Axe 1 : Remettre en valeur et préserver les éléments naturels forts de l’agglomération
ACTION 1.1
Fiche action n°1.1. : Protection et mise en valeur du patrimoine « eau »
Le territoire de la Communauté Urbaine et parcouru par plusieurs cours d’eau, ayant dans l’ensemble une orientation privilégiée Sud-Ouest Nord-Est, et qui convergent tous vers le couloir de la Meurthe. Ce réseau hydrographique définie une trame verte et bleue relativement importante à l’échelle de l’agglomération. Cependant cette trame n’est pas toujours très perceptible et structurante dans le paysage urbain et périurbain en raison de l’absence de mise en valeur de certains cours d’eau et de leurs abords et du mitage progressif de l’espace. Les cours d’eau et les coulées vertes qui les accompagnent jouent plusieurs rôles : -
un rôle biologique et de corridor écologique, un rôle physique (stabilisation des berges par la ripisylve par exemple), un rôle paysager, un rôle récréatif (réponse à une demande sociale de davantage de « nature en ville »).
NB : Cette fiche action n’intègre pas les problématiques liées au couloir de la Meurthe, qui fait l’objet de deux fiches action spécifiques (Axe 2).
C
ommunes concernées :
Art-sur-Meurthe Essey-lès-Nancy Fléville-devant-Nancy Heillecourt Jarville-la-Malgrange Laneuveville-devant-Nancy Ludres
Principaux ruisseaux affluents de la Meurthe
Pulnoy Saulxures-lès-Nancy Tomblaine Egis Aménagement / Skylab
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O
comptés depuis les berges des cours d’eau, servant à la fois de servitude de passage, mais aussi aux aménagements paysagers et au maintien/création de ripisylve,
utils règlementaires :
Prise en compte de la valorisation du patrimoine « eau » dans les documents d’urbanisme : •
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Le PADD peut annoncer les intensions de protection des entités naturelles à préserver pour leurs qualités environnementales et paysagères, à l’image des cours d’eau secondaires qui structurent les territoires qu’ils traversent. A ce titre, ce document pourra identifier à travers une représentation cartographique les rivières et les ruisseaux, dont la protection et/ou la mise en valeur nécessite une attention toute particulière. De même les différents éléments qui participent à la qualité du patrimoine « eau » pourront être précisés afin de mieux assurer leur protection. Il s’agit notamment : -
-
de la végétation de berge (ripisylve), qui concourt à la lisibilité des cours et à l’ambiance bucolique des cours d’eau. Elle constitue aussi des espaces favorables à la circulation de la faune, et permet aussi de fixer le sol et de limiter les coulées de boues dans les secteurs exposés ;
-
identification de la ripisylve existante ou à créer au titre de l’article L.123-1-7, et mise en place de prescriptions en vue de sa protection. Cette mesure est moins contraignante que celle des espaces boisés classés,
-
Classement en Espace Boisé Classé (EBC) de certaines portions de ripisylves remarquables, existantes ou à créer, après diagnostic précis de leur rôle écologique et de leur richesse faunistique, floristique ou paysagère.
•
Règlement
Le règlement pourra préciser la distance minimale d’implantation que les futures constructions devront respecter par rapport aux cours d’eau, et ce quelque soit le caractère de la zone concernée, qu’elle soit à urbaine ou naturelle. Cette marge de recul minimale peut être fixée à 5 mètres, comme cela est souvent préconisée dans les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).
Autres outils juridiques utilisables : •
Obliger les propriétaires riverains à entretenir leurs terrains au titre de la police des cours d’eau non domaniaux rattachée au préfet.
•
Plus généralement, mener une réflexion globale et concertée sur la mise en place d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), fixant les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de gestion des eaux superficielles et souterraines et des zones humides.
•
Rappel : d’une manière générale, la Directive Cadre Européenne sur l’Eau a fixé à 2015 le « retour au bon état écologique des cours d’eau ».
des cheminements et ouvrages de franchissement, à valoriser ou à créer, pour favoriser la découverte et l’accès à ces espaces naturels.
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ne pourra toutefois pas décliner l’ensemble des orientations sous forme de mesures réglementaires. •
ACTION 1.1
Orientations d’aménagement
Les orientations d’aménagement pourront, suivant le contexte, guider le développement des secteurs à urbaniser tout en intégrant les problématiques de préservation et de valorisation des cours d’eau. Il s’agira de définir les principes fondamentaux garants d’une organisation urbaine qui saura tirer le meilleur parti de la proximité de l’eau et proposer en autre : -
d’identifier des éléments de végétation à préserver (couloir biologique),
-
de stabiliser les berges face aux phénomènes d’érosion par l’utilisation du génie végétal,
-
de définir un recul minimal du front bâti en façade des cours d’eau, afin de garantir la continuité des itinéraires doux (existants ou à créer) au fil de l’eau,
-
d’ouvrir des perspectives (orientation du bâti) ou des accès (définition de raccourcis piétonniers) en direction de l’élément eau,
•
Zonage
-
Application d’un classement en zone naturelle (N) sur les secteurs en frange des cours d’eau afin de limiter la constructibilité.
-
Définition, dans les secteurs à caractère urbain, qui peuvent disposer d’un classement en zone urbaine (U) ou à urbaniser (AU), de marges de recul minimales d’implantation des constructions
Egis Aménagement / Skylab
R
éférences :
Signalétique et sensibilisation à l’écosystème des cours d’eau
Photos ci-dessus : panneaux pédagogiques implantés le long des chemins de promenade de la forêt alluviale du Rhin (Strasbourg), expliquant le fonctionnement des milieux humides (dynamique de la végétation humide, vie des batraciens etc.). En raison de leurs vertus ludiques et de sensibilisation, ce type de panneaux peut agrémenter et accompagner les parcours de promenade le long des cours d’eau ou en zone humide.
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A •
R
ctions d’aménagement :
Restaurer et renaturer certaines portions de cours d’eau via plusieurs possibilités :
ACTION 1.1
éférences :
Génie écologique et restauration de cours d’eau
- Instauration de bandes enherbées d’au moins 5 mètres similairement à la PAC, entre les berges des cours d’eau et les parcelles cultivées, - Maintien, renforcement ou création de portions de ripisylve là où celle-ci est interrompue ou dégradée : implanter différentes strates végétales, de manière à favoriser les échanges biologiques, - Privilégier le génie écologique et végétal pour l’aménagement des cours d’eau (et pas uniquement le génie civil). Ces techniques végétales, au-delà de leur rôle écologique, participent également à la mise en valeur paysagère des cours d’eau, - Lutte contre l’érosion des berges et la dégradation physique des cours d’eau (par le maintien ou le renforcement de la ripisylve stabilisant les berges, en limitant l’accès au cours d’eau par le bétail,…) - Lutte contre le développement des espèces végétales indésirables ou invasives (conifères, renouée du Japon, balsamine de l’Himalaya etc.), •
Entretien et gestion pérenne des cours d’eau et de leur végétation,
•
Mise en valeur de certains fonds de vallons, renforçant la lisibilité des cours d’eau dans le paysage : cheminements, aménagements paysagers (à l’image par exemple de la coulée verte du Grémillon à Essey-lès-Nancy et Pulnoy)
•
Renaturation du cours d’eau de la Vendline(communes de Vendlincourt et Bonfol, jura Suisse). Photo à gauche : état initial du cours d’eau, tracé rectiligne, lit bétonné, absence de végétation de berge permettant une autoépuration naturelle des eaux. Photo centrale : travaux visant à limiter le caractère rectiligne du lit et à diversifier les milieux. Photo à droite : un an après les travaux, développement de la végétation de berge et de la biodiversité Source : www.biotec.fr (bureau d’études technique en travaux hydrauliques et génie végétal
Possibilité de mise en place d’une signalétique le long des chemins de promenade pour sensibiliser la population à l’écosystème des cours d’eau et des ripisylves. Cette sensibilisation peut également être réalisée via des brochures d’information, ou relayées par la presse.
Renaturation du cours d’eau de l’Erveratte (jura Suisse). Photo à gauche : état initial du cours d’eau, très forte érosion des berges, absence de végétalisation permettant une biodiversité et la stabilisation des talus. Photo à droite : six mois après les travaux, développement de la ripisylve et de la biodiversité, stabilisation des berges, meilleure lecture du passage du cours d’eau et de son cortège végétal dans le paysage. Source : www.biotec.fr (bureau d’études technique en travaux hydrauliques et génie végétal
Egis Aménagement / Skylab
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O
R
utils de gestion :
ACTION 1.1
éférences :
Préservation du paysage et de la qualité environnementale des cours d’eau •
Possibilité de création d’un « animateur rivière » de manière à sensibiliser et informer les différents acteurs, apporter son assistance technique sur les projets etc.
•
Recours à des chantiers d’insertion pour les travaux d’entretien des berges (ex : association « LORTIE »…),
•
Mise en place d’actions ponctuelles : par exemple des journées de nettoyage bénévoles des cours d’eau,
•
Veiller à l’entretien des berges des cours d’eau privés par les propriétaires. Possibilités d’instauration de partenariats,
•
Gestion contractuelle ou conventionnelle entre la collectivité et différents acteurs : propriétaires, associations…
•
Utilisation d’outils d'incitation financière (fonds structurels européens, programme LIFE (L'Instrument Financier pour l'environnement), subventions accordées dans le cadre des Contrats d'Agriculture Durable…)
A
Photo ci-dessus : cortège végétal en fond de vallon, accompagnant le ruisseau du Moulin : un élément naturel et paysager remarquable à préserver et renforcer
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
Agence de l’Eau, DDAF et Conseil Général (pour les subventions notamment),
•
Bureaux d’études techniques,
•
AAPPMA, syndicats de rivière (qu’il faut pouvoir soutenir financièrement pour leurs actions),
•
Agriculteurs, associations locales et associations de protection de l’environnement, services municipaux, chantiers d’insertion et riverains pour l’entretien,
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements.
C •
Photo ci-contre : mise en place de bandes enherbées permettant de créer une zone tampon entre les berges des cours d’eau et les parcelles cultivées (Stillbach, Bas-Rhin. Mise en place : syndicat de rivière de la Bruche). Cette mesure permet notamment la limitation du ruissellement en bas de pente, la baisse de la pollution physico-chimique des cours d’eau (engrais, matières en suspension en provenance des parcelles cultivées,…), la diversité paysagère en fond de vallon.
Aménagements paysagers en fond de vallon humide à Ypres (Belgique) : jardins composés de plantes hygrophiles, promenades sur pontons en bois. Ces aménagements ne perturbent pas le fonctionnement écologique et la dynamique naturelle du fond de vallon
oût : Plantations de berges, de type Iris pseudacorus (6 unités/m_) : 15 HT
Egis Aménagement / Skylab
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Axe 1 : Remettre en valeur et préserver les éléments naturels forts de l’agglomération
ACTION 1.2
Fiche action n°1.2. : La restauration et la préservation des grands corridors biologiques
L’évolution de l’urbanisation a crée une fragmentation et un mitage de l’espace naturel en périphérie de l’agglomération nancéienne. Les continuités nécessaires à la faune et à la flore pour occuper leur domaine vital sont de ce fait de plus en plus limitées, ce qui entraîne progressivement un appauvrissement écologique et paysager. Ces coupures engendrées par l’urbanisation ne sont pas toujours irréversibles. Des corridors permettant des échanges entre les espèces peuvent encore être maintenus ou renforcés. Un corridor biologique est un espace libre d’obstacles offrant des possibilités d’échanges entre les continuums (continuums forestiers, continuums aquatiques, continuums agricoles extensifs…). Ils sont structurés par des éléments plus ou moins naturels qui augmentent leurs capacités de fonctionnement : arbres d’alignement, haies, ripisylve, cours d’eau, mare, lisière... De façon générale, la préservation et le renforcement de ces couloirs de vie doivent être considérés comme un atout durable pour l’aménagement du territoire de la Communauté Urbaine. Si ces corridors ont une vocation biologique claire, leur renforcement peut également être mené conjointement : -
-
-
C
à l’amélioration du cadre de vie des habitants en favorisant les déplacements doux ou en répondant à la demande grandissante de nature de la part de la population urbaine, à une gestion des eaux pluviales par des techniques alternatives au « tout tuyau » (noues paysagères, bassins de rétention…) et une gestion différente des espaces verts, au développement d’une agriculture extensive de qualité qui constitue un élément central de l’identité paysagère du territoire et qui peut être à l’origine d’un tourisme vert de proximité.
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy comporte des corridors à préserver et/ou renforcer, plus ou moins structurants selon les secteurs.
Egis Aménagement / Skylab
Grands couloirs naturels structurants à préserver ou restaurer
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Axe 1 : Remettre en valeur et préserver les éléments naturels forts de l’agglomération
O
R
utils règlementaires :
ACTION 1.2
éférences :
Préconisations de règlementation à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Afficher la volonté de préserver les grandes entités naturelles de l’urbanisation : les bois, bosquets, haies, vergers, ripisylve, prairies, peuvent être identifiés sur la cartographie de synthèse du PADD, tout comme les grands corridors biologiques à ne pas interrompre. •
Orientations d’Aménagement
Certains secteurs prévus pour le développement urbain pourront faire l’objet d’orientations d’aménagements qui identifieront notamment les entités naturelles constitutives des grands corridors biologiques. Ainsi, ces éléments de végétation pourront faire partie intégrante des futures opérations d’aménagement et participer à leur qualité environnementale et paysagère. •
Zonage
-
Classement en zone N ou A de l’ensemble des espaces naturels à préserver de l’urbanisation, notamment : les espaces boisés en périphérie de l’agglomération (Forêt de Haye, Bois des Fourasses, Bois sur les coteaux, Bois de l’Epine, Bois de Saulxures, Bois de la Brulée, Bois du Four etc.), les couloirs des cours d’eau, les espaces agricoles ouverts constituant des relais entre deux forêts par exemple, etc.
-
Maintien d’une bande naturelle ou agricole non constructible reliant le Bois des Fourasses au Parc de Brabois, sur au moins une partie du plateau de Villers,
-
Maintien en zone naturelle ou agricole non constructible le vallon en amont de Bosserville (secteur du « Chalion Pré » entre le Bois de la Brûlée et le Bois Lacour) et la « coulée verte » du vallon du ruisseau du Moulin et de Frocourt,
-
Création d’emplacements réservés pour la création de passages aériens ou souterrains pour la circulation de la faune.
