Antiquites pratique 5

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ANTIQUITÉS

ANTIQUITÉS

Maison, déco, brocante...

Demeures de charme

pratique

N°5

Calendrier des brocantes

Idées déco

Le style Shabby chic le must de la récup’

RÉCUP’ ET DÉTOURNEMENTS

Cahier pratique en images

Moulins trémiers Brocante de campagne Tableaux Train Jep Luminaires revisités Wakouwas Bureaux d’écoliers

www.lafontpresse.fr

N° 5 - Septembre/Octobre/Novembre 2010 - Trimestriel -BEL : 6,50 €

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10 pas à pas pour restaurer meubles et objets anciens

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A la page...

Rencontre

Insolite 4

6 8 10 16

86

Découvrez quel secret se cache derrière cet objet

14

Portraits Marines Mode vintage

92

Cahier pratique

Livres de chevet

Le bois Table basse Armoire « cire Antiquaire » Reprise pour cheval en bois Le cuivre Nettoyer le cuivre Restaurer le cuivre Le cuir Traiter le cuir d’une malle Remplacer ses accessoires Détournement Un fronton revisité Effets et techniques La gomme à masquer Le vernis colle

64 66 76

Visite d’un domaine en Charente

68 70

Luminaires écolo 72 74

Collections 12 30 38

Reconnaître les moulins La saga des trains JEP Drôles d’objets : les Wakouwas 80

Idées déco 46 56

East Midlands : Les salons d’antiquités les plus importants d’Europe Le calendrier des principales brocantes en France

Détente

Récup’ et détournement 24

Brocante avesnoise

Agenda

Salle des ventes : Adjugé à Drouot…

Maison d’hôtes 18

SOMMAIRE

82 Le style Shabby chic, 83 l’art de la récup’ C’est la rentrée !

Retour sur les bureaux d’écolier

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Prochain numéro le 27 novembre 2010

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ANTIQUITÉS Pratique

Numéro 5 Septembre/Octobre/Novembre 2010

qui suis-je ?

Avant de lire l’histoire de ce drôle d’objet, tentez de découvrir grâce aux indices, de quoi il est question… Bonne enquête !

Photos : Hôtel Drouot

Indices : Sphère, de 2,70 mètres de hauteur pour un diamètre de 1,70 mètre Poids : 2,4 tonnes

Intérieur de la capsule.

Calciné sur une partie de sa surface Fait partie des sept premiers exemplaires d’une série, qui furent lancés entre 1985 et 1991 Permet d’effectuer des expériences de biotechnologie Prix estimé : entre 30.000 et 35.000 € 4

Cette capsule spatiale soviétique en partie calcinée, porte encore les stigmates de son vol de deux semaines dans l’espace.

Objet insolite

Une somme astronomique

Ce module de descente d’un satellite russe “Photon” (ou Foton : orthographe anglaise) était estimé entre 30 000 et 35 000 €. Le transporteur de la capsule a obtenu sa saisie et sa mise en vente pour se faire payer.

A la veille de l’ouverture du salon du Bourget, l’opération n’était pas sans rappeler « l’affaire Noga ». Lors de l’édition 2001 du salon de l’aéronautique et de l’espace, cette société suisse d’import-export avait tenté de faire saisir des avions MiG et Sukhoï pour obtenir remboursement d’une dette russe.

Ce drôle d’objet a été exposé quelques jours devant l’hôtel Drouot au moment de sa vente. Deux autres capsules spatiales soviétiques ont été vendues dans le passé : dans les années 90 en France et en 2000 aux Etats-Unis.

Réponse : Une capsule « Photon »

Ce module spatial russe a été mis en vente aux enchères à l’hôtel Drouot, vente organisée par la société Ader, le 16 juin 2007 à Paris. La capsule « Photon » ayant volé dans l’espace pendant deux semaines entre 1985 et 1992 (lot n°430), a été adjugée 86 400 € (72 000 € sans frais) à un particulier français. Ce module est un rare témoin de l’aventure spatiale russe.

Le rare témoin d’une aventure spatiale

Merci à l’hôtel Drouot pour la découverte de cet objet.

Le Photon, dérivé de la cabine Vostok dans laquelle a volé en 1961 le premier homme dans l’espace, Iouri Gagarine, est utilisé depuis 1985 pour effectuer des expériences de biotechnologie et de technologie spatiales automatiques. Il a entre autres servi pour des expériences françaises et européennes. Les vaisseaux Photon, lancés par les fusées Soyouz depuis le centre spatial russe de Plessetsk, sont composés de 3 modules, d’une masse de 6,5 tonnes au départ : un module d’alimentation électrique, un module de service et un module de descente de 1,70 m de diamètre (notre objet insolite).

Cette vente a eu lieu à l’occasion du Salon du Bourget et pour fêter les 50 ans du premier vol de Spoutnik en 1957. Très peu d’objets spatiaux sont récupérés après leur mission : seuls les vaisseaux embarquant des équipages ou ramenant des échantillons sont équipés de systèmes de récupération, coûteux et complexes à mettre en œuvre.

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Les portraits

Portrait d’homme. Ecole Espagnole vers 1900. Toile. 46 x 38 cm. Date de vente : 29/10/08, SVV Ader. Adjudication : 72€.

Portrait d’homme à la collerette, d’après les maîtres anciens. Huile sur toile, marouflée sur panneau.

37 x 28 cm. Attribué à Poterlet.

Date de vente : 02/10/09, SVV Ader.

Adjudication : 180€.

Portrait d’homme. Toile. 58,5 x 49 cm. Inscription à droite. Ecole Espagnole du XIXe siècle, dans le goût du Greco. Date de vente : 29/10/08, SVV Ader.

Adjudication : 264€.

Portrait de femme. R. Ciavelli (actif au XIXe siècle). Panneau ovale. 30 x 23 cm. Signé en bas à droite R. Ciavetti.

Date de vente : 29/10/08, SVV Ader.

Adjudication : 120€.

6

Ecole Italienne vers 1900, d’après Andréa del Sarto.

Portrait de jeune femme. Sur sa toile d’origine.

74 x 56,5 cm.

Reprise du portrait de jeune femme conservé au Musée du Prado (voir A. Natali et A. Cecchi, Andrea del Sarto Catalogue complet, Paris, 1992, n° 21, reproduit). Date de vente : 29/10/08, SVV Ader. Adjudication : 840€.

Salle des ventes

Miniature ronde sur ivoire (1er Empire).

Portrait en buste d’un officier de l’artillerie à cheval de la garde.

Cadre carré en bois noirci. Date de vente : 04/03/09, SVV Fraysse & Associés.

Adjudication : 650 €.

Adjugé !

Portrait d’homme.

Sur sa toile d’origine. 45 x 35,5 cm. Signé au centre à droite J. Peros (actif vers 1900). Date de vente : 29/10/08, SVV Ader.

Adjudication : 96€.

A l’Hôtel Drouot, célèbre maison de

Portrait de femme Huile sur toile. Ecole Moderne.

54.5 x 43 cm. Date de vente : 05/05/10, SVV Ader.

Adjudication : 100€.

ventes aux enchères, les portraits de famille et les traditionnelles marines remportent un franc succès et vous renseignent sur leurs cotations*. *Les prix sont toujours mentionnés hors frais.

Photos : Hôtel Drouot.

Portrait du fils de l’artiste à dix-sept ans. Miniature rectangulaire sur ivoire.

Louise Gallet-Levade (XIXXXe siècle). 24 x 14 cm.

Date de vente : 05/12/08, SVV Gros & Delettrez.

Adjudication : 800€.

Portrait d’homme à la cravate bleue. Miniature rectangulaire sur ivoire.

15 x 10 cm. Louise GalletLevade (XIX-XXe siècle).

Date de vente : 05/12/08, SVV Gros & Delettrez.

Adjudication : 550€.

Portrait de femme à l’étole de renard. Miniature rectangulaire, signée en haut à droite. 19 x 14 cm. Louise Gallet-Levade (XIX-XXe siècle).

Date de vente : 05/12/08, SVV Gros & Delettrez.

Adjudication : 650€.

Portrait d’homme.

Huile sur panneau, signée et dédicacée en haut à gauche. 33 x 23,5 cm (restaurations). Bishop.

Date de vente : 18/06/09, Thierry De Maigret.

Adjudication : 250€.

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Les marines « Caravelle ». Haffner Léon (1881-1972). Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 150€.

« “Habrahm Rydberg” Trois-mâts ». Guy Silhouette, École Française Moderne. Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés. Adjudication : 360€.

« Loire ».

Vaisseau transport à voiles le 18 mars 1882. École Française XIXe siècle.

Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 550€.

« Trois-mâts sur une mer formée ». Haffner Léon (18811972). Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 400€.

« Vaisseau XVIIIe siècle entrant dans un port ». Albert « Yacht de tradition ». Louis George-Batier (né en 1929).

Sébille (1874-1953). Nommé peintre officiel de la Marine en École Française Contemporaine. Date de vente : 19/10/2008, 1907. Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés. SVV Boisgirard & Associés. Adjudication : 450€.

Adjudication : 400€.

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Salle des ventes

« Le trois-mâts Anglais : “Erin’s Star” ».

Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 480€.

« Le trois-mâts Américain : “George Curtis” ».

Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 400€.

« Le Mail-Steamer Espagnol “Isla de Panay” ».

Date de vente : 19/10/2008, SVV Boisgirard & Associés.

Adjudication : 450€.

« Toulon, le retour du pilote ». Huile sur toile signée en bas à droite. 62 x 92 cm. Albert Sébille (1874-1953). Date de vente : 16/05/2009, SVV Patrick Deburaux & Associés.

Adjudication : 1 900€.

« SS Tarifa de Glasgow in a gale in bay of Biscay 1887 ». Luigi Roberto (1845-1910). Ecole Napolitaine.

Gouache signée en bas à gauche, datée : Napoli 1889. 38 x 55 cm. SVV Neret-Minet Tessier. Adjudication : 1 200€.

« Le vapeur Ravendale par gros temps ». Luigi Roberto (1845-1910). Belle gouache signée en bas à gauche. 39 x 53 cm. Date de vente : 14/03/2009, SVV Neret-Minet Tessier. Adjudication : 900€.

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La mode vintage La mode vintage est plus tendance que jamais. Un tailleur Chanel, une robe Saint Laurent, un accessoire Christian Lacroix… constituent une valeur sûre. Cette vente aux enchères nous en dit plus quant au prix.

Collier collerette. Chanel haute couture par Gripoix, circa* année 1980. Date de vente : 19/10/2008, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 1 735€.

Magnifique collier torque à deux rangs soudés en bronze. Christian Lacroix. Date de vente : 19/10/2008, SVV Cornette de SaintCyr. Adjudication : 744€.

Paire de boucles d’oreilles Yves Saint Laurent par Robert Goossens. Bijoux en métal doré gravé figurant des branches de coraux chacune ornée d’un strass à l’imitation brillant et rehaussé d’un escargot en nacre.

Signé. Date de vente : 26 et 27/02/2009, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 687€.

Bracelet manchette ouvert.

Chanel haute couture, circa 1960/1971. Date de vente : 19/10/2008, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 1 115€.

Ensemble de deux bracelets manchette. Robert Goossens, circa 1980. Date de vente : 19/10/2008, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 991€.

Collier rigide en galalithe marron figurant un “C”. Pierre Cardin circa 1978. Date de vente : 19/10/2008, SVV Cornette de SaintCyr. Adjudication : 496€.

Robe Saint Laurent Rive Gauche, circa 1969.

Saharienne en coton bois de rose, petit col en pointe sur importante échancrure à œillets métallique rehaussé d’un lacet, quatre poches plaquées à rabats, manches longues, dos à plis creux ouverts. Date de vente : 26 et 27/02/2009, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 2 000€.

*Le mot latin circa, signifiant littéralement environ, est souvent utilisé pour décrire diverses dates (souvent dates de naissance et dates de décès) qui sont incertaines. Le mot est souvent abrégé en « c. », « ca » ou « cca ». Pour les cent dernières années, circa devrait être précis avec une marge de cinq ans.

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Importante couronne de Vierge en métal doré.

Date de vente : 18/02/2008, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 562 €.

Salle des ventes

Robe de cocktail Saint Laurent Rive Gauche et Robert Goossens, circa 1980. Robe en jersey de soie rouge, profond décolleté en pointe à finition drapée retenue à la taille par une importante boucle en métal doré figurant des branches de corail serti de pierres à l’imitation rubis, manches longues zippées aux poignets, jupe fluide. Date de vente : 26 et 27/02/2009, SVV Cornette de SaintCyr. Adjudication : 1 750€.

Habit d’inspiration Directoire en velours.

Date de vente: 18/02/2008, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 88€.

Tailleur en lainage. Chanel haute couture.

Date de vente : 25 et 26/02/10, SVV Cornette de SaintCyr. Adjudication : 937€.

Robe Saint Laurent Rive Gauche, circa 1978 / 1980. Robe en lainage noir stretch à effet de bord côte, décolleté bateau et poches en biais soulignés de franges de raphias rouges. Date de vente : 26 et 27/02/2009, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 725€.

Robe de cocktail Saint Laurent Rive Gauche, circa 1975 / 1978. Robe en mousseline noire, haut à décolleté rond et taille basse coulissés par des cordelières noires à finition de plumes multicolore, manches courtes chauvesouris. Date de vente : 26 et 27/02/2009, SVV Cornette de Saint-Cyr. Adjudication : 937€.

Prix littéraire Drouot Mardi 28 septembre 2010 à Drouot Richelieu, de nombreuses personnalités assisteront à la remise du quatrième Prix Littéraire Drouot. Depuis 2007, ce prix récompense une œuvre de fiction – roman, récit ou recueil de nouvelles – dont la narration fait référence à l’univers de l’art. D’un montant de 7 500€, il est décerné par un jury prestigieux réuni autour de Georges Delettrez, président de Drouot Holding...

Contact L’hôtel Drouot Drouot-Richelieu : Seize salles consacrées aux vacations de tableaux, meubles et objets d’art. 9, rue Drouot, 75009 Paris. Tél. : 01 48 00 20 20 Drouot-Montmartre : Deux salles destinées aux ventes de meubles et objets courants.

64, rue Doudeauville, 75018 Paris. Tél. : 01 48 00 20 99. Ouverture : du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 12 h 30.

Ventes : en direct, du lundi au vendredi, à partir de 9 h.

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Reconnaître l’origine d’une trémie d’un moulin mural Vous avez découvert un moulin à café mural dans une brocante ? Comment vérifier son origine, son époque ou encore, éviter d’acheter une copie ? Thierry Prieux, Vice-président de L’A.I.C.M.C. (L’Association Internationale des Collectionneurs de Moulins à Café), nous donne quelques pistes pour bien acheter.

Le moulin mural Après la Première Guerre mondiale, Peugeot a popularisé le moulin mural. Les premiers, en bois verni, (surnommés boîtes aux lettres) ressemblent à de hautes boîtes rectangulaires en vente de 1920 à 1935. En 1923, Peugeot commercialise les moulins muraux à trémie en faïence blanche ou décorée d’un moulin hollandais.

De nombreux autres modèles ont été ensuite commercialisés. La « gamme des provinces françaises », produite entre 1936 et 1961est composée de 10 modèles principaux (14 modèles en tout avec variantes de couleurs et de signatures) en chromolithographies colorées : Picardie, Languedoc, Auvergne, Béarn, Bretagne, Champagne et Bourgogne, Normandie, Provence, Alsace, Savoie et Dauphiné.

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Trémie ayant la particularité d’avoir des Angélus en faces latérales.

Contenance 300g. Tampon : Digoin Sarreguemines France.

Marquages 23E et S.

Trémie Café et décor fleuri Tampon : Sarreguemines France (à l’envers) Marquage en creux P3. Inscription 8

Parole d’expert Le dos des trémies est très riches en informations :

Type de tampon, par exemple « Sarreguemines » écrit en lettres manuscrites ou en majuscules d’imprimerie : Marquage en creux : P3, P2, Z3, Z2, Z1…

Nombre à 4 chiffres : 4846, 4847, 4851…

Autres nombres : 8, 18, 23…

Autres indication : Digoin, SDV, DV… Comment dater, valider et authentifier une trémie :

Les nombres à 4 chiffres sont généralement des numéros de forme (numéro identifiant un moule).

Pour les moulins muraux Goldenberg, on sait que la contenance de ces moulins est de 500g pour les marquages en creux Z1, 350g pour les Z2 et 250g pour les Z3.

On retrouve une logique un peu similaire pour les moulins Peugeot. Par exemple, le marquage en creux P3 indique les « petites contenances » 250g et 300g (sachant que les trémies 250g ont été stoppées en 1935). Les nombres marqués au dos des trémies indiquent généralement un motif et/ou un numéro de moule. Pour la faïencerie de Sarreguemines, les autres marques en creux correspondent à une marque de façonnage (identifiant les ouvriers, calibreurs ou mouleurs qui ont façonné l’objet). Sur les pièces en porcelaine 8 lettres en majuscules différentes ont été relevées entre 1888 et 1936 : B, C, D, E, F, H, K et O la faible diversité des lettres utilisées pour une période aussi longue laisse penser que ces lettres liées au façonnage, correspondent plus à un chef d’équipe ou à un poste de travail plutôt qu’a un ouvrier en particulier.

Comment vérifier son origine ?

Concernant les moulins muraux, il est assez difficile de savoir si une trémie a bien été montée d’origine sur le mécanisme (Peugeot, Goldenberg, AS…) sur lequel on trouve cette dernière.

Il n’existe aucun catalogue regroupant les références, descriptifs et codes des principaux modèles de trémies. Les catalogues d’époque des différents fabricants de moulins permettent bien de connaître les motifs utilisés sur les trémies, mais aucun ne fournit de manière exhaustive les codes marqués au dos des trémies permettant pourtant d’identifier clairement l’origine de la trémie. On sait par exemple qu’il a existé des copies de trémies effectuées dans d’autres pays (essentiellement en Europe de l’Est). Le principal fournisseur de trémies pour les constructeurs français était la faïencerie de Sarreguemines (plus généralement : SDV : Sarreguemines/Digoin/Vitryle-François). Malheureusement la quasi-totalité des archives de cette faïencerie ont été perdues lors de

Trémie classique Tampon : Sarreguemines France. Marquage en creux P3.

Inscription 23 et 18

la deuxième guerre mondiale. Sarreguemines n’était pas directement vendeur de moulin, mais un simple prestataire pour la fabrication de trémies.

des différents fabricants afin de faire la différence entre leur propre production mais aussi à les différencier de certaines copies.

Exemple : l’Angelus

Nous retrouvons chez les principaux fabricants de moulins un certain nombre de modèles de trémies de moulins muraux représentant l’Angélus. Par exemple, chez Peugeot, 3 modèles sont référencés : Une version « gaufrée » (fabriquée en 1933).

Une version « standard » 250g (fabriquée entre 1933 et 1935).

Une version 300g (fabriquée entre 1936 et 1941).

Chez Peugeot, les carters de moulins muraux pouvaient avoir les couleurs suivantes : blanc, bleu, rouge ou aluminium. Tandis que les planchettes pouvaient aussi avoir différentes couleurs, même si la plupart du temps ces dernières étaient en hêtre verni naturel. Pour les modèles « Angélus » les carters étaient toujours « blancs » et les planchettes étaient théoriquement laquées blanches (même si on les trouve généralement en hêtre verni naturel).

Il existe des variantes de décors fleuris sur la face et sur le coté. Avant 1939, le mot « Café » est systématiquement écrit avec un « C » majuscule et le reste en minuscule. On trouve parfois des trémies sans le mot « Café » ou avec le mot « CAFE » en majuscule et/ou des trémies sans décor fleuri… dans ce cas, il ne s’agit pas des trémies montées d’origine sur des mécanismes Peugeot. Il est à noter que certains revendeurs fournissaient des trémies de « rechange » utiles en cas de casse (ou tout simplement en cas de « lassitude » vis à vis du motif d’origine). Le nombre de variantes pour un seul motif (ici l’Angélus) démontre bien la complexité à retrouver les trémies d’origine

Copie de trémie, modèle Angélus « gaufré ».

Contenance 250g, origine Tchécoslovaquie.

Contact L’A.I.C.M.C. : une association de collectionneur L’A.I.C.M.C. (L’Association Internationale des Collectionneurs de Moulins à Café) est une association de loi 1901 qui regroupe les molafabophiles* de plusieurs pays.

Le but de cette association est de rechercher, structurer et partager des informations concernant les fabricants de moulins à café ainsi que leur production, depuis la fin du XVIIe siècle jusqu’à nos jours.

Pour plus d’informations : http://aicmc.free.fr *(passionnés de moulins à café) 13

Agenda

À la Découverte des East Midlands Les passionnés d’antiquités ont rendez-vous au cœur de l’Angleterre ! A la

rentrée, les plus grandes foires d’antiquités d’Europe – le Salon International des Antiquités de Newark et le Salon de Swinderby – accueillent les amateurs d’objets rares et anciens dans la magnifique région des East Midlands.

Photos : Office de Tourisme des East Midlands

« Le salon d’antiquités le plus important d’Europe » 14

« Un événement de renommée internationale » « Des milliers d’exposants »

L

es Anglais ont une passion démesurée pour les antiquités, la brocante et le vintage. Leur bosse du commerce, leur amour des beaux objets et leur manie de tout collectionner peut probablement expliquer cette passion. Une chose est sûre : les foires d’antiquités britanniques, celles de Newark et de Swinderby en tête, sont les plus importantes d’Europe !

Le salon International des Antiquités de Newark, le plus important d’Europe

Très attendues, les prochaines ventes du Salon International des Antiquités de Newark auront lieu les 7-8 octobre et 2-3 décembre prochains.

Ce salon, qui a lieu six fois par an, pendant deux jours, est le plus important d’Europe. 200 stands, 44 chapiteaux et des centaines d’emplacements extérieurs y accueillent en effet des amateurs venus de tous horizons pour acquérir meubles, tapis, peintures, bibelots, jouets, horlogerie, cartes anciennes et autres objets de collection. Des milliers d’exposants et d’acheteurs participent à cet événement de renommée internationale, organisé au Nottinghamshire Showground et sur la Place du Marché de la ravissante bourgade de Newark.

Le temps d’un week-end

Les East Midlands sont accessibles par avion depuis les principales villes de France, grâce aux vols Bmibaby et Ryanair. Saint Pancras International, gare d’accès de l’Eurostar (A/R Paris-Londres dès 77 €), relie directement les voyageurs vers Northampton et Nottingham (aller dès 19 €). Hébergement à Lincoln à partir de 60 €/nuit. Les East Midlands d’Angleterre incluent les districts de Nottinghamshire, Derbyshire, Leicestershire, Lincolnshire, Northamptonshire et Rutland. Très facile d’accès depuis la France entière, la région des East Midlands est la destination idéale pour s’évader le temps d’un week-end. De plus, avec un taux de change favorable, l’Angleterre est aujourd’hui encore plus abordable.

« 200 stands, 44 chapiteaux et des centaines d’emplacements extérieurs… »

Le Salon de Swinderby, un nouveau rendez-vous

Complétant l’offre déjà riche du Salon International de Newark, de nouvelles ventes auront lieu les lundi 13 septembre, 8 novembre prochains au tout nouveau Salon de Swinderby. Ce salon, très proche de la pittoresque petite ville de Lincoln, aura désormais lieu tous les deux mois, pendant une journée, et alternera avec celui de Lincoln. Un nouveau rendez-vous pour une région qui ne cesse de ravir les passionnés d’objets anciens et d’art décoratif !

Pour en savoir plus

Consultez le site www.discovereastmidlands.fr, le site français de l’Office de Tourisme des East Midlands. Il contient de nombreuses informations utiles pour l’organisation d’un voyage dans le cadre de ces foires d’antiquités.

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Livres de chevet Dictionnaire des mobiliers

Techniques, ornementation, matériaux, styles, outils, termes d’antiquaires, notices biographiques d’ébénistes et de designers : en 3000 articles et 600 photos, c’est toute l’histoire du mobilier qui transparaît. À l’usage des amateurs comme des professionnels. « Dictionnaire des mobiliers et objets d’art, du Moyen Age au XXIe siècle », auteurs : Anne Lovreglio et Aurélia Lovreglio, éditions : le Robert, 39€.

Décoration facile pour les bricoleuses

Ce guide de décoration, divisé en 5 grands chapitres (espace, style, couleur, texture et lumière), propose mille et une astuces pour décorer son intérieur avec goût et à moindre coût. « Décoration facile pour les bricoleuses », auteur : Abigail Ahern, éditions Ouest France, 192 pages, 120 photos, 22€.

