On dit qu’une image vaut 1 000 mots. Nos élèves se sont obstinés de prouver que les histoires fascinantes qui se cachent derrières les photos méritent être racontées. Et aimées... « Entre rêve et réalité ». Texte rédigé et lu par Alexandru Dragus, inspiré de la photo « Thermes abandonnés du corail » de Mirella Morra ( https://soundcloud.com/gbadau/dragus-entre-reve-et-realite)
Thermes abandonnés du corail, Livourne, 27/08/2015 ©Mirella Morra
Après une journée bien fatigante, mais passionnante et pleine de l’émotion provoquée par la découverte des lieux nouveaux, je me détends en chaise longue dans le balcon de notre hôtel de Livourne. Les images des ruines des Thermes abandonnés du corail que nous venons de voir à l’occasion de notre voyage persistent encore dans ma mémoire. Où est le luxe d'antan ? Je m’endors. Je rêve. Sur les escaliers impeccablement polis menant au parc aux plantes exotiques, des femmes vêtues des robes élégantes selon la mode des années ‘30 se racontent leurs aventures, chuchotent et rient. En face du bâtiment imposant il y a des voitures anciennes dont les chauffeurs attendent patiemment les riches passagers. L'allée est bordée des fleurs parfumées qui réjouissent de leurs couleurs splendides les yeux des passants.
Deux gros chiens de race marchent lentement parmi les invités, comme s’ils voulaient s’assurer que tout est en ordre. Sur la véranda de l'immeuble, des hommes habillés du smoking assorti d'un nœud papillon,
d'autres en
uniforme militaire forment des groupes parlent
de
l’imminence de la guerre. De l'intérieur il s’entend une valse. On danse. Les serveurs se promènent parmi les invités avec des plateaux chargés de verres de champagne et des gâteaux fins. La salle de bal est éclairée d'énormes lustres en cristal. Des peintures célèbres décorent les murs et les rendent plus nobles. Les ornements des colonnes sont en or. Soudain, tout change. Une forte odeur de fumée se répand partout. Des flammes s’élèvent et les murs deviennent bientôt gris. Je suis terrifié et je cours. Je recherche les traces de luxe de jadis et je ne comprends pas où il a disparu. Je me réveille plein de tristesse. Je reviens aux Thermes. J'espère retrouver la beauté rêvée. Je cours dans les escaliers poussiéreux. Les portes sont grandes ouvertes, certaines aux vitres cassés. La salle de bal est vide, noircie. Les ornements des murs ne se voient plus. Les lustres non plus. Je suis perplexe. Je cherche sur Internet l'histoire de ce lieu. Je la lis et je me rends compte que j’avais remonté au passé grâce à mon rêve. Pour quelques instants, j’avais vécu à cette époque lumineuse. Comme il est triste d'ouvrir les yeux et de voir la réalité d'aujourd'hui ... En partant, je regarde les escaliers extérieurs. Je pense que peut-être un Cendrillon a perdu sa pantoufle de bal sur ces escaliers ... Et cette véranda délabrée a été, qui sait, le témoin des discussions secrètes qui auraient pu changer le cours de l'histoire ... Je laisse derrière les arbres nus et l’ allée pleine de leurs feuilles sèches. Tout passe, mais ...je sais dès maintenant ce que je veux faire dans la vie. Je veux devenir architecte. Pour avoir le pouvoir et les connaissances de faire et de défaire. De pouvoir tout restaurer et de reconstruire ce qui cet endroit a été jadis.
« La mer en hiver ». Texte rédigé et lu par Adina Neamţu, inspiré de la photo homonyme de Patrizia Ward : https://soundcloud.com/gbadau/neamtu-la-mer-en-hiver
Chaque matin, je regardais fascinée la mer blanche qui s’étendait en face de notre cabane et nous offrait un très beau panorama. Je n’avais jamais vu de nuages si intéressants comme ceux-là. Comme une dentelle de vapeurs, ils se mélangeaient vertigineusement et se transformaient en formes étranges. Tout le paysage émanait de la joie et de l'optimisme. Si l’on écoutait attentivement, on pouvait sentir la brise et une forte envie de danser avec les flocons de neige qui venaient de commencer à tomber. Ils étaient comme des larmes célestes qui donnaient l'impression que le ciel se confondait avec la mer et formait une cascade étincelante. Pour ne pas manquer la belle vue matinale, je suis partie tôt de chez moi. Malgré les paupières désobéissantes qui avaient encore la tendance de rester fermées, une fois arrivée sur la plage j’ai été charmée par le paysage. Des fantasmes semblaient prendre contour sur la vaste étendue marine. L'odeur d’eau salée me piquait les narines et le jeu des vagues frappant les rochers complétait la scène magique dont j’étais devenue spectatrice. Tout en ignorant le froid du matin, j’ai sorti la caméra et j’ai commencé à prendre quelques photos en attendant que les rayons du soleil fassent leur apparition de l'obscurité. Et l’attente a mérité : une boule de feu a libéré ses bras dorés en éclairant tout le ciel et en m’invitant à participer à la joie de la matinée. Peu après, les cris des mouettes sont venus m’offrir un concert spécial.
J’avais eu de la chance. Je savais bien que quelque chose de si simple, si naturel et pourtant plein de magie avait lieu tous les matins là où la mer, libre et fascinante, embrassait le ciel... Pourtant, j’avais l’impression que le spectacle auquel j’avais assisté avait été mis en scène pour moi. Assise sur un rocher, j’ai regardé avec enchantement les photos que j’avais prises. Une nouvelle journée commençait !
« Une partie d’échecs avec le destin ». Texte rédigé et lu par Alexandru Râza, inspiré de la photo « Terrasse sur la mer » d’Alice Agostini et Giulia Barbieri ( https://soundcloud.com/gbadau/raza-une-partie-echecs-avec-le-destin)
Terrasse sur la mer ©Alice Agostini et Giulia Barbieri, 03/11/2015, Terrasse Mascagni de Livorno
J’accepte le défi…Une partie d’échecs avec le destin. Le gagnant aura le droit de rester au bord, debout, maître des vagues et de la nature. Le jeu sera dur sur cette table étrange placée entre la mer et la terre. C’est comme ça que je suis entré dans mon rêve. Le lit est devenu la scène et le témoin de ma nuit tourmentée. J’avance difficilement sur le chemin enveloppé dans un nuage épais de poussière argentée. Je me dirige vers le lieu annoncé de la compétition. Me voilà à l’endroit de la terrible confrontation, la terrasse de Livorne. Les vagues, le vent et la terre semblent s’être alliés contre moi. Plus l’espace diminue, plus je me transforme en
géant. La lutte commence. La terre et ses profondeurs sont contre moi (si peureux, si peu expérimenté). Mais le soleil et la lune sont avec moi et me soutiennent. Un mouvement, un glissement. Un deuxième mouvement, une révolte. Un troisième, puis la chute. Je me retrouve par terre, blessé, mais vivant. Autour de moi la nuit et la lune, le jour et le soleil. Un son inconnu, de plus en plus fort et de plus en plus proche me frappe les oreilles. Tuuut...tuuut…tuuut. Quand j’ouvre les yeux, la table d’échecs est disparue. Je suis dans ma chambre et les mots si familiers de maman me réveillent complètement : « Dépêche-toi, il est tard ! ». Au petit déjeuner nous bavardons, nous rions et faisons des projets pour le week-end. Tout d’un coup, une phrase-surprise tombe entre nous. « Ce soir nous serons à l’aéroport. Livorne nous attend, nous y passerons une semaine de vacances. C’est notre cadeau pour toi ! ». Je sens des transpirations froides et je n’ai plus envie de manger. « Lettre à une amie ». Texte rédigé et lu par Carla Pitea, inspiré de la photo « Terrasse Mascagni » de Vittoria Fulceri ( https://soundcloud.com/gbadau/pitea-lettre-a-une-amie)
Terrasse Mascagni, Livourne, 4/11/15 © Vittoria Fulceri
Ma chère, tu sais que je fais partie cette année de l’équipe d’un projet eTwinning déroulé en partenariat avec un lycée de Livourne. Ce week-end, en regardant la collection de photos de nos collègues italiens, j’ai découvert une image dont je suis tout de suite tombée amoureuse. La première fois que je l’ai vue, j’ai pensé qu’une promenade dans ce lieu magnifique serait un don du ciel, peu importe à quel moment elle serait faite : un soir chaud de printemps, l’un d’été, au coucher de soleil ou à l'aube. Vittoria Fulceri est vraiment chanceuse de pouvoir s’y promener à son gré l’appareil photo à la main !
