La vie des Animaux 1

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Les magazines positifs


En couverture : Tomy, chihuahua, Photo : Eric Isselée

Juillet-Août 2013 - Bimestriel N° 1

SOMMAIRE

4

Shopping

6

50 questions félines

Les dernières nouveautés

Quiz Idées reçues

10

Livres de niche

12

Paranormal

16

Education

20

Aquariophilie

24

Fiche métier

26

Les animaux de la ferme

30

Les amis du jardin

34

Le coin des NAC

37

Faire cohabiter son hamster

38

Défense animale

40

Le chien du mois

44

Bonne action

45

Patte tendue

Notre sélection de l’été

Ont-ils un 6e sens ?

Au secours, mon chien aboie !

Le combattant du Siam

Auxiliaire spécialisé vétérinaire

Sauvons les hérissons

La face cachée du furet

La corrida, une culture de la honte

34

30

Le Chihuahua, petit mais costaud !

Montgeron, un refuge soutenu par les stars

40

12

Je veux un mini-cochon !

16

4

Adoptez-les !

> Prochain numéro : Le 17 septembre 2013 ABONNEZ-VOUS

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Shopping Nettoyant pour pattes. Léger et facile à utiliser dans sa boite en forme d’os, ce gel solide breveté assure propreté et soin pour les pattes des chiens. 2 tailles, 14,90 € et 21,50 € www.botanic.com

Cage hamiform. Un palace pour Hamster ! Jeux, sport et confort assuré. Taille XXL, 59,95 € - www.animalis.fr Coussin de sol - Citydogs. En toile résistante 100% polyester, avec traitement pvc étanche à l’eau. Déhoussable et lavable en machine. 80 x 60 x 12 cm. Existe aussi en bleu ou en jaune. 55,90 € - www.botanic.com

Kit nomade Petfood – Curver. Pause repas réussie 3 en 1 ! Pour chat et chien, kit comprenant 1 gamelle pour l’eau, 1 pour la nourriture et 1 boite hermétique de 1,5 l. 16, 90 € www.botanic.com

Furminator. La solution miracle anti-mue pour les chiens, chats et NAC (lapins, furets…). Bouton-poussoir astucieux qui évacue les poils retenus en un seul geste. 5 tailles pour chien (poil court ou poil long), 2 tailles pour chats et 1 taille XS. Dès 30 € - www.furminator.net

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Peluche « Piggy ». Jouet fun, très coloré et tout doux avec un vrai bruit de cochon quand on lui appuie sur le ventre ! Existe en 3 couleurs, 25 cm. 19,90 € - www.unchienenville.com

4 - La vie des Animaux n°1

Mouss’Dog shampooing. L’efficacité d’une formule qui nettoie le pelage du chien sans agressivité et permet de supprimer les odeurs tenaces. 200 ml, 15,90 € - www.moussdog.com

Jouets Squezz – Kong. En caoutchouc thermoplastique durable, sifflet incorporé, facile à lancer et à nettoyer. Différentes formes au choix, à partir de 7,20 € www.botanic.com

Bière ou champagne ? Jouet made in USA pour chien en vinyle sonore, en forme de bouteille de bière ! Existe en version champagne. 20 cm, 16,90 € www.unchienenville.com


Shopping

Collier lumineux (Num’axes). Existe en 3 coloris et en 5 tailles du XS au XL. Disponible chez Truffaut et Animalis. 14.95 € - www.animalis.fr Produits Cataire - Mr Chat. Sachets de cataire séchée et produits imbibés pour attirer le chat à faire ses griffes à l’endroit souhaité. Sachet de 15g : 4,10 €, 30g : 5,50 € et tapis imprégné : 14.95 €. Disponibles chez Truffaut et Animalis - www.animalis.fr Cage Omlet Qute. Habitat ergonomique qui offre un lieu de vie révolutionnaire aux rongeurs. Ce duplex incite au divertissement et facilite l’entretien. L.48 x l.37 x H.82 cm. 185 € ww.truffaut.com

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Arbre à chat Tiger. Modèle Diablo en Bois avec 3 étages et coussins, 1 griffoir et 1 jouet en sisal. L.40 x H.40 x l.11 cm. 119,95 € www.truffaut.com

La vie des Animaux n°1 - 5


Quiz Chat

Le « Chavez-vous » ? Vous aimez les chats mais connaissez-vous bien leur univers ? Testez vos connaissances sur notre ami avec ces 40 questions. 1/ On me surnomme l’Archange bleu, Le Bleu de Norvège ou le chat de Malte, je suis… r Le Chartreux r Le British Shorthair Blue r Le Bleu Russe r Le Siamois blue point 2/ Quelle est la saveur que le chat ressent le moins bien ? r Le salé r L’amer r Le sucré r L’acide 3/ Combien y a-t-il de chats domestiques en France ? r 9,7 millions r 30 millions r 3,2 millions 4/ Et dans le monde ? r 300 millions r 400 millions r 700 millions r 1 milliard 5/ Les femelles atteignent leur maturité sexuelle entre… r Le 3e et le 5 e mois r Le 7e et le 12e mois r Le 10e et 14 e mois r Vers 2 ans 6/ Ce personnage célèbre avait si peur des chats qu’il s’évanouissait lorsqu’il en croisait. Il fît exécuter 30 000 félins sous son règne, il s’agit de… r Napoléon r Henri III r Tito r Mussolini 7/ Combien de chatons comportent en moyenne une portée ? r 3 r 6 r 8 8/ L’infection buccale liée au tartre peut entraîner une insuffisance rénale. r Vrai r Faux

6 - La vie des Animaux n°1

9/ Le terme de « fleur de chrysanthème » s’applique : r A la tête du Norvégien r A la queue du Bobtail japonais r A la patte du Persan r A la peau du Sphynx 10/ Un chat qui vit dehors peut apercevoir une souris jusqu’à… r 10 mètres r 25 mètres r 50 mètres 11/ Qui a dit : « Les chats infectent par leurs poils, haleine et regard ? r Léonard de Vinci r Ambroise Paré r Raspoutine 12/ « Dès potron-minet » signifie… r Très tôt le matin r Dès que les chats s’endorment r Dès que le chat du patron est réveillé r Au crépuscule 13/ Combien le chat a-t-il de griffes ? r 16 r 18 r 20 14/ Combien de fois par jour un chat se lave t’il en moyenne ? r 3 fois r 6 fois r 10 fois r 16 fois

15/ L’Himalayen est : r Un mythe asiatique r Une maladie génétique r Un croisement entre le Siamois et le Persan

24/ Un chaton à la naissance pèse environ… r 50g r 100g r 200g

16/ Quelle couleur le chat ne distingue t’il pas ? r Le bleu r Le jaune r Le rouge

25/ Colbert, ministre français, ordonna en 1669 qu’il y ait des chats… r Dans le palais du Roi r Sur tous les navires r Dans tous les foyers

17/ Quelle est la durée de vie moyenne d’un chat ? r 15 ans r 17 ans r 19 ans 18/ Le lait de vache est bon pour la santé du chat. r Vrai r Faux 19/ Le paracétamol est un poison violent pour les chats. r Vrai r Faux 20/ Le chat du Général de Gaulle : Obulle, était un… r Un Chatreux r Un sympathique gouttière r Un Persan r Un scottish fold 21/ Combien d’heures un chat consacre par jour t’il à la sieste ? r 12h r 15h r 20h 22/ Un chat domestique qui retourne à l’état sauvage est appelé… r Chat Haret r Chat sauvage r Chat de terrain 23/ Quel est le chat le plus représenté lors des expositions félines ? r Le Chartreux r Le Siamois r Le Persan

26/ Combien le chat a-t-il de moustaches de chaque côté ? r 4 r 8 r 10 r 12 27/ Qui a peint « Le Garçon au chat » ? r Renoir r Matisse r Watteau r Manet 28/ Un chat d’extérieur vieillit plus vite qu’un chat d’intérieur ? r Vrai r Faux 29/ Qui a écrit : « Il n’y a pas de chat ordinaire… » r Jules Renard r Colette r Robert Desnos r Lewis Caroll 30/ Combien de temps un chat devrait-il jouer en moyenne ? r 30 minutes r 1 heure r 2 heures r 3 heures


Quiz Chat

35/ Un chat qui renverse sans cesse des objets veut attirer votre attention. r Vrai r Faux 36/ Qui a écrit : « L’homme est civilisé dans la mesure où il

39/ L’Européen est un chat de gouttière. r Vrai r Faux 40/ Le « Chat de Chester » dans le roman Alice au pays des merveilles est… r Un chartreux r Un Persan smoke r Un Norvégien r Un British Shorthair tabby

Réponses :

34/ La « bavardage » est : Une maladie des glandes salivaires r Un chat qui miaule du matin au soir r Une espèce de claquement de dents que le chat a devant une proie éventuelle r

38/ Avec ses 3 kilos une fois adulte, la plus petite race de chat est le : r Le Somali r Le Bombay r Le Singapura r Le Pixie-Bob

31 : Vrai 32 : 9 semaines 33 : La teigne 34 : Une espèce de claquement de dents que le chat a devant une proie éventuelle 35 : Vrai 36 : George Bernard Shaw 37 : 21 kilos 38 : Le Singapura 39 : Faux 40 : Un British Shorthair tabby

33/ Quelle maladie de peau peut se transmettre du chat à l’homme ? r La gale r L’eczéma r La teigne

37/ Kimmy, le plus gros chat du monde inscrit au Guinness Book des records (mort en 1986 des suites de sa maladie, à l’âge de 10 ans) pesait : r 15 kilos r 21 kilos r 29 kilos

De 0 à 10 bonnes réponses : Niveau faible. Etes-vous bien certain de posséder un chat ? De 11 à 20 bonnes réponses : Niveau débutant. Encore un effort et votre minet pourra être fier de vous. Prenez des notes et recommencez. De 21 à 30 bonnes réponses : Niveau amateur. Résultat tout à fait honorable, une conversation soutenue avec des spécialistes du chat peut être envisagée ! De 31 à 40 bonnes réponses : Niveau expert. Incroyable, vous êtes incollable sur les félins… si vous n’avez pas triché !

32/ Le temps de gestation d’un chat est en moyenne de… r 4 semaines r 6 semaines r 9 semaines r 12 semaines

comprend le chat ? Montaigne Colette George Bernard Shaw

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1 : Le Bleu Russe 2 : Le sucré 3 : 9,7 millions 4 : 400 millions 5 : Le 7e et le 12e mois 6 : Henri III 7:6 8 : Vrai 9 : A la queue du Bobtail japonais 10 : 25 mètres 11 : Ambroise Paré 12 : Très tôt le matin 13 : 18 14 : 6 fois 15 : Un croisement entre le Siamois et le Persan 16 : Le rouge 17 : 17 ans 18 : Faux 19 : Vrai 20 : Un Chatreux 21 : 15h 22 : Chat Haret 23 : Le Persan 24 : 100g 25 : Sur tous les navires 26 : 12 27 : Renoir 28 : Vrai 29 : Colette 30 : 1 heure

31/ L’alcool est un poison pour le chat. r Vrai r Faux

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La vie des Animaux n°1 - 7


Test : connaissez vous le chat ?

Idées reçues sur les chats

Vous croyez bien connaître les chats? Voici quelques faits qui surprendront même les amateurs de félins les plus avertis. Certains a priori sont faux, d’autres, pire, peuvent être dangereux pour lui ! Alors vrai ou faux ? Photos : Chats des Forêts Norvégiennes - Chatterie CalaDaN - www.chatterie-caladan.net

1. Les chats retombent toujours sur leurs pattes.

3. Le chat préfère boire de l’eau croupie.

Faux. Même s’il retombe sur ses pattes, l’animal ne survit pas touours à sa chute. Certes, c’est un réflexe naturel qu’il accomplit grâce à sa grande souplesse, la robustesse de son squelette et la structure de son cervelet et de son oreille interne. Lors d’une chute, le chat effectue un mouvement de rotation du corps très rapide pour mieux atterrir. Avant de toucher le sol, il redresse sa tête, tend ses pattes, arrondit son dos pour amortir la chute. Mais pour qu’un chat retombe sur ses pattes, la hauteur doit être supérieure à 1m 50. Toutefois, s’il tombe d’une faible hauteur, le chat peut ne pas avoir assez temps pour se retourner et se blesser très gravement. Il est arrivé ainsi qu’un chat tombé du sixième étage sur du gazon s’en sorte sans la moindre blessure. Ce qui n’est évidemment pas toujours le cas, notamment si la surface au sol est bétonnée. La chute (souvent depuis un balcon) reste la première cause de mortalité des chats.

Vrai. Mais entendons-nous sur le sens de «croupie». Si la flaque d’eau est transparente, ils la boiront. Si elle est infestée de mouches verdâtres, ils n’y toucheront pas. Chiens et chats n’aiment pas l’eau traitée du robinet. Le chat y est particulièrement sensible. C’est pour cela qu’ils préfèrent l’eau d’une flaque. Si vous voulez leur faire plaisir, récoltez l’eau de pluie.

2. Un chat peut subvenir à ses besoins s’il a accès au jardin. Il peut donc être laissé seul plusieurs jours. Faux. A moins que l’on appelle “subvenir à ses besoins” le fait de vivre avec la faim au ventre. Pour être nourri normalement, un chat a besoin de l’équivalence de 20 petits rongeurs ou oiseaux par jour. Il faut vraiment être bon chasseur et avoir un certain territoire pour trouver ces proies quotidiennement. Le seul instinct de prédateur qu’il a développé est de se frotter à vos jambes pour réclamer sa pitance ! D’autre part, le fait d’une vie douillette l’a peu habitué aux conditions climatiques de l’extérieur. Sur le plan psychologique, la rupture provoquée par l’abandon de ceux qui étaient sa famille peut gravement altérer sa capacité à survivre. Enfin, il s’agit d’un abandon d’animal sanctionné par la loi, qui précise que l’on ne peut pas abandonner un animal qui a besoin de nous pour survivre. C’est un délit.

8 - La vie des Animaux n°1

4. Les chats voient dans le noir. Faux. Dans le noir complet, le chat ne voit rien, il s’oriente grâce à ses moustaches, organes sensoriels et tactiles, qui lui servent « d’antennes ». Mais s’il y a un peu de lune, sa vision est 6 fois supérieure à la nôtre. La moindre petite lueur l’éclairera car il a au fond des yeux ce que l’on appelle le tapis lucide, un réflecteur de lumière. Le chien le possède aussi, mais il est nettement moins puissant que chez le chat.

5. Un chat qui a perdu son maître peut se laisser mourir de chagrin. Vrai. La littérature en parle abondamment, et plusieurs cas ont été relatés. Lorsqu’ils viennent au refuge après le décès de leur maître, les animaux sont distraits par ce qui les entoure. Mais un chat peut ressentir de la déprime, devenir apathique, ne plus se nourrir et se laisser dépérir par chagrin.


Test : connaissez vous le chat ? 6. Il n’est pas nécessaire de faire vacciner un chat. Faux. Il faut vacciner tous les chatons à deux mois et demi et leur administrer un rappel un mois plus tard. Si vous vaccinez un chaton qui tète encore sa mère, il aura des anticorps qui proviennent du lait maternel qui vont neutraliser le vaccin. Donc, il faut le faire lorsqu’il est sevré. Les deux vaccins principaux et conseillés sont celui contre la maladie des jeunes chats, la panleucopénie, aussi appelée le typhus de chats, qui se manifeste par une diminution des globules blancs due à un virus. L’autre vaccin est celui contre le coryza, qui est un rhume infectieux. Pour les chats, les vaccins sont valables trois ans, puis il faut procéder à un rappel.

7. Il ne faut jamais couper les moustaches d’un chat, même si elles repoussent. Vrai. Elles sont pour lui des organes « tactiles et sensoriels », comme des radars qui lui permettent de percevoir des ultrasons et des ondes utiles pour apprécier l’ambiance d’une pièce ou d’un lieu où il se trouve, et éprouve des difficultés à se déplacer dans le noir. Les couper le désorienterait. Il faut donc surveiller les enfants qui ont parfois tendance à tenter l’expérience!

10. Les femmes enceintes ne peuvent pas changer la litière. Vrai. Si la litière est changée chaque jour, et que des précautions d’hygiène sont prises pour ramasser les excréments du chat (le port de gants et un lavage des mains après), une femme enceinte peut changer la litière. Notez que le parasite de la toxoplasmose peut s’attraper plus facilement en mangeant de la viande pas assez cuite ou en jardinant.

11. Mon chat rapporte des oiseaux encore vivants par cruauté.

8. Le chat se frotte contre les jambes quand il a faim. Faux. Il s’agit d’un rituel d’accueil. En se frottant contre vos chevilles (ou en repoussant votre main avec de petits coups de tête), votre chat vous « marque » de ses phéromones sécrétées par les glandes situées sur ses joues et aux coins de sa bouche. Il fait de même avec les meubles et les autres personnes avec lesquelles il vit. Ses marques l’apaisent et signifient qu’objets et humains font partie de son univers. Quand elles disparaissent, lorsque vous changez de vêtements par exemple, il est contraint de recommencer ce rituel très souvent.

Faux. Combien de fois avez-vous vu revenir votre chat tenant dans sa gueule un mulot ou un oiseau pour le déposer fièrement à vos pieds ? Vous l’avez aussi surpris en train de l’agiter dans tous les sens, le faire bouger avec ses pattes comme si c’était un jouet. Il s’amuse avec elle pendant un moment puis la délaisse par manque d’appétit. Bien nourri, le chat n’a pas besoin de chasser. Il le fait par jeu et instinct de survie. Cette dépense d’énergie est nécessaire à son équilibre.

12. Les poils de chats sont allergènes . Faux. Ce ne sont pas les poils du chat qui provoquent les désagréments causés par une allergie, mais ses urines, sa salive et les secrétions de certaines glandes.

9. Il faut donner du lait au chat adulte. Faux. Le lait de vache ne doit jamais se substituer à l’eau, seule boisson vraiment indispensable. En vieillissant (après le sevrage), certains chatons perdent leur capacité à digérer le lactose du lait, l’enzyme qui le leur permet disparaissant avec l’âge. En l’occurrence, le lait de vache est plus souvent source de diarrhée que de plaisir ! Ainsi, certains chats sont capables toute leur vie de digérer le lait, d’autres non. Pour ces derniers, on trouve par contre dans le commerce des laits spécifiques pour chat, qui ne contiennent pas de lactose, et que certains félins apprécient.

