DESMARAIS amor fati
DESMARAIS amor fati
P ar Max ime- Olivier M ou ti e r, Psych a n a ly s t e et éc r i v ai n
Le corps et sa question
Lorsqu’on a la chance de découvrir Diane Desmarais à ce stade-ci de son parcours, on est tout de suite frappé chez elle par le phénomène de l’achèvement. Une seule toile suffit à se rendre compte de ce que peut réussir une artiste qui a traversé le tourbillon du doute et de l’encombrement, pour en arriver à l’idée de l’épure. Chez Desmarais, les choix sont faits, les codes sont trouvés et les décisions sont prises. Même si cela ne s’atteint jamais facilement, on a l’impression que pour elle, tout était déjà là. Il ne reste rien des traces d’une guerre qu’elle aurait pu mener autrefois avec la peinture, ni de l’embarras des techniques ou de longues périodes de recherches perplexes. On regarde d’abord une toile, immobile, puis une deuxième, puis trois ; et enfin dix et cent. Tranquillement, on saisit le travail de la déformation des surfaces, la suppression de l’inutile. Et s’il est vrai qu’il existe des artistes qui font parler, des œuvres-chocs dont le désir est de provoquer le basculement du monde, les exercices de Diane Desmarais appellent au calme, au silence. Réduits à quelques courbes, à un minimum de couleurs pour ne pas oser dire de teintes, subtilement déclinées, toujours il est question de corps et de portraits. Presque exclusivement de nus. On tourne les pages des catalogues, et on se dit que la composition, éventuellement, touchera à sa fin, à l’épuisement de sa ressource. Mais non. Le plus surprenant est justement que non. C’est à la fois pareil et toujours neuf. Chaque fois déchargé, réduit au plus simple de ce qui fait que ça tient. Le corps humain, offert à ses différentes présentations. Un corps sans brisure, assujetti plutôt à l’exercice de l’érosion. On pourrait croire avoir tout compris, mais non. S’il est un trait de génie parmi d’autres chez Diane Desmarais, c’est qu’un champ paraît toujours s’ouvrir, infiniment, et que chaque toile qui s’ajoute nous montre qu’on a eu tort, et que d’une œuvre aussi irréprochable, on ne fait pas le tour aussi facilement qu’on le voudrait. Bien qu’il s’agisse du traitement d’une seule et même étoffe, on ne se lasse pas. Elle est dotée d’une extraordinaire habileté à ne pas se répéter, ce qui prouve l’étonnante maîtrise qu’a l’artiste de son sujet, l’évidence rare d’être à sa place et de faire ce qu’il faut pour chaque fois pousser plus loin, sans écart de conduite. Les œuvres récentes de Desmarais offrent une plus grande collection de personnages seuls, dont le regard,
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parfois, chez certains, paraît nous questionner, en tant que spectateur, nous demander quelque chose, alors que devant la prochaine scène, on a l’impression de déranger, on se sent voyeur, pas à notre place et pressé de se dérober : trop étourdi pour se sentir invité. Et quand ils sont ensemble, abandonnés à l’étreinte amoureuse, même si enlacés de très près, même si l’un sur l’autre, à se pétrir avec ardeur, leur symbiose reste impraticable. Comme si les corps étaient des murs. Il persiste une membrane dure. Impossible pour l’un d’accéder à l’intérieur de l’autre, comme si l’enveloppe du corps était de marbre, glissant et froid, d’où cette étreinte qui, bien que féroce, paraît vaine, bien que lourde, fatalement soumise au ratage. Même à plusieurs, éparpillés là où ils peuvent, même écrasés les uns contre les autres, ils paraissent seuls. Seuls mais jamais découragés. Encore fidèles à l’idée de compter sur autrui. On a certes déjà célébré le caractère archétypal des personnages de Desmarais, sensuels, libres et offerts ; leur lenteur et leur patience. Mais ne devrait-on pas également admettre la possibilité pour eux d’une tristesse, le