Gaëlle Louyot Architecte Diplômée d’État - Samples -
G.L. Diplômée d’État
Profil Présentation Curriculum Vitae PFE
Infrastructure de liaisons, requalifier les bords de Seine
Projet - architecture & urbanisme Gare multimodale et amorces de densification Musée dédié à l’art cinétique (licence) Réhab. énergétique d’un quartier de Montfermeil (Ignis Mutat Reis) Workshop - structure & énergie (détails) Workshop enveloppe 13’, «skelton stair» Workshop enveloppe 12’, «trombe roof» Ecrits - recherche MES - Photobioréacteur, innovation technologique & énergétique Essai «Mono-matière» Mémoire de licence - Musique et architecture, Rythme Représentation
4
Présentation Au cours de mes études, l’idée qu’architecture et infrastructure valorisent l’identité d’un site a guidé l’ensemble des travaux. J’aime entreprendre une démarche de conception où contexte, programme, matière et structure s’accordent pour composer une stratégie de réponse efficace. Chaque projet est pour moi un nouveau défi de recherche et d’expérimentation. En proposant une réflexion autour des thèmes clés comme la densité, la flexibilité, la mixité ou la réhabilitation énergétique, j’ai pu développer des projets aux programmes et échelles divers. Aujourd’hui, je souhaite poursuivre dans cette voie et approfondir toutes ces questions.
Profil Édition / graphisme - ENSAVT: Conception et édition de recueil de travaux étudiants (3 volumes) - IGN: Réalisation d’un manuel utilisateur pour la GED de l’entreprise: charte graphique, rédaction de l’aide, production d’une page F.A.Q sur Sharepoint et édition des manuels. Publication / Journalisme - «Mono-matière, réflexion sur la matérialité» Sélection de travaux étudiants, EAVT, 2012 - « Une maison de l’enfance aux avant-postes », Architecture & Technique - Équipement, Le Moniteur, N° 5842, p.56-57, 13 Nov. 2015 Spécialisation en recherche - Mémoire de fin d’étude (MES): Architecture et énergie,« Photobioréacteur, de l’innovation technique et énergétique à l’intégration architecturale » - Mention recherche (pré-programme de thèse): Réinterprétation littérale du lien nature et architecture, « Hybrider le vivant et l’architecture » Concours - Loire et Loges (international) 2014: Micro-architecture durable (25m²) - Structure temporaire pour cyclotouriste
Principales qualifications Architecture, énergie & urbanisme - collaboration sur des projets aux programmes et échelles variées: logements collectifs BBC, réhabilitation 125 logements, équipements publics et scolaires, études urbaines... - assistance sur phases de conception: ESQ, APS, APD, PC (projet logements BBC) - assistance sur phases de réalisation: suivi de chantier, rapport d’analyse d’offres DCE - assistance sur plan de phasage et étude d’impact (projet de rénovation urbaine) - réhabilitation énergétique: simulation thermique 3D/CAO (logts individuels et collectifs)
Recommendation Paul LANDAUER, Atelier Landauer Architecture + Urbanisme « J’ai eu la possibilité d’apprécier le talent de Gaëlle LOUYOT, à la fois en tant qu’étudiante à l’Ecole d’architecture de la ville et des territoires à Marne-la-vallée et en tant que stagiaire dans mon agence. Gaëlle a toujours fait preuve d’une grande implication et d’une grande rigueur dans son travail. C’est une personne fiable, autonome et très organisée. Elle dispose, par ailleurs, d’une grande capacité à s’intégrer dans une équipe. Je ne peux que recommander sa candidature à toute agence qui souhaiterait l’employer.»
C.V. Gaëlle LOUYOT
Logiciels
Profil
Revit AutoCAD Rhino Archicad Sketchup 3DS/Artlantis Adobe suite Office suite
Anglais professionnel
Compétences (Toeic 705)
Espagnol scolaire Curieuse, dynamique, organisée Voyages, sport, musique
Phases ESQ, APS, APD, PC Conception logements BBC/ HQE Maquette BIM - Formatrice REVIT Étude énergétique simulation 3D Graphisme/ Représentation Recherche - biotechnologie Journalisme/ Édition
Expériences professionnelles 2015 Depuis mai
Le Moniteur, 75002 Paris - Pigiste Rubrique « Architecture et Technique » et « Territoires »
2014-2015 Décembre > Janvier
Institut Géographique National (IGN), 94160 St-Mandé - Salariée Réalisation d’une aide utilisateur pour la GED de l’entreprise: mise en place de la charte graphique, rédaction de l’aide, production d’une page F.A.Q sur Sharepoint et édition des manuels.
2010-2011 Septembre > Février
Atelier Landauer Architecture + urbanisme, 75014 Paris - Stagiaire Architecture - Assistante chargée de projet: conception d’un projet de 22 logements BBC - réalisation des plans d’aménagement et modèles 3D de la phase ESQ au Permis de construire. Projets urbains : assistance sur schéma directeur et études urbaines (ZAC Fosses, Toulouse) - production de documents et des gabarits de présentation (InDesign) Autres responsabilités: études de faisabilités, maquettes d’étude, tâches administrative (rapport d’analyse d’offre DCE etc.)
2009 Juillet
Agence d’architecture Laura Carducci, 75002 Paris- Stagiaire Transcription vectorielle d’un motif photographique sur AutoCAD pour matrices de coffrage. Suivi de chantier sur projets de bureaux et équipements scolaires.
Parcours universitaire 2014
Diplôme d’État en Architecture avec mention - Master Matières à penser - ENSAVT Dirigé par Marc Mimram et encadré par J-F Blassel (RFR) & F. Lipsky Projet de fin d’étude: « Infrastructure de liaison, requalifier les bords de Seine » Spécialité: structure, infrastructure, matérialité, réhabilitation
2014 Septembre
Mention recherche - ENSAVT Programme de thèse lié au diplôme de fin d’étude: « Réinterprétation littérale du lien nature architecture » Hybrider le vivant et l’architecture
2011
Licence en Architecture - ENSAVT Projet de diplôme: Musée dédiée à l’art cinétique
Projets personnels 2015 Depuis mai
Formatrice REVIT & spécialisation en BIM management - ADIG, 75010 Paris Création et gestion de modèles architecturaux 2D/3D et extraction des nomenclatures liées au projet. Perfectionnement en gestion et production de Familles, paramètres partagés et travail collaboratif. Support des équipes, gestion des éco-système BIM et des maquettes BIM.