La vie des Animaux n°1 - 9


Livres de niche

Avec ce très bel ouvrage richement illustré, trouvez toutes les réponses à vos questions ! Comment nourrir vos animaux, les soigner, où les loger, choisir une race, où acheter…? Le traité Rustica du petit élevage, de Pierre Laborde, Rustica éditions, 528 pages, 39 €

Que se passe-t-il dans la ville abandonnée de Nugget ? Sam et Jeny aperçoivent une magnifique jument dorée… Que fait-elle seule ici ? Cheval Fantôme, La jument mystérieuse, de Terry Farley, Flammarion jeunesse éditions, 285 pages, 7 €

Un guide pratique et illustré, idéal pour bien identifier les insectes, araignées et autres invertébrés de nos maisons, grâce à un système d’onglets pratique et de grandes photos. Guide des petites bêtes du jardin, de Vincent Albouy, éditions Belin, 224 pages, 16,90 €

Madhu l’éléphant vit avec son jeune maître Sytay dans un petit royaume d’Inde. Mais Madhu, gourmand, dévore les fleurs de lotus du palais... et il est chassé. Le plus gourmand des éléphants, de Jean-Christophe Tixier, éditions Rageot, 48 pages, 5,70 €

Découvrez le hérisson au fil des saisons en vous plongeant avec l’auteur, dans les mécanismes de l’hibernation ou en observant sa reproduction et le développement des petits. Le hérisson, de Marie-Sophie Germain, éditions De Vecchi, 118 pages, 12,26 €

Un guide ludique et joli des différents produits du terroir français qui présente les différentes espèces : veaux vaches cochons poulets n’auront plus rien pour vous surprendre ! Ferme de France, Chêne éditions, 192 pages, 12,90 €

Illustrée de chromos, cette bible du chat répond à toutes les questions concernant l’histoire, le comportement, la psychologie et les soins à apporter à ce petit félin. Une petite merveille ! Le petit livre des chats, de Brigitte BulardCordeau, Chêne éditions, 176 pages, 14,95 €

10 - La vie des Animaux n°1

Devenez un aquariophile accompli ! Cet ouvrage vous donne tous les conseils pratiques pour bien choisir les futurs locataires de votre aquarium. Choisir ses poisons, de Sophie Gobert, éditions Hachette, 192 pages, 17 €

Un ouvrage pour changer notre regard sur les requins. Prédateurs fascinants, ils ne sont pas les ennemis de l’homme que l’on croit, et jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes marins. Requins, au-delà du malentendu, de Robert Calcagno, éditions du Rocher, pages, 19,90 €

Grâce aux conseils d’un vétérinaire, voici toutes les clés pour mieux vivre au quotidien avec votre furet : le choisir, son logement, son alimentation, son comportement, sa santé (avec carnet offert)…. Mon furet, de Christophe Bulliot, Rustica éditions, 128 pages, 14,95 €

Ce livre-jeu propose de rechercher dix suricates par page. Cet album aux illustrations foisonnantes et vives aiguise le sens de l’observation. Un petit tour d’horizon de leur voyage autour du monde. Cache-cache avec les suricates, éditions Père Castor, 10 €

Devenez coach ! Spécialiste du comportement animal, le docteur vétérinaire Colette Arpaillange vous donne toutes les informations pour bien comprendre votre chiot et présente 12 leçons pour lui apprendre à s’asseoir, marcher en laisse, rapporter un objet… Oh my Dog ! Rustica éditions, 64 pages, 5,95 €


Livres de niche

Ils ne parlent pas. Mais ils s’expriment par leurs attitudes, leurs mimiques, leurs postures... De ce vécu et de ces fréquentations, l’auteur a tiré un carnet de bord, véritable invitation à entendre les chevaux et à mieux les comprendre. Ce que les chevaux ont à nous dire, d’Antoinette Delylle, éditions du Rocher, 181 pages, 17 €

Catherine Vadon, fascinée par ces crustacés, raconte 101 histoires de crabes : histoires de biodiversité, d’exploration des mondes marins, de pêches, de légendes, etc. Chaque histoire est illustrée de magnifiques photos ou planches anciennes. Merveilleux crabes, éditions Belin, 176 pages, 29,50 €

Dans les pas de llama Inez Prieto, un naturaliste enthousiaste et passionné de montagne, le jeune lecteur découvrira le monde fascinant des animaux des Alpes, avec 8 animaux cartonnés à assembler. Les animaux des montagnes, Flammarion éditions, 18,50 €

Toutes les informations nécessaires à la bonne conduite d’un petit élevage de poules : les règles d’une bonne alimentation, le logement, la reproduction, les soins, les races… La poule, de Jean-Claude Periquet, Rustica éditions, 112 pages, 19,95 €

Cet ouvrage philosophique retrace l’étrange proximité qui nous lie aux animaux : crise de la «vache folle», grippes «aviaire» ou «porcine»... Surtout, les avancées de la recherche qui remettent en question la frontière entre l’Homme et l’Animal. Qui sont les animaux ? de Jean Birnbaum, éditions Folio essais, 261 pages, 7,79 €

Vous vivez en ville avec un chien ? Brigitte Bulard-Cordeau vous livre des conseils précieux spécialement pensé pour le chien citadin. Bonus : le top des adresses en France et sur Internet pour un toutou tendance ! Chien des villes, Chêne éditions, 144 pages, 16,90 €

Un hommage à tous les animaux, mis en scène avec fantaisie et poésie dans cet almanach fourmillant d’infos, de recettes de cuisine et autres petits détails qui nous rendent la vie facile et nous renseignent sur l’univers animalier. Almanach perpétuel des animaux, d’Emilie BulardCordeau Chêne éditions, 384 pages, 14,90 €

Pourquoi ne pas écrire sur la mort d’un animal ? L’angoisse est la même et le problème analogue. S’il en est ainsi, la pudeur commande de parler d’un animal plutôt que d’un homme. D’ailleurs ce petit livre n’a été écrit que pour les esprits naïfs et les cœurs simples. Sur la mort d’un chien de Jean Grenier, L’imaginaire, éditions Gallimard, 88 pages, 5,70 €

Des informations magnifiquement illustrées de photographies de champions et accompagnées de petites anecdotes qui vous feront découvrir tout ce qui rend le plus petit chien au monde, absolument unique. Le Chihuahua, éditions De Vecchi, 160 pages, 16,12 €

Un joli livre-CD mis en musique de manière originale, jazzy, rock et qui colle parfaitement au texte. La voix des animaux est très drôle, mention spéciale aux oiseaux et aux lapins ! Le plus féroce des loups, de Sylvie Poillevé et Olivier Tallec, éditions Père Castor, 10,50 €

Par son approche joyeuse de la vie, sa curiosité enjouée et sa soif de découverte, le petit chimpanzé Oscar est le vivant exemple de l’intelligence et de l’ingéniosité des êtres les plus extraordinaires du règne animal. Chimpanzés, DVD et Blu ray, Disney nature, à partir de15,99 €

Tout-petit, j’apprends ! Chamalo part à la découverte des animaux du monde entier. Qui va-t-il rencontrer ? Un joli livre avec différentes matières à toucher. Chamalo découvre les animaux du monde, éditions Père Castor, 8 €

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Paranormal Comment qualifier ces phénomènes hors du commun : télépathie, pistage mental, synchronicité ?

Sixième sens, mythe ou réalité ? Texte : Joëlle Dutillet

Nous connaissons tous une histoire extraordinaire de chien anticipant la mort de son maître ou de chat ayant rejoint sa famille dans une demeure étrangère. Hypersensibilité, télépathie, explication scientifique ? Voici un éclairage sur le mystérieux sixième sens des animaux.

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itus et Poutsy sont des chats de gouttière ordinaires qui ont accompli un exploit extraordinaire. Ils ont fait des kilomètres pour rejoindre leurs maîtres. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’ils les ont rejoints dans un endroit où ils n’avaient jamais mis les pattes ! Selon certains scientifiques, un animal perdu qui regagne sa maison se repère aux sons, aux odeurs… Mais comment expliquer qu’il puisse retrouver ses maîtres dans un endroit inconnu ? Aucune explication satisfaisante n’est fournie pour l’instant. Titus a disparu le jour du déménagement de ses maîtres. Il les a retrouvés, dans leur nouvelle maison, 6 semaines plus tard à 50 kilomètres de là ! Il avait traversé la Moselle et l’autoroute ! Poutsy, lui, habitait Neuilly. En déménageant, ses maîtres l’ont confié au gardien car ils partaient à Paris où il n’y avait pas de jardin. « Un jour, explique Aline Boutin, sa maîtresse, j’ai appelé le gardien pour prendre des nouvelles de notre Poutsy. Il me dit qu’il avait disparu. Six mois passèrent, mon mari et moi étions bien tristes. Nous habitions au rez-de-chaussée d’un immeuble au centre de Paris. Un matin, en ouvrant la fenêtre,

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Personne n’a jamais été capable d’expliquer en quoi consistait ce e “6 sens” fantomatique


Paranormal Leurs 5 sens sont beaucoup plus développés que l’homo sapiens, qui a perdu ces avantages au fil de l’évolution…

Les chats ont-ils un pouvoir télépathique ?

j’aperçois une pauvre bête, sale, amaigrie, qui traînait… C’était notre chat ! Nous ne pouvions en croire nos yeux ! Comment avait-il pu nous rejoindre alors qu’il n’était jamais venu à Paris ? » Les esprits cartésiens expliquent ces faits en affirmant qu’il s’agit d’un autre chat ressemblant qui arrive, par coïncidence, dans le foyer en manque de son animal. Mais là, Titus était tatoué, Poutsy avait une oreille cassée. Des signes distinctifs incontestables…

Des preuves grâce à la caméra Beaucoup de chiens et de chats savent l’heure à laquelle leur maître va rentrer. Là encore, les rationalistes ont une explication : « les animaux sentent le retour de leur maître, parce que, dans la maison, le conjoint les influence en ayant un comportement particulier. » Rachel Gaubert, maîtresse d’un Westie, conteste ce fait. « Mon chien sait toujours quand son maître va arriver et 10 minutes avant, il se poste sur le perron. Je ne vois pas quel comportement particulier j’aurais en attendant mon mari. Ses horaires sont irréguliers et je ne sais jamais à quelle heure il rentre ! » Le biologiste Rupert Sheldrake a étudié scientifiquement ce phénomène. Un chien qui exprimait sa joie dès que sa maîtresse quittait son travail. Une caméra a filmé la maîtresse sortant de son bureau, une autre, le chien dans la maison. Le biologiste a demandé à la jeune femme de changer l’heure de son départ et même sa voiture. Systématiquement, quelle que soit l’heure ou son moyen de transport, le chien anticipait le retour de sa maîtresse. Il montrait tous les signes de contentement dès qu’elle mettait les pieds hors des bureaux, situés à 40 kilomètres de là… Les deux histoires suivantes éclairent la différence entre un possible 6e sens et l’esprit d’observation. Chantal Cailloux, propriétaire d’une chatte de gouttière, raconte. « Minette était malade et je devais lui faire des piqûres, rangées dans l’armoire à pharmacie. J’ouvrais

la porte de cette armoire plusieurs fois par jour pour y chercher des médicaments, et Minette ne bronchait jamais… sauf quand je l’ouvrais avec l’intention de lui faire une piqûre : elle disparaissait immédiatement sous le lit ! Je suis persuadée qu’elle captait mon intention, car rien ne différenciait ma façon d’ouvrir la porte de l’armoire ! »

Des sens hyper développés « J’ai cru, à un moment, que mon chat avait un 6e sens, explique Michèle Bassy. Quelques minutes avant que je ne parte travailler, il allait se coucher dans son panier. Le mystère était que je n’avais jamais les mêmes horaires. Un jour, j’ai réalisé que pour sortir, je mettais des chaussures à talons. Dès qu’il entendait mes talons sur le carrelage, mon chat savait que mon départ était imminent. Il n’avait donc aucun pressentiment, mais un sens de l’observation développé. » Sens de l’observation, sens hyper développés… Beaucoup d’animaux peuvent prévoir un orage ou un tremblement de terre, au point que les Chinois ont inclus l’observation de leurs réactions dans la prévision des séismes. Certains chiens anticipent une crise d’épilepsie ou d’hypoglycémie chez un maître dont le diabète est traité à l’insuline. Là, c’est vraisemblablement l’odorat qui les renseigne. Les chiens et les chats ne sont pas les seuls à nous étonner. Le sens de l’orientation des oiseaux migrateurs a fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui pourtant personne ne qualifie plus cette aptitude de 6e sens. Les chevaux, les dauphins et même les lapins ont des facultés que, faute de mieux, nous qualifions de 6e sens. Qu’ils soient dus à de réels pouvoirs télépathiques ou à d’autres causes, ces dons ne peuvent que nous laisser, peut-être encore pour longtemps, plus que songeurs… Les animaux sont plus sensibles que nous aux vibrations sonores et ondes électromagnétiques

L’odorat du chien est mille fois plus développé que le nôtre. Il perçoit la peur ou la nervosité chez l’homme

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Paranormal

« Je constate l’extraordinaire » Docteur vétérinaire, Philippe de Wailly est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur les bêtes. Son livre, « le 6e sens des animaux », est un recueil d’histoires extraordinaires témoignant du pouvoir télépathique des animaux.

Dans de nombreux domaines, les animaux, appelés jadis nos frères inférieurs, nous sont très supérieurs

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ue penser de ce chat avertissant par deux fois sa maîtresse qu’il est en danger ou de cette petite fille muette qui sort de son mutisme après avoir nagé en compagnie des dauphins ? Que dire de ce perroquet qui s’écrie :”allô, allô” quelques instants avant que la sonnerie du téléphone retentisse et laisse un ultime message à sa maîtresse avant de mourir. Comment ne pas s’émouvoir devant ce pigeon paon amoureux qui retrouve sa compagne huit jours après son départ... Tout au long de sa carrière, Philippe de Wailly n’a cessé de s’interroger sur ce lien invisible qui existe entre l’animal et l’homme.

Un 7ème sens Il n’est pas le seul à s’intéresser à ces comportements troublants. Erik Pigani, psychologue de formation et Rupert Sheldrake, un chercheur britannique, spécialisé dans la parapsychologie des animaux, ont réussi à démontrer que les animaux ont non seulement un 6ème sens mais un 7ème : la télépathie. N’kisi, un perroquet du Gabon, qui maîtrise 950 mots de vocabulaire et construit des phrases logiques, peut lire dans les pensées de sa maîtresse, artiste peintre à News York. A propos du chat, les Anciens Égyptiens écrivaient déjà sur un papyrus retrouvé à Saqqarah : “Lorsque tu penses, il t’entend même si tes lèvres ne bougent point si ta bouche ne prononce aucun mot. Il lit en toi avec le regard des dieux.”

Où avez-vous trouvé ces témoignages extraordinaires ? Philippe de Wailly : Il y a quelque temps, j’ai lancé un appel à témoin concernant les phénomènes de télépathie ou autres vécus avec son animal. J’ai reçu de très nombreuses réponses, dont la plupart concernaient les chats. J’ai également dans ma clientèle des gens qui m’ont raconté des histoires surprenantes. Bien-sûr, des histoires de ce genre ont existé de tout temps. Cependant, il était difficile d’en vérifier le bien-fondé sans avoir les sources. Les témoignages que j’ai recueillis viennent parfois de clients que je connais depuis 20 ans ! Ils ne sont ni farfelus, ni mystiques. Ce sont souvent des gens très cartésiens, étonnés de ce qui leur arrive. Ils ne fournissent d’ailleurs aucune explication, ils sont complètement dépassés !

Sa mère garda la chienne qui se montra calme et douce, comme d’habitude. Un jour pourtant, elle se mit à gémir et à hurler à la mort. Peu de temps après, le téléphone sonnait. C’était l’hôpital qui annonçait que la grand-mère venait de mourir. Elle était décédée à 1 heure de l’après-midi, au moment précis où la petite chienne s’était mise à hurler… J’ai soigné un Malinois qui avait perdu son maître. Comme la petite caniche, il s’était mis à hurler au moment de sa mort, à 8 heures du soir. Le problème, c’est qu’il hurlait tous les soirs à la même heure ! Menaces, caresses, rien n’y faisait, et il a continué comme ça durant un an !

Les scientifiques ont-ils des explications à tous ces phénomènes ? Pour l’instant, non. Il faut espérer qu’avec la progression de la science, nous finiront par les comprendre. Ce que l’on peut dire, c’est qu’il existe une forte interaction entre les animaux et nous. Nous avons les mêmes gènes qu’un moineau ou qu’un ver de terre et notre ADN est proche à 99% de celui d’un chimpanzé. C’est peut-être grâce à ces facteurs communs que nous pouvons communiquer…

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« Le 6 sens des animaux », par le Docteur Philippe de Wailly, aux éditions du Rocher, 16 €

A-t-on une explication pour ces animaux qui, perdus par leur maître, rejoignent seul leur domicile ? On pense que l’animal qui fait des kilomètres pour retrouver son foyer, se repère à des sons ou à des odeurs. Par contre, pour ceux qui retrouvent leur maître dans un endroit où ils ne sont jamais allés, nous n’avons aucune explication scientifique. J’avoue que l’histoire du chat Poutsy qui a retrouvé ses maîtres à Paris, alors qu’il n’y avait jamais vécu, m’a beaucoup frappé.

Bien des animaux semblent sentir la mort de leur maître, même s’il est absent… A commencer par le caniche de la grand-mère de mon assistante. Sa grand-mère qui avait une petite chienne caniche, a dû se faire hospitaliser.

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Comment expliquer qu’un chien puisse retrouver ses maîtres dans un endroit inconnu ?


Paranormal

Le scepticisme d’un scientifique Georges Chapouthier est Directeur de Recherches au CNRS. Sa position de scientifique ne l’empêche pas d’avoir un grand respect des bêtes, puisqu’il fait partie de la Ligue Française des droits de l’animal. Cependant, en ce qui concerne les phénomènes de télépathie, il ne cache pas son scepticisme. Pensez-vous que les animaux aient un 6e sens ? Georges Chapouthier : Ce que l’on appelle le 6e sens est la mesure de notre ignorance. C’est une extension des capacités sensorielles déjà connues des animaux. Par exemple, le chien a un odorat plus développé que celui de l’être humain, certains animaux voient l’ultraviolet que nous ne voyons pas. Les histoires de chats qui regagnent leur foyer sont indiscutables et spectaculaires. Le lien affectif avec un maître peut inciter à le retrouver, mais pour l’instant, on ne s’explique pas par quel moyen. Bien sûr, il y a des thèses : les repères auditifs ou olfactifs, la conjonction des étoiles, le champ magnétique… certains animaux savent aussi anticiper une situation. A la campagne, j’avais un chat qui se cachait lorsque nous remontions sur Paris. Il ne s’agissait pas de prémonition, mais tout simplement d’observation : mon chat avait senti une agitation et vu les valises sorties !

Que pensez-vous des témoignages sur les animaux qui perçoivent la mort d’un maître qui se trouve au loin ? On a vu, dans certains procès, que le témoignage humain était très fragile. Il peut y avoir des anecdotes facilement modifiables par le psychisme humain, qui aime bien rêver.

Certains affirment avoir été réveillés par une impression d’angoisse, alors que leur animal était en danger.

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6 sens ou un esprit d’observation ?

5 sens mieux exploités… En 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes et scarabées prirent la fuite en masse avant le séisme qui détruisit la ville d’Hélias en Grèce. A Landsberg, en Allemagne, deux minutes avant le séisme de 1910, les abeilles ont abandonné leurs ruches et ne sont revenues qu’à la fin des secousses. Deux jours avant le tremblement de terre qui a frappé en février 1975, Haïcheng, en Chine, les porcs se sont battus entre eux dans leurs porcheries, le bétail a refusé de rentrer dans les étables, les serpents en hibernation se sont réveillés, les chiens se sont enfuis. Lors du tsunami de 2005, les éléphants de Khao-Lak, un site touristique thaïlandais, ont brisé leurs chaînes pour échapper à la vague meurtrière. Pour certains scientifiques, ces comportements prémonitoires n’ont rien d’extraordinaire. Les animaux (notamment les pigeons) sont en effet plus sensibles que les humains aux vibrations sonores et ondes électromagnétiques. Les éléphants discernent les infrasons à plusieurs centaines de kilomètres et par conséquent les fréquences basses des tremblements de terre. Le docteur MarieClaude Bomsel, vétérinaire et professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle explique que les animaux domestiques ou sauvages utilisent mieux que les humains leurs 5 sens. Les chats par exemple ont une ouïe très fine puisqu’ils sont capables de percevoir des sons émis jusqu’à 65 000 hertz. Les chiens peuvent rester couchés sur la tombe de leur maître parce qu’ils perçoivent sous terre l’odeur des habits dont on l’a revêtu…

De nombreux animaux captent les infrasons, ultrasons, ultraviolets, etc., voire possèdent des éléments anatomiques supplémentaires comme de la magnétite qui les “aiderait” à se diriger

Oui, mais ceux qui se sont réveillés avec un sentiment d’angoisse alors que leur animal est en sécurité ne viennent pas vous le dire ! Je ne crois pas à la transmission de pensée. Jusqu’au jour où on pourra la mesurer !

Pensez-vous que la science expliquera un jour tous ces phénomènes ? On ne comprenait pas pourquoi les saumons revenaient sur le lieu de leur naissance. On sait maintenant qu’ils y retournent parce qu’ils sont imprégnés de l’odeur de leur rivière natale. De la même façon, ce qui nous paraît mystérieux aujourd’hui sera vraisemblablement expliqué scientifiquement un jour…

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Psychochien

Mais faites-le taire ! Le chien aboie, la caravane passe… mais le chien continue d’aboyer ! Se pourrait-il qu’il vocifère pour une autre raison ? Déchiffrons les causes qui poussent notre compagnon à donner de la voix. Entre nécessités ancestrales et adaptations contemporaines, comment mieux le gérer quand il tombe dans l’excès ? Par Laurence Bruder Sergent, comportementaliste

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orsqu’ils vivent à l’état naturel, c’est-à-dire, sans que l’Homme n’interfère dans leurs rapports, les chiens sont plutôt silencieux. Et pour cause, s’ils se font entendre (et repérer), ils courent un grand danger : ils peuvent être tués par un prédateur, notamment par l’Homme, ou leur nourriture peut être ravie par un autre animal. C’est pourquoi ils limitent leurs vocalisations au strict minimum. Par contre, ils utilisent d’autres formes de communication, olfactives et visuelles. C’est donc par son statut auprès de l’Homme que le chien a adopté le mode de communication sonore, pour alerter, mettre en garde, attirer l’attention ou encore montrer sa joie. Parfois, l’Homme estime que les aboiements sont excessifs, et même insupportables. Mais si le chien s’exprime ainsi, c’est qu’il a une raison ! Ce mode d’expression a une raison d’être, il ne l’utilise pas pour nous agacer.