savoir sur l’absurde, le sérieux de ceux qui ont tout vu, quasiment blasés, fatigués, ou alors carrément satisfaits d’une soif étanchée, détachés pour l’occasion des choses du réel. Il faut bien sûr s’en approcher et les goûter en vrai pour en apprécier la texture, tellement subtile, beaucoup plus riche et complexe qu’au premier coup d’œil jeté, comme le sont chaque fois les premiers regards. Pour bien apprécier l’œuvre de Diane Desmarais, il faut du temps. À elle seule, une peinture de Desmarais propose tout un monde de pureté, qui n’aurait conservé que des traits essentiels. Attentif, on peut sentir l’avancée d’un des personnages, son désir, une intention, voire une inquiétante confiance en son geste. Elle nous laisse une traduction, une représentation de la réalité qui, à bien y regarder, s’autorise d’elle-même. On reconnaît celle-ci, mais son orthographe est unique. À propos de ces toiles, il est peut-être juste de croire à une orientation du corps issue des humains des origines, à condition d’y ajouter la ligne du masque de la tragédie grecque, celle encore du théâtre nô, à la limite de la monstruosité et de ce qui fait peur aux enfants. Tentative du bouclage de l’homme à la femme, de la femme à l’homme, de la femme à la femme ou de
l’homme à l’homme, le chiffrage de Desmarais ne répartit plus les êtres humains en classes et en catégories, mais dans une dynamique différente, qu’elle tente de nous apprendre à lire. Car jamais on ne se souvient d’avoir vu des humains s’enlacer de la sorte, sauf dans les toiles de Diane Desmarais. Puis avec eux le calme, la maîtrise de la vie. Le sentiment de la terre et du vent. Même lorsqu’on y retrouve de l’eau en arrière-fond, des plages, des piscines et des saunas, c’est quand même la terre et le vent qui dominent. Difficile de dire pourquoi, peut-être à cause des tonalités, de l’ambiance, de la peau des gens. Lorsque l’occasion de rencontrer l’artiste nous est donnée, il est intéressant de l’écouter expliquer les titres, raconter la patiente histoire de chacune des toiles, les astuces et les coulisses, la mécanique émotive qu’elle a dû mettre en place afin de créer cette pose nouvelle et complexe. Jamais banale. La force du produit final est pure. Donc bien au-delà de toute explication. Passim, Dreams Which Deludes, Pass Through The Ivory Gate, My Name Is Muga and I Come To The Fore, L’énamourement refréné : les titres, chez Desmarais, semblent inutiles et superflus. Ils indiquent toutefois une exigence bien personnelle de l’artiste, quant à la possible conduite vers un pareil résultat. Mais tout discours, aussi fondé soit-il, pourra paraître dérisoire et bien à côté de ce que l’on a devant soi. Ce que Diane Desmarais nous dit de ses toiles n’est pas futile, mais rien qu’à elle. Comme une part de ce travail caché qui n’appartient qu’à son vocabulaire et dont on devra de toute façon se passer, quand elle sera repartie vers son blanc atelier, nous laissant seul avec la toile, ainsi que nous l’aurons mérité. On peut saisir que c’est indispensable pour elle, que sans tous ces fils, l’œuvre en question n’aurait pu s’élaborer en ce sens. Mais en filigrane, Desmarais nous parle d’une démarche, d’une piste ; un mythe, un prénom inventé ; l’émotion du personnage, une saisie du couple dans sa vie de couple, taillé en cette image irréprochable, l’intention de celui-ci à l’égard de celui-là, son sexe, sa sexuation, ce qu’il vient de vivre l’instant d’avant pour en arriver là, encore épris parfois du lieu d’où il vient, parfois là où il compte s’en aller, sitôt la prochaine minute écoulée. Mais rien de tout cela n’arrive à la cheville de cet impeccable sentiment de paix dont les personnages sont tous épris ; cette attente, parfois, comme à la conclusion d’un devoir accompli, pouvant se passer de réponses.