5
6
Infrastructure de liaisons Logique urbaine Ce projet de fin d’étude s’inscrit dans une logique urbaine et propose un développement mégastructurel d’une frange située à la confluence de la Seine et de la Marne. Le site est conditionné par trois infrastructures: la Seine (infrastructure paysagère), l’autoroute A4 (réseaux de transport), et la passerelle aux câbles d’Ivry-sur-seine (fonction technique). Présentant un fort potentiel urbain et architectural le site est pourtant très enclavé et son accessibilité très limitée. Les infrastructures de liaisons existantes agissant comme une succession de limite infranchissable, l’urbanisation de cette frange nécessite une restructuration infrastructurelle pour reconnecter le site. Le projet s’implante ainsi à l’articulation infrastructurelle afin de redéfinir les liaisons et échelles de connexion: - Échelle territoriale: la seine est utilisée comme voie navigable permettant ultérieurement le développement d’un sol logistique par l’acheminement de marchandises. - Échelle métropolitaine: l’A4 est convertie en boulevard urbain et intègre une voie de Tramway afin d’assurer une accessibilité optimale et une porosité entre le site et la ville. - Echelle locale : la passerelle aux câbles est requalifiée en tant que franchissement urbain et piéton permettant de relier la ville de Charenton-le-pont à Ivry-sur-Seine. Structure d’accueil, mixité séquencée La dominante infrastructurelle du territoire impose une direction longitudinale très marquée sur le site, marquant une dilatation face à la confluence et des compressions aux nœuds infrastructurels. Le projet développe une mégastructure s’adaptant à la topographie et morphologie du site, articulée d’un côté à la passerelle aux câbles et de l’autre au socle sportif. Pensé comme une structure d’accueil, la volonté principale est de ne pas imposer d’identité programmatique spécifique au site. L’architecture est ainsi séquencée en trois entités aux densités et flexibilités variables pour plus de mixité: bureaux/recherche, séquence étudiante, prolongement sportif. Générations des systèmes et principe structurel Une épaisseur dite interactive va composer l’axe principal du projet sur lequel des plateaux libres vont venir se greffer. Cette épaisseur de connexions et de liaisons permet d’articuler l’ensemble de la mégastructure via: une passerelle centrale permettant de relier les niveaux de la passerelle aux câbles et du socle sportif, des circulations sous forme de noyaux de service au nord et de volées ouvertes accompagnant la Seine au sud, ainsi que des boites programmatiques spécifiques permettant de relier les plateaux nord et sud. La mégastructure est divisée en deux systèmes constructifs: l’épaisseur génératrice et interactive est composée d’un ensemble de noyaux en béton permettant de fixer et de contreventer le centre de la mégastructure. Elle soutient les coursives de liaisons internes et définit une architecture de connexion pérenne. Les portiques treillis à portées variables (7.1m, 14,6m, 22m) sont fixés sur les noyaux et permettent de travailler une variation de plateaux libre qui s’adaptent à la programmation et à la morphologie du site.
PFE ENSAVT - 2014
Référents urbains
3 infrastructures, 3 échelles de liaisons, 3 marqueurs paysagers
La Seine, liaison territoriale
Boulevard urbain, liaison métropolitaine
Lille
Le Havre
Interruption de la traversée
Reims Strasbourg Confluence
Succession de limites matérielles et visuelles enclavant entièrement l’île de Charenton
Nancy
Circulation douce longeant la Seine Prolongement de la passerelle, continuité de la traversée et franchissement du boulevard urbain Confluence
TRAM et BUS: Nouveaux réseaux de transports en commun permettant de relier le site à l’échelle locale et métropolitaine
Passerelle aux câbles, liaison locale Ivry centre ville
Université/ Centre d’affaire
Île de Charenton/ Structure d’accueil
1
2
3
4
1 Rupture de traversée: pile massive non porteuse permettant la retomber des fluides technique au sol 2 Absence de porosité et de transparence visuelle: remplissage opaque de la structure dissociant les circulations piétonnes du passage central. 3 Franchissement technique: traversée des fluides reliant la centrale d’Ivry-surSeine à Charenton-le-Pont 4 Accessibilités exportées; traversée piétonne sur les bordures
1&2
3
4
1 Passage central interactif: restructuration du passage par une programmation urbaine incitant la traversée (station vélib, mobilier urbain etc.) 2 Transparence visuelle: suppression du remplissage opaque pour une meilleure lecture structurelle et une optimisation lumineuse 3 Liaison principale: retournement du pont pour la reconnexion topographique du site et la définition d’une artère principale de projet 4 Connexion urbaine et traversée continue: prolongement de la passerelle et franchissement du boulevard urbain
7
8
Structure d’accueil Séquence 1
Interactions entre les plateaux: transparence, liaisons et entitées partagées
Transparence et ouverture sur la ville
Séquence 2
Mixité séquencée
Espace de liaisons entre les deux parties
Entitées partagées «boite noire»
Logements et foyer étudiant.
Distribution des logements étudiants
Foyer/ salles de travail
Terrasses ouvertes sur la Seine et Paris
Séquence 3. Continuité du socle sportif, plateaux haut et ouverture sur la ville Prolongement du socle sportif
Contact direct sur la confluence
9 1
2
Séquence mixte culture/ bureaux
Connexion interactive alternant surfaces de plateaux libres accueillant: - bureaux/ laboratoires de recherches - salle des conférences/ amphithéâtres - plateaux libres (expositions, commerces etc.)
3
Séquence étudiante
Une première partie longeant le boulevard urbain regroupe restaurant universitaire et foyer étudiant. En bord de Seine, des logements traversant simple et double sont orientés Est/ Ouest afin d’optimiser la lumière pour le confort des étudiants.
