La passion chiens
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Trimestriel n°19 : Novembre/Décembre 2012 - Janvier 2013 BEL : 6.90 - DOM : 7,60 - CAL : 900 CFP - POL : 950 CFP - CAN : 10,95$CAD
SpécialChiens La passion chiens
Novembre / Decembre 2012 / Janvier 2013 - Trimestriel N° 19
SOMMAIRE
Shopping
Les dernières nouveautés
4
Races 10 20
Boxer : fidèle aimant Saluki : un sportif !
Bonne action 16 26 68 94
Sport 28 42
Boxer’ami Podencos en danger Association Stéphane Lamart Ils sont à adopter !
L’éducation par le jeu L’Oberythmée
Comportement 36
Vaincre l’agressivité
Cahiers vétérinaires 45 48
L’épilepsie La grossesse nerveuse
Pratique 52 73 80
Idée : Les prénoms en I Bien le protéger cet hiver Lui dire adieu
Astrologie du chien 54
Horoscope cabotin
Détente 34 50
Agenda des expos Poster
Les métiers du chien DOSSIER SPECIAL : comment lui dire adieu
74 78
Devenir comportementaliste Quelle formation ?
Alimentation 9
Psycho 85
2 Recettes pour Noël
Surmonter son deuil
> Prochain numéro : 5 février 2013 ABONNEZ-VOUS
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SpécialChiens La passion chiens
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5 - Spécial Chiens n°19
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6 - Spécial Chiens n°19
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7 - Spécial Chiens n°19
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Les bienfaits de la magnétothérapie, grâce aux aimants cachés dans ce tapis confortable – Energetix Wellness, 59 €
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8 - Spécial Chiens n°19
Robe de « mère Noël » en polaire, existe en 6 tailles - 14, 37 € www.lapetavenue.com
Fiche cuisine
Plats en fêtes
Noël approche, c’est le moment de vous mettre aux fourneaux pour votre cabot ! Il aimerait lui aussi, profiter des plaisirs de la table. Voici deux recettes tirées de l’ouvrage « Recettes pour mon chien », des idées originales et faciles à réaliser.
Les musts - Un moment divin
Durée : 10 min
Magret de canard aux myrtilles pour Noël Le canard est l’une des viandes les mieux pourvues en protéines et goûteuse à souhait. Ajoutons-lui une purée de céleri, un très bon aliment pour le chien (purificateur sanguin et riche en magnésium), une poignée de myrtilles et l’on obtient une recette qui a... du collier.
€
facile
Budget : Moyennement économique
Ingrédients > 1 magret de canard > 1 petite tasse de myrtilles > 1 grand bol de purée de céleri
Préparation 1 - Un festin, ce soir ? C’est oui. C’est Noël ! Donc, c’est cru, et on n’enlève pas le gras ! 2 - Mettre la purée de céleri et les myrtilles à décongeler séparément. 3 - Pendant ce temps, couper en lanières le magret cru. 4 - Lorsque la purée est tiède, on en tapisse la gamelle d’une épaisse couche. Dessus, on place délicatement les lanières de magret.
5 - On arrose le tout avec le sang, puis on décore avec la poignée de myrtilles.
Le + : Les baies sont très appréciées des chiens
Les musts - Déco sentimentale Mes sablés dans le sapin Ce qui compte le plus pour votre chien, c’est sa truffe. Donc, si vous décorez le sapin sans penser à lui, il risque fort de passer à côté de la fête. Des sablés blonds avec un petit nœud rouge risquent fort de changer la donne.
Préparation
Durée : 30 min
€
Budget : Économique
Ingrédients > 145 g de saindoux > 125 g de miel > 250 g de farine > 2 œufs
1 - Battre les œufs et le miel avec une fourchette. Verser la farine, ajouter le sain-
doux et mélangez avec les doigts. Malaxer le tout.
Le + : Son plus beau cadeau de Noël ? Il se mange...
2 - Laisser reposer cette pâte 30 minutes au frais. Abaisser la pâte au rouleau. 3 - Découper ensuite des formes liées à son imaginaire à l’aide d’un petit couteau
pointu : os, chien, cœur... Percer les sablés, s’il y a lieu.
4 - Poser les sablés sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Enfourner 20 minutes. 5 - Laisser refroidir avant de placer les nœuds rouges. Bien sûr, on les accroche à la dernière minute !
Le chien n’est pas croquettivore, mais... carnivore ! Les maîtres ont parfois tendance à l’oublier... Voici un ouvrage de recettes étonnant et plein de mordant qui leur permettra de bien nourrir leur animal préféré. En tenant compte des saisons, l’auteur met en avant les aliments adaptés aux caractéristiques de chaque chien, qu’il soit jeune, dodu, sportif, nerveux, citadin, campagnard, ou souffrant de douleurs articulaires... Au menu de ce livre : des amuse-gueules, des plats, des soupes, des pâtés, des desserts, des gâteaux d’anniversaire... « Recettes pour mon chien » de Anne Leurquin, éditions Grimal, 14,90 €
facile
Races : Le Boxer
Diego des Gorges d’Héric et Dylan des Gorges d’Héric
Plein d’humour et de tendresse
Photos : Elevage des Gorges D’Héric
Le Boxer est un chien réellement merveilleux. Aussi beau qu’intelligent, aussi puissant que tendre, pétri de qualités et de tempérament, il se révèle un sujet hors pair, tant pour la garde que pour la compagnie. Ce fauve à tête de lutteur est avant tout un allié de premier ordre, qu’il s’agisse de témoigner son affection à ses maîtres ou de défendre leur territoire.
M
ax Fournier, éleveur de Boxers depuis 40 ans pour 15 générations de chiens, nous livre ici son expérience, pleine de succès et de passion…
Comment avez-vous découvert la race ? Pourquoi être devenu éleveur ? Max Fournier : En ce qui me concerne, le mot « métier » est à proscrire, car j’ai toujours travaillé pour que mes chiens vivent et non le contraire « Passion dévorante » me paraîtrait le terme approprié. J’ai découvert la race tout « bêtement ». Lors d’une réunion chez des amis, ceux-ci dirent à mes parents : « Avec la propriété que vous avez, pourquoi ne prendriez-vous pas un Boxer ? ». Travaillant à cette époque à Paris, je trouvai l’adresse du BCF (Boxer Club de France) de Strasbourg et je leur demandai des adresses d’éleveurs dans la région parisienne. Habitant dans le 13e arrondissement de Paris et ne connaissant « ni Pierre ni Paul », j’allai au plus près, c’est-à-dire dans le 16e. C’est donc là que je fis le choix parmi 7 mâles bringés. (C’était la première fois que je voyais et entendais
10 - Spécial Chiens n°19
le nom de « bringé » ! J’ai fait depuis, quelques progrès !). Je fis le choix d’un sujet plébiscité par moi uniquement pour la consonance de son patronyme « Socrate ». A cette époque, il fallait donner un nom à chaque chiot avant 15 jours, accompagné de son empreinte nasale. Depuis 1973, le tatouage et aujourd’hui la puce électronique ont remplacé cette pratique. Mon Socrate de Goulphar, acheté au prix fort, à l’époque (1969) plus d’une fois et demie mon salaire, s’est avéré monorchide ! (un seul testicule) On avait « oublié » de me le signaler ! Mais cela ne m’a pas contrarié, car le caractère de ce mâle a fait qu’aujourd’hui, grâce à lui, j’en suis à ma quinzième génération de Boxer. Pour des raisons familiales, en septembre 1970, Toison d’Or d’Artig-Siberg produite par Irène Moulin est venue tenir compagnie à Socrate ainsi qu’à mon père. C’est avec elle que j’ai commencé l’élevage « Des Gorges d’Héric ». Aujourd’hui, tout comme avant, trois Boxer gravitent autour de moi. Je ne veux pas de chenil, mais je comprends ceux qui en ont car au-delà de trois chiens (et encore), les séparations sont presque obligatoires. Il ne faut pas oublier qu’ataviquement le Boxer fût « fabriqué » avec des chiens de combats… alors, certains aiment en découdre.
Races : Le Boxer Quelles sont les précautions à prendre avant l’achat d’un chiot ? Outre acheter un sujet issu de parents ayant subi un dépistage cardiaque sérieux (Echo Doppler), ainsi qu’une radio lue officiellement par le lecteur de l’AFB, l’autre point qui me paraît important est le lieu de vie des chiots. Certes, lorsque l’on produit beaucoup, une « maternité » est presque obligatoire. Mais en ce qui concerne mes chiennes, elles mettent bas dans ma chambre, et jusqu’à 4 semaines, les petits restent là. Après, une pièce leur est dévolue car les ébats dans de grands espaces, voire dehors, sont indispensables à l’éveil et à la musculature des chiots.
Veyla de Gengis Khan
Quel est le prix d’un Boxer et pourquoi ? Le prix moyen actuel est de 1200 €. Certains demandent plus, sous prétexte des titres obtenus par les parents, mais comme je dis à mes acheteurs, vous achetez ni le père ni la mère mais leur « produit ». Ce que je demande à un étalon ou à une lice, c’est qu’ils fassent du « beau » nonobstant de leur phénotype. Et puis cette politique d’escalade de prix ouvre tout grand la porte à la vente dite de « pure race », vendus certes un peu moins cher mais encore trop cher pour leur « qualité ».
Le Boxer est-il robuste ?
Holga des Gorges d’Héric à 3 mois Dylan des Gorges d’Héric
Beaucoup imaginent que cette race a des problèmes cardiaques ou dermatologiques. Mais selon moi, pas plus que le commun des autres chiens. Actuellement, des problèmes de reins sont apparus chez certains sujets. Des recherches sont en cours pour trouver la ou les causes et surtout essayer de trouver des solutions.
Quelques mots sur le standard ? Actuellement, la taille a tendance à augmenter, ce qui n’est pas une bonne chose, car, les organes, l’estomac en particulier, ne bougent pas. Le Boxer doit continuer à être un molossoïde de taille moyenne, plein, carré et d’une taille allant pour les femelles de 53 à 59 cm et pour les mâles de 57 à 63 cm. Toutefois un centimètre de plus est toléré. Gary, Gringo et Gaïya, portée de Virma des Gorges d’Héric (Ch. Internationale, Ch. de Suisse, Ch. du Luxembourg et Ch. d’Allemagne) et de Zendar odin Vavonabox
Livia des Gorges d’Héric (Ch. de France, Ch. d’Allemagne, Ch. de Suisse et Ch. Internationale)
Spécial Chiens n°19 - 11
Races : Le Boxer Quels sont les points essentiels qui défi- Existe-il un profil-type du maître ? nissent un beau sujet ? Pour la tête : l’expression, c’est-à-dire un ensemble allant de la couleur des yeux qui doit être foncée, au positionnement de ceux-ci, sur la face et non latéralement, en passant par le crâne qui doit être étroit et sec, ce qui donne, vu de face, la même largeur au museau qu’au crâne. L’expression doit refléter la franchise et l’énergie. Pour le corps : l’arrière-main doit être puissant, car c’est l’arrière qui propulse le chien et non l’avant qui le tire. Sur trop de sujets, l’arrière-main manque de fermeté, de puissance et d’angulation.
Quelles sont les différentes robes ? Trois sont reconnues par la SCC : le fauve, le bringé et le blanc. Cette dernière robe ne donnant pas encore la confirmation, c’est-à-dire le feu vert pour la reproduction aux sujets blancs. Pour ma part, je n’ai jamais tué de sujet blanc uniquement parce qu’il était de couleur blanche. Je ne vois pas pourquoi, sans raison médicale et uniquement pour satisfaire à des écrits où jamais le verbe « tuer » ou « euthanasier » n’a figuré. Serait-on obligé de faire disparaître des chiots beaux, sains et pouvant faire le bonheur de personnes au faible budget ? Il est très facile de ne jamais avoir de chiots blancs. Il suffit d’utiliser un étalon ou une lice dépourvu du gène blanc. Le phénotype aidant beaucoup pour cela. L’absence de marques blanches sur la robe du sujet, peut être un révélateur de la présence du gène blanc. Certes, il peut y avoir des exceptions mais elles restent très rares.
Sportif et aimant faire corps avec son chien en partageant beaucoup de moments de complicité, pouvant aller de la balade journalière, aux câlins devant la télévision.
Quel est l’habitat idéal pour lui ? Il n’en a pas. Durant 35 ans, j’ai vécu en appartement avec 2 ou 3 Boxers. Ce chien a besoin d’une quantité d’amour supérieure à sa quantité de nourriture. Ils sont des « pots de colle ». Dans un appartement, si le maître fait ce qu’il faut, le chien est très heureux. Le maître lui, un peu moins ! Pour que mes chiens aient une vie agréable en appartement, ils devaient courir deux fois par jour, lâchés dans les prés ou sur les berges du Rhône. Contact : Max Fournier Elevage des Gorges d’Héric 25, rue André-Bollier 69007 Lyon Tél. : 04 78 69 02 95 / 06 65 52 15 53 http://gorgesdheric.box.free.fr Chiots de Veyla de Gengis Khan et de Talebano dell’ Orsagna à 6 semaines
Quel est son caractère ? Franc, joueur, toujours partant pour une balade ! La cohabitation avec les enfants est absolument parfaite. Autant le Boxer peut être (pour jouer), joueur, fougueux, voire brutal avec un adulte – alors qu’avec un enfant ou une personne âgée, il sait doser et canaliser son impétuosité. C’est inné !
Quels sont ses défauts ? La sempiternelle phrase : « Un Boxer ça bave » peut s’éviter par l’éducation : ne rien donner à table, ni à la main, récompenses exceptées. De plus, avoir un sujet à la parfaite symétrie de mâchoire, car beaucoup de mandibules (mâchoire inférieure) décalées laissent couler quelques gouttes de salive que d’aucuns qualifient de « bave ».
12 - Spécial Chiens n°19
Tixena des Gorges d’Héric (Ch. de France, Ch. Internationale, Ch. de Suisse, Ch. du Luxembourg, Ch. ATIBOX Jeune et Meilleur Jeune Absolu)
Races : Le Boxer Les origines du Boxer et du club Texte : Max Fournier
Passons les origines allemandes de la race, créée en 1895, données qui sont automatiquement évoquées sur toutes les revues traitant du Boxer, pour donner quelques précisions sur les premières naissances en France. Dès 1921, bon nombre d’éleveurs alsaciens se regroupèrent pour créer le 11 janvier 1922 le « Boxerclub de France » dont le siège était à Strasbourg. Très vite, dans les premières années d’existence, des différents personnels et d’ordres sportifs, firent que les HautsRhinois (Mulhouse) fondèrent un club indépendant sous le vocable de « Club Français du Chien Boxer » enregistré à Paris en 1923. Ces deux clubs, le Boxer Club de France (Strasbourg) et le Club Français du Chien Boxer tiennent chacun leur propre livre d’élevage, c’està-dire, l’état civil de chaque chien produit. Ce fut dans les années 20 qu’Edmond Jost, éleveur sous l’affixe « de L’Ill » et juge auprès de la SCC (Société Centrale Canine) acheta en Suisse une femelle bringée du nom de Kitty, connue sous celui de Kitty-Weber. Ce deuxième nom étant celui de son producteur suisse. Comme pour beaucoup de chiens produits sans affixe – ou nom d’élevage – le nom du producteur suit celui du chien. Cette lice eu quatre portées, avec des étalons allemands, dont certains sujets sont encore à la base de certaines lignées typiquement françaises. Le livre d’élevage, parti à Munich, à cause de la guerre de 1939 a été ramené en France, après celle-ci, vers 1945, et, de son début, vers 1920 jusqu’à 1952, abstraction faite des années de guerre, plus de 4 900 Boxers y furent répertoriés. Parallèlement à ce registre, pour les éleveurs qui le désiraient, la SCC, répertoriait, elle, toutes les portées déclarées sur son livre français des origines ou LOF.
Gecko des Gorges d’Héric à 2 mois
De 1920 à 1939, les deux clubs du Haut-Rhin et du BasRhin se faisaient une âpre concurrence tant en élevage qu’en exposition. Peu après les années 40, les biens des clubs furent confisqués ainsi que les livres d’élevage. Les éleveurs, en dépit de grandes difficultés, cherchèrent à garder une bonne souche pour l’avenir, mais le nombre de portées fut très réduit… Ce n’est qu’après 22 ans de séparation, vers la fin des années 44, que grâce à MM. Folzer et Noé, la fusion de ces deux clubs fut réalisée et que le Boxer Club de France qui perdurera jusqu’en 2007 sous ce nom, fût rénové et unifié. Son siège était toujours à Strasbourg, jusqu’en 1973 où il fut transféré dans la région parisienne à Garches. Depuis 2007, l’Association Française du Boxer, présidé par M. Bernard Kafka, est le seul organisme, reconnu par la SCC, pour diriger et orienter cette race. De 1882, date de la création de Société Centrale Canine et jusqu’en 1934, les inscriptions des portées se faisaient au fur et à mesure de leur arrivée à la SCC. Aussi, trouve-t-on, par exemple, une portée d’Epagneuls Bretons allant des numéros 20257 à 20262, suivie d’une portée de Boxers allant de 20263 à 20269 et ainsi de suite toutes races mélangées. En 1934, la SCC a sérié l’inscription des chiens par race. Ainsi les Boxers, après être arrivés presque 60 000 au LOF repartirent au numéro 1 BOX 1. C’est en 1926 que la SCC a demandé aux éleveurs d’utiliser la même lettre par année pour tous les chiens produits au sein d’un même élevage ; dans la quasi-totalité des autres pays on change de lettre par portée en commençant pour sa première portée par la lettre « A ».
Virma des Gorges d’Héric, portée avec Burton des Gorges d’Héric (Ch. de Suisse)
Spécial Chiens n°19 - 13
Races : Le Boxer Palmarès des Gorges d’Héric Jusqu’à ce jour (octobre 2012) 11 champions de France 13 Champions Internationaux 7 Champions d’Allemagne 9 Champions de Suisse 11 Champions du Luxembourg 5 Champions d’Espagne 2 Champions du Portugal 1 Champion de Monaco 1 Champion International d’Exposition 1 Champion d’Autriche 1 Champion ATIBOX Jeune et Meilleur Jeune Absolu (ATIBOX = Championnat du Monde annuel) Virma des Gorges d’Héric, (Ch. Internationale 2007, Ch. Suisse, Luxembourg, Suisse, Allemagne)
Diego des Gorges d’Héric et Dylan des Gorges d’Héric
Ernanie (Ch. du Luxembourg et Ch.de Suisse 2012) et Fax des Gorges d’Héric
14 - Spécial Chiens n°19
Exemple de jugements chez les parfaits Boxers Champions du Monde Bonne taille moyenne. Tête typée, bien bombée -au museau plein et cubique-, et bien colorée avec très grande expression. Front haut, stop marqué. Mâchoire large. Excellent menton bien marqué. Œil très foncé et de bonne forme. Bonnes proportions tête/museau. Incisives en ligne et régulière. Denture droite et forte. Construction carrée, pleine de substance. Excellente Arrière-main bien musclée. Très bonne angulations arrières. Excellentes épaules. Excellents aplombs avec pieds de chat. Excellentes allures couvrantes, fermes et efficaces. Bonne ligne dessus-dessous. Dos ferme et droit. Bonne ossature. Forte poitrine. Coudes serrés. Encolure noble, sèche et dégagée. Excellent port de queue. Excellent caractère, vif et équilibré. Sujet puissant, élégant, dense et compact. Allures libres, déliées, souples, harmonieuses avec beaucoup de poussée. Couvre bien son terrain. Très bonne présentation…
Le caractère : Tel Janus, le Boxer a deux visages Texte : Philippe de Wailly
Sentinelle redoutable, au physique rébarbatif et à l’honneur chatouilleux à ses heures, chien de famille affectueux, tendre et facétieux à d’autres. Sociable, franc et direct, cet animal a des atomes crochus avec les être humains et est dépourvu de toute agressivité gratuite, pour autant qu’il ait bénéficié de bonnes conditions d’élevage et d’éducation. Intrépide et attentif, ce « Monsieur Muscles » est capable de défendre son maître, les siens et ses biens à tout moments et en toute circonstances. En cas d’agression, il démarre au quart de tour. En un mot, c’est un garde du corps accompli. Dissuasif et méfiant vis-à-vis des étrangers, il perçoit très vite leurs mauvaises intentions et ne s’en laisse pas compter. L’attachement qu’éprouve le Boxer à l’égard de son maître est tout aussi légendaire que le plaisir qu’il éprouve à partager les jeux des enfants. Son exubérance, sa fougue et ses 40 kilos risquent de toute évidence d’en asseoir plus d’un… enfant terrible et turbulent, le Boxer a parfois du mal à rester en place et garde toute sa vie une âme de chiot. Il naît joueur et le reste. Joyeux drille et espiègle, il ne dédaigne pas les bêtises et ne se prive pas d’en faire. Heureusement, ce chien s’éduque facilement car il est très intelligent.
Races : Le Boxer Un hommage à quelques Boxers français Texte :Antoinette Cherel-Alanzo
Voici un aperçu assez restrictif d’une époque qui marqua l’évolution du Boxer. Le premier chien que nous citerons sera Alt’s Flora I, chienne française née en 1887, bringée foncée, enregistrée au livre d’élevage allemand sous le numéro 49, importé de France (avec ses frontière de l’époque) par M. G. Alt, demeurant à Munich (Bavière). Son propriétaire n’a pas jugé utile de nous transmettre le lieu exact d’origine de cette chienne, qui avait certainement du caractère et toutes les qualités morphologiques pour devenir le premier principal chien « de souche » connu de notre race. Si cette chienne joua un rôle très important pour l’élevage, nous ne devons pas oublier d’autres chiens qui contribuèrent à la formation de nos Boxers actuels et qui restèrent dans l’oubli depuis de trop nombreuses années. En 1922 ou 1923, premier succès de travail de la chienne Duchesse du Ladhof, appartenant à H. Hildebrand. Cette chienne se distingua tout particulièrement lors d’un concours préparatoire de chiens de police (expression à l’époque pour chiens de travail) et servit d’encouragement à maints propriétaires de chiens. Dora à M. Duvivier, née en 1923, 1er prix Paris 1924, 1er prix exposition « chiens de guerre » (= chien de travail) Paris 1924. Dans le compte rendu de M. Kuhn fils concernant la cinquantième exposition de Paris (du 19 au 27 juillet 1924), le nom de Dora figure parmi les 8 meilleurs chiens qui se distinguèrent au grand Palais (les 26 et 27 juillet) en attaque, défense, garde d’objet, etc., démontrant une énergie inlassable, un courage splendide, un allant irrésistible, tenant tête aux hommes d’attaque qu’ils avaient devant eux. Ces différentes épreuves se déroulèrent devant une très nombreuse et élégante assistance. Jossy de l’Ill, éleveur M. Jost (Mulhouse), propriétaire M. Usché. M. Usché fut en 1922 le premier président
Roxane des Gorges d’Héric (Ch. de France, Ch. de Suisse, Ch. du Luxembourg et Ch. Internationale)
provisoire de la société pour l’élevage du Chien Boxer (une des premières dénominations du BCF), et, en 1923, il devint assesseur du Club du Chien Boxer de Mulhouse. Bien entendu, nous ne devons pas omettre le premier Champion de France des Boxers – Paris 1926 : Rigo von Hohenzollernplatz v. d. III, LOF 30281, DBZB 5362, né le 4 février 1921, décédé en 1931, dont la tête fut l’insigne du Club Français du Chien Boxer de Mulhouse. Pour M. Bersuder, secrétaire du CFCB de Mulhouse, à n’importe quelle exposition, Rigo n’avait jamais été battu et gardait toujours la première place. Il procréa 378 Boxers, chiffre qui n’avait jamais été atteint, et garda sa tête de 2 ans jusqu’à sa mort. Ce chien possédait le vrai caractère des Boxers : fidèle, dévoué et attaquant sans être dressé, c’était le protecteur de son maître. Il était présent en 1924 à la cinquantième exposition de Paris et y remporta le 1er prix et le CAC. Rex Argentoratum était, pour l’époque, un chien parfait, de couleur bringée, musclé, fort élégant dans son ensemble. En 1924, à Strasbourg, il se classa 1er avec mention « excellent » en classe élevage. Le sang de Rigo et de Rex coulent dans les veines de certains de nos Boxers français actuels en descendance direct d’anciennes lignées françaises, trop rares. Dès 1932, le BCF de Strasbourg pouvait écrire : « Le Boxer est de nos jours introduit dans toutes les classes sociales et y jouit d’une popularité bien méritée. » Concluons par un texte de G. de Waehl (juge Belge et propriétaire de Boxers, datant de 1926 : « Nous connaissons en France d’excellents Boxers ; ceux que le Vicomte Paul de Curel a dans ses chenils de son château de la Souterraine, ceux de M. Payard, propriétaire à Arcachon, sont de tout premier ordre. Le Boxer devenant un chien à la mode, il est à souhaiter qu’on n’en fasse pas un chien de salon ».
Veyla de Gengis Khan
Spécial Chiens n°19 -15
Bonne action
Boxer’Ami L’association BOXER’AMI est née d’un constat terrifiant : on abandonne aussi les Boxers ! En l’espace de 5 ans, « Dogeorge » la présidente et ses membres ont déjà sauvés plus de 500 chiens… tous magnifiques, intelligents, adorables et presque humains.
C
réée le 27 avril 2007, l’association s’occupe de Boxers et de croisés Boxers, de tout âge. Boxer’Ami travaille avec des refuges, des particuliers et des éleveurs. Ils ne bénéficient pas de structure : les Boxers recueillis sont placés en famille d’accueil en attendant de trouver leur famille d’adoption. Toutefois, cela permet de mieux connaître le chien, son caractère, son comportement, et ainsi de proposer un Boxer qui correspondra parfaitement à sa famille d’adoption. Tous les chiens proposés à l’adoption sont stérilisés et à jour de leurs vaccins et identifiés.
Comment fonctionne Boxer’Ami ? Si vous souhaitez adopter, des bénévoles qui sont sur tout le territoire français et certains pays limitrophes viendront vous rendre visite afin d’envisager avec vous cette adoption. Ils s’efforceront de vous « dénicher » le chien qui s’adaptera le plus facilement à votre mode de vie et à vos attentes.
Aider les « Bobox » Pour être opérationnelle et permettre un suivi sérieux, l’association recherche des familles d’accueil et a besoin de fonds. C’est pourquoi des frais d’adoption, variables selon l’âge du chien (de 60 à 400 €) sont à prévoir. Ces derniers servent aux remboursements de soins vétérinaires (pour remettre sur pattes certains « bobox » qui n’ont pas eu une vie facile), mais aussi stérilisations, identification, vaccins, etc. Parce que cette association est reconnue d’intérêt général, vos dons ouvrent droit à une réduction d’impôts de 66% Contact Association BOXER’AMI Mas Del Sirey - 46600 Gignac Tel. : 05 65 37 75 18 Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h30 www.boxerami.org boxer.forever@yahoo.fr et boxerami31@gmail.com
16 - Spécial Chiens n°19
Pierre Perret, parrain de l’association ! Pierre et son épouse Rebecca vivent entourés de beaucoup d’animaux, notamment des chiens. Ils leur consacrent du temps et n’hésitent pas à s’impliquer au sein de diverses associations. Rebecca a un faible pour les Boxers, Filou (né comme Pierre Perret un 9 juillet…) partage son quotidien, comme auparavant Groucho et Raoul. « Sa dernière trouvaille est d’ouvrir le frigo et de chaparder le fromage préféré de Pierre… » s’amuse Rebecca. La réponse de Pierre Perret ne se fait pas attendre : « Il est un peu secoué ce chien, ma femme ne prend que des chiens secoués ! Rebecca adore les boxers, c’est peut-être pour cela qu’elle m’a choisi d’ailleurs ! »
Le mot de la présidente : « Dogeorge » « Tout a commencé il y a 5 ans, par la création d’un forum puis un site afin de regrouper les annonces et de trouver un foyer aimant à ces petits rescapés. Mon premier appel au secours était intitulé : « SOS ! Des Boxers comme s’il en pleuvait ! ». Miracle ! En 2 mois ils étaient tous adoptés, et bien adoptés : pour eux la vraie vie enfin ! Ce forum a permis des rencontres formidables avec des passionnés comme moi, et puis des amitiés. Depuis 3 ans, je pense que nous avons réussit à redonner le bonheur à plus de 300 chiens. L’association est maintenant riche de plusieurs membres, d’une organisation lui permettant d’agir sur quasi toute la France, et même la Belgique ! »
Bonne action
Ils sont à adopter !
Alba, mâle de 6 ans Cause de l’abandon : reprise du travail ! Chien dominant : il tolère les femelles « soumises » mais pas les chiens mâles, ni les chats. Tél. : 06 72 66 13 21 (Marthe)
Fiby, femelle de 2 ans. Grand gabarit Très joueuse et docile mais elle défendra son territoire si un congénère s’approche. Non fugueuse, propre, elle sait rester seule sans faire de bêtise. Comme tout Boxer, Fiby peut être têtue, l’éducation sera à parfaire. Adoption en maison avec jardin ou pour maître très sportif. Ok mâles (si placide), chats (veut jouer) et enfants de plus de 5 ans. Tél. : 06 03 53 17 38 (Céline) « Coco et Miss Amability à Paris », 20 € - 80 pages de rire, mais aussi d’émotions dont se délecteront tous ceux qui aiment les chiens, les Boxers en particulier ! En achetant ce livre, vous ferez un beau geste : l’association Boxer Ami, reverse intégralement cette somme aux Boxers en détresse.