•
Règlement
-
Limiter la constructibilité des secteurs naturels (ouvrages d’intérêt public, extension mesurée des constructions existantes) : l’objectif étant de limiter fortement le mitage et la fragmentation de l’espace
-
Règlementation des occupations et utilisations du sol admises plus souple pour le Bois des Fourasses, destiné à devenir une « forêt urbaine ». Suppression de la trame d’espace boisé classé sur les secteurs à aménager dans ce bois,
-
Préservation des cours d’eau et de leurs abords à travers le zonage et la réglementation (cf. fiche action 1.1),
-
Cartographie des haies existantes ou à créer à préserver, et classement au titre de l’article L.123-1-7° du code de l’urbanisme.
Egis Aménagement / Skylab
Corridors intra-urbains Inverser le regard en ne considérant plus uniquement les espaces naturels libres pouvant être mobilisés pour l’extension de la ville. Voir également que l’étalement urbain réduit progressivement les espaces naturels du territoire de l’agglomération, soit autant de milieux remarquables pour leur richesse écologique, paysagère et ludique
Corridors écologiques en milieu urbain
Préservation de corridors écologiques en pleine ville : la ripisylve arborée et arbustive le long de l’Ill, à moins de 1 km du centre historique de Strasbourg (photo à droite) et le long des canaux traversant le centre historique de Bruges, Belgique (photo à gauche). Le maintien d’une évolution « naturelle » du végétal, non domestiqué, permet également de répondre à la demande croissante de nature de la part des citadins.
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Axe 1 : Remettre en valeur et préserver les éléments naturels forts de l’agglomération
A
R
ctions d’aménagement :
•
Plantation de haies venant créer ou renforcer localement des corridors biologiques : Plateau de Villers, secteurs agricoles ouverts au sud et à l’Est de l’agglomération (notamment à Saulxures-lèsNancy, Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Fléville-devant-Nancy). En complément, mise en place de clôtures provisoires protégeant les plantations nouvelles du bétail. Concertation à mener avec la DDAF et la LPO notamment, sur la localisation des secteurs de plantations, le choix du type de haies etc. De plus en plus d’entreprises se sont également spécialisé dans la plantation ou l’entretien de haies champêtres.
•
Possibilité, après étude de faisabilité, de création d’un passage aérien (éco-pont) pour la grande faune et d’un passage souterrain pour la petite faune, permettant de relier notamment la forêt de Haye et le Bois des Fourasses, mais aussi le Bois du Four et le Bois du Prieuré. De nombreuses études et travaux concernant les passages à faune ont été réalisés par le Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) et ont permis d’améliorer l’efficacité de ses ouvrages.
•
Limiter les aménagements qui segmentent les espaces boisés ou les coulées vertes et qui perturbent les mouvements de faune, notamment les infrastructures de communication, les ouvrages et équipements d’intérêt public etc. Tenir compte également de la pollution lumineuse sachant que les corridors sont essentiellement empruntés la nuit par la plupart des espèces : dans ce cadre, limiter et maîtriser l’éclairage des arbres par exemple.
•
Maintenir des interfaces naturelles entre grands ensembles naturels : forêts/espaces agricoles ouverts, forêts/vergers, etc.
•
Actions à mener sur les abords des cours d’eau (cf. fiche action 1.1).
M
ACTION 1.2
éférences :
Préservation et création de haies
Plantation d’une haie et mise en place d’une clôture provisoire protégeant les plants des piétinements du bétail (Source : Guide technique du bocage, PNR des Caps et Marais d’Opale)
Inventaire de haies, repris dans le POS d’une commune appartenant au PNR des Caps et Marais d’Opale (Source : Guide technique du bocage, PNR des Caps et Marais d’Opale)
oyens de gestion :
•
Entretien des haies pouvant notamment être assuré par les agriculteurs, des associations locales via des conventions, mais aussi par des entreprises de travaux agricoles,
•
Mesures agro-environnementales dans le cadre des Contrats d’Agriculture Durable (CAD) pouvant être proposées aux agriculteurs : mise en place d’un cahier des charges à respecter (par exemple sur le maintien et l’entretien des haies), en contrepartie d’indemnités compensatoires,
•
Animation des politiques agro-environnementales auprès des exploitants agricoles,
•
Entretenir une veille sur les corridors et réseaux éco-paysagers à l’échelle de la grande agglomération : diagnostic prospectif sur la diversité biologique, cartographie de la fragmentation écologique du territoire, évaluation de l’efficacité des écoducs, etc.
Egis Aménagement / Skylab
Pyramide alimentaire de la haie (Source : www.univers-nature.com). On compte en moyenne
Haies champêtres apportant une diversité paysagère et facilitant la circulation de la faune sur le coteau de la butte SainteGeneviève : un paysage agricole à pérenniser
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une centaine d’espèces différentes pour une longueur de 20m de haie. En France plus de 200000 km de haies ont été supprimés dans les années 60-70 lors des remembrements. Suite à une prise de conscience de leur rôle écologique et physique, des programmes de replantation ont été progressivement engagés en France depuis une dizaine d’années.
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Axe 1 : Remettre en valeur et préserver les éléments naturels forts de l’agglomération
A
R
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes, services techniques municipaux
•
L’ADUAN
•
Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt (DDAF)
•
Ligue de Protection des Oiseaux
•
Bureaux d’études techniques, Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (pour les passages faunistiques),
•
Agriculteurs, SAFER, entreprises de travaux agricoles (Fédération des Entrepreneurs de Travaux Agricoles, Forestiers et Ruraux (ETARF)) pour la plantation de haies par exemple, syndicats de rivière, ONF, associations locales, chantiers d’insertion.
•
Propriétaires fonciers
C •
éférences :
Mise en place d’écoducs (passages faunistiques)
Ecopont de 20 mètre de large implanté au-dessus de la Voie Rapide du Piémont des Vosges (BasRhin), permettant le passage de faune dans un milieu agricole semi-ouvert (Source :CETE de l’Est)
oût :
ACTION 1.2
Ecopont
au-dessus
de
l’autoroute
A36
(Haut-Rhin)
(Source :CETE de l’Est)
Coût moyen de réalisation d’une haie simple au mètre linéaire : environ 4,5 euros, comprenant les fournitures (films plastiques, plants) et les travaux (labour, pose du film plastique, plantation etc.).
Commune de la Condette (Pas-de-Calais) : mise en place d’un dispositif provisoire de protection des batraciens en bordure de route, en attendant la construction d’un crapauduc. Dispositif mis en place à la fin de l’hiver, en période de reproduction. (Source : Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale)
Egis Aménagement / Skylab
Plan de Paysage de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
Commune d’Helfaut (Pas-de-Calais) : construction d’un crapauduc permettant le passage des amphibiens de part et d’autre d’une route à grande circulation. Cet ouvrage permet de reconstituer un corridor naturel, segmenté lors de la construction de la route : l’espace de vie des batraciens s’en trouve agrandi (Source : Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale)
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Axe 2 : Mise en valeur de la Meurthe comme colonne vertébrale : un espace diversifié traversant l’agglomération
ACTION 2.1
Fiche action n°2.1. : La protection des espaces sensibles et de la dynamique naturelle du fleuve Le couloir de la Meurthe constitue non seulement un espace naturel relativement riche à préserver, mais également un enjeu d’agglomération important visant à rapprocher le fleuve de la ville, deux entités qui se tournèrent longtemps le dos. Trois axes de réflexion principaux sont à prendre en compte, pour concilier au mieux ces deux enjeux : -
La préservation de la plaine de la Meurthe en amont de Nancy, pour sa qualité paysagère (prairies humides, ripisylve, végétation hygrophile), son rôle écologique, et physique (champ d’épandage naturel des eaux de crues). Ce secteur doit pouvoir rester vierge de toute urbanisation, tout en conservant des possibilités de mise en valeur : cheminements doux, aménagements paysagers de faible impact etc. secteurs d’épandage Maintenir les secteurs d’épandage des crues de la Meurthe en amont de Nancy vierges de toute urbanisation,
-
Le maintien des berges de la Meurthe à l’état « naturel » dans les secteurs amont et aval de la ville, mais aussi ponctuellement dans les zones les plus urbanisées, afin de permettre la pénétration des corridors écologiques jusqu’au cœur de la ville, et répondre à la demande grandissante de « nature » de la part des citadins. Des aménagements paysagers visant à rapprocher la ville du fleuve, si ils sont bien calibrés, peuvent être tout à fait compatibles avec la préservation d’une certaine « naturalité »,
-
La préservation de son rôle de couloir de circulation pour l’avifaune, en la rendant la plus perméable possible pour le passage des oiseaux. Par ailleurs, certains sites tels que l’île de l’Encensoir, l’île de la Méchelle, mais aussi les cordons de ripisylve peuvent constituer des lieux de gîte pour l’avifaune. Leur préservation à l’état naturel doit donc être privilégiée. Par ailleurs, les mouvements de faune s’opérant essentiellement la nuit, les divers éclairages prévus pour mettre en lumière la Meurthe, devraient être calibrés afin de créer une « pollution visuelle » pour la faune aussi minime que possible
C
ommunes concernées :
Art-sur-Meurthe Jarville-la-Malgrange Laneuveville-devant-Nancy Malzéville Maxéville Nancy Saint-Max Tomblaine / Skylab Egis Aménagement
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Axe 2 : Mise en valeur de la Meurthe comme colonne vertébrale : un espace diversifié traversant l’agglomération
O
utils règlementaires :
Préconisations et règlementation à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Autres outils juridiques utilisables :
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Pour les communes traversées par la Meurthe, identifier les secteurs à préserver de toute urbanisation et dont le caractère naturel pourra être maintenu afin de pérenniser la qualité écologique et paysagère de ces espaces. Le PADD peut aussi préciser les sections de la Meurthe concernées par une érosion de ses berges et qui devront faire l’objet de travaux de stabilisation. Par ailleurs, le PADD pourra annoncer les principes de cheminement doux à prévoir dans ces espaces naturels, afin de satisfaire à la pratique de ces sites (ex : îles du Foulon et de l’encensoir) et à la continuité des liaisons douces à l’échelle intercommunale. •
ACTION 2.1
•
Protection des zones humides (art. L.211-1 et suivants du code de l’environnement) : délimitation des zones à l’initiative du préfet1,
•
Etudier la possibilité de classement en Espace Naturel Sensible (ENS), du secteur en amont de Jarville-la-Malgrange (séquence 3), après un inventaire détaillé des richesses faunistiques et floristiques du secteur. Les Départements bénéficient d’un droit de préemption sur ces secteurs,
•
Obliger les propriétaires riverains à entretenir leurs terrains au titre de la police des cours d’eau non domaniaux rattachée au préfet.
•
Plus généralement, mener une réflexion globale et concertée sur la mise en place d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), fixant les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de gestion des eaux superficielles et souterraines et des zones humides.
•
Rappel : d’une manière générale, la Directive Cadre Européenne sur l’Eau a fixé à 2015 le « retour au bon état écologique des cours d’eau ».
Zonage
La volonté de préservation des espaces naturels sensibles propres au couloir de la Meurthe peut se traduire : -
classement en zone N inconstructible de l’ensemble du couloir de la Meurthe en amont de Jarvillela-Malgrange (secteur identifié comme la séquence 3) : cela se justifie pour des raisons environnementales et paysagères, mais également pour la préservation des biens et des personnes contre le risque d’inondation,
-
Classement en Espace Boisé Classé (EBC) de certaines portions de ripisylve remarquables, notamment en amont de Jarville-la-Malgrange, et dans certains secteurs dans la traversée de la ville, et après diagnostic précis de leur rôle écologique,
-
identification et localisation de la ripisylve existante ou à créer au titre de l’article L.123-1-7, et mise en place de prescriptions en vue de sa protection. Cette mesure est moins contraignante que celle des espaces boisés classés.
Par ailleurs, le zonage pourra définir les emplacements réservés qui permettront l’acquisition foncière des terrains nécessaires à l’aménagement de cheminements cyclables et piétonniers. •
Règlement:
Les articles 1 et 2 permettront d’encadrer la constructibilité des ces espaces en y autorisant uniquement que les occupations et utilisations du sol compatibles avec le caractère naturel de la zone. Le volume et l’aspect extérieur des constructions autorisées pourront être maîtrisés par une réglementation des articles 9 (emprise au sol), 10 (hauteur) et 11 (aspect extérieur des constructions) afin de limiter leurs impacts sur l’environnement et le paysages. D’autre part, le règlement pourra, suivant les secteurs et leur sensibilité, prévoir un recul minimal d’implantation par rapport aux berges de la Meurthe, servant à la fois de servitude de passage, mais aussi aux aménagements paysagers et au maintien/création de ripisylve. Ce recul inconstructible pourra varier suivant le contexte.
Egis Aménagement / Skylab
1
Le préfet peut procéder à la délimitation de tout ou partie des zones humides en concertation aves les collectivités locales (art. L.214-7-1 c. env.). Il peut également définir des zones humides d’intérêt environnemental particulier dont le maintien ou la restauration présente un intérêt. Pour ces zones le préfet pourra (après concertation) établir un programme d’action, qui éventuellement précisera des pratiques à promouvoir. Ces pratiques pourront être rendues obligatoires
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Axe 2 : Mise en valeur de la Meurthe comme colonne vertébrale : un espace diversifié traversant l’agglomération
A •
R
ctions d’aménagement :
Restaurer et renaturer certaines portions de la Meurthe via plusieurs possibilités :
- Instauration de bandes enherbées d’au moins 5 mètres similairement à la PAC, entre les berges des cours d’eau et les parcelles cultivées, - Maintien, renforcement ou création de portions de ripisylve là où celle-ci est interrompue ou dégradée : implanter différentes strates végétales, de manière à favoriser les échanges biologiques, - Privilégier le génie écologique et végétal pour l’aménagement des cours d’eau (et pas uniquement le génie civil). Ces techniques végétales, au-delà de leur rôle écologique, participent également à la mise en valeur paysagère des cours d’eau, - Lutte contre l’érosion des berges et la dégradation physique des cours d’eau (par le maintien ou le renforcement de la ripisylve stabilisant les berges, en limitant l’accès au cours d’eau par le bétail,…) - Lutte contre le développement des espèces végétales indésirables ou invasives (conifères, renouée du Japon, balsamine de l’Himalaya etc.) : par un fauchage pluriannuel, une renaturation progressive du milieu alluvial et des berges. •
Entretien et gestion pérenne des cours d’eau et de leur végétation,
•
Possibilité de mise en place d’une signalétique le long des chemins de promenade pour sensibiliser la population à l’écosystème des cours d’eau et des ripisylves, à l’image des panneaux pédagogiques du Parc des Etangs à Saulxures-lès-Nancy par exemple. Cette sensibilisation peut également être réalisée via des brochures d’information, ou relayées par la presse.