Séquence sportive
La dernière séquence prolonge et connecte le socle sportif afin de créer une structure plus poreuse entre la ville de Charenton et la confluence. Elle se développe progressivement en profondeur vers la Seine afin de densifier le site.
Restructuration et prolongement de la Passerelle aux câbles. Relier la ville de Charenton et d’Ivry-sur-seine 94.00
78.90
64.50
37.50
26.00
Traverser/ relier
Longer/ accompagner Desservir/ circuler
Reconnexion topographique : optimisation des accessibilités et variations architecturales. Relier la passerelle aux câbles et le socle sportif 94.00
64.50
58.50 49.50
37.50
34.50
10
Megastructure Densités programmatiques et interactives reposant sur les surfaces de planchers
Planchers en béton soutenus par les portiques et développant des surfaces de plateaux variables
Portiques en acier de 7.10m, 14.60m et 22.00m de portée fixés aux noyaux
Noyaux structurels de services en béton articulant les liaisons internes
Retournement du pont, liaison principale reconnectant les différents niveaux du site
Génération des systèmes et principe structurel
11
1
2
1
2
1
1
1
1
2
2 1
1
3
1
2
1
3
2
1
2
Points 1
2
1
1
2
1
31.00
2
31.00
37.50
31.00
37.50
37.50
37.50
37.20 37.50
34.50
31.00
37.20
31.00
32.50
32.50 34.50
2
37.20 32.50
37.20
37.20 32.50
Lignes structurelles et noyaux de services Interaction
37.20 32.50 34.50
37.50
Systèmes de liaisons
31.00
37.20 32.50
37.20
32.50
34.50
31.00 37.20
31.00
37.20
37.50 34.50
37.50 34.50
3
34.50
31.00
37.20
34.50
32.50 34.50 37.50
2
Sols déconnectés
32.50
37.50 34.50
31.00 37.20 32.50
2
2
34.50
31.00
31.00
37.20 32.50
37.50
31.00
34.50 37.50
2
3
31.00
37.50
32.50
34.50
3
2
32.50 37.50 34.50
Articulations/ 3 connexions
1
2
Reconnexion des sols (5 niveaux)
31.00
37.20 32.50
2
1
3
37.20 32.50
37.50
3
2
31.00
31.00
37.20
34.50
2
2
2
32.50
1
2 3
Nœuds 2infrastructurels 3 et franchissements 1 Surfaces
37.50
2
1
2 3
1
1
1 2
1
2
Transversales
3
2
1
Croisements
2
3
3
2 1
Axes de compositions
2
3
Longitudinales Hiérarchiser les flux Diriger/ séquencer Desservir
2 2
2 2
1
3
3
2 1
Directions 2 3 infrastructurelles
2
1
3
Directions des flux Limites territoriales 1 3 marquées1
1
3
2 2 1
3
2
3
3
2
1 Lignes
1
3
3
1
3
2
2
34.50
37.50
31.00
37.20 32.50
37.20 32.50
34.50
37.50
34.50
Concentration des flux et liaison des plateaux
12
Gare multimodale et amorces de densification La gare est un lieu d’échanges, de fluidité et de concentration des flux. Le site de Lieusaint est marqué par une direction longitudinale E/O forte induite par les réseaux et le parc. Le projet propose une restructuration urbaine avec un développement tangentiel par rapport aux voies, afin d’inscrire une nouvelle liaison N/S et de répondre aux deux zones de concentration. Matérialisé par deux parvis, les flux sont concentrés et la gare assure une continuité des parcours. En intégrant des émergences de bureaux et d’hôtels au renouvellement urbain, la mixité programmatique anime le site et propose une nouvelle dynamique. Le projet est axé sur une continuité structurelle entre la gare et les émergences. Des «anneaux» en acier composent une alternance d’espaces servants et d’espaces servis. Associés 2 à 2, ils définissent un module constructif et une logique de préfabrication. Les anneaux contrastent avec les portiques à trame plus fine et traduisent une rythmique en façade. Les ambiances lumineuses varient avec la structure. En graduant les hauteurs entre les modules, une faille lumineuse E/O capte le soleil rasant et accompagne l’accès aux quais aux heures de fréquentation.
M
13
aster 2
Rythme structurel
Densification bureaux Dépose minute
Voiture Piéton
Bus Voiture TZEN
Hôtel Gare TGV
Quartier d’affaire Parvis gare routière
Gare RER
Taxi
Promenade parc
Bureaux
Campus
Promenade parc
Gare routière
Densification bureaux
Quartier d’affaire
21.70 3.80
0.20 0.50
0.50 0.40
7.70
7.45
15.00
0.40 0.50
6.40
16.40
4.45
0.70
16.40
0.70
13.35
0.70
16.40
0.70
0.70
0.70
0.50
3.10
0.90
3.10
0.90 7.10
3.10
0.15
0.50
7.40
89 NG
F
4.45
8.90
4.45
8.90
4.45
8.90
4.45
8.90
4.45
17.80
8.23
4.45
8.90
4.45
67.55
86 NG
F
0.70
88 NG
F 86 NG
Restaurant
87 NG
16.40
F
F
0.70
4.45
40.05
0.70
Accès secondaire RER
Salle attente TGV
Salle attente TGV
Espace détente
Presse
16.40
92 NG
F
90 NG
F
0.70
94 NG
F
86 NG
F
13.35
0.70
3.75
Snack
94 NG
F
17.80
Salle attente RER
Guichet Billeterie
8.90
Accès secondaire TGV
85 NG
F
86 NG
F
3.75
0.70
4.45 66.75
86 NG
F
Snack
87 NG
F
17.80
86.00 3.65 0.40
8.90 0.40
3.65 0.40
0.40
17.80
93 NG
F
94 NG
F
14
Musée dédié à l’art cinétique Afin de ne pas perturber l’échelle du site, le projet est un objet qui se déplie en fonction des vues, de la lumière, et des respirations urbaines possibles. Il réinterpréte la notion de cœur d’îlot et propose une intériorité végétale; Espace utilisé comme lieu de détente et d’exposition. La forme de l’édifice articule 2 places minérales publiques pour mieux inscrire le gabarit dans le tissu urbain. Le dialogue programmatique espace servant/servi compose simplement le musée.La matérialité des façades est travaillée d’après l’opposition binaire: massivité/légéreté, minéralité/transparence. L’enveloppe est un outil de traduction des respirations minérales et végétales établies.
