NOUVELLE FORMULE
La passion du chien
Dog Test
Est-il celui qu’il vous faut ? Le comprenez-vous ? Vous aime-t-il ?
Races
Bêtes de mode
Alimentation
Du bio pour mon animal préféré !
Braque de Weimar
Le rendre plus affectueux Lui apprendre les bonnes manières
Education
Finies les fugues !
Mon chien et moi Eve Angeli
L’agility
L 17865 - 15 - F: 6,90 � - RD
Comportement
parcours complice
Insolite
DOM/S : 7,60 - CAL/S : 900 CFP – POL/S : 950 CFP – CAN : 10,95$CAD
Chihuahua Bulldog anglais
SpécialChiens La passion chiens
Novembre / Décembre 2011 / Janvier 2012 - Trimestriel N°15
En couverture : Braque de Weimar et son joli collier en cuir Bobby, modèle Hardrock, www.bobby.fr
Shopping 4 78
C’est de saison ! Fille ou garçon ?
Chiens star 8 70 74
56
42 80
Victoire sous toutes les coutures Tomy s’expose ! Eve Angeli et les Gamelles du Cœur
Vos races préférées 20 26
Chihuahua : tout d’un grand ! Le Bulldog, un flegme britannique
Dossier Spécial adoption : tous les tests 14 16 36 42
14
Etes-vous prêt à adopter ? Avant d’acheter un chien… Les clés d’une bonne entente Le test de Campbell
Alimentation 80 85 87
36
Du bio pour mon cabot ! Lui apprendre les bonnes manières 2 recettes spéciales fêtes
Education 56
Mon chien fugue : les solutions
Sport
62
62
L’Agility, une activité pour tous
Bonne action 32 33
Ligue de défense des animaux de la Sarthe Ils attendent une famille !
Loisirs et détente 92 94
74 16
Entre nous… 96
Petites annonces
> Prochain numéro : 9 Février 2012 70
En cadeau au centre de ce numéro 5 superbes posters
Livres de niches Calendrier des expos
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Doonut.
Anneau Large en tissus, Ø 25,4 cm, 23,90 €, www.botanic.com
Corbeille douillette,
en fourrure synthétique pour les longues soirées d’hiver, Diam. 48 cm, 259 €, www.lesfauvesmondains.com
En balade.
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4 - Spécial Chiens n°15
Coussin Master « route 51 ». Housse en coton et garniture en PET. Dim. 80 X 60 cm, 49 €. Existe en 115 x 80 cm , 79 €, www.botanic.com
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Sous le sapin…
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Sports d’hiver.
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Petite princesse.
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MIAM !
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Vintage.
Sweat O’School Ruby, 100% coton, tailles XS à XL, Milk and Pepper, www.milkandpepper.fr
Pa-pattes au chaud. Elégant.
Joli collier « Pepper », en cuir d’agneau, orné de rivets métalliques, différentes tailles et couleurs, à partir de 36 €, www.bobby.fr
Chaussette rouges pour réchauffer les coussinets, avec semelles antidérapantes, 10,50 €, www.jaiduchien.com
Simplicité.
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Spécial Chiens n°15 - 5
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panier très pratique car s’utilise en position plaid ou corbeille. 4 tailles, coloris noir, marron, rouge ou jaune, à partir de 24 €, www.bobby.fr
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Costumé !
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Ambiance…
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Pouet !
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6 - Spécial Chiens n°15
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Insolite
Victoire, Dog Model
Qu’on se le dise, les vêtements pour chiens ont de plus en plus de succès ! En lançant la folie du déguisement, Luce Bernard semble surfer sur la tendance car même en ces temps de crise, robes, lunettes, chapeaux et autres accessoires pour nos amis à poils font un carton ! Habillés des pattes au museau, son Bulldog Victoire, aujourd’hui disparue, défile comme une vraie star des podiums ! Hommage.
U
n Bulldog qui aime le strass, les paillettes, les feux de la rampe... ça n’existe pas dites-vous ? Mais si ! Chez « Madame Luce », il y a un cabaret où s’est illustrée une transformiste à faire pâlir de jalousie Michou : la reine Victoire !
Un Bulldog caméléon Victoire, c’était la star des tops models « Fashion Victims », mais victime consentante et passionnée qui sa vie durant, a été une boulimique des rôles de composition. Pour lui faire frétiller le popotin, sa maîtresse Luce n’avait qu’à préparer
8 - Spécial Chiens n°15
la table de jardin qui fait office de scène et hop, la belle se métamorphosait en princesse, danseuse, créature de mœurs légères, tahitienne ou gitane... Elle endossait aussi facilement les rôles de « mecs » : on l’a vu en biker, en Superman, en bagnard échappé d’Alcatraz, en pompier, en marin intrépide... et même en Charlie Chaplin ! Victoire n’a reculé devant aucune audace, capable de muer en quelques secondes. Un véritable Bulldog-caméléon qui entrait dans un costume comme dans une seconde peau... Pendant plus de 10 ans, Victoire a fixé son regard noir et pétillant sur l’objectif. C’était sa drogue, sa passion, sa manière de dire à Luce : « Maman je t’aime ! » Et Dieu sait comme elles se sont aimé fort ces deux-là !
Insolite
Un bel hommage « Victoire m’a quittée mais pour moi elle est toujours là... s’émeut Luce. Un top model comme elle, il n’y en avait qu’une, car elle seule savait adapter ses expressions en fonction de la toilette qu’elle portait ! Car elle était plus qu’une Bulldog mannequin, elle était une Bulldog actrice qui brûlait les planches aussi bien dans le registre comique que tragique... Victoire a marqué de son empreinte le monde fermé des Bulldogs Fashion Victims. A ses débuts, elle était la seule à aimer poser habillée devant l’objectif. En hommage à mon irremplaçable Victoire, j’ai continué les concours photos de Bulldogs déguisés et nous avons vu poindre de nouvelles stars. Je ne veux pas les énumérer car les starlettes sont susceptibles et la compétition est particulièrement rude quand la cuvée est excellente ! Je remercie sincèrement ces candidat(e)s qui affrontent les votes mensuels du Forum Bulldamour (http://bulldog.forumsactifs.com) et bien sûr les heureux « parents » qui se prêtent au jeu !
à les « bichonner ». Mes Bulldogs sentent bien que je cherche à les mettre en valeur » assure la passionnée. Interrogez la propriétaire sur ses nombreuses photos et elle rétorque avec force : « Jamais vous ne forcerez votre compagnon à être déguisé et à prendre la pose. Si celui-ci n’apprécie pas, cela se verra immédiatement dans son regard. On ne peut tricher ni avec un chien ni avec l’appareil » conclue-t-elle avec conviction. Au fil des clichés, ces Dogs Models affichent fièrement leurs petites tenues… difficile de croire en effet, que ces mannequins d’un nouveau genre n’y prennent pas du plaisir.
« Fashion Victims », mais victime consentante !
Victoire, tu es toujours présente tu continueras à nous enchanter à nous faire rire à travers tes multiples personnages qui tous racontent la même histoire : celle d’une magnifique Bulldog qui a le feu sacré et qui aurait pu monter les marches de Cannes sous le crépitement des flashs... »
Habillera, habillera pas ? Beaucoup d’entre nous ont une idée bien arrêtée sur les vêtements pour chien. L’habillement est souvent perçu comme inutile et inconfortable, en particulier pour une race aussi robuste que le Bulldog. Alors que penser des déguisements ? Grotesques ? Cruels ? Oui bien sûr, si l’animal y est contraint. Mais s’est oublier l’amour immense que Luce Bernard porte à ses chiens. «Ils aiment que je m’occupe d’eux, que je passe du temps
Spécial Chiens n°15 - 9
Insolite Une Bulldog actrice qui brûlait les planches aussi bien dans le registre comique que tragique...
Un sujet tabou Alors, habille ou habillera pas ? Le sujet est encore tabou en France. Pourtant, dans de nombreux pays comme les Etats-Unis ou le Japon, les déguisements pour chiens remportent un vif succès. « Je passe la plupart de mes commandes aux USA. J’ai commencé à habiller mes chiens avec les vêtements d’enfant de mon fils car il n’existait pas ou peu de déguisements pour Bulldogs en France. Aujourd’hui, les collections sont encore bien minces !» souffle-t-elle déçue. Les plus beaux habits pour un Bulldog ? « Les tenues de style british biensûr ! Mais les vêtements Harley Davidson sont tout aussi épatants ! » s’enflamme l’experte. Bien entendu, la collectionneuse n’habille ses chiens qu’à de rares occasions. Ils sont la plupart du temps « tout nus » vadrouillant entre la maison remplie de paniers moelleux et le jardin verdoyant. « Jamais de séances photos l’été ! La chaleur est trop difficile à supporter ! préconise cette véritable mère-Bulldog … et au quotidien, un bandana ou un joli collier est bien suffisant ! » lance-t-elle contre toute attente.
Une tendre complicité Cette aventure a commencé il y a dix ans avec sa chienne Victoire. Luce Bernard, ancienne danseuse, lui a enfilé un jour quelques vêtements de gala. Aussi curieux que cela puisse paraître, sa chienne a non seulement accepté ce nouveau jeu mais y a pris du plaisir ! Afin d’immortaliser ces fugaces instants, Luce se lance dans la photographie. Malgré son véritable talent, elle tempère : « Je ne suis pas photographe mais avant tout une vraie passionnée de la race. Mes chiens sont mes enfants. Cette relation est fusionnelle, je les aime plus que tout ! Ces séances photos sont un grand moment de complicité » confie l’artiste avec ferveur.
Un véritable Bulldog-caméléon entrant dans un costume comme dans une seconde peau
10 - Spécial Chiens n°15
Insolite
Contre l’exploitation animale Ses Bulldogs sont devenus de véritables mannequins lorsqu’en 2006, Luce réalisa un calendrier de tous ses clichés. Celui-ci se vend surtout aux Etats-Unis. Mais lorsque l’on souligne un éventuel gain d’argent, la photographe s’emporte : « Je n’ai jamais cherché à exploiter un animal. C’est pourquoi malgré la vente de mes calendriers, l’argent a été reversé en grande partie à une association française et belge de défense des Bouledogues : SOS Bulldogs. Ma petite troupe se compose de neuf Bulldogs, pourtant je n’en ferai jamais l’élevage. La mise-bas n’est pas sans risques et le nombre croissant de chiens abandonnés, font que je n’ai plus confiance aux humains…» réplique-t-elle, visiblement affectée.
Déguiser son chien dans cet esprit si aimant n’est donc pas une épreuve pour nos amis. Car amour il y a, deux de ses chiennes en sont témoins : Cassandre et Georgina s’amusent chaque jour un peu plus. « Tout leur va ! Elles ont la grâce, s’émerveille leur maîtresse. Certains ont aimé les déguisements pour les refuser tout net ensuite. Cela dépend des chiens, des jours, du contexte… Ce ne sont pas des chiens de cirque, rien ne se fait sur commande ! » martèle l’amie complice. On l’aura compris, il n’y a pas de trucage, pas de montage donc, pour ces précieux moments de connivence entre un maître et son chien.
Ce n’est pas vous qui décidez mais votre compagnon. La magie opère ou n’opèrera jamais…
Spécial Chiens n°15 - 11
Insolite
Un jeu où le chien est maître
Concours Miss et Mister Bulldogs
A ceux qui imaginent cet exercice insurmontable, Luce se montre rassurante. Il existe des astuces pour réussir à coup sûr la plupart des clichés : « Tout d’abord, ce n’est pas vous qui décidez mais votre compagnon. La magie opère ou n’opèrera jamais… S’il accepte, ne donnez pas de récompense pendant les séances photos car le chien ne tiendra plus en place ! Et le plus important : poser le chien sur une table. Ainsi, il restera calme et prendra la pose comme sur un podium ! Mis ainsi en valeur, il se sent flatté. Mes chiennes n’hésitent pas à narguer les autres qui attendent l’air envieux…très vite c’est l’émulation et certains se battent pour monter sur la table à leur tour ! » constate la photographe médusée.
Il n’en faut pas plus pour flatter l’ego de nos toutous et prendre quelques photos où toutes les fantaisies sont possibles… « Mon souhait est de convaincre les amoureux de la race afin qu’ils participent à un concours de Bulldogs déguisés : « Vivre Bulldog Anglais». Les plus belles photos de Bulldogs déguisés seront publiées sur notre forum et dans le magazine Spécial Chiens » s’enhardie Luce. Avis aux toutous Hype et à leurs maîtresse fashionistas ! Le défi est lancé, reste à espérer que les maîtres fassent preuve d’imagination pour habiller leur chien et que leurs détracteurs voient ces déguisements d’un œil moins sévère...
12 - Spécial Chiens n°15
On ne peut tricher ni avec un chien ni avec l’appareil
Insolite
Hommage à Victoire « Je ne pouvais pas lui offrir un paradis conventionnel qui l’éloignerait de ce qui a fait sa vie : les déguisements et les photos. Venez sur ce site pour y retrouver Victoire (6 janvier 2001 / 6 mai 2011), la gardienne du phare : http://victoire.forumgratuit.fr
Contact : Retrouvez le forum Bulldamour : http://bulldog.forumsactifs.com
Ce paysage bien terrestre est mon Paradis et Victoire y a tout naturellement sa place ! Victoire est mon port d’attache à la vie. Elle est l’exemple à suivre pour refuser la défaite avec son nom qui sonne comme un défi contre les forces obscures qui nous guettent. Elle est mon phare, ma lumière, mon double ! Elle est partie frétillante les yeux brillants d’amour pour une promenade qui ne finira pas car elle a choisi la VIE ! Et je l’imagine humant le vent sautant de rocher en rocher baignée par les rayons du soleil levant, caressée par les reflets argentés de la lune. Elle regarde les vagues impressionnantes et sonores rouler sous la voûte étoilée et tourne vers moi ses grands yeux noirs qui me disent: « Je suis là et je t’aime ! »
Spécial Chiens n°15 - 13
Test
Est-ce que je peux acheter un chien aujourd’hui ? Répondez à ce questionnaire et découvrez si vous êtes prêt pour l’aventure ! 1 J’achète un chien et après…
6 Qui achète le chien ?
2 J’ai déjà eu un chien ?
7 J’aurai le temps de le sortir ?
3 Qui s’occupera du chien si je suis indisponible ?
8 Où vivra t-il ?
a/ J’ai le budget b/ J’ai fait mes comptes, ça devrait aller c/ On verra bien
a/ La famille est d’accord b/ Ce sont mes sous, c’est moi qui décide c/ C’est un cadeau
a/ Oui, sans problème ! b/ Non, mais j’aimerai bien c/ Oui, mais il ne me convient pas
a/ Oui, je me donnerai le temps b/ Non, mais il y aura toujours un volontaire pour le faire à ma place c/ Oui, mais vite fait !
a/ Quelqu’un de ma famille me remplacera b/ J’ai prévu une pension c/ J’y penserai plus tard
4 Et pour les vacances et les week-end ? a/ Il vient avec moi b/ Je le fais garder c/ Je n’ai pas encore prévu
a/ Dans la maison b/ Dans le garage c/ Dehors
9 Je peux passer du temps avec lui ?
a/ Il ne sera jamais longtemps tout seul b/ Je lui consacrerai plus de temps le week-end c/ Pas besoin de passer beaucoup de temps avec son chien
5 Pourquoi j’achète un chien ?
a/ Je veux un compagnon pour moi et mes enfants b/ Je veux un garde du corps c/ Je veux un faire-valoir
Résultats :
Nombre de réponses A : .................. B : .................. C : ..................
10 L’éducation ?
a/ A la maison, on parle chien couramment b/ Je ne demande qu’à apprendre c/ Il a intérêt à comprendre ce que je lui dit !
Interprétation :
Majorité de A : Vous êtes prêt pour l’aventure ! Majorité de B : Vous n’êtes pas tout à fait prêt, mais votre vétérinaire vous apportera tous les conseils pour que cette aventure soit réussie. Majorité de C : Réfléchissez ! Avant d’acquérir un chiot, discutez avec votre vétérinaire qui vous expliquera toutes les contraintes liées au choix et à l’éducation d’un chiot.
14 - Spécial Chiens n°15
Coup de gueule
Avant d’acheter un chien…
Ce test, élaboré au début des années 2000 par le laboratoire TVM devrait se trouver en bonne place en tous lieux où des chiots quittent celui ou celle qui les a fait naître pour rejoindre leur famille d’adoption. Quoique simple, il a au moins le mérite de poser les questions de base qui doivent être un préalable à toute adoption. Néanmoins, il en est une qui doit également se poser : à savoir le choix de telle ou telle race. Il est important pour le devenir du chien et de ses nouveaux maîtres, de s’assurer de la compatibilité entre la race choisie, la famille d’accueil et son style de vie…
A
vez-vous choisi la bonne race ? Quand on voit un Husky sur un balcon de 3 mètres sur 2, il y a de quoi se poser la question ! Il est des races qui ont besoin de conditions spécifiques. A défaut, l’harmonie entre le chien et sa famille ne pourra s’installer. La mode a sa part de responsabilité, mais pas seulement. Chaque sortie du film « Les 101 dalmatiens », par exemple, voit une augmentation des demandes. Et bien sûr, elles sont pourvues, avec pour corollaire, un afflux de Dalmatiens dans les SPA... Bien souvent, le « vendeur » enjolive plutôt le tableau au lieu de s’assurer que les conditions adéquates sont réunies pour que tout se passe pour le mieux dans la durée. Un chiot ne reste que peu de temps cette adorable boule de poil, devant laquelle tout le monde craque. Il grandit et devient adulte si rapidement que nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à suivre et se retrouvent avec un chien quasi « inadapté social».
Le prix, l’éternelle question... Un chien, c’est comme une voiture, il y a l’achat mais aussi l’entretien, l’assurance… et une multitude de dépenses à venir. Toute personne qui a acheté un chiot a pu constater que pour une race donnée, les prix varient dans de grandes proportions. Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi ? Les paramè-
Par Philippe Lenoir, éleveur de Shar Pei
tres de détermination du prix de vente d’un chiot par celui qui le cède sont nombreux. Le statut : éleveur professionnel tant par l’organisation que par les connaissances, les installations, le temps passé... jusqu’au particulier qui fait une portée au fond du garage pour payer ses impôts, on constate une multiplicité telle qu’il est bien difficile pour le néophyte de s’y retrouver ! On trouve aussi des professionnels qui fonctionnent comme s’ils élevaient des animaux de rente ; avec la productivité et la rentabilité comme seul impératif au détriment des conditions de vie de leurs chiens. Qui n’a pas rencontré lors de ses recherches ce genre de « camp de concentration canin » ? Voilà déjà un paramètre qui peut justifier une différence de prix ! Entre celui qui élève et celui qui produit, entre celui qui vit avec et veille à leurs conditions de vie -afin de permettre un développement adéquat- et celui qui attend impatiemment qu’ils aient les 8 semaines requis par la loi pour les céder… Quand on connaît les débuts de la vie du chien, l’importance des conditions de vie des parents du chiot, et par voie de conséquence l’investissement que cela implique pour l’éleveur, en temps, en moyens financiers... on imagine très bien que le chiot ne part pas avec les mêmes acquis et le même potentiel pour sa vie future dans ces deux cas. Puis, le chiot acheté, il faudra le nourrir qualitativement pour lui assurer la meilleure croissance possible, le vacciner et le vermifuger en temps utile. C’est un budget auquel il faut penser et dont l’éleveur ne doit pas minimiser l’importance. D’ailleurs, n’est-il pas censé en savoir quelque chose ? Mais rapporté à la durée de vie du chien et au plaisir de vivre avec lui, c’est un investissement minime. Devrais-je priver mes chiens et mes chiots de bien être pour vendre ces derniers moins chers ?
Spécial Chiens n°15 - 15
Coup de gueule
Mais, j’ai déjà eu un chien ! Lors d’une adoption, bien des cas peuvent se présenter et c’est parfois là que le vendeur doit refuser de céder un chiot. Mais, savons-nous toujours la vérité, toute la vérité ? Bien évidemment, un chien n’est jamais remplacé par le suivant, chacun d’eux est unique, surtout après de nombreuses années passées ensemble. Si tout s’est bien passé avec celui qui a disparu, c’est le début d’une nouvelle histoire, un nouveau parcours de vie ensemble à venir. Mais rares sont ceux qui se souviennent de leurs débuts de cohabitation avec celui qui a disparu ! De même, l’adaptation au style de vie du maître qui s’était instaurée est souvent considérée comme une preuve que tout allait bien. Mais on peut aussi voir dans l’arrivée du chiot, un moyen d’examiner son rapport avec ce compagnon, ce que font rarement les propriétaires de chien lorsqu’arrive le moment où ils le perdent et songent à en reprendre un autre. « Il restait seul la journée mais tout allait bien... » entend-t-on parfois... un prisonnier finit lui aussi par s’habituer, mais cela ne rend pas la chose plus agréable pour autant et cela ne reste pas sans séquelles, problèmes comportementaux entre autres ! Que tout se soit bien passé auparavant ne dispense donc pas le vendeur d’essayer de collecter le maximum d’informations afin de déterminer si le projet de vie du chiot dans cette nouvelle famille est viable à long terme. Adopter un chiot ou un chien, c’est un « bail » pour 10 ans, 15 ans, voir davantage, et il faut mettre
16 - Spécial Chiens n°15
tous les atouts de son côté pour le chiot et pour la famille qui l’accueille. Quelle que soit la situation antérieure, ce sera un nouveau départ pour la famille avec un membre de plus. Bien évidemment, si le précédent a été abandonné, à de très rares exceptions près, il sera plus prudent de refuser de céder un chiot dans l’immédiat. Pour un acheteur, ce doit être une décision réfléchie qui implique la famille entière et non pas un caprice sans lendemain.
Les vacances, les absences... En réalité, ce n’est pas vraiment un problème car de nombreuses solutions existent. Un chien bien éduqué et bien sociabilisé facilitera grandement les choses. Si ce n’est un membre de la famille, un ami, l’éleveur d’où il vient… bien des solutions existent, à condition de ne pas s’y prendre la veille.
Les raisons de l’achat C’est certainement le point le plus important. En effet, il détermine en grande partie les relations qui s’instaureront entre le chiot arrivant dans sa nouvelle famille et son devenir. Un chien ne saurait être un substitut affectif destiné à combler un manque. Il ne saurait pas davantage être un faire-valoir ou un garde du corps. Tout anthropomor-
Coup de gueule De la disponibilité
phisme, quel qu’il soit, ne peut conduire qu’à un échec. Un chien n’est pas « équipé » pour fonctionner autrement que comme un chien, avec ses impératifs : la hiérarchie, le territoire notamment. Et un chien n’est le dominant dans une famille que si celle-ci accepte d’être dominée. Avec une bonne compréhension des mécanismes de fonctionnement d’un chien, l’aide de l’éleveur et de ses conseils, les choses se mettent en place progressivement et en douceur. Il est également nécessaire que tous les membres de la famille soient d’accord pour mettre en place la même éducation et suivent les mêmes préceptes. Le chien perçoit très rapidement la structure hiérarchique de la maisonnée et il est dans sa nature d’essayer de « prendre du galon ». C’est là qu’il faut lui faire comprendre qu’il est le dominé et que c’est sans discussion possible.
Qui achète le chien ? Un chiot ne s’achète ni ne se vend comme un produit. C’est un être vivant qui va intégrer une nouvelle famille et tous doivent être au diapason. Le chien est un être grégaire qui a besoin d’une meute : sa famille. Ainsi, que ce soit l’un ou l’autre qui ait payé n’intervient en rien dans ce qu’il deviendra. Si consensus est trouvé sur une cohérence éducative qui implique tous les membres de la famille, l’adoption se passera bien. Que ce soit un cadeau n’est qu’un épiphénomène sans aucun lien avec le vécu quotidien. Le chiot arrive dans une famille-meute et le reste n’a aucune incidence pour ce qui le concerne, et ne doit pas en avoir pour la famille. Quant au fait d’acheter un chiot pour l’offrir à quelqu’un, à de très rares exceptions près cela ne se conçoit pas pour qui s’intéresse au devenir du chiot qu’il vend, à moins d’avoir un contact avec le destinataire. Ce sont des considérations humaines sans rapport avec l’adaptation du chiot à sa nouvelle famille.
Le chien n’est pas équipé pour vivre seul. C’est un animal grégaire qui a besoin de sa meute pour vivre normalement. Sa meute, c’est sa famille. Quoique il doive, arrivé à un certain âge faire son « détachement » d’adulte, il a néanmoins besoin de savoir qu’il appartient à une meute. Quand bien même sa meute ne soit composée que d’une seule personne, il lui est nécessaire d’y être intégré. Et cela suppose du temps pour les promenades et pour partager des moments de vie avec lui. Un chien est un être vivant avec des besoins spécifiques, différents des nôtres, mais qui lui sont tout autant nécessaires et vitaux. Inutile d’espérer lui faire croire que c’est un plaisir quand c’est une corvée pour vous, il le saura. Il s’aperçoit que dès qu’il a fait ses besoins, vous rentrez : il attendra, quitte à se retenir pour faire durer la balade. Et ainsi de suite… Il développera alors toute une série de comportements en réponse à des situations qui lui posent problème.
Vivre dans la maison Mais où pourrait-il vivre à part à la maison avec sa famille ? En chenil, en box comme dans la plupart des élevages, dans le garage car « il salit et met des poils partout...». Evidemment, nous connaissons tous des situations de ce genre. Dans ce cas, où est le plaisir d’avoir un chien ? Lui qui ne demande qu’une chose : vivre avec nous, est privé de ce qui est le plus important pour lui. Quand on a un chien, on sait bien qu’il perdra du poil, mettra des traces de pattes lorsqu’il pleut... Certains acheteurs cèdent à leur petit caprice, craquent devant la petite boule de poil et en perdent le sens des réalités. C’est à l’éleveur de les leur rappeler, sans rien omettre ni enjoliver. Acquérir un chien, c’est accepter certaines contraintes et une bonne éducation remédie à de nombreux inconvénients.
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Coup de gueule Encore faut-il s’en donner la peine ! Si on manque des connaissances nécessaires, l’éleveur, les clubs, les associations, le club du chiot par exemple, sont là pour transmettre les bases. Il ne faut jamais hésiter à se faire aider. Chaque chien est différent, a eu un parcours de vie depuis sa naissance différent, et c’est au maître de s’y adapter. Pour éduquer son chien, il doit vivre avec sa famille et pas dehors ou dans le garage !
Encore de la disponibilité ! Quel intérêt d’avoir un chien si c’est pour le laisser toujours seul dans son coin ? Un animal, et le chien ne fait pas exception à la règle, peut être sujet à l’ennui si sa vie est trop monotone et manque de stimulations. Il vaut mieux s’abstenir de prendre un chien si on ne dispose pas d’un minimum de temps quand on est seul. A moins de pouvoir l’emmener partout, au travail, par exemple. Si dans une famille, il y a des horaires variés pour chacun, c’est différent. Un chiot qui arrive dans un nouvel univers familial a besoin d’explorer les lieux et de faire connaissance avec tout le monde, qu’on lui apprenne les interdits et manières de vivre dans ce contexte nouveau pour lui, de faire des rencontres, chez lui et en dehors... Plus il sera stimulé, mieux il sera sociabilisé et sa tolérance au stress élevée. La période de sociabilisation commence dès la 4e semaine de la vie du chiot (même si en réalité dans le vendre de sa mère il est déjà réceptif aux émotions positives et négatives de celle-ci). Une première partie est donc censée avoir été faite chez celui qui l’a fait naître. Quand il arrive dans sa nouvelle famille, à partir de 8 semaines ainsi que le veut la loi, il faut immédiatement l’immerger dans toutes les composantes de sa nouvelle vie. Finalement, l’âge de départ du chiot de chez celui qui l’a fait naître dépend de sa compétence à mettre en place un cadre adéquat pour provoquer les différentes étapes de sociabilisation du chiot. Mais de toute façon, il sera impérativement nécessaire pour la famille d’adoption de la poursuivre, de manière assidue au départ puis de l’entretenir durant toute la vie du chien.
Quand bien même aucune éducation n’est parfaite, il y a bon nombre d’erreurs à éviter. Un grand principe est que tout fonctionne mieux avec ce que l’on appelle le « renforcement positif », à savoir marquer un bon comportement du chien par des félicitations et une caresse, plutôt que sanctionner -de quelque manière que ce soit- un comportement négatif. Le chien a un fonctionnement spécifique, différent de l’humain. Il est donc indispensable d’apprendre pour communiquer avec lui et que celui-ci apprenne à communiquer avec nous, mais aussi avec les autres (humains et congénères)... Car au final, le bonheur du maître est indissociable de celui du chien, et réciproquement !
Eduquer n’est pas dresser ! Tant de rumeurs et d’idées reçues ont cours en la matière, qu’il est toujours conseillé de profiter de l’arrivée d’un nouveau compagnon pour se renseigner auprès de personnes compétentes qui ont pour finalité d’évaluer le chiot et son stade de développement et surtout d’enseigner au maître les bons comportements et les bonnes réactions.