•
Mener une étude de faisabilité sur la déchenalisation et la restauration physique du Bras Vert, qui présente un profil très rectiligne, et une végétation de berge peu importante. Cela permettra également d’améliorer l’aspect paysager du secteur.
•
Se référer à l’étude réalisée par Safège, analysant de manière détaillée la qualité des cours d’eau et de leurs abords, et élaborant des propositions d’aménagement et de restauration des cours d’eau.
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ACTION 2.1
éférences :
Préservation de la ripisylve
Préservation de portions de ripisylve, y compris en zone urbaine comme à Tomblaine par exemple (photo ci-dessus à gauche), pour son rôle physique et écologique. Lutter par ailleurs contre le développement de plantes invasives (par exemple la Renouée du Japon, photo ci-dessus à droite), qui provoquent un appauvrissement écologique du milieu
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Développement de la politique des « coulées vertes d’agglomération » au sein de la Communauté Urbaine de Strasbourg, y compris dans les zones centrales les plus urbanisées (cf. photo à gauche dans le quartier du Parlement européen). Cette politique s’appuie notamment sur le maintien et la valorisation de la ripisylve le long des nombreux cours d’eau parcourant la ville, Cette ripisylve arborée permet également de restaurer des corridors écologiques en zone urbaine, et de répondre à la demande grandissante de nature en ville.
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Axe 2 : Mise en valeur de la Meurthe comme colonne vertébrale : un espace diversifié traversant l’agglomération
M
R
oyens de gestion :
•
Possibilité de création d’un « animateur rivière » de manière à sensibiliser et informer les différents acteurs, apporter son assistance technique sur les projets etc.
•
Recours à des chantiers d’insertion pour les travaux d’entretien des berges (ex : association « LORTIE »…),
•
Mise en place d’actions ponctuelles : par exemple des journées de nettoyage bénévole des cours d’eau,
•
Utilisation des outils d'incitation financière (fonds structurels européen, programme LIFE (L'Instrument Financier pour l'environnement), subventions accordées dans le cadre des Contrats d'Agriculture Durable).
A
ACTION 2.1
éférences :
Restauration de cours d’eau
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
Agence de l’Eau, DDAF et Conseil Général (pour les subventions notamment),
•
Bureaux d’études techniques,
•
AAPPMA, syndicats de rivière (qu’il faut pouvoir soutenir financièrement pour leurs actions),
•
Associations locales et associations de protection de l’environnement, services municipaux, chantiers d’insertion et riverains pour l’entretien,
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements.
Photo ci-dessus à gauche : restauration physique de l’Ornain (Bar-le-Duc) consistant notamment à rendre le lit du cours d’eau plus sinueux en créant des atterissements et en renforçant la végétation via des techniques de génie écologique (Source : Restauration physique des cours d’eau dans le Nord-Est de la France, Conseil supérieur de la Pêche). Type d’opération pouvant être étudiée sur certaines portions de cours d’eau comme le Bras Vert par exemple, très rectiligne et peu végétalisé (photo ci-dessus à droite).
Aménagements paysagers
Parc des Aulnes à Lillebonne : création de sentiers de découverte des milieux humides et aménagements de promenades (pontons en bois) limitant l’impact sur le milieu naturel.
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R
ACTION 2.1
éférences :
Aménagements paysagers
Promenade le long de la Meurthe, à hauteur de la Rue du Crosne (Nancy) : mise en place de pontons en bois et d’une passerelle limitant les impacts sur les berges et permettant de conserver un couvert végétal continu.
Ouvertures ponctuelles à travers le cortège végétal dense des berges, permettant de garder un contact direct entre l’eau et les promenades en haut de berge. Ces secteurs, soumis à la montée ponctuelle des eaux ont conservé un aspect relativement « naturel » et sont aménagés que de manière très « sommaire » Photos ci-dessus : les berges à proximité de l’université dans le centre de Zurich (secteur de l’ Irscheluniversität). Photo ci-contre : berges de l’Ill à Strasbourg
Signalétique agrémentant les parcours de promenade le long du Rhin et de sa forêt alluviale (Strasbourg), un moyen de sensibilisation et d’information aux problématiques liées à certains milieux : ici le rythme d’activité des oiseaux d’eau (photos ci-dessous)
Photos à gauche : aménagement de pontons, permettant des avancées ponctuelles sur l’eau, tout en limitant les impacts sur le milieu naturel des berges (Parc de la Seille à Metz). Ce type d’aménagements légers pourrait être implanté sur certaines portions de la Meurthe, par exemple à Tomblaine, à hauteur du stade Marcel Picot (photo ci-dessus).
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ACTION 2.2
Fich F i c h e actio a c t i o n n °2.2: ° 2 . 2 : La L a mise m i s e en e n va v al e ur u r p a y s a g è re r e de d es di d ifférentes fférentes séquences du couloir de la Meurthe Chaque séquence identifiée autour de la Meurthe se distingue par le type d’occupation du sol prépondérant (industrie, habitat…) mais aussi par rapport au relief ou aux espaces naturels environnants. Les problématiques sont donc les suivantes : -
-
C
Accompagnement des mutations actuellement amorcées dans les secteurs industriels, essentiellement entre la Meurthe et le canal, Insertion du nouveau bâti, Préservation de périmètres permettant à la fois de créer ou de conserver des vues sur des éléments majeurs du paysage : les coteaux, la vue sur l’eau, les berges, et certains éléments architecturaux et permettant à la faune et à la flore de se développer dans un système de corridors biologiques continus, Lisibilité accrue de l’arrivée des cours d’eau se jetant dans la Meurthe et connexion à des liaisons douces existantes ou à réaliser, Prise en compte de pratiques de loisirs autour de l’eau
ommunes concernées :
Art-sur-Meurthe Jarville Laneuveville Malzéville Maxéville Nancy Saint-Max Tomblaine On distingue trois types de secteurs le long de la Meurthe :
Commune hors agglomération : Champigneulles
Les deux zones 1 et 1 bis entourent la ville centre, à l’ouest se trouvent des zones industrielles et à l’est d’anciens cœurs de villes mal reliés à la Meurthe. Le second secteur est en cours de mutation. De vastes zones sont déjà aménagées et d’autres vont l’être dans les années à venir (site Alstom et ZAC Meurthe Canal). Le troisième secteur est le plus au sud, la végétation spontanée doit y être préservée
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O
ACTION 2
utils réglementaires : A ce titre, les orientations d’aménagement pourront guider à travers des principes, l’organisation viaire afin d’assurer pour certains secteurs les accès à l’eau. Elles pourront par la même occasion organiser les perspectives visuelles valorisantes.
Préconisations et possibilités de réglementer l’urbanisation dans le secteur de la Meurthe à travers le Plan Local d’Urbanisme :
•
Zonage
Le PADD peut annoncer les intensions de développement urbain ainsi que les mesures de protections et de mise en valeur environnementales et paysagères souhaitées.
Le caractère naturel de certains sites comme les îles de la Meurthe peut être pérennisé par un classement en zone naturelle N, qui limite et encadre l’urbanisation. Cette zone pourra comporter d’éventuels secteurs de zone, dans lesquels certaines constructions et installations compatibles avec le caractère de la zone seront autorisées sous conditions (par exemple les abris de jardin, pour pouvoir maintenir ou créer les jardins familiaux dans le couloir de la Meurthe). D’autres équipements à caractère sportif ou de loisirs, correspondant à la vocation attendue de ces espaces pourront disposer d’un classement en zone naturelle ou en zone urbaine spécifique pour le développement de ce type d’activités.
Toutes les orientations déclinées ne pourront pas toujours trouver une traduction réglementaire adaptée. Cependant, les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durale apparaissent importantes puisqu’elles permettent aussi de justifier les politiques de développement communales et de sensibiliser les habitants aux différents enjeux et besoins identifiés.
Des emplacements réservés peuvent également être prévus sur les secteurs où la collectivité envisage la création d’espaces verts ou d’aménagements paysagers (bandes en fond de parcelles privatives pour l’élargissement des aménagements de berges, parcelles perpendiculaires à la Meurthe pour la créations de coulées vertes reliant le cours d’eau à la ville, création de cheminements doux, etc.
Le PADD constitue en ce sens la pièce maîtresse du dossier PLU puisqu’elle intègre la notion de projet urbain.
Pour préserver certains éléments naturels et patrimoniaux remarquables, comme des portions de ripisylve, une trame d’espace boisé classé pourront figurer au plan de zonage. Dans le même ordre d’idée mais de manière moins contraignante, des éléments remarquables ponctuels ou non peuvent également être repérés au titre de l’article L.123-1.7° du code de l’urbanisme. Dans ce cas, les actions ayant pour effet de supprimer un élément identifié, en application de l’article L.123-1.7°, devront être précédées d’une autorisation ou d’une déclaration préalable, conformément au code de l’urbanisme.
•
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Parmi les orientations qui peuvent se traduire réglementairement, le PADD, constitué d’une partie écrite et d’une représentation cartographique, peut identifier notamment : -
-
-
•
les sites, à caractère naturel, à protéger en raison de leur qualité environnementale et paysagère, proche de la Meurthe et du canal comme l’étang de la Méchelle, les îles du Foulon et de l’Encensoire, ainsi que certains secteurs qui bordent la Meurthe ; les éléments de végétation et du patrimoine valorisants présents plus ponctuellement et nécessitant une protection ; les sites en reconversion, constituant une opportunité de faire évoluer le paysage et qui pourront notamment faire l’objet d’une orientation d’aménagement, afin d’encadrer leur urbanisation ; les possibilités de liaisons douces dans le tissu urbain et dans les secteurs d’extension afin de favoriser l’accès à l’eau, ainsi que les berges qui nécessiteraient d’être aménagée de cheminements pétions et/ou cyclable dans un souci de continuité des itinéraires existants ; les perspectives visuelles à préserver depuis et en direction de la Meurthe et du canal, qui justifieront la nécessité d’encadrer la hauteur des futures constructions dans des secteurs désignés.
•
Règlement
Le règlement de la zone naturelle (N) affectée aux sites à préserver pour leur intérêt environnemental et paysager peut encadrer l’urbanisation en précisant aux articles 1 et 2 les occupations et les utilisations du sol interdites ou autorisées sous conditions (y interdire notamment les dépôts de stockage de toute nature ; y autoriser sous conditions certaines implantations comme les abris de jardin, dont l’emprise au sol et la hauteur maximale devront être définies ; y autoriser encore les terrains de sport ou les aires de jeux de plein air). Dans cette zone, afin de favoriser l’insertion paysagère, les articles 9, 10 et 11 permettront de maîtriser au mieux les volumes (emprise au sol et hauteur), ainsi que l’aspect extérieur des futures constructions (éviter les couleurs blanches, réfléchissantes sur de trop grandes surfaces pour limiter les impacts visuels conséquents).
Orientations d’aménagement
Les orientations d’aménagement peuvent préciser les actions favorables pour assurer la qualité paysagère et urbaine des secteurs d’extension future présentant une sensibilité paysagère ou environnementale affirmée. Les mesures définies pourront encadrer l’urbanisation, en évitant toutefois de la figer afin de ne bloquer d’éventuelles initiatives architecturales innovantes.
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A
ctions d’aménagement :
ACTION 2.2
A l’Est, créer des cheminements à proximité du débouché de cours d’eau et des pistes cyclables reliant les établissements scolaires aux bords de la Meurthe.
La Meurthe est la colonne vertébrale de l’agglomération de Nancy. Une des grandes orientations pour l’aménagement des berges est celle de créer et de favoriser le développement de la faune et de la flore. La seconde grande orientation est celle de relier le tissu urbain par le biais du végétal, qu’il s’agisse par exemple de promenades bordées d’arbres ou de coulées vertes.
Section 1 :
D’un point de vu urbain et architectural, la mise en relation avec la Meurthe nécessite : -
la réalisation de façades tournées vers le cours d’eau des volumes suffisamment faibles pour ne pas occulter la relation visuelle entre la Meurthe et les coteaux le confortement et la mise en place de liaisons douces notamment entre les cœurs de ville et les rives
Ces sections de Malzéville et de Maxéville, au Nord et celles, plus au sud de Tomblaine et de Nancy sont regroupées ensemble car elles ont plus de similitudes. Ces deux sections, de part et d’autre du cœur de Nancy se caractérisent par une forte présence de bâtiments industriels. Par ailleurs, comme c’est le cas à Tomblaine et Malzéville, on constate que les cœurs anciens des villes ne sont pas réellement connectés aux berges de la Meurthe.
Section 1 : du Nord de Malzéville/Maxéville aux portes de Nancy Il s’agit d’une section qui pourrait aller du Nord de Malzéville avec en vis-à-vis, Champigneulles (ville hors de l’agglomération) jusqu’aux abords du pont de Vayringe, en limite Nord de Nancy. Les caractéristiques de cette porte sont celles d’une mixité entre les zones d’habitat et des parcs d’activités. La présence de bâtiments importants domine visuellement. Il s’agit de volumes simples en bardage métallique. La station d’épuration dont les abords ont été traités de manière fine, apporte cependant des désagréments olfactifs à proximité de la Meurthe. Propositions : A Malzéville, mieux relier les berges à la hauteur du cœur ancien et mettre en relation les différents éléments à valoriser, comme le centre culturel de la Douera. A Maxéville, traiter les abords des cheminements existants de manière à les mettre d’avantage en relation avec l’eau, que ce soit visuellement ou physiquement par un système de pontons et de quais. Aménager des points d’arrêt pour observer le paysage, la faune et la flore. Mettre en valeur les vues sur les coteaux entre Malzéville et Maxéville. Créer des corridors écologiques et des liaisons douces : mieux relier les cheminements de bord de Meurthe au tissu urbain par des promenades plantées situées par exemple entre les bâtiments d’activité et les habitations. A l’Ouest, relier la Meurthe au canal de la Marne au Rhin et aux futurs quartiers et au parc du Haut du Lièvre. Egis Aménagement / Skylab
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Section 1 bis : les deux rives de la Meurthe du côté de Tomblaine et en vis-à-vis, une partie des berges de Nancy La rive de Tomblaine a à notre sens une grande qualité paysagère. Les aménagements y sont certes sommaires, mais on peut observer la faune et la flore présentes sur les proches îles du Foulon et de l’Encensoir. Les quais sont plantés d’arbres structurant l’espace et délimitant la partie urbanisée du cœur ancien de Tomblaine, des berges végétalisées.