Il a aussi son mot à dire ! Les humains murmurent, chuchotent, parlent, crient, verbalisent… c’est notre moyen privilégié pour transmettre des informations, exprimer nos émotions, signifier une intention. Les chiens aussi parlent ! Depuis les premiers moments de cohabitation avec les humains, ils ont appris à adapter leurs outils de communication à nous, qui mettons tant de temps à réagir à leurs appels. Pour comprendre leurs intentions, l’homme doit être à la fois observateur et à l’écoute. Jappements, gémissements, aboiements aux sonorités aigues ou graves, hurlements… les chiens disposent d’un panel impressionnant, surtout lorsque l’on sait qu’à l’état sauvage, ils utilisent très peu la communication sonore. Assurez-vous que votre chien a de bonnes manières et ne jappe que si c’est nécessaire !

Une des principales causes des aboiements intempestifs : la place que le maître attribue à son animal

Les amateurs de chiens de race savent fort bien que certains individus sont très aboyeurs, car ils ont justement été sélectionnés pour cela (Terriers et autres chiens de chasse, notamment, mais ce ne sont pas les seuls). Les maîtres qui ne se renseignent pas assez au préalable risquent une désillusion, parfois tragique, car elle peut mener jusqu’à l’abandon.

Légitime pour un chien Au-delà des spécificités des races et des lignées, il faut faire la différence entre ce qui dérange le maître ou le voisinage, et ce qui est légitime dans la logique canine : il est normal pour un chien d’aboyer lorsque l’on sonne à la porte, le rôle de « vigile » est ancré en lui depuis leur origine. Par contre, si cela s’éternise, cela va déranger son entourage. Autre situation : lorsqu’on laisse un chien dehors toute la journée, il est excité par tout ce qui se passe autour de lui et pourra aboyer par frustration (de ne pas pouvoir aller au contact de ce qui le stimule), par défense de son territoire, par agacement, par peur de ce qu’il entend mais ne peut pas aller identifier…

Les responsabilités du maître Ainsi, ce qui dérange le propriétaire n’est pas forcément le résultat d’un excès de la part du chien. C’est même parfois l’attitude du maître qui a provoqué ce qu’on lui reproche ! Quand l’aboiement permet au chien d’obtenir un résultat favorable, (ouverture de porte, départ d’un intrus), l’animal se sent récompensé, et les aboiements suivants n’en seront que plus intenses. Souvent, le propriétaire lui-même a, volontairement ou non, joué ce rôle de renforcement, par exemple en s’amusant avec un chiot qui aboie et que l’on trouve amusant. Souvent, le propriétaire lui-même a, volontairement ou non, joué ce rôle de renforcement, par exemple en s’amusant avec un chiot qui aboie et que l’on trouve amusant. Ou encore en n’ouvrant pas la porte au chien qui aboie pour rentrer, en se disant qu’il finira par comprendre que ça ne lui sert à rien d’aboyer, avant de “craquer” et de lui ouvrir quand même au bout d’un quart d’heure : ce que le chien retient, c’est qu’il faut vraiment aboyer fort et longtemps pour qu’on lui ouvre enfin la porte ! S’il aboie durant des heures quand ses maîtres sont absents, n’est ce pas parce que ses propriétaires n’ont pas pris la peine de lui apprendre à supporter la solitude, que l’animal exprime le manque de cette façon ?

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Psychochien

S’il est laissé dans le jardin mais stressé par le moindre bruit, pourquoi ne pas le mettre à l’abri des stimuli ?

Vous pouvez encore faire en sorte que votre chien partage la « solitude » avec un autre animal, soit un autre chien très calme, soit avec un chat

Dans ces deux situations, le chien extériorise son mal-être, son stress, son instinct protecteur (le chien qui aboie derrière la clôture), sa peur, ou juste la frustration parce qu’il ne peut pas avoir accès à ce qui a capté son attention. Sous cet angle, on perçoit mieux que les comportements des chiens sont souvent légitimes, au regard de leur nature. Au lieu de vouloir « traiter » le comportement comme si c’était une pathologie, avec des accessoires cruels et maltraitants (type collier électrique), il vaut mieux chercher à comprendre ses motivations car le chien qui s’adonne à des aboiements trouve une satisfaction à le faire. Il faut analyser laquelle plutôt que de masquer la cause et ne s’attacher qu’à sa manifestation. Seul un professionnel qui a étudié les comportements des chiens et l’incidence sur lui de l’environnement dans lequel il est placé, sera capable de trouver, grâce aux propos des propriétaires, ce qui le motive et comment l’apaiser. Le chien aboyeur n’a pas besoin d’être dressé, il a d’abord besoin d’être compris.

Les conseils du comportementaliste Il faut commencer par identifier les causes des aboiements pour envisager de les annihiler : Mettre une clôture qui occulte la vue du chien, ou ne plus le laisser seul dehors durant des heures. La présence d’un autre compagnon peut parfois apaiser. Lui apprendre à accepter la séparation d’avec ses maîtres, par un travail de détachement (un comportementaliste vous expliquera comment procéder). Participer à des séances de socialisation et de sociabilisation (l’aider à s’intégrer dans un groupe, et à se comporter correctement dans ce groupe), s’il aboie envers les autres chiens. Ne plus réagir s’il se déploie au quotidien, en votre présence, à l’intérieur de l’habitation (le comportement arrivera à extinction si le chien se rend compte que cela ne fait plus réagir).

Pour éviter l’angoisse du départ, fournissez-lui une somme de plaisirs qu’il n’a pas lorsque vous êtes là : un os à ronger, un jouet, etc.

« Silence ! » et vous agissez, en choisissant parmi ces différentes solutions : 1/ Ignorer (c’est l’extinction), très efficace si on ne craque pas au final. On ne regarde pas le chien, on ne le touche pas, on ne lui parle pas, il n’existe plus ou tout du moins il est transparent. 2/ Produire un comportement ou une action disruptive (lancer quelque chose près du chien, siffler, lui proposer une friandise), le chien cesse d’aboyer parce qu’il est surpris ou occupé à autre chose. 3/ On peut en amont, faire exécuter au chien des exercices d’éducation qui mettent bien en place la hiérarchie, (assis, couché, rappel, etc.) ; ceci pour deux raisons : d’abord, un chien qui a bien conscience que ce n’est pas lui qui dirige la “meute” familiale ne se sent pas investi de la mission de contrôler le territoire : il sait que cette tâche incombe à son maître, et se montre donc moins agressif envers les passants. Ensuite, il est plus facile d’interrompre les aboiements d’un chien si l’on peut le rappeler avec un ordre qu’il connaît bien. 4/ Mettre en place un contre-conditionnement : lorsque le chien commence à aboyer, on déclenche une activité incompatible avec l’aboiement. Par exemple, on demande au chien de s’asseoir, en tournant le dos à ce qui a déclenché l’aboiement, puis on le récompense, et ce à raison de deux à trois séances de 5-10 mn par jour. Il faut commencer avec des stimuli pas trop excitants pour le chien. Les moments où l’animal est calme en présence de ce qui déclenche habituellement les aboiements sont aussi renforcés par des récompenses. Astuce : Lorsque votre chien aboie et que vous lui proposez une friandise : soit il continue d’aboyer et il n’obtient pas sa récompense, soit il choisit de prendre la friandise mais il ne peut plus aboyer et vous récompensez la dernière chose qu’il ait faite, c’est-à-dire : cesser d’aboyer ! A ne pas faire • Ne jamais frapper le chien, il ne mérite pas cela. • Ne pas essayer de crier plus fort que le chien qui aboie ! • Ne pas utiliser les punitions, si l’on n’intervient pas rapidement et systématiquement, à chaque fois que le chien aboie. D’autant qu’être puni peut faire plaisir au chien, si celui-ci a pris l’habitude d’aboyer pour obtenir de l’attention de la part de son maître. La punition l’incitera alors à aboyer encore plus fort la fois suivante ! • Ne pas essayer de calmer le chien en le caressant ou en lui parlant doucement pendant qu’il aboie : il prendra cela pour une récompense. • Ne pas ignorer les aboiements dix minutes, avant d’intervenir finalement.

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Psychochien Le saviez-vous ?

Troubles du comportement

Il aboie, babille, braille, clabaude, clatit, grogne, gronde, hurle, jappe, nasille ou nasillonne ! Le chien serait un des animaux qui produit le plus de sons différents. Pas étonnant qu’on l’entende s’exprimer autant. D’autre part, on dit que le chien sauvage, lui, n’aboie pas. Mais pourquoi le chien domestique s’exprime-t-il différemment de son cousin sauvage ? Sans doute parce qu’il est « domestiqué », c’est-à-dire adapté à une forme de vie « non-sauvage ». Les aboiements dépendent des situations sociales dans lesquelles se trouve le chien.

On peut voir apparaître ces aboiements intempestifs dans certains troubles du comportement :

Que dit la loi ? La circulaire du 27 février 1996 relative à la lutte contre le bruit de voisinage a établi une liste non limitative du type de bruit entrant dans cette catégorie. Il s’agit des bruits provoqués par : • Des cris d’animaux et principalement les aboiements des chiens (qui peuvent atteindre une intensité de 100 dB à 2 m, l’équivalent d’une scie à ruban ou d’un marteau-piqueur), • des appareils de diffusion de son et de musique, • des outils de bricolage et de jardinage, • des appareils électroménagers, etc. Le constat de la nuisance se fait : Sans mesure acoustique, le principe est basé sur une constatation visuelle et auditive. Chez le plaignant, de préférence à l’endroit où celui-ci prétend être le plus gêné. L’article R.48-2 du Code de la Santé Publique stipule qu’il y a infraction si “ le bruit particulier est de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé par l’une des caractéristiques suivantes : la durée, la répétition ou l’intensité. “ Sanction : Amende de 3e classe : 450 € A noter : à partir d’un certain nombre d’animaux, l’élevage relève de la législation des Installations classées et le traitement de la plainte est réalisé par la Direction des Services Vétérinaires. Pour les chiens, le seuil est de 10 chiens.

• Anxiété de séparation (le détachement du maître n’a pas été réalisé, dès que celui-ci s’en va, il va angoisser • Hyperactivité (ne tient pas en place) • Syndrome de privation (a vécu dans un environnement pauvre chez l’éleveur) • Hypersensibilité-Hyperactivité (trouble de la socialisation chez le chiot, pas d’autocontrôle) • Anxiété par modification du milieu (divorce, déménagement, reprise du travail…) • Isolement (l’anxiété provoque des stéréotypies, comme l’aboiement répétitif) Ne provoquez pas ce mauvais comportement, par exemple si le chien aboie dans le jardin, au bout d’un moment on est exaspéré et on le rentre, en lui disant d’aller se coucher. Si on pouvait traduire ce que pense le chien, cela donnerait : « comme c’est facile de faire obéir, de plus j’ai compris que plus j’aboie fort, plus vite il me fait rentrer ! ». L’aboyeur “pathologique” : Dans certains cas, les aboiements apparaissent franchement anormaux, surtout s’ils s’accompagnent de comportements inhabituels : par exemple, un chien qui hurle pendant des heures, fait ses besoins dans la maison, et détruit tout ce qu’il peut trouver lorsqu’il est laissé seul. Ou bien un chien qui aboie furieusement et détruit l’encadrement des portes lorsque ses propriétaires s’absentent. Ou encore un vieux chien qui se plante au milieu du jardin, et aboie pendant des heures, les yeux dans le vide : tous ces animaux ne sont pas des chiens mal éduqués, qui demandent à être dressés : ils souffrent d’un véritable trouble du comportement qui devra être diagnostiqué au cours d’une consultation comportementale, et traité médicalement.

Le chien fait son devoir de gardien en aboyant face au facteur, et dans les secondes qui suivent, “l’intrus” est parti. La “fuite” du facteur est une récompense pour le travail du chien

Et les colliers anti-aboiements ? Les colliers anti-aboiements envoyant des décharges électriques sont à proscrire absolument : dans le meilleur des cas (pas toujours), ils règlent le problème des aboiements, mais ils peuvent déclencher chez les chiens des troubles anxieux, voire dépressifs, pouvant se traduire par de l’inhibition, de l’agressivité, etc. Les colliers envoyant des giclées de gaz parfumé à la citronnelle sont, en revanche, tout à fait acceptables. Certains colliers envoient automatiquement la citronnelle à chaque aboiement. Les résultats sont bons chez de nombreux chiens. D’autres colliers sont télécommandés : on les utilise pour surprendre le chien et le réorienter vers une autre activité, comme dans le contre-conditionnement. Leur utilisation est plus délicate, et demande de la présence et de la constance. Le plus important est de trouver la cause qui provoque les aboiements

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Psychochien

Les 7 races les plus bruyantes Les chiens qui aboient beaucoup sont pénibles à supporter, mais ces races-ci seraient les plus bruyantes de toutes. Du Chihuahua au Rottweiler, voici les chiens qui aboient le plus et ce que vous pouvez faire pour corriger ce travers… 1) Le Chihuahua

Certains individus sont très aboyeurs, car ils ont justement été sélectionnés pour cela

Votre chien aboie pour attirer votre attention. Plutôt que d’ignorer ses jappements, essayez de découvrir ce qu’il essaie de vous dire. Demandez-vous : est-il triste, angoissé, inquiet ? S’ennuie-t-il ? Se sent-il seul ? Dans la plupart des cas, il vous suffit de lui consacrer plus de temps.

2) Le Cairn terrier Il peut aboyer pour jouer, saluer, avertir, établir un contact ou obtenir de l’attention, soit 5 catégories d’aboiements. Essayez de trouver dans quelle catégorie se situent les aboiements de votre chien. Vous verrez qu’il n’aboie pas sans raison.

3) Le Berger allemand Utilisez son énergie. Votre chien a peut-être besoin de faire de plus longues promenades ou du jogging pour se sentir inclus dans le vrai monde. En outre, l’exercice consommera l’énergie qu’il dépenserait autrement en aboyant.

4) Le Schnauzer nain Faites-vous aider par un comportementaliste. Si le temps vous manque, faites appel à un promeneur de chiens ou demandez à un enfant du voisinage de distraire votre toutou.

Les races qui aboient peu… Basenji Epagneul Tibétain Shih-Tzu Eurasier Chow-chow Shiba inu Akita Inu Lévrier Shar Pei Cavalier King Charles Chien chinois Berger Blanc Suisse

5) Le Terrier écossais Soyez de bonne compagnie. Gardez le chien auprès de vous, si c’est possible, pour que votre meilleur ami soit conscient de votre présence.

6) Le Rottweiler

La peur est un élément trop souvent négligé, comme pour les petits chiens que l’on accuse souvent d’être hargneux

Si votre chien est parfaitement habitué à vivre avec vous, peut-être lui avez-vous, sans le vouloir, enseigné à aboyer. Par exemple, la personne qui ouvre sa porte dès que son chien « parle » le convainc davantage que vous obéissez à ses appels vocaux. Dans ce cas, tentez de modifier son comportement. Apprenez à votre chien à répondre au commandement « Tais-toi ». Demandez d’abord au chien d’aboyer. Puis, tenez une friandise devant son museau. Le chien arrêtera immédiatement de japper pour flairer la friandise et à ce moment-là, dites-lui « Tais-toi ». Quand le chien obéit, récompensez-le par quelques mots d’encouragement et des caresses. Dès qu’il est silencieux depuis trois secondes, donnez-lui la friandise. Si votre chien commet une erreur (et cela lui arrivera), tapez dans vos mains pour le distraire et reprenez l’exercice.

7) Le West Highland ou Westie Provoquez un effet de surprise au moment où le mauvais comportement apparaît, de manière à interrompre celui-ci : coup de sifflet, giclée d’eau… sans qu’il soupçonne que ce désagrément vient de vous !

Non au collier d’éducation, bien souvent cruels ! On ne peut pas parler de rééducation sans parler au préalable d’éducation !

La vie des Animaux n°1 - 19


Aquariophilie

Le Betta splendens, Combattant du Siam

Le caractère belliqueux du mâle est exploité dans son pays d’origine, où des combats sont organisés

On rencontre le Betta splendens dans chaque magasin d’aquariophilie sous la forme de Combattant à nageoires voilées, et pratiquement dans toutes les couleurs. Et pourtant, la forme naturelle est à nageoires courtes ! C’est l’Homme qui a contribué à l’évolution des formes et des coloris par de multiples sélections…

B

etta splendens est aussi appelé Combattant du Siam, puisqu’il provient de cette région. Cette espèce colonise une grande partie du Sud-Est Asiatique. Toutefois, il est difficile de dire à quel point l’Homme a contribué à son expansion. C’est un poisson qui aime tout spécialement les eaux riches en plantes des mares et rizières. Le fait de posséder un labyrinthe (organe de respiration) lui permet de respirer l’air en surface et de supporter des températures élevées dans des eaux pauvres en oxygène.

Né pour le combat L’agressivité du Combattant n’est plus à décrire ; sa pugnacité a d’ailleurs été sélectionnée par les Thaïs pour le combat. Malgré son comportement agressif naturel, il n’est cependant pas asocial. En effet, il peut vivre en aquarium communautaire avec de nombreuses espèces. L’agressivité intra-spécifique est assez importante, mais il est toutefois possible de maintenir un mâle et plusieurs femelles dans un bac de grande capacité, et très bien planté.

L’aquarium Un couple de Combattant convient parfaitement pour un bac d’une capacité de 40 litres environ. La femelle doit seulement disposer de nombreuses cachettes sur le fond (demi-noix de coco ou pot de fleur), mais aussi en surface par la présence de plantes flottantes. Un bac densément planté permet d’améliorer les conditions de vie et diminue le stress. Une filtration biologique (pompe, exhausteur…) permet l’épuration de l’eau. On évite ainsi le courant car les Bettas se fatiguent à cause de l’hypertrophie de leurs nageoires.

Mâle Demi lune ou Half-Moon d’une seule couleur. Photo : CIL-IBSC

20 - La vie des Animaux n°1

Le choix du petit bac (5 litres) est souhaitable pour une maintenance individuelle des mâles. Ici l’eau n’est pas filtrée, la cuve est nue, donc plus facile à nettoyer, mais il faut procéder à un changement régulier d’un tiers de l’eau 2 à 3 fois par semaine. Autre solution : changez moitié de l’eau chaque semaine par de l’eau neuve afin de garder une eau de bonne qualité et, de temps en temps, tous les mois par exemple, videz tout pour enlever le maximum d’impuretés et remettez de l’eau neuve, préalablement préparée (24 heures avant, stockez là dans une bouteille d’eau en laissant le bouchon ouvert après avoir mis du conditionneur) afin qu’elle soit à la même température que l’eau de votre aquarium-boule, chauffé de 20 à 25°. Un brin de plante flottante est le bienvenu.

La reproduction Un faible volume suffit. Le mâle et la femelle sont introduits ensemble dans l’aquarium à condition que celui-ci soit bien garni en cachettes. Sinon, la méthode la plus sûre consiste à installer une séparation entre les deux poissons (vitre ou bac plastique flottant). Une fois le nid de bulles achevé par le mâle, et que le patron de la femelle est barré de bandes verticales, les poissons peuvent être mis ensemble. Alors, un véritable spectacle de danse nous est offert, entrecoupé par quelques vives poursuites. Puis, les premiers enlacements ont lieu sous le nid. Essais infructueux qui aboutissent ensuite à la ponte. Celle-ci peut durer entre deux et quatre heures. Une fois terminée, il est sage d’ôter la femelle et de laisser le mâle s’occuper seul des œufs qu’il replace dans le nid, puis des jeunes qui naissent 24 heures plus tard pour arriver au stade de la nage libre au bout de 48 heures. A ce moment, il est prudent de retirer le mâle.

La femelle sauvage, dont on distingue les deux bandes latérales, est moins attrayante que le mâle


Aquariophilie

Pendant la période de formation du labyrinthe, entre trois et quatre semaines, il suffit d’éviter les courants d’air en surface par la présence d’un couvercle.