L
15
icence 3
Recto/verso
Nord
Nord Musée et ZI Ensoleillement homogène
Ensoleillement homogène
Shed
Shed
Est
Ouest
Enveloppe Massive
Est
Ouest
Moulin et Parc
Ecran brise soleil
VUES LONGTAINES
Enveloppe Massive
VUES PROCHES
Ecran brise soleil
Venelle et Eglise Venelle et Eglise Sud
Sud
Respiration
Respiration
Respiration
Ouverture
Continuité Front bâti
Parvis Entrée
Transparence Visuelle
Intériorité végétale
Respiration
Ouverture MINERALITE
Continuité Front bâti
TRANSPARENCE
Parvis Entrée
Transparence Visuelle
Intériorité végétale
16
Rehabilitation de 3 typo-morphologie de logements Ignis Mutat Res: Programme de recherche Architecture & Energie - J-F Blassel Projets de réhabilitation énergétique de 3 typologies (maison, barre, plot) localisées dans un quartier de Montfermeil. A la suite d’une analyse énergétique poussée (ArchiWizard, les hypothèses de projet doivent proposer une amélioration thermique ou lumineuse de type a minima, plug, et enveloppe. Les volumes identifiés sont standardisés, les hypothèses dupliquées sont donc envisagées pour la création d’éco-quartiers. Maison Existant: compacte, efficace, typologie unique Plug: densification, variation typologique par l’ajout de serre dans le tissu (remplissage des vides) Barre Existant: finesse, typologie unique, distribution massive (= masques important) A minima: intervention coursive, extension et aménagements pour créer des «nouveaux lieux» Plot Existant: complexité volumétrique, passoire thermique, très faible luminosité Enveloppe: jardins d’hiver (module bois préfabriqués), lumière optimisée, densification en toiture, identité reformulée.
Stratégie urbaine, Densifier, préfabriquer, connecter Global
Densification et transition des hauteurs, nouvelles typo-morphologies
Local
Densification sur existant
R+10
T1
T2
T2 T2 T1 T2
Résidence Ermitage
Logements
Individuel
Pôle multiculturel
Plots
Gd Ensemble Bosquets
R+3 R+2 R+1
Connexion et nouvelles dynamiques, développement d’un pôle culturel
Densification des vides , varier les typologies
Grands ensembles des Bosquets Forêt de Bondy
Point de jonction Schéma des dynamiques
Tissu Pavillonaire Montfermeil
Extension Serre
T2 T3
R
17
ech/Projet
«Ignis Mutat Reis
Ossature/remplissage «R esserrer», Maison individuelle: intégration de serres et densification du tissu urbain
1. Percement des pignons et montage de la structure primaire
2. Construction de la structure secondaire
3. Constitution d’un espace intérieur chaud
÷ Appropriation de la fabrication
4. Remplissage du mur capteur
Le toit de la serre : atmosphère réglable Coupe longitudinale AA
Menuiserie aluminium Controlite 30 mm
Poutrelle bois 60 x 20 mm
Lame d’air 100 mm
Danpalon 16 mm
Menuiserie bois/aluminium
1/2
Le mur capteur : inertie et rugosité Coupe transversale BB
A Ossature bois 20x20 cm
Double vitrage à lame argon 4/16/4
Pavé béton 10x10x20 cm
Passe-plat
OSB ep. 1cm
Ouate de cellulose ep. 10cm
Plaque de gypse type BA 13
Parquet l=10 cm
Porte fenêtre simple vitrage 210x110 cm
B
B
A
1/20
18
+
Construction sèche: maîtrise du chantier et assemblage
«enjamber»
1. Démolition des redans
Préfabriquer/ Rapidité
Plot: module thermique d’extension et densification sur le toit
2.
Remplissage des vides: baies vitrées au niveau des extensions et murs capteurs en façades S-SO
3.
Mise en place de la structure «étagère» en acier IPE 160 s’appuyant sur la trame de murs porteurs existante
4.
Intégration des modules bois: box studio sur le toit, jardins d’hivers en facade S-SE et terrasses en façade N-N0
Etagère acier et module bois 1/20e
C B
A
Scénario été
B T2
Module Bois base
B T4
finesse et légèreté T3
T4
T3
A
Plancher bois fin de 120mm constitué de caisson autoportant jusqu’à 4.60m. Plafond fin de 65mm constitué de bloc-dalle de 1000mm de large en lamellé-collé refendu. Ensemble suspendu par des accroches ponctuelles fixées sur les poutres IPE. Simple vitrage à haute transmission lumineuse sur l’ensemble de la périphérie du module permettant de laisser passer le rayonnement solaire direct et indirect.
T2
A
Construction base 1. Plancher bois caisson autoportant type Lignatur (épaisseur 120mm, largeur 1000mm) 2. Poutres de rives en bois massif plis croisés 3. Baies vitrées intérieure: menuiserie bois avec double vitrage 4/16/4
+
Variante transparence menuiseries invisibles Principe 1: Rideau de verre suspendu Panneaux coulissants suspendu de 1500 x 900mm sur rail encastré Verre trempé 6mm Garde corps fixe en verre et main courante intégrés dans la menuiserie du rideau. Principe 2: Coulissant d’angle à seuil encastré pour masquer l’épaisseur des menuiseries.
A. Jardin d’hiver 4. Plafond en bois massif plis croisés (épaisseur 65mm) 5. Périphérie de module entièrement vitrée avec systèmes sur seuil encastré. Simple vitrage clair à transmission lumineuse élevée. 6. Garde corps en aluminium et cables tendus
B. Terrasse 7. Garde corps en verre
C. Studio 8. Remplissage des caissons (plancher et plafond) en fibre bois pour l’isolation thermique et acoustique du module. 9. Murs porteurs à ossature légère.
