Special Chats 19 by Fabien Tourneur

Spécial Chats

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Siamois ancien type Sacré de Birmanie

 Un espace bien à eux Est-il fait pour tuer ?

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Les maladies de peaux La constipation Attention aux morsures !

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 Donner un comprimé Guide d’achat Devenir vétérinaire

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Nourrir au printemps

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Ses peurs et ses TOC L’arrivée d’un enfant

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Ils sont à adopter

Spécial Chats

En couverture : Norvégien, Zadock Von Arlesbrunnen NFO at 03 à Laurence Hoffman-Raggi,

Le magazine d’une passion

Février/Mars/Avril 2013 - Trimestriel N° 19

SOMMAIRE

Shopping 4 6

L’heure de la sieste Les dernières nouveautés

Zoom races 12 20

Le Siamois ancien type Le Sacré de Birmanie

Pratique 30 42 48

Acheter un chaton Quelle litière choisir ? Donner un comprimé

Métiers du chat 63

Devenir vétérinaire

Santé 36 58

Les allergies cutanées Attention aux morsures !

40 53 76

L’alopécie anxieuse et psychosociale L’organisation du territoire L’arrivée d’un enfant

Accessoires Zolux

Comportement

Dossier spécial 82

Les mystères du ronronnement

Alimentation 72 74

Régime de printemps La constipation

66 70

L’hyperesthésie Un tueur né ?

Psycho Cat Détente 7 8 88 90

Chat-ctualités Notre ami le chat Bibliothèque féline Calendrier des expos

Chats à adopter

Bonne action

Recherche chaton

DOSSIER SPECIAL : les mystères du ronronnement

Chats à vendre

> Prochain numéro : le 23 avril 2013 ABONNEZ-VOUS

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Shopping

L’heure de la sieste

2 en 1. Multirelax Love de Bobby : à la fois corbeille ou plaid douillet en fausse fourrure extra douce. Existe en 3 couleurs et en 3 tailles. 31 à 46 €, www.bobby.fr

Esquimau - Igloo douillet aux rayures indémodables. Dim. 45×45×40 cm, 37,99 €, www.uncadeau.com Edelweiss. Maison douillette avec petite fenêtre ! Toit imitation cuir, intérieur velours. Dim. 40 x 37 x 35 cm, 39,99 €, www.wanimo.com

Camp scout. Sac de couchage en fourrure synthétique. Idéal pour se cacher ! Dim. 50 x 40 cm, 15,99 €, www.wanimo.com Savane. Corbeille ronde « girafe » avec rebords hauts (18 cm). Fourrure toute douce, 19,90 €, www.wanimo.com

Le repos du guerrier. Coussin rond Malicieux de Bobby. Pratique et douillet, cœur en fourrure. Existe en 2 coloris, 42 €, www.bobby.fr La bonne planque. Igloo soft bordé de fourrure. Un vrai cocon ! Dim. 40 x 40 x 28 cm. 28,90 €, www.wanimo.com

Résidence secondaire. Niche Cottage avec coussin intérieur réversible en fourrure. Existe en 3 coloris, 61 €, www.bobby.fr ou magasins spécialisés.

C’est la guerre aux souris ! Maison Tank en carton très résistant. Bonus : la tourelle tourne ! 24,50 €, www.unpoildanslamain.fr

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Top Gun – Et- voici la version « avion » ! Minet adorera s’y cacher ! 19,95 €, www.unpoildanslamain.fr

Mobil home. Plaid rond Douillet de Bobby, réversible tissu et velours ras. Facile à transporter. Existe en 3 coloris, 28, 90 €, www.bobby.fr

Fauve Mondain. Hamac panthère à accrocher au radiateur (de 5 cm d’épaisseur). Spécial grands chats. Dim. 58 x 38 x 30 cm, 25,90 €, www.wanimo.com

Shopping

Bucolique. Couette fleur, jolie et bien rembourrée. 29,90 €, www.unchienenville.com

Tendresse. Couette cœur très moelleuse, en coton et polyester, 29,90 €, www.unchienenville.com Shopping addict. Panier Shopnic pliable, en nylon. A compléter avec coussin. Dim. 39 x 23 cm, 64,95 €, www.madeindesign.com

Chat perché ! Pouf décoratif et agrémenté de jolies broderies. Existe en 3 coloris. Bobby, 44 €, animalerie et sites spécialisés

Un jour mon prince viendra… Arbre à chat super complet « Life in a castel » par Trixie, Dim. 69 x 38 x 76 cm, 114, 90 €, www.wanimo.com

Dans ma bulle. Une forme enveloppante et un intérieur en fourrure. Le rêve ! Modèle Bulle de Bobby. Existe en 3 coloris, 54 €, www.bobby.fr

Cœur tendre. Igloo rempli de ouate pour un maximum de confort. Coton (80%) et polyester (20%). 49,90 €, www.unchienenville.com

Tchou tchou ! Arbre à chat locomotive muni d’un coussin, d’un griffoir, d’une cachette et d’un promontoire. Dim. 82 x 52 x 63 cm, 179 €, www.unchienenville.com Hibernation. Berceau “My Kitty Darling” avec coussin amovible. Coloris lilas ou beige, 29,90 €, www.wanimo.com

Attention au départ. Arbre à chat Wagon. Un griffoir, 7 ouvertures, une niche et une plateforme. Dim. 77 x 47 x 57 cm, 169 €, www.unchienenville.com

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Shopping

Les dernières nouveautés… Design. Gamelle Tigrito pour chat, par Alessi. Dim. 32 x 16 x 28 cm, 55 cl, coloris divers, 59 €, www.madeindesign.com

Petit ami. Peluche parfumée à l’herbe à chat, rechargeable. Dim. 10 cm, 3,99 €, www.wanimo.com

Grat grat ! Griffoir en sisal, modèle souris de Trixie. A fixer au mur ou à poser au sol. Dim. 60 x 38 cm, 19,90 €, www.wanimo.com

Transport exceptionnel. Caisse de transport, coloris beige ou bleu. Deux modèles : avec ou sans « toit ouvrant ». Dim. 50 x 32 x 29,5 cm. 32,90 € et 42,90 €, www.wanimo.com Capitaine Colin. Joli collier en nylon rouge ou bleu avec arête de poisson et grelot coloré. TU : 30cm x 10 mm, 4,90 €, www.jaiduchien.fr Maya l’abeille. Jolie abeille en tissu coloré, remplie d’herbe à chat. 9,95 €, www.jaiduchien.fr

Souricière. Bol souris anti-dérapant en plastique. Dim. 15 x 11 cm, existe aussi en noir, argent et doré, 9 €, www.sur-leur-31.com

Miaou ! Taille crayon insolite qui miaule lorsque vous l’utilisez ! 2 coloris, 10.90 €, http://nodshop.com

Chat qui pêche. Jouet en peluche douce et en corde, en forme d’arête de poisson. A chasser et à mordre ! Dim. 18 cm, 7,20 €, www.jaiduchien.fr

Doudou. Peluche chauffante après quelques secondes au micro-onde. Idéale pour les premiers jours après l’adoption. Dim. 17 cm, 7,99 €, www.wanimo.com

Taxi 4 étoiles. Ce sac capitonné de fibres lui assurera un confort optimal. Dim. 33 x 25 cm. 84 €, www.sur-leur-31.com

Bêtes de mode - Pour tous les amoureux des chats et des costumes… Vous trouverez de tout sur cette fantastique boutique nippone ! www.petoffice.co.jp/catprin

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Rétro. Elégante gamelle de couleur crème et belle écriture “Cat” en noir. Passe au lave-vaisselle. 19,90 €, www.jaiduchien.fr

Insolite… Attention chat méchant ! Au Royaume-Uni, un chat appelé Tiger (Tigre) attaque les facteurs et en aurait blessé trois. La poste a donc décidé de ne plus distribuer de courrier à la maison concernée. Le chat, âgé de 19 ans (93 “années humaines”) dort 20 heures par jour. Il ne peut pas être responsable selon sa maîtresse.

Un chat, ça peut être méchant, surtout avec le facteur !

Chat-ctualités

Artistique ou grotesque ?

L’artiste néerlandais Bart Jansen a eu la drôle d’idée d’empailler son chat et de le transformer en hélicoptère. L’œuvre a été baptisée « Orvillecopter ». L’artiste précise que ce “chatcoptère” fait partie d’un projet visant à rendre hommage à son chat, tué par une voiture.

Superminou ?

Bizarreries de la nature…

Le « lancer de chats », une œuvre artistique ?

Chats Siamois ? Frank et Louie est devenu le chat à deux têtes le plus vieux du monde ! Né avec une malformation, ce chat du Massachussetts, (abandonné puis recueilli par une infirmière vétérinaire), a réussi à dépasser l’âge de 12 ans. Il vient de rentrer dans le livre des records 2012.

En novembre dernier, le plasticien flamand Jan Fabre est au cœur d’une polémique à la suite d’une vidéo montrant un « lancer de chats » dans l’Hôtel de ville d’Anvers (Belgique). On y voit plusieurs personnes lancer des chats en l’air, dont certains retombent lourdement sur les marches de l’Hôtel de ville. Jan Fabre s’est excusé publiquement : « Je regrette vivement que ces animaux soient mal retombés. Je veux m’excuser auprès des amis des chats. Ce n’était pas mon intention de les blesser ou de leur du faire mal. Ils vont bien ! », a-t-il assuré. Mais il a aussi minimisé l’incident : « J’ai l’impression qu’on a voulu faire du sensationnalisme et que c’est exagéré », a-t-il martelé. Jan Fabre a été agressé physiquement à la suite de la diffusion de cette vidéo. Il est actuellement sous protection policière. Internationalement reconnu, l’artiste a fait de la provocation son fond de commerce en créant récemment un concours de masturbation et des pièces évoquant le sang et l’urine…

Double tête et double record : ce drôle de chat se distingue aussi pour sa longévité exceptionnelle

4 oreilles pour mieux entendre ! Voici Yoda, un matou américain doté de 4 oreilles ! Ce n’est pas un cas unique, ce type de difformité a déjà été remarquée en 1957 aux EtatsUnis. Il avait de petits yeux et sa mâchoire était légèrement reculée, donnant à sa tête une forme étrange. La croissance du chaton et sa taille Une petite étaient normales, mais le chat sempaire d’oreilles blait léthargique. Les chercheurs en supplémentaire : un ont déduit que le cerveau avait égalecas rare et étonnant ! ment été atteint. Cependant, tous les chats à 4 oreilles ne sont pas affectés par ces problèmes : un chat semblable a été exhibé dans un spectacle britannique à la fin des années 1990. Cette bizarrerie mise à part, il était tout a fait normal.

Cette « performance » est inspirée de la photo « Dali atomicus » de Philippe Halsman (1948)

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Humour

Notre ami le chat

Suite…

Texte : L’Odieux Connard, http://odieuxconnard.wordpress.com

Combien d’internautes nous parlent de leurs félins préférés et de leurs aventures quotidiennes ? Certains ont même des blogs entièrement consacrés à leur chat ! Difficile en effet de passer une journée, sans qu’à l’orée d’un site, on découvre la photo d’un chaton nous regardant de ses grands yeux humides ! Alors permettez-moi à mon tour, de vous présenter ce fantastique animal qu’est le chat… Anatomie Contrairement à celle de Grey, l’anatomie du chat peut prêter quelque intérêt. En effet, le chat est constitué de 250 os, soit 44 de plus qu’un être humain ; cela est évidemment uniquement un acte de pédanterie inqualifiable, dont le seul objectif est de jeter une nouvelle fois mépris et discrédit sur leurs maîtres humains. Cependant, bien que doté de près de 25% d’os en plus, de muscles puissants et même de griffes, le chat continue de venir vous casser les pieds à 6 heures du matin pour qu’on lui ouvre sa boîte de Ron-Ron. C’est un peu comme mettre Steevy dans un Mirage 2 000 : suréquipé mais complètement stupide. A noter que le chat peut sauter jusqu’à 5 fois sa taille en hauteur, courir jusqu’à 40 km/h et éventuellement nager comme un dieu, mais il tentera de griffer toutes les personnes tentant de le doucher, juste par principe.

Les chats sont des parasites fainéants, collaborateurs et méprisants

vous lui achetez des croquettes (v’la le prédateur) « top équilibre » aux douze légumes assaisonnées à l’italienne, ce saligaud se fera un plaisir de vous vomir sa portion à 24 € sur le tapis du salon. Cependant, ça ne l’empêchera pas d’essayer de recommencer tous les jours, et de se mettre à brailler comme un mourant dans sa tranchée si jamais vous lui servez des croquettes hard discount.

Un système digestif redoutable Le système digestif du chat est l’une des pires créations divines qui soit : il est constitué d’un estomac minuscule mais incroyablement acide, d’un intestin grêle et d’un gros intestin relativement courts, et peut faire effectuer à sa nourriture le trajet boubouche-cucul en moins de 15 heures. Cependant, comme son estomac est minuscule, le chat peut manger jusqu’à 16 repas par jour, loin devant les hobbits. Il miaule donc d’autant plus souvent, sans compter qu’en sus, il supporte très mal la diversité alimentaire : si

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Contrairement à celle de Grey, l’anatomie du chat peut prêter quelque intérêt

Humour Son ouïe est particulièrement sensible, ce qui lui permet d’écouter du David Guetta en douce

L’ouïe

L’odorat

L’ouïe du chat est particulièrement sensible : là où vous n’entendez que jusqu’à 20 000 Hz, le chat entend jusqu’à 50 000 Hz, ce qui lui permet d’écouter du David Guetta en douce. Il peut par ailleurs faire pivoter ses oreilles afin de mieux capter les sons, et ainsi entendre les variations les plus subtiles. Étonnamment, le chat ne perçoit pourtant pas certains sons, tels que « Descend du canapé saleté ! », « Raaah, le tapis ! » ou « Tu vas la fermer ? » Aucun scientifique n’a réussi à expliquer ce curieux phénomène, que certains illuminés appellent « le mépris ».

Le chat possède 200 millions de terminaux olfactifs, contre seulement 5 millions chez l’homme ; il peut ainsi sentir le territoire d’un autre chat, détecter de la nourriture empoisonnée ou avariée, ou même faire son difficile. Grâce à l’organe de Jacobson, il peut même « goûter » les odeurs. Curieusement, le chat ne sent pas ses propres pets, sinon il arrêterait tout de suite.

Point intéressant, de nombreux chats blancs sont complètement sourds ; cette théorie est renforcée par le fait que même en absence d’humains à mépriser, les chats blancs n’entendent pas, par exemple, des chats noirs miaulant derrière eux. Cette expérience scientifique renforce une vérité générale connue : quand les noirs gueulent, les blancs font les sourds.

Le goût Le chat n’a aucun goût : il ne sait pas distinguer un bon d’un mauvais brandy, rigole au cinéma devant « Bienvenue chez les Ch’tis » et pleure devant « Titanic ». A noter que le chat n’est pas réceptif à tout ce qui est sucré : inutile de le gâter, donc. Le chat préfère se lécher tout le corps avec la même langue qui lui sert à se nettoyer -des pattes au croupion

La vue Le chat dispose d’yeux particulièrement performants puisqu’il voit jusqu’à 287°, contre 180° chez l’homme. Il peut ainsi mieux détecter ses proies (souris, mulots, merles) et percevoir les menaces environnantes (chiens, obstacles, pieds au cul). Le chat peut aussi voir très facilement dans la pénombre, bien qu’il soit aveugle dans l’obscurité la plus totale. La vue du chat est tellement incroyable que ces derniers en sont particulièrement fiers, et pensent qu’elle est l’un de leurs meilleurs atouts : la nuit, sur les routes nationales, on croise régulièrement des chats particulièrement pédants qui pensent que leur regard suffit à figer une Peugeot 206 lancée à 90. En général, ils ont tort.

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Humour

La 206 : prédateur naturel du chat…

Le toucher Grâce à ses vibrisses, poils situés un peu partout sur le chat, y compris sous la forme de moustaches, le chat peut « sentir » les obstacles. Il se dirige ainsi bien mieux, et peut effectuer des manœuvres complexes en sentant si oui ou non un passage est trop étroit pour lui. Aux fabricants de Mini Cooper : pensez à installer des moustaches sur vos véhicules, ça aiderait nos amies les femmes à réussir un créneau.

Structure sociale Le chat est un animal particulièrement territorial ; il partage l’espace disponible avec ses petits camarades, chacun définissant sa « zone », façon Berlin. Cependant, rien n’indique qu’il y ait des chats communistes pour autant : j’ai dit qu’ils n’avaient aucun goût, mais tout de même, pas à ce point là. A noter que dans l’équation du partage territorial, le chat ne prend jamais en compte les humains, qu’il considère comme des détails ; à moins d’uriner aux quatre coins de votre chambre à coucher, le chat continuera donc à essayer d’y rentrer.

Communication Tout comme Loana, le chat ne communique que par deux biais : les phéromones et les positions corporelles. Grâce aux premières, le chat peut ainsi marquer son territoire et donc continuer de « communiquer » même lorsqu’il n’est pas à proximité ; grâce aux secondes, le chat peut communiquer avec ses semblables, puisqu’il faut savoir que le chat miaule peu avec les autres félidés (particulièrement en dehors de la reproduction) ; il ne le fait que pour exaspérer les hommes, et le moins que l’on puisse dire est qu’il y arrive à merveille. Il peut ainsi miauler de différentes manières, afin de transmettre des messages bien distincts : signaler sa présence, demander de l’attention, exprimer sa faim, sa soif, insulter vos génitrices, manifester sa peur, etc. Il peut aussi grogner et cracher lorsqu’il est en colère, ou bien ronronner lorsqu’il a fait une bourde (comme massacrer votre commode Louis XVI) afin d’amadouer Madame et d’échapper ainsi à la colère de Monsieur. Le chat est manipulateur et lit Machiavel aux toilettes.

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Le chat préfère attendre sur son gras en miaulant que l’on vienne remplir sa gamelle

Important : griffer est devenu quelque chose de si courant chez le chat que certains scientifiques partisans du « ni claques, ni fessées » en ont déduit que c’était un moyen de communiquer. Un peu comme ces jeunes margoulins qui brûlent des voitures « pass’qu’ils sont en colère tu vois ». Si le chat n’était pas totalement dépendant de ses maîtres, il vivrait dans les cages d’escalier de Clichy et écrirait son nom à la griffe sur les vitres du RER.

Sommeil Un chat dort jusqu’à 18 heures par jour, et se garde ainsi 6 heures pour diverses activités, de préférence futiles : jouer avec une balle en mousse, grimper aux murs, passer des appels anonymes, manger et boire. A noter que le chat rêve, ce qui permet donc d’effectuer des inceptions dessus. Par exemple, vous pouvez lui implanter le souvenir d’un coup de pied au cul, d’un voyage aux Seychelles ou même réaliser une extraction afin de savoir où il a caché sa souris en mousse qui fait pouic-pouic. Fabuleux.

Toilette Le chat est réputé pour être un animal très propre, au motif qu’il fait régulièrement sa toilette. Entendez par là : il ne veut surtout pas qu’on le douche, non, il veut se lécher tout le corps, avec la même langue qui lui sert à se nettoyer des pattes au croupion. Détail important, le chat en se nettoyant avale de nombreux poils, qu’il se doit donc de régurgiter un peu plus tard, généralement dans un bruit qui n’est pas sans rappeler un concert de métal. Mais oui, sinon, c’est un animal très propre. Le chat se rend à la selle environ deux fois par jour, et urine jusqu’à six fois. Ces deux outils lui servent aussi parfois à marquer son territoire, et il peut parfois déféquer dans un endroit bien en vue, afin que son étron fasse étalage de sa puissance fécale à tous les passants.

Chasse Le chat a besoin de taurine, présente dans la viande et le Red Bull ; ne pouvant ouvrir une canette proprement, le chat en est donc réduit à chasser. Il choisit en général des cibles plus

Humour S’il sort la nuit, c’est uniquement pour retrouver ses potes

Vous en conviendrez, le chat est décidément bien consternant. Une fois que le mâle a séduit la femelle, il peut l’emmener au restaurant, au cinéma ou au Macumba, puis une fois que la damoiselle aura abaissé ses défenses, il passera à l’attaque ; l’accouplement dure entre 5 et 15 secondes, soit deux fois plus que chez certains humains.

petites que lui (oiseaux, rongeurs, nains de jardin…), puisque le chat est très lâche, et s’approche discrètement avant de leur briser la nuque d’un bon coup de mâchoire bien senti. De fait, le chat aime les films avec Steven Seagal, qui utilise des stratégies relativement proches. Attention cependant : le chat reste avant tout un gros fainéant, et préfère attendre sur son gras en miaulant que l’on vienne remplir sa gamelle. Quand il s’agit de bouffer vos meubles et de se barrer quand vous approchez, Monsieur est un prédateur sauvage, mais à l’heure du repas, il se souvient soudainement qu’il est domestiqué. Le chat se fout de vous, j’insiste. S’il sort la nuit, c’est uniquement pour retrouver ses potes et se marrer en pensant à tout ce qu’ils vous ont fait croire dans la journée.

Reproduction

Environ 64 jours plus tard, la femelle donnera naissance à une merveilleuse portée comptant généralement quatre à cinq chatons ; ces derniers quitteront le placenta sous le regard attendri de leur mère, pour mieux rejoindre un sac plastique où ils seront assommés à coups de gourdin avant de s’en aller vers l’océan. Ainsi va le cycle de la vie, et de la mer dont les premiers organismes vivants sont sortis, nos amis les chatons retournent paisiblement. Non, vraiment, mes bons lecteurs, arrêtons de céder à cette désinformation plurimillénaire : les chats tentent de manipuler l’humanité avec leur côté kikinou (et ne dites pas « pas mon chat ! » ; ça voudrait dire qu’il a fini de vous retourner l’esprit), mais plus que jamais, nous devons nous souvenir que ce ne sont rien d’autres que des parasites fainéants, collaborateurs et méprisants. Et ça, c’est mon rôle, pas le leur. L’Odieux Connard http://odieuxconnard.wordpress.com

Lorsque mâles et femelles sont pubères et que les premières chaleurs se font sentir, ils se mettent alors à communiquer par miaulement, ce qui nous donne à peu près ceci : « Miaaaaw… - Miaaaaaaaw… - Miaaaaaaaaaaaw…. - Miaw ? - Miaaaaaaw… - Vos gueules les chats ! Y a des gens qui veulent dormir ! - Miaaaaw ! » Ce que nous pouvons traduire par « Hé ! Mam’zelle ! Bien ou bien ? - Ouais salut mec, tu kiffes ? - Mais graaave bébé ! Comment t’agites ta croupe c’est graaave ! Ça te dirait d’aller voir ma litière ? Elle est tunée avec des autocollants Whiskas. - Le kiff ! C’est loin ? - Nan vas y viens bébé, j’vais t’mettre la fièvre ! » - Vos gueules les chats ! Y a des gens qui veulent dormir ! - Wah vas-y ta gueule bâtard t’as du bol que j’sois d’bonne humeur sinon j’chierais dans ton jardin »

Il partage l’espace disponible avec ses petits camarades, chacun définissant sa « zone », façon Berlin

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Races : Le Thaï

Thaï,

Siamois d’hier

Love Deluxe Georgia On my Mind

Texte et photos : Manuella Férut, Diamond Life’s Thaï Cattery & Love Deluxe’s Thaï Cattery

Thaï ou Siamois leur histoire est la même, commune à peu près jusqu’aux années 70, le Thaï est ce que l’on appelle le Siamois ancien type, dit Old Style Siamese…

e Siamois a évolué essentiellement dans deux directions depuis les premiers natifs importés. Cette évolution a été conforme à la vision et à la sélection de plusieurs générations d’éleveurs du monde entier. Dès 1970, apparaît un Siamois très fin, longiligne, avec une queue en fouet, de longues pattes délicates, de grandes oreilles, un profil droit et des yeux en amandes. Il n’y a pas de photos de Siamois moderne, ultra mince, avant. Les Siamois si minces ne se trouvent dans aucune des photos du XIXe ou début du XXe siècle.

Les premières photos des Siamois extrêmes n’apparaissent que bien après la deuxième guerre mondiale. De nombreux livres ont été publiés sur les Siamois à partir des années 50. La plupart des Siamois décrits dans les livres de cette époque étaient des Siamois toujours semblables au type du début XXe siècle, influencé par la Prestwick Cattery. Quelques Siamois modernes furent aussi montrés en shows à ce moment là. Certains, plus épais, de type ancien, qui ressemblaient à Wankee ou à Tiam O’Shian sont également toujours présent en exposition. En 1964, dans un ouvrage de

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l’éleveuse Marges Naples, on découvre la photo de l’un des premiers sujets : extrêmement fin et allongé, à l’ossature très fine et avec la tête très triangulaire et étroite du Siamois moderne. Ce chat s’appelait Fan-T- Cee, un étalon très admiré et largement utilisé pour la reproduction. Néanmoins les photos montrant des siamois modernes dans les livres ne sont pas courantes avant les années 80. Si l’on prend toutes ces données ensemble, on peut suggérer que les éleveurs modérés cherchaient toujours l’Old Style, aussi les Siamois Ancien Type sont prédominants jusqu’à la fin du XXe siècle. Également on peut estimer que le type

Fan-T-Cee, un étalon très admiré et largement utilisé pour la reproduction (1954)

Races : Le Thaï Le Thaï est une race native et naturelle, originaire d’Aise du Sud-Est était varié dans la morphologie, dans une continuité de taille, moyennement mince et modérément allongé, pouvant être de grande taille ou avec des os plus épais, plus robuste et a tête peu allongée.

« Mix and Match » Beaucoup de chats étaient des intermédiaires, des « mix and match », à l’égard de ces traits. Probablement que la plupart sinon, tous, avaient des têtes triangulaires, arrondies, avec des joues assez rondes, une tête, un corps, la queue, légèrement allongée. Mais jamais aussi extrême, ou de manière si homogène que les Siamois modernes. Cependant et heureusement, d’autres éleveurs ont choisi de ne pas moderniser le type, en restant plus traditionnel, conservant le Siamois tel qu’il était dans les années 50 et 60.

Hommage à la Thaïlande C’est aujourd’hui celui que l’on l’appelle Thaï, en hommage a son pays d’origine, mais aussi Siamois ancien type, Old Style Siamese, Classic Siamese ou encore Siamois traditionnel. Extrême en aucune sorte le Thaï est moins délicat que son « frère » moderne, mais aussi moins fragile et d’une santé plus robuste. Le Thaï est un chat qui ne peut et ne doit avoir qu’un long pedigree de Siamois derrière lui.

Equinox de l’Aurore Australe, blue point

Preossia, chat d’exception Preossia a pu préserver toute la pureté de certaines des lignées originelles des premiers Siamois importés du Siam au travers ses Thaïs d’aujourd’hui. Dans les pedigrees des lignées de chats de Preossia, on retrouve Green Lane Sam, mais aussi tous les illustres ancêtres, Puteh, Wankee et Tiam O’Shiam... Ce sont avant tout ces groupes d’éleveurs et de passionnés qui ont permis la reconnaissance du Thaï par les différentes fédérations félines, comme la WCF, la TICA en 2007 et le LOOF en 2002. Pour toutes ces fédérations, le Thaï concourt en championnat et possède son propre standard, différent de celui du Siamois. Standards malgré tout différents pour chaque fédération. La FIFe, comme le CFA, ne reconnaissent pas encore la race Thaï.

On l’appelle Thaï, en hommage a son pays d’origine la Thailande, mais aussi Siamois ancien type, Old Style Siamese, Classic Siamese ou encore Siamois traditionnel

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Races : Le Thaï

Sandypoint’s Roman of Diamond Life

Le Thaï ressemble aux Siamois modérés

Personnalité et caractère Une bonne domestication, révélée par un niveau élevé de communication et d’affection avec les êtres humains est une indication de réussite. Ceci est particulièrement vrai avec les félins, qui sont d’une espèce naturellement indépendante. La personnalité du Siamois et la dévotion sans limite pour son propriétaire on sans doute clairement contribué à sa grande popularité depuis son arrivée en Europe. Tant de caractère, tant de voix, et d’amour dans une créature aussi mince ! Que cela soit par un langage du corps spécifique ou par ses vocalises rauques, le Siamois et le Thaïs sont déterminés à communiquer. La qualité et la quantité de leurs bavardages dépendent beaucoup de la « quantité » de conversations qu’ils ont eu pendant leur « enfance ». De plus, ils ont tendance à vocaliser en proportion directe avec leurs désirs, et bien-sûr exigeant toujours d’avoir le dernier mot !

Toujours plus proche

Love Deluxe’s Georgia on my Mind

Ils ne tolèrent ni l’isolement, ni l’éloignement du maître, ils veulent tout le temps faire partie de la vie de leur propriétaire et de leur famille. C’est un chat présent et charismatique, de par sa beauté, mais aussi par son caractère assez exclusif. Tout Thaï qui se respecte pense fermement être votre meilleur ami, et dans beaucoup de cas, il l’est ! Ils sont extrêmement curieux, espiègles, malicieux, téméraires, déterminés et alertes, mais aussi très vifs et joueurs. Ils sont aussi protecteurs vis à vis de leur propriétaire et peuvent grogner à l’approche d’un étranger ou d’une menace. Ils nous suivent de partout dans la maison et dans le jardin, pour jouer et chercher comme un chien, et même rapporter les objets lancés !

Un chat-chien ? Vous pouvez le sortir en laisse sans encombre, tout est question d’éducation. Mettez-lui un harnais à sa taille et vous verrez qu’après quelques sorties, il vous attendra devant la porte des qu’il vous verra prendre ses affaires ! S’il fait froid, vous pourrez également lui mettre un manteau ou un pull, le Thaï est un chat très coquet et plutôt « Fashion » ! Ce sont des chats tolérants, généreux, compréhensifs et d’une grande loyauté. Que ne feraient ils pas pour charmer ou amuser leur maître ? Vous constaterez rapidement que le Thaï est un chat d’une grande intelligence et d’un incroyable pragmatisme. Vous pourrez assez facilement lui apprendre une multitude de tours et de « commandements ». En fait plus vous lui en

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Races : Le Thaï Des chats robustes, avec des joues rondes. Certains les surnomment « Applehead » apprendrez, plus vous le solliciterez, et plus il sera capable d’évoluer et apte à vous comprendre. On pense que l’intelligence d’un animal se mesure et se révèle par son interaction avec son environnement.

Un joueur né Le Thaï est un chat joueur, qui apprend extrêmement vite, établit des rituels précis correspondant a des situations ou des envies précises, s’adapte, évolue, réfléchit, communique vraiment ! Tout ce qu’il fait, n’a qu’un seul et unique but, faire plaisir à son maître. Le Thaï est un chat qui aime profondément « son humain », toutes les personnes ayant eu la chance d’en avoir eu un vous le diront. Il n’y a pas d’amour plus complet et plus entier que l’amour d’un Thaï pour son maître. Il n’existe pas d’ami plus loyal et plus aimant que « le Chat Royal du Siam ». Pointilleux et casanier dans ses habitudes, le Thaï a pourtant un sens entonnant du plaisir. Beaucoup de livres on été écrits sur les Siamois et leur pitreries. Il sera toujours joueur et vif, même avançant dans l’âge. Le Thaï est un chat qui vit vieux, généralement entre 15 et 20 ans, sans problème de santé particulier.

Le toilettage Il est aussi facile à toiletter, ses poils sont courts à très courts et soyeux. Les caresses ou la brosse en poil de sanglier lui conviennent bien. Il apprécie généralement le brossage, et y prend même souvent du plaisir, c’est un moment de partage avec son maître qui s’occupe de lui ! Il acceptera facilement les lavages en baignoire, pour peu que l’on l’y habitue gentiment.

La cohabitation Gentils et tolérants avec les autres animaux de la maison, il sera le grand ami des chiens, petits ou grands. Comme avec les enfants, avec qui il jouera sans griffer. Les chattes-mères Thaïs, sont de bonnes mamans douces, aimantes et confiantes, jamais agressives. Elles choisiront votre lit et même se blottiront contre vous, pour mettre leurs petits au monde, pas d’endroit sombre et caché pour elle. Elles voudront partager ce moment de joie intense avec vous, et vous confieront sans crainte leurs chatons.

Tant de caractère, tant de voix, et d’amour dans une créature aussi mince !