Home déco inspirations

La customisation entre en jeu et fait scintiller châssis, abat-jour et petits objets. Les techniques astucieuses, à la portée de tous, vous sont expliquées en pas à pas pour une réussite assurée. « Home déco inspirations », éditions de Saxe, 64 pages et dessins grandeur nature, 13€ 90.

Broc’styles

Ameublement art Français

« L’ameublement d’art Francais 1850-1900 » ou les grands décorateurs Français de la seconde moitié du XIXe siècle, est un merveilleux ouvrage, fruit de la collaboration entre une historienne d’art et un antiquaire. Auteurs : Camille Mestdagh et Pierre Lécoules, éditions de l’Amateur, 336 pages, 600 illustrations, 80€.

La première partie de ce livre fait découvrir aux lecteurs l’univers de la brocante, présente les objets incontournables et les passionnés : collectionneurs, brocanteurs, acheteurs…. Dans la seconde, l’auteur a sélectionné 20 objets parmi les plus achetés ou recherchés sur les brocantes, et explique comment les restaurer étape par étape, photographies à l’appui. « Broc’styles », auteur : Aurélie Drouet, photographies : Cédric Chassé, éditions Ouest France, 128 pages, 160 photos, 20€ 90.

Restaurer ses meubles et objets

Bricolage de poche

De A à Z, outils, matériaux, techniques pas à pas, schémas explicatifs, index détaillé.

Le guide indispensable de la maison. « Bricolage de poche », éditions Marabout, 448 pages, 10€ 50.

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Une foule d’idées simples, de recettes de professionnels, de conseils et d’astuces à travers des mises en œuvre en images pour mieux les reproduire chez soi. « Restaurer ses meubles et objets », auteur : Catherine Levard, éditions Massin, 96 pages, 14€ 90.

Détente

La dernière gemme

« Par un froid matin de février, un brocanteur approche Thibault Dentoir pour lui proposer une étrange pierre.

Intrigué puis fasciné, ce marchand d’arts et gemmologue se voit malgré lui entraîné dans une passionnante recherche. Elle le conduira à travers le temps de la révolution française en passant par les cabinets de curiosités du XVIe siècle, des débuts de la flibuste jusqu’aux confins du nouveau monde.

Mais la mort semble frapper tous ceux qui s’approchent de cette pierre. Que cache-t-elle ? Pour le découvrir, il devra reconstituer sa véritable histoire en dévoilant de sombres secrets … ».

L’auteur, Geoffray Riondet est antiquaire et gemmologue lyonnais, spécialisé dans les bijoux anciens. Dans ce roman policier très réaliste, il nous entraîne sur les traces d’une gemme ancestrale.

Il s’inspire largement d’un épisode de sa vie professionnelle et toutes les circonstances historiques sont véritables. « La dernière gemme », de Geoffray Riondet, éditions Les presses littéraires, 213 pages, 11€.

1000 idées déco

Une vraie mine d’or pour trouver des idées déco, du sol de la chambre au plafond de la cuisine…

Christian Sarramon a passé 30 ans à photographier les maisons les plus extraordinaires dans le monde, cet ouvrage regroupe toutes ses photos. « 1000 idées déco », auteur : Christian Sarramon, éditions Marabout, 208 pages, 1000 photos, 20€.

Marques des porcelaine

Ce livre de 272 pages contient plusieurs milliers d’illustrations des marques et signatures des porcelaines faïences poteries et grès, de France, d’Europe et d’ExtrêmeOrient. Les marques et signatures sont triées par pays et par lettres et motifs. Un index des artistes, peintres et décorateurs complète cet ouvrage. « Les Marques des Porcelaines Faïences et Poteries : Europe et ExtrêmeOrient », auteurs : J.G. Th. Graesse et E. Jaennicke, éditions de l’Amateur, 55€.

Tout rénover dans la maison

La bible pour planifier et réaliser les grands travaux de rénovation de la maison. « Tout rénover dans la maison », éditions Marabout, 624 pages, 9000 photos de pas à pas, 29€.

Le boutis traditionnel

Maisons de famille

Entrez dans l’univers du boutis et de la piqûre de Marseille, riches tant par leur histoire que par leur technique. « Le Boutis traditionnel », éditions de Saxe, 64 pages, 24€ 50.

Tout ce qui fait l’âme d’une maison de campagne est rassemblé dans cet ouvrage : des cuisines de terroir, des salles de bains poétiques, des chambres de rêve … des idées pleines de charmes et d’authenticité. « Maisons de famille », éditions Massin, 25€.

Empire

Récup’ et détournement

Comment récupérer des meubles anciens ou détourner délibérément un objet. L’humour, le goût de la mise en scène, la créativité exacerbée sont au rendez-vous dans ce livre qui va vous donner des idées et en faire naître d’autres. « Récup et détournement », auteur : Marie-Pierre Dubois Petroff, éditions Massin, 96 pages, 14€ 90.

Le style Empire concrétise la seconde phase du néoclassicisme dans les arts décoratifs, synthèse cohérente des différents types d’ornementation « à l’antique » enrichie d’éléments empruntés à l’art égyptien. Une synthèse attendue sur une période méprisée et méconnue des arts décoratifs français, enrichie d’illustrations rares. « Les Styles Consulat et Empire », auteur : Christophe Huchet de Quénetain, éditions de l’Amateur, 192 pages, 42€.

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Pour préserver l’authenticité de la demeure, on retrouve les salons d’époque alliés à une décoration pleine de romantisme.

Au bonheur des curieux… Amateur de raretés, chineurs et contemplateurs, à vos lorgnons ! Rennebourg vous promet de jolies découvertes au détour d’une chambre, d’un boudoir ou d’un vestibule.

Maison d’hôtes

Une bâtisse du début du XVIIIe, construite au cœur du vignoble charentais.

Le domaine de Rennebourg, sachant préserver son âme et ses racines est aussi ravissant que mystérieux.

Niché au cœur de la Charente, le

Il était une fois

Rennebourg Plusieurs dépendances s’étendent de part et d’autre du logis principal, avec des chambres et une grande salle de réception sous charpente apparente.

Domaine de Rennebourg respire le charme d’une propriété de famille. Près des roses trémières et des hortensias, on se laisse délicieusement bercer par cette ambiance pleine de poésie.

Maison d’hôtes

Le kiosque en fer forgé vous accueille le temps d’une sieste.

Au centre de la cour, se dresse fièrement le bassin aux nénuphars, entièrement restauré par Florence.

Une demeure où les générations familiales se succèdent depuis 150 ans.

P

assé la grille flanquée de pilastres en pierres blanches, on découvre la large façade du bâtiment principal et ses dépendances recouvertes de vigne vierge. La vieille bâtisse datant de 1750, encadrée par des boules de buis ébouriffés, a été restaurée pièce par pièce et décorée avec divers objets et meubles de brocante. Dès les années 70, le souci de préserver ce lieu a changé la destinée de cette demeure de famille. Aujourd’hui, le domaine de Rennebourg cultive l’art de recevoir et enrichit son âme par les fêtes, mariages, week-end ou vacances en famille et tourisme d’affaires.

Une maison de famille

La convivialité des deux maitresses de maison, Michèle Frappier et sa fille Florence, fait qu’on se sent très vite chez soi mais quelques siècles en arrière…

On s’imagine devant le foyer de la cheminée, lové

dans un des fauteuils club du salon, bercé par le doux crépitement des bûches. Dans cette maison de famille, le temps suspend son vol pour nous replonger en enfance, enfoui dans nos souvenirs, tel Marcel Proust chez tante Léonie. Un accueil chaleureux, de petites attentions bienveillantes, une quiétude absolue, suivie d’une dégustation de cognac… il n’en faut pas plus pour se croire en famille !

A table !

Cette maison d’hôtes et sa table sont à découvrir en toute saison, le charme y est permanent… A 20 heures, la cloche sonne : tout le monde passe à table, le moment de savourer les recettes de Michèle! Dîner aux chandelles, petit déjeuner au milieu des hortensias du jardin, buffet gourmand à l’ombre du kiosque, banquet de fête ou table à

thème… la maitresse des lieux sélectionne les meilleurs produits du terroir pour vous concocter des spécialités culinaires incontournables dans la région. Ses maître mots… la simplicité, le goût et la convivialité !

L’art de la mise-en-scène

Dans toutes les pièces, une profusion de bibelots, savamment disposés… et une brillante maîtrise émancipée de la surcharge décorative. Les chambres quant à elles, sont constamment baignées de lumière.

Dans l’alcôve aux boiseries finement sculptées, le linge ancien côtoie d’éclatantes draperies. Les roses anglaises sont disposées sur un guéridon orné d’une fine marqueterie, jouxtant de confortables bergères comme incitation à la détente. Chaque objet, chaque meuble insuffle cette douceur délicate, ce charme suranné, propre aux demeures d’autrefois.

« Un événement de renommée internationale »

Avec son jardin enchanteur, ses chambres aux allures de bonbonnières et sa cuisine authentique, cette demeure est le lieu idéal pour couler quelques jours de détente. Ce paisible logis charentais, aux murs léchés par le lierre et les fleurs, vous baignera dans une atmosphère résolument proustienne.

La chambre du parc, lumineuse et tranquille, offre une superbe vue sur la verdure environnante.

Contact

Michèle Frappier nous ouvre les portes de ses 9 chambres telles que la chambre Charleston, chambre de tante Marie, chambre aux oiseaux, chambre Louis XV…

Michèle et Florence Frappier Le domaine de Rennebourg Saint-Denis-du-pin, 17400 Saint-Jean d’Angely Tél. : 05 46 32 16 07 Site internet : www.domainederennebourg.fr Ouvert toute l’année, 9 chambres et table d’hôtes le soir sur réservation

Les évènements à Rennebourg Baldaquin exubérant, estrade et lourdes étoffes, ce lit s’inscrit dans l’esprit « vie de château ».

Cette chambre révèle tout le charme des boiseries bleutées et patinées à l’ancienne.

Fêtes familiales Un lieu ravissant pour organiser tous les moments qui marquent une vie : Noël, Saint-Valentin, réception, mariage, anniversaire…

Des soirées à thèmes, des rendez-vous insolites mariant plaisirs de la table et détente autour de thèmes aussi variés que musique, gastronomie, contes, jeux de société ou théâtre sont régulièrement organisés au Domaine.

Le lit chiné de style Louis XV a été restauré, capitonné de velours pourpre et les deux portes ont été tapissées de toile de Jouy dans la même tonalité.

Séminaires, stages Le Domaine peut également accueillir et organiser rendez-vous professionnels, ateliers découvertes, conférences ou séminaires.

Manifestations culturelles La magie des lieux, une salle de spectacle au sein du Domaine et un jardin haut en couleurs permettent l’organisation d’évènements tels que spectacle, concert, dîners à thème…

Chambre Tante Marie, avec son mobilier typique des maisons de famille.

Jeux de rôle et murder party A l’intérieur comme à l’extérieur, place au divertissement ! Course au trésor, tournoi d’échec, scrabble, jeux de rôle ou murder party… Rennebourg y apportera ce supplément d’ambiance qui fait la différence !

Disposée sur différents meubles, la toile de Jouy fait ici sensation

Dans cette chambre de style « grand-maman », quelques meubles et accessoires remis au goût du jour.

Une ambiance très romantique avec ce lit à baldaquin et ses fauteuils brodés de roses.

Que faire aux alentours…

Les coups de cœur de Michèle : Contempler l’Eglise d’Aulnay Visiter la citadelle de Brouage et St-Séverin-surBoutonne Suivre le chemin botanique

De nombreuses salles et salons offrent des espaces de fêtes.

Espace relaxation signé Florence : Chiner chez Dominique Brocante Se régaler au Petit Bouchon à St-Jean-d’Angély Déguster un Cognac chez Baudry Participer à un stage relaxation signé Gaëlle Sans oublier les p’tits loups…

Grimper dans la cabane au fond du jardin !

Découvrir l’équitation au poney club de la Jallet S’éclabousser au centre aquatique de St-Jean-d’Angély Commerces Tennis Plan d'eau Plage

4 km 4 km 4 km 54 km

Equitation Pêche Baignade Mer

2 km 4 km 28 km 54 km

Golf Rivière Piscine Randonnée

28 km 4 km 4 km 4 km

Cette grande table peut accueillir 10 couverts. Les moulures, cheminées et portes datent du XVIIe siècle.

Tarifs Chambre 2 personnes, petit déjeuner inclus Cabinet de curiosités.

Prix moyen du repas en table d’hôtes

Mini 84 €

Maxi 89 € 20 €

Robots illuminés Anatole, Oscar, Zoé ou Josef n’étaient autrefois que de vulgaires morceaux de métal laissés à l’abandon. En les détournant de leur fonction première, Bruno Lefèvre, alias +Brauer, plasticien et designer, leur invente une nouvelle existence. Rencontre avec ces robots lumineux, frétillants à l’idée d’éclairer votre intérieur…

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Récup’ et détournement « Détourner les objets de leur fonction première pour leur inventer une nouvelle existence » « Apporter de la lumière dans les intérieurs » Elec Lampe en acier, pièces mécaniques, isolateur verre. Exposée à “La récup’ dans tous ses états” Galerie id Art, Paris, décembre 2008.

Pièce unique.

Antiquités Pratique : Comment vous est venue l’idée du recyclage ? +Brauer (Bruno Lefèvre) : Plus qu’une idée

de recyclage, il s’agit d’une prise de conscience.

Notre monde moderne privilégie l’usage unique, le « jetable » et produit quantités de déchets qui ne sont que peu ou pas réutilisés. Ma démarche va à l’encontre de cette tendance en détournant les objets de leur fonction première pour leur inventer une nouvelle existence. Il y a plusieurs années, en fouinant dans un garage automobile familial, je suis tombé sur un stock de pièces « inutilisables ». La noblesse de ces matériaux m’a donné envie de les « sauver de la décharge ». Leur forme et leur patine ont immédiatement suscité en moi des images de sculptures lumineuses.

J’ai d’abord commencé à créer pour moi-même et pour des amis, en parallèle de mon activité de graphiste. L’intérêt immédiatement suscité par mes créations m’a poussé à accorder de plus en plus de temps à cette activité.

Pourquoi ce pseudo ?

Brauer est le nom de jeune fille de mon arrière grandmère polonaise. Lorsqu’elle était jeune fille en 1860, un ouvrier français est venu loger dans la pension de famille que tenait son père dans les environs de Cracovie. Une idylle secrète est née entre les deux jeunes gens et lorsque l’ouvrier s’apprêta à repartir en France, elle a décidé de l’y suivre, malgré le veto de son père. Ils s’aimèrent jusqu’à la fin de leurs jours.

Cette belle histoire d’amour a donné naissance à ma famille et a bercé mon enfance. J’ai voulu lui rendre hommage en choisissant ce nom comme pseudo.

Pourquoi en faire des luminaires ?

Je ne les appellerais pas des luminaires mais plutôt des objets lumineux. Je les conçois avant tout comme des objets, la lumière vient ensuite. La lumière représente la vie. Pour moi, le symbole de donner une deuxième vie à des matériaux devait passer par la lumière. J’aime par ailleurs l’idée d’apporter de la lumière dans les intérieurs des personnes qui choisissent d’acquérir mes créations.

Votre style se veut design…

J’ai toujours été passionné par le design, passion nourrie par ailleurs par mon métier de designer graphique. C’est plutôt le design qui s’est imposé à moi qu’un acte réfléchi que je peux expliquer.

Avez-vous créé d’autres objets ?

Oui. J’aime l’idée de l’assemblage. Il m’arrive régulièrement d’associer divers objets, du galet trouvé sur une plage à une branche d’arbre, pour en faire des sculptures. Mon travail de création se fait toutefois principalement à partir de métaux et de verre mais récemment, à la demande d’une galerie, j’ai également commencé des sculptures à partir d’assemblage d’objets en plastique.

Quels matériaux utilisez-vous principalement ?

Pourquoi ?

J’utilise principalement des matériaux ayant eu une fonction industrielle. J’aime particulièrement l’aspect robuste et pérenne de l’acier et des matériaux industriels qui ont vécu, marqués par la patine. Associés les uns aux autres, ils reprennent vie dans des œuvres uniques où chaque pièce peut raconter sa propre histoire...

Taxi Lampe à poser, enseigne TAXI, pièce mécanique 45cm. Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris.

Pièce unique.

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Récup’ et détournement « La noblesse de ces matériaux m’a donné envie de les sauver de la décharge » Où les trouvez-vous ?

Quel est le prix d’une de vos créations ?

Dans des brocantes, des déchetteries, des garages automobiles, par le biais de troc, mais également auprès de particuliers qui ont eu connaissance de mon travail et qui me proposent de récupérer certains matériaux dont ils n’ont pas l’utilité.

Entre 150 € et 1500 €. Le prix est fonction de la taille de l’œuvre, du nombre de pièces nécessaires à sa réalisation, du temps nécessaire à la recherche de ces pièces et du temps passé à la création.

J’apporte en effet un soin particulier à la conception de mes œuvres puis à la recherche des pièces qui correspondent à ce que j’avais en tête au moment de la conception. La réalisation de certaines de mes œuvres nécessite plusieurs dizaines d’heures de travail.

Vous réalisez également des peintures ?

Oui, là encore avec l’envie de faire vivre des matériaux divers, de leur faire raconter une nouvelle histoire en les associant à d’autres. J’associe la peinture, le papier, des cordages, du sable, du métal, de la cire de bougie… Je présente ce travail de peinture en parallèle de mes sculptures lumineuses dans des expositions et des galeries sur Paris et à Madrid où une galerie espagnole d’art contemporain a choisi de représenter mon travail.

Quelles sont les dates de vos prochaines expositions ?

Je participe à des expos récurrentes comme le Carré des Ateliers de Paris et du Marché Art et Création de la Bastille. Une de mes sculptures lumineuses a été vendue à Drouot et je me prépare à une nouvelle vente pour courant 2011. Je suis également actif auprès d’associations d’artistes qui travaillent autour du recyclage, comme Art’Gens basée à Lyon et Art’Eco à Paris. Hors de France, je prépare une exposition collective à Malaga de août à octobre 2010. Enfin, avec la mairie de ma ville, le Pré Saint Gervais (petite commune d’Ile de France située juste à la sortie de Paris, entre la Porte des Lilas et la Porte de Pantin), nous sommes en train d’organiser une animation « ateliers portes ouvertes » des artistes de la commune.

Parlez-nous de votre site…

Le site www.brauer.fr présente une sélection de mes peintures, photographies et sculptures lumineuses.

Je le mets à jour régulièrement en fonction de mes dernières créations. C’est une vitrine qui permet à des personnes ayant découvert mon travail dans des salons ou en galerie de reprendre contact avec moi pour une visite de l’atelier ou un achat. Internet permet d’être visible dans le monde entier et grâce à ce site, j’ai pu être contacté par des amateurs à l’étranger (Japon, USA, Australie) et réaliser des ventes auprès d’un public qui n’aurait pas pu découvrir mon travail sans ce site. J’ai également une page facebook +Brauer qui permet d’être tenu au courant de mes prochaines expositions et actualité.

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Boat Lampe en métal, isolateur électrique 25 cm. Exposée à “Beau Ethique” Galerie Art Est, Paris, mars 2010. Pièce unique.

Ce sont des pièces uniques ?

Oui. Chaque œuvre est créée à partir de ce que certaines pièces de métal me racontent. Je les assemble pour créer à chaque fois une pièce unique. Aucune de mes sculptures lumineuses n’est créée en série.

Quels sont vos projets ?

Mon principal projet est d’ouvrir un atelier-galerie. Je suis à la recherche d’un lieu à Paris où je pourrai exposer mes créations ainsi que celles d’autres artistes développant la même philosophie (recyclage, utilisation de matériaux détournés…). Ce lieu accueillera également une partie de mon atelier afin que je puisse finaliser sur place certains objets. Mon atelier principal restera toutefois au Pré Saint Gervais.

J’ai par ailleurs reçu carte blanche pour créer la mise en lumière de l’espace dans une épicerie fine à Paris (travail que je réaliserai à la rentrée de septembre) et je viens d’être contacté par un restaurant pour la même mission.

Cric crac Lampe en métal et aluminium, cric 60 cm. Exposée à “Expo-Concerts” Musée de Montmartre, Paris, septembre 2008.

Pièce unique.

Un dernier mot ?

Nous avons parlé ici principalement de mes sculptures lumineuses, mais ma démarche artistique utilise plusieurs supports d’expression qui fonctionnent comme un ensemble pour moi. Ainsi je n’instaure aucune hiérarchie entre mes travaux, qu’ils soient sculpture, peinture, photographie ou installation. Le medium peut différer, tout est travail de l’image et des matières. Chaque œuvre est unique, ce n’est pas le travail de série qui m’intéresse mais plutôt que chaque pièce raconte sa propre histoire.

Ernest Lampe en aluminium laqué, 20 cm, Exposée à “Beau Ethique” Galerie Art Est, Paris, mars 2010. Pièce unique.

« L’aspect robuste et pérenne de l’acier et des matériaux industriels qui ont vécu… »

Achille Lampe en aluminium, 20 cm, Exposée à “Beau Ethique” Galerie Art Est, Paris, mars 2010. Pièce unique.

Mister T Lampe en acier, isolateur verre sablé. Exposée à “La récup’ dans tous ses états” Galerie id Art, Paris, décembre 2008.

Pièce unique.

Electro Lampe en métal, isolateur verre 20 cm. Exposée à “Beau Ethique” Galerie Art Est, Paris, mars 2010.

Pièce unique.

Christi Lampe bougeoir en métal, pièces mécaniques 30 cm.

Pièce unique.

Mouli Applique murale, presse purée, isolateur verre 15cm. Pièce unique.

Bob Lampe en métal et aluminium, cric 100 cm.

Exposée à “Expo-Concerts” Musée de Montmartre, Paris, septembre 2008.

Pièce unique.

Champi Lampe en métal laqué, phare automobile 35 cm.

Pièce unique.

Comme sur des roulettes Lampadaire en métal laqué, phare automobile 140 cm.

Exposée à “La récup’ dans tous ses états” Galerie id Art, Paris, décembre 2008. Pièce unique.

Beau et écolo

Ces objets lumineux sont fabriqués principalement à partir d’éléments récupérés.

Ils sont tous équipés d’ampoules basse consommation ou à faible voltage.

L’usage d’éléments recyclés et récupérés contribue à la préservation de notre planète.

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Oscar (lampe robot) Lampe robot, boîtier métal, instruments cuisine, outils 50 cm, Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris.

Pièce unique.

Otto (robot lumineux) Lampe robot, boîtiers métal 35 cm, Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris. Pièce unique.

Zoe (lampe robot) Lampe robot, boîtier métal, outils 25 cm, Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris.

Pièce unique.

Anatole (lampe robot) Lampe acier, boîtiers métalliques, 55 cm, exposée à l’Internacional Recycl’ Art Expo Madrid, Espagne, août à septembre 2010.

Pièce unique.

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Josef (lampe robot) Lampe métallique, isolateur verre. Exposée à “Esprits détournés” Viaduc des Arts, Paris, septembre 2009.

Pièce unique.

Alfred (lampe robot) Lampe en acier, pièces mécaniques, manomètre 60 cm.

Exposée à “Beau Ethique” Galerie Art Est, Paris, mars 2010.

Pièce unique.

Récup’ et détournement Sam Lampe en aluminium, isolateur verre 30 cm, Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris.

Pièce unique.

Toro Lampe en acier, plexiglas.

Exposée à Recycl’Art Galerie, Paris.

Pièce unique.

Mini électro Lampe en métal, isolateur verre 15cm. Exposée à “Esprits détournés” Viaduc des Arts, Paris, septembre 2009.

Pièce unique.

Mecano Lampe en acier, pièces mécaniques, isolateur verre. Exposée à “Esprits détournés” Viaduc des Arts, Paris, septembre 2009.

Pièce unique.

« Faire vivre des matériaux divers, leur faire raconter une nouvelle histoire en les associant à d’autres »

Urgence Lampe aluminium, isolateur verre 20cm. Exposée à “Esprits détournés” Viaduc des Arts, Paris, septembre 2009. Pièce unique.

Schuss Lampe en cuivre, métal.

Exposée à “Esprits détournés” Viaduc des Arts, Paris, septembre 2009.

Pièce unique.

Contact :

+Brauer 50, rue de Stalingrad 93310 Le Pré Saint Gervais Site internet : www.brauer.fr Email : brauer.paintings@free.fr Tél. : 06 14 37 73 19 29

Train Jep « La Flèche d’Or » : Prochain arrêt Sully-sur-Loire 30

Les jouets anciens

Les trains

Jep

JdeP, locomotive de plancher, 100€.