Anis, femelle de 7 ans stérilisée Très urgent Anis cherche une famille : sa maîtresse est décédée, Cette femelle de 7 ans est très sociable mais cherche une maison sans autre animaux car elle est dominante. Tél. : 06 84 01 75 42 (Caro)
Le calendrier 2013 est arrivé ! 15 €, en vente sur le site
Rencontre de membres de l’est de la France qui s’est déroulée dans les Vosges
Athos, mâle âge estimé à 6 ans Athos a été trouvé non identifié et non réclamé. Il accepte les mâles soumis, les femelles de toutes tailles mais pas les chats. C’est un loulou très gentil avec les humains : il est très câlin et adore jouer avec sa balle… Tél. : 06 84 59 16 11 (Valérie) ou 06 16 97 53 64 (Anne-Sophie)
Spécial Chiens n°19 - 17
Trombinoscope : Boxers adoptés !
Athéna
Taya
Tahika
Flaubert alias Flash Gyp, 1 an
Volt’R, 8 ans
Attila
Loopyng
Raya
Diabolo
Zeus
Gwell
Bubble
Gideon et Andie Ully
18 - Spécial Chiens n°19
Trombinoscope : Boxers adoptés !
Elka
Boston
Damiette
Urka et Disco
Falkom et Bosco Kendra
Easy et son copain Alix
Choupi
Spécial Chiens n°19 - 19
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan
Le Saluki court à 52 km/h !
Entre puissance et élégance Ne vous fiez pas aux apparences. Malgré sa grande beauté, le Saluki n’est pas un chien de salon ou un bibelot de décoration ! L’éleveuse Chantal Minet-Bardot nous dévoile les secrets de ce chien intelligent, distingué et épris de liberté… Comment vivent vos Salukis ? Chantal Minet-Bardot : Mes chiens vivent en notre compagnie à la maison. Ils peuvent s’ébattre dans 4500 m2 de terrain entièrement clôturé. Pour une question pratique de propreté et de nombre, les mâles dorment dans une pièce qui leur est consacrée, meublée de canapés et de fauteuils, avec un accès direct sur l’extérieur. Mes femelles dorment avec mon mari et moi ! Nous apprécions particulièrement les balader le long du canal de Berry, dans la forêt de Tronçais ou encore dans la campagne bourbonnaise. Ces moments procurent un bienfait pour eux comme pour nous. La plupart du temps, ils nous suivent tous dans nos déplacements, c’est pourquoi nous voyageons en camping car.
De combien de chiens se compose votre petite troupe ? Mon mari et mes 2 fils vivons entourés de 8 Salukis. 3 de 11 ans (nés de notre élevage), 2 de 5 ans (nés en Suède avec pour grand-père un Saluki né chez nous) et 3 jeunes de 9 mois (nés de notre femelle suédoise en février avec un mâle italien, champion de beauté et de coursing).
20 - Spécial Chiens n°19
Il était un parfait auxiliaire de la chasse à la gazelle, au lièvre - Sahand
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan Le Saluki idéal doit marier force et puissance avec élégance et beauté Nos 5 adultes possèdent tous des titres de champions. Nos espoirs se portent maintenant sur nos jeunes de 9 mois ; nous avons d’ailleurs commencé l’entrainement pour la course (une cinquantaine de mètres derrière le leurre) et ils s’amusent beaucoup ! Nos 3 « bébés » ont aussi fait leurs premiers pas sur les rings d’expositions cet été… les débuts sont très prometteurs ! Je ne programme une portée que dans le cas où je désire garder un ou des chiots, au sein d’une famille limitée à 10 chiens. Je m’efforce d’être raisonnable de façon à pouvoir leur offrir tous les soins nécessaires, des promenades fréquentes – tous ensemble -, et l’affection et l’attention qu’ils méritent.
Que deviennent vos chiens âgés ? Voilà une question qui me touche ! Je déborde de tendresse pour mes « petits vieux » et je m’applique à battre des records de longévité ! Ma Laziza, fut la plus âgée de la N. E. (Nationale d’élevage) en 2009 (14 ans), puis de la N.E. 2010 (15 ans), toujours en bonne condition. Cette année, elle est partie 2 mois avant son seizième anniversaire. Pour un Empire, elle n’aurait raté une promenade et marchait encore facilement 1 heure jusqu’à ses derniers jours. C’est une grande satisfaction également d’avoir pu garder au sein de notre famille Ebad jusqu’à ses 16 ans et Faysal jusqu’à ses 15 ans (pour les plus âgés).
Quels sont pour vous les caractéristiques que se doit de posséder ou ne pas posséder un Saluki ? Pour moi, le Saluki idéal doit marier force et puissance avec élégance et beauté. Il doit avoir un regard doux et profond, se déplacer avec fluidité, souplesse et fierté. Je n’apprécie pas le Saluki à la tête lourde, au crâne large, aux yeux clairs, ni ceux à la démarche triste tête baissée. Il doit être construit harmonieusement avec de belles angulations, une bonne ligne de dos et une profondeur de poitrine suffisante. Le défaut le plus pénalisant est sans doute l’absence d’élégance dans l’allure générale, le manque de type. L’apparence d’ensemble de cette race donne une impression de grâce et de symétrie, de grande vitesse et d’endurance, allant de pair avec la force et l’agilité qui lui permettent de tuer des gazelles ou d’autres gibiers sur un terrain sablonneux ou de montagnes rocailleuses. L’expression est digne et aimable, avec un regard profond, fidèle et perçant. Selon Bernard Barjot (Président du club F.A.L.A.P.A. et juge SCC) : « chez le Saluki, il ne doit pas y avoir d’exagération, tout est « modéré » : pas d’excès d’angulations surtout à l’arrière (en revanche, on voit souvent des avant-mains trop droites). Le Saluki
Les visites chez un toiletteur ne sont pas indispensables
doit être à la fois élégant et puissant, mais sans lourdeur, avec un mouvement fluide et aisé. D’autres défauts concernent le mouvement, particulièrement des antérieurs (manque de parallélisme) ou des mâchoires inférieures un peu faibles. »
Dans votre programme d’élevage, faites-vous un choix, travail, beauté ? Avec tous mes Salukis, je me plais à pratiquer les trois disciplines : expos, racing, coursing. Mes Salukis, eux, « s’éclatent » nettement plus dans les 2 dernières ! Même si je conçois que la poursuite à vue sur leurre convient davantage à notre race, je me dois de constater que mes chiens apprécient et se défoulent pareillement sur un cynodrome ou sur un parcours naturel. Je m’applique à obtenir un bon et beau Saluki. Il est agréable et rassurant de constater que les passionnés de notre race sont en majorité les mêmes sur les rings et sur les terrains de course. Conserver cet instinct et cette aptitude à la chasse demeure primordiale, de façon à garder un bon équilibre, une bonne musculature et à préserver cette race ancienne si merveilleuse. Pour répondre à votre question sur le choix, travail, beauté, je m’attache à choisir un étalon sur sa construction, son allure, son caractère, son pedigree et ses qualités de coursier. Poursuite à Vue sur Leurre ou coursing (simulation de chasse en terrain naturel), la course sur cynodrome ou racing
Spécial Chiens n°19 - 21
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan Comme tout lévrier, le plus grand plaisir d’un Saluki est de courir
Sa distance envers les personnes étrangères est très souvent mal interprétée : les néophytes la confondent avec la peur
Quelles sont les idées reçues sur la race ?
Répond-il facilement aux ordres ?
Physiquement, il n’est pas commun et ne plait pas à tout le monde. Beaucoup sont convaincus qu’un Lévrier est d’une santé fragile parce qu’il est fin, d’autres, parce qu’il a les pattes fines. Beaucoup considèrent aussi qu’un Lévrier n’obéissant pas au doigt et à l’œil est par conséquent stupide. Sa distance envers les personnes étrangères est très souvent mal interprétée : les néophytes la confondent avec la peur.
Oui avec de la patience, des récompenses, de la douceur et surtout aucun haussement de tons. Il craint les cris. Il est facile de faire de votre Saluki un chien « bien élevé », en usant d’une main de fer dans un gant de velours ! Pour expliquer son caractère, je citerai l’extrait du livre « les Lévriers » de Aryana Farmer : « Les Lévriers sont trop fiers pour obéir à des ordres qu’ils n’ont pas envie d’exécuter. Si votre Lévrier ne revient pas vers vous après que vous lui en ayez intimé l’ordre, essayez ceci : partez dans une direction opposée à la sienne, en faisant mine de ne plus vous soucier de sa présence. Il cessera de faire le malin car il déteste qu’on l’ignore. Votre Lévrier ne s’éloignera pas de vous et ne vous donnera aucun mal lorsque vous voudrez le rattraper si vous avez vraiment confiance en lui. Un chien « sent » parfaitement tous les états d’âme de son maître. Si vous craignez qu’il ne vous échappe lorsque vous le lâchez, vous ne pourrez pas lui cacher votre sentiment et il sera déçu par ce manque de confiance. Il ne faut absolument jamais frapper un Lévrier qui revient de son plein gré, même si l’on s’est auparavant égosillé. Au contraire, félicitez-le, même si cela vous semble ridicule et contradictoire. Le chien a une finesse d’esprit assez rudimentaire mais une excellente mémoire. Votre Lévrier doit associer le fait de revenir au fait d’être flatté. Sinon, il pensera : « Si je reviens, je reçois une correction. Autant rester loin ! » C’est là une faute stupide que commettent malheureusement beaucoup de maîtres aussi ignorants que brutaux. Votre Lévrier ne vous fera plus confiance et c’est la pire des choses qui puisse vous arriver, de plus il en souffrira énormément. Inutile aussi d’essayer sur votre Lévrier
On le dit fugueur… Le Saluki sera fugueur s’il n’est jamais lâché. Cette fausse rumeur provient de personnes ayant peur de laisser leur chien se promener en liberté. Il est évident qu’à la première occasion (porte entre-ouverte), étant épris des grands espaces, il en profitera au maximum avant de revenir vers son maître. J’éduque toujours un chiot avec un adulte. En promenade, je lâche un jeune avec un plus vieux et lorsqu’on rappelle le chiot, ce dernier prend très souvent modèle sur son aîné. Le Saluki ne revient pas jusqu’à nous à chaque rappel mais stoppe son pas et nous attend. Je détache évidemment mes chiens une fois tous risques écartés : éloignement avec les routes, voies ferrées, maisons d’habitation et troupeaux. Le Saluki est un chasseur avant tout, et il lui est indispensable de pouvoir se dépenser à sa guise. Il ne sait pas regrouper les animaux mais peut s’amuser en courant au milieu d’eux.
Il est très robuste sans aucun problème de santé particulier
22 - Spécial Chiens n°19
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan les méthodes utilisées par les clubs de dressage. Ce sont des chiens de berger et des chiens de défense qui y sont soumis ; la nature même du Lévrier fait qu’il est totalement fermé à ce genre de sollicitations, même s’il y met la meilleure volonté du monde. Les Lévriers sont faits pour chasser et partager leur tendresse. »
Le saluki mûrit très lentement, il est donc joueur et farceur ; il est aussi extrêmement curieux
Le Saluki est-il d’une santé fragile ? Au contraire, il est très robuste sans aucun problème de santé particulier ! C’est un chien sportif qui, s’il se dépense régulièrement tout au long de sa vie, sera capable de vous accompagner en promenade jusqu’à un âge très avancé. Nous faisons souvent des balades de 2 heures (voir même plus) accompagné de tous nos chiens. Ceux de 11 ans ne sont pas fatigués davantage ! Il n’est pas rare que les Salukis nous quittent vers 14 ou 15 ans. Avant 12 ans, je considère le chien comme jeune. Par expérience, j’en ai perdu à 12, 13, 15, 16 ans (2 fois). La dernière femelle qui nous a quitté à 16 ans, Laziza, était en pleine forme 2 jours avant son décès. Elle faisait encore des promenades d’une heure. Elle avait eu une excellente carrière de course.
Comme toutes les grandes races, pouvons-nous craindre la torsion de l’estomac ? N’ayant heureusement jamais eu le cas, je prends tout de même la précaution de ne pas leur laisser la totalité de notre terrain de 4500 m2 après leur repas. Je les limite à courir seulement autour de la maison et contrôle les courses folles à ce moment-là surtout. C’est la raison pour laquelle mes chiens adultes mangent en une seule fois et le soir. Ce chien fier et d’une intelligence subtile aime qu’une place confortable lui soit réservée dans la maison
Avec patience et douceur, il est facile d’en faire un chien « bien élevé »
Quels sports pratiquer avec lui ? Je reste convaincue qu’il est néfaste de les confiner dans un espace réduit, ou d’en faire des chiens de salon. Leur nature les prédestine aux larges espaces. C’est en 1936 que fut inauguré le premier cynodrome, à Courbevoie. Aujourd’hui, il existe deux types de courses pour nos Lévriers : le racing (course sur cynodrome) et le coursing (simulation de chasse qu’on appelle poursuite à vue sur leurre). Le racing demande une certaine intelligence de course et de la vitesse. Le Saluki court à 52 km/h ! Le coursing demande, en plus de ces deux qualités, endurance, agilité, ardeur… Ses parcours peuvent atteindre jusqu’à 1000 m (minimum 600 mètres). La distance destinée aux grandes races sur les cynodromes est en moyenne de 480 mètres.
Quels accessoires faut-il lui offrir ? Un collier large pour lévrier, une laisse ou deux (j’en ai de 1 m environ pour la ville et d’environ 1,40 m pour la promenade – pas de laisse à enrouleur), un panier très confortable et douillet (mais il préfère de loin un fauteuil ou un lit). Ce chien fier et d’une intelligence subtile aime qu’une place confortable lui soit réservée dans la maison. De par sa morphologie, le Lévrier a un cou long et fin. Même si cet accessoire est, avant tout, là pour tenir l’animal, il n’en est pas moins vrai que pour un animal aussi noble, il faut un collier digne de sa race.
Comment résumer son caractère ? Doux, sensible, attachant, affectueux, calme, énergique, sportif, réservé avec les étrangers, débordant d’affection pour son maître… les adjectifs ne manquent pas pour le décrire !
Spécial Chiens n°19 - 23
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan Y a-t-il un propriétaire idéal pour cette race ?
Il peut être destructeur s’il s’ennuie. Il faut qu’il soit en compagnie d’un autre chien ou avoir accès à un jardin clôturé (mini 1,70 m) Ils sont très doux avec les enfants. Toutefois, ils n’aiment pas la brutalité de certains, plus turbulents, et s’en écartent alors gentiment
Une personne calme, lui parlant avec douceur, respectant son besoin de liberté, patient et tolérant pendant la jeunesse de son Saluki. Autoritaire s’abstenir ! Si vous aimez le côté obéissant d’un chien de berger… ne prenez pas un Saluki ! Par contre, si vous le respectez, si vous l’aimez et lui parlez en douceur, vous obtiendrez tout de lui et il vous écoutera. Le propriétaire idéal se doit d’être un minimum sportif, calme, patient, doux et affectueux. Le Saluki n’appréciant pas la solitude, son maître doit lui consacrer un minimum de temps. Si le futur acquéreur parvient à réunir tous ces critères, il gagnera le cœur de son Lévrier Persan et là… ce dernier lui rendra au centuple pour la vie. Quel bonheur ! Il est très difficile de choisir un futur propriétaire pour ses chiots. Je me suis moi-même trompée et je me suis vu dans l’obligation de reprendre des chiens à plusieurs reprises. Deux d’entre eux sont restés avec nous, le troisième a été replacé, heureux jusqu’à 15 ans.
Quel est l’environnement rêvé pour lui ?
Ses terrains de jeux sont incontestablement le sable et la neige
Une maison avec grand jardin et un maître présent toute la journée bien entendu ! Il est tout de même possible de vivre en appartement avec un Saluki, à condition de lui accorder beaucoup de votre temps libre (longues promenades quotidiennes). Une fois défoulé, c’est un chien calme qui ne demande qu’un endroit confortable pour se coucher. Personnellement, j’ai eu au début jusqu’à 3 Salukis dans mon appartement mais la coupure du déjeuner leur était consacrée par tous les temps et chaque jour ! Il montre en effet un plaisir évident à courir et s’envole parfois pour des sprints très rapides. A l’extérieur, il passe son temps à guetter « tout ce qui bouge » pour les poursuivre mais à l’intérieur, il reste en général tout à fait calme et détendu. Sportif n’est pas le mot, mais bon marcheur au minimum.
Quelles sont les précautions à prendre lors de l’adoption ? Quel est le prix d’un chiot ? Commencez par prendre des renseignements sur le sérieux et notoriété de l’éleveur auprès du club de race, mais aussi auprès d’autres éleveurs ou de particuliers propriétaires de Salukis lors d’expositions canines. Il est indispensable de pouvoir visiter l’élevage. Le chiot doit être vendu vigoureux, avec un beau pelage, muni de son carnet de vaccinations, son certificat de vente, son certificat d’identification au fichier canin et son certificat de
24 - Spécial Chiens n°19
Races : Le Saluki ou Lévrier Persan 8 chiots sont nés de l’union de la Championne QIRMIZI JAMEELI et du Champion KAN YA MA KAN GALE. Une portée est composée le plus souvent de 6 à 10 chiots
naissance (ou à défaut si le producteur ne l’a pas encore reçu, une copie de la demande d’inscription de portée au Livre des Origines Français). Enfin, je déconseille fortement l’acquisition d’un chien non inscrit au L.O.F. Le prix d’un chiot varie de 1000 à 1500 €
Y a-t-il des conseils que vous aimeriez donner à quelqu’un qui désirerait élever des Salukis ? Tout d’abord je n’aime pas le mot « métier » en ce qui concerne l’élevage de Salukis car aucun des éleveurs répertoriés n’en font leur métier je crois ! Le Saluki est un chien de passionné. Nous sommes tous des éleveurs amateurs. Ne me considérant donc guère comme une éleveuse, je ne me sens pas en bonne place pour prodiguer des conseils. Je me réjouis du fait que le Saluki ne figure pas parmi les races en vogue, ainsi tous risques d’intéressement par les « marchands de chiens » sont écartés. Une production en trop grande quantité engendrerait une baisse de qualité. Le Saluki fait le bonheur d’une poignée d’éleveurs amateurs et c’est très bien comme cela ! Il est nécessaire de tomber amoureux de cette race avant de l’élever. Sa robustesse et l’absence de tares héréditaires font de lui un chien facile à élever, mais pas à vendre car les acheteurs ne courent pas les rues.
Que pensez-vous de l’élevage français ? L’élevage français évolue dans la bonne direction ; il est souvent représenté sur les podiums européens, voir mondiaux. Quelques importations y ont emmenées du sang nouveau. Toutefois, nous avons encore du chemin à parcourir pour être à la hauteur de l’excellente qualité des Salukis scandinaves. Nous manquons quelque peu de belles têtes avec des yeux en amande, de belles allures avec amplitude, et devons nous améliorer en présentation. Contact : Elevage « Min El Akbar* » Chantal Minet-Bardot 03190 Vaux Tél. : 04 70 06 09 37 * (qui provient du plus grand) Club FALAPA Club Français des Amateurs de Lévriers d’Asie, Persans et Afghans 15, rue Henri Navarre 94170 Le Perreux-sur-Marne Tél. : 01 48 72 12 87 www.clubfalapa.com
Il n’aboie que pour une raison précise. C’est un excellent gardien qui saura impressionner par sa taille
Nombre de naissances déclarées au L.O.F. Source SCC
2011 : 96 2010 : 55 2009 : 51 2008 : 103 2007 : 81 2006 : 61 2005 : 67 2004 : 68 2003 : 65 2002 : 59 2000 : 104 1999 : 86 1998 : 142 1997 : 60 1996 : 82 1995 : 90 1994 : 128 1993 : 77 27 éleveurs français adhérents sont actuellement répertoriés sur le site du club FALAPA.
Spécial Chiens n°19 - 25
Bonne action
Le sort cruel des Podencos Connaissez-vous les Podencos ? Ces Lévriers espagnols, utilisés pour la chasse au lièvre puis exterminés en masse tous les ans en Espagne, dès la saison de chasse terminée ? Podencos, Conditions de transport des Lévriers Lévriers et Petits Compagnons (PLPC), association basée près de Bordeaux, leur Des actes d’une extrême cruauté vient en aide.
P
endus, brûlés vifs, jetés au fond d’un puits, traînés à mort par une voiture… En Espagne, le sort des lévriers utilisés pour la chasse relève du film d’horreur. Des actes barbares qui se multiplient alors que la saison de la chasse se termine. Comme le Portugal, l’Espagne n’a pas prohibé cette tradition moyenâgeuse où les Podencos sont utilisés pour tuer les lièvres. Si ces chiens ratent leur proie, les pires châtiments les attendent de la part de propriétaires. Ceux qui échappent aux sévices sont le plus souvent abandonnés, ou finissent par mourir d’inanition (faim et fatigue). Une partie est récupérée par des refuges. Mais, là encore, rien n’est gagné : des gitans en volent des quantités, qu’ils revendent. Quant aux Lévriers qui atterrissent dans un chenil, la plupart sont euthanasiés au bout de trois semaines…
Naître chien en Espagne Chaque année en Espagne, 8 000 à 10 000 lévriers sont torturés puis massacrés par des Galgueros (chasseurs de lièvres). Ce chien est surtout utilisé à la chasse au lièvre qui ne dure que quelques semaines pendant l’année ainsi qu’à des courses de Lévriers (le plus souvent non homologuées). Pendant ce temps, des femelles Podencas sont isolées à plein temps dans des sous-sols où leur unique fonction est de donner naissance à de futurs martyrs. Autant maltraitées et exploitées que les mâles, elles n’échappent pas à une mort horrible une fois que la nouvelle génération de femelles les remplace. Les petits, passés de 2 ans et après avoir rendus de loyaux services à ces hommes sous les coups et la peur, connaissent à leur tour les mêmes fins épouvantables que leurs aînés. Plus de 50 000 sont abandonnés dans les campagnes et les centres villes, mourant de faim. La fourrière ne pouvant pas tous les attraper, beaucoup finissent sous les véhicules. D’autres, après avoir été maltraité durant leur courte vie et une fois la saison de chasse terminée, finiront massacrés par leurs maîtres dans une extrême cruauté.
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Les meilleurs Lévriers sont pendus haut et court afin de les faire mourir vite, alors que les moins performant sont pendus les pieds touchant le sol, obligeant ainsi l’animal à sautiller sur place avant de se laisser pendre d’épuisement (punition ajoutée à son exécution). Aspergés d’essence pour être brûlés vifs, jetés (souvent à plusieurs) au fond d’un puits asséché, attachés à l’arrière d’un véhicule puis traînés sur plusieurs kilomètres jusqu’à ce qu’il ne reste plus grand chose au bout de la corde, abandonnés au milieu des bois avec les 2 pattes avant brisées où sectionnées (1 seule patte permettrait encore à ce chien très fidèle de suivre son bourreau), poignardés où égorgés puis jetés agonisant dans des fossés où des décharges, attachés solidement dans des lieux complètement isolés et à l’abri des regards (terrains vague, vieux bâtiments, dans les bois), certains sont abattus d’un coup de fusil et d’autres sont tout simplement livrés à une mort très lente en étant abandonnés ainsi. Les rares chanceux à être découvert en vie par de bonnes âmes sont retrouvés sanguinolent et traumatisés, le cou profondément scié par le fil de fer ou la corde qui les maintenait prisonnier. Des chiens exceptionnels, qui ont l’extraordinaire capacité à oublier leur ancienne vie
Bonne action L’impossible adoption Les Podencos errants qui sont mis en fourrière sont rapidement euthanasiés. Comme en Espagne personne ne souhaite s’en faire un compagnon, ils ne sont pas proposés à l’adoption. Écartés des visiteurs et des éventuels adoptants, ils sont placés dans des enclos déjà bondés où ils subissent les attaques des chiens dominant. Le Podenco, est un chien timide et craintif qui ne sait pas se défendre. Mis en extérieur à des températures hivernale ; souvent blessés et sans soins, assoiffés et affamés, ils attendent ainsi leur mort dans la peur et la crasse de leurs enclos. La majorité sera gazée. Beaucoup agonisent dans d’horribles souffrances (plus de 20 min) avant de succomber.
Brulés, pendus ou écorchés vifs…
Le gouvernement espagnol et une partie de la population locale semble faire preuve d’une incroyable incompétence et d’insensibilité pour faire cesser ces barbaries d’un autre temps. Aucune mesure n’est prise pour punir et empêcher ces actes odieux. Aucune mesure n’est prise pour punir et empêcher ces actes odieux. Le Podenco étant une race peu connue, rares sont leurs adoptants et rares sont les associations qui leur viennent en aide. PLPC a été créé pour eux spécialement, pour aider les Podencos à trouver un bel avenir. Les animaux sauvés sont placés dans des refuges européens en vue d’une hypothétique adoption ou famille d’accueil. PLPC a rejoint le collectif européen pour la protection des lévriers en Europe. Retrouvez les Podencos à adopter page 93 Contact : PLPC 1, chemin de la Gaillarde 33710 Teuillac Tél. : 05 57 64 31 42 miss-podenca@hotmail.fr www.podencos-levriers.fr
Une race très ancienne Le Podenco est un chien très peu connu, et pourtant, il est l’une des plus anciennes races au monde dont on peut voir la représentation sur les tombes de pharaons et sur des pièces de musées, ce qui en fait remonter l’origine à 3 400 ans av. J.-C. Il est le descendant direct du Tesem, Lévrier égyptien aujourd’hui disparu. Certaines peintures tribales le représenteraient environ 6 000 ans av .J.-C.
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Comportement
Les fonctions
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et l’utilité du jeu Pourquoi les animaux jouent-ils ? De nombreuses théories existent, aucune ne prétendant fournir une explication complète. Grâce à notre ami Toufou, contentons-nous ici de présenter des situations dans lesquelles les jeux permettent des apprentissages ou constituent un signal de communication. Par les Docteurs Edith Beaumont-Graff et Nicolas Massal, vétérinaires comportementalistes. Texte tiré de l’excellent ouvrage « Guide pratique du comportement du chien », aux éditions Eyrolles
L
es jeux ont-ils une valeur d’entraînement aux relations sociales ? Cette fonction n’est pas à ce jour clairement établie, mais on peut penser que le jeu donne aux jeunes chiens l’occasion d’apprendre à perfectionner leur communication, en favorisant un contexte moins stressant.
Le perfectionnement des relations sociales La plupart des jeux sont aussi des exercices favorables au développement musculaire et à la précision du mouvement. Les jeux de rivalité sont fréquents entre chiens comme entre enfants : jeux de poursuite, jeux de traction, jeux de bagarre, chacun peut y mesurer sa force. Ces activités sont sans enjeu véritable, mais elles participent à la mise en place de la hiérarchie entre les individus. Ainsi, les rapports de performances établis constituent des repères utilisés par la suite pour organiser les tâches dans le groupe – les plus forts pour la garde, les plus rapides pour la chasse, etc.
« Joker ! » À l’âge adulte, les signaux de jeu peuvent être utilisés comme de véritables « jokers » lorsqu’il s’agit d’accéder à certains éléments et que le positionnement hiérarchique est ambigu. Cela explique pourquoi, lors de punitions infligées par un maître peu convaincu, donc peu convainquant, le chien peut se mettre soudainement à jouer. En effet, ne sachant pas quoi faire, il place l’interaction sur un terrain moins chargé émotionnellement. Pour cela, il « dévie » vers le jeu chaque fois qu’il ne sait pas comment se comporter vis-à-vis d’un partenaire ambivalent. Le jeu lui permet d’attendre que la situation se précise. Le rituel de cour en est une parfaite illustration : deux chiens inconnus, fortement motivés pour se
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rapprocher physiquement, doivent désamorcer toute menace, tout en gardant le contrôle de l’événement ; le rituel de jeu est ainsi un préalable à tout accouplement.
La récompense et la motivation Le jeu est vraiment une récompense très efficace, car l’activité est elle-même une source de plaisir. La récompense « s’autoentretient » en quelque sorte. Jouer augmente l’envie et le plaisir de jouer… Ainsi, les chiens qui parviennent aux meilleures performances en dressage sont bien souvent les plus « accros » au jeu. Le jeu est une excellente motivation pour l’apprentissage, et les résultats obtenus en y ayant recours sont nettement supérieurs à toutes les autres techniques. Le dressage fait souvent appel au jeu pour créer ou entretenir la motivation du chien.
Jeux et hiérarchie Le déclenchement et la fin du jeu Les règles de la hiérarchie s’appliquent lors du déclenchement du jeu et lors de son interruption. Pourquoi Toufou a-t-il du mal à jouer avec le père de Titom ? Simplement parce que son maître, figure d’autorité, ne produit pas les messages indiquant que le jeu peut démarrer. Du coup, Toufou produit des signaux d’apaisement et ne se livre pas complètement. Déjà pour l’appeler, l’homme a dû casser sa posture et modifier l’orientation de son corps. En se tournant, en se baissant, et en avançant ses mains face à lui, le père de Titom parvient à répondre à son chien et à le faire approcher. Mais jouer est une autre affaire, car pour formuler une invitation claire à jouer, les gestes doivent être délibérément exagérés. Il faudrait presque que le maître se mette à terre pour sembler moins impressionnant et «amplifie » ses postures : pas facile avec un costume propre ! C’est pourquoi les chiens en général jouent plus facilement avec les enfants qu’avec les adultes, et parmi ceux-ci, plus aisément avec les femmes qu’avec les hommes, ces derniers ayant plus de difficultés à faire oublier au chien leur position hiérarchique élevée.
Comportement Les jeux de balle entraînent souvent une forte excitation. Balle en plastique moulé www.animosphere.com
Certains chiens se sont persuadés (ou ont été persuadés par leur maître) qu’ils occupent un rang très élevé dans le groupe familial. Ils s’imaginent avec le même statut que le père de Titom. C’est à eux de garder la maison et de surveiller les allées et venues des occupants. Ils n’ont donc pas le temps de jouer, car ils ont trop de travail à faire ! Si en revanche, on leur « explique » qu’ils n’ont plus cette lourde charge de chef de famille, ces chiens reprennent des activités de jeu, signe qu’ils se détendent à nouveau.