La nourriture Dès la naissance, les alevins doivent être nourris avec des microvers, puis, quelques jours plus tard, avec des nauplies d’Artémia. Les alevins grossissent sans problème, ce qui vous amène rapidement à séparer les poissons pour éviter les altercations entre jeunes mâles. La nourriture des Bettas doit être variée et de bonne qualité. Si les proies vivantes sont bénéfiques, les aliments secs, en gelées ou congelés sont bien équilibrés. Notre Betta étant principalement carnassier, les produits distribués doivent contenir au moins 45% de protéines. Quelque soit leur présentation, les artémias et les vers de vase rouge sont des proies intéressantes. Ils adorent les vers de vase vivants qui contiennent des protéines et de l’hémoglobine. Distribués 2 à 3 fois par semaine, ils donnent de l’énergie au poisson avant un concours ou une reproduction. Il est conseillé un jour de jeûne par semaine chez un Betta adulte.

Mâle Betta, forme sauvage, tel qu’il est dans la nature. Photo : CIL-IBSC

L’eau Les Bettas s’adaptent bien à la qualité de notre eau de conduite, à partir du moment où l’on reste dans des valeurs raisonnables. La meilleure solution est l’ajout d’un produit qui neutralise le chlore et les métaux lourds. On peut proposer les valeurs suivantes : Nitrates (NO3-) : moins de 30mg/L ; Nitrites (NO2-) : non décelable ; GH : Entre 5 et 20° (6-8 préconisé pour la reproduction) ; KH : environ 10° ; pH : entre 6 et 7.5. Vous pouvez également utiliser certaines eaux minérales (attention, toutes ne conviennent pas, en particulier celles ayant des phosphates) ou la plupart des eaux de source. Température : entre 22 et 25°C. En dessous de cette température, ils sont moins actifs, mais vieillissent moins vite et les poissons semblent plus résistants. Cela évite aussi une trop forte élévation de la température lors de la reproduction. Un morceau de feuille de Catappa (ou son extrait) lui sont bénéfique.

La sélection Historiquement, on note une première apparition de poissons combattants au Japon en 1892. Il faut garder en mémoire que les premiers Betta Half Moon (demi-lune) sont nés en France dans les années 80. Peu à peu, cette forme est devenue la référence mondiale.

Le couple fraie dans un nid de bulles. Après l’accouplement, le mâle presse le ventre de la femelle pour qu’elle ponde

Plakat de sélection, Betta à nageoire courte et avec couleur de sélection. Photo : CIL-IBSC

Les femelles d’élevage, colorées, n’ont pas cette splendide « voilure » propre aux mâles. Photo : CIL-IBSC

La vie des Animaux n°1 - 21


Aquariophilie Le Combattant vit dans très peu d’eau. Toutefois, si la plupart de ces poissons peuvent vivre, avec un ennui notable, pendant 2-3 ans dans un aquarium boule, dans un aquarium de 25 à 50 litres, 6 à 7 ans de durée de vie est courant.

C’est l’éleveur qui détermine sa souche en fonction de son ressenti et en gardant à l’esprit que son Betta doit être conforme au standard établi. La sélection des poissons de concours est faite par croisements entre Bettas selon les lois de Mendel (3 lois sur les principes de l’hérédité biologique), avec les gènes concomitants dominant ou récessif. Il n’y a donc pas de manipulation génétique. Il doit exister une harmonie entre le corps et les nageoires, idéalement le poisson doit tenir dans un cercle virtuel. Extraits des archives de la CIL-IBSC - (Communauté Internationale pour les Labyrinthidés - International Betta Splensens Club) Pour aller plus loin… Contactez Tetra Conseil au 08 91 70 AQUA (27 82) du lundi au vendredi de 9 h à 13 h (0,225 € par minute) La CIL- IBSC (Communauté Internationale pour les Labyrinthidés - International Betta Splensens Club) est une association spécialisée dans les poissons à labyrinthe depuis 1979. Elle regroupe des passionnés désireux de partager leur expérience avec les débutants et les éleveurs confirmés. www.cil-ibsc.fr www.betta-splendens.fr www.cil-ibsc.fr/forum

Un sale caractère !

Bettas Spendens en parade. Les formes voilées n’existent pas la nature, elle ne pourrait pas survivre !

Les poissons combattants désignent l’ensemble des 72 espèces du genre Betta, mais en aquarium, le poisson combattant identifie le mâle Betta splendens, encore nommé combattant du Siam en raison de son origine géographique depuis l’ancien Siam et actuelle Thaïlande. C’est le caractère irascible et intolérant des mâles entre eux qui leur vaut le surnom de “combattant”. En effet, deux poissons combattants mâles mis en présence l’un de l’autre se battront violemment en gonflant la gorge, faisant saillir les ouïes, et étalant le plus possible toutes les nageoires pour paraître le plus grand et le plus fort possible. Source : www.aquaportail.com

Salvinia natans (nageant, flottant), représente bien la position de cette plante de surface, une espèce eurasiatique

Le combattant mâle ne doit jamais être maintenu dans un aquarium avec un autre mâle !

22 - La vie des Animaux n°1


Aquariophilie

Le poisson combattant ne perdra jamais la boule ! Que d’ébats sans débats pour la mise en eau d’une petite boule destinée à recevoir un Betta splendens mâle ! Le sujet est toujours vivace, la discussion reste vive, mais est-ce également le comportement de notre poisson combattant dans un petit aquarium ?

Q

uelle que soit sa forme, sa livrée de couleurs, la taille de ses nageoires, le Betta n’est pas un grand nageur et la forme de ses nageoires démesurées le rendent incapable de se déplacer rapidement, mais il se montre vif lors de la reproduction. Quelques daphnies lui échappent dès qu’on le place dans des volumes où il est obligé de tailler, non la route, mais l’eau en deux. Voilà le « superbe prédateur », avec une bouche dirigée vers le haut témoignant de sa voracité, rangé au rang des imposteurs ?

Dans quel volume d’eau ? Mais est-ce sa faute si l’homme lui préfère ses longues nageoires bleues ou rouges, voir multicolores ? Non, certes pas ! Aussi, il faut admettre qu’un poisson combattant sélectionné génétiquement, modifié au point de le rendre incapable de nager correctement, le rende aussi incapable de se nourrir normalement, puisque face à la nourriture, il limite ses efforts au maximum. Pourquoi alors, le forcer à vivre dans un environnement qui l’obligera à fournir (et subir) des efforts totalement incongrus en raison de la volonté même de l’homme ? Une question peut-être soulevée de cette hypothèse : dans quel volume mettre un poisson incapable de nager sans développer des efforts considérables ? Dans 100 litres ? Ce serait certainement de la cruauté envers une forme aux nageoires, certes sublimes, mais trop imposantes pour lui permettre de lutter durablement avec des concurrents alimentaires. Dans 20 ou 30 litres, comme avec les petits aquariums d’eau froide ? Ce serait déjà plus logique vis-à-vis de la biologie et du physique de ces beaux poissons. Pourquoi obliger notre poisson combattant mâle à des efforts importants quand on peut le nourrir presque directement dans sa gueule ? C’est le but de la boule à Betta, car outre sa fonction décorative indéniable, elle rend la nourriture disponible immédiatement au poisson qui n’a que

Petits flocons enrichis d’Artemias et de Krill lyophilisés adaptés à la gueule des Betta. Tetra Betta, 4,40 €

Le choix d’un petit bac comme la Tetra Betta Bowl est souhaitable pour une maintenance individuelle des mâles, 18 €

Aquarium filtré avec effet cascade à faible débit « spécial combattant » : la cascade Globe de Tetra, 52,47 €

quelques coups de queue à donner pour attraper ses petits granulés qui vont flotter à la surface quelques instants. 5 ou 6 granulés par jour suffisent à alimenter un poisson combattant seul (2-3 granulés le matin, et 2-3 le soir).

Quelles conditions de vie ? Voilà donc notre Betta dans des conditions logiques (en oubliant tous les anthropomorphismes illogiques) : un petit volume d’eau pour un poisson qui ne peut plus vraiment nager sereinement. Une lumière diffusée par une LED moderne complète des conditions de vie presque naturelles. Car, croyez-vous que dans sa Thaïlande natale, le Betta dispose d’un appartement-terrasse avec piscine et vue exceptionnelle ? Non, c’est juste un marigot boueux, au fond d’une forêt, qui n’est rempli qu’à l’occasion d’une pluie salvatrice. En attendant cette pluie, c’est son organe très spécifique, appelé le labyrinthe, qui va lui permettre de survivre dans … 10 cl de boue humide jusqu’à la prochaine pluie ! Mais notre poisson combattant a-t-il encore beaucoup à voir avec le “vrai” combattant du Siam ? Finalement, oui, ce sont juste quelques données morphologiques qui se sont égarées à force de sélection des éleveurs et d’inter-croisements, sans parler des défaillances génétiques consécutives à la consanguinité, volontaires ou pas. Ce qui est sûr, c’est que l’aquarium boule s’adresse à des poissons d’élevage, aux grandes nageoires handicapantes dans la nage, et pas à autre chose. Attention ! Laissez toujours 2 à 3 cm de vide sans eau en haut de votre boule, sinon, le poisson pourrait trop facilement sauter en dehors pour se retrouver sur votre carrelage…

Les avantages d’un petit aquarium Si le volume est petit, biologiquement logique vis-à-vis du poisson, répétons-le, cela offre bien des avantages pour la bonne santé de notre poisson et l’entretien de sa boule. Le décor est facile à mettre en place avec 2-3 galets d’une couleur assortie aux couleurs du poisson, les plantes devront supporter à la fois le volume restreint, mais aussi des températures de pièce de vie. Car hormis des décors en plastique, il est tout à fait envisageable d’agrémenter la Betta Bowl de mousses aquatiques et des plantes de surface. De la mousse de Java, ou de nombreuses autres espèces et variétés de Bryophytes formeront un entrelacs dont le poisson combattant s’amusera. Des petites plantes de surface peuvent également servir de “divertissement” au poisson comme la Salvinia natans : une ou deux plantules flottantes sauront trouver leur place. L’avantage des plantes naturelles est de se nourrir (en partie) de nitrates, et de participer ainsi, un peu à l’épuration de l’eau et à son maintien à une bonne qualité. Source : www.passion-poisson.com

La vie des Animaux n°1 - 23


Travailler avec des animaux

Auxiliaire spécialisé

Plus de la moitié des foyers français possède au moins un animal familier ! L’avenir des ASV semble assuré !

vétérinaire

A la fois aide-soignante et secrétaire médicale, l’auxiliaire assiste le praticien dans la gestion quotidienne du cabinet. Etes-vous fait pour ce métier ?

C

e matin, Aude Soyez n’a pas une minute à elle. Le téléphone n’arrêt pas de sonner, les urgences tombent tous azimuts et les clients s’impatientent… Etre auxiliaire spécialisé(e) vétérinaire, ASV dans le jargon, n’est pas de tout repos ! « C’est sûr, il ne faut pas avoir les deux pieds dans le même sabot ! Ici, pas de routine : on ne sait jamais l’avance de quoi la journée sera faite. C’est ce que j’aime dans cette profession », confie la jeune femme, dynamique et enthousiaste.

Sens du contact et polyvalence La mission première d’un(e) ASV est de faciliter le quotidien du vétérinaire en prenant en charge certaines tâches : la prise de rendez-vous téléphoniques, l’accueil des clients, la stérilisation du matériel médical, le suivi post-opératoire, mais aussi la vente de produits de parapharmacie… son aide peut également être sollicitée lors de certaines chirurgies ou en consultation lorsque le patient se montre récalcitrant.

L’amour des animaux ne suffit pas ! « L’amour des animaux est évidemment indispensable pour exercer cette fonction, mais il faut également faire preuve d’un bon sens du contact avec les humains ! Quand les personnes arrivent au cabinet, elles sont souvent stressées et inquiètes pour leur animal. Il faut savoir les rassurer et leur faire comprendre que leur chien ou leur chat est entre de bonnes mains. Le mot d’ordre de ce métier ? Gérer ! Il faut être polyvalent, rapide et autonome. L’essentiel est de ne pas se laisser dépasser par les évènements et de tenir le coup ! » conclut avec enthousiasme Aude… avant de repartir en coup de vent d’assurer que le jeune chat opéré s’est bien réveillé de son anesthésie.

En bref… Le bras droit du vétérinaire Par téléphone ou au cabinet vétérinaire, l’ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) reçoit les clients. Il peut aussi bien prendre en charge une urgence que conseiller un produit nutritionnel ou un traitement antiparasite. Pendant les consultations, il maintient l’animal et aide le vétérinaire en participant aux prélèvements (de sang ou d’urine), en préparant les séances de radiologie, en mettant en place des pansements.

Assistance chirurgicale Rassurer les animaux et leur maître fait partie du rôle de l’ASV. Lors d’une intervention chirurgicale, il prépare l’animal et le bloc opératoire, puis assiste le vétérinaire. C’est aussi lui qui nourrit et soigne les animaux en convalescence dans la clinique.

Nettoyage et désinfection Cet indispensable assistant assure l’hygiène du cabinet par un nettoyage et une désinfection systématiques et quotidiens des locaux, des cages et du matériel de soin. Des gestes nécessaires pour réduire les risques de contamination.

Gestion du secrétariat L’ASV consacre enfin une bonne partie de son temps aux tâches administratives : gestion des rendez-vous et des dossiers clients, commande de fournitures médicales, suivi des stocks de médicaments, édition et envoi des factures...

Lieux d’exercice En cabinet ou en clinique Les principaux employeurs de l’ASV ? Les cabinets et les cliniques vétérinaires. Selon l’endroit où il exerce, ses horaires peuvent être réguliers ou dépendants des urgences. Dans ce dernier cas, des astreintes le soir, le matin ou le week-end sont possibles.

En milieu rural L’ASV peut se spécialiser en soins aux animaux d’élevage ou aux chevaux. Cela réclame une bonne connaissance des filières de production (lait, viande) et des races animales, des problématiques de reproduction ainsi que des contraintes sanitaires et des traitements pharmaceutiques qui leur sont propres.

Plus de la moitié d’entre eux travaillent à temps partiel et 93 % sont des femmes

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Des écoles privées proposent aussi des formations en santé animale sans conditions d’âge et à distance


Travailler avec des animaux Leur activité est principalement tournée vers les animaux de compagnie (chats/chiens)

Auprès des chevaux Pour se spécialiser dans les équidés, l’ASV doit avoir une connaissance parfaite des types de chevaux (races, anatomie...), de leur alimentation, des techniques de contention (immobilisation de l’animal pour le soigner) et des attentes des éleveurs et des propriétaires. Sans oublier la réglementation particulière qui régit l’exercice équin (vaccination, identification, visite d’achat...).

Formation Pour devenir diplômé ASV ou AVQ, vous devez avoir entre 18 et 25 ans, justifier d’au moins un CAP ou avoir suivi une 2nd générale (avec passage en 1ère accordé) ou une 1ère pro, puis vous devrez suivre la formation, accessible en contrat d’apprentissage, en contrat ou période de professionnalisation, en contrat de reconversion, ou encore en validant vos compétences par la VAE – (Validation des Acquis de l’Expérience), et enfin trouver un employeur pour la durée de la formation (2 ans). 4 établissements dispensent cette formation en apprentissage dans toute la France : CFA du CEZ : Activités hippiques, agriculture, agroalimentaire et santé animale Rambouillet (78) - Tél. : 01 61 08 68 10 www.bergerie-nationale.educagri.fr

Le saviez-vous ? Plus de la moitié des foyers français possède au moins un animal familier. L’avenir des ASV semble assuré ! Mais le nombre de professionnels formés chaque année (plus de 400) s’accroissant, l’insertion devient plus difficile. Les nouveaux diplômés sont très majoritairement des femmes (plus de 93 %). Actuellement, on compte environ 12 000 assistants vétérinaires. Près d’un tiers des 6 415 cliniques et cabinets vétérinaires de France se trouve en Ile-deFrance mais seulement 75 % d’entre elles ont des salariés. Plus de la moitié des salariés travaillent à temps partiel et 93 % sont des femmes. Leur activité est principalement tournée vers les animaux de compagnie.

CFA Santé animale Aquitaine Blanquefort (33) - Tél. : 05 57 93 02 31 - www.gipsa.fr

Spécialisation possible

CFPPA - CFPPA-CFA Antenne d’Aix-Valabre du CFA Louis Giraud-site de Valabre Gardanne (13) - Tél. : 04 42 58 46 41 www.epl.valabre.educagri.fr/cfppa-metiers-verts.html

Si son environnement professionnel est spécialisé (en chirurgie de pointe, par exemple), l’ASV peut être chargé d’une fonction précise. L’assistance vétérinaire auprès des éleveurs (de chevaux, vaches, volailles...) demande également une spécialisation. Mais attention, le niveau de formation ne permet en aucun cas d’évoluer vers un emploi de vétérinaire.

LEGTA de Laval Laval (53) Tél. : 02 43 68 24 93 www.lycee-agricole-laval.com

Une autre voie : travailler dans les zoos

Contacts utiles : Groupement d’intérêt public formation santé animale et auxiliaire vétérinaire (Gipsa) Créé par le Ministère de l’Agriculture et le Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral, le GIPSA présente les formations reconnues pour les auxiliaires vétérinaires et informe également sur les établissements les proposant. http://www.gipsa.fr ASVinfos - Le magazine web de l’auxiliaire vétérinaire www.asvinfos.com Pendant les consultations, L’auxiliaire maintient l’animal et aide le vétérinaire en participant aux prélèvements

S’occuper des lions, des éléphants, des dauphins : le rêve de nombreux enfants, mais le métier d’une petite poignée d’adultes. Au quotidien, le soigneur est au service d’animaux exotiques ou familiers, sauvages ou apprivoisés. Théoriquement, il n’y a pas de niveau requis pour exercer mais les places étant rares, posséder un CAP agricole ou un bac pro en rapport avec les animaux constitue un atout pour suivre une formation qualifiante de soigneur animalier. Seuls 3 établissements y préparent : la maison familiale rurale La Charmelière à Carquefou (44), le CFAA (centre de formation par apprentissage agricole) à Gramat (46) et le CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole) à Vendôme (41).

Fiche Technique Synonymes : Assistant(e) vétérinaire, Auxiliaire vétérinaire qualifié(e) Niveau minimum exigé : 3e, CAP ou CAPA Niveau terminal d’études : CAP, bac ou équivalent Etudes : 2 ans Statut(s) : salarié Salaire débutant : entre 1100 € et 1600 € brut par mois Secteur(s) professionnel(s) : Agriculture Centres d’intérêt : Je veux être utile aux autres, je veux m’occuper d’animaux, ma vocation est de soigner

La vie des Animaux n°1 - 25


Les animaux de la ferme

Les mini-cochons,

pas si maigrichons ! Les cochons nains sont très intelligents, affectueux, propres (et oui !), rigolos et surtout passionnants. Ils font de très bons animaux de compagnie, si et seulement si l’on détient toutes les informations à leur sujet. Sinon… c’est l’abandon assuré !

Q

uelque soit la race annoncée (souvent erronée !) : Vietnamien, Nouvelle Calédonie, Yucatan, Pécari, ou dénomination utilisée : cochon américain, mini(ature), toy… Ils pèseront tous de 35 à 80 kg, voire 80 kg (non obèses) pour 35 à 55 cm de haut à l’âge adulte, qu’ils atteignent à l’âge de 3 ans seulement. Bébés, cochons nains et cochons de ferme ont un gabarit similaire. On reconnaît les « nains » à leurs oreilles petites et pointues, leur queue droite avec plumeau, leur groin court et leur ventre bedonnant. Leur espérance de vie est de 15-20 ans. Ils ne dégagent pas d’odeur corporelle (sauf pour les mâles non castrés). Comme pour les chiens, le sevrage est 8 semaines minimum, sinon attention aux problèmes de comportement en vieillissant… Ils sont propres d’instinct et font toujours leurs besoins au même endroit : dehors (ce qu’ils préfèrent) ou dans une caisse (de grande taille).