Jep, c’est « la » grande marque Française de trainsjouets, une des préférées des collectionneurs. La boutique Frantic, témoigne de cet engouement en

Loco 120, mécanique, carénée noire, 80€.

proposant à la vente une quantité innombrable de modèles : locomotives électriques CC, Flèche d’Or Pacific, wagons, voitures et accessoires divers...

Rencontre avec des trains de légende.

Photos : ©Frantic

L’histoire de Jep La société des Jouets de Paris fut fondée en 1902 sous le nom de « Jouet de Paris » et sous le sigle « J.P ». En 1929 le sigle devient « JeP » après avoir été, pendant quelques années, « JdeP ». La société des Jouets de Paris est créée le 25 octobre 1902 par le rassemblement de sept fabriques spécialisées dans le jouet. Elle appartient à une société anonyme fondée en 1932 par M. Grasset, ferblantier à Paris.

La société installe son usine au 94 de la rue de Paris à Montreuil-sous-Bois.

La SIF, Société Industrielle de Ferblanterie

La Société Industrielle de Ferblanterie est créée le 9 décembre 1899 par le rassemblement principalement de trois usines situées à Solre-leChâteau (Nord), Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et Beaune (Côte-d’Or). La société fabrique des articles de ferblanterie, mais aussi des jouets en tous genres notamment des trains. Ces trains en fer blanc, qui portent l’inscription SIF, sont aujourd’hui très recherchés.

La naissance de Jep

Le 28 avril 1909, un gigantesque incendie détruit les cinq mille mètres carrés de l’usine de Montreuil.

Quatre mois plus tard, le premier août, la société des Jouets de Paris cède ses brevets et ce qu’il reste de son usine à la Société Industrielle de Ferblanterie.

La société préfère conserver le nom de Jouet de Paris. Les jouets vont alors prendre pendant quelque temps le nom de JP puis J de P et enfin JEP en 1929. Le nom sonne bien et signifie aussi « Jouet Educatif Parisien ». Certains jouets fabriqués entre 1909 et 1914 peuvent porter les deux inscriptions: SIF et JP.

JdeP loco 120 Nord, mécanique, noire (pile dans tender pour éclairage), 130€.

Locotender 120, électrique moteur AP5, 250€.

L’entre–deux Guerres

Pendant la Première Guerre Mondiale, l’usine est réquisitionnée et le directeur de l’époque Cyril Bonnet, se voit dans l’obligation de fabriquer des casques pour l’armée française.

Dès la fin de la guerre, la fabrication des jouets va reprendre et la société entre dans une période de plein essor. Des trains extraordinaires à l’échelle O comme

Loco 120 électrique, rame articulée, 250€.

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Les jouets anciens « La flèche d’Or », la « Pacific » ou l’autorail « Triple Bleu » accompagnés d’une multitude d’accessoires sortent des usines chaque année. Mais les trains ne sont qu’une partie de la colossale production de Jep. L’entreprise fabrique toutes sortes de jouets comme des voitures, des bateaux, des canots de course, des patins à roulettes, des accessoires de plage, des cuisinières ou encore des avions.

Les usines de Montreuil, de Solre-le-Château, de Chalon-sur-Saône, de Beaune et d’Orléans consomment plusieurs tonnes de matières premières par jour. A elle seule, l’usine de Montreuil s’étend maintenant sur une superficie au sol de plus de 10000 mètres carrés et emploie jusqu’à 771 personnes.

Le siège social de la Société Industrielle de Ferblanterie se trouve 39 rue Beaumarchais dans le troisième arrondissement de Paris. La SIF possède aussi de nombreuses salles d’échantillons en France et en Europe (Lyon, Alger, Amsterdam, Le Caire, Zurich, Casablanca, Bruxelles et Göteborg) qui témoignent de l’importance de l’exportation des jouets Jep. L’après guerre

L’après guerre est une période difficile pour Jep. La France tourne au ralentit et il y’a pénurie de matières premières. Le catalogue perd plusieurs dizaines de références et ce n’est qu’en 1948 que la société va reprendre son rythme initial.

Cette année là, Jep se lance dans le OO qui deviendra un peu plus tard le HO. Tout un programme est lancé avec du beau matériel roulant comme la 232 R, la 2D2 9101 ou les célèbres voitures saucissons, sans oublier la voie, les accessoires et les bâtiments. Le O n’est pas délaissé et le catalogue ne cesse de s’enrichir de nouveaux modèles chaque année.

La réponse à la concurrence

Dans les années 50, la situation de Jep se dégrade et il ne reste plus que deux usines. Celle de Montreuilsous-Bois où sont entre autres fabriqués les trains et celle d’Orléans spécialisée dans la fabrication des pistolets, cuisinières et meubles de cuisine. L’usine de Montreuil reste la plus importante mais n’emploie plus que 500 personnes.

Le métal et les jouets de qualité coûtent chers et se vendent de plus en plus mal. Pour faire face à Jouef qui propose des trains en plastique de moins bonne qualité mais bien moins chers, la société décide vers 1955 d’intégrer le plastique dans ses jouets. Cette mesure ne suffisant pas pour redresser la barre, la direction décide d’augmenter ses tarifs. Entre 1956 et 1959, les jouets du catalogue augmentent en 32

moyenne de 30%.

En 1960, la matière plastique s’impose intégralement avec les trains de la série 61. Jep prend enfin conscience que ses trains de luxe sont très chers et espère en créant cette série bon marché conquérir de nouveaux adeptes qui achèteront par la suite les beaux trains Jep. Parallèlement, Jep intègre aussi dans son catalogue des coffrets luxueux comprenant les jolies locomotives de la marque et les belles voitures en tôle créées par le sous-traitant Rateau.

JdeP, loco flèche d’or 230, électrique, version avant-guerre, 1500€.

Les années 60 : la chute

Malheureusement les modèles de la série 61 sont très décevants et bien moins réalistes que ceux de Jouef, si bien que cette initiative ne rencontre pas le succès escompté.

En 1960, Hornby s’est lancé à son tour dans l’échelle HO et porte un coup qui va être fatal pour Jep. Débarrassée de sa concurrente VB, la jolie 060 DB de Jep subit maintenant la concurrence de celle de Hornby. La gamme va continuer à se dégrader et la grande usine Jep qui n’a pas supporté la révolution de la matière plastique ferme définitivement ses portes en 1968.

(HO) 2D2, électrique, version roues rouges, 100€.

Source : www.lestrainsdeguillaume.com

La locomotive Le locomoteur La locomotive La locomotive La loco–tender La locomotive Le moteur A.P.5.

2D2

232 030

Fausse 2D2, version tôle peinte, 250€.

9101 030DA–2 060DB–1 R TX 16501

BB

Les mythiques

JdeP, loco 020 PO, lithographiée, 150€.

Les objets mythiques de Jep sont l’hydravion, la Flèche d’Or et ses 2 wagons, la CC, la 141 P et le triple bleu (ou rouge).

Autorail 2B2, électrique, 300€.

(HO), loco 232, carénée, électrique 150€.

Locotender 131, électrique moteur, AP5, 600€.

Les locomotives électriques CC Jep « O » Référence : 6076 L – 6077 L Années de production : 195964/1952-64 Désignation : grande motrice type CC de la SNCF entièrement en métal moulé, équipé de 2 pantographes articulés.

Motorisation : un ou deux blocs de 3 essieux moteurs AP5.

Eclairage : une ampoule éclaire les feux et la cabine côté AV pour les 2 modèles, ainsi que côté AR pour la 6077.

Attelage : automatique aux 2 extrémités.

Longueur : 33 cm Poids : 2 kg – 2,450 kg « C’est la machine du record du monde ». Second fleuron de JEP, elle possède la plus grande puissance de traction en raison du nombre important d’essieux moteurs et de la qualité exceptionnelle des moteurs AP5. Les premières versions se différencient par un haut de caisse vert très pâle (vert tilleul) et un bas de caisse nettement plus foncé (vert PO). Les roues sont rouges et les engrenages sont en rilsan, plus silencieux et résistants. Les tampons zamac sont nickelés en 1952/53, puis brut, et enfin noirs après 1957. La version réf. 6076 L apparue en 1959 comporte un seul moteur (avec roues souvent à bandages) et un seul éclairage côté moteur.

La CC 7001 Cette locomotive entre dans la composition de nombreux coffrets de 1952 avec 3 voitures 4661 toits crèmes, puis toits noirs à partir de 1958 jusqu’en 1961.

En 1962, la version mono moteur prend le relais (réduction des coûts vraisemblablement) avec 2 voitures 4675 S et 4675 jusqu’en 1964.

CC 7001, bicolore, 2 moteurs AP5, 800€.

De 1952 à 53/54, le support des pantographes est gris clair, puis gris foncé à partir de 1954. En 1953, période intermédiaire dans les couleurs, une version vert olive pour le haut a été produite avant de devenir vert moyen.

Source : Encyclopédie générale des Trains

CC 7001, bicolore, 2 moteurs AP5, 900€.

Variantes de couleurs :

1952-53

Haut :

tilleul

Bas :

vert PO

1953-57

1957-63

1963-64

vert moyen vert moyen vert bleuté vert PO

vert SNCF

vert SNCF

Fausse BB, électrique moteur, AP5, 150€.

CC 7001 bicolore, 2 moteurs, AP5, 850€.

Loco 120 Nord, électrique, petite flèche d’or, 300€.

Loco BB, 8101 électrique, moteur AP5, 250€.

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Autorail de légende : Le « Grand triple bleu » ou rouge Référence : 5290-3 / 5790-3 / 5795-3 / 5895-3 / 5890-3 Années de production : 1936-39 / 1936-41 / 1936-46 / 1936-41 / 1939-41 Désignation : automobile articulée grand modèle de luxe à 3 éléments munie de vitrages, et de soufflets en tissu.

Motorisation : un bogie moteur à 2 essieux situé sous le 1er soufflet.

Eclairage : avant, arrière et intérieur.

Attelage : spécifique, entre les 2e et 3e éléments.

Longueur : 101 cm Poids : 3 kg Surnommé « le Grand Triple bleu » ou rouge, c’est le train le plus racé et le plus prestigieux des autorails Jep. Il a été conçu pour être séparable au soufflet arrière. Sa fabrication est arrêtée pendant la Seconde Guerre et seule la vente de la référence 57953 a perduré après guerre en raison des stocks importants. Il est lourd en raison de la tôle épaisse employée et d’une peinture vernie au four.

Un projet de train aérodynamique constitué d’une loco vapeur 221* et de deux voitures de cet autorail a été publié dans le catalogue détaillant de 1936. Il est resté sans lendemain.

La loco a été produite en version 222*, accompagnée de voitures « paquebots ». La caisse de l’élément central est différente de celle des extrémités : le toit est à deux pans plats, les fenêtres d’extrémité sont ouvertes et les portes simplement embouties. La liaison entre les caisses est assurée d’une part par un bogie moteur à deux essieux et d’autre part par deux petits bogies spécifiques à attelage à croc raccourci.

JdeP, 3 wagons, attelages en H, 120€.

Loco 120, mignon électrique et ses wagons, 350€.

4 wagons, gros crochets, 90€.

5 wagons, attelages gros crochets, 120€.

Wagon fabriqué sous l’occupation pour le marché allemand (rare), 60€.

Wagon pullman, flèche d’or, attelage effiloché, 250€.

Wagon pullman, flèche d’or, attelage gros crochet, 250€.

5 wagons attelages automatiques, 120€.

*221, 222 : nombre de paires de roues ou de roues vues sur la longueur du flanc de la loco.

Source : Encyclopédie générale des Trains 34

JdeP, petite 020, électrique, 150€.

4 wagons, attelages automatiques, 100€.

La flèche d’Or : un train de rêve En 1926, ce train, qui vient d’être crée pour la liaison Paris-Calais, est l’un des plus célèbres de son temps. Il comporte une splendide rame de voitures-salons Pullman à bogies, de couleur marron et crème, et avec un toit blanc. Les voitures comportent de véritables meubles, des marqueteries, des glaces : bref, de sont de véritables palais roulants qui font rêver les enfants de l’époque, surtout ceux qui n’auront jamais les moyens de prendre ce train.

La Compagnie du Nord met en tête de ce train ses meilleures locomotives, c’est-à-dire des « Pacific » 231, dont la couleur chocolat à filets jaunes ne manque pas non plus de frapper les esprits. Les firmes françaises de jouets auront à cœur de proposer ce train sur leur catalogue, mais le modèle Jep fait l’unanimité pour sa beauté.

Le train Jep

Circulant sur des rails en fer-blanc d’écartement « O » (32,5mm) et produit entre 1928 et 1951, ce train comporte une locomotive, son tender sur bogies, une voiture-salon Pullman et le fourgon à conteneurs mobiles du train ParisCalais, le tout assez bien reproduit, quoique raccourci en longueur par rapport à l’échelle « O » (1/43,5e), dont le respect n’est pas encore entré dans les mœurs.

Les collectionneurs distinguent 3 versions successives : 1ère version : de 1928 à 1932, elle comporte une locomotive type 230 (donc pas encore tout à fait une 231), qui sera passée au type 231 par l’adjonction d’un essieu

porteur arrière.

2ème version, en 1932 et 1933 : elle comporte donc une locomotive type 231 lithographiée.

3ème version : de 1934 à 1951 : elle marque l’abandon, pour la seule locomotive, de la technique de la lithographie pour une simple peinture marron avec des filets jaunes faits au pochoir. A part de menus détails d’attelages, la voiture et le fourgon restent fidèles au type initial, et le fourgon est même vendu seul jusqu’en 1964.

La voiture comporte un système d’éclairage intérieur et le fourgon des portes ouvrantes. En 1951, le train est supprimé du catalogue : la mode du train à vapeur est révolue et Jep propose désormais de modernes BB et CC de type électrique mises en tête de voitures SNCF aérodynamiques.

Caractéristiques techniques

Fourgon à bagages, flèche d’or, F, 200€.

Locomotive Jep de la « Flèche d’Or » Ecartement : 32,5 mm ou « O » Système : voie à conducteur central Matériau : tôle lithographiée ou peinte Courant : 20 V alternatif par transformateur (références 5775 et 5975) Courant : 55 V tous courants par rhéostat (références 5475 et 5875) Longueur totale : 49 cm Source : Encyclopédie générale des Trains

« Pacific » Nord Chapelon Une des locomotives les plus célèbres, non seulement en France mais dans le monde entier. Les « Pacific » séries 3-1171 à 3-1198 et 3-111 à 3-1130. Cette célébrité ne vient pas seulement de leur splendide livrée chocolat à filets jaunes, mais surtout de leur performances à plus de 130 km/h en tête de trains comme la « Flèche d’Or » Paris-Calais à partir de 1934.

Flèche d’or pacific, 231, Nord attelage, gros crochet, 1200€.

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Locomotive à vapeur Jep « O » Référence : 6075 LT Années de production : 1957-62 Désignation : superbe machine à vapeur type 141 P de la SCNF entièrement en métal fondu sous pression de couleur noire, avec de superbes détails.

Motorisation : 2 moteurs AP5 entrainent les 8 roues motrices accouplées.

Eclairage : une ampoule éclaire les 3 feux avant.

Attelage : automatique aux 2 extrémités.

Longueur : 50 cm Poids : 2kg 900

Les gares

Grande gare version sans éclairage et barrières en tôle, 350€.

Petite gare version avec éclairage et barrières en zamac, 250€.

Petite gare mignon, 150€.

Petit poste transformateur, 50€.

Poste N°2 transformateur pour coffret flèche d’or, 120€.

Petite gare éclairée, 60€.

Les boites et accessoires Loco 141P, en zamac, 2 moteurs, AP5, 4500€.

Avec ce modèle, voici le chant du cygne de Jep, « merveilleuse reproduction à l’échelle » d’après les catalogues de la marque. Elle possède une puissance de traction considérable, très souple, avec une restitution fidèle des jeux d’embiellage.

Sa couleur gris anthracite satiné offre une grande variété de nuances (peut-être due à un manque de gris ?) alors que le chassis est noir. Le tender 34 P reproduit correspond bien à l’un des 2 tenders (36P) auxquels le 141 P pouvait être attelée dans la réalité. C’est un modèle très prisé qui reste l’un des plus beaux jouets jamais construit à l’échelle « O ». Elle est illustrée sur la couverture des catalogues Jep publiés entre 1957/58 et 1959/60.

Source : Encyclopédie générale des Trains 36

Coffret loco électrique, 2D2 lithographiée, 600€.

Coffret loco 120, mécanique, 100€.

Coffret loco 120, électrique, 150€.

Coffret petit autorail, double électrique, 200€.

Coffret JdeP loco 120 Nord, électrique, 200€.

Coffret loco 120 électrique, 150€.

Coffret loco 020 PO tôle peinte, électrique, 250€.

Coffret automobile mécanique (rare), 350€.

Coffret petite 020, électrique, 200€.

10 Questions à Ludovic Boullet de la boutique Frantic Antiquités Pratique : Depuis quand vivez-vous cette passion pour les trains ?

Ludovic Boullet : Il y a 6 ans environ, j’ai aperçu par

Restez-vous néanmoins collectionneur ?

Quelles sont vos plus belles pièces ?

hasard une locomotive Hornby échelle Zéro dans une brocante. Je l’ai acheté car elle me semblait énorme par rapport aux locomotives Jouef en HO que je connaissais. Une véritable passion était née !

Depuis ce jour, je collectionne les trains anciens.

Oui, mais différemment. J’ai maintenant beaucoup plus de jouets autour de moi mais jamais pour longtemps ! Quelques exceptions quand même : j’ai plusieurs locomotives Lionel (marque américaine) que je garde précieusement et beaucoup d’autres objets introuvables, chinés dans le monde entier.

Comment votre passion pour les jouets anciens s’est-elle transformée en métier ?

Pour quelles raisons la marque JEP est-elle si réputée ?

Il y a 5 ans, j’ai été contraint de changer de profession. J’ai alors saisi cette opportunité pour passer de la collection à la vente : je suis devenu marchand de jouets ! Nous avons commencé notre entreprise en vendant nos articles exclusivement par internet. Nous habitions Paris et notre appartement faisait office de lieu de stockage. Il est vite devenu trop petit...

Jep est la plus grande marque française de jouets car elle a produit de nombreux objets de qualité (trains, avions, bateaux, soldats, etc.) et pendant longtemps (de1902 à 1966). Jep a marqué des générations d’enfants.

C’est la raison pour laquelle vous venez d’ouvrir votre boutique ?

Absolument. De plus, la vente par correspondance à ses limites : on ne peut pas tout envoyer par la poste ! Nous avons donc décidé d’ouvrir un vrai magasin afin de nous diversifier. Nous avons déménagé à Sully sur Loire il y a un an et le 13 Juillet dernier, notre boutique (bien réelle celleci !) a ouvert ses portes dans le centre-ville. Sur 3 niveaux, nous proposons des jouets anciens, des objets américains originaux, des curiosités et des photographies « grand format ».

En quoi se distingue-t-elle de votre site ?

Beaucoup d’objets en vente dans notre boutique sont également disponibles sur internet mais les plus encombrants et les plus lourds ne sont visibles que dans le magasin. Le lieu nous permet de mettre en valeur les jouets en soignant leur présentation et surtout nous offre la possibilité de rencontrer des collectionneurs en chair et en os !

Quel changement !

Quelles sont les autres grandes marques ?

Hornby, LR, CR, Fournereau, Edobaud, FV, BLZ, GMP, sont les plus connues.

A part les trains, proposez-vous d’autres jouets ?

Oui ! Je vends des jouets anciens de toute sorte : automobiles, bateaux avions, soldats et quelques poupées (je débute en la matière).

Avez-vous des conseils pour chiner ? (cotation, pièges à éviter, lieux à écumer…)

Il n’y a pas de secret : il faut connaître le jouet que l’on souhaite acheter afin d’éviter les mauvaises surprises. Les prix évoluent très vite depuis l’arrivée d’internet : il convient d’être prudent. Jep a construit des jouets adaptés à toutes les bourses, de toutes les qualités et aujourd’hui on peut encore trouver cette marque à des prix abordables. En se levant tôt, vous pouvez dénicher de belles choses dans les vide-greniers (la quantité des modèles et ce, jusqu’au début des années 60 font qu’il en reste encore beaucoup à découvrir) et en se couchant tard, on peut en trouver... sur internet !

Quels sont vos projets ?

Une des pièces du premier étage de notre boutique sera consacrée dés que possible à des expositions temporaires. Je manque un peu de temps pour le moment. Le dernier étage sera dédié exclusivement au train-jouet et dès septembre un circuit y sera installé. Depuis l’ouverture, je suis surpris par le nombre de collectionneurs de trains de la région Centre que je ne connaissais pas.

Cela sous-entend que tout le monde n’est pas encore connecté à internet... Ils viennent nous faire partager leur passion, c’est formidable !

Contact Frantic Onaisi et Ludovic Boullet 11, rue du grand Sully 45 600 Sully-sur-Loire Site internet : www.frantic.fr Email : franticsarl@yahoo.fr Tél. : 09 53 30 06 73 Automobile mécanique, 80€.

Petit canot mécanique, 100€.

Les autres jouets La marque « JEP » ce ne sont pas seulement des trains-jouets : il existe également des voitures (très recherchées aujourd’hui par les collectionneurs), des miniatures (cuisinières entre-autre), des bateaux, des pistolets, des animaux animés, des jeux de construction et de plage étaient présents aux différents catalogues de la marque.

Canot mécanique, 180€.

Grande cuisinière de poupée, 300€.

Grande Delahaye électrique, 300€.

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Le wakouwa est un jouet articulé créé dès 1932 par le Suisse Walter Kourt Walss, dont les initiales constituent son nom 38

Les jouets anciens

Les

Wakouwas Wakouwa… Un nom étrange pour une petite créature !

Cet objet ne vous dit peut-être rien, pourtant vous avez sûrement déjà joué avec ces figurines qui s’articulent à l’aide d’un bouton poussoir. Sylvie Dehais, collectionneuse avertie, nous fait découvrir les facettes de ce mystérieux jouet en bois.

Antiquités Pratique : D’où vient le nom de wakouwa ?

Sylvie Dehais : Le wakouwa est un jouet articulé

créé semble t-il dès 1932 par un Suisse : Walter Kourt Walss, dont les initiales constituent son nom.

Il en envoyait en Angleterre à un de ses amis qui tenait une boutique de jouets. Avec la seconde guerre mondiale, les échanges se sont arrêtés et ont repris à partir de 1945. Walter Kourt Walss a aussi créé d’autres jeux dont une sorte de jeu de l’oie, des tirelires, un jeu de construction…

Depuis combien de temps collectionnez-vous cet objet ?

C’est en 1996, grâce à ma fille de 4 ans que l’aventure a commencé. Un modèle de wakouwa représentant un taureau éveilla en moi des souvenirs d’enfance. Ce jouet possédé autrefois, à sans nul doute déclenché en moi un véritable coup de foudre… Au début je n’avais pas l’idée de faire une collection, c’est au bout environ du 100e que j’ai pris conscience que j’étais en train de collectionner.

A partir de ce moment, je me suis mise réellement à les rechercher et à me documenter sur l’historique de ce jouet.

« Faire en sorte que le wakouwa reste dans la mémoire collective »

Pourquoi cette collection ?

Cela me permet de conserver mon âme d’enfance.

Je me sens investi d’une mission : retisser le lien avec le passé, et faire en sorte que le wakouwa reste dans la mémoire collective. Toute collection est un moyen d’affirmer son identité, le moyen également de conserver une partie de notre vie, de notre époque, c’est sans doute ce que je fais au travers de ma collection !

Combien en possédez-vous ?

C’est en 2000 que ma collection a vraiment commencé. Au départ, je me suis achetée dans une boutique de jouets un wakouwa neuf sur un coup de cœur, puis j’ai en trouvé un autre, et ainsi de suite jusqu’à posséder maintenant plus de 800 modèles différents dont 120 modèles « vintage ». M a i s je ne compte pas m’arrêter là ! Le jour où j’ai pu acquérir auprès d’un vendeur du Royaume-Uni, sur un site de ventes aux enchères par internet, un modèle de chien « vintage » de la marque Tri-ang, ce fut alors pour moi comme une révélation qui depuis m’a incité à rechercher et acquérir d’autres modèles anciens des années 1950 pour donner plus de valeur à ma collection.

