Diane Desmarais "La légende de l'endurance" - Galerie Saint-Dizier

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D IANE D ESMARAIS

PRODUCTEUR

/

PRODUCER

Brian Brisson

Emmanuel Gernigon

COORDINATION

CALIBRATION

Emmanuel Gernigon

TEXTE /

Alain Plamondon , Lacerte Communications

TOUS DROITS

TEXT

Jeanine Laskar, Robert Bernier

GRAPHISME / GRAPHIC

PHOTOGRAPHIE / PHOTOGRAPHY

RÉSERVÉS

/ ALL

RIGHTS RESERVED

© Galerie Saint-Dizier © Diane Desmarais

DESIGN

Tanja Schiemann, Lacerte Communications

ÉDITION / EDITION groupe A2 inc.

TRADUCTION / TRANSLATION Katherine Baker

DÉPÔT

LÉGAL

2008 / LEGAL DEPOSIT 2008

Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN 978-2-923557-31-1 Imprimé au Canada / Printed in Canada

LA

LÉGENDE DE L’ENDURANCE



D IANE D ESMARAIS LA

LÉGENDE DE L’ENDURANCE


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Diane Desmarais L e

vent des dunes

La conscience, la perception, la présence et l’absence, tout ce qui fait ce que nous sommes, ou l’idée que nous nous en faisons, se révèle à nous-même par ces états. Des états qui oscillent entre l’imaginaire et ce que l’on nomme, sans trop jamais avoir vraiment réussi à la définir, la réalité. Nos errances partagent cette même incertitude, se balançant entre ce qui est et ce qui sera, ce qui a été et aurait pu être, entre le vide et le plein, l’infini et le fini, la présence et l’absence. Être ou ne pas être… L’artiste peintre Diane Desmarais nourrit sa peinture depuis toujours avec ses errances. Ses voyages intérieurs comme ceux qu’elle effectue dans la réalité physique. Il faut savoir que chez elle les deux se fondent et ne forment qu’une seule et même entité. Un tout indissociable formé par la complicité ténue entre l’imaginaire et le réel. Une quête, quoi. Sa quête. Le grand Graal pour Diane Desmarais, sa recherche de sens, ce sens caché des choses et de la vie, se fait par son plongeon perpétuel dans les abîmes du sentiment amoureux. L’insondable légèreté de l’être visité et revisité à chaque fois qu’elle peint sur la toile. Son but? Peut-être vouloir arriver à toucher l’infini, même si ne l’effleurer, au bout du compte, la rendrait satisfaite. Comment? Par ses errances, bien que celles-ci ne soient que le véhicule. Et l’outil? L’exaltation du corps, comme si l’univers entrait en expansion un peu plus à chaque orgasme. En effet, l’érotisme constitue une dimension importante dans son œuvre. Toujours présent, parfois sous-jacent et parfois aussi particulièrement explicite. Tout dépend du regard que portera le spectateur sur son œuvre. Une œuvre multidimensionnelle, pourrait-on dire, par sa capacité à se muter, à emprunter plusieurs directions, quoiqu’il existe bel et bien une direction d’ensemble. Sa toute dernière production, celle qui est présentée cet automne à la Galerie Saint-Dizier, s’inspire des Îles-de-la-Madeleine, où elle a vécu près d’un an, au fait, jusqu’en juin dernier. Et ce que l’amateur et le collectionneur connaissent peu ou pas du tout au sujet de la démarche de Diane Desmarais, c’est qu’elle aime travailler en série et d’une manière somme toute plutôt conceptuelle. De fait, je crois que nous gagnerions justement à connaître sa démarche et son cheminement créatif, car, comme le dit si bien, je crois, un vieux proverbe irlandais, l’important n’est pas tellement le but, mais le chemin qui y mène. Et quel est son