Aujourd’hui en Europe Le Thaï est une race native et naturelle, originaire d’Asie du Sud-Est, qui s’est développée initialement et pendant des siècles sans aucune sélection humaine. Normalement, le Thaï doit être exempt de toutes maladies génétiques. Avoir un Thaï, à la maison et à la fois enrichissant et thérapeutique, tant il apporte une vraie camaraderie mais aussi des moments ludiques de joie, d’hilarité et de profonde complicité. Ils sont tantôt ronronnant sur les genoux, endormis sur les journaux ou cavalant sur les claviers, ou bien encore se cachant dans un placard ou dans un lit... Une fois que vous avez été « possédé» par un Thaï, vous ne pourrez plus jamais avoir d’autre chat. « Qui a un Siamois un jour, en aura toujours ! »

Attention aux « supermarchés » du chat On peut toute fois regretter qu’il ne soit pas encore plus populaire. En effet, il y a vraiment peu trop peu d’éleveurs de Thaïs en France, et moins encore d’éleveurs sérieux. Le récent retour d’engouement pour cette race a suscité de fausses vocations... avec de bien mauvaises motivations ! Malheureusement, certains éleveurs ont trop de reproducteurs et font naître trop de chatons. Et cela, vous l’avez compris, pour des raisons financières. Ces « supermarchés du chat » qui fournissent des chatons toute l’année sont à fuir. Ces personnes ne se soucient de rien : ni des lignées, ni de la consanguinité, ni de la santé des chats, (épuisant les mères-chattes avec plusieurs portées par an) et se soucient encore moins de l’équilibre psychologique des chatons, qu’ils vendent souvent trop tôt... D’ailleurs, on ne parle plus vraiment d’éleveurs mais seulement de naisseurs, vendant des chatons par dizaine et pas toujours en bonne santé ni correctement vaccinés et peu ou mal socialisés.

Il ne tolère ni l’isolement, ni l’éloignement du maître

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Races : Le Thaï

Où acheter son Thaï ? Préférez les petits élevages familiaux avec peu de chats, mais entourés de soins et d’amour. Eurothaï, club officiel du chat Thaï, agréé par le LOOF (en France et Belgique) est un gage de qualité. Le club Eurothaï est à votre disposition par mail et/ou par téléphone afin de vous conseiller et vous aider, que vous soyez éleveur ou particulier, adhérent ou non à trouver le Thaï de vos rêves. Ceci est primordial pour votre futur chaton, mais aussi pour vous. Un chat mal sevré, mal socialisé, vendu trop tôt, ou dont personne ne s’est occupé correctement, pourra difficilement répondre à vos attentes et ne sera pas toujours apte à la vie familiale.

Un caractère souple

Certains éleveurs font de leur mieux car ils y mettent tout leur cœur : ils s’impliquent avec passion dans la grande aventure de l’élevage. Toutefois, d’autres se lancent par appât du gain ou dans le meilleur des cas en dilettante, sans se soucier de l’énorme travail réalisé pas les générations précédentes… Trois grands courants dans l’élevage du Thaï sont à distinguer, et pour ainsi dire, trois manières d’élever.

Protéger et sauver l’Ancien type Certains groupes et éleveurs ont protégé et sauvé l’Ancien type, en ne modernisant pas leurs lignées. Malgré la tentation de suivre la mode, ils ont su résister aux nouveaux critères de beauté des Siamois Modernes. Ces éleveurs de l’ancienne école ont conservé les Siamois identiques à ce qu’ils étaient pendant l’âge d’Or, les années 50 – 60. Ces lignées, essentiellement gardées et reproduites

Bien sûr, le chat demeure un animal relativement malléable et au cas où, les comportementalistes vous aideront toujours - autant qu’ils le pourront - à «sauver» la situation. Malheureusement, il existe peu d’éleveurs sérieux et aussi bien trop peu de Thaïs en expositions félines, que ce soir en shows ou sur les podiums. Bien souvent, les juges ne sont pas assez formés sur la race, jugent selon un mauvais standard ou des aprioris bien ancrés.

Le Thaï n’est pas une race « reconstruite » Aujourd’hui encore, certains juges pensent à tort, que le Thaï est une race «reconstruite» par les éleveurs Allemands grâce à des croisements peu orthodoxes... Pas de langue de bois, certaines lignées sont mauvaises et d’autres sont perverties, oui, le club de race en est conscient, mais leur devoir d’éleveurs est aussi l’honnêteté est la sélection rigoureuse de leurs reproducteurs. Ceci n’est pas propre à cette race, ce problème est récurrent et inhérent à toutes les races.

Curieux, espiègle, malicieux, téméraire, déterminé et alerte, mais aussi très vif et joueur

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Love Deluxe Happy Girl, chocolat point femelle

Races : Le Thaï Un chat présent et charismatique, de par sa beauté, mais aussi par son caractère assez exclusif depuis longtemps chez les éleveurs de PREOSSIA sont pures et les pedigrees sont magnifiques. Leurs chats, sont appelés Thaïs ou Siamois selon les fédérations, mais sont en tous point conformes aux anciennes photos et aux anciens standards. Ces lignées et ces chats sont extrêmement recherchés, mais le groupe ne confie ces « Pur-sang », ces perles d’élevage qu’à très peu de personnes... ces élevages sont très peu de par le monde à travailler les lignées de PREOSSIA. Beaucoup de demandes, mais peu d’élus. L’enjeu est important et le but est d’œuvrer seulement et uniquement pour la race.

Retrouver le Siamois d’antan

Jessy of Catcramer, lilac point

Certains éleveurs depuis les années 90, ont choisi et cherché chez les Siamois, les chats les moins « pointus », les moins élégants, les plus ronds, et les ont accouplés. Sélectionnant de nouveaux les plus conformes a leurs souvenirs d’enfance. Ils voulaient retrouver leur Siamois d’antan, celui qui était resté sur le bord du chemin, oublié... Ces éleveurs ont fait un travail de sélection inverse allant a contre courant de la mode et des nouveaux critères de beauté. Ils ont réussi et, au bout de quelques générations, ont retrouvé des Siamois ancien type. Et tel le phénix qui renaît de ses cendre, il réapparut mais sous le seul nom de Thaï, pour le WCF, puis pour le LOOF (pour la TICA en 2007). Malgré tout, cette voie suscite quelques problèmes en Europe, comme une consanguinité avérée, une perte de nombre de lignées (le mariage Thai x Siamois n’étant pas autorisé sauf pour la TICA, nous ne pouvons donc plus vraiment - en France réintégrer les vieilles lignes Siamoise dans nos élevages) et une réduction du patrimoine génétique, ainsi qu’une prévalence du gène Long Hair (nous nommons Variants, les Thais ou Siamois ayant eu des apports de Balinais ou Mandarins ) Balinais, Oriental, Mandarin ne sont en fait que des variations autour de la race Siamois- la définition d’une race est dans le texte « Une population animale prise au sein d’une espèce, caractérisée par un génotype moyen particulier conduisant à la manifestation d’un phénotype intéressant la morphologie, la robe et une certaine tendance d’aptitude (physiologie et psychologie) pouvant varier en fonction des conditions de milieu etc. » B. Denis. Génétique et sélection chez le chien. Editions PMCAC, 1997 Cette voie est celle suivie par une majorité d’éleveurs en Europe. Certains font du bon travail et leurs chats et chatons sont conformes à ce que doit être un Thaï en tous points. Mais beaucoup d’efforts restent encore à faire, notamment au niveau du choix et de la recherche de nouveaux reproducteurs et de l’orientation que ces éleveurs souhaitent donner à la race Thaï.

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Races : Le Thaï

La voie de la facilité Certains éleveurs peu scrupuleux et irrespectueux du travail déjà fait, ont truqué la donne. Ils ont simplement utilisé des Siamois modernes pour les croiser avec des Bristish ShortHairs ou avec d’autres Shorthairs européen : des mariages qui se sont avérés catastrophiques.... Le Thaï ne doit jamais ressembler à un chat de race européenne, ou d’une quelconque race de l’Ouest. Le Thaï est une race uniquement d’Asie du sud Est, avec un patrimoine génétique tout à fait unique ! En prenant ce raccourci, certes, ils ont obtenu des Siamois avec un visage rond et les ont enregistrés en tant que Thaï. Malheureusement, cela a donné lieu à toute sorte de maladies génétiques, de tares, menant tout droit à la dégénérescence complète de la race. Il en résulte, des chats absolument non-conformes, gras, larges, courts sur pattes, avec une morphologie bréviligne ou médioligne dans le meilleur des cas, une grosse tête trop ronde ou ovoïde, une fourrure dense avec un épais sous poil, une couleur d’yeux souvent terne, une petite queue courte et large... Et quand au caractère, ce n’est plus celui du Thaï. Certains éleveurs

Le Thaï est un chat qui ne peut et ne doit avoir qu’un long pedigree de Siamois derrière lui.

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Races : Le Thaï Un chat élégant avec de beaux contrastes, révélés par de profonds yeux bleus… N’oublions pas que le véritable Thaï est seulement et a toujours été le Siamois originel. Qu’il ne peut qu’avoir un long pedigree d’ancêtres Siamois. Il ne doit en aucune manière ressembler à un chat de race occidentale.

Le standard

continuent à modifier, voire détruire cette race, en jouant aux apprentis sorciers. Non contents de modifier la morphologie du Thaï et son caractère, ils modifient aussi les couleurs pour mieux les inventer. Jamais un véritable Thaï ne pourra être Golden point ! (une nouvelle couleur, arrivant tout droit des pays de l’Est.). Ainsi, les deux premiers courants sont honorables et sont le fruit d’un travail acharné d’amour, de préservation et de recherche constante. Le patrimoine génétique du Thaï en Europe étant assez « faible » et beaucoup de Thaïs sont importés de l’étranger.

Escroqueries en tous genres Là aussi la prudence et la plus grande réflexion s’impose, car quelques malheureux éleveurs, pensant bien faire, ont été victimes de tromperies et d’escroqueries qui leurs ont coûtés cher. Argent perdu, temps gaspillé, chat s’avérant ne pas être du tout au standard, et ne ressemblant pas à ce que doit être un Thaï... Immense déception et dégoût pour finalement stériliser les chats si attendus... Par exemple, tous les chats Color Point ne sont pas des Thaïs ! Le travail et la responsabilité de tout bon éleveur est aussi la connaissance parfaite des généalogies et des ascendances, de l’historique des éleveurs, des chatteries aux provenances des chats... Certains passionnés sont allés jusqu’à sillonner la Thaïlande pour retrouver les racines de la race et enrichir le pool génétique du Thaï. D’autres se sont rendus aux USA et en Angleterre pour retrouver de veilles lignées.

Standard morphologique, mais aussi standard psychologique : le Thaï possède un vrai caractère de Siamois, tout en étant proche de son maîtres et bien équilibré. Ce doit être un « modéré » à la fois dans son comportement et dans son physique. Aujourd’hui, un des premiers objectifs des éleveurs est de faire découvrir ou redécouvrir cette race. L’objectif est de retrouver la place qu’il occupait dans le cœur des amateurs, mais aussi sur les podiums ! Leur devoir en tant qu’éleveurs mais aussi de passionnés est en premier lieu de préserver cette race centenaire. C’est le type si distinctif du Siamois, avec son plastron color point, sa finesse, sa grâce, et son caractère unique qui ont toujours et de tout temps passionnés les hommes. Et si la « copie » est une forme de flatterie, alors le Siam a la prétention incontestée d’avoir la palme de la race la plus émulée du monde félin ! Le Thaï a été la principale source génétique pour de nombreuses autres races, Orientaux, Balinais, Mandarin, Color point en tous genres Short Hair et Long Hair, Foreign White, Javanais, Seychellois, a figuré également dans la création de l’Himalayan, du Persan color point, Neva Mascarade, Tonkinois, Burmèse, Devon Rex, British Shorthair color point, Oriental Shorthair, Peterbald, Ragdoll, Sacré de Birmanie, SnowShoes... On le trouve également dans l’entretien et l’amélioration de certaines races, Havana Brown, Occicat, on retrouve même du Siamois chez l’Abyssin et chez le Bengal ! Le Thaï a donc servi de fondateur et d’améliorateur presque universel dans le monde félin. Il est un pilier du monde du chat, non seulement pour ce qu’il est lui même, pour sa beauté intrinsèque, mais aussi comme source génétique à laquelle de nombreuses race doivent leur existence. Contact : Love Deluxe’s Cattery Diamond Life’s Thaï Cattery 06810 Auribeau-sur-Siagne Tél. : 06 15 57 09 73 / 06 12 81 70 95  https://www.facebook.com/chatterielovedeluxe Club de race Euro Thaï Club de race officiel du Thaï, affilié au LOOF Pour la préservation du Siamois d’origine Présidente : Marie-Hélène Bonnet www.eurothai.org

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Races : Le Birman

Le petit Frenchy !

Amhsy des Lutins d’Iris Seal point et son superbe fiancé Aghrid de la Chalardière Chocolat point (1 an) Photo : L. Didier

Avec ses grands yeux bleus, sa fourrure opulente et sa couleur de Siamois gantée de blanc, le Sacré de Birmanie ou Birman est une des races les plus populaires. Gros plan sur un succès français.

la fois rassurant et raffiné, il remporte de nombreux suffrages tant en France qu’à l’étranger : depuis ses premières apparitions dans les années 1920, sa côte d’amour n’a jamais faibli. On le dit originaire de Birmanie. Pourtant le Birman est une création purement française !

Histoire On dit parfois que l’histoire des chats Sacrés de Birmanie a rejoint la légende quand deux occidentaux, Auguste Pavie et le Major Gordon Russell ramenèrent un couple de Birmans en Europe dans les années 20. Pourtant, on ne trouve guère de trace de ces deux chats et il est fort probable qu’une mésalliance entre un Siamois ganté et un Persan soit à l’origine de la race. Quoiqu’il en soit, le premier Birman présenté en exposition était une chatte seal point, Manou de Madalpour, en 1926. Mais le chat que l’on peut considérer comme fondateur de la race est Dieu d’Arakan, étalon qui appartenait à l’un des tout premiers éleveurs, Marcel Baudoin-Crevoisier. Il était très proche de nos Birmans actuels malgré une légère coquetterie dans le regard qui ne lui serait pas pardonnée aujourd’hui. La deuxième guerre mondiale marqua un coup d’arrêt pour l’élevage félin en général, et pour celui des Birmans en particulier. Le nombre de reproducteurs disponibles étant trop faible, il fallut avoir recours à des croisements avec des Persans blancs aux yeux bleus et colour point.

Une mésalliance entre un Siamois ganté et un Persan est à l’origine de la race

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L’élevage français, le meilleur du monde En 1957, le Birman bleu point est reconnu. L’élevage français est alors le meilleur du monde et exporte un peu partout. En 1959, Irrouadi du Clos Fleuri part pour les Etats-Unis où il est le premier représentant de la race, tandis que les premiers Birmans partent pour l’Angleterre en 1964. Juste retour des choses, dans les années 1980, Marie-Anne Taranger importe de Grande-Bretagne des chattes tortie point, issues du champion anglais Chanson de Matin. Mariées à son fameux étalon Sin de Sirpur, elles seront à l’origine des « nouvelles couleurs » aujourd’hui reconnues de qualité mondiale.

D’Amhsy des Lutins d’Iris (Seal point) et sa sœur Djibouti des Lutins d’Iris ( Lilas point), filles de Aghrid et de Amhsy, participent avec succès à leur première exposition à l’âge de 3 mois ; photo C Gallet

Races : Le Birman Une tête arrondie, forte, large avec de grands yeux très bleus, presque ronds

Standard et caractère Le Sacré de Birmanie est un chat d’assez grande taille, avec une ossature solide par rapport à sa taille. Il a une fourrure mi-longue avec une collerette. La texture est différente de celle du Persan car elle ne comporte pas de sous-poil, ce qui la rend beaucoup plus facile à toiletter. La robe caractéristique se compose d’un motif colour point (corps clair et extrémités foncées) et d’un gantage blanc très particulier à la race. Le gantage avant recouvre le pied jusqu’à la jonction avec la patte. Le gantage des pattes arrière est prolongé par des éperons. Gants et éperons doivent être les plus réguliers et symétriques possible. Pour importante qu’elle soit, la couleur ne fait pas un chat et le Birman a un type très particulier qu’il faut privilégier, d’autant que l’on sait maintenant qu’un bon gantage est aléatoire et ne peut être fixé par la sélection. Sa fourrure soyeuse ne s’emmêle pas (ou rarement) : un brossage une ou deux fois par mois suffit pour un chat qui ne sort pas en exposition. Le Birman a une tête arrondie, forte, large avec de grands yeux très bleus, presque ronds. Son profil est des plus reconnaissables avec son fameux nez romain, très busqué. Sa santé est exemplaire et la race est épargnée par d’éventuelles tares spécifiques. Bref, le Sacré de Birmanie est une valeur sûre du monde félin.

Un mot pour résumer son caractère : équilibré ! Question caractère, le Birman est un nounours avec un cœur de lion. Sans être hyperactif, il n’est pas non plus nonchalant. Il se prête au jeu et au câlin avec une bonne volonté évidente et sans cesse renouvelée. Les grands mâles adultes au gabarit imposant étonnent souvent par leur gentillesse. Bien sûr, chaque individu a son tempérament particulier, mais la race possède ses grandes tendances, communes à tous les Birmans. Ni indifférent ni pot-de-colle, le Birman est très facile à vivre. Attaché à son «humain», il est pacifique et amical. Même avec les petits enfants, jamais un coup de griffe : lorsque le Birman en a assez, il s’en va, tout simplement, et revient un peu plus tard ! Envers les inconnus, il se montre d’une indifférence courtoise : il veut bien dire bonjour, mais pas de familiarités s’il vous plaît ! Il a un peu de la vivacité du Siamois, un peu de la nonchalance du Persan. Le Birman vit très bien en appartement, mais si vous avez un jardin, sachez que c’est un «vrai» chat, sportif et chasseur. Intelligent et affectueux, il s’adapte sans problème aux situations nouvelles : déménagement, arrivée d’un bébé dans la

Chatons de Rapsodie de Chatterley (8 semaines) accompagnés d’Olympe

famille, arrivée d’un autre animal... Le Birman est souvent « bavard ». Heureusement, il a une voix douce et mélodieuse. A noter : le mâle (surtout quand il est castré) est souvent plus câlin et plus tendre que la femelle, un tantinet plus indépendante.

Les couleurs Aujourd’hui, toutes les couleurs avec le patron colour point sont acceptées (seal, bleu, chocolat, lilac, red, crème en combinaison avec le tabby et le silver) à l’exception du cinnamon et du fawn. Les diffentes couleurs de robe Seal Seal Tabby Seal Smoke Seal Silver Tabby Blue Blue Tabby Blue Smoke Blue Silver Tabby Chocolate Chocolate Tabby Chocolate Smoke Chocolate Silver Tabby Lilac Lilac Tabby Lilac Smoke Lilac Silver Tabby Red Red Tabby Red Smoke Red Silver Tabby

Seal Tortie Seal Tortie Tabby Seal Tortie Smoke Seal Tortie Silver Tabby Blue Cream Blue Cream Tabby Blue Cream Smoke Blue Cream Silver Tabby Chocolate Tortie Chocolate Tortie Tabby Chocolate Tortie Smoke Chocolate Tortie Silver Tabby Lilac Cream Lilac Cream Tabby Lilac Cream Smoke Lilac Cream Silver Tabby Cream Cream Tabby Cream Smoke Cream Silver Tabby

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Races : Le Birman

Questions à…

Michèle Lefrancois, Chatterie de Chatterley

Eleveur de Birmans depuis plus de trente ans Quelle est votre profession ? J’ai été professeur d’anglais, pendant de nombreuses années, puis formateur IUFM et ensuite Inspecteur Pédagogique Régional-Inspecteur d’Académie. Je suis maintenant en retraite à 72 ans.

Combien de Birmans avez-vous ? J’ai 7 Birmans permanents à mon domicile (le maximum pour moi : 1 brossage par jour) • Toffee et Tennessee, deux femelles stérilisées de 11 ans • C’Koh i Nor, mâle sterilisé de 5ans • Rampur, étalon bleu tabby facteur lilas de 13 ans • Uzzo, étalon chocolat de 10 ans • Divine bleue silver tabby, femelle de quatre ans et Fly seal tortie femelle de trois ans, femelles qui font une portée par an chacune. Ce qui me permet de faire naître des chatons d’à peu près toutes les couleurs.

Divine des Gants de Velours, fille de Caesar de Chatterley Birmane bleue silver tabby à 1 an avec Michèle Lefrançois

Vivent-ils avec vous ?

Est-ce la seule race que vous élevez, pourquoi ?

Cinq d’entre eux vivent complètement en liberté dans toute la maison et ont libre accès à mon jardin qui est entièrement sécurisé par des clôtures électriques. Les deux étalons vivent à part et séparément dans des studios avec un accès au jardin.

« Qui trop embrasse mal étreint » : j’ai d’emblée préféré me concentrer sur l’élevage d’une seule race vu la difficulté et aussi pour ne pas à avoir à enfermer mes chats –une obligation si l’on produit plusieurs races…

Avez-vous d’autres animaux ? Oui, j’ai un très grand aquarium d’eau de mer car je suis aquariophile. Cela m’a beaucoup apporté dans la gestion de mon élevage (hygiène plus que rigoureuse, mise en quarantaine des nouveaux poissons et limitation de leur nombre).

Pourquoi avoir choisi cette race ? Cette race m’a fascinée, dès l’instant où j’ai vu un Birman. Pourquoi, je l’ignore. Peut-être par nostalgie des chats Siamois croisés durant mon enfance...

« Le nez romain est devenu un must »

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Que signifie votre affixe, pourquoi l’avoir choisi ? J’ai choisi l’affixe De Chatterley pour trois raisons : • La première c’est que CHATterley contient le mot Chat tout simplement • La deuxième c’est en souvenir de mes études littéraires : il y a dans le roman L’Amant de Lady Chatterley, une très belle description de l’émotion qui étreint la châtelaine lorsque son jardinier lui fait visiter le poulailler et lui tend un petit poussin dans les mains. Ce petit être frémissant la remplit de cette même émotion que je ressens lorsqu’un de mes petits chatons nouveaux nés se met à ronronner sous mes doigts • Enfin j’ai fait une longue carrière d’angliciste alors j’aime beaucoup la résonnance anglaise de ce mot.

Races : Le Birman « Ce n’est pas avec les plus beaux Birmans que l’on fait les plus beaux chatons » Avez-vous une préférence pour les noms de vos chats, comment les choisissez-vous ? Pour trouver de jolis prénoms, je recherche dans la littérature (nom d’auteurs ou prénoms d’héros ou d’héroines) dans la poésie, parmi les noms de fleurs ou de couleurs, dans l’histoire (personnages célèbres ou dans la géographie (noms de villes, de fleuves de montagnes en Birmanie, etc.) mais il m’arrive également de demander à mes preneurs le prénom qu’ils souhaiteraient pour leur chaton.

D’où vient cette passion pour le Sacré de Birmanie ? J’ai recueilli, soigné, nourri des « chats de hasard » et sauvé des chatons orphelins (biberonnages, shampoings anti-puce, soins, etc.) depuis ma tendre enfance… Je suis née pendant la guerre et je n’ai eu que des chatons à la place de poupées. Il y a des chats associés à tous les souvenirs de ma vie. J’ai entre autre, soutenu et aidé un SDF qui avait une quinzaine de chats sur un terrain vague dans mon village, et ce pendant une dizaine d’années. Il se nommait Monsieur Roy et me disait en guise de remerciements lorsque je lui portais des boîtes de PAL tous les mardis soirs : « Vous êtes le bon dieu des petits chats ». Ce fut une bien curieuse rencontre dans ma vie que ce clochard ! Et puis un jour, mon amour des chats m’a conduite vers une exposition féline et là j’ai rencontré le premier Birman de ma vie qui m’a immédiatement fascinée. Ma mère insista : « Ne t’avise pas de l’acheter : tu sais bien que ton mari pense qu’un chat ne s’achète pas mais se recueille. Il y a tellement de chats errants ! ». J’avais quarante ans et ce fut le tournant de mes rapports avec les chats : à partir de ce moment là, j’ai décidé de ne faire naître que de jolis chats de race que je rendrais le plus heureux possible en suivant leur devenir… afin que cesse toute cette misère féline.

Quand et comment avez-vous commencé à participer à des expositions ? C’était dans les années 1980… ce chat n’était pas du tout dans le standard et je n’y connaissais absolument rien. Le hasard a fait qu’il avait une excellente morphologie et des yeux d’un bleu clair mais uniforme. L’accueil de ce chat par mon mari avait été très encourageant : « Bon, maintenant c’est une femelle que tu vas vouloir pour vivre avec ce chat ! ». « Oh oui ! » ais-je répondu, enthousiaste. Mon mari m’a toujours soutenu dans mon élevage et a fait tout ce qu’il pouvait pour m’aider à leur assurer un excellent environnement. Je me suis donc mise en quête d’une femelle, bien dans le standard cette fois-ci. Elle se nommait Tina de la Renardière et lors de ma première exposition a obtenu un Best in show : cela a suffit à me donner le virus des expositions !

Adagio Sink de Chatterley, seal tabby de 8 mois

Volupté de Chatterley, Birmane tortie bleue crème de 8 mois Toffee de Chatterley, Birmane tortie seal de 10 ans, 8ème génération de la chatterie et sa base !

Spécial Chats n°19 - 23

Races : Le Birman Comment a débuté votre élevage ?

Ecrevisse de Chattterley, chaton red point de six mois Fleur d’Oranger de la Vernouillette, Birmane de 1 an

Il a donc commencé avec mon chat botté de Birman (Sym de Lao Tsun avait des chaussettes à la place des gants) marié avec Tina de la Renardière (bien gantée, elle). Les deux étaient seal et je ne savais même pas qu’il existait une autre couleur… je l’ai découverte lors de leur première portée : deux Birmans seal qui ont donné naissance à une femelle bleue : voilà bien un mystère génétique qu’il m’a fallu élucider ! J’ai dû reprendre mes cours de sciences naturelles et revoir les lois de Mendel… Tina de la Renardière est morte tragiquement alors que ses deux chatons avaient quatre jours. Heureusement que je savais biberonner depuis longtemps… Nous avons sauvé et gardé la petite orpheline : Utina de Chatterley qui a été la base de nos lignées avec une autre chatte achetée la même année : Urgande de Gwened qui allait devenir notre première Grande Championne d’Europe.

Quel fut à vos débuts votre ou vos objectif(s) d’élevage ? Au début, c’était juste pour le bonheur d’avoir une portée par an à chouchouter avec ma famille. Et puis, j’ai voulu que les parents de mes chatons soient « en rouge » sur leurs pedigrees. Pour cela il fallait qu’ils « fassent leurs titres » en exposition (difficile lorsque l’on a des Birmans moyens avec quelques défauts !) J’ai alors pu comparer mes Birmans à ceux des autres et en voir de superbes : ce qui m’a incité à rechercher de beaux étalons pour tenter d’améliorer les premiers chatons que j’avais fait naître.

Ecrevisse de Chatterley, Birman red point à 15 mois

Comment s’oriente votre travail de sélection ? Quel type de chat recherchez-vous ? Je recherche les chats qui sont les plus proches du standard, tout en privilégiant le look. Un Birman qui a tout : morphologie, type, gantage impeccable, peut ne pas me faire craquer ! J’essaie aussi d’évoluer en fonction de ce que me disent les juges. J’ai constaté ces dernières années que le Birman se « persanisait » (Persan) avec un front rond, de plus petites oreilles et des queues plus importantes. Le « nez romain » est aussi devenu un « must » qui n’existait pas au départ de mon élevage. En ce moment, j’assiste à la perte de cette robe de soie, si typique de la race Birmane.

Avez-vous des couleurs de prédilection ? J’aime surtout le lilas (couleur où j’ai le mieux réussi il me semble) et le red. J’ai également travaillé le chocolat et c’est au moment où j’allais me décourager que j’ai sorti un joli mâle chocolat presque parfait. (Browny de Chatterley). De plus, depuis quelques années, je m’essaie au silver et au smoke, couleurs particulièrement délicates à réussir et surtout à choisir (car il y a des couleurs qu’il vaut mieux ne pas faire).

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Races : Le Birman Quels chats ont particulièrement marqué votre élevage ? Mon premier Birman Syn de Lao Tsun pour la morphologie, Bradberry de Norois (bleu facteur lilas) pour la couleur lilas et le bleu magnifique de ses yeux, (origines anglais de Swchechinthe), Ste Duchesse Lazarro pour le type enfin Aloxe Corton de Srinagar pour tout ! C’koh i nor qui possède tous ces chats dans sa lignée est actuellement mon plus beau Birman.

Quel est (ou a été) votre plus beau chat ? Et votre chat le plus titré ? Mon plus joli chat et le plus titré était une chatte lilas « Rapsodie in lilac de Chatterley » qui a été première Birmane mondiale en TICA (The International Cat Association) en 2001-2002. C’est une chatte de ma lignée car elle est arrivée, après quinze années de ma sélection et se place en 7e génération de Chatterley. Décédée le jour où je fêtais mes 70 ans et mes trente années d’élevage, son départ prématuré et soudain, à l’âge de 12 ans passés me remplit d’une tristesse infinie. Sa présence ne me quittera jamais. C’était une chatte exceptionnelle que tout éleveur rêve de faire naître un jour dans sa vie d’éleveur, mais que tout le monde n’a pas la chance de voir arriver dans une chatterie.

Portée Rapsodie en 2004 : 3 chatons âgés de 1 mois Volupté de Chatterley âgée de deux ans

Comment choisissez-vous un chaton au sein d’une portée ? Quelles sont les qualités que vous recherchez avant tout ? Si je voulais agrandir mon cheptel, ce qui n’est pas le cas, je garderais un chaton massif d’abord, bien typé, avec de jolis yeux, et avec un look qui me plait. Enfin et surtout s’il se laisse manipuler sans aucun problème. Quant à acheter un nouveau chaton, je le choisirais soit complémentaire de ce que j’ai déjà ou pour renforcer une des qualités que je privilégie (la couleur des yeux en particulier).

Quel est votre meilleur souvenir avec un de vos chats ? Il y en a eu tout au long de ma vie. Pour n’en citer qu’un seul : c’est le jour où un juge m’a dit « je vais mettre sur votre carton de jugement quelque chose que je n’écris presque jamais … » et j’ai pu lire : chat aimé.

Enfin, que conseilleriez-vous à quelqu’un qui veut se lancer dans l’élevage ? L’élevage du Birman est une longue patience : on rencontre beaucoup de déconvenues pour peu de réussites. Il faut être prêt à y consacrer énormément de temps, d’énergie et d’argent. Ce qui implique souvent de sacrifier en partie et sa vie personnelle et sa famille. Cela peut même devenir une passion déraisonnable (voir mon article La Folie de

l’Elevage sur mon site à l’onglet Blog News). L’élevage, hélas, est loin d’être un long fleuve tranquille. Il faut travailler avec rigueur sans se décourager et ne pas rechercher que les podiums immédiats (en s’appropriant le travail des autres…).car ce n’est pas avec les plus beaux Birmans que l’on fait les plus beaux chatons. Ce serait trop simple et cela se saurait ! Je souhaite à tous les éleveurs de Birmans beaucoup de chance car c’est un facteur non négligeable. Contact : Chatterie de Chatterley Michèle Lefrancois 1, allée de la fosse à la Garenne 14114 Ver-sur-Mer Tél. : 02 31 92 10 63 / 06 32 73 48 96 www.chatterley.fr (vidéo du dernier Best Général de Rapsodie à 12 ans sur le site)

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Races : Le Birman

Questions à…

Nicole Lachérade,

Eleveur de Birmans : Chatterie des Lutins d’Iris Racontez-nous votre première rencontre avec la race Iris de la Gavulin est entrée dans ma vie un soir de juillet 1993. C’était un superbe chaton Seal point. Tout de suite, ses yeux m’ont fascinée. Je n’avais jamais vu de Birmans « en vrai » mais je rêvais d’en avoir un depuis si longtemps ! Il fallait maintenant le faire cohabiter avec Tigri, un très beau chat de gouttière brown mackerel tabby de 13 ans. Sur les conseils d’un vétérinaire comportementaliste, nous avons mis chaque chat dans une pièce différente, puis nous les avons permutés sans qu’ils se voient. Ils ont ainsi découvert l’odeur de l’autre. Plus tard nous avons imprégné la fourrure d’Iris avec l’urine de Tigri pour que celui-ci reconnaisse sa propre odeur sur le chaton et ainsi mieux l’accepter ! Pourtant Tigri a bien craché un peu, et protesté par des vocalises qui évoquaient plus le feulement du tigre que le miaulement du matou. Au bout de quelques jours, Iris pouvait jouer avec la queue de notre gouttière et s’endormir contre lui, sous notre regard attendri.

Et votre première exposition ? Nous étions ravis de notre beau chat Iris. Nous le trouvions très beau, mais étions absolument incapables de dire s’il présentait bien les critères de sa race. A Montargis, se tenait une exposition féline… Nous décidons d’y faire une visite. Nous avons, à notre grande satisfaction, pu constater que notre Birman nous semblait aussi beau que ceux de l’exposition. Mais il fallait en avoir la confirmation en participant avec notre chat ! Un exposant nous expliqua longuement, photos à l’appui, toutes les contraintes qu’impliquait la présence d’un étalon à la F’Baby Blue des Lutins d’Iris vous présente son joli masque bleu et ses petits gants blancs

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maison. Cependant, nous souhaitions demander conseil avant de le faire opérer, et c’est ainsi que le jour des deux ans de notre minou, nous l’avons présenté à l’exposition de La Châtre. Notre chat en laisse, son pedigree à la main nous nous sommes dirigés vers l’entrée. Des exposants aguerris se sont adressés à nous « Votre chat va se salir les pattes, prenez-le dans vos bras. Attention aux microbes ! Le harnais va lui abîmer la fourrure. Surtout ne venez pas avec son pedigree original, mais avec une copie ; vous risquez de le perdre… » Nous avions beaucoup à apprendre !