ACTION 2.2
L’autre île de ce secteur, c’est-à-dire celle située au Nord de l’ancien étang de la Méchelle, devra rester inaccessible aux promeneurs. Elle est déjà actuellement réservée à la faune et la flore s’y développe de manière spontanée.
Section 1 bis :
A Nancy, l’immensité des bâtiments constitue une épaisseur qui occulte les vues vers l’eau que ce soient celles en direction du canal de la Marne au Rhin ou celles vers la Meurthe. On peut ressentir ici une symétrie car les deux linéaires d’eau encadrent la ZAC M. Brot de manière assez rectiligne. Il s’agit donc : - d’établir une relation entre la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin - de traiter de manière très distincte les deux linéaires d’eau - à Nancy, le long de la ZAC Marcel Brot, avoir des percées visuelles sur la Meurthe et l’île de l’Encensoir tout en préservant la ripisylve
Section 2 : la Meurthe à proximité de la ville centre. Depuis le cœur de Nancy, en allant vers l’Est, l’impression est celle de traverser plusieurs îles. C’est le franchissement du canal de la Marne au Rhin, du Bras Vert puis de la Meurthe qui donne cette impression. L’eau est donc très présente à l’Est du cœur de Nancy, elle à été vécue comme un élément de séparation plutôt que de liaison. Entre et aux abords des linéaires d’eau, le bâti se déconnecte de part sa forme et sa densité du cœur ancien. Propositions : Section 2 : Traiter un « front de Meurthe » de manière à établir des relations visuelles et physiques avec la Meurthe. Le tissu urbain étant actuellement en mutation soit du fait de projets ANRU (Quartier Jéricho) soit du fait de réhabilitation de vastes sites industriels (Alstom), il paraît possible d’agit en faveur du développement de la faune et de la flore. Les berges à la hauteur de St-Max sont les plus aménagées de l’agglomération, notamment aux abords du nouveau barrage. Il s’agit d’avantage ici de tisser un maillage vert dans les zones urbanisées, ce qui devrait être possible notamment lors des requalifications urbaines de zones industrielles. Par ailleurs des points où la flore pourrait se développer en bord de Meurthe constitueraient des points de relais pour la faune entre les secteurs plus végétalisés, au nord et au sud. Une île pour la promenade et une île inaccessible Par ailleurs, plusieurs îles sont présentes dans la partie centrale. La plus grande est celle où se situent les Grands Moulins de Paris. Ce site est partiellement perturbé par des terrassements lourds. Il demanderait à être aménagé de manière à constituer un habitat diversifié pour l’accueil et le développement de la faune. Le parc de la Pépinière étant proche, il serait intéressant de le relier à l’île de manière plus claire lorsqu’elle sera aménagée. Cette liaison peut se matérialiser par un simple fléchage. Une relation plus évidente, comme celle d’une perception visuelle de l’île à partir du parc nécessiterait un remaniement du tissu urbain entre le canal et le bras vert. Egis Aménagement / Skylab
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Section 3 : la nature à proximité de la ville
ACTION 2
Section 3 : L’île de l’Encensoire est intéressante du fait qu’elle soit une île peu aménagée et mise entre les parenthèses des secteurs plus urbanisés de Nancy et du centre de Tomblaine. C’est un aperçu de la végétation spontanée que l’on peut voir entre les communes de Jarville, Laneuveville et Art-sur-Meurthe Propositions : Le terme d’aménagement est à prendre avec précaution ici, car il s’agit d’en faire le moins possible pour ne pas perturber une flore et une faune déjà installée. En revanche, on peut favoriser la biodiversité et l’introduction de végétaux bénéfiques et nécessaires pour la faune. Un cheminement peut être envisagé pour traverser l’île de l’Encensoir, du Nord vers le Sud. La réalisation d’une passerelle destinée exclusivement aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux cycles, à l’extrémité de l’île permettrait de relier les circulations douces de Jarville et de Tomblaine (certaines sont en cours de réalisation).
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oyens de gestion :
• Les berges confortées et protégées de l’érosion par les techniques végétales : La réalisation d’un confortement de berges ne doit se faire que lorsque les enjeux économiques nécessitent d’intervenir. Une niche d’érosion ne nécessite pas toujours une intervention. Elle peut permettre à la faune de trouver un lieu d’accueil. La morphologie du cours d’eau doit pouvoir évoluer. Dans le cas de la réalisation de berges stabilisées par les techniques du génie végétal les ouvrages deviennent aussi solides que les ouvrages de génie civil (empierrement…). Néanmoins, il est nécessaire : -
de veiller à une bonne reprise des végétaux. La croissance des plantes rendra ultérieurement l’ouvrage de plus en plus résistant, de réaliser les travaux d’entretien : recépage, abattage, etc.
•
Le développement de la flore exotique est à contrôler : renouée du japon, cultivars de peupliers, Buddlejas… Cette végétation concurrence la flore indigène et fait disparaître la faune qui lui est associée
•
L’entretien des cheminements dépendra de leurs structures. Pour les zones inondables, il est préférable d’utiliser les matériaux peu soumis à l’érosion. Le béton est généralement employé. L’entretien est alors le nettoyage et le retrait des mousses pouvant rendre la surface glissante
•
L’entretien des petits ouvrages tels que les pontons est nécessaire afin d’éviter qu’ils ne soient trop glissants. Certains points de pêche accessibles aux personnes à mobilité réduite devront avoir un entretien particulièrement soigné.
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ACTION 2.2
éférences :
Secteur 1 – Quais avec une ripisylve plus présente
Préservation d’une ripisylve arbustive et arborée constituant une véritable coulée verte et un corridor écologique pénétrant jusqu’au cœur des centres urbains (Kehl, Allemagne, ci-contre en haut, et Strasbourg, ci-contre en bas)
Il est fréquent de voir les berges des cours d’eau bétonnées ou maintenues par des palplanches métalliques. Des projets d’amélioration de la qualité écologique voient le jour en région parisienne comme c’est le cas ici à Choisyle-Roi (photo Août 07). Les quais existants sont partiellement démolis et du remblai terreux y a été apporté. Les travaux de reconstitution de ce quai sont en cours.
Le béton a également été dans le lit de ce cours d’eau à Mödling en Autriche. L’emploi du génie végétal permet aussi de lutter contre l’érosion
Les travaux sur les berges et du lit du Rhône ont débuté en 1994. Il s’agissait d’implanter des ouvrages routiers et de valorisation paysagère. Le site est stratégique à l’entrée nord-est de Lyon. Le paysagiste Michel Corajoud a proposé un modèle de berge naturelle en vu de traiter 600 mètre.
Coupe d’après le « Guide de protection des berges de cours d’eau en techniques végétales » Bernard Lachat, Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (réédition 1999).
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Strasbourg : aménagement de sentiers de promenade et de pistes cyclables sur les hauts de berge de l’Ill…
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…et aménagement d’ouvertures ponctuelles permettant d’avoir un rapport direct avec l’eau, entre deux cordons de ripisylve
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Secteur 2 – Parcs à l’intérieur de la ville
ACTION 2.2
Secteur 2 : aménagements paysagers en milieu urbain
La forte concentration de personnes à proximité des centres urbains demande à ce qu’il y ait différents espaces de détente. A proximité des grands cours d’eau des lieux peuvent rester ouverts comme ici au Parc André Citroën à Paris. Cela permet à chacun de s’approprier ces lieux et de sentir les grands espaces. Par ailleurs, un certain recul du bâti par rapport au fleuve permet de mettre en valeur des façades parfois imposantes.
Photos ci-contre et ci-dessus : Lyon : alternance d’ambiances minérales et végétales sur les hauts de berge du Rhône. Séparation des flux par un traitement différentié des revêtements de sol. La thématique de l’eau étant riche, elle peut apparaître sous différentes formes (symbolique, poétique...) comme dans le Parc André Citroën réalisé par les Architectes-Paysagite,A.Provos et G. Clément.
Il est préférable de minimiser les trop grands espaces engazonnés et de laisser place aux zones humides. Parc à Dachstein – Alsace réalisé par Catherine Linder – Architecte-paysagiste
Mise en valeur de la perspective sur le Rhin et la passerelle le traversant, par l’aménagement paysager d’une coulée verte (Jardin des 2 Rives, Strasbourg)
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Maintien d’une végétation spontanée sur les façades des murs en limite de berge l’Ill (Strasbourg)
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cteurs :
ACTION 2.2 éférences :
Secteur 2 : aménagements paysagers en milieu urbain
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
DDE, Agence de l’eau, DDAF, VNF
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE, Aménageurs privés,
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements,
•
Associations locales, services municipaux, chantiers d’insertion, riverains pour l’entretien des berges et des coulées vertes.
Berges du Rhône (Lyon) : mise en scène paysagère du Rhône, par l’aménagement d’une esplanade en gradins, descendant sur le fleuve. Berges du Rhône (Lyon) : aménagement de pontons permettant une avancée ponctuelle sur le fleuve, dans un secteur de fort rétrécissement de la berge. Traitement végétal du mur délimitant l’arrière de la promenade sur berge
1
2 3
1. 2.
3. 4.
Berges aménagées : créer des espaces attractifs et ouverts sur l’eau (plates-formes, quais flottants, gradines), Ripisylve : profiter de berges parfois irrégulières et végétalisées, favorables à la biodiversité (maintien de bandes de terre exposées à la dynamique alluviale par exemple) Promenades basses : aménager des espaces de détente, avec du mobilier fixe et résistant à d’éventuelles crues, Végétaliser les murs de soutènement avec des grimpantes rustiques, d’aspect naturel et sauvage (Chèvrefeuille, Fallopia etc.)
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Ambiance de berge conciliant la mise en valeur paysagère des abords du cours d’eau, le maintien d’une dynamique naturelle (préservation de la ripisylve, limitation de l’artificialisation des berges…), et le renforcement de la relation entre la ville et le fleuve, avec des percées visuelles vertes (croquis à droite)
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ACTION 2.2
éférences : Au Sud de l’agglomération, les interventions dans la végétation se feront avec parcimonie. Il s’agit de favoriser la biodiversité ce qui peut nécessiter de devoir limiter l’expansion de certaines plantes envahissantes.
Secteur 2 : aménagements paysagers en milieu urbain Développer un vocabulaire « alluvial » dans les aménagements minéraux, végétaux et de mobilier, afin de renforcer l’ambiance fluviale des promenades traversant le couloir de la Meurthe…
Ici il s’agit du jardin en mouvement conçu par Gilles Clément dans le parc André Citroën à Paris. Les jardiniers de la ville de Paris et les visiteurs créent des passages dans la végétation spontanée.
Photo ci-dessus : Langenthal (Suisse) : éclairage d’une rue piétonne du centre-ville débouchant sur un cours d’eau. L’éclairage utilisé permet de suggérer un cheminement débouchant sur l’eau. Exemple d’ambiance nocturne permettant de faire deviner la proximité de l’eau (le long des berges, sur les percées transversales entre Meurthe et Canal qui seront progressivement constituées au sein des nombreux projets urbains en cours, sur les ouvrages de franchissement, etc.)
Les bords de Meurthe peuvent devenir un des lieux de spectacles et d’évènements privilégiés. Des parcours pourront être créés entre ville et campagne. Les anneaux de l’Ile de Nantes sont une œuvre pérenne des artistes Daniel Buren et Patrick Bouchain. Elle est réalisée dans le cadre d’une manifestation d’art contemporain qui a lieu du 1er Juin au 1er septembre 2007. Les anneaux soulignent la double perspective du quai le long des entrepôts et celle de l’estuaire de la Loire. Photo Daniel Buren et Patrick Bouchain Moniteur n°5397 du 4 mai 2007
Secteur 3 – Les parcs écologiques Egis Aménagement / Skylab
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ACTION 2
Le Canal de la Marne au Rhin
Réaménagement du quartier de la Californie à Jarville. Un des objectifs de ce réamnégament est de tirer parti de la présence du canal de la Marne au Rhin : on oriente les vues vers l’eau et on crée des liaisons entre le quartier et la piste cyclable située sur le chemin de halage.
Secteur 1 : entre le Nord de Nancy et Maxéville, il s’agit de sites très Marqués par les activités industrielles, entre la Meurthe et le canal. La présence d’éléments architecturaux remarquables (Alstom) ou plus modestes mais témoins du passé du quartier (guinguettes par exemple) pourraient être soulignés par la création d’aménagement paysagers ponctuels en accompagnement de la réalisation d’un cheminement ayant plus d’ampleur qu’actuellement.
L’unique pont de Maxéville sur le canal. L’architecture du pont pourrait être soulignée de nuit par un éclairage.
Ambiance nocturne au bord du quai de la rue de Dunkerque à Strasbourg (Photo I.P.)
Intégration d’une architecture contemporaine qui tire parti de la présence du canal : le bâtiment se reflète dans l’eau.
Le port de plaisance à Nancy et le jardin d’eau, à droite. La densité végétale permet de créer des transitions avec les nouveaux quartiers.
Secteur 2 : le jardin d’eau et le port de plaisance constituent un ensemble tourné vers l’eau. C’est l’une des portes et vitrine de Nancy. Secteur 3 : L’arrière du supermarché Auchan tourne le dos au port de Bonsecours qui a pourtant de nombreux atouts à la fois paysagers et commerciaux, puisqu’il pourrait devenir un arrêt pour les plaisanciers. Secteur 4 : le quartier de la Californie à Jarville était jusqu’ici peu tourne vers le canal. La relation devrait se développer avec la requalification urbaine du site et son extension. Plus au Sud, à Laneuveville, la liaison entre le canal de la Marne au Rhin et le canal de jonction (secteur 6) devrait recevoir un traitement paysager fin qui tienne compte des aménagements urbains prévu notamment sur le site de Sainte Valdrée (projet privé de requalification de site industriel).
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Secteur 5 : le secteur est à la fois très rural et industriel. Il longe les champs et les bassins de décantation de l’exploitation minière du sel. Les talus des bassins pourraient recevoir un traitement paysager.