Suspension/ autonomie Aérer, intimité
La hauteur des logements de 2.70m sous plafond implique un vide séparant deux modules bois (tous deux d’une hauteur de 2,50m). Cet espace de 40cm permet d’assurer une isolation acoustique et permet de minimiser l’exposition au rayonnement solaire direct sur la surface du vitrage en été. Un ouvrant en parti haute du module intégré au plafond permet de ventiler individuellement les jardins d’hiver en été. En hiver, cet espace permet d’aérer le séjour sans ouvrir le jardin d’hiver et conserver la chaleur.
Scénario hiver
5.
Finitions des interventions en toitures: garde corps, parties végétales et entrées privées
19
Standardisation: préfabrication et assemblage Stratégie d’intervention «P rolonger» Des usages à inventer, des systèmes à intégrer Une lumière à apporter, une orientation à exploiter
Usage et lumière
Barre de logements Habiter la coursive collectifs: restructuration façade nord Le masque principal supprimé Une façade ENE transformée
Ech: 1/500e
ELARGIR pour habiter la coursive
Façade E-NE
Façade E-NE
S’OUVRIR À L’EST vue et soleil matinal
Coursives étroites : aucune possibilité d’occupation Des affaires sur le seuil : aucune possibilité de rangement
CAPTER pour la collectivité
1. Démolition du bloc de distribution et du garde-corps
2. Construction des ailes distributives sur les pignons aveugles (ascenseur supplémentaire)
3. Aggrandissement de coursives par adjonction d’éléments préfabriqués
Edification d’un chauffe-eau solaire tubulaire sur le mur capteur plein Sud
Usage` Du collectif au privé
Système dupliqué
Extensions et usages variés Standard décliné
Des échelles emboîtées Stimulation de l’esprit de voisinage : une petite société et des lieux de rencontre populaires Diagramme des espaces sociaux
Nouveaux aménagement Seuil renfoncé: Retrouver une intimité
Usage et lumière
Se rassembler Rencontrer Entretenir Discuter
LIEN VERTICAL LES TERRASSES
LIEN HORIZONTAL LA COURSIVE
Des usages stratifiés
Chambre 2 REALIS
Rue suspendue: Echanger, se croiser, circuler
Habiter la coursive Le masque principal supprimé Une façade ENE transformée ELARGIR pour habiter la coursive
Façade E-NE
SEUIL COURSIVE
Chambre 2
S’approprier l’espace, créer des zones de vies en variant les usages: 1. Jardinière potagère (prolongement cuisine) 2. Ranger/ se poser 3. Barbecue + terrasse: cuisiner et déjeuner entre voisins
Façade E-NE Jouer S’asseoir Se divertir S’OUVRIR À L’EST vue et soleil matinal
DISTRIBUTIONS VERTICALES
garde corps en verre trempé 4mm épaisseur
Chambre 1
jardinière potagère en caisson bois hauteur 240mm CAPTER Manger Cultiver pour la collectivité Contempler Ranger
Des usages diversifiés 1. Grille structurelle 2. Plancher platelage bois 3. Aménagement adaptés a. barbecue avec cheminée de ventilation b. caisson bois jardinière potagère et système d’irrigation en acier. c. banc, rangement et élargissement de la main courante 4. Garde corps combiné verrelamelles
ESPACES SEMI COLLECTIFS : « VOISINAGE » Distributions verticales ESPACES SEMI PRIVÉS : « FAMILLE » Le seuil d’entrée
2
1
8
9 10
Rue suspendue: Echanger, se croiser, circuler
Hauteur (degré)
77
Intensité ()
18
88
28
100 114
38 48
SITUATION HIVER Azimut (degré)
Hauteur (degré)
Intensité ()
7 8
9 10
128 142
4 8
Soleil toute l’année à 9h et 10h Angle d’incrémentation de 14° (Assemblage)
Forme des réflecteurs
Lamelles profilées
SANS MASQUE
platelage bois épaisseur 20mm
T3 60 Loggia
Séjo
main courante en bois 70mm de diamètre
Test morphologique
SITUATION ÉTÉ Azimut (degré) 7
(prolongement cuisine) 2. Ranger/ se poser Lamelles rectangulaires 3. Barbecue + terrasse: AVEC MASQUE cuisiner et déjeuner entre voisins
1
1
Standard décliné
Angle des réflecteurs solaires
Heure (h)
Jouer S’asseoir Se divertir
3c 3b
Réflexion directe sur le garde -corps Réflexion diffuse sur le sol
Heure (h)
S’approprier l’espace, créer des zones de vies en variant les usages: Hauteur du soleil 1. Jardinière potagère
4
2
Etude morphologique des montants du Garde-Corps Des usages stratifiés Paramètres Entrée Paramètres Sortie Seuil renfoncé: Azimut du soleil Retrouver une intimité
Se rassembler Rencontrer Entretenir Discuter
4
3a
LAMELLES VERTICALES LAMELLES HORIZONTALES Masque mais bonne réflexion Soleil d’Est rasant : faible réflex.
Des échelles emboîtées
contre populaires
Système dupliqué Lumière` Une réflexion optimisée
4
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
ESPACES COLLECTIFS : « QUARTIER » Distributions verticales
réflecteur: lamelle en aluminium 2/4/2mm
solivage étanche en aluminium hauteur 50mm
Des usages diversifiés 1. Grille structurelle Intensitéplatelage Rayon bois 2. Plancher 3. Aménagement adaptés a. barbecue avec cheminée de ventilation b. caisson bois jardinière potagère et système d’irrigation en acier. c. banc, rangement et élargissement de la main courante 4. Garde corps combiné verrelamelles
Ratio des réflecteurs solaires
4 3a
Matériaux et réflexion
Saison Été Hiver
Heure 100
Irradiation à 50 cm 150 W/m²
Ratio
(%) 4 25 ?
128
25 W/m²
142
3c
75 ?
2
1
1
1
LAMELLES VERTICALES LAMELLES HORIZONTALES Masque mais bonne réflexion Soleil d’Est rasant : faible réflex.