By Max ime- Olivier M ou ti e r, Psych oa n a ly s t a n d Wri te r
The Body and its Question
When we have the chance to discover Diane Desmarais at this stage of her career, we are immediately struck by what she has achieved. A single painting makes us realize the accomplishment of an artist who has gone through the upheaval of doubt and eliminating excess baggage to arrive at the blueprint. Her choices are made, the codes are found and the decisions reached. Even if this is never easy, we have the impression that for her everything was already there. No trace remains of any combat she could have had with the painting, nor of a technique or the long periods of perplexed searching. First of all we behold a painting, motionless, then a second, then a third; and finally ten and a hundred of them. Slowly, we grasp the work of deforming the surfaces, of doing away with what is unnecessary. And if it is true that certain artists provoke discussion, creating works to shake up the world, Diane Desmarais’s paintings call for calm and tranquillity. Reduced to a few curves, to a minimum of colours, or perhaps even shades becoming gradually paler, she always paints bodies and portraits. Nudes almost exclusively. As we turn the pages of the catalogues, we think that the composition will eventually come to an end, that the resource will be used up. Most surprisingly, this does not occur. There is continuity yet constant renewal in her work. Each time relieved of its excess load, reduced to its simplest expression. The human body, offered in its various presentations. A body without cracks, but subject to erosion. We could think that we have understood everything, but we have not. Here we have one of Diane Desmarais’s strokes of genius: a field always seems to open up without limits, and each painting added shows us that we were wrong, that we do not circumscribe such an impeccable work as easily as we would like. Even if the same material is treated, we never tire of it. The artist has the extraordinary ability not to repeat herself, proving her astonishing mastery over the subject, the rare evidence of being in her place and doing what is necessary to go further each time, without deviating from her path. Desmarais’s recent works offer us a larger collection of single figures, whose gaze sometimes seems to question us as viewers, asking us something, whereas in the next scene, we have the impression that we are intruding and
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we are in a hurry to slip away, too stunned to feel invited. And when there are figures together, letting themselves go in a loving embrace, even if they are very closely intertwined and even if, with one on top of the other, they are kneading each other passionately, their symbiosis remains impraticable. As if their bodies were walls. A hard membrane remains. Impossible for one of them to penetrate the other, as if the outside wrapping of the body were of marble, cold and slippery. Thus this embrace, although it is fierce, appears futile; although heavy, it appears doomed to failure. Even when there are several figures, scattered wherever they can, even crushed against each other, they appear to be alone. Alone but never discouraged. Still faithful to the idea of counting on others. The archetypal character of Desmarais’s figures, free, offering themselves, their slowness and their patience, has certainly already been praised. But should we not also acknowledge that there could be a sadness, a knowledge of the absurd, the seriousness of those who have seen everything, almost indifferent, tired or, with their thirst completely slaked, detached for the occasion from reality. Of course, we must approach these figures and relish them fully to appreciate their texture, so subtle, much richer and more complex than when we first look at them, as is always the case when we look at a painting for the first time. To fully appreciate Diane Desmarais’s work, time is necessary. By itself, a painting by Diane Desmarais proposes a whole world of purity in which only basic features are preserved. Attentive, we can feel the advance of one of the figures, its desire, an intention, and even a disconcerting trust in its movement. The artist leaves us a translation, a representation of reality which, on thinking it over, is authorized by her and her alone. Although it is recognized, its spelling is unique. Concerning these paintings, it is perhaps right to believe in an orientation of the body emanating from the original humans, provided that the line of the mask in Greek tragedy is added, or the mask used in Nô theatre, at the limit of monstrosity and what is frightening to children. An attempt to unite man with woman, woman with man, woman with woman or man with man, Desmarais’s code
no longer divides human beings into classes or categories, but, using a different dynamics, it tries to teach us how to interpret. For never, in our collective memory, have we seen humans embracing each other that way, except in Diane Desmarais’s paintings. Then with them calmness, mastery over life. A feeling of earth and wind. Even when there is water in the background, beaches, swimming pools and saunas, earth and wind still predominate. It is hard to say why, perhaps because of the tones, the atmosphere, the people’s skin. When we have the opportunity to meet the artist, it is interesting to listen to her explaining the titles, narrating the patient story of each painting, telling us about the tricks of the trade, what goes on behind the scenes, and the emotional mechanics she must bring into play to create this new, complex pose. Never commonplace. The strength of the finished product is pure. Well beyond any explanation. Passim, Dreams Which Deludes, Pass Through The Ivory Gate, My Name Is Muga and I Come To The Fore, L’énamourement refréné:Desmarais’s titles seem superfluous; however, they point to a very personal requirement of the artist concerning the possible path to such a result. But any rational explanation, as justified as it may be, could appear derisory and quite irrevelant to what we have before us. What Diane Desmarais tells us about her paintings is not futile, but only to her. Like part of the hidden work belonging to her vocabulary alone and which we must do without anyway, once she has returned to her white studio, leaving us with the painting, as we have deserved. We can grasp that it is indispensable to her, that, without all these threads, the work concerned could not have developed along these lines. But, beneath the surface, Desmarais tells us about an approach, a lead; a myth, an invented given name; the figure’s emotion, a snapshot of the couple in its life as a couple, carved into this irreprochable image, this one’s intent in relation with that one, its gender, its sexuality, what it just went through the minute before to reach that point, sometimes still bearing marks of its place of origin, sometimes where it plans to go once the next minute has elapsed. But none of all that in any way comes near to that perfect feeling of peace pervading all the figures; this expectation, sometimes, like when one has done one’s duty, needing no answers.
