Gfi News - Numéro 4 - Mars 2015

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Le magazine institutionnel de Gfi Informatique SEMESTRIEL ÉDITION N°4 Mars 2015 www.gfi.fr

Dossier

DATA – BIG – OPEN : le triptyque avisé

Data-Big-Open : le triptyque avisé

• BtoB : la donnée opérationnelle k p. 2 - 3

De l’exigence de l’innovation

• Des innovations probantes k p. 4 - 5

Le testing digital, l’art de l’optimisation • Mobiles de 2e et 3e génération k p. 6 - 7

Gfi Informatique contribue à l’exploration spatiale • Des données inestimables k p. 8

Édito —

Vincent Rouaix Président-directeur général Gfi Informatique

Ce nouveau numéro de Gfi News est à l’image du virage que notre Groupe a pris ces dernières années. Un virage fait de valeurs nouvelles et d’ouverture sur un gigantesque écosystème dont la créativité n’a de limite que le temps qui lui est alloué. Je parle évidemment d’économie numérique. Cette vaste terre encore inexplorée offre des possibles enivrants, dont la conquête ne se fera qu’en adoptant la posture de l’explorateur averti et bien armé. Bien armé, Gfi Informatique l’est sans aucun doute. Nos processus d’industrialisation et nos centres de services garantiront toujours à nos clients les économies d’échelle sur leurs opérations

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de gestion courante, indispensables pour penser de nouveaux marchés. Mais cela ne suffit pas. Cela ne suffit plus. L’économie numérique exige d’autres talents, d’autres ressources, d’autres savoir-faire, capables de débusquer la valeur où elle se cache. C’est précisément cette philosophie de la découverte qui anime les hommes, les femmes et toute l’organisation de Gfi Informatique. Je vous invite à en explorer certains de ses aspects dans ce numéro 4 de Gfi News. À commencer par une vision de l’exploitation de la donnée, celle à laquelle nous tenons et qui selon nous est la seule à porter ses fruits. Nous vous invitons à vous concentrer sur les opportunités de business model qu’elle propose et à désapprendre les vieilles méthodes. L’innovation n’est ni un vœu pieu, ni un adage pour nous. Elle repose sur une organisation et un processus sélectif orchestrés par des équipes pluridisciplinaires dont le mot d’ordre

est l’ouverture au meilleur de ce qui se fait dans le digital. Gfi Informatique se fait assemblier, et organise, au plus grand bénéfice de ses clients, des rencontres opportunes entre startups allègres et sémillantes et grandes et moyennes entreprises aux perspectives étonnantes. C’est également au sein même de notre Groupe que le virage du numérique et de l’innovation fait des émules. Notre recrutement s’oriente ostensiblement vers des profils audacieux, pugnaces et créatifs. Nos collaborateurs les plus agiles sont repérés afin de composer des équipes d’intervention d’une redoutable efficacité. Vous les rencontrerez notamment au cours de vos opérations de testing, dont le numérique, toujours à la recherche de la plus grande qualité, ne peut plus se passer. Vous découvrirez des collaborateurs sensibilisés et attentifs au design, à la sécurité, au multi-device ou encore à la

cross-canalité. C’est ça une entreprise de services numériques. Des hommes et des femmes capables d’aller sur la lune pour leurs clients. Je vous dois une précision : à défaut de lune, il s’agit de la Comète 67P. Et je vous laisse la primeur de la découverte, en 4e de couverture. Bonne lecture à toutes et à tous !

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Dossier

Big Data Ni les opposer, ni en faire une nécessité absolue, les vocables Data, Big et Open renvoient à l’idée d’un processus dans lequel la valeur de la donnée n’existe que lorsqu’elle s’inscrit dans un flux, lui-même produit par des solutions techniques et/ ou organisationnelles pérennes. Qu’elle se veuille ouverte, qu’elle appelle le renfort des technologies, la donnée est avant tout une source d’innovation économique et sociale durable. Gfi Informatique vous invite à naviguer avec elle au cœur de la donnée.

Data – Big – Open : le triptyque avisé Petite histoire d’une Big Data en France Aujourd’hui le secteur privé et en particulier les e-marchands cernent bien mieux ce que peut leur apporter le Big Data. Les cas concrets d’exploitation de gros volumes de données ont été largement promus et chez Gfi Informatique, nous ne pensons pas nous tromper en affirmant que chacun a sa petite idée concernant ses propres données. Dans la foulée, les expérimentations sont lancées avec plus ou moins de bonheur. La raison ? Le savoir-faire Big Data, en France, est une denrée rare. Bien plus qu’on ne le croit. Et il ne suffit pas d’en avoir le vernis, il faut surtout en avoir la culture. De l’idée au business sans détour Quand les grandes entreprises américaines ont dû faire face à un accroissement de la demande dans le traitement d’importants volumes de données, celles-ci se sont naturellement tournées vers les solutions disponibles sur le marché. Le framework Hadoop avait pour lui bien

des avantages, à commencer par son faible coût à l’achat (voire sa gratuité pour certaines versions) et sa capacité à diviser considérablement les temps de traitement. Les entreprises travaillant dans le secteur de l’analyse de la donnée se sont ainsi emparées d’une solution logicielle d’une grande malléabilité.