Ainsi, les joueurs peuvent se poursuivre alternativement, se bagarrer et se rouler l’un sur l’autre, adopter des attitudes de provocation ou de défi, sans qu’il s’agisse de domination ou de soumission. Si un jeune dépasse vraiment les limites, notamment s’il est violent ou visiblement trop excité, les chiens adultes interrompent la « partie » et cessent de répondre aux invitations. Ils rigidifient leur posture, jusqu’à ce que le fautif se calme ou réponde par des signaux d’apaisement. Le jeu peut alors reprendre. Il doit d’ailleurs reprendre pour que l’interruption ait une valeur pédagogique pour le jeune, sinon comment pourrait-il faire correctement la différence entre la conséquence de ses actes et une simple lassitude de ses partenaires ? De surcroît, lorsque le jeu reprend, le chiot peut tester tout de suite une nouvelle attitude et voir si elle est mieux acceptée…
Lorsqu’il rencontre un chien adulte, notre jeune Toufou lui fait des propositions de jeu, grâce à une posture et des signaux appropriés, puis il attend sa réponse. L’autre chien peut accepter l’invitation et jouer aussitôt, ou refuser et passer son chemin. Il peut aussi retarder le début de l’action, ou décider d’autres modalités de jeu. La décision des règles du jeu revient à l’individu de plus haut rang : il détermine quand, où, comment et combien de temps on joue.
Ceux qui déconseillent le jeu sous prétexte que le chien en profiterait pour prendre un ascendant sur ses maîtres, enfants ou adultes, font sans doute une erreur fondamentale. La hiérarchie ne se négocie pas pendant le jeu. Les rivalités n’interviennent pas alors, elles surgissent à d’autres moments, lorsque de vraies priorités sont négociées : le repas, le couchage, les contacts, l’accès au territoire. En revanche, les finesses du langage sont mises au point dans les jeux, et des liens affectifs puissants s’y nouent : autant de facteurs favorables à une vie commune harmonieuse par la suite…
Durant le jeu
Excitation, hyperactivité
Lorsque le jeu est commencé, les règles hiérarchiques ne s’appliquent plus. Les signaux qui indiquent le début du jeu mettent la suite entre parenthèses, les interactions n’ont alors plus de significations sociales.
Les jeunes chiens, comme les jeunes enfants, sont capables d’une endurance étonnante et récupèrent très rapidement. Les possesseurs de chiens très actifs imaginent souvent venir à bout de leur activité incessante
Garder la maison ou jouer
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Comportement en leur procurant une dépense physique. Or pour ces chiens, les courses constituent un excellent entraînement : tant qu’ils sont stimulés, ils se donnent à fond, et ils récupèrent… plus vite que leurs maîtres ! À la fin du parcours, le chien est en forme et le maître exténué. Toufou est actif et non hyperactif. S’il l’était, il ne serait pas capable de fixer son attention et de contrôler ses gestes comme nous l’avons vu faire. Un véritable hyperactif épuise réellement ses maîtres et leur fait souvent mal involontairement, avec ses dents ou en les percutant durant les jeux. Dans ses interactions avec Titom et avec les autres chiens, notre Toufou montre qu’il est capable de s’interrompre et de jouer sans faire mal à ses partenaires. Cette capacité à s’arrêter est un critère de bon développement moteur. Titom invite ses amis à goûter chez lui le lendemain : la présence d’un chien au milieu d’enfants qui jouent pose parfois des problèmes. Le chien s’enthousiasme de plus en plus, il s’implique pleinement dans les jeux ou cherche à les contrôler… Les enfants répondent à cette excitation en s’agitant encore davantage, en criant avec une voix perçante, en courant, attitudes qui renforcent considérablement l’exaltation du chien, car ce sont autant d’incitations à jouer. Il y a fort à parier que Titom demandera vite à ses parents de « mettre le chien ailleurs »… Il existe cependant un moyen que l’on peut conseiller aux enfants pour stopper un chien qui joue avec excès : se taire, s’immobiliser, garder ses mains contre son corps et adopter la position dite « du poireau » (ou « de l‘arbre »). Cependant, un goûter d’anniversaire passé à faire « le poireau » n’est plus vraiment une fête ! Nous recommandons dès lors aux parents de penser à garder le chien sous leur contrôle dans ce genre de situation. Les jeux participent à la mise en place de la hiérarchie entre les individus. Une belle complicité : Utha et Mina jouent ensemble !
L’apprentissage par le jeu Les chiens sont des experts auprès desquels nous devons chercher l’inspiration. Jouer, c’est avant tout… s’amuser. Le jeu remplit plusieurs fonctions et peut être mis à profit pour perfectionner toutes sortes d’apprentissages. Oui, mais quels jeux choisir ? Si Toufou a montré qu’il était équilibré et capable de se contrôler, certains de ses comportements méritent quelques ajustements. Comment canaliser son énergie débordante de jeune chien ? En l’empêchant de sauter ? En le rappelant au cours des promenades ?
Les jeux à déconseiller Les jeux de traction sont appréciés des chiens, et souvent des enfants et de leurs parents. Cependant, il s’agit de jeux de force dont le chien ressort souvent vainqueur, grâce à l’énergie qu’il déploie et à la persévérance dont il fait preuve. Ces victoires répétées sur le plan physique peuvent l’amener à rechercher l’affrontement dans d’autres contextes. De plus, ce jeu entraîne une excitation importante, difficile à contrôler. Enfin, le chien y apprend à serrer de plus en plus fort sa mâchoire, ce qui ne présente pas de véritable intérêt pédagogique et vient en contradiction avec la maîtrise que l’on souhaite lui faire acquérir. Les jeux de balle entrent également dans la catégorie des activités entraînant une forte excitation, d’autant plus si ces objets (parfois dénommés « pouet-pouet ») émettent des sons lorsqu’ils sont pressés. Ces jeux exigent une grande rapidité, mais relativement peu d’adresse : plus la balle roule vite et dans toutes les directions, plus le jeu est amusant ! Si le chien est déjà assez agité, comme l’est normalement un chiot, le jeu de balle ne constitue pas le meilleur choix. Si au contraire le chien est excessivement calme et difficile à motiver, c’est en revanche une activité à lui proposer. Pour limiter l’excitation du chien et lui imposer un meilleur ajustement de ses gestes pour saisir des objets, les jouets qui ne roulent pas, comme les nœuds de corde ou les cubes variés, sont d’excellents objets à lui faire rapporter.
Les jeux utiles La poursuite Le jeu de poursuite n’est pas contre-indiqué, à condition que les rôles soient régulièrement inversés. Toufou invite Titom à le suivre, et les rôles permutent souvent, aucun des deux partenaires ne dirigeant l’autre (cela suppose qu’ils soient de force comparable).
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Comportement maître doit apprendre à son chien ce qu’il attend de lui. Toufou ne lâchera pas le jouet tant que l’enfant s’y intéressera. Celui-ci va donc faire semblant de ne plus se soucier du jeu. Dès que l’attention du maître paraît diminuer, il y a de fortes chances que la mâchoire du chien se détende et que l’objet tombe.
La hiérarchie ne se négocie pas pendant le jeu
Attention avec les gros chiens et les enfants très jeunes ! Une vigilance particulière doit être portée lorsque de très jeunes enfants courent à l’extérieur, en agitant les bras et en criant en présence du chien. Il peut arriver que le chien (même correctement socialisé) se trompe, ne reconnaisse plus l’enfant en tant que tel, mais l’identifie à une proie mouvante que sa nature de chasseur lui impose de capturer. Dans une variante de ce jeu que nous pourrions intituler : « Essaye de me suivre en promenade ! », le maître se déplace selon des trajectoires modifiées sans prévenir son chien, en accélérant, en tournant brusquement. Si le chien n’est pas attentif, il « perd » son maître : c’est un excellent moyen d’inciter votre chien à garder un œil sur vos déplacements, ce qui lui impose de ne pas trop s’éloigner. Le rapport d’objets Rapporter un objet et le donner, voilà un exercice difficile et formateur : • difficile, car plus l’excitation est grande, plus le chien a du mal à lâcher l’objet ; • formateur, car pour jouer le chien doit apprendre une règle précise et acquérir un bon contrôle de ses mouvements, et en particulier de sa mâchoire. Les règles du jeu paraissent simples : Titom lance l’objet, Toufou doit aller le chercher, le ramener à son maître et le déposer devant lui. Il n’y a ni vainqueur ni vaincu, ce n’est pas une épreuve de force. Pourtant, cette règle n’est pas si évidente à comprendre pour le chien qui a une tendance naturelle à venir provoquer son partenaire, à l’inviter à le poursuivre ou à tirer sur l’objet. Le
Une variante : cacher un objet La recherche d’un objet dissimulé, avec indications et encouragements du maître pendant la recherche (« Tu chauffes, tu brûles… ») permet d’augmenter l’attention du chien, qui devient plus concentré, moins dispersé. Il apprend aussi à bien observer et à interpréter les attitudes et les gestes de son maître. Dans ces activités, les maîtres apprennent eux aussi à donner des indications claires à leur chien, en particulier en combinant postures corporelles, gestes et ton de la voix, de manière à fournir des messages cohérents qui seront rapidement et correctement perçus.
Communiquer s’apprend grâce aux jeux avec d’autres chiens Les chiens ont besoin d’apprendre à communiquer, car ce qu’ils savent de manière innée est très insuffisant dans ce domaine. Les bases de la communication canine sont assimilées au contact de la mère, par observation et imitation. Lorsque le chien est adopté – en général vers l’âge de deux mois – ces bases sont acquises, pour peu que le chiot soit resté avec sa portée et avec sa mère (il convient de vérifier cet élément de vie fondamental avant l’adoption). La présence d’autres chiens adultes à ce moment du développement ne peut que favoriser la qualité des apprentissages. Les rencontres doivent débuter dès que possible. Entre l’âge de trois et neuf mois, le chiot passe du statut de jeune à celui d’adolescent puis de jeune adulte.
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Comportement Idées reçues « Le chien se calme en grandissant. » Si le chien est vraiment très agité, la tentation est grande de laisser le temps arranger les choses, d’imaginer que le chien va se calmer en vieillissant… Ce n’est hélas que rarement le cas si le chien est réellement hyperactif. En cas de doute, mieux vaut consulter un vétérinaire pour vérifier la présence du trouble et le traiter sans délai : les résultats sont bien meilleurs quand le chien est pris en charge précocement.
Les chiens qui parviennent aux meilleures performances en dressage sont bien souvent les plus « accros » au jeu
Cette évolution lui impose d’adapter son comportement pour être accepté de ses semblables. C’est ainsi qu’il acquiert et maîtrise les finesses du langage de son espèce, il est donc impératif qu’il continue à fréquenter régulièrement des chiens. Les sorties dans des lieux fréquentés par ses congénères sont des sites privilégiés pour ces apprentissages, à condition de laisser les chiens échanger librement ! Nous avons rencontré M. Agressif et Mlle Timide, qui ont au fond aussi peur l’un que l’autre que leur chien morde ou… soit mordu. En l’empêchant de s’éloigner, en interrompant tous les dialogues et en manifestant leur peur et leur énervement, ces maîtres contrarient les apprentissages, puis les échanges de leur chien avec des congénères. Finalement, leur chien perd sa compétence relationnelle, il émet des signaux ambivalents, et… provoque ce qui était tant redouté en déclenchant lui-même des relations agressives. À l’inverse, les échanges libres entre chiens sont l’occasion pour les jeunes de tester et d’« ajuster » différentes attitudes. Il revient aux maîtres de rester vigilants et d’identifier rapidement les chiens « incompétents », potentiellement dangereux. Les chiens eux-mêmes évitent les individus émettant des signaux incohérents ou affichant de l’hostilité. Le fait qu’ils puissent fuir est indispensable au bon déroulement des rencontres : même si un conflit s’amorce, la fuite permet d’éviter le combat. En extérieur, elle est presque toujours possible. Les chiens qui se connaissent bien peuvent, au fil des rencontres, abréger les phases de présentation et de salutation. Toufou, au cours de ses promenades, a déjà eu le temps de distinguer les chiens avec lesquels il peut entamer une phase de jeu de ceux qu’il vaut mieux ignorer. Il faut savoir aussi que les amitiés comme les inimitiés existent entre chiens : ils peuvent en effet s’apprécier plus ou moins, et rechercher ou éviter la compagnie d’un congénère.
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« On ne doit pas sortir un chiot non vacciné. » Un chien n’est correctement protégé par sa vaccination que dans les trois semaines qui suivent le dernier rappel. Il est alors déjà bien tard ! Si vous êtes inquiet pour la santé de votre chien avant la fin de ses vaccinations, vous pouvez vous contenter de lui faire fréquenter des chiens connus et en bonne santé (par exemple ceux de la famille ou de clubs canins), mais ne le cloîtrez pas ! Le risque de maladie est faible et existe même si vous gardez le chien enfermé chez vous (vous transportez beaucoup de germes sur vos chaussures et vos vêtements). De plus, ce dernier a tant de choses à apprendre de ses congénères ! Que votre chien soit vacciné ou non, le risque d’incompétence sociale lié à l’isolement est trop important pour que vous le gardiez enfermé… « Un enfant ne peut pas éduquer un chien. » Un enfant en est largement capable dès l’âge de cinq ou six ans, si des adultes sont là pour le guider et pour l’aider. L’éducation d’un chien est une excellente école de responsabilité, de rigueur et de discipline, de même qu’une aventure affective exceptionnelle. « Le fait de sauter sur les personnes est un défaut qu’il faut sanctionner. » Ce n’est pas un défaut, mais une demande de contact, que la sanction peut même parfois satisfaire, avec le risque de conforter le chien dans son comportement !
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Récapitulatif L’observation de chiens qui interagissent librement est une source inépuisable d’enrichissement de nos propres attitudes. Les règles de la hiérarchie s’appliquent au début et à la fin du jeu, mais pas au cours du jeu. Le jeu qui consiste pour le chien à rapporter un objet est très formateur. Sa mise en place peut sembler difficile, mais les résultats en valent la peine, au vu de la qualité des apprentissages apportés au chien. Les jeux de traction et les jeux d’excitation sont à l’inverse, peu formateurs. Plus le chien rencontre ses congénères, plus il devient expert en relations sociales, mieux il se débrouille dans des situations variées. Empêcher un chien de sauter sur les personnes demande une stratégie rigoureuse et des exercices répétés, afin de réorienter son comportement. Évitez de ne rappeler le chien que pour rentrer à la maison. Rappelez-le plusieurs fois pendant la promenade, et terminez-la en laisse.
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Si le chien est excessivement calme et difficile à motiver, il faut lui proposer des jouets à avec bruitage, afin de l’exciter davantage. Chapelet de saucisses, 4,50 € www.wanimo.com
A travers 12 séquences de la vie quotidienne, les auteurs vous invitent à découvrir comment « fonctionne » votre chien : Quelles émotions ressent-il ? Que peut-il mémoriser ? Comment apprend-il ? Quels sont les codes sociaux et son organisation hiérarchique ? Cet ouvrage « pointu » mais accessible à tous, utilise un langage clair et ludique. Retrouvez d’autres comportements ignorés ou mal compris dans le « Guide pratique du comportement du chien » par les Dr Edith Beaumont-Graff et Nicolas Massal, vétérinaires comportementalistes. Editions Eyrolles, www.editions-eyrolles.com, 20 €
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Agenda
Les prochaines expositions Photos : Imre Horvath - www.horvathimre.com NOVEMBRE 03/11 BOE Séance de confirmation Société Canine du LOT ET GARONNE Tél. : 05 53 67 49 79 marina.monclus@tele2.fr SAINT GIRONS Séance de confirmation Société Canine de l’ARIEGE Tél. : 06 41 83 10 30 demarcq.willy@neuf.fr VEIGNE Séance de confirmation Société Canine du CENTRE Tél. : 02 47 24 50 14 - 06 62 26 60 18 arlette.jaffre@sfr.fr 03 & 04/11 VARESE (Italie) Insubria Winner 2012 Exposition canine internationale CACIB avec CACS de l’Alliance Cynophile Latine www.gruppocinofilovaresino.com METZ Séance de confirmation Société Canine de Lorraine Tél. : 03 83 32 24 66 confirmations@ caninelorraine.fr METZ Exposition canine nationale CACS le 03/11 Exposition canine internationale CACS et CACIB le 04/11
Société Canine de LORRAINE Tél. : 03 83 32 24 66 caninelorraine@aol.com 07/11 TARBES Séance de confirmation Société Canine des HAUTES PYRENEES Tél. : 05 62 36 11 46 / 05 62 36 02 66 societe.canine.hautes.pyrénées@ gmail.com LANDERONDE Séance de confirmation Société Canine de VENDEE Tél. : 02 51 34 28 87 christiankarcher@orange.fr 11/11 MASSILLY Séance de confirmation Société Canine de BOURGOGNE Tél. : 03 86 55 11 60 / 06 89 02 77 84 info@scb.asso.fr TARBES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine des HAUTES PYRENEES Tél. : 05 62 36 11 46 societe.canine.hautes.pyrenees@ gmail.com 14/11 MAISONS ALFORT Séance de confirmation Société Canine ILE DE FRANCE Tél. : 01 41 79 33 50 / 09 70 62 18 60 scif@wanadoo.fr
et séances de confirmation
WIMEREUX (62) Séance de confirmation Club Saint HUBERT du NORD Tél. : 03 21 30 85 63 / 03 22 31 91 68 colettekiszezuk@orange.fr 17 & 18/11 CASTRES Exposition canine internationale CACS et CACIB Association Canine du TARN Tél. / Fax : 05 63 74 77 27 18/11 PERIGUEUX Séance de confirmation Société Canine de la DORDOGNE Tél. / Fax : 05 53 35 31 46 societecanine24@orange.fr 21/11 CARCASSONNE Séance de confirmation Société Canine LANGUEDOC ROUSSILLON Tél. : 04 67 70 10 05 ste.canine.lr@wanadoo.fr 23/11 MARSEILLE Séance de confirmation Société Canine MIDI COTE D’AZUR Tél. : 04 42 50 25 28 scmca@scmca.com 24/11 LAVAL Séance de confirmation Association Canine du MAINE ANJOU Tél. : 02 43 45 81 77 a.c.m.a@wanadoo.fr 24 & 25/11 MARSEILLE Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine MIDI COTE D’AZUR Tél. : 04 42 50 25 28 infos@scmca.com BAIE MAHAULT Exposition canine internationale CACS Société Canine DE LA GUADELOUPE Tél. : 06 90 5 49 68 dolmennicolas@hotmail.com
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25/11 LAVAL Exposition canine nationale CACS Association Canine du MAINE ANJOU Tél. : 02 43 45 81 77 a.c.m.a@wanadoo.fr 30/11 ROUEN Séance de confirmation Société Canine de SEINE MARITIME Tél. : 02 32 10 38 19 / 06 71 04 16 42 canine76@wanadoo.fr
DECEMBRE 01/12 NANTES (Ecole Vétérinaire) Séance de confirmation Société Canine SAINT HUBERT DE L’OUEST josiane-zavadesco@orange.fr LE TAMPON (Ile de la Réunion) Séance de confirmation Société Canine de LA REUNION Tél. : 02 62 41 04 06 / 06 92 85 37 65 tcpicb@wanadoo.fr 01/12 & 02/12 LE TAMPON (Ile de la Réunion) Exposition canine nationale CACS ROUEN Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine de SEINE MARITIME Tél. 02 32 10 38 19 / 06 71 04 16 42 canine76@wanadoo.fr 05/12 MAISONS ALFORT Séance de confirmation Société Canine ILE DE FRANCE Tél. : 01 41 79 33 50 / 09 70 62 18 60 scif@wanadoo.fr TARBES Séance de confirmation Société Canine HAUTES PYRENEES Tél. : 05 62 36 11 46
Agenda societe.canine.hautes.pyrénées@ gmail.com 08/12 NANTES Exposition canine nationale CACS Société Canine SAINT HUBERT DE L’OUEST Tél. : 02.51.06.37.55 sylvie.desserne@wanadoo.fr 09/12 NANTES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine SAINT HUBERT DE L’OUEST Tél. : 02 51 06 37 55 sylvie.desserne@wanadoo.fr 13/12 LAMOTTE –BREBIERE (80) (14h-16h) Centre de Formation de la Fédération des Chasseurs de la Somme Séance de confirmation Société Canine NORD PICARDIE Tél. : 03 22 43 43 84 asso.scnord-picardie@wanadoo.fr 15/12 NANCY Séance de confirmation Société Canine de LORRAINE Tél. : 03 83 32 24 66 confirmations@ caninelorraine.fr 16/12 OSTRICOURT Séance de confirmation Club Saint Hubert du NORD Tél. : 03 21 30 85 63 / 03 22 31 91 68 colettekiszezuk@orange.fr
JANVIER 05/01 OSTRICOURT Séance de confirmation Club Saint Hubert du Nord Tél. : 03 21 30 85 63 / 03 22 31 91 68 colettekiszezuk@orange.fr BORDEAUX Séance de confirmation Société Canine de la GIRONDE Tél. : 05 56 39 24 85 06/01 BORDEAUX Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine de la GIRONDE
12/01 VAR Séance de confirmation Société Canine MIDI COTE D’AZUR Tél. Fax : 04 42 50 25 28 infos@scmca.com 12 &13 VINCENNES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine ILE DE FRANCE Tél. : 01 41 79 33 50 scif@wanadoo.fr 26/01 PERPIGNAN Exposition canine nationale CACS Société Canine LANGUEDOC ROUSSILLON Tél. : 04 67 70 10 05 ste.canine.lr@wanadoo.fr 27/01 PERPIGNAN Exposition canine internationale CACS et CACIB Tél. : 04 67 70 10 05 ste.canine.lr@wanadoo.fr 27/01 BRIVE Séance de confirmation Association Canine de la CORREZE Tél. Fax : 05 55 84 20 50 (HB) / 05 55 25 68 15 christiane.monteil@wanadoo.fr
FEVRIER 01/02 OSTRICOURT Séance de confirmation Club Saint Hubert du NORD Tél. : 03 21 30 85 63 / 03 22 31 91 68 colettekiszezuk@orange.fr 02 & 03/02 TROYES Exposition canine internationale CACS et CACIB Société Canine CHAMPAGNEARDENNE Tél. Fax : 03 25 81 50 00 scca-asso@orange.fr 03/02 BOURG EN BRESSE Séance de confirmation Société Canine RHONE ALPES – Section AIN Tél. : 04 74 32 62 75 jean-louis.escoffier01@orange.fr
Spécial Chiens n°19 - 35
Comportement
L’agressivité entre congénères Votre chien grogne et montre les dents dès qu’il croise un autre chien ? Vous craignez une bagarre ? Que faire quand la situation dérape ? Victoria Chasle-Castillo, comportementaliste spécialiste Homme / Chien, répond à des cas concrets de maîtres, dépassés par l’agressivité de leur chien. Mon chien est un peu agressif avec les autres mâles… Victoria Chasle-Castillo : Que signifie “un peu agressif” ? S’agit-il de tous les mâles ? Cela se passe-t-il à l’extérieur ou derrière un grillage ? Quels effets cela a-t-il sur lui (aboiements, grognements, gencives découvertes, pilo érection, pincements, morsures maintenues, morsures multiples...) ? Ce chien a-t-il l’occasion de véritablement rencontrer ses congénères ou bien est-il constamment tenu à distance ? La réponse variera, entre autres, en fonction de ces précisions... Votre chien peut avoir été socia-lement carencé au cours des premières semaines de sa vie. En fonction de son âge, de son seuil de tolérance, de ses capacités d’adaptation et de sa sensibilité, on peut éventuellement
Les conduites agressives étant ritualisées, cela les rend prévisibles
envisager des mises en contact orga-nisées avec certains congénères pour y remédier. Mais une rencontre entre deux individus peut être un peu mouvementée, surtout si les humains présents font intrusion. La laisse est une entrave qui peut l’empêcher de fuir en cas de peur, lui laissant deux solutions : l’immobilisation ou la menace. Détaché ou en longe, il pourrait se révéler être un tout autre chien. Véhicule de vos émotions, elle est également ce qui vous relie l’un à l’autre. Votre chien comme vous-même arrivez très bien à repérer quand l’autre est détendu, crispé ou sur ses gardes. Raccourcir la laisse pour le rapprocher de vous, changer de trottoir, lui dire “NON!” ou même “assis !” quand vous croisez un chien ne lui montre qu’une chose : votre comportement change, vous redoutez la rencontre et vous avez peur. Il y a donc danger. Puisque modifier votre comportement lui fait modifier le sien, pourquoi ne pas banaliser la situation et rester calme ? Un comportementaliste pourra vous aider dans cette démarche.
Ma femelle Cocker (4 ans) est très belliqueuse envers mon Caniche toy (13 ans). Je n’arrive pas à les séparer, que faire ?
La menace sert à éviter le conflit et à faire cesser l’action en cours
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Il est impératif que vous sachiez précisément dans quelles circonstances votre Cocker s’en prend à votre Caniche. Les conduites agressives étant ritualisées, cela les rend prévisibles : observez-vous les trois phases (menace, attaque et apaisement) ? Quel type de morsure constatez-vous : discerne-t-on le contact des crocs sur la peau ? Y a-t-il des impacts profonds ? Des lacérations ? Des morsures multiples et délabrantes dans un but de mise à mort de la victime ? Si leurs relations ont toujours été houleuses, c’est que vos deux canidés ne s’entendent
Comportement tout simplement pas. Si par contre les tensions sont apparues à un moment donné, c’est qu’il y a eu un événement déclencheur. Il peut y avoir conflit parce que vos deux chiens veulent avoir votre attention au même moment. Il s’agira alors pour vous de gérer scrupuleusement les moments affectifs en veillant à ne pas créer de conflit au sein du groupe en privilégiant l’un ou l’autre au mauvais moment. Egalement, n’oubliez pas que l’appréhension et l’angoisse que vous ressentez se transmettent à vos chiens.
Mon chien grogne sur les gens qu’il ne connaît pas ! S’il menace les étrangers, c’est certainement que ses conditions d’élevage ne lui ont pas permis de faire ce type de rencontres ou encore que votre canidé a vécu une expérience traumatisante. La menace sert à éviter le conflit et à faire cesser l’action en cours. Un chien qui ne prévient pas est potentiellement dangereux, votre chien est donc un animal équilibré qui prévient que la situation qu’il vit lui est insupportable et qu’il veut y mettre un terme. Je vous invite urgemment à consulter un comportementaliste certifié. En attendant, sachez qu’un chien a le droit d’être tranquille, veillez donc à préserver le vôtre des intrusions dérangeantes pour ne pas l’amener à faire usage de menaces. S’il grogne, assurez-vous que ses menaces soient toujours respectées car, si ce n’est pas le cas, votre chien serait contraint d’en venir à la morsure (qui, elle, fonctionne !) et comprendrait que seule l’attaque permet de faire cesser la source de l’inconfort.
Le chien qui devient menaçant lorsqu’il y a un os ou un jouet en concurrence… Bagarre. Punition et séparation... Après quelques minutes, l’un des chiens se met sur le dos dès que son congénère approche. La hiérarchie s’établit mais, quelques minutes après, la bataille reprend de plus belle... Est-ce une question de territoire ? De jouet ? De domination ? Déjà, il y a forcément plus de risque de conduites agressives si vous vous trouvez chez l’un des chiens plutôt qu’à l’extérieur, peu importe qu’ils se connaissent depuis quelque temps. Les chiens s’adaptent à leur milieu. Si leurs interactions sont systématiquement stoppées, jamais ils ne pourront connaître leurs limites et faire preuve d’auto-contrôle. Il est périlleux de laisser des os et des jouets au milieu d’animaux qui ne cohabitent pas ensemble. Rien ne doit être laissé à leur portée susceptible d’éveiller cette concurrence, il s’agira d’anticiper et de prévoir
L’espèce canine est comme tant d’autres, naturellement agressive
vos prochaines entrevues. Il en faut bien un en position soumise pour que l’harmonie revienne, c’est si les deux adoptaient des postures dominantes que l’on peut s’inquiéter…
Changer un dominant en dominé ? Un chien peut avoir de très nombreuses raisons de menacer. Une petite mise au point sur la notion de « dominant » s’impose. Les rumeurs disent qu’un chien qui aboie, qui grogne ou qui se bagarre souvent, est forcément un « dominant ». C’est faux. Déjà, c’est confondre dominance et agressivité. De plus, un individu dominant n’est pas agressif : il n’en a pas besoin. En réalité, le vrai dominant est un chien qui respecte les codes canins (donc qui se bat peu), qui inspire confiance et qui protège les autres par ses attitudes assurées et mesurées : tout le contraire du teigneux qui agresse systématiquement les chiens qu’il rencontre… Les prérogatives du dominant sont :
Spécial Chiens n°19 - 37
Comportement
S’ils ont eux-mêmes été correctement éduqués, tous les chiens adultes font preuve d’autocontrôle Les chiens mordent dans des situations clairement identifiées et le font par nécessité
l’occupation de l’espace, l’accès prioritaire aux repas en cas de nécessité, l’initiative des contacts et l’accès à la sexualité. Quand un chien se montre agressif, il faut se demander ce qui motive ses comportements. Il n’y a pas de dominance absolue, les relations entre deux chiens ne sont pas figées. L’un peut très bien dominer l’autre lors des repas tandis qu’il peut aussi être dominé lors des jeux. Tout est question de contexte. La dominance ne s’applique qu’à la relation dans un groupe, ce n’est pas une caractéristique individuelle.
« Il a goûté au sang ! » Qui n’a pas déjà entendu les fameuses rumeurs concernant le chien qui mord qui remordra forcément ou encore le chien qui goûte au sang qui ne pourra plus s’en passer ? « N’importe quel chien qui a goûté au sang est capable d’attaquer à nouveau, à n’importe quel moment », « un chien qui goûte au sang c’est fini pour lui, il cherchera toujours à y goûter », « il faut euthanasier un chien qui a goûté au sang car il recommencera »... Ces idées reçues, absolument infondée donnent l’impression d’une contagion, d’un virus qui se propagerait. On imagine alors qu’une infime goutte de sang peut transformer notre chien en l’animal sanguinaire, psychopathe et meurtrier.