Avez-vous été aidés ? Oui, fort heureusement ! Nous avons fait la connaissance d’une éleveuse affable qui exposait à côté de nous. Elle nous a chaperonnés durant l’exposition et nous a bien conseillés sur le fonctionnement des jugements, sur le toilettage du chat… Après le jugement d’Iris, nous étions rassurés, c’était selon l’avis du juge, un beau représentant de la race, digne de transmettre son superbe profil romain, sa puissante morphologie, sans oublier son caractère adorable. Ses qualités lui permettaient de faire une belle carrière en expositions. Il ne sera donc pas castré ! D’expositions en expositions, il conquit ses titres de grand champion d’Europe. Mais pour faire des chatons, il faut être deux et c‘est ainsi que nous nous mîmes en quête d’une chatte aux yeux d’un bleu profond et à la fourrure somptueuse. Il fallut 9 mois de patience et de sagesse pour ne pas craquer devant les chatonnes qui nous faisaient les yeux doux, mais dont les critères ne correspondaient pas à ceux que nous souhaitions. Gamhsy (chocolat point) et Guismo (bleu point) des Lutins d’Iris, âgés de 2 mois.

Races : Le Birman

Fuxy (Bleu point), Félyne, Figaro, et Fidélia (Bleu tabby point) sont les chatons de Djibouti des Lutins d’Iris : Quadruple Championne LOOF et de Remake My Love de Burnside les Etards

Où avez-vous déniché la « fiancée » parfaite ? En janvier 1996, Lutine du Val d’Izé venait bouleverser notre vie. L’aventure birmane prenait un nouveau tournant. Iris fut merveilleux de prévenance, d’attention, avec la petite chatte. Il eut une attitude presque « maternelle », la surveillant, la protégeant, s’interposant entre elle et Tigri si ce dernier protestait trop fort. Il accourait si Icare, un magnifique chien Eurasier, se montrait un peu brutal dans le jeu. Quel fabuleux spectacle de les voir jouer ensemble dans l’arbre à chats. Puis Iris commença à regarder Lutine autrement et je pris la décision de lui faire porter une culotte de bébé « trouée pour le passage de la queue » pour qu’ils puissent encore jouer ensemble, sans prendre le risque d’une saillie trop précoce. Lutine eut ses premières chaleurs à six mois. Ses miaulements nocturnes étaient bien sonores et perturbaient notre sommeil; mais mon mari ne voulait pas que je l’éloigne : « elle va bientôt s’endormir, elle est si mignonne » assurait-il. Lutine avait fait sa conquête. Puis elle fut en âge d’aller en exposition: À Chartres, au Birman Breed Congress, elle s’imposa devant deux superbes mâles, l’un red-point, l’autre blue-lynx-point, faisant l’admiration de la juge américaine Connie WEBB. À Bourges aussi elle gagnera une finale TICA avec Steven Savant, devenant ainsi championne TICA. Suite à ce succès, nous choisîmes l’affixe : Les Lutins d’Iris, en l’honneur de nos deux premiers Birmans

Allix des Lutins d’Iris (Seal point), Régional Winner TICA 2012 ; Championne LOOF, heureuse de découvrir le jardin « protégé » des chats

Lutine du Val d’Izé, vient de fêter ses 18 ans. A 14 ans, elle faisait le Best Général à Baltard. Grande Championne d’Europe, Suprême Grande Championne TICA, elle peut être fière de sa descendance !

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Races : Le Birman Gifty de Maymyo, mâle seal point, à 1 an, Quadruple Grand Champion TICA

A la naissance, les chatons Birmans (comme tous les colour point) naissent tout blanc. Il faut attendre parfois plusieurs semaines pour savoir quelle sera leur couleur et le dessin de leur gantage

Racontez-nous votre première portée… Le 3 février 1997, Lutine donna naissance à 4 superbes chatonnes : Nutsy, Nellya, Newty et Nahmsy. Elle fut une mère admirable, m’appelant à l’aide jusqu’à ce que je comprenne qu’un de ses bébés ne tétait pas tout seul. Mais fallait-il intervenir ou non ? Je l’ignorais. Très tard le soir, je réussis à joindre Sandrine, notre fille vétérinaire, qui nous donna les bons conseils. Sophie, notre plus jeune fille, parvint enfin à « brancher » Nutsy sur une mamelle après plusieurs heures de grande inquiétude. Nous pouvions voir les flancs du bébé se regonfler peu à peu. Était-elle sauvée ? Je réglais mon réveil toutes les deux heures pour accrocher Nutsy à la mamelle de sa mère. Heureusement le lendemain matin, la jeune maman et ses quatre bébés se portaient à merveille. Chaque matin, je pesais les chatonnes, je vérifiais qu’aucune griffe n’ait égratigné un œil, je soignais le cas échéant. Tant d’amour et d’efforts furent récompensés lorsqu’à Charleroi, en Belgique, non seulement « Les Lutins d’Iris » remportaient le « Best portée », mais la jeune mère obtenait le « Best in show », à dix semaines seulement de la naissance des chatons. C’est avec joie et fierté que je recevais les félicitations des juges pour l’état exceptionnel de la jeune maman et la qualité de ma première portée. A l’exposition de Montargis, en mai 1997, Newty, Nutsy, et surtout Namhsy étaient sélectionnées et primées par les juges pour leur beauté et leurs qualités. Quelle jolie portée ! Iris et Lutine peuvent déjà être fiers de leurs premiers « Lutins ». Le départ de nos premiers chatons ne se sont pas fait sans larmes, mais la joie profonde que je pouvais lire dans le regard de ceux qui avaient un coup de cœur pour l’un de nos petits était telle, qu’elle récompensait les longues heures passées à jouer avec les bébés chats. Contact : Nicole Lachérade Chatterie des Lutins d’Iris 323, chemin de la Germinière 45500 Nevoy - France Tél. : 02 38 67 58 55 www.chatteriedeslutinsdiris.com

Proposer un biberon au nouveau né permet ainsi de le manipuler et de le caresser. Ainsi, les chatons deviennent encore plus sociables

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Aghrid, très doux et patient avec ses fiancées, saillit ici Feeling de Pat & Co, très jolie chatte lilas point, appartenant à Claudette Vannarien

Races : Le Birman

Questions à…

Roberta Aliphat Présidente du club de race : l’ANABI - Association Nationale pour l’Amélioration du chat Sacré de Birmanie Comment est né le club ? L’ANABI a vu le jour en 1984 ; Le but du club était de réunir les amateurs du chat Sacré de Birmanie pour mieux connaitre la race et l’améliorer.

Quelles sont les missions du club ? Comme les autres clubs : faire connaitre la race et continuer à l’améliorer. Bien que les Birmans d’aujourd’hui ressemblent beaucoup aux Birmans d’autrefois, le type a progressé : le nez romain, le menton plus fort et le front arrondi. Le travail des éleveurs aujourd’hui se concentre sur la morphologie car dernièrement les Birmans avaient perdu un peu de musculature et de poids.

Gold’n Silver de Burnside les Etards – mâle crème Silver Point. Le premier silver de la chatterie de Roberta Aliphat

Pourquoi adhérer à l’ANABI lorsque l’on est un particulier ? Les adhérents de l’ANABI ont la possibilité d’assister aux « journées ouvertes » qui permettent au fil des conversations de récolter des informations utiles sur leur race préférée. Bien que la majorité soit des éleveurs, nous rencontrons aussi des particuliers qui s’investissent avec passion. Aussi nous publions deux fois par an un magazine qui donne beaucoup de renseignements sur le chat en général et le Birman en particulier.

Combien coûte une adhésion ? Quels sont les avantages ? L’adhésion coute 35€ pour une personne et 40 € pour les couples la première année. 5 € de moins l’année suivante. Les adhérents participant à nos expositions (ou celles où nous organisons une Spéciale de race dans un autre club) bénéficient de prix réduits pour les inscriptions. Nous sommes aussi en contact avec certains fournisseurs (produits d’entretien, nourriture…) qui consentent des réductions pour nos adhérents.

A qui cette race est-elle destinée ? Le Birman peut vivre dans n’importe quel environnement. Il n’a pas besoin de 200 mètres carrés pour être heureux. Si son nouveau maître aime les animaux (et les chats en particulier) et s’il lui consacre du temps, le Birman sera heureux. Le Birman est simplement un sacré chat qui devient très vite indispensable à la vie de la famille où il se trouve.

Kertweed Ferguson de Burnside les Etards – mâle Blue point de 2 ans

« Le Birman est simplement un sacré chat qui devient très vite indispensable à la vie de la famille où il se trouve » Contact : Club de race ANABI Association Nationale pour l’Amélioration du chat Sacré de Birmanie 8, bis rue de Troyes 77390 Les Etards Tél. : 01 64 07 64 85 http://anabi.free.fr

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Pratique

Etes-vous prêt à adopter un chat ? Cet adorable chaton vous fait craquer ? Attention, adopter un animal, ce n’est pas céder à un caprice ! Testez votre aptitude à accueillir dans votre vie cet être vivant si dépendant de vos soins attentifs et de votre affection sans faille… 10 questions préliminaires 1- Etes-vous prêt à vous occuper de votre chat pendant 15/20 ans ? N’oubliez pas que votre chat sera à vos côtés durant de longues années…

2- Supporterez-vous les inévitables poils de chats sur le canapé et les traces de griffes sur le papier peint ou les meubles ? Pour cela, investissez dans un plaid ! Les poils de chats s’enlèvent très bien en passant la main avec un gant de vaisselle. Prévoir griffoir, arbre à chat ou paillasson pour assouvir leurs irrépressibles besoins de marquage.

3- Vous fâcherez-vous si votre chat vomit sur le tapis, s’il éparpille sa litière, s’il salit autour de sa gamelle ? a) Les chats à poils mi-longs ou longs vomissent parfois car ils régurgitent leurs poils avalés lors de leur toilette. Habituez le chat à se laisser brosser et donnez une alimentation adaptée (spécial Angoras, Persans, etc.). Les chats à poils ras vomissent quand ils avalent de l’herbe pour se purger. Donc, inutile de se fâcher ! Les méfaits disparaissent rapidement à l’aide de quelques lingettes jetables. b) Il existe des bacs à litière fermés avec porte (maisonnette). Au début, enlevez la porte quelques jours et replacez-la lorsque le chat a pris l’habitude d’y aller. Avec la maison de toilette, fini la litière éparpillée ! c) Quant à la gamelle, peu de chats salissent autour. Dans le cas contraire, placez celle-ci sur un plateau ou un petit tapis antidérapant.

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Adopter un animal, ce n’est pas céder à un caprice !

Les punitions : Si vous souhaitez le punir un peu, il suffit de l’asperger d’eau avec un pulvérisateur ou provoquer un bruit soudain (comme claquer ses chaussons l’un sur l’autre) uniquement lorsqu’il est pris en flagrant délit et loin de sa vue ! Punir un chat quelques minutes après l’évènement ne sert à rien : il aura déjà oublié sa bêtise. Il ne faut jamais user de violence, les résultats seront vains.

4- Pourrez-vous accepter que les chats ne se laissent pas dresser comme les chiens ? Un chat n’est pas un chien. Il faut savoir le respecter et accepter son caractère. Toutefois, un chat offre autant de complicité que le chien avec son maître. S’il ne s’éduque pas vraiment, le félin est capable de respecter quelques règles de vie. Il est également fidèle et donne un amour inconditionnel à son maître.

S’il ne s’éduque pas comme un chien, le chat est capable de respecter quelques règles de vie

Pratique 5- Si votre chat vit en appartement, êtes-vous prêt à lui donner suffisamment de distraction et d’occupation pour compenser l’impossibilité de sortir ? Il existe de formidables arbres à chats de différentes tailles et de nombreux jouets afin de compenser les balades extérieures. L’arrivée d’un deuxième compagnon est souvent la solution idéale pour vaincre son ennui et assurer son bonheur.

6- Possédez-vous d’autres animaux domestiques? Il est vrai que la cohabitation : chat /chat ou chat/chien est très longue et voire parfois impossible avec le chien. Des précautions sont à prendre et le maître doit continuer à câliner autant l’ancien que le nouveau venu. Le maître doit s’armer de patience et de conseils auprès d’un vétérinaire et/ou d’un comportementaliste. Pour le détendre, branchez un diffuseur d’hormones apaisantes (Feliway©) en vente chez votre vétérinaire.

Alimentation & Hygiène : total annuel 360 € • Croquettes haute qualité (1 paquet de 2 kg tous les mois) : 250 € • Litière compacte (1 pack de 4/5 kg tous les 15 jours) : 110 € Soins vétérinaires : total annuel 370 € • Primo-vaccination Typhus Coryza : 50 € • Rappels Typhus Coryza : 50 € chaque année • Vermifuge (tous les mois jusqu’à 6 mois, puis tous le 6 mois) : 10 € • Anti-puces (tous les mois en automne et printemps, à partir de 2 kg) : 25 € • Test Fiv - Felv : 45 € • Identification (N°puce) : 70 € • Stérilisation : entre 80 et 120 € • Consultations chez le vétérinaire au moindre symptôme inhabituel. Supporterez-vous qu’il fasse ses griffes sur votre mobilier ?

7- Prendra-t-il lui aussi des vacances ? Le chat est un animal très attaché à son foyer. Il est donc conseillé, dans la mesure du possible, de laisser le chat sur son territoire afin de lui éviter le stress du changement. Demandez alors à personne de confiance (ami, famille, voisin) de venir s’occuper du chat pendant votre absence.

8- En avez-vous parlé avec votre propriétaire ou votre voisin ? La juridiction est si compliquée qu’il est fortement conseillé de s’entendre sur ce point avec les colocataires, propriétaires et voisins. Le but : éviter des conflits juridiques et ne pas risquer un empoisonnement volontaire.

9- L’un des membres de votre famille est-il allergique aux poils de chats ? Renseignez-vous au préalable. Certaines races comme le Sphynx et le Sibérien limitent ces risques.

10- Avez-vous « budgété » les frais incompressibles, inhérents au bien-être du chat ? Equipement (la 1ère année seulement) : 120 € • Caisse de transport : 25 € • Gamelles (eau et nourriture) : 10 € • Bac à litière : 15 € • Panier de sommeil : 20 € • Griffoir ou arbre à chat : 20 € • Brosse/peigne : 8 € • Coupe-ongle : 8 € • Jouets (souris, balles...) : 14 €

Adopter un chat doit être un acte bien réfléchi. Un chat n’est pas un objet que l’on jette quelques mois plus tard parce qu’il a grandit. Un chat n’est pas un jouet pour l’enfant. Un chat a besoin de l’amour de son maître. Un chat a besoin que le maître le respecte pour ce qu’il est et non pour ce que le maître voudrait qu’il soit. Un chat aime que l’être humain fasse partie de son territoire, de sa vie. Soyez de bons maîtres, vous aurez de bons chats et vous vivrez ensemble en parfaite harmonie affective !

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Pratique

Acheter un chaton :

Les signes qui doivent vous faire fuir ! Texte : Manuella Férut, Diamond Life’s Thaï Cattery & Love Deluxe’s Thaï Cattery

Vous avez pris la décision, mûrement réfléchie d’acquérir un petit doux, tendre et magnifique chaton ? C’est un choix important qui va transformer votre vie et vous combler de joie ! Attention à ce que, justement, ce grand bonheur ne vire au cauchemar, et cela, aussi bien pour lui que pour vous. Voici quelques signes qui doivent immanquablement vous faire fuir...

vant toute chose, nous convenons d’appeler éleveur, toute personne qui fait de l’élevage, ou qui a juste une portée de temps en temps. Nous ne ferons pas de différence entre naisseur, éleveur professionnel, occasionnel ou particulier. Nous évoquerons ici des généralités qui doivent vous alarmer.

Un chaton, c’est aussi des bêtises !

Si l’éleveur élude ou ne répond pas à certaines de vos questions, insistez. Quand vous ferez la première visite, même si vous ne pouvez toucher les chatons, demandez à les voir, à ce que l’on vous les montre, afin de connaître leur environnement et cadre de vie. Attention toutefois à respecter la vie privée des vos hôtes, certains éleveurs gardent les chatons (les premières semaines) dans leur propre chambre.

Rencontrez toute la famille ! Quand vous ferez les visites suivantes, l’éleveur doit vous montrer les chatons. Vous devez aussi demander à voir la mère, et si le père n’est pas à l’élevage, demandez à voir ses papiers, copie du pedigree et carnet de santé avec tests, vaccinations et vermifuge à jour. Jugez de la sociabilité de chacun des parents et même des autres animaux. De plus, observez les parents, les chatons, une fois adultes leur ressembleront, cela vous donnera une idée du gabarit et du caractère de votre futur compagnon.

Attention à la propreté des lieux Quand il y a des chatons, tout doit être plus soigné. Acceptez de vous déchausser et de vous laver puis de vous désinfecter les mains avant de toucher les petits (seulement s’ils ont

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plus de 4 semaines). Regardez discrètement l’état des bacs à litière et assurez-vous qu’il n’y a pas d’odeurs suspectes.

Posez des questions sur l’alimentation et l’environnement des chatons Que mangent les chatons et les adultes ? Quelle marque? Donner une bonne nourriture –toujours du Premium-, est un gage de qualité mais aussi un investissement sur la santé future de chaque chaton. Les petits doivent avoir à leur disposition un certains nombre de jouets afin d’assurer un bon développement psychomoteur.

La question du pedigree L’éleveur élève du pur-race, mais ses chats n’ont pas de pedigree LOOF... Attention, un chat pure race est un chat avec pedigree et seulement avec pedigree ! Par exemple : dans une portée de Siamois croisé avec un gouttière, naîtrons toujours quelques colors point... (qui ressembleront peutêtre ou pas du tout à un Siamois). Un éleveur malhonnête dissimulera lors de votre arrivée ceux qui ne sont pas color point afin de vous faire croire à une portée de pure race sans papiers. Un chat de race a toujours un pedigree, car il est né uniquement de parents avec pedigree.

Pratique Soyez un bon maître, vous aurez un bon chat !

L’arrivée d’un deuxième compagnon est souvent la solution idéale pour convaincre l’ennui

Méfiez-vous des prix attractifs !

« Qualité expo »

Un chaton « type » vous coûtera en moyenne 500 à 600 €, un chaton avec pedigree vous coûtera en moyenne 800 €. L’éleveur vous propose de vendre des chatons sans pedigree pour un prix inférieur ? Ça en dit long sur son honnêteté… Attention aussi à l’éleveur qui vend un chat pour la compagnie sans pedigree (au prix d’un chat qui en aurait un) et qui vend en qualité « expo-repro » avec pedigree, mais 300 ou 400 € plus cher ! Le pire est lorsqu’il vous explique qu’il vend le même chat (aussi bien en compagnie qu’en repro), mais qu’il sera plus cher pour les éleveurs ! Déclarer et avoir un pedigree au LOOF coûte 35 € par chaton, 10 € de DNS et 25 € pour la demande de pedigree...

En exposition, les juges travaillent afin de valider la conformité d’un chat au standard. Ils donnent des « certificats » (dit « cartons ») - correspondant à un nombre de points/100 en adéquation avec le standard- qui eux même donnent accès à des titres (champion, etc.) Pour ceux qui seraient tentés par l’achat d’un chat d’expo ou de reproduction, renseignez vous ! Un chat vendu « qualité expo » (c’est à dire plus cher) ne peut être issu que de parents ayant déjà fait une belle carrière en exposition. De plus, l’éleveur doit être un habitué des expositions félines, bien connaître la race et le standard, s’être confronté plusieurs fois à d’autres chats de même race, et bien sûr avoir eu l’avis des juges... Un éleveur qui ne sort pas en expo, et qui n’a pas de chats titrés, ne doit pas vous vendre un chat de qualité « expo-repro », expérience oblige.

Chat d’exposition ou de compagnie ? Un éleveur digne de ce nom, vend peu en expo-repro, car il sélectionne, uniquement quelques chats qui ont le potentiel pour partir en reproduction, en encore moins en expo... Seul un bon éleveur, connaissant bien ses chats avec leurs qualités et défauts, sa race et le standard pourra vous vendre un bon chat de repro ou d’expo ! Certains chats doivent partir en compagnie, car ils ont des défauts qui pour l’œil averti, les écartent des expositions, ou tout simplement car ils n’ont rien de particulier à apporter à la race. C’est la raison pour laquelle ils vont seront vendus la plupart du temps stérilisés (stérilisation précoce). Non pas qu’ils sont moins bien ou moins beau, mais juste que pour reproduire, un éleveur choisira les meilleurs, les plus parfaits au sens du standard. C’est ce que l’on appelle le travail de sélection. Par contre, un chat de qualité expo pourra partir en compagnie, mais certainement pas l’inverse !

Assurez-vous que tous les membres de votre foyer se réjouissent de cette future adoption, chien compris !

Votre compagnon est dépendant de vos soins attentifs et de votre affection sans faille…

Spécial Chats n°19 - 33

Pratique

Soyez attentifs aux garanties sanitaires et administratives

Un chat vendu « qualité expo » ne peut être issu que de parents ayant déjà fait une belle carrière

Attention au sevrage psychosocial

Gare aux maladies !

Fuyez l’éleveur qui vend des chatons avant qu’ils aient 12 semaines. Pour beaucoup, le chaton est sevré quand il mange et va seul à la litière, vers 8 semaines. Si l’on fait un comparatif humain, on ne laisserait pas son enfant de 10 ans seul à la maison, sous prétexte qu’il sait se nourrir et se laver seul... Pour le chaton, c’est pareil ! Evidement, un mauvais éleveur tentera de vendre ses chatons le plus tôt possible. Vendre tôt est synonyme d’économies : rappel de vaccins, litière, nourriture et temps... et permettra de remettre plus tôt la femelle avec le mâle...

Un chat malade doit être soigné rapidement et isolé des autres, surtout s’il y a des chatons. Attention aux yeux et nez qui coulent... Vérifiez toujours que les chats et chatons sont bien à jour de vaccinations et de vermifuges. Un chaton doit être vendu avec une primo vaccination et un rappel de RCP (Purevax RCP : Typhus et Coryza). A compléter de la leucose et de la rage à voir avec l’acheteur. Enfin, il doit être identifié par puce électronique (obligation légale).

Préférez un élevage familial

Un éleveur vous fera un contrat de réservation attestant les arrhes ou acomptes versés, puis un contrat de vente avec certaines garanties, il vous fournira également un certificat vétérinaire, attestant la bonne santé du chaton.

Méfiez vous des éleveurs qui ont trop de chats et trop de chatons. Un bon éleveur ménage ses chats car ils les aiment, il n’épuisera jamais une mère... Une chatte ne doit pas avoir plus d’une portée par an, et doit être retiré du circuit de reproduction vers 5 ou 6 ans au plus tard. Un bon éleveur n’a pas 10 portées en même temps, car il prend le temps de bien socialiser chaque chaton, et cela est un vrai travail qui demande du temps et de la patience. Il connaît le caractère de chacun de ses chats et chatons. Il paraît difficile de bien s’occuper correctement de plus de 5 ou 6 portées par an, cela en fonction bien-sûr du nombre de reproducteurs. Fuyez les « supermarchés du chat », fuyez les éleveurs qui ont beaucoup (trop) de chatons toute l’année et préférez un petit élevage familial avec un éleveur passionné. Attention également aux éleveurs multipliant les races élevées... Comment bien « maîtriser » 4 races en même temps ?

Question finances…

Renseignez-vous Ne soyez jamais pressé avant d’acquérir un chaton, renseignez-vous… Assurez-vous qu’au-delà du « look », le caractère de la race choisie corresponde bien à vos attentes : cherchez-vous un chat dynamique et bavard ou au contraire un compagnon calme et discret ? N’hésitez pas à lire, parler, discuter, téléphoner, poser des questions sur la race retenue ! Un bon éleveur est un passionné qui sera toujours heureux de vous parler de ses chats et de vous faire partager sa passion. Le club de race (dont vous trouverez le contact auprès de la LOOF) sera toujours à votre écoute pour vous renseigner au mieux et vous guider dans vos choix (quel élevage, quelle race…).

Il doit aussi être vermifugé 2 fois et traité contre les puces ! Bergamote et Haby, Norvégiens, Chatterie de CalaDaN

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Les chatons sont vaccinés dès 8 semaines, et reçoivent leur deuxième injection à 12 semaines avant leur départ dans leur nouvelle famille

Pratique La plupart du temps, un chaton destiné à la compagnie est vendu stérilisé. Helloween, Norvégien, Chatterie de CalaDaN - http:// chatterie-caladan.net

Et surtout, soyez patient ! Parfois, il vous faudra attendre plusieurs semaines, voir quelques mois avant de trouver la perle : votre futur chaton, celui qui vous aimera et partagera sans doute au moins les 12 prochaines années de votre vie ! Ça vaut le coup d’attendre un peu non ? Contact : Eleveurs, clubs de races, expositions, fiches races, conseils… LOOF Livre Officiel des Origines Félines Tél. : 01 41 71 03 35 www.loof.asso.fr N’oubliez pas que votre chat sera à vos côtés durant de longues années…

Ne pas oublier de demander… Attention, le Code Rural vient de connaitre quelques modifications notamment en ce qui concerne les conditions de cession des chiens et des chats : Article L214-8 Seuls les chiens et les chats âgés de plus de huit semaines peuvent faire l’objet d’une cession à titre onéreux : • Si le chat est spécifié de race, la copie des pedigrees des 2 parents, et bien-sûr la demande en cours enregistrée par le LOOF, avec le numéro de dossier, • Le carnet de santé, voir le passeport si vous avez demandé le vaccin contre la rage, faisant état des vaccins (primo à 8 semaines, et rappel à 3 mois), le vaccin leucose ou les tests, • Un certificat de bonne santé de moins de 5 jours, établi par le vétérinaire doit vous être présenté, sauf si l’éleveur n’a pas de Siret. Dans ce cas, il doit vous remettre l’original, • La carte d’identification au nom de l’éleveur, la modification de mise à votre nom sera faite une fois le dernier paiement effectué (3 fois maximum, acompte compris), • Une attestation de cession avec la liste des garanties légales dite garantie légale des vices rédhibitoires (maladies notamment, si vous devez user de ces garanties, un recommandé AR, accompagné d’un certificat vétérinaire devra être envoyé au maximum 30 jours après le départ du chaton) : la loi n°89-412 du 22 juin 1989 a défini les vices rédhibitoires dans l’espèce féline qui sont les suivants : - la leucopénie infectieuse - la péritonite infectieuse féline (PIF) - l’infection par le virus leucémogéne - l’infection par le virus de l’immunodépression (FIV) • Une « notice » d’élevage, à savoir les recommandations de nourriture, vermifuges, soins et spécificités de la race, mais aussi quelques conseils d’éducations. Certains éleveurs donneront des calendriers de vermifuge, des petits cadeaux, des croquettes… cela n’est en aucun cas une obligation. Pour le bien être de votre petit, demandez un morceau de tissu ou un jouet imprégné de l’odeur de la mère. N’oubliez pas de présenter votre chaton à votre vétérinaire quelques jours après l’adoption. Cette visite permet de vous rassurer sur sa santé et si besoin, de faire appliquer les garanties légales.

Spécial Chats n°19 - 35

Les carnets vétérinaires

Les allergies cutanées

Texte : Luc Beco, Docteur vétérinaire

Le chat allergique est un chat qui se gratte, se lèche, se mord ou s’arrache les poils. Il manifeste ses allergies par des problèmes dermatologiques et parfois par de l’asthme. Plusieurs causes d’allergie sont possibles...

hez le chat allergique, le prurit se manifeste de différentes façons (grattage, mordillage, léchage et, parfois, uniquement par une épilation provoquée par un « tirage » des poils avec la gueule). Différentes allergies s’observent chez le chat comme chez le chien : allergie alimentaire, allergie aux piqûres de puces et allergie à des allergènes de l’environnement (acariens, pollens, moisissures...) Les différentes allergies 1/ L’allergie à la piqûre de puce (DAPP) est la plus fréquente. Elle atteint principalement les chats adultes. Les puces ne sont pas toujours observées car le chat est redoutable dans sa manière d’entretenir son pelage. Il élimine ainsi de nombreuses puces par un toilettage efficace. 25% des puces ont cependant déjà piqué le chat dans les 5 minutes et 97,2% sont gorgées de sang après 1 heure de présence sur son corps. Il est donc très difficile de tuer les puces avant leur premier repas !

2/ L’allergie alimentaire provoque également du prurit. Les aliments (sources de protéines) les plus souvent responsables d’allergie sont : le bœuf, les produits laitiers, le poulet ou le poisson. Ces allergies surviennent de manières non-saisonnières. Bien que la face et la nuque soient régulièrement atteintes, l’aspect clinique ne permet pas de différencier ce type d’allergie des autres. 3/ L’”Atopie” féline (réponse allergique du système immunitaire à des allergènes) est mal caractérisée. On pourrait parler d’atopie féline pour les chats prurigineux allergiques pour lesquels une allergie alimentaire ou une allergie aux piqûres de puces n’a pu être identifiée. Une atteinte saisonnière peut être visible lorsque les pollens sont responsables de la sensibilité. Si les acariens de la poussière sont en cause, les symptômes s’observent toute l’année. 4/ L’allergie de contact est beaucoup plus rare. Elle est fréquemment induite par l’application de produits sensibilisant sur la peau du chat (shampooings mal choisis, pommades pour traiter une otite...) 5/ L’allergie aux piqûres d’autres insectes est rare. Cependant certains chats peuvent présenter des lésions sur les pavillons auriculaires et le museau suite à des piqûres de moustique ou de certaines mouches. Les signes cliniques

Chat allergique -Alopécie extensive, symétrique et bilatérale

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51% des chats allergiques ont des signes cliniques avant l’âge de 3 ans. La tête, la nuque et l’abdomen sont atteints dans plus de 50% des cas. Alopécie symétrique bilatérale ou alopécie extensive féline : les chats atteints semblent partiellement alopéciques (nus) mais en réalité les poils ont été cassés

Les carnets vétérinaires par le léchage ou parfois épilés par la bouche du chat. Les zones atteintes sont l’abdomen, les cuisses, la région périanale, la queue et parfois les avant-bras. Les allergies mais également des douleurs localisées ou des troubles du comportement peuvent être à l’origine de cette image clinique.

Plaque éosinophilique : identifier une cause allergisante avec ou sans surinfection et, lors d’atteinte faciale, écarter l’hypothèse d’une infection par l’herpès virus félin ou d’une hypersensibilité aux piqûres d’insectes.

Le prurit de la nuque et du cou provoque des lésions ulcératives souvent difficiles à gérer. Les allergies mais également des stimulations nerveuses locales ou des causes non identifiées doivent être recherchées.

L’examen microscopique des poils épilés permet de prouver qu’ils sont cassés. Cette technique permet la détection de dermatophytes ou de parasites cutanés.

La dermatite miliaire se caractérise par la formation de petites papules (petits boutons) avec croûtes en surface de celles-ci. La dermatite miliaire s’observe principalement sur le dos et trouve son origine dans une allergie (puces...), une affection parasitaire (cheyletiellose...) ou une infection mycotique (teigne). Le complexe éosinophilique félin regroupe plusieurs entités cliniques dont l’ulcère indolent (cancroïde labial), la plaque éosinophilique et le granulôme éosinophilique. Ces lésions contiennent un grand nombre d’éosinophiles (un type de globule blanc) qui est à l’origine du nom “complexe éosinophilique félin”. Les allergies sont dans la majorité des cas responsables de ces entités cliniques. L’ulcère indolent se caractérise par des lésions érosives à ulcératives de la lèvre supérieure. Ces lésions semblent peu prurigineuses mais la langue du chat vient régulièrement irriter la zone atteinte. La plaque éosinophilique est une lésion érosive, ulcérative ovale à circulaire, bien délimitée, suintante et légèrement en relief (en plaque). Elle s’observe souvent sur l’abdomen, la face interne des cuisses mais également sur la face. Le granulome éosinophilique peut être observé face postérieure des cuisses, sur le menton (gonflement localisé rose-jaune), sur les pieds ou dans la bouche. Ce type de lésion est d’origine allergique bien qu’une composante héréditaire ou d’origine inconnue soit possible lors de granulome linéaire affectant la face postérieure des cuisses. Le diagnostic Alopécie extensive féline : identifier l’allergie responsable (puces, aliment, “atopie”) ou rechercher un trouble du comportement ou une douleur localisée (cystite, douleur dorsale...)