« 800 modèles différents dont 120 modèles « vintage » » 39

Les jouets anciens

Cet objet estampillé « Wakouwa » est une tirelire : il y a une fente derrière la niche et un trou en dessous pour sortir les pièces. En appuyant sur la tête du chien, celle-ci fait « pouet pouet », la tête du chien pivote et se glisse à l’intérieur de la niche.

Ce n’est pas une collection trop envahissante ?

Non, compte tenu de la petite taille des sujets. Mes wakouwas sont disposés sur de petits présentoirs de 4 niveaux en plexiglas, ainsi ils prennent moins de place et sont joliment mis en valeur. Ils sont classés par thèmes et par séries, et une fois qu’ils ont trouvé leur place ils sont le moins possible manipulés compte tenu de leur fragilité. Chaque spécimen est numéroté, à l’aide d’une minuscule pastille collée sous le socle, et répertorié sur une liste où j’indique la date d’achat, le prix, la provenance. Je peux ainsi les compter plus facilement et garder une traçabilité.

Vous avez créé un blog (http://www.wakouwa. skyblog.com) dédié à votre collection…

Le but de ce blog est de disposer d’une vitrine visible dans le monde entier et permettant aux personnes de livrer leurs témoignages pour essayer de reconstituer l’historique de ce jouet, et de répertorier les innombrables modèles existants dans le monde.

J’amasse également des publicités, des articles des années 1950 sur les wakouwas, qui sont une excellence source d’informations historiques et une

Chien et sa boîte Sous le socle est indiqué : Made in Switzerland – trade mark wakouwa patents - Swiss invention

aide de valeur inestimable aux collectionneurs de jouets de ces années-là.

Boxeurs de marques différentes

Morans-en-Montagne dans le Jura) qui perpétuent la tradition de la fabrication de jouets en bois de grande qualité en France.

Etes-vous nombreux à les collectionner ?

Mon blog est un merveilleux outil de communication permettant d’entrer en relation avec d’autres collectionneurs de wakouwas en France mais également en Belgique, Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et plus récemment en Suisse. À ma connaissance, il n’existe (pas encore) de bourses d’échanges exclusives à la vente de wakouwas car les collectionneurs sont peu nombreux. Mais ma collection est en train de faire des émules et suscite des passions chez des certains, qui ont démarré une collection en découvrant la mienne.

Y a-t-il un nouvel engouement comme pour tous les jouets en bois ?

Oui, je constate avec satisfaction que ce jouet un peu désuet revient aujourd’hui dans l’air du temps.

De façon générale il y a un nouvel enthousiasme comme pour tous les jouets en bois grâce à des entreprises comme VILAC (créée en 1911 à

Comment se nomment les collectionneurs ?

Il n’existe pas encore de nom officiel donné au collectionneur de wakouwas. Ma collection entre dans la catégorie du « ludophile » qui désigne le collectionneur de jeux et de jouets. Je suggère donc wakouwaphile et souhaiterait faire homologuer ce nom.

Votre passion n’est pas un peu chronophage ?

C’est vrai qu’aujourd’hui, ma collection est devenue un passe-temps sérieux, l’occasion pour moi d’avoir toujours un but dans mes sorties du week-end ou en vacances, avec la nécessité de rechercher toujours de nouveaux modèles. Je suis toujours à l’affût d’une pièce rare, et j’éprouve un sentiment de bien-être, de plaisir, après avoir déniché cette fameuse pièce, jusqu’à la recherche d’une nouvelle. Il ne s’agit pas non plus d’exploser mon budget en achetant à tout prix la pièce manquante.

Différents modèles « vintage » Les caractéristiques d’un modèle « vintage » : le wakouwa « vintage » doit être dansson état original donc ne jamais avoir subi de transformation et être parfaitement conservé. La pièce doit être estampillée avec la marque et le tampon du fabricant ce qui permet de vérifier l’époque de fabrication et ce qui fait que les connaisseurs reconnaissent sa valeur. Certains modèles ont été produits à faibles quantités, leur rareté peut suffire pour les collectionneurs à leur donner de la valeur. La qualité fait aussi partie des arguments qui justifient le succès du « vintage » car on retrouve dans ces pièces un savoir-faire de l’époque, le fait main, c’est le reflet de technique de fabrication. En effet, souvent l’objet était mieux fabriqué au moment de sa création car le créateur surveillait de près la fabrication, le choix du matériau et des finitions qui participaient au rendu final de l’objet.

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Fêtards de marques différentes 1er à gauche : HANGOVER PETE – Patent pending – A. KOHNER PRODUCT 2e au centre : TIPSY TOM N° 132 - Patent N° 2.421.279 - A. KOHNER PRODUCT 3e à droite : Wakouwa fabrication française – Brevet S.G.D.G – Marque et modèles déposés

Label wakouwa De fabrication française, WAKOUWA est une marque et modèle déposé, breveté S.G.D.G. Cette référence est mentionnée uniquement sous les modèles “vintage” des années 1945-1955. Ce brevet d’invention est un titre que le gouvernement délivre à l’auteur d’une nouvelle découverte pour lui en assurer la propriété et l’exploitation exclusive pendant un temps déterminé. La délivrance du brevet est accordée, à tous ceux qui le demandent sur simple requête, sans examen préalable de sa fiabilité ou la primauté de la découverte, ce qui expriment les initiales S.G.D.G “Sans Garantie du Gouvernement”. Puis beaucoup de sociétés aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, au Canada, en Suède, au Japon… ont suivi et copié l’invention du wakouwa. Cette référence S.G.D.G est mentionnée uniquement sous les modèles de wakouwas « vintages » des années 1945-1955, correspondant probablement à la durée de la période d’exploitation.

Les wakouwas fabriqués par la marque TRI-ANG C’est en 1876 que les frères Joseph et George Lines décident de fonder une fabrique de jouets en Angleterre. La G & Lines commence à fabriquer des petits jouets en bois de toutes sortes. Après la 1ère Guerre Mondiale, trois des quatre fils de Jospeh forment la Lines Bros Ltd. Bros étant en anglais le diminutif de brother (frère), la société est souvent appelée Lines Frères en France.

William, Walter et Arthur vont produire des jouets en bois comme leur père.

Le nom de famille signifie « lignes » en anglais. Les trois frères Lines formant chacun une ligne. La société va aussi prendre le nom de TRI-ANG, diminutif de triangle qui est devenu ainsi logo de cette marque que l’on retrouve sur le socle des wakouwas.

Pièces du jeu dans sa boite Cette boite de jeu vintage, estampillée Wakouwa, contient des pièces en bois peintes représentant trois têtes, deux corps et des membres qu’il faut assembler entre elles pour former un personnage ou un animal ; il y a plusieurs combinaisons possibles.

Boite et éléments montés

Les wakouwas sont représentés dans tous les domaines : animaux, personnages, fleurs, fruits, publicitaires…

The meccano magazine C’est une page originale extraite d’un magazine de 1947 intitulé “THE MECCANO MAGAZINE” pour un article sur : TRI-ANG WAKOUWA. Le titre de l’article indique : “Le plus adorable chien en jouet dans le monde ...”. “The Meccano magazine” était un magazine mensuel de passe-temps édité par Meccano Ltd entre 1916 et 1963 et par d’autres éditeurs entre 1963 et 1981. À l’origine, ce magazine était destiné aux constructeurs de Meccano. Il comportait la construction de Meccano, les trains de Hornby, les petits jouets et d’autres produits de Meccano Ltd, plus une grande variété d’articles généraux sur toutes les sortes de jouets. Ces pages de magazine restent aujourd’hui une excellente source d’informations historiques et une aide pour les collectionneurs permettant d’authentifier et de dater les jouets vintages.

Chiens de la marque TRI-ANG

Acrobate Cet un exceptionnel et rarissime modèle vintage, sous le socle est indiqué : TRI-ANG WAKOUWA – Made in England.

Acheté en mars 2010 sur un site de vente par internet au prix de 165€, il est le plus cher de ma collection.

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Les jouets anciens

Cheval et sa boite d’origine

Un blog (http://www. wakouwa.skyblog.com) dédié à sa collection Chevaux de la marque TRI-ANG

Boxeurs de la marque TRI-ANG

Quels sont vos atouts pour « bien » collectionner ?

Qu’en pense votre entourage ?

Je suis une collectionneuse attentive et patiente, je prends le temps de comparer les prix, et la satisfaction éprouvée est tellement plus grande devant la bonne affaire réalisée ! Ma motivation est la passion et j’étendrais ma collection tant qu’elle me procurera du plaisir toujours dans la limite de mon budget et de la place dont je dispose chez moi. Pour moi collectionner ne signifie pas acheter continuellement tout ce que je vois, il faut avant tout que je sois séduite par l’objet. Je ne veux absolument pas tomber dans l’extrême où ma collection se transformerait en une véritable obsession d’achats compulsifs au point de ne plus pouvoir contrôler son développement. C’est pourquoi je ne consacre pas un moment particulier de ma journée à ma collection, puisque celle-ci se développe à son rythme au fil du temps, au gré de mes trouvailles lors de mes promenades et de mes rencontres. En revanche la mise à jour de mon blog, me prend beaucoup plus de temps que la recherche de nouveaux wakouwas !

J’ai la chance que mes proches acceptent ma collection : ils n’ont pas un regard moqueur mais plutôt admiratif et encourageant. Ils ne m’ont jamais fait de critiques et ils ne se sentent donc pas du tout délaissés par l’intensité de ma passion mais au contraire y participent. Je pense qu’ils sont fiers du sérieux de cette collection insolite et qu’ils n’ont pas envie comme moi qu’elle s’arrête !

Quels sont vos préférés ?

Mes favoris sont les modèles « vintage » des années 1945-1950 également très prisés par les collectionneurs, avec une prédilection pour les modèles en bois car j’imagine le travail des artisans de l’époque dans leur atelier en train de tailler des petites pièces en bois, les assembler et ensuite les peindre. Tout ce travail fait uniquement à la main rendait le jouet unique car chaque artisan ajoutait sa touche personnelle. Ces jouets anciens ont une âme, ils ont survécu au temps. Quand j’achète un

wakouwa, ce qui m’intéresse particulièrement c’est de connaître son histoire, et j’interroge mon vendeur pour savoir sa provenance, depuis quand il le possède, comment il se l’est approprié…

Combien de modèles peut-on trouver ?

Après de nombreuses recherches que j’ai effectuées auprès des services de documentation de plusieurs musées du jouet en France, il semble ne pas exister d’archives, et aujourd’hui aucun livre ne retrace son histoire. Il est donc impossible pour les collectionneurs de connaître le nombre exact de modèles créés durant ces plus de soixante-dix années d’existence.

Existent-t-ils dans différentes matières ?

Aujourd’hui, la machine a remplacé le travail de l’homme et la matière plastique a détrôné le bois, puisque beaucoup de wakouwas « made in china » sont fabriqués en plastique. Je ne collectionne pas ces modèles car j’ai préféré limiter ma collection à ceux en bois que certains fabricants de jouets continuent à produire en série.

Les wakouwas fabriqués par la marque KOHNER C’est en 1874, que Moritz Kohner fonde la compagnie originale qui devint, par la suite quelques années plus tard, la KOHNER BROS INC en Amérique. En 1890, Emil et Max (les 2 fils de Moritz) reprennent l’affaire devenue célèbre sous le nom de M. KOHNER & Fils. En 1900, Moritz KOHNER décède et son fils Emil lui succède. Emil et son épouse ont 2 fils, Paul né en 1900 et Franck né en 1910 qui assurent la gestion de la compagnie. Et la fortune arrive, quand les Frères KOHNER obtiennent les droits de l’inventeur Marty Meinard pour produire la ligne des jouets appelés “les marionnettes de bouton de poussée” traduit par “push puppet” en anglais (que nous connaissons sous le nom de wakouwa).

D’autres fabricants de jouets ont essayé de copier leur conception, et de ce fait après beaucoup d’actions en justice, les Frères KOHNER ont arrêté leur fabrication. Mais des “marionnettes de bouton de poussée” continueront d’être fabriquées par beaucoup de compagnie dans le monde entier.

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Happy avec sa boite de la marque KOHNER Happy the wonder dog avec sa boîte d’origine de la firme KOHNER BROS – New York.

Acrobat et Swing dancers de la marque KOHNER (1er à gauche) Sur le socle est indiqué : ACROBAT N°125 – Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT. (2e à droite) Sur le socle est indiqué Swing dancers N°127 – Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT.

Donald Duck de la marque KOHNER Sur le socle est indiqué Donald Duck N° 128 – KOHNER PRODUCT – Walt Disney Productions. En appuyant sous le socle non seulement Donald Duck s’articule en faisant tourner son gouvernail mais ses yeux et son bec s’ouvrent et se ferment.

C’est un modèle très prisé par les collectionneurs.

Basseball de la marque KOHNER Ce modèle est particulier car à la différence des autres, il ne se désarticule pas sous l’action du bouton poussoir, mais le corps du sportif est monté sur un ressort qui pivote pour venir frapper la balle ; tout le haut du corps est en plastique et le bas en bois.

Sur le socle est indiqué Walloping Willie N°111 – Patent n° 2.421.279 – KOHNER PRODUCT. C’est le 2e modèle le plus cher de ma collection, acheté en janvier 2007 au prix de 145 €.

Elephant de la marque KOHNER Cet éléphant a une trompe impressionnante de 6,5 cm qui semble démesuré par rapport au corps. Il est possible, lors de la pression, de s’amuser à désarticuler uniquement le bout de la trompe. Il est incroyablement bien fait sachant que les techniques de fabrication de l’époque étaient moins sophistiquées qu’aujourd’hui. Sur le socle est indiqué : Elephant N°139 – Patent n°2.421.279 – KOHNER PRODUCT.

Peter Pan de la marque KOHNER Dans les années mi-1940, Kohner a commencé à utiliser de la matière plastique dans la fabrication de ses wakouwas, ainsi le socle, la tête de Peter Pan et son épée sont en plastique et le reste en bois. Sur le socle est indiqué : Peter Pan N°141 – Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT – Walt Disney Productions.

Marin de la marque KOHNER Sur le socle est indiqué : Mac the Sailor N°126– Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT. En plus de se désarticuler le chapeau du marin se soulève grâce à un petit ressort à l’intérieur du chapeau.

Pluto et sa boite d’origine et Mickey de la marque KOHNER Ce modèle hors du commun possède un mécanisme de précision un peu particulier : un ressort à l’intérieur de la tête permet de lui faire ouvrir et fermer la gueule uniquement par l’action du bouton pressoir sous le socle. Sur le socle est indiqué : Pluto N° 131 – Walt Disney Production – KOHNER BROS – New York 12 N.Y.

Lucky le chat avec sa boite et sa publicité de la marque KOHNER Page originale numéroté 195 portant la date de mars 1949, extraite d’un catalogue faisant la promotion des jouets KOHNER BROS – New York. Sur cette publicité est représenté le chat Lucky N° 153 qui est suggéré au prix de 1 dollar pièce : une somme dérisoire quand on sait qu’aujourd’hui ces mêmes modèles vintages s’arrachent auprès des collectionneurs à des prix moyens de 50 € et plus si on a la chance comme moi d’avoir la boite d’origine.

Allo Doody de la marque KOHNER Ces 4 wakouwas représentent les marionnettes d’une émission intitulée « Allo Doody » extrêmement populaire sur NBC diffusée de décembre 1947 à septembre 1960. Les enfants ont aimé les habitants de Doodyville parce qu’ils ressemblaient à diverses icônes américaines. Allo, la marionnette originale était un garçon purement américain à la voix un peu rustre, avec les cheveux roux, des tâches de rousseur et affichait un sourire permanent. Sur la photo de gauche à droite : Howdy Doody et son animal de compagnie Flub-a-dub, Princess Summerfall et Clarabell.

The Lone Ranger de la marque KOHNER Cette pièce, à la fois en plastique (le cavalier et la tête du cheval) et en bois (le corps du cheval) représente The Lone Ranger, un personnage de fiction américain : cet ancien Texas ranger masqué, sur son célèbre cheval blanc Silver, se bat contre l’injustice. Sa 1ère apparition s’est faite dans un feuilleton radio écrit par Fran Stricker en 1933, puis dans une série télévisée de 1949 à 1957. The Lone Ranger a connu de nombreuses adaptations : télévision, cinéma, bande dessinée et même un jeu vidéo. Sur le socle est indiqué : Lone Ranger N°182– Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT - The Lone Ranger inc.

Indian Chief et Bronco Bill de la marque KOHNER (1er à gauche) Sur le socle est indiqué : Indian Chief N°176– Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT . (2e à droite) Sur le socle est indiqué : Bronco Bill N°125– Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT.

Funny de la marque KOHNER Sur le socle est indiqué Funny N°154 – Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT.

Hit and Miss de la marque KOHNER Dans un documentaire de Marianne Lamour, intitulé « Sans amour on est rien » brossant un portrait d’Edith Piaf à travers des images d’archives, on y voit Marcel Cerdan dans un avion, un de ceux qui assuraient la liaison aérienne Paris – New York, en train de jouer avec ce modèle de wakouwa boxeurs Hit and Miss. (1er à gauche) Sur le socle est indiqué : Hit and Miss – patent pending – A. KOHNER PRODUCT. (2e à droite) Sur le socle est indiqué : Hit and Miss N°121 – Patent n°2.421.279 – A. KOHNER PRODUCT.

Comptez entre 50 et 100 € pour un wakouwa vintage estampillé.

D’autres wakouwas fabriqués aux Etats-Unis

Boxeurs de la marque WAKOUWA : Sous le socle est indiqué : Made in USA – Trade mark Wakouwa – Patent applied FOP. Le corps et la base sont en bois et les bras sont en métal.

HUBA Sur le socle est indiqué : HUBA HUBA - Du-All Products Co N.Y Pat.Pend Made in USA.

Skweez-me et sa boite d’origine SKWEEZ-ME – Trade Mark – Made in USA – Pat. Pending.

Elsie Elsie est la mascotte brune de la Borden Company (société laitière américaine).

Elle a été créée dans les années 1930 pour symboliser le produit laitier parfait. Elle fut l’héroïne d’un show télévisé dans les années 1940. Le corps et la tête sont en plastique, seules les jambes mobiles sont en bois. Sous le socle est indiqué : Another Mespo creation – MESPO PRODUCTS CO – Milwaukee 5. Wis.

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Les wakouwas fabriqués en Suède Spotty l’acrobate et sa boite Sous le socle est indiqué : Swedish toy Co – Beverly Mass.

Sur un côté de la boite, des indications pour faire manœuvrer le jouet.

Père Noël Ce wakouwa a été fabriqué en Suède.

La particularité réside dans son socle qui sert de décor de cheminée. Le père Noël tient dans sa main un véritable petit grelot qui résonne quand on actionne le jouet.

Sous le socle est indiqué : Swedish toy Co – Beverly Mass.

Chien Sampo : L’adorable chien Sampo fut le premier jouet fabriqué en série de BRIO. Les ventes démarrèrent en décembre 1945. Aussi, c’est son 60e anniversaire que Sampo a fêté en 2005, ce qui en fait peut être le plus ancien joué fabriqué en série du monde. Sampo fut suivi par d’autres figures basées sur le même principe de base : un socle que l’on pousse vers le haut pour faire s’écrouler la figure Néanmoins, Sampo est resté le grand favori et ce succès ne semble pas menacé puisque aujourd’hui il fait toujours partie de la gamme BRIO. Sous le socle est indiqué : BRIO – Made in Sweden.

Les wakouwas fabriqués en Suisse Boîte d’emballage d’origine : Il est important aussi de retrouver les boîtes d’origine, source d’informations pour les collectionneurs, permettant d’identifier l’origine mais aussi de répertorier d’autres modèles qui y sont photographiés.

Le fonctionnement est indiqué en français sur un côté de la boite et la traduction en anglais de l’autre côté, on peut donc lire : À la demande : “M’aimes-tu ?”, il hoche affirmativement la tête (Peser du pouce sur la partie inférieure du bouton).

“Gauche/droite !” : il bouge la tête et la queue vers la gauche, puis vers la droite (Peser à gauche, puis à droite sur le bouton de commande).

“Fais le mort !” (Pousser rapidement à fond le bouton).

“Debout !” (Relâcher le bouton).

“Assieds-toi !” (Pencher légèrement le cube en arrière et pousser lentement et avec habileté le bouton entièrement à fond).

Cheval avec sa boîte et zèbre Sous le socle de ces 2 wakouwas est indiqué : Made in Switzerland – Trade mark Wakouwa patents – Swiss invention.

Un wakouwa « David Crockett » édité par Walt Disney a été vendu sur un site de ventes aux enchères au prix de 335 € avec sa boîte d’origine.

Quelle est la valeur de cet objet ?

En moyenne, il faut compter entre 4 et 7 € pour un wakouwa récent acheté neuf dans le commerce, chez les marchands de jouets. Les prix sont plus libres pour l’achat d’anciens modèles et il faut se méfier des vendeurs qui les proposent à des prix exorbitants sous l’étiquette « vintage ». En effet, ne disposant d’aucun catalogue reprenant une grille de prix, les collectionneurs assurent eux-mêmes la cote des wakouwas, et lorsqu’il s’agit de modèles datant des années 1950, les prix peuvent atteindre des records ! Mais en général, il faut compter entre 50 et 100 € pour un modèle vintage estampillé. L’offre et la demande faisant les prix, il faut donc prendre en compte la rareté mais aussi l’état de l’objet et le plaisir que vous aurez à le posséder.

Quels est le modèle le plus cher que vous ayez vu ?

En avril 2006, un wakouwa « David Crockett » édité par Walt Disney a été vendu sur un site de ventes aux enchères au prix de 335 € avec sa boîte d’origine. C’était un superbe modèle vintage, j’ai conservé sa photo et je ne désespère pas qu’un jour, je puisse me l’offrir pour un prix plus abordable. Sauf que depuis ce jour, je n’ai jamais revu de wakouwa « David Crockett » à vendre sur le marché…

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Quels sont les « thèmes ou séries » les plus courants ?

Les wakouwas sont représentés dans tous les domaines : animaux, personnages, fleurs, fruits ou encore publicitaires… Il existe également de nombreuses séries, mais impossible d’en connaître leur nombre exact dans le monde entier.

Par quoi commencer ?

C’est souvent un wakouwa retrouvé dans un grenier ou déniché au hasard d’une brocante qui est le point de départ de la collection. Il faut donc attendre d’avoir un coup de cœur pour un objet parce qu’il vous rappelle des souvenirs qui ressurgissent en voyant l’objet. On peut déjà commencer une collection de wakouwas en les achetant neufs dans certains magasins de jouets, mais il n’y a pas beaucoup de choix et c’est toujours les mêmes modèles que l’on retrouve. Le collectionneur est donc frustré devant le peu d’offres !

Si ce n’est pas dans les boutiques de jouets, où les dénicher ?

Mon conseil est de ne pas négliger les vides greniers, brocantes, marchés de Noël et autres foires car on peut y trouver des « mines d’or » qui pour

les collectionneurs à la recherche d’objets précis ont de la valeur, mais pour d’autres personnes ne présentent aucun intérêt et sont prêtes à les céder à des prix cassés. La plus grande partie de mes achats se font sur des sites de vente par internet auprès de vendeurs français et surtout étrangers (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Italie, Australie, …). Internet a d’ailleurs considérablement développé l’intensité et la qualité de ma collection, car cela me permet d’acheter des pièces rares et uniques qui me seraient impossible de trouver en France. Je peux également compter sur mon entourage (famille, amis, collègues) qui m’offre des wakouwas avec toujours une pensée pour moi lors de leurs déplacements personnels ou professionnels en France et à l’étranger. Ma collection fait ainsi participer le plus grand nombre, leur difficulté étant de trouver le modèle que je n’ai pas. Grâce à mon blog, des internautes me contactent pour me proposer leurs wakouwas qui dorment dans leur grenier ou leur cave, ou me signalent des modèles qu’ils ont repérés de leur côté…

Contact :

Sylvie Dehais La celle st cloud (78) Site internet : http://www.wakouwa. skyblog.com

Les Wakouwas fabriqués au Japon

Les jouets anciens

2 chevaux et éléphant et chat Ces wakouwas sont fabriqués au Japon, sous le socle est indiqué:: YANCHA PET – Mariko Toy Laboratory – Made in Japan. Ces modèles commencent à faire leur apparition sur les sites de vente sur internet, de plus en plus de personnes s’y intéressent d’où un début de flambée des prix.

« Devenez Wakouwaphile ! » Label Yancha

Les wakouwas fabriqués en France Meunier et son âne Le corps du meunier est en bois, il est habillé d’un vêtement en tissu et chaussé de petits sabots en bois.

C’est un modèle remarquable par son originalité que l’on rencontre rarement sur le marché des collectionneurs.