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Race : Le Chihuahua à poil long
Un joyeux
Trublion
Isa, une jolie tête en forme de pomme
Toujours content, débordant d’affection, excellent gardien, robuste, intelligent et docile… on ne compte plus les qualités qu’accumule le Chihuahua. Monique Rossi a elle aussi, succombé à son charme. Eleveuse depuis 1989, elle nous brosse le portrait de ce mini chien, totalement irrésistible. Comment avez-vous découvert cette race ? Monique Rossi : C’est dans les années 1946/1947 que j’ai découvert le Chihuahua au bras d’un chef d’orchestre Latino/Américain, Xavier Cugat. J’étais encore une enfant et c’est un rêve que mon mari a concrétisé à l’occasion de nos 15 ans de mariage. Ainsi, c’est en 1968 que le premier Chihuahua est entré dans ma vie : une anglaise, Cherissita of Pethegem, dite Querida et c’est aussi à partir de cet instant que cette race ne m’a plus jamais quitté. Ce n’est qu’à partir de 1989 que je me suis donnée corps et âme dans l’élevage tout en n’ayant que 2 portées par an, m’attachant à l’amélioration de la race, et à travailler dans l’optique d’obtenir des chiots sociables et bien éduqués lors de leur départ dans un nouveau foyer. Madame Leplat qui voyageait beaucoup à l’époque me proposa de m’affilier à son affixe, estimant que je pouvais continuer l’élevage dans la même optique qu’elle. J’ai continué à parcourir les expositions dans de nombreux pays européens et je dois dire que j’ai eu le bonheur de produire « Griotte de la lumières de Sigiria » que j’ai présenté en exposition depuis ses premiers
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pas jusqu’à la fin de ses jours, et qui obtiendra 11 titres de champions, dont 2 championnats d’Europe à l’âge de 7 et 8 ans et un championnat du Monde à l’âge de 9 ans. Je continue d’ailleurs actuellement dans la même voie.
Quelles sont ses origines ? En consultant nombre d’articles et de livres, on rencontre le Chihuahua après le règne des Mayas, Toltecs, puis les Atzecs ou Mexicains. Lors de l’invasion espagnole en 1519 sous Hernando Cortez, il apparaîtrait d’après certains tableaux que les espagnols ramenèrent en Europe un chien ressemblant beaucoup au Chihuahua. Pourtant avant la conquête espagnole, il est intéressant de savoir que Amerigo Vespucci après la découverte du Nouveau Monde, l’Amérique, visita Espanola et San Domingo dans les années 1492 et 1503, une reproduction de tableau « Moses Leaving Egypt » peut-être retrouvé sur les Peintres Italiens de la Renaissance (Phaidon), en dépit du tableau cela ne suggère pas qu’il eut un Chihuahua. Mais si les Italiens avaient importés des Chihuahuas avant les Espagnols, cela expliquerait l’existence de cette race sur l’île de Malte.
Race : Le Chihuahua à poil long
Chiots de Cozette de la Lumière de Sigiria, 2 mois
Tara et sa maman
Poil court, poil long, sont-ils différents ? Qu’on parle de poil court ou de poil long, le standard de la race est identique. La seule différence repose sur le poil qui doit être au minimum d’une longueur de 2 à 3 cm sur le poil long, avec au niveau de la tête et des oreilles des franges mais qui ne soient pas implantées au bout de l’oreille comme le papillon. Aussi on souhaite un jabot très fourni, ainsi qu’une culotte et une queue bien en panache et touffues. Certains éleveurs ne seront peut-être pas d’accord avec moi, mais le caractère du poil long est moins prononcé que celui du poil court, ce n’est pas une généralité, chacun a ses propres gênes d’où les différences de caractère. Concernant la santé, qu’il s’agisse de poil long ou de poil court, seul ce dernier est plus frileux mais aucun problème spécifique n’est à signaler dans les 2 variétés. On doit savoir que le mariage entre 2 Chihuahuas à poil court, ou un Chihuahua poil court avec un Chihuahua long (ce dernier devant avoir l’approbation du Club de Race) peut aussi bien donner des chiots à poil court et/ou à poil long dans la même portée, s’il y a des ascendants à poil long dans le génotype. Ils peuvent donc être frère et sœur ou cousin tout en étant de variétés différentes. Cependant, deux Chihuahuas à poil long ne peuvent pas donner naissance à des chiots poil court.
Etes-vous pour ou contre le fait de les habiller ? Sont-ils frileux ? Je suis contre le fait de les habiller, sauf dans le cas où il pleut ou bien qu’il fait très froid, un manteau est souhaitable. Cependant s’ils sont habitués à sortir par tous les temps sans être pour cela habillés, ils résistent très bien à toutes les températures. Dans la neige, avec moins 6°, aucun problème à condition qu’ils en aient l’habitude.
Falia et Filou de la Lumière de Sigiria avec Ondine
Amarena de l’Hacienda Bigourdane Amarena est une bonne nageuse !
On rencontre le Chihuahua après le règne des Mayas
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Race : Le Chihuahua à poil long Tulln, Autriche. Froufrou de la Lumière de Sigiria, 2e excellent, classe jeune
Le poil long ne craint pas la chaleur et le froid, il s’adapte à toutes situations
car il est inadmissible de faire subir tout cela à des animaux. Entre le stress du transport, des conditions sanitaires pas toujours acceptables, et le fait qu’ils soient souvent séparés de leur mère bien trop tôt, alors qu’ils sont à peine âgés de 6 semaines et parfois même pas sevrés… C’est au final un problème aux conséquences graves, que les acheteurs négligent lors de l’achat et qui peut devenir un cauchemar quelques jours plus tard. Les acheteurs se retrouvent bien souvent une semaine après avoir choisi leur Chihuahua, avec des problèmes de santé grave pouvant aller jusqu’à la mort du chiot, c’est une épreuve traumatisante pour tous. Isa et Monique Rossi lors d’un jugement à Tulln en Autriche
Comment acheter son premier Chihuahua ? Je recommande d’aller sur le site du club de race et d’y sélectionner les élevages qui ont des portées disponibles. (Il y a aussi le site de la Société Centrale Canine). Un élevage référencé sur le site du club, donne davantage de garanties quant au choix d’un chiot conforme au standard puisque tous les chiots sont enregistrés au L.O.F. (Livre des origines Françaises). Aussi les documents exigés pour la vente d’un chiot vous sont remis dans les meilleurs délais, et en règle générale les acheteurs deviennent souvent amis avec l’éleveur, ce qui est pour moi un plus. Par ailleurs, si vous ne connaissez pas la race, achetez le livre « Les Chihuahuas » pour avoir tous les renseignements nécessaires avant l’acquisition d’un chiot.
Que dire des Chihuahuas en provenance des pays de l’Est ? Que ce soit les Chihuahuas ou toute autre race de chiens, je suis profondément révoltée et choquée par le trafic de chiens en provenance des pays de l’Est ou tout autre pays. On retrouve ces animaux dans les animaleries et quelquefois même chez des pseudo éleveurs qui importent ces chiens comme de la marchandise. Ces mêmes personnes les achètent pour la modique somme de 200 euros « pièce », aux trafiquants capable d’en fournir une centaine tous les mois. Ainsi, vous retrouvez ces mêmes chiots dans certaines animaleries à des prix exorbitants, entre 2500 et 4000 euros et sans papier d’origine. Je peux comprendre qu’on ait un coup de cœur pour un chiot, tous les chiots étant attendrissants et leur regard triste vous attire... mais c’est quelque part contribuer à enrichir ce trafic. Une action importante devrait être opérée au niveau des Pouvoirs Publics,
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Est-il le chien fragile que l’on imagine ? C’est un petit chien très robuste, tout au moins le poil long qui ne craint pas la chaleur et le froid, il s’adapte à toutes situations. Adulte, il peut facilement parcourir jusqu’à 9 km lors de la promenade !
Question santé, quels sont les points où il faut se montrer vigilant ? Quand il est en période d’adolescence il faut éviter que le chien saute sur les fauteuils ou monte trop souvent les escaliers, une chute pouvant donner lieu à une fracture, les promenades ne devant pas aller au-delà de 2 à 3 km à chaque sortie. En règle générale entre 9 et 12 mois, sa croissance est terminée, il va ensuite simplement s’éclater et les risques de problème s’amenuisent. Toutefois, je recommande le port de la laisse et non du harnais qui est source de déformation des aplombs avants lors de la croissance. Même pour le cas d’un chiot qui ne montre aucune anomalie au niveau des rotules, il faut rester vigilant et éviter les sauts, la montée des escaliers et surveiller les jeux avec des adultes qui ont tendance à leur mordiller les pattes arrières.
Son espérance de vie ? Tous comme les humains, il n’y a pas de généralité mais beaucoup d’entre eux vivent jusqu’à 13/15 ans, quelques exceptions jusqu’à 18/20 ans. Le record de longévité à ma connaissance est le frère et sa sœur décédés à l’âge de 20 et 21 ans.
Il adore aussi les longues marches en forêt et la campagne. Adulte, il peut facilement parcourir jusqu’à 9 km lors de la promenade !
Le chiot à la naissance peut peser en règle générale de 80 à 170 grammes
Race : Le Chihuahua à poil long Certaines couleurs sont très demandées actuellement, comme le bringé, le bleu et le chocolat
Comment bien prendre soin de lui ? Quelle est la maison et le maître idéal Que faut-il avoir dans sa trousse à phar- pour lui ? macie ? Tout comme les enfants, le Chihuahua doit avoir une vie programmée et régulière avec des repas et des sorties à heures fixes, afin qu’il s’habitue à être propre. Vous devez rester son maître, car il ne faut pas oublier que c’est un petit futé et malin et que très vite il peut prendre le dessus. La fermeté est donc de rigueur dans les premiers mois afin que les années à venir se passent en toute sérénité. Il doit être brossé au minimum 1 fois tous les 2 jours pour éviter les nœuds au niveau des franges des oreilles qui si ils se forment ne doivent surtout pas être coupés mais démêlés à l’aide de vos doigts. Il convient de lui couper les ongles régulièrement et de lui vider les glandes annales (symptôme : le chien se frotte l’arrière train à terre : c’est le signe du traîneau). En prenant de l’âge, le chien est beaucoup plus sujet à un engorgement de ses glandes, ce qui peut provoquer un abcès et éventuellement donner lieu à une intervention chirurgicale. A noter que depuis toujours, je donne 1/6 de sucre à partir de 2 mois à tous mes chiens chaque matin et ce jusqu’à la fin de leur vie. Ainsi, je ne connais pas les crises d’hypoglycémie et d’éclampsie. Les médicaments de première urgence à avoir sont : Bétadine, vermifuge, Nutrigel, un anti-diarrhéique et anti-vomissement. Il est recommandé avant d’administrer un médicament de prendre conseil auprès de votre vétérinaire
Est-ce un chien rêvé pour toute la famille ? Aime-t-il les enfants ? (on le dit parfois sur la défensive car craintif). Comme tous les chiots s’il est accueilli avec amour et douceur, c’est un chien de rêve car on peut l’emmener partout sans aucun problème. Même si les chiens sont interdits, un petit sac pour le camoufler et le tour est joué ! Si l’enfant est respectueux du chien sans le malmener, il sera le compagnon idéal du Chihuahua. Dans le cas contraire, le Chihuahua risque d’être agressif avec l’enfant, c’est aux parents de déterminer si ce dernier est apte à avoir un petit chien comme compagnon. Pour ma part, j’ai vendu des chiots à certaines familles mais les enfants avaient un minimum de 5 à 6 ans et tout s’est toujours bien passé. Quand il ne connaît pas, en effet il se tient à l’écart, mais on doit le laisser venir à vous sans obligation. Il vous sent et quelques minutes après, il peut vous sauter sur les genoux. Si vous le prenez d’office dans les bras, il peut se braquer et se mettre à grogner et éventuellement vous mordre, car vous l’effrayez. Je le compare à un enfant qui ne vous connaît pas et que vous voulez embrasser, il se met à pleurer aussitôt car effrayé par votre insistance.
C’est avant tout l’amour qu’on lui donne et la qualité du temps qu’on lui consacre plus que l’espace qui lui est consacré.
Comment pourriez-vous définir son caractère ? Drôle, affectueux, très attachant, très proche de son maître et très sensible à vos états d’âme.
Comme beaucoup de petits chiens, peut-il se montrer teigneux et se transformer en vilain roquet ? Oui, s’il n’apprécie pas quelqu’un après l’avoir senti. Il s’avère qu’en général, son agressivité envers la personne est justifiée, elle n’aime pas les chiens ou a une odeur qui ne convient pas au chien. Le Chihuahua a un odorat et une ouïe très développés.
Peut-on l’éduquer comme n’importe quelle race ? C’est un chien à part entière tout comme le Labrador ou Doberman et son éducation doit être faite de la même manière que pour un chien de taille normale. Il doit mener sa vie de chien !
Griotte de la Lumière de Sigiria, 11 titres de championnat (1991-2006)
Spécial Chiens n°15 - 23
Race : Le Chihuahua à poil long Peut-on faire du sport avec lui ? Un sujet d’un poids à partir d’environ 2kg200 peut faire de l’Agility, ceux qui s’adonnent à ce sport canin ont de très bons résultats et les maîtres sont fiers de leur performance ! Depuis quelques temps on peut observer dans le ring d’honneur d’expositions canines, des démonstrations d’obé-rythmée et de nombreux Chihuahuas accèdent à cette nouvelle discipline. Il adore aussi les longues marches en forêt et la campagne. Isa et sa maîtresse, Monique Rossi
Le Chihuahua est-il facile à reproduire ? Certains vétérinaires disent de lui qu’il a peu de libido. Est-ce vrai ? La reproduction du Chihuahua est très délicate. Pour les saillies, il est vrai que ce n’est pas toujours évident, un mâle peut très bien ne pas accepter la femelle et vice-versa, malgré que la femelle soit prête. Pourquoi ? C’est une question à laquelle il est difficile de répondre, on ne peut que faire des suppositions : la couleur perturbe le mâle, le mâle est distrait par la présence d’autres femelles aux alentours, la femelle n’est pas son type. Après tant d’années, cela reste une question sans réponse…
Tara de la Lumière de Sigiria
Ondine de la Lumière de Sigiria, Championne de France et Championne internationale (Italie, Monaco) Isabella Reina di Rio Galeria
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Les mises bas se déroulent-elles sans encombre ? Les césariennes sont-elles fréquentes ? Les mises bas sont toujours très stressantes, même sur une femelle qui a déjà reproduit. Le chiot à la naissance peut peser en règle générale de 80 à 170 grammes. Lors de la naissance de 1 ou 2 chiots les poids sont nettement plus élevés et peuvent aller jusqu’à 200 g. Certains chiots naissent avec un poids alarmant, par exemple 50 g et demande à l’éleveur une attention de tous les instants. Pour comparaison un Labrador qui pèse adulte entre 30 et 35 kg, produit des chiots avec des poids de naissance d’environ 300 g. Alors qu’une femelle Chihuahua reproductrice pèse entre 2 à 3 kg, vous comprendrez que les mises bas soient plus problématiques. Pour ma part, depuis 1986 je n’ai eu que 6 césariennes dues à des poids de naissance trop important ou à des chiots positionnés en travers. Les mises bas sont souvent très longues, et peuvent durer de 12 à 15 heures, notamment si la portée est importante, 5 à 6 chiots. Je sais qu’il y a de nombreuses césariennes, mais bien souvent elles auraient pu être évitées si l’éleveur avait fait preuve de plus de patience pour que les chiots sortent naturellement. Ceci est dû au fait du manque d’expérience, à l’impatience de l’éleveur et à la peur de perdre des chiots, au détriment de la santé de la femelle. La santé de mes femelles compte avant tout et je préfère perdre un chiot ou 2 plutôt que de faire subir une césarienne à ma chienne.
Le record de longévité est de 21 ans
Race : Le Chihuahua à poil long Toutes ces raisons expliquent-elles le A votre avis, pourquoi la préférence vaprix élevé de ce chien ? t-elle aux femelles ? Vu sa taille, par rapport aux autres races qui font 10 à 15 chiots par portée, la race est peu prolifique, mais il arrive quand même de temps à autre qu’il y ait des portées de 6 à 8 chiots, c’est rare mais cela arrive ! En règle générale, je dirais une moyenne de 2 à 3 chiots. Le Chihuahua a toujours été cher, pour exemple, en 1968 alors que je gagnais 500 Francs par mois, le coût d’un chihuahua était de 1000 Francs, soit le double de mon salaire ! D’autre part, il était difficile à l’époque de trouver un éleveur, d’où certainement le prix élevé de ce chien, il était acheté la plupart du temps par des gens fortunés. Le commun des mortels ne connaissait pas la race et quand il rencontrait un Chihuahua à poil court dans la rue, le comparait à un « rat » ! Il y a un prix pour tout, mais certains sont « trop gourmands » du fait du phénomène de mode. Certaines couleurs sont très demandées actuellement, comme le bringé, le bleu et le chocolat et certains éleveurs en profitent pour encore augmenter les prix. Un Chihuahua quelque soit sa couleur, devrait être vendu au même prix, d’autant plus que l’on ne peut garantir l’évolution de celui-ci.
Comme je l’ai annoncé précédemment, la préférence va aux femelles du fait de la fonction de reproduction. Quant aux mâles, de nombreux particuliers hésitent car ils pensent que la femelle est plus affectueuse ce qui est totalement faux, et ils redoutent les mâles qui pourraient lever la patte. Dans les années 1989-1990 la demande était surtout pour les mâles car les femelles avaient leurs « saisons ».
Observe-t-on des différences de caractère et de physique ? Des différences de caractère, c’est évident. Vous avez des sujets dominants, des Chihuahuas qui sont calmes, d’autres très actifs, des tendres, des indifférents mais en règle générale, c’est un petit chien joyeux, attentif à vos moindre désirs et qui ne voit que par vous. Quant au physique, s’il est conforme au standard, il peut être plus ou moins grand avec des poids différents mais sans différence physique (dysmorphie).
Y a-t-il moins de femelles que de mâles dans une portée ? Pour quelles raisons Aurez-vous des chiots prochainement ? les femelles sont-elles toujours plus Je viens juste d’avoir une petite femelle, mais qui ne quitchères ? tera la maison que fin décembre et en principe 2 portées sont prévues pour 2012. Depuis plusieurs années je fais le point sur les naissances de Chihuahua annoncées sur le site de la S.C.C. et je dirais que quantitativement à 10 chiens près il y a autant de mâles que de femelles. Les femelles sont plus chères car dans la plupart des cas, elles sont destinées à la reproduction, et un éleveur achète toujours plusieurs femelles alors qu’il ne va acheter qu’un ou deux étalons maximum. De ce fait, de nombreux mâles restent plus longtemps à l’élevage et sont réservés moins vite que les femelles.
Isabella Reina Di Rio Galeria. Championne internationale de beauté
Contact : Elevage de la Lumière de Sigiria Chihuahuas à poil long Monique Rossi 06610 La Gaude Tel. : 04 93 24 44 58 http://delalumieredesigiria.chiens-de-France.com monique.sigiria@orange.fr
Retrouvez dans l’ouvrage « Les Chihuahuas », tout ce que vous devez savoir avant d’adopter ce merveilleux chien. L’auteur Anne Leplat, nous raconte en toute simplicité, comme elle le ferait à des amis, son expérience acquise au fil des jours et des années sur cette race exceptionnelle. « Les Chihuahuas », actualisé par Monique Rossi, 20 €, aux éditions Le Club du Chihuahua, du Coton de Tuléar et des Exotiques (en vente sur le site CCCE : http://www.ccce.org).
Spécial Chiens n°15 - 25
Les races : Le Bulldog
Une sacrée
Gueule ! CH. Aristocrat du Loch Victoria’s bulls BIS Nationale Belge 2007
« Le beau est toujours bizarre», disait Baudelaire… Le Bulldog n’est pas fidèle aux canons de beauté classiques comme le Cocker ou le Labrador, mais c’est un chien qui a une « Gueule » ! Avec ses gros yeux et sa bouille aplatie, il dégage quelque chose de presque humain. Partageant sa vie avec une petite tribu, l’éleveuse Elodie Duez nous dévoile son vrai visage. Pourquoi le Bulldog ? Elodie Duez : Nous sommes une famille de passionnés. Mes parents ont toujours eu des chiens de races différentes pour le plaisir, et ma sœur Valérie a commencé l’élevage de Bassets Hound en 1994. Ma mère qui rêvait d’avoir un Bulldog depuis de nombreuses années, se lança dans la recherche d’un mâle et c’est ainsi que Nelson (King’s Arthur Love me tender) est arrivé à la maison en juin 1995. Âgé de 4 mois, il était déjà très impressionnant, mais je ne le trouvais pas particulièrement beau ! Et puis, les mois ont passé et Nelson a su conquérir le cœur de toute la famille, moi incluse, par sa personnalité si particulière et sa gueule incroyable ! Ma passion pour le Bulldog était née ! Lorsque ma sœur Valérie le présentait en expositions canines, il obtenait souvent d’excellents résultats. C’est ainsi que l’envie de créer un affixe m’est venue : Le Loch Victoria’s bulls. D’une saillie extérieure de Nelson en avril 1998, nous avons pris sa fille O’Hara Scarlette qui est devenue
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notre première lice. La première portée est arrivée en Novembre 1999, à cette époque, c’était Valérie qui s’occupait des bébés. En 2003, j’ai décidé de reprendre le flambeau avec une autre fille de Nelson, Sweet Eugénie. Voici donc maintenant 8 ans que je consacre ma vie aux Bulldogs, aux expositions canines et à la reproduction, pour mon plus grand bonheur ! L’élevage du Loch Victoria’s bulls compte une joyeuse famille de 10 chiens. Je suis très fière d’avoir à mes cotés 4 générations. Tous ont un lien de parenté : j’ai à la maison, les enfants, les parents, les grands-parents et arrières grands-parents ! Ma grande joie est de les voir si bien vieillir. Scarlette, La matriarche du Loch, a maintenant 13 ans et demi !
Le redouté combattant des arènes qui défiait les taureaux représente-t-il aujourd’hui un chien dénué de toute agressivité
Portée du 15 juin 2011
Quelle est son histoire ? Le Bulldog anglais (littéralement, en anglais, « chien-taureau ») est un chien trouvant naturellement son origine en Grande Bretagne. Son apparition a été favorisée par le développement d’un sport apparu au XIIIe siècle : le combat entre chien et taureau désigné en anglais comme « bullbaiting ». Ce n’était pas un chien à destination du grand public en raison de son caractère. Les combats de taureaux débutèrent au Moyen-âge pour se terminer au XIXe siècle. Suite à l’interdiction de cette pratique en 1835, le Bulldog anglais a failli complètement disparaître… Jusqu’à ce que des passionnés de cette noble race se mobilisent pour la sauver, à commencer par M. Bill George qui créa un premier club dédié à la race. Celle-ci fut remaniée, de façon à produire un chien équilibré dans son caractère et son comportement. Ainsi, le redouté combattant des arènes qui défiait les taureaux représente-t-il aujourd’hui un chien dénué de toute agressivité. Les premiers modèles furent exposés en 1859 à NewCastle pour y connaître un véritable succès. Il fut peu à peu transformé en chien docile, équilibré et calme apte à vivre en famille.
A quoi ressemble le Bulldog ? Le Bulldog anglais est l’un des emblèmes les plus fameux du Royaume Uni. Les babines pendantes sont constitutives du principal trait physique de cette race. Trapu, court sur pattes avec un poitrail imposant, le Bulldog inspire au premier coup d’œil, force et robustesse. Son poil est court et fin. Sa tête est massive et la truffe est écrasée, le sommet renfoncé vers les yeux. Son museau est retroussé. Il se caractérise aussi par une mâchoire prognatique, les dents du bas dépassant celles du haut. Enfin, les oreilles sont en général petites et hautes sur la tête. Il est capable de grandes accélérations à la course, mais est très peu endurant. Le Bulldog est un chien brachycéphale : le mot vient du grec brakhus : court et kephalê : tête. Ainsi, un chien brachycéphale est un chien qui a le crâne aussi large que court. L’apparition d’une telle race remonte à la plus
Les races : Le Bulldog
Meilleur Lot d’Affixe
Le Bulldog, littéralement, en anglais, « chien-taureau » haute Antiquité, où il existait déjà trois principaux types de chiens : le chien de berger, le lévrier et le molosse d’Asie. De ce dernier sont dérivées l’ensemble des races dites brachycéphales rencontrées actuellement. Au cours du temps sont apparues dans le monde de nombreuses races dérivées du molosse et présentant des similitudes anatomiques et morphologiques : Dogue de Bordeaux, Mastiff, Mâtin de Naples, Boxer, Bouledogue Français, Boston Terrier, Carlin, Shar Peï, Lhassa Apso, Shih tzu et Pékinois.
Quel est son tempérament ? Le Bulldog se révèle un chien extrêmement affectueux. Il est doux, calme et dort beaucoup. Sa gentillesse n’est plus à prouver ! Il se montrera également protecteur, son courage n’ayant aucune limite. Il est aussi, à bien des égards, têtu. Il demande donc, dès le plus jeune âge, une attention particulière et une éducation rigoureuse. C’est plus un chien d’intérieur que d’extérieur : rester dans le salon à regarder la télévision avec son maître ne le gênera pas du tout. Il apprécie tout de même les promenades, même s’il devient vite l’attraction des promeneurs ! Le Bulldog est très attaché à son maître. Il peut être emmené n’importe où, il apprécie de jouer avec les enfants, même s’il n’est pas toujours conscient de sa force. En raison de sa grande affection envers eux, il pourrait être rebaptisé « Nurse dog » ! Le Bulldog se montre respectueux vis à vis de tous les animaux. Ce n’est pas un chien agressif mais il a quand même un sacré caractère ! Attention aux agitateurs ! Le meilleur exercice pour entretenir sa condition physique est la marche. C’est un chien peu sportif mais on le croise parfois sur les terrains d’agility où il obtient régulièrement de bons résultats.
Le Bulldog anglais est l’un des emblèmes les plus fameux du Royaume Uni !
Spécial Chiens n°15 - 27
Les races : Le Bulldog Un chien brachycéphale a le crâne aussi large que court
On dit de lui qu’il ronfle, qu’il souffre de flatulences et de la chaleur...
Divine Ultimate, Aristocrat et Sweet Eugénie Nelson, Upsidedown, Ultimatebull et O’Hara Scarlette
Exact ! Le Bulldog ronfle plus ou moins fort, et « pète » sans complexes, cela fait partie de son charme incontournable ! En effet, en ce qui concerne la chaleur, sa résistance est limitée : il peut vivre dans des pays chauds mais il doit pouvoir se mettre à l’ombre et rester au frais. Il aime beaucoup se dorer au soleil, il faut donc le surveiller. Le « coup de chaleur » est la plus grande faiblesse du Bulldog, lui venant de son appareil respiratoire.
Quelles sont ses qualités ? Je n’irai pas jusqu’à dire que le Bulldog n’a que des qualités, mais presque ! Pour ne citer que les principales : sa gentillesse, son attachement à son maître et à sa famille avec lesquels il est toujours partant pour une balade ! Son flegme « So British » (il aboie peu) et son intelligence…
Quels sont ses petits défauts ? Le Bulldog est un chien très gourmand, pour qui l’heure de la gamelle est sacrée ! Il peut facilement avoir tendance à l’embonpoint, ce qui n’est pas souhaitable pour sa santé. L’apprentissage de la propreté peut être long et il aime particulièrement faire ses dents, à tout âge, sur le bois !
Comment vivez-vous avec vos chiots avant leur adoption ?
CH. Bonaparte et CH. Aristocrat Classe Champion WDS 2011. Photo : Frédéric Lhonoré - LF- Photographie www.lf-photographie.fr
28 - Spécial Chiens n°15
L’arrivée d’une portée est un grand moment d’effervescence à la maison, toujours comme si c’était la première fois ! Tout est prêt plusieurs jours avant, pour pouvoir accueillir les bébés et la maman dans les meilleures conditions. Ces derniers sont installés dans le salon, qui se transforme rapidement en nursery et chambre à coucher !! Lors du premier mois, le temps s’arrête un peu pour moi et je me consacre quasi exclusivement aux bébés. Je ne sors pas et ne reçois personne ! Ma fille Lou Ann m’est d’une aide très précieuse, « tombée dedans » dès son plus jeune âge, elle aime particulièrement s’occuper des bébés, ce qui contribue d’ailleurs beaucoup à leur éveil et à leur sociabilisation. Les bébés sont manipulés plusieurs fois par jour, soit pour les peser, les nettoyer ou leur donner un biberon. Ils sont tout de suite habitués aux différents bruits de la maison (télévision, aspirateur, téléphone...) Ensuite, si le temps le permet, nous les emmenons dans le jardin à la découverte du monde extérieur. Vers l’âge de 5-6 semaines, ils sont généralement bien dégourdis et ils déménagent
Les races : Le Bulldog Bulldog un jour, Bulldog toujours !
Georgina
dans un plus grand espace où ils peuvent profiter de plus de liberté, espace qui, bien sûr, est dans la maison, car tous les chiens vivent avec nous : pas de chenils, ni boxes extérieurs. Les bébés peuvent être adoptés vers l’âge de 10 semaines, lorsqu’ils sont bien éveillés et dégourdis. Ainsi, l’arrivée dans leur nouvelle famille se passe pour le mieux. Le Bulldog en tant que molosse est un chien qui a besoin d’être éveillé le plus rapidement possible. De nature très curieuse, le chiot n’a peur de rien, c’est un fonceur ! Il faut donc le canaliser et lui apprendre certaines limites !