Qui a mordu mordra…
Le chien devient souvent menaçant lorsqu’il y a un os ou un jouet en concurrence…
Il est important de rappeler qu’un chien qui mord n’est ni « fou » ni « foutu »... c’est juste un chien ! Tous peuvent mordre si la situation les y oblige (ils ont tous des dents ainsi qu’une sensibilité et un seuil de tolérance qui leur est propre). De plus, bien souvent l’animal prévient (mais ses signaux ne sont pas pris en compte voire réprimés). Une conduite agressive est codifiée et ritualisée, c’est-à-dire qu’elle se déroule toujours de la même manière, ce qui la rend prévisible. Elle se déroule en trois étapes : La menace Elle sert à impressionner un individu et à éviter l’attaque. Grognement, gencives découvertes, mydriase (dilatation des pupilles), raidissement des membres, piloérection… l’animal prévient l’autre de cesser immédiatement ce qu’il est en train de faire. En cas d’inefficacité, la menace est mise à exécution par la morsure. Cette phase peut être supprimée si l’animal est pris de panique, souffre, s’il a été dressé au « mordant », si elle n’a jamais été prise en considération ou s’il n’a pas bénéficié des conditions de développement précoce adéquates. Le passage à l’acte : la morsure Si sa menace s’est avérée inefficace, le chien passe à l’étape suivante :
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Comportement
L’établissement d’une hiérarchie est un processus dynamique
La morsure (prise en gueule plus ou moins fortement tenue, dosée et lâchée en fonction de la situation et de l’autre). La morsure n’est pas faite pour tuer (sauf pour les cas de dressage au « mordant » ou dans la poursuite, saisie et morsure dite « délabrante » d’une proie). Les chiens convenablement équilibrés ont recours à la morsure dans des situations clairement identifiées, et ne le font jamais par goût, mais par nécessité. L’apaisement Le vainqueur pose sa patte sur l’autre ou le lèche : cela indique la fin du combat et signale le retour à la paix. Donc si votre animal s’est battu avec un congénère, s’il a mordu voire tué un autre animal par prédation (surtout si sa race l’y prédispose), s’il s’est retourné contre vous alors que vous le réprimandiez, s’il s’en est pris à l’individu le plus proche car surpris pendant son sommeil, s’il a mordu parce que la situation lui a fait peur ou mal, s’il est passé à l’attaque après avoir menacé ou si personne n’a jamais tenu compte de ses menaces, il ne s’est pas brutalement métamorphosé en monstre sanguinaire avide de sang pour autant, il s’est juste comporté en chien... Pourquoi y a-t-il plus d’euthanasies de gros chiens ? Uniquement parce que les petits ne font “que” mordre, que les gens ne craignent pas pour leur vie et que les dégâts sont moindres (quoique...). Mais pourtant ces petits chiens-là goûtent au sang eux aussi. Sont-ils eux aussi des êtres sanguinaires qu’il faut tuer d’urgence ? Les chats qui ramènent des proies à leurs propriétaires sont-ils plus susceptibles que les autres de les attaquer à leur tour ? Com-
La castration n’est pas le remède à l’agressivité
Le teigneux agresse systématiquement les chiens qu’il rencontre
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Comportement bien d’animaux (chiens, chats, furets...) à qui l’on donne de la nourriture naturelle à base de viande crue se sont mis à dévorer leur entourage ? Si le processus “sang + papilles = dépendance” existait, la Terre serait peuplée d’animaux de compagnie tueurs avides de chair ! Hors, il existe des millions d’animaux familiers pour qui une morsure n’a pas engendré de dépendance au sang. Si votre chien a mordu, contactez au plus vite un comportementaliste qui vous aidera à comprendre ses motivations, à éviter et désamorcer les situations à risque et à retrouver des relations saines et apaisées avec lui. Mais n’allez pas imaginer qu’il est désormais accroc à l’hémoglobine et qu’il vous surveillera, tapi dans l’ombre, attendant un moment d’inattention de votre part afin de vous trancher la jugulaire pendant votre sommeil... Le vrai dominant est un chien qui respecte les codes canins donc qui se bat peu
Contact :
Victoria Chasle-Castillo Comportementaliste spécialiste Homme / Chien, Chat et NAC Site : www.1001comportements.com Blog : http://1001comportements.overblog.com Mail : 1001comportements@gmail.com Formatrice de comportementalistes – concept unique en France ! - www.rhafael.com
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Prises en gueule, poursuites et léchages ont des significations bien spécifiques dans le langage animal
Intervenir en cas de conflit ? Lorsque les individus partagent des codes communs, la hiérarchie s’établit en principe naturellement, après quelques échanges conflictuels mêlant intimidation et apaisement. Face à un conflit naissant entre congénères, le maître a tout de suite interrompu les premiers heurts. Ceux-ci se sont alors aggravés, passant de la simple menace au combat. Deux grands chiens intensifiant leurs grognements et se sautant à la gorge ! La peur domine : nous redoutons que les chiens se blessent grièvement, ou même qu’ils s’entre-tuent. Et pourtant… l’intervention du maître au cours de ces discussions empêche l’établissement naturel de la hiérarchie canine ; elle aggrave et pérennise les conflits. En voulant être équitable, on risque d’entrer dans un jeu d’alliance au profit d’une victime désignée. Cette attitude rend l’organisation du groupe peu claire aux yeux des chiens et a pour conséquence une augmentation des conflits. Le code canin de bonne conduite L’espèce canine est comme tant d’autres naturellement agressive – les humains n’échappent d’ailleurs pas à la règle. Cette agressivité lui est nécessaire pour survivre : c’est-à-dire pour défendre son territoire, lutter contre les prédateurs et s’alimenter. Cependant, le chien est aussi une espèce sociale : il doit donc pouvoir contrôler son agressivité, l’inhiber à certains moments, de manière à ce que la vie en groupe soit possible. L’agressivité peut donc être jugulée grâce à un certain nombre de signaux, les rituels. L’ensemble de ces rituels constitue ce que l’on pourrait appeler le « code social », par analogie avec notre code de bonne conduite. Les grognements et les aboiements font partie des rituels d’affrontement : plus les chiens font du bruit, plus ils « discutent »… et plus ils font peur à leurs maîtres ! Les idées reçues « Il faut castrer les chiens qui se battent » La castration n’est pas le remède à l’agressivité. Elle a cependant l’avantage de faire disparaître les situations de compétition sexuelle à l’origine de conflits, et de diminuer le nombre de combats dans un groupe. Source : « Guide pratique du comportement du chien » aux éditions Eyrolles
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Sport canin
L’Obérythmée Mais qu’est ce que l’obérythmée ou dog dancing ? Il s’agit avant tout d’éducation canine, dans un style libre et sur fond musical, avec le double objectif : se faire plaisir et avoir un chien obéissant. Très pratiqué Outre-manche, sous le nom de «Heelwork to Music», cette discipline peut être pratiquée par tous les maîtres et tous les chiens. Texte : Lucien Dhers, Formateur et compétiteur d’OBR - Photos : Canistyl
C’
est à la fin des années 80, de façon tout à fait fortuite qu’il est proposé à Mary Ray, une conductrice anglaise championne d’obéissance de faire des démonstrations avec son chien en musique. Le succès auprès du public est immédiat. Le Heelwork to music est né. Au même moment, et pendant que Mary Ray s’adonne au Heelwork en Angleterre, aux Etats-Unis une autre discipline toujours en musique voit le jour : le Freestyle. Discipline également inspirée de l’obéissance. Les deux performances réunies : le Freestyle et le Heelwork donnent naissance à l’Obérythmée en France. L’Obérythmée obéit aux mêmes règles que la discipline sportive de l’obéissance : choix des placements, maîtrises des allures, technicité et précision. Le choix des mouvements travaillés pour une chorégraphie est calculé de façon à obtenir des mouvements en rythme (conducteur et chien).
Les binômes maître-chien peuvent présenter des chorégraphies lors de démonstrations devant le public
Qu’est-ce que le Freestyle (Free) ? Le chien travaille sans laisse à gauche comme à droite et toutes les fantaisies sont permises. Sachant évidemment que l’on ne peut en aucun cas mettre en danger la santé de son chien en réalisant des figures dangereuses ou traumatisantes. Il est également interdit de déguiser un animal non pas pour sa santé mais pour son éthique. Il reste une dernière petite contrainte : à l’inverse du HTM, on consacre ici 25 % du temps de sa chorégraphie à la marche aux pieds. « En tant que compétiteur et spectateur, j’ai assisté aux balbutiements de l’Obérythmée en France et je dois bien avouer que les chorégraphies proposées au début étaient simples et maladroites. Aujourd’hui nous assistons à de vrais spectacles de qualité d’une grande précision et d’une grande finesse » s’enthousiasme Lucien Dhers, Formateur et compétiteur d’OBR (Obérythmée). La discipline est lancée, l’Obérythmée précise ses critères de qualité. Que vous choisissiez le Free ou le HTM, l’Obérythmée est ouverte à tous : chiens et maîtres de tous âges et de tous niveaux.
Qu’est-ce que le Heelwork to musique Où pratiquer ? (H.T.M.) ? Le chien travaille sans laisse et en marche aux pieds à 75 % du temps de la chorégraphie. Les mouvements exécutés doivent se placer aussi bien à droite qu’à gauche dans 10 positions et dans 4 directions, sans jamais changer la distance entre le maître et le chien. Pour les mouvements plus libres qui composent les 25 % restant, l’équipe ne doit pas être séparée de plus de 2 mètres. Le choix de la musique, du costume est libre, mais doit être en accord avec le thème choisi et déposé auprès des juges à l’avance.
Discipline dynamique et ludique, elle permet de canaliser l’énergie du chien et de créer des liens très forts avec lui
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Plusieurs possibilités : Dans les clubs affiliés à la CNEAC* (Commission Nationale d’Éducation et d’Activité cynophile). Votre affiliation à un club est incontournable si vous voulez vous lancer dans la compétition.*(voir encadré) Les concurrents se rencontrent sur 4 niveaux de difficulté différents : débutant, novice, intermédiaire et avancé. En solo, duo, équipe, en Heelwork ou en Free. Sachant que vous pouvez tout présenter. Dans des clubs privés (professionnels) qui proposent de plus en plus cette discipline ludique, compatible et complémentaire aux autres activités cynophiles. Dans les grands centres de formations comme chez Animalin, centre de Catherine Collignon, où vous pourrez pra-
Sport canin Elle augmente chez le chien la capacité d’adaptation aux nouveaux défis tiquer l’Obérythmée sous forme de stage intensif d’une semaine sous forme de camp d’été. Bien-sûr, vous ne saurez pas tout mais vous aurez une boite à outils bien remplie. « J’ai eu cette année l’honneur et la chance d’animer l’atelier Obérythmée au Camp d’Été, manifestation annuelle où tout le monde se retrouve en toute convivialité dans un but commun : progresser et s’amuser avec son chien » confie Lucien Dhers. En conclusion, l’Obérythmée, c’est bien sûr le chien mais c’est aussi le maître : ce qu’il est, ce qu’il ressent, ce qu’il est capable d’offrir de sa personne aux spectateurs. Cet ensemble est indispensable à la fluidité et à l’équilibre d’une chorégraphie bien maîtrisée avec son chien. « J’ai par ma formation de danseur pris très tôt conscience de l’espace évoluant sur la musique sans que le travail technique ne puisse se voir et c’est ce que j’enseigne aujourd’hui dans les stages que j’anime, travailler sur les aspects de notre personne sur notre technique, pour que ça paraisse facile, sans contrainte et joyeux. Le chien doit y prendre un réel plaisir et seules les techniques d’apprentissage basées sur le jeu et la friandise vous donneront les meilleurs résultats ! » conclut avec panache, le formateur. Clicker-training, leurre/ récompense, jeux… des apprentissages qui ne devraient pas déplaire à votre compagnon, déjà tout frétillant ! Contact : Animalin Première école française de Clicker-training et de comportement canin - 32450 Aurimont Tél. : 05 62 65 46 00 Catherine Collignon - Formatrice Education - Clicker-training - Fleurs de Bach Tél. : 06 50 41 27 76 - www.animalin.net Un double objectif : se faire plaisir et avoir un chien obéissant
Le choix de la musique, du costume est libre, mais doit être en accord avec le thème choisi
Le C.N.E.A.C La Commission Nationale d’Education et d’Activité Cynophile Les adhérents de clubs intéressés par l’obérythmée peuvent prendre contact dès à présent avec la C.N.E.A. (Annie Duchemin : 07 70 05 27 50). Cela permettra d’évaluer région par région les personnes motivées par cette nouvelle discipline et de rapidement proposer des stages d’initiation et de formation. Les clubs canins sont des associations loi 1901 et ne font aucun bénéfice, les moniteurs sont tous bénévoles. Ils ont suivi les stages de formation sous l’égide de la SCC et du Ministère de l‘agriculture. Vous trouverez sur les sites officiels de la cynophilie : Chien-online.com et magazine-cneac tous les renseignements concernant les clubs d’éducation, les stages, les calendriers des compétitions et concours, ainsi que les nombreuses activités proposées : oberythmée, l‘agility, le cani VTT… Eduquer est facile, rééduquer est plus difficile, n‘hésitez pas à franchir la porte d’un club, vous y trouverez les réponses à vos questions et une activité pour vous et votre compagnon à 4 pattes ! Plus d’infos sur : http://activites-canines.com www.chiens-online.com www.scc.asso.fr http://magazinecneac.fr
Spécial Chiens n°19 - 43
Sport canin
Grand prix de France individuel d’Obérythmée de la SCC 2012
Challenge européen individuel, Challenge européen par équipe, HTM et Freestyle
En octobre dernier, le Championnat de France d’Obérythmée a eu lieu à La Test de Buch, ville située au sud du bassin d’Arcachon en Gironde. Un immense succès, vu le nombre croissant de participants et un public, de plus en plus investi ! Texte : Annie Duchemin - Photos : Canistyl
2012
une année riche en émotions avec 2 titres de Champion du Monde en Freestyle et en HTM remportés en Autriche à Salzburg lors du World Dog Show et une troisième place par équipe. L’équipe de France a été ovationnée et mise à l ‘honneur ainsi que Monsieur Jean Paul Petitdidier, la SCC et la CNEAC sans qui rien n ‘aurait été possible.
Les différents niveaux : Premiers pas : durée : 1 à 2 minutes non admis au GPF Novices : durée 1mn 30 à 2mn 30 Intermédiaire : durée 2 à 3 mn 30 Avancé : durée 2 mn30 à 4 mn : Niveau supérieur de l’Obérythmée où la chorégraphie met en valeur les compétences techniques et artistiques de l ‘équipe Les classes de travail : Classe Solo : 1 maître un chien Classe Duo : 2 maîtres 2 chiens présentent une chorégraphie en simultané Classe Equipe : 1 maître et plusieurs chiens ou plus de 2 maîtres et leurs chiens La compétition est ouverte également aux Juniors avant l’âge de 14 ans et aux handicapés
Les résultats
7ème Grand Prix de France Pour ce 7ème Grand Prix de France de la SCC, Challenge Européen et par Equipe qui s’est déroulé les 20 et 21 Octobre dernier (à la Teste de Buch au Parc des expositions), des moyens importants ont été déployés par la Région et toute l’équipe de bénévoles du Cercle Canin de la côte d’argent, managée par Yvonne et Claude son époux. Le partenaire officiel Eukanuba a gâté la centaine de participants ainsi que tous les sponsors régionaux. Une remise des prix magnifique a clôturé ces 2 jours de compétition. Les élus locaux et régionaux étaient, tout au long du week-end à leurs cotés. Une vraie reconnaissance de tout le travail bénévole fournit, pour que cette manifestation soit une grande réussite, et une consécration de l ‘engagement des Clubs auprès des mairies. 4 juges de la Société Centrale Canine : Mireille Poupard et Patricia Richer ont eu à départager le HTM les duos et équipes et Michèle Garcia et Suzie Felix ont jugé les Juniors, Handi OB et novices. Les concurrents sont de plus en plus précis et habiles dans cette magnifique discipline et les chorégraphies de plus en plus élaborées… Au delà des résultats, tous ont pu profiter de ce moment privilégié pour exprimer toute leur créativité et partager des moments inoubliables !
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GPF freestyle Solo novice 1/ Laurent Fréderic et Bomba 2/ Alexandra Creusot et Woody 3/ Myriam Alvarez et Caveri Intermédiaire 1/ Nathalie Tanvet et Bahia 2/ Marie-Claire Panetta et C’ven 3/ Alexandra Creusot et Fly Avancé 1/ Roger Buonocore et Cookies 2/ Corine Medauer et Vulcain 3/ Aurelie Devulder et Divine Novice junior 1/ Maeva Colas et Vanda 2/ Jérôme Benetruy et Shine 3/Léo Kampman et Tess Avance junior 1/ Léo Kampman et Tess HandiOB Novice 1/ Julie Bouquele et Feti 2 / Serge Gazzano et D’jason 3/ Jacqueline Colin et Capri GPF Duo Novice 1/ N. Tanvet / Mounitz et Bahia/Fiona 2/ Szewczyk /M.Castet et chips /Vlouane 3/M.Faure / A. Khichane Candy /Chuck Equipe Novice 1/ N. Labrevois, M.Lalande, S. Raspail et Vesna, Abby et Just a Dream 2/ C. Benetruy et Flame /Gshine 3/ D. Recasens et Vendy /Zaira Duo intermédiaire O. Vives / V. Vialettes et Belle /Adel Equipe intermédiaire Christelle Auriant et Aries /Urwan GPF HTM Novice Solo 1/ Dominique Rundstalder et Grislie 2/ Vinciane Vialette et Adel 3/ Isabelle Robelet et Scotch
Intermédiaire 1/ Alexandra Creusot et Fly 2/ Caroline Cuevas et calou 3/Nicole SChaft et Themis Avancé 1/ Thierry Thoma et Ubac 2/ Anne Mette Retvick et V. Sambi 3/ Corinne Medauer et Vulcain Challenge Européen Novice Solo HTM 1/ France - Dominique Rundstalder et Grislie 2/ France - Vinciane Vialette et Adel 3/ Belgique - Juliette Moysens et Gygy Avancé 1/ France - Thierry Thomas 2/ Belgique - Arlette Cloes et Ginger 3/ France - Anne Mette Retvick et V. Sambi Novice Equipe Freestyle 1/ Belgique - Sandrine Mullie et Zippy /Deejay 2/ France - Nadia Labrevois Melodie Lalande Salome Raspail et Vesna Abby Just A Dream 3/ France - Corinne Benetruy et Flame / G Shine HTM Novice Duo Belgique - Cloes A Cloes C., Ginger et Iksou Challenge Europeen Freestyle 1/ France - Roger Buonocore et Cookies 2/ Belgique - Arlette Cloes et Ginger 3/ France - Corinne Medauer et vulcain Challenge par équipes 1/ Belgique 2/ Champagne Ardennes 3/ Midi cote d’Azur
Les cahiers vétérinaires L’épilepsie du chien est une maladie assez répandue chez certaines races comme le Caniche, le Labrador ou encore le Golden Retriever
Vivre avec un chien épileptique
Les crises d’épilepsie chez le chien sont souvent impressionnantes : l’animal convulse, bave, tremble et perd connaissance… pour réagir de manière efficace, faisons le point sur les symptômes, causes et traitements à mettre en place. Qu’est ce que l’épilepsie ? L’épilepsie, ou manifestation épileptiforme, est la conséquence d’une activité électrique anormale du cerveau. Cette maladie nerveuse évolue avec le temps. Les premières crises peuvent passer inaperçues pour augmenter ensuite au fil des années. Si cette anomalie n’affecte qu’une partie limité du cerveau, en fonction du rôle de cette dernière, l’animal pourra ne présenter que l’un des signes suivants : perte de connaissance, comportement anormal, contractions rythmiques de la face, des mâchoires, d’un membre… Si cette anomalie affecte une grande partie du cerveau, le chien présentera une altération de l’état de conscience et des convulsions : il se cache ou divague sans but précis, il semble perdu puis tombe sur le flanc. L’animal tremble et présente des mouvements désordonnés – on dit
qu’il « pédale » - il est susceptible de saliver et/ou d’uriner et de déféquer durant la crise, relativement brève (quelques secondes à plusieurs minutes). Petit à petit, les convulsions diminuent d’intensité puis disparaissent, et le chien reprend un état tout à fait normal, presque comme si rien ne s’était passé. Parfois, il a l’air un peu hébété.
L’activité électrique anormale peut être déclenchée par : Une lésion du cerveau (traumatisme, malformation, accident vasculaire, inflammation, tumeur…). Une anomalie sanguine entraînant un dysfonctionnement cérébral (hypoglycémie, insuffisance hépatique…). Un dérèglement du contrôle électrique de certains neurones. Cette forme, appelée « épilepsie primaire » est la plus fréquente.
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Les cahiers vétérinaires L’épilepsie, ou manifestation épileptiforme, est la conséquence d’une activité électrique anormale du cerveau
Cette anomalie, plus fréquente chez les chiens de petite race, ne se manifeste pas dès le plus jeune âge du chiot
Lorsqu’on ne peut pas déterminer une cause connue, on dit qu’il s’agit d’une épilepsie essentielle (ou épilepsie primaire, épilepsie idiopathique). L’épilepsie essentielle apparaît toujours avant l’âge de trois ans. Lors d’épilepsie primaire ou d’origine indéterminée, un traitement de fond stabilisateur (antiépileptique) doit être mis en place pour assurer au chien épileptique une qualité et une espérance de vie normales.
Objectif thérapeutique Le traitement consiste en l’administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l’animal, quotidiennement. Le plus souvent, des barbituriques sont prescrits. Quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques (et qui ont comme effet secondaire de rendre l’animal moins vif, et d’avoir une toxicité potentielle pour le foie). Le but du traitement est de stabiliser l’animal en : - Diminuant le nombre, l’intensité et la durée des crises quand elles se produisent (dans le cas d’épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement. Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l’animal car le cerveau souffre à chaque crise). Raccourcissant la phase de récupération nécessaire après une crise. L’objectif défini avec le vétérinaire n’est généralement atteint qu’après une à deux semaines, temps nécessaire pour obtenir une efficacité du traitement et la disparition d’éventuels effets indésirables (tendance à manger, boire et uriner plus ; état de somnolence, difficulté à se déplacer…) Le vétérinaire va fixer un objectif à atteindre (création d’un tableau précisant les conditions de déclenchement, l’intensité de chaque crise survenue : faible, moyenne, intense ; ainsi que leur fréquence et leur durée). Un respect attentif des règles d’utilisation des médicaments prescrits est nécessaire au bon contrôle de votre chien : Si votre animal ne présente plus de crise durant plus de six mois, le vétérinaire pourra envisager une réduction, voire,
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dans certains cas, un arrêt du traitement. Si, au contraire, l’objectif thérapeutique n’est pas atteint (crises trop nombreuses, trop intenses…) une nouvelle visite chez le vétérinaire doit être prévue pour rechercher un meilleur contrôle.
Les autres causes de convulsions Les causes métaboliques 1/ Une insuffisance hépatique : le foie est malade et ne peut plus éliminer facilement les toxines de l’organisme, responsables de ce genre de symptômes. On trouve ce problème particulièrement chez les jeunes chiens (chiots ou jeunes adultes). C’est une pathologie congénitale (malformation du fœtus pendant la gestation) qui est due à une mauvaise vascularisation du foie qui n’est alors pas entièrement fonctionnel : seule la partie où des vaisseaux sanguins arrivent et repartent peut fonctionner. Le foie a comme fonction principale de détoxifier l’organisme des substances liées au métabolisme (fonctionnement) de l’organisme : il transforme les déchets en ammoniaque puis en urée qui est éliminée ensuite par les reins dans l’urine. Les déchets, lorsqu’ils ne sont pas rapidement et totalement éliminés peuvent entraîner des troubles comme des tremblements ou une salivation importante. Cette anomalie, plus fréquente chez les chiens de petite race, ne se manifeste pas dès le plus jeune âge du chiot. En effet, la zone vascularisée (fonctionnelle) son foie est capable de compenser et est assez active pour éliminer les déchets. Cependant, en vieillissant, la partie fonctionnelle n’est plus suffisamment active et les troubles apparaissent alors. L’insuffisance hépatique peut également être observée chez des chiens âgés atteints par une maladie dégénérative du foie (comme une cirrhose) ou alors une maladie détruisant le foie, maladie pouvant être infectieuse, à médiation immune (le système immunitaire du chien se retourne contre son propre foie) ou tumorale.
Les cahiers vétérinaires Il faut bien distinguer l’épilepsie des convulsions en général. En effet, l’un des symptômes majeurs de l’épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d’épilepsie chez le chien.
Vrai ou faux ? Un chien épileptique peut mener une vie normale. Vrai, un traitement bien suivi n’est pas plus contraignant que celui d’un animal cardiaque ou diabétique. L’épilepsie n’est pas une maladie facile à contrôler. Faux, l’épilepsie primaire est une maladie assez facile à contrôler quand l’animal est traité rapidement et suivi régulièrement. Il faut attendre que l’animal fasse plusieurs crises convulsives pour le mettre sous traitement épileptique. Faux, plus le traitement est mis en place rapidement, plus les chances d’un contrôle très satisfaisant, voire de disparition des crises sont importantes. Lors d’une crise convulsive, mon chien a du mal à respirer car il est entrain d’avaler sa langue.
2/ Des crises d’hypoglycémie (manque de sucre) ou d’hypocalcémie (manque de calcium). C’est souvent le cas lors d’éclampsie de la chienne en lactation. Les causes toxiques Un chien peut avoir ingérer un insecticide, un raticide, un désherbant... Les causes neurologiques
Faux, un chien ne peut pas « avaler » sa langue (elle est simplement contractée au fond de sa gorge). Il est inutile de vouloir la dégager, vous risqueriez de vous faire mordre. Il faut installer le chien au calme et à l’obscurité, à l’abri de tout objet qui pourrait le blesser. Il est possible d’apprendre à détecter le déclenchement d’une crise. Il faut alors parler au chien et le rassurer. On peut également agir pendant une crise en injectant par voie intramusculaire, intraveineuse ou rectale, des anticonvulsivants. L’épilepsie primaire est une maladie assez facile à contrôler
Il existe d’autres atteintes du système nerveux que l’épilepsie qui peuvent également être envisagées : • Hydrocéphalie • Malformation congénitale • Problème vasculaire • Tumeur Quoi qu’il en soit, l’animal doit être régulièrement suivi par son vétérinaire (quelques semaines après la mise en place du traitement, puis une à deux fois par an) pour ajuster son traitement et effectuer, si nécessaire, une prise de sang ou d’autres examens : radiographie, ponction de liquide céphalo-rachidien, scanner éventuel.
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Les cahiers vétérinaires
La grossesse nerveuse,
un rêve à soigner !
L’animal prend certains objets pour les materner - Accessoire Truffaut
La grossesse nerveuse chez une chienne est un problème physique et comportemental assez fréquent, puisque 50 à 75 % des chiennes y sont sujettes au moins une fois dans leur vie. Même si elle n’a aucune incidence sur la santé physique de la chienne, la grossesse nerveuse peut être assez pénible pour elle et pour le maître.
A
près la période des chaleurs, si la chienne a été saillie, sa sexualité est au repos, et la gestation commence tranquillement, généralement sans encombre. Si la chienne n’a par contre pas été saillie, elle doit connaitre une période de repos sexuel jusqu’aux prochaines chaleurs. Lorsque la chienne fait une grossesse nerveuse, elle n’est pas en gestation, mais ne connait pas le repos qui devrait suivre les chaleurs : elle se comporte comme si elle était gestante, et son corps suit son mental, ce qui signifie qu’elle a les symptômes de la grossesse sans être « pleine ».
Quand ? La grossesse nerveuse se manifeste généralement deux mois après les chaleurs. La chienne va reproduire les mêmes symptômes que si elle allait mettre bas. Quelques jours plus tard (entre 8 et 21 jours), tout rentre dans l’ordre. Cette maladie touche uniquement les chiennes non stérilisées.
Comment ? L’animal atteint par la grossesse nerveuse, également nommée pseudo-gestation ou lactation nerveuse, va présenter différents symptômes qui peuvent être plus ou moins nets : 1/ Les modifications du comportement : l’animal prend certains objets pour les materner, agitation, troubles de l’appétit. La chienne se met alors à produire les œstrogènes et la progestérone comme si elle attendait des petits, ce qui va entrainer l’apparition de troubles comportementaux divers : la chienne s’isole, fait son “nid”, ne bouge pratiquement plus, et mange beaucoup moins. Elle passe son temps à se lécher les mamelles et la vulve, devient nerveuse et irritable, voire agressive, et peut s’accaparer des objets tels que des ours en peluches, pantoufles, jouets… qu’elle traite comme s’ils étaient des chiots.
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La louve « nourrice » La “grossesse nerveuse” est liée à un comportement de défense et de survie des ancêtres de l’espèce canine. Chez les loups, notamment, seule la femelle “chef de meute” c’est à dire la femelle “Alpha” s’accouple. Après la mise-bas, ce sont les autres femelles adultes qui s’occupent de la portée et qui allaitent les louveteaux pour permettre à la mère de continuer à guider la bande lors de la chasse. La grossesse nerveuse a donc une signification comportementale. Ce comportement, bien qu’il n’ait pas de signification fonctionnelle, a été conservé par le chien domestique et survient occasionnellement. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas considérer la grossesse nerveuse comme une pathologie, mais comme quelque chose de pénible qui dérange les propriétaires. Toutefois, il ne faut pas sous-évaluer le trouble émotionnel de l’animal qui souffre d’une angoisse profonde en raison de cette pulsion maternelle insatisfaite.