Matériaux
Coefficient de réflexion
25 ? 75 ?
0.75
1. Platelage bois en sapin clair (niveau du seuil) 2. Lasure blanche sur béton existant
0.65
réserve d’eau chaude collective
mur capteur: chauffe-eau solaire 900L
0.70 à 0.80
Plug jardinière combiné t cadre structurel en acier 150x50mm
goutière verticale structurelle en acier section 80mm
Matériaux et réflexion Ratio (%)
Aluminium poli à haute réflexion
Traitement du sol
Références
goutière horizontale en aluminium intégrée section 10mm x 70mm
LAMELLES PROFILÉES Réflexion optimisée
Assemblage)
Coefficient de réflexion
Traitement des lamelles
3b
2
Test morphologique
Intensité ()
Matériaux
4
114
Réflexion directe sur le garde -corps Réflexion diffuse sur le sol
Intensité ()
éclairage du seuil intégré dans le profilé T150
Traitement des lamelles
Aluminium poli à haute réflexion
0.75
Traitement du sol
1. Platelage bois en sapin clair (niveau du seuil) 2. Lasure blanche sur béton existant
0.65 0.70 à 0.80
Références
ATIF
Manger Cultiver Contempler Ranger
LAMELLES PROFILÉES Réflexion optimisée
profilé T150 en acier
20
W
orkshop
ENSAVT/WIT 12’
«Skelton stair», energetic skin rehabilitation Situé à Aulnay-sous-bois, l’exercice consiste à réhabiliter une barre de logements par principe de «greffe». La distribution actuelle fonctionnant par demi-paliers est extraite en façade. L’organisation des appartements est ainsi modifiée et l’identité de la barre redéfinie. Structure existante conservée, composition traversante (séparation jour/nuit), confort et ventilation sont ainsi améliorés par simple réorganisation des volumes. Le projet se veut léger, vertical et élancé; C’est une greffe en contraste avec l’existant.
W
21
orkshop
ENSAVT/WIT 13’
«Trombe roof», energetic skin rehabilitation
C- Facade 04 DETAIL Le projet réinterprète le principe du mur Trombe et développe 3 scénarios pour 3 efficacités et 3 façons d’habiter.
5
Une résine noire est appliquée sur les murs en parpaings et les tuiles mécaniques (absorption chaleur), une peau en Facadede serre, des03 PROJECT hautes (poutre 5 verre continue est placée à 20cm de la maçonnerie pour concentrer unC-effet ouvertures vierendeel) et basses contrôlent la ventilation de la façade. «Trombe» enveloppe section architectural translation
Shane M Laura Fo Gaëlle L Céline D
Shane Morrissey Laura Fontaine Gaëlle Louyot Céline Dupré
architectural construction
«Trombe» Wall «Trombe» roof» «Trombe» Plg
1. Trombe «wall» 1 Study case «Trombe» WALL Masonery wall Air Transparent material (glass, polycarbonate etc.) A
B
A. Greenhouse effect B. Wall thickness and materiality
heat diffusion
Axonometric view
Schematic wall composition
warm air
2
«Trombe» ROOF
Adaptation
cold air
Section 1:50
Axonometric view glass/structure/portical frame
2. Trombe «roof»
Glass screen
Steel structure
Air Existing tiles with black paint
warm air
Schematic roof transformation
Axonometric view
warm air
3
«Trombe» ROOF & Greenhouse cold air
Evolution
Section 1:50
Axonometric view glass/structure/portical frame
3. Trombe «roof» & greenhouse
DETAIL
tion
5
Shane Morrissey Laura Fontaine Gaëlle Louyot Céline Dupré
Axonometric view
2.00m
«Trombe» enveloppe section
02 STRATEGY Axonometric view glass/structure/portical frame
Summer climatic and uses strategy Section 1:50
climatic situation Wind frequency all day
Wind frequency all day
Summer
Summer climatic strategy DAY STRATEGY Natural ventilation Day
South exposure, Roof Winter
Sun path diagramm
Night
exhaust warm air
N
Natural Ventilation NIGHT STRATEGY Natural Ventilation fresh air
bathroom
NE
bathroom
NE
First floor 1:100 bedroom
bedroom
bedroom bedroom
w
O
E
exhaust warm air
Psychrometric analyse
S
Frequency: 1th january at 1th December
Wind frequency all day
climatic situation
South exposure, Roof
Wind frequency all day
Summer
Ground floor 1:100
kitchen
kitchen
exhaust warm air
Winter
Sun path diagramm
Winter climatic and uses strategy N
NE
Ground floor 1:100
living room
dining room
Passive heating
fresh air
dining room
NE
Section 1:50
Comfort zone
w
O
Night purge ventilation
Thermal mass effects
climatic situation Wind frequency all day
Wind frequency all day
Summer
First floor 1:100
DAY STRATEGY Passive heating step
E
Winter climatic strategy Day
Natural Ventilation
South exposure, Roof Winter
Ground floor 1:100 NIGHT STRATEGY
bathroom
bathroom
warm air
S
Psychrometric analyse Frequency: 1th january at 1th December
Sun path diagramm
Passive heating step
Night bedroom
bedroom
bedroom
bedroom
N
heat diffusion
NE NE
w
Ground floor 1:100
O
E
Comfort zone
warm air
kitchen
Natural Ventilation
kitchen
Night purge ventilation
Thermal mass effects
cold air
Psychrometric analyse
heat diffusion living room
dining room
Section 1:50
First floor 1:100 First floor 1:100 Section 1:50
Natural Ventilation Night purge ventilation
dining room
S
Frequency: 1th january at 1th December
Comfort zone
Ground floor 1:100
b
22
Photobioréacteurs, de l’innovation technique et énergétique à l’intégration
architecturale (résumé)
Mémoire de fin d’étude (MES) répondant au thème «Architecture & énergie» Etude poursuivie par une mention recherche présentée en septembre 2014 MES séléctionné pour participer au Prix du mémoire de master 2014 Nature & architecture Innovation technique et énergétique, les photo-bioréacteurs s’intègrent progressivement à l’architecture. Technologie de culture à micro-algues, ils transforment une ressource renouvelable et produisent de l’énergie thermique ou électrique pour satisfaire la consommation des bâtiments. Entre stade expérimental et phase d’industrialisation, les photobioréacteurs interrogent sur leurs perspectives d’intégration et reformulent la relation entre nature et architecture. La relation entre nature et architecture est complexe et ambigüe. Source d’inspiration ou d’imitation, la nature à toujours proposée une vision romantique et poétique lorsqu’elle est associée à l’architecture. Jusqu’ici, leur relation se définissait par une construction en harmonie avec le site ou s’appuyait sur des caractères formels et structurels communs. La particularité des photobioréacteurs est de proposer une définition en étudiant non plus la forme et le contexte, mais la matière et le comportement de la végétation. Ainsi, la nature s’intègre à l’architecture sous la forme de matière végétale. Mais