Présentez nous votre famille Ma famille Bulldog est composée de 10 membres. 8 vivent avec moi et 2 femelles sont logées chez mes parents. Tous sont des membres à part entière de notre famille, un peu comme nos enfants. Vivre avec mes Bulldogs au quotidien est une source de joie et d’équilibre pour moi. J’espère leur donner en retour autant qu’ils m’apportent !
Peut-on vous rencontrer lors des expositions canines ? Les expositions canines font partie intégrante de ma passion pour le Bulldog. C’est l’occasion de se retrouver entre passionnés, amis, et de montrer sa production. La concurrence est souvent rude, le nombre de Bulldogs présentés étant de plus en plus important. Valérie a commencé les expositions en 1996 avec Nelson, qui fit preuve d’excellents résultats : 3 Meilleur de Race, et vice-champion de France à Longchamp en 1998. Puis avec O’Hara Scarlette, devenue Championne de France à la Nationale d’Élevage en 2001. A partir de 2004, Ungaro et Ultimate Bull ont commencé une très belle carrière : pour Ungaro 5 Meilleurs de Race, un Meilleur chien du groupe 2. Pour Ultimate Bull : les titres de Championne Jeune de France 2004 et Championne Jeune du Luxembourg 2004. Puis l’aventure continue en 2006 avec Art qui enchaîne les belles victoires : il a participé à 59 expositions, a été classé 53 fois dans les 4 premiers et 32 fois à la première place ! A son palmarès, 6 Meilleurs de Race, 2 Meilleur Chien du groupe 2, une 3e place du Best in Show de l’exposition internationale de Metz en 2007, le Best in show de la Nationale d’Élevage belge en 2007, Le titre de Champion de France à la Nationale d’Élevage en 2009, les titres de Champions International et du Luxembourg en 2010... Cette année encore à la Nationale d’Élevage, Art termine Meilleur Champion Mâles et Meilleur Reproducteur ! Ma grande fierté est que ma passion soit partagée par les heureux propriétaires de mes « bébés », qui les présentent et contribuent à la renommée du Loch Victoria. C’est le cas de « Bonaparte », appartenant à Alain et Marie-Claude Lesuisse, Champion International 2011, et 3e Meilleur Reproducteur à la NE 2011 et Champion de Suisse 2011 ; « Al Pacino » à Alexandre
Lou Ann et CH. Bonaparte Photo : Laurent Dauvois - Studio Landerie www.studiolanderie.com
Lou Ann et CH. Aristocrat en août 2011
Spécial Chiens n°15 - 29
Les races : Le Bulldog et Vanessa Porta, vice-champion de France 2010. La relève est assurée grâce à « Ewan Mc Gregor » à Virginie Hervet et « Fortunate Kir Royale » à Véronique Ober et Yves Pinsard. Grâce à leur soutien, leur présence et leur amitié, le Loch Victoria’s bulls a remporté cette année pour la seconde fois, le Meilleur Lot d’affixe à la Nationale d’Élevage. Nos chiens représenteront la race l’année prochaine au Salon de l’Agriculture lors du Concours Général Agricole pour les catégories : Meilleur Champion mâles, Meilleur Lot d’Affixe et Meilleur Lot Reproducteur. Concours auquel nous participerons pour la 4e fois et où le Loch Victoria’s bulls a déjà obtenu un 2e Prix en 2007 pour le Lot d’Affixe. Les prochaines expositions prévues sont celles de Metz et du Luxembourg les 5 et 6 novembre, l’exposition de Courtrai en Belgique le 19 novembre et puis l’année prochaine, le grand rendez-vous de notre Club de race, la Nationale d’Élevage fin avril.
également à remercier, mes parents, ma fille, ma sœur, et mes amis qui me soutiennent toujours et sans qui le Loch Victoria ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
On dit que cette race est la plus chère... pourquoi ?
Leurs missions : Informer et conseiller afin de prévenir les abandons Recueillir les Bulldogs en détresse Replacer les Bulldogs recueillis dans des familles souhaitant leur apporter amour, respect et dignité
Le prix d’un Bulldog inscrit au LOF varie de 1800 à 3000 € voire parfois plus. La reproduction du Bulldog n’est pas une chose aisée, de la saillie qui est souvent une insémination artificielle à la mise-bas qui est dans la plupart des cas une césarienne, en passant par les premiers jours de vie des bébés où la mortinatalité est importante… une portée de Bulldog n’est pas une affaire d’amateurs ! Le Bulldog connaît un effet de mode qui est désastreux pour la race. Ainsi, beaucoup de nouveaux éleveurs ne sont en fait attirés que par l’appât du gain et se créent un cheptel de reproducteurs uniquement dans le but de reproduire vite pour « toucher le jackpot », rarement dans le souci de l’amélioration de la race… C’est pourquoi les véritables éleveurs passionnés ainsi que le Club de Race doivent avoir pour mission d’informer les particuliers sur l’importance du travail de sélection… unique garantie d’un Bulldog beau, bon et en bonne santé.
Contact : Elodie Duez Le Loch Victoria’s bulls Tél. : 03 27 70 68 54 / 06 78 88 58 00 www.lochvictoriabulls.new.fr elodie.duez@sfr.fr Association SOS BULLDOG 12, chemin de l’Autan Hameau de Bellevue 83320 Carqueiranne www.sosbulldog.com
Exposition du Luxembourg 2010 : Aristocrat, Champion du Luxembourg
Quelles sont les célébrités qui l’ont adopté ? Winston Churchill, Warren Harding, Truman Capote, Jane Birkin, Lou Doillon, Charlotte Gainsbourg, Michel Sardou, Florence Foresti, Christophe Willem, Pink, Brad Pitt, David Beckam, Tony Parker, Reese Witherspoon et Charlize Theron…
Un dernier mot ? Vous l’aurez compris, le Bulldog n’est pas un chien facile à résumer ! Qu’on le trouve beau ou laid, il ne laisse jamais personne indifférent. De ma propre expérience, même si le coup de foudre n’est pas instantané, vivre avec eux vous rend complètement et définitivement« bulldinguo » ! Comme on le dit souvent : « Bulldog un jour, Bulldog toujours ». Je tiens
30 - Spécial Chiens n°15
CH. O’Hara Scarlette, née le 17Avril 1998
Les races : Le Bulldog Portait de famille La « Dream team » du Loch Victoria’s bulls O’Hara Scarlette : née le 17 avril 1998 Lice Recommandée (King’s Arthur Love me tender x Ushuaïa). Issue de la première portée de Nelson, Scarlette est devenue Championne de France en 2001. Lors de sa dernière sortie à la Nationale d’élevage en 2005, elle a été Meilleure Femelle Senior. C’est une femelle avec beaucoup de caractère, toujours respectée des autres, qui vit aujourd’hui une retraite bien méritée et paisible chez maman ! Sweet Eugénie du Loch Victoria’s bulls : née le 8 décembre 2001 (King’s Arthur Love me tender x Pretty Victoria des Patibullies). Eugénie a été la maman de ma première portée en solo. Cette portée de 5 bébés fut une révélation. Excellente maman, même avec les petits qui n’étaient pas les siens, excellente reproductrice, Eugénie est maintenant Reproductrice d’Elite. Eugénie est notre Bulldog « la plus Tout en Tout », avec elle, c’est toujours Tout avec excès ! Elle a toujours su se faire respecter de tous, d’une humeur toujours égale et joyeuse, c’est une « heureuse de vivre » ! Elle démarre au quart de tour et elle est la reine incontestée des léchouilles ! Nos journées sont immanquablement marquées par une de ses pitreries, ce qui lui vaut une liste infinie de surnoms ! Aristocrat du Loch Victoria’s bulls : né le 24 décembre 2005, fils de Ultimate bull du Loch Victoria’s bulls et de Kelloe Classic, Reproducteur d’Elite A - Point 6. Que dire de « Art », sinon qu’il est le Bulldog de ma vie, Multi Champion (France 2009, International 2010 et Luxembourg 2010). Un Bulldog au palmarès impressionnant ! Art aime les expositions, se mettre à son avantage sur un ring… Nous avons une très grande complicité, il sait pourquoi je l’emmène, ce que j’attends de lui et il est heureux de me faire plaisir ! Il m’a apporté beaucoup d’émotions, par exemple en gagnant la Nationale d’Élevage belge en 2007 ou encore en devenant Champion de France à la Nationale d’Élevage en 2009. Art est un amour à vivre tous les jours et un excellent reproducteur. Sa maman, partie trop tôt, a été Championne Jeune de France et du Luxembourg 2004. Art est d’un gabarit standard, avec une expression de tête typique de la race, et une excellente santé et respiration. Art est mon bonheur, ma fierté, la récompense de mon travail pour la race. L’un de mes plus beaux souvenirs sera d’avoir pu « fouler la moquette verte » de la plus prestigieuse exposition en Angleterre, la Crufts en mars 2011, avec mon Champion !
une chienne très calme, avec ses quelques quarts d’heure de folie dans la journée, Bavaria aime par dessus tout se prélasser au soleil et dans le canapé les jours de pluie… Bavaria est maintenant à la retraite après avoir eu de magnifiques bébés. Comme sa mère, elle présente un instinct maternel très développé, une chienne de confiance. Come on Eileen : née le 20 janvier 2007, fille de Takoff de Lavagan’s bulls et de Bullbastic Cow-Girl, Lice Point 3. Lorsqu’elle est arrivée à la maison à tout juste 8 semaines, cette petite boule nous a littéralement fait craquer ! C’est la « chouchoute » de ma fille Lou Ann. Clover est une femelle de petit gabarit, mais avec un caractère bien trempé. Elle est la gardienne de la maison. Avec elle, il vaut mieux être présenté pour être accepté ! Clover est l’une des deux «sportives » de la tribu. Dotée d’une excellente respiration, c’est une endurante qui aime se défouler dans le jardin… avec un ballon c’est encore mieux ! D’un gabarit compact, elle est très bien proportionnée avec une tête très expressive. Clover a été une excellente maman, très proche et attentionnée avec ses petits. Divine Ultimate du Loch Victoria’s bulls : née le 14 janvier 2008, fille de Ultimate bull du Loch Victoria’s bulls et de Bildaw What ever it takes at Mystyle, Lice Recommandée. J’ai malheureusement perdu sa mère peu après la naissance de la portée de quatre bébés. Je me suis occupée d’eux nuit et jour pendant plus d’un mois. Elle était la seule femelle et évidemment elle est restée avec nous ! Je suis sa maman, elle est mon bébé. Un lien incroyable nous unit. C’est une chienne au caractère exceptionnel, « la plus intelligente » pour moi, elle comprend tout, voit tout, me suit où que j’aille, « me parle »… bref, entre nous c’est fusionnel ! Delight est la deuxième sportive de la maison, d’une santé incroyable, une respiration « hors-norme », elle est très endurante, très musclée, avec de belles proportions et très féminine.
Bavaria Concept du Loch Victoria’s bulls : née le 23 février 2006, fille de Sweet Eugenie du Loch Victoria’s bulls et de Takoff de Lavagan’s bulls, lice Recommandée. Bavaria est la sœur de portée de Bonaparte, Champion International 2011. « Nounou » est un gros cœur sur patte,
Spécial Chiens n°15 - 31
Bonne action
La ligue de défense
des animaux de la Sarthe Le Refuge a vu le jour en 1981
Le refuge « La ligue de défense des animaux de la Sarthe » accueille en permanence plus de deux cents animaux et les présente à l’adoption. Suite à de grandes difficultés financières, le refuge sera contraint de fermer ses portes avant la fin de l’année si une solution n’est pas trouvée. Afin de continuer leurs actions et d’éviter l’euthanasie de tous leurs compagnons, ils font appel à votre bon cœur. Maryelle Béasse, Présidente de l’association : « L’association « La ligue de défense des animaux de la Sarthe » crée en 1927, fête cette année les trente ans de l’implantation de son refuge (1981) par Paulette Topaloglou. Ce refuge à une dizaine de minutes du Mans, offre une seconde chance aux animaux qui malheureusement, se retrouvent sans foyer. Plus de 200 pensionnaires sont encore dans l’attente d’être placés… Notre association locale n’a aucune subvention de l’état, la générosité des particuliers est donc indispensable pour la poursuite de nos actions. Entre chiens, chats, rongeurs et équidés, notre ligue a pu s’agrandir au cours des dernières années afin d’accueillir et de faire adopter de plus en plus d’animaux, triste conséquence du nombre grandissant d’abandons. Pour ce faire, le refuge a du réaliser de nombreux travaux et employer du personnel supplémentaire. Malgré tout les efforts fournis pour maintenir le refuge à flot, et continuer notre combat quotidien pour les animaux, ainsi que la diversification des services proposés (pension animale, fourrière de commune), nous sommes au regret de constater que nous n’avons plus les moyens nécessaires pour subvenir au frais de fonctionnement du refuge (par le bilan des comptables), nous avons un manque de finances de 60 000 euros pour assurer les salaires jusqu’à la fin de l’année. Le manque de cotisation et notre sollicitation aux dons ne font pas écho à notre appel.
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Actuellement, nous sommes en déficit de 135 000 euros pour 2010, nous serons confronté si la situation n’évolue pas, à une liquidation judiciaire (ce qui signifie : euthanasie de tout nos animaux). C’est aujourd’hui un véritable appel au secours que nous vous lançons pour obtenir une aide financière (déductible à 66% des impôts) afin de nous aider à sortir de cette situation critique. Que vont devenir tous nos employés et tous nos protégés si les portes du refuge se referment ? Tous, nous avons la chance d’avoir une famille, des amis sur qui l’on peut compter ! Nos compagnons n’ont rien, à part ce lieu qui leur offre une chance de s’en sortir, une chance d’avoir un jour, un maître… Notre refuge a contribué depuis 30 ans à sauver des milliers d’animaux, cela ne peut pas se terminer ainsi... Nous espérons de tout cœur que vous répondrez à notre détresse, et que vous nous aiderez à continuer notre lutte... Nous vous remercions sincèrement par avance de votre soutien ! »
Portes ouvertes
Le refuge organise plusieurs fois par an des portes ouvertes et des opérations de collectes dans les magasins, afin de sensibiliser le public à leurs actions, mais aussi rappeler que les animaux sont des êtres sensibles ayant besoin de soins et d’amour. Il est par conséquent primordial de les protéger en les identifiant et en les stérilisants.
Chiens, chats, mais également rongeurs et équidés sont proposés à l’adoption
Bonne action
Plus de deux cents animaux attendent une famille ! Le refuge travaille en partenariat avec les communes du département et avec la fourrière du Mans pour la récupération d’animaux errants afin d’éviter les euthanasies
Leur quotidien est de protéger les animaux abandonnés en leur offrant la vie la plus agréable possible avant qu’ils trouvent un véritable foyer
Prix des adoptions Mâles : 150 € Femelles : 180 €
Appel aux dons en nature
Aidez-les en apportant des couvertures, de la nourriture et mêmes des produis d’entretien utilisés chaque jour au sein du refuge ! L’association est aussi à la recherche de bénévoles. Le but ? Offrir ce dont leurs petits protégés ont besoin : des balades, des bains et surtout des caresses ! La période hivernale approche… c’est pourquoi la Ligue de défense des animaux de la Sarthe souhaite de tout cœur que la plupart de leurs petits compagnons passeront un hiver au chaud, auprès d’une famille remplie d’amour !
Contact
Ligue de défense des animaux de la Sarthe Domaine de Gueuzay 72190 Neuville Sur Sathe Tél. : 02 43 25 57 43 ldas72@hotmail.fr Blog: Ligue-defense-animaux-sarthe.over-blog.com
Spécial Chiens n°15 - 33
Ils sont à adopter !
Les Filles Les femelles et les mâles ici présentés sont à l’adoption. Evidemment, le refuge étant très vivant, il est indispensable d’aller le visiter afin de voir s’il n’y a pas de nouveaux arrivants pouvant vous offrir tout l’amour possible !
CALINE Femelle de taille moyenne, stérilisée, croisée Setter /Griffon, née en 2007. Chienne très speed, mais gentille et facile à vivre.
BIANCA Femelle labrador, née le 17/10/06. Un amour de chien car très affectueuse. Elle mérite vraiment de trouver une famille !
DUCHESSE Femelle croisée Braque, née le 01/11/2008. Un peu peureuse lorsqu’elle ne connait pas. Mais très douce et agréable a vivre. Atteinte actuellement d’une démodécie (maladie de peau bénigne mais transmissible aux autres chiens). Plusieurs bains par semaine sont nécessaires pour pouvoir guérir.
FIDJY Femelle stérilisée, croisée Fox, née le 22/05/10. Adorable ! S’entend avec tout le monde !
DIANE Femelle croisée Berger, née en janvier 2008. Très agréable à vivre, cette jeune chienne adore l’eau. C’est une grande curieuse, toujours attentive à ce qui se passe autour d’elle.
FLAVIA Femelle croisée épagneul, stérilisée, née le 17/10/10. Chienne très câline mais encore méfiante. On ne conseille pas les enfants. DORA Jolie femelle de taille moyenne, croisée Braque, née en janvier 2008. Dora est une chienne gentille et pleine de vie, ayant besoin d’espace pour se dépenser.
RAFINA Femelle croisée Berger de Beauce, née le 30/07/2000, très calme et douce, a besoin d’amour !
ROSA Femelle croisée Beauceron née en janvier 2009. Elle est vraiment mignonne. Intelligente et docile, elle sait s’asseoir à la demande.
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DOUCHKA Croisée Labrador, stérilisée, née en janvier 2008. « Punchy », elle a besoin de se dépenser. Il faudra donc prévoir un jardin bien clôturé pour cette experte du saut en hauteur !
Les Garçons
Ils sont à adopter ! BOSTON Mâle American Staffordshire Terrier LOF, bringé marqué de blanc, né le 7 Mai 2006. Pas d’autres chiens sinon c’est un chien très gentil et très doux, qui sait s’asseoir et donner la patte!
BEN Mâle né en 2009, très mignon, il n’attend qu’une chose : une famille !
FRANCKY Mâle croisé Border Collie, né le 21 mai 2010. Très mignon, aucun souci avec les chats et les chiens.
ELECTRON Mâle croisé Fox, né en 2009, pas de chiens ni de chats, mais il est on ne peut plus agréable et doux avec les humains.
BENJI Mâle Braque de Weimar LOF, né le 01/07/2006. Très affectueux. Il a besoin de terrain pour se défouler. Obéissant, il répond aux ordres. Pas de chat. DOMINO Mâle croisé Epagneul, né en août 2008. Il est la douceur même mais ne s’entend pas avec les chats.
BEBERT Mâle de taille moyenne, castré, Anglo-Français, né le 01/05/06. Très calme, doux et tendre.
U-SCOTT Joli petit mâle Parson Russel Terrier, né le 4 octobre 2003. Mignon et très câlin.
EROS Croisé Labrador/ Berger de taille moyenne, né en mai 2009. Chien super gentil, qui a besoin de tendresse et de câlins. Il ne tire pas en laisse et a peur des enfants !
ERVINE Mâle castré, croisé Labrador, né le 01/04/09. Très câlin, calme, obéissant et docile. Il ne s’entend qu’avec les femelles de couleurs claires et n’aime pas les chats !
Spécial Chiens n°15 - 35
Comportement
La sociabilisation du chiot
Texte : Victoria Chasle Castillo
Un chien est un être vivant, pas un objet que l’on peut acheter et dont on se débarrasse s’il ne convient pas à nos envies ! Il convient donc de bien réfléchir avant une adoption qui représente un engagement d’une quinzaine d’années. Mais où trouver son futur compagnon ? Comment bien le choisir ? Quelles sont les bases d’une bonne éducation ? Serez-vous un bon maître ? Faisons le point !
C’
est décidé, vous allez adopter un chiot ! Mais avant de vous lancer dans cette grande aventure, il est important de prendre certains points en considération afin de ne commettre aucune erreur… N’oubliez pas que votre chiot changera de « look » en grandissant…
Quelles sont vos motivations ? Pour les enfants ? Un chien n’est pas une peluche et, une fois qu’il a grandi, il perd soudain de son charme. De plus, un enfant ne peut s’occuper seul d’un animal. Cette responsabilité revient à un adulte.
Est-on bien préparé ?
Pour tenir compagnie à votre chien et résoudre ses problèmes comportementaux… On imagine souvent qu’un animal peut s’ennuyer, voire détruire, parce qu’il est seul. Penser résoudre les problèmes de comportement de notre toutou en en prenant un second est une aberration. Au contraire, on voit même bien souvent la situation empirer. Si le désarroi de notre chien est lié aux conditions de vie qu’on lui impose, qu’en sera-t-il du second ?
Demandons conseils à des professionnels : le vétérinaire sur la santé, l’éleveur sur les races, le comportementaliste sur le comportement, le dresseur/« éducateur » sur le conditionnement. Et ne suivons pas bêtement ce que l’on peut entendre, fions-nous aussi à notre bon sens ! Arrêtons de croire que « les Golden Retriever sont parfaits pour les enfants » ou qu’« un grand chien ne peut pas vivre en appartement ».
Pour remplacer le précédent ? Attention aux probables comparaisons ! Chaque individu est unique et aucun animal ne ressemblera jamais à notre défunt compagnon. Adopter un chien pour cette raison, c’est s’exposer à des déceptions à la hauteur de nos attentes.
L’arrivée d’un animal implique une grande disponibilité de notre part (il est donc bienvenu de prendre quelques jours de congés pour pouvoir nous occuper de lui lors de son arrivée) et certaines responsabilités principalement financières : nourriture, vaccins, vermifuges, soins vétérinaires,
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Comportement toilettage (selon la race), comportementaliste, dresseur, gardes, accessoires nécessaires pour son confort au quotidien et lors des déplacements.
L’origine de l’animal a un impact direct sur ce qu’il deviendra à l’âge adulte
Les différentes races Il existe toutes sortes de chiens : des grands, des petits, des moyens, des poils courts, longs, frisés, raides, des oreilles tombantes, d’autres naturellement dressées… Un Bichon ? Demandons-nous si nous sommes prêts à le brosser quotidiennement et à l’emmener chez le toiletteur. Un Husky ? Rendons-nous à l’évidence : notre appartement et notre tendance à « farnienter » durant nos weekends ne sont pas compatibles. Et gardons en tête que deux chiens de même race ne seront jamais identiques ! Le caractère se construit selon les expériences vécues et non pas selon la race choisie (un bon éleveur ne parle d’ailleurs pas de la race mais du chien dans son individualité).
Le chiot ne doit pas avoir moins de 2 mois lors de l’adoption
Comment et où trouver son futur compagnon ?
N’hésitez pas à gâter votre chiot les premiers jours
Parce que l’origine de l’animal a un impact direct sur ce qu’il deviendra à l’âge adulte, il est important de ne pas faire d’erreur.
geons une rencontre avec les géniteurs (leur comportement nous en dira long sur celui de leurs petits). Comment est la fratrie ? Les chiots semblent-ils en bonne santé ? La mère est-elle sociable ? Dans le cas contraire, informons la Direction des Services Vétérinaires de notre région. N’oublions pas que, même si la bouille de l’un d’eux nous fait craquer, notre argent ne fera qu’encourager l’éleveur à continuer son commerce malhonnête et honteux, et que ce chiot risque de nous poser beaucoup de problèmes par la suite… Refusons fermement la livraison du chiot à domicile ou un rendez-vous en dehors du lieu d’élevage. Nous parlons d’un être sensible qui nous accompagnera durant une dizaine d’années, pas d’un livre ou d’un téléphone portable ! Il est nettement préférable d’effectuer un long trajet et d’être sûrs de notre choix plutôt que de nous retrouver avec un animal totalement perturbé, peut-être même malade, qui demandera bien plus d’argent en frais vétérinaire et en comportementaliste.
L’animalerie L’origine du chiot est rarement connue (ou du moins dicible) et il est extrêmement difficile de savoir quel a été son développement. Le plus souvent, il a été confronté à très peu de situations et d’humains. Son adoption peut alors réserver des surprises… Le refuge Les animaux issus de refuges peuvent, dans certains cas, avoir besoin de soins particuliers pour se réadapter à une vie normale. L’aide d’un comportementaliste est souvent nécessaire. L’éleveur professionnel ou le particulier Quelques principes de base sont à retenir : Ayons toujours à l’esprit que ce n’est pas parce qu’un élevage est primé pour la beauté de ses sujets qu’il garanti leur équilibre comportemental (en général plus les races à naître sont nombreuses et plus il y a de portées, moins les petits ont la possibilité d’être confrontés à diverses stimulations, moins ils ont l’occasion de sortir de leur boxes). Demandons à visiter les locaux où naissent, grandissent et vivent les chiens (les lieux souillés d’excréments ou un refus doit sans hésitation nous faire tourner les talons). Exi-
Veillons à ce que le chiot ait bénéficié de bonnes conditions d’élevage et qu’il ait été habitué à ce qu’il va devoir supporter chez nous. Pour cela rien de plus simple : posons les bonnes questions ! A-t-il été habitué à la voiture ? (surtout s’il est susceptible d’en croiser durant ses promenades quotidiennes et lors du trajet retour, afin de lui éviter un traumatisme), l’aspirateur, la machine à laver, la télévision, la laisse, les escaliers, la ville, les vélos, les enfants (qui courent, qui crient), les autres animaux…
Spécial Chiens n°15 - 37
Comportement L’adoption est un acte réfléchi. Un chiot n’est pas un jouet que l’on offre à noël !
Le test de Campbell
Ne choisissons pas un chiot provenant d’un élevage isolé alors que nous vivons en plein centre ville, le contraste fait généralement de sérieux dégâts ! Essayons plutôt de nous rapprocher au maximum d’un élevage partageant des points commun avec notre lieu d’habitation (en ville avec des bruits de circulation ou à la campagne, isolé de tout).
Socialisation Jusqu’à la 12e semaine, le chiot est amené à faire des apprentissages indispensables pour sa vie sociale future : il s’agit de la période de socialisation, une étape très importante durant laquelle il apprend à vivre avec les autres. Sa fratrie fait figure d’ « éducatrice », il apprend notamment les codes de socialisation primaire (jappements, aboiements…), la posture de « soumission » (la tétée devenant trop douloureuse, la mère finit par repousser ses petits qui adoptent une posture d’apaisement), l’attachement (apaisant et indispensable à la bonne construction de l’être), l’acquisition des autocontrôles et l’inhibition de la morsure (par le biais des jeux et des combats avec sa tribu), etc. Le chiot ne doit donc pas avoir moins de 2 mois lors de l’adoption. L’idéal serait même qu’il reste avec sa fratrie jusqu’à ses 3 ou 4 mois. Adopter un chiot trop jeune, c’est l’empêcher de s’imprégner des règles de vie de son espèce. Sans ces bases que constituent les « autocontrôles canins », le chiot s’expose à de nombreuses détresses à venir… Un chien timide (qui reste dans son coin, voire qui fuit à notre approche) ou, au contraire, un petit excité (dépendant de nous dès le premier contact), doivent nous mettre la puce à l’oreille : ces réactions sont souvent consécutives d’un déficit de contacts humains. Un chiot bien sociabilisé doit venir spontanément vers nous, sans excès d’excitation et sans peur.
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Fréquemment utilisé, il s’agit d’une série d’exercices proposés aux chiots afin de déterminer leur tempérament. A ce jour, il n’existe aucun test permettant de prédire avec exactitude le futur comportement d’un animal. Ces tests et l’interprétation de leurs résultats reposent sur des théories non prouvées, Campbell lui-même s’en est rendu compte car son bilan nous oblige à nier l’évolution constante d’un être vivant. A ce sujet, l’éthologue Zazo écrivait que « les tests prétendent figer la vie, comme si on fixait définitivement la température sur un thermomètre ». Or, c’est le vécu qui façonne un individu. Egalement parce que les lieux dans lesquels on procède à ces tests peuvent déstabiliser les chiots (odeurs, stimulations, matière et température de la surface…), tout comme le testeur (selon s’il est calme, nerveux, apaisé ou brutal). Et, enfin, parce que cela ne donne qu’une indication sur le comportement du chiot au moment du test, il ne s’agit en aucun cas d’une prédiction sur son comportement futur.
Préparer son arrivée Il est important qu’il ait à sa disposition : une gamelle pour ses repas ainsi qu’une écuelle pour l’eau, une couverture pour dormir, des jouets résistants (cordes, jouets creux à remplir, des friandises non digestibles comme les os en corne, etc.), une brosse, un collier et une laisse. N’oublions pas le papier absorbant et le vinaigre blanc pour nettoyer les souillures ainsi que les sacs plastiques pour ramasser les excréments lors des promenades. Une bonne dose de patience, de calme et d’indulgence seront aussi indispensables !
Le trajet Prenons les coordonnées complètes de la personne que nous allons rencontrer afin d’en étudier le trajet attentivement (inutile de nous perdre et d’arriver stressés). Pour que le chiot ne soit pas malade durant le trajet en voiture, demandons à l’éleveur de ne pas le nourrir avant notre arrivée. Ce dernier peut vous proposer d’emporter un morceau de tissu ayant accompagné votre futur chiot depuis sa naissance. Cette odeur rassurante lui permettra sans doute de limiter son stress. Une gamelle et une bouteille d’eau ainsi qu’une serviette, du papier absorbant et du papier journal seront le minimum à emporter. Avant de monter dans la voiture, faisons un petit tour en laisse avec lui, il est important de faire connaissance ! Installons-le ensuite confortablement dans la voiture tout en pensant à sa sécurité (freinage d’urgence, accident…). Même si nous craquons sur sa
Comportement Le trajet entre l’élevage et votre domicile doit se faire en douceur
bouille, laissons-le tranquille. Il vient de quitter brutalement sa fratrie, ses seuls repères apaisants… ce qu’il est entrain de vivre est extrêmement perturbant et traumatisant. Pas de panique, nous aurons tout le temps nécessaire pour le câliner et jouer avec lui plus tard. Pensons aussi à prendre un appareil photo, cela nous fera de bons souvenirs !
