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Essaouira by Ruth Sherwood

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Nathalie Levy

Nathalie Levy

ESSAOUIRA RUTH SHERWOOD by

GOLDA : Ruth, on te connaît comme une fille pétillante, hyperactive, actrice... Et aujourd'hui créatrice de parfum. Et j'allais dire super créatrice car j'adore ton parfum. Comment as-tu eu cette révélation ?

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Ruth Sherwood :

Je rêvais depuis très longtemps de faire un parfum. Pendant le confinement j'y ai beaucoup réfléchi et dès l'ouverture des commerces je me suis lancée.

GOLDA : Et comment tu as pu mettre ton rêve en pratique ?

R.S : J'ai pris contact avec un parfumeur, je lui ai expliqué toutes les notes de parfum que je souhaitais. Et

Es-

saouira est né !

GOLDA : Alors c'est quoi Essaouira ?

R.S : Essaouira est un parfum à base d'eau de fleur d’oranger, un moment d’évasion où on retrouve notre enfance, nos moments d'insouciance. Dans ce monde actuel cela fait un bien fou au moral.

GOLDA : Pourquoi la fleur d'oranger ?

R.S :

La fleur d'oranger se mélange avec différentes notes, ce qui donne une flagrance envoûtante. Elle nous apaise, nous tranquillise, et s'évanouit dans l'air pour nous laisser un bien-être évanescent.

Je confirme ce parfum vous enivre et donne une atmosphère chaleureuse et orientale. Jolie référence au Maroc et jadis Mogador. Évasion assurée ! Je suis déjà addict... Allez vite découvrir toute la gamme chez un revendeur près de chez vous.

Pari gagné pour Ruth l'intrépide.

Essaouira existe en parfum d'intérieur. Grand diffuseur de 700 ml, bougies, sprays. Prochainement la gamme va s’élargir avec le parfum Essaouira.

Les différents points de vente :

Netanya : Body Institut, Rehov Ben Gourion 2 Hertzliya : Epicerie Sarfati, Rehov Maskit 22 Raanana : me contacter Ashdod : Flo, Nahal Dan 4alef Tel Aviv : Boutique Bash à Neve Tsedek

054-7733216 parfumdambiancebyruthsherwood.fr essaouirafragrance

JUIFS ETHIOPIENS LES DOSSIER

On présume que les Ethiopiens, comme les Tutsi au Rwanda, au Burundi et au Kivu (R D Congo), ainsi que les Peul en Afrique occidentale, sont d’origine nilotique, qu’ils sont descendus d’Egypte et de Nubie pour enfin s’installer en Ethiopie. Il y a aussi la fabuleuse légende, rapportée dans la Torah, selon laquelle la reine de Saba et le roi Solomon se sont rencontrés et aimés. Elle était parfois appelée la « Reine du Sud » ou la « Reine à la peau sombre ». On la connaissait également sous le nom de Makeda, la « Magnifique Reine Noir ».

Selon certains historiens, le royaume de Saba, aussi dénommé Arabia Felix, se trouvait sur le territoire qui correspond au Yemen d’aujourd’hui, et dominait le royaume éthiopien d’Axum. Le réel emplacement de ce royaume est sujet à conjecture.

L’on dit que le roi Solomon était fasciné par la beauté et l’intelligence de Makeda, laquelle le testait en lui soumettant des énigmes. L’on dit aussi qu’elle s’était convertie au judaïsme - rien n’est moins sûr. Mais les Ethiopiens affirment que le fruit de leur amour était un garçon, Ménélik, lequel deviendra le premier roi d’Ethiopie.

Il est à noter que le dernier et 225e empereur éthiopien, arborant le sceau du bouclier du roi David et la croix de l’Eglise orthodoxe Tewahedo, a été déposé en 1974 par la junte communiste du Derg.

ESSAI D’ALBERT RUSSO

Mais venons en à l’origine historique - celle-ci ne peut qu’être associée à la légende, vu l’absence d’écrits authentiques. Ezana aurait été le premier roi juif de la tribu des Beta Israël, couronné ensuite empereur d’Axum. Voici déjà le premier paradoxe : nous sautons quelques siècles et sommes en 325 de notre ère. Sous l’influence d’un certain Frumentius, Ezana aurait adopté la religion chrétienne et soumis, par la force, ses sujets à la nouvelle religion. A partir de ce moment, comme ce qui se passait en Europe, les Juifs ont été, tour à tour acceptés, puis poursuivis ou massacrés.Ces derniers ont trouvé refuge dans les montagnes du Simien, au nord du pays, où ils ont établi leurs propres royaumes. Le royaume de Beta Israël a ensuite déclaré la guerre au royaume d’Axum, qu’il a, en un premier temps, vaincu. Les Juifs ont ainsi reconquis leur territoire d’origine et prospéré durant deux siècles, jusqu’en 1855. C’était leur âge d’or. D’après des voyageurs européens de l’époque, il y aurait eu un million de Juifs en Ethiopie. Il faut cependant se méfier de ce genre de statistique - selon quel recensement eston arrivé à ce chiffre ?