Le panorama donne un superbe sentiment de sérénité et de paix de l’esprit et la vue sur la mer est un élément très important qui rend cet endroit mille fois plus beau. Tu sais que la terrasse est pavée de carreaux noirs et blancs, disposés sous la forme d’un damier ? Imagine, elle est entourée de palmiers et de jardins. Les réverbères offrent à l’endroit un plus d’élégance. Les bâtiments environnants jouent un rôle important dans l’harmonie du lieu. J’aimerais bien pouvoir regarder cette partie de la ville de ma fenêtre. Pour le moment, je me contente à inventer les histoires de vie des gens détendus qui se promènent seuls ou accompagnés par leurs amis et admirent ce paysage romantique. Je souhaite qu'un jour je fasse moi-même une balade sur la superbe Terrasse Mascagni. Elle est devenu un de mes endroits préférés et je la mets en tête de la liste des lieux à visiter dans ma vie. Voilà en quelques mots ce que j’ai voulu partager avec toi, j’espère avoir réussi à éveiller ton intérêt pour Livourne. A l’espoir d’avoir de tes nouvelles, je t’embrasse fortement. « Un jour au Castello Sonnino ». Texte rédigé et lu par Ioana Bogdan, inspiré de la photo Le château de Sydney Sonnino, de Matilde Gori
Le château de Sydney Sonnino, Romito (Livourne), 22/08/2015 © Matilde Gori
Le silence et la clarté de la mer, tels qu’ils se voient dans cette photo, me font penser aux couleurs mises par un peintre sur sa toile, mais aussi à mes vacances passées au bord de la Mer Noir, dans mon pays. C’est pour la première fois que je passe un séjour en Italie. Un cadeau de mes parents. Assise sur le sable fin, je regarde le ciel et la mer. Les deux étendues bleues qui m’ont toujours fascinée. Je me sens comme dans un paysage de conte ancien. D’autant plus que je vois au loin le Château Sonnino, ce château qui surplombe deux plages, connues autrefois
comme des repaires de pirates, mais qui sont aujourd'hui parfaites pour passer des vacances. Il est situé à 13 kilomètres au sud de Livourne, à ce que je sache. Je me propose de le visiter le lendemain. Je pars à l’aube. J’ai un peu le coeur serré car je sais que l’ancien propriétaire du château, Sidney Sonnino, un homme d'État italien, est enterré dans une tombe creusée dans la falaise sous le château. Comme il aurait aimé son château s’il n’a voulu le quitter ni après sa mort ! Pour visiter le château, il faut avoir une réservation, or je ne l’ai pas. Je me promène le long des murs. Je croise un personnage bizarre, habillé comme un majordome d’autrefois. « Un acteur », me dis-je. Il me propose une visite gratuite du château. « Vous êtes la première touriste d’aujourd’hui », me dit-il en devinant mon inquiétude. Nous arrivons bientôt dans un beau salon où une princesse nous attend. « Une mise en scène parfaite », pense-je. Elle me raconte des histoires étranges, avec des rois et des reines, avec des sirènes qui sortent des vagues et viennent passer la nuit au château. Comme dans les films que je connais depuis que j’étais petite. Je l’écoute sagement et je me rends compte que dehors il fait sombre. « Impossible , me dis-je. Je viens d’arriver, c’était tôt le matin ». Comme si elle avait deviné ma pensée, la reine a sonné d’une petite clochette en or et le majordome a fait tout de suite son apparition. La reine lui a demandé de m’accompagner jusqu’à la sortie du château, car il faisait tard. Je trouve difficilement un taxi et je pense rentrer à l’hôtel. Mais je change d’avis, je renonce au taxi et je décide d’aller au pied. J’avance sur la plage déserte. Je ne sais pas l’heure qu’il est, j’avais oublié ma montre à l’hôtel. Je regarde éperdue les vagues. Soudain, trois jeunes filles d’une beauté ravissante font leur apparition des eaux de la mer. D’où sont-elles apparues ? L’une d’entre elle ressemble d’une façon étonnante à la reine du château. Avant que je puisse dire un mot, les filles éclatent des rires et disparaissent en battant l’air frais de leurs longues queues de sirènes avant de disparaître dans les profondeurs de la mer. Cette mer que j’aime tant, avec tous ses mystères et ses défis…
« Le Pont des Soupirs ». Texte rédigé et lu par Mădălina Rusan, inspiré de la photo
homonyme d’Andreea Serghiescu (https://soundcloud.com/gbadau/rusan-le-pont-des-soupirs)
Le Pont des Soupirs, Venise 2014 © Serghiescu Andreea
Il était une fois une jeune fille, Francesca Vanello. Elle avait 17 ans et habitait avec sa famille à Venise en Italie. Un beau jour, elle se promenait avec son chien Blanco sur un des ponts de la ville. Blanco était un chien espiègle qui adorait courir avec sa maîtresse d’un côté à l’autre du pont. Francesca n’aimait pas trop ce jeu, mais pour faire plaisir à son animal favori elle acceptait toujours d’entrer en compétition avec lui. Ce jour-là, le hasard a voulu que Blanco trouve un objet intéressant au bord du pont. Il l’a reniflé, il a fait un mauvais pas, il a glissé et il est tombé dans l’eau. Francesca a sauté tout de suite dans les eaux de la lagune pour sauver son ami. Malheureusement, la lutte a été inégale et le pauvre Blanco est mort. La fille a beaucoup souffert. Longtemps après cette tragédie, les passants qui se promenaient sur le pont voyaient une belle jeune fille sanglotant et répétant un nom, Blanco. Peu d’entre eux savaient qu’il s’agissait du chiot qui avait été pour des années son meilleur ami. (Texte rédigé par Mădălina Rusan, IXe C)
« La magie d’un parc ». Texte rédigé par Maria Ileană, inspiré de la photo « Parc du Valentino », de Denise Liut
Parc du Valentino, Torino 19 Mars 2014 © Denise Liut
« Quand l’homme se confronte avec ses faiblesses les premiers sentiments qu’il ressent sont la peur, le désespoir et le désir immense d’être ailleurs. Mais quand il découvre ses talents insoupçonnés, la curiosité comble sa raison et il est incapable de faire le pas qui le sépare de sa liberté. Dans l’obscurité de ses pensées apparaît alors un sentiment apaisant. La paix de l’âme vide, dépourvue de vie, le signe final du détachement de l’humanité». Ces mots, la jeune fille les connaissait par cœur. Ils l’avaient aidée toujours en lui remontant le moral dans les moments difficiles. Cette fois-ci, c’était différent, elle voulait tout simplement se perdre dans son inquiétude. Elle s’est levé et elle a commencé à courir. La fuite lui semblait la seule solution qui pouvait la sauver, qui pouvait la cacher de ses démons. Il y a des moments dans la vie où la chute peut être une bénédiction. Certains disent qu’en réalité elle masque une malédiction. Or, vouloir se venger contre soi-même n’est pas une malédiction ? Les forces la quittaient peu à peu. Finalement elle s’est effondrée au pied d’un chêne, son corps et son âme mendiant la paix. Elle est tombée dans un sommeil profond. En se réveillant, la jeune fille s’est rendue compte qu’elle avait rêvé. Le chêne avait disparu, elle était dans le parc, entourée de verdure. Une atmosphère paisible si rassurante qui n’avait rien de commun avec le chaos qu’elle venait de traverser.