Les examens complémentaires

Les raclages cutanés et l’examen microscopique de cellophane adhésive appliquée sur la peau aident à rechercher certains parasites (demodex, cheleytiella, notoedres, otodectes...). L’examen à la lumière de wood identifie les dermatophytoses (mycoses) dues à Microsporum canis. Les cultures fongiques permettent l’identification des mycoses. La cytologie autorise la visualisation des éosinophiles mais également d’autres cellules, de bactéries ou levures. La biopsie cutanée confirme le diagnostic de complexe éosinophilique. Elle peut être utile lorsqu’on suspecte une tumeur ou une infection à herpès... Les tests d’allergie (test intradermique ou sérologie IgE) ont une fiabilité très faible chez le chat. Ils ne constituent pas bon un moyen pour établir le diagnostic. Le régime d’éviction utilisant soit un aliment ménager (protéines n’ayant jamais été administrées chez le chat sensible), ou un aliment commercial vétérinaire utilisant soit une protéine spéciale soit une protéine hydrolysée constitue la seule méthode fiable pour établir le diagnostic d’allergie/intolérance alimentaire. Les tests sanguins ou cutanés ne sont pas fiables dans ce cas. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire face à des lésions cutanées

Les chats atteints d’alopécie semblent partiellement nu, mais en réalité les poils ont été cassés par le léchage ou épilés par la bouche du chat

Dermatite miliaire : rechercher une allergie mais également écarter la possibilité d’une infection bactérienne ou mycotique, une infection parasitaire... Ulcère indolent ou cancroïde labial : outre une allergie une infection bactérienne profonde ou une tumeur peuvent se présenter de manière très similaire.

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Les carnets vétérinaires Les traitements • Gestion de l’infestation par les puces par le traitement de tous les animaux en contact et de l’environnement • Régime alimentaire évitant la protéine sensibilisante • Antihistaminiques (souvent peu efficaces) • Acides gras essentiel • Désensibilisation lorsque l’allergène causal a pu être identifié • Antibiotiques (parfois utiles pour contrôler les ulcères indolents) • Cortisone utilisée localement (à faible résorption cutanée : acéponate d’hydrocortisone...) • Ciclosporine ou glucocorticoïdes (cortisone) par voie orale

Quelles maladies de peau sont contagieuses du chien et du chat à l’homme ? Les principales maladies contagieuses du chien et du chat à l’homme sont : La teigne (le plus souvent le chat ; l’animal peut être atteint ou ne présenter aucune lésion. La cheylétiellose (lapin, chat, chien) : généralement des pellicules blanches sur le dos. La gale (plus souvent le chien et le renard) : démangeaisons très intenses et essentiellement localisées à la face et aux membres. Les démangeaisons peuvent-elles être dues aux puces même si on ne les voit pas ? Oui. On voit des puces sur animal lorsque l’infestation est massive ou quand il est très malade. En effet, lors d’infestation faible ou modérée les mordillements ou le léchage éliminent les puces qu’il a dans son pelage et on ne les voit jamais. Donc lorsque qu’un chat se gratte ou se lèche beaucoup, on a encore moins de chances de voir des puces. Ainsi, chez les animaux allergiques aux puces, il est très fréquent de ne jamais les isoler. Il faut pourtant les déparasiter de façon rigoureuse si l’on veut venir à bout de ces démangeaisons. L’alimentation a-t-elle une influence sur la peau ? La peau est l’organe qui utilise le plus les nutriments apportés par l’alimentation. Par conséquent tout déséquilibre

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Lotions antiseptiques et antifongiques complètent souvent le traitement

Exemple de cheylétiellose : on constate généralement des pellicules blanches sur le dos

Plaque éosinophilique

alimentaire peut se traduire par une altération de la qualité du pelage. Certains chiens ou chats peuvent en outre développer des allergies alimentaires. Ces allergies peuvent apparaître à tout âge, quelque soit le type d’aliment (croquettes ou fait maison, viande rouge ou blanche). Les symptômes de cette allergie peuvent être digestifs (selles molles) ou cutanés : urticaire, rougeurs, démangeaisons. Les traitements antibiotiques longs sont-ils dangereux ? Il est fréquent de devoir utiliser des antibiotiques sur de longues périodes. Il est préférable de toujours utiliser ces traitements jusqu’à guérison, même si cela doit durer plusieurs mois, plutôt que de laisser l’animal avec une infection partiellement maîtrisée qui va entraîner une rechute rapide. En dehors des risques d’allergie très minimes chez le chien, cet usage au long cours est sans risque. Qu’est-ce qu’une pyodermite ? Une pyodermite est une infection de la peau par des bactéries. Ces bactéries sont le plus souvent des staphylocoques qui colonisent la peau, puis le fond des follicules pileux. Les lésions provoquées par cette infection peuvent être une simple rougeur, de petits boutons rouges, des pustules ou ce que l’on nomme des collerettes épidermiques (lésions rondes parfois pigmentées en leur centre, entourées d’un lambeau de peau). Lors que l’infection est plus profonde, on peut observer des furoncles ou des lésions graves avec de larges zones purulentes. Sources : www.advetia.fr ; www.monvt.eu

Les carnets vétérinaires Les maladies de peau courantes La teigne Les dermatophyties (teigne) représentent une cause majeure d’infection cutanée chez les chats. Elles sont dues à des champignons des genres Microsporum et Trychophyton. Microsporum canis étant le plus souvent identifié. Ces mycoses peuvent contaminer l’homme (zoonoses) et représentent un vrai challenge thérapeutique lorsqu’une communauté de chat est atteinte. Les signes cliniques Les lésions sont variables d’un individu à l’autre. Elles se caractérisent par : • une alopécie circulaire d’évolution centrifuge lente avec squames et croûtes • une dermatite érythémato-squameuse (rougeur et pellicules) • un état kérato-séborrhéique généralisé qui s’exprime par une peau et un pelage gras • une dermatite squameuse généralisée (pellicules sur l’ensemble du corps) • une dermatite milliaire (multiples petites croûtes) • une atteinte du lit de l’ongle (périonyxis) ou de l’ongle (onyxis) • une lésion enflammée localisée (kérion) Il faudra toujours rechercher une déficience immunitaire lors d’infestation par la teigne. Il a en effet été démontré que la prévalence de la teigne était trois fois supérieure chez les chats atteints par le virus FIV. Les autres viroses (FeLV, la péritonite infectieuse), les maladies débilitantes (cancer, diabète…) et l’utilisation de traitements immunomodulateurs (glucocorticoïdes, acétate de mégestrol…) peuvent également favoriser la teigne. La gale Les gales sont des dermatites (affections cutanées) dues à des acariens. On distingue la gale d’oreille, due à Otodectes cynotis, des gales du corps.

Les gales du corps peuvent être dues à deux agents pathogènes : • Sarcoptes scabiei : gale sarcoptique. Ce parasite touche plutôt le chien. Le chat n’est qu’exceptionnellement atteint. Il s’agit d’une zoonose, c’està-dire que la maladie peut également toucher l’homme, qui peut se contaminer au contact d’un chien atteint. • Notoedres cati : gale notoédrique. Elle touche quant à elle principalement les chats, beaucoup plus rarement l’homme et très exceptionnellement le chien. Cette parasitose cutanée est exceptionnelle en France à l’heure actuelle, mais bien plus fréquente dans des pays proches, comme l’Italie par exemple. Les signes cliniques Les gales se caractérisent par des démangeaisons (prurit) intenses, se traduisant par un grattage important. Une perte de poils (alopécie) est consécutive à ce grattage. Si les lésions cutanées sont peu caractéristiques, leur localisation est quant à elle évocatrice de ces maladies cutanées. Des boutons, des croûtes, une hyperpigmentation et une lichénification de la peau sont observables : • Principalement au niveau des pavillons auriculaires, sur la face externe des coudes, et en région ventrale du thorax et de l’abdomen pour la gale sarcoptique. • Initialement au niveau de la tête (formant une sorte de « casque », puis s’étendant progressivement vers le cou, les membres et parfois le tronc pour la gale notoédrique. Les surinfections bactériennes et le développement secondaire de levures sont fréquents. En l’absence de traitement, des répercussions générales débilitantes peuvent affecter l’animal, en particulier pour la gale sarcoptique.

Les raclages cutanés et l’examen microscopique aident à rechercher certains parasites. Ici : la teigne

51% des chats allergiques ont des signes cliniques avant l’âge de 3 ans

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Comportement

L’alopécie anxieuse et psychosociale

Texte : Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat

orsqu’elle est d’origine psychologique, on distingue deux sortes d’alopécies : l’anxieuse et la psychosociale.

Une entrée en dépression Le chat se mutile en s’arrachant des touffes de poils, allant parfois jusqu’à une plaie ouverte que le chat ne laisse pas se guérir. Il empêche toute repousse du poil, l’arrachant systématiquement. Certains chats, à un stade plus avancé peuvent aller jusqu’à s’arracher les griffes, ce qui est assez spectaculaire et angoissant pour le maître. Qu’elle résulte de l’une ou l’autre forme, elle est toujours due à une période de stress intense, que le chat aura dissimulée, puis n’y tenant plus, il se mutile, comme pour appeler au secours. L’alopécie caractérise une entrée en dépression, très grave chez le chat qui peut se laisser mourir. Le stade du stress est dépassé, et est remplacé par l’angoisse, dernière étape avant la dépression. Aussi il est primordial d’intervenir immédiatement.

Comment aider et soigner le chat ? La mise sous antidépresseurs par un vétérinaire peut calmer le temps du traitement les crises, le risque est

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qu’à l’arrêt, les crises reviennent plus intensément. En effet chez le chat, la dépression, l’angoisse ou le stress restent latent tant que la cause n’a pas été identifiée et résolue. Dans l’urgence, et dans l’attente de trouver un thérapeute comportementale, cette solution peut être envisagée, mais non sans en connaître les effets secondaires : • Dépendance • Sevrage difficile • Amplification des troubles… Mettre un chat sous antidépresseurs est généralement une solution temporaire. En attendant, il faut rassurer le chat, lui parler calmement quand il commence sa crise, sans tenter d’intervenir : le chat partirait se mutiler hors de votre vue avec tous les risques que cela implique.

La thérapie comportementale Lors de la prise de contact avec le thérapeute, celui-ci vous donnera la marche à suivre en attendant la consultation. Et dans ce cas plus que tout autre, il ne doit pas y avoir de contacts directs entre le thérapeute et

Comportement le chat, au risque d’affoler et de perturber davantage le chat. Vous pouvez joindre les photos du chat lors de votre mise en contact. Aussi, si votre chat commence à se lécher plus que de raison, et qu’il lui arrive de s’arracher quelques poils lors de situations stressantes pour lui, ayez le bon reflexe : consulter un comportementaliste. Il vous guidera dans le processus, après avoir éliminé toutes causes dermatologiques en vous conseillant d’effectuer des examens vétérinaires s’ils n’ont pas déjà été faits. La thérapie est assez simple une fois la cause trouvée. Si l’alopécie est psychosociale, c’est encore plus simple. En revanche, il faudra appliquer à le lettre les recommandations, et surveiller le chat à vie, une autre source de stress peut des années plus tard faire réapparaitre le phénomène d’alopécie. Contact : Marie-Hélène Bonnet Comportementaliste du chat www.comportement-chat.com Tél. : 04 68 40 61 50 ou 06 25 82 48 79

Existe-t-il des maladies de peau d’origine psychique chez le chien et le chat ? Oui cela existe. Il s’agit le plus souvent d’activités dites de substitution. Tout comme on se ronge les ongles ou on se tortille les cheveux, le chien peut se lécher de façon répétée la patte créant ce que l’on nomme une dermatite de léchage. Chez le chat, la langue râpeuse entraîne une fracture des poils qui donne un aspect dépilé parfois très important. Les manifestations fréquentes du stress Malpropreté, marquage urinaire, léchage excessif et automutilation, reste immobile ou caché, agression (contre l’homme ou d’autres animaux), miaulements plus fréquents, perte d’appétit ou au contraire augmentation d’appétit, état de vigilance permanent. Tous ces symptômes peuvent aussi apparaître en cas de maladie. Mieux vaut donc consulter un vétérinaire rapidement pour écarter un problème de santé. Causes du stress ?

Et s’il était mal dans sa peau ?

Elles sont nombreuses mais on peut noter l’anxiété liée à la cohabitation entre chat, au territoire restreint, à un changement de territoire, au mode de distribution alimentaire. Certains chats sont d’un naturel anxieux et le moindre changement d’habitude les perturbent. Un stress chronique est aussi à l’origine d’une production élevée, continue de cortisol par l’organisme. Le cortisol entraîne entre autres une diminution des défenses immunitaires et rend donc l’organisme plus sensible aux maladies infectieuses.

Stressé, le chat s’automutile en s’arrachant des touffes de poils

Il faut rassurer le chat, lui parler calmement quand il commence sa crise

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Pratique L’odeur, la forme et la couleur de la caisse peuvent être des éléments déterminants

Comment choisir la meilleure litière pour son chat ? Choisir la litière idéale est un acte important. En effet, dans le cas d’un échec, votre minet développera une aversion face à son bac ! Vous risquez alors de partager votre vie avec un chat malpropre. Le choix des litières est vaste… que choisir ?

l existe plusieurs marques et variétés de litières. Voici quelques conseils pour vous aider à choisir la bonne !

Quelles sont les caractéristiques à prendre en considération ? 1) Matériaux 2) Attractivité pour le chat 3) Poussière 4) Facilité d’utilisation 5) Coût 6) Sécurité 7) Parfum 8) Respect de l’environnement 9) Possibilité de jeter dans les toilettes

Les différents types de litière

La litière en argile ordinaire C’est la litière traditionnelle pour chats et la plus économique. Attention, elle n’est pas agglomérante et lorsque ce type de litière est souillé, on la jette dans la poubelle. C’est une litière assez lourde, qui absorbe correctement l’urine et contrôle assez bien les odeurs. Certaines sont parfumées. Ce type de litière doit être changé en totalité et régulièrement : au moins deux fois par semaine et par chat. Cette litière dégage souvent beaucoup de poussière et si votre chat souffre de problème respiratoire, il vaut mieux l’éviter. Cat’s Best Nature Gold Mini Power Pellets : pour les chats à poils longs ou ceux qui ont tendance à jouer avec la litière ! www.catsbest.fr

1) Litière de silice 2) Litière agglomérante 3) Litière en argile 4) Litière végétale 5) Litière en papier 6) Litière parfumée Les deux types les plus courants de litière sont celles en argile et les litières agglomérantes.

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Catsan, litière minérale (argile) ultra absorbante

Pratique Litière de silice Ce type de litière est constitué de billes de silice ou de granulés qui absorbent l’urine tout en contrôlant l’odeur efficacement. Vous n’avez pas besoin de remuer la litière tous les jours et les selles ne doivent pas être ramassées. Lorsque la litière de silice change de couleur, il faut changer de litière à nouveau. Seul bémol : c’est la plus chère du marché.

La litière en papier Litière classique Friskies

Nullodor, 100 % écologique. Réputé pour son efficacité sur les odeurs !

Litière agglomérante C’est la litière la plus commune. Comme le nom l’indique, ce type de litière agglomère en “boule” en présence de liquide (urines). L’avantage est que le bac, une fois sale, n’a pas besoin d’être changé entièrement. Il suffit de creuser sous la “boule” régulièrement et de l’enlever. Il faut faire cette manipulation au moins deux fois par jour. Ce sont aussi des litières qui peuvent être poussiéreuses, donc choisissez les variétés non poussiéreuses pour les chats atteints de problèmes respiratoires.

Litière végétale L’éleveur élève du pur-race, mais ses chats n’ont pas de pedigree LOOF... Attention, un chat pure race est un chat avec pedigree et seulement avec pedigree ! Par exemple : dans une portée de Siamois croisé avec un gouttière, naîtrons toujours quelques colors point... (qui ressembleront peutêtre ou pas du tout à un Siamois). Un éleveur malhonnête dissimulera lors de votre arrivée ceux qui ne sont pas color point afin de vous faire croire à une portée de pure race sans papiers. Un chat de race a toujours un pedigree, car il est né uniquement de parents avec pedigree.

Elle peut être recommandée si votre chat a subi une opération ou présente une blessure en cours de cicatrisation : les plaies ne doivent pas être exposées à la litière. La litière en papier est généralement en granulés et se dilate lorsqu’elle est mouillée. Ainsi, elle ne présente pas les petites particules qui peuvent coller à une blessure et l’infecter.

La litière parfumée Prendre une litière parfumée est un plaisir pour le maître, rarement pour le chat ! Elle masque souvent des odeurs mais attention, ils ne sont pas nécessairement attrayants pour tous les chats et peut provoquer l’éviction du bac à litière. Pour un chat adulte dont vous ne connaissez pas les préférences il est plus prudent de prendre d’abord une litière non parfumée. Faites-lui essayer deux bacs à litière différents avec dans l’une de la litière parfumée et l’autre non-parfumée. Il sera facile ensuite de constater sa préférence. Villaverde, litière agglomérante gros grains

Vitakraft, litière à l’argile verte naturelle Cat’s Best Oko : litière 100% végétal, sans additif artificiel et chimique. www.catsbest.fr

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Pratique Blackie Cat fournira à votre chat tout l’intimité dont il a besoin. Dim. 49 x 38 x 38 cm, 29 €, www.wanimo.com

Astuces Bien commencer ! Bien entendu, la litière idéale pour votre chat est celle qu’il aime ! Si vous ne connaissez pas ses préférences ou s’il est encore chaton, prenez une litière agglomérante à base d’argile pour commencer. La formation immédiate de boules de litière souillée garde la litière non utilisée sèche, ce qui est très confortable. En cas de changement N’oubliez pas que les chats sont des animaux routiniers : moins il y a de changements, moins il y a de confusion. Si vous changez de type de litière pour chats, faites-le graduellement et assurez-vous que votre chat utilise encore son bac normalement. Idéalement, vous devriez essayer la nouvelle litière pour chat dans un autre bac et garder un bac avec la litière auquel le chat était habitué. Vous pouvez également commencer à incorporer progressivement dans le bac, de la litière neuve avec le vieux à raison de 90 % d’ancien et10 % de la nouvelle litière. Vous pouvez augmenter graduellement ce mélange avec la nouvelle litière pendant plusieurs jours jusqu’à utiliser 100 % de la nouvelle litière. L’épaisseur Pensez à avoir de l’épaisseur dans le bac à litière. Après avoir rempli le bac à litière, inclinez le bac de sorte que la litière soit plus épaisse à une extrémité et moins à une autre extrémité. L’idéal ? Le sable ! Après plusieurs tests d’appréciation, il apparaît que le sable est sans nul doute la litière préférée des chats, probablement parce que leurs ancêtres vivaient dans le désert et qu’ils leur auraient transmis cette préférence dans les gènes. Attention à la poussière ! La plupart des litières à base d’argile peuvent être assez poussiéreuse - attention aux chats ayant des antécédents d’allergies ou d’asthme ! Pour la plupart des chats adultes, la litière agglomérante est un excellent choix.

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Toxique ? Il arrive que les chats avalent de la litière, il faut donc qu’elle ne soit pas toxique. Le papier journal est également déconseillé car l’encre pourrait avoir des propriétés toxiques.

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Pelle plastique, à partir de 2,90 €, www.jaiduchien.com

Pratique

Comment lui faire aimer sa litière ? Les chats sont très minutieux et leur routine de toilettage est aisément perturbée par les changements perçus dans leur environnement. Il n’est donc pas surprenant que les problèmes comportementaux les plus fréquents chez les chats soient liés au bac à litière. Heureusement, on peut y remédier assez facilement. Commencez l’apprentissage lorsqu’il est chaton Les chatons naissent avec de l’instinct, mais ce sera toujours dans votre intérêt de lui apprendre comment utiliser une litière. En effet, votre chat saura de lui-même qu’il ne faut pas faire ses besoins là où il dort, mais ça ne l’empêchera pas de vous laisser de mauvaises surprises aux 4 coins de la maison. La litière doit être prête avant même que votre chaton n’arrive chez vous pour la première fois. Quand il arrive, installez-le dans sa future litière. Il saura peut-être immédiatement quel en est l’usage, mais s’il ne réagit pas prenez ses pattes avant et reproduisez ses mouvements de grattage. Par la suite, faites-le revenir régulièrement dans sa caisse, surtout après chacun de ses repas. Si vous surprenez votre chaton renifler le sol ou chercher de l’intimité, c’est probablement qu’il est sur le point de faire ses besoins. C’est le moment de l’amener à sa litière. Si votre chat s’oublie à un endroit inapproprié, ce n’est pas grave. Prenez la crotte et placez-la dans la litière pour montrer au chaton la marche à suivre.

2 comportements très nets

24 % des chats n’utilisent pas la litière !

de désagréable qui s’y serait attaché. Au moment de faire ses besoins, il montre une expression de gêne, les oreilles basses et le corps tendu. Certains se mettent en équilibre au bord de la caisse, pour réduire le plus possible tout contact avec le sable et finissent ainsi par faire tomber les excréments en dehors de la caisse. Une fois l’opération terminée, le chat s’éloigne rapidement, sans recouvrir ses excréments ; d’autres font semblant de les recouvrir en grattant en l’air et les parois autour de la caisse, pour ne pas salir leurs pattes avec la litière.

En cas de refus Différentes raisons peuvent provoquer ce comportement : la position de la caisse (trop visible ou trop cachée), une caisse trop petite, son éventuel couvercle, une saleté ou une propreté excessive (avec une forte odeur de substances chimiques), trop peu de litière ou de mauvaise qualité. Pour lui redonner l’habitude d’utiliser le bac à litière, il faut le rendre le plus attirant possible : sa propreté et son accessibilité sont en ce sens essentielles.

Attention aux odeurs !

On peut décrire le comportement d’un chat satisfait de son bac et de sa litière de la manière suivante : il entre d’un pas décidé dans la caisse, choisit soigneusement un endroit, creuse un petit trou, se tourne et fait ses besoins en maintenant solidement ses pattes. Lorsqu’il a terminé, il inspecte ses excréments et les recouvre pratiquement toujours avec grand soin.

Les « bacs à chat » doivent être nettoyés une fois par jour. Si vous les nettoyez trop souvent, votre chat ne saura pas à quoi ils servent car vous aurez enlevé les odeurs. En revanche, si vous attendez trop pour changer la litière, votre chat sera rebuté et ne l’utilisera pas. Nettoyez le bac avec de l’eau de javel, les chats en adorent l’odeur. Par contre, ne nettoyez jamais à la javel un endroit souillé par accident par votre chat, car cela l’inciterait à y retourner pour faire ses besoins.

Le comportement d’un chat insatisfait est très différent : il s’approche de la caisse avec hésitation, il cherche parfois un endroit plus favorable et plus propre, en se secouant les pattes, comme pour les débarrasser de quelque chose

Vous devez aussi nettoyer à fond les endroits qu’il aura souillés et utiliser un spray dont les odeurs sont répulsives pour les chats, tel que les bombes à base de phéromones que vous trouverez chez votre vétérinaire ou en animalerie.

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Pratique Ici on passe par le haut ! Maison de toilette Modkat. 119 €. Coloris noir, jaune, bleu, rouge, ou rose, www.zooplus.fr

Si un chat a commencé à souiller un tapis, on peut mettre un petit bout de moquette dans la caisse ou sur le bord, car certains chats préfèrent gratter d’autres matériaux que le plastique au moment de recouvrir leurs excréments.

Un bac à litière par chat ! Voire plus… Si vous avez plusieurs chats, vous devez augmenter votre nombre de bacs à litière, pour en avoir au moins un par sujet. Un chat peut en effet se retrouver complètement inhibé s’il doit utiliser la même caisse qu’un congénère. Fabriqué à partir de feutre. Fournie avec un bac plastique. Dim. 43 x 43 x 36 cm. 280 €, www.uncadeau.com Wicker Litter Box Cover en osier, environ 100 €, www.amazon.com

Chaque jour, il faut filtrer le sable agglomérant tandis que le non agglomérant sera changé intégralement si le chat a des problèmes pour « évacuer ». Ne remuez pas le sable sale, car vous répandriez l’urine au lieu de la cantonner à un seul endroit. Il convient pour nettoyer la caisse d’utiliser du vinaigre afin de neutraliser toute odeur éventuelle, pouvant être désagréable pour le chat comme pour son maître. Il vaut mieux éviter, en revanche, d’utiliser les produits qui contiennent de l’ammoniaque, car ils peuvent accentuer l’odeur de l’urine, ainsi que les produits parfumés qui peuvent révulser le chat et l’inciter à ne pas utiliser la litière.

…et aux matières Le matériau, ainsi que l’odeur, la forme et la couleur de la caisse peuvent être des éléments déterminants dans l’acceptation ou le refus du chat. Certains, par exemple, détestent le plastique, probablement pour la sensation qu’ils ressentent en le touchant ; ce serait alors une grosse erreur de mettre sous la caisse une feuille de plastique pour éviter qu’ils n’étalent du sable partout en recouvrant leurs excréments. Si vous avez récemment changé de type de litière, il vaut mieux remettre l’ancienne. Testez différentes sortes de litière ! Beaucoup de chats préfèrent les grains de sable fins et agglomérant, mais on trouve également des litières végétales à base d’herbe, céréales, papier recyclé. En ce qui concerne les chats qui avaient auparavant la possibilité de sortir librement dehors, il peut être utile de mélanger la litière avec de la terre.

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Certains propriétaires ont observé que leurs chats utilisent une caisse pour uriner et une autre pour déféquer. Certains chats préfèrent des caisses plus grandes, d’autres préfèrent déféquer sur le bord de la caisse ; une sorte de plateforme fabriquée tout autour peut, dans ce cas, améliorer la situation et encourager le chat à l’utiliser. Pour résoudre le problème de la non-utilisation de la caisse, vous pouvez donc utiliser des caisses de différentes tailles et de différentes sortes (couvertes ou pas) et les distribuer à différents endroits de la maison.

Un endroit stratégique Si vous mettez la litière dans une cuisine très fréquentée ou dans une buanderie, cela peut être une solution pratique pour vous, mais un chat sensible cherchera un coin plus tranquille et moins étouffant... Lorsqu’ils ont le choix, les chats préfèrent faire leurs besoins dans des espaces propres et découverts. Ils sont méfiants à l’égard des bruits (éviter à côté d’une machine à laver, un endroit de passage...), de l’humidité, d’un mauvais emplacement du bac ou d’odeurs désagréables. Il faut donc positionner vos bacs dans des endroits fréquentés naturellement par votre chat mais éloigné de là où il mange et dort. Si votre chat a pris l’habitude de faire ses besoins en dehors du bac à litière, amenez-le avec douceur une ou deux fois par jour. S’il fait ses besoins dedans, récompensez-le. Vous pouvez également placer le bac à l’endroit où votre chat fait ses besoins, afin qu’il l’associe avec les toilettes. Si cet endroit est vraiment très gênant pour y installer le bac, déposez temporairement des morceaux de papier aluminium par terre pour le dissuader d’y venir (ils n’en aiment pas le contact). Le chat peut également être stressé si la litière est placée trop près de l’endroit où sont habituellement ses gamelles de nourriture et d’eau : il n’aime pas manger et faire ses besoins au même endroit.

Pratique Mon chat reste sale ! Les objets et endroits les plus couramment souillés sont l’électroménager, les radiateurs, les débarras, les corbeilles à linge, les bureaux, les haut-parleurs des chaînes stéréo, et tous les nouveaux objets comme les sacs des courses, les boîtes en carton et parfois même les jambes des invités ! La tendance à uriner et à déféquer en dehors de la caisse prévue à cet effet est le trouble comportemental principal des chats vivant en appartement. Une récente étude menée aux États-Unis a révélé que 24 % des chats n’utilisent pas la litière ! La plupart d’entre eux sont des sujets mâles, qui urinent dans la maison ou à un mauvais endroit ; mais on observe ce problème également chez des femelles non stérilisées, en particulier au moment des chaleurs.

Tapis Easy en PVC. Les granulés de litière restent coincés dans les fibres ! 60 x 36 cm. 5,90 € - 90 x 60 cm, 11,90 €, www.wanimo.com La poubelle Litter Locker II emmagasine la litière souillée et emprisonne les mauvaises odeurs grâce au sac barrière anti-odeurs. Recharge jusqu’à 2 mois. H. 44 cm, fabrication française. Kit poubelle + 1 recharge : 24, 90 € - Recharge : 8,99 €, www.wanimo.com

Un comportement qui peut être résolu Modèle de coffrage à litière Scuro en bois stratifié de noyer blanc. Dim. 42 x 55 x 42 cm, 299 €, www.lesfauvesmondains.com

Dans des circonstances normales, les chats sont d’une grande propreté dans leur vie domestique, ce qui signifie que ce comportement doit avoir des bonnes raisons, étroitement liées au marquage du territoire. Dans 90 % des cas, la castration vient à bout du problème ; s’il persiste, il est lié à des conditions de stress ambiant et d’agressivité envers les autres sujets. Si pour une raison quelconque un chat est anxieux, il manque alors d’assurance et ressent fortement le besoin de marquer son territoire. Si votre chat ne veut toujours pas uriner dans sa litière et si vous vivez dans une maison, vous pouvez lui installer une chatière pour chat afin qu’il puisse aller faire ses besoins où bon lui semble... à l’extérieur !

Caisse en bois blanc, battant transparent rigide. Dim. 50 x 35 x 38 cm. 57,90 €, www.morinfrance.com

Si votre chat refuse d’utiliser le bac à litière, consultez le vétérinaire. Un examen complet, comprenant des analyses d’urine, de selles et de sang, déterminera si la cause est d’ordre médical. Sources : http://conseilsveterinaire.com

Grâce à un capteur, la caisse de Litter-Robot est “auto-nettoyante” : la litière est filtrée 7 mn après le passage du chat. Situé dans le bac de récupération, le sac est à changer tous les 2 à 3 jours. Litter-Robot, 349 €, www.robootic.com

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Pratique

Comment donner

un comprimé

à son chat ? Il n’est pas toujours simple de donner un médicament à un chat. Bien souvent, plus on insiste, plus il devient intolérant ! Voici quelques astuces pour rendre ce moment moins pénible…

propriétaires sur 10 rencontrent de grandes difficultés à donner un traitement à leur animal. Moins docile que le chien, le chat est aussi beaucoup plus méfiant. Une odeur ou une saveur suspectes dans sa gamelle et il refuse d’y toucher, quitte à jeuner des jours entiers…

Le bon départ L’idéal est d’arriver à attirer le chat au moment où l’on ouvre la boîte de médicaments. Première étape, saisir le chat par l’arrière, afin qu’il ne puisse pas s’échapper ni vous faire de mal avec ses griffes. Pour administrer le comprimé, placez le chat sur une table ou sur vos genoux. 1/ Les comprimés appétants Actuellement les laboratoires proposent des formules appétentes pour certains vermifuges et antibiotiques. N’hésitez pas à demander à votre vétérinaire de les prescrire à votre chat, surtout lorsque l’administration de médicaments est difficile chez lui. Cela fonctionne très bien chez le chien mais malheureusement chez le chat, seul un petit pourcentage les mange spontanément !

Quand il s’agit de les soigner, certains chats peuvent se montrer récalcitrants…

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Essayez d’attirer le chat au moment où vous ouvrez la boîte de médicaments

2/ Cacher le comprimé dans la nourriture Si le comprimé n’est pas trop gros, vous pouvez le cacher dans un peu de pâté ou une bouchée en gelée. Vous pouvez aussi le réduire en poudre et le mélanger à ses aliments préférés (vache qui rit, thon, crevette, etc.). Le thon sent très fort et couvre donc l’odeur du médicament. Malheureusement, souvent il détectera sa présence et refusera de manger ce mélange spontanément. Autre petite astuce : les chats raffolent souvent des olives vertes... 3/ Application du comprimé réduit en poudre et mélangé à un aliment sur le pelage Ecrasez le comprimé en poudre puis le mélanger à une noisette de beurre ou de la pâte d’anchois. Appliquez ce mélange sur la face antérieure des pattes de manière à le faire adhérer aux poils. Comme le chat est un grand amateur de beurre et qu’il ne supporte pas d’avoir quelque chose de collé sur son poil, il va se lécher et avaler le beurre… et son contenu ! Si cela ne marche pas en l’appliquant sur la face antérieure des pattes, vous pouvez faire des essais sur les moustaches, à l’angle des babines du chat, sur le ventre ou toute autre partie du pelage. Si votre minou n’est pas amateur de beurre, il existe un complément alimen-

Pratique L’administration via la seringue doit être effectuée avec douceur

taire normalement prescrit pour les boules de poil extrêmement appétant et adhérant bien aux poils : « Savorial » ou «Nutrigel », délivrés sans ordonnance. 4/ Caché dans le produit : « Observence » ou « Médi-croc » Délivrés sans ordonnance également, Observence et Médicroc se présentent sous forme de boulettes d’aliment ultraappétents prévus pour cacher le comprimé à l’intérieur. Pratique et souvent apprécié !

6/ La méthode “classique” : administration du comprimé directement au fond de la gorge Idéalement, il convient d’être deux : une personne tient le chat par la peau du cou sans brutalité, ainsi que les pattes avant pour l’immobiliser. Le deuxième ouvre la gueule du chat et place le comprimé au fond de la bouche. La méthode semble un peu « barbare » mais reste efficace. Si vous êtes seul, emmaillotez votre chat comme un bébé dans un grand drap de bain. Ainsi, les pattes seront immobilisées, ce qui vous évitera d’avoir les bras lacérés. Seule la tête dépasse, ce qui facilite la démarche. Orientez la tête à la verticale, obligeant ainsi le chat à entrouvrir la bouche. Si vous êtes droitier, saisissez la tête du chat de la main gauche, l’index et le pouce placés sous les yeux. Placez le comprimé entre votre pouce et votre index droit. Ouvrez-lui la gueule du bout du majeur de votre main droite. Prenez garde de laisser votre index perpendiculaire au nez du chat pour éviter de vous faire mordre. Placez le comprimé au fond de sa bouche et la refermer immédiatement. Frottez-lui doucement l’extérieur de la gorge en lui soulevant légèrement le museau ou soufflez délicatement sur son nez pour le faire déglutir.

