12 Blancafort (18) 8e Marché de Noël CHAMPAGNE ARDENNE 27/11 L’ecaille (08) Marché de Noël 04/12 Chancenay (52) 5e Flânerie aux jouets / puériculture

Bagneux (51) Marché de Noël

Oiry (51) Bourse aux collections CORSE

Eure (27) Marché de Noël 27/11 Château sur Epte (27) Marché de Noël Rouen (76) Foire aux jouets d’occasion

Tous les dimanches matins Ajaccio (20) Marché aux puces

30/11

Tous les dimanches matins Bastia (20) Puces

02 au 04/12

Tous les samedis Sarrola Carcopino (20) Brocante videgreniers FRANCHE COMTE 04/12 Seloncourt (25) Foire à tout 10 et 11/12 Giromagny (90) Marché de Noël 11/12 Foussemagne (90) Bourse aux jouets et vêtements d’enfants HAUTE NORMANDIE 26/11 Garennes sur

Forges les Eaux (76) Foire à tout

Bernay (27) Marché de Noël

10/12 Rouen (76) Foire aux jouets d’occasion 16/12 Mousseaux Neuville (27) Marché de Noël 05/02/2012 Ivry la Bataille (27) 13e Bourse aux miniatures ILE DE FRANCE 25 au 27/11

La Bouille (76) Marché de Noël

Coubron (93) Marché de Noël

04/12

26/11

Rouen (76) Foire aux jouets d’occasion

Neufmoutiers en Brie (77) Broc’enfants

Buc (78) Mini-puces d’hiver, videgreniers 26 et 27/11 Paris 4e (75) Journées de l’amitié 27/11 Itteville (91) Vide-greniers Morangis (91) Brocante, videgreniers, foire à tout Ris Orangis (91) 5e salon multicollections Bagnolet (93) Paris scrap festival

(Décembre 2011 à Février 2012) 02 et 04/12

18/12

Nemours (77) Marché de Noël

Bretigny sur Orge (91) Bourse aux vélos

03/12 Saint Léger en Yvelines (78) Bourse aux jouets 03 et 04/12 Saint Maur des Fossés (94) Vente de charité 04/12 Louvres (95) Brocante Téléthon Paris 12e (75) Parfumanie, salon collections parfum Saint Léger en Yvelines (78) Marché de Noël Rungis (94) Vide-greniers 09 au 11/12 Chevilly Larue (94) Marché de Noël 10/12 Bruyères sur Oise (95) Marché de Noël 11/12 Solers (77) Brocante, videgreniers 17/12 Marines (95) Marché de Noël

15/01/2012 Ozoir la Ferriere (77) 16e Salon de la carte postale 21/01 Champeaux (77) Salons du pin’s 22/01 Champeaux (77) Salons multicollections Corbeil Essonnes (91) Brocante, videgreniers Paris 12e (75) Salon miniatures et des maisons poupées

Deaux (30) Bourse aux jouets et affaires d’enfants 04/12 Capestang (34) Marche de Noël Montlegun (11) Marché de Noël et bourse aux jouets

28/01

10/12

Sarcelles (95) 19e Salon des collectionneurs

Félines Minervois (34) Marché de Noël

LANGUEDOC ROUSSILLON

Saint Christol (34) Marché de Noël

26 au 27/11 Pennautier (11) 5e Marché de Noël 27/11 Vezenobres (30) Vide-greniers Juvignac (34) Bourse multicollections, foire disques

17 au 18/12

18/12

La Grande Motte (34) Marché de Noël

Ambazac (87) Marché de Noël

18/12 Vallabrègues (30) Vide-greniers, brocante 15/01/2012 Caissargues (30) Salon collections 05/02 Port la Nouvelle (11) Bourse aux armes

26 au 24/12 Limoges (87) Marché de Noël LORRAINE 26/11 Custines (54) Bourse aux jouets 27/11 Jussy (57) Marché de Noël

LIMOUSIN

04/12

10 et 11/12

03/12

Jonquieres Saint Vincent (30) Marché de Noël

Ambazac (87) Marché du terroir, Foire aux Huîtres

Beauzée sur Aire (55) 2e marché de Noël

11/12

10/12

Sigean (11) Vide-greniers

Bersac sur Rivalier (87) Marché de Noël

Girancourt (88) Marché de Noël 11/12 Vigneulles les Hattonchatel (55) Marché de Noël