She loves and she confesses • 50 x 60 po / in
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The Triple Thread • 48 x 48 po / in P 11 Racing Pulse • 50 x 60 po / in
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The Muses Were Three Times Three • 60 x 48 po / in
amor fati Pa r / B y J ea n in e J u a n Lask a r
( amour du destin / Love of Fate )
L’artiste Desmarais est un peintre à thèmes et elle dégage de la réalité un mythe par l’image d’un état d’âme. Sa peinture rêve d’un lieu ou elle-même sera libre d’expression.
Le monde fantastique de Desmarais, c’est le pays qui lui ressemble, le monde sous le signe de l’imaginaire souverainement sensuel et réel. Par cette exposition, AMOR FATI ou l’amour du destin, l’artiste Desmarais se complaît au pur chant des formes et de l’essence même de l’expérience-flux, source d’énergie psychique de Muga, esprit pur, enraciné dans la mer qui prendra jour, dévorant la sensibilité et l’imagination de ses personnages pour changer le sens et l’enjeu de leurs destinées. À travers le renouveau d’un mythe qui s’élève et se définit comme une grande fresque, un réveil dans un songe effacé, où l’onde et murmure de Muga resteront dans le doux rayon de l’astre du mystère de l’amour du destin, permettant à l’expérience optimale de se produire, la notion du temps change et la vie devient enfin ce qu’elle doit être.
Her painting dreams of a place where she herself will be free of expression. The fantasy world of Diane Desmarais is the world that resembles her, the infinite world of the imaginary, supremely sensuous and real. With this exhibition, AMOR FATI or Love of Fate, Diane Desmarais manifests in pure lyrical imagery the very essence and vital flow of Muga, a psychic energy of a pure spirit that emerges from the sea and comes to the fore to devour the sensitivity and imagination of her characters in order to change the meaning and stakes of their destinies. Through the renewal of a myth that rises and defines itself as a large fresco, an awakening in an erased dream, where the vibrations and murmurs of Muga will remain in the soft ray of the universal mystery of Amor Fati, allowing the optimal experience to occur, the notion of time changes and life finally becomes what it is meant to be.
Tout en elle devient symbole, signe de l’au-delà, un monde révélé, celui où l’esprit trouve sa propre essence dans un lyrisme qui murmure et transcende l’incarnation romantique du désir de liberté, du pouvoir des esprits et la précarité du destin. L’amour du destin à aimer l’inévitable.
Everything in it becomes a symbol, a sign of the beyond, a world revealed, that in which the spirit finds its own essence in a lyricism which murmurs and transcends the romantic incarnation of the wish for freedom, of the power of spirits and the precarity of fate. The love of fate, loving the inevitable.
Dans un lyrisme de passion, qui illustre l’attrait du merveilleux, Desmarais est susceptible de donner un sens à la totalité du monde dans la conquête du rêve. Elle tente de restaurer dans cette exposition l’harmonie entre l’homme et la nature, et les richesses de la vie intérieure.
In a lyricism of passion illustrating the attraction of the supernatural, Diane Desmarais will likely give meaning to the whole world in the conquest of dreams. In this exhibition she strives to restore harmony between man and nature, and the riches of the inner life.
Dans les états psychiques les plus obscurs et les plus ténus, Desmarais quête l’amor fati, qui s’opère suivant diverses tendances par la confrontation, l’expression, l’affirmation, l’exploration de l’inconscient.
In the most tenuous and obscure psychic states, Diane Desmarais is seeking Amor Fati in ways that follow various tendancies through confrontation, expression, affirmation and exploration of the subconscious.
À travers le pouvoir du rêve, puissance d’évocation qui ouvre des domaines inexplorés et donne naissance à un voyage vers ailleurs, elle poussera l’exaltation de ses personnages jusque dans ses extrêmes.
Through the power of dreams, a power of evocation opening up unexplored areas and giving rise to a journey towards elsewhere, she will push the exaltation of her figures to its extreme limits.
Tout le temps où l’on ne rêve pas, Desmarais semble nous le rappeler, est du temps perdu pour l’évolution de l’humanité.
The time we do not spend dreaming, Desmarais seems to remind us, is time lost for the evolution of humanity.
My Name Is Muga and I Come to The Fore • 60 X 48 in / po
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The artist Diane Desmarais is a theme painter who invokes a “fantastic” metaphor of reality, a legend through the images of her own psychic and spiritual state.