Mais pourquoi était-elle ici à quatre heures du matin ? Une nouvelle journée commençais pour elle, pour la rivière, pour la végétation et les animaux. Elle savait que les démons avec lesquels elle avait lutté dans son rêve allaient revenir, mais elle savait qu’elle pourrait dès maintenant les accueillir avec un sourire. Calme et ferme, elle s’est levée et elle a commencé à marcher aux pas lents, pour garder au plus que possible la magie du parc dans son âme et dans son esprit, vers sa maison.
« Vue de la Terrasse Mascagni ». Texte rédigé et lu par Alexandra Giorgiu, inspiré de la photo homonyme de Marielle Pescador (https://soundcloud.com/gbadau/giorgiuvue-de-laterrasse-mascagni-a)
Parfois,
nous
voulons
tous
nous
détacher de la réalité et chercher la possibilité de vivre dans un monde fictif, sans soucis, tristesse, peine, haine, un monde où règne la joie et l’amour. Nous espérons à un monde parfait, comme celui reflété dans cette photo. Vue de la Terrasse Mascagni, 9/8/2015 © Marielle Pescador Les couleurs pastel de l'eau semblent s’unir avec le ciel et font le lien entre la nature calme et la vie agitée de l’agglomération urbaine. Comme un symbole parfait de celle dernière, une terrasse où un jus aux glaçons et une glace sont toujours bienvenus dans la saisons sèche et brûlante. Le sable fin et les parasols complètent ce tableau parfait. Très souvent, nous sommes incapables d’apprécier à leur juste valeur les dons de la vie et ce qui sont à côté de nous. Il suffit de regarder la mer, le ciel, les yeux de la personne aimée pour se rappeler les bonheurs simples de l’existence humaine. On dit que le plus beaux des mondes possibles est désert si nos chers ne sont pas là. Je pense que c’est vrai, nous
avons tous besoin de ces personnes spéciales qui rendent notre vie meilleure. Leur présence est aussi bienfaisante comme la brise qui rafraîchit les visages des touristes allongés au soleil. Parmi eux, moi, une jeune fille roumaine qui voyage seule pour la première fois de sa vie. Et qui écrit chaque jour dans son journal intime ses impressions de promeneuse solitaire.
« Le bateau solitaire ». Texte rédigé et lu par Andrada Todor, inspiré de la photo homonyme de Sally Sow (https://soundcloud.com/gbadau/todor-le-bateausolitaire )
Le Bateau Solitaire, 9/09/15, Livourne ©Sally Sow
Je regardais les bateaux venant et partant du port et je me sentais comme une étrangère. Chacun avaient ses propres soucis, mais tous se sentaient cependant libres. Des souvenirs beaux et douloureux se mélangeaient en moi. Tout avait changé dans une année. L'été n'était plus la même, ni moi, ni eux, mes amis. Nous avions grandi et nous nous étions éloignés les uns des autres. Des étrangers qui se saluent à peine quand ils se rencontrent. Perdue dans cette rêverie je me suis retrouvée sur le bateau qui nous avait servi de maison pour toute une saison.
Autrefois propre, bien animé, coloré, il était
maintenant en ruine, il était seul, sale et plein de regrets. Seul son nom s’élevait encore plein de fierté : « THUNDER ». Personne n’y était venu depuis longtemps. Et moi, je n’avais pas eu le courage d’y revenir plus tôt. Je n’ai réussi à faire qu’un pas sur le bateau, la vague des souvenirs m’a fait chanceler. J’ai avancé sur le pont et je me suis revue heureuse, bavardant avec mes amis ou m’amusant pendant les fêtes qui semblaient sans fin.
Finalement, je suis entrée dans la cabine où nous avions passé ensemble la dernière nuit de vacances. Qui aurait pu savoir que le lendemain nous ne serions plus amis? J’ai démarré le moteur et je suis partie vers nulle part. Je ne connaissais pas ma destination, mais j’étais sûre que la mer sera pour toujours mon amie loyale.
« Le spectacle ». Texte rédigé et lu par Bianca Popescu, inspiré de la photo « Le Théàtre Goldoni » de Chiara Martano (https://soundcloud.com/gbadau/popescu-le-spectacle)
Le Théàtre Goldoni, Livourne, 20/6/2015 © Chiara Martano
Vendredi, 14h30. Mon bus part vers Livourne dans une demi-heure. Je suis émue. C’est mon premier spectacle au Théâtre Goldoni… Moi, mon violon et des centaines de gens qui m’écouteront… Une fois dans le bus, j’essaie de me calmer car deux heures de voyages peuvent être très fatigantes. Je rêve. La voix stridente du contrôleur m’arrache du sommeil pour me jeter dans les bras du désespoir. J’avais manqué l’arrêt du bus et mon spectacle allait commencer 15 minutes plus tard. Même si je suis de l’autre côté de la ville, je ne veux pas renoncer. Je ne peux pas rater la meilleure occasion de montrer au monde ce que je suis capable de faire. C’est un trafic d’enfer. Je renonce à l’idée de prendre un taxi et je commence à courir. Extenuée, j’arrive à temps au théâtre et je monte sur la scène à la dernière minute. Je regarde le public en essayant de découvrir un visage familier. Il n’y en a aucun ou, en tout cas, je ne le vois pas. Je peux entendre les battements de mon cœur et je sens que je rougis fortement. Les mains tremblantes, je prends l’archet et je
caresse les cordes du violon. La salle commence à vibrer et j’ai l’impression que les spectateurs m’analysent et sentent aussi profondément que moi la fascination des sons. A la fin, ils se lèvent et m’applaudissent. Frénétiquement. Je suis comblée, j’aime goûter le succès et me voir appréciée de cette foule avide de beauté me rend si heureuse.
« Le messager de la Fée des Fleurs ». Texte rédigé et lu par Dana Muntean, inspiré de la photo « Terrasse Mascagni » de Vittoria Fulceri (https://soundcloud.com/gbadau/muntean-d-le-messager)
Terrasse Mascagni, Livourne, 4/11/15 © Vittoria Fulceri
Un jour d'été, moi et mon amie Bianca nous promenions sur la Terrasse Mascagni, quand, tout d’un coup, nous avons entendu
un bruit léger, comme un
battement d’aile. Une belle rose est tombée à nos pieds et, vers notre plus grand étonnement, elle a commencé à nous parler. Effrayée, Bianca est partie. Je suis restée sur place, émue et muette. J’ai tendu la main pour cueillir la fleur et elle m’a implorée d’une petite voix de ne pas lui rompre les feuilles et de la caresser des gestes tendres. Je ne savais pas quoi faire. Je pensais que je délire, mais la rose m'a demandé de rester calme et de ne pas avoir peur. La Fée des Fleurs, m’a-t-elle dit, l’avait envoyée parmi les habitants de Livourne pour tester leur capacité de rêver et d’accepter l’inacceptable. La récompense pour la pureté et la compassion était d’avoir pour une journée une paire d'ailes de fées. J’étais confuse, j’ai pris doucement la fleur magique et je me suis retrouvée tout de suite dans la salle immense d’un palais aux murs pleins de miroirs qui multipliaient à l’infini mon image : une jeune fille aux ailes belles et lumineuses. J’ai passé une journée entière dans un état de bonheur infini.