chemin? Je ne vous étonnerai pas si je vous parle en tout premier lieu de l’errance. Ici, il faudrait même prendre le mot au premier degré. Partie pour quelques jours, et sans idée précise, quelque part vers la Gaspésie, le hasard l’aura menée comme le vent du large sur les dunes des Îles-de-la-Madeleine. Une fois arrivée à destination, elle décide de s’installer. L’aventure durera une année entière ou presque, d’août à juin. Elle y contemple une terre qui ressemble à un navire, des gens avec le sens du partage et de l’amitié, une nature splendide, sauvage, aussi magnifique qu’effrayante. Elle découvre de nouvelles errances intérieures animées par Madeleine, la reine des îles, la maîtresse de son imaginaire. Diane Desmarais travaille alors sa peinture comme une longue suite lascive où s’entremêlent la réalité et la fiction, l’imaginaire et le réel. Chaque toile est une histoire. Les éléments qui composent chacune de ses toiles n’ont rien de gratuit. Tout est là pour une raison précise, le symbole n’a ici rien d’accidentel. Comme si elle transcrivait un code sur la toile. Une codification personnelle certes, mais aussi universelle, bien que, selon les connaissances que vous aurez de l’artiste, de son cheminement et de sa vie, vous verrez ou ne verrez pas certains signes. Mais assurément vous verrez toujours quelque chose ! Chaque peinture est une partie d’un tout, mais peut très bien être lue seule, qui se complète dans les autres, mais les impératifs de l’accrochage dans un lieu d’exposition ne permette pas une installation linéaire qui se révélerait trop arbitraire et somme toute plutôt inefficace, si l’on songe à l’esthétisme de la présentation, sans oublier que cela imposerait à outrance une lecture unique. La beauté de l’art n’est-elle pas aussi de passer le relais à l’imaginaire de l’autre. N’est-ce pas? N’empêche que vous pouvez vous amuser à composer votre propre itinéraire, d’autant plus que l’approche ludique de l’artiste se prête à merveille à un tel exercice. Certaines œuvres de l’artiste sont surprenantes. Je pense à Comme un trèfle dans le noroît et Depuis le temps que tu rêves d’un voyage en bateau, des tableaux inhabituels, étonnants. Dans le cas du premier, la tension dramatique est palpable par une écriture à fleur de peau, fébrile. Pour ce qui est du deuxième, la composition et la manière d’inscrire les éléments dans l’espace pictural à travers une perspective à la fois plongeante et tronquée demeure sans précédent dans la production de l’artiste. De plus, ce tableau est le point de départ de la série, celui par lequel tout arrive… Le travail de Diane Desmarais est méticuleux. Elle tient un journal de bord qui témoigne des différentes étapes de la création de la série sur les Îles-de-la-Madeleine. Textes, poèmes, esquisses précises, tout le chemin parcouru est minutieusement répertorié, un peu à l’image d’Hansel et Gretel, qui, pour ne pas se perdre dans la forêt, tracent leur chemin avec de petits cailloux blancs. Le journal de bord de l’artiste sert également de livre d’or lors des vernissages des œuvres de cette série. Les visiteurs de l’exposition sont invités à y inscrire leurs pensées et leurs réflexions. L’invitation de Diane Desmarais est multiple. Nous sommes conviés en premier lieu à partager son errance, puis à consigner la nôtre. Pour le reste, toutes les portes sont ouvertes. À nous de les franchir.