Attention aux montées de lait et au gonflement des mamelles qui peuvent entrainer des infections
Les cahiers vétérinaires La grossesse nerveuse est liée à un comportement de défense et de survie des ancêtres de l’espèce canine
Comment réagir ? Si les symptômes de la grossesse nerveuse ne sont pas manifestes, n’adoptez aucune mesure. Elle disparaîtra spontanément au bout d’une à trois semaines. Dans le cas contraire, enlevez tous les objets que la chienne a adoptés ; si elle devenait toutefois trop anxieuse, vous pouvez lui laisser quelque chose pendant les premiers jours seulement. Il est très important de distraire la femelle avec de longues promenades dans la campagne, ou de l’amuser avec son jouet préféré.
La chienne devient nerveuse et irritable, voire agressive…
2/ Les modifications physiologiques : Dans les faits, la chienne « fait une montée de lait » comme s’il y avait des petits à nourrir, car il y a augmentation de prolactine, l’hormone qui en déclenche la sécrétion. La femelle produit alors un liquide blanchâtre à marron ressemblant au lait, parfois en grande quantité. La chienne peut avoir des contractions comme si un vrai travail commençait, et des écoulements vulvaires se produisent dans le même temps. Des léchages intempestifs de la vulve et des mamelles peuvent être présents.
Le but est de l’éloigner du nid qu’elle s’est construite et de ses chiots imaginaires. Si elle recherche des caresses et devient désagréable, conservez une attitude détachée et distante, en l’éloignant brutalement. Limitez sa ration d’eau et administrez-lui un laxatif ou un diurétique (sous contrôle vétérinaire) afin de diminuer la congestion des mamelles. Ne les massez pas avec des compresses chaudes ou froides, car elles stimulent la sécrétion de lait et, si la chienne les lèche avec insistance, mettez-lui une collerette. En cas de récidives fréquentes, il peut être nécessaire d’envisager la stérilisation de votre chienne afin de supprimer les stimulations hormonales qui provoquent ces grossesses nerveuses récurrentes.
Les risques La grossesse nerveuse doit être prise au sérieux car l’accumulation de lait dans les mamelles et les troubles du comportement peuvent mettre en danger la santé de votre chienne : anorexie, irritations dues aux léchages ou même infection des mamelles (mastite ou néoplasie mammaire). Il est donc nécessaire de consulter le vétérinaire, qui donnera à la chienne le traitement pour stopper le problème. Avant tout traitement, il faut s’assurer formellement qu’il n’y a pas de gestation réelle en cours. Ce traitement repose sur plusieurs principes : 1/ Traitement hygiénique : il convient de confisquer tous les objets et de mettre à la diète la chienne pour créer un choc physiologique.
La chienne s’isole, fait son “nid”, ne bouge pratiquement plus, et mange beaucoup moins - Panier Yuma par Trixie
50 à 75 % des chiennes y sont sujettes au moins une fois dans leur vie - Panier Donatello par Trixie
2/ Traitement médical : un traitement hormonal par voie orale, prescrit par votre vétérinaire, et, éventuellement, un traitement local permettent de tarir rapidement la lactation de votre chienne.
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La passion chiens
SpĂŠcialChiens
Portrait animalier photographique www.staranimal.net
STAR ANIMAL
Immortalisez votre compagnon !
Pratique
Une année, une lettre… 2013 : I 2005 = « A », 2006 = « B », 2007 = « C », 2008 = « D », 2009 = « E », 2010 = « F », ... 2013 = « I »... mais d’où vient cette règle qui consiste à faire commencer le nom de nos chiens de race par une lettre associée à leur année de naissance ?
C
ette règle a été instaurée pour mettre de l’ordre dans le « Livre des Origines », registre d’état civil canin depuis 1885. Au commencement, les éleveurs ou les acquéreurs n’étaient pas astreints à inscrire leur animal dès sa naissance et certains le faisaient même plusieurs années après. De ce fait, le Livre des Origines est vite devenu un véritable casse-tête lors des consultations puisque les chiens n’étaient pas inscrits dans l’ordre chronologique de leur date de naissance.
Le livre généalogique En 1926, la Société Centrale (devenue par la suite Société Centrale Canine), chargée de tenir à jour le livre généalogique de l’espèce canine ou « LOF » (Livre des Origines Français) met en place un premier système de lettrage afin de simplifier la consultation. Tous les chiens nés une même année doivent porter dorénavant un nom dont la première lettre est celle choisie pour l’année en cours : «A» en 1928, «B» en 1929, etc. L’intérêt du système était directement lié à la facilité offerte à chacun de connaître l’année de naissance d’un animal en fonction de son nom, quelle que soit la race ou l’espèce à laquelle il appartient.
Lettres difficiles Système simple et pratique avec un inconvénient cependant, car de nombreux propriétaires se sont insurgés contre ce système qui leur imposait les lettres «W», «X», «Y» ou «Z», car elles offraient trop peu de possibilités de noms, avec pour conséquence en 1952, qu’un chien sur quatre portait le nom de «Zorro».
40 ans déjà ! Finalement, en 1972, la Commission Nationale d’Amélioration Génétique a donné son agrément au projet retenu par l’Union Nationale des Livres Généalogiques, uniformisant les lettres annuelles utilisées pour dénommer les animaux. Le début d’application du nouveau système unifié fut fixé au 1er janvier 1973 avec l’utilisation pour l’année 1973 de la lettre «I», les autres lettres de l’alphabet étant utilisées dans l’ordre habituel pour les années suivantes. La Société Centrale Canine supprima définitivement les lettres «K»,
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«Q», «W», «X», «Y» et «Z», jugées difficiles, réduisant à vingt l’alphabet des noms canins (afin de revenir à la même lettre tous les 20 ans). Source : SCC (Société Centrale Canine) - www.scc.asso.fr
Cette lettre change chaque année en suivant l’ordre alphabétique, et est différente dans chaque pays. Pour 2013 : I en France K au Luxembourg M en Belgique X au Canada Suisse : En général, l’éleveur choisit la lettre A pour sa première portée, puis B pour la seconde, etc. Les chiens d’une même portée doivent avoir la même lettre initiale. Le même nom ne peut être réutilisé avant 10 ans dans un même élevage.
Idées de noms en I Choisir un nom pour son toutou n’est pas à prendre à la légère. N’oubliez pas que vous allez le répéter très, très souvent ! Un nom, c’est pour toute la vie de votre nouveau compagnon. Il est conseillé de choisir un nom facile à retenir pour le chiot : deux ou trois syllabes est l’idéal…. Le début d’application du nouveau système unifié fut fixé au 1er janvier 1973 avec la lettre «I»
Pratique Idées de prénoms en I
Pour les filles…
Pour les garçons…
Iada Ianna Ianka Iasy Ica Idrissa Idylle Idylle Ibiza Ibai Ibaia Ida Idaline Ide Idra Ilane Ilba Ilfa Ilina Ilka Illa Illusion Ielena Ielene Iella Ignatia Igoa Igora Igloo Ihsane Ikéa Ikébana Ikram Ikrame Ilana Ilanit Ilda Ildegarde Ileana Ilena Ilenia Ilham Ilhame Ilhem Ilheme Ilia Iliana Iliane Iliona Ilione Ilka Ilki Illana
Iacob Iacov Iacovo Iago Iain Iambo Ian Ianis Iannis Iban Ibar Ibbo Ibdem Ibis Ibrahim Ibrahima Ibrisse Ibro Icaque Icare Ice Ice blue Iceberg Iceman Ideal Idéfix Icham Ichem Idélarge Idem Ido Idole Idor Idur Idzu Idris Idriss Iffi Ify Igar Igashu Igloo Ignace Ignacio Igname Igo Igon Igor Iguane Iheb Ihsan Ikarus Ikini Iko Ikon Ilan Ilane
Ilann Ilario Ildebert Ildephonse Ilham Ilhame Ilhan Ilhem Iliade Ilian Ilias Iliasse Illico Ilies Iliess Iliesse Ilkrus Illan Illies Illo Illyes Ilya Ilyas Ilyass Ilyasse Ilyes Ilyess Ilyesse Imad Image Iman Imanol Imago Imbroglio Imed Imke Imko Immanuel Impala Impec Imper Imprésario Imprévu Imprimé Impromptu Imram Imran Imrane Inaki Inazio Incognito Indiana Indigo Indochine Indus Indy Inédit
Ineke Infernal Inferno Inflation Info In-Folio Informel Infra-rouge Infusion Ingénu Ingre Ingres Iniko Innocent Iniko Inou Inox Inozentzio In-Quarto Insolite Inspecteur Inspector Instit Intégral Intello Intérim Intermède Internaute Inernet Interpol Intervalle Intox Intrépide Intrigue Invariable Io Ioan Ioanes Ioen Iosep Iossif Iouri Ipotek Irax Iréné Ireneo Irenio Ireno Iris Irmin Iron Iroko Irvin Irving Irwin Isaac Isaak
Isac Isaï Isam Isao Isas Isar Iselin Ishak Ishtar Isidor Isidore Isidoro Islam Islem Isma Ismaël Ismaïl Isman Ismet Iso Isobar Isocèle Isocrates Isokrates Isolf Isopet Israël Issam Issel Isvan Italique Ithaque Iti Itou Iv Ivain Ivan Ivanhoé Ivann Ivano Ivanoé Ivassik Ive Ivelin Ivo Ivon Ivor Iwan Iwano Iwok Ixe Ixy Iyad Izaac Izik Iznogoud Izzy
Illena Illenia Illoa Illona Iloa Ilona Ilse Ilyana Ilyane Imae Imako Iman Imane Imelda Imen Imene Imka Imma Ina Inas Inass Inasse Inaya India Indiana Indigo Indira Indra Iné Inéa Inertie Ines Inès Iness Inesse Infinity Inge Ingénue Ingrid Ingre Ingres Inika Inna Innes Innocence Insaf Inssaf Interlude Internénette Intissar Ioanna Ioena Iola
Iolanda Iolande Iole Iona Ione Ionia Ionna Iora Iota Ioulando Ipéca Iphigénie Ipomée Ira Iréa Iréna Irenca Irène Irénéa Irénée Irès Iriena Irina Iris Iriss Irma Irmeline Irmine Irpa Irsaa Irvine Irvinia Isa Isabeau Isabel Isabela Isabella Isabelle Isadora Isaiah Isaias Isaïe Isaline Isalyne Isatis Isaura Isaure Isaurie Iscia Isciane Ischa Isée Iseline
Iseult Isia Isice Isidora Isis Islam Islem Isma Ismelda Ismena Ismène Isobel Isold Isolde Isoline Italia Itzel Iva Ivana Ivanie Ivanka Ivanna Ivanne Ivannie Ivanny Invanka Iveline Ivena Ivette Ivie Ivinna Ivoire Ivona Ivone Ivonig Ivonne Ivorine Ivory Ivria Ivy Iwa Iwane Iwie Ixia Iza Izabel Izabela Izar Izaro Izia Izola Izold Izolda
Un nom en deux ou trois syllabes est l’idéal
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Médor et les astres
Horoscope cabotin Nos amis à quatre pattes subissent eux aussi l’influence des planètes. Leur signe en dit long sur leur caractère... Voici quelques observations pas si bêtes pour communiquer encore mieux avec nos compagnons !
L’
astrologie est-elle le propre de l’homme ? Loin s’en faut… car les astres régissent l’univers tout entier, son fonctionnement et son rythme et les animaux ne sauraient y échapper. A condition de respecter quelques règles de bon sens pour éviter l’anthropomorphisme, nous pouvons donc facilement définir le rôle de l’astrologie dans le tempérament de nos chiens, chats et autres compagnons de vie à fourrure. L’astrologie visant à étudier le tempérament des animaux n’est pas en soi différente de celle réservée aux humains, pourtant, il faut faire un certain nombre de distinguos indispensables. Précisons d’abord que cette branche de l’astrologie est peu individualisé, pour des raisons pratiques (on sait rarement l’heure de naissance de son animal) comme pour des raisons théoriques : le stade de développement de l’animal étant inférieur et différent de celui de l’Homme, un certain nombre de facteurs sont inutiles à prendre en considération puisque on a affaire à une psychologie rudimentaire et à une personnalité simple dont l’originalité différera au final assez peu d’un représentant à l’autre d’une même espèce.
Quelle utilité revêt l’astrologie animalière ? Outre le côté ludique évident, l’astrologie animalière a plusieurs fonctions : D’abord permettre de mieux «dialoguer» avec son animal, de créer avec lui un rapport plus privilégié. La mésentente entre un maître et son animal peut effectivement devenir pesant comme en témoigne l’émergence des «psychologues animaliers». De plus, l’actualité ne cesse de nous rappeler qu’un animal déséquilibré est un animal potentiellement dangereux. En comprenant mieux les tenants et les aboutissants de la personnalité de votre chien, on parviendra à mieux l’éduquer et à trouver un véritable terrain d’entente et de complicité. On peut également se servir de l’astrologie animalière afin de répondre au mieux à une demande : mieux vaut effectivement faire le bon choix selon que l’on désire un chien de garde, un chien de secours, un chien policier ou un chien de famille… Le thème de l’animal ne fait bien sûr pas tout, et la notion d’amour comme de dressage reste essentielle. Toutefois, un coup de pouce en amont, grâce à une sélection astrologique judicieuse, facilitera la vie de l’homme comme de l’animal.
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Photos : Bobby, accessoires pour chiens
Médor et les astres
Chien CAPRICORNE Né(e) entre le 22 décembre et le 20 janvier Tempérament : Il est le compagnon par excellence. Fidèle, aimant, docile, attentif très attaché à ses maîtres. Calme, tendre, affectueux, intelligent, caractère réfléchi. Il n’apprécie guère les changements. Éducation : Doté d’une mémoire infaillible, rancunier. Timide et hyper sensible, aime la tranquillité. Santé : Chien robuste, mange peu. Ses points faibles sont les problèmes de peau et osseux. Ce qui en fait un animal sensible mais qui réfrène ses sentiments. Il est réservé, timide, prudent. Vous n’aurez pas toujours la certitude qu’il tient à vous alors qu’il vous est profondément attaché. Ce qui en fait… un penseur, qui s’isole mentalement du monde. Il préfère de beaucoup la tranquillité au contact bruyant des foules, il a besoin de solitude. Vous aurez souvent l’impression qu’il rêve. Il a du mal à accepter ses limites et ne veut pas les connaître, ce sera donc à vous de voir quand il sera arrivé au bout de ses forces et à l’arrêter. Mais attention de ne pas le blesser dans son orgueil. Il est très consciencieux et sait prendre et assumer ses responsabilités de chien. Son autorité naturelle en fait un excellent chien de garde ou chien de berger. Il n’est pas très démonstratif dans ses affections et reste toujours calme. Il est très long à accorder sa sympathie ou son amour mais, une fois son affection acquise, c’est pour toujours. Il a un besoin excessif de tendresse même s’il ne le montre pas. Faites-lui souvent des caresses, même s’il ne les réclame pas : vous le rassurerez par l’affection que vous lui portez. Il est très conscient de ses devoirs et sait se faire apprécier par sa simplicité et ses qualités. Sa modestie alliée à ses qualités le rend populaire, sans qu’il ne fasse rien pour attirer l’attention sur lui. Il est un peu enclin à la tristesse et aux appréhensions. Essayez de lui éviter toute inquiétude afin de le rendre heureux. Son intelligence fait preuve de prudence, de réserve, de précision. Il peut se garder seul. Il peut être parfois très rancunier et sait, dans ces cas-là, attendre patiemment son heure pour se venger. Il préfère la présence d’adultes à celle des enfants mais saura les aimer de façon prudente, et peut-être un peu distante. Pour vos enfants, il est ferme, gentil et très bon éducateur. Vous pouvez avoir toute confiance en lui. Il a une grande force de caractère et du self-control. Il fait preuve de ténacité et, si tout ce qu’il entreprend est fait avec prudence, il a une grande puissance. Il sait in-
spirer le respect et parfois même la crainte. Dans un combat, il ne cède pas un pouce de terrain, quitte à y laisser sa peau. C’est un excellent chien pour garder les troupeaux.
Si c’était un homme : Il serait l’éminence grise d’un homme d’Etat, d’un dirigeant ou chercheur
Sa qualité principale : La persévérance
Spécial Chiens n°19 - 55
Médor et les astres
Chien VERSEAU
Né(e) entre le 21 janvier et le 19 février Tempérament : C’est un original curieux, qui aime voyager, enthousiaste, indépendant, sociable. Son intelligence, acuité visuelle et son flair sont excellentes en font un bon chien de chasse. Vif et nerveux, il a besoin de se dépenser en courant. Éducation : Pas facile à dresser car il est rebelle, insoumis donc soyez patient et doux avec lui. Humeur changeante ; gai et joyeux, un peu polisson. Santé : Têtu, boudeur, dépressif. Ses points faibles les reins, la circulation sanguine, les coussinets de ses pattes et des ennuis dermatologiques. Ce qui en fait… un animal indépendant et amical. Il est original, sociable et sympathique, aime être entouré de monde et déteste la solitude. Très curieux, il aime découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles personnes. Peu banal, il sait intéresser un auditoire par des tours inédits et se faire beaucoup d’amis. Il sera avec vous et votre famille plus amical que sentimental, mais vous prodiguera des marques d’affection très enthousiastes. Il a un petit côté désordonné mais il est très créatif (attention à ses bêtises !). Évitez donc de lui confier des tâches qu’il ne saurait mener à bien. Il aime bien agir à sa guise et vous aurez peut-être quelques problèmes à le faire obéir. Il étonne par son indépendance et son peu de respect des habitudes et des conventions. Sachez aussi faire fi d’une certaine routine : il en sera très heureux. Il peut agir parfois de façon excentrique et avoir quelques brusques changements d’humeur. Il peut également être nerveux, obstiné et avoir des petites manies. Il est très intelligent et fait preuve d’ingéniosité et d’indépendance. Il est très psychologue. Ne vous étonnez pas de la « cour » qu’il a autour de lui. Il est très amical, très « copain-copain », n’est pas pour les passions auxquelles il préfère les amitiés sincères et franches. À la fois réservé et charmeur, ce qui lui vaut de beaux succès, il saura également vous charmer ainsi que vos amis. Vos enfants l’adoreront pour son originalité et ses inventions en matière de jeu et… de bêtises. Il sera un vrai copain pour eux. Il est rebelle à toute contrainte. Il ne craint pas les risques mais tente toujours de petites expériences avant de s’aventurer plus avant. Il est ingénieux, a besoin d’indépendance pour agir. Il réalise ses projets en un minimum de temps : aussitôt
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pensé, aussitôt fait. C’est un rapide pour tout, y compris pour les sottises… S’il devient le compagnon de vos enfants, vous ne saurez jamais qui est celui qui entraîne les autres, du chien ou des têtes blondes, dans la découverte du monde. C’est un excellent chien de meute, grâce à son esprit de solidarité.
Si c’était un homme : Il ferait un métier de communication, dans le cinéma, à la télévision
Sa qualité principale : L’altruisme
Médor et les astres
Chien POISSONS Né(e) entre le 20 février et le 20 mars
Tempérament : Un gardien très fidèle et protecteur. Un doux rêveur hypersensible, anxieux n’aime pas les changements. Il adore l’eau et nagera à vos côtés. Éducation : Super émotif et vulnérable. Comédien, il peut gémir toute la journée et se rouler par terre en levant les pattes en l’air pour obtenir votre pardon. Santé : Mélancolique, il a besoin d’une vie calme et équilibrée car il est sujet à la dépression. Fin gourmet, mais gourmant, il n’hésitera pas à faire les yeux doux pour avoir les restes. Ne vous laissez pas trop tenter afin d’éviter de le transformer en sumo. Fragile du système respiratoire, l’appareil gastro-intestinal et les pattes. Ce qui en fait… un animal émotif, sensible. Il est très secret, très dévoué, généreux et toujours prêt à se sacrifier pour vous. Altruiste, il est à l’écoute permanente de son entourage. Il est excessivement intuitif et sensible aux ambiances. Il vous place sur un piédestal : attention de ne pas le décevoir, il en serait très malheureux. Il peut être sans réaction devant certains événements mais attention, car s’il n’aime pas la lutte, acculé à faire face, il peut devenir agressif. Son intelligence est instinctive, intuitive. Il est très réceptif et s’imprègne de la mentalité du milieu dans lequel il se trouve. Il peut être parfois inquiet, craintif, impressionnable. Attention à ne pas lui faire peur : vous le rendriez très malheureux. Très romantique, sentimental, il vous sera difficile de résister à ses numéros de charme. C’est un amoureux romanesque qui a le sens du sacrifice et du pardon. Il a besoin de reconnaissance. Si vous oubliez l’heure de son repas, il souffrira en silence et ne vous en voudra pas du moment que vous lui dites que c’est lui que vous préférez, que vous aimez, qui est le plus beau, le plus intelligent. Il vous ramènera très certainement comme compagne une petite chienne éclopée ou maltraitée chez elle. De même, il est tout à fait capable de se laisser gronder pour une bêtise que vos enfants auraient faite. Il faudra d’ailleurs veiller à ce que vos enfants ne s’en servent pas comme souffre-douleur ; à la longue, il finirait par être très malheureux. Il a du goût pour tout ce qui est mystérieux et adore faire des découvertes. Il est très habile pour retrouver les biscuits que vous pensiez bien cachés. Il a besoin de
s’isoler et agit rarement au grand jour, au vu et au su de tout le monde ; il préfère être seul, sans spectateur. C’est un excellent nez, son flair est infaillible. Il est le chien idéal pour détecter les drogues et autres produits dangereux et prohibés ; il est aussi excellent pour la recherche des truffes.
Si c’était un homme : Il serait poète, musicien, excellent médium ou comédien
Sa qualité principale : Le dévouement
Spécial Chiens n°19 - 57
Médor et les astres
Chien BELIER
Né(e) entre le 21 mars et le 20 avril Tempérament : C’est un chien qui a une forte personnalité, très dynamique, sportif et volontaire de l’énergie à revendre, courageux. Véritable baroudeur, il passe son temps à gambader. Il a un caractère un tantinet téméraire. Pour vous protéger, il n’hésitera pas à s’attacher à plus fort que lui, sans réfléchir quitte à y laisser quelques poils. Éducation : Soyez ferme avec lui car il a un naturel dominant, intelligent, franc. Attention à vos meubles et pantoufles. Sachez l’aimer avec une grande tendresse. Santé : Comme il se dépense beaucoup, il a un appétit d’ogre. Ne vous laissez pas attendrir par son regard suppliant, afin d’éviter un problème de surpoids. Sa nervosité peut le prédisposer aux problèmes d’allergies et d’eczéma. Son museau et sa truffe sont particulièrement fragiles. Ce qui en fait… un chien impulsif qui vit et réagit en fonction de l’instant. Il s’emballe souvent et est très expéditif en toutes choses. Impatient, il a quelques difficultés à obéir mais il est franc, sociable et carré. Il a toutes les qualités d’un meneur, d’un leader ; il a en effet le sens inné du commandement. Il agit souvent sans réfléchir et s’affirme en entraînant les autres derrière lui (tant ses congénères que vous ou vos enfants). Très chaleureux et courageux, il est toujours accaparé, actif, en mouvement. Excessivement dynamique, énergique, audacieux et aventureux, il n’a absolument pas peur d’aller dans des fourrés et autres endroits accidentés. Attention à son impulsivité. Ses colères soudaines peuvent vous créer des problèmes avec les jeunes enfants et également avec d’autres animaux. Il a tendance à suivre ses instincts quelque peu combatifs et peut faire preuve, parfois, d’une nature querelleuse, agressive et imprudente en s’attaquant à plus gros que lui… Il peut être un excellent chien de chasse, un chien de tête dans une équipe de chiens de traîneau. Il est indépendant, capricieux et aime énormément les changements. Ne vous étonnez pas si, à la poursuite d’une balle, il se met tout à coup à regarder autour de lui et à jouer avec une feuille qui tombe… Pour le rendre heureux, permettez-lui de se défouler souvent en pleine nature. Il a une intelligence très vive et il fait preuve d’une grande rapidité d’exécution. Il peut s’emballer et se laisser aller à des actes prompts et irréfléchis si vous ne veillez pas. Passionné, il est sujet aux coups de foudre et s’emballe très facilement. Ses affections durent le temps d’un feu de paille. Il a beaucoup de
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succès sentimentaux et connaît très jeune l’autre sexe. Si vous ne surveillez pas, il préférera très certainement la petite éclopée à la bonne compagne que vous avez choisie pour lui. Avec vous, il est également très expéditif et très démonstratif dans ses marques d’affection.
Si c’était un homme : Il ferait un excellent créateur ou dirigeant d’entreprise
Sa qualité principale : Le courage
Médor et les astres
Chien TAUREAU Né(e) entre le 21 avril et le 20 mai
Tempérament : C’est le chien le plus fidèle et des plus démonstratifs des signes astrologiques. Il est robuste, calme, patient, affectueux. Il peut se montrer jaloux et possessif envers un rival. Il est gourmand, toujours en quête d’une petite douceur en faisant son regard de mendiant. Il apprécie son confort en se mettant sur les coussins moelleux. Il est parfois un peu collant. Son amour est total, il vénère son maître. Il est exclusif et passionné. Éducation : Surveillez son alimentation car il a tendance à l’embonpoint, accentué par un petit côté pantouflard. Donnez-lui beaucoup d’amour, au risque de le voir déprimé. Il possède un flair absolu. Il est sociable mais garde une méfiance naturelle envers les étrangers. Santé : Fin gourmet, il appréciera de partager vos bons petits plats ; mais attention car son appétit est démesuré au risque de le transformer en sumo. Ne le laissez pas trop souvent seul, son tempérament deviendrait mélancolique et dépressif. C’est un chien robuste. Ce qui en fait… un chien patient et très déterminé pour obtenir ce dont il a besoin, ce qu’il désire. Il est à la fois très sensible, résistant, volontaire et entêté. Une fois qu’il est fixé sur quelque chose, rien ne l’arrête. Il aime son confort, son bien-être et tout ce que la vie peut offrir d’agréable. Il vous sera très reconnaissant de la bonne chère et du bon coussin que vous lui fournirez. Il adore les caresses, c’est un grand sensuel. La musique lui est également agréable. C’est un inconditionnel de la nature mais, plutôt paresseux, il préférera les siestes au soleil aux grandes balades. Il est possessif et jaloux. Il a besoin d’un foyer stable et solide. Vous vous ferez plus facilement obéir par la douceur et les récompenses que par des brimades. D’une intelligence calme et pondérée, il sait faire preuve de bon sens. Il a une excellente mémoire, a quelque fois des difficultés à assimiler certaines choses mais, ensuite, il n’oublie rien. De ce fait, il peut être rancunier et attendre patiemment son heure pour se venger. Il sait faire preuve aussi d’un entêtement sans limite : s’il a décidé que son panier ne lui plaisait pas ou qu’il ne sortirait pas sous la pluie, vous ne pourrez pas le faire changer d’avis. C’est un chien sur lequel vous pouvez compter car il est sage et a le sens de la mesure. Il est excessivement tenace, volontaire. Il peut faire un très bon chien de chasse et un excellent chien d’avalanche. Attention à ne pas le pousser à bout car acculé, il pourrait se laisser aller à mordre. Très franc, il ne cachera pas son
ressentiment à l’égard des personnes ou animaux qu’il n’aime pas. Il est par nature affectueux, passionné, fidèle et peut être très jaloux. Il attire beaucoup de sympathie de par son côté sociable, gentil et gai. Il mettra longtemps à trouver la petite chienne qui lui convient mais, une fois son choix fait, vous ne pourrez pas le faire changer d’avis. Il sera un bon père pour ses chiots et, par extension, pour vos enfants.
Si c’était un homme : Il serait très doué pour gérer le patrimoine, les finances de votre foyer ; il serait également un bon jardinier
Sa qualité principale : La patience
Spécial Chiens n°19 - 59
Médor et les astres
Chien GEMEAUX Né(e) entre le 21 mai et le 21 juin
Tempérament : C’est un joueur infatigable, un curieux, un passionné, remuant… un grand séducteur, très vif, excellent à la course et rapide comme un guépard. Très adaptable et affectueux débordant d’amour, humeur changeante. Il aime que l’on s’occupe beaucoup de lui. Un peu boudeur quand il n’obtient pas ce qu’il veut. Il n’aime pas la routine et préfère qu’on le surprenne. Éducation : Attention, il a une âme de fugueur et n’hésitera pas de vous fausser compagnie afin de découvrir le monde. Il n’aime pas la solitude car il se sent délaissé et malheureux. Très intelligent, gardien redoutable s’il sent son maître en danger. Santé : Il a peu d’appétit et se contente de grignoter un biscuit par-ci, par-là. Il est prédisposé aux troubles digestifs. Ses oreilles sont sensibles. Très frileux ; aime se mettre au coin de la cheminée pendant l’hiver sur son coussin. Ce qui en fait… un animal très curieux, qui a besoin de monde autour de lui et qui s’intéresse à mille choses à la fois. L’action et le mouvement lui sont absolument indispensables. Anxieux, il a besoin d’être sécurisé mais il ne faut pas que vous l’étouffiez sous de trop nombreuses démonstrations affectives car, même s’il les recherche, elles lui font un peu peur. Il vous paraîtra éternellement jeune, adolescent, joueur. Très séducteur, il sait en user pour obtenir ce qu’il désire. Il est très curieux, très débrouillard, sachant s’adapter à toutes les situations. Il peut parfois faire preuve de curiosité mal placée. Il apprécie beaucoup vos amis et adore les voyages qui lui permettent de découvrir tout plein de nouvelles choses. Pour être heureux, il a besoin de nouvelles têtes autour de lui, de nouveaux horizons à explorer… Il adore la compagnie des autres animaux car il est très joueur et déteste la solitude. Vous êtes sûr d’assister, avec lui, à des « discussions » interminables entre chiens. Attention : il peut être un peu querelleur ou mauvais joueur avec ses congénères. Son intelligence est très souple et sa faculté de compréhension très grande. Il est avide d’apprendre, de savoir, de connaître. Quand il pressent un danger, il aboie sans fin, ce qui en fait un excellent chien de garde dans certains cas. Nerveux, il est incapable de rester longtemps immobile.