Mais celles ayant à traiter des opérations complexes n’ont pas pu se contenter d’Hadoop. Forte volumétrie et calculs de haute volée ne se satisfont pas d’une solution dont l’instabilité est inhérente aux modules optionnels qu’on lui implémente pour répondre à des besoins métiers d’une grande variété. Fort heureusement, le marché proposait également les architectures massivement parallèles, capables de résoudre en temps record des calculs éminemment compliqués. Avec le pragmatisme que l’on reconnaît volontiers à l’outre-Atlantique, les acteurs de l’analyse de données ont choisi de déployer des modèles hybrides, tirant parti des avantages des deux solutions. Cette faculté à augmenter les capacités de son architecture, et ce malgré un coût significatif pour le massivement parallèle, peut en interroger plus d’un. L’aspect presque singulier de ces situations tient à la réussite initiale du modèle business défini. En vérité, ces entreprises réussissaient (et réussissent toujours). Les moyens supplémentaires à mettre en œuvre pour poursuivre l’activité ne

relevaient alors plus que des dépenses classiques d’investissement. Les dangers de l’expérimentation inaboutie En même temps que l’explosion des réseaux sociaux, de la complète démocratisation des PGI et des CRM, du déploiement de l’automation, la France accueille le Big Data d’abord avec scepticisme, puis avec beaucoup d’enthousiasme. Avec cette donnée éparse, le secteur privé, en particulier, s’est projeté vers de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités. Très vite, des sociétés de services que le scrupule n’étouffe pas, ont assorti leur mission d’assistance à une offre de gestion globale de la data disponible, au travers de data lakes et de clusters de données. Sans idée préconçue sur la valeur des données, les entreprises ont misé sur ces solutions afin de faire émerger des use cases susceptibles de correspondre à des besoins identifiés. Choc des cultures ? Quand les anglosaxons s’attachent à faire aboutir une idée dont la portée business est validée,

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Datasio

BtoB : rendre la donnée opérationnelle Faire parler la BI Le marché BtoB est un marché complexe. Marché généralement de niche, il s’adresse à un petit monde composé d’experts. C’est une clientèle exigeante et fortement connectée. Elle recherche des contenus personnalisés de qualité exemplaire. A ce titre, le marketing digital en BtoB impose une forte segmentation et des solutions de BI particulières. Jusqu’ici, le marché des plateformes d’analyse de la donnée a plutôt été pensé pour l’étude de masse. Ces plateformes sont extrêmement performantes sur une collecte de gros volumes de données. Mais leurs résultats sont nettement amoindris et souvent inexploitables sur des marchés de niche où les interactions sont plus rares. Dès lors, les algorithmes traditionnels de recommandation deviennent inefficaces. Pourtant, d’une part, les quelques données à recueillir sont extrêmement riches d’enseignement et les ignorer est une erreur stratégique et d’autre part les entreprises sur le BtoB présentent les mêmes besoins en marketing et publishing que leurs homologues grand public. L’on rencontre également les mêmes considérations chez les grands comptes, dont certaines activités nécessitent un marketing d’audience très segmenté. Fort de ce constat chez ses clients, le Groupe Gfi Informatique a battu le pavé à la recherche d’une start-up qui aurait su identifier ces lacunes et proposer mieux. C’est chez Datasio que se cachait le mouton à cinq pattes. Actionner la donnée Il n’y a pas de miracle. Il n’y a que de la R&D. Outre la problématique des faibles volumes de données, Datasio souligne également l’écueil le plus fréquent d’une solution de BI : son cruel manque d’interopérabilité avec les logiciels de marketing automation. Alors que le recueil de données devrait conduire à l’exploration et à la production de contenus à valeur ajoutée, publiés au regard d’une segmentation

“ L’aspect presque singulier de ces situations tient à la réussite initiale du modèle business défini ”

quoi, les équipes en charge d’apporter des modèles analytiques déterminants pour les métiers se débattent avec des problèmes grandissants de performance, de développement et de maîtrise de la plateforme. Les sociétés de services qui ont vanté les mérites de la solution et des data lakes connaissent alors les mêmes difficultés auprès de leurs clients mécontents.