L E V E N T D E S D U N E S par Robert Bernier 2|


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Diane Desmarais W i n d s w e p t

Dunes

Consciousness, perception, presence and absence, everything that makes up what we are, or the idea we make of it, reveals itself to ourselves through these states. States which oscillate between the imaginary and what we call reality, without ever really being able to put our finger on it. Our roamings share this same uncertainty, wavering between what is and what will be, what was and what could have been, between emptiness and fullness, the infinite and the finite, presence and absence. To be or not to be… Diane Desmarais’s roamings have always fed her art. Her inner roamings as well as her physical ones. For her, the two merge together to form a single entity. An indivisible whole formed by the subtle complicity between reality and imagination. A quest, no less. Her quest. Diane Desmarais carrys out her pursuit ofthe Holy Grail, the hidden meaning of things and of life, through her perpetual plunging into the depths of the feeling of love. The unfathomable lightness of being visited and revisited each time she paints on canvas. Her purpose? Perhaps to be able to touch infinity, even if merely skimming it would satisfy her. How? Through her roamings, even if they are only the vehicle. And the tool?Exaltation of the body, as if the universe were to exand a little more with each orgasm. Erotism is an important element in her work. Always present, sometimes beneath the surface and sometimes also particularly explicit. It all depends on how the viewer looks at the work. A multidimensional work, we could say, through its capacity to change, to take a number of directions, although the existence of an overall direction is very obvious. Her latest production, presented this fall at Galerie Saint-Dizier in Montreal, is inspired by the Îles-de-la-Madeleine where she lived for about a year, until last June. And what art lovers and collectors know very little, if at all, is that Diane Desmarais likes to work in series in keeping with a given concept, all things considered. I feel that we would gain precisely by knowing about her approach and creative development, because as, I believe, an old Irish saying puts it so well, it’s not the destination, but the journey that counts. What is her journey? I will not surprise you if I speak first of all about her roaming. Here the word should be taken at face value. A while ago she left for a few days, without a precise destination, somewhere towards the Gaspé peninsula, then chance, like the wind, blew her to the dunes of the Îles-de-la-Madeleine. Once she arrived there, she decided to stay. The adventure lasted almost a year, from August to June. What she saw was a land which resembled a ship, people with a strong sense of friendship and sharing, a splendid, wild natural environment, as beautiful as it was frightening. She discovered new inner roamings inspired by Madeleine, the queen of the islands, the mistress of her imagination. Diane Desmarais worked on her paintings as a long sensuous continuum in which reality and fiction, real and imaginary worlds, became intermingled. Each painting is a (his)story. The elements making up each of her paintings are carefully thought out. Everything is there for a specific reason, symbols do not appear by chance. As if she were transcribing a code on the canvas. A personal code, certainly, but also a universal code, although, depending on what you know about the artist, her life and development, you will see or not see certain signs. But, one thing is certain, you will always see something! Each painting is part of a whole, but can also be interpreted separately. It complements and is complemented by the others.However, the constraints of hanging the paintings in an exhibition do not allow for a linear installation which would be too arbitrary and, when all is said and done, quite ineffective, if we consider the aesthetics of the presentation, not to mention the single interpretation that would be imposed. The beauty of art, does it not also reside in handing over the baton to another person’s imagination? All the same, you can have fun drawing up your own itinerary; the artist’s playful approach lends itself to this beautifully. Some of the artist’s paintings are surprising. I am thinking of Comme un trèfle dans le noroît and Depuis le temps que tu rêves d’un voyage en bateau, unusual, astonishing works. In the first, the dramatic tension is tangible with a feverish, hypersensitive style. In the second, the composition and the way in which the elements are entered in the pictorial space through a perspective which is at the same time plunging and truncated remain unprecedented in the artist’s production. Moreover, this painting is the starting point of the series, that through which everything happens… Diane Desmarais’s work is meticulous. She keeps a record of the various stages in the creation of the series on the Îles-de-la-Madeleine. Texts, poems, precise sketches, the whole road travelled is painstakingly catalogued, a little like Hansel and Gretel marking their path with white pebbles so that they do not get lost in the forest. Whenever the paintings in this series are launched, the artist’s log book is also used as a guest book for visitors to write down their thoughts and reflections. Diane Desmarais’s invitation is multifaceted. We are first of all called on to share her journey, then to record our own. For the rest, all doors remain open. We must pass through them. W I N D S W E P T D U N E S by Robert Bernier |3


L A LÉGENDE DE L’ENDURANCE… D’UN BIEN DÉDIÉ DES YEUX DE L’ÂME Un second sens Plus profond Que mon sens premier… Qui tourna nos regards Vers le point où nous nous sommes attachées… À contre-JOUR Je me suis mise à genou en terre et je me suis penchée… Sur la manificence terrestre de Madeleine… Oh! Merveille, Merveille Madeleine, nous pouvons nous promettre un beau couchant sur la mer… peut-être encore ce soir sur ta Mer Madeleine L’incontournable de lui parler Ce plaisir de danser, De la découvrir, de l’inventer…. Les jambes en l’air dans les fleurs bleues, Madeleine, Oh! Madeleine, farouche et fière, ta lenteur est grouillante à venir… Madeleine savait vivre la gestation de l’intérieur… ‘Il y a ici un rythme dans la lenteur dans tout ce qui est en train de se faire… Il n’y avait pas 2 îles qui avaient la même dimension, ni la même écologie ni un peuplement identique… mais toutes étaient inter reliées et interdépendantes….’ A l’aube d’un étrange jour dans toute sa beauté, Madeleine émergea de l’océan… accompagnée d’un saut d’un air triomphant d’une baleine blanche sortant brusquement de la mer qui marqua une certaine joie et fierté dans nos c?urs.

(THE LEGEND OF ENDURANCE… OF A BELONGING DEDICATED TO THE EYES OF THE SOUL) A second meaning Deeper Than my first meaning… Turning our eyes Towards the point where we are attached Against the DAYLIGHT I knelt down on the ground and bent over… Madeleine’s earthly magnificence… Oh! Marvel, Marvel Madeleine, we can afford a wonderful sunset on the ocean… perhaps again this evening on your Ocean Madeleine The inescapability of speaking to her This pleasure of dancing, Of discovering her, of inventing her… Legs in the air among the blue flowers, Madeleine, Oh! Madeleine, proud and wild, your slowness is eager (OU : squirming) to come… Madeleine knows how to experience gestation from the interior… “Here there is a rhythm in the slowness of everything being done… No two islands had the same size, environment (OU : ecology) or population… but all of them were interconnected and interdependent.…” At the dawn of a strange day, in all her beauty, Madeleine emerged from the ocean… accompanied by the triumphant leap of a white whale, suddenly leaving the water, marking a certain joy and pride in our hearts.