De retour à la maison Inutile de réunir famille, amis et voisins pour l’arrivée de notre nouveau compagnon. Il n’a pas besoin d’un comité d’accueil mais de temps et de calme pour s’habituer à tout ce changement. Demandons aux enfants d’être doux et apaisants, il serait regrettable que notre chiot prenne peur ! Une fois installé à la place que nous lui avons attribuée, fermons les portes des lieux que nous souhaitons lui interdire et laissons-le découvrir son nouvel environnement sur ses pattes : ne le portons pas ! Ne le forçons pas à faire quelque chose dont il n’a pas envie. Il est commun de vouloir isoler le chiot dans une pièce et ce, dès son arrivée chez nous. Mais l’animal qui quitte sa fratrie pour un univers inconnu et qui doit brutalement dormir seul est une épreuve très difficile pour lui. En tant que propriétaires aimants et responsables, nous devons faire en sorte de soulager le stress de notre petit compagnon. On peut donc, pour les premiers jours, prendre notre chiot avec nous. Le fait d’être dans la même pièce sera suffisant pour le rassurer. On déplacera par la suite et très progressivement son lieu de couchage vers la porte pour finir par le faire dormir à l’endroit voulu. Plus sévère mais néanmoins efficace, on peut également choisir d’ignorer sa détresse en ne répondant pas à ses appels (pas de mots pour rassurer, pas de coups sur la porte, pas de « non ! », pas de hurlements…). Soyons cohérents.
Comment reconnaître un chien mal socialisé ? Un chien malpropre, sensible aux mouvements, coprophage, qui a peur à l’extérieur, peur des bruits de la maison, des humains, des véhicules, qui se mutile, qui aboie excessivement, qui ne s’entend pas avec ses congénères ou encore qui est agressif… est très certainement un animal qui n’a pas eu la possibilité de bénéficier de bonnes conditions d’élevage. Pour un chien socialement carencé, tout est question de temps, de patience et d’habituation. Pour commencer, ne le forçons pas à subir une situation qui l’effraie. Le risque de briser la confiance qu’il a en nous et de créer un traumatisme supplémentaire est bien réel. Le mieux est de rester stoïque et d’éviter tous gestes ou mots rassurants qui viendraient justifier sa peur (s’il n’y a aucune réaction de notre
part, il n’y a forcément aucune raison de s’inquiéter). Et, surtout, n’accordons aucun crédit aux « cela passera avec l’âge » car, non, ça ne passe pas ! C’est en solutionnant ces problèmes (avec l’aide d’un comportementaliste si la situation nous dépasse), que l’on parvient à y mettre un terme, pas en attendant passivement ou en employant des méthodes contre-productives basées sur la violence et l’incompréhension.
Lui apprendre les bonnes manières… Rester seul L’attachement est un besoin vital, notre nouveau compagnon s’attachera donc à nous de manière quasi-automatique. Inutile alors de forcer les choses. L’aimer, c’est lui laisser la possibilité de gérer nos absences sans détresse. C’est donc dès le début que l’on doit lui apprendre à devenir autonome. Notre objectif est de lui faire comprendre que nos absences font partie du quotidien et qu’il n’a aucune raison de s’angoisser. En banalisant nos départs et nos retours, on lui montre que cet épisode de la vie est normal. Apprenons-lui à rester seul en commençant par vaquer à nos occupations (ménage, douche, cuisine…) et en faisant comme s’il n’était pas là. Pensons également à lui laisser de quoi s’occuper (jouet à remplir de nourriture, os…).
Bien préparer son arrivée afin d’instaurer la confiance…
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Comportement
Crier ou frapper notre animal ne l’aidera pas à faire des progrès, bien au contraire !
Le chien qui « se retourne et mord » ne fait que répondre légitimement à notre violence
Pour un chien socialement carencé, tout est question de temps, de patience et d’habituation
La propreté
Il ne s’est pas retenu ?
«Propreté» et «malpropreté» sont des notions purement humaines. Nous seuls disposons d’une pièce réservée à nos éliminations et nous voudrions que le chien en fasse de même en ne faisant ses besoins qu’à l’extérieur. Pour un chiot, le mot « propreté » signifie de ne pas faire ses besoins sur son aire de couchage, de nourriture et de jeux. Un minimum de compréhension et de rigueur s’impose. Pour faciliter son apprentissage, sortons notre chiot dès qu’il est réveillé, après chaque repas et après chaque activité physique. L’endroit doit être facilement accessible et recouvert du même type de substrat (les éleveurs favorisent généralement l’herbe ou la terre). Ayons toujours l’œil sur lui afin d’anticiper ses éliminations et apprenons à reconnaître ses postures pré-éliminatoires : s’il colle son nez sur le sol et qu’il tourne sur lui-même, c’est le moment de le sortir ! Promenons-le dans un lieu qui ne soit ni trop bruyant ni trop fréquenté, il serait bien trop distrait et attendrait d’être rentré à la maison pour se détendre… Choisissons des lieux propres et favorisons les rencontres avec les individus afin d’éviter toute carence de familiarisation. Ne soyons pas avare de félicitations, de caresses et de friandises ! Attendons qu’il ait fini de se soulager (le faire trop tôt le couperait dans son élan) et récompensons-le pour son comportement adéquat. Les félicitations doivent être systématiques et immédiates. C’est en l’encourageant le plus souvent possible sur « la bonne façon de faire » qu’il comprendra rapidement ce que nous attendons de lui. Une fois que le chien s’est soulagé, ne mettons pas immédiatement un terme à la sortie. Ce dernier, capable d’associer ce comportement avec la fin de la promenade cherchait à se retenir par la suite.
Restons calme, banalisons l’événement et nettoyons hors de sa vue (il pourrait interpréter ce geste comme un jeu) en utilisant de préférence du vinaigre blanc ou de l’eau gazeuse. Crier ou frapper notre animal ne l’aidera pas à faire des progrès, bien au contraire. Cela pourrait l’inciter à ne plus faire devant nous mais dans une autre pièce, par peur des représailles… d’accroître sa peur vis-à-vis de son maître, de freiner son apprentissage ou, pire, de développer des troubles du comportement comme la coprophagie (ingestion de ses propres excréments), pour les faire disparaitre et éviter la punition. Un des objectifs de tout propriétaire n’est-il pas d’instaurer la confiance comme base de la relation ? Laissons-lui un périmètre limité (pas une cage !) lors de nos absences pour réduire les zones qu’il peut souiller. Si nos absences durent trop longtemps, installons-lui un « carré d’aisance » (journal, serpillière...). Toutefois, nous devons toujours avoir à l’esprit que notre but est de lui apprendre à faire ses besoins dehors. Il est donc recommandé de ne pas trop recourir à cette méthode.
La punition la plus efficace est l’ignorance
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Le chiot a besoin d’apprendre auprès de sa mère. C’est pourquoi il ne doit donc pas avoir moins de 2 mois lors de l’adoption
Comportement N’accordons aucun crédit aux « cela passera avec l’âge » car, non, ça ne passe pas !
Le chien n’est pas un objet de consommation !
Comment punir son chiot ? Les avis divergent entre une méthode basée sur la compréhension et le respect, et une autre basée sur la contrainte et la violence. Il est pourtant possible d’apprendre des règles de vie à un être vivant (chien, chat, humain...) sans avoir recours aux coups ! Donnons-lui du temps, soyons compréhensifs… Réprimander, punir, dire « NON! » en le regardant longtemps dans les yeux, hurler, s’énerver, taper avec un journal, une laisse ou sa main ; le saisir fermement par la peau du cou, le secouer, le plaquer au sol... toutes ces réactions, proprement humaines, sont totalement contre-productives ! En réagissant ainsi, on enseigne à notre animal que les humains sont agressifs et qu’il est donc naturel d’être agressif avec eux. Le chien qui « se retourne et mord » ne fait que répondre légitimement à notre violence. Un chien est un être social qui recherche l’attention des humains. C’est pourquoi la punition la plus efficace (et qui permet de ne pas se mettre dans des états d’énervement irrationnel) est l’ignorance. Les autres ne servent qu’à se défouler et fragilisent la confiance que le chien a envers nous. La violence n’est jamais la solution !
Comment en faire un chien parfait ? En ne retenant qu’une seule chose : pour qu’un comportement se reproduise, on doit le renforcer… pour qu’il disparaisse, on doit l’ignorer ! Pour la plupart des chiens, le contact avec les humains est une récompense. Les bêtises permettent généralement d’attirer notre attention. C’est pourquoi tous les gestes pour le repousser et les « Non ! » de réprimande sont perçus comme étant la preuve d’un vif intérêt à leur égard… N’encourageons donc que les bons comportements, montrons-lui la voie !
Contact :
Victoria Chasle Castillo Comportementaliste Sites : www.1001comportements.com 1001comportements.overblog.com Formatrice de comportementalistes http://www.rhafael.com Tél. : 06 81 42 88 20
Avec sa fratrie, le chiot apprend les codes de socialisation primaire que sont la soumission, l’attachement, l’acquisition des autocontrôles et l’inhibition de la morsure…
Ce que l’on attend de lui
Les principaux problèmes rencontrés avec nos compagnons sont dus à nos croyances. Celles-ci créent des attentes et donc des déceptions : notre statut de « chef de meute » à revendiquer auprès des fortes têtes, les « gardiens » qui ne gardent pas la maison et qui ne sont finalement pas « sûrs d’eux », les « têtus » que l’on doit « soumettre », les « peluches » qui « adorent les enfants » mais qui, un jour, fatigués de se faire harceler, finissent pas mordre…
Mon chiot fait ses besoins dans la maison
Montrer au chiot où il ne doit pas faire ou le frapper ne lui indique pas le bon comportement. Lui mettre le nez dedans n’a rien de répugnant pour lui, cela lui montre juste que nous sommes imprévisibles et violents. Un chiot grondé sévèrement sera dans un tel état de tension qu’il ne pourra faire aucun apprentissage, du moins pas celui attendu. En punissant notre animal, on lui montre qu’il ne peut pas faire ses besoins devant nous, on l’incite alors à se cacher voire à ingérer ses excréments (coprophagie).
Spécial Chiens n°15 - 41
Comportement
Le Test de Campbell Mis au point par l’éthologiste américain William Campbell en 1973, ces tests permettent d’acquérir des informations sur le caractère de base du chiot. 3 types de comportements ont été définis : Agressif, soumis et indépendant. Ces différents exercices vous guideront donc dans le choix de votre compagnon. Ils peuvent être pratiqués par l’éleveur, en vue d’une sélection, ou par le futur propriétaire (en fonction de ce qu’il attend de lui et de sa future fonction au sein du foyer). Le test comprend 5 exercices, réalisables en peu de temps et faciles à interpréter.
L
Le chien démontrera son obéissance en vous suivant
es tests comportent 5 actions ou manipulations à réaliser, de 30 secondes chacune, et permettent d’avoir quelques indications sur le caractère d’un chien dès son plus jeune âge. Il faut normalement trouver en endroit neutre que le chiot ne connaît pas encore et relativement pauvre en stimuli pour qu’il ne soit pas distrait par l’environnement du lieu.
2) APTITUDE À LA COMPAGNIE DE L’HOMME
1) L’ATTRACTION SOCIALE
Debout près du chiot, éloignez-vous-en, en marchant normalement. Ses réactions révéleront clairement son aptitude plus ou moins grande à vous suivre. S’il ne vient pas du tout, il est très indépendant. Assurez-vous tout de même qu’il vous a vu démarrer.
Test de confiance Posez le sujet par terre et éloignez-vous d’environ 3 mètres. Accroupissez-vous et tapez doucement dans vos mains. Le chiot vous révèlera instantanément son degré de confiance. Définissez une zone de votre choix, pénétrez à l’intérieur et placez doucement le chiot en son centre, puis éloignezvous de lui de quelques mètres dans le sens opposé à celui par lequel vous êtes entré. Agenouillez-vous alors et essayer d’attirer le chiot en frappant doucement dans vos mains. Vous verrez alors s’il vient vers vous ou non, et, dans l’affirmative, s’il porte son fouet (queue) haut ou bas. Cela vous permettra d’apprécier son sens social et de tirer des conclusions sur sa nature, plus ou moins confiante, ou indépendante. ATTITUDE ET NOTATION Vient directement, la queue haute, saute, mord : DD Vient directement, queue haute, donne la patte : D Vient directement, queue basse : S Vient en hésitant, queue basse : SS Ne vient pas : I
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Test d’accompagnement Le chien démontrera son obéissance en vous suivant, sinon, voyez-y un signe d’indépendance.
ATTITUDE ET NOTATION Envie de suivre. Saute, donne la patte, mord, gronde : DD Suit directement, queue haute, dans vos pieds : D Suit directement, queue haute, dans vos pieds, saute : DD Suit directement, queue basse : S Suit en hésitant, queue basse : SS S’en va et se tient à distance : I Ne suit pas, va de son côté : I
3) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR CONTRAINTE Test de contrainte La façon dont il rejettera ou acceptera cette position indiquera son degré de soumission ou de résistance à la contrainte sociale physique. Si le chien gémit ou aboie, cela
Comportement peut indiquer une tendance naturelle difficile à corriger. En vieillissant, il pourrait répondre par des “vocalises” et susciter le mécontentement de vos voisins. Accroupissez-vous et couchez le chiot au sol en le roulant gentiment sur le dos ; tenez-le ainsi, une main posée sur sa poitrine pendant 30 secondes. Le chiot peut se défendre férocement, crier, se débattre, mordre ou bien se calmer et vous lécher les mains. Sa réaction indique l’acceptation ou le refus de votre autorité ainsi que ses tendances-réflexes : réflexes actifs de défense (agressif) ou réflexes passifs de défense (couard). ATTITUDE ET NOTATION Se bat férocement, queue battante : D Se bat férocement, queue battante, mord : DD Se bat férocement puis se calme : S Ne se débat pas, lèche les mains : SS
4) RÉACTIONS À LA DOMINANCE SOCIALE
ainsi 30 secondes : le chiot, qui n’a plus aucun contrôle, doit se fier entièrement à vous et accepter votre dominance. Vous observerez alors s’il s’accommode ou non de cette situation. Vous le reposerez ensuite à terre et noterez le résultat. (Durée 30 secondes) ATTITUDE ET NOTATION Se débat férocement, mord, gronde : DD Se débat beaucoup : D Se débat puis se calme, lèche : S Ne se débat pas, lèche les mains : SS A la fin des exercices, caressez le chiot et félicitez-le, quel que soit son comportement, puis ramenez-le à sa mère.
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Ce test est très pratiqué par les spécialistes canins mais il faut bien garder à l’esprit qu’il n’apporte qu’une information de tendance sociale non rigoureuse.
Un chien dominant pose ses pattes antérieures sur la nuque et le garrot du subordonné. Pour savoir s’il accepte votre domination, procédez de la façon suivante: accroupissezvous à côté du chiot couché; caressez-le doucement depuis le sommet du crâne, en descendant le long du cou et du dos; exercez éventuellement une certaine pression pour qu’il reste dans cette position. Son attitude sous la caresse indique son acceptation ou son refus de votre dominance sociale. Un chiot très dominant essaiera de mordre, grondera ou sautera sur vous. Le chiot indépendant se contentera de s’écarter. (Durée 30 secondes)
Trois D ou plus : Chiot dominant extraverti Tendance à la domination loyale, à l’assurance. Ce chiot doit être élevé avec logique et douceur, mais avec fermeté. Attention à ne pas lui laisser faire ses caprices. Grande aptitude au dressage, aux concours et au travail. Présence auprès des enfants déconseillée.
ATTITUDE ET NOTATION Essaie de mordre, gronde : DD Se débat beaucoup : D Se tortille, lèche les mains : S Roule sur le dos, lèche les mains : SS Ne se débat pas, lèche les mains : SS S’en va et se tient à distance : I
Deux S ou plus, avec un ou plusieurs I : Chiot soumis C’est à coup sûr un tendre, idéal pour les enfants. Il aura besoin de beaucoup d’affection et de compliments pour s’épanouir. Sensible aux remontrances, il peut également mordre par peur ou s’il est dans l’impossibilité de fuir.
5) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR ÉLÉVATION
Trois S ou plus : Chiot équilibré Ni agressif, ni trop soumis, peu susceptible, ce chiot s’adaptera à tous les environnements. Il est idéal pour les enfants ou les personnes âgées.
En répondant à votre appel, le chiot vous révèlera instantanément son degré de confiance
Test de la position élevée Le chiot se trouve alors dans une position d’abandon puisque c’est vous qui le maîtrisez complètement. Sa façon de réagir à cette situation indiquera à quel point il vous est soumis. Soulevez le chiot doucement, vos deux mains entrelacées sous son sternum, de façon qu’il ne touche plus terre. Tenez-le
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Comportement Deux S avec un I dans le test “Dominance sociale” : Chiot mal socialisé Chiot aux réactions imprévisibles. Si le test comporte également des DD ou des D sur la grille de cotation, ce chiot peut mal réagir aux remontrances et à la peur en attaquant. Si le test comporte d’autres SS ou d’autres I, le plus léger traumatisme peut le rendre peureux. Il réagira mal à la présence des enfants et sera difficile à éduquer. Si le total est constitué de notes contradictoires, il y a lieu de recommencer le test dans un endroit différent. Si l’on obtient les mêmes réponses c’est que le chiot observé est un cas particulier, au comportement changeant.
Ces tests permettent de déterminer les « tendances » caractérielles du chiot
Une indication et non une garantie ! Les tests de Campbell ne sauraient être interprétés comme une vérité scientifique. Ils permettent seulement de déterminer les tendances caractérielles du chiot. Le futur maître peut ainsi sélectionner, dans une portée, l’animal qui correspond le mieux à sa personnalité ou à l’utilisation qu’il veut en faire (chien de garde, de défense ou de compagnie). Mais ces tests n’ont de valeur que dans un contexte donné et ponctuel. Le comportement du chien pourra être largement influencé, voire modifié, dans les années ultérieures par son mode de vie et son éducation. Ainsi, un chien bien socialisé d’après les tests, peut par la suite se révéler agressif pour des raisons multiples mais souvent d’ordre relationnel : maître tyrannique, chien seul dans la journée... C’est pourquoi les tests de Campbell ne doivent en aucun cas être un argument de vente. Ils sont à considérer comme un guide pour l’éducation du chien que l’on s’est choisi.
EXERCICES COMPLÉMENTAIRES METTRE LE CHIOT EN PRÉSENCE DE CHIENS ADULTES, CALMES ET ÉQUILIBRÉS. S’il recherche le contact et se met en position de soumission (en offrant son ventre, couché sur le dos), l’animal est “bien dans sa peau” et s’intègre dans la société canine, et il est permis de penser qu’il en sera de même au sein d’une famille.
OBSERVER LES RÉACTIONS DU CHIOT AUX BRUITS (sifflets, claquements de mains) Noter les réactions du chiot : réagit-il de façon agressive en grognant ? Fuit-il ? Cherche-t-il à se cacher dans un coin ? Est-il indifférent ? Curieux ? Cherche-t-il une présence rassurante ? Reste-t-il prostré de peur ?
Si, au contraire, il refuse toute autorité extérieure, des problèmes de dominances risquent de se poser. S’il évite tout contact, des difficultés comportementales inhérentes à la peur et à la timidité sont à prévoir.
LE TEST DU MIROIR Il consiste à placer le chien âgé de moins de 3 mois devant une glace. • Si le chiot reste immobile, il est équilibré mais plutôt hardi et dominant. • S’il s’approche, puis recule, manifestant à la fois de l’intérêt et de la réserve, il est tendre et gentil. • S’il grogne ou s’enfuit, il est craintif et peu sociable.
LÂCHER LE CHIEN DANS UN ENVIRONNEMENT QUI LUI EST INCONNU ET NOTER SES RÉACTIONS • Le chiot extraverti crie, aboie, se promène (bonne réaction). • Le chiot timide, inhibé, pour sa part, reste sur place, tremble, a peur. • Le lymphatique rampe modérément. • L’indépendant flaire à droite à gauche. • Le soumis cherche une présence rassurante.
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LE TEST DU JOUET TÉLÉGUIDÉ • S’il saute dessus, le chiot est de nature plutôt agressive. • S’il l’ignore, c’est un indépendant. • S’il va se cacher, c’est un peureux. • Enfin, s’il s’intéresse au jouet, tout en prenant soin de l’éviter quand celui-ci se dirige vers lui, c’est un chiot bien équilibré
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Education
Mon chien
est fugueur !
Texte : Marie-Sonia Etchegaray et Karine Molinié
Voici un pro de l’escapade… Crédit photo : Fotolia
Votre chien a encore fugué ? Vous ne comprenez pas pourquoi il agit ainsi ? Comme 8 maîtres sur 10, vous êtes désabusés parce que votre chien a (encore) pété les plombs ! Face à cette situation, Marie-Sonia Etchegaray et Karine Moliné, auteurs du livre « Au secours, mon chien pète les plombs ! » nous proposent des explications et des solutions concrètes tirées de cet excellent ouvrage.
V
oilà bien un souci insoluble pour la majorité d’entre nous. Quel que soit le soin que vous prenez de votre chien et la hauteur du mur, il ne peut pas s’empêcher à la première occasion d’aller traîner dehors. Certains chiens disparaissent parfois des semaines entières ! Nous connaissons une personne qui a vu son chien revenir après deux mois d’absence. Où était-il passé ? Mystère !
Pourquoi votre chien fugue t-il ? Plusieurs explications : Il s’ennuie Tout d’abord, si votre chien ne voit personne de la journée parce que vous travaillez et qu’à la première occasion il file par le portail ouvert, c’est peut-être tout simplement parce qu’il s’ennuie ou qu’il a envie de voir les copains et d’avoir des nouvelles du quartier. Nous entendons souvent ceci : « Vous comprenez, il a un hectare pour lui tout seul, il n’est quand même pas à plaindre ! » Non c’est sûr qu’il n’est pas à plaindre mais cela ne l’empêche pas de s’ennuyer dans son hectare ! Paradoxalement, souvent les gens ayant des chiens en appartement s’en occupent plus, car ils sont obligés (normalement !) de le sortir plusieurs fois par jour. Alors que les propriétaires terriens oublient parfois le « truc » qui flâne tout seul dans le jardin. Comme si le fait de disposer d’un
56 - Spécial Chiens n°15
espace assez grand évitait l’ennui ! Essayez, vous, de rester tout seul des jours entiers dans une chouette propriété, sans piscine, sans Internet, sans téléviseur, sans téléphone et surtout... sans amis ! Et on verra si vous ne mourrez pas d’ennui. Inutile de vous le rappeler, un chien seul se morfond à mourir. Si vous avez ce cas de figure, prendre un autre chien peut s’avérer utile. À la condition que les deux loulous n’en profitent pas pour prendre la poudre d’escampette ensemble... Nous avons eu plusieurs clients dont les chiens fuguaient ensemble. L’un était l’heureux propriétaire de deux magnifiques Labradors noir et chocolat. Un autre avait un Labrador et une croisée Rottweiler. Un troisième un croisé de Beauceron et un croisé Husky. Dans les trois cas les chiens avaient facilement transformé « l’occasion » de se promener en habitude. Face à leur créativité pour passer les clôtures, ils ont tous eu droit au collier anti-fugue ! De la même façon, si vous possédez un chien que vous attachez à longueur de journée, il se sauvera dès que possible. Mettez-vous à sa place : une vie de bagnard enchaîné, quelle misère... Avec cette technique, vous obtiendrez un chien qui, à peine détaché, se met à courir d’autant plus vite que vous essayez de le rattraper. Et qui de surcroît fait la sourde oreille à tous vos appels. Très rapidement, vous n’oserez plus le lâcher et là on s’enfonce dans un cercle vicieux...
Education Il se sauve pour faire le tour du propriétaire Pas vraiment de la fugue mais plutôt une extension de territoire ! Il se sauve par peur Le chien pris de panique devant un orage, un feu d’artifice peut prendre la fuite par peur et ne plus revenir.
Comment résoudre le problème ?
Ah l’amour… encore une bonne raison de fuguer ! Crédit photo : Fotolia
Il est d’une race prédisposée à ça Inutile de vous faire des illusions si vous possédez un chien du genre race nordique, husky, malamute ou autre. Ce genre de chien, assez indépendant, supporte très bien de faire sa vie de son côté. Les chiens de chasse, habitués à patrouiller à la recherche du gibier ont aussi du mal à rester en place. Les propriétaires de Beagles et de Labradors en savent quelque chose... En prime ce sont en général des chiens nerveux qui ont besoin de courir et de se dépenser quand ils sont jeunes (voire jusqu’à un âge avancé). Ne vous étonnez pas de les voir quitter le domicile dès que l’occasion se présente. Les Montagnes des Pyrénées (les célèbres « patous ») conçus pour gérer toute la journée des troupeaux en parfaite autonomie seront aussi tentés de faire leur vie sans leur maître. Il est obsédé par le sexe Eh bien oui, il y a des chiens qui passent leur vie à fuguer pour aller au-devant de conquêtes féminines ou masculines ! Pour certains cela vire à l’obsession ! Ce phénomène touche aussi bien les chiens de race que les bâtards et les corniauds. Ils sont alors capables de faire 20 kilomètres et de disparaître plusieurs jours pour les beaux yeux de la belle que l’instinct ou l’odorat leur a fait découvrir... Et ils reviennent souvent avec de jolies cicatrices des combats qu’il leur a fallu mener pour décrocher les faveurs de l’intéressée. Il se sauve juste devant chez vous pour courser les voitures Ça n’est pas une fugue, mais plutôt l’instinct de prédation qui se réveille. Mettez-vous à la place de votre gaillard : il aboie, et l’intrus s’enfuie. Ça marche à tous les coups ! Et ça fonctionne aussi sur les mobylettes, les vélos, les joggers, le facteur... Quel pied pour votre chien : vainqueur sans risques tous les jours ! Cela nous est ainsi arrivé de voir un bichon haut comme trois pommes courser rageusement notre voiture, persuadé qu’il la faisait fuir !
Pour commencer, un premier point élémentaire mais avec lequel tout le monde commet l’erreur : ne hurlez pas sur votre chien à son retour. Cela ne sert à rien, au contraire. Le chien n’associe pas sa fugue avec la punition différée, c’est le retour à la maison qui devient alors synonyme de remontrances. Alors, même s’il revient à la maison cinq heures après son départ et que vous avez alerté la police municipale, la fourrière, la SPA et tous les vétérinaires de votre région, faites-lui la fête ! Pour gronder votre animal, il faut toujours le surprendre sur le fait : donc au moment du départ et au moment précis où il passe le portail, afin qu’il comprenne bien que « la fugue c’est mal ! ». Puis, face à un animal qui a cette manie, rusez ! S’il se sauve dans la journée quand vous êtes au travail, commencez par lui donner à manger le matin au lieu du soir. Cette astuce est bien connue des agents de gardiennage travaillant souvent la nuit qui ont besoin d’un chien vif et éveillé pour patrouiller. En effet après un bon repas, le chien fait comme nous : il digère ! Et pour ce faire, en général il dort. Comme un estomac canin met 12 heures à digérer un repas... il sera forcément moins motivé pour fuguer avec l’estomac plein. Bien sûr, s’il mange le soir, changez progressivement ses horaires, en coupant sa ration en deux doses, une le matin, une le soir. Allégez doucement l’une et augmentez progressivement l’autre, jusqu’à aboutir à un repas par jour, le matin, le tout étalé sur une période d’une semaine. Attention aussi aux races nerveuses et susceptibles Votre chien ne tient d’un retournement d’estomac, pas en place ? là mieux vaut respecter les Crédit photo : Fotolia consignes de votre vétérinaire. Si votre chien fugue au cours de vos promenades, changez régulièrement vos trajets ainsi que l’heure de balade. Cela évitera qu’il se croie chez lui partout et qu’il explore sans aucune crainte son territoire.