Cette fois, le royaume de Beta Israël a subi une cuisante et radicale défaite. Et pour sauver leur vie, les Juifs durent se convertir au christianisme, sous peine de mourir. Ceux qui refusèrent la conversion s’enfuirent ou alors étaient tués. Même convertis, on les appelait les Falasha, qui signifie « errant » ou « gens sans terres ». Pour cette raison, les Juifs éthiopiens, surtout ceux qui vivent en Israël, refusent qu’on les nomme ainsi, car Falasha pour eux est un terme humiliant et qui leur rappelle de terribles souvenirs.

C’est en 1984 que, grâce à l’opération Moïse, des milliers de Juifs éthiopiens ont été secourus et emmenés dans la Terre Promise.

Il y aurait de nos jours environ 150.000 Juifs éthiopiens vivant en Israël.

Mais encore aujourd’hui le gouvernement d’Addis Abbeba peine à libérer ses Juifs, car il craint que d’autres minorités veuillent les imiter et quitter le pays, et cela donnerait une mauvaise image de l’Ethiopie.

Aux Nations unies (plutôt très « désunies »), il a été très peu fait mention des milliers de Juifs éthiopiens, chassés, torturés et tués, au moment de l’opération Moïse, soit par les communistes et les Chrétiens, soit lorsqu’ils se sont enfuis au Soudan, avec l’espoir de rejoindre un jour Israël. Dans ces camps, gardés par des musulmans, ils ont connu la faim, la maladie, les viols et la torture. A la fin du 20e siècle ces malheureux ont enduré les pires sévices : voir couper les pieds de leurs enfants ou éventrer, émasculer les jeunes hommes, violer leurs femmes ou leurs filles, et enfin vendre celles-ci en esclavage aux pays arabes. Les survivants ont dû attendre jusqu’à deux ans dans ces camps dangereux et insalubres, avant de rejoindre leurs frères plus chanceux. Pour rendre la chose encore plus macabre, les gardes soudanais, qui leur infligeaient de cruelles punitions, refusaient que les Juifs enterrent leurs morts

Hagit Yaso Eden Alene

selon leur tradition. Il y aurait eu 4.000 réfugiés morts avant qu’ils ne puissent être sauvés par les Israéliens. Pour commémorer cette tragédie, chaque année, le 28 du mois de lyar, les Ethiopiens, leurs amis et les autorités se rendent au Mémorial du Mont Herzl. Ce beau monument est l’oeuvre de l’architecte Gabriel Kertesz, lequel s’est entouré d’artistes éthiopiens pour décorer ce mémorial, magnifiquement, avec des motifs traditionnels, rappelant leur pays natal.

Cette nouvelle génération de Juifs éthiopiens peut se targuer d’avoir obtenu de beaux succès dans la société israélienne. Nombreux sont les promoteurs de l’aliyah, certains sont devenus membres de la Knesset, d’autres ont fait de belles carrières dans l’armée. On compte également, parmi eux, des journalistes, des acteurs, tel Meskie Shibru-Sivan, des musiciens comme Abatte Barihun, et dans la mode, le designer mondialement connu Avi Yithak. Last but not least, mentionnons les très belles et talentueuses chanteuses, Hagit Yaso et Eden Alene qui représente Israël à l’Eurovision. L’auteur de cet essai vient de terminer, en collaboration avec une écrivaine canadienne, un roman intitulé « TEL AVIV’S ETHIOPIAN QUEEN ou ZIVA HALMALKA », qui relate l’histoire d’une jeune femme éthiopienne, diplômée en sciences sociales et en psychologie, gérant un refuge pour ados en difficulté, soit parce qu’ils ont été chassés par leur famille, soit parce qu’il ont fui leur foyer, voire Gaza, sous peine d’être ostracisés ou pire, à cause de leur orientation politique ou sexuelle. Car, parmi ces ados, il y a des Juifs orthodoxes, des Musulmans honnis par les leurs, des jeunes sans papier, ou des rescapés d’attentats. Tous, devant refaire leur vie, avec l’espoir d’atteindre une certaine normalité.