08/01/2012 Dombasle sur Meurthe (54) 7e Bourse numismatique 05/02 Vandoeuvre les Nancy (54) 17e Salon des collectionneurs MIDI PYRENEES 26 et 27/11 Valence d’agen (82) Vide-greniers 27/11 Laissac (12) Vide-greniers Sainte Marie (32) Foire à tout, thème Noël Lauzerte (82) Vide-greniers enfants Saint Affrique (12) 1er Marché de Noël 95

Agenda

Calendrier des brocantes d’occasion

25 et 26/11

28 et 29/01/2012

26 et 27/11

Avignon (84) Salon des créateurs

Noves (13) Salon multicollection

26/11

05/02

Bouc Bel Air (13) Vide-greniers spécial Noël enfants

Apt (84) 11e Salon toutes collections

Maubeuge (59) Salon d’antiquités brocante, collections 27/11 Bierne (59) Brocante, jouets, puériculture, vêtement enfant Maresches (59) Marché de Noël 03/12 Cambrai (59) 4e Bourse aux jouets anciens et récent

04/12 Souillac (46) Foire aux jouets de Noël Vic en Bigorre (65) Marché de Noël Tarbes (65) Marché de Noël du débarras des fées Auzielle (31) Marché de Noël artisanal Pujaudran (32) 11e Marché de Noël Saint Remy (12) 96

Brocante videgreniers 10/12 Caylus (82) Marché de Noël

18/12 Montclar Lauragais (31) Marché de Noël artisanal et créatif

Nice (06) Foire aux jouets 27/11 Sainte Tulle (04) Brocante videgreniers et bourse aux plantes La Bouilladisse (13) Foire aux jouets

Abscon (59) Bourse aux vêtements et aux jouets

03/12

03 et 04/12

Grasse (06) Vide-greniers

Artres (59) Marché de Noël 04/12 Holque (59) Marché de Noël

Jonquières (84) Vide greniers

04/12 Marseille (13) Vide-greniers

26 et 27/11 Oudon (44) Marché de Noël 27/11 Besne (44) Bourse aux jouets et puériculture Reze (44) Foire aux livres, cd, dvd, vinyles Saint Malo de Guersac (44) Bourse aux jouets 03 et 04/12 Saint Paterne (72) Marché de Noël

Chateauneuf de Gadagne (84) Bourse aux jouets et aux skis

04/12

18/12

11/12

Chateau Arnoux Saint Auban (04) Brocante videgreniers, bourse aux jouets

Châteauneuf Sur Sarthe (49) Marché de Noël

11/12

Louey (65) Vide-greniers

18/12

Gratentour (31) Marché de Noël

NORD PAS DE CALAIS

Festubert (62) Marché de Noël

Sainte Foy de Peyrolières (31) 2e Marché de Noël et vide jouets

26/11

15/01/2012

Attiches (59) Bourse aux jouets

Saint Omer (62) Bourse toutes collections

16 au 24/12

Lecelles (59) 2e Bourse aux jouets

P.A.C.A. 23/11

Manosque (04) Brocante et videgreniers

Locon (62) Bourse aux jouets et livres

Manosque (04) Vide-greniers

Nice (06) Vide-greniers

Villemur Sur Tarn (31) Marché de Noël

PAYS DE LA LOIRE

Martinet (85) Marché de Noël

Laval (53) Foire aux disques Saint Nazaire (44) Bourse aux jouets et articles de puériculture.

(Décembre 2011 à Février 2012) 16 et 17/12

disques

26 et 27/11

03 et 04/12

Sautron (44) Marché de Noël

10/12

Crémieu (38) Salon des antiquaires

La Balme de Sillingy (74) Marché de noël

Lyon (69) Vide-greniers

Gleizé (69) Marché de Noël

27/11

04/12

Millery (69) Bourse aux jouets

Vourey (38) Marché de Noël

La Verpilliere (38) Salon des arts créatifs

Le Versoud (38) Marché de Noël

18/12 Les Lucs sur Boulogne (85) Marché de Noël Jumelles (49) Marché de Noël Rouans (44) Marché de Noël Saumur (49) Foire aux disques 23 et 24/12 Saint Herblain (44) Marché de Noël PICARDIE 02 et 11/12 Margny les Compiègne (60) Marché de Noël 03 et 04/12 Saint Gobain (02) Marché de Noël POITOU CHARENTES 27/11