Soins

Chipo et Merguez à la piscine ! Mâles ou Femelles : pas de différence physique ni de caractère

Alimentation Contrairement aux idées reçues, votre cochon nain ne peut pas être nourri avec les restes des repas, « pâtées maison », ou nourriture pour d’autres animaux pour éviter des carences alimentaires et l’obésité qui mène rapidement à une cécité et à des problèmes d’arthrose. Une nourriture végétarienne est conseillée. Préférez à tout autre type d’aliment, des granulés pour cochons nains : spécialement équilibrés pour répondre à leur besoins spécifiques sans les faire grossir. Une nourriture pour porcs d’élevage (gamme truie gestante) uniquement peut être utilisée car elle n’est pas engraissante. Vérifiez que les taux de protéines : < 14% et de lipides : < 5%). Compléments : Apports quotidiens en légumes et fruits frais (2/3 légumes 1/3 fruits), foin, herbage. Quantité : 1 à 2 % du poids de votre cochon par jour à ajuster en fonction de son âge et activité (ex : 300 à 600 gr par jour de granulés et légumes et fruits frais pour un cochon de 30 kg à diviser en deux repas).

Vermifuge et vaccins nécessaires. Parage des pieds et des défenses (dents). Stérilisation / Castration indispensable : Pour des raisons de comportement et de santé (tumeurs) pour les femelles. A noter : ces dernières sont en chaleurs tous les mois ! A faire avant l’âge de 6 mois (moins de risques lors de l’anesthésie, opération plus aisée). Trouver un vétérinaire avant l’arrivée de son animal est important car les cochons dépérissent très vite dès l’apparition des premiers symptômes.

Eau : Il est vital qu’une gamelle d’eau fraîche soit toujours à sa disposition pour éviter la toxicité au sel (fatale) et problème de régulation de température. Mouillez toujours les granulés ou la farine des repas. Ne jamais donner de croquettes pour chiens/chats : toxiques voir fatales ! Ni de la nourriture toute prête pour d’autres animaux (Risques de toxicité) ; Restes de repas ; Viande ; Sel (hautement toxique) ; Chocolat (très toxique) ou d’aliment trop gras.

Un bon exemple de trou… creusé en moins d’une heure ! Les cochons nains sont aux cochons d’élevage ce que les poneys sont aux chevaux. Rien à voir avec nanisme ou rachitisme !

Instruction, réalisation du assis, félicitation verbale et récompense !

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Les animaux de la ferme La robe peut être noire, rose (ou blanche à cause des poils), grise ou marron, unies ou avec taches

Plus grands, il est plus simple des les laver dehors ! Chloé apprécie la petite douche

Comportement / Education

Caractère de cochon ?

Le cochon n’est pas un prédateur mais une proie. Il est d’un naturel craintif et a besoin d’être apprivoisé et cela demande beaucoup de temps, patience et de câlins ! Son instinct peureux ressortira à chaque situation nouvelle. C’est à vous de le rassurer. Il faut gagner sa confiance et ne jamais la trahir. Il ne peut être contraint, puni, surpris ou restreint (et encore moins frappé !). Un chien vous pardonnera, pas un cochon.

L’attitude de votre animal comme son caractère seront déterminés par la place qu’il occupe au sein de la famille. S’il domine, il sera agressif et n’en fera qu’à sa tête et sera stressé. S’il vous considère comme le dominant il sera gentil, obéissant et sera rassuré. Ce n’est pas un service à lui rendre que le laisser s’installer à la place du chef. Il n’y sera pas heureux, vous non plus et ça risque de se solder par un abandon. Asseoir sa place de dominant passe par différents gestes de la vie de tous les jours : lui imposer des limites, ne jamais céder à son coté têtu, ne pas répondre s’il réclame, ne pas l’enjamber (c’est lui qui doit se pousser) et lui apprendre à exécuter des « tours » ou exercices comme l’ordre « assis » !

Instaurez vos règles de vie dès le départ et tenez-vous-y ! Si le canapé est interdit, il doit l’être dès le début. Pas d’exception ! (N’oubliez pas qu’une fois adulte, vous aurez du mal à le porter). Ne pas le mettre dans le jardin tant qu’il ne répond pas à son nom et qu’il a peur de vous. Un cochon court vite et vous le stresserez en essayant de le rattraper. La confiance qu’il vous aura donnée sera perdue ! Technique de dressage et d’éducation par renforcement des attitudes positives : la carotte sans le bâton. Sinon vous n’arriverez à rien. Récompensez chaque bonne attitude et ordre effectué par la voix, les gratouilles et la nourriture (grain de mais, bout de concombre, etc.). Il faut ruser pour que votre cochon pense qu’il agit de son propre chef. Pour indiquer votre mécontentement : bêtise ou limites à respecter, utilisez un « NON » ferme, un isolement de quelques minutes dans sa « pièce » pour le faire battre en retraite (indication de la soumission chez le cochon). Ne jamais crier, taper ou punir. Toujours garder le contrôle sans agressivité. Sinon vous n’arriverez pas à vos fins, perdrez sa confiance et des semaines de dressage… Cette méthode « positive » est la seule qui convienne aux cochons ! Nombre de problèmes de comportement viennent de l’application de méthodes d’éducation canine où on utilise contrainte et punition… Nerfs solides, patience et entêtement sont vos meilleures armes. Le cochon n’est pas un animal pour tout le monde ! Parage des pieds à prévoir régulièrement chez votre vétérinaire

Problèmes possibles avec les enfants en bas âge et les chiens. Le cochon peut considérer l’enfant (de petite taille) comme inférieur et se comporter « en chef » avec lui en le bousculant pour lui voler son goûter par exemple, car c’est un gourmand et un malin. Certains sujets peuvent même se montrer agressifs… Il convient de ne jamais les laisser seuls sans surveillance. Enfin, les chiens et les cochons communiquent mal entre eux et les accidents sont fréquents (prédateur/ proie). Le cochon cherchera à exciter le chien, qui excédé, l’attaquera à la gorge… toujours sous surveillance là aussi.

Un jardin est primordial : trous, massifs dévastés feront partie du paysage ! Occupation du cochon : c’est un explorateur ! Il a besoin de retourner le sol, les feuilles, de brouter, de chercher, de fouiller avec son groin de façon quotidienne. C’est instinctif et vital pour lui, comme les roulades dans la boue. Attention à votre jardin… Mais ne pas lui donner les moyens de répondre à ses instincts de fouilleur est cruel. C’est comme si vous empêchiez un marathonien de courir… Très denses, ils ont un gabarit similaire à celui d’un labrador pour un poids 2 fois plus lourd. Rosalie 24 mois

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Les animaux de la ferme N’oubliez pas que le cochon nain malgré ses 60 kg est déjà une race miniature comparée aux cochons de ferme (300 Kg)

Naturellement propres, ils font leurs besoins dehors ou dans une caisse (de grande taille), ils n’ont pas d’odeur corporelle (sauf les mâles “entiers”). Par contre, urines et selles sentent fort !

Copain comme cochon De façon générale, un cochon vivant sans autre copain de son espèce s’ennuiera car les cochons vivent normalement en horde et ont besoin de vivre avec d’autres individus de leur espèce. C’est pourquoi, si vous comptez le faire vivre 100% dehors, ou s’il vit dedans mais qu’il n’y a pas d’humain en journée, adoptez non pas un mais deux cochons. Sinon c’est tout simplement cruel… Très intelligent il a besoin de s’occuper l’esprit : Apprenez lui des tours, ils adorent apprendre. Laissez-lui des jouets : cartons, papiers à déchiqueter, couvertures en boule et quelques grains de mais pour qu’il les explore avec le groin, balles… Emmenez-le se promener en laisse, chez des amis, variez ses occupations ! Stimulez-le. Sinon il deviendra grincheux et feignant en vieillissant… Remise en cause de l’autorité et manipulation : dès les premières semaines et tout au long de sa vie il va régulièrement remettre votre autorité en question. Vous devrez reconnaître ses tests et ne jamais céder (et ce même les matins où vous êtes pressés…) sinon vous vivrez un enfer au quotidien et il a de grandes chances que vous finissiez par l’abandonner… Il va toujours tenter de vous manipuler : gémir puis hurler pour obtenir de la nourriture est un exemple classique. Si vous ne cédez jamais il cessera et ne recommencera pas. Si vous craquez une fois, vous le serez pour le reste de vos jours ! Le cochon à la différence du chien ne laisse passer aucune erreur d’éducation et à une mémoire d’éléphant ! REGLE D’OR : Ne jamais donner de nourriture à un cochon sans qu’il l’ait gagné (exécution d’un ordre)

Installations / Aménagements de l’habitat Escaliers : incompatibles avec le cochon. Adultes, ils ne peuvent pas les franchir. Eviter toute descente de marche (même isolée) car leurs articulations souffrent beaucoup (même bébés). Clôture d’enclos ou de jardin indispensable et renforcé par une clôture électrique. Les cochons ont la force d’un poney et rien ne les arrêtera si ce n’est un ruban de clôture électrique apposé le long à votre clôture actuelle. Appartement vivement déconseillé ! 99% des cochons vivants en appartement finissent par être abandonnés. Trop de travail pour la famille qui s’en occupe… le cochon ne pouvant pas se dépenser (en retournant le sol d’un jardin), il s’y ennuiera et fera des dégâts et ce malgré toute la bonne volonté du maître pour le sortir dehors !

En maison, deux options : 1) Vie 100 % à l’extérieur : Box ou cabane nécessaire. Bien isolée, au sec (toujours) et à l’abri du vent (porte calfeutrée). Y déposer beaucoup de paille et/ou couvertures (sèches) pour que vos cochons puissent s’y enfouir. Chauffage d’appoint en hiver nécessaire. En été, un coin ombragé est indispensable.

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2) Vie à l’intérieur : comme un chien, ils peuvent vivre « dedans » avec accès au jardin et dormir dans un panier dans le salon ! Attention aux chaud et froid en hiver, sortez les peu de temps ou couvrez-les ! Réaménagement : Il faut mettre hors de portée de groin tout aliment ou produit dangereux : réaménagez placards et poubelles. Ils peuvent ouvrir frigo et tiroirs… Les plantes d’intérieur, sacs à main et tout objet au sol sont des centres d’intérêt potentiels ! Prévoir des tapis pour les sols glissants et rampes pour les marches. Dans le jardin : arracher les plantes toxiques, protéger fleurs et massifs d’une clôture électrique.

Choisir son cochon N’hésitez pas à passer du temps et faire des kilomètres pour aller chercher votre animal chez un éleveur ou particulier sérieux, car un cochon vit 15 ans et vous regretterez vite votre précipitation si vous vous retrouvez avec un animal difficile à éduquer ou ayant des problèmes de santé. Mettez toutes les chances de votre côté en prenant un cochon bien équilibré, non consanguin, sevré correctement (6-8 semaines minimum) et tester la compétence de la personne qui vous vend les animaux en lui posant différentes questions. Avoir la possibilité de voir les parents et les installations est toujours un gage de sérieux ! Attention à la « petite » maman qui peut avoir sa première portée à l’âge de 6 mois. Sa croissance n’étant pas terminée, son poids n’est pas définitif ! Une bonne solution : Adopter un cochon abandonné. Adultes, bébés de portées non voulues sont nombreux !


Les animaux de la ferme Le poids et la taille d’un cochon nain adulte (plus de trois ans) se situent entre 35 et 80 Kg pour 35 à 55 cm de haut. Marge dans les bras du Pig Docteur

3 Questions sur les petits cochons… Est ce que les cochons qualifiés d’extra-nain, de (mini) ature, micro, toy, sont différents des cochons nains ? Non il n’y a pas de différence ! Ce sont juste des synonymes utilisés par les animaleries ou les éleveurs peu scrupuleux pour essayer de les différencier des autres et de vous faire croire qu’ils détiennent une lignée plus petite que les autres : ce ne sont que des termes marketing ! Un tour de cochon ?

Où acheter son cochon ? Surtout éviter les « élevages » : qui annoncent un poids adulte irréaliste de moins de 30 kg ; ne vous laissant pas voir les parents, les installations ou qui le font sur rendez vous uniquement. Ne vous laissant pas choisir votre animal parmi sa portée ; Ne vous apportant pas la preuve que les animaux ne sont pas consanguins ; Se proposant de vous envoyer l’animal par transporteur ; Ne vous posant pas de question sur votre habitat, animaux, mode de vie et connaissance des cochons nains ; Refusant de vous donner les coordonnées d’autres personnes ayant pris un animal chez eux ; Vous proposant des bébés sevrés trop tôt ou vous proposant de les biberonner pour soi-disant pour faciliter l’apprivoisement car cela induit toujours des problèmes de comportements ; Dont la mère est sauvage car elle transmettra la peur de l’homme à ses bébés ! Dont la mère et les bébés ne sont pas vermifugés, ni vaccinés contre le Rouget et la Rhinite Atrophique ; dont les bébés ne sont pas manipulés quotidiennement… Faites appel à des éleveurs spécialisés ! En plus des concessions indispensables citées plus haut, n’oubliez pas que contrairement au chien qui vous donne sa confiance d’entrée de jeu, le cochon choisi de vous la donner. Le cochon s’attache très fortement à celui qui s’occupe de lui. Il peut même se laisser mourir s’il s’en trouve séparé. C’est pourquoi il faut s’informer, dialoguer avec d’autres passionnés de cochons, aller sur place et longuement réfléchir avant de se lancer…

Est ce que les cochons dits américains, « vietnamiens » (appelés aussi chinois ou asiatique) sont différents ? Une confusion de langage fait que l’on désigne en France comme “vietnamiens”, “chinois” ou “asiatiques” les cochons noirs au groin court, oreilles très courtes et à la peau très fripée qui ont un gabarit adulte plus imposant (80 kg), alors que ces cochons sont de la race vietnamienne, qui n’est qu’une des principales races naines au Vietnam. Cette confusion de langage peut nous faire penser qu’une seule race naine vietnamienne existe alors qu’il y en a au moins 7, sans compter les différents croisements entre elles ! Cela donne une variété de cochons nains aux groins plus ou moins allongés aux robes plus ou moins claires et tachetées, plus ou moins fripés, avec des dos plus ou moins ensellés et des ventres plus ou moins bedonnants. Peut-il vivre à la maison ? La vie en maison (dans un panier comme un chien) est certes possible mais il faut absolument prévoir qu’un humain soit là en journée pour ce mode de vie. En effet, un cochon laissé seul dans le salon, finira par détruire le mobilier et il lui faut absolument un accès à l’extérieur pour qu’il puisse choisir de sortir à sa guise. Caractéristiques : Oreilles courtes et pointues, queue droite avec un petit plumeau au bout (pas de queue en tire bouchon), ventre bedonnant, groin assez court. la queue est toujours droite avec plumeau

Contact : De nombreux cochons sont abandonnés (adultes et bébés) partout en France. L’association « Groin Groin » à côté du Mans (72) vous permet de les adopter. Association GroinGroin La Guichardière 72140 Neuvillette en Charnie Tél. : 06 63 17 93 46 www.groingroin.org/site

Intelligents, curieux et explorateurs dans l’âme, ils ont des personnalités variées – Zorro qui adore se camoufler

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Les amis du jardin

Protégeons les hérissons ! Le hérisson est menacé de disparition. Bien qu’il soit une espèce protégée depuis 1981, il vit en sursis. La déforestation, le débroussaillage le privent de son habitat naturel et les routes de campagne sont de véritables mouroirs... Enfin, l’usage de pesticides, d’herbicides et d’anti-limaces lui est fatal. Mais avec des gestes simples, il est possible de l’aider !

A

voir des hérissons dans son jardin est une grande chance, ils sont des protecteurs des plantations. Dans la nature, ce mammifère carnivore mange des coléoptères, des sauterelles, des vers de terre, des limaces, des escargots, des cloportes, des araignées et à l’occasion des choses tombées au sol comme des petites baies, petits fruits mûrs, champignons, œufs cassés et oisillons tombés des nids. Il ne mange pas d’œufs de poule, ni de canne, ils sont bien trop gros pour sa petite bouche !

Produits toxiques Dans tous les cas, il faut proscrire l’usage de produits anti-limaces. Ces produits sont non seulement des poisons pour les hérissons qui mangent les limaces, mais aussi pour les oiseaux, les chiens et les chats. Les pesticides et les herbicides sont également très nocifs.

Autres dangers Les piscines sont une réelle menace pour les hérissons. Pour qu’ils puissent en sortir, qu’elles soient pleines ou vides, il faut aménager une rampe. Avant de mettre le feu à un tas de feuilles ou de débroussailler des herbes, il faut vérifier que des hérissons ne s’y cachent pas. De plus, les feux de déchets verts sont très toxiques car ils dégagent des poisons tels que les dioxines. Il faut se méfier également des filets qui protègent les salades, véritables pièges pour ces petits animaux. Idem pour les soupiraux, qu’il faut équiper de grillage fin.

A l’extérieur Un hérisson près d’une route est en danger. Pour qu’il s’éloigne, il suffit de le pousser doucement. Lors des promenades en forêt en hiver, il faut veiller à ce que son chien ne les débusque pas.

Que faire si l’on trouve un hérisson ? Si vous voyez un hérisson en pleine journée, ce n’est pas normal car c’est un animal nocturne. L’animal doit être récupéré. Des gants de cuisine ou un pull permettent de l’attraper sans craindre ses piquants. Déposez-le à l’abri de la lumière et surtout des mouches. Le hérisson n’est d’ordinaire jamais confronté à ces insectes. Attirées par son odeur de fauve, les mouches pondent entre ses piquants ou près des yeux, dans les oreilles, sur les pattes, près de l’anus ou encore sur une blessure. Leurs larves peuvent le dévorer vivant ! Les œufs de mouches sont visibles à l’œil nu. Ils forment des petites plaques blanchâtres collées aux piquants, sur les poils ou sur la peau. Ils sont blancs, agglomérés entre eux, et de forme allongée. On les retire au moyen d’une pince à épiler.

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Le hérisson est menacé de disparition

Plusieurs raisons sont possibles pour qu’il sorte en plein jour : • petit, curieux, aventureux, il est sorti en exploration pendant que sa maman dort, • bébé ou petit, il est sorti du nid, car sa mère n’est pas revenue : elle est peut-être morte, • il est affamé, • complètement déshydraté, • blessé, • malade, • son nid a été détruit, • il a été dérangé par un animal, des travaux, ou des humains... À la tombée de la nuit, laissez à sa disposition de la nourriture pour chats avec de l’eau fraîche


Les amis du jardin Ne donnez jamais de pain et de lait, cela l’empoisonnerait !

Il adore les madeleines !

L’abreuver et le vermifuger

Que lui donner à manger ?

Un hérisson retrouvé en plein jour est aussi sûrement déshydraté. Il faut lui donner à boire de l’eau mais ne jamais lui donner du lait qui déclenche des diarrhées mortelles. Il y a de grands risques que l’animal soit infecté de vers pulmonaires. Ces vers proviennent des escargots, des limaces et des vers que les hérissons consomment en grande quantité. Pour le sauver, il faut le vermifuger avec un produit à base de lévamisol. Le plus couramment employé est le Capizol (Nom déposé), dosage 1 ml pour 750 gr de poids à mettre dans la nourriture et à renouveler 3 semaines après, à raison de 3 fois dans l’année. Dans tous les cas, un hérisson trouvé de jour doit être mis à l’abri dans la journée et un hérisson blessé doit être conduit chez le vétérinaire.

Les croquettes pour chats sont la nourriture la plus adaptée. Un jaune d’œuf et du miel peuvent aider ceux qui sont affaiblis. Attention à ne jamais donner de lait de vache aux hérissons, seulement de l’eau ou du lait pour chat pour les tout petits. Si vous devez nourrir à la seringue un bébé hérisson, ne le mettez jamais sur le dos, il s’étoufferait. Il faut que les bébés soient près d’une source de chaleur (bouillotte ou bouteille d’eau chaude), sinon ils ne pourront avaler correctement la nourriture et resteront prostrés. Il faut les maintenir debout dans la main et, après chaque biberon (toutes les trois heures), pratiquer une stimulation anale et urinaire avec un coton humide et ce jusqu’à ce que les petits pèsent 120 grammes. Ce geste est indispensable car même s’ils font leurs besoins tout seuls, ils ne videront pas complètement leur vessie ou leurs intestins et cela peut leur être fatal. Sources : One Voice, Le hameau des hérissons

Indispensable vermifugation La vie d’un hérisson est réduite à deux ans au lieu de dix s’il n’est pas vermifugé. Il faut donc vermifuger ceux que l’on voit de nuit et qui semblent en bonne santé (du moment qu’ils n’ont pas de diarrhée). Après avoir récupéré le hérisson on le place dans une caisse avec éventuellement, de la litière pour chat et un linge où il se cachera. Il faut le nourrir et mettre le vermifuge Capizol sur sa pâtée. Le vermifuger avec un vermifuge classique est important aussi. Laisser toujours un délai d’un mois entre 2 vermifuges. On peut également mettre sur son cou, une goutte (pas plus) d’une pipette antipuces.