Je rêve de rencontrer un jour une autre fleur merveilleuse qui me fasse un tel cadeau inattendu.
« Demande en mariage au bord de la mer ». Texte rédigé et lu par Ionel Rusu, inspiré de la photo « Le coucher du soleil dans la mer » d’Isabel Santucci (https://soundcloud.com/gbadau/rusu-demande-en-mariage)
Le coucher du soleil dans la mer. Livorno, 5/6/2014. © Isabel Santucci
L’été. Cristi et Maria sont partis à la mer. Maria ne savait pas encore que cette saison serait la plus belle de sa vie. Ils sont arrivés à la destination sous une chaleur torride. Pouvoir abandonner ses bagages dans une chambre d’hôtel après un long voyage est toujours une bonne raison de se sentir satisfait. Maria était vraiment heureuse de pouvoir passer quelques jours avec son bien aimé Cristi. Les premiers jours sont vite passés grâce aux visites des lieus, aux divertissements et surtout à la beauté de la mer. Un soir, le jeune homme a préparé un dîner romantique et il a invité Maria à regarder le coucher du soleil. Il s’était proposé de lui faire une demande en mariage sur le sable fin de la plage. Il savait que Maria l’aimait et pourtant il se sentait le cœur serré. Agenouillé aux pieds de m Maria, il lui a donné une boîte minuscule à l’intérieur de laquelle il avait mis une bague superbe. La jeune fille a commencé à pleurer et elle a accepté le don précieux en disant à Cristi que c’était tout ce qu’elle voulait et que sa vie changerait dès ce jourlà. Le soir même ils ont commencé à faire des projets pour leurs noces. Chacun était sûr d’avoir trouvé le partenaire parfait.
« Un voyage inoubliable ». Texte rédigé et lu par Maria Meteş, inspiré de la photo « Un aperçu sur la mer » de Giulia Barbieri (https://soundcloud.com/gbadau/metes-un-voyageinoubliable)
Un apercu sur la mer, 3/08/2015, Livourne, ©Giulia Barbieri
La photographe s’est-elle détendue sur la plage, charmée par la chanson de la mer pleine d’écume? A-t-elle admiré le soleil, s’est-elle laissée caressée par le vent doux ? S’est-elle demandé, comme moi, qui étaient les passagers des bateaux, vagues silhouettes noires et grises qui s’éloignaient de plus en plus, portées par les vagues ? Quelqu’un frappe à la porte et m’arrache de ma rêverie. C’est ma meilleure amie. Elle me propose un voyage en Italie, avec sa famille. « Tout est déjà réglé entre nos parents. Ils ont voulu te faire une surprise», me dit-elle. Les jours suivants nous avons fait tous les préparatifs de départ. Le voyage en avion a été très agréable. A Livourne, nous avons connu un groupe de touristes roumains qui faisaient eux aussi le tour de l’Italie. Nous nous sommes vite liés d’amitié et nous avons visité ensemble la ville. Ce qui m’a plu le plus a été une promenade en bateau, tard le soir. J’ai été profondément impressionnée par l’image du soleil comme un ballon géant de feu plongeant dans les eaux de la mer pour se coucher. Des images de carte postale que je garderai pour toujours dans mon âme.
« La mer de l’âme ». Texte rédigé et lu par Napoleon Muntean, inspiré de la photo « La mer de Livourne » d’Aurora Tosi (https://soundcloud.com/gbadau/muntean-n-la-mer)
La mer de Livourne, 10/08/2015 ©Aurora Tosi
C’était un jour torride d’été. Après quelques heures de repos, je me suis réveillé vers 5 heures de l’après-midi, je suis sorti sur la terrasse et j’ai regardé le bleu tranquille de la mer. J’ai proposé à ma copine de dîner plus tôt que d’habitude, puis d’aller sur la plage pour profiter du calme marin et prendre un bon bain. Ainsi dit, ainsi fait. Trente minutes plus tard, nous voilà allongés sur nos chaises longues. C’est si agréable, la plage est presque déserte. Pourtant, la mer semble plus agitée que l’on avait pensé. Iulia me propose de nager ensemble jusqu’aux balises. „Celui qui gagne payera demain les glaces et les boissons”, me dit-elle en riant. J’accepte le défi, mais je lui laisse un peu d’avance. Nous avions encore quelques mètres jusqu’à la limite convenue, quand, tout d’un coup, Iulia sort un cri et disparaît dans les profondeurs de la mer. Je panique, je plonge et je la cherche désespérément. Je réussis à la saisir et je la sors sur la plage. Elle ne respire plus, je ne sais pas quoi faire. Heureusement, l’équipe de sauvetage est là. L’ambulance arrive elle aussi peu après, Iulia est prise pour être transportée à l’hôpital. Je suis l’ambulance en voiture. Le personnel de l’accueil essaie de me clamer. Les yeux en larmes, j’apprends qu’elle avait souffert un infarctus et qu’elle était dans la salle d’opération. Je pourrai la voir au salon 333, si tout va bien, me dit l’infirmière. Une longue attente commence. Trois heures plus tard, un médecin vient m’annoncer que, malheureusement, ils n’ont pas pu la sauver. Leurs regrets ne servent plus à personne. Les miens non plus. Je ne sens plus qu’une mer houleuse qui hurle dans mon âme brisée à jamais. Patrizia Ward.
« Coucher du soleil». Texte rédigé et lu par Iulia Pâclişan, inspiré de la photo «Le coucher du soleil dans la mer» de Patrizia Ward (https://soundcloud.com/gbadau/paclisancoucher-du-soleil)
Cette image me rappelle l'été où j’ai été pour la première fois à la mer. Je brûlais d’impatience de me promener au bord de la mer, d’écouter le silence qui régnait sur tout, tard le soir, de sentir la brise de la mer caressant mon visage. Les couleurs chaudes dansaient dans le ciel, comme dans la photo d’Isabel Santucci, et créaient une peinture dont la beauté me coupait le souffle. Je sentais que ce rose pâle et cet orange vibrant seraient bientôt avalés par le noir de la nuit. Je m’attendais d’une minute à l’autre que le soleil disparaisse lentement dans la mer. Le seul bruit qui pouvait être entendu était celui des vagues qui se heurtaient des roches, puis se retiraient dans le large et répétant le même procès encore et encore. J'avais essayé de prendre une photo du coucher du soleil, mais j’avais été moins chanceuse que cette jeune photographe italienne. Je n’avais pas réussi à capturer la vraie beauté de splendide peinture de la nature car la grande boule de feu avait été finalement avalé par le bleu de la mer et l’obscurité était descendue lentement sur le littoral.