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Education
Avoir un grand jardin ne dispensera pas votre chien d’un certain ennui… Crédit photo : Fotolia
Si votre chien n’est pas du genre stressé mais plutôt bien dans ses poils et très sûr de lui, à chaque fois que vous l’emmènerez explorer une nouvelle balade et que vous constatez qu’il ne vous surveille plus mais est bien plus occupé par ce qui se passe autour, cachez-vous, sans un bruit et laissez-le vous chercher. Au bout d’un moment il va commencer à paniquer et là sans trop attendre sortez de votre cachette et faites-lui un gros câlin. Vous verrez que par la suite il regardera plus souvent où vous êtes et restera à distance raisonnable au lieu de partir à des kilomètres ! Attention tout de même à ne pas le faire avec un chien un peu craintif ou stressé car en voulant régler un problème vous risquez de déclencher une réaction « pot de colle » et de ne plus vous en dépêtrer ! En comportement, tout est une question de mesure... Travaillez le retour aux pieds. S’il est du style à prendre la poudre d’escampette au grand galop dès qu’il a mis un pied dehors, a fortiori si vous l’appelez pour tenter de l’arrêter, apprenez-lui à revenir aux pieds ! Cela vous servira pour vos balades ultérieures, quand il sortira en votre compagnie. Pour ce faire, achetez une longe de 10 mètres. Laissez-le filer au bout, puis appelez-le. Il va évidemment faire la sourde oreille. Là, deux tactiques : premièrement, vous l’appelez en vous accroupissant, et dès qu’il arrive, vous lui donnez un petit bout de fromage ou une croquette, quelque chose qu’il aime, ou faites-lui un gros câlin s’il préfère. Et IMMÉDIATEMENT vous le laissez repartir. Faites ça une ving-
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taine de fois durant la balade et il va vite comprendre que venir vers vous est agréable et non pas une corvée ! Souvent ces chiens qui ne reviennent pas ont assimilé que le rappel signifie se faire rattacher. En effet les maîtres ne les appellent que pour signifier la fin de la balade. Pas fou, le chien cessera très vite de revenir ! Avec ce système, une jeune femme qui avait un magnifique rottweiler qui n’obéissait absolument plus l’a vu revenir vers elle en une séance, alors qu’il faisait la sourde oreille jusque-là ! Deuxièmement, il vous ignore royalement et ne vient absolument pas, quelles que soient vos sollicitations ! OK : alors obligez-le à être attentif à vos déplacements. Et comment ? nous direz-vous. Simple ! Plus la longe est longue, mieux cela fonctionne. Laissez votre chien filer au bout de la longe. Quand il arrive à l’extrémité, changez sans prévenir de direction et appelez-le en tirant sur la longe. Il se rend alors brutalement compte qu’il est derrière et non plus devant. Résultat, il se précipite, vous dépasse, et fonce au bout de la longe. Idem, attendez qu’il arrive à l’extrémité et changez de nouveau de direction... Quand il aura couru ainsi une dizaine de fois sur toute la longueur de la longe, il commencera à réfléchir. À ce moment-là, se produit un mécanisme très intéressant : votre chien commence à surveiller vos déplacements pour savoir où vous allez. Là, ça commence à être gagné. Car celui qui dirige la balade, ce n’est plus lui mais vous ! Vous devenez sa référence, celui qui prend les décisions et que l’on respecte. Et en développant cet aspect de votre relation et en couplant ce réflexe avec le renforcement du rappel décrit ci-dessus, vous allez rapidement obtenir des progrès !
Education Cette méthode peut parfois suffire à supprimer l’envie de fuguer. En effet, à l’état naturel, c’est le chef de meute qui gère les déplacements du groupe. En montrant clairement à votre chien que vous êtes celui qui décide, vous imposez votre autorité en douceur et sans conflit. Si votre chien fugue pour faire un tour tranquille. Prenez deux bons copains qui n’ont pas peur des chiens, et que votre compagnon ne connaît pas. Armez-les d’un gros bâton, de casseroles, ou de n’importe quoi d’autre dont votre chien peut avoir peur. Cachez-les chacun dans la rue, un à droite, un à gauche, de façon à ne pas laisser d’issues de secours à votre fugueur ! Ensuite, arrangez-vous mine de rien pour provoquer la situation où votre chien se sauve, en laissant le portail entrouvert. Votre petit futé va vite découvrir l’aubaine. Au moment où il met les pattes dehors, vos amis vont lui foncer dessus en hurlant et en faisant tournoyer leur bâton, pour lui coller une peur magistrale. Qu’est-ce qu’il va faire ? Retourner en courant chez lui. Là vous l’attendez et immédiatement, vous le rassurez chaleureusement en lui faisant un gros câlin. Puis, mettezlui la laisse et vos amis ayant disparu, vous l’emmenez faire une bonne balade ! Si vous lui faites le coup plusieurs fois d’affilée, il va vite associer : la rue tout seul = danger, avec mon maître = sécurité. Vous aurez besoin de plusieurs copains, pour que votre chien ne les reconnaisse pas et ne réduise pas la situation dangereuse à deux individus précis. Vous avez aussi intérêt à prévenir les voisins pour qu’ils ne s’étonnent pas et n’appellent pas la SPA ! Si votre chien fugue seulement quand vous n’êtes pas là, partez de chez vous, demandez à vos amis de lui faire peur. Laissez alors votre chien rentrer tout seul et arrivez juste après. Faites-lui immédiatement un gros câlin et offrez-lui une bonne balade. Votre compagnon en tirera des conclusions identiques. C’est un peu compliqué à mettre en œuvre sur le moment, mais ça produit des résultats généralement fulgurants. Et puis par rapport au risque de voir votre chien se faire écraser ou rentrer plein de cicatrices après une bagarre, quelle tranquillité à long terme ! Si l’envie le reprenait après quelques mois, n’hésitez pas à lui refaire une séance et il sera calmé de façon durable.
de votre chien avec une trompette de stade ou de tout autre objet hyper bruyant (il peut aussi hurler en même temps!). Votre chien sera surpris et surtout choqué par ce bruit effrayant. À ce moment-là appelez-le du jardin d’un ton amical et quand il arrive sur vous, vous lui faites un énorme câlin, comme s’il venait d’échapper à un terrible danger... Attention il ne faut absolument pas que le chien puisse vous associer au bruit qui le terrifie ou vous prenez le risque qu’il ait peur de vous en plus de rendre complètement inefficace l’action menée, donc réagissez juste après le coup de Klaxon, mais pas trop tard, c’est-à-dire entre les 1 à 3 secondes qui sui-vent. Nous avions des clients totalement impuissants devant les courses effrénées de leur chien. Ce dernier courait après toutes les voitures, avec tellement de rage que cela avait valu deux plats du ventre à sa maîtresse ! Après mise en place de la technique du Klaxon le chien a totalement cessé ses poursuites : aujourd’hui, il reste couché dans le jardin à regarder les voitures. Efficace non !
Les chiens de chasse, habitués à patrouiller à la recherche du gibier ont aussi du mal à rester en place ! Crédit photo : Fotolia
Si votre chien sort de chez vous pour courir après les voitures. S’il a cette manie, mettez un ami dans une voiture que le chien ne connaît pas, et demandez-lui de passer devant chez vous les vitres baissées et à petite vitesse. Votre chien va sauter sur l’occasion d’une bonne course ! Dès qu’il arrive à la hauteur du véhicule (ce qui doit se faire à proximité de votre portail, pas des kilomètres plus loin pour être efficace) votre ami stoppe la voiture et par la fenêtre (le timing est primordial !) corne vigoureusement les oreilles
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Education Ne punissez jamais votre chien lorsqu’il revient ! Crédit photo : Fotolia
Son instinct de chasseur peut le mettre sur la piste d’un lapin ! Crédit photo : Fotolia
Mais nécessairement, à partir du moment où vous avez obtenu de votre chien qu’il cesse de fuguer, veillez à ce qu’il ne s’ennuie pas sinon il risque d’être à nouveau tenté. Il fait un effort de son côté, alors faites-en un aussi, et offrez-lui fréquemment des grandes balades, de façon à ce qu’il puisse dépenser son énergie, mais pas sans vous ! Offrez-lui des os en peau à ronger quand vous partez, en bref essayez de le distraire au maximum. Et puis en vieillissant, votre compagnon devrait normalement devenir plus casanier...
Si votre compagnon fugue par besoin de reproduction intensive, et qu’il cavale après toutes les chiennes en chaleur, vous aurez plus de mal car en général l’instinct est plus fort que tout. Vous aurez beau faire, votre don Juan ne se calmera sûrement pas. S’il résiste à toutes les techniques précédentes, il faudra envisager des moyens plus radicaux comme la pose d’une clôture radioélectrique, en général efficace. Cette clôture, invisible car constituée de fils très fins envoie des impulsions dès que votre chien s’en approche. Il en existe aujourd’hui des modèles spécialement adaptés aux petits animaux de compagnie. C’est une solution adoptée de plus en plus souvent par les éleveurs, qui ne peuvent se permettre de surveiller vingt chiens ou plus en même temps. Quand le chien approche de la clôture, un bip sonore le prévient d’abord qu’il approche de la limite dangereuse, puis s’il avance encore, il reçoit une impulsion électrique. C’est sévère, mais parfois nécessaire face à l’obstination de certains chiens à courir la gueuse ! Avec ce système, très répressif, vous supprimerez l’effet, c’est-à-dire la fuite, mais pas la cause : l’hypersexualité. Néanmoins, dans ce dernier cas, il faut savoir que la seule solution reste la castration. Or tout le monde n’a pas forcément l’envie d’ôter les attributs de leur compagnon.
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Retrouvez beaucoup d’autres situations types : Mon chien n’obéit pas, il déprime, est agressif… à travers ce livre : « Au secours, Mon chien pète les plombs ! », Éditions GERESO, 20 €. Découvrez comment éduquer et responsabiliser votre animal, afin de toujours garder le contrôle ! Ecrit avec humour et clarté, sa lecture est un véritable plaisir et tout devient limpide. Sans doute le meilleur ouvrage sur le sujet. Retrouvez ce livre ainsi que sa version eBook sur la librairie de l’éditeur : http://www.la-librairie-rh.com Les auteurs : Marie-Sonia Etchegaray est comportementaliste et intervenante au Centre d’études et de Formation au Comportement Animalier (CEFA). Elle travaille avec plusieurs associations, au sein desquelles elle conseille et accompagne les familles qui adoptent un chien. Karine Moliné est présidente du Groupement Européen des Comportementalistes Canins (GECC), et éducateur comportementaliste canin et félin. Formatrice agrée, elle est habilitée par le ministère de l’intérieur à délivrer les attestations d’aptitude à la détention de chiens catégorisés et mordeurs.
Education Marie-Sonia Marie-Sonia
« Quand j’avais 25 ans, j’avais recueilli durant un mois un gros chien noir, croisé labrador très sympathique. Je l’avais surnommé Albert, en attendant de lui trouver un nom plus canin. Il m’a pris de vitesse : il a commencé à répondre à cette appellation quasiment tout de suite ! Qu’auriez-vous fait à ma place ? J’ai continué à l’appeler ainsi. Et je vous assure que quand vous criez autoritairement : “Albert aux pieds” à un gros toutou noir à l’allure débonnaire, vous n’avez pas l’air futé ! » Ce chien était expert en balades solitaires. Rien ne l’arrêtait, ni les clôtures, ni les laisses : même attaché il arrivait à prendre la poudre d’escampette. Je le surveillais mais il réussissait toujours à trouver une occasion de s’enfuir. Le garde champêtre me l’a ramené une première fois, puis (comme je l’avais équipé d’un collier avec mon numéro de téléphone) j’ai reçu une série d’appels dont voici un échantillon : « Bonjour, votre chien est en train de faire les poubelles de l’école, merci de venir le récupérer. » « J’ai recueilli votre chien, pouvez-vous venir le chercher ? » « Votre chien a bon appétit, il a fini tous les restes de notre buffet de mariage (!) » Sans compter les remarques de gens du village, du style : « Ha, c’est ton chien que j’ai vu dormir entre les chaises du bar du village ? Ça doit lui plaire, il y est tous les soirs ! » Avouez que ça fait sérieux ! Au final, j’ai dû lui trouver un maître capable de stopper ses velléités de balades et surtout possédant un jardin mieux clôturé que le mien !
Marie-Sonia
« Mon oncle avait un chien, répondant au doux nom de Dimitri pour avoir été trouvé le jour du saint du même nom. Cet impayable ratier, dès que l’occasion se présentait, passait le portail, prenait le large et partait faire le tour du propriétaire. Et sans se soucier de son petit gabarit, il collait de vigoureuses raclées à tous les chiens qui osaient rentrer sur ce qu’il estimait être « son » territoire, bien plus vaste que le jardinet de son maître. Puis il faisait quelques poubelles et finalement rentrait, avec quelques cicatrices et accompagné d’un délicieux effluve de charogne... »
À titre d’exemple, voilà une anecdote. J’étais sur le bord de mer il y a pas mal d’années, en été, et je promenais ma jeune chienne. Celle-ci était tout étonnée de découvrir pour la première fois une étendue d’eau aussi grande et oh surprise, salée. Elle pataugeait avec insouciance et petit détail, elle était en chaleur. Soudain, venu d’on ne sait où, un corniaud de taille moyenne qui ne ressemblait vraiment à rien arrive au galop. Sans s’embarrasser des présentations d’usage, ce dernier saute directement, dans l’eau, à califourchon sur ma chienne ! Et paf ! J’avoue que ce n’est pas délicat, mais à l’époque, j’ai juste eu le temps de fermement décrocher les fesses de l’intrus d’un joli revers du pied droit pour éviter à ma chienne de se retrouver à la tête d’une portée de magnifiques et incasables bébés corniauds ! Un peu plus tard, en remontant la rue, je passe à côté d’un habitant qui me dit avec un grand sourire (et pas fâché du tout de ce que j’avais fait subir à son chien) : « Alors vous avez fait connaissance avec Tac Tac ? – Pardon ? – Oui, c’est mon chien, je l’appelle comme ça parce que c’est le chien le plus rapide de l’Ouest... Il a le record du plus grand nombre de coups de pied aux fesses de toute la région ! Il a fait des petits à toutes les chiennes à 12 kilomètres à la ronde... » Un comme ça, son maître ne devait pas le voir à la maison bien souvent !
Karine
« Une dame est venue consulter avec Baïkal un mâle Husky très sûr de lui et Isis une femelle croisée Husky et Berger Allemand. Une vraie beauté d’ailleurs avec sa robe noire et feu, et ses yeux bleus en amande. Ses chiens avaient pris l’habitude de partir en promenade tous les jours dans les environs de leur maison. Au début tout se passait bien mais plus le temps passait et plus ils s’éloignaient. Pour finir ils faussaient immédiatement compagnie à leur maîtresse en partant à toute allure, puis revenaient plusieurs heures après l’attendre à l’endroit même où elle avait garé sa voiture ! Ils n’étaient pas perdus mais le côté agréable des promenades était bel et bien fini. À force de faire la même promenade tous les jours, ce couple de chiens avait fini par l’insérer dans son territoire : ils en connaissaient tous les détails ! La balade servait alors à vérifier si tout allait bien dans la zone, à rencontrer les nouveaux arrivants, puis ils retrouvaient leur lieu d’habitation ! » Ce cas était typiquement le cas d’Albert, notre gros chien noir du début. Albert, paradoxalement, avait un excellent rappel : si on le croisait dans la rue au moment où il partait et qu’on le rappelait, il revenait aussi sec, ravi d’avoir un câlin... Et repartait un peu plus tard, quand il était seul. En fait il adorait faire le tour du quartier !
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Sport
L’agility,
un sport pour tous ! Photos : Amélie Delcroix, www.studio-dorimel.com
Nous avons tendance à l’oublier mais les sports canins, facteurs d’intégration sociale et d’épanouissement, ouvrent aussi leurs portes aux petits gabarits. L’agility est devenu ces dernières années, le nouveau moyen de jouer, de bouger avec son compagnon, la complicité en prime !
Q
ui a dit que l’agility n’était réservé qu’aux grands chiens ? Ces « poids plume » que sont les Chihuahuas, Schipperkes ou autres Pinschers, ont eux aussi le droit de montrer leurs exploits au grand public ! C’est pourquoi ce sport a mis en place des épreuves pour petits quadrupèdes. Les obstacles et la durée des parcours sont adaptés à leur gabarit. Ainsi, les « minis » se livrent à des courses incroyables, qui étonneront les plus sceptiques. Même en simple spectateur, il est toujours impressionnant d’assister à un parcours de compétition !
Le principe Née en Angleterre en 1978, cette discipline s’inspire des compétitions équestres de saut d’obstacles. Face au succès, cette nouvelle animation fait très vite son apparition sur le continent. Sport canin récent mais de plus en plus répandu, l’agility se définit comme une discipline de jeu consistant à faire passer divers obstacles regroupés sur un parcours et ce, sans laisse ni collier en un temps déterminé. Haie, slalom, mur, tunnel, pneu, balançoire… sont disposés de manière à former un parcours modulable selon le degré de difficulté déterminé par l’épreuve et l’imagination du juge. Le maître court à côté de son chien et l’encourage afin qu’il franchisse complètement les obstacles, en respectant un ordre de passage défini.
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Un Caniche « explosif » qui s’éclate en agility !
Les avantages L’agility est une course d’adresse avant d’être une course de vitesse : il faut franchir chaque obstacle correctement avant de les franchir à pleine vitesse, le but étant de réaliser un parcours sans pénalités. Ce sport permet non seulement au chien de se socialiser, mais aussi de dépenser son énergie de façon contrôlée et constructive. Les races les plus prisées sont les plus véloces et en grande partie des chiens de bergers: Border Collie, Bergers Belges, Bergers des Pyrénées et Bergers des Shetlands. Cependant, la discipline est accessible à toutes les races, même les plus petites (puisque les obstacles sont fonction de leur taille) ou les plus inhabituelles. L’agility suppose un chien équilibré, sociable et parfaitement à l’écoute de son maître.
Deux types d’épreuves Un parcours type est composé de 15 à 20 obstacles. Il y a 2 types d’épreuves homologuées, l’agility, avec zone d’arrêt (la table) et zone de contacts (passerelle, balançoire, palissade), et le jumping, sans zone d’arrêts ni de contacts, privilégiant la vitesse. Les fautes possibles sont les chutes de barres ou d’éléments, le non-respect de la zone de contact et les refus. L’agility Celle-ci comprend différents types d’obstacles : des sauts (haie, pneu, saut en longueur, mur), des obstacles à zones (passerelle, palissade, balançoire, table) et des obstacles de passage (tunnel souple dit “chaussette”, tunnel rigide, slalom). Sur les obstacles à zone, le chien doit obligatoirement mettre au minimum une patte sur les zones de montée comme de descente (début et fin d’une autre couleur) sinon il y a une pénalité. La table : le chien doit monter dessus et attendre 5 secondes (le juge décompte) avant de repartir.
Sport Où et comment en faire ?
Vitesse et précision, le slalom, obstacle de tous les challenges
Le jumping Le jumping est essentiellement composé d’obstacles de sauts, tunnels et d’un slalom. Le tracé des épreuves est laissé à l’imagination du juge, officiant lors des concours, qui s’appuie sur un règlement international. Les sauts : il s’agit pour la majorité de saut en hauteur. Il y a aussi souvent un mur, un pneu et un saut en longueur. Il peut également y avoir un saut double. Le slalom : il comporte généralement 12 piquets. Le chien doit rentrer avec le 1er piquet à sa gauche et faire le slalom dans l’ordre. Les tunnels : il y a deux types de tunnels : les tunnels rigides (qui peuvent ne pas être droits) et les tunnels souples aussi appelés « chaussette ».
Les points A l’occasion d’un concours, l’équipe “maitre-chien” doit mettre en évidence leur grande complicité et la qualité d’exécution des différents obstacles. Un temps est également imposé : dès que le duo commence à dépasser ce temps, il y a des pénalités. Toutefois, la vitesse n’est pas la priorité dans le parcours, mais sa qualité d’exécution. A chronomètre égal, l’équipe qui aura réalisé le parcours avec le moins de fautes, donc moins de pénalités, sera classée devant. Les pénalités sont les fautes et les refus que peut faire un chien sur le parcours, chacun étant pénalisé par 5 points. Si un chien prend le mauvais saut ou un saut à l’envers, il est éliminé. S’il fait 3 refus et plus, l’élimination est aussi inévitable. En revanche, le nombre de fautes (saut de zone ou barres qui tombent) ne peuvent amener à une élimination. S’il y a trop de fautes, le conducteur peut être non classé.
Cette discipline d’origine anglaise s’inspire des compétitions équestres
Un parcours d’agility coûte très cher, de plus, il est difficile d’apprendre à son chien sans être aidé. On peut bien sûr installer quelques sauts et un petit slalom (le nombre de piquets peut varier mais il doit rester pair) dans son jardin… mais pour pratiquer ce sport, la meilleure solution est de s’inscrire à un club canin proche de chez vous. La plupart des clubs offrent l’infrastructure, les séances en groupe, voir un moniteur d’agility. En France, plus de 400 clubs dépendant de la Société Centrale Canine pratiquent ce sport, avec plusieurs centaines de concours et plusieurs milliers de licenciés (autant de femmes que d’hommes). Vous pouvez retrouver la liste des clubs locaux sur le site : www.france-agility.com
Tout en douceur L’agility est un excellent moyen de canaliser l’énergie de son compagnon. Toutefois, il est recommandé de ne pas le forcer ce qui aurait pour effet de le braquer ! Il faut que cette discipline reste pour votre Chihuahua, un jeu et non une corvée. Pour cela, il faut penser en tant que chien : connaître ce qui lui fait plaisir ou ce qu’il craint. Ne jamais lui demander des choses au-dessus de ses moyens. Il doit toujours exécuter l’exercice de façon amusante et complice, tout en étant détendu… il ne doit y avoir aucune obligation ou de réprimande en cas d’échec de la part du chien, l’échec étant plus souvent imputable au maitre (un simple mouvement d’épaule « imprévu » peut le déconcentrer). Le but est toujours d’utiliser un exercice qu’il exécute facilement, à un plaisir. Arrangezvous pour que systématiquement l’exécution soit à sa portée. Une situation d’échec détruirait son plaisir à travailler alors qu’une situation de réussite la renforcera et confortera son goût pour cette discipline. Par conséquent, ne quittez jamais le terrain sur une déception. S’il ne passe pas l’exercice, ne vous acharnez pas, ne faites pas trop durer la séance, laissez-lui le temps d’assimiler et finissez votre séance sur un exercice qu’il exécute facilement, et en le félicitant chaleureusement. Pour conclure, le grand intérêt de l’agility est que votre compagnon doit vous suivre s’il veut s’amuser… de quoi renforcer encore plus votre relation, déjà très fusionnelle !
Par tous les temps ! Les concours ont lieu en toutes saisons et même lorsqu’il pleut
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Sport
Même les races rares ont leur place en agility et peuvent être très véloces, à l’image de ce Bouvier de l’Entlebuch qui pousse des pattes arrières pour sortir du tunnel
Peu importe le gabarit, l’agility va à tous les chiens !
L’agility est un jeu !
Les épreuves d’agility non homologuées : Elles sont ouvertes à tous les chiens de plus de 18 mois et possédant une licence délivrée par la Société Centrale Canine. Les épreuves d’agility homologuées : Elles sont réservées aux chiens de toutes races, de plus de 18 mois, inscrits sur un livre des origines reconnu par la F.C.I. (Fédération Cynologique Internationale), sans obligation d’être confirmés, et possédant une licence. Les chiens concourent dans la catégorie correspondant à leur taille (A, B, C ou D). La hauteur des barres est donc dépendante de la catégorie et la vitesse demandée est également calculée en fonction de chaque catégorie. Les plus petits chiens (comme les chihuahuas, par exemple) concourent en catégorie A (jusqu’à 35 cm) quand les plus grands concourent en catégorie C (a partir de 47 cm). Les chiens géants ou les molosses concourent en catégorie D.
Licence obligatoire
Toute personne désirant pratiquer ce sport doit être titulaire d’une licence délivrée par la Société Centrale Canine via la Commission Nationale d’Education et d’Activités Cynophiles (CNEAC). Pour obtenir une licence (compter 3 à 4 semaines) vous devez remplir et imprimer le formulaire disponible sur le site de la CNEAC (Commission Nationale Education et Activités Cynophiles). Une fois remplie, la licence signée par le Président de votre club sera envoyée à votre C.T.R (conseiller technique régional) accompagnée des documents demandés. Le secrétaire de la CNEAC retournera votre licence à votre C.T.R qui la fera parvenir au Président de votre club. Au « go » du juge, le maitre libère le chien après 5 secondes d’attente sur la table Faire balancer une planche et ne la quitter qu’une fois que la planche a touché le sol, tout en mettant une patte dans la zone colorée : la balançoire, l’obstacle le plus difficile…
Pour plus de détails :
Site de la Commission Nationale Education Agility : http://www.france-agility.com Forum : http://agilitydreamteam.forumactif.com Société Centrale Canine 155, avenue Jean Jaurès 93535 Aubervilliers Cedex Tél. : 01 49 37 54 00 Site : www.scc.asso.fr E-mail: contact@scc.asso.fr
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Interview
d’une passionnée Eleveuse et agilitiste depuis plus de dix ans, Amélie Delcroix nous en dit plus sur ce sport d’adresse et de vitesse, ouvert à toutes les races. Une activité idéale pour renforcer les liens qui vous unissent à votre compagnon ! A qui s’adresse l’agility ? Amélie Delcroix : A tout le monde : pas d’âge (les plus jeunes en concours ont autour de 6 ans, les plus âgés, plus de 80 ans) ni de milieu social, ni de profession : une fois au club avec son chien, on laisse ces considérations-là à la porte. A noter que même les handicapés peuvent concourir, différentes classes existent. Coté chiens, tous les chiens des plus petits (moins de 25 cm) au plus grands (plus de 70 cm), qu’ils soient de race ou non, y sont les bienvenus.
Existe-t-il des races prédisposées et d’autres incapables de répondre à ce genre d’exercices ? Il existe effectivement des races dont la morphologie s’y prête peut-être mieux, les chiens longilignes et filiformes, légers et véloces par exemple. Cependant, c’est plus un problème d’éducation qu’un problème de race : tous les chiens, avec ou sans race, peuvent pratiquer ce sport. La seule contrainte est qu’effectivement, ce sera plus difficile de démarrer avec un Dogue Allemand adulte qu’avec un chiot Shetland, mais tous les chiens adultes peuvent commencer si le moniteur sait adapter ses méthodes au chien.
Quelles sont les différentes classes (selon les races, le poids) ? 4 classes de tailles pour le chien : A (moins de 35cm), B (35 à 47 cm), C (plus de 47 cm) et D (molossoïdes, chiens géants, races peu véloces). Dans la majorité des cas, c’est la taille qui
Sport prime, à part quelques exceptions qui ont été déterminées par le club de race (Shar Peï ou Hovawart en D, American Staff en B par exemple). Il faut aussi retenir que certaines épreuves ne sont pas accessibles aux chiens qui ne sont pas inscrits au LOF, celles qui sont qualificatives pour les Championnat de France et le Championnat du Monde. Même les chiens non inscrits a un livre des origines, s’ils n’ont pas accès au Championnat du Monde, peut avoir accès a de belles finales internationales comme l’European Open.. Sur les concours, 4 épreuves ont lieu (3 agility et un jumping) et seules 3 d’entre elles sont ouvertes aux chiens non-lof. Côté maître, 4 catégories existent : Poussin, Juniors, Sénior, handicapés. Les enfants concourent soit en poussin soient en junior en fonction de leur âge (jusque 14 ans) puis ensuite tout le monde concoure en Sénior. Les personnes handicapées bénéficient d’une classe propre en fonction de leur handicap, par exemple, les aveugles peuvent concourir avec un guide, et les handicapés moteurs en fauteuil roulant. Il n’y a pas de différence homme/femme.
Que peut apporter ce sport à nos compagnons ? Cela doit être et rester avant tout un jeu, un moyen de consacrer du temps à son compagnon, à renforcer des liens de complicité. Il faut donc s’amuser et garder à l’esprit qu’il n’y a pas d’enjeu : pas d’argent, pas de couverture médiatique ; juste une reconnaissance éventuelle dans un microcosme. Et parfois un paquet de croquettes ! Il faut donc d’abord l’appréhender comme un loisir même si ensuite, on peut prendre goût à la compétition. Ceci étant, la compétition doit rester fair-play, dans le respect de son chien qui n’est presque jamais responsable des éliminés et des autres concurrents. Pour être premier, il faut un dernier…
Racontez-nous votre parcours… J’ai commencé en octobre 1999. A l’époque, ma petite croisée Epagneul/Border collie, Olive, avait 18 mois, j’ai entendu parler de la discipline par le bouche à oreilles, et je me suis dit pourquoi pas… j’ai fait mon premier concours en juin 2000, le second en septembre ou elle faisait 2 podiums, puis le troisième où cette fois, elle gagnait 2 épreuves. Le virus était pris… Mon second chien, Rochet, un Border Collie inscrit au LOF, a commencé les concours en septembre 2002 à 2 ans. Grâce à Olive, j’ai eu la chance de gagner un nombre incroyable d’épreuves, des sélectifs puis d’être sélectionnée à plusieurs finales nationales (2002-2005-2006-2007), avant sa mise en retraite en 2007 et l’arrivée de mon troisième chien, une femelle Border Collie, Eriador, avec laquelle je concoure actuellement en 3e Degré, également appelée Classe Champion. Je suis également monitrice d’agility depuis 2005.