Ce wakouwa constitue l’un de mes 10 premiers modèles « vintages », je l’ai acheté en mars 2006 sur un site de ventes par internet auprès d’un vendeur américain au prix incroyable de 14€ 50. Un modèle identique à celuici a été vendu en septembre 2008 dans les mêmes conditions que le mien au prix de 80 €. Conclusion : les wakouwas ont la côte, à l’heure de la crise financière mondiale il faut investir dans les wakouwas qui rapporteront à long terme 5 fois plus…

Chat avec sa boite Sur la boite est indiqué : Wakouwa – Société du Pont du Diable.

Dromadaire et girafe

Les sportifs

Vache, cheval et chat

Les skieurs

Les wakouwas fabriqués en Allemagne

Fido et sa boite Ce wakouwa a été fabriqué au Canada. Sur le socle est indiqué : Torento toy presents it’s FIDO. Chien Ce wakouwa appartenait à un collectionneur Allemand qui a vendu sa collection de wakouwas. C’est ainsi qu’une collection passe d’un collectionneur à un autre.

Label Roski

Bobby Ce wakouwa provient d’Allemagne, sous le socle est indiqué : ROSCKI – Ausl. Patente – Made in Germany – Robert Sckirl Berlin N°58.

Tiger Ce wakouwa hors pair baptisé « Tiger, provient du Salvador en Amérique centrale. C’est le plus grand de ma collection, il mesure 18 cm (de la base jusqu’en haut de la tête) sur un socle de 9,5 x 7,5 cm. Il existe également d’autres modèles de chien avec des dessins différents sur leur socle, baptisés « Jerry », « Reyou » et « Tony ».

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Ce grand trumeau de cheminée posé à même le sol agrandit le salon.

Le style Shabby, c’est avant tout une couleur dominante : le blanc, toujours à l’honneur 46

Une maison, un style

Le Shabby Chic En conjuguant les teintes pastel, les meubles patinés et le linge ancien, Laurence insuffle des allures de cottages anglais à son intérieur. Cette harmonie totalement maîtrisée porte un nom : le « Shabby Chic ».

Explication d’un style, reflet d’une grâce et d’une simplicité d’un autre temps, ici délicieusement distillé...

Photos : Le Monde de Rose

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éritable phénomène chez nos voisins anglosaxons, le style Shabby Chic fait chaque jour de nouveaux adeptes. Ce terme, inventé par le magazine américain « The World of Interiors » a été repris et popularisé dans les années 1980 par une styliste anglaise, Rachel Ashwell.

Les origines d’un style

Rachel Ashwell, instigatrice du style Shabby, crée sa première boutique de déco en Californie. Son crédo : un subtil mélange de meubles chinés et repeint en blanc, une restauration « maison » allié à un éclectisme des styles et des époques. Le succès est retentissant. Très vite, elle prend la tête d’une chaine de magasins de renommée internationale : « Shabby Chic » et publie de nombreux livres sur les secrets de sa déco avec pour leitmotiv ces deux mots : « Soyez créatifs » !

Quand l’usé devient chic

En matière de décoration, la traduction littérale du mot anglais « Shabby » (élimé, abîmé, râpé, usé, défraîchi et même… minable !) est loin de provoquer un élan enthousiaste ! Mais accompagné du mot « chic », il s’anoblit et devient plus sophistiqué, plus subtil… Ces deux mots, pourtant antinomiques, créent un mélange audacieux qui fait merveille : « Le style Shabby Chic, c’est avant tout une ambiance.

Un esprit « campagne » mais surtout pas rustique, ce qui souligne une fois encore l’importance du mot « chic » ! » nous confie Laurence, tout en nous ouvrant grand les portes de sa maison… Ce délicat

mélange, elle le distille avec goût dans chacune des pièces de sa maison. « Pour arriver à ce résultat, il suffit de rénover et détourner des objets anciens, remis au goût du jour. Pour ma décoration intérieure, j’ai choisi une palette de patines grise, blanche ou beige… A cela s’ajoute l’art de la mise en scène ».

Laurence maîtrise le sujet. Après des études en histoire de l’art, elle devient responsable d’un magasin d’encadrement de tableaux, puis ouvre une boutique de décoration. Sa passion pour la chine et les techniques de patines l’ont naturellement conduite à ce style sensible et féminin. C’est dans ce contexte que son site « Le Monde de Rose » a vu le jour, courant 2006 ; Une occasion supplémentaire de glaner des idées insolites.

Relooker l’armoire de Mère-Grand

Cette tendance est née en France il y a plus d’une dizaine d’années (vers 1995) grâce à Anne Gindre, de la boutique « Peau d’âne » à Neuilly. Son secret : peindre en blanc et patiner des meubles vieillots et désuets. Ce penchant « nouveau rustique » donne immédiatement une autre conception de l’armoire de grand-mère. Si le recyclage de vieux meubles peints en blanc et patinés avec soin est essentiel, le fil conducteur est avant tout d’aménager un intérieur lumineux dans le but de recréer le charme d’une maison de famille.

Une touche très personnelle

De prime abord, le principe semble aisé : Faire du neuf avec du vieux, du beau avec du « moche »,

c’est là toute la magie du style Shabby Chic.

On nettoie, on ponce et on vieillit le tout, sans en masquer les défauts, puisqu’ils en garantissent tout le charme. Dans la maison de Laurence, les patines sont reines. Les meubles assument joliment leurs années et leurs imperfections sont mêmes soulignées ! Le bois ne doit en aucun cas présenter sa triste et trop commune teinte marron. Tout doit être recouvert d’un léger nuage de blanc, retravaillé, patiné et vieilli…

Une maison de poupée

Ces notes subtiles et lumineuses s’accordent merveilleusement avec les imprimés fleuris ou les motifs discrets. Rehaussées de touches roses plus soutenues, cela lui confère un côté bohème et pimpant. Ce style, éminemment féminin, est traditionnellement mêlé de fleurs, de broderies anglaises et d’accessoires hétéroclites. Le romantisme est omniprésent : les sièges, toujours confortables, s’habillent de tissus ivoire, les miroirs se parent de découpes et de couronnes de fleurs. Sur cette base vintage, on disposera des coussins à l’envi, des miroirs, des lustres et chandeliers à pampilles raffinées. Cette accumulation d’accessoires déco, féminins et fleuris, toujours dans une tonalité fraîche, accentue cette ambiance « maison de poupée ».

Dans ce décors, les fleurs sont essentielles : vraies ou fausses, épanouies ou en boutons… on laisse la nature entrer dans la maison ! C’est pourquoi le choix des fleurs artificielles est crucial : « N’achetez jamais de roses à petits prix « made in China ».

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Une maison, un style Console style Henri II grisé, avec plateau ébène (teinte poivre noir). La tendance est au gris clair avec un contraste marqué : ici le plateau est plus foncé.

Grande collection de pichets en porcelaine et de cafetières émaillées.

Sur la console, des accessoires typiques : vase Médicis et cloches en verre…

Une restauration « maison » allié à un éclectisme des styles et des époques Elles ressemblent le plus souvent à des fleurs de cimetières et n’ont pas l’aspect naturel escompté.

Difficile également de trouver du feuillage en lierre délicat, des pivoines, hortensias, viornes (boule de neige) et autres roses anciennes ou « anglaise » à l’aspect gracile... Vous l’aurez compris, le comble du raffinement est de disposer dans son intérieur de quelques bouquets de fleurs aussi vraies que nature (souvent enduit de silicone). Pour cela, mieux vaut investir entre 12 et 20€ pour une fleur de qualité.

Le must de la récup’

La démarche fondamentale de cette nouvelle tendance est de recycler les objets anciens. Économique et écologique, elle permet donc d’avoir un intérieur élégant sans trop dépenser ! Le style Shabby chic, c’est un univers fait de brocante, misant sur des meubles artificiellement vieillis et un mélange de divers objets mâtinés et disparates… Même si les objets sont un peu abimés, ils peuvent toujours être 48

remis au goût du jour. Les imperfections sont mises en valeur : la finalité est de marquer l’effet du temps afin de donner une âme aux objets. Le mobilier Henri II, nouvelle star des vides-greniers fait recette : avec quelques dizaines d’euros, un pot de peinture et une cale à poncer, il est facile de métamorphoser le rustique en mobilier plus sophistiqué ! Le style Rocaille est lui aussi allégé grâce à quelques touches de peinture blanche... Les techniques de patines sont aussi variées qu’accessibles : pour plus de légèreté, on travaille la peinture avec une simple éponge, du papier de verre (idéal pour imiter les traces d’usures) ou de la bougie pour reproduire marques du temps.

Pour vieillir davantage le mobilier et accentuer le côté « authentique », il est de bon ton de souligner les angles et les creux, voire de créer des coups et des éraflures. C’est pourquoi on n’hésite pas à rayer ou à écailler les arrêtes des meubles. Grâce à ces techniques simples, même les meubles neufs, après avoir été travaillés de la sorte, font illusion.

Idéal pour les petits budgets

Le style shabby répond avant tout à une aspiration : retrouver des intérieurs authentiques et élégants, confortables et lumineux, sans se ruiner. S’il s’impose en France depuis maintenant quelques années, c’est aussi parce qu’il suit la mode de la récup’. Ce style, qui s’adapte aux petits budgets, fait d’autant plus d’adeptes. Plutôt qu’acheter du neuf, il est préférable de restaurer ce que vous avez déjà sous la main ou chiner à petit prix : le charme de l’ancien reste inégalable. Si le style Shabby est la solution rêvée pour les petits budgets, où faut-il chiner pour se meubler ? Face à cette interrogation, Laurence Mohier se montre très enthousiaste: « On constate depuis quelques temps un nouvel engouement pour la chine. Arpenter les brocantes et vides-greniers est idéal ! Vous avez accès également aux dépôtsventes, et les trocs sont encore une mine d’or à des prix pas forcément plus cher. A prix égal, vous aurez le plaisir d’acquérir un meuble de meilleure

« Un événement de renommée internationale »

Le plan de travail de cette cuisine est en carrelage blanc très sobre. De petits rideaux blanc cachent le bas de meuble ; vieil évier en céramique.

Petite étagère : série de pots émaillés fleuri ; porte-louche.

Ancienne cuisinière (le projet est d’y installer une plaque à induction pour la cuisine).

Série de cuillères à entremets.

Haut de vaisselier, pots en verre anciens et pots à bonbons.

Une maison, un style facture, beaucoup plus solide et surtout moins conventionnel qu’un modèle neuf.

Les salles des ventes en province et à Paris regorgent de trouvailles, comme chez Emmaüs où les plus belles pièces ne restent malheureusement pas longtemps !

Restent également les sites de ventes aux enchères… Si vos recherches restent infructueuses ou que vous êtes trop impatients, il existe aussi un vaste choix de meubles et accessoires patinés, répliques en résine achetées brutes et que l’on peut peindre soi-même ».

Des tons neutres

Tous les meubles sont chinés sauf les sièges.

Pour une décoration surannée mais lumineuse, le style Shabby, c’est avant tout une couleur dominante : le blanc, toujours à l’honneur. Cette ambiance fraîche s’habille également de couleurs délavées, où l’ivoire, le beige et le rose poudré se déclinent harmonieusement… Les nuances restent dans une palette très pastel : le beige, blanc cassé, blanc pur, sable, bronze, gris, vert de gris, bleu ou rose délavé… « La tendance est au gris et au bronze, plus à la mode que le blanc patiné. Il crée plus de relief et séduit par son petit côté plus actuel et plus sophistiqué. S’il est apprécié sous ses nuances : clair, foncé, taupe, lin… On n’abandonnera jamais le blanc, frais et élégant. Les murs quant à eux resteront blancs, afin de faire ressortir les objets.

Pour le sol, l’idéal reste le plancher, chaleureux et discret. On le choisira en bois naturel clair, patiné ou grisé.

Les variantes de couleurs

Le blanc doit rester mat, pur ou cassé pour un effet « sale et vieillit », grâce par exemple, à de la cire à patiner». Au blanc poudré, vous pouvez parsemer ça et là de petites touches plus soutenues, comme le vieux rose, symbole de la pureté et de la candeur… Tout est question de sensibilité.

Des objets neufs astucieusement mêlés à l’ancien.

Les fauteuils sont une copie d’ancien de style Louis XVI pour le confort. Pour un aspect naturel, leur revêtement est en lin naturel.

Table rectangulaire années 20 aux pieds galbés. Lustre vénitien à pampilles.

Chaises modernes dissimulées par des housses de chaises.

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Petit meuble début XXe laqué patiné gris avec plateau couleur ébène.

Le style Shabby en quelques mots…

Le principe : Aménager des intérieurs très clairs, rehaussés de meubles anciens ou volontairement vieillis.

d’inspiration Gustavienne ; Le rouge et la toile de Jouy pour une version à la française.

Motifs et matières : Boutis, toile de Jouy, toile à matelas, rayures, liberty.

Tissus anciens et/ou naturels : Lin naturel, chanvre, piqué de coton, dentelles, broderies, monogrammes...

Mobilier : Les meubles et bibelots anciens, récupérés ou chinés fin XIXe et début XXe, puis patinés : Buffet, table, armoire, consoles, chaises médaillon ou encore méridiennes... bergère ou cabriolet retapissés d’une toile de lin ou d’un tissu clair ou à fleurs dont les teintes sont « passées », « vieillies » ou « poudrées »…

Sols et murs : Murs blancs mats.

Pour le sol, l’idéal reste le plancher ou le parquet, chaleureux et discret. On le choisira en bois naturel clair, patiné ou grisé.

Couleurs : Blanc, pur ou légèrement vieilli pour le mobilier ; rose et liberty pour les accessoires (de rose pâle à violine) à l’influence très anglosaxonne ; Gris/bleu et motifs rayés,

Les accessoires emblématiques : La vaisselle ancienne, en porcelaine ou émaillée et fleurie comme les bols et les cafetières ; Les frontons d’armoire : pièces de bois blanchies, avec guirlandes de fleurs et coquilles ;

Les housse de chaises avec un large nœud pour un côté plus « British » ; Le linge 1900 tel que les draps brodés, détournés en rideaux…

Les fleurs artificielles ou fraîches de préférence : roses anciennes, pivoines, hortensia, orchidées… mais aussi les pommes de pin et beaucoup de feuillages comme le lierre grimpant, les boules de buis et la mousse nichée au creux de vases Médicis.

A éviter absolument : le style baroque Rococo (très chargé). Les couleurs très marquées comme le rose fuchsia, le jaune ou le noir. Le brillant, le doré, l’argenté ou encore le synthétique. Peindre les meubles d’une épaisse couche de peinture brillante.

L’ambiance Gustavienne

On note différentes variantes comme l’influence nordique qui privilégie les teintes gris-bleuté. Pour les amoureux des ambiances Gustaviennes, le style se veut plus sobre et penche plutôt vers le gris clair, le vert-de-gris, le taupe ou encore le bleu délavé. « L’esprit est plus raffiné, beaucoup plus dépouillé... moins campagnard en somme. Ici, ce sont les meubles droits, sobres et linéaires de style « Directoire » et « Empire » qui sont remis au goût du jour. On agrémente les murs de larges rayures blanches et grises ».

A la manière d’un cottage anglais

Chez les Britanniques, c’est l’esprit « cottage » qui prédomine. Côté accessoires, on mélange les styles et on privilégie la tendance baroque, romantique et rétro, comme les candélabres, les miroirs aux cadres travaillés, les trumeaux, les tissus liberty, les figurines d’anges ou de chérubins, les lustres à pampilles ou la vaisselle fleurie...

French variation

Pour une tendance « à la française », le rouge (ou le rose soutenu) est idéal allié à de la toile de Jouy à profusion. Le meuble emblématique est l’armoire de style Louis XV, ciselée de motifs « rocaille » et patinée à l’ancienne. « Les tissus sont le coton, la popeline et le lin… ne choisissez pas de lourd tissus d’ameublement mais des voilages fin et mats (pas de soie, de tissus brillants ou artificiels). Le linge ancien est idéal pour créer cette ambiance si particulière. Le bois peint (usé, patiné) mis à part, les matériaux sont le zinc, la porcelaine, les émaillés, l’osier, le bois flotté, le verre transparent comme les cloches, les flacons de pharmacie ou les pots de confiture anciens » assure la passionnée.

Les astuces pour imiter ce style Blanchir du vieux linge : Il ne faut pas hésiter à le plonger dans de l’eau de Javel diluée avec de l’eau très chaude et du gros sel. Après quelques minutes, il redevient éclatant. Vos serviettes en nid d’abeille ressortiront tellement blanches qu’il sera difficile de croire qu’elles sont en réalité très anciennes.

Pour vieillir rapidement un meuble patiné : Le peindre en blanc mat (patine à cirer). Avant que la peinture ne soit complètement sèche, passer une éponge humide sur tous les angles et les endroits d’usure. L’effet est assez réussit et surtout plus rapide que le papier de verre. On peut ainsi patiner plus ou moins selon les goûts.

Le Monde de Rose : un site pour trouver l’inspiration Antiquités Pratique : Que trouve-t-on de différents sur votre site ?

Laurence Mohier : Le site internet a été crée en

août 2006. Passionnée de linge ancien, je me suis lancée très vite dans la création d’objets de déco.

En plus des embrasses florales et divers objets de déco, vous y trouverez essentiellement du linge personnalisable (comme les monogrammes, brodés à la demande des clients).

Quels sont vos meubles et objets préférés, vos plus belles trouvailles ?

J’en ai plusieurs : une de mes dernières acquisitions est ce meuble de salle de bain avec dessus en marbre que j’ai du faire percer pour y installer un lavabo ; Des boites aux lettres détournées en « armoirettes de salle de bain » ; les cuillères à entremets, ustensiles désuets mais si jolis ! ; Un

vieux porte-pipe du siècle dernier ou encore cette pendule dont le sujet est une petite fille libérant un oiseau de sa cage… Enfin, la cuisinière et l’œil de bœuf sont les pièces maitresses de mon intérieur.

Parlez-nous de vos créations…

Vous trouverez sur mon site, un ciel de lit en fer forgé, dessiné par mes soins. Sa forme, un grand arc de cercle, mesure 1m 40. Je propose du linge de maison : de grands rideaux mais aussi des brise-bises brodés...

Avez-vous un produit phare ?

Oui, je me suis en effet spécialisée dans le bijou de fenêtres : à savoir la Guirlandine. C’est le seul accessoire qui décore les fenêtres sans en gêner l’ouverture.

Pas perçage, pas de montage : on le « clipse » tout simplement sur une barre à rideau. Je crois en cet objet, c’est pourquoi j’ai déposé un brevet à L’INPI.

*(Institut National de la Propriété Industrielle).

Qu’est ce que les Décorupteurs ?

Pour les perfectionnistes de la déco, difficile voir impossible de trouver des interrupteurs originaux dans les grandes surfaces de bricolage… Mais c’était sans compter l’heureuse trouvaille de ce fabriquant français : l’interrupteur décoré ! Au choix : 400 à 500 modèles différents, (bloc complet) et très faciles à installer. Prix : 27 €.

Quels sont les différents stages proposés ?

Les stages sont au nombre de deux : “Comment patiner un meuble” (Annie Hincelin de « La Magie des Couleurs » propose 54 couleurs différentes de patines) et le stage “comment confectionner un abat jour en lin” En apportant votre pied de lampe, vous apprendrez à réaliser un gabarit dans n’importe quelle dimension. Prix : environ 60€.

Aménager un intérieur lumineux pour recréer le cachet d’une maison de famille Ne pas tomber dans l’excès

Si ces variations prônent la simplicité, aux États-Unis, le style Shabby Chic tend plutôt vers le « Girly » et le romantisme exacerbé. Les (parfois trop) nombreuses touches de rose, frous-frous, dentelles et motifs fleuris… alourdissent l’ensemble qui frôle alors dangereusement le kitsch. Les petites fleurs et autres dérivés seront donc à doser avec mesure. Pour éviter la faute de goût et sombrer dans le style « bonbonnière », on s’oriente vers les teintes plus sobres et les matériaux brut. « On choisira alors de l’associer au style industriel ou aux meubles de métier -comme les vieux comptoirs, les tables de tapissiers au bois brut ou décapé- ce qui permet de « viriliser » efficacement l’ensemble. Pour s’éloigner un peu plus encore de l’esprit « boudoir », on conseillera des consoles gris clair, avec des variantes plus foncées pour durcir l’ensemble » conseille Laurence, coutumière du genre. « Attention également aux accessoires : ils doivent être de préférence anciens ou faire illusion. N’abusez pas des napperons en dentelle, qui feront vite « mémé » et utilisez les fleurs avec parcimonie. Le but étant de conserver une ambiance champêtre et naturelle ». Le maître mot est de créer un univers élégant sans être ostentatoire ; authentique, tout en simplicité. Seul un œil averti peut donner à ce décor une unité et une harmonie. Tout est question de patience et de retenue.

Chiner le meuble idéal et l’associer habilement à divers accessoires prend du temps. La mise en scène est un véritable savoir-faire où le charme et la poésie opèrent.

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Meuble de menuisier à 12 tiroirs en bois blanchi.

Une maison, un style

L’œil de bœuf en zinc, transformé ici en miroir, donne de la profondeur à la pièce.

Boutis, toile de Jouy, toile à matelas, rayures et liberty...

Armoire ancienne fin XIXe peinte en blanc. Etagères ouvertes présentant vaisselle d’époque et livres des années 30.

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Buffet 2 corps, divisés en 2. Le haut a été enlevé afin d’alléger l’ensemble. Le marbre a été percé pour y installer une vasque.

Le miroir est très grand : 1m 50.

Etagères en métal d’aspect vieillit

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Une maison, un style

Tables de chevets patinés gris et blanc.

Dans son intérieur où les patines sont reines, les meubles assument joliment leurs années et leurs imperfections sont mêmes soulignées Un subtil mélange de meubles chinés et repeint en blanc

Petite console grise, flacons de parfum anciens.

Cette chambre spacieuse, de 25 m2, présente un côté couchage et un coin salle de bain : une grande douche avec meuble vasque.

Contact

Tête de lit : draps anciens ajustés en housse ; linge de lit blanc.

Laurence Mohier « Le Monde de Rose » Vente d’accessoires de décoration pour la maison.

Rideaux, ciel de lit, objets à patiner, accessoires de style Shabby Chic.

Stages découvertes Site internet : http://www.lemondederose.com Tél. : 01 39 34 05 57 / 06 59 79 10 20 55

DÊgoter de petites pièces qui ne payent pas de mine afin de leur rendre leurs lettres de noblesse 56

Nostalgie

C’est

la rentrée !

L’heure de la rentrée des classes a sonné !

Voici quelques pupitres et bureaux d’écoliers, chinés par le site Madame la Broc’ pour les nostalgiques de l’école…

Crochet pour cartable d’écolier

Antiquités Pratique : Racontez-nous votre parcours et votre passion pour les meubles anciens.

Stéphanie Rottée : Je suis issue d’une formation en Arts Appliqués. J’ai travaillé quelques années en tant que Directrice artistique en agence de communication. Puis j’ai retrouvé mes premiers amours avec la peinture, qui est toujours mon métier. Je suis artiste peintre. La déco et la brocante font partie de cette même passion de créer. J’ai commencé à retaper un buffet de cuisine année 50 qui appartenait à mes grands-parents, puis une commode et ainsi de suite… J’ai découvert l’univers de la chine, des trocs un peu grâce à mes parents et internet. C’est passionnant !

Vous y trouverez aussi des idées déco farfelues ! Des concepts à nous et à d’autres créateurs repérées de ci de là, pour lesquels nous avons eu des coups de cœur. Nous avons également une rubrique designer car nous lisons beaucoup de magazines de déco.

Enfin, une rubrique « les incontournables » où nous nous efforçons de mettre des références à des créations anciennes (Tolix, Jielde, etc.).

Vous avez une prédilection pour les bureaux d’écoliers ?

Ma vraie « prédilection » va aux chaises d’enfants, qui sont souvent accompagnées d’un petit bureau. Je rêve d’un couloir rempli de petites chaises d’enfant.

J’ai une petite fille de 6 ans, ce qui représente le meilleur alibi qui soit pour acheter de nouvelles pièces !

Qu’est ce que cela vous a apporté ?

J’ai appris petit à petit les noms des designers, des éditeurs. Puis avec mon compagnon, nous avons découvert le style industriel. La brocante c’est comme la peinture, une fois le premier achat effectué, cela devient « obsessionnel » ! Nous avons une prédilection pour le mobilier 50 et 60, le bois et le métal. Ce que nous préférons c’est « dégoter » de petites pièces qui ne payent pas de mine afin de leur rendre leurs lettres de noblesse.