Pour servir ces expérimentations, Hadoop se montre naturellement le choix n°1. Étant donné qu’aucun business model reposant sur la data n’est encore défini, le moindre coût du framework représente une aubaine à première vue. À première vue seulement. Très rapidement, les coûts indirects viennent amoindrir les promesses du Big Data. Les entreprises se heurtent à ce que l’on nomme, chez Gfi Informatique, un bouchon technologique. Même si l’on reconnaît que le framework analytique s’est beaucoup amélioré, il reste cependant incapable de traiter dans de bonnes conditions des jeux de données très variées pour des besoins métiers qui le sont autant. En conséquence de

Gfi Informatique, architecte assemblier Si Hadoop n’est pas indomptable, il n’en demeure pas moins qu’il mérite qu’on lui accorde une attention faite d’expérience et de culture, plus atypique que celle que l’on affiche dans les sociétés de services où la formation reste d’un certain classicisme. En versionning constant, Hadoop ne se gère pas comme l’on gère un progiciel type Oracle. Il requiert une longue expertise, mais également et peutêtre surtout, des savoir-être particuliers. Ce phénomène, Gfi Informatique l’a bien identifié et aujourd’hui, en a conçu une méthode. Au sein de ses équipes, Gfi Informatique recherche d’abord des hommes et des

puis démontrée par l’effet de l’offre et de la demande, la France semble persister dans une démarche d’expérimentation tous azimuts.

adéquate et selon des règles métiers adaptées (le bon sens obligerait), la startup constate une rupture. Les données ont une fâcheuse tendance à remonter dans l’entreprise jusqu’à la direction, qui en tire certaines conclusions d’ordre managérial mais rarement opérationnel. A contrario, les métiers dont l’accès à ces données est crucial pour la continuité de leurs opérations sont coupés de cette phase exploratoire. Datasio a alors mis au point Apptence©, une plateforme inégalée qui intègre de façon verticalisée la collecte, l’exploration de données et leur activation opérationnelle. Apptence© fait du sur-mesure. Exit le prêt-à-collecter des solutions de marketing automation usuelles. Le marketing sur-mesure La collecte de données est assurée par des traqueurs intelligents placés sur les sites web et les applications, mais également dans le monde physique via des objets connectés en wifi et bluetooth. Les métiers s’appuient ensuite sur une fouille assistée de données qui leur offre des recommandations de modèles marketing, développés par les data scientists de Datasio. Ces modèles pré-packagés sont au besoin supplémentés par des règles définies par les collaborateurs, sans aucun code à écrire. A ce stade, les traqueurs sont en mesure de réagir aux règles programmées par les métiers. Ils ne se limitent pas à faire remonter l’information. Ils entraînent une réaction entièrement automatisée, comme des notifications push de formulaires et de publicités ciblées sur une application. Avec Apptence©, Datasio crée la première data management plateforme en marketing entièrement verticalisée dans tous ses composants, de la collecte jusqu’à l’action. Ce potentiel n’a pas échappé à Gfi Informatique, qui a vu dans la solution Apptence© une vraie réponse au flou artistique dans lequel baignent les directions marketing des entreprises aujourd’hui

femmes que la difficulté ne fait pas reculer et capables d’une véritable autonomie sur la résolution des problématiques Hadoop. En d’autres termes, des collaborateurs avec un esprit startup, adeptes du travail en équipes restreintes, sachant dénicher l’information là où elle se trouve, c’est-à-dire bien souvent au sein de la communauté Hadoop et Apache. Ces hommes et ces femmes, nous les formons auprès de ceux qui œuvrent tous les jours sur Hadoop : les startup. C’est un vrai partenariat que Gfi Informatique aujourd’hui a conclu avec plusieurs d’entre elles. Elles ont

“ Il requiert une longue expertise mais également et peut-être surtout, des savoir-être particuliers ” le savoir-faire et l’esprit aiguisé à ce domaine très particulier qu’est l’Open Source. De ces partenariats ressortent des collaborateurs Gfi Informatique rompus aux best practices, ceux qui demain interviendront en pompier sur

les projets Big Data des entreprises. Gfi Informatique se place à la croisée des chemins, entre les entreprises et leurs jeux de données grandissants, leurs problématiques et leur focus économique et les startups, fortes de leur expertise en data sciences, data visualization et clusters Hadoop, mais dont la taille les rend fragiles. Gfi Informatique offre cette rencontre encore confidentielle en France, comme un architecte assemblier sachant respecter les intérêts de chacun pour un bénéfice commun. Le mot de la fin, laissé à Alvin Ramgobeen, Group Practice Manager BI & Big Data, se résume ainsi : “ Si le Big Data eut pour effet majeur de révéler la valeur de la donnée, les puits de données sont éminemment contre-productifs. Abandonnons les phases exploratoires. Il n’est besoin que de quelques données signifiantes et d’une solution analytique légère pour tester une nouvelle idée business. Et si demain il apparaît que l’idée est bonne, il sera toujours temps de faire du Big Data, dans les meilleures conditions possibles “