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Sport Expliquez-nous dans les grandes lignes en quoi cela consiste C’est un sport d’adresse et de vitesse, mais l’adresse prédomine. Le but est de franchir un parcours d’obstacles divers, inspirés des concours d’équitation, en guidant son chien de la voix et du geste. Il faut franchir tous les obstacles sans pénalités, être « sans faute » et le plus rapide. Il faut donc trouver le savant dosage entre vitesse et technique. L’équipe maitrechien s’entraine en club avec un moniteur. Quand l’équipe est prête, elle peut choisir de sortir en concours (ou pas, il n’y a pas d’obligation), ou elle pourra mesurer son niveau à d’autres équipes venues de toute la France et parfois de l’étranger. Sur un concours ont lieu 8 épreuves. Chaque chien peut participer à 3 ou 4 épreuves, selon son niveau, et qu’il est ou non inscrit a un livre des origines. Les chiens non-inscrits au LOF concourent sur 3 épreuves : 2 agility : l’Open et le Grand Pris de France, et un jumping. S’ils sont d’un bon niveau, le maitre peut choisir de concourir sur un Open et un Jumping dit « Plus » dont la technique est supérieure, en lieu et place des épreuves Open et Jumping. Si les chiens sont inscrits à un livre des Origines, le chien débutant concourra sur l’épreuve d’agility 1er degré jusqu’à ce qu’il obtienne son brevet. Il concoure dans la même journée sur les épreuves Open, Grands Prix de France et Jumping. Une fois qu’il a obtenu son brevet d’Agility, il concoure en 2e degré d’agility, et peut choisir de concourir soit sur l’Open et le jumping de base, soit sur les épreuves « Plus ». Un chien qui a fait plusieurs podiums en 2e degré peut passer en 3e degré, la « classe Champion » et dans ce cas, il concoure obligatoirement sur les épreuves « plus » en plus du Grand Prix de France.
La licence est-elle obligatoire comme tous les sports ? Quel est le budget à prévoir pour cette activité ? La licence n’est obligatoire que pour aller en concours. Pour pratiquer en club, il faut prévoir uniquement l’adhésion dans le club que l’on aura choisi. Coté budget, une fois que l’on y a pris goût et que l’on veut sortir en concours, on peut prévoir de bonnes baskets, éventuellement des crampons, des vêtements de sport, une tente pour être a l’abris du vent et de la pluie (puisque les concours ont lieu principalement en extérieur), des chaises pliantes, une caisse de transport pour le chien, différents jouets et récompenses, etc. On peut aussi « en bonus » se faire plaisir avec les différents stands que l’on trouve sur les concours et qui permettent « d’afficher » son chien (photographes, produits personnalisables, boutiques spécialisées, fan-club de l’équipe de France, etc.)
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Par la suite, la licence d’agility coûte 17 €, une adhésion en club dépend des clubs et de la région où l’on se trouve (de 50 € a plus de 200 € l’année). Le matériel de base pour aller en concours nécessite un budget d’environ 200 à 250 € selon ce que l’on achète. Ensuite, un engagement en concours coûte de 11 à 13 € et selon les concours que l’on choisira, il faudra prévoir un budget carburant, tout comme les déplacements dans son club.
Où et comment pratiquer ? Où et comment pratiquer ? En club, soit dans celui à côté de chez soi, soit plus loin dans un club plus côté ou avec une meilleure réputation. Parce que tous les clubs ne se valent pas, en termes de méthodes principalement, et parce que on peut avoir des affinités avec des personnes plus qu’avec d’autres. A ce jour, être affilié à un club est obligatoire pour pratiquer cette activité.
Comment motiver nos chiens ? Que faut-il faire et ne pas faire ? Il est important de trouver un moniteur avec qui le courant passe bien, en qui on peut avoir confiance, dont les méthodes sont basées sur la recherche de la motivation et non pas sur la contrainte. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, dit le proverbe, et c’est particulièrement vraie. Toute contrainte ou violence est à prohiber absolument, il faut inciter le chien à faire ce qu’on lui demande et ne pas le forcer.
Certains chiens peuvent-ils se braquer ? Comment savoir s’il apprécie ? Forcer le chien, utiliser des méthodes mettant de la pression, conduit toujours à des résultats plus ou moins hasardeux. Certains chiens acceptent la pression, d’autres non, et si certains vont refuser tout net de continuer, d’autres vont simplement « exploser », devenir incontrôlables, aboyer voir hurler, mordre… On voit tout de suite si un chien n’aime pas ce sport : son attitude globale, l’enthousiasme qu’il y met, etc. Après, le maître peut aussi s’être fourvoyé dans sa façon de faire, n’avoir pas su présenter cela suffisamment comme un jeu.
Un temps d’acclimatation est-il nécessaire ? Au bout de combien de temps le chien devient plus « autonome » et efficace ?
Sport Il n’y a pas vraiment de temps d’acclimatation, mais un temps d’apprentissage. Être très progressif, (ne pas bousculer le chien ou tout vouloir à la fois) est la clé. Le temps nécessaire pour que le chien soit plus autonome, qu’il ait acquis le franchissement correct et en sécurité de tous les obstacles dépend beaucoup des individus. De plus, selon que l’on démarre avec un chien adulte ou un chiot, le temps nécessaire à l’apprentissage change : avec un adulte, il est possible de lui apprendre à sauter plus tôt par exemple. Par contre, avec un chiot, si on peut faire une foule de choses fondamentales (musculation, prise de conscience du train arrière, mise en place des ordres, apprentissage en fractionné des obstacles, etc.) il y a beaucoup de choses qu’il est conseillé d’éviter avant 8 à 15 mois selon les races (slalom, sauts, franchissement de palissade, recherche de la vitesse). Par ailleurs, l’autonomie du chien est aussi due à la façon dont le maître va « conduire » son chien. Généralement, on considère qu’une période de 8 mois à 1 an permet déjà d’avoir de bonnes bases. Ensuite, on a toujours la possibilité de progresser.
Le maître doit t’il être nécessairement un sportif pour pratiquer l’agility ? C’est un plus, mais cela dépend aussi du chien. Etre sportif quand on a chien véloce facilite le travail, ceci étant dit, si le chien doit respecter des points de passage obligatoire (les obstacles) ce n’est pas le cas du maitre qui est libre de passer ou il veut. On peut donc avec un bon travail en amont, conduire « à distance » un peu comme si le chien était « téléguidé » et donc nécessite moins de course. Enfin, comme je l’ai dit plus haut, ce sport est ouvert a tous, y compris aux enfants, aux personnes âgées et aux handicapés. Il suffira pour le moniteur de développer des méthodes d’entrainements qui s’adapteront aux maitres et à ses possibilités physiques.
Quelles différences entre l’agility et le jumping ? C’est simple : les épreuves dites « jumping » sont des épreuves de vitesses et de précision (trajectoires, commandements) ou l’on retrouve les sauts, le pneu, le saut en longueur, le slalom, les tunnels (souples et rigides). Les épreuves « agility » sont des épreuves où l’on retrouve en plus les obstacles dit « de courage » à zones, où le chien, pour sa sécurité, doit poser une patte dans la zone colorée à la montée et à la descente de l’obstacle : passerelle, balançoire, palissade. Ainsi que la table, zone d’immobilité où le chien doit rester bloqué 5 secondes. On ne retrouve pas forcement tous les obstacles sur chaque parcours : chaque juge choisit quels obstacles il intègre dans son parcours en fonction de son imagination et en respectant le règlement français d’agility.
La hauteur des obstacles est fixée par le règlement, de même que les dimensions des obstacles.
Quels sont les autres sports à pratiquer avec son chien ? Il existe une multitude de possibilités : flyball, frisbee, oberythmée, canicross, canimarche, bike-joering, attelage pour les disciplines dites sportives, mais il existe aussi de nombreuses disciplines utilitaires : troupeau, obéissance, cavage, pistage, recherche utilitaire, etc.
Que pourriez-vous conseiller aux lecteurs avant de se lancer ? Tout d’abord, de s’assurer que le chien est en bonne santé : un check-up vétérinaire s’impose, éventuellement, pour les grandes races, un jeu de radios des hanches, vérifier que son poids lui permet de commencer à avoir une activité sportive s’il était sédentaire. Ensuite, voir régulièrement un ostéopathe animalier qui pourra résoudre tous les petits problèmes de motricité très fréquents chez tous les chiens, mais qui passent souvent inaperçus. Ne jamais oublier l’échauffement du chien comme du maître... Et surtout prendre le temps de voir plusieurs clubs si on en a l’opportunité, presque tous proposent des séances d’essais. De cette façon, il sera possible de choisir le moniteur avec qui le courant passe le mieux. Fuir tout club où les hurlements ou la brutalité est de mise, ou l’on vous prend le chien des mains pour « l’éduquer ». C’est le maitre du chien qui doit prendre en charge son éducation. Ne pas oublier que le moniteur, les adhérents, le président d’un club, tous sont bénévoles : le moniteur ne gagne pas d’argent à vous faire un cours. Privilégier les club où les chiens et les moniteurs sont manifestement détendus, où les chiens prennent plaisir a travailler.
Passionnée de photo et monitrice d’agility depuis 6 ans, c’est tout naturellement qu’Amélie Delcroix a eu l’envie de conjuguer plaisir, passion et profession. Retrouvez ses plus beaux clichés disponibles à la vente sur son site : Studio Dorimel Photographie Animalière http://www.studio-dorimel.com
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Sport
Champions du Monde !
Texte : Amélie Delcroix
L’équipe de France 2011 au complet après la remise des prix du Championnat
Les 7, 8 et 9 octobre avait lieu à Lievin, en France, le Championnat du Monde d’Agility. 35 nations, 4 continents, 350 chiens, les meilleurs de chaque pays, venus se mesurer les uns aux autres afin de déterminer qui sera le champion pour l’année à venir. Mais au-delà de l’aspect sportif pur, car c’est un sport, c’est avant tout une « grande fête » de l’agility. L’occasion de voir, de revoir ou de rencontrer d’autres personnes animées par la même passion. Une grande fête où l’on vient autant pour regarder et apprendre, que pour passer un bon week-end, s’amuser, danser, chanter, encourager tout le monde, peu importe sa nationalité !
L’
enjeu ? Champion du Monde ! La reconnaissance. Et c’est tout : l’agility est un milieu de passionnés, on ne vient pas là pour gagner de l’argent. Pas de barrière de sécurité, pas de séparation des athlètes humains et canins des supporters, pas d’argent en jeu. Une fois que l’équipe maitre-chien a fait son parcours, elle est libre d’aller s’assoir avec les supporters de son pays ou d’aller échanger avec les compétiteurs d’autres pays. L’ambiance est clairement au fair-play, au soutien, à l’entraide et au respect, à la joie et à la bonne humeur. C’est avec une égale joie que le gagnant des épreuves est acclamé par tous les supporters et ses concurrents. C’est avec bonne humeur et gentillesse que chaque athlète se plie à la traditionnelle séance de dédicace, après avoir fait son tour d’honneur et montré tout l’attachement qu’il porte à l’athlète canin qui l’accompagne.
Une formidable complicité Champion du Monde, c’est le résultat du travail et de la constance, mais aussi et surtout d’une formidable complicité. C’est bien ce que nous a démontré de main de maitre Thomas, 28 ans, qui concourrait avec Curly, 4 ans, et a réussi l’exploit de non seulement remporter le titre de Vice-Champion du Monde en individuel, mais aussi avec ses co-équipiers, Pauline avec A Little Star, et Emmanuel avec Aqua ; le titre de Champion du Monde par équipe. Pourtant Thomas n’a commencé l’agility qu’il y a 4 ans, et Curly qui n’a pas encore 5 ans est en équipe de France depuis 3 ans. Ils prouvent donc qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une longue expérience et que l’équipe de France est accessible, pour peu que l’on ait la volonté, les bonnes bases de travail, et l’humilité qui permet d’apprendre de ses erreurs.
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Un championnat du Monde, comment ça se passe ? Les équipes sont divisées en 3 catégories : Small, les chiens jusqu’à 35 cm au garrot, Medium, de 35cm a 42cm, et Large, au-delà de 42 cm. Ces équipes ont été choisies dans leurs pays respectifs par un sélectionneur, ce sont les meilleures, celles qui sont le plus à même de représenter dignement leur pays. Pour la France, c’est Olivier Adyns, champion du Monde en catégorie Large avec son Border Collie Onyx Red en 2002 qui remplit ce rôle de sélectionneur et de capitaine, avec brio. Les compétiteurs qui souhaitent avoir une chance de faire partie de l’équipe de France se soumettent à des présélections, puis ensuite c’est Olivier, aidé par Linda, son assistante, qui détermine quelles sont les équipes qui composeront l’équipe de France.
A ce niveau, il faut allier technique, vitesse et mental Quelques centièmes de seconde perdus, une barre qui tombe et c’est le titre qui s’envole. Chaque équipe maitre-chien peut concourir soit sur un concours individuel, soit sur un concours par équipe, ou bien les deux. Chaque type de concours comprend deux épreuves, un agility et un jumping. Les concurrents prennent le départ selon un ordre établit à l’avance sur la première épreuve, puis dans l’ordre inverse du classement sur la seconde épreuve. C’est au moment où s’élancent les dix dernières équipes lors de la seconde épreuve, que
Sport la tension devient palpable, et le stade passe du silence le plus complet, à la liesse ou au désespoir, souvent les deux à la fois, le malheur des uns faisant inéluctablement, comme dans toute compétition le bonheur des autres. Les larmes, de bonheur ou de tristesse, sont une part intégrante de toute compétition de ce niveau. Larmes bien vite effacées par le fair-play dont les concurrents font preuve en toutes circonstances, tant la joie de voir un ami ou un compatriote récompensé est grande.
Interview « Expresse » de Thomas Raczka, Vice-Champion du Monde
La France, victorieuse !
Est-ce que le fait d’être devant le public Français t’a galvanisé pour l’épreuve individuelle après avoir déjà gagné par équipe ? Oui, et puis surtout tout le travail fait pour l’équipe a payé en individuel. C’est grâce à l’ensemble de l’équipe si tout cela a été possible.
Les 3 jours d’intense compétition se sont clôturés par le défilé des équipes nationales et un magnifique spectacle d’obéissance rythmée (travail à distance du chien sur divers mouvements chorégraphiés comme une danse, sans laisse), mis en scène sur le thème des Gaulois et vivement plébiscité par le public, avant la très officielle remise des récompenses. Ce fut donc un grand moment d’émotion lorsque la Marseillaise a retenti dans le stade, un grand moment de joie pour les Français, mais aussi pour l’Angleterre, les USA, la Slovénie, la Russie, le Japon, la Suisse, la Finlande l’Italie, les Pays Bas, l’Espagne et la République Tchèque, qui ont tous remporté un ou plusieurs titres. Puis chacun est reparti des étoiles pleins les yeux et de magnifiques souvenirs en tête. Et l’année prochaine ? Ce sera en République Tchèque, et nous y serons !
Amélie Delcroix : Thomas, Champion du Monde et Vice Champion du Monde par équipe, à chaud, quelle est la sensation qui domine ? Thomas Raczka : (un instant de réflexion) La fierté. Un doublé, c’était inespéré.
Tu as déjà un très beau palmarès, 3 sélections en équipe de France alors que Curly n’a pas encore 5 ans … C’est vrai, en 2009 en tant que remplaçant, puis en tant que titulaire en 2010 où nous avons terminé le championnat 3e par équipe en médium. Curly, c’est ton premier chien ? Mon premier chien, le premier avec lequel je fais de l’agility. Comment es-tu arrivé à ce niveau de performance en partant de zéro en si peu de temps ? Il faut poser de bonnes bases avec un bon moniteur, puis regarder les autres équipes, exercer un œil technique en allant concourir à l’étranger, saisir les opportunités de travailler avec différentes personnes expérimentées, puis corriger ses erreurs. Liévin 2011, c’est fini, objectif 2012 ? Le championnat du Monde 2012, on a encore le temps d’y penser. Je vais profiter de ce championnat 2011 et redevenir un agilitiste ordinaire.
Thomas Raczka, Vice-Champion du Monde en Médium et Champion du Monde par équipe en Medium, avec sa Berger des Pyrénées de 4 ans, « Curly du Pic d’Espade » et le capitaine de l’équipe de France, Olivier Adyns, Champion du Monde en 2002
L’Italienne Irène Unkauf et son Border Collie « Buena Suerte »
Retrouvez toutes les épreuves en streaming sur la Web TV (pass à 25 € l’année) 22 heures de vidéo, les cérémonies d’ouverture et de clôture et des bonus sur le site : http://www.agilityworldchampionshiplievin2011.fr
Spécial Chiens n°15 - 69
Chien star
Tomy,
le Brad Pitt canin Tomy est un Chihuahua qui a un physique ! Fort de cet atout, on ne compte plus les publicités où il s’expose comme un pro. Entre deux séances photos, Julie Victor, sa « maman » et Eric Isselée, photographe pour la banque d’images animalières «Life on White » , nous présentent leur petite célébrité….
Julie Victor, propriétaire de Tomy Présentez-nous Tomy ! Julie Victor : Tomy a 4 ans et pèse 3 kilos tout rond. Il se démarque par sa robe à la couleur assez particulière qui s’apparente à celle du Chien-loup Tchécoslovaque. Il est plutôt de grand gabarit pour un Chihuahua. Un éleveur dirait de lui qu’il a plusieurs défauts éliminatoires pour la race, par exemple ses pattes avant sont en X, son nez est un peu trop long… mais c’est ce qui fait tout son charme !
photographe proposait une photo gratuite. Je me suis donc dit pourquoi ne pas faire une belle photo de Tomy et Tara ? J’ai été ravie du résultat. Quand j’ai appris que Life on White faisait d’autres séances photos dans des magasins pour chiens, j’y suis retournée plusieurs fois et c’est à ce moment là que l’on s’est rendu compte que Tomy était plutôt doué pour poser et que surtout, il aimait ça !
Quel est son caractère ? C’est un chien très intelligent, très gentil, mais qui a son petit caractère bien trempé comme beaucoup de Chihuahuas. Il est hyper gourmand, au point qu’il gobe littéralement ses croquettes ! Il est plutôt indépendant mais Tara (sa sœur) le laisse rarement tranquille, il faut toujours qu’elle soit collée à lui. Tomy est plutôt courageux et n’a pas peur des chiens qui font presque 10 fois sa taille ! Par contre, il a une phobie qui est un peu contraignante au quotidien : le vent ! Pas facile quand on vit en Belgique…
Les séances ne sont-elles pas fatigantes pour vous deux ? Quelles sont vos astuces pour maintenir son attention ? Les séances sont fatigantes pour lui, après une séance il dort des heures, mais on fait des pauses régulièrement pour qu’il « décompresse » un peu. Ce n’est pas toujours de tout repos pour moi non plus, je suis parfois dans de drôles de positions pour attirer son attention afin qu’il regarde où il faut. Mais je pense que la personne la plus fatiguée après une séance c’est le photographe ! Mes astuces pour attirer l’attention de Tomy ? Ce n’est pas trop compliqué, Tomy est un estomac sur pattes donc dès qu’il y a de la nourriture à la clé, il fait tout ce qu’on lui demande. Puis il y a aussi les mots « magiques » : « man-
Comment s’est déroulée la première séance photo ? Life on White était présent à un salon consacré aux animaux de compagnie qui avait lieu près de chez moi. Le
ger, bonbon, chat, nic-nac, il est l’heure, il est midi… » C’est radical pour attirer son attention. S’il ne réagit plus à ces mots-là, c’est qu’il est temps de faire une pause, voir d’arrêter la séance.
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Chien star Y a-t-il déjà eu des séances catastrophe, où Tomy était peu enclin à ce genre d’exercice ? Pourquoi ? Il y a eu en effet une séance épouvantable avec une autre photographe. La séance était en extérieur et Tomy n’était pas du tout décidé à prendre la pose. La raison ? Le vent !
Quelle est la rémunération pour ces séances ? Tomy est « payé » pour les séances photos, mais les droits des photos appartiennent au photographe. La rémunération pour une séance dépend de sa durée et du budget dont dispose le photographe.
Comment s’est-il fait connaître ? D’autres séances ont été programmées car je pense qu’il n’y a pas beaucoup de chien aimant être pris en photo. De plus, Tomy est « photogénique ». La première photo de Tomy et Tara a été choisie pour la couverture d’un magazine. Puis d’autres photos de Tomy en solo, on été utilisées pour la couverture d’un livre anglais sur les Chihuahuas, un Monopoly version Chihuahua, une publicité américaine pour du dentifrice pour chien, pour le lancement d’une émission Belge sur les animaux de compagnie, la collection printemps-été dans un magasin de chaussures, il est la « mascotte » d’un site de vente en ligne pour chien, il y a même une application iphone avec sa photo ! Il y a encore beaucoup d’autres choses mais ce serait trop long de tout citer… Le photographe a été aussi surpris que moi de ce succès, on ne s’y attendait vraiment pas ! Au point que certaines personnes reconnaissent Tomy quand on se promène !
Quels conseils pourriez-vous donner aux lecteurs qui souhaitent le même parcours pour leur chien ? Je ne veux avoir la prétention de donner des conseils mais je pense qu’il faut avoir un chien bien sociabilisé et obéissant. Je dirais simplement d’habituer le chien dès petit à être pris en photo, peut-être aller à l’école des chiots pour qu’il soit habitué à tout type d’endroit, d’objet, de bruit, etc. Lui apprendre à rester assis, couché, faire le beau… Mais surtout, écouter son chien et ne pas le forcer ! Il existe des agences de casting pour animaux, à tenter donc !
Est-ce qu’il apprécie vraiment de prendre la pose ? C’est sûr qu’il aime ca ! Comment je le sais ? Ce n’est pas compliqué, lorsque l’on sort un appareil photo, il s’arrête, s’assied et regarde l’objectif.
Quel est votre rêve ? Que Tomy fasse un jour, la une de Paris Match ? (rires) Mon rêve ? Que Tomy soit immortel, car je pense que je n’aurais jamais un deuxième chien comme lui, et puis Tara ne saurait pas vivre sans lui ! Plus sérieusement, ce qui me ferait plaisir c’est qu’il devienne « mannequin » pour de grandes marques de vêtements pour chiens, ou qu’il fasse une apparition dans un film… Mais au final peu importe ! Le plus important à mes yeux, c’est que Tomy et Tara soient heureux et aient une belle vie !
Dès qu’il y a de la nourriture à la clé, il fait tout ce qu’on lui demande !
Lorsque l’on sort un appareil photo, il s’arrête, s’assied et regarde l’objectif
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Chien star Eric Isselée, photographe animalier Comment vous est venue cette passion pour la photo ? Eric Isselée : Photographe depuis 23 ans, je me suis spécialisé dans la photo d’animaux domestiques et sauvages depuis 5 ans. J’ai toujours été un « touche-à-tout », passionné d’art et de création en tous genres. Mon père est photographe, spécialisé dans les photos aériennes. J’ai donc assez tôt été dans le bain ! J’ai d’abord commencé par ce style de prise de vues puis je suis passé aux photos d’enfants, de paysages. Ensuite, j’ai découvert les banques d’images où j’ai stocké tous ces clichés. Un jour, je me suis aperçu de l’engouement des gens pour les photos d’animaux et j’ai testé... J’ai immortalisé un petit caneton dans l’eau ; cette image a été photo de la semaine sur un site distributeur d’images. En une semaine, j’ai reçu 500 mails d’encouragement ce qui m’a définitivement convaincu. Voilà donc le déclic... le révélateur pour parler « photographe ». Quelles sont les qualités indispensables à avoir pour exercer le métier de photographe animalier ? Un conseil pour nos lecteurs ? Il faut être sportif, sur le qui-vive pour réussir à capturer l’émotion que l’on veut faire passer. Mais avant tout, il faut de la patience, mère de toutes les vertus. Je conseillerais aux amateurs de faire et de refaire des milliers d’images afin d’aiguiser le regard, de trouver sa voie. Un « ratage » peut devenir un style ! Mais aussi de faire observer son travail par le plus grand nombre, la critique fait grandir. Avez-vous des trucs et astuces pour maintenir l’attention des chiens durant les séances ? Comme pour les enfants, un jouet, un papier qui se froisse, une bouteille qui crisse. Mais la méthode a ses limites, à un moment, il se rend compte qu’il n’y a ni croquette, ni véritable jeu. On aboie beaucoup aussi. Et mes assistants courent souvent pour attirer le regard ! Quelles sont les difficultés rencontrées ? Pour les animaux domestiques, c’est de les faire poser ou.... se poser, ne pas bouger. Pour les animaux sauvages, c’est encore plus compliqué, ils se fixent très peu. Et la première difficulté étant tout d’abord de les trouver. Ensuite, il faut qu’ils s’acclimatent à une ambiance tout à fait différente de leur quotidien ; le but étant de les photographier dans une position naturelle, le sujet doit être fier, en alerte, le corps droit, les oreilles dressées, le regard perçant… Combien de temps demande une séance photo ? Difficile de répondre à ce genre de questions. Ca peut aller de quelques minutes à quelques heures ou plus.
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Ce fut le cas avec un paon dont on attendait qu’il fasse la roue sur le fond blanc. Trois jours dans la cage ! Ou bien ce rhinocéros qui a mis deux heures pour sortir du camion. Et puis, ça peut dépendre aussi des attentes des clients. Il nous est arrivé de traverser les océans pour n’avoir qu’un quart d’heure pour photographier un animal dans un couloir ! Votre meilleur souvenir ? Le pire ? Mon meilleur souvenir sera toujours lié aux premiers clichés d’animaux sauvages, permis grâce au ZooParc de Beauval que je remercie encore. J’ai eu la chair de poule pendant toute la séance. Et depuis, toutes les photos d’animaux sauvages me donnent cette dose d’adrénaline et d’émotion dont je ne me lasse pas. Le pire aurait pu être celui de la panthère noire tenue en laisse par... une ficelle de laine. Mon assistant avait un balai ! Ou celui de l’oiseau qui, probablement lassé, a fait le mort. Même le soigneur y a cru. Et puis, il y a les animaux qui attaquent l’objectif, un serpent nous a fait le coup. Fort heureusement, jusqu’à aujourd’hui, que des anecdotes qui maintenant nous font sourire. Quel est le prix d’une séance ? Qu’obtient-on pour cette prestation ? Le prix d’une séance commence à 50 euros. Pour ce montant, vous avez la prise photos qui prend... le temps qu’il faut ! Et vous ressortez avec quatre photos différentes, dont un poster de 40X40cm. Qui sont vos clients ? Autant des particuliers que des entreprises ! De la mère de famille qui veut un joli petit lapin sur le carton d’invitation d’anniversaire de sa fille à la société, nationale ou mondiale, qui fait une campagne publicitaire. Les designers sont également très preneurs de notre collection banque d’images de près de 20 000 photos. Comment peut-on faire appel à vous ? N’hésitez pas à me joindre ou à me laisser un message via mon site www.lifeonwhite.com. Je travaille tant au studio chez moi à Bruxelles qu’à domicile. Que pensez-vous de Tomy ? Tomy est notre Chihuahua star. D’habitude, ce genre de race est un peu farouche. Tomy, lui, est très sociable et ne s’effraie pas d’un rien comme la plupart de ses congénères qui ont souvent les oreilles en arrière, preuve de leur effroi. Ses oreilles à lui sont bien relevées, son regard est alerte. Il est vraiment attentif et très obéissant. Rester assis de longues minutes en fixant la caméra ne lui pose pas le moindre problème. Rajoutez à cela la couleur de sa robe et sa jolie taille et vous obtenez un chihuahua hyper photogénique !
Chien star
Le sujet doit être fier, en alerte, le corps droit, les oreilles dressées, le regard perçant… Un Chihuahua hyper photogénique ! Souhaitez-vous passer un message ? J’aimerais remercier les gens qui nous aident à trouver des animaux rares ou ayant des dispositions particulières. Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, nous donnent des conseils sur le comportement d’espèces en particulier ou tous ceux qui nous proposent leurs animaux. Sans eux et sans mes six équipiers de Life on White, une si belle collection n’existerait pas ! Quels sont vos projets pour la suite ? Déjà aujourd’hui, nous reversons une part de nos bénéfices dans la lutte pour la conservation d’animaux. J’aimerais en faire plus. Peut-être via les expositions en vue ou des ouvrages en préparation. Dans l’attente, je cherche un éditeur et j’agrandis la collection.
Contact : Eric Isselée Photographe Life on White www.lifeonwhite.com Tél. : 09 70 46 69 33
Spécial Chiens n°15 - 73
Chien de célébrité Eve avec Chamallow, son adorable Dogue de Bordeaux de 68 kilos
Les Gamelles du Cœur,
le combat d’Eve Angeli Chanteuse et actrice, Eve Angeli est aussi marraine et fondatrice des Gamelles du Cœur. Elle nous invite à aider les animaux par une opération très concrète : reverser des repas aux SPA en achetant des croquettes Summit 10 pour son compagnon... il suffisait d’y penser ! Présentez-nous vos animaux de com- Quels autres animaux aimeriez-vous pagnie… avoir ? Eve Angeli : J’ai trois chiens. Deux Dogues de Bordeaux Chamalow (4 ans), Vicky (7 ans) et Luna, un Berger d’Anatolie (10 ans). J’ai toujours eu des chiens chez mes parents, contrairement à Michel, mon compagnon… mais je lui ai transmis le virus ! Je n’ai plus qu’un seul perroquet, un Gris du Gabon, Gandhi. Câline, mon Cacatoès à huppe jaune, s’est envolé ! A 5 ans, Câline avait l’habitude de vivre en liberté et n’est jamais rentrée de balade… Comme elle n’était pas du tout farouche, il me plaît de l’imaginer auprès d’une autre famille. J’avais également un lapin Bélier, au pelage blanc et aux yeux bleus. Il était nain… soit disant ! Cette jolie femelle toute ronde avait 8 ans et était en fin de vie, mais ne faisait pas du tout son âge ! Elle a eu la chance de vivre une retraite heureuse où pendant plus de six mois, elle profita de notre jardin en semi-liberté. J’envisage d’en adopter un autre au printemps.