Mickle Water Goes By The Miller When One Sleeps • 48 x 60 po / in
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L’énamourement refréné • 48 x 48 po / in
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Sunday Times • 36 x 72 po / in
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Best Not to Swap Horses in Mainstream • 36 x 30 po / in P 23 Blue Birds • 36 x 48 po / in
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Rien de tout cela Ni l’éclat du lustre Ni les charmes des artifices Ne constitue ma lumière propre • 48 x 48 po / in P 25 Dreams Which Deludes, Pass Through The Ivory Gate • 36 x 60 po / in
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Pink by Me • 48 x 48 po / in P 27 Both of Us Were Both • 48 x 48 po / in
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Spirit Lounging • 36 x 72 po / in
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Clean Slate • 48 x 36 po / in P 31 Boys Wearing White Bathing Caps • 50 x 60 po / in
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Passim • 36 x 48 po / in
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Eden bleu.
Pa r / By Je a n- Leo Gros , Écri vain / Wr it er
Il est un jardin qui resplendit au milieu du paradis, c’est l’Eden bleu de Diane Desmarais. Ces couples enlacés qui ne font plus qu’un nous ressuscitent le moment suspendu où l’homme était heureux, était uni, était UN. Les tableaux de Diane Desmarais nous replongent dans les profondeurs de notre être. Ils évoquent aussi un idéal, Une promesse D’un lieu tout proche Où le luxe, le calme et la volupté sont palpables. Il n’y a qu’à franchir le pas. Le pas de deux.
Dulce est desipere in loco • 30 x 30 po / in P 35 True Blue Will Never Be Stained • 60 x 36 po / in
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May The Road Rise to Meet Your Feet and May The Wind Always be at Your Back • 48 x 96 po / in
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Truth is Not Afraid on Time Testing • 30 x 30 po / in P 39 The Island of The Moon • 36 x 48 po / in
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Crestfallen • 24 x 30 po / in P 41 Modus Viventi • 60 x 50 po / in
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EXPOSITIONS / EXHIBITIONS 1979 - 2006
Na is s a n c e / B i rth 1 9 4 6 , Hu ll, Qu é b e c
Diane Desmarais
1979
Les gens de la famille « O »
1980
Sunday Times
1981
Le Prêt-à-porter du nouveau printemps
1982
Nude Mannerisms
1983
Le bruit qui court
1984
Clearing the way for Antigone
1985
Ride with Tide
1986
Le silence interrompu
1987
The Lair of the quiet Lips ou l’ange exterminateur
1989
Romance Gitan
1991
How to get lost when you don’t want to be found
1995
De l’oubli de l’aveu, n’a point su dire… je t’aime
1996
Lovers of Faith
1999
Quantum Leap of Faith Volet I : The journey of the sands Volet II : What goes around comes around Volet III : Baebes in the woods
1999
Mamy ny aina ( Que la vie est douce )
1999
Quero ( aimer et chercher )
2000 Je suis ton lion, ton oiseau, ta boucle de cheveux, ton pêché 2001
Car je cherche le vide et le noir et le nu
2003 Longing and Belonging 2006 Amor Fati
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...and I say to myself What a Wonderful World ! • 60 x 84 po / in
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Je suis ce que tu ne cherches pas • 48 x 36 po / in
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Les œuvres présentées sont des huiles sur toile. All paintings are oil on canvas. PRODUCTION
Brian Brisson COORDINATION
Julie Parenteau TEXTES / TEXTS
Maxime-Olivier Moutier Jeanine Juan Laskar Jean-Leo Gros TRADUCTION / TRANSLATION
Katherine Baker RÉVISION FRANÇAISE / FRENCH REVISION
Françoise Beaulieu PHOTOGRAPHIE / PHOTOGRAPHY
Oeuvres / Works : Paul Simon Artiste / Artist : Guy Hamelin NUMÉRISATION / SCANNING
André Ferland, Lacerte Communications GRAPHISME / GRAPHIC DESIGN
Marie-Claude Quenneville, Lacerte Communications TOUS DROITS RÉSERVÉS / ALL RIGHTS RESERVED
© Desmarais Art inc. PUBLIÉ PAR / PUBLISHED BY
Groupe A2 inc. 24, rue Saint-Paul Ouest, Montréal, ( Québec ) Canada H2Y 1Y7 DÉPÔT LÉGAL / LEGAL DEPOSIT Bibliothèque nationale du Québec Quatrième trimestre 2005 / Fourth quarter 2005 ISBN 2-921585-90-1 Imprimé au Canada / Printed in Canada
DESMARAIS amor fati