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Dossier Innovation

Big Data

La chimie de l’Open Data dans le secteur public Le secteur public montre de l’intérêt pour l’Open Data mais face aux urgences (réduction des coûts, mutualisation, harmonisation des processus), le sujet n’est pas encore à l’ordre du jour. Le flottement notamment juridique et financier dans lequel baigne l’Open Data gêne son déploiement. S’il n’est peut-être pas encore l’heure de se lancer tête baissée dans l’aventure, il reste judicieux d’appréhender le domaine. La transformation numérique est en marche L’État est le premier pourvoyeur de jeux de données au travers de sa plateforme data. gouv.fr ouverte depuis 2013 et le dernier rapport du Conseil d’Etat ne fait pas dans la demie-mesure : selon les magistrats, le numérique est un enjeu d’intérêt public. Et de rappeler aux collectivités le double rôle qu’elles endossent vis-à-vis de la Data : producteur et utilisateur. Certes le cadre juridique reste à consolider. Entre anonymisation des données et informations ne relevant pas du principe d’ouverture, les acteurs publics ont une double mission, de tri dans un premier temps et d’apport de qualité dans la donnée dans un second temps. Si la jurisprudence ne couvre encore pas tous les aspects contentieux du sujet, on voit déjà se dessiner une structure juridique solide, assortie de licences fortes comme celle proposée par Etalab, une licence ouverte qui se veut compatible avec un maximum de licences libres existant à ce jour. Cette politique volontariste se retrouve dans nombres de ministères et les administrations locales ne sont pas en reste. Les initiatives régionales ou de moindre échelon se multiplient, bien que de façon disparate et de qualité encore inégale.

“ Le processus de transformation numérique est définitivement adopté dans la sphère privée ” Cette forte impulsion n’est en outre que le reflet des usages citoyens que nous rencontrons quotidiennement. Le processus de transformation numérique est définitivement adopté dans la sphère privée et force est de constater que les citoyens vont plus vite que les agents et leurs employeurs publics. Il y a pourtant un enjeu majeur pour le secteur public et en particulier les collectivités à rester moteur,

et à impulser de nouveaux services. Que le besoin repose sur l’attractivité du territoire, sur une certaine concurrence entre villes de même taille ou pour gagner, au sein de ses services, en efficacité, l’Open Data a tout à livrer. Le flux : la richesse de la donnée Réduire la dépense publique, épauler la démocratie et favoriser le développement économique : telles sont les promesses de l’Open Data. Mais si les collectifs citoyens voient dans l’ouverture et le droit à réutilisation de la donnée un levier majeur dans l’effort de transparence des politiques publiques, la réduction de la dépense et une part du développement économique sont de fait (et par les règlements) des rôles qui reviennent aux collectivités. Un des grands avantages d’une politique de données ouvertes est qu’elle ne nécessite pas de lourds investissements (nous parlerons plutôt d’optimisation de l’existant). Aujourd’hui ce n’est plus une question de technologies. C’est en revanche une question de nouvelles logiques de travail, d’adoption de nouveaux processus. En partant de l’idée que l’implémentation des données doit être conçue en vue de favoriser leur recoupement et leur exploitation par des tiers (en premier lieu d’autres services d’une même collectivité ou plusieurs communes d’une communauté d’agglomération), l’on maintient une haute qualité de la donnée profitable à l’exécutif dans sa prise de décision, aux collaborateurs dans l’exécution de leurs tâches. C’est donc d’abord un leadership que la collectivité désireuse de se lancer doit trouver, afin de promouvoir la culture de la qualité de la donnée. D’elle en découlera tout naturellement une collaboration plus stimulante entre services, la réduction des coûts due à une information plus complète et plus détaillée et demain, quand les jeux de données seront devenus suffisants, la prise en main par des acteurs de la société civile qui sauront transcender l’information

LA DONNÉE EST UN PEU COMME LA MATIÈRE : RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME.

De l’exigence de l’innovation L’innovation chez Gfi Informatique n’est pas un concept. C’est une démarche structurée aux résultats tangibles. Elle est soutendue par deux principes : apporter au Groupe et à ses clients une vue de leur stratégie digitale à deux ans, afin d’anticiper les évolutions les plus importantes et faire émerger des solutions qui trouveront leur place sur le marché.

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technologiques sur des projets devenus matures. C’est l’objet du programme Connect & Develop fondé par Gfi Informatique et qui se structure autour d’un partenariat au cadre juridique clairement défini avec ces jeunes entreprises à fort potentiel.

“ Introduire dans un processus industriel les compétences et les briques technologiques sur des projets devenus matures ” La veille ne concerne pas que les start-up, mais également le paysage industriel et académique sans lequel aucune innovation ne trouverait à émerger. Les partenariats avec les grandes écoles et la recherche scientifique ont pour objet d’explorer les possibilités sans pression concurrentielle ou de mise sur le marché. La prospection n’en est que plus efficace. A l’inverse, les partenariats industriels permettent d’identifier les besoins les plus urgents d’innovation, rapidement opérante sur un marché donné. Enfin, que serait l’innovation technologique sans innovation au travail ? Gfi Informatique recrute les meilleurs profils au sein de ses services et veut valoriser leurs compétences. Ces femmes et ces hommes peuvent se trouver à l’origine des plus belles innovations. Les identifier et les porter jusqu’à leur réalisation concrète est un enjeu, peut-être même une vocation. Et pour réussir ce pari permanent de l’innovation, Gfi Informatique met en œuvre un processus structuré, soutenu par une gouvernance très impliquée.