Faire avaler un comprimé pas à pas Explications et photos : blog.yummypets.com

Surtout, laissez toujours un laps de temps entre chaque goutte afin que votre chat puisse bien les avaler

5/ Mélanger le médicament dans un liquide Après avoir réduit le comprimé en poudre, l’administrer directement et lentement dans la bouche, sur le côté de la gueule, à l’aide d’une petite seringue (2 à 5 ml) sans aiguille. Cette technique est souvent très efficace mais il convient d’instiller le liquide doucement par petites quantités et laisser le chat déglutir chaque gorgée.

1- Maintenez doucement le chat plaqué contre vous

2- De votre main gauche si vous êtes droitier, tenez la tête en relevant les babines

5- Envisagez une réconciliation

3- D’un doigt de votre main droite, abaissez la mâchoire inférieure et introduisez le comprimé au fond de sa bouche

4- Maintenez sa bouche fermée de votre main droite et stimulez la déglutition en massant sa gorge avec l’autre main

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River, Maine Coon – photo : Lanceau

Spécial Chats Le magazine d’une passion

Pratique Lance-pilule en plastique Buster. Système pratique et rapide pour administrer des comprimés à des chats et des chiens. 1,37 €, www.lacompagniedesanimaux.com

Ne le brusquez pas : il risquerait de se braquer encore plus contre vous !

Pas de panique ! Ne craignez rien : l’œsophage d’un chat est large. Même si le comprimé vous semble gros il n’aura aucun mal à passer. Le comprimé ne risque pas non plus de passer de travers, la trachée se refermant rapidement au moindre contact. Si le chat trouve que le comprimé est amer, il va saliver beaucoup dès qu’il aura touché ses papilles gustatives. Vous avez donc tout intérêt à placer le comprimé directement au fond de la gorge. Si vous n’y arrivez pas, poussez le comprimé entre deux molaires dans la partie interne des joues. Vous pouvez aussi utiliser un “lance-pilule” prévu à cet effet et moins dangereux pour vos doigts ! On peut faciliter le traitement en récompensant le chat par une friandise après la prise du médicament. Certains chats deviennent méfiants quand l’heure du traitement arrive. Il est alors nécessaire de la décaler un peu tous les jours.

Nutri Plus Gel de Virbac est un complément alimentaire hyper-énergétique. Il peut être déposé sur les pattes antérieures (et avalé par léchage), mélangé à la nourriture ou administré directement dans la gueule de l’animal. 12,90 €, www.medicanimal.com

Observence, une astucieuse boulette pour prendre des comprimés. 1 sachet, barre de 10g : 2,50 €, 6 sachets 14,50 €, 18 sachets 39,60 €, http://www.polytrans.fr

A ne pas faire Mélanger le médicament avec sa nourriture habituelle : le chat sent l’odeur et refuse de manger. Il arrive fréquemment qu’il persiste dans son refus de manger l’aliment concerné puisqu’il a été « contaminé » par le médicament une première fois. La « fausse route » : introduire trop vite ou brutalement des médicaments liquides dans la bouche. En effet, le risque est qu’ils soient aspirés au lieu d’être ingérés et d’arriver dans les poumons. Si on va trop vite ou si on projette le liquide trop loin au fond de la gorge, il peut passer dans la trachée. Le chat va alors tousser et s’étouffer. Il risque une pneumonie de fausse déglutition. Attention, certains chats rusés font parfois semblant d’avaler le médicament et attendent que vous ayez le dos tourné pour le recracher. Si vous disposez le médicament devant sa langue, le chat va le plaquer contre son palais, et pourra le recracher à votre insu plusieurs minutes plus tard.

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Savoral est un supplément nutritionnel sous forme de pâte orale pour les chats, indiqué lors de troubles digestifs causés par l’ingestion de poils. Ce produit peut être détourné afin d’appliquer sur son pelage un médicament réduit en poudre. 6,99 €, www.vetostore.com

Médi-croc, 30 sachets de friandises appétentes, Biocanina, 49 €, www.animaddict.fr

Comportement

La gestion du territoire chez le chat Le chat est une espèce territoriale, contrairement au chien qui est une espèce sociale. Cela implique de grandes disparités au quotidien, notamment dans ses relations avec l’Homme mais aussi sur la répartition de ses activités. Gwendoline Le Peutrec-Redon, comportementaliste spécialiste des relations Homme/Chat, nous éclaire sur cette notion si importante qu’est le territoire chez le chat.

On parle plutôt de velléités territoriales que de hiérarchie

e chat est un animal territorial. Cela signifie que la préservation de son lieu de vie est le moteur principal de ses interactions avec les autres individus. Pour vivre en parfaite harmonie, il est primordial de prendre en compte cette notion. En effet, lorsque le territoire au sein de la maison est mal organisé, beaucoup de problèmes de comportement peuvent apparaître…

dans le foyer que les autres, ou s’emploie à chasser ses congénères pour occuper leur place. Malgré cette évidence, la notion de hiérarchie entre chats reste encore fortement ancrée chez les maîtres. L’erreur est que ces derniers calquent le comportement des chiens sur celui des chats, alors que ces deux espèces sont radicalement différentes.

La notion de territoire

Qu’est-ce le territoire ?

Les espèces se sont organisées au cours de l’évolution, en fonction de leur environnement et des avantages qu’elles pouvaient tirer de tels ou tels comportements. Ainsi, certaines ont constitué des groupes sociaux permettant d’optimiser la chasse, l’éducation des petits, la protection du groupe, la reproduction mais cela implique souvent une hiérarchisation entre les individus.

Le territoire pour le chat domestique est le lieu où il pourra trouver sa nourriture, chasser, évoluer et marquer, se reposer. En période de reproduction, il ira sur le territoire de la femelle. Selon les individus et leur niveau de territorialité, la tolérance d’un autre individu sera plus ou moins importante. Les jeunes chats, les mâles en premier, se dispersent à l’arrivée de la puberté mais s’ils sont adoptés avec un autre jeune chat, leur niveau de socialité sera beaucoup plus développé et ils vivront généralement beaucoup mieux une cohabitation captive.

D’autres espèces ont fini par « choisir » un mode de vie solitaire lorsque l’environnement le permettait. Ainsi, c’est l’abondance des ressources qui poussent les individus des espèces non-grégaires à se répartir sur le territoire. Dès lors, les rencontres se font quasi exclusivement pour la reproduction. Ici, il n’y a pas de notion de « hiérarchie » entre ces individus puisque la durée de leur relation est brève. Cela n’empêche pas pour autant l’utilisation de moyens de communication et de codes sociaux entre eux : c’est bien l’aspect d’une organisation hiérarchique qui est à proscrire.

Les griffades lui permettent aussi de délimiter visuellement son territoire

Le chat est une espèce territoriale et solitaire ainsi, même lorsque vous avez plusieurs chats, bannissez l’idée qu’une hiérarchie se soit établie entre eux. On parle plutôt alors de velléités territoriales pour l’individu plus présent

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Comportement sécurité et peut donc procéder à ces séquences comportementales en toute quiétude. C’est pourquoi les coussins et autres tapis à même le sol et disposés par nos soins sont souvent délaissés. Les armoires, étagères et autres arbres à chat sont les lieux de prédilection de nos félins.

4 grands moyens pour délimiter son territoire : élimination, griffades, frottements et postures visuelles

Plus les ressources sur le territoire sont nombreuses et plus les chats deviennent territoriaux car ils n’ont pas à se battre pour les obtenir. C’est-à-dire qu’ils défendront avec ardeur celui-ci, lorsqu’un individu tentera de s’y aventurer. L’inverse est valable également et ainsi on peut observer en Grèce ou à Rome des populations entières de chats errants vivant sur un espace restreint et se partageant les ressources à disposition. La ressource principale étant la nourriture, pour nos chats de maison, la situation est dès lors, beaucoup moins conflictuelle puisqu’elle dépend du bon vouloir de l’Homme qui la distribue. Etant donné que les repas sont en nombre suffisant pour chacun d’entre eux, les conflits se reportent sur les autres aspects du territoire que sont le marquage, le repos et l’exploitation visuelle de celui-ci.

A la maison Pour le chat de maison, on distingue de grandes aires de répartition territoriale. Toutefois, elles ne sont pas exclusives et peuvent s’enchevêtrer : L’aire de repos Par repos, on entend les phases de sommeil profond, de veille active et de toilettage. Ce sont ces moments où le chat est calme, soit il dort, soit il somnole, soit il observe ou procède au toilettage de son corps. Vous aurez également remarqué que ce sont les chats qui choisissent ces endroits et ce sont rarement ceux que vous leur aviez destinés au départ. Ce n’est pas par mauvaise volonté et encore moins un souci d’éducation, mais bien du choix nécessaire d’un espace primordial pour ces séquences comportementales inévitables au bien-être de l’individu. Le chat évolue dans un territoire en trois dimensions et contrairement au chien, il affectionne particulièrement les endroits en hauteur. De là, il peut observer, se sent en

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Dans certains cas toutefois, Minet s’allongera de tout son long sur les tapis près des fenêtres afin de se dorer au soleil mais dans ce cas, il doit se sentir suffisamment à l’aise et sans risque d’être dérangé. Ainsi, afin de respecter son bien-être et éviter tout stress, on prendra garde à ne jamais déranger un chat lorsqu’il se repose ou fait sa toilette. On apportera un soin particulier à éduquer les enfants en ce sens. L’aire d’élimination Il s’agit ici de/des endroit(s) où le chat va faire ses besoins d’élimination alimentaires. Dans la nature, ces endroits sont multiples car même s’ils servent à évacuer les aliments digérer, ils ont la double fonction de marquer aussi le territoire. Plus il y aura de ressources et plus il y aura de chats, plus les excréments seront disséminés dans nos jardins. Dans la maison, et si le chat ne fait pas ses besoins exclusivement à l’extérieur, c’est la litière qui est destinée à ces éliminations. On trouve différents bacs à litière et différents substrats à cet effet. Il est nécessaire d’utiliser ceux que votre chat préfère. Un chat est un prédateur mais aussi un prédaté* dans la nature, il a donc besoin de surveiller son environnement pour s’échapper si besoin est. Ainsi, contrairement à l’idée reçue, les chats préfèrent largement les bacs ouverts dans des endroits aérés et non-confinés : préférez toujours les bacs simples, sans couvercle sauf si votre chat y a été habitué tout petit et que cela semble lui convenir. *(Prédateur : qui mange, prédaté : qui est mangé) Plus il y a de chats qui se partagent le territoire plus il faudra multiplier les surfaces de marquages et de repos

Comportement cohérent pour exprimer son état. Il peut donc se retrouver en cas de stress ou de litière mal adaptée à uriner ou déféquer partout et de différentes manière dans la maison, le lit, le canapé, les tapis, sous les meubles…

Les griffades

Le chat évolue dans un territoire en trois dimensions et contrairement au chien, il affectionne particulièrement les endroits en hauteur

De la même manière, croire que le chat est un animal très propre et que sa litière doit être exempt de toute saleté est une idée reçue relevant de l’anthropomorphisme et de la mauvaise interprétation des comportements. Ne devenez pas un « maniaque de la litière » et évitez tout ajout de parfum qui incommode fortement l’odorat de votre minou. La litière permet à votre chat de marquer son territoire grâce à l’odeur qu’elle dégage. Placez toujours sa maison de toilette dans un endroit qui soit à la fois sécure mais usité par les membres de votre maison. Dans le cas contraire, vous provoquerez au moindre stress des mictions inappropriées comme : uriner sur les tapis, canapés ou lit, là où le message vous sera accessible. N’ayez pas peur de mettre la litière dans le salon, la cuisine ou le couloir, votre chat n’en sera que plus satisfait. L’aire de marquage On parle ici des marquages spécifiques émis par le chat pour marquer son territoire, ceci recouvrant quatre grands moyens : par élimination, par griffades, par frottements, par postures visuelles.

Le marquage urinaire Les éliminations sont les urines et les excréments que cela soit dans la litière ou en dehors, que cela soit accroupi ou debout ou que ce soit par flaque ou par spot, qu’il soit castré ou non, qu’il soit mâle ou femelle. Nous avons tendance à vouloir faire entrer dans « des cases » ces attitudes pour déterminer s’il s’agit de marquage ou de besoin éliminatoire. Si certaines postures définissent bien une volonté de marquer uniquement, toutes les éliminations ont le double effet de marquer aussi.

Les griffades contrairement à ce qu’on croit n’est pas uniquement un moyen d’user ses griffes mais bien de délimiter visuellement le territoire. Encore une fois, pour être efficace, ces marques doivent être visibles. Il faut alors proposer au chat des supports de griffades adaptés comme les griffoirs ou arbres à chat en sisal, en carton, verticaux ou horizontaux (en fonction de ce que votre chat préfère) et les placer dans des endroits tels que le salon ou l’entrée, au risque de voir Minet s’attaquer au canapé, tapis, murs, rideaux… car c’est bien à ces endroits que vous verrez le plus ses marquages ! Les frottements ont un intérêt olfactif puisque les phéromones déposés sur les meubles ou sur vous sont autant de messages chimiques destinés à marquer le territoire pour le chat lui-même, les congénères ou les cohabitants de la maison. Les postures du chat ont un impact visuel. Lorsque Minet s’étale de tout son long à un endroit bien visible ou au beau milieu du passage ou encore qu’il vienne s’assoir sur vos papiers ou l’ordinateur tout près de vous, c’est une façon pour lui de marquer cet endroit comme un lion sur son rocher. Ainsi, sa présence ne peut être ignorée et bien souvent il est entêté ! Cette forme de marquage est bien souvent méconnue alors qu’elle est très appréciée des chats. Pour toutes ces formes de marquage, on notera donc que toute la maison (ainsi que l’extérieur si Minet y accède) est susceptible d’être marquée même si certains endroits sont privilégiés : le salon, la cuisine, l’entrée, la chambre puisque ce sont les pièces les plus usitées et donc celles où les marquages seront le mieux perçus. Plus les ressources sur le territoire sont nombreuses et plus les chats deviennent territoriaux

Ainsi, certains propriétaires -convaincus qu’un chat qui marque est systématiquement debout et envoie de spots urinaires-, se retrouve désemparés face au comportement de leur chat qui urine partout accroupi, en grande flaque. Erreur : le chat a tout simplement choisi, en fonction des circonstances, le comportement qui lui semble le plus

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Comportement L’aire de mise-bas

Un chat est un prédateur mais aussi un prédaté : il a donc besoin de surveiller son environnement pour s’échapper si besoin

L’aire de nourrissage On entend par là, l’endroit où sont disposées les gamelles de croquettes, de pâté et d’eau fraîche. Le chat doit avoir sa gamelle de croquettes remplies à disposition, au calme et à volonté (le chat s’auto-régule très bien, du moment que l’on ne cherche pas à le rationner, qu’il n’a pas de problème de santé (ou d’ennui), dans un endroit facilement accessible pour lui, en hauteur s’il y a des chiens ou des enfants qui peuvent le déranger). Aucune pièce n’est particulièrement recommandée du moment que les indications ci-dessus sont respectées. N’ayez pas non plus une crainte démesurée de disposer ses gamelles dans la même pièce que la litière car, sans qu’elles soient placées tout contre, les odeurs du chat sont très rassurantes pour lui – on a vu qu’il s’en servait pour marquer et s’apaiser – et cela ne le dérangera pas outre-mesure.

Peu évoquée, il y a bien une zone où la femelle gestante va établir le nid pour ses petits et la mise-bas. A la maison, certaines chattes préféreront être à l’écart, au calme et mettre leurs petits au monde toute seule. Si elle a déniché un endroit qui ne vous paraît pas adapté, sachez que pour elle c’est le cas ! Le lieu idéal est souvent l’armoire à vêtements : essayez d’aménager l’endroit au mieux. Vous pouvez aussi fabriquer une niche avec un carton ouvert en disposant des serviettes dans le fond. Si votre chatte recherche votre présence en permanence, installez ce carton dans votre chambre au cas où elle mettra bas la nuit. Si elle veut votre présence et que vous n’êtes pas là, elle peut bloquer la mise-bas… Durant les deux premières semaines après la mise-bas, elle restera la plupart du temps dans le périmètre du nid pour réchauffer les petits et les nourrir. Durant ce temps, elle peut être très intolérante à la présence d’autres chats ou chiens. Il faut respecter cela et préserver la mère de toutes sources de stress car les petits le ressentiront et cela peut avoir de grandes conséquences sur leur développement. Pour rendre agréable l’aire de mise-bas, fabriquez une niche avec un carton ouvert en disposant des serviettes dans le fond

L’aire de jeux Le chaton joue pour s’éveiller et le chat adulte se défoule en comportement de substitution de chasse, d’exploration… Dans la maison, vous pouvez être à l’initiative de ces activités en stimulant votre chat avec des plumeaux, souris en alu, ficelle, bouchons… Attention à ne pas le faire juste à votre retour du travail car cela pourrait engendrer une hyper excitation de votre chat qui n’a pas eu beaucoup d’activité la journée. Il y a aussi ce fameux « quart d’heure de folie » souvent à la tombée de la nuit qui, bien qu’impressionnant, est tout à fait normal. Le chat court, grogne, fait des mouvements désordonnés dans un joyeux branle-bas de combat : c’est un comportement de substitution lui permettant d’évacuer ses tensions en chassant des proies « imaginaires » ! Durant ce laps de temps, ne vous occupez pas de lui, laissez-le se défouler car à le déranger, vous risquez de le stresser davantage alors qu’il est déjà très excité ! Ces séquences comportementales n’ont pas de lieu privilégié et peuvent se dérouler à tout endroit.

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En s’étalant de tout son long, sa présence ne peut être ignorée

Comportement L’aire de reproduction Lorsque les femelles sont en chaleur, elles appellent le mâle avec force et persuasion. C’est une période de l’année où les chats s’éloignent de leur territoire pour aller à l’encontre de leurs congénères. Les femelles sont évidemment très bien acceptées par les mâles sur leur territoire mais entre deux rivaux, de grosses bagarres peuvent survenir. Nous pouvons d’ailleurs assister – surtout en été – à cette belle mélodie de hurlements émises pendant les combats. Les femelles pouvant être fécondées par plusieurs mâles, elles errent souvent sur un grand périmètre avant de regagner sa maison. L’accouplement en tant que tel peut s’effectuer n’importe où sur le territoire même si ce n’est pas celui des chats en question. Le territoire du chat est donc aussi vaste que possible en fonction des ressources et à la maison, on remarque que les différentes aires territoriales s’enchevêtrent et se recoupent d’autant que les chats investissent l’espace en 3D. Il faut donc surtout respecter les besoins inhérents à chaque comportement en aménageant l’espace de manière optimale. Plus il y a de chats qui se partagent le territoire plus il faudra multiplier les surfaces de marquages et de repos pour que tout ce petit monde cohabite sereinement. En cas de difficultés, n’hésitez pas à faire appel à un comportementaliste compétent : celui-ci se déplace à domicile et aura l’œil sur une foule de petits détails qui vous échappent mais qui ont de grandes conséquences !

Home sweet home En appartement, pensez à recréer le territoire de chasse dont il dispose dans la nature. Des endroits pour se cacher, des étagères, des armoires pour grimper, sauter, faire semblant de chasser feront l’affaire. Naturellement conçu pour régner sur un territoire de trois ou quatre hectares, il est très heureux dans un deux pièces, à la condition d’y trouver des distractions. Passe ton chemin ! Lorsque plusieurs chats partagent le même appartement, il n’est pas rare de les voir choisir leur propre « chemin » pour aller d’un lieu à un autre… Le saviez-vous ? Un chat est si attaché à son territoire qu’il préférera changer de maîtres que de maison si ces derniers déménagent ! J’habite chez mon chat A la minute où vous adoptez un chat, c’est vous qui vivez chez lui ! Très vite, il prend ses habitudes et pose ses jalons : son coin cuisine, son lieu de repos, sa litière -qui ne doit surtout pas être déplacée- Sa maison est l’élément essentiel de sa vie ! Les lieux de siestes sont rarement ceux que vous leur aviez destinés au départ

Le chat doit avoir sa gamelle de croquettes remplies à disposition, à volonté et au calme !

Contact :

Gwendoline Le Peutrec-Redon Comportementaliste spécialiste du chat, du chaton et du chat de race. Consultation personnalisée et déplacement à domicile sur Paris et toute l’Ile de France. Tel. : 06 88 26 55 73 www.comportementaliste-chat-chaton.fr gwen.lp@free.fr

Spécial Chats n°19 - 57

Santé

Morsure de chat :

Gare aux infections !

Il n’y a pas de morsure aseptique !

Parce qu’il était sans doute de mauvais poil, votre minet vous a mordu très fort.La douleur est vive mais la blessure ne semble pas alarmante. Vous tardez à consulter... erreur ! Les morsures de chats sont responsables de 65% des cas d’infection. Les plus graves peuvent évoluer en phlegmon et nécessiter une intervention chirurgicale.

es morsures animales sont devenues un véritable phénomène de société depuis que la population des animaux de compagnie ne cesse de croître. 7% à 17% des patients consultants pour morsure animale développeront une infection à Pasteurella Multocida. Les morsures de chats sont responsables de 65% des cas d’infection.

La lymphangite est une inflammation des vaisseaux lymphatiques. Les causes principales sont :

Tous les chats sont porteurs de germes

Elle se traduit par un gonflement, plus ou moins douloureux du vaisseau lymphatique impliqué, une rougeur locale avec œdème. On retrouve le plus souvent un ganglion lymphatique gonflé et sensible en aval du trajet. Le traitement dépend de la cause de cette lymphangite.

Que vous ayez été mordu par un Persan de la meilleure lignée ou par un chat de gouttière à l’hygiène douteuse, la salive contenue dans sa gueule contient le même nombre de germes ! C’est pourquoi en cas de morsure profonde, vous pouvez développer une infection à Pasteurella Multocida. Ce germe, très répandu chez différentes espèces animales peut être un agent pathogène important. C’est le bacille du choléra des poules étudié par Louis Pasteur. Chez l’homme, son rôle pathogène se limite aux manifestations suivantes : Avant tout, infections des plaies par morsure ou griffade, surtout de chat mais aussi de chien. Après une incubation de quelques heures apparaît un « phlegmon pasteurellien » caractérisé par une lymphangite extensive souvent spectaculaire. La généralisation septicémique du germe est exceptionnelle. Par contre, les séquelles osseuses, articulaires et tendineuses prolongées sont fréquentes. Ce germe est parfois responsable d’infections respiratoires surtout en cas de bronchiectasies. De rares cas de méningite sont signalés, toujours post-traumatiques.

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Infection (streptocoque, staphylocoque...) Compression des vaisseaux lymphatiques (tumeur bénigne ou maligne, envahissement par lymphangite carcinomateuse)

Quelles sont les lésions possibles ? Nous distinguerons les morsures mutilantes, les morsures délabrantes, les morsures ponctiformes ou multi-ponctiformes. C’est ce dernier type qui pose le plus de problèmes car sous une apparence anodine, la gravité réelle peut être mésestimée par le patient mordu ou par le médecin. Attention aussi aux griffes !

Santé Les morsures animales sont devenues un véritable phénomène de société

Leur gravité potentielle dépend : 1/ De l’agressivité de l’animal mordeur et de l’importance des lésions mécaniques. 2/ Du pouvoir pathogène des germes inoculés (107 à 109 bactéries/ml de salive chez le mammifère). La présence constante d’une flore microbienne à potentialité pathogène dans les cavités buccales fait que par définition une morsure est infectée. Il n’y a pas de morsure aseptique. Les Pasteurelles ou apparentés, P. Multicoda, M, EF4, 2J sont retrouvés dans la cavité buccale chez 70% des chats et 50% des chiens. Le calendrier épidémiologique est typique avec l’apparition d’une cellulite hyperalgique très précoce, entre 1 h et 12 h après la morsure, alors que les cellulites à pyogènes sont retardées à 48 h. Les symptômes en cas de morsure à un doigt Quelques heures à quelques jours après le traumatisme (griffure, morsure...) apparaissent un gonflement du doigt, des douleurs sur le trajet du doigt, dans la paume voire au pli du poignet. Étendre le doigt est désagréable et la pression du cul de sac de la gaine est douloureuse. Plus tardivement, le doigt devient rouge, gonflé, la douleur est insomniante et l’extension du doigt impossible, prenant une attitude en crochet. Des ganglions peuvent apparaître ainsi qu’une lymphangite et de la fièvre.

Le phlegmon évolue en plusieurs phases, de gravité croissante • Stade 1 : la gaine est remplie d’un liquide abondant et trouble • Stade 2 : la gaine est remplie de pus • Stade 3 : le tendon est atteint et en partie nécrosé Dès le diagnostic porté, le traitement est chirurgical • Stade 1 : la porte d’entrée est excisée, le cul de sac est abordé et la gaine est vidée et lavée • Stade 2 : la totalité du doigt est abordée et la gaine lavée le tendon nettoyé • Stade 3 : les tissus infectés sont excisés en totalité Plus le stade est avancé moins les résultats sont bons avec - comme risque principal une fois l’infection guérie - la raideur.

Quel est le traitement possible ?

Les crocs peuvent pénétrer l’articulation et la contaminer, léser le cartilage…

Le traitement est toujours chirurgical car les antibiotiques seuls sont incapables de pénétrer dans la gaine des tendons. Le traitement consiste exciser l’ensemble du trajet de la plaie en bloc. Seule l’exploration chirurgicale systématique de toutes les morsures permet d’effectuer un parage soigneux et surtout un bilan lésionnel dans de bonnes conditions. Les crocs peuvent entailler, sectionner ou déchiqueter. Dans un premier temps la plaie doit être lavée puis les berges souillées sont parées. L’exploration recherche une lésion tendineuse, artérielle ou nerveuse. Les crocs peuvent pénétrer l’articulation et la contaminer, léser le cartilage, ils peuvent entamer la corticale externe voire entraîner une fracture en particulier au niveau des segments digitaux. L’importance de l’atteinte cutanée rend la fermeture dans des conditions d’asepsie parfois impossible. Il ne faut pas fermer en tension ou faire un parage économique pour fermer. Un lambeau sera parfois nécessaire ultérieurement. Bien que rarement observé la prévention de la rage et du tétanos doit être incluse dans le traitement. L’antibiothérapie initiale est systématique en post-opératoire.

Spécial Chats n°19 - 59

Santé Les pasteurelles sont retrouvés dans la cavité buccale chez 70% des chats

Méfiez-vous de l’agressivité mécanique, bactériologique et psychologique de la morsure !

En pratique… Dans le stade 1, un abord proximal dans le cul de sac permet de réaliser un prélèvement et d’effectuer un lavage de la gaine du tendon. S’il existe du pus dans la gaine, une ouverture complète du doigt est justifiée pour permettre d’enlever toutes les zones infectées ou nécrosée. Dans le stade 2, le doigt est ouvert sur toute sa longueur et une synovectomie complète est pratiquée, en respectant la continuité mécanique des poulies. Les lavages sont multiples. La fermeture est incomplète pour accéder au site infecté. Dans le stade 3, une ablation partielle ou complète du tendon est parfois nécessaire, avec une cicatrisation dirigée ultérieure ou des lambeaux locaux.Après le traitement chirurgical, une antibiothérapie complémentaire peut être prescrite en fonction de la gravité de la lésion et du germe retrouvé.

Quels sont les risques évolutifs ? Les séquelles fonctionnelles sont dominées par la raideur articulaire dont les causes sont multiples et associées dans les lésions délabrantes, soit par atteinte directe multitissulaire, soit par algodystrophie (syndrome douloureux caractérisé par un ensemble de symptômes touchant une extrémité après un traumatisme), ce qui n’est pas étonnant devant l’agressivité mécanique, bactériologique et psychologique de la morsure.

Et ensuite ? L’évolution est favorable si le traitement est réalisé précocement. Si l’infection est déjà importante, l’apparition secondaire d’adhérences est responsable d’enraidissement du doigt. Dans les formes vues et traitées trop tardivement, le tendon est nécrosé et doit être enlevé. Le doigt reste en crochet permanent et l’infection peut aboutir à l’amputation.

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Les morsures de chats sont responsables de 65% des cas d’infection

Le phlegmon Un phlegmon est une infection soit des tissus de la main (phlegmon celluleux) soit de la gaine des tendons fléchisseurs, ces derniers sont les plus graves. L’infection se propage dans le liquide qui entoure et nourrit le tendon.

Planche anatomique. Après une incubation de quelques heures apparaît un « phlegmon pasteurellien » caractérisé par une lymphangite extensive souvent spectaculaire.

Santé

Témoignage :

« Mon chat m’a mordu ! »

«U

n matin, en sortant mes chiens, je découvre sur mon palier un chat roux adulte, totalement inconnu dans l’immeuble. Inquiète à l’idée qu’il quitte le hall et risque sa vie sur le boulevard, je questionne mes voisins pour retrouver son propriétaire : personne ne sait. Le matou déambule nerveusement… impossible de l’attraper. Je ferme donc toutes les parties communes pour éviter qu’il ne s’échappe.

Toujours vérifier un éventuel risque de rage

Drôle de rencontre Quelques instants plus tard, de retour chez moi, le matou réapparait devant ma porte… j’ouvre. Comme possédé, il s’engouffre précipitamment dans le salon. Et se retrouve nez à nez avec mes deux Chihuahuas, médusés devant tant d’excitation. Très vite c’est la panique : comme dans les « Cartoons », le rouquin endiablé trouve refuge au sommet de mon crâne et y plante vigoureusement ses griffes. Premier réflexe : extraire la bestiole folle furieuse de ma tête afin de la poser au sol. Malheureusement, ma tentative se solde par une franche morsure à la main. La douleur et l’intensité sont telles que je m’effondre. Le chat se réfugie sous l’armoire et les chiens restent heureusement impassibles…

7% à 17% des patients consultants pour morsure animale développeront une infection

Une belle blessure ! Malgré le sang qui coule abondamment, j’évalue mal la gravité de ma blessure : je me contente de nettoyer soigneusement à la Bétadine les deux trous béants (marque des crocs) et de mettre un bandage car la plaie est profonde. Pragmatique, je « sécurise » tout ce petit monde dans des pièces séparées et pars courageusement au travail. Alors que je tente de penser à autre chose, ma main commence à gonfler… Un peu inquiets, mes collègues me conseillent de badigeonner ma plaie à l’alcool à 70 °… Opération qui se solde en deux mots : douloureuse et inefficace.

La bête du Gévaudan La journée passe… ma main continue d’enfler et devient de plus en plus douloureuse. De retour à l’appartement, je décide d’avoir le dernier mot sur ce « maudit chat » afin de vérifier son numéro de puce et retrouver son foyer au plus vite. Un rendez-vous est pris au cabinet vétérinaire dans l’heure. A la vue de ma blessure, le vétérinaire me conseille de me faire prescrire des antibiotiques sans tarder. Les dents des chats

regorgent de bactéries potentiellement pathogènes… Après diverses manipulations héroïques (gants de cuir et injection de calmants), nous constatons que le matou vengeur est bien pucé. Mais vérification faite, son propriétaire a sans doute déménagé ! Par précaution, le soignant effectue (non sans mal) un prélèvement sanguin, envoyé directement à l’institut Pasteur afin d’écarter tout risque de rage… je crois rêver. Pas rancunière, je décide d’héberger le charmant minou, priant pour que la cohabitation se passe sans heurts… et pour cause : le docteur s’inquiète de la santé psychique de l’animal. Deux options se présentent : soit il a été maltraité récemment, ce qui explique son comportement agressif ; soit il présente une maladie mentale que seuls les anxiolytiques peuvent contenir. Un détail attire son attention : une de ses pattes avant présente une malformation bien vilaine : il n’a que trois doigts… « Lorsque quelque chose d’anormal est visible, c’est qu’au niveau interne aussi, quelque chose ne tourne pas rond… il est possible que ce chat soit fou ! » me répond le vétérinaire, laconique… je pars anxieuse, flanqué de ce que je crois être la bête du Gévaudan, avec pour seule arme, une plaquette de sédatifs.

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Santé La gravité dépend de l’agressivité de l’animal mordeur et de l’importance des lésions

ouvrant ainsi une brèche aux microbes contenue dans la salive de l’animal. Par conséquent, je risque une infection grave et la perte partielle de l’usage de la main. L’amputation d’un ou plusieurs doigts aurait été la suite logique si je n’avais pas consulté à temps ! Il m’autorise à passer prendre quelques affaires chez moi pour une hospitalisation immédiate et une intervention l’après-midi même.