Quels sont les différents modèles existants en brocante ? (table d’écolier, pupitre, avec ou sans encrier, en bois ou en acier…) quelles différences ?

Tout ! C’est ça qui est formidable, cela va de la petite table d’écolier toute simple accompagnée de sa chaise « tubulaire » au pupitre en bois avec banc intégré et encrier blanc. Ensuite vous avez d’autres modèles, mélangeant bois et métal selon les époques et les pays.

Pourquoi avoir crée le site Madame la Broc’ ?

Quelle est l’histoire de ce meuble ? Expliqueznous l’évolution.

Le site a plusieurs rubriques, les meubles « finalisés » que nous avons chinés et retravaillés. Les meubles que nous sommes en train de restaurer, ou que nous venons de récupérer, c’est le « work in progress ».

La petite histoire du bureau, racontée dans le livre « Broc’Styles » de Aurelie Drouet relate ceci : « Au moyen-âge, les moines portaient la robe de

« On découvre vers les années 30, les tables d’écoliers avec chaise séparée et structure en acier tubulaire »

Contact : Stéphanie Rottée et Romain Lesné Site internet : www.madamelabroc.com Mail : stephanie.rottee@dbmail.com Tél. : 06 63 81 61 99 / 06 34 42 54 16

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Nostalgie bure, lourde étoffe de facture grossière, constituant l’élément essentiel de l’habillement monastique.

L’une des activités principales du moine était l’écriture, la copie des livres. Pour se protéger du froid des tables de pierre, le moine y installait sa robe de bure, d’où le nom bureau: “table à bure”. Cette étoffe servait également à protéger les parchemins et les livres. C’est au XVIIe et au XVIIIe siècle que le bureau se généralise avec la nécessité pour certaines professions d’utiliser l’écriture. Quittant la sphère religieuse, la table à écrire devient bureau ».

Quand les bureaux d’écoliers sont-ils apparus ?

Les premiers bureaux d’écoliers ont vu le jour avec Jules ferry et l’école laïque et obligatoire fin XIXe (1881). Plusieurs modèles firent leur apparition au cours de ces années, les plus anciens sont les bancs à 5 places en bois, puis 2 places toujours en bois peints ou entièrement cirés. Ils étaient équipés d’encriers (en faïence, verre, bakélite…) et la bouteille d’encre était réservée au Maître.

Ensuite vers les années 30 sont apparues les tables d’écoliers avec chaise séparée et structure en acier tubulaire (Heuliez, Mallet Stevens…). Dans les années 50, l’encrier fut remplacé par le Bic, vendu depuis à plus de 100 milliards d’exemplaires.

Quel est votre modèle préféré, pourquoi ? Certains meubles ont-ils une histoire touchante ?

Je n’ai pas de modèle préféré. Je rêve de voir un jour un bureau du designer Jean Prouvé, et j’aime beaucoup un petit bureau de la marque Galvanitas que nous avons chiné en Belgique, car je ne l’ai jamais revu depuis. Sa chaise est très particulière. Cependant, chaque pupitre à son histoire, à nous de la révéler.

A quel prix peut-on chiner ces meubles ?

La fourchette est très large. Comptez 30 € environ pour une table simple dans son jus à 150/200 € pour un pupitre tout en bois 2 places. Le prix sera plus élevé s’ils sont retapés et beaucoup plus encore si ce sont des pièces rares de designers.

Les secrétaires rencontrent-ils le même succès ?

Quelle est la belle époque de cet objet ? A qui étaitil destiné ?

Les secrétaires ne s’adressent pas à la même cible puisqu’ils sont destinés aux adultes ou adolescents à titre privé. Ceux que j’affectionne particulièrement datent des années 50 ou 60. J’aime leurs lignes épurés, leurs faibles encombrements, leurs styles et leurs fonctionnalités. Ils n’ont rien perdus de leurs superbes et s’adaptent facilement à nos intérieurs.

Comment insérer harmonieusement un secrétaire ou un bureau d’écolier dans un intérieur ?

Un petit secrétaire trouvera facilement sa place dans une entrée, un couloir, un salon ou même une chambre. Un bureau d’écolier créera un coin « enfant » adorable dans un séjour ou un coin « travail » de grands ! Ce meuble est bien entendu idéal dans une chambre d’enfant.

Les origines Le mot bureau dérive de l’ancien français burel qui désignait une étoffe grossière au Moyen Âge.

Par la suite, il désigne un tapis sur lequel on fait ses comptes puis la table qui sert à cet usage. Le bureau se décline sous diverses formes à partir du XVIIe siècle: cabinet, bureau Mazarin, bureau de pente, dos-d’âne, secrétaire, bureau américain, etc.

Secrétaire Secrétaire des années 50, découvert dans un troc.

Après avoir été lavé et poncé, les charnières ont été remplacées. Le bois a été intégralement repeint.

C’est un coup de cœur car tout à fait dans l’esprit des meubles Philippon lecoq / J R Caillette (designers).

Sa ligne est magnifique. Sa faible profondeur le rend très facilement logeable.

Après 58

Avant

Pupitre ou bureau ?

Autrefois, le bureau d’écolier se composait d’une table et d’une chaise.

Ces deux meubles étaient combinés en un seul appelé pupitre.

« Comptez 30 € environ pour une table simple dans son jus à 150/200 € pour un pupitre tout en bois 2 places »

Avant Petit bureau années 50, bords arrondis et bois, laissé dans son jus.

« Chaque pupitre à son histoire, à nous de la révéler ! »

Après

Bureau gris La petite table grise et sa chaise ont été poncées et repeintes entièrement en gris souris.

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Nostalgie

Jean Prouvé, parcours d’un designer hors norme Élève du ferronnier Emile Robert de 1916 à 1919, collaborateur des architectes Robert Mallet-Stevens, Le Corbusier, Albert Laprade et Tony Garnier, ce technicien avisé s’est toujours adapté aux problèmes de son époque en tenant compte du travail collectif. Si Jean Prouvé a commencé par la réalisation de grilles d’entrée, rampes d’escaliers, gardecorps et verrières, il conçoit à partir de 1924 ses premiers meubles.

corps creux ajoutant sa résistance à celle du châssis : la chaise à siège articulé de 1929 en constitue un exemple type. L’emploi de ce métal se retrouve dans la plupart des meubles qui jalonnent son parcours.

Jean Prouvé emploiera fréquemment aussi l’aluminium (tant dans le domaine de l’habitat que dans celui de l’aménagement intérieur) qu’il utilisera sous forme de tôle pliée ou de pièces moulées - comme la transposition du piétement arrière de la chaise de bureau de 1934.

et du CREPS d’Aix-en-Provence en 1952. Outre le mobilier scolaire, Jean Prouvé aménage des bureaux et conçoit des sièges, tables, étagères, bibliothèques et bahuts, qui découlent tous d’un même principe de fabrication : à partir d’une esquisse, un prototype est réalisé afin d’en apprécier les détails par une étude très stricte. Cette discipline lui permettra de s’associer à des architectes de grande renommée : Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret. Il lui en restera un goût prononcé pour le bois - naturel ou contreplaqué - qui, en période de pénurie, remplacera les structures métalliques (voir les chaises en bois de 1942). Son mobilier sera largement diffusé par la Galerie Steph Simon à partir de 1956.

Source : http://www.patrickseguin.com

Du mobilier scolaire en série

Créateur de chaises

Ayant découvert la soudure électrique et appliquant les diverses techniques de façonnage, il recourt à la tôle d’acier (particulièrement utilisée pour l’industrie automobile), d’une extrême finesse - moins de 1 mm d’épaisseur - ce matériau lui permet d’obtenir un

Exposant en 1930 à l’Union des Artistes Modernes, dont il est membre depuis sa fondation en 1929, Jean Prouvé affirme d’emblée la particularité de sa démarche : fabriquer, à l’aide d’éléments inoxydables, des meubles en série sur des machines industrielles.

Il répondra à de nombreuses commandes dont celles de l’Université de Nancy en 1932, plus tard de l’usine Férembal en 1946

Bureau « directeur », bureau d’écolier et chaises aux formes épurées, dessinés par le designer français Jean Prouvé.

… de la petite table d’écolier toute simple accompagnée de sa chaise « tubulaire » au pupitre en bois avec banc intégré et encrier blanc 60

Le pupitre « Galvanitas* » en métal et bois, a été acheté en Belgique chez un brocanteur de Anvers. Il date probablement des années 50/60.

Pour faire ressortir son petit côté « américain », il a simplement été poncé sur les parties métalliques et les parties en bois ont été nettoyées. La chaise est très particulière avec son bois courbé et ses pieds en acier. C’est une pièce assez rare.

Galvanitas BV Galvanitas BV a été fondée en 1934 en tant qu’entreprise familiale par W.J.H. Thuring. Tout commence dans la ville néerlandaise de Breda avec un modeste établissement de chromage et de nickelage. L’année suivante, l’entreprise s’attaque à la fabrication de meubles en acier. Cette activité est une grande réussite et la production connaît un essor croissant. L’entreprise déménage à Geertruidenberg en 1938, puis s’installe dans de nouveaux bâtiments à Oosterhout (province du Nord-Brabant) en 1953. C’est à Oosterhout que débute la production du mobilier scolaire et, plus tard, des sièges pour stades.

« Les plus anciens sont les bancs à 5 places en bois, puis 2 places toujours en bois peints ou entièrement cirés » Table Jackie K Idée déco avec cette table « Jackie K ». Si vous ne trouvez pas de bureau d’écolier ancien, vous pouvez customiser une table neuve ! Pour lui donner le charme de l’ancien, cette petite table a été décorée de vieux Paris Match des années 50.

Gros plan de l’encrier intégré

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Cahier pratique

Cahier pratique

10 pas Ă pas 63

Cahier Pratique

Du bois au lait de peinture Avec deux couches de peintures à essuyer et quelques coups d’éponge humide, vous obtiendrez cet effet chaulé lumineux et élégant.

Pour décorer et mettre au goût du jour cette table basse ancienne, découvrez l’effet chaulé. Son effet mat et doux, toujours de bon ton.

Réalisation et photos : Libéron

Ce qu’il vous faut : - Papier de verre grain 240 - Brosse badigeon - Eponge naturelle Produits Libéron - Enduit de préparation - Peinture à essuyer blanc poudré (1ère teinte) - Peinture à essuyer gris ardoise (2e teinte) - Protection anti-tache

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Comment faire ?

Table basse avant

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1/ Sur un support propre, sec et légèrement poncé, appliquez l’enduit de préparation adapté. Laissez sécher 2 heures et égrener au papier de verre grain 240.

2/ Appliquez avec la brosse badigeon, une couche épaisse ou deux couches fines de peinture à essuyer. Donner des coups de pinceau pour créer du relief. Bien laisser sécher (4 heures minimum).

3/ Déposez avec la brosse badigeon, la 2ème teinte de peinture à essuyer en une couche.

4/ Lorsque la 2e teinte de peinture à essuyer est sèche au toucher, essuyer à l’aide d’une éponge naturelle humide, les bordures, les moulures, les coins… Pour créer des zones d’usure. Bien rincer l’éponge après chaque essuyage. Laisser sécher 4 heures.

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5/Conseil Libéron : Il est recommandé, pour protéger cet effet des agressions quotidiennes (eau, taches) d’appliquer la protection antitache effet chaulé. Conditions idéales d’application : entre 12 et 25 °C.

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Cahier Pratique

L’armoire « Cire Antiquaire » Achetée dans une brocante du Macônnais, cette armoire en noyer a retrouvé sa chaleur et la beauté de son veinage.

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Ce qu’il vous faut : - Papier abrasif moyen, fin - Ponceuse - Couteau à reboucher - Pinceau plat Produits Libéron - Insecticide - Décireur - Cire Antiquaire Black Bison en pâte - Laine d’acier 0 et 000 - Brosse à meubles

Cette belle armoire en noyer un peu défraîchie, retrouve sa belle couleur et son authenticité. La finition cirée nourrit et confère au bois une chaleur et une patine inégalable.

Réalisation et photos : Libéron

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3 Comment faire ?

1/ Gros plan du meuble avant rénovation. Démontez les portes de l’armoire pour travailler à plat. Nettoyez les différentes parties de l’armoire avec une laine d’acier 0 imbibée de décireur. Changez votre laine dès qu’elle est encrassée.

2/ Sur bois sec, poncez avec un papier abrasif moyen afin d’éliminer tous les petits résidus de produits. Bien dépoussiérer.

3/ Si nécessaire, badigeonnez d’insecticide, intérieur et extérieur. Appliquez la teinte bois dur (ici noyer) au coton à m écher en traitant chaque partie de meuble en une seule fois.

La teinte peut être appliquée au coton à mécher, au pinceau ou à l’éponge, en suivant le fil du bois. Laissez sécher 1 heure.

4/ Fixez et imperméabilisez la teinte en appliquant au pinceau une couche de fondur à cirer. Faites un essai au préalable sur une partie cachée : le fondur réchauffe la teinte.

Laissez sécher 2 heures.

5/ Appliquez ensuite la cire Antiquaire Black Bison avec une laine d’acier 000 en suivant le fil du bois. Massez le bois pour faire pénétrer la cire « à cœur ».

6/ Laissez sécher 2 à 4 heures. Lustrez avec la brosse à meubles.

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Cahier Pratique

Rénover le cuivre

Ce qu’il vous faut : Méthode moderne -Désoxydant à base de chlorure d’hydrogène -Laine d’acier 000 -Pâte à polir (ou brillanteur) -Mèche de coton -Chiffon doux -Vernis pour cuivres Méthode classique -Eau de Javel ou -Vinaigre et gros sel -Pinceau -Pièces de tissus

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Cette pièce rare trouve toute sa place d’accueil dans une salle de bain actuelle. Elle fait partie de ces objets inattendus en cuivre que l’on rencontre en chinant.

Comment faire ?

1/ Un désoxydant à base de chlorure d’hydrogène vient à bout de l’oxydation des cuivres. Appliquez-le au moyen d’une laine d’acier 000, en frottant modérément. Une fois désoxydé, éliminez le produit par un rinçage à grande eau pour stopper son action.

2/ Après rinçage et séchage, utilisez ensuite une pâte à polir (ou brillanteur), en frottant le cuivre avec une boule de mèche de coton. Dès qu’un dépôt noir se forme, essuyez l’objet au chiffon doux. Ce sont des résidus de crasse qui forment ces traces noires.

3/ Afin de préserver l’éclat du cuivre nettoyé, pulvérisez dessus un vernis pour cuivres et métaux. Maintenez l’aérosol à une vingtaine de centimètres de distance. Le jet doit être constant. Procédez du haut de l’objet vers le bas, pour déposer un voile léger et régulier.

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Qui possède quelques pièces en cuivre supporte la corvée d’astiquage annuelle. Ce métal, il est vrai, offre un réel intérêt lorsqu’il brille de tous ses feux. Voici quelques conseils pour qu’il retrouve son éclat d’origine de façon durable.

Réalisation : Catherine Levard Photos : Les anciens ébénistes Studio Lézard graphique et P. Smith

Désoxyder le métal Il existe dans le commerce, des produits pour traiter les cuivres, qui sont d’une très bonne efficacité. Un objet complètement oxydé, laissant à peine percevoir qu’il est en cuivre tant il est recouvert de vert-de-gris, peut rapidement retrouver son aspect originel, sans contraindre à des heures d’astiquage. Une méconnaissance de ses produits est souvent dissuasive au moment d’un achat. Pourtant, lorsque la magie chimique opère, il est fascinant de découvrir la renaissance d’un métal dans toute la beauté de son éclat. Et celui-ci, vous pourrez le fixer à tout jamais pour éviter l’éternel recommencement du grand nettoyage de printemps.

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Les recettes anciennes Les amateurs de vieilles recettes peuvent s’amuser à mettre en pratique celles qui suivent pour nettoyer les cuivres. Certes, cela prend du temps, mais c’est très économique ! Trempez les petits objets dans de l’eau de Javel diluée bouillante pour venir à bout de l’oxydation. Ou bien, préparez un mélange de vinaigre et de gros sel.

Lorsque celui-ci est dissous, trempez l’objet et badigeonnez-le au pinceau jusqu’à la disparition du vert-degris. Enrobez les grosses pièces de tissus imprégnés de cette solution.

L’oxydation ayant disparu, faites briller le métal : pour cela mieux vaut s’orienter vers des produits prêts à l’emploi !

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Fixer définitivement la brillance du cuivre

Eau de javel diluée ou vinaigre et gros sel…

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Cahier Pratique

La restauration des cuivres Des professionnels peuvent remettre en état les cuivres cassés, bosselés ou présentant des sources défaillantes. Confiez-leur vos belles pièces, auxquelles ils apporteront le plus grand soin, en usant d’un outillage approprié. Le travaille commence généralement par un décrassage dans un bain d’acide qui met le métal à nu et permet d’apprécier la nature des réparations. Le cuivre se travaille facilement du fait de sa souplesse, à condition de maîtriser les gestes et de tempérer les coups.

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Réalisation : Catherine Levard Photos : Les anciens ébénistes - Studio Lézard graphique et P. Smith

Comment faire ?

1/ Le débosselage s’opère au moyen de marteaux et de bigornes adaptées à la forme des pièces. Un marteau de planeur à double tête permet de travailler le métal à froid.

2/ Pour remplacer une pièce simple manquante ou défectueuse, prélevez du cuivre dans une plaque découpée au moyen d’une cisaille, puis mettez-le en forme à la gravure ou à la ciselure.

3/ Un pied manquant peut-être refait par moulage à partir d’une empreinte prélevée dans un moule en plâtre. Repérez son emplacement sur l’objet au moyen d’une pointe sèche.

4/ Soudez le pied refait sur l’objet avec du fil d’étai, en visant la perfection, pour que cet apport de matière n’apparaisse pas. Les résidus s’éliminent avec un rifloir.

5/ La dernière étape est le polissage, qui permet d’atténuer les marques de la ciselure. Limes, fraises, abrasifs, tampons feutrés se succèdent au bout d’un flexible, à vitesse contrôlée.

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Tout savoir sur les cuivres Si de multiples objets utilitaires sont fabriqués en cuivre, les objets anciens sont nettement plus intéressants. En particulier pour l’originalité de leurs formes, car bon nombre d’entre eux ne se fabriquent plus.

Les anciens et les modernes Les cuivres anciens étaient fabriqués à partir d’un bloc de métal qui, martelé sur une forme, s’étirait et s’affinait en même temps qu’il bénéficiait d’un recuit destiné à lui conserver de la souplesse. Avec cette méthode, le chaudronnier formait des objets inégaux en épaisseur et s’efforçait d’atténuer au mieux les traces de martèlement. Les raccords, parfois nécessaires sur des pièces de forme particulière, étaient faits par brasage avec du laiton. Un cuivre moderne est vite identifiable : il est très léger, d’épaisseur constante, et porte des empreintes de martelage ostensibles et régulières qui détruisent totalement son intérêt.

Un cuivre moderne est vite identifiable : il est très léger, d’épaisseur constante, et porte des empreintes de martelage ostensibles et régulières qui détruisent totalement son intérêt 4

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Le cuivre jaune Il s’agit d’un alliage de cuivre et de zinc, couramment utilisé pour fabriquer des objets décoratifs. Appelé laiton, il présente de jolis reflets lorsqu’il est correctement entretenu. Bougeoirs, chandeliers, lustres et appliques peuvent intégrer avec élégance une décoration intérieure.

Le cuivre culinaire Les batteries de casseroles anciennes ne sont guère utilisables. L’étamage intérieur est nocif car il est composé d’un alliage de plomb et d’étain. Toutefois, certaines bassines non étamées peuvent encore servir à cuire des confitures. Les casseroles modernes en cuivre sont prisées des grands chefs car c’est un matériau conducteur qui n’a pas d’équivalent pour assurer la réussite des cuissons et l’homogénéité de la chaleur.

L’intérieur est revêtu d’un métal qui ne transmet aucune nocivité.

Découvrez d’autres recettes de professionnels en images, dans l’excellent ouvrage « Restaurer ses meubles et objets », Collection Savoir & Faire, par Catherine Levard, éditions Massin, prix : 14€ 90.

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Cahier Pratique

Traiter le cuir d’une malle et ses imitations Au hasard d’une brocante, vous avez déniché une malle de voyage sans en maîtriser sa probable restauration…

Jean-Philippe Rolland et Marie Kieffer-Rolland, férus collectionneurs et restaurateurs avisés, nous livrent ici leurs petits secrets.

Réalisation et photos : Jean-Philippe Rolland et Marie Kieffer-Rolland. Tiré du livre « Restauration des malles de voyages » aux éditions Eyrolles.

Malle bombée dans les deux sens entièrement recouverte de cuir. État avant restauration.

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ous rencontrerez rarement une malle tout en cuir. Objet de luxe, elle aura en général été bien entretenue et réclame donc la même attention prévenante pour sa restauration. Vous trouverez plus fréquemment des malles recouvertes de Pégamoïd, Skaï ou griffine. Par contre, de nombreuses malles comportent des éléments en cuir – poignées, sangles, passants – qui ont souffert du temps et des multiples manipulations…

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Malle restaurée, recouverte de griffine.

Comment faire ?

1/ Cette malle bombée est entièrement en cuir. Nous l’avons tout d’abord lavée à grande eau pour éliminer le plus gros des taches, des poussières et des salissures. Nous avons poursuivi par un nettoyage méticuleux avec une brosse très douce et du savon de Marseille.

Nous avons rincé toute la surface avec une éponge humide jusqu’à ce qu’elle soit propre, sans traces de saleté ni de savon. Nous l’avons immédiatement séchée soigneusement avec des chiffons de coton doux mais non-pelucheux pour éviter les craquelures.

2/ Nous avons nourri immédiatement le cuir avec de l’huile de pied de bœuf (produit spécifique pour les selles de chevaux) impérativement incolore, en veillant à ne laisser aucune zone sans traitement.

3/ Quand le cuir a été bien sec, nous avons masqué griffures, petits trous et défauts de surface avec un produit rebouche-cuir. Enfin, une couche de graisse ou de crème incolore et un lustrage avec un chiffon doux.

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Malle après nettoyage du cuir et des ferrures.

Pégamoïd, Skaï ou griffine : Pour rénover ces matériaux, utilisez les mêmes produits que pour le cuir. Un vernis peut être une bonne solution pour raviver les teintes et redonner une surface nette à ces toiles en simili. Choisissez un vernis incolore satiné pour bois et appliquez-le avec un pinceau ou un petit rouleau laqueur. Nous vous conseillons toutefois de faire un essai.

Rénover une malle en cuir Vous aurez peut-être la chance de tomber sur une malle entièrement recouverte de cuir. Pour savoir s’il s’agit vraiment de cuir, vérifiez si l’envers a bien un aspect pelucheux. Même vieux et sale, un cuir naturel garde son odeur si particulière: vous la ferez remonter en le mouillant.

Le bon savon Pour un cuir sale, le savon de Marseille est efficace et n’abîme pas le cuir. Il existe aussi un savon à la lanoline, spécial cuir. Pour les cuirs très encrassés, il vaut mieux utiliser un produit de nettoyage pour la sellerie.

Entretien

Malle en Pégamoïd.

Il est conseillé de dépoussiérer régulièrement une malle en cuir et de passer une couche de graisse ou de crème une ou deux fois par an. Évitez de la placer en plein soleil, car il dessécherait le cuir.

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Cahier Pratique

La restauration des accessoires Poignées, sangles, passants en cuir… Ce sont, avec les serrures et les charnières, les éléments les plus malmenés. S’ils sont déchirés, nous vous conseillons de les remplacer. S’ils sont seulement encrassés, ils peuvent retrouver leur souplesse : il vous faudra juste un peu de patience.

Questions de peau

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Pour récupérer du vieux cuir et l’assouplir, massez-le avec du lait de toilette pour bébé, il retrouvera sa souplesse d’antan. Pour vieillir un cuir neuf, utilisez de la crème Nivéa, qui l’assombrira d’un ton.

Comment faire ?

1/ Il est préférable de démonter poignées, sangles, passants et autres accessoires (mais pas les lozines) avant de nettoyer une malle. Enlevez tous les clous correspondants et conservez-les.

2/ Nettoyez soigneusement chaque pièce avec une éponge chargée d’eau claire, ou savonneuse si le cuir est très encrassé. Rincez et épongez avec des chiffons propres pour enlever le maximum d’eau.