Observer et coopérer Innover n’est plus l’apanage de la R&D en entreprise. Bien au contraire, l’innovation doit être la plus ouverte possible. L’entreprise d’aujourd’hui prend conscience de son écosystème et travaille à ses côtés dans un objectif affirmé de développement pérenne conjugué. C’est pourquoi, convaincu que l’innovation ne se soucie pas des frontières, Gfi Informatique a conçu un véritable processus innovation, afin d’explorer avec le plus grand pragmatisme les technologies, parfois de rupture, en passe de devenir l’usage en entreprise. Pour y parvenir, le Groupe a choisi de créer un observatoire des tendances, avec en ligne de mire les start-up et leur incroyable agilité au service de l’essentiel : les technologies de demain. Mais l’observation n’est qu’une première étape. L’objectif, à terme, est d’introduire dans un processus industriel les compétences et les briques

Procéder avec méthode Quatre étapes extrêmement structurées portent les innovations les plus intéressantes de ces dernières années chez Gfi Informatique. Encore faut-il toutes les franchir ! En charge de ce processus rigoureux, le comité innovation se décline en quatre formations. La cellule innovation a pour mission de détecter les meilleures idées et de réaliser un premier tri. Responsable de la relation avec les partenaires, la mission repose sur une animation dynamique et multi-partenaires du process. Collaborateurs, doctorants, start-up, mais aussi partenaires institutionnels comme l’Europe, l’État et les collectivités, sans oublier ses clients les plus impliqués, Gfi Informatique, au travers de sa cellule innovation, mène un travail de fond tant sur la détection que sur l’élaboration des partenariats. L’open innovation implique en effet des enjeux juridiques, notamment de propriété intellectuelle, à traiter avec la plus grande considération. La pertinence de l’idée une fois reconnue, c’est au tour de la cellule financement de décider de l’opportunité d’apporter les fonds nécessaires à la conception d’un proof of concept. Afin de juger sur pièces de la faisabilité d’un projet, le Labs Innovation est en charge de réaliser les

“ Quatre étapes extrêmement structurées ” maquettes, de tester l’idée et le concept et d’en monter le dossier fonctionnel et technique. Si les résultats sont concluants, il appartient ensuite au centre de services de l’innovation de procéder à l’industrialisation du produit. Les services commerciaux et marketing de Gfi Informatique se chargent enfin de lancer la solution sur le marché. La réussite commerciale tient notamment à

l’important travail de collaboration avec les partenaires industriels, comme en témoignent les exemples ci-après. Des innovations probantes

C’EST AINSI QUE CE PROCESS, DOCUMENTÉ ET ORCHESTRÉ AU MILLIMÈTRE, A FAIT NAÎTRE QUELQUES INNOVATIONS MAJEURES AU SEIN DU GROUPE Company Hub en est une illustration des plus typiques, parce qu’il repose sur la forte complémentarité de trois acteurs du digital, Nokia, Microsoft et Gfi Informatique. Ou pour le dire autrement, des terminaux de grande qualité associés à une puissante technologie et une offre de services complète. Ce portail d’accès au système d’information d’une entreprise à destination de ses collaborateurs rencontre aujourd’hui un indéniable succès au regard des nouvelles pratiques au travail. Il y a encore deux ans, toutes les entreprises ne misaient pas sur le télétravail ou le BYOD. Aujourd’hui, elles en reconnaissent leur modularité et leur efficacité. City Hub, le portail dédié aux collectivités territoriales et aux citoyens, selon le même schéma d’accessibilité que Company Hub, offre peut-être une illustration encore plus tangible des capacités de prospection et d’anticipation des équipes innovation. Le citoyen connecté et mobile, Gfi Informatique l’avait identifié suffisamment tôt pour répondre aux besoins croissants d’interconnexion des villes. BI2BI est également une solution puissante issue du process innovation de Gfi Informatique. Quand les nouvelles solutions de BI sont apparues et avec elles des orientations fortement métiers pour des analyses prédictives qui leurs soient accessibles, Gfi Informatique anticipait déjà les difficultés de migration que cela génèrerait. Destinée à faciliter et à accélérer la migration d’une solution de business intelligence à une autre, BI2BI répond aux problématiques rencontrées par les entreprises qui souhaitent faire bénéficier à leurs collaborateurs des avancées majeures en BI, sans que la migration ne se transforme en traversée du désert