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Des moutons, car notre terrain s’y prête bien. L’idée d’avoir des agneaux à câliner me fait fondre… Je rêve d’une « mini ferme » ! Nous avons la chance d’habiter un joli village près de Bagnols-sur-Ceze, dans le Gard Provençal. Notre maison est perchée sur un piton rocheux, un havre de paix qui s’étend sur 1 hectare de terrain (dont 3000 m2 clôturés), ombragés par les nombreux pins et chênes… on se croirait au cœur d’une forêt ! Nos compagnons adorent s’y promener. Dans cet environnement sauvage, ils ont vraiment la sensation d’être libres.
Un seul impératif nous a tous animés : pas d’argent en jeu, mais des repas gratuits
Chien de célébrité
Participez vous aussi à cette belle et noble cause, achetez Summit10 dès aujourd’hui !
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Chien de célébrité Ensemble nous pouvons changer les choses…
Eve et son mari, Michel Rostaing
Etes-vous plus « chien » ou plus « chat » ? Définitivement « chien ». Toutefois, j’adore les chats. Enfant, je possédais une petite femelle écaille de tortue et une Angora blanche que j’adorais. Bizarrement, j’étais toujours enrhumée et sujette aux crise d’asthme... Il est aujourd’hui avéré que je suis allergique aux chats !
Avez-vous toujours eu cet amour des bêtes ? J’ai été conditionnée enfant ! Mes parents ont toujours adorés les animaux. C’est pourquoi ils m’ont naturellement transmis cet amour. Très dévoués, ils gardent toute la ménagerie lors de mes déplacements professionnels. Originaires du Gard, ils habitent à 15 km de notre maison. Ma mère, « folle des bêtes » comme moi, va même jusqu’à dormir sur place afin d’être certaine qu’ils n’aient besoin de rien !
Si vous aimez les animaux, réclamez le meilleur pour eux : une alimentation équilibrée grâce à la marque partenaire de l’opération « Summit 10 »
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Eve Angeli est très engagée avec l’association PETA qui lutte contre l’utilisation de la fourrure. Leur slogan, « Je préfère être nue que porter de la fourrure »
Comment est née l’opération « les Gamelles du Cœur » ? Ce projet a démarré il y a un peu plus d’un an, en mai 2010, suite à ma rencontre avec un fabriquant de croquettes de ma région. A cette époque, je cherchais justement à m’associer avec les SPA. Les dons en argent étant toujours difficiles à obtenir, l’idée d’offrir des repas s’imposa très vite. Summit10 sont des croquettes de qualité premium, pour un prix légère-
Chien de célébrité Les animaux sont dans la vérité, prenons exemple sur eux ment inférieur à la concurrence. 10 car on retrouve 10 ingrédients naturels (poisson, légumes…). J’ai immédiatement testé sur mes chiens et ils adorent ! Vous y retrouvez toutes les catégories de croquettes : senior, light, grand et mini chien, plusieurs parfums : poulet, agneau… la gamme est très étendue et la qualité, irréprochable.
Expliquez-nous le fonctionnement… Un seul impératif nous a tous animés : pas d’argent en jeu, mais des repas gratuits ! Chaque consommateur achetant en magasin un sac de Summit10 chiens et chats fera une bonne action. Pour l’achat d’un sac de croquettes “Summit10”, 3 repas (pour les chiens) et 2 repas (pour les chats) seront reversés dans le cadre de l’opération « Les Gamelles du Cœur », aux animaux abandonnés dans les refuges de la Confédération Nationale des SPA de France et ce pour 3 ans (d’octobre 2010 et jusqu’à mai 2013). Nous avons déjà offert 35 000 repas ! Participez vous aussi à cette belle et noble cause, achetez Summit10 dès aujourd’hui !
Où peut-on les trouver ? Sur internet et dans les magasins dépositaires : Mr Bricolage, Villaverde, Tridome, Pollen, Les jardinautes Briconautes, Cap Jardin, Côté Nature, le Groupe Perret (30), Le Groupe Bernard (01), NaturaPro (07). Les croquettes Summit 10 sont également distribuées en Belgique et sur l’île de la Réunion… Je lance un appel afin que d’autres grandes enseignes nous rejoignent !
Est-ce que d’autres personnalités vous soutiennent dans ce combat ? Oui, Elodie Gossuin, Vincent MC Doom, Séverine Ferrer, Francis Lalanne, soutiennent les Gamelles du Cœur. Je m’efforce de rallier à ma cause le plus de célébrités possibles, à l’instar des Restos du Cœur. Ensemble nous pouvons changer les choses !
Quels sont vos projets ? Michel et moi sommes en plein remix du single « avant de partir ». Il sera disponible en mars prochain. En parallèle, je prépare un livre regroupant toutes les histoires touchantes sur nos amis les chiens : chiens héros, chiens cobayes, chiens ayant marqué l’histoire… il y a tant d’anecdotes à leur sujet ! J’ai exigé auprès de l’éditeur Hachette, que les bénéfices soient intégralement reversés à l’association les Gamelles du Cœur, qui convertira cet argent en repas.
Un message à faire passer ? Un message d’espoir ! Les animaux sont dans la vérité. Nous devrions prendre exemple sur leur joie de vivre de prendre la vie comme elle vient ! Retrouvez les croquettes Summit 10 (vente en ligne) et l’opération les Gamelles du Cœur : www.lesgamellesducoeur.fr
Des repas pour les animaux ! Pour la première fois depuis sa création, la Confédération des SPA de France s’associe à une opération : les Gamelles du Cœur. les association membres de cette confédération, présentes dans plus de 90 départements ont une capacité d’accueil de plus de 24 000 places. Pourtant chaque année c’est plus de 120 000 chiens et près de 65 000 chats qui sont abandonnés. Les refuges éprouvent de plus en plus de difficultés à assurer les dépenses quotidiennes, notamment pour l’alimentation. Les Gamelles du Cœur a pour objectif d’offrir des repas à ces animaux !
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Shopping
Fille ou garçon ? Design.
Une table basse qui devient un abri pour votre chien en vous permettant de recevoir vos invités en toute élégance ! Modèle Piedato, avec coussins déhoussables, Misk Design, collection petsmood, www.miskdesign.fr Princess Faschion, un chien en ville
A croquer !
Os en caoutchouc, Dim. 20 cm et 15 cm, à partir de 12 €, www.zu-and-lu.com
Double face. Croquettes
super premium au poulet, spécialement formulé pour les chiens en activité réduite ou en surcharge pondérale, ne contient que les meilleurs ingrédients à très haute digestibilité et à forte valeur nutritionnelle.Optimal Light, 7 kg : 31,50 €, www.husse.fr
Tête de brosse avec d’un côté des aiguilles en acier pour retirer en douceur les poils morts, et de l’autre des poils en nylon pour brosser et donner du brillant au pelage. Brosse Combo Premium Oster, 12,95 €
Chaud devant !
Harnais en fourre rose, 25,50 €, laisse assortie, 12 €, www.jaiduchien.com
Bouledogue rose.
Protège-agenda scolaire, Anne-Charlotte Goutal, 23 €, www.matemonsac.com
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Barbie touch’.
Trousses à crayons Anne-Charlotte Goutal, motif chien, rose et Tendance. argent pailleté, 18,90 €, Sweat rose à capuche, modèle Chihuawww.matemonsac.com hua, 24 €, www.jaiduchien.com
Shopping Grand classique.
Modèle d’inspiration tartan, collection British, laisse et collier en nylon, coloris beige ou rose, 4 tailles, à partir de 19 €, www.bobby.fr
Confortable.
Doudou.
Tout le confort d’une sangle tubulaire bien épaisse et moelleuse. Collier en nylon 9 €, Harnais 13 €, www.bobby.fr
Peluche pour chien Teddy, 7,90 €, www.ohpacha.com
Coffret cadeau.
Indispensable pour passer un moment de détente avec votre chien. Produits naturels pour le bain digne du SPA, 49,90 €, www.unchienenville.com
La planque du chef.
Corbeille Puppy, 59,90 €, www.jaiduchien.com
Fun.
Remorqueur 2 anses, coloris bleu et noir. Dim. 63,5 x 21 cm, 32,80 €, www.botanic.com
Inspiration Liberty. Gris souris.
Manteau doublé à l’aspect métallisé, en coton et polyester, modèle Phoenix, tailles XS à XL, Milk and Pepper, www.milkandpepper.fr
Happy Birthday !
Peluche sonore idéale pour fêter un anniversaire ! 9,90 €, www.unchienenville.com
Harnais en nylon à petites fleurs, à partir de 24 €, www.bobby.fr
Mode.
Collier en cuir modèle Hardrock, coloris rouge, anthracite ou bleu, à partir de 30 €, www.bobby.fr
A table ! Colliers de perles.
Superbes bijoux pour chiot ou chien de race moyenne (tour de cou 30cm), réalisés à partir de perles montées sur fil élastique très résistant, 19,95 €, www.lesfauvesmondains.com
Gamelle en inox laqué, modèle ribambelle, coloris bleu, à partir de 14 €, www.bobby.fr
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Alimentation BIO
Je cuisine pour mon chien Savez-vous ce que contiennent certaines croquettes et pâtées industrielles ? Avez-vous déjà fait le lien entre les problèmes de santé de votre animal et son alimentation ? Les vétérinaires savent aujourd’hui que la vitalité des chiens est liée à ce qu’ils mangent. Tout comme nous, nos compagnons peuvent souffrir d’allergies, d’intolérances, ou de problèmes digestifs. Diana P. Gemelli, auteur du livre « Je cuisine pour mon chien » répond à nos questions.
“Lorsqu’on ne peut pas faire soi-même la cuisine pour l’animal, l’alimentation bio reste la meilleure solution.”
Questions à Diana P. Gemelli, auteur du livre « Je cuisine pour mon chien ». Pourquoi avoir écrit ce livre ? Diana P. Gemelli : Pourquoi nos chers animaux domestiques n’auraientils pas droit eux aussi à une alimentation plus saine et naturelle ? Des gammes de nourriture bio se développent de plus en plus pour répondre à ce besoin. Toutefois, il existe aussi une solution toute trouvée : cuisiner soi-même pour son animal. Non seulement il sentira un regain d’attention pour lui, mais en plus, vous verrez la différence sur sa santé !
Comment vous êtes-vous lancée dans l’écriture ? Cette idée est née non tant de l’envie de faire moi-même la cuisine pour mon chien Poupik (un Golden Retriever de 2 ans) que de la nécessité de trouver une solution à ses problèmes digestifs et de nutrition. L’éleveur nous avait conseillé
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de continuer à lui donner la même nourriture qu’à l’élevage, c’est-à-dire des croquettes. Pour faire la transition entre celles que notre chiot avait l’habitude de manger et celles que nous allions lui acheter en France, l’éleveur nous fit cadeau d’un sac des croquettes. Dès son arrivée à la maison les ennuis commencèrent : Poupik avait la diarrhée ! Le vétérinaire lui a prescrit des croquettes pour chiens aux intestins fragiles, mais le problème continuait. On a essayé plusieurs marques de croquettes sans trouver la solution. Nous étions « abonnés » au cabinet vétérinaire à tel point qu’après quelques mois, la mutuelle prise pour notre chien, décida de résilier le contrat ! Pourtant, la diarrhée s’arrêtait dès que je lui préparais une ration ménagère (suivant les indications du vétérinaire). J’ai alors fait des recherches sur internet (forums), acheté des livres, parlé à des nutritionnistes vétérinaires et, de cette façon, je suis arrivée à trouver une alimentation équilibrée pour mon chien. En parlant à d’autres personnes qui avaient aussi des animaux de compagnie (chiens ou chats), j’ai pu constater qu’il existe un grand nombre d’animaux qui ne tolèrent pas les croquettes industrielles. C’est ainsi que j’ai commencé à faire la cuisine pour mon chien et à tester des recettes. Il fallait que je trouve un équilibre entre la nourriture faite maison et les croquettes qui lui apportaient des compléments en vitamines et minéraux, pour pallier son déficit nutritionnel, car il était en dessous de sa croissance.
Alimentation BIO Mais que trouve-t-on dans ces croquettes ? Cela dépend du genre de croquettes. Depuis l’apparition de la nourriture industrielle, on entend dire que les croquettes (pâtés, etc.) sont les meilleurs aliments pour nos amis à 4 pattes : des repas complets et équilibrés, respectant le système digestif de l’animal, vantés par un débordant marketing publicitaire. C’est en écrivant mes livres sur la nourriture ménagère pour chiens et chats, que je me suis rendue compte que très peu de gens, moi incluse, savent ce qu’ils achètent exactement pour leurs animaux de compagnie. Il n’est pas évident de décrypter les étiquettes « sous-produits, extraits de protéines, additifs, etc. ». Certaines marques peuvent même utiliser dans ce qu’ils appellent des « farines de viandes », des becs, des plumes et de la peau !
humaine. Dans le cas des produits « bio » le client peut connaître la provenance des matières premières, car les fabricants sont obligés de respecter les normes établies dans le cahier des charges AB et ils sont contrôlés périodiquement. En choisissant une nourriture « naturelle » ou « bio », on se préoccupe également de l’environnement et du respect de la nature : les matières premières n’ont pas été traitées chimiquement et les protéines animales utilisées proviennent d’animaux dont le type d’élevage respecte le temps et l’espace nécessaires à l’animal. Les farines animales vectrices de maladies son interdites. Les céréales bio ne contiennent pas de facteurs polluants pour l’environnement et n’en utilisent pas. Il y a même certains fabricants qui vont jusqu’à refuser de tester leurs produits sur des animaux afin d’éviter des actes de cruauté, aspect digne d’être mis en évidence ! Attention toutefois au slogan de certaines marques dites « naturelles » et dont l’utilisation est un peu abusive. Il faut bien lire les étiquettes !
Face au manque de scrupules de certains fabricants, quelles sont les con- Que trouve-t-on dans votre ouvrage ? séquences ? Elles peuvent être dramatiques ! Selon des communiqués de certains organismes de sécurité de la nourriture pour animaux de compagnie, il y a eu un scandale aux USA suite à de nombreux décès de chiens et chats. Une enquête démontra que certaines croquettes étaient enrichies à la mélamine, un véritable poison, permettant de donner plus de « volume » à la mixture... Deux vétérinaires naturopathes français ont également fait, il y a quelques années, des déclarations qui ont déchainé la colère chez les fabricants de nourriture pour chiens et chats. Désireux de savoir quelle était la cause de l’augmentation de maladies et décès chez chiens et chats, ils sont arrivés à la conclusion que l’origine se trouvait dans la mauvaise qualité des matières premières : viandes avariées, produits non aptes à la consommation humaine, utilisation de déchets végétaux (céréales faisant partie de lots déclassés pour la consommation humaine).
Sommes-nous alors contraints de cuisiner nous-mêmes ? Non, car il existe actuellement des alternatives très intéressantes pour les gens qui ne peuvent pas ou n’ont pas le temps de se mettre aux fourneaux. Ce qui est tout à fait compréhensible vu le rythme accéléré de la vie moderne. J’en parle justement dans le livre. Depuis plusieurs années, plusieurs fabricants de nourriture « bio » ou dite « naturelle » haut de gamme ont mis au point une gamme de nourriture sèche, humide et semi-humide, préparés à partir de viandes et d’abats de qualités, aptes à la consommation
Vous trouverez dans ce livre des conseils de professionnels et des recettes délicieuses et validées par un professionnel de la santé animale (Dr. Aurélie Garcia). Que ce soit pour agrémenter des préparations toutes prêtes ou pour préparer une ration 100 % « maison ». J’aime faire des livres « vivants », cela signifie qu’outre l’aspect classique d’un livre, je parle de la vie courante, ce qui m’arrive à moi en tant que maîtresse d’un animal de compagnie. C’est pour cela que la plupart des photos de mes livres sont de vraies photos, d’animaux que je connais. Les anecdotes sont réelles, je ne donne pas d’exemples fictifs. Tout ce qui y est écrit est vrai. Pour ce livre, j’ai fait appel aux nombreux témoignages de maîtres et maîtresses d’ici et d’ailleurs. Paris, mais aussi Canada et Argentine… Certains chapitres sont dédiés aux sujets strictement professionnels, les conseils de nutrition et la prévention des maladies… Le livre comporte également sur tout ce qu’il faut savoir pour donner une alimentation saine et équilibrée à nos chiens, afin de leur assurer une meilleure qualité de vie. Et pourquoi pas une vie plus longue ! Recettes faciles (Parmentier de canard, madeleine à la poudre de caroube, coquillettes façon « bolognaise », etc.), conseils… je donne les notions de base pour nourrir un chien adulte, jeune, en bonne santé ou malade. Il existe aussi un volet consacré aux idées reçues ou croyances populaires, afin d’y voir plus clair. Le chapitre « Eduquer son chien à manger » contient des conseils et des fiches dans lesquelles je présente des « cas vécus et vrais » par certains chiens, qui ont tous une relation particulière à la nourriture. Le comportement de chaque cas est analysé par Yann Lucas, Educateur canin, qui donne à son tour une solution.
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Alimentation BIO
On ne laisse pas la gamelle en self-service ! 20 minutes suffisent pour qu’il mange tranquillement. Inutile d’attendre davantage
Quels sont les principaux besoins de nos chiens ? Ils varient selon le mode de vie, l’âge, le poids, le statut sexuel, etc. En règle générale, une ration doit apporter de l’énergie. L’organisme en a besoin pour son métabolisme de base mais aussi pour la réalisation de différentes activités physiques. Ces sources d’énergies contenues dans la ration sont : L’eau : est le plus important des nutriments. Elle est le premier composant des êtres vivants : elle représente environ 60% du poids corporel. Les fonctions de l’eau dans l’organisme sont multiples : elle est l’agent essentiel de la thermorégulation, elle permet l’apport des nutriments aux cellules, l’évacuation des déchets et elle intervient dans les différentes réactions métaboliques. Les besoins d’eau d’un chien dépendent de sont poids, de sa masse corporelle, de sa dépense énergétique, du type d’aliment ingéré. Une carence en eau est néfaste pour la santé de l’animal, une privation d’eau peut entraîner la mort. Les protéines : sont des molécules constituées d’acides aminés. Elles participent à la structure même de l’organisme (cartilage, tendons, muscles, os, peau, poils) et interviennent dans le fonctionnement de l’organisme (hormones, anticorps, albumine, enzymes). La composition en acides aminés des protéines est également primordiale : les 10 acides aminés indispensables doivent être apportés à chaque ration. Les sources sont nombreuses :
Attention ! Pour valider la mention : croquettes « au poulet, bœuf, poisson, etc. » 4 % suffisent ! Les glucides : on distingue d’une part, les glucides simples et les amidons. Leur fonction essentielle est de fournir du glucose à l’origine de la production d’énergie dans l’organisme. Certains tissus, comme le cerveau, en ont besoin en quantités importante pour fonctionner. Chez la chienne, lors de la gestation ou de la lactation, les besoins en glucose sont élevés pour permettre le développement des chiots et la production de lait. On les trouve dans le riz, les pâtes, les légumes (carottes, haricots verts, etc.) ou les fruits (pommes, poires, etc.). On distingue d’autre part les fibres, il s’agit de glucides dits complexes. Elles permettent d’augmenter le volume de la ration et la quantité d’eau dans le tube digestif. Elles sont importantes dans le traitement de certains troubles gastrointestinaux (constipation ou diarrhée), ainsi que dans le traitement de l’obésité ou du diabète. On trouve des fibres dans les fruits, les légumes ou les céréales (graines de soja, son de blé, son d’avoine). Enfin une ration doit apporter des minéraux et des vitamines à l’animal. Les vitamines : sont des composants du régime alimentaire qui ne peuvent être synthétisés en quantité suffisante par l’organisme. Elles sont essentielles à la réalisation de différentes fonctions de l’organisme (libération d’énergie, développement des os, processus de coagulation du sang). On différencie les vitamines liposolubles et hydrosolubles. Les minéraux : se classent en minéraux majeurs (calcium, phosphore, sodium, potassium, magnésium, chlore et soufre) et oligo-éléments (fer, cuivre, zinc, manganèse, iode, sélénium, cobalt, fluor, chrome, bore et molybdène) Ils participent à la constitution même de certains tissus (os, dents) et entrent dans la composition des liquides de l’organisme et dans le fonctionnement des systèmes hormonaux ou enzymatiques.
• Protéines d’origine animale : viandes (poulet, dinde, bœuf, agneau, etc.) Abats (poumons, rate, foie), œufs, poisson, fromages. • Protéines d’origine végétale : lentilles, maïs, orge, froment, farine de soja, etc.
Que dire des compléments alimentaires ? Sont-ils indispensables ?
Les lipides : sont un facteur d’appétence important dans la ration. Parmi ces lipides, la ration doit impérativement fournir des acides gras essentiels (oméga 3 et 6) que l’organisme ne peut synthétiser : ces molécules ont un rôle très important car elles interviennent dans les phénomènes de fluidité membranaire, la synthèse des médiateurs de l’inflammation. Les lipides peuvent être apportés sous forme solide, on parle alors de graisses. On les trouve dans les viandes, le beurre, le poisson ou sous forme liquide, les huiles végétales (huile de colza, olive, tournesol) ou de poisson.
Il existe sur le marché de nombreux compléments alimentaires et des vitamines pour chiens. Cependant il faut savoir distinguer ceux prescrits par le vétérinaire pour combler un vrai déficit de ceux présentés comme cures miracles, et qui relèvent surtout du domaine du marketing. Les compléments alimentaires apportent des nutriments qui viennent s’ajouter aux repas faits maison. Tout doit être parfaitement équilibré car ils sont tous indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. La ration ménagère risque dans certains cas d’être déficitaire en un ou plusieurs nutriments,
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Alimentation BIO Tout comme nous, les chiens peuvent souffrir d’allergies, d’intolérances, ou de problèmes digestifs
Le chien sait qu’il attire énormément d’attention grâce à son manque d’appétit. C’est pourquoi il continue de faire la fine bouche
car le besoins physiologiques ne sont pas les mêmes pour tous les chiens. C’est pourquoi il est prudent de demander conseil au vétérinaire afin qu’il indique un complément adapté à l’âge, état de croissance, activité physique, et s’il s’agit d’une chienne, aux périodes de gestation ou de lactation. Ce complément, souvent en forme de poudre, devra être introduit dans la gamelle du chien avec le reste de sa ration « maison ».
N’est il pas risqué et/ou compliqué de doser soi-même leur alimentation « maison » ? Lorsqu’on se lance dans la préparation de la nourriture ménagère il faut adopter une attitude responsable à l’égard de son animal de compagnie. Il faut savoir que préparer des « plats maison » implique un investissement de temps de la part du propriétaire de l’animal. Ce choix peut être volontaire (pour pouvoir contrôler la qualité des composants à apporter à notre toutou) mais cette décision peut se concevoir également dans le cadre d’un plan diététique mis au point en collaboration avec le praticien vétérinaire (c’est ce qu’il s’est passé dans mon cas). La santé du chien passe par son équilibre alimentaire et il faut donc respecter certaines règles simples de nutrition pour assurer son bien-être. Une ration de base doit donc fournir quotidiennement à l’animal les ingrédients suivants : Viandes, légumes, huiles, riz ou pâtes et un complément minéral et vitaminé. Partant de ce schéma nutritionnel, les quantités varieront d’un chien à l’autre, suivant plusieurs critères.
Du bio pour nos chiens, l’idée est séduisante mais question budget… est-ce onéreux ? Il est vrai que question budget, les produits « bio » sont un peu plus chers que les produits traditionnels. Mais je pense que cette tendance est en train de changer. On trouve de plus en plus de produits « bio » à des prix très raisonnables. Certaines grandes surfaces ont même développé des gammes « bio » à des prix très compétitifs. La demande de produits animaliers issus de l’agriculture biologique est en constante hausse, car un grand nombre de propriétaires d’animaux de compagnie se tourne de plus en plus vers ces pratiques qui sont d’ailleurs un choix plus respectueux de l’environnement. Certains produits de l’alimentation industrielle traditionnelle canine bas de gamme sont trop gras, avec trop d’adjuvants et de conservateurs. De plus,
l’alimentation industrielle est aujourd’hui dénoncée par des associations écologiques, car leur méthodes de production à outrance produisent énormément de déchets toxiques, néfastes pour l’environnement. Après tout c’est une question de style de vie, dans la limite des moyens de chacun. Chaque personne choisit les produits (et la qualité de ceux-ci) qu’il s’agisse des produits traditionnels ou bio, en fonction de ses possibilités.
L’alimentation ménagère est-elle plus saine et plus économique que le sont les croquettes bio ? Pour ce qui est du coût de la nourriture, tout dépend du choix des produits au moment de faire les courses. Il existe des croquettes « bio » haut de gamme qui ont un coût assez élevé, d’autres qui coutent même moins cher que certaines croquettes traditionnelles. Quant au coût des matières premières pour une nourriture maison, cela dépend aussi des choix que l’on fait : il me semble évident que, si l’on prépare un plat pour toutou, à base de filet de bœuf ou de rumsteck, l’addition va être beaucoup plus lourde que “Il est important pour son équilibre intestinal de respecter le dosage de la ration “ménagère” ou “industrielle” et d’éviter le grignotage.”
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Alimentation BIO Un grand nombre d’animaux qui ne tolèrent pas les croquettes industrielles…
La nourriture maison, c’est la garantie de savoir ce que notre cher compagnon à 4 pattes a dans sa gamelle
si l’on utilise à la place, des morceaux de dinde ou d’abats de volaille ! (qui sont une excellente source de protéines et bien tolérés par les chiens). Je ne prétends pas détenir la vérité. Entre détracteurs et défenseurs des croquettes bio, traditionnelles ou ration ménagère le débat continu et personne n’a dit son « dernier mot ». En attendant un jugement unanime, je préfère la nourriture maison, que je considère toujours plus saine si l’on respecte certaines règles. Avec une ration ménagère on a la garantie de savoir ce que notre compagnon à 4 pattes a dans sa gamelle ! L’autre alternative est l’alimentation mixte. Le vétérinaire établira le dosage de nourriture industrielle « bio » à combiner avec une quantité déterminée de préparation « maison », ainsi l’animal aura du côté des croquettes les minéraux et les vitamines dont il a besoin, et en même temps il pourra profiter d’une nourriture saine, préparée par son maître.
lire les étiquettes, et si possible, de visiter le site internet de la marque pour trouver un maximum d’informations sur le produit.
Que pensez-vous des croquettes « bio » ? N’y a-t-il pas là un but commercial de la part de certains fabricants ? Il existe de nombreuses marques sur le marché qui se disent « naturelles » mais qui en fait ne le sont pas. Il y a eu depuis 2006 quelques « scandales » autour de certains produits dits « bio » qui ne l’étaient que de nom. Je pense que cela ne concerne pas uniquement les produits « bio ». Il existe toujours un risque si l’entreprise qui produit la nourriture n’est pas sérieuse et honnête. Mais il ne faut pas non plus tomber dans la paranoïa ! Il y a quand même une réglementation spécifique de l’Union Européenne et pour ce qui est des produits « bio » importés, les organismes certificateurs doivent être validés par la Commission européenne. En procurant une nourriture bio ou vraiment « naturelle » à son chien, on a plus de chances de connaître la provenance des ingrédients et d’avoir la certitude que ces produits n’ont pas été traités chimiquement. Les animaux sont plus en forme car ils n’ingèrent aucun élément synthétique ou additif pour aromatiser. C’est pour cela que plusieurs marques de nourriture bio pour chien, ajoutent une proportion élevée de viandes. Cela signifie que les chiens sont nourris avec les protéines adéquates. Je tiens à signaler qu’il existe aussi des marques non labélisées « bio » néanmoins très intéressantes. Il s’agit en général de produits faits à partir des viandes autorisées pour l’alimentation humaine, sans ajout de graisses, ni de farines animales, ni de cadavres. La qualité de ces produits est validée par différents certificats, selon le pays d’origine de la marque. Je conseille surtout de bien
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Comment décrypter correctement les étiquettes ? L’étiquetage permet aux fabricants d’informer le consommateur sur le contenu et l’origine du produit. Il est soumis à une législation européenne, appliquée ensuite par chaque pays membre de l’U.E. Un aspect important à prendre en considération lorsque l’on veut acheter des croquettes pour nos petits animaux : les « mentions » apposées sur l’emballage. On peut trouver un produit sans viande et ajouter des vitamines, des minéraux... mais pour ajouter la mention « Poulet, poisson, etc. il faut au moins 4 % de contenu dans le produit. Cela signifie qu’une marque bon marché peut aussi proposer ce pourcentage ! Certaines marques « bio » (que j’ai interviewées pour mes livres sur l’alimentation des chiens et chats) introduisent dans leurs produits jusqu’à 28 % de viande. Si l’on a des doutes, n’hésitez pas à consulter le site du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/home_fr.
Un dernier mot ? Je tiens à dire un GRAND MERCI aux associations et particuliers d’ici et d’ailleurs, qui donnent tant d’amour pour venir au secours des animaux en détresse. Je profite de cet espace pour dire aussi que l’on peut aider les refuges dans leurs combats de tous les jours, par un simple geste, parfois gratuit (donner de l’argent est parfois difficile pour certaines personnes). En effet, certains sites sur internet permettent grâce à un clic solidaire, de nourrir des chiens ou des chats et même de sauver d’autres animaux d’un destin cruel, comme par exemple : http://www.clicanimaux.com
Un chien en bonne santé mentale et physique ne se laissera jamais mourir de faim
Alimentation BIO
Tiens-toi bien
à table !