3/ Nourrissez immédiatement le cuir avec du baume cuir (poignées et passants), de l’huile de pied de bœuf (sangles), ou une crème cosmétique (nous avons dit notre préférence pour le lait Mixa bébé). Pour les poignées constituées de plusieurs épaisseurs de cuir superposées, faites pénétrer le produit dans toutes les couches en massant doucement.

4/ Quand le cuir est bien sec et a retrouvé sa souplesse, vérifiez si la pièce est en bon état. Masquez les défauts avec du rebouche-cuir, qui lui redonnera en même temps de la solidité.

Procédez en plusieurs étapes, en laissant sécher plusieurs jours entre deux poses. Poncez à la main avec un grain très fin (de 300 à 800).

5/ Si le cuir a besoin d’être reteinté, c’est chez votre cordonnier que vous trouverez les meilleures teintes. Attention: elles sont concentrées et quelques millilitres suffiront. Suivez soigneusement le mode d’emploi. Faites éventuellement des essais sur un endroit peu visible pour vérifier que le ton vous convient. Le cuir absorbera le produit rapidement sans qu’il soit nécessaire de frotter. Veillez à utiliser le même ton pour tous les accessoires d’une même malle. Laissez sécher.

6/ Enfin, passez une couche de graisse ou de crème incolore. Massez pour assouplir la peau et faire pénétrer le produit, qui va la protéger et la nourrir. Vous pouvez enfin frotter légèrement avec un chiffon doux pour faire briller le cuir.

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Remplacer des lozines Si les lozines sont très abîmées ou manquantes, vous devrez les remplacer.

Lozine en parchemin ou en carton Une lozine en parchemin ou en carton bouilli épais peut être nettoyée avec un chiffon humide (évitez le jet d’eau). Il est quasi impossible de masquer des défauts de surface. Si la lozine est très abîmée ou déchirée, il est préférable de la refaire : découpez des bandes de carton et teintez-les. Fixez-les en place quand elles sont parfaitement sèches. Nous ne faisons rien d’autre.

Certaines personnes protègent les lozines avec un vernis. Si vous faites le même choix, utilisez un vernis incolore mat ou satiné.

Lozine en parchemin.

Lozine en carton bouilli.

Comment faire ?

1/ Nous vous déconseillons de démonter ces fines bandes de cuir assez fragiles, c’est inutile et vous auriez toutes les peines du monde à les remettre en place. Lors du grand nettoyage de la malle, veillez toutefois à ne pas diriger le jet dessus. Pour les nettoyer et les nourrir, le principe est le même que pour les autres éléments en cuir.

Dès que la malle a été nettoyée à grande eau, épongez soigneusement les lozines avec un chiffon absorbant pour retirer un maximum d’eau. Sans attendre que le bois soit sec, nettoyez-les avec une brosse douce en Nylon. Procédez doucement pour ne pas griffer la fleur, c’est-à-dire le derme de surface. Dégagez les saletés qui se seraient glissées dessous, en vous servant éventuellement d’une lame.

2/ Nourrissez le cuir avec un baume ou une crème cosmétique (Mixa bébé) en massant du bout des doigts. N’y touchez plus jusqu’à ce que le bois de la malle soit traité.

3/ Pour que la malle retrouve fière allure, il est préférable de combler les griffures et les déchirures avec du rebouche-cuir. Puis teintez la lozine avec la même teinte que les autres accessoires.

4/ Enfin passez délicatement une couche fine de baume cuir, de crème incolore ou de Mixa bébé, en allant dans tous les coins. Quand vous cirerez le bois par la suite, n’hésitez pas à déborder généreusement sur la lozine

Collectionneurs passionnés et restaurateurs chevronnés, Marie et Jean-Philippe Rolland ont créé le site www.la-malle-en-coin.com, le rendez-vous de tous les amateurs de malles.

Retrouvez d’autres techniques, expliquées en image dans le livre « Restauration des malles de voyage » de Jean-Philippe Rolland et Marie Kieffer-Rolland, aux éditions Eyrolles, 95 pages, prix : 22€.

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Cahier Pratique

Restaurer les objets en bois

7 Récupéré dans une brocante, ce petit cheval de bois a retrouvé toute sa superbe grâce à des soins attentifs.

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Donnez une nouvelle vie aux objets en bois, chinés en brocante Fronton d’armoire, statuette, outils d’autrefois… de multiples objets en bois peuvent revivre entre vos mains. En voici une belle démonstration avec la restauration de ce cheval de manège forain. En selle !

Réalisation : Catherine Levard, auteur du livre « Restaurer ses meubles et objets ».

Photos : Y. Robic

Comment faire ?

Ce qu’il vous faut : - Lessive Saint-Marc - Eponge - Toile épaisse (si besoin) - Gants - Décapant à bois - Brosse en chiendent - Les colles vinyliques à bois et chevilles (si besoin) - Papier de verre très fin ou laine d’acier - Décireur - Cire à bois incolore ou teintée, teinte à bois, verni…

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1/ Après un nettoyage approfondi, débarrassez le bois peint de toutes les couches de peinture dont il était revêtu. Portez des gants pour manipuler les décapants et travaillez à l’air libre si possible.

2/ Les décapants intègrent des composants qui nuisent à l’accroche des produits de finition. Rincez impérativement le bois à grande eau et brossez-le simultanément, surtout s’il comporte des reliefs.

3/ Les colles vinyliques à bois consolident les assemblages défectueux. Pour les pièces importantes, effectuez une liaison entre les 2 parties au moyen de chevilles.

4/ Une fois réparé, l’objet peut prétendre à une finition à la fois décorative et protectrice. Poncez au moyen d’un papier de verre très fin ou d’une laine d’acier qui ne raye pas.

5/ Sur le bois mis à nu par décapage ou décirage, toutes les finitions sont envisageables. Cire à bois incolore ou teintée, teinte à bois, verni font revivre la matière et lui apportent nuances et douceur.

6/ Les traces de cire s’éliminent avec un produit spécifique tel qu’un décireur, qui agit sur un bois préalablement nettoyé et propre. Procédez par petites surfaces avec une brosse.

50 grammes de lessive par litre d’eau chaude 77

Cahier Pratique

Restaurer les objets en bois

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Les conseils du pro : Lorsque vous achetez des objets en bois en brocante, ils sont souvent dans leur jus. Même s’ils sont encrassés, vermoulus, cassés ou maculés de couches de peintures, un œil averti en remarque l’intérêt dès la première approche et évalue au toucher s’il y a moyen de les réhabiliter.

Lorsque l’on connaît les ressources offertes par les produits du commerce, il est facile d’établir ces évaluations. Un amateur séduit par la forme ou l’utilité de cet objet ne sait pas toujours que la plupart des réparations ne sont pas à sa portée.

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Le nettoyage, c’est la base Crasse et poussière s’accumulent dans les reliefs et sur les surfaces, de sorte que l’on ne peut savoir ce qu’il y a en dessous : peinture, vernis, cire… utilisez de la lessive Saint-Marc diluée dans de l’eau chaude à raison de 50g par litre (soit une poignée). Passez cette eau de lessive sur le bois avec une éponge, laissez agir quelques minutes et recommencez. Nettoyez les creux avec une brosse en chiendent. La crasse peut mettre un certain temps à se décoller car la lessive agit progressivement.

Si le résultat ne vous satisfait pas, enrobez votre objet dans une toile épaisse imprégnée de liquide.

Un brossage accompagne le rinçage.

Sur du bois brut Le nettoyage étant achevé, vous remarquerez alors aisément si le bois est brut, verni ou ciré. S’il est brut, c’est le moment de l’éclaircir, car au fil du temps, il a subi diverses agressions qui ont dénaturé sa teinte originelle. Vous interviendrez avec des sels d’oseille (ou acide oxalique). C’est une poudre blanche qu’il faut répandre sur le bois humide et arroser d’eau bouillante. L’action est très rapide.

Rincez ensuite, vous découvrirez alors un bois net, dans sa teinte naturelle.

Bois verni, peint, ciré Le décapage est nécessaire sur le bois peint ou verni. Utilisez un décapant à bois «rapide» et de préférence sous forme de gel. Enduisez l’objet d’une couche grasse pour que le produit puisse agir avant de sécher. D’un produit à l’autre, les temps d’action varient très sensiblement, c’est donc votre patience qui est en jeu. Le décapant décolle vernis ou peinture du support, formant une pâte boursouflée qui s’élimine avec une spatule de peintre. Une brosse en nylon ou une laine d’acier parachève le travail. Le rinçage à l’eau claire est obligatoire pour ôter tous les résidus. Les traces de cire s’éliminent avec un décireur présenté en aérosol, bien adapté aux petites surfaces et aux moulures. Aidez-vous d’une brosse si nécessaire.

Des sels d’oseille pour éclaircir le bois…

Découvrez d’autres recettes de professionnels en images, dans l’excellent ouvrage « Restaurer ses meubles et objets », Collection Savoir & Faire, par Catherine Levard, éditions Massin, prix : 14€ 90.

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Ce qu’il vous faut :

Cahier Pratique

Effet vieilli

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Une fois la patine effectuée, cette pièce de bois sera du plus bel effet dans un intérieur de style Shabby.

Corniche à l’état brut.

Comment faire ?

1/ Dépoussiérez la corniche avec un chiffon. Nettoyez à l’eau et à l’éponge avec un peu d’eau de Javel (1 bouchon pour une petite bassine d’eau). Décirez la corniche si nécessaire.

2/ Préparation du support : pour fixer la peinture, appliquez une sous-couche d’accroche (coloris blanc mat) sur le bois propre et sec. Laissez sécher deux heures environ.

3/ Appliquez au pinceau une couche de peinture de coloris blanc mat, légèrement cassé. Laissez sécher 4 heures minimum. Utilisez un sèche-cheveux pour un séchage plus rapide.

4/ Lorsque la peinture est sèche au toucher, poncez tous les reliefs : bordures, moulures, angles… avec le papier de verre ou la cale à poncer pour créer des chocs et des zones d’usures.

5/ Afin de donner un effet « vieilli » à l’ensemble, barbouillez 80

- Corniche en bois (haut d’armoire) - Chiffon - Eau de javel - Eponge - Pinceaux - Enduit de préparation (sous-couche d’accroche coloris blanc mat) - Peinture blanc cassé - Papier de verre (ou une cale à poncer pour plus de confort) - Patine à l’eau - Papier absorbant

Un détournement, une peinture et une patine…

Ces quelques gestes simples suffisent pour transformer cette corniche d’armoire en un objet de décoration insolite. Explications.

Réalisation et photos : Le Monde de Rose

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au pinceau la patine à l’eau sur l’ensemble de la corniche, en particulier dans les creux, les fleurs...

Déposer la teinte dans le sens des veines du bois, de l’intérieur vers l’extérieur.

6/ Enlevez délicatement le surplus de patine à l’aide de papier absorbant.

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Contact : Sur le site Le Monde de Rose, vous trouverez différents cadres, frontons, trumeaux, volutes à patiner. Toutes ces rééditions de modèles anciens sont en résine et prêts à recevoir vos plus belles patines. Une base mate suffit pour votre fond, une patine acrylique ensuite et c’est prêt !

Vente de peintures et patines : « La magie des couleurs ».

Stages à l’atelier : « Patinez un objet ».

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Site internet : http://www.lemondederose.com

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Cahier Pratique

idées pour réaliser des décors uniques facilement

Les motifs en réserve

Ce qu’il vous faut : - Craie ou crayon de papier - Pinceau en fibres synthétiques Produits Libéron - Peinture pour bois de 2 teintes (l’une claire, l’autre plus soutenue) - Gomme à masquer

Customiser un meuble et le personnaliser, rien de plus facile avec ces deux techniques, réalisées en un tour de main.

Réalisation et photos : Libéron

Les effets décoratifs s’appliquent sur tout type de support : bois, terre cuite, verre, mélaminé, métal, qu’ils soient neufs ou anciens. Tout est possible !

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Comment faire ?

1/ A l’emplacement souhaité, dessinez votre motif à la craie ou au crayon de papier. Appliquez une première couche de peinture (couleur du motif, en général d’une teinte plus claire) et laisser sécher. A l’aide d’un pinceau en fibres synthétiques, appliquez la gomme à masquer en couche régulière sur la zone à protéger ou épargner.

2/ Quand la gomme est transparente, appliquez votre deuxième couche de peinture plus soutenue sur toute la surface (en recouvrant également la gomme à masquer). Laissez sécher.

3/ Frottez délicatement avec l’index pour laisser apparaître la zone épargnée.

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Conseil Libéron : - Protégez votre pinceau avec du savon liquide avant d’appliquer la gomme à masquer et rincez immédiatement après utilisation.

- Ne pas utiliser de sèchecheveux pour accélérer le séchage.

- Déconseillé sur les peintures à essuyer, trop poreuses.

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Ce qu’il vous faut :

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10 Comment faire ?

1/ Préparation Découpez avec soin votre serviette aux ciseaux. Positionnez le décor sur l’objet et tracer les contours au crayon de papier. Dédoublez ensuite votre serviette.

2/ Collage Déposez un point de vernis colle au centre. Placer délicatement le décor sur le support.

3/ Lissage Prélevez un peu de vernis colle et lisser le motif en partant du centre vers les bords pour éviter les plis et aspérités. Une fois votre motif collé, laissez sécher 30 minutes.

4/ Protection En couche fine, appliquez le vernis colle sur la totalité de votre support, pour le protéger des taches. Attendez 24 heures avant de remettre le meuble ou l’objet en service.

- Ciseaux - Serviette en papier avec motifs à découper - Crayon de papier - Pinceau plat en fibres synthétiques Produits Libéron - Vernis colle

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Découper et coller pour un effet bluffant !

Une idée originale, idéale sur de petits meubles ou objets, tels que les plateaux en bois.

Réalisation et photos : Libéron

Conseil Libéron : Utilisez un pinceau plat en fibres synthétiques : plus souple, il ne déchire pas le papier. Evitez de mettre trop de vernis colle. Utilisez par touche pour le collage du motif. Des plis peuvent apparaître lors du collage : ils disparaîtront au séchage. Peut s’utiliser sur bois, carton, plâtre, résine… cet effet est lessivable.

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LA PASSION DE SAVOIR

Vieil arrosoir, chaise d’enfant, baignoire en zinc, pots en grès et égouttoirs… sont autant d’objets en attente d’être détournés.

Cette profession s’inscrit en plein dans l’économie durable : tout se récupère, rien ne se jette, pour transmettre ensuite 86

Brocante

Rencontre

de campagne

Nichée au cœur de la campagne avesnoise, la « petite Suisse du Nord », le Clos de la Pommeraie est un lieu où se mêlent harmonieusement art de vivre et nostalgie.

En arpentant les allées, en fouinant dans les caisses, on y trouve de tout : de l’objet ancien chargé d’histoire au meuble ou accessoire en attente d’une seconde vie…

Pas de « chichi », l’accueil est ici spontané, Edelweiss vous montre le chemin !

Evelyne Paindavoine nous fait découvrir son univers plein de charme et hors du temps.

Antiquités Pratique : Pourquoi êtes-vous devenue brocanteuse ?

Evelyne Paindavoine : Par amour des objets, j’ai

toujours baigné dans cet univers. Enfant, je passais mes vacances en Autriche (dont je suis originaire).

J’accompagnais mon oncle dans les salles des ventes à Vienne : « Die chance » sorte de vente « au clou ». Cela m’a permis de découvrir et surtout d’aimer les objets, avec leur vécu, leur histoire… J’ai débuté ce métier en 1976 mais le hasard de la vie a voulu que durant quelques années, j’arrête cette activité pour exercer une autre fonction à Lille : celle d’assistante de production pour une radio locale.

Durant cette période, j’arpentais encore et toujours les brocantes… En février 1992, ma passion ayant pris le dessus, ma boutique ouvrait à nouveau ses portes !

Quelles sont les qualités indispensables à avoir ?

L’esprit de découverte avant tout, la passion bien entendu, mais aussi le courage ! Ce n’est pas un métier facile et il est très chronophage. Certains de mes clients me disent avec enthousiasme qu’ils aimeraient être à ma place. Mais la réalité quotidienne est tout autre, je ne trouve pas uniquement des objets qui me plaisent ! La belle trouvaille n’est pas toujours au rendez-vous. Enfin et surtout, il faut vivre de ce

métier et faire parfois abstraction de ses envies.

Pour constituer mon stock, j’achète exclusivement auprès de particuliers. Je dois trouver des objets qui plaisent au plus grand nombre. Le « courant » ce ne sont malheureusement pas que des pièces rares ou insolites : je suis souvent appelée pour des machines à coudre, des chambres à coucher années 50 ou de gros buffets rustiques, ce qui n’est pas très motivant…

« Aimer les objets, avec leur vécu, leur histoire… » Une fois passé la grille, on découvre un charmant univers de bric et de broc.

Qu’aimez-vous particulièrement dans votre profession ?

Les rencontres. Celle avec l’objet tout d’abord.

Objet que l’on peut toucher, sentir, avec lequel on peut faire corps… Et derrière ces objets il y a des personnes. Il est troublant de constater à quel point les objets nous ressemblent, à quel point ils nous correspondent. C’est une double rencontre.

Lorsque les particuliers me contactent, ils me font une description souvent dithyrambique des meubles qu’ils souhaitent me céder. Ils sont toujours sincères, convaincu que leurs biens a un intérêt certain…

Mais souvent, je suis obligée de constater qu’il s’agit de pièces ordinaires ! Bien-sûr, il y a la découverte de beaux objets, porteurs d’une histoire… J’aime ressentir ce petit coup d’adrénaline lorsque je passe la porte d’entrée d’une maison. C’est une véritable chasse aux trésors qui commence !

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Rencontre

Evelyne Paindavoine et son Bouvier Bernois Edelweiss.

Campé en pleine nature, Le Clos de la Pommeraie nous livre ici tout le charme d’une brocante de campagne.

« Nous transmettons les objets afin qu’ils ne meurent pas » Que souhaitez-vous voir changer dans votre métier ?

La concurrence souvent déloyale d’internet. Les gens vendent de plus en plus par ce biais. Après avoir troqué leurs jolis bibelots, ils nous appellent pour se débarrasser de meubles absolument invendables !

De plus, cette démarche annihile tous rapports humains. Ces ventes sont froides et impersonnelles.

Que pensez-vous des vide-greniers de village et des particuliers qui exposent régulièrement ?

La loi les limitant à deux ventes par an est-elle réellement appliquée ?

En arpentant les vide-greniers, on constate une réelle raréfaction de la marchandise, de moins en moins qualitative. C’est un déclin à tous les niveaux. Les badauds s’y promènent en famille, avec l’intention non pas de chiner mais de prendre l’air… quoi de plus naturel ! Eux non plus ne se font plus d’illusions sur ce qu’ils peuvent y trouver. Quant au respect de la législation, c’est tout simplement incontrôlable. Il est en effet très aisé d’utiliser un « prête-nom ». Il y aura toujours un cousin ou une grand-mère pour dissimuler son identité. Le « gâteau » se rétrécit pour tout le monde. C’est pourquoi notre métier devient de plus en plus difficile face à la concurrence. Toutefois, internet provoque plus de problèmes que les videgreniers. On y trouve toujours plus de copies, or c’est cela qui tue le métier !

On ne les trouve que sur le net ?

Non malheureusement, elles sont partout ! Certains brocanteurs ouvrent des boutiques de décorations et mélangent les genres. Ils proposent des copies d’anciens sans l’annoncer clairement. Il y a une 88

« Se plonger dans une tranche de vie… »

Pour prouver notre statut de professionnel, nous devons posséder une carte de marchand nonsédentaire (renouvelable) et un livre (ou registre) de police afin d’indiquer la provenance de chaque objet.

subir cette situation, bien incapables de deviner la réelle provenance de la marchandise. Tout a du être restitué bien entendu. J’ai donc porté plainte afin de récupérer mon argent. La famille étant insolvable, l’histoire en est restée là. 30 ans plus tard, j’en suis encore meurtrie. Heureusement ces cas sont très rares mais depuis, je prends des précautions : Je n’achète jamais sur les brocantes. Avant de me déplacer dans les maisons, je prends un maximum d’informations. Je paie systématiquement par chèque afin de laisser une trace. Dès que j’ai un doute, je n’achète pas. Les conséquences du recel sont très graves, on joue sa carrière !

Pouvez-vous nous en dire plus quant à ce livre ?

Qui sont vos clients ? Existe-t-il un profil type?

tendance à l’amalgame. Pour répondre à la demande de la clientèle, il suffit de passer commande à son fournisseur : consoles marquetées, mobilier de jardin, sièges, bibelots… Je fais partie de la « vieille garde » et je persiste à croire que chacun doit rester dans sa spécialité.

Quelles sont les obligations des professionnels ?

Lorsque l’on achète à des particuliers, ces derniers peuvent affirmer que leurs meubles proviennent de leur propre grenier… Comment vérifier ? Pour compliquer les choses, beaucoup achètent pour revendre ensuite. A notre niveau, il est difficile d’en vérifier la source. Par contre, le registre sur lequel tout est répertorié concède une certaine traçabilité.

Avez-vous déjà été contrainte de le présenter aux forces de l’ordre ?

Oui, et cet épisode fût un véritable choc. En 1980, la gendarmerie est venue soudainement dans ma boutique, devant mes clients. J’avais acheté quelques jours plus tôt un lot de divers meubles et objets à une dame âgée. Cette dernière qui habitait dans une ferme, en pleine campagne avesnoise m’avait appelé pour « vider » son grenier. En fait, tous ces objets avaient été dérobés à quelques encablures de là, par son petit-fils. La pauvre femme n’en savait rien. Nous étions plusieurs marchands à

Non car c’est très fluctuant. En règle générale les jeunes sont moins attirés par la brocante mais il y a toujours des passionnés et des collectionneurs. Les thèmes sont si vastes ! Certains vont chiner les boites d’allumettes, les petites cuillères souvenir… d’autres les barbotines. Ils sont en général passionnants car très « pointus», tenaces et enthousiastes dans leurs recherches. Nous sommes là pour les conseiller, expliquer l’histoire des objets, transmettre un savoir.

Le brocanteur est une sorte de passeur. Nous transmettons les objets afin qu’ils ne meurent pas.

Cette profession s’inscrit en plein dans l’économie durable : tout se récupère, rien ne se jette, pour transmettre ensuite. Les bols d’occasion par exemple, peuvent encore être utilisés. On perpétue alors l’usage d’un objet. J’ai le souci constant de faire découvrir cet univers lorsque l’on pousse la porte de chez moi. Le but, surtout pour ceux qui chinent pour la première fois, étant de leur donner envie de revenir.

Que vous demande-t-on le plus souvent ?

La clientèle est très influencée par les revues de décoration. Toutefois, rares sont ceux assez habile ou exercés au détournement d’objets et à la métamorphose des meubles. La plupart préfèrent acheter directement du neuf à l’aspect vieilli, souvent beaucoup plus cher. Pourtant tout est possible avec l’ancien : on peut soit le garder en l’état, soit le détourner, le moderniser… un siège peut changer complètement d’aspect et devenir design grâce à une couleur pimpante ou un nouveau tissu.

Depuis toutes ces années, voyez-vous une évolution dans le comportement de l’individu lambda ?

Ces vingt dernières années, les comportements sur les brocantes ont effectivement changés. Triste constat : de moins en moins aimable et respectueux, le but absolu est de faire une très bonne affaire. Cette tendance est générale. Aujourd’hui les achats ne se réalisent que lors des soldes, dans les magasins de démarques ou de discount, crise oblige. Par conséquent, payer le prix indiqué est pour beaucoup une hérésie. Bien-sûr, c’est le jeu de la brocante de marchander un peu. Par contre, de là à diviser les prix par cinq…

En tant que professionnel, avez-vous une « étiquette », des objets dont vous êtes la spécialiste ?

A la base, je suis généraliste, j’ai autant de meubles que des bibelots. Je propose beaucoup de linge ancien, de verres et divers objets religieux. Comme

je le disais plus haut, c’est un peu le hasard des rencontres qui compose la base d’une boutique ! Je suis à l’affût de tous les objets de collection.

Quels sont les objets le plus difficiles à vendre et les plus inattendus ?

Les objets ordinaires à l’heure actuelle sont des meubles rustiques pour lesquels on remarque un vif désintérêt : la chambre à coucher vernie typique, avec l’armoire 3 portes galbées et son meuble de toilette. Le buffet Henri II massif avec pattes de lion, les meubles de 20 ou 30 ans (de plus en plus) que je refuse de prendre. Le « courant » c’est un peu la patate chaude que tout le monde se refile et que personne ne souhaite conserver dans sa boutique !