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Dossier Testing digital

Le testing digital, l’art de l’optimisation Si la pratique de tests doit bien atteindre ses trente printemps, cela ne fait qu’une dizaine d’années que le métier s’est réellement professionnalisé. Mais que signifie aujourd’hui cette professionnalisation et que recouvre réellement le testing digital ? À l’heure où le digital est un pilier de la réussite business d’une entreprise, les contours du testing digital sont redéfinis et optimisés, au bénéfice des équipes métiers dans une logique d’industrialisation pérenne. Du testing de non régression… Pour le site marchand d’un retailer, même de taille modeste, chaque plateforme digitale, mobile et web classique peut connaître plusieurs versions par jour. Chaque version fait l’objet de tests qui visent principalement à s’assurer de la nonrégression des applications mais également, en s’appuyant sur des processus structurés, à concevoir le testing comme un moyen d’anticiper les anomalies courantes afin d’accélérer la mise en production. Dans le respect des normes comme ISO 29119, les processus, les activités et les livrables de tests répondent aux exigences de qualité, de délais et de coûts des applications et sites web mis à disposition des utilisateurs finaux. En devenant, par l’effet du digital, le dernier et le plus important maillon de la chaîne, l’internaute, toujours exigeant, se fait l’ultime testeur d’une application dont la qualité ne saurait le décevoir. Il en va de l’image et de la réussite commerciale de l’entreprise. Pourtant, les entreprises les plus engagées dans ces processus de tests déplorent deux principaux écueils de la méthode. D’une part, les tests ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des usages nés du digital. D’autre

part, chaque nouvelle version associée à la recherche permanente de qualité, soustendue par une pression grandissante du time-to-market, entraîne une inflation des tests. Afin de contrer ce surplus d’activité dont la valeur ajoutée reste marginale, une nouvelle logique de testing s’est progressivement installée. … Au testing expérientiel En effet, est apparue l’idée (et la nécessité) que la qualité initiale des applications ne devait plus être une qualité mesurée dont on faisait progresser le niveau à force de tests et de correctifs, mais une qualité attendue, voulue ab initio par le maître d’ouvrage. A l’instar de l’industrie aéronautique, dont toute la chaîne de montage est conçue au regard de la qualité à atteindre. De ces nouvelles attentes ont émergé trois principaux bénéfices et nouvelles pratiques. A commencer par la mise en œuvre du testing expérientiel dont l’atout majeur est de pouvoir mesurer en temps réel, en production, les véritables usages des internautes, de détecter les anomalies et les corriger avec la plus grande vélocité. Le grand bénéfice de la méthode est d’obtenir un retour sur la perception de la qualité de service de l’internaute, qui peut ne pas

correspondre à la mesure de performance tout en étant dans les conventions de services. L’autre grand changement est un rapprochement significatif des équipes de testing et des équipes métiers. Les

“ Pouvoir mesurer en temps réel, en production, les véritables usages des internautes ”

nouvelles solutions, comme Dynatrace (anciennement Compuware APM) dont Gfi Informatique est l’intégrateur, réconcilient équipes marketing et équipes IT. En effet ces solutions sont capables de tracer tous les parcours clients, depuis l’interaction des internautes sur le web ou depuis leurs smartphones, d’identifier des risques liés à la performance ou à des erreurs, et de trouver la cause en quelques minutes, sur toute la chaîne, des tierces parties aux composants applicatifs et infrastructures. C’est un atout fondamental à la détection et la compréhension des anomalies pour garantir une satisfaction optimale des clients. Aux équipes de testing ensuite de se concentrer sur les irrégularités relevées par les métiers. Le testing expérientiel présente

ainsi le grand avantage d’adapter les efforts de tests aux réelles difficultés rencontrées, limitant ainsi drastiquement l’inflation tout en maintenant une correction en continu. Cette optimisation s’accompagne enfin d’un renforcement de la professionnalisation des acteurs du testing, capables d’évoluer dans un univers complexe d’interopérabilité et d’exploitabilité. Le testing par le prisme du digital Parce que c’est par les hommes que vient le changement, la professionnalisation est un des piliers des practices chez Gfi Informatique. Les collaborateurs sont des ingénieurs du testing, formés et certifiés, motivés par ce métier aux multiples facettes. Bien loin de se réduire à la seule question de technicité (déjà autrement complexe), le testing exige à minima une triple compétence : la formation aux nouvelles solutions d’automatisation, la solide connaissance du secteur des clients et la compétence complète sur les modèles de projet dont l’agilité est certainement la plus représentative. En d’autres termes, on ne teste pas une application dédiée au monde du luxe comme l’on teste un site de recrutement pour un grand industriel. Pour le premier, une sensibilité au Pixel Perfect est indispensable. Pour le second, l’on s’orientera sur des tests de performance en regard des zones géographiques mondiales, souvent inégales. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le digital est un gigantesque prisme que les équipes de testing doivent connaître sur le bout des doigts. La notion la plus évidente porte sur la qualité du rendu graphique, mais la particularité du multi-devices nécessite également la maîtrise d’outils spécifiques afin d’offrir une expérience responsive et de répondre aux normes d’accessibilité. La cross-canalité impose de tester la cohérence de la chaîne des canaux de vente (retail, télécom, site e-marchand) de bout en bout, impliquant la participation d’autant d’équipes. Enfin, la sécurité et la lutte anti-fraude, dont on sait l’extrême sensibilité, sont un pan essentiel à la fois du développement et du testing. Cette triple compétence, recherchée et perfectionnée