Votre chien n’est pas une poubelle et ne doit pas finir vos restes de table !
Donner à manger à son chien peut être un instant de plaisir partagé entre le maître et l’animal. Surtout, l’heure du repas constitue un moment très important de l’éducation canine. Ce futile plaisir peut devenir un long cauchemar si l’on n’observe pas certains conseils donnés par les experts. Quelles sont les règles de base pour apprendre à un chien « les bonnes manières » ?
C
omme l’explique Yan Lucas, éducateur canin, « Si vous voulez que votre chien adopte une bonne hygiène alimentaire, il suffit d’observer ces quelques règles de base : • Donnez-lui sa gamelle dans une pièce calme et sortez Surtout, n’oubliez pas, que chez le chien, on regarde manger le chef ! Ne restez donc pas derrière lui en extase durant son repas. Il se prendrait pour le patron chez vous ! • La gamelle doit être propre (de même que votre assiette lorsque vous vous mettez à table) et la gamelle à eau à côté, changée régulièrement (une à deux fois par jour). • Pour les chiens de grande race (Danois, Saint Bernard…) offrez deux repas par jour, mais jamais avant l’effort. Pour les autres chiens adultes, offrez un seul repas par jour et de préférence le soir. • Votre chien n’est pas une poubelle et ne doit pas finir vos restes de table ! • Ne laissez pas la gamelle en self-service, votre chien doit manger en une seule fois et quand vous le décidez ! Retirez la gamelle (finie ou pas finie) au bout de vingt minutes.
• Lorsqu’il est chiot, vous pouvez éventuellement mettre les mains dans sa gamelle afin de lui faire comprendre que vous pouvez contrôler totalement son alimentation et qu’il n’a pas à se rebeller. Mais n’en faites pas trop : quelle tête feriez-vous si je venais mettre mes mains dans votre assiette ? • Pour les chiens très gloutons qui dévorent tout en trois secondes et qui vomissent ensuite, il existe deux techniques assez efficaces. Rendez-vous dans une jardinerie et achetez la plus grande des soucoupes que vous trouverez. Mettez la ration de votre chien dedans, il mettra ainsi plus de temps pour attraper la nourriture (surtout les croquettes qui vont glisser !) • Si vous n’avez pas de jardinerie à côté de chez vous, mettez dans sa gamelle un galet par-dessus ses croquettes : votre ami glouton se fera une joie de chercher sa nourriture autour de cet intrus dans sa gamelle (attention de prendre un galet non friable et assez gros pour qu’il ne puisse pas être mangé !) ».
Spécial Chiens n°15 - 85
Alimentation BIO Une maladie de plus en plus fréquente Tirés de l’excellent ouvrage : « Je cuisine pour mon chien », voici le cas de deux chiens ayant une relation particulière à la nourriture. Yann Lucas, éducateur canin, nous décrypte ces comportements alimentaires particuliers.
Un chien princier et capricieux Nom : Cosmos Race : Cavalier King Charles Spaniel Comportement Dès son arrivée dans son nouveau foyer, alors qu’il était encore chiot, il refusait systématiquement de manger des croquettes industrielles. Inutile de changer de marque ou de type de croquettes. Cosmos, chien à caractère affirmé, n’a jamais cédé ! Pendant des années, sa maîtresse a eu beaucoup de mal à le faire manger normalement. Elle s’est tournée vers une alimentation naturelle et a essayé la doctrine BARF (alimentation inspirée de celle des canidés sauvages dans la nature, et qui prône l’alimentation crue), en vain. Ce n’est que depuis quelques mois qu’elle a enfin trouvé la bonne formule pour nourrir son compagnon : la nourriture faite maison consistant en des préparations à base de poulet et de légumes. L’explication de l’éducateur Tout d’abord, il faut savoir que le cavalier King Charles est un fieffé coquin quand il s’agit de manger ! Généralement, il fait tourner ses maîtres en bourrique qui ne savent pas quoi lui offrir à manger. Jusqu’à l’âge de un an, le petit ne mange rien, ou presque ! Puis, lorsque cet âge est passé, il se met à engloutir tout ce qu’on veut bien lui donner ! Mais c’est déjà trop tard, les croquettes, il n’en veut plus et préfère les bonnes recettes de sa maîtresse, et il a raison ! Si Cosmos ne mange pas, c’est qu’il sait mener ses maîtres par le bout du nez ! Et donc qu’il les domine. Il est conscient de provoquer une réaction, une émotion chez sa maîtresse. Il sait qu’il attire énormément d’attention grâce à son manque d’appétit. C’est pourquoi il continue de faire la fine bouche !
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Le secret est de n’apporter aucune importance au fait que votre chien ne mange pas. Donnez-lui sa gamelle et disparaissez. Revenez une vingtaine de minutes après et retirez-lui sa gamelle s’il n’est pas en train de manger. Faites ceci le plus naturellement du monde. Vous verrez qu’en quelques jours, votre chien voyant que ses caprices n’ont plus lieu d’être, se remettra à manger. Mais il faut tenir ! Et encore tenir ! Soyez patient et plus têtu que lui, et souvenez-vous qu’un chien en bonne santé mentale et physique ne se laissera pas mourir de faim et finira toujours par aller à sa gamelle. Vous pouvez aussi repasser aux croquettes si vous le désirez, mais il vous faudra du temps et de la patience ! Mélangez régulièrement (environ un repas sur trois pour commencer) des croquettes avec sa pâté, puis de plus en plus souvent ! En quelques mois, l’affaire peut être rattrapée.
Un chien qui veut manger comme son maître Nom : Demon Race : Border Colley Age : 2 ans Comportement Véritable concentré d’énergie, aux aptitudes bergères, Démon mange ses croquettes bio à condition qu’elles soient mélangées à de la nourriture ménagère. En fait, Démon préférerait manger la même chose que le reste de la famille. Son maître a trouvé une astuce : il fait semblant de déguster l’assiette de son toutou pour que celui-ci accepte de la manger. L’avis de l’éducateur En langage de comportementaliste, l’attitude du maître de Démon s’appelle « théâtraliser l’alimentation ». Mais attention, cela ne se fait pas de n’importe quelle manière. Il n’est pas toujours très bon de donner de l’importance à la gamelle de votre chien, celui-ci pourrait en profiter pour vous faire des caprices, voire de l’anorexie (dans les cas extrêmes) afin d’attirer votre attention (eh oui !). Pour Démon, deux solutions : La première serait de ne lui donner uniquement que ses croquettes bio et rien que ses croquettes. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y trouvera tous les nutriments dont il a besoin en quantité suffisante en un ou deux repas équilibrés. Le chien n’a pas besoin de manger un jour du poisson et un autre jour du poulet. Il est important pour son équilibre intestinal de lui donner tou-
Alimentation BIO jours la même chose. C’est pourquoi un ou deux repas de croquettes par jour (selon son âge) est idéal pour préserver la santé de Démon ! Est-il utile de préciser que le maître doit manger le premier, car en langage canin, c’est le chef qui mange le premier ! La deuxième solution serait de ne lui donner aucune importance au fait qu’il mange ou non. Le mieux est de poser la gamelle à sa place habituelle et de quitter la pièce. On revient une vingtaine de minutes plus tard et on retire la gamelle finie ou non (il est bien évident que si le chien est en train de manger, on le laisse finir), mais
on ne la laisse pas en self-service. Encore une fois, c’est au maître de décider quand son chien doit manger ou non. Et si Démon boude sa gamelle les premiers jours, faites-moi confiance, il la videra les jours suivants en voyant que vous ne prêtez aucune attention au fait qu’il mange ou non. Pour terminer, j’insisterai sur le fait que le choix des croquettes est réellement important pour la santé de votre chien et que les économies éventuelles que vous ferez en achetant du premier prix partiront plus tard en frais vétérinaires pour soigner les carences et autres problèmes dus à son alimentation de qualité médiocre.
Spécial Noël
2 Recettes gourmandes pour mon chien Pain de viande complet et rigolo Liste des Ingrédients > 250 g de viande de bœuf hachée > 100 g de carottes finement hachées (ou la même quantité de purée) > 50 g de riz bien cuit > 1 c à soupe d’huile de tournesol > 1 blanc d’œuf (facultatif)
Pour décorer : Petites friandises bio pour chien en forme de cœur aux différents parfums, snacks ou biscuits.
Préparation
1 - Préchauffez le four à 180 ° (Th 6). 2 - Dans un bol, mélangez la viande hachée, les carottes,
le riz et le blanc d’œuf si vous avez décidé de l’utiliser pour lier la préparation.
3 - Enduisez d’un peu d’huile, un ou plusieurs moules et remplissez le contenant avec un peu de préparation. Pressez la pâte avec une cuillère ou avec votre mail pour bien l’adapter à la forme du moule. Enfournez une vingtaine de minutes jusqu’à ce que la préparation soit ferme. Conseils & Astuces : Choisissez un moule en forme de sapin pour les fêtes de Noël ! En guise de flocons de neige, on peut opter pour de petits drops au yaourt, sans colorants ni arômes artificiels. Ce pain de viande se conserve au réfrigérateur pendant une quinzaine de jours.
Spécial Chiens n°15 - 87
Alimentation BIO Bûche de viande mixte aux œufs
Amusez-vous à décorer ce pain de viande avec divers éléments de décoration de Noël. Votre chien a le droit aussi d’avoir son repas de Noël !
Liste des Ingrédients > 300 g de viande de bœuf hachée > 200 g de viande de poulet ou de dinde hachée > 1 c à s de persil haché (surgelé) > 4 œufs > 2 tranches de mie de pain > 10 cl de lait tiède > 2 c à soupe d’huile de tournesol > 1 tasse d’eau ou de bouillon de poule ou de bœuf > 1 crépine (chez le boucher ou le charcutier) c’est la membrane graisseuse qui entour les viscères du porc, du veau ou du mouton
Préparation
1
- Faire cuire 3 œufs dans l’eau jusqu’à ce qu’ils soient durs (environ 9 mn). Trempez la crépine dans de l’eau froide et la mie de pain dans du lait tiède.
2 - Dans un bol, mélangez les viandes hachées, ajoutez le persil, la mie de pain égouttée et pressée puis l’œuf.
3 - Préchauffez le four à 180 ° (Th 6). Rincez la crépine à l’eau froide essuyez-la et étalez-la sur un plan de travail. Disposez le mélange de viande en bandeau sur la crépine et l’aplatissant. 4 - Disposez les Préchauffez le four à 180 ° (Th 6). œufs les uns à côtés des autres au milieu de la viande. Rabattez la viande sur les œufs en donnant la forme d’un rouleau. Entourez-le autour de la crépine, puis refermez bien les extrémités. 5 - Déposez le rouleau de viande sur un plat à four huilé. Arrosez d’huile de tournesol et de deux cuillérées de bouillon ou d’eau. Enfournez 50 mn. Arrosez de temps en temps pour éviter que le pain de viande ne soit trop sec. Une fois refroidi, vous pouvez le servir à votre toutou, coupé en tranches.
Conseils & Astuces : Vous pouvez préparer cette bûche de viande la veille ou la congeler en tranches pour en faire des provisions individuellement. A la place de la ganache au chocolat, nous utilisons ici de la mousse de foies de volaille (ou de canard) afin de lui donner un vrai aspect de bûche de Noël. Vous pouvez utiliser aussi du fromage blanc, coloré avec un peu de poudre de carouble.
Retrouvez dans ce livre des conseils de professionnels, la liste des produits 100% naturels pour une alimentation saine, et des recettes gourmandes pour nos amis les chiens ! « Je cuisine pour mon chien », par Diana P. Gemelli, avec Aurélie Garcia, vétérinaire et Yann Lucas, Educateur canin, chez Anagramme éditions, collection « Vivons Bio », prix : 14€ 90. Dans le même esprit, découvrez également la version féline : « Je cuisine pour mon chat ».
88 - Spécial Chiens n°15
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Tous les conseils de praticiens pour garder votre compagnon en pleine forme ! Une bible a toujours avoir sous la main et éviter bien des angoisses… éditions De Vecchi, 19,90 €
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Qui n’a pas craqué devant la photo d’un lionceau, d’un bébé tigre ou d’un éléphanteau pataud ? Les voici réunis dans un calendrier tout en tendresse pour 2012, éditions Hugo Cie, 14,95 € Indispensable pour tout savoir sur cette race extraordinaire. « Le Chihuahua », par le Dr Alain Fournier. 80 à 100 illustrations. Pet Book collection, 144 pages, éditions Atémis, 15,90 €
Pour maîtriser cette discipline sportive canine qui attire un public et des participants toujours plus nombreux... « L’agility », par Chiara et Giancarlo De Martini, éditions De Vecchi, 19,90 €
Découvrez cette race sous un autre jour… « Les Chihuahuas », par Anne Leplat et actualisé par Monique Rossi, 20 €, aux éditions Le Club du Chihuahua, du Coton de Tuléar et des Exotiques (en vente sur le site CCCE : http://www.ccce.org).
Histoires vécues, souvent drôles mais aussi dramatiques, observations, souvenirs, réflexions, ce livre nous enchante... Anny Duperey a su faire un livre d’amour et de sagesse, sensible sans sensiblerie, amusant et troublant, humble et profond, toujours généreux. « Le Poil et la Plume », 180 pages, éditions du Seuil, 19,90 €
92 - Spécial Chiens n°15
Partagez avec Amy sa passion des chevaux et sa bataille pour sauver un rêve… « Heartland, intégrale saisons 1 à 3 », coffret de 18 DVD, 49 épisodes, durée : 35h50, Citel vidéo, 69,99 €
Détente
Pour les passionnés et les fans d’anecdotes et d’histoires insolites canines, un ouvrage à feuilleter pour piocher une foule de renseignements. « Incroyables chiens », 192 pages, éditions Atémis, 18 €
Agrémenté de superbes photos, ce livre aidera à une meilleure compréhension de cette race passionnante. « Le Bulldog Anglais », par Micaela Cantini, guide photographique, éditions De Vecchi, 19,90 €
« Races de chiens », par Alain Fournier. Une présentation illustrée des 337 races de chiens reconnues par la Fédération canine internationale (FCI), 360 pages, éditions Atémis, 29 €
Tout au long de l’année, joignez l’utile à l’agréable ! Calendriers « Déco et Pratique » 5 modèles au choix, pochette de rangement, zone Mémo et son feutre effaçable, éditions Yvon, 9, 99 €
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Un dictionnaire des races et un guide complet pour s’occuper de son chien au quotidien. « Larousse du chien et du chiot », sous la direction du Dr Pierre Rousselet-Blanc, 384 pages, 450 photos et schémas, éditions Larousse, 29,90 €
Loulou est simple. Il ne tolère ni les fourrures ni les curés. Il est bouffé par les puces qu’il refile à tout le monde. Il tente de copuler avec tout ce qui passe sur la place… « Le chien boomerang », de Henri Cueco, éditions Hugo Cie, 15 €
Ce magnifique ouvrage met en lumière le lien si particulier qui existe entre le chien et l’homme sur l’ensemble des continents. « Des chiens et des hommes », une épopée qui nous emmène sur les traces d’espèces étonnantes ! 192 pages, 190 photos, éditions Ulmer, 30 €
Spécial Chiens n°15 - 93
Agenda
Expositions et séances de confirmations canines Novembre 2011 à début février 2012 NOVEMBRE 02/11 TARBES Séance de confirmations Société Canine Hautes Pyrénées 38, rue Achille Jubinal 65000 TARBES Tel. : 05 62 36 11 46 Fax : 05 62 36 02 66 societe.canine.hautes.pyrénées@ gmail.com MAISONS ALFORT Séance de confirmations Société Canine d’Ile de France ENVA – Bât Létard 7, Avenue du Gal de Gaulle 94704 MAISONS ALFORT Cedex Tel. : 01 41 79 33 50 Fax 09.70.62.18.60 scif@wanadoo.fr 03/11 OSTRICOURT (de 18h à 20h) Séance de confirmations Club Saint Hubert du Nord 98, avenue François Mitterrand 62930 WIMEREUX Tel. : 03 27 89 85 25 - 03 22 31 91 68 - 03 21 30 85 63 05/11 METZ Séance de confirmations Société Canine de Lorraine 2, rue du Fonteno
BP 076 54140 JARVILLE LA MALGRANGE Tel. : 03 83 32 24 66 Fax : 03 83 30 68 50 confirmations@ caninelorraine.fr 05 et 06/11 METZ Jumelée avec LUXEMBOURG Exposition canine internationale CACS et CACIB Exposition Canine de Lorraine 2, rue du Fonteno BP 076 54140 JARVILLE LA MALGRANGE Tel. : 03 83 32 24 66 Fax : 03 83 30 68 50 caninelorraine@aol.com 12 et 13/11 SAINT ETIENNE Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Rhône Alpes Chantegrive 42660 PLANFOY Tel. et Fax : 04 77 51 43 52 ostende42@hotmail.fr 13/11 CLUNY Séance de confirmations Société Canine de Bourgogne 2, Route de Panfol 89740 ARTHONNAY Tel. : 03 86 75 74 80 ou 03 85 23 37 76
info@scb.asso.fr 16/11 LANDERONDE (85) Séance de confirmations Société Canine de Vendée M. Christian KARCHER 404, La Richardière 85150 LANDERONDE Tel. : 02 51 34 28 87 christiankarcher@orange.fr 25/11 MARSEILLE - MARTIGUES Séance de confirmations Société Canine Midi Côte d’Azur 370, Route de Saint Canadet 13100 AIX EN PROVENCE Tel. et Fax : 04 42 50 25 28 scmca@scmca.com 26 et 27/11 MARSEILLE - MARTIGUES Exposition canine nationale CACS Société Canine Midi Côte d’Azur 370, Route de Saint Canadet 13100 AIX EN PROVENCE Tel. et Fax : 04 42 50 25 28 infos@scmca.com 27/11 LAVAL Séance de confirmations AC du Maine Anjou BP 48 72800 LE LUDE
Tel. : 02 43 45 81 77 Fax : 02 43 45 89 32 Tel. : 02 43 47 82 87 Fax : 02 43 47 81 41 pigal@wanadoo.fr BAIE MAHAULT Vélodrome Gourdeliane) Exposition canine nationale CACS Société Canine de Guadeloupe Bois Rada 4, Lot. Villa Belle rivière 97115 SAINTE ROSE
DECEMBRE 03/12 ROUEN Séance de confirmations Société Canine de Seine Maritime 47, Avenue du Gal Leclerc de Hautecloque 76120 LE GRAND QUEVILLY Tel. et Fax : 02 32 10 38 19 Tel. : 06 71 04 16 42 canine76@wanadoo.fr NANTES (Ecole Vétérinaire) Séance de confirmations Société Canine Saint Hubert de l’Ouest Mme Josiane ZAVADESCO 15, rue de la Butte des Moulins 44590 LUSANGER josiane-zavadesco@orange.fr
Championnat de France, Bramerita Ace of spades, juge des mâles poil court, classe ouverte
Tears in heaven de el beso del dragon, expo Lyon, femelle classe ouverte : CACS - CACIB 1er Excellent
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Agenda 03 et 04/12 LE TAMPON Exposition canine nationale CACS Société Canine de la Réunion 93, Chemin des Rameaux Fleurimont 97460 SAINT-PAUL Tel. et Fax : 02 62 41 04 46 scrr@wanadoo.fr ROUEN Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine de Seine Maritime 47, Avenue du Gal Leclerc de Hautecloque 76120 LE GRAND QUEVILLY Tel. et Fax : 02 32 10 38 19 Tel. : 06 71 04 16 42 canine76@wanadoo.fr 07/12 TARBES Séance de confirmations Société Canine des Hautes Pyrénées 38, rue Achille Jubinal 65000 TARBES Tel. : 05 62 36 11 46 Fax : 05 62 36 02 66 societe.canine.hautes.pyrénées@ gmail.com MAISONS ALFORT Séance de confirmations Société Canine d’Ile de France ENVA – Bât Létard 7, Avenue du Gal de Gaulle 94704 MAISONS ALFORT Cedex Tel. : 01 41 79 33 50 Fax 09.70.62.18.60 scif@wanadoo.fr
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07 et 08/12 VINCENNES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine d’Ile de France ENVA – Bât Létard 7, Avenue du Gal de Gaulle 94704 MAISONS ALFORT Cedex 10/12 OSTRICOURT (14h à 17h) Séance de confirmations Club Saint Hubert du Nord 98, avenue François Mitterrand 62930 WIMEREUX Tel. : 03 27 89 85 25 ou 03 22 31 91 68 - 03 21 30 85 63 NANTES Exposition canine nationale CACS Société Canine Saint Hubert de l’Ouest Mme Sylvie DESSERNE 404, La Richardiére 85150 LANDERONDE Tel. : 02.51.34.28.87 sylvie.desserne@wanadoo.fr 11/12 NANTES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Saint Hubert de l’Ouest Mme Sylvie DESSERNE 404, La Richardiére 85150 LANDERONDE Tel. : 02 51 34 28 87 sylvie.desserne@wanadoo.fr 15/12 LAMOTTE –BREBIERE (80)
Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme (de 15 H à 18 H) Séance de confirmations Société Canine Nord Picardie 27, rue Roger Salengro 80450 CAMON Tel. 03.22.43.43.84 - 03.22.43.92.31 asso.scnord-picardie@wanadoo.fr scif@wanadoo.fr 15 et 16/12 BORDEAUX Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine de la Gironde M. A. TERRIEN BP 77 33041 BORDEAUX DOCKS PDC Cedex Tel. : 05 56 39 24 85 21 et 22/12 BEZIERS Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Languedoc Roussillon BP 31 34671 Baillargues Cedex Tél. : 04 67 70 10 05 Fax : 04 67 70 56 16 ste.canine.lr@wanadoo.fr
JANVIER 2012 07 et 08/01 VINCENNES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Ile de France ENVA – Batiment Létard
7, Avenue du Gal de Gaulle 94704 MAISONS ALFORT Cedex Tel. : 01 41 79 33 50 Fax : 09 70 62 18 60 scif@wanadoo.fr 14 et 15/01 BORDEAUX Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine de la Gironde M. A. TERRIEN BP 77 33041 BORDEAUX DOCKS PDC Cedex Tel. : 05 56 39 24 85 21 et 22/01 BEZIERS Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Languedoc Roussillon BP 31 34671 BAILLARGUES Cedex Tel. : 04 67 70 10 05 Fax : 04 67 70 56 16 ste.canine.lr@wanadoo.fr
FEVRIER 04 et 05/02 TROYES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine Champagne Ardenne 7, Grande Rue 10410 RUVIGNY Tel. : 03 26 73 01 81 Fax : 03 25 81 50 00 scca-asso@orange.fr
Photo : Horvath/SCC (Société Centrale Canine)
Spécial Chiens n°15 - 95
Petites annonces
Ils sont à vendre Chiots Labrador Chocolat (non LOF), âgés de 8 semaines. Tatoués, vaccinés, vermifugés, certificat de bonne santé. Tatouage mère : 2EYZ779. Prix : 750 €, Ville : 60380, Elevage de la Belle Province, Tél. : 06 28 28 56 64
Chiots Braques de Weimar LOF nés le 26/06/11. Mère : Douchka de Beaudribos LOF 7 BR.W 31858/7211. Vaccinés, pucés, certificat de bonne santé. Prix : 750 €, Ville : 56190, Tél. : 06 68 89 63 40
Jeune mâle Berger Allemand : Fredy du Parcaou, LOF : 1 BAL643104/ Tatouage n° 2GNE101, né le 18/09/10. Excellentes origines. www.elevage-duparcaou.com. Prix : 1500 €, Ville : 22320, Tél. : 02 96 29 43 50 /06 87 09 54 31 Chiots Bouledogue Américain type Bully à réserver. 3 femelles et 8 mâles Blanc, blanc/fauve,blanc/bringé. Nés le O4/10/2011, disponibles le 04/12/2011. ID mère : 250269400164780. Prix : 900 €, Ville : 46170, Tél. : 05 65 21 03 52
Magnifique femelle Yorkshire de 5 mois LOF, ID : 250268720070041. Parfaite expo (parents multi-champions). Vaccinée (sauf rage). Prix : 1600 €, Ville : 87000, Tél. : 05 53 63 02 55 / 06 86 53 24 16
Pégase, mâle berger australien LOF né le 01/05/2011. Joli chiot noir tricolore bien charpenté, hyper câlin, assez vif, joueur et actif ! ID : 250268710063994. Prix : 400 €, Ville : 46170, Tél. : 05 65 21 03 52
2 Chiots mâles Bergers Allemands LOF, nés le 16 Mai 2011, lignée Allemande. Vaccinés, certificat de bonne santé. Géronimo ID : 250268720059378, Gosht ID : 250268720059396. Prix : 800 €, Ville : 13116, L’élevage Les Larmes de Pancho, Tél. : 07 62 53 39 66
A réserver 6 magnifiques Dogues de Bordeaux nés le 30/08/11. Mère : Evolet de Shibarko LOF 15133/2674. Prix : 1500 €, Ville : 56190, Tél. : 06 68 89 63 40
96 - Spécial Chiens n°15
Chiots Bouledogues Français LOF à réserver. Gismo, mâle fauve disponible. ID mère : 250269500182111. Vaccinés, pucés, certificat de bonne santé. Prix : 1200 €, Ville : 64510, Elevage de la Plaine de Nay, Tél. : 05 59 84 13 88
4 superbes chiots femelles Bergers Blancs Suisses LOF, poil mi-long, nés le 03/08/11, lignée exceptionnelle. ID mère : 250269500246345. Prix : 950 €, Ville : 44530, Tél. : 02 40 88 47 44 / 06 79 74 68 65
Petites annonces
Eux aussi sont à vendre… 1 superbe chiot mâle Berger Belge Groenendael LOF, né le 18/07/11. Vacciné, pucé, certificat de bonne santé. Tatouage mère : 2EZL177. Prix : 590 €, Ville : 57930, Tél. 03 87 86 59 14 / 06 61 15 59 14
Chiots Shar Pei, excellentes origines. Prochaines naissances dans les couleurs bleues, lilacs, chocolats et noires courant novembre. Réservations en cours. Siret : 44249730100014. Elevage les Shar Pei du RougeWendigo. Dép. 89. Tél. : 03 86 35 35 40 / 06 72 06 13 89
Chiots Chow Chow LOF, nés le 09/10/11. 2 femelles noires et 1 mâle noir. Vaccinés, pucés, certificat de bonne santé. ID mère : 250269700406576. Prix : 1500 €, Ville : 47800, Tél. 09 51 54 20 57 / 06 23 26 31 65
Faites une bonne action, adoptez un Shar Pei ! Pour donner à nos plissés une seconde chance d’être aimés : SOS Shar Pei, Présidente : Françoise Petit. Contact: http://sos-sharpei.megabb.com ; sos.sharpei@yahoo.fr
Elevage de Chihuahuas LOF « Des Etoiles d’Artémis ». Passion, sélection, hautes origines. Bébés disponibles prochainement. Dép. 06. Tél. : 06 14 70 79 46
Bambins Leonberg LOF à vendre : 5 femelles et 4 mâles. Vaccinés, pucés, certificat de bonne santé. ID mère : 250269700406576. Prix : 850 €, Ville : 08090, Tél. 03 24 57 07 74
Chiots Cavaliers King Charles LOF, 1 mâles et 3 femelles dispo le 25/12/11. Pucés, vaccinés, vermifugés, certificat de bonne santé. ID mère : 250269500191116. Elevage du Château d’O-riant. 71120, Tél. 06 07 81 73 02
Jagd Terrier LOF, nés le 09/08/11. Vaccinés, pucés, certificat de bonne santé. Chiots noirs : 3 mâles et 3 femelles. Chiots marrons : 3 mâles et 1 femelle. Tatouage mère : 2FYP575. Prix : 500 €, Ville : 59000, Tél. 09 64 26 27 79 / 06 80 56 20 90
Chiots Bouviers Bernois LOF, 4 mâles et 6 femelles dispo le 18/12/11. Pucés, vaccinés, vermifugés, certificat de bonne santé. N° de Siret : 42421509300024. Elevage du Chemin des Piarris. Prix : 1200 €, Ville : 01560, Tél. 04 74 30 77 19 Shih Tzu LOF, mâles et femelles dispo : tricolores, blanc et doré, noir et blanc, unicolore noir, unicolore fauve. Père Elite A. Pucés, vaccinés, vermifugés, certificat de bonne santé. Elevage du moulin de la terrasse. Prix : 700 €, Ville : 43160, Tél. 04 71 06 16 47
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Le coin des lecteurs
La passion chiens
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Sous le sapin…
Le joli trio de Chihuahua : Cannelle, Bounty et Maya
> RÉDACTION 53 rue du Chemin Vert - 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 46 10 21 21 - Fax : 01 46 10 21 22 Rédaction : Société Marianne France (Siret 514 021 823) 6, rue d’en haut, 59144 Eth - Tél. : 09 81 83 73 27 Rédactrice en chef : Marianne Willem-France mariannefrance9@gmail.com Secrétariat de rédaction : Stéphane Désenclos Maquette : FtoDesign > ADMINISTRATION Directeur comptable : Didier Delignou - Tél. : 01 46 10 21 02 didier.delignou@lafontpresse.fr Sandra Da Rosa - Tél. : 01 46 10 21 03 sandra.darosa@lafontpresse.fr Mélanie Dubuget - Tél. : 01 46 10 21 28 melanie.dubuget@lafontpresse.fr
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