Dans les objets invendables, kitsch à souhait, vous trouvez de nombreux cadres avec des vues de Lourdes, les tableaux au crochet (type biche dans un sous-bois), ceux de Poulbot, les clowns de Buffet, l’Angélus de Millet mais aussi les poubelles de table, les cendriers en forme de toilettes. Des objets en plastiques, tels que la reproduction d’une gondole de Venise, une tête de cerf ou diverses assiettes ajourées « façon napperon ». J’aimerai un jour m’amuser à exposer ces objets « super kitch » et bas de gamme.

Ces objets marquent les esprits par leur laideur, c’est très troublant. Le haut de gamme existe bel et bien dans ce style et a battu des records d’imagination : je pense par exemple à certaines poteries de Vallauris, au célèbre tabouret en plastique orange et autres fauteuils aux formes improbables des années 50, les pichets en forme de sein ou tasses de station service décorées de grosses fleurs oranges et marrons...

Accès vers la deuxième salle où d’autres objets vous attendent.

Linge ancien où se mêlent piqué de coton, popeline, taffetas, jersey et monogrammes.

Rencontre

Acheter de l’ancien : une démarche écologique, responsable et tellement plus originale !

Le Mont-de-Piété *L’expression “mettre au clou” renvoie à l’image des objets, qui déposés en gage, étaient autrefois suspendus à des clous. Le nom réel est le « Mont-de-Piété » fondé en 1462. Le terme français vient de la « mauvaise traduction de l’italien monte di pietà, “crédit de pitié”, de monte, « valeur, montant », et pietà, « pitié, charité ». Au XIXe siècle, le succès du Mont-de-Piété de Paris est tel qu’il n’apparaît plus seulement comme l’antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe, le prince de Joinville FrançoisFerdinand d’Orléans, aurait ainsi déposé sa montre pour honorer une dette de jeu.

Quelque peu honteux, il avait prétendu l’avoir oubliée chez sa tante. D’où l’expression « ma tante » pour qualifier le Montde-Piété.

89

Rencontre Quels sont les objets qui vous ont marqués ?

J’ai découvert un jour, un objet étrange qui servait à nouer les cravates. Je précise que la personne qui me l’a vendue n’a jamais réussit à s’en servir !

J’aime lorsque l’on me raconte des histoires autour des objets, il n’y en a jamais deux identiques. Tous ont une histoire. Je pense notamment aux cartes postales ou aux lettres. Je suis tombée par hasard sur une correspondance émouvante : je me suis plongée dans une tranche de vie où deux amants racontaient leur quotidien pendant la guerre… Il y a aussi cet album de superbes cartes postales, appartenant à un chef d’orchestre au début du siècle dernier. J’ai suivi son parcours de musicien dans toute la Russie !

Quels sont les objets que vous préférez dans votre boutique ?

Les objets qui sortent de l’ordinaire : une ancienne table à repasser en bois, une table de mercerie, un bureau de médecin des années 50, une belle jardinière sur pied en bois, un porte-manteau en fonte très travaillé, une roue de bateau, des verres de mariés sur pied avec leur nom (sablés et gravés)… J’ai tellement de choses !

Quels sont vos objets, meubles et styles préférés ?

Comment est votre intérieur ?

Ma décoration est très hétéroclite. Les meubles que je n’arrive pas à vendre atterrissent chez moi ! Il faut donc composer. Heureusement, les styles se côtoient harmonieusement. L’avantage dans mon métier est que je ne suis pas contrainte de les « adopter » définitivement : cela me permet de les remettre dans le circuit de la vente à tout moment. J’aime particulièrement le mobilier Empire, 1900, l’art nouveau et l’art déco…

Vue de la première salle.

Quels sont les prochaines brocantes où l’on pourra vous rencontrer ?

Le samedi 4 et dimanche 5 septembre prochain à la braderie de Lille bien-sûr ! (rue Jean-Baptiste Lebas, près des grilles rouges). C’est la brocante la plus importante de France, avec environ 10 000 exposants.

Elle se tient chaque année durant le premier weekend de septembre, un évènement à ne surtout pas manquer. Je serai également présente le dimanche 3 octobre à la Réderie d’Amiens (rue de la Malmaison), une manifestation qui suit de près en taille celle de Lille. L’occasion de chiner des cadeaux insolites pour les fêtes de fin d’années. Une démarche écologique, responsable et tellement plus originale !

Objets religieux, en attente de nouveaux fidèles…

Têtière, tasses, assiettes, sucrier… du choix pour constituer un nouveau service.

Que rêvez-vous de chiner ?

Ah… c’est la divine surprise ! Lorsque l’on est amoureux des objets, on est quelque part des accumulateurs ! Je suis à la recherche d’un très grand ours Steiff, (Je collectionne les ours sous toutes ses formes), de très beaux verres et d’une statue autrichienne en terre-cuite de Goldscheider.

C’était l’une de mes premières acquisitions (une femme typée 1900). J’ai regretté de l’avoir vendue ! Je n’en ai jamais retrouvé depuis.

Vieux moulin à café Peugeot, « dans son jus ».

Quels sont les meubles et objets typiques de la région ?

Les divers meubles rustiques en chêne ou en piche-pin : la fameuse dresse (petit buffet 2 portes 1 tiroir), appelée égouttoir en Picardie, les encoignures et confituriers... Les tables rondes 4, 6 ou 8 pieds. L’armoire traditionnelle, la table de toilette ou encore la chaise et le fauteuil à l’assise en paille… typiques des fermes avesnoises. Certaines villes aux alentours sont devenues célèbres grâce à leur production durant le XIXe siècle : comme les verres de Sars-Poteries ; le marbre de Cousorles ; on trouvera d’ailleurs beaucoup d’objets en pierre bleue (bac, abreuvoir, pilastres) ; les barbotines et poteries vernissées avec les faïenceries de St Amand, Orchies et Onnaing…

90

cœur de la boutique, on chine des verres et une multitude de bibelots.

Contact : Evelyne Paindavoine « Le Clos de la Pommeraie » Route de Valenciennes 59570 Houdain lez Bavay Tél. : 03 27 66 90 43 Email : epaindavoine@free.fr

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Agenda

^ Calendrier des brocantes (fin aout/septembre/octobre/novembre 2010)

Photos : D.R. / Brocante de Maroilles (59)

ALSACE > 29/08 Wittelsheim (68)

Foire d’été

Scherwiller (67)

Vide-grenier

> 19/09 Mulhouse (68)

Vide-grenier, brocante, bourse auto-moto

Vide-grenier

Vide-grenier

Cazalis (33)

Vide-grenier

Aubiac (47)

Bourse échanges multi-collections > 26/09 Kembs (68)

Bourse aux jouets et vêtements enfants > 31/10 Mulhouse (68)

Salon des collectionneurs

> 07/11 Wintzenheim (68)

Bourse bandes dessinées et multicollections AQUITAINE > 29/08 Saint Loubouer (40) 92

Besse (24)

Mensignac (24)

Vide-grenier

> 05/09 Blasimon (33)

Brocante, videgrenier Dax (40)

Vide-grenier

Bassillac (24)

Vide-grenier sur le thème de l’enfant Monpazier (24)

Vide-grenier Hinx (40)

Vide-garage, videgrenier Asques (33)

Vide-grenier > 11/09

Roquefort (47)

Occaz’puériculture (vide-grenier) > 12/09 Tilh (40)

Vide grenier, marché aux puces Labastide d’Armagnac (40)

Vide-grenier, brocante

Saint Louis de Montferrand (33)

Vide-grenier, brocante

> 19/09 Prats du Perigord (24)

Vide-grenier Pujols (47)

Vide-grenier

Saint Medard en Jalles (33)

Vide-grenier

> 03/10 Lormont (33)

Vide-grenier, brocante

Marsas (33)

Vide-grenier

Saint Vincent de Paul (40)

Vide-grenier, bourse aux 2 roues Saint Perdon (40)

Vide-grenier > 10/10 Agen (47)

Vide-grenier Brocante, bourse

Lavergne (47)

Brocante et vide-grenier

> 07/11 Lavergne (47)

Vide-grenier

auto-moto

Foire pour enfant Foire pour enfant AUVERGNE > 29/08 Massiac (15)

Brocante et vide-grenier

Bessamorel (43)

> 04/09 Ambert (63)

> 05/09 Les Pradeaux (63)

Vide-grenier, brocante

> 09/09 et 10/09 La Bourboule (63)

Brocante antiquités

> 04/09 Trevou Treguignec (22)

Brocante de Saint Guénolé > 05/09 Ile Tudy (29)

Vide-grenier Vitré (35)

Vide-grenier

Ploudaniel (29)

Vide-hangar

Brocante, videgrenier

> 16/09 Le Mont Dore (63)

Brocante antiquités > 18/09 Cournon d’auvergne (63)

Foire St Maurice, vide-grenier, brocante > 26/09 Vassel (63)

Brocante, videgrenier > 17/10 Saint Amant Tallende (63)

Brocante, videgrenier

> 07/11 Saint Floret (63)

Foire d’automne, brocante, videgrenier BASSENORMANDIE > 28/08 La Belliere (61)

Vide-grenier

> 29/08 Saint Lô (50)

Brocante couverte

Langrune Sur Mer (14)

Brocante

> 26/09 Le Molay Littry (14)

Vide-grenier

Laives (71)

Chateaulin (29)

> 19/09 Longchamp (21)

Réguiny (56)

Vide-grenier

Puces-brocante

Vide-grenier

> 11/11 Conde Sur Vire (50)

Brocante et marché de noël > 14/11 Saint Pierre Eglise (50)

Bourse aux jouets BOURGOGNE > 29/08 Dijon (21)

Vide-grenier

> 29/08 Toury Sur Jour (58)

1er vide-grenier

Saint Léger Sous La Bussière (71)

Vide- grenier > 05/09 Orgeux (21)

Vide-grenier Cezy (89)

Vide-grenier

> 12/09 Saint Pierre Le

Vide-grenier

Brocante, videgrenier, foire artisanale

Chavagne (35)

Foire aux puces

Trégornan (22)

Saint-Amand en Puisaye (58)

Brocante

Vide-grenier

Brocante, videgrenier

> 18/09 Ereac (22)

Vide-grenier

> 26/09 Villy Le Moutier (21)

Vide-grenier

Gueugnon (71)

> 19/09 Caulnes (22)

Vide-grenier

> 21/11 Rennes (35)

Brocante, les puces

Bric à brac

Vide-grenier

> 24/10 Saulon la Chapelle (21)

> 26/09 Plourin Lès Morlaix (29)

Le Drennec (29)

Puces de couturière

Vide-grenier

Brocante et videgrenier

Brocante, puces

Trocs et puces

> 14/11 Poullaouen (29)

Vide-grenier

> 18/09 et 19/09 Rennes (35)

> 03/10 Simandre (71)

BRETAGNE > 29/08 Ploemeur (56)

Talcy (41)

Guilers (29)

Champforgeuil (71)

Brocante et videgrenier

Bric a brac

> 11/11 Moréac (56)

Saint Avé (56)

Vide-grenier, brocante

> 21/11 Saulon la Chapelle (21)

Saint Jean De Braye (45)

Carentoir (56)

Vide-grenier

Vide-grenier

Vide-grenier

Vide-grenier

Damerey (71)

Vide-grenier

> 07/11 Loudeac (22)

Vide-grenier

Marolles (14)

Brocante couverte

Troc et puces

> 29/08 Vitray Sous Brézolles (28)

> 05/09 Montoire sur le Loir (41)

Brocante couverte

> 31/10 Saint Lô (50)

Pontivy (56)

Le Pêchereau (36)

Marché, antiquités, brocante

1er salon miniatures et jouets anciens

Vide-jardin

Troc et puces

Braderie, videgrenier

> 24/10 Conde Sur Vire (50)

Brocante

CENTRE > 28/08 Vendome (41)

> 12/09 La Gacilly (56)

Moûtier (58)

Brocante, videgrenier

> 10/10 Elliant (29)

Brocante, videgrenier

Locronan (29) > 03/10 Saint Lô (50)

> 17/10 Tinchebray (61)

Brocante, bric à brac

Troc et puces d’automne

Foire aux antiquités > 12/09 Solignac sur Loire (43)

Rochefort En Terre (56)

Pleudihen sur Rance (22)

Vide-grenier

Servon Sur Vilaine (35)

Puces des couturières

Pluvigner (56)

Vide-grenier > 03/10

93

Agenda

Calendrier des brocantes

de Saint-Oustrille Mehers (41)

Brocante et vide-grenier

Vide-grenier

Primelles (18)

Vide-grenier

Foire bocante, videgrenier

Vide-grenier

Brocante, videgrenier

Chambon sur Cisse (41)

1er vide-grenier Souesmes (41)

Brocante, videgrenier Loreux (41)

Vide-grenier

Yzeures Sur Creuse (37)

Bourse toutes collections Sainville (28)

Brocante, videgrenier > 11/09 Véretz (37)

Vide-poussettes > 12/09 Chartres (28)

Montbazon (37)

Brocante, videgrenier Avaray (41)

Brocante

Saint Antoine du Rocher (37)

Vide-grenier

> 03/10 Saint Etienne de Chigny (37)

Fête d’automne, vide-grenier

Malesherbes (45)

Bouse aux cartes postales > 10/10 Saint Michel de Volangis (18)

Marché d’automnebrocante

Vide-grenier

> 17/10 Vendôme (41)

Grande brocante

Saint Michel de Volangis (18)

Sainte Severe Sur Indre (36) Saint Denis de l’hotel (45)

1er vide-grenier Toury (28)

Vide-grenier

Chartres (28)

Vide-grenier > 19/09 Thenay (41)

Brocante, videgrenier Chaon (41) 94

Dry (45)

Antiquités, brocante Bourse d’automne : vêtements puériculture > 07/11 Le Pont Chretien Chabenet (36)

Brocante, foire aux chevaux CHAMPAGNEARDENNES > 04/09 et 05/09 Bar sur Aube (10)

> 12/09 Chalvraines (52)

> 02/10 et 03/10 Vitry Le François (51)

Festival BD “bulles en champagne” > 17/10 Ludes (51)

Bourse multicollections, bourse aux armes > 31/10 Lonny (08)

Vide-grenier

> 21/11 Vitry Le François (51)

Bourse aux cartes postales et collections

CORSE Tous les dimanches matins Ajaccio (20)

Marché aux puces

Tous les dimanches matins Bastia (20)

Puces

Tous les samedis Sarrola Carcopino (20)

Brocante, videgrenier

FRANCHE-COMTE > 29/08 Fougerolles (70)

Vide-grenier des

Maishauts

> 05/09 Osselle (25)

Vide-grenier

Herimoncourt (25)

Vide-grenier, brocante Cirey (70)

Vide-grenier

Hautevelle (70)

Vide-grenier > 12/09 Boult (70)

Vide-jardin

Avoudrey (25)

Vide-grenier

Saint Vit (25)

Vide-grenier et foire matériel multimédia Passavant La Rochère (70)

Vide-grenier

> 19/09 Beaucourt (90)

Bourse horlogère

aux harengs

> 30/10 et 31/10 Aubevoye (27)

Salon toutes collections

> 07/11 Pont Audemer (27)

Salon de la miniature

ILE-DE-FRANCE > 05/09 Maisoncelles en Brie (77)

Brocante, videgrenier

Saint Martin de Bréthencourt (78)

> 17/10 La Vaupalière (76)

Foire aux jouets et fête du livre Mainneville (27)

Foire à tout, foire

Vide-grenier

Montreuil sous Bois (93)

Vide-grenier

Valmondois (95)

Brocante

Livry Gargan (93)

Grande brocante et vide-grenier

Villejust (91)

> 05/09 Etampes (91)

Vide-grenier

Motopuce, broc moto

1er vide-grenier Mereville (91)

Guermantes (77)

Bourse échange autos-motos

> 12/09 Le Perchay (95)

Brocante et vide-grenier

Longpont sur Orge (91)

Vide-jardin

> 19/09 Villegruis (77)

Brocante, videgrenier

Maison Rouge (77)

Saint Romain de Colbosc (76) > 26/09 Saint Saens (76)

Vide-grenier

Conflans Sainte Honorine (78)

Vide-greniers de puériculture

Foire à tout

> 18/09 Nanterre (92)

Vide-grenier

HAUTENORMANDIE > 29/08 Bures En Bray (76)

Foire à tout

Brocante et vide-grenier

Brocante

Brocante, videgrenier Conde Sainte Libiaire (77)

Brocante, videgrenier

Gretz Armainvilliers (77) Rebais (77)

Brocante et vide-grenier

> 26/09 Paris 4ème (75)

Vide-grenier

Longjumeau (91)

Morainvilliers (78)

Marche collectionneurs outils anciens

Rigny (77)

Brocante et vide-grenier

Brocante et vide-grenier

Mortcerf (77)

Coonubr (93)

Brocante d’automne

multi-collection La Franqui (11)

Puces, brocante et vide-grenier

> 26/09 Conques sur Orbiel (11)

> 02/10 et 03/10 Le Bourget (93) > 03/10 Auvers sur Oise (95)

Brocante et vide-grenier

Merobert (91)

Vide-grenier > 09/10 Drancy (93)

Brocante

Lieusaint (77)

Salon des collectionneurs

> 09/10 et 10/10 Savigny Le Temple (77)

Salon de la maquette et du modélisme > 17/10 Mereville (91)

Salon du livre et du disque Nanterre (92)

Soldats, bourse de collectionneurs

> 16/10 et 17/10 Aulnay sur Mauldre (78)

Bourse aux jouets > 07/11 Colombes (92)

Bourse des collectionneurs > 14/11 Mormant (77)

Bourse aux jouets, jeux et puériculture LANGUEDOCROUSSILLON > 04/09 Saint Chinian (34)

Vide-grenier > 05/09 Nîmes (30)

Vide-greniers

> 19/09 Beaucaire (30)

Rencontre des collectionneurs

Nimes (30) Bourse ferroviaire

Vide-grenier

Vide-grenier

> 02/10 au 03/10 Pont Saint Esprit (30)

Salon d’antiquités

Montagne (54)

Brocante

> 19/09 Thuilley aux Groseilles (54)

Brocante videgrenier Errouville (54)

Brocante, videgrenier

> 03/10 Fourques (30)

26/09 Rosières en Haye (54)

Nîmes (30)

10/10 Fraimbois (54)

Bourse aux jouets, vêtements et puériculture Vide-grenier

> 17/10 Rieux Minervois (11)

Fête de la citrouille, vide-grenier > 24/10 Codognan (30)

Bourse multicollections

LIMOUSIN > 05/09 Ambazac (87)

Marché artisanal Ambazac (87)

Troc des enfants > 03/10 Louignac (19)

Vide-grenier, brocante

LORRAINE > 29/08 Haut Clocher (57)

Vide-grenier Vittel (88)

Salon des collectionneurs Rosbruck (57)

Vide-grenier

> 05/09 Bettelainville (57)

Brocante et marché artisanal > 12/09 Beaufremont (88)

Brocante, videgrenier

Pierrepont (54)

Brocante, videgrenier Fresnois la

Brocante, videgrenier Brocante

17/10 Bulgnéville (88)

Vide-grenier, Citroën folie’s 3

MIDI-PYRENEES > 29/08 Lussan Adeilhac (31)

Vide-grenier Estal (46)

Vide-grenier

Nogaret (31)

Vide-grenier et produits du terroir Carmaux (81)

Vide-grenier

Marssac Sur Tarn (81)

Vide-grenier

> 11/09 Villefranche de Rouergue (12)

Brocante

> 12/09 Saint Denis les Martel (46)

Vide-grenier, brocante

Saint Clar (32)

Vide-grenier, brocante, collection Beauchalot (31)

Vide-grenier

Rabastens (81)

Foire, brocante de vendanges 17/09 Rodez (12)

Brocante > 19/09

Saint Orens de Gameville (31)

Les rencontres de Requista

18/09 et 19/09 Requista (12)

Vide-grenier

Vide-grenier et foire artisanale

25/09 Toulouse (31)

Bagnères de Luchon (31)

Vide-grenier, braderie, brocante

03/10

95

Agenda

Calendrier des brocantes Grand vide-grenier > 02/10 Lorgues (83)

Greniers dans la rue Monteux (84)

Vide-grenier cycloclub Montelais > 03/10 Saint Andiol (13)

Vide-grenier, brocante Senas (13)

Vide-grenier

09/10 et 10/10 Besse sur Issole (83)

Antiquités, brocante

> 10/10 Monteux (84) NORD-PAS-DECALAIS > 29/08 Bugnicourt (59)

Fête du bœuf, grande brocante

> 04/09 Loison sous Lens (62)

Marché aux puces > 05/09 Béthune (62)

Marché aux puces > 12/09 Hallicourt (62)

Vide-grenier > 19/09 Douai (59)

Brocante couverte > 25/09 Roeux (62)

Brocante de la ducasse

> 25/09 et 26/09 Dunkerque (59)

Salon antiquités, brocante, collection > 26/09 Cherisy (62)

Brocante aux vêtements

Foire au vieux > 17/10 Douai (59)

Brocante couverte > 30/10 et 31/10 Templeuve (59)

Exposition / bourse playmobil® > 30/10 et 31/10 Cambrai (59)

Antiquités, brocante, collection

Antiquités, brocante, collections

> 05/09 Sainte Croix du Verdon (04)

Artisanat, brocante, vide-grenier Ventavon (05)

Vide-grenier

Sisteron (04)

Vide-grenier

Menton (06)

> 21/11 Douai (59)

Vide-grenier

P.A.C.A. 28/08 et 29/08 Le Muy (83)

Vide-grenier

Brocante couverte

Salon d’antiquités > 29/08 Moustiers Sainte Marie (04)

Art-déco, brocantevintage Callas (83)

Antiquités, brocante, collections

> 03/10 Lambersart (59)

> 01/09 La Garde Freinet (83)

> 09/10 et 10/10 Le Cateau

> 04/09 Villecroze (83)

Vide-grenier

96

Cambrésis (59)

Brocante

> 11/09 Les Salles sur Verdon (83) > 11/09 et 12/09 Mallemort (13)

Brocante

> 12/09 Lorgues (83)

Antiquités, brocante, collections Aups (83)

Antiquités, brocante

> 17/09 Greoux (04)

Livres d’art, collections

> 17/07 et 18/09 Brignoles (83)

Antiquités,

brocante > 19/09 Saint Paul Les Durance (13)

Brocante et videgrenier Digne Les Bains (04)

Vide-grenier géant Le Tignet (06)

Brocante, videgrenier Grasse (06)

Vide-grenier > 26/09 Coudoux (13)

Brocante Greoux Les Bains (04)

Marché de la motocyclette et du side Bandol (83)

Bourse d’échange mécanique Rassemblement de voitures anciennes > 01/11 Cereste (04)

Grand vide-grenier > 11/11 Senas (13)

Vide-grenier

Pierrevert (04)

Grand vide-grenier

PAYS-DE-LA-LOIRE 28/08 et 29/08 Nantes (44)

Bourse aux disques > 29/08 Moisdon la Rivière (44)

Fête de l’agriculture, videgrenier Donges (44)

Vide-grenier

Vide-grenier

Cantenay Epinard (49)

Grand vide-grenier

Saint Georges des Sept Voies (49)

Saint Michel l’observatoire (04) Saint Martin de Crau (13)

Antiquités, brocante

> 15/10 Greoux (04)

Livres d’art, collections

> 30/10 au 01/11 Eyguieres (13)

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> 05/09 La Cropte (53)

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Vide-grenier, brocante

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La Flèche (72)

La Chapelle en Serval (60)

Rezé (44)

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Saint Gildas des

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Brocante

> 10/10 Chauny (02)

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Brocante

Saint Philbert du Peuple (49)

Vide-greniers

dentelles

PICARDIE > 29/08 Lafraye (60)

Bois (44)

Brocante équestre

Bourse des vieilles 97

Numéro 5 Septembre/Octobre/Novembre 2010

ANTIQUITÉS pratique Entreprendre SA (Lafont presse) 53 rue du Chemin Vert 92100 Boulogne-Billancourt www.lafontpresse.fr Accueil : 01 46 10 21 21 Fax : 01 46 10 21 22 Directeur de la publication et de la rédaction Robert Lafont robert.lafont@lafontpresse.fr COORDINATION : Laura Roland - Tél. : 01 46 10 21 04 laura.roland@lafontpresse.fr > RÉDACTION 53 rue du Chemin Vert - 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 46 10 21 21 Fax : 01 46 10 21 22 Rédactrice en chef : Diane de Saint-Ongeois Tel. : 09 81 83 73 27 dianedesaintongeois@gmail.com Secrétariat de rédaction : S. Désenclos Maquette : Wdol

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