Le relâcher Un hérisson relâché (la nuit bien sûr) après être resté quelques semaines dans une caisse retrouvera aussitôt ses habitudes, même un jeune. Il faudra quand même l’aider en mettant à sa disposition de la pâtée ou des croquettes dans un petit coin de votre jardin accessible de lui seul. Toutefois si l’animal est vraiment petit, mieux vaut le nourrir jusqu’à ce qu’il ait assez grandi et qu’il pèse au moins 400 grammes (au printemps ou en été) ou au moins 600 grammes (à l’automne et en hiver il a besoin de peser davantage pour hiberner). Ses prédateurs naturels sont le blaireau, le grand-duc et le renard

Contacts : En cas de problèmes n’hésitez pas à contacter “Le hameau des hérisson”, le “Sanctuaire des hérissons”, ou le centre de protection et de sauvegarde de la nature le plus proche. Sanctuaire des hérissons 7, rue de la Noye 80440 Fouencamps Tél. : 03 22 09 21 03 / 06 09 37 66 12 www.herisson.nom.fr

Un hérisson près d’une route est en danger

Le Hameau des hérissons www.hameaudesherissons.fr One Voice Association One Voice 1 A, place des Orphelins 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 35 67 30 www.one-voice.fr Faites une petite ouverture (12 cm) dans votre clôture pour que le hérisson puisse avoir accès à votre jardin

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Les amis du jardin L’été, la saison des naissances Une assistance alimentaire peut lui sauver la vie ! À la tombée de la nuit : laissez à sa disposition des croquettes chats/chiens et/ou de la pâtée chats/chiens, dans un récipient de faible hauteur et bien stable, comme un dessous de pot de plante ou une assiette. N’oubliez jamais l’eau ! Évitez de lui donner à boire dans un bol car il le renverserait. Le hérisson a l’habitude de poser ses pattes avant sur la gamelle pour se mettre à son aise. À proscrire : Les restes de tables surtout s’ils contiennent des graisses, de l’huile, des épices ou du fromage, Le lait de vache (tous les produits contenant du lactose) et le pain : ces deux aliments lui donnent une dysenterie mortelle, Le chocolat est un poison pour lui comme pour vos animaux domestiques, Les agrumes (pamplemousse, orange) et tous les fruits exotiques qu’il ne trouverait pas naturellement tombés à terre. À éviter : Les gâteaux et autres sucreries. Ils ne doivent être donnés que très exceptionnellement : pour qu’il avale un médicament ou pour lui redonner de l’appétit s’il est très faible. A noter, il adore les madeleines, Le poisson : il ne pêche pas dans la nature contrairement au chat, par conséquent le hérisson ne le digère pas bien, La nourriture “spéciale hérisson” vendu sur internet ou en magasins spécialisés ne lui plaît guère. Elle contient souvent des céréales toxiques à cause des pesticides et surtout ce n’est pas un rongeur ! À l’occasion : Il aime le blanc de poulet cru, le steak haché cru maigre et aussi les petits morceaux de pommes bien mûres. Il lui arrive de manger des noisettes tombées à terre quand il n’a rien d’autre à se mettre sous la dent. Il aime les œufs de caille, et les mange tout entiers avec la coquille (juste à la taille de sa bouche...). Attention les œufs sont très riches, il ne faut pas lui en donner souvent !

Halte au pique-assiette ! Pour ne pas attirer tous les chats de votre quartier lorsque vous lui donnez à manger, voici quelques astuces pour éviter les intrus : Astuce 1 : Poser une assiette sur sa gamelle. Le chat n’aura pas idée de la soulever... Le hérisson oui ! Astuce 2 : Mettre une caisse basse (15 cm), assez longue et à l’envers, avec une ouverture. Placer une tuile ou autre en travers de l’entrée. Le chat ne mange jamais allongé et notre ami aura la place de passer ! Astuce 3 : Récupérer une boîte étanche, faire une ouverture avec une entrée en forme de coude 120 x 120 mm d’ouverture (il peut rester coincé si l’entrée est plus petite). Le chat ne pourra pas y entrer. Posez un parpaing dessus, pour empêcher le chat de soulever la boîte. N’utilisez pas de tuyau car le minet pourrait se retrouver coincé !

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Si vous trouvez une mère hérissonne avec une portée, ne la dérangez surtout pas. Éloignez-vous doucement, laissez à sa portée de la nourriture pour chaton (riche en calcium) et de l’eau. Ne jamais prendre les bébés dans vos mains car ils sont extrêmement fragiles. Au cas où vous auriez accidentellement détruit un nid, vous n’avez pas d’autre choix que de mettre tout ce petit monde à l’abri. Prenez soin de mettre des gants afin de ne pas laisser d’odeur humaine sur la mère et les bébés et vous protéger. Une mère hérissonne rejetera ses bébés ou pire elle les tuera s’ils sont imprégnés par l’odeur humaine, même si la manipulation ne dure que quelques secondes ! Restez calme, ne paniquez pas, n’élevez pas la voix pour ne pas affoler la mère. Ne la laissez pas s’enfuir : sans elle, ses bébés sont voués à une mort certaine. Placer la mère dans un carton sur des journaux, puis très délicatement, posez ses bébés près d’elle. Protégezles du soleil. Déplacez ou reconstituer le nid avec ses éléments d’origine. Vous l’installerez au sec (les hérissons sont sensibles à l’humidité), à l’abri du vent, de la pluie et du soleil.

Un physique hors-norme Chez le Hérisson, les deux sexes sont semblables. Il porte environ 6 000 piquants érectiles, jaunâtres, brun foncé à l’extrémité. Le pelage est grossier, jaunâtre ou brunâtre, plus ou moins clairsemé. L’allure générale est hésitante : il s’arrête souvent pour humer l’air. La mue n’est pas saisonnière. Les piquants sont remplacés irrégulièrement, et ont une durée de vie d’environ 18 mois. La vitesse moyenne de déplacement est d’environ 3 m/ minute. Il peut produire parfois des accélérations sur 30 à 40 m. Les jeunes se dispersent après le sevrage. La longueur du corps et de la tête est de 22 à 27 cm (15 cm au sevrage). La queue mesure de 15 à 30 mm. Le poids est de 400 à 1200 g. Le Hérisson possède 36 dents.

Habitat Commun dans un grand nombre de biotope, le hérisson habite les bois de feuillus, les haies, les broussailles, les parcs, les prairies humides (surtout au bord de ces milieux), les jardins, les dunes avec buissons ; il recouvre une zone de 15 à 40 ha. Indices de présence : les crottes sont déposées au hasard (par exemple sur les pelouses). Elles sont cylindriques, de taille variable (en général jusqu’à 10 mm de diamètre et 4 cm de long), noir brillant. Elles contiennent souvent des élytres et autres débris d’insectes.


Les amis du jardin Longévité Le Hérisson vit entre 7 et 10 ans au maximum, 3 ans en moyenne. La mortalité des jeunes avant la dispersion est d’environ 20 % puis 60-70 % à 1 an. Après, il a de bonnes chances de survie jusqu’à 4-5 ans. La principale cause de mortalité est sans doute la faim pendant l’hibernation. Ensuite viennent les prédateurs comme le Blaireau, le Renard roux, la Martre et d’autres Carnivores tels que l’Aigle royal et le Hibou grand-duc, mais les restes trouvés dans l’estomac ou les pelotes de rejection correspondent sans doute pour partie à des Hérissons morts pris sur les routes ou ailleurs. En général, le Hérisson manque là où il y a des Blaireaux.

Abris pour hérisson

Les abris vendus dans les commerces, sont souvent bien trop petits ! Il y a plusieurs façons de confectionner aisément un gîte pour hérisson, que vous soyez bricoleurs ou non. Il s’y installera peut-être si vous faites une petite ouverture (12 cm) dans votre clôture pour que le hérisson puisse avoir accès à votre jardin. Retirez et bannissez tout produit chimique et pesticide avant sa venue. Pour les non-bricoleurs Une simple planche, bien calée le long d’un mur : Mettez un bon tas de feuilles mortes dessous ou de la paille. Pour étancher, fixez une vieille toile cirée ou posez une bâche dessus. Caler la planche avec des pierres pour qu’elle ne glisse pas.

Quatre parpaings à même la terre, disposés en carré près d’une haie ou sous une haie. Garnissez de feuilles mortes ou de paille. Posez une planche pour le toit et une bâche pour protéger le nid de la pluie. Quelques pierres empêcheront la bâche de s’envoler. Ne faites pas les nids trop petits. Ayez toujours en tête qu’une hérissonne peut y faire son nid et y élever ses bébés. Il peut y en avoir jusqu’à six. La mère hérissonne doit pouvoir se mouvoir autour des petits et se coucher près d’eux. Sous le tas de bois dans le bûcher : En rangeant vos bûches pour l’hiver, faites une cachette en dessous en intercalant des bûches perpendiculairement. Glissez des feuilles mortes ou de la paille dans l’ouverture. Sous un escalier ou un appentis : endroit idéal à l’abri du vent et de la pluie. Mettez une caisse retournée dans laquelle vous aurez fait une ouverture de 12 x 12 cm pour le passage du hérisson. Remplissez la boîte de feuilles mortes ou de paille. Pour les bricoleurs

Sources : Le hameau des hérissons

L’abri doit toujours être placé à l’abri du vent, du soleil et de la pluie. On peut par exemple le mettre : • contre un mur, • sous une haie ou contre une haie, • sous un appentis, • sous un tas de bois, • ou sous un escalier de jardin.

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Les Nouveaux Animaux de Compagnie

Le furet

En plus de courir partout et de faire les 400 coups, le furet a aussi la réputation de sentir mauvais !

Depuis 2000 ans, il court dans nos foyers ! Un corps à se faufiler partout, des dents très acérées et un museau pointu… Pas de doute, il s’agit bien d’un prédateur… et d’un animal domestique très gentil !

C

ontrairement aux idées reçues, le furet n’est ni un animal sauvage, ni un rongeur ! Ce carnivore appartient à la famille des mustélidés, tout comme son ancêtre le putois, ou encore la fouine, la belette, l’hermine, la martre et le vison. Son nom scientifique, mustela putorius furo n’est pas des plus flatteurs. Car Putorius signifie « qui pue » et furo « voleur » ! Malgré ces caractéristiques bien réelles, notre charmeur malodorant est un compagnon de l’homme depuis plus de 2000 ans. Il est en fait la version domestiquée du putois sauvage. C’est pourquoi son espèce n’existe plus dans la nature depuis bien longtemps et il est incapable d’y survivre sans l’homme. Depuis l’Antiquité, le furet est utilisé en Asie et en Europe comme auxiliaire de chasse pour attraper les lapins dans les terriers grâce à sa morphologie et à son aptitude à se faufiler partout. Enfin, sa peau est très épaisse, ce qui est appréciable en cas de morsure.

Un animal domestique élevé par l’homme depuis 2000 ans Néanmoins, c’est en tant qu’animal de compagnie que l’espiègle mustélidé est le plus remarqué. Il est le 3ème animal de compagnie après le chien et le chat aux Etats-Unis (où on en dénombre près de 9 millions), en Asie et en Europe. Dans de nombreux pays, le furet entre dans le cadre de la législation sur les carnivores domestiques au même titre que le chien et le chat. En Europe, le furet doit posséder un passeport européen pour voyager, être vacciné contre la rage et identifié. Depuis le 4 juillet 2011, cette identification se fait obligatoirement à l’aide d’une puce électronique implantée sous la peau, dans la partie gauche du cou de l’animal. En Europe, le furet était un animal de compagnie du Moyen Age à la période romantique

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Les raisons de son succès Il se situe a mi-chemin entre le chien et le chat. Du chien, le furet possède la sociabilité. Il répond à son nom, il est très affectueux et adore la vie de famille. Il tisse des liens affectifs très forts avec son propriétaire (mais pour certains furets cela peut prendre du temps) et demande beaucoup d’attention et de disponibilité. Tout au long de sa vie d’adulte, il est aussi joueur qu’un chaton. Un hyperactif ! Ce prédateur a besoin de se dépenser, de se faufiler partout et d’être stimulé : jeux et sorties obligatoires. L’idéal est de le laisser en liberté permanente sous étroite surveillance pour éviter les accidents. Sinon, une très grande cage spéciale pour furets fera l’affaire, à condition qu’elle soit équipée de hamacs, tunnels, nids… et qu’il sorte de temps à autre : 2 à 3 heures de liberté par jour afin de jouer, d’explorer… Les jouets pour furets sont indispensables. Il en existe beaucoup dans le commerce mais vous pouvez les fabriquer vous-même : comme pour les chats, n’importe quel objet qui bouge et qui fait du bruit fera l’affaire. Les grelots, les hochets, les bouteilles en plastique remplies de perles, balles de ping-pong et vieilles chaussette (pour se cacher) sont très appréciées. Vous devrez quotidiennement jouer avec lui, et après s’être dépensé, il se prêtera volontiers à une séance de câlins.

Le nom furet, vient du latin fur qui signifie « voleur » et putorius « qui pue » Curieux et joueur, votre furet explorera votre logis de fond en comble !


Les Nouveaux Animaux de Compagnie Renseignez-vous bien avant de succomber devant son petit museau attendrissant…

Ses mauvais côtés… Le furet est un animal de compagnie très particulier. Il est essentiel de bien se renseigner avant de succomber devant son petit museau attendrissant. Malgré ce que pourrait prétendre un vendeur mal formé, le furet est très différent du lapin, cobaye, ou petit rongeur. Entre ses longues périodes de sommeil, le furet est très actif, très curieux (parfois trop) et extrêmement déterminé dans ce qu’il fait : il essaiera inlassablement d’arriver à ses fins, même si vous le réprimandez. Il dort beaucoup (16 à 18 heures par cycles répartis sur 24 heures) jusqu’à atteindre, en phase de sommeil paradoxal, un état impressionnant, proche du «coma », même si la maison est très animée. Sa température corporelle passe alors de 39°C à 37°C environ et son rythme cardiaque ralenti… Il n’est donc pas toujours disponible et ne répondra pas systématiquement à vos attentes de jeu. Inversement, il se réveillera, s’activera, se nourrira plusieurs fois dans la nuit. Notre prédateur dispose de griffes et de crocs acérés. 32 dents qui ne demandent qu’à mordiller (adultes et enfants compris), surtout s’il est mal éduqué. Il ne faut donc pas le mettre entre toutes les mains. Heureusement, ce gai luron n’est pas difficile à nourrir. Une ration quotidienne d’environ 70 grammes de croquettes pour furets ou de pâtée pour chaton, divisée en plusieurs petits repas lui suffit (à volonté). Quant à l’hygiène, un nettoyage régulier de la cage et des accessoires est obligatoire pour que votre furet soit épanoui et en bonne santé. Il n’est pas instinctivement propre et ne le deviendra peut-être jamais. Il vous faudra être très persévérant pour lui apprendre à utiliser sa litière en dehors de sa cage. Contacts : Club Français des Amateurs de Furets (CFAF) 87, rue de Saint Cyr 69370 St Didier au Mont D’or Tél. : 06 52 46 24 44 www.club-furet.org Des Furets Des Histoires B.P 58 91331 Yerres Cedex www.desfuretsdeshistoires.org

Il dort beaucoup : 16 à 18 heures !

La morsure disparaît vers l’âge de 4 à 6 mois avec l’éducation pour 95 % des furets

Pourquoi sent-il si fort ? Les furets, comme tous les animaux, ont une odeur très particulière (surtout les mâles non castrés matures). La peau du furet possède de nombreuses glandes sébacées produisant une substance huileuse qui rend la peau grasse et le poil jaunâtre. Ces glandes sont responsables de la forte odeur musquée et sont beaucoup plus actives chez les sujets non stérilisés (surtout pendant la période de reproduction) car leur fonctionnement est activé par les hormones sexuelles. Cette odeur est donc nettement atténuée après une stérilisation. Les furets possèdent également deux glandes bien développées, situées de part et d’autre de l’anus, cachées sous la peau : les glandes anales. Elles sécrètent un liquide très odorant, et sont utilisées ponctuellement lorsque le furet a peur, a mal ou se sent menacé. Les déglandages restent exceptionnels, et l’odeur disparaît très vite. Celle-ci est très volatile et ne persiste pas sur le furet. Ces glandes ne sont pas responsables de l’odeur particulière du furet et il n’est donc pas nécessaire d’imposer leur ablation (interdite sauf indication médicale depuis mai 2004), car cela le prive d’un moyen de communication et de défense.

Un p’tit bain, vite ! Le furet est le digne descendant du putois ! Son odeur quotidienne peut être dérangeante. Dans ce cas, un shampooing à base de peroxyde de benzoyle ou de lactate d’éthyle est recommandé. Mais attention, selon un proverbe : « Furet trop souvent lavé sent de plus en plus mauvais » ! En effet, des bains trop fréquents obligent la peau à produire encore plus de sébum pour se protéger et donc l’animal sent encore plus fort ! Une autre odeur, bien plus terrible celle-là, est la cause la plus justifiée de la mauvaise réputation du furet : quand il se sent menacé, il vide d’un seul coup ses deux glandes anales et répand un liquide extrêmement malodorant, comme les mouflettes. De quoi faire fuir n’importe quel adversaire !

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Les Nouveaux Animaux de Compagnie Une version domestiquée du putois sauvage

Témoignages « Mon fils de 26 ans a un furet depuis 3 ou 4 ans. Je crois qu’il ne demanderait pas mieux que de trouver quelqu’un qui voudrait l’adopter... Pas que cette petite bête soit désagréable, au contraire, mais elle (c’est une femelle) fait plein de bêtises quand elle est en dehors de sa cage. Or, les furets ont besoin de se dépenser, il n’est pas question de les laisser constamment dans leur cage qui, par ailleurs, doit être assez grande et donc, prend beaucoup de place... Il faut constamment la surveiller. Il n’y a pas plus curieux qu’un furet (le verbe fureter) ! Ils veulent tout voir, tout connaître, dans les moindres détails, de leur environnement. Ils sont partout en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Avec un furet, les plantes, il faut oublier... ils adorent creuser dans le terre des pots... Ils aiment aussi se fabriquer des petits coins douillets, inaccessible pour nous, et emportent divers objets qu’ils trouvent sur leur passage... Tout n’est pas rose avec un furet ! Toutefois, c’est un compagnon très rigolo et le chat et lui sont de très bons compagnons de jeux ». Christelle, 47 ans, infirmière (54)

Quelques chiffres Poids : de 400 g à 2 kg (1 kg en moyenne) Taille : entre 30 et 60 cm Fort dimorphisme sexuel : les mâles sont beaucoup plus costauds que les femelles Types de couleurs : 4 (putoisé noir, albinos, siamois et silvermitt) Gestation : 42 jours, 2 portées par an, entre 5 et 12 bébés par portée Longévité : 10 à 15 ans - Les furets américains ont souvent une durée de vie inférieure, entre 5 et 8 ans. Les causes sont variables : forte consanguinité favorisant l’apparition de diverses maladies, stérilisation précoce, éclairage artificiel en élevage…

Furettes célibataires : stérilisation sous peine de mort Si vous ne souhaitez pas faire faire des petits à votre femelle furet, il faut impérativement la faire stériliser. En effet, en l’absence de mâle, la furette a des chaleurs prolongées qui peuvent conduire à une maladie mortelle : l’hyperœstrogénisme, aussi appelé aplasie médullaire. Il s’agit de l’intoxication de la moelle osseuse par le surplus d’œstrogènes, et donc de l’arrêt de production des plaquettes sanguines, des globules rouges et des globules blancs. Cela se traduit par une anorexie, une anémie, un amaigrissement très rapide et une paralysie des membres postérieurs, pour finir par la mort de l’animal dans d’atroces souffrances.

Ne pas le faire cohabiter avec des rongeurs (hamsters, chinchillas, etc.) ou autres petits animaux (lapins, volatiles…) le furet reste un prédateur !