Secteur 6: le canal de jonction et ses abords doivent être maintenus ouverts pour conserver un corridor vert à proximité de l’eau.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5.1
Fiche action n°5.1 : Le paysage comme élément patrimonial
L’agglomération nancéienne dispose d’un patrimoine architectural et urbain d’une remarquable qualité et généralement bien préservé : ville historique de Nancy, bâtiments Art Nouveau, maisons de ville de la fin du 19ème et début du 20ème siècle, structures villageoises traditionnelles, lieux et monuments ponctuels, pour certains de renommée régionale ou nationale (places Stanislas, Alliance, et Carrière, portes, châteaux, églises etc.). Tous ces éléments participent à la qualité du cadre de vie des habitants, mais également au développement touristique de la ville. D’autres éléments paysagers ponctuels, participant fortement à l’histoire des différents lieux doivent être préservés : arbres remarquables, lavoirs, fontaines, points de repère, cœurs d’ilots verts mais aussi des places, des espaces non bâtis, des espaces de respirations qui trouvent leur place dans un ensemble construit. A une échelle plus grande, il s’agit également de préserver des « silhouettes » de la ville : ensembles cohérents en hauteur, densité, et rapport harmonieux entre pleins (bâtiments) et vides (places, rues). Si cette prise en compte existe déjà dans certains documents d’urbanisme communaux, elle doit également être intégrée dans ceux restant à réaliser, et être un préalable à chaque projet d’aménagement, de construction ou de réhabilitation.
C
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy comporte des secteurs ou monuments de valeur patrimoniale à préserver ou valoriser Centres anciens des communes en périphérie de Nancy Centre historique de Nancy et ville nouvelle, ainsi que les principaux « Art quartiers
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Plan de Paysage de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
O
utils règlementaires :
•
Préconisations et possibilités de règlementation à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
ACTION 5.1 Le règlement visera à la mise en place de dispositions réglementaires de protection du tissu bâti existant. Afin de préserver la qualité architecturale des secteurs d’urbanisation ancienne, les articles suivants permettront de pérenniser les formes urbaines qui caractérisent les différents quartiers concernés :
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Afficher l’intention de préserver et valoriser les éléments qui participent à la définition et à la qualité du paysage urbain de l’agglomération du Grand Nancy. A ce titre, il s’agira en autre : -
-
-
•
d’identifier les centres historiques des communes dont le patrimoine bâti doit être protégé. Ce repérage pourra se traduire par un zonage spécifique et une réglementation adaptée pour les quartiers concernés, qui veillera au maintien des principales caractéristiques architecturales (du bâti rural traditionnel pour les anciennes communes rurales ; de la ville médiévale et de la ville nouvelle de Nancy) pour assurer l’harmonie et la cohérence urbaine de ces espaces de centralité. d’identifier les éléments de végétation ponctuels qui participent à l’animation paysagère de la ville. Il peut s’agir d’arbres remarquables ponctuels ou d’espaces verts identifiés comme parcs (Cf. Action 6.2) ou secteurs de jardins.
Règlement
-
Articles 6 et 7 : possibilité d’encadrer le mode d’implantation des constructions et d’assurer notamment la continuité du front bâti pour perpétuer les formes urbaines de l’îlot (pour les quartiers historiques de Nancy) ou la structure de « village rue » dans anciens bourgs.
-
Articles 9 et 10 : possibilité d’encadrer les volumes des bâtiments en définissant l’emprise au sol et les hauteurs à ne pas dépasser. Cette normes devront être fixées au regard de celles observées pour chaque zone définies. Elles pourront être déclinées à l’échelle d’îlots en particulier qui formeront alors des secteurs zone.
-
Article 11 : possibilité d’encadrer l’aspect extérieur des constructions en réglementant entre autre les coloris des façades, mais aussi les teintes des toitures, dont l’inclinaison pourra être spécifiée.
Autres outils juridiques utilisables : •
d’intégrer le patrimoine bâti remarquable ainsi que les espaces verts urbains aux grands itinéraires doux qui drainent l’agglomération (Cf. Action 6.3). Cette volonté peut contribuer à une meilleure mise en valeur de ces composantes du paysage urbain et participer en conséquence améliorer l’attractivité de la ville.
Compétence de l’Etat -
Secteur sauvegardé : institué pour un secteur présentant un caractère historique, ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou ensemble d'immeubles. Il s’agit d’un arrêté ministériel pouvant être initié par municipal. L’acte qui crée le secteur sauvegardé met en révision le PLU. Dans ces est établi un plan de sauvegarde et de mise en valeur.
esthétique partie d'un le conseil secteurs il
-
Site classé ou site inscrit : cette mesure s’applique aux monuments naturels et site présentant un intérêt général. Le classement ou l’inscription ont lieu par arrêté du ministre chargé des sites. En cas de classement une autorisation spéciale est nécessaire à la réalisation de tous travaux tendant à modifier l’aspect du site. Dans le cas d’une inscription les travaux sont soumis à déclaration préalable.
Zonage
Possibilité de définir un classement de zone urbaine U approprié qui visera à délimiter les secteurs qui disposent d’une même homogénéité architecturale. On distinguera alors les communes anciennement rurales de l’agglomération, de Nancy qui présentera plusieurs quartiers marqués par différentes périodes architecturales. Une trame graphique spécifique pourra permettre d’identifier et de localiser « les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique », au titre de l’article L.123 -1-7° du code de l’urbanisme. Dans ce cas, les actions ayant pour effet de supprimer un élément identifié, en application de l’article L.123-1.7°, devront être précédées d’une autorisation ou d’une déclaration préalable, conformément au code de l’urbanisme. Lorsque la préservation de certains éléments de végétation constitue un objectif important, on peut procéder à un classement en espace boisé classé (EBC) qui « interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements » (art. L.130-1 du code de l’urbanisme).
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•
Compétence de la commune ou de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) -
Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Paysager (ZPPAUP) : instituées autour des monuments historiques et dans les quartiers, sites et espaces à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre esthétique, historique ou culturel. Il s’agit d’un arrêté du maire annexé au PLU après enquête publique et divers avis et accords. Ce document fixe des prescriptions particulières en matière d’architecture et de paysages pour les travaux mentionnés à l’article L.642-3 du code du patrimoine.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
ACTION 5.1
ctions d’aménagement : Préservation du patrimoine architectural remarquable de l’agglomération nancéienne
•
Poursuivre la mise en valeur des espaces publics centraux de la ville de Nancy (valorisation des portes, de certaines places, extension du plateau piétonnier notamment dans la vieille ville et la ville nouvelle),
•
Rendre plus lisible les parcours reliant les principaux secteurs comportant des édifices Art Nouveau de la ville (via des itinéraires de cheminements doux, une signalétique),
•
Souligner le passage dans les centres historiques des villages par un traitement différentié et valorisant de l’espace public, à l’image des nombreux exemples déjà réalisés en ce sens dans l’agglomération (Houdemont, Seichamps, Dommartemont etc.),
•
Encourager la réhabilitation du bâti ancien non utilisé, tout en respectant les caractéristiques architecturales et urbaines permettant de pérenniser le paysage traditionnel des vieux villages.
R
Source : site internet de la commune de Fléville-devant-Nancy
éférences :
Eléments patrimoniaux ponctuels (châteaux, églises, chartreuse de Bosserville etc.), faisant la richesse du paysage urbain des communes périphériques de Nancy : des signaux paysagers forts à préserver.
Belle mise en valeur du patrimoine historique de Nancy : des aménagements et embellissements relativement récents à poursuivre (mise en valeur des portes et de certains espaces publics centraux, embellissement des façades etc.). L’un des plus bel exemple de mise en valeur reste la Place Stanislas, véritable vitrine de la ville inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
éférences :
Préservation et mise en valeur du paysage urbain des centres anciens
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ACTION 5.1 Photos ci-dessus : la préservation du paysage urbain des centres anciens passe également par la mise en valeur de l’espace public, permettant de renforcer son attractivité et de souligner leur centralité historique (par un traitement au sol différentié par exemple). Certains éléments ponctuels remarquables, ayant une valeur patrimoniale et paysagère (églises vieil arbre, monument aux morts, lavoirs, fontaines etc.) sont également soulignés, créant ainsi des « évènements », qui agrémentent le paysage urbain des vieux villages.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
ADUAN
•
ABF, SDAP, DRAC,
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Aménageurs privés,
•
Historiens, associations locales, habitants
R
ACTION 5
éférences :
Préservation et mise en valeur du paysage urbain des centres anciens
Source : SDAP 57
Principales caractéristiques du bâti rural lorrain : • • • • • •
Hauteur de R+1 Faîtages parallèles à la rue Toiture à deux pans d’une inclinaison d’environ 30° Traitement des toitures avec les tuiles de terre cuite de teinte naturelle rouge Implantation des constructions en retrait de l’emprise publique : présence de l’usoir séparant l’habitation de la rue Continuité du front bâti : implantation des constructions sur au moins une limite séparative
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5.2
Fiche action n°5.2 : Un urbanisme paysager sur les zones d’extension urbaine
L’objectif du Plan de Paysage est de définir une nouvelle approche des projets urbains, que ce soit des projets d’extension, de restructuration urbaine mais aussi d’infrastructures et de préservation d’ensembles urbains, paysagers participant au cadre de vie des nancéiens. Cette approche intègre « l’entrée » paysagère et environnementale de chaque projet dans la suite logique des grands enjeux identifiés : -
retrouver une forte connexion entre les grandes structures paysagères et environnementales qui caractérisent le paysage de l’agglomération, définir les futurs espaces urbains en leur intégrant une dimension paysagère et écologique.
Le projet de paysage trouve une traduction de ces enjeux en définissant un concept d’appréhension nouvelle des projets d’aménagement : l’approche paysagère et environnementale de l’urbanisme ou comment introduire la nature en ville et ouvrir la ville à la nature. Cette démarche implique notamment : -
-
-
C
la prise en compte pour chaque projet des éléments environnementaux, naturels identifiés dans le Plan de Paysage, ayant une envergure communale ou communautaire (traversée de corridors biologiques, présence de l’eau, etc.), la prise en compte du relief, des perceptions visuelles vers et depuis les paysages, l’introduction de la nature en ville comme élément relais d’ensembles plus vastes, comme élément paysager et de gestion alternative des espaces, comme nouvelle approche dans la création d’espace public, la recherche d’une plus grande qualité urbaine, architecturale et paysagère au niveau de l’espace public et des constructions
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy comportent des zones prévues pour les extensions urbaines
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Principaux sites d’extensions urbaines en cours ou projetées (à l’exception des sites de coteaux et des sites en mutation ou réhabilitation, faisant l’objet de fiches actions spécifiques)
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
O
ACTION 5.2
utils règlementaires :
Préconisations et possibilités de réglementation dans le Plan Local d’Urbanisme : •
•
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Le PADD pourra définir les grandes orientations qui permettront d’assurer un développement cohérent des secteurs d’extension, en proposant par exemple :
•
-
des principes viaires qui veilleront à organiser le bouclage des voies pour éviter la création d’enclave urbaine et assurer le développement des futurs quartiers dans la continuité du tissu urbain existant ;
-
d’intégrer dans la programmation urbaine des liaisons douces destinées à améliorer les liaisons interquartier (prendre en compte l’accessibilité aux espaces centraux des communes et de ses équipements attractifs) et à compléter les grands itinéraires de l’agglomération ;
-
le maintien d’éléments naturels ou patrimoniaux remarquables qui devront être intégrés à l’aménagement global de la zone : un chemin rural existant, un arbre isolé, un vieux muret, un verger etc. Ces éléments permettent généralement d’enrichir le projet, en tirant profit du site et de son histoire ;
-
un traitement des franges urbaines afin de garantir une transition douce entre les secteurs urbanisés et les espaces naturels.
Articles à règlementer en priorité : -
Article 1 et 2 : déterminer, à travers les occupations et utilisations sol à interdire ou à autoriser sous conditions, la vocation attendue des zones d’urbanisation future, qu’ils s’agissent de développer une urbanisation mixte (habitats et activités) ou spécialisée (activités uniquement). A l’image du premier cas, il sera toujours souhaitable de favoriser une mixité de l’urbanisation, même si l’habitat peut constituer la vocation principalement attendue. Dans ce contexte, l’activité pourra être autorisée sous réserve d’être compatible avec l’environnement résidentiel.
-
Article 6 et 7 : privilégier des modes d’implantation (autoriser l’implantation des constructions à l’alignement et sur limite séparative) favorables à une limitation de la consommation excessive de foncier. A ce titre, à défaut de pouvoir favoriser le développement de l’habitat intermédiaire, les dispositions réglementaires ne devront empêcher une densification de l’habitat.
-
Article 10 : définir une hauteur maximale qui ne compromettra pas l’intégration paysagère des futures constructions. Les normes de hauteur devront être fixées suivant le contexte urbain et paysager.
-
Article 11 : règlementer les mouvements de terrains (remblais-déblais) afin d’assurer au mieux l’insertion des futures constructions dans leur terrain naturel
Orientations d’aménagement
Les orientations d’aménagement pourront préciser les actions à mener dans certaines zones à urbaniser, qui nécessitent une attention plus particulière liée notamment à une sensibilité paysagère reconnue (ex : problématique de la valorisation des coteaux _ Cf. Action 3.2). Ces orientations pourront définir, à l’instar du PADD, des principes qui devront guider les opérations d’aménagement et assurer la qualité urbaine et paysagère des futurs projets. La gestion des franges urbaines pourra trouver dans ce document une concrétisation, à travers la définition d’espaces tampons végétalisés qui assureront une transition adaptée avec les espaces naturels environnants. •
Règlement:
Prévoir des dispositions règlementaires visant à limiter l’impact visuel du bâti : règlementer les coloris, les matériaux des façades et des toitures, les pentes de toit, ainsi que la composition des clôtures (imposer plusieurs essences qui présenteront un aspect naturel essentiel pour une meilleure gestion des franges urbaines). -
Article 13 : possibilité d’imposer une surface minimale d’espaces verts par parcelle, ou la plantation d’un nombre défini d’arbres fruitiers par exemple.