“ Offrir une expérience responsive et répondre aux normes d’accessibilité. ” chez Gfi Informatique, se retrouve dans les centres de services de Gfi Informatique, où industrialisation rime avec agilité. C’est aussi elle qui donne tout son sens à la notion de tiers indépendant de test. Un tiers rompu à la gestion des risques, indépendant des équipes de développement et métiers, capable de résoudre et d’optimiser cette équation complexe entre contrainte TTM, innovation et niveau de qualité

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Quand les mobiles de 2e et 3e génération sortent des placards Savons-nous combien de modèles de devices existent dans le monde ? Comment s’assurer du déploiement d’une application sur des technologies très vieillissantes, voire complètement dépassées ? C’est une problématique à première vue marginale mais dont la réalité reste parfaitement tangible. Les sites internet et les applications mobiles voient encore, et probablement de manière durable pour certaines zones du monde, des technologies 2G se connecter à eux. Plus près de nous, les entreprises peuvent avoir des besoins particuliers en termes de tests d’affichage, de performance, de fonctionnalités et bien sûr de multi-devices auxquels seuls des tests au réel peuvent répondre. Faut-il alors s’équiper d’un parc de téléphones et de desktops dont le

3 questions à

seul usage sera réservé à des bancs de tests en réel ? Certains matériels devront être recherchés au fond des greniers. Gfi Informatique a pensé à tout et a conclu un partenariat avec la société StarDust, qui possède un des plus grands parcs de terminaux au monde destiné au testing (près de 1800 actuellement). Cette coopération apporte aux clients de Gfi Informatique un indéniable confort, en leur permettant de souscrire à une offre de service intégrale. L’aspect organisationnel devenant transparent, il reste à l’entreprise de définir les typologies

1 k En ce début d’année, pouvez-vous nous rappeler le business model de Gfi Informatique ? Depuis 2009, nous nous sommes repositionnés avec succès parmi les ESN de référence sur le marché français. Ce repositionnement s’est effectué sur la base d’un solide business model affichant des performances en progression régulière. Nous abordons maintenant une nouvelle étape de notre développement.

Pour plus d’infos, www.gfi.fr Suivez-nous sur Facebook/gfiinformatique

Vincent Rouaix, Président-directeur général de Gfi Informatique

En complément de notre approche sectorielle à forte valeur ajoutée auprès des grands clients du Groupe, soutenue par des processus fortement industrialisés, nous allons accélérer les investissements internes et externes dans les solutions. Nous souhaitons enrichir nos verticaux et créer ainsi des synergies avec l’offre d’intégration et les offres innovantes telles que le Digital, l’Outsourcing et le Cloud. Ce développement repose sur une croissance organique dynamique et une approche tactique de consolidation sectorielle pour les services associées à une approche stratégique d’extension de notre portefeuille produits pour les solutions.

Vincent Rouaix

de tests qu’elle souhaite faire appliquer aux typologies de parcs de terminaux qu’elle estime les plus représentatifs, en fonction de packages prédéfinis. En général, Gfi Informatique assure la partie service, stratégie et conception des tests, pendant que StarDust se charge de l’exécution technique physique sur les terminaux qu’elle fournit. Outre les résultats, les livrables comprennent un certain nombre de conseils d’amélioration sur des écueils que seuls les tests physiques sont en mesure de révéler

2 k Pourquoi accélérez-vous votre développement dans le Digital ? La transformation numérique portée par le web, l’Internet mobile, les tablettes et autres objets connectés touche la société dans son ensemble. Dans ce contexte, Gfi Informatique entend occuper une place de premier plan sur le marché français. Le Groupe dispose d’une offre digitale de bout en bout pour accompagner les entreprises dans la réussite de leur transformation. Gfi Informatique couvre l’intégralité des métiers du Digital et capitalise sur six années d’expérience

réussies dans l’intégration de solutions digitales et l’externalisation de services d’infrastructure Cloud. Notre activité digitale est plus que jamais au cœur du catalogue de services de Gfi Informatique. Elle est en totale symbiose et synergie avec le positionnement fort de notre Groupe sur le Cloud, le Big Data, l’Outsourcing et le développement d’offres solutions.

