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#RegularizaciónYa# (Regularisation now)

March 8th, isn’t a day of celebration, while we were out in the streets asking for Human Rights to be respected, in particular for women, while we named the inequalities and shortages that they keep being subjected to and that prevent equality to exist in this society. A society that is considered to be feminist, anticapitalist, anti-patriarchal, anti-colonial and anti-fascist, but mostly, anti-racist.

We are experiencing terrible inequality and injustice towards racialised people and migrants, especially women, who are raped during their migration. Then, to make it worse, they arrive at a destination where Human Rights are denied to them; here, in Tenerife, in the camp called “Campamento Raíces”, migrants are crammed together, and most of them are minors. They are not given a solution to their situation and are left in a building, as if they were objects, without the regularisation of their documents, they cannot get on with their lives. Unfortunately,some unscrupulous people take advantage of the vulnerability of those people to materialise their macabre fantasies.

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The “Hay Raíces” (there are roots) association has presented those cases to the community deputy, more than 50 of them. They are cases of alleged sexual exploitation or abuse from some of the island’s residents towards the users of the camp. The association states that “the National Police has looked after those denunciations and told us that, because they are adults, it is understood as a pact between two people. But it is not the case, this is social abuse”. Article 187 of the Penal Code says that when one of the two people is in a situation of violation, it is sexual exploitation.

Empathy is the tool that we need to avoid the infringement of Human Rights. Furthermore, we need to regularise, once and for all, the situation of those people, who, legally, have that right.

Adelina Padrón Cabrera

Nous vous rappelons que le 8 mars n’est pas un jour de célébration, alors que nous sortons dans les rues pour revendiquer le respect des Droits de l’Homme, surtout ceux de la femme. Nous citons les inégalités et les carences dont elles souffrent encore et qui empêchent l’équité dans cette société. Une société qui est considérée féministe, anticapitaliste et anti-patriarcale, anti-coloniale et antifasciste, mais surtout anti-raciste.

Nous vivons une terrible inégalité et injustice envers les personnes racisées et migrantes, surtout les femmes, qui sont violées lors de leur migration. Et le comble, c’est qu’elles arrivent dans une destination où les Droits de l’Homme leur sont niés ; ici, à Tenerife, au camp nommé « Campamento Raíces », les personnes migrantes sont entassées, dont de nombreux mineurs, qui, sans solution à leur situation, sont mises dans un bâtiment, comme si elles étaient des objets. Sans la régularisation de leurs documents, elles ne peuvent pas continuer leur vie. Malheureusement, il existe des personnes sans scrupules qui profitent de la vulnérabilité de ces personnes pour réaliser leurs fantaisies les plus macabres.

L’association « Hay Raíces » (Il y a des racines) a exposé au député de la communauté les cas, plus de 50, d’exploitation sexuelle présumée et d’abus de la part de certains résidents de l’île envers les utilisateurs du camp. L’association « Hay Raíces » affirme que « la Police Nationale s’est occupée des plaintes et elle dit que, puisque ce sont des adultes et des majeurs, il s’agit d’un pacte entre deux personnes. Mais ce n’est pas le cas, il s’agit d’un abus social ». L’article 187 du Code Pénal dit que lorsque l’une des deux personnes se trouve en situation de violation, c’est de l’exploitation sexuelle. L’empathie est l’outil dont nous avons besoin pour éviter la violation des Droits de l’Homme. De plus, il faudrait régulariser, une fois pour toute, la situation de ces personnes qui, selon la loi, est un de leurs droits.

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