Madeleine nous aurait recueillies et remises entre les mains bienveillantes de ses îles…

Madeleine is said to have taken us and placed us in the benevolent hands of her islands…

Quand sa forme toute blanche émergea à l’horizon Voilée dans la lumière d’un matin… Presque transparente….

When her pure white form appeared on the horizon Veiled in the light of a morning… Almost transparent…

Elle s’ouvra à nous sans restriction….. depuis ce Vacancier … où nous nous envolâmes dans ses bras… Dans un Univers où nous pourrons éperdument nous fier!

She freely opened up to us…. Beginning with this Vacationer… where we flew away in her arms… In a Universe where we can have total trust!

[…]

[…]

L A L É G E N D E D E L ’ E N D U R A N C E par Jeanine Laskar

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DEPUIS LE TEMPS QUE TU RÊVES D’UN VOYAGE EN BÂTEAU | Huile sur toile / Oil on canvas, 48 x 60 po/in. |5


EVERYTIME TWO FOOLS COLIDE | Huile sur toile / Oil on canvas, 40 x 50 po/in. 6|


LÀ OU NOS CORPS JOUÂ LE RÔLE DE TROUBLE-FÊTE | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 60 po/in. |7


COMME UN TRÉFLE DANS LE NOROÎT | Huile sur toile / Oil on canvas, 24 x 30 po/in. 8|


AVEUGLES AU MILIEU DE LA LUMIÈRE | Huile sur toile / Oil on canvas, 48 x 48 po/in. |9


SA CHAMBRE D’ESPÈRES | Huile sur toile / Oil on canvas, 44 x 48 po/in. 10 |


DOUCEUR SABOTÉE…À QUELQUE DESTIN TRAGIQUE | Huile sur toile / Oil on canvas, 36 x 48 po/in. | 11


SOUMIS AU MAÎTRE DES VENTS ÉOLE | Huile sur toile / Oil on canvas, 36 x 30 po/in. 12 |


MADELEINE EST UNE MER DONT LA FEMME EST LA RIVE | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 30 po/in. | 13


LA CARGAISON DU BATEAU-COUPLE | Huile sur toile / Oil on canvas, 18 x 22 po/in. 14 |


BRION – L’ENFANT PERDU DE MADELEINE | Huile sur toile / Oil on canvas, 48 x 48 po/in. | 15


QUI QUE TU SOIS, VOICI TON MAÎTRE IL L’EST….LE FUT… OU LE DOIT ÊTRE | Huile sur toile / Oil on canvas, 48 x 36 po/in. 16 |


L’EDEN DE MADELEINE | Huile sur toile / Oil on canvas, 24 x 30 po/in.

IL Y A EU DU CLAPOTIS ET ÇA VA WASHER AVEC LE VENT DEBOUT | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 36 po/in. | 17


PARDONNE MOI SI TON MESSAGE ET SI TES BAISERS J’AI DU LES FAIRE À 30 MILLES DE DISTANCE DU HAUT DU CAP-DE-L’EST | Huile sur toile / Oil on canvas, 24 x 30 po/in.

PEUT-ÊTRE QUE ÇA VA BEAUSIR – MAIS IL A ENCORE TROP DE QUEUES DE VACHES DANS LE CIEL | Huile sur toile / Oil on canvas, 18 x 22 po/in. 18 |


A L’ABRI DE CE QUI BLESSE | Huile sur toile / Oil on canvas, 22 x 18 po/in. | 19


Y VENIANT, Y MORDIANT ET Y PRENIANT | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 30 po/in. 20 |


CE N’EST PLUS QU’UN HAVRE DE SOUVENIRS RELIÉES PAR DES LACÉS DE SABLE | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 30 po/in. | 21


DANS L’EXTASE DE TON ÉLAN MADELEINE L’HORIZON A 360 DEGRÉE A FAIT LE TOUR DE NOTRE VIE | Huile sur toile / Oil on canvas, 60 x 48 po/in. 22 |


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LOURDES AMOUREUSES | Huile sur toile / Oil on canvas, 48 x 96 po/in.


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BE-BOP-A-HULA | Huile sur toile / Oil on canvas, 30 x 72 po/in.



D IANE D ESMARAIS

PRODUCTEUR

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Alain Plamondon , Lacerte Communications

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