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i) Communautés et société civile
i) Communautés et société civile
« Nous ne serions pas en mesure de faire le travail que nous faisons et d’avoir l’impact que nous avons sans les relations que nous entretenons avec nos partenaires de la communauté. » – Kevin Sitka, président et directeur général de l’Assiniboine Credit Union Plusieurs participant-es à l’enquête parlent de l’importance qu’une entreprise contribue positivement aux communautés dans lesquelles elle opère. Jean La Rose est d’avis qu’il est essentiel qu’une entreprise fasse tout ce qu’elle peut pour améliorer ses communautés. Il déclare : « Il n’y a rien de mal à ce qu’une entreprise veuille faire de l’argent pour survivre, tant que cela est fait de façon à tenir compte de la communauté et à travailler en harmonie avec elle. »
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Vicki Wallace-Godbout affirme : « Il faut mélanger le profit et le bien de la communauté. Si une entreprise n’est pas à l’écoute de la communauté, ça va nuire à l’entreprise. Si nous n’avons pas l’appui de la communauté, nous n’irons pas loin. » Dans le même sens, Cathy Glover considère qu’il est des devoirs d’une entreprise de partager avec la communauté la valeur qu’elle crée. « Votre entreprise ne fonctionnera pas bien sans que la communauté fonctionne bien. »
Jean La Rose va même plus loin : il estime que les entreprises doivent s’impliquer dans leurs communautés et préconise qu’il ne suffit pas qu’une entreprise se contente de simplement soutenir financièrement les bonnes causes – qu’elle devrait aussi en faire partie. Goldy Hyder est du même avis : « Il ne suffit plus de donner un chèque pour quelque chose : les gens veulent vous voir engagé dans la cause. »
Un certain nombre de participant-es à l’enquête parlent fièrement de la bonne volonté qu’ils et elles ont développée avec leurs communautés ainsi qu’avec la société civile, et de la manière dont cela aide leur entreprise. Une bonne partie d’entre eux/elles avancent l’idée qu’une entreprise qui est là pour sa communauté bénéficiera du soutien de celle-ci dans des moments difficiles. Clarissa Desjardins, cheffe de la direction de Clementia Pharmaceuticals, exprime succinctement ce point de vue : « La bonne volonté est un atout véritable. »
Hélène V. Gagnon est d’avis que le même principe s’applique aux gouvernements : « Le gouvernement préfère s’associer aux entreprises que le public aime. » Pour sa part, l’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick et maintenant chef de la direction de Medavie à Moncton, Bernard Lord, affirme que les entreprises, tout comme les gouvernements, veulent s’associer à des organisations qui partagent leurs valeurs.
Un certain nombre de participant-es à l’enquête estiment que les entreprises qui s’efforcent de lier le profit à la finalité en créant et en partageant de la valeur avec leurs parties intéressées auront plus de facilité à obtenir et à conserver une licence sociale. Comme le souligne Michael Sabia : « Une licence sociale est une chose précieuse. Ce que vous en faites doit être aligné sur la façon de penser [de vos parties intéressées]. »
En contrepartie, certain-es participant-es à l’enquête décrivent comment les entreprises qui ne cherchent pas à lier le profit à la finalité en créant et en partageant de la valeur avec leurs parties intéressées pourraient perdre leur licence sociale et se retrouver sans soutien de la part des parties intéressées dans des moments difficiles.