«Goldoni, la dernière danse». Texte rédigé et lu par Ştefan Răzvan Cioancă, inspiré de la photo « Le Théàtre Goldoni » de Chiara Martano (https://soundcloud.com/gbadau/cioanca-goldoni-laderniere-danse)
Goldoni, la dernière danse
Le Théàtre Goldoni, Livourne, 20/6/2015 © Chiara Martano
J’y suis entré très confiant. Le théâtre semblait abandonné, mais, en fait, il cachait une histoire spéciale. Il y a longtemps, un soir froid de mars, il y avait eu lieu le spectacle de la princesse Magdalena. Elle était aussi une ballerine talentueuse qui charmait les spectateurs du théâtre chaque fois qu’elle apparaissait dans un spectacle de danse. Chacun de ses mouvements était plein de grâce et impressionnait ceux qui la regardaient. La princesse réussissait à créer toujours une atmosphère magique. Le Théâtre Goldoni semblait le cadre idéal du sentiment d’extase vécu par les spectateurs. Ce soir froid de mars, la princesse ne soupçonnait pas que quelque chose de terrible allait lui arriver. Un petit manque d’attention et elle est tombée et s’est blessée aux pieds.
Terrifié, le public n’osait plus respirer. Aucun mot ne
s’entendait plus et le silence complet n’était interrompu que par le faible soupire de douleur de la Princesse. Elle n’a plus dansé après cet accident. Les gens disent que son ombre peut être vue parfois se promenant autour du Théâtre Goldoni qu’elle n’a jamais pardonné d’avoir été l’endroit où a fini sa brillante carrière de ballerine royale.
«Le Théâtre des rêves brisés». Texte rédigé par Andrei Suciu, inspiré de la photo « Le Théàtre Goldoni » de Chiara Martano (https://soundcloud.com/gbadau/suciutheatre-desreves-brises)
Le Théâtre des rêves brisés
Le Théàtre Goldoni, Livourne, 20/6/2015 © Chiara Martano
L’histoire de ce théâtre est tragique. Mais le destin des deux amoureux séparés est encore plus tragique. On raconte que le jeune baron Von Koenigsegg qui fréquentait le Théâtre Goldoni était tombé amoureux d’une jeune fille prénommée Carla. Ils venaient des mondes différents, ils appartenaient à deux catégories sociales différentes. Lui, un aristocrate, elle une belle fille d’origine modeste, ne tenaient pas compte de ces limites de la société où ils vivaient et chacun d’entre eux voyait la perfection dans les yeux de l’autre. Un beau jour, Carla n’est plus venue au théâtre. Ni le jour d’après, ni la semaine suivante…Le baron avait le cœur serré. Il est parti à la recherche de sa bien aimée. Hélas, il a appris qu’elle était morte, heurté par un fiacre. Il ne comprenait pas pourquoi une telle injustice avait été tolérée par Dieu. Il voulait démolir le Théâtre. Il ne pouvait pas le faire en réalité, donc il l’a fait dans son âme. La tristesse est devenue sa compagne pour toute une vie.
« Le Château de Huniazi ». Texte rédigé et lu par Emma Ciurli, inspiré de la photo « Le Palais des contes » de Maria Ileană (https://audioboom.com/boos/4275874-le-chateau-de-hunianzi)
Ça c’est l’histoire du château de Huniazi. En 1754 la famille des contes Albarée y a vécu. Moi, je suis la fille du Comte Martin, je m’appelle Monique et j’ai 16 ans ; ma famille est composée de ma mère Eloise (la Comtesse), mon père Martin ( le Comte), mon frère Robert, mes grands-parents Monique et Leonard, ma tante, mon oncle et mes cinq cousins : Emma, Victoire, Maxime, Theo et Xavier. Je fais mes études à la maison avec ma tante et j’étudie le grec et le latin. La légende raconte qu’ en 1500 mon arrière grand-père le Conte Nicolas a trouvé un papier avec un plan d’un trésor. Il commence à le rechercher par tout le château et après deux années il l’a trouvé dans un passage secret, mais quand il l’a touché il est devenu dur comme du marbre. Depuis ce jour son fantôme se promène pour le château et tout le monde a peur. Un jour, je suis allée dans la vieille chambre de mon arrière grand-père et j’ai trouvé une copie du plan. J’ai commencée à chercher le trésor mais le fantôme est apparu et il m’a dit de ne pas toucher le trésor et de le détruire avec une potion magique.
Quand je l’ai détruit mon arrière grand-père est devenu de nouveau un être humain.
« Histoire enchantée ». Texte rédigé par Valentina Aliperti, inspiré de la photo « Fantaisie de couleurs » de Dana Muntean
La fantaisie est un symbole d’Alba Iulia, une ville roumaine. Il était une fois une fille de nom Abygail avec sa meilleure amie Avery qui mangeaient une tranche de pizza aux champignons avec une tarte meringuée, juste pour contrôler le régime. Elles étaient dans les bois à la recherche de champignons magiques qui donnent du bonheur. À un certain point elles trouvent un gnome qui leur donne un chaudron de pièces d'or à celui qui réussit à l'attraper. Elles pourront avoir l’argent à condition de l’attraper. Alors elles commencent à courir dans les bois après le gnome. A un certain moment Abygail tombe sur une fée nommé Nicola qui a des pouvoirs plus importants que le gnome. La fée promet d’aider les filles seulement si elles réussissent à extraire une épée d’un rocher. Les filles réussissent grâce à une fleur rouge, parce qu’elle est magique. Elles retournent chez la fée et Nicola les aide. Elles trouvent le gnome et il leur donne le chaudron d’or. Abygail et Avery retournent à la recherche de champignons magiques.
« L'Arbre ». Texte rédigé et lu par Mariarita Birelli, inspiré de la photo « Nostalgie d'automne » de Ioana Bogdan (https://soundcloud.com/loredana-726776985/larbre-mariarita-birelli)
Nostalgie d'automne Mogoş, Alba, 20 décembre 2014 © Ioana Bogdan Je m’appelle Élise, j’habite à Valensole, une petite ville en Provence et je suis assez grande pour avoir ma propre maison et un emploi. Quand j’ai été petite, j’habitais déjà à Valensole; j’ai eu beaucoup d’amis, mais seulement un ami ne m'a pas abandonnée : mon chien Axel. Axel et moi avons été inséparables, nous avons fait tout ensemble et nous nous sommes bien amusés. Nous avons fait beaucoup de promenades le long des champs de lavande, nous avons joué, nous avons couru et nous nous sommes reposés. Le jour où je l’ai reçu c’était mon septième anniversaire. Après l’école, comme tous les jours, je suis allé lire à l'ombre de mon arbre. Mon arbre parce que depuis que je suis née j’y suis toujours allée pour lire ou pour me reposer. Ce jour-là j'ai fait la même chose, mais il y avait quelque chose de différent parce qu'il y avait quelqu'un sous mon arbre, lui, mon nouvel ami. Notre première rencontre était là, sous mon arbre et c’est à partir de ce jour qu’il est devenu notre arbre. Nous avons grandi ensemble, nous avons fait de nouvelles connaissances et de nouvelles découvertes ; chaque jour après l'école nous courions à l’arbre, nous nous asseyions et nous regardions les nuages. Dans la soirée, quand je ne pouvais pas dormir, je m'acheminais vers l'arbre, il me suivant et ensemble nous regardions les étoiles. Puis j’ai grandi et lui aussi. Nous étions toujours là, ensemble, sous notre arbre. Nous avons passé seize ans ensemble, puis Axel est mort. J'ai décidé de l’enterrer sous l’arbre, alors mes parents et moi avons fait l'enterrement.