Zonage
Classement en zones à urbaniser (AU), des secteurs dédiés au développement urbain. Prévoir que les constructions n’y seront autorisées que dans le cadre de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble pour assurer le développement cohérent de la zone. Les zones à urbaniser (AU) peuvent être phasées, suivant la capacité des réseaux, et constituer le cas échéant des réserves foncières à plus ou moins long terme, qui pourront être ouvertes à l’urbanisation après proposition d’un projet d’aménagement soucieux de la qualité urbaine et paysagère.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
ACTION 5.2
R
ctions d’aménagement :
éférences :
Qualité paysagère et urbaine de l’espace public •
Développement de l’urbanisation sous forme d’opération d’ensemble (ZAC, lotissement), nécessaire pour un aménagement cohérent et global. Elles doivent notamment mener une réflexion sur :
Les espaces publics doivent être un lieu de vie, de rencontre, d’échange et de convivialité. Un alignement d’arbres, un trottoir, une piste cyclable, une aire de jeux, des haies végétales, des écoulements d’eau à ciel ouvert sont autant d’éléments qui peuvent enrichir l’espace public et lui donner une ambiance…
- Les volumes, l’architecture et l’implantation du bâti, - l’insertion des constructions et des voiries dans leur terrain naturel, en encadrant les mouvements de terrain, - les perceptions visuelles lointaines, notamment dans le sens haut/bas, - le traitement des franges urbaines, en limite des zones d’extensions futures, - les connections entre les zones d’extensions et le tissu urbain existant, - le bouclage des voiries (éviter d’aboutir à des « morceaux de ville » centrés sur eux-mêmes, - l’intégration des éléments existants sur le site dans le projet d’aménagement : privilégier une adaptation du projet au site et non l’inverse, et ne pas systématiquement faire « tablerase » des éléments préexistants d’un site, - apporter une qualité paysagère et urbaine à l’espace public : dans bon nombre de lotissements ou zones d’activités, l’espace public reste banal, indifférencié, peu hiérarchisé, et obéissant essentiellement à des logiques fonctionnelles (circulation automobile, stationnement).
•
Mener une politique d’acquisition foncière volontariste, de manière à permettre le contrôle de l’évolution de l’urbanisation par la collectivité, et de favoriser une réflexion globale sur tout un secteur (éviter l’urbanisation au coup par coup, avec des projets déconnectés les uns des autres),
•
Etablissement par la collectivité, avec éventuellement une assistance technique (CAUE, ADUAN, ADEME…) d’un cahier des charges précis et exigeant sur la qualité de l’urbanisation,
•
Opérations d’extension urbaine pouvant s’inspirer de la démarche « Approche Environnementale de l’Urbanisme » (AEU), initiée par l’ADEME.
•
Privilégier le recours à des techniques alternatives pour l’évacuation des eaux de ruissellement, en particulier dans les secteurs à topographie plane (noues, fossés, bassins). En plus de leur rôle écologique (épuration naturelle des eaux grâce à la présence de certaines plantes filtrantes), les noues ou fossés peuvent également participer à la qualité paysagère des futures zones d’extension : création de coulées vertes, mise en valeur de l’espace public, prolongement de trames vertes etc.
Les espaces publics des lotissements d’habitation sont souvent banals et monotones, du fait de leur caractère indifférencié. Prévoir une plus grande hiérarchisation des voiries (voies principales, secondaires, desserte locale, cheminements doux, placettes, passages) permet d’apporter plus de lisibilité et de diversité à l’espace public (exemples ci-dessus à Miltonkeynes (Angleterre) Par l’oubli de cette diversité, les rues des lotissements semblent souvent se limiter à des voies agrémentées de dispositifs routiers, rendant l’espace public peu attractif…
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
ACTION 5.2
éférences : Techniques alternatives de gestion des eaux pluviales
Qualité paysagère et urbaine de l’espace public Le recours au végétal permet d’agrémenter l’espace public, mais aussi de compenser l’augmentation constante de la densité des zones résidentielles périurbaines…
Photos ci-dessus et ci-contre (Sélestat, BasRhin, et Karlsruhe, Allemagne) : diminution de l’emprise de la voie de circulation à 4m50, ce qui permet d’augmenter la surface d’espaces verts sur les abords. La végétalisation de l’espace public permettant d’atténuer l’impact visuel des véhicules en stationnement et des surfaces imperméabilisées
Photos ci-dessus et ci-contre (Fribourg en Brisgau, Allemagne) : optimisation de la place vouée aux véhicules et deux roues, permettant de diminuer ou supprimer leur impact sur l’espace public, pouvant ainsi être le support d’usages plus diversifiés. Création de garages collectifs, accompagnés d’un traitement paysager : ces derniers viennent embellir l’espace public, et n’ont plus uniquement une vocation purement fonctionnelle
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Plan de Paysage de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
Noues paysagères permettant de concilier des impératifs fonctionnels (évacuation des eaux pluviales) et paysagers (mise en valeur et attractivité de l’espace public). Ces techniques alternatives devraient être privilégiées lors de la conception des futures zones d’extension urbaine, aussi bien à vocation d’habitat que d’activité
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5.2
Traitement des franges urbaines
Photo ci-dessus : traitement paysager de l’arrière d’un quartier d’habitation à Fribourg en Brisgau (Allemagne) : cette coulée verte est également le support de cheminements doux
Photo ci-dessus : réalisation d’une frange boisée en limite de lotissement, permettant une transition douce entre espace bâti et espace agricole. Limitation de l’impact visuel des constructions depuis l’extérieur du village (Bas-Rhin)
Photos ci-dessus : traitement d’une frange de lotissement d’habitation à Ormesson sur Marne (Val de Marne) en parc paysager, où certains éléments boisés préexistants ont été préservés.
Villeurbanne – Photo : Agence Ilex publiée dans le n° spécial ‘Aménagement 2006 – Urbanisme, Paysage, Territoires’ Le Moniteur Avril 2006, page 40.
Esquisses d’ambiance, illustrant les possibilités de mise en valeur des arrières de lotissements. Traitement de transitions paysagères entre les zones résidentielles et les espaces agricoles ouverts, par la création de coulées vertes, alternant des ouvertures visuelles et des strates arborées plus denses. Ces franges vertes peuvent être le support de cheminements doux, permettant de relier les différents secteurs résidentiels entre eux.
Photos ci-dessus : fossés et noues permettant l’évacuation des eaux pluviales provenant des zones urbanisées, tout en gérant une transition entre le lotissement et les espaces agricoles environnants. L’implantation des linéaires de boisements doit être étudiée en fonction des atouts et des contraintes d’un site (vues, bruit, assainissement).
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
Traitement des franges urbaines
ACTION 5.2 Qualité architecturale et urbaine des bâtiments
Au-delà du paysage urbain très banalisé qu’ils génèrent, les lotissements basés sur une offre unique renvoient à une image d’habitat uniforme, dédié à un profil restreint d’habitants. A l’absence de diversité urbaine se surajoute une faible mixité sociale
Source : http://www.ingrealestate.com
Photos et plan ci-dessus : traitements provisoires de franges urbaines dans le lotissement d’habitation à Saint-Jacques de la Lande (Ile et Vilaine) : aménagements provisoires en bout de voirie et création de cheminements doux pour favoriser les liens interquartiers. Le maintien de ces ouvertures permettra de raccorder les extensions futures aux voiries existantes, afin d’aboutir à une continuité urbaine : l’objectif étant d’éviter la formation de bouts de lotissements fermés sur eux-mêmes (parcelles privatives venant fermer intégralement les périphéries des secteurs d’extension) et déconnectés les uns des autres. Source : CAUE du Haut-Rhin
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Diversité des formes urbaines et architecturales d’opérations d’extensions urbaines. Recherche d’une diversité urbaine, allant plus loin que les traditionnelles zones d’habitat pavillonnaire banales, présentant souvent un modèle unique (la maison implantée au milieu de sa parcelle).
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5.2
Qualité urbaine et paysagère des zones d’activités
Centres commerciaux à Colmar (photo à gauche) et Molsheim, Bas-Rhin (photo à droite) : recherche d’une qualité paysagère et architecturale à travers le choix des matériaux (bardages en bois de couleur sombre, limitant l’impact visuel des bâtiments), les transitions végétales à l’avant des façades, les aménagements paysagers sur les espaces fonctionnels (parkings, accès), forte limitation de la publicité sur l’espace public etc.
Intégration des bâtiments dans le site préexistant
Photos ci-dessus : zone d’activités du Parc des Collines en périphérie de Mulhouse : prise en compte de certains principes comme : le traitement du profil des voies, intégrant des contre-allées paysagées, des cheminements doux, l’encadrement des matériaux et des couleurs de façades, en privilégiant l’utilisation de teintes sombres ou mates, et en interdisant les couleurs vives, la règlementation des enseignes, devant être intégrées dans le corps du bâtiment, la végétalisation des aires de stationnement et des espaces libres des parcelles, en particulier à l’avant, de manière à soigner la façade urbaine, l’interdiction de réaliser les zones de dépôt à l’avant des parcelles
Photo ci-contre : restaurant Mac Donald’s à Manom (Moselle) : architecture et traitement paysager facilitant l’intégration du bâtiment dans son environnement. Cet exemple montre que même des entreprises ayant des codes publicitaires très marqués peuvent avoir un impact visuel limité et une relative sobriété architecturale
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Technopole de Nancy-Brabois (Vandoeuvre) : intégration optimale des bâtiments dans le paysage, puisque une partie du site originel a été préservé (forêt mixte de feuillus et conifères de grande taille). Cela a permis de préserver une partie de l’histoire de ce secteur et d’apporter une ambiance spécifique à l’espace public. Les voiries, parkings et bâtiments se fondent également très bien dans leur écrin végétal
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
ACTION 5.2
cteurs :
•
La CUGN et les communes, qui doivent être porteurs de cet urbanisme et maîtriser la qualité des projets en les pilotant.
•
L’ADUAN
•
l’ADEME, en tant que partenaire technique pour l’élaboration des projets d’extensions urbaines, sur la base de la démarche AEU
•
DDE
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Aménageurs privés,
•
Etablissements publics fonciers
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5
Fiche action n°5.3 : Traitement paysager des secteurs en restructuration Au-delà des zones d’extensions urbaines situées en périphérie de l’agglomération, les secteurs en friches, les anciens sites industriels, les carrières, les grands ensembles peuvent constituer dans certains cas un potentiel de renouvellement urbain et des réserves foncières très importantes. Ce mouvement de restructuration urbaine, déjà bien entamé dans l’agglomération nancéienne nécessite une approche : à grande échelle :
-
•
•
sur les quartiers d’habitat social (Nations, Haussonville, Champ le Bœuf etc.) avec un objectif de revalorisation paysagère important : réintégrer l’architecture à son environnement, aménager avec qualité les espaces verts, définir l’échelle et l’aménagement de l’espace public (voirie, places, parcs), poursuivre la « résidentialisation » de ces secteurs, sur des zones entières de carrières et friches industrielles, et en particulier les vastes secteurs d’activités entre canal et Meurthe avec la reconquête urbaine de plusieurs dizaines d’hectares visant à relier ce secteur, longtemps en marge, au reste de la ville.
à des échelles plus petites de restructuration de casernes, de friches industrielles ou feroviaires (ARTEM, imprimerie Berger Levrault, caserne Biancamaria à Vandoeuvre).
-
L’ensemble de ces secteurs devront être intégrés de manière optimale dans le maillage urbain. Certains secteurs, qui tournaient jusque là le dos à la ville (carrières nord, Meurthe-Canal), devront également permettre d’offrir une nouvelle vitrine urbaine, en particulier aux abords de certains axes (Meurthe, autoroute, Voie ferrée).
C
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy peuvent être concernées par cette problématique, à plus ou moins long terme. Actuellement, les principaux sites à restructurer concernent :
Essey-lès-Nancy Heillecourt Jarville Laneuveville Laxou Malzéville Maxéville Nancy Saint-Max Tomblaine Vandoeuvre
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Principaux secteurs de renouvellement urbain en cours ou programmés
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O
A
utils règlementaires :
Préconisations et possibilités de réglementer les secteurs en restructuration à travers le Plan Local d’Urbanisme :
• • •
•
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Indiquer les secteurs en mutation qui constituent un potentiel foncier mobilisable pour le développement urbain des communes. La reconversion de ces secteurs pourra donner lieu à une amélioration du cadre de vie des habitants et à une valorisation urbaine et paysagère des secteurs concernés.
•
• •
ACTION 5 ctions d’aménagement :
Revalorisation de l’espace public des grands ensembles, Poursuivre la « résidentialisation » des secteurs de grands ensembles (mise en valeur du bâti, création de parcellaire et aménagements en pied d’immeuble), Identifier les sites dont la mutation est possible à moyen et à long terme, et considérer dès cette ressource foncière potentielle comme une alternative à la consommation d’espaces naturels et agricoles en périphérie de la ville Accompagner la mutation progressive des sites industriels et des friches, et intégrer ces secteurs dans le maillage urbain, Préserver les éléments architecturaux les plus remarquables dans les opérations de réhabilitation des friches, afin de conserver une partie du patrimoine ancien, appartenant à la mémoire du lieu,
Orientations d’aménagement
Les orientations d’aménagement pourront définir les principes fondamentaux pour assurer la qualité urbaine et paysagère de ces espaces en devenir. Outre les aménagements paysagers spécifiques à chaque opération, Il peut s’agir :
•
-
de prévoir des liaisons douces à maintenir ou à créer pour améliorer le cas échéant les connexions avec les quartiers adjacents, ou encore d’assurer la continuité des cheminements dans secteurs en mutation, situés en bordure du canal ;
-
de prendre en compte des perspectives valorisantes du grand paysage dans l’organisation urbaine à développer ;
Zonage
La classification de ces espaces en mutation pourra être modifiée dans les documents d’urbanisme (suivant la procédure la plus adaptée), dans le cas d’un site, situé dans une zone spécialisée (ex : zone d’activités à vocation uniquement industrielle), qui pourrait évoluer vers une plus grande mixité de ses fonction.
•
Règlement
De même que pour le zonage, le règlement pourrait évoluer pour satisfaire une amélioration de la qualité urbaine et paysagère (Cf. Action 5.3).