Séfarade belge d’origine anglo-italienne, écrivain bilingue (traduit dans une quinzaine de langues, dont l’hébreu) - et photographe, Albert Russo a vécu sur 3 continents avant de s’installer en Israël il y a 5 ans. Ses ouvrages ont été loués par James Baldwin, Joseph Kessel, Pierre Emmanuel, Gilles Perrault, entre autres. Il a obtenu le Prix de la Liberté, 2 Prix Unicef, plusieurs Book Excellence Awards, etc., et des prix pour sa photographie. Site littéraire de l’auteur : K www.albertrusso.com Sites de photographie : K www.viewbug.com/member/ albertrusso et K https://www.arta-

vita.com/artists/7612-albert-russo

היפויתא ידוהי ןעמל תילארשיה הדוגאה © © Lizzy Shaanan

En route pour la marche des

Chaque année, la fête du Sigd est célébrée par la communauté juive Éthiopienne, sept semaines après le jeûne de Yom Kippour. possibles ! Les réjouissances auront lieu, cette année, le 15 et 16 novembre, à savoir, le 29 Heshvan.

C’est autour d’un grand rassemblement sur la promenade d'Armon Hanatsiv à Jérusalem que l’on pourra observer une vue sans pareille de la vieille ville et du Mont du Temple. Cette cérémonie représente l’alliance du peuple juif à D.ieu et célèbre l’acceptation de la Torah.

La communauté éthiopienne célébrant le Sigd à la tayelet de Jérusalem.

Certains membres de la communauté observent un jeûne durant ce jour, jusqu’à la récitation de psaumes par les Kessim (dirigeants rabbiniques Éthiopiens). Les psaumes sont tirés de l’Orit, la bible écrite en guèze (ancienne langue éthiopienne) comprenant les textes sacrés de la Torah, traditionnellement attribués à Moïse lors du don de la Torah au Mont Sinaï. D’où le choix d’une réunion sur la promenade d’Armon Hanatsiv qui surplombe la vieille ville, représentant symboliquement la montagne du Sinaï. La fête est habituellement accompagnée d’une marche vers le mur des lamentations, pour pèleriner les destructions des Temples, qui sera certainement annulée au vu des restrictions liées à la pandémie actuelle. Mais comme dit le prol’on soit en Terre sainte où au bout du monde, l’attachement lié à cette dernière parcelle du Temple est fort et ne sera pas célébré du bout des doigts cette année, mais avec le cœur, l’esprit et l’âme. Ce festival fait office d’introspection pour la communauté éthiopienne. Elle leur

permet de prier et remercier D.ieu pour l’accomplissement du rêve de l’Alyah vers Zion. Pendant des siècles, les Ethiopiens ont désiré le retour vers Jérusalem et c’est aujourd’hui qu’ils peuvent rendre grâce pour ce rêve devenu réalité. Le nom de la fête (Sigd) prend tout son sens car il signifie “prosternation” en guèze, langue antique utilisée par la communauté juive Éthiopienne. Ils saluent D.ieu, bénissent la montée vers la terre de nos

ancêtres, louent la ville sainte de Jérusalem et prient pour la reconstruction du Temple. Célébré depuis

verbe «

loin des yeux, près du cœur ». Que des siècles, le Sigd a été

S.I.G.D. Salutaire. Identitaire. Glorifier. Divin.

déclaré, en 2008, fête nationale par le Parlement Israélien. Ainsi, des milliers d’Israéliens d’Ethiopie vêtus de blanc, symbole de pureté, se réunissent pour une prière commune. Chant, danse, dégustation de mets

traditionnels, que de joies et de réjouissance pour louer le Créateur. Glorification, à laquelle, toutes les communautés sont conviées. Cependant, un grand nombre de personnes restent frileux à l’idée de participer à un rite qu’ils ne connaissent pas.

Fidel œuvre chaque année pour faire connaître cette célébration et tente d’introduire la culture éthiopienne dans la vie israélienne, en visitant les écoles par exemple, pour sensibiliser les plus jeunes à cette culture qui vient aussi d’un pays chaud !