Tous les jours j’allais chez lui et un jour j’ai décidé de planter un autre arbre à côté du nôtre pour rappeler son âme. Aujourd'hui, les arbres sont toujours là et chaque jour je vais trouver mon chien Axel, je le salue, puis je m'assieds et je regarde les nuages, comme s'il était encore avec moi. « Le Prisonnier de l’histoire ». Texte rédigé et lu par Giulia Puccioni , inspiré de la photo homonyme de Bianca Popescu (https://soundcloud.com/loredana-726776985/prisonnier-de-lhistoirepuccioni)
Il était une fois un roi qui avait une fille nommée Bernadette. Ils vivaient juste dans un château depuis que l’épouse du roi était morte. Le roi avait décidé qu'ils ne seraient jamais sortis et qu’ils seraient restés tous les deux à l'intérieur du château pour prier pour son épouse. Un jour, sa fille qui allait au marché a vu un beau garçon et ils ont parlé toute la matinée. Quand elle est rentrée à la maison elle a tout dit à son père et il a dit qu'elle ne devrait pas le voir et l'a enfermée dans une pièce. Elle était triste et pensait toute la journée à ce garçon. Une nuit, elle a entendu quelqu'un frapper à sa fenêtre. C’était le garçon qu’elle aimait. Il lui avait demandé de s’enfuir ensemble et d'aller vivre dans un autre pays, loin de son père. Ce qu'ils ont fait. Quand le matin après que son père était réveillé et a vu que sa fille n’était pas là, il a commencé à regarder pour tout le pays, mais il ne l'a pas trouvée. Il était encore plus triste que le jour où son épouse était morte. Alors le pauvre roi était mort triste et seul dans son grand château vide.
« Une étrange aventure à Noël». Texte rédigé et lu par Chiara Mannini et Chiara Martano, inspiré par la photo « Coeur de glacier » de Maria Meteş (https://soundcloud.com/loredana-726776985/une-etrange-aventure-a-noel-mannini)
Une fois, alors que Geneviève
marchait dans une forêt abandonnée, elle a
entendu quelqu’un chanter à l'intérieur de la montagne et elle a passé le pont menant au sommet de la montagne. Elle est entré dans la montagne magique et elle est restée enchantée. Elle a rencontré une fée qui s’appellait Sally et elle lui a dit que quiconque parviendrait à rejoindre le dessus de la montagne va devenir une fée aux ailes de fée et recevrait un cadeau. La veille de Noël les elfes ont commencé à choisir leur cadeau pour chaque enfant de la terre pour aider le Père Noël. Depuis ce jour, la nuit de Noël Geneviève apporte plus d'un million de cadeaux aux enfants et elle est devenue assistante personnelle de Père Noël. (Texte rédigé et lu par Chiara Mannini)
« Une Princesse ». Texte rédigé et lu par Vittoria Fulceri, inspiré par la photo « Le château de Huniazi » de Maria Ileană (https://soundcloud.com/loredana-726776985/une-princessevittoria-fulceri)
Une princesse, qui s'appelle Lola, a un père très oppressif. Il veut qu'elle épouse un riche prince pour l'alliance des royaumes. Un voyageur, Louis, qui vit près du royaume, entend la nouvelle que Lola est sur le point de se marier avec le prince Maurice contre sa volonté. Alors Louis part seul avec son cheval vers le château du Maurice et le peu de choses qu'il lui reste. Ainsi il va sauver la princesse des griffes du prince. Le seul but du Maurice est celui de prendre l'héritage du père de Lola. Les noces vont avoir lieu dans deux jours. Louis, pour éviter le mariage entre Lola et Maurice, va au château du prince. Dans la nuit il s'infiltre dans le château et met dans le broc d'eau une substance inodore et insipide pour prolonger le sommeil du prince Maurice. Le matin suivant Louis se rend compte qu'il a mis le liquide dans le mauvais verre. En effet il voit le prince Maurice mettre la bague au doigt de Lola. Mais à ce moment-là Louis arrive, bon archer, il lance une flèche sur le toit. Il touche le lustre qui tombe sur la tête du Maurice. Louis prend la princesse Lola, remercie l'ami et s'enfuit avec elle.
« Juliette et Roméo ». Texte rédigé et lu par Giulia Barbieri, Alice Agostini et Aurora Tosi, inspiré par la photo « Sibiu » de Dana Muntean (https://soundcloud.com/loredana-726776985/romeo-etjuliette)
Une fille qui s’appelait Juliette est arrivée un beau jour à un château. Juliette avait 20 ans et elle avait héritée ce château de son oncle. Elle était belle et avait les cheveux roux et les yeux verts. Un jour Juliette a rencontré Roméo et elle est tombée amoureuse. Mais elle ne savait pas que Roméo avait un secret. Il était un vampire. Il ne voulait pas le faire connaître à Juliette, parce qu’il pensait qu’elle le quitterait. Juliette pouvait voir Roméo seulement le soir et elle ne savait pas pourquoi. Un soir les deux décidèrent de se voir au lac et pendant qu’ils se promenaient, Juliette est tombée et elle s’est blessée au genou. Quand Romeo vit le sang, les canines commencèrent à épointer. Il voulait s’en aller pour ne pas la blesser, mais il était bloqué à la vue du sang. À ce point il se rapprocha et elle, à la vue des canines, commença à reculer. Elle commença à courir en espérant qu’il ne la suivît pas, mais elle se trompait. Il était en train de la suivre, mais il ne la suivait pas parce qu’il voulait la tuer, mais parce qu’il voulait lui dire de rester calme. Il ne lui aurait jamais fait rien parce qu’il était pas mal amoureux d’elle. En moins de vingt secondes elle se retrouva devant. Il la saisit pour qu’elle ne s’échappe pas. Il commença à lui parler et il réussit à lui expliquer ce qui s’était passé et elle comprit qu’il ne lui aurait jamais fait du mal, donc elle a décidé de lui dire ce qu’elle avait éprouvé. Enfin, ils se sont embrassés et ils sont restés ensemble.
« La chute à la montagne ». Texte rédigé et lu par Denise Liut, Isabel Santucci et Carolina Banti, inspiré par la photo « Un lieu qui sent la liberté » d’Andrada Todor (https://youtu.be/eSi2dVTQkXU)
Un jour, une fille qui s’appelle Chanel, est allée à la montagne en vacances, ce qui changera sa vie. Elle est allée là-bas avec son amie Claire pour se relaxer. Elles sont allées dans un village touristique et là elles ont rencontré des amies. Elles se sont beaucoup amusées à skier et à faire des randonnées. Après des jours, tandis que Chanel skiait, elle est tombée et ses amies l’ont trouvée et elles l’ont amenée à l’hôpital. Chanel était gelée et elle s’était brisé la jambe. Elle est restée à l’hôpital pour un mois et là elle a connu un garçon qui était médecin. Ils sont devenus amis, ils sont tombés amoureux et ils ont continué à se voir après que Chanel a quitté l’hôpital.
« L'aventure ». Texte rédigé par Matteo Coccorullo et Manuel Vitali, inspiré par la photo
« La magie du Lac » de Carla Pitea
Dans un temps lointain, on raconte l'histoire d'un garçon très pauvre nommé Nicolas. Il vagabonde dans la capitale du royaume fantastique. Soudain il rencontre un marchand très riche qui aspire à devenir roi. Le marchand n'est pas une personne très gentille, mais, vu que Nicolas est très pauvre, il décide de l'aider. Alors il lui donne un bateau magique, qui est capable de naviguer sans que personne ne rame et, de plus, indestructible. Le marchand lui conseille d'aller sur l'île d'or pour devenir riche. Mais il y a un problème : seules les personnes au cœur pur peuvent y arriver. En effet beaucoup de gens sont morts durant ce voyage. Nicolas part pour l'île d'or, et, après un long voyage, se trouve devant un château sur lequel il est marqué : « tuer le diable qui surveille la grotte qui amène au château de l'île d'or ». Pendant qu'il s'approche du diable, le garçon rencontre un enchanteur qui utilise tous ses pouvoirs pour l'aider. Il lui donne des pouvoirs particuliers et donc il peut traverser la terrible grotte. Dans la grotte il y a beaucoup d'obstacles, mais il est puissant et les dépasse tous. Après il tue le diable, trouve beaucoup d'or dans le château et devient riche. Alors il va au royaume du marchand qui est devenu roi. Le garçon devient prince et il épouse la fille du roi. Et tous vivent heureux et contents.