Les grands moyens

Rien de grave… Reste à me soigner maintenant. Le motif me semble si “dérisoire” que c’est un peu gêné que j’insiste auprès de mon médecin généraliste pour un rendez-vous en urgence. Contrairement à toutes attentes, il prend la chose très au sérieux et me prescrit des antibiotiques à prendre dès mon retour à la maison. Très vite, ceux-ci me donnent des vertiges, la migraine et la nausée. Inquiète, je me rends aux urgences le lendemain afin de montrer ma blessure et discuter du traitement en cours. Après de longues heures d’attente, un interne manipule ma main endolorie sans ménagement et conclu à une allergie aux antibiotiques… d’autres me sont donc prescrits. Malgré ma fièvre, le médecin semble tout à fait optimiste quant à ma guérison.

Ça se complique ! 48 heures plus tard, malgré les antibiotiques pris avec le plus grand soin, ma plaie ne s’arrête plus de gonfler, provoquant un épanchement (marqué par une peau rose vif) jusqu’au coude ! Ma main ressemble à un gant de vaisselle gonflée d’air... Mon entourage me pousse à consulter d’urgence la clinique de la main. Il est 9 heures du matin et je reste convaincue d’être de retour à la maison vers midi. A ma grande surprise, je suis reçue immédiatement. J’entre un peu angoissée dans le bureau du chirurgien. Chose étrange : sur les murs, de nombreuses photos en gros plan : ce sont des mains, que l’on appelle (je l’apprendrai plus tard) « des mains de Mickey » car elles ne comportent que 4 doigts… Quand le chirurgien me parle d’intervention chirurgicale sous anesthésie générale, j’ai cru qu’il ironisait ! Il prend alors son air le plus sévère et m’explique que la morsure a été si profonde que les glandes lymphatiques ont été percées,

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Radios, arrivée dans la chambre, prise de sang, rendez-vous avec l’anesthésiste… puis descente au bloc. Les heures passent… seul confort : une couverture de survie afin de combattre le froid polaire qui règne dans cette grande pièce. L’attente est longue : comme je suis très infectée, je serai la dernière à être opérée ! Quelques heures plus tard, le chirurgien me réveille et m’annonce que tout s’est bien passé. On aborde maintenant la deuxième phase : Antibiothérapie en perfusion (moments pénibles en perspective car le produit « pique ») et cerise sur le gâteau : une deuxième anesthésie prévue 3 jours plus tard afin de retirer la plaque de fer, sorte de « gouttière » placée dans la main, permettant au pus de s’évacuer… Bilan : 6 jours d’hôpital à cause d’un minet caractériel !

Un cas pris au sérieux Que ce soit aux “Admissions”, dans le service et même à la sortie, j’étais accueillie par la même petite phrase : “Ah oui... la dame qui s’est fait mordre par son chat !” mais contrairement à ce que je redoutais, il n’y avait aucune moquerie ! Le sujet était même plutôt rassembleur puisque les soignants venaient me raconter leurs propres problèmes avec leur petit félin ou les précédents cas de morsure qu’ils avaient traités. Durant mon hospitalisation, mon « bourreau » de rouquin s’était calmé ! Ce minou n’était donc pas si diabolique… Il trouva une gentille famille avec laquelle il coule aujourd’hui encore, des jours heureux ».

Bilan : 6 jours d’hôpital à cause d’un minet caractériel…

Les métiers du chat

Un métier : vétérinaire L’amour des bêtes ou la vie des animaux. Une passion qui commence souvent par un « quand je serai grand, je serai vétérinaire ! ». Un beau métier, , mais sanctionné par des études très élitistes…

a formation d’un vétérinaire exige 7 années d’études minimum. Pour plus de la moitié des candidats, 8 ans seront en réalité nécessaires. Globalement, la formation se découpe en 3 étapes : La préparation (2 ou 3 ans), qui amène du Bac au concours d’entrée des Ecoles Vétérinaires. La formation initiale “tronc commun” (4 ans), en Ecole Vétérinaire, indispensable et commune à tous les vétérinaires. L’approfondissement (1 an), en Ecole Vétérinaire ou à l’Université, dans une dominante choisie aboutissant au Diplôme de docteur vétérinaire.

Le diplôme de vétérinaire est remis par la Faculté de Médecine et Pharmacie lorsque la formation en Ecole Vétérinaire est terminée. Il s’agit du seul et unique diplôme autorisant la pratique de la médecine et de la chirurgie des animaux.

La préparation L’intégration dans une Ecole Nationale Vétérinaire n’est possible que sur concours très sélectif. 5 concours existent et font suite à 5 voies de préparation : La voie A : classes préparatoires aux Grandes Ecoles La voie A’ : classe préparatoire TB (2 ans)

La formation d’un vétérinaire exige 7 années d’études minimum

Le nombre d’inscription à l’ensemble de ces concours est limité à deux, à raison d’une seule inscription par année. Le nombre de places ouvertes aux concours et leur répartition par concours, sont fixés chaque année par le ministre chargé de l’agriculture. Environ 86% des places sont réservées au concours A, 9% au concours B, et 4,5% au concours C. La voie A Classe Préparatoire BCPST-VETO La voie A-BCPST correspond à une inscription en CPGE (Classes Préparatoires au Grandes Ecoles) filière BCPST-VETO. Le sigle BCPST signifie Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre. Cette préparation s’effectue dans un lycée général (grande majorité des cas) ou un lycée agricole (LEGTA), public ou privé. La voie d’accès A-BCPST est la principale source de recrutement des Ecoles Vétérinaires : 376 places offertes pour 1984 candidats, soit 94 places par école (80% des étudiants admis).

La voie B : licence biologie (2 ans) La voie C : IUT ou BTS à dominante Biologie + classe préparatoire POST-BTS/DUT (2 ans + 1 an) La voie D : ouverte aux docteurs en médecine, pharmacie, dentaire ou master à dominante biologie (bac +5 minimum)

Quel profil pour réussir en classes prépa ? Le niveau attendu en prépa est très élevé, notamment en Mathématiques. Une bonne base est indispensable. Les mathématiques permettent de comprendre et de pratiquer la Physique, indispensable pour la Chimie, elle-même indispensable pour maitriser la Biologie.

Spécial Chats n°19 - 63

Les métiers du chat L’intégration dans une Ecole Nationale Vétérinaire n’est possible que sur concours très sélectif

La voie B Classe préparatoire TB La classe préparatoire TB (Technologie - Biologie) est ouverte aux bacheliers des filières STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) et STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) option Biochimie Génie Biologique. Elle se déroule en 2 ans. La voie d’accès A-TB reste marginale par rapport aux autres (seulement 8 places sur toute la France dans les Ecoles Vétérinaires) mais offre une opportunité solide aux bacheliers des filières technologiques. La voie C

Quelques statistiques au niveau national (année 2011) : Nombre de candidats : 1984 Nombre d’admissibles : 901 (autorisés à passer l’oral) Nombre d’admis : 376 (quota national fixé par le Ministère de l’Agriculture) Taux de réussite : 19% Taux d’étudiants ayant redoublés la 2ème année de BCPST-VETO : 42,8% Taux de réussite au concours en candidat libre : 0% Bac d’origine : S SVT (toutes spécialités confondues) : 369 (98,2%) S Agronomie : 6 (1,5%) S Sciences de l’ingénieur : 0% ES : 0% Autre bac : 1 (0,3%) L’inscription en classe préparatoire BCPST-VETO s’effectue sur le site internet www.admission-postbac.org. Sur ce site, les étudiants de terminales peuvent demander 6 lycées maximum. Ils renseignent également les informations administratives. La constitution d’un dossier est nécessaire : celui-ci comprendra les relevés de notes des 3 trimestres de Première et des 2 premiers trimestres de Terminale, ainsi que la fiche d’évaluation personnelle des enseignants. L’admission s’effectue après examen du dossier du candidat par les enseignants de la classe préparatoire du lycée demandé et en fonction de la liste de vœux (l’intégration s’effectue dans le lycée le plus haut placé dans la liste qui a répondu favorablement).

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La voie C correspond à une année de préparation au concours AGRO-VETO dans des Lycées d’Enseignement Général Technologique et Agricole (LEGTA), après l’obtention d’un Diplôme Universitaire de technologie (DUT), un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ou un Brevet de Technicien Supérieur Agricole (BTSA). Il existe 12 lycées agricoles en France disposant d’une classe préparatoire. Le nombre de places accessibles via ce concours reste très faible par rapport à celles engagées par la voie A. Néanmoins, ce nombre tend à augmenter, les politiques actuelles souhaitant recruter d’avantage de « vétérinaires ruraux » potentiels. La Voie D La voie D ne constitue pas réellement une voie de préparation. Il s’agit en fait d’une passerelle entre les études vétérinaires et les professions voisines. Sont donc concernés par cette voie et éligibles au concours : • les Docteurs en médecine • les Docteurs en pharmacie • les Docteurs en chirurgie dentaire • les titulaires d’un Diplôme national à dominante Biologie qui confère un grade de Master (ce qui inclut les Ingénieurs Agronomes)

2 ans après… le concours Le concours d’entrée aux Ecoles Vétérinaires (A-ENV) se découpe en 2 parties : L’écrit (dans la ville d’origine, sur une semaine, comprenant 8 épreuves, courant du mois d’avril) L’oral (à Paris, sur 2 à 3 semaines, comprenant 8 à 11 épreuves entre le 15 juin et le 14 juillet)

Une fois admissible : la formation Une fois le concours réussit, cette formation se déroule au sein d’une des 4 Ecoles Nationales Vétérinaires (ENV) françaises :

Les métiers du chat • Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse • Ecole Nationale Vétérinaire de Maison-Alfort • VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de Lyon • Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’Alimentation de Nantes-Atlantique (ONIRIS) Elle dure 4 ans et aboutit à l’attribution du Diplôme d’Etudes Fondamentales Vétérinaires (Bac +6) conférant de même le grade universitaire de Master. L’approfondissement Il ne s’agit pas d’une spécialisation. C’est la dernière année de formation obligatoire pour obtenir le diplôme de Docteur Vétérinaire. Elle se découpe en 2 parties de part égale : 1- Un approfondissement dans l’une des dominantes prévues par la loi : • Animaux de compagnie • Equidés • Animaux de production • Santé Publique Vétérinaire • Industrie • Recherche 2- La réalisation de la thèse d’exercice, soutenue devant la faculté de Médecine et Pharmacie. La réalisation de ces 2 phases permet l’attribution du Diplôme d’Etat de Docteur Vétérinaire, qui garantit l’exclusivité de l’exercice de la médecine et de la chirurgie des animaux. La spécialisation, formation complémentaire La spécialisation est entièrement facultative. 2 étapes : L’internat (1 an), dans l’une des 3 filières clinique : animaux de compagnie, équidés, ruminants. Le résidanat (3 ans), suit l’internat et se déroule dans une discipline précise (médecine interne, chirurgie, dermatologie etc.). Sa validation au niveau européen ou nord-américain permet de prétendre au titre de vétérinaire spécialiste. Il faut être capable de se détacher affectivement des animaux que l’on soigne

Inscriptions Service des Concours Agronomiques et Vétérinaires 16, rue Claude Bernard 75231 PARIS cedex 05 Tél. : 01 44 08 86 54 www.concours-agro-veto.net contact@concours-agro-veto.net Plus d’information sur : www.devenir-veto.com www.veterinaire.fr

Docteur Vétérinaire : un diplôme, des métiers ! Vétérinaire généraliste en animaux de compagnie Vétérinaire généraliste en Animaux de Ferme Vétérinaire généraliste en Equine Vétérinaire Spécialiste Vétérinaire des élevages hors-sol Vétérinaire Inspecteur de la Santé Publique Vétérinaire en Industrie Agro-alimentaire Vétérinaire en Industrie Pharmaceutique Vétérinaire en abattoir Vétérinaire Chercheur Vétérinaire Consultant Vétérinaire Pompier Vétérinaire dans l’Armée Vétérinaire Enseignant-Chercheur Compétences Du travail et de la persévérance car les études sont très longues (7 ans après le bac). Il est indispensable d’être bon dans les matières scientifiques (notamment les mathématiques et la physique). Il faut enfin être capable de se détacher affectivement des animaux que l’on soigne. La disponibilité, le goût du contact humain, le sens des responsabilités sont les qualités requises pour pouvoir exercer en cabinet. Salaire moyen : Le salaire moyen brut d’un vétérinaire est de 54 000 € par an. Cela peut varier selon son expérience et le lieu d’exercice. Par mois, cela varie entre 2000 € et 5000 €

Spécial Chats n°19 - 65

Psycho chat Ce syndrome permet d’exprimer une souffrance plus profonde

Le syndrome d’hyperesthésie féline Hyperactivité, hyperexcitabilité, agressivité, spasmes sur le dos, contractions de la queue sans motifs apparents… Et si votre chat était atteint d’hyperesthésie féline ?

rès impressionnante, l’hyperesthésie se traduit par un comportement exagéré chez le chat : des signes apparents de douleur, vivement exprimés : l’animal crache, feule, tente de se mordre, s’attaque à sa queue… il se montre agressif sans raison apparente. Définition et étiologie L’hyperesthésie signifie littéralement « sensation exagérée ». C’est un syndrome spécifique du chat, qui se manifeste cliniquement par une alternance de phases productives (hyperactivité, hyperexcitabilité) et de phases de repos comportemental pendant lesquelles le chat est très câlin, ce qui provoque l’incompréhension du propriétaire.

Apparition des premiers symptômes Les chats ne présentent pas de signes d’autres maladies. Les premiers symptômes apparaissent généralement chez les jeunes chats adultes (de un à cinq ans en moyenne). Les chats peuvent montrer quelques-uns ou plusieurs symptômes à divers degrés et fréquences. Certains chats ont des symptômes occasionnels alors que d’autres

66 - Spécial Chats n°19

sont constamment en crise. Enfin, certains chats peuvent présenter des symptômes semblables mais dans un contexte non pathologique. Ils doivent être distingués des chats souffrant d’un syndrome d’hyperesthésie féline, qui sont réellement en détresse et qui présentent des crises souvent très impressionnantes. Les symptômes observés Spasmes sur le dos, ou roulement de la peau du dos (« Rolling Skin Syndrom »), piloérection. Léchages frénétiques ou toilettage excessif du dos, de la base de la queue, de la queue, des pattes, des flancs, de la région inguinale. Certains chats s’automutilent, s’arrachent des poils, de la peau ou se grattent comme s’ils avaient des puces (activités de substitution). Contractions de la queue : le chat semble gêné ou inconfortable avec sa queue. Courses dans tous les sens, donnant l’impression que le chat est poursuivi ou effrayé par quelque chose d’invisible ; hallucinations. Agression par irritation (avec signes de menace généralement discrets), agressions redirigées, changements brusques de comportement.

Psycho chat

Certains chats peuvent présenter des symptômes semblables mais dans un contexte non pathologique Mydriase ; miaulements insistants ; grognements. Intolérance aux caresses ou touchers sur le dos. Mouvements brusques et soudains ; troubles du sommeil. L’étiologie de ce trouble reste inconnue, mais de nombreuses hypothèses ont été émises et il est vraisemblable que plusieurs causes soient impliquées : Causes psychologiques : certains spécialistes comparent l’hyperesthésie à un Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC). Certains chats répondent positivement aux médicaments anti-obsessifs et aux antidépresseurs. Il semble que les chats atteints soient très sensibles au stress (chats anxieux), qui peut déclencher des épisodes de crises. Le stress de la vie en intérieur serait un facteur prédisposant de cette maladie. Causes physiques : d’autres vétérinaires pensent que l’hyperesthésie féline résulterait de lésions du cerveau ou dans la colonne vertébrale suite à une maladie chronique d’origine virale ou à un autre type d’affection. D’autres causes physiques (allergies alimentaires, alimentation de mauvaise qualité ou carences alimentaires, exposition à des matières toxiques ou empoisonnement, maladies de peau, problèmes de thyroïde, séquelles de vaccination ou d’anesthésie antérieure) sont parfois mises en cause. Enfin, on compare parfois l’hyperesthésie féline à l’épilepsie du fait que certains chats répondent bien aux anti-convulsivants.La race Siamoise est prédisposée.

Le chat semble gêné ou inconfortable avec sa queue…

Il va tourner autour de sa queue, feuler, cracher, comme si cette dernière l’attaquait Léchages frénétiques ou toilettage excessif du dos…

Spasme ou roulement de la peau du dos : « Rolling Skin Syndrom »

La priorité est de limiter les crises et leur fréquence

Spécial Chats n°19 - 67

Psycho chat Le chat entre alors dans une sorte de transe, les yeux ronds et fixes

Un diagnostic difficile à établir Du fait du manque d’information sur son origine, et parce que certains chats peuvent présenter des symptômes similaires en dehors d’un contexte pathologique, le diagnostic du syndrome d’hyperesthésie féline est extrêmement difficile et consistera le plus souvent en un diagnostic d’exclusion des autres maladies possibles (anxiétés, allergies, hyperthyroïdie, parasites, tumeur ou lésions au cerveau, lésions de la colonne vertébrale, etc.). Pronostic et traitement Le pronostic sera bon si l’on réussit à trouver un traitement approprié et que les relations chat-propriétaire ne sont pas trop détériorées. Le pronostic sera plus réservé si le syndrome évolue vers une instrumentalisation des agressions par irritation. De manière générale, le traitement visera : - A améliorer les conditions de vie et l’environnement du chat, afin de limiter les sources de stress : on pourra procéder par exemple à un recadrage éco-éthologique avec enrichissement. On veillera également à la qualité de la nourriture (hyper-digestible, ou hypoallergénique en cas de suspicion de facteurs allergiques). - A trouver une chimiothérapie adaptée : devant la grande variabilité du tableau clinique et la possibilité de causes multiples de la pathologie, tous les chats ne réagissent pas de la même manière aux différents traitements et la détermination du traitement approprié peut prendre beaucoup de temps, d’autant que la plupart des traitements doivent être administrés pendant plusieurs semaines avant que l’on puisse voir leur efficacité réelle. Le succès du traitement résidera donc dans la persévérance des propriétaires. L’hyperesthésie est le révélateur d’autres symptômes…

Mon chat se « bagarre » avec sa queue… Il est souvent difficile de diagnostiquer la raison de cet état mais parmi les causes possibles, on peut citer la dermatite, les blessures dues à des morsures, une allergie aux puces, l’inflammation et un régime trop riche en vitamine A.

Comment le soigner ? Différentes familles de médicaments sont utilisées, avec plus ou moins de succès selon les individus : Les médicaments anti-douleur (gabapentine, meloxicam) ; les corticostéroïdes (dexaméthasone, prednisolone, prednisone) ; les antidépresseurs (clomipramine, fluoxetine, amitriptyline, paroxetine, sertraline, fluvoxamine) ; les anti-convulsivants (phenobarbital). L’ablation de la queue peut être envisagé en dernier recours, sans pour autant garantir la disparition totale de tous les symptômes. C’est une obligation quand elle est trop rongée mais ne règle pas les causes. L’identification des facteurs déclencheurs et le ciblage de la chimiothérapie pourront être facilités en demandant au propriétaire de tenir un calendrier des épisodes d’hyperesthésie sur lequel seront inscrits l’état général du chat, le nombre de crises, l’alimentation, le climat et le moindre événement susceptible d’influer sur la vie du chat.

Les crises sont souvent très impressionnantes et révélateurs d’une grande détresse

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Cas pratiques

Psycho chat

Questions à Marie-Hélène Bonnet, Comportementaliste du chat, www.comportement-chat.com

Qu’est ce que l’hyperethésie féline ? « Cette affection n’est présente que chez le chat, plus particulièrement les races issues de chats Orientaux (Siamois, Thaïs, Birmans, Orientaux, Balinais, etc.) et souvent constatée sur des chats de 1 à 5 ans. Elle peut être confondue avec l’alopécie au début des crises.

Comment l’éviter ? Il a été constaté que les chats souffrant de ce syndrome étaient plus sensibles au stress que leurs congénères. Il faut donc leur éviter toute source d’angoisse. Ne rien changer dans le quotidien du chat, avoir des horaires réguliers et fixes, éviter les déménagements, les changements de meubles ou même la composition du foyer. L’hyperesthésie est extrêmement fatigante pour le chat. On ignore les causes de ce syndrome, et comme tout syndrome, on ne peut le guérir définitivement, mais seulement tenter d’atténuer les crises, et d’en réduire la fréquence.

Quels sont les symptômes ? Dans un premier temps le chat est prit d’une sorte de frénésie, bouge beaucoup, avec des frémissements de la peau du dos (rolling skin) comme si des vagues passaient sous son poil. Il va tourner autour de sa queue, feuler, cracher, comme si cette dernière l’attaquait. Dès qu’il peut l’attraper, il va s’automutiler de façon impressionnante, il peut se blesser gravement. Le chat va ensuite se lécher de façon intense. Il est alors dans une sorte de transe, les yeux ronds et fixes, comme si le monde autour de lui n’existait plus. Mieux vaut éviter de déranger le chat en pleine crise, vous pourriez vous faire blesser gravement. Il faut juste lui parler, sans paniquer, en gardant un ton rassurant. Dites-lui que vous êtes là, que vous l’aimez, et le son de votre voix le ramènera à là réalité, et désamorcera la crise en douceur. Attention si votre voix est tremblante, hésitante, ou paniquée, ne lui parlez pas, attendez la fin de la crise.

Les chats atteints de ce mal ont-ils un point commun ? Oui, sur les différents cas que j’ai eu à traiter, un point récurrent laisse penser que l’hyperesthésie est en fait « un train qui en cache un autre », le révélateur d’autres symptômes.

Ce syndrome permet d’exprimer une souffrance plus profonde

Par exemple, le cas d’une petite chatte de 3 ans que je suivais (et qui faisait 2 à 5 crises par jour). Avec sa maîtresse, nous avons réussi à diminuer le rythme des crises à 2 par trimestre, ce qui était tout à fait supportable pour l’animal. Moins fatiguée, la chatte rejouait même un peu plus… Quand son cas m’a été présenté par le biais de son vétérinaire, ce dernier avait fait un bilan de santé. Mais un an plus tard, j’appris que cette chatte présentait de graves soucis digestifs, vomissements, diarrhées... Le vétérinaire n’a malheureusement rien pu faire. L’autopsie a révélé une malformation congénitale du foie. En effet, la chatte vomissait souvent. Le bilan sanguin étant normal, le vétérinaire a conclu à un système digestif fragile. Le protocole de soins se limita donc à un traitement épisodique et une alimentation spéciale. Malheureusement l’échographie du foie n’a jamais été réalisée. L’anomalie aurait été décelée rapidement et cette chatte aurait pu être soignée... Un autre cas présentait une malformation interne des reins, cachée par cette hyperesthésie… on ne chercha pas plus loin. Mais ici par contre, l’échographie ne révéla rien. Si l’hyperesthésie est le « voyant rouge » d’un problème sous-jacent, le diagnostic reste très difficile à établir.

Quels conseils pourriez-vous donner ? L’hyperesthésie est souvent la meilleure manière pour un chat d’exprimer une souffrance plus profonde : une maladie ou une malformation congénitale non détectée. Quand un chat souffre de ce syndrome, j’exige un bilan de santé complet, avec échographie des organes, bilan sanguin, analyse d’urine et des selles si besoin… J’accepte d’intervenir dans un deuxième temps pour tenter de limiter les crises et leur fréquence. Généralement, une fois la maladie trouvée et soignée si c’est possible, les crises vont d’elles mêmes se raréfier, sachant toutefois qu’au moindre coup de stress, elles peuvent réapparaitre. Si votre chat présente les symptômes cités, faite établir rapidement un bilan de santé et consultez un comportementaliste au plus vite afin d’apaiser son stress ».

Les premiers symptômes apparaissent généralement chez les jeunes chats adultes

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Psycho chat

Un tueur né ? Il est choyé, bien nourri, doux et câlin, mais quand il a l’ occasion de sortir, votre chat traque sans merci mulots et oiseaux. Un travers dont vous vous passeriez volontiers... Mais c’est oublier que le chat est un chasseur-né !

la moindre escapade, notre adorable minou se transforme en tueur de série ! Très régulièrement, minet rapporte triomphalement ses proies - parfois encore vivantes – sur le pas de votre porte… Pourquoi ? Dans l’unique but de vous faire plaisir !

Freiner ses envies

Chasser est à la base de la vie ludique du chat. Prédateur solitaire, le chat pratique d’instinct cette activité qui peut parfois paraître cruelle. La prédation est liée à la survie de la race, elle est inscrite dans ses gènes. Il lui est impératif de trouver lui-même sa nourriture ! Son cerveau lui transmet ce message et le pousse à l’action, même s’il est nourri chaque jour à sa faim.

Les maîtres n’apprécient pas toujours l’instinct de chasse de leur chat. Ils admettent qu’il tue des rats et des souris, mais préféreraient qu’il ne s’attaque pas aux oiseaux. Heureusement, attraper un volatile demeure un exercice assez difficile et les chats ne parviennent en général qu’à capturer de jeunes oiseaux inexpérimentés. Vous pouvez attacher au collier du votre chat un grelot qui avertira les oiseaux (mais certains petits malins arrivent à se déplacer sans le faire sonner !) Les chats sont susceptibles de chasser également des insectes, des reptiles, voire même des lapins !

Un physique de chasseur

Manger ou offrir la proie ?

On oublie souvent que les chats ont d’abord été domestiqués pour leur aptitude à chasser les rongeurs. Leur morphologie et leur acuité sensorielle contribuent en effet à en faire de redoutables chasseurs : une vue perçante et un champ de vision très large ; une ouïe capable de saisir les fréquences émises par les rongeurs, bien plus élevées que celles perçues par l’oreille humaine ; une agilité d’athlète ; enfin, des mâchoires qui leur permettent de tuer leur proie presque instantanément, d’un seul coup de dent sur la nuque, sectionnant ainsi la moelle épinière.

Les chats mangent d’abord la tête de leur proie et délaissent les intestins. La proie n’est pas forcément dévorée sur place, mais souvent rapportée (parfois encore vivante) et offerte à d’autres chats ou, à défaut, au maître ! Quel que soit le dégoût que vous éprouvez, ce témoignage d’affection de la part de votre compagnon est tout à fait naturel.

La prédation est liée à la survie de la race

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Les chats ont été domestiqués pour leur aptitude à chasser les rongeurs

Psycho chat Au moment de tuer sa proie, le chat serait en conflit entre deux instincts : tuer ou fuir

Un jeu cruel ? Peu à peu, les chatons apprennent à jouer avec la proie avant qu’elle soit tuée. Certains pensent que cette cruauté apparente permet au chat d’exercer sa technique. Selon d’autres hypothèses au moment de tuer sa proie, le chat serait en conflit entre deux instincts : tuer ou fuir. Ses hésitations seraient la répétition d’une technique de survie qui lui laisserait le choix de la fuite en cas de proie trop grosse.

Laissez-le chasser ! Il est fier de sa prise et veut vous la présenter

L’apprentissage Dès l’âge de 3 semaines, les chatons se poursuivent entre eux. À 5 semaines, ils connaissent les techniques de base de la chasse : se tenir à l’affût, bondir, saisir et écraser d’un coup de patte. Cette activité est pour la plupart des chats, non seulement naturelle, mais nécessaire à leur équilibre. Observez un chaton de quelques semaines : les jeux qu’il pratique avec ses frères et sœurs sont déjà une répétition de séquence de chasse. La poursuite de souris en peluche et autres jeux de balle et de papier ne sont en fait que des dérivatifs à la prédation réelle. Les instincts de chasse, de combat et d’alimentation sont contrôlés par des parties différentes du cerveau. Un chat bien nourri et castré peut donc s’avérer très bon chasseur.

Le rôle de la mère L’instinct archaïque de la chasse est plus évident chez certains chats que d’autres. Un chat de ferme qui a vu sa mère chasser des proies est davantage capable d’en faire de même qu’un Persan élevé dans un appartement douillet. Mais les jeux de presque tous les chats sont basés en grande partie sur les rituels de leurs ancêtres sauvages. Si les chats modernes sont forcés de cohabiter avec un grand nombre de leurs congénères, leurs comportements territoriaux sont encore très évidents : marquages des arbres avec des griffes, jets d’urine et combats avec leurs rivaux. La technique de chasse relève à la fois de l’instinct et de l’éducation transmise par la mère. Et si celle-ci a accès au jardin, elle prend l’habitude de lui apporter des proies mortes afin qu’il puisse s’entrainer «sur le sujet ». La chatte présente la proie à ses petits (dès que ceux-ci sont âgés de 5 semaines), puis découpe « le trophée » afin que les chatons puissent tous en goûter un morceau.

La proie ne doit pas nécessairement être un vrai oiseau ou une vraie souris. Un jouet suffit à son plaisir et le choix est vaste. On trouve d’ailleurs en jardinerie, des souris très réalistes, qui émettent un couinement caractéristique ! Enfin, les jouets de type « canne à pêche » vous permettront de jouer ensemble. Laissez-le parfois attraper la proie et il rayonnera de fierté ! En permettant à votre petit félin de démontrer ses capacités de chasseur dans la maison, vous limiterez sans doute les « cadeaux » douteux, venant de l’extérieur.

Attention à vos réactions… Minet ne vous rapporte pas des oiseaux décapités ou des souris par sadisme. Non, il est fier de sa prise et veut vous la présenter. Si vous l’ignorez ou le grondez, votre chat pensera que son offrande n’est pas à la hauteur de vos attentes et se remettra à la quête d’une nouvelle proie… plus grosse ! La meilleure attitude à adopter est donc de caresser le chat sans rien dire et de vous débarrasser de la petite victime en toute discrétion. Minet ne vous rapporte pas des oiseaux décapités ou des souris par sadisme

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Alimentation

Le cadre presque aseptisé dans lequel vit le chat d’intérieur influence son comportement alimentaire

Plats de saison A chaque saison, la durée du jour, le contexte parasitaire et infectieux, la température et le mode de vie influencent sur l’organisme de votre chat. Les apports nutritionnels doivent s’y adapter pour lui permettre de vivre selon son rythme biologique.

ues interminables, prise de poids, calculs urinaires, boules de poil à répétition, rhumatismes, infections… Son mode de vie et le rythme des saisons se répercutent sur son organisme. Il convient donc d’adapter le contenu de sa gamelle en conséquence.

Actif ou paresseux ? Le cadre presque aseptisé dans lequel vit le chat d’intérieur influence son comportement alimentaire. Le chat indoor ne bouge pas beaucoup, et ce malgré les jouets achetés pour qu’il fasse de l’exercice. Il faut donc faire attention à la prise de poids. Les croquettes pour chats d’intérieur doivent donc être peu caloriques mais suffisantes pour répondre à leurs besoins spécifiques. Les chats ayant un accès à l’extérieur se dépensent beaucoup plus. Ils chassent, se bagarrent… Leurs dépenses énergétiques sont importantes et varient selon les saisons. Il faut donc veiller à choisir une alimentation pour chat d’extérieur adaptée à ce surplus d’énergie. Il faut choisir des croquettes contenant un bon équilibre des éléments nutritionnels (protéines, lipides, hydrates de carbone, sels minéraux et vitamines) pour que votre chat d’extérieur se développe le mieux possible.

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Attention s’il est stérilisé ! La stérilisation peut entraîner une prise de poids si l’animal n’est pas convenablement rationné sur le plan alimentaire. En effet, un chat stérilisé a des besoins énergétiques moindres qu’un chat entier, mais a cependant tendance à manger davantage. Il est donc impératif de réduire l’apport calorique et de distribuer une alimentation étudiée pour ce nouveau statut sur un plan qualitatif et quantitatif. Pour que la restriction calorique ne génère pas un risque de carence nutritionnelle, il est conseillé de distribuer des aliments spécialement formulés pour les chats stérilisés.

Comment calculer les besoins énergétiques de mon chat ? Le besoin énergétique du chat est la quantité d’énergie en Kcalories (Kcal) qui lui est nécessaire par jour. Pour un chat d’intérieur : 60 Kcal par kilo de poids de l’animal Pour un chat actif : 70 Kcal par kilo de poids de l’animal Pour un chat très actif : 80 Kcal par kilo de poids de l’animal Chatte en fin de gestation : 1.25 x le besoin énergétique

Alimentation N’augmentez pas la ration des chats « d’intérieur » selon les saisons : ils ne feraient que prendre du poids

Le printemps est aussi synonyme de mue… attention aux boules de poils !

d’un chat d’intérieur Chatte en lactation : 3-4 x le besoin énergétique d’un chat d’intérieur

Calcul de la quantité alimentaire Kcal nécessaire à votre chat par kilo multiplié par le poids de l’animal = besoin énergétique de votre chat par jour. Exemple pour un chat de 4 kilos qui ne sort jamais : 60 Kcal (chat d’intérieur) x 4 kg = 240 Kcal/jour. La densité d’énergie des aliments pour chat en boites varie, selon les fabricants. Exemple pour une boite de 100g contenant 80 Kcal, si votre chat a besoin de 240 Kcal par jour, il lui faudra 3 boîtes par jour. La quantité est souvent indiquée sur l’emballage.