Comprenons, ensemble, l’épopée vers la liberté de ce peuple, qui est et a longtemps été discriminé et stigmatisée. La talentueuse auteure Arundhati Roy a dit : « On ne fera pas un monde différent avec des gens indifférents ». L’indifférence, est-ce donc cela dont ce peuple souffre ? Doit-on encore se battre en 2020, pour faire reconnaître sa culture et légitimer ses traditions ? L’alyah des Juifs d’Ethiopie a toujours été complexe pour l’État d’Israël. On se souvient de ces deux grandes opérations de rapatriement « Moïse » et « Salomon » en 1984 et 1991 organisées dans l’urgence et dans le plus

grand secret, grâce auxquelles près de 80

On ne fera

000 Juifs ont pu migrer en Israël. Mais pour

certains, le pays où

pas un monde différent avec des gens indifférents

coule le lait et le miel a un goût amer... Dès les premières vagues migratoires, la communauté religieuse israélienne a voulu les soumettre à une « conversion rigoureuse

au judaïsme » en prétendant que les Juifs éthiopiens, ayant connu l’inquisition chrétienne au XIVème siècle, s’étaient détachés du Talmud et des préceptes de la tradition juive. C’est après un long combat pour la reconnaissance de leur judéité que les éthiopiens se sont vu intégrer la société israélienne, non pas sans mal, car le questionnement porté sur leur origine a laissé des traces et crée toujours de l’ostracisme.

Nous comptons près de 150 000 Israéliens d’origine éthiopienne en Israël, mais certains sont encore dans l’attente d’une autorisation de migration. La ministre de l’Alyah et de l'Intégration, Pnina Tamano-Shata, tout premier membre du gouvernement d’origine éthiopienne, fait pression pour sauver le plus grand nombre de personnes de cette communauté de la diaspora et des conditions sanitaires déplorables.

Et c’est en ces temps de coronavirus, contre toute attente, que quelques centaines de migrants d’Ethiopie, se sont vu fouler le sol israelien pour la première fois. Et ce n’est qu’un début ! Comme quoi, certains visent les étoiles, d’autres décrochent la lune.

DÉCO NOTRE MAISON, NOTRE REFUGE

PAR SANDRINE BERTHEAU Q SBHOME_INTERIORS

Envie de s’évader de rêver ? Je devine votre réponse c’est mille fois oui. Voyager, découvrir le monde, partager, rencontrer, nos familles, amis, à l’autre bout de la planète, faire la fête, la liste est longue. Nous avons besoin de nos rituels, de nos habitudes ! Nous en rêvons tous petits et grands. Soyons patient(e)s… Tout est en point d’interrogation ??? Zou… Covid-19

Face à ce monde en perpétuel changement, nous sommes en constante recherche d’éléments auxquels nous raccrocher, de points d’ancrage, en d’autres termes, de stabilité. La beauté de la nature, la sérénité de la terre et le refuge de notre maison sont des plaisirs simples qui nous entourent et qui nous apportent cette stabilité dont nous avons tant besoin.

Se plonger dans la lecture digitale de GOLDA, c’est un pur bonheur, un monde de joie, de rêverie en ce début d’hiver. Tous les sujets nous font chaud au cœur, nous font du bien, nous en avons tellement besoin.

Petit challenge, vous êtes prêt(e)s ? Transformons-nous en Reine de Saba. Décorons ou redécorons notre maison, avec des couleurs chaudes, chaleureuses. Déplacer vos meubles, vos tapis, soyez audacieux/ses. Bouger vos meubles, vos tapis, vos luminaires. Fouillez vos placards, vous allez retrouver des plaids, nappes, étoffes scintillantes, du linge de maison de famille. Ajouter des touches de couleurs suivant vos envies, des couleurs gaies, chaleureuses, profondes. Il n’est pas nécessaire d’en acheter, je suis sûre que vous avez des merveilles dans vos intérieurs ! Si les motifs sont différents, regrouper, mixer par couleurs ! Des imprimés unis et graphiques comme un tissu wax avec un velours cela fonctionne.

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Les bougies

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GOLDA COUP DE CŒUR

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Le tissu Wax, est un tissu propre à la culture africaine. Ce tissu peut être utilisé pour la réalisation de plusieurs créations, vêtements, sacs, loisirs créatifs...

Tissu Super Wax Fleur Fond Blanc

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Tissu Wax

Le wax, également appelé « tissu africain », est un textile de coton ayant reçu sur les deux faces un cirage lui conférant des propriétés hydrophobes, technique inspirée de celle utilisée pour produire le batik javanais. Les cires utilisées sont colorées et forment des motifs qui varient à l’infini dans une recherche esthétique.

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