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Il est ingénieux, prompt, curieux de tout. Vous avez à peine fini de lui ordonner quelque chose qu’il est déjà passé à l’acte ! Il est de nature charmeuse mais absolument pas fidèle, tout à fait inconstant dans ses affections. Vous risquez de voir ses différentes conquêtes gémir ou se battre devant votre porte. Quel que soit son âge, ses amours seront toujours plus jeunes que lui ; il a en effet beaucoup de succès auprès des jeunes grâce à son caractère joueur. Il peut être un excellent chien de berger et, pendant les conflits internationaux, il aurait été un excellent porteur de messages. Pour vous et vos enfants, c’est le compagnon de jeu et de promenade idéal.
Si c’était un homme : Il serait très doué pour le commerce, la publicité, le journalisme
Sa qualité principale : L’adaptabilité
Médor et les astres
Chien CANCER
Né(e) entre le 22 juin et le 22 juillet Tempérament : C’est un rêveur, affectueux et fidèle. Il adore se faire câliner. Il ne supporte pas l’indifférence, le changement et les voyages. Calme, il attendra l’heure des balades en compagnie de son maître. C’est un excellent chien de garde. Éducation : Il est tendre, un peu susceptible ; très gentil et protecteur avec les enfants avec qui il aime jouer. Grand sensible, son éducation se fera avec douceur et gentillesse. Santé : Il aime la régularité des repas et des promenades. Sentimental, il a besoin de câlins. Il est fragile du système digestif et de l’épiderme. Ce qui en fait… un animal sensible, tendre et très attaché à sa famille, à son foyer, à son entourage. Il est très influençable et devient vite malheureux s’il se trouve dans une ambiance qui ne lui convient pas. Il a un constant besoin de sympathie, de compréhension. Il est quelque peu susceptible, anxieux, d’énergie variable mais tenace. Très débrouillard et actif, il est sujet aux changements d’humeur. De nature peu vindicative, vous le verrez devenir méchant s’il craint d’être attaqué. Dans ces cas-là, courageux mais pas téméraire, il prend les devants, laissant un adversaire abasourdi. Il entend être le maître chez lui, donc chez vous. Il est très courageux dès qu’il s’agit de défendre son bienêtre et son confort ainsi que les vôtres. Il donnera sans problème la chasse au chien qui osera s’aventurer chez vous, donc chez lui, ainsi qu’à tout autre animal qui tentera de pénétrer sur son territoire. Piètre chien de chasse ou d’avalanche, il excelle au contraire dans la garde de la maison. Malgré son attachement aux siens, il a besoin de solitude de temps à autre et de beaucoup de sommeil, car il récupère ainsi ses forces. Il a également besoin d’être protégé. Pour le rassurer, donnez-lui un endroit bien à lui et faites preuve de tendresse à son égard. Il aime sa maison, son coussin, est très soucieux de son confort. Il est très attaché au passé, aux choses et souvenirs de sa jeunesse ; ne lui enlevez pas ses vieux jouets, il en serait très triste. Il a beaucoup d’imagination et est souvent plongé dans des rêves de promenades, de caresses. Pour lui faire plaisir, permettez-lui de jouer avec ou dans l’eau : cette dernière l’attire de façon irrésistible. Son imagination et sa mémoire son excellentes. Son intelligence et sa facilité de compréhension proviennent tant
de son intellect que de sa sensibilité aux habitudes et à la mentalité de son entourage. Il fera tout ce qu’il faut pour vous donner une bonne impression de lui. Malgré les apparences, il n’est absolument pas coureur : il est juste à la recherche du conjoint idéal pour fonder une famille. Il ramènera à la maison l’élue de son cœur et aura du mal à comprendre que vous ne vouliez pas, vous, agrandir le cercle familial.
Si c’était un homme : Il serait très doué pour l’histoire, les biographies et les comptes rendus de voyages
Sa qualité principale : La sensibilité
Spécial Chiens n°19 - 61
Médor et les astres
Chien LION
Né(e) entre le 23 juillet et le 23 août Tempérament : C’est un chien courageux, fier, fidèle, puissant et dynamique. Il a besoin d’admirer son maître et de même pour lui. Il est orgueilleux, possessif, entier. Très bon gardien, débordant d’énergie, généreux, autoritaire alors attention, faîtes-lui sentir qui est le chef. Éducation : Comme c’est un dominant, soyez ferme mais juste à la fois. Il aime travailler aux côtés de son maître. Excellent contact avec les enfants. Santé : Fin gourmet il apprécie la nourriture variée son appétit est immense et jamais rassasié. S’il prend trop de poids, gare aux problèmes cardio-vasculaires. Attention aux yeux et à la truffe, sensibles. Ce qui en fait un animal brillant, qui veut toujours être le premier. Il est orgueilleux et en même temps a énormément besoin d’amour. Il aime qu’on l’admire et recherche le succès. Il fera tout pour séduire vos amis ou les animaux de ceux-ci. Il adore les compliments et sait montrer qu’il existe. Il aime les enfants et les vôtres l’apprécieront beaucoup. Vous pouvez compter sur lui pour jouer avec vos bambins. Il est le copain idéal : à la fois joueur et responsable. Il est très exigeant, autoritaire, mais sait donner beaucoup de chaleur et d’affection. Il est loyal, fidèle et quelque peu jaloux. Il peut se battre pour défendre ceux qu’il aime. Ne trahissez pas la confiance aveugle qu’il a en vous, il ne vous le pardonnerait pas. Traitez-le royalement : il vous le rendra en étant un chien modèle lorsque vous le sortirez en société. Pour lui faire plaisir, d’ailleurs, sortez avec lui dans des endroits chics : il vous étonnera par son brio et sa tenue. Son intelligence est large et ambitieuse. Il s’exprime avec franchise et beaucoup d’emphase… attention aux voisins qui ne supportent pas le bruit ! Il use d’un langage direct et sans détours, il met en garde et peut quelque fois montrer les crocs pour impressionner. Il a un caractère franc, énergique et audacieux. Il a une grande confiance en lui. Il est très spontané et démonstratif, dans ses affections comme dans ses inimitiés. Cœur tendre, il est capable d’affections loyales et sincères. Il est fidèle à cause de son sens aigu de l’honneur. Il attache une grande importance à son aspect extérieur et vous n’aurez aucun mal à lui faire prendre un bain ou à le toiletter. Il a beaucoup de succès auprès de ses congénères de l’autre sexe. Si vous lui laissez choisir sa compagne, vous n’avez aucune crainte à avoir dans le choix de ses amours :
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il vous amènera toujours une compagne belle et « bien née ». Courageux, il aime le risque mais peut être parfois tyrannique. C’est à vous de lui montrer qui est le maître et à savoir vous faire obéir. Il peut être un excellent chien policier. Pendant les guerres, les chiens espions devaient lui ressembler.
Si c’était un homme : Il serait un excellent éducateur, professeur
Sa qualité principale : La loyauté
Médor et les astres
Chien VIERGE
Né(e) entre le 24 août et le 23 septembre Tempérament : C’est un chien calme, qui aime l’ordre et la propreté. Légèrement peureux. Fidèle et obéissant, un peu possessif et radin. Un flair étonnant, excellent chasseur et chien de garde. Éducation : C’est un hypersensible enfermé et méfiant. Soyez patient et compréhensif avec lui, tout en lui donnant beaucoup d’amour. Intelligent et fin psychologue. Tendre et joueur. Il adore les enfants. Santé : Anxieux de nature il est prédisposé aux troubles gastro-intestinaux. Ce qui en fait… un animal anxieux et réservé. Il a tendance à être angoissé et sujet aux phobies. C’est un grand collectionneur : os, jouets, balles… cela le rassure. Il est méfiant, n’accorde pas sa confiance à tout le monde. C’est un grand timide, pacifique, modeste, mais facilement inquiet et nerveux. Il peut être craintif mais reste très débrouillard, adroit et ingénieux pour attraper ce qui le tente. Il est extrêmement dévoué à son maître, à sa famille et vous pouvez compter sur lui. C’est un grand sensuel, bien qu’il le cache : il adore les caresses. De plus, comme il a toujours peur de ne pas être aimé, c’est à vous de faire ce qu’il faut pour lui prouver le contraire. Si quelque chose ne va pas dans sa tête, il tombera malade. Il a grand besoin d’être rassuré et, comme il a peur de faire comprendre ce qu’il désire, ce sera à vous d’anticiper ses demandes. Pour le décomplexer et le rendre plus hardi, faites-lui des compliments tant sur lui-même que sur ses bonnes actions. Il est d’ailleurs très agréable à dresser à condition que vous sachiez le complimenter quand il a réussi ce qu’il devait faire. Il attache une grande importance à son confort et vous devez veiller à ce que son coin repas soit propre. Vous n’aurez aucun mal à lui faire prendre son bain ou à le brosser car il aime être propre et soigné. Son intelligence est très grande, logique, capable de discernement. Son esprit est prompt. Il est très raisonnable et possède du sens pratique, de l’ingéniosité. Si vous lui confiez une tâche, il la fera du mieux possible : pas de risques que vos enfants fassent des bêtises ou qu’il leur arrive quelque chose si vous les lui avez confiés. Il est doux et aimable, toujours prêt à rendre service. Si vous ou vos enfants êtes en peine, il saura à merveille vous consoler. Il risque de tomber amoureux d’une chienne à problèmes, soit malade, soit infirme, soit abandonnée de tout le monde. Après de longues promenades, il récupère
très facilement son énergie. Il pourrait être un très bon chien de télévision, de cinéma.
Si c’était un homme : Il serait un employé modèle, un infirmier dévoué
Sa qualité principale : Le dévouement
Spécial Chiens n°19 - 63
Médor et les astres
Chien BALANCE
Né(e) entre le 24 septembre et le 23 octobre Tempérament : Chien doux épicurien, charmeur et séducteur à la fois, sociable, obéissant et calme de bonne humeur. Éducation : Facile à éduquer ; de nature patient et doux. Santé : Un peu paresseux, n’aime pas la solitude, au risque de plonger dans une dépression. Pas gros mangeur, il préfère la qualité à la quantité. Veillez à ce qu’il est toujours un bol d’eau à sa disposition car il est prédisposé aux troubles de la vessie et des reins. Ce qui en fait… un animal dépendant de vous et de votre famille. Il est affectueux, paisible et gai. Il déteste les conflits, les disputes et a besoin d’harmonie autour de lui pour être heureux. Il a horreur des querelles et préférera céder par souci de paix et de bonne entente. Vous serez étonné et surpris de ses réactions très vives si quelqu’un menace sa tranquillité, son équilibre ou ceux de votre foyer. Il est affable, doux, aimable. Très sympathique, il a la côte auprès de tout le monde. Il sait se faire apprécier en société par sa subtilité, son habileté à obtenir ce qu’il désire. Il peut être changeant et enclin au snobisme. Il est enthousiaste et démonstratif dans ses affections. Il a le sens de la justice et sait défendre avec fougue l’opprimé. Impossible de vous disputer ou de gronder vos enfants devant lui : il a les cris en horreur. Si vous désirez lui faire plaisir, brossez-le souvent ou amenez-le chez le toiletteur : il adore que l’on s’occupe de lui, qu’on le fasse beau. Il a des goûts délicats ; de ce fait, il apprécie beaucoup plus la cuisine maison que les croquettes. Il a un besoin constant d’affection et d’encouragement ; il est même quelque peu sensible à la flatterie. Son sens de l’équité et de la justice étant très développé chez lui, attention à ne pas le punir à tort : il en serait très malheureux. Son intelligence s’exprime de façon très charmeuse. Il a un jugement sain et impartial. Il peut quelque fois s’emballer pour certaines marottes et être, dans ce cas, léger, inconséquent et inconstant. Il ne peut pas vivre seul et le laisser tout seul toute la journée ferait son malheur.
64 - Spécial Chiens n°19
C’est un adepte du farniente et, comme il est fait pour l’amour et le « mariage », vous risquez de retrouver étendus côte à côte, sur votre tapis, votre chien et sa dulcinée. Très beau, c’est le chien idéal pour les concours de beauté et les expositions. C’est un esthète, il a de l’allure, de la classe. Il est extrêmement fidèle mais déteste devenir un chien-objet.
Si c’était un homme : Il aurait été un excellent expert en matière d’art ou un homme de justice
Sa qualité principale : La sociabilité
Médor et les astres
Chien SCORPION
Né(e) entre le 24 octobre et le 22 novembre Tempérament : Un chien a forte personnalité, indépendant, imprévisible, d’humeur changeante, adaptable en toute circonstance, très intuitif, sportif, méfiant envers les étrangers. Éducation : Il a besoin d’admirer pour aimer et de vous respecter pour être un compagnon agréable. Courageux, tenace, esprit dominateur et combatif. Son flair pourrait en faire un chien d’utilité. Jaloux, il peut devenir agressif, donc attention avec les enfants. Santé : Doté d’une grande énergie et vitalité, faîte lui faire de l’exercice ! Au niveau de l’alimentation il n’est pas difficile. Il est prédisposé aux troubles des organes génitaux, de la vessie et de l’anus. Gare aux blessures lors des promenades. Ce qui en fait… un animal anxieux et quelque peu angoissé. Il a besoin de fouiller, de sonder, de voir et de comprendre tout ce qui est caché, secret. C’est un instinctif qui ressent très bien les gens et les situations. Très rusé, il est très difficile de le berner. Des caresses ne pourront pas l’amadouer s’il sent que la personne qui les lui donne est mal intentionnée ou n’aime pas les chiens. Très jaloux, il n’admet aucun partage, exige une attention constante sous peine de violence. Enfin, il ne verra pas d’un bon œil l’arrivée d’un autre animal au foyer. D’apparence réservée, il peut faire preuve de sentiments passionnés. Attention à ne pas jouer avec les sentiments qu’il vous porte car son amour est exclusif et pas de tout repos. Si vous êtes à la hauteur de son affection, vous aurez un compagnon exceptionnel. Il a tendance à rechercher les rapports de force ; ne le provoquez pas trop, d’autant plus qu’il n’appréciera pas un excès d’autorité de votre part. Il est excessivement curieux et il a un excellent flair. Sous des dehors calmes, il cache beaucoup d’énergie et de courage. En revanche, il peut être parfois vindicatif voire agressif ; ce n’est pas un tendre. Il peut également être querelleur et brusque, avoir le croc facile… Son intelligence est pénétrante et il est perspicace. Il est rusé, chercheur, investigateur, d’une malice déroutante. Il défend ses opinions, son territoire et son entourage avec acharnement… Attention aux voisins qui n’aiment pas le bruit ! Volontaire, combatif et très résolu, aucun obstacle ne peut le rebuter. Vous pouvez lui confier les tâches les plus ardues, il les mènera à bien en raison de sa combativité. Il est très sensuel et d’une nature amoureuse très passionnée. Son point faible est l’autre sexe et rien ne
saurait lui faire plus plaisir que l’autorisation à courir les « filles ». Vous avez d’ailleurs intérêt à céder à ses désirs en la matière si vous ne souhaitez pas vivre de terribles moments et avoir des problèmes avec vos voisins. Il peut être un excellent chasseur, chien policier, chien d’avalanche, chercheur de truffes… Tout ce qui demande courage et ténacité est fait pour lui.
Si c’était un homme : Il aurait pu être un excellent scientifique, un chirurgien, un psychanalyste
Sa qualité principale : La ténacité
Spécial Chiens n°19 - 65
Médor et les astres
Chien SAGITTAIRE
Né(e) entre le 23 novembre et le 21 décembre Tempérament : Un aventurier baroudeur, fugueur, très sportif, il excelle dans toutes les disciplines. Dévoué, enthousiaste, aimable, social, gai, très bon gardien font de lui un merveilleux compagnon. Éducation : Sachez canaliser sa joie de vivre et lui apprendre en douceur qu’il y a un temps pour jouer et un temps pour se reposer. Facile à élever, gentil, protecteur, compagnon idéal pour les enfants. Santé : Comme il est enjoué, maîtrisez aussi la quantité de nourriture car il est incapable de se contrôler. Il a besoin de vivre dans un endroit sain car il pourrait développer des problèmes respiratoires. Il est fragile des hanches, des cuisses et de la queue. Ce qui en fait… un animal généreux, bienveillant. Il est jovial, communicatif, franc et enthousiaste. Il a besoin d’espace et de changements. C’est un amoureux des voyages, plus particulièrement de ceux qui l’emmènent dans des endroits inconnus. C’est un chien plutôt sportif qui aura du mal à rester enfermé toute la journée. Il aime se dépenser au grand air et l’inactivité lui pèse beaucoup. Emmenez-le souvent avec vous ; la découverte de nouveaux espaces et de nouvelles odeurs feront son bonheur. Il est « cyclothymique » et peut subir des périodes de dépression. Dans ces cas-là, faites-lui découvrir un endroit qu’il ne connaît pas encore : cela le requinquera. Il est très généreux ; il est tout à fait capable d’accepter d’autres animaux chez lui et partagera sans problème sa maison et même son repas. Il a un certain côté joueur, risque-tout, un peu indiscipliné par moments, quelque peu insouciant et imprudent tant est grand son amour du jeu et de l’aventure. Il est très malheureux si on ne comprend pas ses désirs, si l’on n’est pas à son écoute. Grand rêveur, il n’aime pas trop les responsabilités mais son intelligence lui permet de faire preuve de largesse d’esprit. Il est très respectueux des règles que vous lui avez imposées, mais tentera par son charme de vous les faire dépasser, voire abandonner. Il est très démonstratif dans ses affections et très exubérant. Il est très gai, bienveillant, charitable. Ses sentiments sont ardents et passionnés, mais il est également très « fleur bleue ». Il vous aime vous, votre conjoint, vos enfants, vos amis et sait le montrer...
66 - Spécial Chiens n°19
Il présente une forte vitalité et une énergie débordante, il a besoin de beaucoup d’exercice ; n’en faites pas un chien de salon : il ne le supporterait pas. Il est très attiré par la chasse, les expéditions-aventureuses. Il a un petit côté rebelle et sa témérité peut parfois le faire présumer de ses forces. Les meilleurs chiens de traîneau doivent très certainement lui ressembler.
Si c’était un homme : Il aurait pu être un grand juriste ou un philosophe, ou encore un explorateur
Sa qualité principale : La bonté NB : N’oublions pas que l’ascendant, le prénom et le milieu familial (avec l’éducation qu’on lui donne) en font un chien unique… Sources : http://wamiz.com - www.divinologue.com http://duparadisdeslys.free.fr - www.autourdelalune.com
Nous avons testé pour vous
La magnétothérapie
La magnétothérapie peut faire de véritables merveilles sur la santé de votre chien ! De récentes études scientifiques confirment ces bienfaits par des essais cliniques positifs de l’action des aimants sur les douleurs chroniques, postopératoires ou musculo-squelettiques ainsi que sur l’arthrite, l’ostéoporose, la cicatrisation, les œdèmes et les inflammations.
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Spécial Chiens n°19 - 67
Défense animale
L’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » Depuis près de 13 ans, Stéphane Lamart et son association éponyme œuvrent sans relâche afin de soulager la misère animale. Bilan de 13 ans d’actions, d’amour et de courage.
L’
association Stéphane Lamart a été fondée le 8 mars 2000. A sa tête, un homme dont l’investissement est exceptionnel… Stéphane Lamart n’avait que 10 ans, lorsqu’il prit conscience de la souffrance des animaux. Comment avez-vous transformé votre amour des bêtes en véritable combat ? Stéphane Lamart : « Un jour, en colonie de vacances, alors que je m’apprêtais à avaler un sandwich au jambon, je vis passer un camion chargé de nombreux cochons, agglutinés les uns contre les autres… A ce moment là, je me suis dit : C’est impossible, je pars en vacances et eux à la mort. Je refuse qu’ils soient tués, que l’homme les dévore ainsi en profitant d’eux jusqu’à l’appropriation de leur peau pour se vêtir. Ce fut un des signes du destin. Aussitôt, j’ai jeté le jambon, ce “morceau de cadavre”, qui pendait de mon sandwich. A 10 ans, la souffrance animale me percutait de plein fouet. Elle ne me lâchât plus ». Stéphane Lamart et Christophe
Vous avez commencé par devenir végétarien… « Au fil de mes jeunes années, j’étais chaque jour un peu plus révolté, écœuré par cette réalité. A 17 ans, j’étais devenu totalement végétarien, bien que mes parents exigeaient que je mange cette viande qui me dégoutait tant. « Tu attendras d’avoir tes 18 ans pour agir comme tu veux », me disaient-ils. Mais je n’avais que faire de leurs remontrances… J’ai arrêté de manger de la viande à la maison, comme je l’avais fait depuis longtemps à la cantine pour le déjeuner. A la maison, certains soirs, j’arrangeais même la situation en offrant en catimini les morceaux de viande à ma chienne qui attendait, complice, cachée sous la table (rires) ». Quel a été le vrai déclic ? « Une autre scène de mon enfance a été décisive, très forte : Le 23 décembre 1992 à Guise, petit village de Picardie, restera gravé à jamais dans ma mémoire. Il fait froid, je me hâte de rentrer chez moi. Je passe alors devant la boutique d’un brocanteur. Je suis loin de me douter que la scène à laquelle je vais assister révolutionnera toute ma vie. De l’extérieur, me parviennent soudain les signes d’une agitation inhabituelle. Voulant en avoir le cœur net, je pénètre aussitôt dans le magasin. Là, je découvre, horrifié, l’objet de tout ce tumulte : un rat ! Un simple petit rat cherchant sans doute un peu de nourriture. L’animal affolé cherche désespérément à
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Défense animale échapper aux coups de balai qu’on tente de lui infliger pour le faire sortir. Une fois dehors, le rat se réfugiera sous une voiture mais sera impitoyablement poursuivi et abattu, toujours à coups de balai, par la horde haineuse d’êtres humains déchaînés. C’en est trop : je suis révolté par cette mise à mort cruelle et injuste. Pour moi, ce sera le déclic. Le rat ne sera pas mort pour rien. Grâce à lui, des milliers d’animaux seront sauvés car, blessé par la violence des hommes, j’en ai fait le serment : je consacrerai ma vie pour sauver les animaux - tous les animaux - de l’indifférence des hommes et contre la souffrance et la cruauté dont ils font preuve à leurs égards. Et puis, j’ai quitté cette campagne, mes amis, ma famille, pour venir vivre à Paris où tout me semblait possible. C’est là que j’ai décidé de créer une association nationale pour la défense des animaux ». Où en est votre association aujourd’hui ? « Aujourd’hui, nous allons sur notre 13ème année déjà. J’ai commencé mon association avec deux ou trois bénévoles et quelques centaines d’euros. Je payais quasiment toutes les factures de l’association, les frais vétérinaires, généraux... Bref c’était un gouffre financier. J’ai dû structurer l’association, trouver des donateurs, des adhérents... Maintenant, nous avons plus de 1600 donateurs et adhérents dans toute la France. 80 enquêteurs se dévouent pour aider ces animaux, victimes de mauvais traitement ou d’acte de cruauté. Heureusement que j’ai Christophe, qui occupe une place importante dans ma vie, il travaille avec moi à l’association et me suit lors de mes différents déplacements dans toute la France ! Je le familiarise chaque jour davantage avec la protection animale qu’il découvre peu à peu, me permettant ainsi d’occuper un rayon d’action encore plus large ».
Stéphane Lamart lutte en sensibilisant le public contre le problème des abandons
Stéphane Lamart et Patrice Grillon combattent pour plus de justice en faveur des animaux
Quel est le rôle de l’association ? « L’association agit sur le terrain. Lorsque nous parvenons à identifier un auteur de faits portant atteinte aux animaux, nous tentons de prouver son implication par des certificats vétérinaires, des témoignages, des photos et s’il y a lieu, l’association porte plainte. Au cas où notre plainte est classée “sans suite”, nous avons recours aux “citations directes” et notre avocat Maître Patrice Grillon prend le relais. Il est comme moi : il ne lâche absolument rien, nous sommes comme un vrai couple (rire). Il est notre avocat depuis 8 ans et sillonne toute la France. Il peut lui arriver d’être le matin à Boulognesur-Mer à et l’après midi à Draguignan pour une autre affaire. Des dossiers nous en avons de plus en plus, c’est très inquiétant. Nous avons pourtant un arsenal juridique important en France, mais tant que les magistrats et les procureurs de la République ne se montreront pas plus fermes, nous aurons des récidives et il n’y a pas qu’avec les animaux... »
Stéphane Lamart, fondateur de l’association
Spécial Chiens n°19 - 69
Défense animale
Les combats « canins » de l’association Les trafics d’animaux Parmi les actions de l’association, citons la lutte contre les trafics d’animaux sur les trottoirs de Paris. Elle a dénoncé publiquement ce problème. Ce sont souvent de très jeunes chiots qui arrivent illégalement de l’Est et qui vivent dans des conditions inacceptables en étant exposés sur la voie publique et proposés à la vente. Cette situation a interpellé Stéphane Lamart ainsi que de nombreux Parisiens. Personne n’avait l’habitude de voir des animaux aussi nombreux sur les trottoirs, excepté bien sûr les animaux des SDF, mais la plupart du temps, eux ne sont pas maltraités, en tout cas beaucoup moins. D’ailleurs, l’association n’a jamais eu à retirer d’animaux aux SDF, sauf cas rares. Mais dans le cadre de ces trafics, c’est une autre histoire. Alors qu’ils n’ont pas encore atteint l’âge de huit semaines et qu’ils sont souvent malades, les animaux en provenance des pays de l’Est sont vendus aux citadins qui s’apitoient. De plus, la loi interdit d’exposer ou de vendre des animaux, quels qu’ils soient, sur la voie publique ou même dans un véhicule. Lorsque ces trafics se sont multipliés dans les rues de la capitale. Les autorités judiciaires, pourtant bien informées du problème, n’avaient alors absolument rien fait. L’association Stéphane Lamart a, en partenariat avec la SNDA (Société Nationale pour la Défense des Animaux), entrepris une vaste campagne de sensibilisation : “Mais que fait la police ?”. Mais, estimant qu’elle ne devait sûrement pas se limiter à cette action, elle décida d’aller plus loin. Il fallait convaincre les autorités qu’il y avait urgence. Après de
Chien battu à mort. Un combat de plus contre la cruauté
nombreuses relances, une circulaire fut enfin émise par le ministère de l’Intérieur et de l’Agriculture, rappelant à tous les préfets de France, y compris au préfet de police de Paris, qu’ils devaient se pencher sur le problème. C’était une première étape mais il fallait encore travailler car bon nombre de commissariats de police n’en tenaient pas compte. Les interventions “sur le terrain” ont toujours été difficiles voire impossibles. Trop souvent, l’association se heurte à des refus de plainte. C’est pourquoi Stéphane Lamart demanda, une fois de plus, à Maître Patrice Grillon d’intervenir à ses côtés. Grâce à cette insistance, un nouveau courrier, émanant cette fois du procureur de Paris, l’informait que des instructions avaient été données aux services vétérinaires et à la police. «C’est plutôt réjouissant, souligne-t-il, car il semble que nous ayons été entendus, je l’espère, mais maintenant, place aux actes ! » Policier et protecteur des animaux En 2007, Stéphane Lamart devient policier à Paris. Il comptait bien pouvoir être encore plus utile pour les animaux mais dut se rendre à l’évidence : « Les policiers ont parfois du mal à admettre qu’on accorde autant d’importance à un animal. Je n’agissais pourtant qu’en dehors de mon service mais mon implication et ma médiatisation dérangeaient. Ils faisaient l’amalgame entre le policier et le président de l’association Stéphane Lamart. Cela m’a valu un tas de soucis avec la préfecture de Paris contre laquelle j’ai d’ailleurs gagné un procès pour m’avoir révoqué sans motif. Il me semblait pourtant judicieux qu’un protecteur intègre la police car elle ne connait souvent que très mal les lois relatives aux animaux ». Les chiens de travail Depuis 2005, l’association lutte contre l’utilisation de chiens de garde par des maîtres-chiens ne respectant pas leurs animaux. Là encore, pour nos compagnons, la situation est dramatique. Le chien travaille toute la journée et souvent en étant trop âgé. Ces personnes qui, de plus, déshonorent la profession s’échangent les chiens qui vivent dans des conditions terribles : sans suivi vétérinaire, mal nourris ou abreuvés, enfermés dans les coffres de voitures, des caves, des cages, certains muselés, en attendant ainsi, bloqués pendant des heures avant le départ pour le lieu de travail. Des cas semblables, Stéphane en a trop vu. Là aussi, il s’était promis de réagir. Il a donc obtenu un entretien au ministère de l’Intérieur.
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Défense animale Ce Labrador a vécu des années attaché à sa niche, avec une corde trop courte… Grâce à l’intervention de Stéphane Lamart, il a enfin trouvé une famille aimante
Malinois découvert dans un sac. Bien soigné par l’association, il est enfin sorti de l’enfer
« C’était à l’époque de Nicolas Sarkozy, explique-t-il, mais quel que soit le pouvoir en place, mon rôle s’arrête à la protection animale. Je ne veux pas tenir compte de la famille politique à laquelle appartiennent mes interlocuteurs. Je dois les rencontrer et les convaincre, c’est tout. Qu’ils soient officiers de police, préfets, ministres, une seule chose compte pour moi : leurs interventions en faveur des animaux qui, eux, ne se soucieront pas de savoir si ce geste vient de la droite ou de la gauche. J’ai donc constitué un dossier important avec preuves de jugements, photos, vidéos, témoignages, comparatifs avec d’autres pays : l’Angleterre, l’Allemagne et la Suisse, qui avaient déjà instauré un permis canin dont les maîtres-chiens doivent être obligatoirement munis. Nous avons finalement aussi obtenu l’obligation d’un certificat de capacité pour les maîtres chien, comme je l’avais demandé en remettant mon rapport ». Ainsi, l’association continue à saisir des chiens maltraités, engage toujours des procès, et n’hésite pas à demander le retrait de cet agrément du certificat de capacité.