Champdeniers Saint Denis (79) Marché de Noël 11/12 Saint Médard d’aunis (17) Marché de Noël et d’artisanat Neuville de Poitou (86) Marché de Noël Mortagne sur Gironde (17) Marché de la cagouille de Noël 26 au 24/12 Angoulême (16) Marché de Noël 05/02/2012 Louzac Saint André (16) Bourse de collectionneurs et vide-greniers 12/02 Saint Maixent l’école (79) Salon multicollection

Dommartin (69) Bourse aux jouets Neuville sur Ain (01) 3e Bourse aux jouets, vêtements et puériculture

Albigny sur Saône (69) Marché de Noël Chasselay (69) 19e marché de Noël

Tarare (69) Marché de Noël 23/12 Auris (38) Marché de Noël 10 au 31/12 Annemasse (74) Marché de Noël

Saint Jean sur Veyle (01) Bourse aux jouets et puériculture Chélieu (38) Vide-greniers

Blace (69) Bourse aux livres

Gleizé (69) Bourse aux jouets, livres, vêtements

Ars sur Formans (01) Brocante

Cluses (74) 4e Grande vente d’hiver

08 au 23/12

Saint Jean de la Porte (73) 4e Marché de Noël

Tain l’hermitage (26) Vide coffres à jouets

Niort (79) 3e Bourse aux

11/12

Vacheresse (74) Marché de Noël

Passins (38) Marche de Noël

Le Bourdet (79) Bourse aux jouets et puériculture

Mosnac (17) Vide- greniers

Ambérieux D’azergues (69) Marché de Noël

18/12

La Batie Montgascon (38) Marché de Noël

RHONE ALPES

04/12

Rive de Gier (42) Brocante musicale

10 et 11/12

Cogny (69) Marché de Noël

Saint Andeol Le Chateau (69) Boudin brocante

Royan (17) Brocante de jeux et jouets

26/11

Epierre (73) Marché de Noël artisanal

Mornant (69) Puces de la cuisinière

02/12

97

Numéro 10 : Décembre 2011- Janvier/Février 2012

Edité par Entreprendre (Lafont presse) 53 rue du Chemin Vert 92100 Boulogne-Billancourt www.lafontpresse.fr Accueil : 01 46 10 21 21 Fax : 01 46 10 21 22

Coordination: Marie-Anaïs Zisseler Tél. : 01 46 10 21 26 marieanais.zisseler@lafontpresse.fr

Directeur de la publication et de la rédaction Robert Lafont robert.lafont@lafontpresse.fr

> DIFFUSION PRESSE Directeur : Patrick Ferry - Tél. : 01 46 10 21 23 patrick.ferry@lafontpresse.fr Distribution : MLP Julien Dapilly julien.dapilly@lafontpresse.fr Promotion des ventes : Aurelia Marin aurelia.marin@lafontpresse.fr Manon Bedet manon.bedet@lafontpresse.fr

> FABRICATION Impression : Léonce Deprez (62, Ruitz)

COORDINATION : Laura Roland - Tél. : 01 46 10 21 04 laura.roland@lafontpresse.fr > RÉDACTION 53 rue du Chemin Vert 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22 Rédaction : Société Marianne France (Siret 514 021 823) 6, rue d’en haut, 59144 Eth - Tél. : 09 81 83 73 27 Rédactrice en chef : Marianne Willem-France mariannefrance9@gmail.com Secrétariat de rédaction : Stéphane Désenclos Maquette : FtoDesign > ADMINISTRATION Directeur comptable : Didier Delignou - Tél. : 01 46 10 21 02 didier.delignou@lafontpresse.fr Sandra Da Rosa - Tél. : 01 46 10 21 03 sandra.darosa@lafontpresse.fr Mélanie Dubuget - Tél. : 01 46 10 21 28 melanie.dubuget@lafontpresse.fr

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Pôle Economie : Entreprendre, Création d’entreprise magazine, Franchise & Business, Argent & Patrimoine, Placer son argent, Idées Job, S’Enrichir magazine, Economie verte, Business event’ Pôle Art de vivre : France Art de vivre, Belles régions de France.

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Lafont presse, c’est positif. 80 magazines en kiosque

Les magazines positifs

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