conjuguer l’inerte au vivant, associer un ensemble figé à une matière en activité, est synonyme de complexité. En étudiant la physiologie des micro-algues, leur fonctionnement en photobioréacteur et la transformation de la matière en énergie, on saisit la complexité des systèmes et du processus industriel. Les actions et réactions entre la matière et son environnement multiplient les rôles et fonctionnalités des photobioréacteurs. Pour assurer une efficacité énergétique, rendement, coûts et surface d’application destinent les photobioréacteurs à une échelle de construction minimum. Du dispositif technique au dispositif architectural, le photo-bioréacteur s’intègre sous la forme de mur rideau ou double peau. Membrane énergétique et climatique, elle se greffe à l’existant ou aux constructions neuves, aux tours ou éco-îlots, aux logements ou bureaux. Mais de l’adaptation à l’intégration, les photobioréacteurs s’affinent et se déforment. Composition, couleur et cinétique de la matière proposent alors une nouvelle écriture architecturale. La nature exposée est alors constituée de micro-organismes alimentés par les eaux usées et l’architecture prend des teintes chlorophylles. Une complexité du système et une écriture architecturale qui n’est probablement pas au goût de tous. La matière végétale intégrée au bâtiment sous forme de micro-algues, fait ainsi interagir nature et architecture en synergie. La vision romantique et poétique laisse place à une vision plus pragmatique et plus subtile.
M
23
aster 2
Mémoire fin d’étude
FORME
PROJET
INTEGRATION
Vision romantique
INSPIRATION
1. Bioréacteur tubulaire (unité)
Façade ou toit
Tour BiO2
2. Bioréacteur tubulaire (réseau)
Enveloppe
Process Zero GSA Building
Architecture organique La maison sur la cascade, F. L. Wright
IMITATION
Ecailles de requin vue au microscope associée au Singapore arts center
3. Bioréacteur plat
Enveloppe
Symbio2
Mur végétal au Musée de quai Branly à Paris
INTEGRATION 4. Bioréacteur tubulaire en spirale
Toit
Green Loop, Marina City
Mur rideau composé de cultures à micro-algues d’XTU. Symbiose entre nature et architecture
5. Bioréacteur plat masqué par résille
Façade
UrbanLAB
Vision pragmatique
24
L
icence
Mémoire
Musique & architecture Changer de rythme, parcours sensoriels (résumé) Musique & architecture Arts du temps et de l’espace, musique et architecture sont deux disciplines qui frappent par leur étonnant rapprochement. L’association de ces deux arts éveille un certain nombre d’interrogations et de réflexions dans les professions artistiques. Toutefois, il n’existe pas ou peu de théories pouvant la justifier objectivement. Goethe dit de l’architecture, qu’elle est une musique pétrifiée. Une image qui offre une vision poétique sur la question de la beauté architecturale. Même si elle parait juste, ne s’appuyant sur aucun fait concret elle reste subjective. Comment rendre compte d’une interprétation où nous avons été émerveillés, touchés, ou tout au contraire, où nous sommes restés de marbre, et insatisfaits devant une œuvre artistique? Qu’est-ce-qui procure en nous ces sensations? La musique et l’architecture se perçoivent et se ressentent. Elles ne s’adressent pas simplement à l’oreille, ou au regard, comme on se l’imagine d’ordinaire. Elles font intervenir, notre corps, notre esprit, notre imagination. Chacune d’elle nous fait vivre l’instant présent. Le rythme: un principe commun. Comment peut-il participer à l’interprétation sensorielle d’une œuvre ? Rythme & sens Qu’est ce que le rythme ? Peut-on le définir, le représenter, le ressentir? L.S. Senghor présente le rythme comme un système qui lie force, mouvement, dynamisme et sens de l’homme : « Le rythme, c’est le choc vibratoire, la force qui, à travers les sens, nous saisit à la racine de l’être. Il s’exprime par les moyens les plus matériels, les plus sensuels : lignes, surfaces, couleurs, volumes en architecture, sculpture et peinture; accents en poésie et musique; mouvements dans la danse». Il établit une relation entre l’expression du rythme et les sensations que l’homme peut ressentir face à elle. Poésie, musique, littérature, danse, architecture, le rythme se retrouve dans de nombreuses disciplines. Peut-on donner une définition précise du rythme? Existe-t-il un rythme ou des rythmes? La lecture théorique de Critique du rythme, «anthropologie historique du langage» d’Henri Meschonnic, permet d’appréhender le rythme sous un nouvel angle. L’auteur ne cherche pas à donner une définition unique du rythme, au risque de le simplifier et de le réduire, mais développe une nouvelle théorie. Henri Meschonnic affirme qu’il n’existe pas des rythmes, mais bien un rythme. Toutefois, ce rythme serait pluriel. Ce n’est pas un principe commun, unique, universel et identique à lui-même. Il s’adapte au contexte et révèle de nouvelles propriétés en fonction de la situation dans laquelle il s’inscrit. En effectuant un parcours critique des nombreuses définitions du rythme, il le détermine comme un outil qui met en relations différents éléments et les faits interagir ensemble. Un élément de connexion, qui lie et associe plusieurs objets. « Ce n’est pas la répétition qui fait le rythme, au contraire c’est le rythme qui permet la répétition ». L’auteur ne considère pas le rythme comme un simple principe de répétition, mais comme un mouvement qui se développe et progresse dans le temps. L’architecture de Christian de Portzamparc illustre les caractéristiques du rythme meschonnicien. En présentant le rythme comme un parcours architectural, le mouvement de l’être humain anime un édifice par ses perceptions visuelles. L’analyse de La Philharmonie du Luxembourg et du NYC Opéra, m’a permis de définir les nombreux concepts qui lui sont reliés, ses moyens d’expression et de perception. En faisant intervenir le rythme dans la matérialité, la lumière, les contrastes, les formes, la structure, il connecte les outils de compositions les uns au autres et développe un parcours sensoriel. Chacune de nos perceptions de l’espace traduit une sensation particulière. La lecture du rythme fait intervenir le corps, l’esprit, l’imagination, la mémoire. Nos sensations sont bien une réponse aux nombreuses actions qu’effectue le rythme. Le rythme est comme une série de mouvement qui décrit une courbe de pensée.