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5
Reconversion de friches industrielles Reconversion de friches industrielles
Laneuveville-devant-Nancy : site de la Rochette, appartenant au patrimoine de la commune: une opération de réhabilitation mixte, comportant des logements et des équipements publics. Une partie du bâti sera
préservée, afin de conserver l’âme ce ce lieu inscrit dans la mémoire collective
Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) : reconversion des bâtiments de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques en logements, bureaux et galerie commerciale. Cette opération « Centr’Ill », a permis de créer une nouvelle centralité dans la commune, et fut le point central d’une vaste opération de renouvellement urbain et de mise en valeur paysagère du centre-ville (requalification des espaces publics, constructions d’équipements publics, valorisation des berges de la rivière « l’Ill »)
L’usine SACM lors de l’apogée de son activité : le site, implanté au cœur de la commune constitua le poumon économique de la ville durant de nombreuses décennies (Source : www.mairie-illkirchgraffenstaden.fr)
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
R
éférences :
ACTION 5.3 éférences :
Reconversion de friches industrielles
Quartier portuaire de Borneo-Sporenburg (Amsterdam) : reconversion des docks en maisons de ville. Source : www.e-architect.co.uk
Photo ci-dessus : les Grands Moulins de Paris au début du XXème siècle) Source : www.cilac.com
Usine d’armement Seegmuller (Strasbourg) : réhabilitation de cette friche industrielle en bibliothèque-médiathèque, et requalification de l’ensemble des terrains portuaires environnants, afin de redonner une nouvelle image de ce site, localisé aux portes du centre historique de Strasbourg. L’ancien silo, entouré en rouge, a été « évidé » et constituera le futur grand hall d’entrée de la bibliothèque (photo et montage ci-dessus).
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Projet de réhabilitation des Grands Moulins de Paris (Pantin) en parc tertiaire. Cette opération a permis de préserver un monument du patrimoine industriel, inscrit depuis longtemps dans la mémoire collective, et le paysage urbain de Pantin. Source du montage : Agence Reichen et Robert
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
R
éférences :
Reconversion de friches industrielles
ACTION 5.3 éférences :
Reconversion de sites miniers
AVANT
APRES
Nancy : réhabilitation de l’ancien silo de la Société Coopérative Agricole de Lorraine en logements (27 au total). Un exemple original de revalorisation patrimoniale, dans un site très intéressant, le long du Canal de la Marne au Rhin. Source des photos : l’Est Républicain, édition du 10 octobre 2007
Reconversion de friches militaires
Drocourt (Pas-de-Calais) : requalification d’une ancienne cokerie en parc paysager, qui devrait s’étaler sur une durée de 20 ans (cout estimé : 14 millions d’euros) 1. 2. 3. Lorient (Morbihan) : friche militaire de l’ancien Abri du Marin, reconvertie en logements (268 au total), sur un terrain d’une surface de 17000m_. Cette opération a permis de faire revenir un nombre important de familles au centre-ville de Lorient. Source : Le Moniteur, édition du 8 juin 2007.
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4.
Plan d’aménagement d’ensemble des 160 ha du site, Photo aérienne du site actuel, Première phase du projet : création d’un plan d’eau, de 7 îles et d’un mail piétonnier, Projet de golf envisagé à plus long terme
Source : Le Moniteur, édition du 2 février 2007
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
ACTION 5.3
éférences :
Rénovation urbaine de grands ensembles
AVANT
AVANT
APRES
APRES
Lorient (Morbihan) : requalification d’un grand ensemble (îlot République, Courdet, Rohan), comportant à la fois un remodelage des barres d’immeubles et une revalorisation de l’espace public. Cette opération, de l’architecte-urbaniste Roland Castro, a permis de donner une nouvelle image à ce morceau de ville, et de l’ouvrir sur les espaces environnants (centre-ville, bassins de plaisance) Source : www.castrodenissof.com
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
R
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
ADUAN, DDE,
•
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU),
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE, Experts en aménagement de sites pollués,
•
ABF, SDAP, DRAC, historiens,
•
Experts en aménagement de sites pollués,
•
Aménageurs privés, Etablissements publics fonciers (EPF),
•
l’ADEME, en tant que partenaire technique pour l’élaboration de projets de restructuration (intégration de la démarche AEU notamment).
R
ACTION 5.3 éférences :
éférences :
Rénovation urbaine de grands ensembles
Extraits de: Landschftsarchitekten II – Landscape architecture in Germany. Ed. Verlag H.M. Nelte, Wiesbaden, 1998 Requalification de l’espace public au centre des secteurs de grands ersembles à Berlin, conçus par l’Atelier Loidl. De nombreux secteurs de logements sociaux ont ainsi été réhabilités après la chute du mur Croquis d’ambiance : Requalification de l’espace public des grands ensembles, avec la création progressive d’un parcellaire et d’aménagements paysagers en pied d’immeuble (principe de résidentialisation). Actuellement dans bon nombre de cas, l’espace public des grands ensembles reste relativement indifférencié, banalisé, et est présent partout, jusqu’en pied d’immeuble,
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
ACTION 5
Fiche action n°5.4 : Requalifier le paysage des infrastructures et de leurs abords
Les grands axes de communication (autoroutes, voies express, boulevards urbains, voies ferrées, Canaux, Meurthe) constituent souvent les premières images et façades urbaines, les « vitrines », mettant en scène la ville : elles préjugent et annoncent le ressenti du paysage urbain de la ville. L’absence de mise en valeur de ces axes et leurs abords, peut participer à la péjoration et la dégradation de l’image de la ville, par exemple pour les usagers en transit (plaisanciers sur le Canal de la Marne au Rhin, voyageurs en train etc.). Les grands axes et leurs abords doivent de ce fait faire l’objet d’un soin particulier. Le diagnostic du Plan de Paysage souligne plusieurs grandes typologies d’actions sont à engager : 1. la requalification des entrées d’agglomération autoroutières et routières où les grands principes de valorisation, recoupent à la fois : -
-
des interventions sur l’urbanisme réglementaire des communes, les aménagements à réaliser sur les zones d’activités et commerciales, situées aux entrées d’agglomération et sur les voies structurantes de l’agglomération. Il s’agit de réglementer l’intégration des extensions, des constructions de nouveaux bâtiments et l’intervention sur les espaces non bâtis, les actions amont à mener lors de la création de voirie : préverdissement, anticipation sur les projets alentours… des interventions sur le profil des voies elles-mêmes
2. la requalification de certaines voies avec des interventions opérationnelles à mener sur le gabarit, les plantations, la réalisation de séquencements progressifs, 3. la création ou la requalification des voies à la faveur de projet d’urbanisation aux abords afin d’intégrer les enjeux d’accroche entre voirie et urbanisme, 4. l’intégration des infrastructures, en particulier ferroviaires, par un traitement de leurs franges, améliorant leur insertion paysagère et limitant les nuisances vis-à-vis des zones résidentielles alentours.
C
Principales voies routières à valoriser
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la Communauté Urbaine du Grand Nancy peuvent être concernées par la revalorisation des grandes infrastructures et leurs abords, en particulier celles situées en entrée d’agglomération.
Principales entrées de ville à définir ou requalifier
Grands projets d’infrastructures routières à intégrer
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
O
R
utils règlementaires :
Prendre en compte la requalification des infrastructures et de leurs abords à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
ACTION 5.4 éférences :
Requalification paysagère de boulevards urbains
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Le PADD permettra d’identifier les infrastructures et les entrées de ville à requalifier, afin de valoriser les premières perceptions des usagers sur l’agglomération du Grand Nancy. •
Zonage
Le zonage pourra faire figurer les emplacements réservés qui permettront l’acquisition de terrains nécessaires aux éventuels aménagements de valorisation des infrastructures de communication (ex : création de merlons plantés aux abords de voies ferrées ou autoroutières, acquisition de terrains nécessaires à la requalification de l’espace public …).
A
ctions d’aménagement :
•
Identifier les abords des voies ferrées dont les emprises autorisent des aménagements paysagers favorables à leurs insertion ;
•
Identifier les sections autoroutières dont les abords nécessiteraient un renforcement du rideau végétal pour limiter l’exposition aux vues lointaines et la propagation des nuisances sonores liées à la circulation routière ;
•
Identifier les voies urbaines qui présentent un profil routier et dont la requalification permettrait de redonner un statut de rue à ces axes, de valoriser l’espace public dans un souci d’améliorer les ambiances paysagères et de rééquilibrer leur usage à la faveur des modes de déplacements doux ;
•
Valoriser certaines entrées d’agglomération : cela passe à la fois par une requalification du profil en long et en travers des axes et un travail sur la façade urbaine (soigner l’effet vitrine de ces secteurs offrant les premières perceptions de la ville) ;
•
Poursuivre la valorisation des abords du canal qui constitue une vitrine sur la ville pour les touristes et plaisanciers pratiquant cette voie d’eau ;
•
Assurer l’intégration paysagère et urbaine de grandes voies routières en projet (voie des coteaux, et boulevard Meurthe Canal, ce dernier constituant le principal point d’accroche du futur maillage urbain qui sera créé dans les secteurs en restructuration) ;
•
Mener une réflexion sur la réglementation de la publicité en particulier aux abords des grands axes routiers ;
•
Mettre en valeur les axes historiques de l’agglomération afin de renforcer leur lisibilité dans la hiérarchie viaire (prévoir des alignements d’arbres qui permettront aussi de souligner certaines perspectives en direction des grandes lignes de force du paysage : les coteaux et la Meurthe).
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Esquisses d’aménagement sur la mise en valeur de l’Avenue Paul Muller (cidessous) et le Boulevard des Aiguillettes (ci-dessus).
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
ACTION 5.4
éférences :
Esquisse d’aménagement sur la revalorisation du profil en long de la RN4.
Esquisses d’aménagement sur la mise en valeur du secteur de la Nation (ci-dessus) et l’Avenue de Bourgogne (ci-dessous).
Croquis présentant deux interfaces paysagères aménagées entre une route et une voie ferrée. Les deux situations divergent de part leur rapport à la topographie mais illustrent que les possibilités d’insertion paysagères restent possibles.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
R
ACTION 5.4
éférences :
Profil et séquençage des voies en entrée de ville
Croquis d’ambiance, de valorisation et de séquençage des axes de circulation en entrée d’agglomération : passage d’une voie d’un profil routier à un boulevard urbain, prise en compte des circulations douces, création d’une façade urbaine encadrant la voie, traitement paysager des abords (la végétalisation ne doit pas être liée aux arrières des parcelles privatives mais doit composer directement l’espace public de la voie).
Photo ci-dessus : Avenue de Saulxures à Essey-lès-Nancy : bel exemple d’aménagement paysager mettant en valeur cet axe en entrée d’agglomération (terre-plein central, contre allées, cheminements doux, végétalisation des abords de la voie). L’axe présente un profil de boulevard urbain et non pas un profil routier, ce qui marque clairement l’entrée dans la ville.
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Axe 5 : Intervenir sur le paysage urbain existant et futur
A
ACTION 5.4
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN,
•
Conseil Général,
•
DDE, CETE, SANEF,
•
VNF,
•
RFF,
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Aménageurs privés.
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
ACTION 4.1
Fiche action n°4.1: Le maintien et la valorisation des vues et des perspectives haut/bas La ligne continue des coteaux de l’Ouest de l’agglomération, du Plateau de Malzéville et le couloir de la Meurthe constituent des repères naturels définissant l’écrin dans lequel s’insère l’agglomération et offrent des vues mettant dans une relation personnelle le spectateur avec le paysage. Dans certains lieux élevés, toute l’agglomération est perceptible rapprochant ainsi le proche et le lointain. Depuis les coteaux Ouest, les jours de beau temps, les villes s’étendent en contrebas et la ligne bleue des Vosges marque l’horizon, au delà de la campagne. Inversement, depuis la ville, un rapport visuel très fort existe avec les coteaux, par exemple à travers les percées visuelles définies par certains axes. La présence visuelle régulière de cet écrin permet de saisir la dimension de l’agglomération, son étendue, ses limites. Mais cette forte visibilité rend cet écrin d’autant plus sensible, et l’évolution de l’urbanisation devra y faire l’objet d’une réflexion toute particulière, afin de préserver une ligne visuelle verte. L’objectif ici est donc la préservation des vues depuis l’agglomération vers son écrin naturel (Meurthe, coteaux) et la mise en valeur les aspects les plus attractifs de la ville depuis les hauteurs, à savoir : -
C
valoriser les vues lointaines sur l’agglomération et au-delà sur le grand paysage, constituer des éléments de ponctuation dans les cheminements le long du front de côte, s’appuyer sur des éléments ponctuels pour préserver des vues au milieu de sites urbanisés ou en cours d’urbanisation mettre en relation l’architecture environnante et les belvédères, confronter et préserver des points de vue remarquables depuis le bas et le haut des villes
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la CUGN sont concernées par la valorisation et la préservation des vues depuis, et en direction des
Principales vues haut/bas à préserver et valoriser
reliefs entourant l’agglomération Liens visuels entre les coteaux et la Meurthe à préserver
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
O
R
utils réglementaires :
Préconisations et possibilités de réglementer l’urbanisation sur les coteaux à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
ACTION 4.1
éférences :
Des atouts à valoriser
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD) :
Identifier les grandes perspectives depuis et sur les coteaux qui participent à la qualité du cadre de vie des communes de l’agglomération du Grand Nancy. Ces perspectives peuvent notamment être liées à des belvédères dont la création ou la valorisation peuvent être affichée comme un objectif du PADD. Dans ce cas, ces espaces seront repérés par symbole sur le document cartographique du PADD. Cependant, il ne sera pas possible de traduire réglementairement cette orientation, qui restera une volonté affichée par la commune d’annoncer ses intensions en terme d’aménagement d’espace public.
•
Orientations d’aménagement :
Les orientations d’aménagement pourront, pour les zones d’urbanisation future et les secteurs en rénovation, annoncer les grandes perspectives à maintenir dans les programmes d’urbanisation. Ces perspectives, caractérisées par des vues ouvertures sur les coteaux depuis la ville, ou inversement sur la ville et le couloir de la Meurthe depuis les coteaux, pourront guider l’organisation urbaine dans une mise en scène qui devra tirer parti des différents points focaux structurants le grand paysage : -
-
A •
identifier les vues à préserver depuis les sites concernés (pour les secteurs de coteaux qui s’offrent des vues valorisantes sur les villes : privilégier les éléments du patrimoine qui appellent le regard) ;
Les vues sont particulièrement belles aux emplacements de transition entre plateau et coteau. C’est le cas à l’ouest de Laxou, au dessus de l’Avenue du Bois Gronée. Le sentier de la Tarrère relie la ville à la forêt, il est entouré de jardins familiaux.
Aménagement et mise en scène de belvédères
définir et spécialiser des percées visuelles qui orienteront l’implantation des fronts bâtis ;
ctions d’aménagement :
Développer le nombre de belvédères et améliorer ceux qui existent : -
•
Des aménagements mettant en valeur les vues lointaines existent sur la majorité des communes de l’agglomération comme ici à Ludres. Ils doivent être insérés dans un réseau de cheminements et avoir une réelle fonction dans le tissu urbain.
faire un état des lieux des belvédères existants ; repérer les points de vue remarquables à mettre en scène, et aménager ces derniers en espaces récréatifs paysagés ; intégrer les belvédères existants dans un réseau de cheminements et pistes cyclables ;
Établir au cas par cas les conditions de préservation des vues remarquables : hauteur du bâti, implantation de nouvelles rues, hauteur de végétation en fonction de la pente et de la proximité des belvédères
•
Acquérir le parcellaire aux endroits les plus remarquables afin de créer ou de préserver des belvédères dans les programmations urbaines.