Quelle fréquence ? Les chats préfèrent plusieurs petits repas par jour à température ambiante. En effet, cela correspond à leurs habitudes alimentaires : la température de leur proie qu’ils dévorent sur-le-champ. Les chats d’intérieur peuvent pourtant se contenter de deux repas par jour. Ceux-ci doivent se dérouler idéalement à la même heure.

l’ensoleillement augmente et plus ils entrent en activité, ce qui provoque la chute des poils. Ce n’est donc pas la température, comme on a tendance à le croire, mais la durée du jour qui est responsable du processus de renouvellement pileux. Le chat de maison vit à l’abri de l’humidité, du froid et des variations de température et d’éclairage. Dans la nature, tous ces éléments agissent sur la mue des chats et font en sorte que la mue est saisonnière et s’opère plutôt au printemps et à l’automne. Pour un chat d’intérieur, la mue est donc quasiment permanente : la perte de poils et donc constante et l’absorption des poils durant la toilette est beaucoup plus importante ce qui entraîne la formation de boules de poils dans l’organisme et des vomissements. Pour améliorer la qualité du pelage de son animal, on peut compléter la ration avec de la levure de bière (les chats adorent !), ainsi qu’avec des acides gras essentiels (série oméga). Il en existe plusieurs spécialités (liquides ou comprimés) disponibles chez tous les vétérinaires.

La mue du printemps Chez le chat domestique, en conditions naturelles, la mue est déterminée par la photo-période. En effet, tout comme la reproduction, la chute des poils est commandée par la durée du jour. Le processus naturel de régulation est tel, que l’animal obtient la fourrure la plus dense pendant les mois d’hiver et la fourrure la plus légère, la moins dense, pendant les mois chauds d’été.

Recette de saison. SeasonFit Printemps, aliment adapté à la saison printanière, 1,5 kg, 15,90 €, www.croquetteland.com

Chez les chats sauvages, c’est la densité de la fourrure qui varie donc selon les saisons de l’année. L’hiver, une couverture très dense leur assure une bonne isolation du froid. Avec l’allongement de la durée du jour, les follicules pileux deviennent plus actifs. Plus

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Alimentation

La constipation

Motivez-le à faire plus d’exercices et stimuler sa consommation d’eau !

Votre chat a des difficultés ou est incapable d’évacuer les selles qui se sont accumulées dans son colon ? Ses déjections sont devenues dures et sèches ? Il souffre sans doute de constipation !

ourrir un chat demande une attention toute particulière car son équilibre est fortement influencé par son alimentation et sa consommation d’eau...

7 facteurs constipation

peuvent

favoriser

la Comment le soigner ?

L’obésité. Il arrive fréquemment que les animaux obèses soient paresseux et qu’ils n’aillent pas évacuer leurs selles dès que le besoin s’en fait sentir. Celles-ci restent alors plus longtemps dans le colon et par conséquent l’eau qui leur est contenue est davantage réabsorbée ce qui résulte en des selles plus sèches et plus dures. De plus, les « gros matous » font en général moins d’exercice ce qui entraîne un ralentissement du péristaltisme de l’intestin donc les selles y séjournent plus longtemps. Une faiblesse neurologique au niveau des intestins fait en sorte que le péristaltisme est ralenti. Un manque d’exercice. Une fracture du bassin avec déplacement des fragments osseux. Ceci peut entraîner une diminution de l’espace dans lequel le colon passe et ainsi causer une obstruction au passage des selles. Une masse dans l’abdomen qui comprime le colon. Une faible consommation d’eau ou une déshydratation. L’eau contenue dans les selles sera alors réabsorbée davantage pour maintenir la balance hydrique de l’organisme. Une diète de mauvaise qualité. Celle-ci contribue à rendre l’animal obèse parce qu’il ingère des calories vides. Il doit alors en manger plus pour se sentir rassasié. De plus,

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plusieurs nutriments ne seront pas absorbés par l’intestin et par conséquent, il y aura plus de résidus qui formeront des selles plus grosses et en plus grande quantité.

Afin de soulager la constipation de l’animal, le vétérinaire peut lui prescrire des laxatifs oraux et procéder à des lavements. Il arrive parfois que la constipation soit telle que votre animal nécessite une vidange complète de son colon sous anesthésie générale. Dans les cas très sévères où le colon a été distendu par de grandes quantités de selles pendant longtemps, il se peut qu’il ne retrouve pas son élasticité originale suite à la résolution de la constipation. Ceci résulte de l’étirement qu’il a subi et il se peut qu’il reste incontinent. Dans ce cas, il peut s’avérer nécessaire d’enlever chirurgicalement la portion de colon affectée. Il est possible d’enlever jusqu’à 90-95% du colon. Les complications possibles d’une telle intervention incluent la fuite de liquides intestinaux dans l’abdomen, la déhiscence (déchirure) des plaies, une péritonite (infection de l’abdomen), des strictures (rétrécissement du diamètre du colon par du tissu fibreux) et/ou la formation d’abcès.

La faute aux poils ? Lors de sa toilette, le chat avale son propre poil : sa langue très rugueuse ramasse les poils qui se détachent du pelage. À cause de l’angle des aspérités de sa langue, le poil reste pris sur sa surface jusqu’à ce qu’il l’avale. Le poil est peu affecté par le processus digestif du chat. Non digéré, il commence

Alimentation à s’accumuler dans le tube gastro-intestinal ce qui interfère alors avec la digestion et l’élimination. Les signes qui peuvent apparaître sont la constipation, une toux sèche et la régurgitation. Le signe le plus évident est le vomissement de boules de poils de forme tubulaire. En de plus rares occasions, un amas de poils amènera une obstruction intestinale : le chat perdra alors l’appétit et vomira de façon répétitive. Bien souvent dans de tels cas, seule la chirurgie pourra éliminer l’obstruction. Administrez en amont une pâte laxative contenant un lubrifiant intestinal non-irritant qui aide à éliminer le poil avalé et prévient la formation de boules de poils. Il suffit de lui présenter la pâte (2,5 cm, deux ou trois fois par semaine) au bout de votre doigt et d’attendre qu’il vous lèche. Donnez-la au moins 1 heure avant ou 6 heures après les repas. Augmentez la fréquence durant les périodes de perte de poils accrue (printemps et l’automne). Les pâtes laxatives ne font pas “vomir” les poils accumulés au niveau de l’estomac mais permettent plutôt à ceux-ci de transiter dans l’intestin et d’être ainsi éliminés dans les selles.

L’herbe à chat L’herbe à chat doit être à sa disposition. Si un chat mange de l’herbe, c’est par instinct et cela permet de faciliter son transit intestinal et d’éliminer les boules formées par les poils ingurgités lors de sa toilette.

Prévenir les récidives ! Les récidives sont fréquentes après un premier épisode de constipation. Pour les éviter, il est possible de prescrive des laxatifs plus ou moins puissants pour le reste de la vie de votre animal et de changer sa nourriture. En général, on préconise l’utilisation d’une diète intestinale plus faible en résidus qui entraînera la formation d’un plus petit volume de selles. De plus, il sera important de lui faire faire plus d’exercices ainsi que de stimuler sa consommation d’eau.

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Administrez une pâte laxative ! Laxatone, en vente chez votre vétérinaire, environ 8 €

Le faire boire Adulte, il faut particulièrement être attentif à sa bonne hydratation. Le bon compromis consiste à lui offrir une alimentation humide pour ses repas le matin et le soir, en sauce, en terrine ou en gelée selon ses goûts, et à lui proposer des croquettes en complément, à disposition et en quantité raisonnable. N’oubliez pas son bol d’eau fraîche régulièrement renouvelée. Le vétérinaire peut lui prescrire des laxatifs comme le Microlax et l’huile de paraffine

Donnez-lui du lactulose (laxatif modéré) selon la posologie indiquée

Le chat défèque une à deux fois par jour et urine jusqu’à cinq fois par jour

Une consommation stable Au niveau hydrique, si un chien va réguler fortement sa prise d’eau en fonction de ce qu’il mange (augmentation importante avec des aliments secs), le chat, lui va rester assez constant dans sa consommation et il risque donc des constipations ou un syndrome urologique félin (SUF). De plus, tout comme pour la nourriture, le goût aura une influence, c’est ainsi qu’il n’est pas rare de voir en consultation des propriétaires qui pensent que leur chat ne boit pas car il n’a pas vidé le bol d’eau minérale qu’il a reçu, alors qu’en fait il s’est goulûment abreuvé d’eau de pluie lors d’une escapade au jardin.

Spécial Chats n°19 - 75

Vie quotidienne

Pour l’enfant, la présence d’un chien ou d’un chat, est une source d’enrichissement affectif

L’animal et l’arrivée d’un enfant L’arrivée d’un enfant dans un foyer qui possède un chien ou un chat implique des changements de vie qui peuvent influer sur le comportement de l’animal. Quel sera la réaction de ce dernier ? Sera-t-il jaloux ? Existe-t-il des risques pour l’enfant ? Comment préparer l’arrivée du bébé ? Par le Docteur vétérinaire comportementaliste Catherine Mège

Comment avertir un animal de l’arrivée d’un bébé ?

Un nouvel environnement

Lorsqu’une femme attend un enfant, elle émet des phéromones que nous percevons sans nous en rendre compte. Ces phéromones sont perçues par les animaux et il est certain qu’un chien est souvent au courant de la grossesse, avant même que les tests ne soient pratiqués !

Dans la grande majorité des cas, le chien ou le chat s’adapte tout naturellement à ce nouvel environnement. Quelques règles élémentaires en matière d’hygiène et de surveillance doivent être observées par les maîtres pour qu’une complicité s’installe au sein de la « nouvelle » famille. Mais la préparation de l’arrivée d’un enfant suscite souvent des questions de la part des parents possesseurs d’un animal.

Cela dit, la grossesse entraîne souvent des modifications dans la vie de l’animal avant même l’arrivée du bébé. La future maman reste à la maison, les promenades sont plus rares mais les câlins plus fréquents. Ces premiers changements peuvent dérouter l’animal. Les propriétaires doivent tout de suite penser à ne pas trop changer les habitudes, sans toutefois culpabiliser : le chien ou le chat était le premier « enfant » du couple et bénéficiait de toute leur attention ?

eaucoup de foyer français ont un animal de compagnie. Pour l’enfant, la présence d’un chien, d’un chat, est une source d’enrichissement affectif qui n’est plus à démontrer. Et tout comme l’arrivée de l’enfant se prépare, une attention différente mais nécessaire doit être portée à l’animal, afin qu’il ne soit pas perturbé.

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Vie quotidienne Le risque de toxoplasmose est faible et maîtrisable !

Etre naturel, ne pas en faire trop pour se faire « pardonner » - tout en (re)donnant au chien et/ou au chat une place claire au sein du foyer – est encore la meilleure attitude à avoir !

Et si les enfants sont plus grands ? Des enfants plus grands peuvent arriver dans un foyer où vivent des chiens et des chats, lors d’adoption ou dans le cas d’une famille « recomposée ». Il s’agit tout d’abord de bien savoir si les animaux sont sociabilisés aux enfants. Il est aussi nécessaire de savoir quelle est l’attitude des enfants vis-à-vis des animaux : ont-ils déjà vécu à leur contact ? Des enfants habitués aux chiens peuvent manquer de prudence, des enfants qui ont peur des chiens peuvent mal communiquer avec eux. Un questionnement préalable des enfants est alors nécessaire. L’âge des enfants est également important car il va influer sur la communication. Les premiers contacts doivent être positifs, lors de jeux, de promenades avec l’animal.

Les enfants peuvent-ils être jaloux des enfants ? La jalousie est un sentiment purement humain qui est très complexe. Les chiens ou les chats ne peuvent éprouver de la jalousie. En revanche, ils peuvent éprouver de l’envie. Oui, un chat ou un chien peut avoir envie de monter sur les genoux de la maman qui allaite son bébé, surtout quand il y était habitué ! Il suffit de le repousser doucement et de l’envoyer dans son panier. Il apprendra

à attendre que sa maîtresse soit disponible. Les parents, tout en voyant d’un mauvais œil la « jalousie » du chien ou du chat, cherchent néanmoins à se faire pardonner et sont très ambigus dans leur relation avec leur animal, ce qui est très déroutant pour lui.

Les animaux peuvent-ils se venger ? Lorsqu’un enfant arrive, le chat de la maison peut se mettre à faire du marquage urinaire, notamment sur les affaires du bébé. Les propriétaires pensent alors qu’il manifeste sa jalousie et qu’il se venge ! Il n’en est rien ! Le chat « marque » en réaction à une perturbation de son environnement, engendrée par l’arrivée du bébé. Ces manifestations disparaissent d’elles-mêmes si le chat n’est pas sanctionné et que les maîtres gardent de bonnes relations avec lui : il ne faut donc pas le gronder.

Les chats peuvent-ils représenter un danger pour le bébé ? De nombreuses idées reçues circulent sur les chats et les bébés : « Les chats se couchent sur la tête des bébés dans les berceaux, jouent avec les yeux, etc. » Rien de tout cela n’est vrai ! Un chat normal peut avoir parfois envie de jouer avec un petit pied qui bouge : une simple surveillance permet d’éviter tout incident. Lorsque l’enfant dort, la porte de la chambre doit être fermée : attiré par le confort et l’odeur du lait, il est probable que le chat aimera aller se blottir dans la chaleur du berceau, ce qui n’est pas à conseiller pour de simples raisons d’hygiène. Néanmoins,

Spécial Chats n°19 - 77

Vie quotidienne les chats réputés agressifs avant l’arrivée de l’enfant doivent impérativement être évalués par un vétérinaire car ils peuvent représenter un danger réel.

Quels sont les risques pour les enfants avec les animaux ? Les relations avec les animaux sont souvent source de joies pour l’enfant Un enfant en bas âge ne doit jamais se retrouver sans surveillance, même quelques minutes, avec un animal, si « gentil » soit-il

En dehors d’éventuels problèmes d’allergies, les risques hygiéniques sont très faibles et des mesures simples suffisent : • Maintenir l’animal propre en le lavant régulièrement. • Se laver les mains après les caresses et les jeux. • Maintenir propre la litière des chats. • Vermifuger l’animal régulièrement, au moins deux fois par an. • Signaler au médecin la présence d’animaux en cas de problème dermatologique ou respiratoire chez un enfant. En revanche, les risques de morsures existent. Ceux-ci varient, entre autres, avec l’âge de des enfants : Avant que l’enfant ne se déplace, il y a peu de risque. Des cas de prédation sur des bébés ont été relatés. Ils sont rarissimes mais dramatiques. Il est donc indispensable de signaler à votre vétérinaire toute attitude indiquant qu’un chien voit un enfant comme une « proie ». De 6 à 18 mois, l’enfant se déplace à 4 pattes, roule en trotteur, puis marche. Il est difficilement contrôlable par ses parents car il n’est pas encore sensible aux interdits. Il a accès aux zones de repos et de retrait des animaux qui peuvent facilement se sentir agressés et mordre en réaction. Il est donc impératif de surveiller les enfants ou de rendre inaccessibles les zones de repos des chiens.

La présence d’un chien ou d’un chat auprès d’un enfant les premières années de sa vie réduit le risque global d’allergies

Rapporter des langes imprégnés de l’odeur du bébé ne sert à rien, puisque le père lui-même porte son odeur

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Non, les chats ne se couchent pas sur la tête des bébés au risque de les étouffer !

Vie quotidienne Quelles mesures préventives prendre ?

Jusqu’alors, le bébé de la maison était votre animal de compagnie !

De 18 mois à trois ans : l’enfant recherche instinctivement le contact avec les animaux, sans recevoir les signaux de menace qui préviennent une agression : grognements, babines retroussées, feulements, crachements chez les chats. Par précaution, un enfant ne doit donc jamais rester seul avec un animal. Après trois ans, le risque diminue car l’enfant comprend et obéit mieux à ses parents. Mais là encore, un enfant ne soit jamais rester seul avec un animal. En cas de morsure, le chien doit être présenté à un vétérinaire.

Y’a-t-il des races de chiens gentilles avec les enfants ? Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas de race plus gentille que d’autres avec les enfants. Une sociabilisation précoce aux enfants (élevage en famille), des contacts fréquents avec eux avant l’arrivée d’un bébé au foyer, un cadre hiérarchique clair donné par les adultes sont des facteurs favorisant une bonne acceptation de l’enfant, quelle que soit la race du chien. Il est incontestable, cependant, que la taille et la puissance du chien jouent un rôle dans la dangerosité.

Les chiens peuvent-ils défendre les bébés ? Le chien est un animal social : lorsqu’il arrive, l’enfant – identifié grâce à ses odeurs – devient tout de suite un membre du groupe. Le chien peut alors défendre le bébé contre les étrangers, surtout s’il se sent investi de cette mission par les parents ou a un statut hiérarchique de « dominant » dans la famille. Les étrangers au groupe doivent être prudents et ne pas s’approcher du berceau si le chien est menaçant : il n’hésitera pas à mordre si l’on s’approche. Les parents ne doivent pas favoriser ces comportements et envoyer le chien à sa place.

Avant l’arrivée du ou des enfants, il importe que les animaux ne présentent aucun signes agressif. Toute agressivité justifie, chez le chien comme chez le chat, une prise en charge chez le vétérinaire qui juge de l’opportunité de mettre en place un traitement, ou non. Le temps de la grossesse est souvent suffisant pour traiter l’animal et donner à tous de bonnes habitudes. Tout doit bien se passer si le chien est à la bonne place hiérarchique et s’il ne fait pas la loi à la maison. Consulter un vétérinaire avant l’arrivée de l’enfant reste la meilleure solution pour prévenir les risques. La consultation comportementale prénatale Cette visite consiste en un examen comportemental de l’animal. Pour le chien Lors de l’examen clinique, le vétérinaire évalue 1- Le gabarit du chien qui est important à prendre en compte dans l’évaluation de la dangerosité potentielle. 2- Les signes de douleur : un chien qui a de l’arthrose ou mal aux oreilles est plus facilement irritable et supporte moins bien la présence de l’enfant. 3- La surdité ou la cécité : un chien devenant sourd ou aveugle risque d’être plus surpris, d’avoir peur ou de mordre. Lors de l’examen comportemental, le vétérinaire manipule le chien, le caresse, l’observe. Il remarque si le chien est craintif, hyperactif, ou s’il est très sûr de lui. Il évalue ensuite : 1- La socialisation aux enfants ou aux nourrissons : a-t-il déjà été en contact avec eux ? Recherche-t-il leur compagnie ? Présente-t-il de la peur quand il en rencontre ? 2- Son équilibre mental : Présente-t-il des peurs fréquentes ? Est-il inquiet au moindre changement ? Lui arrive-t-il de grogner, de mordre quand il rencontre des étrangers ? 3- Son statut hiérarchique : arrive-t-il au chien de grogner ou de mordre si on le déplace, le manipule ? Quels sont les lieux de couchage, son mode d’alimentation ? Demande-t-il beaucoup d’attention ? Toutes ces données permettent au vétérinaire d’avoir une bonne idée de la tolérance à venir du chien par rapport à un enfant.

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Vie quotidienne A l’issue de la consultation, il est à même de donner de simples conseils si le chien est normal, de prescrire un traitement comportemental permettant de réduire les risques, ou de prendre mesures de protection pour l’enfant à venir si le chien lui semble dangereux. Pour le chat Le vétérinaire évalue la capacité à s’adapter du chat, le contrôle de ses griffes et de sa morsure, la présence d’agression, notamment de prédation.

Le chien ou le chat est un B et lorsqu’un enfant arrive dans un foyer, il se familiarise à ce nouvel environnement. S’en suivent alors des moments de bonheur autour de jeux, de caresses et de promenades. Mais dans des cas rarissimes, cette situation peut poser un problème réel si le chien, en particulier, présente des signes forts d’agressivité ou considère un bébé comme une « proie ». Il est donc impératif de consulter votre vétérinaire traitant si vous avez un doute sur le comportement de votre animal car si ce dernier n’est pas socialisé à l’enfant, il peut devenir dangereux.

La visite prénatale est nécessaire au moindre doute en cas de chat agressif ou craintif. Conduite à tenir à l’arrivée d’un enfant Pour le chien L’arrivée d’un enfant ne doit pas être une source de problèmes quand un chien est correctement intégré et socialisé. Certaines précautions sont cependant nécessaires : Certains auteurs recommandent de rapporter à la maison le linge porté par le nourrisson. Si le chien présente des manifestations d’inquiétude, on ne prête pas attention à celles-ci, de façon à obtenir une habituation. Si l’inquiétude persiste, la vigilance est de rigueur. Il est inutile de déballer les langes ou les couches – le chien n’en a pas besoin pour capter les odeurs – ni de présenter l’enfant au chien : ceci ne revêt aucune signification en langage canin, même si cela rassure certains parents. Dans la mesure du possible, le rythme de vie du chien doit être globalement respecté, tel qu’il était avant l’arrivée de l’enfant. Il est parfois difficile de respecter cette règle, mais si les propriétaires sortent le chien régulièrement, lui consacrent un temps de qualité, même plus court (jeux, caresses, promenades avec le bébé), le chien s’adapte très vite à ces nouvelles règles de vie.

On constate un changement d’attitude envers la future mère : le chat devient plus câlin, le chien tente de la séduire

Culpabiliser, tenter de donner autant au chien qu’à l’enfant ne peut que le dérouter. Pour l’arrivée de plus grands enfants, les précautions doivent tenir compte de l’âge. Un enfant ne doit jamais déranger un animal qui dort ou se repose dans son panier, ni toucher à sa gamelle ou le caresser quand il mange. Pour le chat A l’arrivée de l’enfant, le chat sait rester sur ses gardes, puis explorer progressivement ce qui vient perturber son territoire et ses habitudes. Il est important de lui ménager des lieux de repos où il peut être tranquille, de lui permettre de se cacher et d’avoir de temps en temps accès aux genoux de ses maîtres : comme au bon vieux temps !

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Les phéromones sont des substances qui ont une fonction de communication. Les chiens et les chats y sont particulièrement réceptifs, même si elles sont émises par les humains !

Vie quotidienne des études à grande échelle apportent des conclusions inverses : la présence d’un chien ou d’un chat (ou de plusieurs) auprès d’un enfant les premières années de sa vie réduirait le risque global d’allergies. L’exposition précoce et régulière à des mammifères stimulerait chez le jeune une réponse immunitaire qui préviendrait le développement de l’asthme.

Le risque zéro d’agression n’existe pas

En cas de morsure de chien ou de chat, des visites sanitaires chez le vétérinaire sont obligatoires (3 visites à une semaine d’intervalle). Les idées reçues « Il faut écarter le chat de la femme enceinte » : excessif ! C’est l’avis habituellement donné par les médecins aux futures mamans qui ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose. Un conseil à l’origine de nombreux abandons en refuge … Pourtant le risque est faible et maîtrisable. Rappelons que la toxoplasmose est une maladie parasitaire due à Toxoplasma gondii, commune à l’Homme et à de nombreux animaux dont le chat. La contamination est dans la très grande majorité des cas sans conséquence dans l’espèce humaine. Elle devient problématique quand elle a lieu pendant la grossesse car le fœtus y est sensible. Une femme avec une sérologie positive à la toxoplasmose (7 cas sur 10 en France) n’a rien à craindre : ses anticorps élaborés après un contact passé avec le parasite, protègent son bébé. Dans le cas contraire, il faut d’abord avoir conscience que la première cause de contamination est l’ingestion de viande pas assez cuite. Un chat infesté peut, certes, rejeter des parasites (des ookystes) dans ses selles. Cependant ces ookystes ne deviennent réellement contaminants et dangereux pour une personne à risque qu’après avoir subi une sporulation dans le milieu extérieur durant 1 à 5 jours. Si le futur père se charge de changer et désinfecter tous les jours la litière et que la future mère observe des règles d’hygiène simples (se laver les mains après l’avoir caressé...), il n’y a pas de raison d’écarter le chat. Et ce, d’autant plus que si celui-ci est nourri avec des aliments industriels et ne sort pas : il a très peu de risque de contracter la toxoplasmose. « La présence d’un chat ou d’un chien augmente les risques d’allergies chez l’enfant » : au contraire Les allergologues et les pédiatres ont longtemps été fâchés avec les animaux à poils, les rendant responsables de

l’augmentation des allergies chez l’enfant. Jusqu’à ce que

« Quand bébé est né, le papa doit ramener de la maternité des langes pour avertir son animal » : aucun intérêt Rapporter des langes imprégnés de l’odeur du bébé ne sert à rien puisque le père lui-même porte son odeur. Par ailleurs, l’animal est bien conscient, et ce depuis le début de la grossesse, que la famille va s’agrandir. Il a bien senti les modifications hormonales chez sa maîtresse et même avant que celle-ci ne le sache. C’est ce que l’on appelle un diagnostic précoce de gestation ! Les propriétaires observent souvent chez leur animal un changement d’attitude envers la future mère : le chat devient plus câlin, le chien tente de la séduire. A faire Vermifuger les animaux Les animaux de compagnie sont facteurs de zoonoses parasitaires auxquelles le nourrisson est très sensible. Le risque est en particulier significatif avec les ascaris qui parasitent le tube digestif des carnivores (Toxocara canis chez le chien et Toxocara cati chez le chat). C’est pourquoi il est conseillé de traiter régulièrement les animaux en contact avec les enfants avec un vermifuge polyvalent. Les chatons et les chiots sont vermifugés tous les 15 jours entre l’âge de 2 à 6 semaines puis tous les mois jusqu’à 6 mois. Les adultes le sont au moins 4 fois par an. Placer une moustiquaire sur le berceau pour éviter que le chat ne vienne s’y lover. Attention aux punitions en présence de l’enfant L’animal peut associer la punition à l’enfant et devenir ensuite anxieux, voire imprévisible en sa présence. Inversement, gronder son enfant en présence de son chien ou son chat peut rendre l’animal nerveux et le pousser à intervenir. Ne jamais le laisser seul avec un animal Le risque zéro d’agression n’existe pas et un enfant en bas âge ne doit jamais se retrouver sans surveillance, ne serait-ce que quelques minutes, avec un animal si « gentil » soit-il.

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Secrets de chats Le ronron, un bonheur à entendre

Les mystères du ronronnement,

un câlin qui guérit

Texte : Véronique Aïache et le Docteur Vétérinaire Jean-Yves Gauchet

Le ronronnement est « la marque » du chat. Il est très agréable à entendre, mais n’est pas toujours synonyme de bonheur pour le petit félin. Que cherche-t-il à nous dire, entre deux ronrons ?

a plupart des félins, depuis le chat domestique jusqu’au lion et la panthère, peuvent émettre une vibration profonde et caractéristique: c’est le ronronnement ! Ce ronronnement commence dès le plus jeune âge, et se poursuit très tard. Etonnamment, nous n’en connaissons pas encore le mécanisme.

Et si le ronron avait des vertus thérapeutiques ? On a longtemps cru à une vibration de replis du larynx, mais des félins (Hardie et Al, 1981) ayant subi une laryngectomie continuent de ronronner. Le diaphragme a été évoqué (Stogdale, 1985), mais le consensus actuel suggère que le ronronnement est le résultat de mouvements sanguins dans la veine cave : cette veine se rétrécit pour passer dans le foie et le diaphragme, et dans certains états neurovégétatifs, le sang formerait des remous dans cette sorte de goulot, ceci provoquerait des vibrations dans tout le corps, jusque dans les cavités crâniennes du sinus, par l’intermédiaire de la trachée artère. En fait, « tout vibre », et le chat présente une atti-

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tude caractéristique de « laisser aller ». Attitude que l’on a longtemps confondue avec un « gros bonheur ». En effet, des félins en état de grande souffrance ou de grande inquiétude sont également susceptibles de ronronner.

L’énigme des fréquences 25/50 hertz Si on analyse le spectre sonore d’un chat qui ronronne, on voit apparaître principalement des sons très graves, étagés sur des fréquences de 25 à 50 hertz. Il s’agit de « basses », bien connues des compositeurs de musique, car elles permettent de provoquer des émotions, donc une action directe du son sur l’organisme.

Une telle action peut-elle être mesurée ? L’organisation de protection animale Animal Voice, qui étudie de nombreux modes de communication animale, a fait des recherches sur le sujet. Des médecins orthopédistes ont utilisé l’action de ces fréquences pour consolider des fractures, pour soigner des arthroses

Secrets de chats

Un chat qui ronronne est le plus souvent un chat satisfait et détendu

délabrantes. Avec pour résultats publiés, une accélération du processus de cicatrisation, de création de tissus nouveaux. En un mot, ces basses fréquences auraient une action anabolisante. Parallèlement, les chercheurs d’Animal Voice ont trouvé des statistiques dans les universités vétérinaires, indiquant qu’à lésion égale, et à intervention chirurgicale équivalente, les chats auraient cinq fois moins de séquelles que les chiens, et se remettraient en forme trois fois plus vite... D’où l’hypothèse d’une action anabolisante de récupération: le ronronnement aurait une véritable action thérapeutique !

On peut considérer le ronronnement come l’équivalent du sourire humain

fibres nerveuses: le système neuro-végétatif. Ces fibres dites autonomes, car elles ne dépendent pas de notre volonté, agissent sur les fibres lisses de tous les organes: elles contrôlent le passage des aliments, l’entrée et la sortie de l’air, la circulation du sang, etc. Mais ces fibres savent également activer les glandes, et elles contrôlent ainsi l’ensemble de la production hormonale. Ce système autonome, dont la fonction essentielle est de maintenir l’organisme dans un équilibre vital, comprend deux acteurs, deux réseaux opposés et complémentaires: le système sympathique, et son antagoniste le système para-sympathique.

Bonheur ou détresse... une phase de Le système sympathique récupération Les vétérinaires, au cours de soins prodigués à des chats en grande détresse, savent que ces animaux blessés, en état de souffrance, trouvent la force de ronronner : on est loin du schéma classique du chat qui se laisse aller de bonheur dans les bras de son maitre.... Pourtant, dans les deux cas, le ronronnement est en phase avec un phénomène de récupération. Chez le chat “heureux”, c’est le sommeil et un état de félicité, qui sont bien connus comme étant une phase d’anabolisme (c’est pendant le sommeil qu’on grandit, que l’on construit des tissus, qu’on structure la mémoire de faits de la journée..). Chez le chat en détresse, on peut l’interpréter comme une réaction désespérée de l’organisme pour résister à la maladie. Cette phase de récupération, de consolidation, est sous l’emprise du cerveau à travers le système neuro-végétatif.

Le système sympathique, dont les fibres s’activent en produisant de la noradrénaline, met en jeu toutes nos capacités de défense, avec la mobilisation de toutes nos ressources corporelles: élévation de la tension, du rythme cardiaque, de la glycémie..... C’est lui qui nous maintient en éveil, en état de vigilance, et qui dose notre agressivité avec la production de dopamine. Lorsque le système sympathique est activé, l’organisme “carbure”, et consomme très vite ses réserves, l’ensemble des membranes cellulaires se dépolarise. Le chat peut ronronner dans des situations très diverses : souffrance, peur, mais aussi (le plus souvent) lorsqu’il est heureux et se sent bien

Le système neuro-végétatif A notre insu, le système nerveux surveille le corps et actionne nos organes. Le rythme du cœur, la tension pupillaire ou la rétention de la vessie, toutes nos grandes fonctions sont sous l’autorité d’un ensemble de

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Secrets de chats Les animaux blessés, en état de souffrance, trouvent la force de ronronner pour s’apaiser et récupérer Le ronronnement aurait un effet hypnotique dont le chat se servirait pour calmer et tuer sa proie

Le système para-sympathique A l’inverse, le système para-sympathique (qui fonctionne en produisant de l’acétylcholine) a un rôle de rééquilibrage : c’est lui qui freine l’action du précédent, et c’est encore lui qui “répare les dégats”: il organise la digestion, il pousse à la reconstitution tissulaire (fibroblastes, globules rouges, tissus cicatriciels...), c’est donc un facteur anabolisant. Et c’est encore lui qui pousse à la sécrétion de l’hormone de sommeil, la sérotonine. Cette sérotonine est produite pendant la journée, et elle s’accumule dans certaines parties du cerveau (aires préoptiques), où elle prend le pas sur les facteurs d’éveil: le sommeil peut alors s’installer. C’est pendant ce sommeil que l’organisme reconstitue ses forces: c’est souvent le matin au réveil “qu’on se sent guéri” d’une affection virale ou bactérienne...

sa couleur, l’odeur de sa selle... les émotions sont de la partie, car c’était un souvenir fort. C’est le sens de l’odorat qui constitue l’ “input” le plus puissant, devant la vision et l’audition. C’est ainsi que certains agents immobiliers ont un truc: ils font griller du pain et préparent du café dans l’appartement qu’ils vont faire visiter: les acheteurs potentiels seront ainsi dans l’émotion provoquée, avec des idées évoquées de “famille”, “bonheur” et “bienvenue”...