3 k Comment s’est comporté Gfi Informatique en 2014 et quelles sont les perspectives ? Dans un contexte économique incertain, Gfi Informatique confirme en 2014 la solidité de son positionnement et l’efficacité de son business model lui permettant d’enregistrer une croissance organique continue de son activité en France depuis quatre ans et de faire progresser de près de 30% sa profitabilité. Nous pouvons maintenant attaquer une nouvelle étape de notre développement en nous déployant vers des solutions qui viendront enrichir nos verticaux et faciliter notre développement à l’international. Nous avons pour ambition de dépasser le milliard de chiffre d’affaires dans les trois ans et de faire progresser notre marge opérationnelle à 8%

News est le magazine de Gfi Informatique publié par la Direction de la Communication // Mars 2015 Gfi Informatique - La Porte du Parc - 145 boulevard Victor Hugo - 93400 Saint-Ouen Directeur de la publication : Vincent Rouaix // Rédacteur en chef : Sabine de Leissègues Conception-Rédaction-Réalisation : Keima / Portis-ed / Agence le 6 Crédit photo : Gfi Informatique, H. Thouroude, Thinkstock, DR // Document imprimé sur papier offset blanc standard

News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015

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News

Exploration spatiale

GFI INFORMATIQUE CONTRIBUE À L’EXPLORATION SPATIALE assuré par le serveur W3-SONC, une innovation des équipes de Gfi Informatique. Cette pièce absolument centrale du travail collaboratif entre les trois centres (Le Centre Spatial de Toulouse, l’Agence Spatiale allemande et l’Agence Spatiale Européenne) et les quelques 200 scientifiques et techniciens, permet une visualisation des données à haut degré de technicité. Une gageure pour qui prend la mesure de la haute responsabilité confiée aux équipes de Gfi Informatique dans le traitement de ces données de grande valeur. Cette mission, Gfi Informatique l’a entamée dès 2001 auprès du CNES. 13 ans de collaboration ont abouti à un système très innovant, doté d’outils de visualisation 3D puissants. Pensé pour être le pivot des échanges et du travail des équipes scientifiques et techniques, W3-SONC permet ainsi au SONC d’assurer son rôle d’interface avec toute la communauté scientifique pour les instruments à bord de Philaé.

Philaé

Le 12 novembre 2014, Philaé, le petit robot atterrisseur, fermement arrimé depuis 10 ans à la sonde Rosetta en orbite autour de la comète 67P, s’en détachait pour se poser sur le sol irrégulier de la comète. Et partait à la rencontre des molécules organiques qui ont pu initier la vie sur terre. Gfi Informatique participe à cette extraordinaire aventure, au sein du SONC, le centre des opérations scientifiques et de navigation, au CNES.

Recueillir des données inestimables La sonde Rosetta et l’atterrisseur Philaé sont des prouesses scientifiques et technologiques. Philaé réalise à lui seul une multitude de mesures en surface de la comète 67P grâce à la dizaine d’instruments dont il est équipé, caméras, capteurs, foreuse, spectromètres... L’innovation, avec ces laboratoires miniaturisés, est de pouvoir recueillir une grande quantité de données sans risquer de les compromettre par un voyage retour sur la Terre. Composition chimique, images panoramiques, tomographie du noyau, composés cométaires, autant d’informations destinées à être transmises à la communauté scientifique au fur et à mesure des travaux des instruments embarqués. Une fois transmises par ondes radio via les antennes situées sur divers points du monde dans l’espace lointain, ces données doivent encore être récoltées au sein du centre des opérations scientifiques et de navigation de Toulouse, analysées, gérées et archivées afin d’être exploitées par la communauté scientifique. Ce rôle est

Une vue 3D pour la prise de décision Un grand moment de cette aventure Rosetta fut la détermination d’Agilkia, le lieu d’atterrissage de Philaé, dans le courant du mois de septembre 2014. Pour faire aboutir ce processus complexe de choix, les données prélevées par la sonde Rosetta furent déterminantes. C’est notamment grâce à 3DView, spécialement développé par Gfi Informatique pour le projet Rosetta, que les 70 scientifiques réunis pour ce “decision meeting“ ont pu fixer les lieux d’atterrissage principaux et secondaires de Philaé et déterminer sa trajectoire. Ce long processus s’est appuyé sur une phase de cartographie et de modélisation du noyau au cours des 3 mois d’approche et des 2 mois d’observation en orbite. Des modèles physiques 3D ont ainsi permis de « s’approprier » la comète, en touchant la surface et en manipulant le noyau.

“ 3 mois d’approche et 2 mois d’observation en orbite ” C’est également en tant que support et informatique que Gfi Informatique a cet intense weekend de travail aux côtés scientifiques de cette mission sans aucune

scientifique participé à des experts mesure.

X3-SONC n’en a évidemment pas fini. Les données récoltées par la sonde Rosetta et le robot Philaé, désormais en sommeil, continuent de nous parvenir et la communauté est à pied d’œuvre, en attendant le réveil (espéré) du module en 2015

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