« L'amour soudain ».Texte rédigé et lu par Carolina Banti, Isabel Santucci et Denise
Liut, inspiré par la photo Muntean (https://youtu.be/A2T8TR4nLp8)
« Automne
doré »
de
Dana
Dans ce lieu il y a des histoires. Une des histoires concerne deux jeunes : Elena et Louis. Elena va dans ce lieu tous les jours, pour étudier, écouter de la musique… Un jour Louis est allé là-bas pour faire une promenade et, comme tous les jours, il y avait Elena. Elle lisait un livre qui s’appelle « Cinquante nuances de Grey », et pendant qu’elle lisait, il est passé par là. Elle marchait alors qu’elle lisait, elle a trébuché sur un caillou, mais Louis l’a saisie. Elena l’a remercié et elle l’a invité à prendre un café. Ils ont parlé de leurs intérêts et il leur semblait de se connaître depuis longtemps. Depuis ce rendez-vous, ils sont sortis pendant des mois. Après quatre mois Elena a présenté Louis à sa famille et il a fait la même chose. En été, ils sont allés à Londres et ils se sont mariés.
« Le champ de tournesol ». Texte rédigé par Martina Fatighenti et Alice Canu, inspiré par la photo « Parfum de liberté » de Roxana Popeiu (https://audioboom.com/boos/4189834-lechateau?t=0)
C’était l’été, l'école était finie et tous les garçons du village étaient en fête, parce que tout était fini. Il y avait deux jeunes, Jacqueline et Olivier, qui fréquentaient le même lycée, mais ils avaient des âges différents, lui 18 ans, elle 15 ans. Pendant la récréation, même s’ils ne s'étaient pas parlé ils se regardaient toujours, et leurs regards n'étaient pas de simples regards. Tous au lycée savaient qu’ ils étaient amoureux l'un de l'autre , mais seulement eux ils ne s’en rendaient pas compte . Jacqueline était une belle fille, aux yeux verts, aux cheveux longs et blonds, elle souriait beaucoup d’un sourire qui était communicatif, elle était gentille, sophistiquée et ouverte, c’était une des filles les plus admirées du lycée. Olivier était le contraire, brun aux yeux bleus, c'était le mauvais garçon classique et mystérieux qui fascinait chaque fille du lycée, mais il ne regardait qu’elle. Ils n'avaient rien en commun, sauf une chose: chaque été quand les tournesols fleurissaient ils allaient les regarder pour sentir l'odeur de l'été. Même cet été-là ce fut ainsi, ils se rencontrèrent et ils commencèrent à se parler et à se connaître mieux enfin : elle venait d'une famille aisée pendant que lui d'une famille très , mais pour elle ça n’avait pas d’importance. Après ce jour-là ils devinrent inséparables. Ils passèrent tout l'été ensemble, mais malheureusement le temps passa très rapidement et elle devait partir parce qu’elle finissait la seconde et elle devait s’établir à l'étranger vu que
son père y travaillait. Ils s’ écrirent des lettres, ils se parlèrent, mais pour un an ils ne se virent pas, ils se rencontrèrent seulement en été et leur rendez-vous ce fut le champ de tournesols. Des années passèrent à écrire des lettres et un jour
Olivier partit faire son service
militaire. Jacqueline était très triste et enfin elle prit la décision de quitter Olivier, elle était amoureuse de lui mais leur histoire
était impossible. Deux ans passèrent.
Jacqueline revint dans sa ville natale et elle s’y fut enfin installée ; elle venait de s’y installer au début de l'été et décida d'aller voir le champ de tournesols en souvenir de son premier amour. Elle trouva un garçon assis au milieu du champ, c’était Olivier! Jacqueline se rapprocha. Il la vit et tout de suite sauta debout, ils coururent l'un vers l'autre et s’embrassèrent. Non, ils n’avaient jamais cessé de s'aimer. Et ils décidèrent de vivre pour toute la vie ensemble, en effet il fut ainsi, ils eurent deux enfants Alexandre et Alice et ils restèrent pour toute la vie ensemble comme ils se l'étaient promis quand ils étaient jeunes.
« L'arbre de l'horreur ».Texte rédigé et lu par Alana Jimenez, inspiré par la photo « Nostalgie d'automne » de Ioana Bogdan ( https://www.youtube.com/watch?v=YEn8p7EWqZE&feature=youtu.be)
Julien est en train d’arriver à la maison, mais il s’arrête dans un parc parce qu’il y a un arbre solitaire qui l’intrigue. L’arbre a les feuilles rouges et jaunes. Il est très grand et fort. Julien s’assoit au-dessous, commence à lire un vieux livre et il s’endort. Il a beaucoup de cauchemars et il se réveille terrorisé, il essaye de se lever, mais les racines l’enroulent, le garçon crie et s’enfonce dans la terre. Maintenant le parc est de nouveau silencieux. Plusieurs années après, une jeune fille trouve un arbre avec les feuillies rouges et jaunes… Dans les branches il y a un vieux livre qui tombe en face d’elle. Elle commence à lire et elle s’endort…
« Le château ». Texte rédigé et lu par Camelia Vinteanu, inspiré par la photo « Le palais des contes » de Maria Ileană (https://audioboom.com/boos/4189834-le-chateau?t=0)
Il y a de nombreuses années, un roi vécut dans le Château de Huniazi. Il a organisé des banquets pour choisir l’homme parfait pour sa fille, Eleanor. Elle à 17 ans, elle a les cheveux blonds, les yeux verts et des tâches de rousseur sur tout le visage. Une soirée un garçon nommé
Friedrich a frappée
à la porte principale du
château pour demander la main de la fille du roi: - Bonjour votre majesté! - Qu’est-ce qui vous a amené ici? - Je suis venu pour demander la main de votre belle fille, Eleanor. - Je vais vous donner la main de ma fille, mais vous avez à faire trois épreuves avec mes serviteurs. - D’accord votre majesté! Le roi a organisé les épreuves pour Friedrich parce que en réalité il n’a jamais voulu donner la main de sa fille et pour cela il a fait des épreuves très difficiles. C’était lundi quand le garçon est arrivé devant le château pour rencontrer le roi et pour faire les épreuves. Le roi a dit: - Le premier test est celui de la vitesse. Tu as à courir 150 fois autour du château! - Mais c’est impossible!! a dit Friedrich qui ne savait pas comment il pourrait le faire. - Si tu ne fais pas ce test, je ne peux pas te donner la main de ma fille! Friedrich va rencontrer le serviteur pour faire le premier test et avec difficulté il le passe. Le roi a dit :
- Bravo! Tu as bien passé le test, mais ce n’est pas encore terminé! Tu as à faire le test de force. Tu dois rester sur des charbons ardents jusqu'à ce que je dis “stop »! Friedrich va rencontrer le deuxième serviteur et il résiste jusqu'au moment où il passe le test. Le roi est très en colère parce que Friedrich a passé le deuxième test et il lui parle du dernier test qu’il doit faire: - Tu dois combattre dans une grande cage de fer avec mon serviteur. Si tu gagnes, je vais te donner la main de ma fille. Friedrich va rencontrer le troisième serviteur et, évidemment, il gagne. Le roi alors accuse Friedrich d’avoir utilisé la magie et le met en prison pour le pendre le lendemain matin. Le matin les gardes le prennent et apportent Friedrich dans le place où le roi veut le pendre. Quand ils sont arrivés, la fille Eleanor est là pour dire à son père que s’il pend Friedrich, elle se tuera avec lui. Pour la peur de perdre sa fille, le roi ne pend pas Friedrich, mais il ne veut plus rien savoir de sa fille et de Friedrich et les envoie loin du château. Friedrich et Eleanor, heureux d'être ensemble, vont loin du château là où la route les mènera.