Le ronron, comme la “madeleine de Proust” ? Pour celles et ceux qui ont connu ces merveilleux instants où l’on côtoie une petite boule chaude et soyeuse, collée dans une confiance abandonnée, et qui ronronne bruyamment comme pour proclamer son bonheur, l’écoute d’un ronronnement joue à travers le cheminement hippocampe/amygdale le rôle de la “ madeleine de Proust”. En écoutant du ronron, on est transporté consciemment dans le pays des souvenirs émus, rejoignant le temps où les soucis n’existaient pas : adieu l’angoisse, au revoir les tracas. Le ronronnement est la première forme de communication entre la mère et ses chatons

Des souvenirs et des émotions Tous les stimuli qui activent le cerveau, qu’ils soient d’origine exogène (bruit, lumière...) ou endogène (pensée, sensation organique...), passent au filtre de deux zones du cerveau dont l’importance est considérable; l’hippocampe, qui reconnait et catégorise les événements et les objets, et l’amygdale, qui y relie des associations émotionnelles, ainsi que des couleurs. Par exemple : vous voyez dans la rue passer rapidement un scooter bleu... le même modèle que vous aviez il y a quinze ans... Aussitôt, cette vision se cristallise dans l’hippocampe (appel à la mémoire factuelle), et reprend vigueur au niveau de l’amygdale où elle fait resurgir mille détails sur votre engin, mille impressions ou souvenirs sur

L’homme perçoit le ronron par son tympan mais pas seulement : des pensées positives et de bien-être sont transmises à notre cerveau !

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Tous les chats ne se montrent pas tous « ronronneurs » et certains ne se font entendre que très rarement

Secrets de chats Le ronronnement émet des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes, un peu comme la musique

Y a t-il intervention de neurotransmetteurs ou d’hormones ? Une trentaine de facteurs ont été décrits, qui participe à l’induction du sommeil. Leurs interactions sont pour l’ instant peu connues, d’autant qu’ils ont tous d’autres activités biologiques. Des zones du cerveau très voisines, en particulier dans l’hypothalamus, voient leurs activités s’entremêler, c’est le cas du centre de l’appétit et de celui de l’éveil. Inversement, les neurones producteurs de sérotonine, issus du tronc cérébral, peuvent être activés alors qu’ils longent l’hippocampe et l’amygdale.

Un chat qui ronronne sans cesse doit être présenté à un vétérinaire et/ou un comportementaliste Regardez votre chat fixement dans les yeux pendant un certain temps. Vous pouvez peut-être l’entendre ronronner : il se sent menacé et montre qu’il est amical

En effet, tout se passe comme si le souvenir/émotion déclenché par l’écoute du ronron entrainait la production, ou du moins le re-larguage de la sérotonine, avec pour effet un état de sérénité qui débouche sur une phase de présommeil lent. Des études doivent être menées, en laboratoires de neurobiologie, pour s’assurer du bien-fondé de cette théorie.

Les explorateurs du ronron Le journal Effervesciences a édité un CD audio comportant plusieurs plages de ronronnement, avec ou sans mélodie musicale associée. Plus de 250 lecteurs ou internautes ont commandé ce CD pour étudier sur eux-mêmes les effets d’un ronronnement enregistré. Pour beaucoup, “ ça ne vaut pas un vrai chat “, ce qui est bien normal. Une trentaine de “ ronronautes “ ont pris la peine de relater leurs impressions : en voici un petit florilège. • Effet très net sur l’endormissement. • En plus du bruit blanc du ronron familier, il y a, incorporée, une force de vie remarquable d’un être sensible, complexe, qu’est le chat. • Relaxation profonde avec perception d’une lumière violette. • Diminution immédiate et notable du stress • Une activation de la circulation d’énergie avec picotements typiques dans les paumes de la main et des pieds. Apres 1/4 d’heure, s’installe une respiration ample et profonde avec sensation d’apaisement.

Une chatte ronronne également au moment du travail lors de la mise-bas et durant l’allaitement, comme pour se détendre…

Il ronronne face à un dominant pour lui faire savoir qu’il est pacifique : c’est le ronronnement de soumission

Quand l’organisme lutte contre des situations pénibles, comme le stress, le ronronnement du chat émet des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes, un peu comme la musique. L’écoute de ce CD doit se faire dans le calme, à faible intensité, si possible avec un casque. Ne pas grignoter, et trouver une position confortable.

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Secrets de chats

Les différents types de ronronnement Le ronronnement est au chat ce que le sourire est à l’homme, ce petit quelque chose en plus qui le rend si aimable. Mais avez-vous assez d’oreille pour distinguer ses différents types de ronronnements ?

Dès son plus jeune âge, le chat ronronne

e ronronnement apparait chez les chatons à partir du deuxième jour. C’est un comportement inné, sans lien avec l’audition, puisqu’un chaton génétiquement sourd (blanc aux yeux bleus) ronronne comme les autres.

Ronronnement câlin Le chaton ronronne lorsqu’il tête sa mère, qui ronronne en retour. Bien avant qu’il ne sache voir ou entendre, ni bien sûr se déplacer, il est capable de ronronner. Ce type de langage lui permet dès lors de communiquer avec sa mère : il lui signale ainsi qu’il se sent en sécurité et qu’il parvient à téter correctement. La mère ronronne également dans le but de calmer ses chatons (qui sont parfois très agressifs vis-àvis des mamelles de leur maman tant ils ont faim) et de leur confirmer qu’ils sont en sécurité en sa présence. Par la suite, lors de séances de câlins, les chats ronronnent. Ils le font avec toutes les personnes dont ils recherchent le contact et dont ils se sentent affectivement dépendant. Certains chats ronronnent en mangeant leurs croquettes, et d’autres lorsqu’ils viennent réveiller leurs maîtres le matin. Le chat est alors comme un violoncelle dont la musique s’amplifie en fonction de la taille de sa cage thoracique, qui fait office de caisse de résonance. Le ronron vient du larynx et ses vibrations sont un signe d’apaisement entre chats.

Ronronnement « actif » Quand votre chat ronronne lorsque vous le câlinez, il vous signale qu’il se sent apaisé sur vos genoux. S’il se met à “pétrir”, à vous enfoncer ses griffes dans les cuisses, et à “téter” vos vêtements, sachez que votre chat se sent tellement bien qu’il régresse et vous confond avec le ventre de sa mère. Il manifeste ainsi son bien-être et la confiance qu’il place en vous. Cependant, un chat qui présente ce comportement de régression trop souvent est peut-être un chat qui a été séparé de sa mère trop tôt.

Ronronnement antistress, antidouleur Le ronronnement n’est cependant pas uniquement associé au bien-être du chat. Celui-ci va émettre cette musique si particulière lorsqu’il se trouve dans une situation de douleur,

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de stress ou de détresse. De même que les ronronnements du chaton et de sa mère servent à se rassurer mutuellement, le chat angoissé, en souffrance, et même lorsqu’il est sur le point de mourir, ronronne pour se rassurer lui-même. Le fait de ronronner permet aux chats de se calmer, il procure un apaisement. Une théorie avance même que le ronronnement est un état réparateur pour le chat, comme le sommeil.

Ronronnement apaisant L’effet positif du ronronnement ne s’applique pas qu’aux chats. Nous sommes physiquement incapables de ronronner, mais tout propriétaire de chat le sait : être en contact avec une petite boule de poil qui ronronne a un effet apaisant incroyable. Moins de stress, plus de repos : l’impact sur la santé au quotidien peut être important. Pour certaines personnes, avoir un chat est une véritable thérapie.

Le ronronnement est la persistance d’une manifestation infantile que l’on observe chez les félins domestiqués

Secrets de chats Ronronnement thérapeutique Selon une étude parue en 1996 sur des opérations identiques réalisées sur le chat et le chien, les complications après une castration et une ovario-hystérectomie sont respectivement de 9,8 % et 17,4 % chez le chien contre 1,2 % et 8,4 % chez le chat. Les mauvaises consolidations osseuses sont également moins fréquentes chez le chat que chez le chien. Alors si votre chat vient de se faire opérer, n’hésitez pas à le faire ronronner de plaisir : c’est bon pour votre moral et cela accélérera sa guérison.

Champion du ronron Pour les séances de ronronthérapie, les chats Persan et les Exotic Shorthair sont souvent utilisés en raison de leur nez écrasé qui provoquerait un ronronnement plus puissant et donc plus efficace sur les symptômes du malade.

La ronronthérapie

Les bars à chats

Choisissez un chat qui ronronne bien, en particulier dans les graves, comme le Persan ou l’Exotic Shorthair, au nez un peu écrasé. Installez-vous confortablement dans votre fauteuil, baissez la lumière et débranchez votre téléphone pour ne pas être dérangé. Placez votre chat sur vos genoux et commencez à le caresser. Une fois votre « ronronneur » en route, fermez les yeux, sentez sa chaleur diffusée à travers vos genoux et laissez vous bercer par sa douce musique. Au bout de 20 minutes vous serez parfaitement détendu(e) et vos soucis évaporés. Si votre chat n’est pas adepte de ce genre ce séances, vous pouvez toujours acheter un CD de ronronnements, mais rien ne vaut l’original !

Les fameux bars à chats de Tokyo (il en existe sept), où les Japonais viennent évacuer leur stress et se relaxer en compagnie de félins, remplissent cette fonction. Les matous jouent, vont, viennent. Les clients regardent, caressent. À l’entrée, un avertissement : « Interdiction de forcer un chat à être caressé. » Pour la tranquillité de tous, les enfants sont interdits. « Une loi autorise les propriétaires d’immeubles à interdire les animaux domestiques, faute de place et par souci d’hygiène, explique encore Véronique Aïache dans son livre, « Ronron thérapie. Ces chats qui nous guérissent ». Les bars à chats permettent de profiter d’eux sans en avoir les contraintes. » Pour l’anecdote, citons l’histoire de ces deux clients qui ont fait connaissance en caressant le même chat et se sont mariés…

Sources : http://www.effervesciences.com ; « Le petit Larousse du chat et du chaton », par le Dr Jean Cuvelier, éditions Larousse « Ronron thérapie ». Ces chats qui nous guérissent, par Véronique Aïache, Editions Trédaniel Le Courrier du Livre, 160 pages, 16 €. En cadeau, un CD audio de ronronnements de 30 minutes accompagne cet ouvrage.

Le mécanisme physiologique du ronronnement : pourquoi les chats et pas nous ? La vérité, c’est que l’on ne connaît pas encore le fonctionnement du ronronnement. Il existe deux hypothèses majeures : Le ronronnement serait dû… A la contraction très rapide des muscles du larynx, A une vibration de la veine cave, amplifiée par les bronches, la trachée et les cavités nasales.

II met de bonne humeur ! D’après une étude récente, le chat agirait directement sur notre tempérament : les propriétaires de matous seraient de meilleure humeur que les autres ! Comme dans un couple, la relation avec lui au quotidien limite le sentiment de solitude, et réduit les énergies négatives (stress, tension nerveuse...). L’homme perçoit le ronron par son tympan mais pas seulement. C’est par le tympan mais aussi les corpuscules de Pacini, des terminaisons nerveuses situées au ras de la peau, que nous percevons le ronron qui émet des fréquences basses, entre 20 et 50 hertz. Des pensées positives et de bien-être sont alors transmises à notre cerveau. Enfin, Sa simple présence dans la maison, son calme apparent et sa façon d’être agissent en bien sur notre état psychique, même si cela ne suffit pas à résoudre tous les problèmes de la vie moderne !

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Pour Jeune public

Détente

Livres de niche Un recueil de souvenirs cocasses avec Garfield le rouquin, célèbre pour sa paresse et son amour immodéré pour les lasagnes. Editions Dargaud, 7,95 €

Un lion peureux peut-il devenir chef de clan ? Un conte qui aborde les qualités morales à travers une émouvante histoire d’amitié. Editions Cerise bleue, 9,95 €

La rencontre d’un chaton à demi sauvage et affamé, avec une petite fille qui va changer sa vie. Editions Gallimard Jeunesse, 12,70 €

Des dialogues de bêtes pleins d’humour et de charme. Enfin un ton décalé ! Editions Gallimard Jeunesse Giboulées, 5 €

Ce chat musicien qui chante pour les passants, aime sa vie auprès de Fred. Mais un jour, ils sont séparés… Editions Gallimard Jeunesse, 12,20 €

Toutes les questions sur le tigre trouveront leur réponse dans cet ouvrage spectaculaire ! Mango Jeunesse, 10 € Une grande encyclopédie tout en images pour découvrir la variété et la beauté du monde animal. Terre éditions, 23,24 €

Tout au long de cet album soulève et retourne des rabats, et part à sa recherche ! Editions Gallimard Jeunesse, 8,65 €

Une histoire originale et une chanson entrainante, voici la combinaison d’un tube ! (durée 12 mn). Editions Gallimard Jeunesse musique, 9,90 €

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De belles histoires, des dessins très colorés qui attirent l’enfant et lui donnent le goût de la lecture. Editions Cerise bleue, 8,20 €

Appuie sur la puce et découvre les cris des animaux domestiques ! Livre sonore Editions Gallimard Jeunesse, 10,05 €

Des contes savoureux et loufoques où le merveilleux se mêle au quotidien. Folio junior, 6,90 €

Une jolie histoire, drôle et tendre. « Mes chats déménagent » de Martha Freeman. 160 pages, Editions Rageot, 6, 45 €

Agenda Le Chat 2013, 128 p. (Dim. 19 x 23 cm), 15 € Mini Agenda, 136 p. (10 x 17), 9,95 € Calendrier, 24 p. (30 x 29), 10 €

Lorsque l’on croit psychanalyser le chat, c’est bien lui qui, clignant de l’œil et paisiblement installé sur son coussin, nous fait découvrir sur nous même bien des choses… 224 pages, Editions L’Archipel, 18,95 €

Un superbe ouvrage de photographies, dévoilant 40 races de chats. 208 pages, collection grand format. Editions Gründ, 19,95 €

Un recueil de dessins humoristiques très félins, parus dans le célèbre journal “The New Yorker”. Irrésistible ! Editions le Point 10 €

Les chats, ces animaux adorables mais qui nous mènent parfois la vie dure ! Une bande dessinée pleine d’humour, 48 pages. Editions Michel Lafon, 10,45 €

Lancez-vous dans des créations originales ! Vêtements et objets du quotidien à confectionner grâce à cette « Box Cat », Editions Hugo & Cie, 10,50 €

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Spécial Chats n°19 - 89

Pour ados et tout public

Détente

Agenda

Calendrier des expositions félines Organisées sous l’égide du LOOF Fin janvier - février- mars- avril 2013 Samedi 26 et dimanche 27 janvier 2013 BORDEAUX (33) Espace du Lac (derrière parc des Expositions) Cat Club Sud Atlantique (CCSA) Tél. : 05 56 70 21 87 - Fax : 05 56 70 21 87 cipangos@free.fr

Cercle Félin du Languedoc Midi Pyrénées Roussillon (CFL) Tél. : 06 82 92 77 04 - lagarde.jm@orange.fr

FEVRIER 2013 Samedi 2 et dimanche 3 février 2013 TOURS (37) Palais des congrès Le Vinci Association Féline des Pays de Loire (AFPL) Tél. : 02 38 75 24 06 / 06 08 50 85 22 - Fax : 09 75 26 42 91 contact@afpl.biz

Dimanche 24 février 2013 CAMBRAI (59) Palais des Grottes, bvd Paul Bezin - Club du Chat 3000 (CC 3000) Tél. : 03 27 86 53 85 / 06 73 50 68 51 - cc.3000@wanadoo.fr

Dimanche 3 février 2013 COUBRON (93) Exposition uniquement réservée aux Norvégiens et aux Ragdolls ! AID SKOGKATT - Tél. : 02 47 92 05 60 / 06 60 87 44 21 skogkatt.norvegien@free.fr, comm.afr@gmail.com Samedi 9 et dimanche 10 février 2013 St GERMAIN en LAYE (78) - Salle Manège Royal Cat Club de Paris et des Provinces Françaises (CCPPF) Tél. : 01 46 28 26 09 / 06 60 96 23 01 - Fax : 01 46 28 26 09 suzanne.arelli@orange.fr

Spéciale Sacré de Birmanie le samedi Spéciale Sacré de Birmanie - suite le dimanche St PIERRE en FAUCIGNY (74) - Espace Armand Bouvard Concours de costumes et de cages sur le thème du Carnaval Association Rhône-Alpes Féline (ARAF) Tél. : 04 50 620160/462308 / +41 79 404 63 08 cat-lorf@wanadoo.fr Spéciale Maine Coon le samedi Spéciale chats nus le samedi Spéciale Abyssin, Somali et Singapura le dimanche Spéciale gène orange (roux, crème, tortie...) le dimanche Dimanche 10 février 2013 COLMAR (68) Parc des Expositions + rings WCF Cercle Félin de l’Est (CFE) Tél. : 03 89 42 73 32 - cerclefelin@yahoo.fr FOURQUES (47) Salle polyvalente - Association Féline d’Aquitaine (AFA) Tél. : 05 56 26 35 22 - Fax : 05 56 26 35 22

Spéciale bicolore toutes races le dimanche Samedi 23 et dimanche 24 février 2013 TOULOUSE (31) Parc des Expositions, hall 8 + rings TICA

90 - Spécial Chats n°19

PERPIGNAN (66) Parc des expositions -AMOBS-STAR Tél. : 04 68 78 28 99 / 06 62 35 52 60 - amobsstar@gmail.com

Spéciale Maine Coon organisée avec le MCCF le dimanche Spéciale Persan et Exotic Shorthair organisée avec l’ACEP le dimanche Spéciale chatons le dimanche MARS 2013 Dimanche 3 mars 2013 HERICOURT (70) Salle de Halle de la cavalerie - Douceur Féline Tél. : 03 84 22 47 27 / 06 42 87 35 07 - mo.dimarco@wanadoo.fr Samedi 9 et dimanche 10 mars 2013 PONTIVY (56) Parc des Expositions, salle Safire +10 rings TICA SINGAPURAS PARTNER’S (SP) Tél. : 02 97 56 80 35 / 06 14 81 55 79 - singapura@wanadoo.fr

Spéciale Sacré de Birmanie le samedi Spéciale British SH et LH le dimanche Samedi 16 et dimanche 17 mars 2013 ST RAPHAEL (83) Palais des Congrès, port de Santa Lucia + rings TICA - Euro-Cat Tél. : 02 38 76 75 02 / 06 84 04 21 56 - Fax : 02 38 76 16 73 cd.jeulin@club-internet.fr SEMUR en AUXOIS (21 - Salle St Exupéry Association Nationale pour l’Amélioration du chat sacré de BIrmanie (ANABI) - Tél. : 01 64 07 64 85 - Fax : 01 64 07 64 85 raliphat@wanadoo.fr

Spéciale Selkirk le samedi Spéciale Persan colourpoint + tabby le dimanche

Agenda

Dimanche 17 mars 2013 HOSSEGOR (40) Sporting casino, avenue Maurice Martin Association Féline d’Aquitaine (AFA) Tél. : 05 56 26 35 22 - Fax : 05 56 26 35 22

Samedi 20 et dimanche 21 avril 2013 La ROCHE sur YON (85) Salle des Fêtes du Bourg sous la Roche Club Félin de l’Ouest (CFO) Tél. : 02 51 50 29 48 / 06 65 35 49 68 - vivier@clubfelinouest.com

Spéciale tabby toutes races le dimanche

Spéciale British Shorthair et Scottish le samedi

Dimanche 24 mars 2013 RONCHIN (59) Salle des Fêtes - Alfred Colin - Club du Chat 3000 (CC 3000) Tél. : 03 27 86 53 85 / 06 73 50 68 51 - cc.3000@wanadoo.fr

BIZANOS (près de Pau) (64) Salle Daniel Balavoine, avenue de l’Europe Cat Club Sud Atlantique (CCSA) Tél. : 05 56 70 21 87 - Fax : 05 56 70 21 87 - cipangos@free.fr Spéciale Norvégien le samedi

COMPIEGNE (60) Centre de Rencontre de la Victoire Association les Chats de France - Centre et Pays de Loire (ACFCPL) Tél. : 02 37 32 36 14 / 06 74 05 76 22 - Fax : 02 37 32 36 14 secretariat@chatsdefrance.asso.fr DIEMERINGEN (67) Centre Culturel, 95 Grande Rue - Cercle Félin de l’Est (CFE) Tél. : 03 89 42 73 32 / 06 63 97 74 68 - cerclefelin@gmail.com

Spéciale chatons le dimanche

Samedi 27 et dimanche 28 avril 2013 PARIS (75) Espace Champerret - Fédération Féline Française (FFF) Tél. : 06 71 61 48 45 - nicolas.revenant@cclds.fr Samedi 4 et dimanche 5 mai 2013 LAGNIEU (01) Salle polyvalente, allée Guy de la Verpillière Cat Club Lyon Dauphiné Savoie (CCLDS) Tél. : 04 74 90 16 99 - Filippi.jp@yahoo.fr

Samedi 30 mars 2013 au dimanche 31 mars 2013 GAILLEFONTAINE (76) - Salle polyvalente + 8 rings TICA et breed congress Birmans The International Association of Birman Breeders (TIABB) Tél. : 06 85 53 20 77 - lnguillaume@orange.fr POISSY (78) Centre de diffusion artistique - PACIONS Tél. : 06 11 04 31 67 - lnperin@aol.com Spéciale Abyssin/Somali (adultes) le samedi Spéciale Abyssin/Somali (chatons) le dimanche AVRIL 2013 Samedi 6 et dimanche 7 avril 2013 MER (41 - Salle la Halle Association Féline des Pays de Loire (AFPL) Tél. : 02 38 75 24 06 / 06 08 50 85 22 - Fax : 09 75 26 42 91 contact@afpl.biz St QUENTIN (02) - Palais de Fervaques Cat Club de Paris et des Provinces Françaises (CCPPF) Tél. : 01 46 28 26 09 / 06 60 96 23 01- Fax : 01 46 28 26 09 s.arelli@orange.fr Spéciale Ragdoll le samedi Samedi 13 et 14 avril 2013 ANDREZIEUX BOUTHEON (42) Centre d’Animation des Bords de Loire Amicale les Chats de France Est (ACF-Est) Tél. : 02 37 32 36 14 / 06 74 05 76 22 - Fax : 02 37 32 36 14 secretariat@chatsdefrance.asso.fr Dimanche 14 avril 2013 MARCQ EN BAROEUL (59) Salle des paris de l’hippodrome Association Féline Nord Picardie (AFNP) Tél. : 03 22 09 44 72 - claudine.pissy@wanadoo.fr

Spéciale Orientaux/Siamois/Balinais, Thaï le dimanche Spéciale Abyssins/Somalis le dimanche

Spécial Chats n°19 - 91

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Spécial Chats

Le magazine passion des chats

A adopter

Bonne action...

Myrtille : Cette petite minette d’environ 2 ans, de petite taille, a été sortie d’un endroit où elle risquait sa vie. Encore un peu craintive, elle cherche le calme. Elle a perdu l’usage partiel d’un œil, suite au manque de soins. Elle demeure néanmoins exceptionnelle !

Griotte : C’est une petite chatte noire de 15 mois qui recherche une famille après un début de vie pas facile. Trouvée dans la rue, elle a erré dehors avec ses compagnons d’infortune pendant quelques semaines.

Casper : Minou de 2 ans, tigré marron clair, de petite taille. Il est sociable, propre et adore jouer. Actuellement en famille d’accueil, il attend de trouver de bons maîtres pour pouvoir enfin « poser ses pattounes ».

Association Stéphane Lamart Siret : 44177181600033 Tous ces chats sont gentils, en bonne santé, stérilisés et vaccinés Pour plus de renseignements : 01 44 75 00 47 de 14 h à 19 h, du lundi au vendredi. www.associationstephanelamart.com Ragdoll - Chatterie Semper Fidelis (57)- Naissances prévues prochainement, chatons élevés en famille - Rachel Miltgen : 03 82 52 86 42 - Siret : 51480274300013 www.ragdollsemperfidelis.com

Helokytii : Cette minette de 14 mois a été retrouvée errante en pleine ville au milieu des voitures. Elle est devenue très gentille et rêve d’une bonne famille qui saura l’aimer. Prévoir des frais d’adoptions pour rembourser les frais vétérinaires occasionnés.

A vendre Ragdoll - Chatterie des Douceurs Félines - blue tabby bicolor, nés le 12/09/2012 - ID 941000012655441 parents Champions Tél. : 03 85 88 52 95 / 06 32 95 25 22 www.chatteriedesdouceursfelines.com

British Shorthair et Scottish Fold - Chatterie L’Eden du Biez (14) - 1 f. et 1 m. British nés le 09/08/12, 1 m. Scottish Fold né le 15-08/12 dispo- Marinette Surcouf : 06 62 74 09 73 Siret 45239861300011 www.edendubiez.com

Norvégiens - Chatterie de la Croix du Burn (68) - Naissances prévues, automne 2013 - Brigitte Tonon : 06 28 26 60 95 - Chaton stérilisé 800/850 € chatteriecroixduburn.free.fr

Sphynx - Chatterie Sphynx Griffon (93) -2 mâles et 1 femelle nés le 16/08/12, 1300 €. ID mère : 250269801233786 - Béatrice Gallego : 06 23 81 93 20 / 01 48 94 30 78 http://sphynxgriffon.weebly.com

Maine Coon - Chatterie D’Akhal Maine (83) - Chatons Black Silver Blotched Tabby avec ou sans Blanc toute l’année- Siret 38487724700021 - Yaëlle Tordjman : +33 (0)6 64 80 69 77 www.akhalmaine.com

Ragdoll - Chatterie des Petits Flocons (55)- élevage familial 1 portée/an, ID 98110000239 - Brenu Océane : 03 29 84 61 48/06 64 61 87 14 despetitsflocons.chats-de-france.com

Maine Coon – Chatterie des Alizés Cocoon’In (95) - Siret 50185086100011 – 2 mâles nés le 27/10/2012 dispo. Tél. : 06 88 26 55 73 www.chatteriedesalizescocoonin.fr

Spécial Chats n°19 - 95

Recherche chatons British shorthair - Chatterie du Domaine de Floux (33), 2 mâles nés le 19/11/12 de couleur black silver yeux verts - Le Bel Caroline : 06 80 42 46 89 - Siret 48298950600019 – www.domainedefloux.fr

Norvégien - Chatterie de Triskallia (35)- Chatons prochainement -C. Béhier : 02 99 09 56 02 / 07 88 37 56 19 –Siret 7580662678 000 10 www.chatteriedetriskallia. e-monsite.com

Chat des forêts de Norvège - chatterie El Condor Pacha (06) - naissances prévues en 2013 – Maïté Herbreteau : 04 92 04 92 01 06 68 66 92 01 - Siret 43891703100025 www.elcondorpacha.com

Ragdoll - Chatterie Ultraviolet (28) : éleveur membre AFR, chatons toutes couleurs. Conseils et suivi assurés - Siret 43013605100017 Tél. : 06 60 87 44 21 www.ragdoll-fr.co

Persan - Chatterie de la Lisière d’Or (77) - 3 chatons disponibles (1 femelle et 2 mâles), nés le 15 octobre 2012 - Siret 49024325000019 - Béatrice Thibault : 01 64 01 32 35 / 06 18 56 36 80 - http://www.lisieredor.com

Chats des Forêts Norvégiennes - Chatterie des Légendes du Nord (63) - chatons toute l’année Hervé Brun : 04 73 72 69 98 les-legendes-du-nord.e-monsite.com

British Shorthair et British Longhair - La chatterie du Chat Bleuté (69). Portées prévues de mars à septembre. Siret 45124763900011 - Tél. : 04 74 31 73 80 / 06 81 67 62 47 - www.leschatsbritishdelachatterieduchatbleute.com

Norvégien - Chatterie du Yakoon Thaï (76), mariages à venir. Angélique Decayeux: 06 84 86 85 62- Siret : 453 006 470 - Prix entre 900 et 1000 € www.yakoonthai.fr

Norvégiens - La chatterie des Graulières (46)- Prochaines portées, printemps 2013 - Vaïra Crublé : 05 65 41 38 12 www.lachatteriedesgraulieres.fr

Devon Rex - Chatterie du Caramy – VAR - 9 chatons : 3 femelles, 6 mâles - nés les : 04/09 et 12/09/2012 - Siret 44871686000011 Catherine Curtil : 04 94 78 85 02 www.chatterieducaramy.com

96 - Spécial Chats n°19

Sphynx – Chatterie de Veules les Roses (76) - 1 mâle, 3 femelles nés le 1/10/12, 1300 €. ID 967000001227587-Katia Fourrier : 06 64 69 76 76 – 02 35 97 25 67www.elevagedeveules.com

Recherche chatons Norvégien - Chatterie Durandal (34) - chatons Norvégiens à réserver 600 € - Siret 41891081600010 – Roland Claire : 04 67 73 31 54 www.chatteriedurandal.com

Selkirk longhairs - Chatterie de Peyrat (82)- 2 chatons mâles nés le 06/08/12 - 990 € - Siret 43843353400023 Tél. : 05 63 27 64 71 http://elevage-de-peyrat.fr

Sphynx - Chatterie Sphynx Mania’s (94). Chatons dispo début 2013. Delphine Colin : 06 75 49 40 11 www.sphynxmanias.fr

Persan - Chatterie du Jardin de Myosotis (Ardèche)- 2 mâles colour point né le 02/08/2012 Siret 40111289100049 Picazo Maria : 04 75 58 77 10 http://perso.orange. fr/jardindemyosotis

Maine Coon - Devil’s Shadow Maine Coon (13) - Chatons disponibles prochainement. ID mère: 250269604181108 Alixia Pain : Tel. : 04 42 22 72 67 06 26 26 49 02 Devils-Shadow@live.fr

Thaïs - Love Deluxe’s et Diamond Life’s Thaïs Catteries (06), Siamois Ancien type - ID 276098102827568 Chatons dispo- Manuella Ferut : O6 12 81 70 95 - www.facebook.com/ chatterielovedeluxe Norvégien - Chatterie de Taur Fangorn (59), Chatons disponibles prochainement. Amélie Ardhuin : 06 40 20 52 01 – Siret 751170291.00015 – www.taurfangorn.com Persan - Abbarides Cattery du Var (83), chatons disponibles prochainement - Patrick & Annie Aguilera : 06 64 74 18 79 – Siret 31569469500034 - www.abbarides.com – abbarides. cattery@abbarides.com

Sacrés de Birmanie - Chatterie de Bel Khantaya (51) - 3 Chatons nés le 7 janvier 2013 - Siret 51052995100012 Tel. : 06 85 73 49 00 www.bel-khantaya.fr

Chats des Forêts Norvégiennes - Chatterie d’Aldaryn (38) - 2 chatons mâles disponibles immédiatement - 2 à 3 portées dans l’année. M. Breton : 06 79 78 89 98 – Siret 52078149300017 http//:aldaryn.net

Abyssin - Les Abyssins du Mam Itza (06) Siret : 435 223 797 00034 – Elevage d’Abyssins Fawn et bleu, chatons dispo – Valérie Derrien : +33(0)4 89 98 03 18 www.mamitza.fr

Spécial Chats n°19 - 97

Spécial Chats

Recherche chatons

Le magazine d’une passion

Edité par Entreprendre (Lafont presse) 53 rue du Chemin Vert, 92100 Boulogne-Billancourt www.lafontpresse.fr - Accueil : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22 Directeur de la publication et de la rédaction Robert Lafont - robert.lafont@lafontpresse.fr > COORDINATION Laura Roland - Tél : 01 46 10 21 04 laura.roland@lafontpresse.fr > RÉDACTION 53 rue du Chemin Vert - 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22 Rédactrice en chef : Marianne Willem-France mariannefrance9@gmail.com Secrétariat de rédaction : Stéphane Désenclos > ADMINISTRATION Directeur comptable : Didier Delignou - Tél : 01 46 10 21 02 didier.delignou@lafontpresse.fr Comptables : Sandra Da Rosa - Tél. : 01 46 10 21 03 sandra.darosa@lafontpresse.fr Mélanie Dubuget - Tél. : 01 46 10 21 28 melanie.dubuget@lafontpresse.fr > PUBLICITÉ & PARTENARIATS Directeur de la Communication et des Partenariats Éric Roquebert - Tél. : 01.46.10.21.06 eric.roquebert@lafontpresse.fr Directrice de clientèle Salima Arditti- Tél. : 01.46.10.21.30 salima.arditti@lafontpresse.fr Laurence Theault - Tél. : 01.46.10.21.32 laurence.theault@lafontpresse.fr

Sphynx - Abbarides Cattery du Var (83), chatons disponibles prochainement Patrick & Annie Aguilera : 06 64 74 18 79 Siret : 31569469500034 - www.abbarides.com

Sacrés de Birmanie - Chatterie de Mon Ile Rouge (51) - Chatons disponibles fin Avril 2013 Mme De Anne-Marie Carvalho : 06 63 55 86 09 http://mon-ile-rouge.voila.net

British shorthair et Scottish fold - Chatterie des Chapitres (75), ID 250268500322619 - Naissances toute l’année – Couleur de robe : bleu, noir, chocolat et lilas. Tél. : 06 21 84 29 92 - t.laemlin@gmail. com

Maine Coon - Chatterie D’Akhal Maine (VAR) Chatons Black Silver Blotched Tabby avec ou sans Blanc toute l’année. Siret : 38487724700021 Yaëlle Tordjman : +33 (0)6 64 80 69 77

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