Laly, Labrador retrouvé affamé. Après beaucoup de soins et d’amour, il coule aujourd’hui des jours heureux
Les sauvetages de chiens en fourrière Régulièrement, l’association récupère des animaux dans les fourrières. Alors qu’aucune solution ne semble plus possible, ces fourrières débordées appellent au secours. L’association tente toujours le tout pour le tout pour trouver une solution, de nouveaux maîtres à ceux qui n’ont plus rien, qui attendent la mort. La plus belle récompense est alors une photo du rescapé dans sa nouvelle famille, enfin heureux. Mais combien n’auront pas cette chance. L’association lutte en sensibilisant le public contre le problème des abandons. C’est un long parcours, mais une seule vie sauvée est assez forte pour l’inciter à continuer ses combats. Mobilisons-nous ! L’association rappelle qu’elle recherche toujours familles d’accueil, enquêteurs, adhérents et donateurs pour renforcer la lutte contre la violence infligée aux animaux. Si vous souhaitez la soutenir, vous pouvez la contacter au 01 44 75 00 47 du lundi au vendredi de 14 à 19 heures.
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Bonne action
Ils sont à adopter ! Barfly : Bouvier Suisse croisé Berger de 4 ans d’environ 35 kg. Il s’entend bien avec les humains et ses congénères femelles mais n’est pas très copain avec les mâles. Barfly était en fourrière, après avoir été retrouvé errant, seul. L’association l’a sauvé pour lui éviter l’euthanasie mais il lui faut une nouvelle famille car il est en pension actuellement. ID : 441 717 816 000 25
Pilou : Berger croisé Labrador, Pilou a 10 ans. Il a été jeté à l’intérieur d’une caisse dans une déchetterie. Heureusement, une personne l’a vu et l’a aussitôt récupéré. Il a du partir en fourrière où il est en danger d’euthanasie. Il faudrait donc des adoptants ou une famille d’accueil en urgence. Il s’entend bien avec les humains et ses congénères femelles mais a du mal avec les chiens mâles et les chats. ID : 250 269 802 000 340
Max : Croisé berger petit gabarit (environ 18 kg). Max a 4 ans, c’est un petit rescapé de fourrière, il a été récupéré errant dans les rues du nord de la France. Il est très sympa, s’entend bien avec les enfants, ses congénères et les chats. Il est tatoué et vacciné. ID : 250 269 500 506 632
Berger allemand handicapé : Un amour de chien, âgé de trois ans. Ce pauvre chien s’est fait amputer de la patte arrière suite à un accident. Il est, depuis plus d’un an, derrière les barreaux et personne ne le regarde, excepté à cause de son handicap. Il s’entend parfaitement avec les humains y compris les enfants et ses congénères femelles. Il vous attend au refuge de la Fondation Assistance aux Animaux : 01 60 26 20 48 - N° de siret : 44171781600017 Tania : Petite labrador adorable, Tania a été maltraitée il y a quelques mois. Nous recherchons une bonne famille pour elle. Elle est tatouée, vaccinée et stérilisée. Tania s’entend parfaitement avec les humains y compris les enfants et ses congénères. ID : 250 268 500 463 156 Aksel : Chien nu chinois mâle, pure race, d’un an et demi. Il s’entend avec ses congénères femelles mais pas avec les mâles. Nous recherchons donc une famille où il serait le seul chien mais une chienne stérilisée pourrait être son amie. Il est en région parisienne. Il est tatoué et vacciné. Les frais de castration seront pris en charge par l’association. Siret : 44171781600017 Bono : Il est aussi sorti de fourrière alors que, faute de place, il y avait un gros risque d’euthanasie pour lui. Il est actuellement en famille d’accueil. Nous recherchons de bons adoptants qui sauront lui faire oublier son séjour entre quatre grilles. Bono s’entend parfaitement avec les humains et les enfants, ainsi qu’avec ses congénères. ID : 250 269 802 163 278
Vicky : Petit croisé caniche, il vient de l’étranger et a été abandonné à notre association. C’est un bébé de 8 mois qui pense beaucoup à jouer, il faudra donc prévoir un peu d’éducation. Il s’entend bien avec ses congénères qu’il sollicite volontiers pour le jeu. Il est tatoué, vacciné et sera stérilisé pour l’adoption. ID : 441 854 745 225 45
King : Berger croisé de 9 ans, il n’a pas eu de chance : abandonné une première fois, travaillant ensuite pour un maître chien qui l’a abandonné en pleine rue au bout de deux mois. Il s’entend bien avec les humains et ses congénères femelles mais pas avec les mâles ni les chats. Il est calme et sociable. ID : 250 269 604 293 121
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Napou : C’est un Griffon âgé de 4 ans. Il a été retiré pour maltraitance mais reste malgré tout adorable avec les humains et les enfants. Il s’entend avec les chiens et les chats. Il est tatoué, vacciné et castré. Nous le rappelons : ce chien est un amour ! Siret : 44171781600017
Gully : Il a été abandonné sur la voie publique. Pourtant, ce chien est sociable. Il a même une petite tendance « pot de colle ». Il s’entend avec ses congénères, bien que l’idéal pour lui soit un adoptant sans autres animaux car il préfère ne pas être dérangé. Gully souffre d’un glaucom à l’œil gauche, pour lequel il est suivi et soigné. Qui saura le rendre heureux ? Siret : 44171781600017
Contact : Association Lamart
Service adoption : 01 44 75 00 47 (du lundi au vendredi de 14 à 19 heures)
Pratique
Faits d’hiver Préparez votre chien à l’approche de l’hiver ! Il peut prendre un «coup de froid» et tomber sérieusement malade… Alimentation Un chien maigre est plus sensible au froid qu’un chien de poids normal. Ayant peu de réserves corporelles, il est moins capable de lutter contre l’hypothermie en cas d’exposition prolongée au froid. Un poids de forme est nécessaire pour une résistance optimale aux gelées matinales. Augmentez les rations de 15 à 20 % : prendre entre 500 g et 1 kg en cette saison peut l’aider. Toutefois, les chiens obèses ne sont pas plus résistants au froid que les chiens de poids normal. Ils sont même souvent très frileux, car ils bougent moins, et dépensent donc moins de calories pour se réchauffer.
Chien botté ?
de rentrer immédiatement. Des engelures peuvent aussi se former au bout des oreilles et de la queue.
Ne le laissez surtout pas manger de la neige ! Avaler de la neige pourrait entraîner des problèmes gastrointestinaux (vomissements, diarrhée). D’autant plus si cette neige est mêlée à du sel de déneigement. Le sel répandu sur les routes n’est pas comestible. Frelaté, il peut comporter des impuretés comme des anti-agglomérants et même des traces d’explosifs !
Protégez ses coussinets ! Traitez préventivement et ce, tous les jours, les coussinets de votre chien avec une solution tannante. S’il neige, investissez dans une paire de bottines comme celles que portent les chiens de traîneaux. La neige et la glace peuvent s’accumuler entre les coussinets du chien et provoquer des écorchures. Les bottines évitent de nouvelles blessures et protègent les anciennes des bactéries et du sel déposé sur la route.
Manteau ou pas ? Les races nordiques ont un sous-poil plus dense que les races de climat tempéré. Les races à poils longs ont une meilleure protection que les races à poils ras. C’est pourquoi il ne faut pas faire tondre votre chien juste avant l’hiver et demander au toiletteur de ne pas trop enlever le sous-poil. S’il vit dans une maison avec un jardin, il supportera mieux le froid qu’un chien vivant en appartement. Le froid sec est plus facile à supporter que le froid humide. Par ailleurs, si un vent froid souffle, la déperdition de chaleur est plus importante et vous devez écourter votre promenade avec votre chien. En cas de doute sur sa résistance, équipez-le d’un manteau. Cette protection thermique est indispensable chez les très jeunes chiens, les chiens âgés et/ou malades, celles qui viennent de mettre bas et les chiens à poils ras. Toutefois, les vêtements ne peuvent pas tout pour votre animal. Votre toutou ne sera pas à l’aise par grand froid. Les petits chiens à poil court n’ont que peu d’isolation et une grande surface corporelle, ils perdent donc rapidement de la chaleur. Si votre chien tremble furieusement, puis s’arrête d’un coup, il est sérieusement en danger – il est temps
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Les métiers « du chien »
Les tentatives de punitions sont génératrices de peurs et d’agressivité
Le métier de comportementaliste Vivre avec un animal ne s’improvise pas. L’animal est un être à part entière et l’organisation d’une famille en cohabitation avec lui peur parfois prendre des tournures difficiles. C’est là que le comportementaliste peut intervenir. Texte : Florence Caillot-d’Ivernois et Danièle Mirat, comportementalistes
V
ivant en étroite cohabitation au sein de la famille, un chien ou un chat peur adopter des comportements particulièrement dérangeants, inquiétants, voire dangereux, dont il faut se préoccuper rapidement. L’objectif du comportementaliste est de proposer une médiation entre les espèces en présence (humaine, canine ou féline) afin de rendre compatible la vie des personnes (et leurs attentes) avec les capacités d’adaptation de l’animal. Le relation homme/animal devrait toujours être abordée d’un point de vue global. Chaque famille (système familial) incluant l’animal est une entité ne ressemblant à aucune autre : chaque personne comme chaque animal est unique. Pour le comportementaliste, c’est donc strictement au cas par cas que peuvent être résolues les difficultés d’une famille avec son chien ou son chat. C’est également la raison pour laquelle les consultations se déroulent à domicile. Bien entendu, il existe des lignes directrices, mais un conseil valable dans une famille pourrait pourtant se montrer catastrophique chez une autre. Il est souvent difficile pour le public de s’y retrouver dans la jungle des termes que les professionnels emploient pour
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se présenter. Ainsi on peut trouver des comportementalistes, mais également des éducateurs-comportementalistes et des vétérinaires-comportementalistes. Ce sont pourtant trois approches très différentes. Educateurs-comportementalistes et vétérinaires-comportementalistes vont se saisir de l’animal comme étant l’unique objet des difficultés sur lequel agir pour le faire changer et s’adapter. Tel professionnel propose alors de le médicaliser (seul le vétérinaire est autorisé à prescrire) ou bien de l’ « éduquer », c’est-à-dire le façonner (par conditionnement) pour empêcher, contrer ou détourner sa réponse adaptive au milieu, afin que ses comportements répondent aux exigences familiales. Le comportementaliste, lui, étudie de manière personnalisée l’individu (chien ou chat) et son milieu de vie, pour y repérer les influences mutuelles génératrices de difficultés.
Avoir un nouvel éclairage objectif des comportements de l’animal est la première étape de la consultation
Les métiers « du chien » Le comportementaliste traque l’anthropomorphisme
Un comportement est une réponse Les difficultés surviennent essentiellement lorsque les humains ne savent pas ou ne parviennent pas à proposer un contexte de vie ou un contexte relationnel compatible avec les besoins de leur animal. Un comportement est toujours une réponse à ce qui est vécu, or l’animal, autant que ses cohabitants humains, répond comme il le peut, sans toujours être compris dans ses motivations. La communication est donc bien ce qui fait difficulté et l’objectif devient alors d’aider les personnes à apprendre et comprendre le monde de leur animal et, en conséquence, comment mieux organiser la cohabitation et leur relation.
Chiens et chats : des approches différentes Les réponses comportementales des chiens et des chats offrent bien des similitudes mais se différencient également beaucoup sur d’autres aspects, comme l’organisation sociale ou la territorialité. Voilà pourquoi les comportementalistes de spécialisent souvent dans l’une ou l’autre espèce. Etre formé à résoudre les difficultés homme/chien ne permet pas de transposer ce savoir aux difficultés homme/chat. Il faut avoir reçu une double formation pour prétendre s’occuper des deux races. L’organisation sociale : le chien a besoin du groupe, il est parfaitement social. Sa manière d’agir et de réagir dans un groupe humain est profondément influencé par son besoin instinctif de vivre au sein d’une organisation structurant les rapports entre lui et chacun des individus d’un groupe constitué. (A noter que cette organisation humain/ chien ne répond pas forcément aux préceptes simplistes, réducteurs et sans fondements scientifique du dominant/ dominé.) On peut consulter un comportementaliste à titre préventif, par exemple lors de l’arrivée d’un nouveau chien dans le foyer. Chiot Berger Suisse, élevage Of Shepherd’s Paw
L’éducateur-comportementaliste propose d’éduquer le chien. Collier d’éducation “canny collar”, 26 € - www.animosphere.com
Le chat, lui, ne devient social que si un certains nombre de conditions ont été réunies dans son enfance et dans son contexte de vie actuel. Il retourne facilement à un comportement dit solitaire. Les relations affectives : on attend rarement les mêmes choses d’un chien ou d’un chat en termes affectifs. Par exemple, on ne touche pas l’un ou l’autre de la même façon. En revanche, il est relativement facile de favoriser un hyper-attachement chez l’un ou l’autre (ce qui est nocif : cela le rend parfaitement dépendant de ses maîtres et le plonge dans la détresse en l’absence de ceux-ci). Le rapport au territoire : pour le chat, une immense majorité de ses comportements avec l’humain sera liée à la gestion de son territoire. Qui est où ? Voilà ce qui le préoccupe à longueur de journée. Pour le chien, la question serait plutôt de savoir : Qui déplace qui ?
La cohabitation avec un chat Les consultations concernent essentiellement les problèmes dits « de malpropreté » (qui sont la plupart du temps du marquage territorial) ou des problèmes d’agressivité. Les agitations nocturnes, l’anxiété ou l’état dépressif, les peurs, les difficultés de relations entre chats sont aussi des raisons de consulter. On peut également préventivement prendre l’aide du comportementaliste pour la future adoption d’un chat ou lorsqu’un bébé s’annonce et que l’on souhaite sécuriser ces échanges nouveaux avec l’enfant.
Parfois, le chien ou le chat se trouve être le symptôme d’un système familial dysfonctionnel. Tous les maux du groupe sont alors reportés sur lui !
Spécial Chiens n°19 - 75
Les métiers « du chien »
L’animal est malgré lui un extraordinaire miroir de nous-mêmes
Le comportementaliste traque les idées reçues sur certaines races de chien, qui n’échappent pas à l’étiquette de têtu et/ou de dominant… photo : Bobby
Toute cohabitation harmonieuse avec un animal passe par le soin porté à son bien-être. Ainsi concernant le chat, le comportementaliste va proposer que ses besoins primaires soient respectés : ceux de l’espace, de l’activité ou la possibilité d’arpenter un territoire (non, un chat ne peut pas être parfaitement épanoui dans un petit appartement). Il lui faut aussi la possibilité de marquer son territoire, en positionnant sa litière de façon stratégique par rapport aux lieux de vie de la famille (et surtout en ne s’acharnant pas, par exemple, à trop la nettoyer). Toutes les tentatives d’éducation, punitions et autres « tendresses » seront nécessairement génératrices de peurs et d’agressivité.
Il va faire la traque de l’anthropomorphisme car l’interprétation faussée des comportements de l’animal entraînent ses propriétaires dans des contre-sens.
La cohabitation avec un chien
Que l’étouffement et/ou la répression des comportements naturels (reproduction, prédation et même exploration et flairage parfois pour le chien) sont écrasants et frustrants pour leurs compagnons à quatre pattes.
Les demandes de consultations concernent principalement les conduites agressives du chien (accompagnées ou non de morsures) vis-à-vis des humains ou de ses propres congénères, les comportements de malpropreté, de destruction, de nuisances sonores, de peurs… Mais, préventivement, le comportementaliste peut intervenir lors de tout changement de situation de vie familiale susceptible de désorganiser l’animal : déménagement, arrivée d’un bébé ou d’un autre animal (chaton, chiot ou adulte adopté en refuge) par exemple.
Il va également traquer les idées reçues sur l’éducation, notamment sur les races (telle race de chien qui n’échappe pas à l’étiquette de têtu et/ou de dominant… tout cela pris abusivement comme vérité inébranlable et irréversible), dans le but de restaurer davantage de réalité animale. Il va faire percevoir qu’impatience, inconstance et incohérence avec des règles de vie changeantes et fluctuantes au gré des humeurs dans la famille) n’aident pas à la constance attendue de l’animal.
L’organisation sociale homme/chien étant la principale source des difficultés, sera de proposer un « bon relationnel » sera donc la mission essentielle du comportementaliste.
Que certaines conditions de cohabitation (« surpopulation » humaine et/ou animale en espaces exigus) sont peu propices au bon équilibre psychique et comportemental de l’animal et qu’elles peuvent, par exemple, le conduire à une surexcitabilité et agressivité que personne n’explique (dans certaines famille avec des enfants où règnent cris, bruits, allées et venues incessantes, desquels l’animal ne peut se soustraire un instant, faute de place prévue et/ou respectée). A noter qu’à l’inverse, l’inactivité et l’enfermement prolongés sont générateurs de destructions, agitations et autres désordres comportementaux chez un chat ou un chien qui ne peut user de son énergie quand elle est disponible.
Diagnostiquer le type de relation
Expliquer pour apaiser
Le comportementaliste remonte jusqu’aux conditions d’élevage de l’animal qui fut chiot ou chaton, pour y chercher les possibles et premiers germes des difficultés présentes.
Dans sa proposition de médiation, le comportementaliste va expliquer aux propriétaires pourquoi leur animal, confronté à ce qui lui est proposé de vivre, trouve telle ou telle conduite adaptative.
76 - Spécial Chiens n°19
Les métiers « du chien » Pour les cohabitants des espèces en présence, cette médiation sera extrêmement salutaire. Expliquer clairement aux propriétaires les raisons des comportements (justement gênants et incompréhensibles) de leur animal génère en eux un premier soulagement. Trop souvent, ceux-ci ont souffert de ne pas comprendre leur chien ou leur chat et certains ont même longtemps pensé que celui-ci se comportait de telle ou telle façon, pour les narguer ou par vengeance (ce qui est en fait bien loin de la réalité animale). Avoir un nouvel éclairage objectif des comportements de l’animal est la première étape de la consultation. Puis des changements sont proposés pour améliorer les relations et, là, des résistances peuvent surgir. L’animal est malgré lui un extraordinaire miroir de nous-mêmes et la manière de chercher ou d’obtenir son affection est fortement liée à notre enfance, notre histoire. Or, parfois, il sera demandé aux personnes de revoir leurs demandes affectives vis-à-vis de l’animal, et toucher à leur relation homme/animal fait prendre le risque de bouleverser un certain nombre de croyances et de façons de vivre qui peuvent être mal acceptées. Parfois, le chien ou le chat se trouve être le symptôme d’un système familial dysfonctionnel. Tous les maux du groupe sont alors reportés sur lui. Demander à une famille de changer l’organisation social quotidienne autour de cet animal pour qu’il aille mieux et produise des comportements plus attendus peut donc représenter une réelle difficulté pour les personnes concernées. Le comportementaliste se concentre spécifiquement sur la relation homme/ animal – photo Bobby
L’animal est malgré lui un extraordinaire miroir de nousmêmes et la manière d’obtenir son affection est fortement liée à notre enfance, notre histoire… Pour autant, le comportementaliste se concentre spécifiquement sur la relation homme/animal, et se pencher directement sur l’histoire des personnes ne relève as de ses compétences : il n’est pas un psychologue ? il est simplement informé et conscient (via sa formation) que les ressorts psychologiques humains ont forcément un impact sur l’animal et qu’ils apparaîtront également sous la forme de résistances lors des propositions faites pour améliorer la cohabitation. En revanche, si les propositions faites par le comportementaliste sont suivies, le soulagement de vivre dans un milieu de vie moins anxiogène pour l’animal sera réel pour lui. Et c’est bien la motivation principale du professionnel : permettre un soulagement, et par conséquent, des personnes qui vivent avec lui. Contact : Danièle Mirat est comportementaliste spécialiste des relations et cohabitations homme/chien et homme/chat à Paris depuis 2000 et formatrice au métier de comportementaliste à l’Operrha Operrha 13 Rue de l’abbé Divay 27150 Farceaux Tél. : 06 63 46 09 67 / 06 68 01 35 41 www.operrha.com L’organisme privé d’enseignement et de recherches sur les relations homme/animal (Operrha) propose plusieurs programmes de modules théoriques et pratiques tournés vers l’activité de comportementaliste ou les activités de zoomédiation (zoothérapie). Lieu de formation : 25 Av. de la Constellation - 95800 Cergy St-Christophe
Une des principales demandes de consultation est le comportement destructeur - Gaia, berger Allemand
Spécial Chiens n°19 - 77
Les métiers « du chien »
Devenir
comportementaliste
A cause de l’engouement pour cette profession récente, le nombre de formations a doublé en l’espace de 2 ans et certaines sont moins sérieuses que d’autres
Comment devenir comportementaliste ? Quelle formation suivre ? Victoria Chasle-Castillo, comportementaliste nous présente la formation « RAPHAEL » et nous en dit plus sur son métier… Quelle formation proposez-vous ? Victoria Chasle-Castillo : RHAFAEL permet de se former au métier de comportementaliste spécialiste des relations Homme / Animal (chien, chat et NAC). Autrement dit, à l’issu de la formation, on est en mesure de comprendre tout comportement animal et d’y répondre de manière appropriée.
En quoi se distingue t-elle des autres ? A ce jour, les formations au métier de comportementaliste coûtent environ 3 000 € (et parfois plus). Cette somme (déjà conséquente) ne vaut que pour le contenu de la formation, elle ne comprend pas les frais d’hôtels, de transports ou de nourriture. Les centres de formation existants ne prennent également pas en compte les paramètres qui constituent nos vies respectives : les stagiaires sont obligés de tout mettre entre parenthèse et de prendre toutes les dispositions nécessaires, surtout quand des centaines de kilomètres les séparent du centre de formation. C’est pourquoi la formation RHAFAEL est inédite, innovante et unique ! Avant-gardiste, elle est la première à allier pratique, économie et professionnalisme. Elle est la seule à disposer d’un support exclusif : la visioconférence. C’est donc de chez lui que le stagiaire peut se former à son futur métier avec tous les avantages que cela comporte. Egalement, en plus des cas pratiques étudiés en cours, je propose à mes étudiants de m’accompagner en entretien. Cela leur permet de se faire une véritable idée de leur futur métier et de ne pas se cantonner à la théorie.
Quelles différences entre comportementaliste, éducateur et maître chien... ? La place de plus en plus imposante que pend le chien au sein de notre société a fait émerger de nombreux métiers qui ont leur propre spécialité. Le vétérinaire est un professionnel de la santé animale. Sa mission est de prévenir, diagnostiquer et soigner les problèmes médicaux de l’animal. Le dresseur ou « éducateur » agit au niveau de l’obéissance du chien afin de le rendre plus performant à effectuer certaines actions. Il faut s’adresser à lui pour l’apprentissage d’ordres tels « au pied », « assis », « couché » ... Le comportementaliste intervient sur la relation qui unit le propriétaire à son compagnon à quatre pattes. Le plus souvent il est appelé pour résoudre des problèmes liés aux comportements incompris de l’animal (destruction, aboiement, conduite agressive, malpropreté, peur, agitation, anxiété...), mais aussi en prévision d’évenements perturbants (acquisition d’un chiot, adoption d’un chien adulte, accueil d’un nouvel animal, déménagement, mise en couple, arrivée de bébé, préparation des vacances, fin de vie, deuil...).
Le nom de cette profession est-il proCombien y-a-t-il de formations en tégé, donc reconnu par l’état ? France ? Comment faire le tri ? Le terme « comportementaliste » a été déposé à l’INPI par Beaucoup trop. Mais combien de formations sérieuses ? Trop peu. Il ne faut pas hésiter à prendre son temps pour se renseigner sur le contenu de la formation, sa durée réelle, le cursus des formateurs, etc. Certains d’entre eux ne mentionnent même pas leur parcours, comme s’ils n’avaient jamais suivi de formation !
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Michel Chanton, le créateur du métier en France, pour éviter toute dérive liée au métier (hélas, ça n’a pas empêché certaines formations de transformer le métier au point d’en changer sa nature voire même son nom). Jusqu’à maintenant cette profession ne bénéficie pas encore de statut officiel mais il n’est pas le seul à souffrir du manque de reconnaissance ac-
Les métiers « du chien » tuel de l’Etat (on pense au psychanalyste, à l’ostéopathe, au psychothérapeute ou à l’ « éducateur canin » il y a peu). De ce fait, il n’existe aucun diplôme de comportementaliste, aucune formation ne peut en délivrer. Néanmoins la profession ne désespère pas et oeuvre pour être enfin reconnue.
Quelles sont les qualités à avoir pour ce métier ? Vouloir aider l’autre, être à son écoute et avoir « la fibre sociale ». A mon sens, on ne peut pas s’engager dans un métier d’aide sans un minimum d’aptitude relationnelle.
Que conseillez-vous comme formation de départ ? Qu’avez-vous retenu au fil de votre exRHAFAEL n’attend pas de ses étudiants qu’ils soient bardés périence sur le terrain ? de diplômes mais juste qu’ils soient doués d’empathie, de tolérance et d’ouverture. D’un point de vue canin, je n’en conseillerais aucune vu que ce qu’on croit savoir sur le chien s’avère généralement faux.
Quelle durée pour séances ? Quel prix ?
combien
Qu’aucun chien n’est irrécupérable !
de
Les cours sont organisés en sessions de 7 heures. La formation dure 43 jours soit 301 heures de cours théoriques et travaux pratiques, réparties sur environ 4 mois. Son tarif actuel est de 2 900€ soit moins de 70 € par jour de formation... sans compter le moindre frais de transport ou d’hébergement !
Quel type de cours proposez-vous ? La formation est constituée de 10 modules qui traitent notamment de l’éthologie, du chien, du comportementaliste, de la psychologie humaine, de la relation homme / animal, des difficultés de la relation homme / animal, des débuts dans le métier, des moyens pour prospérer...
Comment devient-on professeur ? Quelle légitimité… l’expérience ? Après plusieurs années d’expérience personnelle (avec l’adoption de chiens difficiles) et professionnelle, un passé de Professeur des Ecoles et de professeur à domicile pour des élèves de 15 à 25 ans, devenir formatrice était comme une évidence. Cette voie semblait être faite pour moi.
Combien d’élèves participent à ces cours ? N’ayant rien d’une « formation-usine », RHAFAEL n’accepte pas plus de 8 étudiants par session. Cela favorise de nombreux échanges et permet à chacun de s’exprimer plus librement.
Examens ? De nombreux exercices sont demandés ainsi qu’une évaluation de mi-parcours, un devoir éthologique, un mémoire de fin d’année et une évaluation finale. On ne chôme pas chez RHAFAEL !
Compétences : connaître les animaux (éthologie), être fin psychologue, être adaptable, et être capable de soupçonner une pathologie physique. Statut : Le cadre légal de cette activité dépend de la façon dont on l’exerce. On peut avoir le statut d’auto entrepreneur ou encore celui de profession libérale. Salaire moyen : tout dépend si vous exercez en indépendant ou en tant que salarié. Dans le premier cas votre salaire dépendra de votre rythme de travail et du nombre de vos clients. Dans le cas d’un salarié, le salaire de départ est d’environ 1500 €
Contact :
RHAFAEL Relation Homme / Animal Familier : Apprentissage par Enseignement Libre www.rhafael.com Victoria Chasle Castillo www.1001comportements. com www.1001comportements.overblog.com
Spécial Chiens n°19 - 75
Comment lui dire adieu ?
Quand le chien s’en va…
Son espérance de vie étant plus courte que la nôtre, nous sommes tous confrontés un jour, à la mort de son chien. A quel moment pratiquer l’euthanasie ? Comment affronter cette épreuve ? N’attendez pas d’être accablé par le chagrin pour y penser.
I
ls nous accompagnent souvent plusieurs années et, quand leur mort survient, elle est vécue comme un drame…
L’euthanasie : un acte triste et heureux Par le docteur Marina Von Allmen-Balmelli, auteur de « Quand l’animal s’en va… gérer la perte de son animal de compagnie » La mort naturelle, lorsqu’elle n’est pas synonyme de souffrance, peut parfois être plus clémente, moins incisive, moins brutale : pouvoir partir en s’éteignant à petit feu, jour après jour, calmement et sans souffrances, voici ce que nous pouvons souhaiter de mieux à ceux qui ont partagé une partie de notre vie. Le fait de pouvoir abréger les souffrances de son compagnon par l’euthanasie, lorsque plus aucun espoir n’est permis, représente souvent une profonde consolation. Parler du « bonheur » de pouvoir aider son chien malade ou en fin de vie, à passer rapidement dans l’au-delà peut paraître excessif. Nous pouvons donc nous en tenir à l’expression de « soulagement », tant il est vrai que le départ d’un être bienaimé reste une chose très triste, même lorsque cela se passe de la meilleure façon possible.
Le bon moment Il ne s’agit pas de condamner précipitamment votre compagnon, même gravement malade, alors que tout porte à croire qu’il veut continuer à lutter, qu’il met toute son énergie et son envie de vivre pour rester auprès de ses maîtres et de leur tendre affection. Non, car dans ce cas là, il a encore des chances de se remettre. Mais, lorsque le regard de l’animal est déjà presque éteint, quand il apparaît clairement qu’il a abandonné la partie ou lorsque survie devient synonyme de douleur, d’angoisse ou de détresse, le choix de l’euthanasie s’impose, pour le bien-être de votre compagnon. Avec amour, par respect et en souvenir de tous les bons moments qu’il vous a permis de vivre ! L’empêcher de
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Il faut se préparer à la mort de son chien, y réfléchir à l’avance…
mourir dans de telles circonstances serait faire preuve de beaucoup d’égoïsme. Il en va de même pour tout animal qui risque de mourir étouffé, ne peut plus se lever ou même bouger, ne vous reconnaît pas ou ne remarque même plus votre présence, ainsi qu’à chaque fois où l’on peut estimer que son état le rend profondément malheureux. Toutefois, il est vrai que la décision n’est jamais facile à prendre. Il est difficile pour celui qui vit auprès de l’animal et qui participe à son lent déclin, de juger quand le moment fatidique est arrivé. Faut-il le faire aujourd’hui ? Peut-on attendre jusqu’à demain ? Aurait-il fallu le faire hier ? Qu’en pense le vétérinaire ? Comment savoir ? Comment ne pas culpabiliser quelle que soit la décision prise ?