« Le gardien de la lumière ». Texte rédigé et lu par Matilde Gori et Marielle Pescador,
inspiré par la photo homonyme de Cristina Ruginescu ( https://www.youtube.com/watch? v=ifmrJJXBxr0&feature=em-share_video_user)
Il y avait il y très longtemps, un homme qui s'appelait Daniel. Il vivait dans le petit village d'Alba Iulia. Une fois, son fils a beaucoup pleuré parce qu'il ne voulait pas aller dormir cette nuit. Alors le père a demandé à l'enfant le pourquoi de son caprice et il lui a répondu qu'il avait peur de l'obscurité. Tout de suite le père l'a rassuré en disant qu'il y n'avait rien dont être effrayé. Mais le fils lui a dit « Je dormirais s'il y avait un peu de lumière qui vient de la rue! » Daniel s'est montré à la fenêtre et il a vu que le réverbère de la rue était cassé et il ne faisait plus de lumière... Alors le jour suivant il est allé dans la rue pour le réparer. Il ne voulait pas qu'elle s'éteigne, donc chaque nuit il allait la surveiller et son fils à commencé à dormir sans avoir peur. Après beaucoup d'années, une statue a été construite en honneur de Daniel, exactement dans le point dans lequel chaque nuit il s'arrêtait pour surveiller le réverbère, pour rappeler l'amour qu’il a eu pour son fils.
« Camille et Hugo ». Texte rédigé et lu par Patrizia Ward et Ginevra Mariottini, inspiré
par la photo « Pierres et verdure » de Bianca Popescu (https://audioboom.com/boos/4189852camille-et-hugo)
Il était une fois une jeune fille nommée Camille. Un jour, alors qu'elle se promenait seule dans le Parc des Merveilles, elle a rencontré un garçon très beau avec qui elle a continué son après-midi à pied. Alors qu'ils marchaient, ils ont commencé à découvrir qu'ils avaient beaucoup de passions en commun. Ils aimaient tous les deux la musique rock et ils avaient fréquenté à la fois une école de théâtre. Donc, ils ont décidé de se réunir à nouveau le jour suivant à l'endroit habituel. Camille et
le garçon prénommé Hugo étaient très curieux de savoir plus l’un sur
l'autre.... Un coup de foudre ! Ils ont continué à se rencontrer de plus en plus souvent jusqu'à ce qu'un jour ils aient décidé de se fiancer. La situation semblait d'abord l'une des meilleurs, mais le seul problème était la famille. C’étaient le père et la mère de Camille qui n’acceptaient pas l’amitié avec un garçon plus âgé qu’elle de façon que leurs rencontres sont devenus de plus en plus rares. Hugo ne supportait pas la situation, alors il a décidé de fuir avec Camille dans une forêt et ils ont vécu heureux en s’adaptant à la vie en plein air.
« Le monstre du lac ». Texte rédigé et lu par Emanuel Piram et Scarlett Carroll, inspiré de la photo "Automne doré » de Dana Muntean (https://audioboom.com/boos/4215926-lemonstre-du-lac)
Dans ce lac il a vécu autrefois un monstre qui s’appelait Emlett. Quelques images qui se réfèrent à ce monstre le représentent de quatre mètres, tout noir avec les yeux rouges, avec de grands crocs au lieu des dents et au lieu de mains des grosses griffes. Tout le monde était hanté par ce monstre. Il enlevait les plus belles filles et les portait dans sa grotte. La légende narre qu’en 1700 un roi de nom Emanuel vaincut le monstre qui avait enlevé la princesse Scarlett et toutes les filles que le monstre avait enlevées furent libérées. Le roi, après avoir tué le monstre, le jeta dans les profondeurs du lac. Après le mariage la princesse et le roi ont heureusement régné. Tout le monde était content que le monstre soit mort. Aujourd'hui les pêcheurs qui sillonnent le lac voient parfois des images et ils sentent des présences étranges qui sont en lien, probablement, avec ce monstre. Tous se demandent si dans les profondeurs du lac il y a quelque chose de bizarre, mais personne n'a jamais essayé d'y aller peut-être par peur du monstre...
« Amour impossible ». Texte rédigé et lu par Mirella Morra et Valentina Donzella, inspiré de la photo « Prisonnier de l'Histoire » de Bianca Popescu (https://audioboom.com/boos/4294571-amour-impossible-donzella-morra)
C’est l’histoire d’un homme qui est tombé amoureux d’une fille. C’était un marchand et un jour la jeune fille est entrée dans son magasin, puis il lui a demandé de sortir. Elle a accepté et ils se sont mis d’accord pour se rencontrer le lendemain. Mais elle était malade et elle est morte le soir même. Il ne savait pas qu’elle était morte et depuis ce jour il a continué à l’attendre, jusqu’à sa mort. Pour ce grand geste d’amour il lui est dédié une statue.
« La Princesse Belle ».Texte rédigé et lu par Carolina Arena et Alice Canu, inspiré de la photo « Les traces du temps » de Ionut Rusu (https://audioboom.com/boos/4189857-la-princessebelle )
Il était une fois, dans un château, une princesse qui s'appelait Belle. Elle était très belle et elle avait les cheveux roux et les yeux verts. C'était la fille du roi, mais elle n'avait pas de mère qui était morte à la suite d'une maladie rare. Un jour Belle a rencontré au village un garçon, il était très pauvre et il n'avait pas d’argent non plus pour acheter un bout de pain pour lui ou pour sa famille. Elle lui a donnée beaucoup d’argent
et il lui a acheté de la nourriture.
Le garçon lui a dit qu'il aurait voulu la récompenser un jour pour ce qu’elle avait fait. Belle est revenue à la maison et elle a rencontré à son père. Son père s’est beaucoup fâché parce qu'il disait que Belle ne devait pas donner l'argent à tous les pauvres, parce qu’ils n’étaient pas de gens importants. Alors Belle s’est fâchée avec son père et s’en est allée du château parce qu'elle pensait que même les pauvres devaient avoir de l'argent. Elle est sortie du château et est allée chez ce garçon pauvre, elle lui a donnée encore de l'argent et lui a demandée si ce soir-là il était libre, il lui a répondu « oui » et ils sont allés dîner ensemble. Tout de suite les deux garçons sont devenus amis et la princesse n’est plus revenue au château de son père, mais elle est allée vivre avec le pauvre jeune.
Les
deux
sont
tombés
amoureux
et
ils
ont
décidé
de
se
marier.
Le roi a écrit une lettre à Belle et il leur a dit qu'ils auraient pu faire le mariage dans son grand château, la princesse a acceptée la proposition de son père et deux semaines après les deux bien-aimés se sont mariés et à la fin ils sont allés vivre avec le roi dans le château. Belle et le jeune homme ont eu deux enfants et ils ont vécu ensemble pour toujours, heureux et contents.
Maquette et correction : Georgeta Bădău et Loredana Conte