M
25
aster
Essai
Mono-matière, le sens éveille les sens (résumé) Mono- matière Pour séduire, l’architecture contemporaine a besoin, d’interroger, de surprendre, d’émouvoir et de provoquer de nouvelles expériences. La matière s’accomplit d’elle-même d’une infinité de possibilités. Touchant nos émotions, nos sensations, dans une absolue simplicité elle détient sa propre poétique, se révèle être une expérience du corps et de l’esprit, et exalte nos sens. Quelle soit brute ou transformée, artificielle ou naturelle, elle donne sens au projet. La matière a cette grande faculté de s’adapter à son temps, aux nouvelles technologies, et de répondre aux envies les plus surprenantes et ambitieuses des architectes. Le choix de pousser à l’extrême l’utilisation d’un matériau, c’est assumer un geste fort, s’interroger jusqu’au détail le plus infime et assumer pleinement l’identité formelle et sensorielle donnée au projet. Il n’est pas nécessaire de faire interagir et entrer en résonance plusieurs matières pour donner sens à un édifice. La simple variation de traitement en surface d’une même matière provoque les mêmes effets, mais avec une intensité bien plus extrême. Comme en musique, il suffit de varier l’intensité, la tonalité ou la nuance apportée à une note ou un accord pour lui donner un tout autre sens. La matière a cette capacité de composer avec des nuances, rythmes, et variations. Pourquoi donc ne pas l’assumer pleinement et en faire un véritable outil du projet? La mono-matière peut-elle être pensée comme une approche de projet? Mono- chrome Le choix de monochromie n’est pas signe de monotonie. Bien au contraire, c’est choisir de révéler tout les aspects de la matière. L’économie de matière ne doit pas être pensée comme une contrainte, mais comme une occasion de sublimer la matière, en portant attention à toutes les échelles, au rapport à l’environnement, au corps et à l’esprit. L’unité matérielle ne doit pas être le résultat d’une contrainte économique, elle doit au contraire se distinguer par cet aspect. La neutralité ou l’uniformité d’un «monochrome architectural», suggère, révèle et met en scène un ensemble de phénomènes matériels ou immatériels. Le traitement des surfaces est une invitation au toucher, lui confère une coloration ou un motif subtile et entretient un rapport singulier avec l’environnement et l’homme. La matière donne sens et éveille les sens. La matière est une épaisseur. Dans une succession de plan, elle présente et donne à lire infinité de détails qui révèle et exalte nos sens. En peinture ou en architecture, c’est un support d’expression, un dialogue entre élément matériels et immatériels figés et situés dans le temps et l’espace. Une citation de Goethe m’a toujours frappé par sa beauté et sa justesse. Pour lui, l’architecture est une «musique pétrifiée». Or, la matière en serait le principal support et intermédiaire. Elle est un réceptacle d’ambiances sensorielles. Corporel et matériel, la mono-matière est un langage architectural mais aussi musical. Mono- lithe La volonté de bâtir une architecture fondée sur la simplicité et l’unité matérielle s’étend bien au delà des frontières européennes. Kengo Kuma affirme que «l’architecture s’ouvre à de magnifiques expérimentations sur une présence mono-matière poussée à l’extrême». Pensée comme démarche et condition du projet, elle permet de tendre vers une certaine abstraction et d’identifier avec simplicité et justesse les intentions fortes du projet. Ces états de surface procurent un caractère objectal et une identité forte à l’objet architectural. Imprimant des phénomènes matériels et immatériels dans son épaisseur, la mono-matière est un jeu d’accord, de variations, et d’harmonie. Les jeux d’échelles dont elle fait l’objet, dans une proximité ou une distance, relient le corps et la matière dans une certaine intimité. La mono-matière est un outil poétique, un éveil de curiosité et une invitation au toucher. Empreinte La matière rassemble, amplifie, accentue et fait vibrer des reliefs, des couleurs, des sons d’une manière particulière. Peter Zumthor dit à ce sujet: « Ces accords, leur vibration, leur présence, ne peuvent pas entièrement être pensés a priori : ils doivent se ressentir in situ. D’où l’importance du chantier comme lieu même du tâtonnement et du choix dans l’harmonie». En pensant l’initiative artisanale ou industrielle comme démarche du projet, la mono-matière n’exclut pas la réflexion du chantier et sa mise en œuvre mais la requiert. Associant les questions structurelles et ornementales, le processus de conception et de fabrication, la mono-matière est une empreinte constructive. Chaque matériau recèle un message. La matière fige dans son épaisseur une mémoire du chantier. L’architecture présente et représente la mémoire des matériaux, et des matériaux de la mémoire.
26
Technique d’assemblage et processus de composition
M
27
odels
Matière & structure
Megastructure, Expression des systemes constructifs
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Profil détaillé fr.linkedin.com/in/gaellelouyot Portfolio complet, mémoires et PFE http://issuu.com/gaellelouyot Gaëlle Louyot Rés. Bel Air, esc.1, 8 rue de Verdun, 94500 Champigny s/marne 06.98.65.11.36 glouyot.archi@gmail.com