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« J’ai 2 furets mâles (2 frères) que nous sommes allés chercher chez un éleveur (chasseur) donc vraiment peu cher à l’achat (20 € chacun en 2011). A cela, il faut ajouter le prix de la cage (double étage car ils sont 2) et des croquettes spéciales. Il est impératif de les faire stériliser, sinon l’odeur des urines devient réellement insupportable et leur instinct les fait se battre sans arrêt (et méchamment) pour prendre le dessus sur l’autre. Pendant tout ce temps, si vous avez la chance qu’il soit propre, c’est-à-dire qu’il fasse ses besoins toujours au même endroit, il faut nettoyer la litière régulièrement. Sinon, (c’est mon cas), il faut s’occuper de la cage de fond en comble, quotidiennement ! Question dressage, l’arrivée à la maison s’est très bien déroulée, mais une période d’acclimatation de 2-3 jours est nécessaire afin de leur faire comprendre qu’il est interdit de mordre. Le but est de leur montrer, en leur opérant une légère pression autour de la mâchoire, que l’on est plus fort qu’eux. Attention, il n’est pas question d’être brutal mais de les maîtriser en leur montrant qui est le maître. Evitez de passer les doigts entre les grilles de la cage à cette période car leurs dents pénètrent sous la peau comme dans du beurre. Ensuite, c’est eux qui décident du moment où ils vont lâcher ! Tirer son doigt vers l’extérieur ne fait qu’augmenter leur envie de serrer. Un de mes enfants n’a pas écouté le conseil et a vite compris ! Enfin, ces petites bêtes dorment énormément et adore leur petit confort. Nous leur avons donc installé un hamac fourré, des litières (qui leur servent de lit, sinon ils enlèvent les copeaux et vont se coucher dedans) avec une taie d’oreiller dans laquelle ils se cachent pour dormir. Craquant ! ». Adeline, 32 ans, comptable (34)


Les Nouveaux Animaux de Compagnie

Peut-on faire cohabiter plusieurs hamsters ensemble ? Un hamster, contrairement aux humains, est un animal solitaire. Seul, il se sent parfaitement heureux et équilibré et ce, quelque soit sa race.

L

e hamster n’a pas la notion d’ennui comme les humains. Ronger les barreaux de sa cage, faire de la roue, faire sa toilette, manger sont ses activités préférées, un peu comme si vous jouiez avec des amis.

Les hamsters qui se tolèrent ne jouent jamais ensemble Le hamster n’a pas la capacité de « s’entendre » avec un autre animal. Tout au plus il le tolère

Deux hamsters… oui, mais à vos risques et périls ! Chez les rongeurs, c’est toujours la femelle qui est dominante et non le mâle. Elles sont souvent plus énergiques, plus indépendantes et plus têtues que les mâles. Deux hamsters dans la même cage semblent s’apprécier… pourtant, ce n’est pas le cas. Le hamster n’a pas la capacité de « s’entendre » avec un autre animal. Tout au plus il le tolère…

Un hamster par cage pour avoir un hamster heureux Les hamsters ne « jouent » jamais ensemble ! S’ils semblent jouer à la bagarre, ne vous y méprenez pas, ils se battent ! Même s’il n’y a pas de sang, cela ne va pas tarder… Selon les races : Syriens : souvent c’est très vite la guerre, en particulier chez les femelles. Dès les premières chaleurs, elles deviennent territoriales et s’attaquent à tout le monde… Attention, ce n’est pas pour jouer ! Chez les mâles cela vient plus lentement mais tout aussi sûrement… Les bagarres dégénèrent… si vous n’y prenez pas garde, vous finirez avec un hamster en moins ! Dans les très rares cas où les animaux s’entendent réellement bien, pensez que vous les forcez à cohabiter, ce n’est pas un choix qu’ils ont fait ! Parfois un simple changement de cage peut mener à la mort d’un des deux.

Oubliez vos sentiments humains, si vous détestez la solitude, le hamster lui déteste ses congénères !

Roborovski, Campbells : en cas de problème (biberon d’eau bloqué, chaleur, froid…), la femelle tue le mâle sans se poser de question. Bien souvent cela se passe la nuit : la femelle attaque le mâle à la tête… évanoui, elle en profite pour le tuer. Russes : cohabitation possible mais difficile, qui doit être surveillée étroitement. Le hamster russe est bien plus serein quand il est seul. Chinois : certains couples cohabitent, mais cela reste déconseillé, le caractère du Chinois se rapprochant beaucoup du Syrien… Dans tous les cas, vous êtes seul responsable en cas de problème si vous les mettez à plusieurs. Vous allez contre sa nature… Attention : s’ils dorment ensemble la journée, ce n’est pas par affection mais uniquement par instinct de survie, pour préserver la chaleur. Une fois réveillés, la cage peut être mise en 10 minutes à feu et à sang !

Les bébés commencent à « jouer à se battre » dès 2 semaines environ. Jusqu’à 3/4 semaines, cela reste bon enfant, au-delà cela devient sérieux…

Contacts : www.cobayesethamsters.com www.rongeursetnac.com http://noshamsters.be

La vie des Animaux n°1 - 37


Défense animale

La corrida,

La corrida, une culture de la honte – Photo : One Voice

un combat joué d’avance Les « festivités » commencent aux sons d’une réjouissante fanfare de foire. Les toreros ouvrent le bal en défilant crânement dans les arènes. Le premier taureau est ensuite poussé dans l’antre de la mort…

C’

est parti pour vingt minutes d’épouvante ! Vingt minutes « seulement » car passé ce délai, le taureau comprend que ce n’est pas de l’étoffe rouge que vient le danger mais de l’homme… et cela pourrait donc devenir réellement dangereux pour les bourreaux ! Une fois l’animal sorti du toril, les peones agitent leurs capes pour le provoquer de loin et se réfugient très vite derrière les barrières. Ils font alors suffisamment courir l’animal pour l’essouffler, le désorienter et le fatiguer. Il arrive que les taureaux entrent dans l’arène déjà tellement affaiblis qu’ils tombent avant même le début de la séance de torture... Commence alors le fameux cérémonial qui se veut « traditionnel et innocent ».

Premier acte : Le Tercio de pique Il s’agit d’un affaiblissement préalable. Cette tâche incombe à deux picadors. Ils entrent alors en piste armés de longues piques, les puyas. Plus ou moins meurtrier, les coups de pique doivent être précis :

Deuxième acte : Le Tercio de banderilles Cette étape est généralement présentée comme un simple jeu consistant à planter des accessoires sur le dos du taureau. Communément appelés banderilles, ces accessoires sont en réalité des harpons de 5 voire 6 centimètres de long, ornés de fleurs multicolores qui détournent l’attention du public. Le but inavouable de ce « jeu » est de faire évacuer le sang de l’animal pour l’empêcher d’avoir une hémorragie interne suite au « travail » du picador. On s’assure ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle. Le taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles, suscitant l’admiration d’un public tellement ébloui par les couleurs vives des accessoires et par le costume de lumière de l’acteur qu’il arrive à occulter la triste réalité. Nous avons donc : un bourreau burlesque, une victime désignée d’office, et un public manipulé ! Tous les ingrédients sont réunis pour jouer un numéro de prestidigitation machiavélique, doué d’une perversité peu commune.

• plantés entre la quatrième et la septième vertèbre dorsale, ils coupent les muscles releveurs et extenseurs du cou, • entre les quatrième et sixième vertèbre cervicale, ils sectionnent les ligaments de la nuque. A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. Cela s’appelle « travailler le taureau ». Six à huit fois successivement, la pique fouille, s’enfonce dans le dos de l’animal. Pour le torero, les avantages tirés d’un « travail bien » fait sont énormes. En effet, le taureau ne peut plus bouger la tête et la garde baissée lors des différentes passes et démonstrations.

Un matador réputé peut demander jusqu’à 100 000 euros pour se produire ère dans une arène dite de 1 catégorie - Matador veut dire « tueur » en espagnol…

• Tout danger, ou presque, est écarté. • Un effet de fausse « bravoure » est donné par l’impression que le taureau va charger à tout moment. Cette première torture est également appelée par les puristes le « châtiment ». Nous n’avons pas encore pu établir de quel crime il doit être puni… À l’issue du premier acte, l’animal est dit « toréable ». Le taureau ne combat pas de nature comme un chien chasse car il est méthodiquement entretenu dans une «hostilité familière» - Photo : SPA

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Selon un sondage IFOP, 48 % des français sont favorables à l’interdiction de la corrida, contre 42 % qui souhaitent qu’elle continue d’être autorisée


Défense animale 68,8 % des Espagnols ne montrent « aucun intérêt » pour la corrida (sondage Gallup)

Troisième acte : Le Tercio de mort Il a lieu dans la grande majorité des corridas : corridas dites « espagnoles ». Les peones font à nouveau exécuter plusieurs passes au taureau. Ils stimulent encore un peu l’animal épuisé. Le matador entre alors en scène. Vêtu de son collant et de sa veste lumineuse, il attire les regards. Gigotant dans des postures qui se veulent esthétiques, il hypnotise souvent les femmes par ses exhibitions presque indécentes. Le dernier numéro de prestidigitation peu alors commencer. Le matador attire et dirige les charges du taureau à l’aide de son étoffe rouge, ridiculisant et humiliant un peu plus ce pauvre animal à bout de forces. Il lui fera ensuite baisser « docilement » la tête afin de planter son épée dans un garrot déjà ensanglanté. La mort apparaît alors comme une délivrance… et le matador – tueur en espagnol ! – comme un sauveur ! Mais souvent, l’arme est mal plantée. Elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon. La victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée par une hémorragie interne. Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peon se glisse derrière le supplicié et d’un geste vif, retire l’épée. Il la rend alors au matador qui recommencera la mise à mort. Il arrive que les taureaux reçoivent ainsi six à sept coups d’épée, voire plus ! Lorsque le taureau a « l’indécence » de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois, le tueur achève sa triste besogne à l’aide d’une épée spécifique, le descabello, plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau... Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque. Un « courageux » peon s’approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard, appelé puntilla, dans la nuque pour sectionner la moelle épinière. Ce geste peut lui aussi en cas d’échec être répété plusieurs fois. Le taureau bougera ses pattes sous la douleur insoutenable, il urinera de frayeur et son corps, luttant contre la mort, sera secoué de spasmes déchirants, puis sombrera peu à peu. Un cas sur trois, après la puntilla, le taureau est toujours vivant.

Final Une musique de cirque accompagne alors les clameurs sordides de ce carnaval dérisoire. Et, tandis qu’une pluie de fleurs honore le matador, un attelage traîne le corps du taureau comme une épave hors de la vue du public dupé... Souvent encore en vie, il sera emmené au toril et agonisera seul… avant de finir à la boucherie. Pour l’un c’est la gloire, pour l’autre la mort dans l’indifférence… Les valets de piste effacent, au râteau, les traces de sang sur le sable. On peut alors ouvrir la porte du toril… à la victime suivante. Ils seront six à être sacrifiés ce jour là au nom d’une tradition validée par l’indifférence d’une société laxiste… Contact : CRAC - Comité Radicalement Anti Corrida - www.anticorrida.com

La tauromachie au patrimoine culturel immatériel français et jugée conforme à la Constitution C’est une première mondiale. En 2011, le président de l’Observatoire national des cultures taurines a annoncé une décision qu’il a qualifié d’ «historique» : l’inscription de la tauromachie sur la liste du patrimoine immatériel de la France. Cette décision a été actée par une commission du ministère de la Culture, qui avait donné un avis favorable à cette inscription. Enfin, organiser des corridas dans certaines régions françaises est conforme à la Constitution, a jugé en septembre dernier le Conseil constitutionnel, rejetant le recours d’associations qui militent contre la tauromachie.

La “préparation” au massacre. Avant le combat, le taureau est “ préparé “ : Yeux enduits de vaseline, injections en tous genres, pattes parfois aspergées d’essence de térébenthine, ce qui procure à l’animal des brûlures insupportables, pour qu’il s’agite et qu’il ait l’air d’un “ fauve “, aiguilles cassées dans les testicules, dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler, coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration, coups de pieds ou de planches sur l’échine et sur les reins (pour ne laisser aucune trace). Les sabots sont parfois limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons ; cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l’afeitado). Juste avant de rentrer dans l’arène, après l’avoir immobilisé, on lui laisse tomber plusieurs fois des sacs de sable de 100 kilos sur les reins. Quel courage de tuer un animal déjà affaibli messieurs les toreros ! Source : Alain Perret, La mafia tauromaniaque, écrit à partir des confidences d’un vétérinaire taurin repenti.

Une torture mortelle infligée en vue d’un pur plaisir

Quelles sont les origines de la corrida espagnole ? Et en France ? Elle a été exploitée par le régime franquiste. La propagande du régime s’est notamment appuyée sur l’image de grands toreros, comme Manolete. Par ailleurs, les principaux éleveurs de taureaux, des grands propriétaires terriens, étaient franquistes. Pour les catalans, la corrida est associée à Franco. C’est en 1853 que la corrida fut implantée en France par Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III. Ce dernier ne s’est donc pas contenté de violer la Constitution de 1848, il a fait bon marché de la loi Grammont votée en 1850, cette première mesure de protection animale que la gauche républicaine avait défendue contre la droite cléricale.

La vie des Animaux n°1 - 39


Races : Le Chihuahua

L’intrépide

au cœur tendre Chien de mémé, fragile, teigneux et aboyeur ? Nouveau gadget des Fashion victims ? Le Chihuahua, n’est rien de tout cela ! Alexandra Rayo, éleveuse, nous présente la plus petite race de chien au monde sous un jour nouveau. Car dans ce petit corps, se cache un vrai caractère : joyeux, intelligent et infiniment aimant… le chien de compagnie par excellence ! Quelle est l’histoire de la race ? Alexandra Rayo, éleveuse : Le Chihuahua est originaire du Mexique et porte donc le nom de cet état. La race est vieille de 3000 ans. Au départ appelé Techichi, c’était un chien de petite taille, à poil long et à l’ossature épaisse. Chien de compagnie des princesses Aztèques, il avait certainement une vocation religieuse, ce qui expliquerait que l’on ait retrouvé ses restes dans les tombes humaines. Il aurait accompagné les âmes des défunts afin d’en porter les péchés. Le Chihuahua actuel descendrait du croisement du Techichi et du petit chien nu de Chine, ce qui expliquerait l’existence de sujets à poil court.

On ne parle que de sa taille… Mais quel est le poids idéal d’un Chihuahua ? C’est le plus petit chien du monde. Selon le standard, son poids se situe entre 500g et 3 kg. Le poids idéal est entre 1,5 kg et 2,5 kg. Un poids entre 500 gr et 1,5 kg est toléré. Les chiens pesant moins de 500 gr et plus de 3 kg sont disqualifiés. Adulte, 50 grammes de croquettes par jour et réparti en deux repas matin et soir suffisent. Dolly - Elevage des Contes de Varmos

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Vieille de 3000 ans, le Chihuahua est la seule race naturellement naine. Photo Anita Lopez Gracia - Elevage da Minha Quinta

Que pensez-vous des « minis » sujets, appelés Tea Cup ? (de 800 g à 1 kg 200) ? Le terme « Tea cup » est une pure invention des américains. Selon moi, ces « mini formats » sont des chiens à la santé plus fragile, à l’espérance de vie moins longue, et ils sont bien souvent mal construits, avec une fontanelle importante. Au risque de choquer, le miniature est pour moi « une tare ». Le gabarit idéal à mes yeux se situe entre 2 kg et 2,5 kg.

A quoi reconnait-on un beau sujet ? Un chien harmonieux dans son ensemble. Le Chihuahua n’est pas « qu’une tête », je préfère les chiens avec de l’os, bien charpentés avec une construction épaisse. Il doit idéalement former un carré, le corps doit être compact. J’aime les têtes très typées et les nez courts et bien remouché avec un stop très marqué, sans pour autant prôner le type extrême. Au delà du physique, j’aime les chiens avec du tempérament et de l’allure, c’est essentiel quand on veut faire des expositions. Tout petit qu’il est, il doit être à terre et en laisse, à sa place de chien avec une éducation appropriée. Fénix - Elevage des Contes de Varmos


Races : Le Chihuahua Chien de compagnie idéal, sa petite taille lui permet de nous suivre partout. Photo Anita Lopez Gracia Elevage da Minha Quinta

Ils semblent tous différents : plus ou moins haut sur pattes, oreilles plus ou moins grandes et espacées, nez court voire très court... à quoi cela est-il dû ? Il y a de plus en plus de disparités dans la race, de la même façon qu’il y a de plus en plus d’éleveurs. Certains achètent aux quatre coins du monde des chiens qui ne ressemblent même plus à des Chihuahuas. On leur trouve souvent des constructions de Bouledogues, des queues enroulées, des oreilles tombantes... donc on trouve des sujets de plus en plus “en hyper type” mais surtout des sujets avec de plus en plus de défauts !

Quelles sont les précautions à prendre lors de l’adoption d’un chiot ? Je conseille les éleveurs passionnés qui proposent des chiots LOF et qui pratiquent la sélection des meilleurs sujets ! Nous avons un cheptel de qualité en France et il est devenu facile de trouver un joli chien dans un délai raisonnable. Malheureusement, encore beaucoup de particuliers achètent leur chien en animalerie car ils le veulent « tout de suite, maintenant »… ou encore parce que les conditions de vente « à crédit » sont plutôt arrangeantes. En général, ils vont au final payer un chien « de type Chihuahua » pour le prix d’un chien pure race, à la grande différence qu’il ne correspondra généralement pas au standard de la dite race arrivé à maturité. D’autre part, ces mêmes chiots, souvent issus du trafic des pays de l’est arrivent en France dans des conditions sanitaires déplorables et sont retirés trot tôt de leur mère. Ils auront donc été mal socialisés, et même bien souvent pas complètement sevrés ou pire, porteurs de maladies. La variété à poil long doit être brossée au minimum 1 fois tous les 2 jours pour éviter les nœuds au niveau des franges des oreilles. Isabella Reina Elevage de la Lumière de Sigiria

Très proche de son maître, il est très sensible à vos états d’âme. Sing For You - . Photo Anita Lopez Gracia - Elevage da Minha Quinta

Pourquoi le Chihuahua est-il à ce prix ? Ce n’est pas une race prolifique : en moyenne 2 chiots par portée et la reproduction est très délicate… il y a beaucoup de mortinatalité. Dans cette race, on est déjà heureux d’avoir une portée de deux ou trois chiots en bonne santé et sans césarienne ! Les césariennes sont donc assez fréquentes, surtout concernant les petites femelles à cause du volume important de la tête des chiots.

Quel est son caractère ? Le Chihuahua est le chien de compagnie par excellence, sa petite taille lui permet de nous suivre partout. Même lorsque c’est « interdit aux chiens », il est facile de le camoufler dans un sac ! C’est un chien très intelligent, mais aussi un comédien et un séducteur qui tentera toutes les ruses pour parvenir à ses fins ! N’ayant pas conscience de sa taille, il peut même se montrer chef de meute avec des chiens de plus grande race et diriger toute sa petite famille humaine. C’est aussi un distributeur d’amour ! Le Chihuahua est très affectueux et très proche de son maître, auquel il montre un dévouement sans mesure. Il a une forte personnalité. Robuste et courageux, il est loin d’être « le chien de canapé » auquel on l’associe souvent. C’est un petit chien curieux et à l’écoute. On peut donc lui apprendre une infinité de choses… Il est très adaptable et calquera sa vie à celle de son maître : aussi heureux lors d’une balade en forêt qu’en promenade en ville, l’important pour lui est la qualité du temps qu’on lui consacre et l’amour de son maître. Le Chihuahua ne craint pas la chaleur et le froid, il s’adapte à toutes situations ! Isabella Reina Di Rio Galeria - Elevage de la Lumière de Sigiria

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Races : Le Chihuahua Tout comme les enfants, le Chihuahua doit avoir une vie programmée et régulière. Elevage des Etoiles d’Artémis

Une forte personnalité et un distributeur d’amour Il appréciera néanmoins l’exercice, les courses débridées dans un jardin, et toutes sortes de jeux qu’on lui proposera. C’est un chien joueur qui aime l’activité ! Le Chihuahua, bien qu’il aime vivre en meute, peut aussi bien rester tranquille à la maison sans gémir ou aboyer, à la façon d’un chat…

Peut-il être teigneux ? Le chihuahua n’est pas du tout hargneux, il est “le chien de son maitre” si on lui a donné une bonne éducation de base, il sera sage et obéissant, et aussi prêt à tout pour faire plaisir à son maitre. Si au contraire on lui a tout passé, qu’on le surprotège, qu’il est toujours « au bras » et qu’on a oublié qu’il était avant tout “un chien” on peut en faire une petite peste.