L’euthanasie à domicile Dans bien des cas, il est préférable de choisir l’euthanasie à domicile. En effet, cela évite de devoir transporter l’animal, ce qui est surtout important dans les cas où son état rend un déplacement difficile, voire impossible. En outre, bien des chiens sont plus tranquilles dans leur entourage habituel, surtout s’ils font partie de ceux qui n’aiment pas les visites chez le vétérinaire, cela permet d’échapper au stress du voyage et, pour l’animal, à celui de se retrouver dans un lieu mal aimé. Par contre, certains propriétaires peuvent rester hantés par le souvenir de leur chien décédé dans leur maison. Surtout lorsqu’il s’écoule quelque temps entre le moment où l’animal se couche pour son dernier sommeil et l’instant où l’entreprise d’incinération vient chercher le corps. Se préparer à la mort de son chien, y réfléchir à l’avance, c’est un moyen de vous permettre d’accepter la séparation définitive avec plus de sérénité et de ne pas être submergé par la cruauté de l’évènement inattendu. « Quand l’animal s’en va... » Gérer la Perte de son Animal de Compagnie. Ce livre se veut une aide pour toute personne touchée par le deuil d’un animal. Il contribue aussi à améliorer la compréhension de l’entourage, face à une pareille épreuve. Par le Docteur vétérinaire Marina von Allmen-Balmelli, 95 pages, éditions Jouvence, 9 €
Comment lui dire adieu ?
Est-ce le bon moment ? Voici quelques questions que vous pouvez vous poser afin d’évaluer la qualité de vie de votre animal et le bien fondé d’une euthanasie… A-t-il de grandes difficultés à respirer ? Gémit-il une grande partie de la journée sans jamais trouver le sommeil ? Est-il atteint d’une tumeur incurable qui le fait souffrir ? Souffre-t-il d’une affection que votre vétérinaire que votre vétérinaire est incapable de soulager totalement ? Est-il incapable de manger et de boire lui-même ou refuset-il même toute boisson ? Est-il incapable de faire ses besoins sans l’aide d’une tierce personne et/ou n’est-il définitivement plus propre ? Est-il incapable de se déplacer de lui-même ? Montre-il des troubles comportementaux (désorientation, exploration du territoire diminué ou abandonné, troubles du sommeil, agressions) ? A-t-il diminué ou arrêté les prises de contact avec vous ou avec ses congénères ? A-t-il un regard « triste », « vide » ou « plein de reproches » ou l’air « de vouloir vous dire qu’il n’en peut plus ».
Il est préférable de choisir l’euthanasie à domicile – Photo : Bobby Urne en bois, modèle Colou, 4 tailles, à partir de 79 €, http://animemoire.wifeo.com
Plaque gravée, portait en 2 D, cube ou rectangle : de 20 à 200 €, et de 40 à 230 € pour les portraits en 3 D, http://animemoire.wifeo.com
Résultat : Si vous avez des réponses affirmatives à une ou plusieurs de ces questions, non pas sur un court terme, mais en ce qui concerne le restant des jours de votre animal, il est temps d’envisager sérieusement d’abréger les souffrances de votre compagnon par l’euthanasie et d’en discuter avec votre vétérinaire. Une autre façon de procéder, consiste à essayer de se mettre « dans la peau » de son animal, de voir le monde avec « ses yeux à lui », afin de vous rendre compte si sa vie lui procure encore du plaisir ou s’il se trouve régulièrement confronté à des situations difficilement supportables ou anxiogènes.
Cercueil en chêne, à partir de 338 €, www.siaf.fr
Cercueils, urnes, plaques personnalisables en pure laine vierge et naturelle, une alternative biodégradable douce et réconfortante. Intérieur en coton biologique. A partir de 259 € (cercueil), 199 € (urne), www.salutmonami.net
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Spécial Chiens n°19 - 81
Comment lui dire adieu ?
Que faire ensuite ? 1 - L’enterrer chez soi Une pratique courante, surtout à la campagne, mais aussi en ville si l’on a la chance d’avoir un jardin. Pour autant, tout n’est pas permis. Il est théoriquement interdit d’enterrer un animal de plus de 40 kilos. Et même si votre chien ne dépasse pas ce poids fatidique, il doit être enfoui à un mètre de profondeur au moins, entre deux couches de chaux vive et à distance d’au moins 35 mètres de toute habitation ou de tout point d’eau… mais dans les faits, qui va contrôler que notre compagnon est enterré dans les règles de l’art, sous un hortensia, planté pour l’occasion ? Probablement personne. Si la mise en terre vous est trop pénible moralement, n’hésitez pas à demander de l’aide autour de vous, quitte à payer ce service.
Cercueil traditionnel en chêne, 129 €, www.amoncompagnon.fr
Cercueil en carton, 34 €, www.amoncompagnon.fr
Combien ça coûte ? Rien, ou tout au plus la chaux vive et le prix d’une jolie plante, qui servira aussi à repérer l’endroit où l’animal est enterré et de s’y recueillir.
Cercueil en acajou, 229 €, www.amoncompagnon.fr
2 - Le faire incinérer Cette solution est l’une des plus retenues, car son prix est raisonnable et la méthode peu contraignante. Le propriétaire peut s’en remettre à son vétérinaire : il a alors le choix entre une incinération collective – plusieurs animaux sont incinérés en même temps (3 ou 4 chiens en général) mais sans récupération des cendres et sans pouvoir assister à l’opération – ou une incinération individuelle. Dans ce cas, votre animal se trouve seul dans le four de crémation. Vous pouvez assistez à la mise à la flamme et récupérer les cendres, dans l’urne de votre choix et les rapporter chez vous. Elles peuvent être conservées telles quelles, enterrées, mêlées au terreau d’une plante d’un appartement ou dispersées dans le lieu de votre choix. Si vous avez opté pour la formule collective, sans restitution des cendres, celles-ci sont souvent jetées en mer, ou dispersées dans un cimetière animalier : le jardin du souvenir. Le maître peut ne pas assister à la cérémonie. Il peut alors récupérer l’urne, soit immédiatement, soit par la poste. Combien ça coûte ? De 60 à 150 € selon la formule retenue et le poids de l’animal. (Environ 60 € pour un chien, autour de 150 € pour la formule individuelle). Si votre compagnon est décédé chez le vétérinaire, ce dernier se chargera de faire enlever la dépouille. Sinon, à vous de le faire. Le maître peut également faire appel à une société de crémation : il en existe plusieurs, réparties sur toute la France. Là encore, il est possible d’assister à la crémation et de récupérer l’urne.
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Cercueil gamme « Calista », fabrication artisanale, finition blanc vernis brillant, capitonnage blanc ou rose, à partir de 159 €, http://atc.memory.perso.sfr.fr/calista.html
3 - Le faire naturaliser Un choix un peu spécial, qui ne plaît pas à tout le monde mais qui peut être pour d’autres, d’un vrai réconfort. Utilisée couramment pour les trophées de chasse, la naturalisation peut aussi s’appliquer à un animal domestique. Il faut apporter le corps chez le taxidermiste très vite après le décès, car le résultat dépend de l’état de conservation initial. On redonne à votre petit compagnon l’apparence du vivant, grâce à un rembourrage avec des matériaux spéciaux très résistants. On peut même l’immortaliser dans sa position favorite. Combien ça coûte ? Tout dépend de l’envergure de l’animal mais comptez une dépense d’environ 1000 € en moyenne. Pour trouver un taxidermiste proche de chez vous, consultez le site www.taxidermistes.com ou téléphonez au : 04 70 07 82 58
4 - Le faire inhumer L’enterrement a lieu dans un cimetière uniquement dédié aux animaux. Il y en a près d’une quinzaine en France mais c’est encore insuffisant. Le rituel funéraire est le même que celui offert aux humains. Les services de pom-
Comment lui dire adieu ? Cimetière animalier de Villepinte (94), www.siaf.fr
pes funèbres s’occupent de tout : enlèvement au domicile ou chez le vétérinaire, mise en cercueil, inhumation.
Modèles de mémorial en marbre, 160 et 190 €, www.amoncompagnon.fr
Urne funéraire BIOS, transforme les cendres en arbre, 137 €, www.funeraire-urne.fr
Combien ça coûte ? Il faut compter de 100 € à 600 € pour l’inhumation et le cercueil, (environ 200 € le creusement, 80 € la concession, et le prix du cercueil selon le modèle et la taille). Pour savoir s’il y a un cimetière dans votre département, renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre vétérinaire. Inhumation en pleine terre Votre chien est inhumé en cercueil dans une fosse pleine terre. Un panneau en bois y est déposé pour identifier la sépulture. Une pierre tombale peut y posée ultérieurement (environ 300 €).
Urne pendentif larma, 38 €, www.funeraire-urne.fr
Urne pendentif Butterfly, 49 €, www.funeraire-urne.fr
Inhumation en caveau Votre animal est inhumé en cercueil dans un caveau refermé par une dalle en béton coulé. Une pierre tombale peut être posée dessus sans délais (environ 900 € + 100 € dalle de fermeture). Inhumation de l’urne en case columbarium La case sert uniquement à entreposer l’urne de votre animal incinéré. Elle est refermée par une plaque en granit qui peut être gravée. Dispersion des cendres au jardin du souvenir Le jardin du souvenir est le lieu où l’on peut répandre les cendres de son animal.
Sur le net Depuis quelques années se développent des cimetières animaliers « virtuels » (www.lecimetiere-animalier.net ; www.cimetierepourchien.com ; http://zanimooo.free.fr) où l’on vous propose de mettre gratuitement la photo de votre animal disparu, avec un petit commentaire pour lui rendre hommage. Il est également possible de déposer des fleurs avec un message. Comme les vraies, elles fanent au bout de quelques jours.
Entretenez la flamme du souvenir. Urne Samba avec porte-bougie originale, 45 €, www.urnes-pour-animaux.com
Urne Pyramide, 90 €, www.urnes-pour-animaux.com
Urne funéraire « Pandora » personnalisable, 280 €, www.urnes-pour-animaux
Urne en céramique raku personnalisable, 120 €, www.urnes-pour-animaux.com
Spécial Chiens n°19 - 83
Comment lui dire adieu ? Les pompes funèbres animalières
la crémation d’un cheval. Pour chaque inhumation, nous proposons une mise en bière de l’animal, libre au propriétaire pour la suite d’appliquer son rite. Nous sommes disposés à répondre à toute demande.
Comment vous est venue l’idée de proposer ce service ?
Avez-vous une anecdote ?
Questions à Olivier Fu et Cédric Malin, fondateurs de « Animémoire », service de pompes funèbres animalières
Cédric Malin : Ayant été confronté au départ de mon chat, je ne trouvais pas satisfaisante la solution proposée par mon vétérinaire car trop impersonnelle, j’avais besoin à ce moment, d’un service plus digne. Nous existons depuis moins d’un an, nous sommes issus de parcours professionnels différents mais la cause animale a toujours été une vocation chez nous. En quelques mots, quel est de déroulement des services que vous proposez et les étapes : Olivier Fu : Nous vous proposons de prendre en charge votre défunt compagnon chez vous (ou chez votre vétérinaire) ensuite, nous l’amenons au crématorium, enfin, nous ramenons l’urne contenant les cendres de votre compagnon en mains propres à domicile en 24 heures. Il est possible si vous le désirez de nous accompagner durant la prise en charge et d’assister à la crémation, comme pour un être humain. Quel est le budget à prévoir ? Quelle est l’option la plus demandée? Le budget pour une crémation oscille entre 28 et 455 €. C’est l’incinération individuelle assistée qui est la plus retenue, elle correspond à la volonté des propriétaires d’accompagner leur compagnon jusqu’à la fin. Quel est le prix d’une concession ? Une concession annuelle est de 80 € en pleine terre, renouvelable. Et il est possible de prendre une concession de 10 ans renouvelable (hors creusement et monument). Il est utile de préciser qu’une concession est valable de un à quatre animaux. Il existe également un service d’entretien des sépultures. Avez-vous eu des demandes particulières ? Proposez-vous une petite cérémonie ? Nous nous adaptons à chaque rite et croyance des propriétaires. Notre métier est de répondre à chaque désir des familles lorsque ceux-ci sont réalisables. Nous avons eu en effet des demandes insolites, notamment l’inhumation d’une tortue ou d’un crabe, ou encore
84 - Spécial Chiens n°19
Un évènement nous a effectivement marqué : un propriétaire ayant déjà eu recours à nos services nous a recontacté afin d’incinérer un chat errant, fauché par une voiture. Grâce à sa générosité, il lui a offert “une fin digne d’un roi”. Une histoire touchante vous a t’elle particulièrement émue ? Sans doute celle où nous avons pris en charge un chien de sauvetage en mer. Cette femelle Terre-neuve avait été récupérée après bien des péripéties par la maman de sa maîtresse : sa fille, elle aussi sauveteuse en mer, disparue trop tôt. Nous lui souhaitons bon courage... Quelle est votre principale clientèle ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, notre clientèle est très hétéroclite. Ni la notion socio-culturelle ou d’âge n’intervient ici. Le seul point commun est l’immense attachement à son compagnon. Contact : Animémoire (75) Tél. : 01 44 23 81 37 http://animemoire.fr
Comment lui dire adieu ? 155 000 $ pour faire cloner son chien Le chien, le meilleur ami de l’homme est en mesure de se faire cloner, à condition de dépenser une belle petite somme. Exceptionnel ? Non. Routinier ? On pourrait y venir !
Un lieu réservé exclusivement aux animaux…
Cloner son fidèle compagnon, voilà une idée… qui ne manque pas de chien. Et c’est la décision qu’ont pris Edgar et Nina Otto, en 2009. L’histoire n’est pas récente, mais elle permet au moins de soulever un débat intéressant. Le couple aurait ainsi pris les devants, en opérant à une cryogénisation de l’ADN des cellules de Sir Lancelot, leur golden retriever décédé il y a 4 ans de cela. Ils ont ensuite dépensé la somme de 155 000 $ afin de faire cloner leur toutou en Corée du sud. Le clone est sorti de son moule, et de l’avis de ses propriétaires, il arbore les mêmes mimiques, les mêmes habitudes, les mêmes réflexes, que son modèle original. Depuis, Lancelot Encore (c’est son nom !) a eu des chiots, Star, Victory, Glory, Patriot, America, Independence, Allegiance et Liberty. Totalement identiques sur le plan génétique, un animal et son clone sont aussi semblables que de vrais jumeaux, c’est-à-dire qu’ils se ressemblent énormément, mais restent malgré tout, deux individus distincts. En outre, la différence d’agencement de l’ADN des cellules peut provoquer des distinctions extérieures, comme par exemple, un pelage de couleur différente. Et cela sans compter que le nouvel animal évoluera dans un milieu différent, vivra d’autres expériences et recevra une éducation différente puisque nous-mêmes avons changé depuis le jour où l’animal est décédé.
Plaque gravée, portait en 2 D, cube ou rectangle : de 20 à 200 €, et de 40 à 230 € pour les portraits en 3 D, http://animemoire.wifeo.com
Comment faire le deuil sans corps ? Et si l’animal de compagnie s’est égaré ou a fugué et que son corps n’a jamais été retrouvé ? Le doute subsiste alors : est-il mort ou coule-t-il des jours heureux auprès d’une nouvelle famille ? L’espérance de vie de nos animaux familiers est relativement courte. Au bout d’un certain nombre d’années, on peut donc estimer que notre compagnon ne reviendra jamais et entamer un processus de deuil. Mais aucune recette miracle n’existe durant cette longue période d’incertitude. La vétérinaire Marina Von Allmen suggère de décider au bout d’un an jour pour jour après la disparition de l’animal, que celui-ci est mort et organiser un rituel symbolique en enterrant par exemple ses objets, en plantant un arbre ou en lui écrivant une lettre d’adieu que l’on brûle ou enterre.
Urne en pierre, 4 coloris, 97 €, http://animemoire.wifeo.com
Création de diamants à partir d’une partie des cendres (de 0,25 à plus de 1 carat), http://animemoire.wifeo.com
Urne pendentif Lopaka, 39 €, www.funeraire-urne.fr
Urne en métal, décor chien et chat, 162 €, http://animemoire.wifeo.com
Monument funéraire, prix sur devis, http://animemoire.wifeo.com
Spécial Chiens n°19 - 85
Comment lui dire adieu ?
Surmonter la mort de son animal Même si on sait son espérance de vie plus courte que la nôtre, voir son animal familier disparaître est toujours vécu comme une épreuve. Le manque, le chagrin, la culpabilité… les propriétaires de chiens, chats, chevaux et autres petits animaux de compagnie passent par un même chemin douloureux avant de faire le deuil de l’être choyé.
C’
’est un fait. La mort de nos animaux de compagnie nous laisse souvent abattu et malheureux, comme si nous avions perdu un proche. D’ailleurs le processus de deuil est le même, qu’il s’agisse d’un humain ou d’un animal. « Les personnes endeuillées ont horreur de l’expression « faire son deuil », remarque Véronique Favre, psychiatre. Mais faire son deuil, ce n’est pas oublier, tourner la page, passer à autre chose. C’est continuer de vivre sans la présence physique du défunt. C’est remplacer une absence effective par une présence intérieure. » On parle d’ailleurs de travail de deuil. Passer par un certain nombre d’étapes, souvent longues et difficiles, est nécessaire pour retrouver un jour la paix. Pour certains, le chemin sera plus ardu. « L’intensité du deuil n’est pas une question de genre, d’âge ou de solitude poursuit la psychiatre. C’est la puissance de l’attachement. » En outre, la mort d’un animal peut réactiver un deuil antérieur, mal surmonté. Les circonstances du décès, son caractère soudain et inattendu ainsi que sa propre perception de la mort vont aussi jouer dans la résolution du deuil.
Se préparer à la séparation pour affronter la perte A une époque où tout est mis en œuvre pour prolonger l’existence et où l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, la mort apparaît plus que jamais lointaine, irréelle. Or, tout être vivant est mortel, ce que l’on tend à oublier. Les maîtres s’imaginent toujours que l’évènement se produira plus tard ou d’une autre manière. Or s’est justement en s’y préparant que l’on devient plus fort pour affronter la perte. Et pour cela, il faut accepter qu’un jour son animal partira, profiter de chaque jour comme si c’était un cadeau. « C’est penser à la mort pour mieux jouir de la vie et du moment présent, conclut la psychiatre, sans vivre dans l’angoisse et l’appréhension. »
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Vous ne devez acquérir un nouvel animal que quand vous êtes prêt à aller de l’avant et à bâtir une nouvelle relation
Le travail de deuil, 5 étapes pour retrouver la sérénité Même si chacun réagit à sa manière, une personne qui effectue correctement son travail de deuil, passe par chacune de ces phases. L’ordre peut être différent, les phases peuvent se chevaucher et il peut y avoir des régressions. Certains peuvent même rester bloqués plusieurs mois voire plusieurs années à l’intérieur d’une même phase. 1 - Le choc : La nouvelle de la mort ou son déroulement assomme le propriétaire de l’animal. Il est abasourdi, sidéré, dans un état second. 2 - Le déni : « Ce n’est pas vrai ! », « Ce n’est pas possible ! », « Non, pas lui ! » C’est le refus de la réalité de la mort, car elle semble trop difficile. 3 - La colère et la culpabilité : « J’aurai dû », « Si seulement ». On cherche un responsable. Le vétérinaire, les autres propriétaires qui ont encore un animal bien portant, et même le défunt compagnon qui nous a abandonné. On peut aussi retourner sa colère contre soi-même et se sentir coupable, surtout si la mort est accidentelle ou si une euthanasie a été pratiquée. 4 - Le chagrin : c’est le temps des pleurs. Il n’est pas rare de vivre alors une brève période de dépression. 5 - L’acceptation : La colère, la culpabilité, la peine s’estompent peu à peu. Le souvenir de l’animal n’est pas accompagné de vagues de chagrin. Certains commencent à envisager de prendre un nouveau compagnon.
Comment lui dire adieu ?
Comment surmonter
son chagrin ?
Si vous prenez un nouveau compagnon, essayez d’éviter un animal « qui lui ressemble », ce qui entraînerait des comparaisons…
Quiconque considère son animal domestique comme son ami bien-aimé, son compagnon ou un membre de la famille, connaît la peine immense qui accompagne sa perte. Voici quelques conseils afin de s’y préparer et de surmonter ce chagrin. Texte : Laurence Bonnefous-Roustan
Est-il normal d’avoir autant de peine ?
A quoi dois-je m’attendre ?
L’immense chagrin ressenti lors de la perte de son animal est normal et naturel. Ne laissez personne vous dire que c’est démesuré ou trop sentimental d’avoir du chagrin ! Au cours des années passées avec votre animal (même si elles furent peu nombreuses), il est devenu un membre à part entière de votre vie. Il était source de réconfort, de compagnie, d’amour inconditionnel, de joie et d’amusement. Aussi ne soyez pas surpris d’être dévasté par la perte d’une telle relation. Les gens qui ne comprennent pas les liens entre un animal et son maître ne comprendront pas votre douleur. L’important est ce que vous ressentez. Ne laissez pas les vôtres vous dicter vos sentiments. Ils sont justes et peuvent être extrêmement douloureux. Mais souvenez-vous que vous n’êtes pas seul : des centaines de propriétaires d’animaux ont déjà été en proie à de tels sentiments.
Le chagrin est ressenti différemment selon les personnes. En plus de votre chagrin et de votre perte, vous pouvez aussi ressentir les émotions suivantes : La culpabilité, si vous vous sentez responsable de la mort de votre chien, le syndrome : « si seulement j’avais été plus attentif ». C’est souvent inutile et erroné de s’accabler de culpabilité pour la maladie ou la mort qui a touché votre animal, ce qui ajoute à la difficulté à dissiper votre chagrin. Le déni rend difficile l’acceptation de la mort de votre animal. Il est difficile d’imaginer que votre compagnon ne sera pas là pour vous accueillir à votre arrivée chez vous, ou qu’il n’aura pas besoin de son repas. Certains propriétaires auront des difficultés à adopter un nouveau compagnon, craignant d’être « déloyal » envers l’autre. La colère peut être dirigée contre la maladie qui a tué votre animal, le conducteur de la voiture, le vétérinaire qui n’a pas réussi à le sauver. Quelquefois elle est justifiée, mais poussée à l’extrême, elle vous détourne de votre travail de deuil. La dépression est une conséquence naturelle de votre chagrin mais peut vous rendre impuissants face à vos sentiments. La dépression extrême vous vole énergie et motivation, vous obligeant à ressasser sans cesse votre peine.
L’affection de vos animaux survivants est un merveilleux moyen de soulager votre chagrin
Explorer vos sentiments avec une autre personne est la meilleure façon de les voir sous leur vrai jour et de réussir à les prendre en compte
Spécial Chiens n°19 - 87
Comment lui dire adieu ? L’immense chagrin ressenti lors de la perte de son animal est normal et naturel. Ne laissez personne vous dire que c’est démesuré ou trop sentimental d’avoir du chagrin !
Difficile de participer à son lent déclin, et de juger quand le moment fatidique est arrivé…
Que faire face à mes sentiments ? La voie la plus importante à prendre est d’abord d’être honnête avec vos sentiments. Ne niez pas votre douleur, ni vos sentiments de colère et de culpabilité. C’est seulement en observant et en étant au clair avec vos sentiments, que vous pourrez les travailler. Vous avez le droit de ressentir de la douleur et du chagrin ! Quelqu’un que vous aimiez vient de mourir et vous vous sentez seul et endeuillé. Vous avez aussi le droit de ressentir de la colère et de la culpabilité. Reconnaissez d’abord vos sentiments et ensuite demandez-vous si les circonstances les justifient. Repousser le chagrin ne le fait pas disparaître. Exprimez-vous : pleurez, criez, martelez le sol, dites votre chagrin. Faites ce qui vous aide le plus. N’essayez pas d’éviter le chagrin en ne pensant pas à votre compagnon, remémorez-vous plutôt les bons moments. Cela vous aidera à comprendre ce que la perte de votre animal signifie vraiment pour vous. Certaines personnes trouvent de l’aide en exprimant sentiments et souvenirs au travers de poèmes, histoires ou lettres dédiés à leurs animaux. D’autres stratégies existent comme réaménager votre emploi du temps afin d’occuper le temps que vous auriez passé auprès de votre compagnon ; préparer un mémorial par le biais d’un album photo, ou parler de votre perte aux autres.
A qui puis-je parler ? Si votre famille ou vos amis aiment les animaux, ils comprendront l’épreuve que vous traversez. Ne cachez pas vos sentiments à travers un effort peu judicieux à paraître fort et calme. Explorer vos sentiments avec une autre personne est la meilleure façon de les voir sous leur vrai jour et de réussir à les prendre en compte. Trouvez quelqu’un à qui vous pouvez exprimer combien votre compagnon comptait pour vous et à quel point il vous manque, quelqu’un avec qui vous vous sentez à l’aise de pleurer et d’avoir du chagrin. Si vous n’avez pas de famille ou d’amis à qui vous confier, ou si vous avez besoin de plus d’aide, demandez à votre vétérinaire de vous recommander un groupe de soutien. De nombreux blogs existent sur internet afin d’échanger avec d’autres maîtres endeuillés. Vous pouvez aussi chercher du soutien auprès de votre église ou d’un hôpital. Rappelez-vous que votre chagrin est authentique et à ce titre mérite du soutien.
88 - Spécial Chiens n°19
Acceptez qu’un jour votre chien partira et profitez de chaque jour !
Que dois-je dire aux enfants ? Vous êtes le mieux placé pour savoir la quantité d’information que vos enfants peuvent gérer sur la mort et la perte de leur animal. Cependant, ne les sous-estimez pas. Vous pouvez penser que, en étant honnête avec eux sur la perte de leur animal, vous allez leur renvoyer certaines peurs ou mauvaises perceptions qu’ils ont de la mort. L’honnêteté est importante. Si vous dites que l’animal « s’est endormi », assurez-vous que l’enfant comprend la différence entre la mort et le sommeil ordinaire. Ne dites jamais que l’animal « est parti » car votre enfant peut se demander ce qu’il a fait pour le faire partir, et attendre son retour dans l’angoisse. Ceci peut rendre d’ailleurs l’acceptation d’un nouvel animal par l’enfant plus difficile. Soyez clair sur le fait que l’animal ne reviendra pas mais qu’il est heureux et qu’il ne souffre plus. Ne présumez jamais qu’un enfant est trop jeune ou trop vieux pour avoir du chagrin. Ne critiquez pas les larmes de votre enfant, ne lui dites pas d’être « fort » ou de ne pas être triste. Soyez honnête sur votre propre chagrin, n’essayez pas de le cacher car les enfants se sentiraient obligés d’en faire autant. Discutez en famille et donnez à chacun sa chance de vivre son travail de deuil à son propre rythme.
Comment lui dire adieu ? Est-ce que mes autres animaux auront du chagrin ? Les animaux observent tous les changements dans la maisonnée et sont à même de se rendre compte de l’absence d’un compagnon. Les animaux s’attachent généralement fortement les uns aux autres et le survivant a du chagrin pour le disparu. Les chats pleurent les chiens et les chiens les chats. Vous pouvez ressentir le besoin de redoubler d’attentions envers vos compagnons survivants et de leur donner beaucoup d’amour pendant cette période. Rappelez-vous que si vous avez l’intention d’adopter un nouvel animal, il se peut que votre compagnon survivant ne l’accepte pas immédiatement mais avec le temps, de nouveaux liens se tisseront. Pendant ce temps, l’affection de vos animaux survivants est un merveilleux moyen de soulager votre chagrin.
Dois-je reprendre tout de suite un nouveau compagnon ? En général la réponse est non. On a besoin de temps pour traverser cette période de deuil et de perte avant d’être prêt à bâtir une relation avec un nouvel animal. Si vos émotions sont encore troublées, vous pouvez avoir l’impression que le nouvel animal vient « prendre la place » de l’autre car tout ce que vous désirez est le retour de votre compagnon disparu. Les enfants en particulier peuvent trouver déloyal d’aimer un nouvel animal. Si vous prenez un nouveau compagnon, essayez d’éviter un animal « qui lui ressemble », ce qui entraînerait des comparaisons. N’attendez pas de votre compagnon qu’il soit « exactement comme » le précédent, mais laissez le développer sa propre personnalité. Ne lui donnez jamais le même nom ou surnom que l’autre animal…
Le bon moment Vous ne devez acquérir un nouvel animal que quand vous êtes prêt à aller de l’avant et à bâtir une nouvelle relation plutôt que de regarder en arrière et ruminer votre perte. Quand vous serez prêt, choisissez un animal avec qui vous pourrez construire une longue relation d’amour, parce que c’est le but recherché en adoptant un compagnon.
Vous pouvez ressentir le besoin de redoubler d’attentions envers vos compagnons survivants et de leur donner beaucoup d’amour pendant cette période
Certaines personnes trouvent de l’aide en exprimant sentiments et souvenirs au travers de poèmes, histoires ou lettres dédiés à leurs animaux Comment vivre le quotidien avec un animal âgé, définir ses besoins, changer les habitudes et gérer les contraintes, l’accompagner dans les derniers mois de sa vie et traverser au mieux le deuil…Voici des témoignages poignants, des clins d’œil sympathiques, des partages dans la confidence pour vous aider à trouver des pistes de réflexion et faire les bons choix. « Accompagner son animal vieillissant », de Martine Golay Ramel, thérapeute du deuil, spécialiste de l’accompagnement. 124 pages, éditions Jouvence, 8,50 €
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