Pour un beau chien, équilibré et en bonne santé, faites appel à un éleveur sérieux (LOF)

Le plus petit chien du monde qui a tout d’un grand !

Quelles précautions prendre ? Le Chihuahua est un chien très robuste et en demande d’activités. L’agility est un sport qu’ils apprécient tout particulièrement. Bien que costaud, le Chihuahua ne supporte pas bien les chocs, les chutes. Il convient donc d’être vigilent et ne pas le mettre entre toutes les mains. Il ne faut jamais laisser un chiot livré à lui même en hauteur sur un meuble, un canapé… un choc peut entrainer une commotion cérébrale et la mort.

Il aurait parfois du mal à respirer après une émotion…

C’est l’une des caractéristiques du Chihuahua : il peut se mettre à trembler à la moindre émotion, quand il est excité, nerveux, content… Le froid n’a rien à voir avec ce comportement. C’est un petit chien sensible et émotif, mais une fois rassuré ou calmé, les tremblements cessent très vite.

Aussi appelé le « reverse sneezing », ou l’éternuement inversé, on peut en effet observer ces épisodes aléatoires chez le Chihuahua. Ces manifestations peuvent être déconcertantes pour quelqu’un qui n’en a pas l’habitude, mais elles sont sans gravité et caractéristique du Chihuahua et d’autres chiens de petites races. Elles peuvent être provoquées par une émotion, un état d’excitation, ou tout simplement parce que le chien à avalé de travers. La crise passe toute seule en quelques secondes, il faut apaiser et calmer le chien pour l’y aider.

La race, vieille de 3000 ans était appelée « Techichi »

Très affectueux et très proche de son maître

Pourquoi tremble-t-il ?

Bébé, il pèse entre 70 et 160 grammes à la naissance. Elevage des Contes de Varmos

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Comme les bébés, sa fontanelle est encore ouverte durant toute sa croissance. Gino Elevage des Etoiles d’Artémis


Races : Le Chihuahua Chihuahua en exposition - Elevage da Minha Quinta

Un chien très intelligent, mais aussi un comédien et un séducteur qui tentera toutes les ruses pour parvenir à ses fins ! Bramerita Dolly - Elevage des Etoiles d’Artémis

Quelle est son espérance de vie ? J’ai souvent entendu dire que « plus la race est petite plus l’espérance de vie est longue », celle du Chihuahua est en moyenne de 14 ans, mais peut facilement atteindre les 16 ans. Selon les sources, ce n’est pas lui qui aurait l’espérance de vie la plus grande, il arrive derrière le Caniche toy, le Whippet, le Miniature Dachshund…

Pour conclure… pourquoi craquer pour le Chihuahua ? Prendre un Chihuahua sur vos genoux quelques minutes suffirait à faire craquer les plus réticents. C’est un chien extraordinaire, une drogue ! Courageux, espiègle et tendre à la fois, il ne vit que pour son maître. Quand un Chihuahua rentre dans votre vie, il n’y a pour moi pas de retour en arrière possible. D’ailleurs il est bien difficile de s’arrêter à un seul ! C’est un chien étonnant, bourré de qualités : petit par la taille mais grand dans l’esprit et avec un cœur énorme…

Contacts : Elevage des Etoiles d’Artémis (06) – Poil court Tél. : 06 14 70 79 46 http://desetoilesdartemis.chiens-de-france.com Elevage des Contes de Varmos (80) – Poil court Tel: 03 22 37 46 51/ 06 64 28 05 61 http://contesdevarmos.chiens-de-france.com Elevage da Minha Quinta (78) – Poil court / poil long Tél. : 06 20 89 34 12 http://daminhaquinta.chiens-de-france.com Elevage de la Lumière de Sigiria (06) – Poil long Elevage sélectionné SCC 2010-2011-2012-2013 Tél. : 04 93 24 44 58 http://de-la-lumiere-de-sigiria.chiens-de-france.com

C’est un chien à part entière comme le Labrador et son éducation doit être faite de la même manière. Misty Meadow’s Jungle Drum - Elevage des Etoiles d’Artémis

La vie des Animaux n°1 - 43


Bonne action

Vacances bonheur, vacances malheur Les vacances sont une période de grand malheur pour bon nombre d’animaux, tout à coup abandonnés ou délaissés. Pourtant, vivre avec un chat, un chien ou un NAC, « Ce n’est que du bonheur ! Une véritable « union sacrée », impossible à trahir, car on ne divorce pas d’un animal » ! martèle Christelle Gabrieli, marraine du refuge de Montgeron. Pourtant, elle nous brosse un sombre tableau de la misère animale. Mobilisons-nous face à cette souffrance muette, ces «parents pauvres» des animaux de compagnie qui n’ont pas la chance de pouvoir exprimer avec autant d’intensité leur chagrin, et par là même, d’attirer l’attention sur leur détresse…

Frédéric D’Angelo, le chanteur bankable, Aldo et Chris Gabrieli

Christophe Hondelatte accompagné de Caramel et Blaky

Bernard Montiel , solide soutien au refuge

Michel larosa avec Ralfi

Dobby, en attente urgente d’adoption

«O

n se bat avec les bénévoles » pour offrir une vie meilleure à un petit mal-aimé… » témoigne Christelle Gabrieli, marraine du refuge. De nombreux artistes se déplacent jusqu’au Refuge de Montgeron pour offrir leur aide et « parrainer » un animal… Aide précieuse car certains ont été adoptés ! « Battons-nous pour faire évoluer le système » ajoute Bernard Menez tout en pointant du doigt le statut indispensable de l’animal : passeport, puce électronique et stérilisation. Ted Sanders (des Vagabonds - fan club de Johnny) nous encourage « à choisir un animal âgé à l’adoption, car il nous donnera encore plus d’amour et de bonheur ». Michel Larosa (TF1- animateur et comédien) nous rappelle que « si nous trouvons un chien, ramenons-le chez nous et tentons de l’identifier, mais surtout ne l’emmenons pas à la fourrière ou ne le laissons pas dans la rue car il risquerait sa vie… ». Le jeune chanteur Frédéric D’Angelo souhaite que « les lois évoluent dans l’intérêt de l’animal ! » et se souvient d’une grand-mère qui, dans son testament, a ajouté une condition à son héritage pour que les siens assurent de bons soins à son affectueux et fidèle petit compagnon. Bernard Montiel (le premier animateur à avoir imposé son labrador Farouk en télévision) en a profité (lors de la soirée de Gala de la Presse « Cœurs de Stars »), pour faire un clin d’œil à l’Association « ASF » en évoquant « Montgeron Mag » avec « En une » le parrain du refuge : Julien Courbet. Puis c’est à Christophe Hondelatte, investi pour cette noble cause, de se faire entendre en compagnie d’adorables chiens (Caramel, Blaky, Achillo). Le célèbre journaliste a réussi à toucher le cœur du public, conquis par son amour pour les animaux. « Quand appliquera-t-on amendes et sanctions pénales à ceux qui se rendent coupables de maltraitance animale ? » s’indigne la marraine de l’association. Rappelons la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal (révisée en 1989) qui précise dans l’Article V : « L’animal ne doit en aucun cas être abandonné ou mis à mort de façon injustifiée ». Chaque année, les médias mettent en valeur le Refuge de Montgeron, les artistes se mobilisent pour faire adopter un animal et fixent l’instant lors d’une séance photo. Aujourd’hui notre coup de cœur se porte sur Dobby (Braque marron né en 2001) qui vous attend d’urgence pour terminer des jours heureux dans une famille douce et aimante. Pourquoi pas vous ?

44 - La vie des Animaux n°1

Le chanteur Ted Sanders, Pollux et Christelle Gabrieli, marraine du refuge de Montgeron

Contact : Refuge de Montgeron ASF - Animaux sans Foyers - 6, route de Corbeil Montgeron www.refuge-montgeron-asf.com - Tél. : 01 69 52 24 73

Devenez parrain d’un chien ! Devenez le parrain ou la marraine d’un chien qui n’aura pas la chance d’être adopté étant donné son âge avancé ou son handicap. Un chien dont personne ne veut. Vous pourrez ainsi aimer et protéger “à distance” l’un de nos résidents. Le système de parrainage est un moyen simple d’être efficace et d’agir en faveur d’un animal que vous ne pouvez recevoir chez vous, en aidant l’ASF à subvenir aux besoins de votre petit protégé. L’association vous donnera des nouvelles de votre filleul tout au long de votre parrainage. Vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 66% des sommes versées.

Devenez Famille d’accueil L’ASF recherche des familles d’accueil afin de placer un ou plusieurs chiens en attendant une adoption définitive. La nourriture et les soins vétérinaires sont pris en charge par l’association. De son côté, la famille offre un foyer et des câlins au chien, qui ne sera plus derrière des barreaux !


Patte tendue

Adoptez-moi !

Diana : croisé Corgi, né le 5 juin 2007, pucée (250269604006252) stérilisée, a vécu l’horreur (les bénévoles l’ont trouvé attachée à la grille de l’Association). Un petit amour qui déborde d’affection et cruellement en manque aussi…

César : Comme César, des centaines de petits malheureux « abandonnés » vous espèrent au Refuge de Montgeron « ASF ». Les portes ouvertes ont lieu le samedi et vous aurez peut-être la chance de croiser le Parrain Julien Courbet ou la Marraine Chris Gabrieli avec un people venu pour une interview télé ou une séance photos pour la presse …

Duncan : croisé Griffon et Briard, né le 16 octobre 2008 tatoué (2fyd925) et castré. Le petit trésor a grandi trop vite et a subi un terrible abandon ! Duncan aime courir et se dépenser, jouer… sa jeunesse vous comblera et vous l’éduquerez en lui prodiguant de l’affection et de l’amour.

Dobby : Braque Allemand truité né le 1er décembre 2001 tatoué (2edu162) mérite de trouver une famille qui lui offre une douce retraite… son affection vous comblera à coup sûr ! Merci de lui donner une chance en appelant Stéphanie au 01 69 52 24 73.

Fuschia, Shar-Pei grise, stérilisée et pucée (250269801640187) née le 16 octobre 2010, a besoin d’être rassurée après sa rude preuve mais Fuschia ne demande qu’à faire confiance aux êtres humains car elle reste profondément gentille.

Aiko : beau croisé Labrador né en 2005, tatoué (2fau553) aux yeux dorés vous apportera la joie de vivre et mérite une gentille famille pour partager ce bonheur… Aiko oublie chaque jour que son maître, muté à l’étranger a choisi de l’abandonner !

Gypsie, croisée Bobtail, née le 8 mars 2012, pucée (250269604672019) s’entend avec les chats et chiens, adore les enfants et ne demande qu’à être aimée. Merci de venir la découvrir au refuge, elle vous y attend… Halfy, croisé Pinscher tatoué (2kcc541) né le 25 novembre 2011. Non désiré, Halfy a été abandonné ! C’est un petit amour qui demande un peu de votre temps et toute votre affection.

Albus : croisé Berger Allemand noir et feu né en 2005, tatoué (2exe498) castré, sensible à souhait, qui ne demande que vos caresses… Albus raffole des promenades alors surtout n’hésitez pas à venir le voir au refuge !

Contact : Refuge de Montgeron ASF - Animaux sans Foyers 6, route de Corbeil Montgeron www.refuge-montgeron-asf.com Tél. : 01 69 52 24 73

Urgence Dobermann Drago, superbe Dobermann mâle de 5 ans, noir et feu, queue coupée, oreilles naturelles. Identifié, vacciné et castré. 40 kg. Abandonné suite au divorce de ses maitres ! Drago aime tout le monde (sauf les chats et les chiens mâles) et adore les enfants. Habitué à vivre en intérieur, il est propre et peut rester quelques heures seul. Chien très câlin qui recherche beaucoup les caresses. Il fera le bonheur d’une famille. Adoptable partout en France, covoiturage possible. Association la PAD (Protection Associative Dobermann) : 06 14 56 96 74 ou marydob@orange.fr

Olga est une femelle Dobermann marron et feu, queue coupée, oreilles naturelles, âgée de 7 ans. Identifiée, vaccinée et stérilisée. Olga est à l’adoption suite au déménagement de sa famille en appartement, qu’elle ne supporte pas. Elle est très gentille avec les enfants. Très bien éduquée, douce, câline, c’est une chienne de famille. Adoptable partout en France contacter la PAD au 06 14 56 96 74 ou marydob@orange.fr - www. protection-associative-dobermann.com

La vie des Animaux n°1 - 45


Patte tendue Edité par Entreprendre (Lafont presse) 53 rue du Chemin Vert, 92100 Boulogne-Billancourt www.lafontpresse.fr - Accueil : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22

Adoptez-moi !

Directeur de la publication et de la rédaction Robert Lafont - robert.lafont@lafontpresse.fr > COORDINATION Laura Roland - Tél : 01 46 10 21 04 laura.roland@lafontpresse.fr > RÉDACTION 53 rue du Chemin Vert - 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22 Rédactrice en chef : Marianne Willem-France mariannefrance9@gmail.com 6, rue d’en haut 59144 ETH Tél. : 09 81 83 73 27 / 06 59 32 39 16 Secrétariat de rédaction : Stéphane Désenclos Maquette : FtoDesign > ADMINISTRATION Directeur comptable : Didier Delignou - Tél : 01 46 10 21 02 didier.delignou@lafontpresse.fr Comptables : Sandra Da Rosa - Tél. : 01 46 10 21 03 sandra.darosa@lafontpresse.fr Mélanie Dubuget - Tél. : 01 46 10 21 28 melanie.dubuget@lafontpresse.fr

Bernie est un cochon mâle, noir et castré de 5 ans. Un peu timide, très gentil, il cherche une bonne famille !

Whoopy, femelle âgée de 3 ans. Cette petite cochonne a été stérilisée à son arrivée au refuge GroinGroin car elle et son acolyte Naomie étaient déjà gestantes. Elles étaient errantes en Creuse, très sauvages et effrayées… Whoopy est adorable mais reste un poil timide… Elle n’attend qu’une bonne famille pour prendre soin d’elle. Pepette, femelle non stérilisée âgée de 8 ans. Elle a été amenée au refuge GroinGroin dans le 72 (à coté du Mans) par sa propriétaire qui partait vivre à l’étranger. Elle est très gentille et caline. Elle attend qu’une bonne famille la choisisse pour lui offrir une vie sympa ! Pensez à elle !

> PUBLICITÉ & PARTENARIATS Directeur de la Communication et des Partenariats Éric Roquebert - Tél. : 01.46.10.21.06 eric.roquebert@lafontpresse.fr Pascale Rotondo pascale.rotondo@lafontpresse.fr

Contact : Association GroinGroin Tél. : 06 63 17 93 46 www.groingroin.org

> FABRICATION Rotogaronne > DIFFUSION PRESSE Anne-Sophie Joulin - Tél. : 01 46 10 21 17 annesophie.joulin@lafontpresse.fr Patrick Ferry - entreprendre.ferry@wanadoo.fr Distribution : MLP > ABONNEMENTS Dominique Bokey - dominique.bokey@lafontpresse.fr Mokrane Zeffane - mokrane.zeffane@lafontpresse.fr

Bonbon, femelle non stérilisée, âgée de 7 ans. Bonbon est une cochonne qui vient d’arriver au refuge. Elle avait un caractère affirmé et ses petites habitudes. Elle est plutôt indépendante et peu câline, mais avec le temps son caractère s’est totalement amélioré et elle a bien changé ! Elle adore les gratouillis sur le ventre et elle est limite pot de colle !

> INTERNET & ORGANISATION Isabelle Jouanneau – Tél. : 01 46 10 21 31 isabelle.jouanneau@lafontpresse.fr LA VIE DES ANIMAUX est édité par Entreprendre S.A au capital de 246 617.28€ - RCS NANTERRE 403 216 617 SIRET : 403 216 617 000 23 NAF : 5814Z SA 53 rue du Chemin Vert 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01.46.10.21.21 - Fax : 01.46.10.21.22 Toute reproduction, même partielle, des articles et iconographies publiés dans LA VIE DES ANIMAUX sans l’accord écrit de la société éditrice est interdite, conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. La rédaction ne retourne pas les documents et n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes et photos qui lui ont été adressés pour appréciation. Nº de commission paritaire : En cours NºISSN : En cours Dépôt légal à parution Avertissement : L’éditeur se réserve la possibilité de republier certaines enquêtes ou reportages des titres Lafont presse

LES MAGAZINES POSITIFS

Pôle Economie : Entreprendre, Création d’entreprise magazine, Franchise & Business, Argent & Patrimoine, Placer son argent, Business event’. Pôle Actualité : Jour de France, Intimité magazine, Confidences, Vérité, Succès, Spécial Stars, Gotha magazine, Royauté, Dynastie du monde. Pôle Auto : L’essentiel de l’Auto, Automobile revue, Automobile revue 4x4, Pratique Auto, Spécial Auto, L’essentiel de la Moto. Pôle Sport : Le Foot, Le Foot Gazette des Transferts, Le Foot Saint-Etienne, Le Foot Marseille, Le Foot Marseille magazine, Le Foot Paris magazine, Le Foot Lyon magazine, Le Foot magazine, Football magazine, Le Journal du Rugby, Le Rugby magazine, Le Sport Vélo, Footing magazine. Pôle Féminin : Féminin Psycho, Question Psycho, L’essentiel de la Psycho, Santé revue, Féminin Santé, Féminin pratique, Pratique Santé, Santé revue Seniors, Médecine naturelle, Santé médecine douce, Féminin mincir, Heureux. Pôle Maison-Déco : Maison Décoration, Féminin déco, L’essentiel de la Déco, Maison décoration Cuisines, Faire soi-même, Bricolez, L’essentiel du jardin, Jardin magazine, Jardiner. Pôle Centres d’intérêts : Spécial Chats, Spécial Chiens, Chats et chiens magazine, La Vie des animaux, Stop Arnaques, Défendez vos droits, Question pratique, Pratique magazine, Astro revue, Belles régions de France. Pôle Cuisine : Excellent, Féminin Cuisine, Cuisine magazine, Cuisiner au jour le jour, Pratique magazine Cuisine, Cuisiner, Gourmet gourmand, Cuisine Revue, Le magazine du vin, France art de vivre. Pôle Découverte : Science magazine, Science revue, L’essentiel de la Science, Philosophie pratique, Spécial Philo, Pourquoi magazine, L’indiscret, Le Magazine, Spécial Enquêtes, Spécial Céline, Le magazine des Arts.

Furet - Femelle cannelle, née en avril 2010. Arrivée au refuge le 26/01/2013. Séraphine a un côté “chipie” qui nous fait bien rire. Elle a un charme fou ! Tél. : +32 71 55 34 13 ou +32 4 78 84 20 71 www.codys-ferret.com

Furet - Mâle silver, né en avril 2012. Tic-Tac est calme, tendre et joueur à la fois. Il a besoin de la chaleur de vos bras. Cody’s ferret ABSL - Refuge pour furet. Tél. : +32 71 55 34 13 ou +32 4 78 84 20 71 - www.codysferret.com

Furet - Mâle putoisé, junior de taille moyenne. Tatoué, Vacciné, Propre, Stérilisé. Hadès est un gentil furet, très cool. Convient parfaitement pour un premier furet ! Refuge Les Furets Montagnards (73) : 06 89 65 08 27 www.les-furets-montagnards.org

Lapin nain - blanc/gris de 2 ans, stérilisé, en bonne santé, recherche une famille qui prendra bien soin de lui. Il est calme, joueur, câlin. Compatible avec les enfants. Montluçon (03) www.ladoption.com Chatons – César (tigré roux) et Cléopâtre (blanche et rousse), adorables chatons à adopter : tatoués, vaccinés, propres, stérilisés. César défend sa petite sœur Cléopâtre comme un lion et joue beaucoup. A adopter ensemble, ils s’entendent tellement bien… même s’ils peuvent être adoptés séparément. Ecole du Chat Libre du Parisis (95). Tél. : 01 39 31 07 90 - http://chatsduparisis.nice-forums.net

Entreprendre, groupe de presse coté à la bourse d’Euronext Paris (code MLENR)

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Ne manquez pas le prochain numéro de La Vie des Animaux, en kiosque le 17 septembre 2013


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