•
Prévoir, dans les opérations d’aménagement le maintien et/ou la valorisation de percées visuelles, préservant des vues haut/bas.
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Photo ci-dessus, source : Gabriel Ehret/Le Moniteur Moniteur01 06 07 Aménagement d’un belvédère sur les hauteurs de la CroixRousse mettant en scène le panorama sur la grande
Plan de Paysage de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
Sur la colline de Fourvière située en rive droite de la Saône, le souhait de la ville de Lyon est d’acquérir au fur et à mesure le foncier et de créer des continuités vertes dans les pentes. Des escaliers prennent parfois le relais dans le descente tandis que les belvédères permettent de voir la ville dans la vallée. Il s’agit ici du Jardin de Serra, crée en 2002
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
R
ACTION 4.1
éférences : Le jardin du Belvédère à Nancy a été créé en 1992. Il est réparti de part et d’autre de l’avenue Boufflers et sa surface est de 7500 m2. La partie Nord est particulièrement intéressante dans son traitement végétal et l’intégration des escaliers dans la pente. Dans la partie sud, la vue s’ouvre sur les villes.
Aménagement et mise en scène de belvédères
Problématiques similaires dans d’autres villes
Photo ci-contre In Construire un projet de ville - Saint-Etienne in progress » Collection « Ville-Aménagement n°3, Ed . Moniteur page 67.
Les points hauts n’ont pas seuls le privilège d’offrir un aperçu de la géographie de la ville. Les ponts, que ce soit ceux situés près de la gare de Nancy ou ceux enjambant la Meurthe offrent également des vues sur les coteaux plus ou moins éloignés et l’agglomération.
« La beauté ici n’est pas grandiose mais émouvante. Fine, donc fragile. Ne pas la gaspiller, c’est d’abord prendre garde aux cadrages sur l’horizon naturel. Auparavant, dès la sortie de la gare se révélait la géographie d’accueil de la ville – les perspectives sur les dispositifs collinaires : le massif du Pilat, la colline du jardin des Plantes, le Crêt du Roc…Cette lisibilité offerte dès le premier contact avec la ville est aujourd’hui en partie compromise depuis la construction du siège de Casino, opération massive et inattentive au site. De même, certains immeubles construits sur les pentes possèdent un ou deux étages de trop, qui perturbent la perception des croupes des collines. La vue peut être également bloquée par des arbres plantés inconsidérément sur les espaces publics conçus avec bonne volonté mais sans attention aux échappées visuelles. Pour ne pas gâcher ce capital, il faut, avant d’agir, se réconcilier avec l’état des choses. Aimer à nouveau cette ville donc la montrer : cartographier, recenser le patrimoine végétal, imaginer des scénarios ». Michel Corajoud, architecte-paysagiste, Grand Prix de l’urbanisme 2003, propos évoqués lors d’un Workshop à Saint-Etienne organisé en juin 2005 In Construire un projet de ville - Saint-Etienne in progress » Collection « Ville-Aménagement n°3 Ed . Moniteur
Nombreux points de vues, tables d’orientations et belvédères aménagés dans les différents secteurs de coteaux de la CUGN, offrant un rapport visuel direct avec le grand paysage de l’agglomération
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
ACTION 4.1
1 – Depuis les autoroutes A 31 et A 33, on peut voir de manière continue la pente sur laquelle les voies s’inscrivent. Le couronnement boisé au sommet des coteaux d’une part et l’effet de belvédère sur l’agglomération constitue une des plus belles portes de la ville.
1
2 – La plupart des rues et des grands axes anciens situés à l’ouest de l’agglomération sont cadrées soit sur le centre de l’agglomération lorsqu’on est en haut de coteaux, soit sur les coteaux, lorsqu’on est dans les villes.
2
3 – Lorsqu’on arrive à proximité des sommets on s’aperçoit que le linéaire de couronnement boisé ou constitué de jardins est plus ou moins épais. Cette continuité de végétation est à conserver soit par strates entre les habitations, soit de manière continue lorsqu’on est pratiquement au sommet.
3
4 – Depuis la plupart des ponts, sur la Meurthe, surtout, mais aussi depuis ceux sur le canal de la Marne au Rhin ou sur la voie ferrée, les vues sur les coteaux sont exceptionnelles. La végétation des rives et la végétation des sommets dialoguent et s’appellent visuellement.
Croquis d’ambiance de belvédère et d’aire de détente, soulignant une ouverture visuelle ponctuelle sur la ville, à travers le couvert forestier
4
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
A
R
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements reliant,
•
ONF, associations locales
ACTION 4.1
éférences :
r
Croquis d’ambiance de belvédère en sous-bois, et la ville en contrebas, un contexte géographique que l’on rencontre fréquemment dans l’agglomération nancéienne
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
ACTION 4.2
Fiche action n°4.2: Trace des cours d’eau en milieu urbain : redécouvrir un lien physique et historique entre la Meurthe et les coteaux
Les différentes villes autour de Nancy sont nées des villages implantés à proximité ou autour des cours d’eau et des sources. A l’Ouest, la plupart des ruisseaux sont maintenant enfouis et coulent souvent de manière imperceptible sous nos pas lorsque nous marchons dans la rue. Sans aller jusqu’à vouloir rouvrir ces cours d’eau dont le tracé est maintenant souterrain pour des raisons de salubrité, il nous semble important : -
d’évoquer de manière symbolique la présence de l’eau de mettre en valeur les points où l’eau est encore perceptible dans la ville comme c’est le cas avec les lavoirs et les fontaines par exemple.
Il s’agit par ailleurs de préserver la possibilité de voir et d’accéder au cours d’eau dans les futures parties urbanisées ou qui le seront prochainement tout en créant les meilleures conditions pour que les lieux optimisent leur attractivité et développent la biodiversité.
C
ommunes concernées :
L’ensemble des communes du Grand Nancy peuvent être concernées par la problématique de la trace des cours d’eau en milieu urbain, en particulier les communes des coteaux
Ruisseaux enterrés et au tracé supposé dans la plupart des cas
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
R
R
éférences :
L’ensemble du quartier de la Grande-Ile situé entre Guyancourt et Voisins-le-Bretonneux (77) est structuré par un système de noues permettant de diriger les eaux vers un bassin. La hiérarchisation des voies du quartier, le réseau de cheminements ont été de manière à être en relation avec les rigoles. Ces dernières assurent essentiellement une fonction drainante. Entre 1982 et 1989, les concepteurs (agence de paysage Latitude Nord), ont introduit un urbanisme de type nouveau en France.
ACTION 4.2
éférences :
Arrière du lavoir d’Houdemont
Fontaine à Vandoeuvre
Photo ci-contre : concernant l’évocation de l’eau, les artistes plasticiens peuvent apporter leur regard et proposer des éléments subtils ou grandioses. Des éclairages nocturnes de points où l’eau est présente pourraient être envisagés. Un parcours entre différents points mis en valeur pourrait également être envisagé. Des médaillons de bronze ponctuent un cheminement et constituent des « indices énigmatiques ». En hommage à Arago, Jean Dibbets révèle, en 1994, le tracé du Méridien de Paris de cette manière. Ce procédé pourrait également révéler d’anciens cours d’eau enfouis sous la ville, dans la partie Ouest de l’agglomération, pour la majeure partie.
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Lavoir à Vandoeuvre
Lavoir dans les coteaux de Ludres
Dans la plupart des villages de coteaux (Laxou, Villers-Lès-Nancy, Vandoeuvre, Houdemont, …) il existe des points d’eau généralement bien entretenus et mis en valeur. En revanche, on manque d’information sur l’histoire des abords des lavoirs, des cours d’eau, des sources, des fontaines... Il parait par ailleurs très important que ces éléments ponctuels soient intégrés à l’environnement urbain et bâti pour que leur conservation n’apparaisse pas comme incongrus mais soient par exemple un élément autour duquel une placette de cœur d’ancien village va s’organiser. Une signalétique verticale ou horizontale pourrait être envisagée (plaque métallique émaillée, lave émaillée, inscription dans le sol existant…). Un éclairage spécifique de l’eau peut également être envisagé.
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
A
R
ctions d’aménagement :
-
Réaliser une cartographie précise des sources et des cours d’eau afin d’établir une relation entre le foncier disponible et celui qu’il serait intéressant d’acquérir pour créer des lieux de perception de l’eau (c.f. étude réalisée par Philippe Chaix sur les sources dans les coteaux du Grand Nancy).
-
Utiliser cette cartographie dans de futurs projets et déterminer les conditions nécessaires à l’équilibre de chaque cours d’eau situés dans des secteurs qu’il est question d’urbaniser plus ou moins densément.
-
Dans les secteurs les plus densément urbanisés, établir des parcours de l’eau dans la ville en matérialisant le tracé pour des aménagements légers avec par exemple une signalétique, des interventions artistiques ponctuelles sur le bruit ou les reflets de l’eau, l’éclairage nocturne…
-
Dans les secteurs moins denses ou à requalifier, réaliser des aménagements plus conséquents sur la thématique de l’eau comme des parcs et des squares.
-
R
Poursuivre la valorisation des fontaines et lavoirs, et des espaces publics qui les entourent, de manière à créer des « évènements » ponctuels dans le paysage urbain
éférences :
ACTION 4.2
éférences :
Parc de Remicourt à Villers : le système qui a été mis en place vraisemblablement il y a plusieurs siècles est celui de la récolte des eaux pluviales venant s’additionner à celle d’un petit ruisseau coulant au milieu du site. Les eaux de ce ruisseau ont été canalisées ultérieurement avec les eaux usées sous le château. Leur séparation permettrait l’écoulement du ruisseau dans de petits bassins existants et pourrait être un des éléments majeurs du réaménagement du parc
Schéma de principe de l’écoulement des eaux dans le parc de Remicourt.
De la goutte d’eau au cours d’eau…
Photo ci-dessus : ruisseau de Grémillon ponctuellement mis en valeur via la réalisation d’une coulée verte le long de l’Avenue de Brigachtal Photo à gauche : fossé débouchant sur la Meurthe à Art sur Meurthe : la trace de l’écoulement de l’eau et certains ouvrages fait parti du petit patrimoine, et doit être préservé et valorisé
Schéma de principe de l’apparition des sources dans les coteaux et de l’écoulement de l’eau sous forme de ruisseaux jusqu’à la Meurthe. La plupart des petits cours d’eau ont au fil du temps disparus sous la ville.
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La trace de l’eau pourrait être soulignée depuis le ruissellement dans la pente jusqu’au ruisseau.
La trace de nombreux cours d’eau est encore visible dans l’agglomération bien qu’ils sont en grande partie busés et disparaissent sous la ville. Si l’on observe les pentes et les points bas, on peut deviner la présence d’un ruisseau enfoui, c’est le cas par exemple à l’arrière du quartier de Médreville à Nancy. Il ne s’agit pas nécessairement de rouvrir ces ruisseaux car ils sont recouverts par des rues et peut-être en partie par des bâtiments. Des évocations ponctuelles peuvent en revanche être envisagées, par exemple dans les interstices entre les zones urbanisées (squares, jardins publics…). Par ailleurs, il s’agira d’éviter de continuer de faire disparaître les ruisseaux dans des canalisations, mais au contraire d’utiliser l’eau comme élément de valorisation d’un projet.
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ACTION 4.2
Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
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éférences : 1
2
La ville de Saint-Etienne s’organise autour d’un axe principal orienté Nord-Ouest/Sud-Est. Le cours d’eau, le Furan longe cette colonne vertébrale de la ville sans qu’il soit perceptible en surface. Les travaux de dérivation ayant eu lieu en 2005 ont permis de le faire ressurgir ponctuellement. L’eau est également présente de manière symbolique sur l’une des places ponctuant l’axe : la place Jean-Jaures.
Travaux de dérivation du cours d’eau du Furan à Saint-Etienne entre Octobre 2004 et avril 2005 Réalisation et financement, Ville de Saint-Etienne
En rouge sur la carte : l’axe central de Saint-Etienne long de 7 km et ponctué de nombreuses places dont la place Jean Jaurès. En bleu, le tracé du Furan.
4
3
Réouverture de portions de cours d’eau (précédemment enfouis), en zone urbaine : Les jets d’eau symboliques sur la place Jean Jaures
1 et 2 : cours d’eau dans le centre-ville de Zurich (Suisse), 3 : liseré d’eau dans le centre piétonnier de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), 4. cours d’eau et aménagement paysager ponctuel autour de celui-ci, dans le village viticole de Boersch (Bas-Rhin) L’élément eau permet de créer une ambiance et une attractivité nouvelle sur l’espace public. Pour le cas nancéien, elle permettrait également de rappeler ce lien physique entre les coteaux et la ville basse
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Axe 4 : La relation ville coteaux : un rapport direct entre le milieu urbain et l’écrin naturel dans lequel il s’insère
A
ACTION 4.2
cteurs
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
ADUAN
•
DDE
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Archives municipales, communautaires et départementales,
•
Historiens, universitaires
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
ACTION 3.1
Fiche action n°3.1 : Comment valoriser les coteaux ? …Les coteaux ne constituent plus une entité homogène sur l’ensemble des franges Ouest et Nord Est de la Communauté Urbaine. L’objectif est de les appréhender par secteur, et de réussir à concilier au mieux le développement d’une urbanisation maîtrisée, et la préservation du cadre de vie des habitants à travers notamment le maintien des vergers et jardins, véritables « poumons verts » et éléments patrimoniaux remarquables dans le grand paysage de la ville. Cette logique de gestion de frange urbaine, végétale et bâtie, intègre plusieurs problématiques, et notamment : -
C
les volumes et l’architecture des nouvelles constructions, l’insertion du bâti et des voiries dans les pentes naturelles des coteaux, le rapport visuel haut/bas, et le maintien de transparences vers la silhouette boisée du front de côte, l’intégration des zones d’extension aux entités villageoises et urbaines existantes, le traitement des franges urbaines, l’intégration et la mise en valeur des éléments naturels et paysagers du site et de son histoire, offrant un cadre de vie valorisant et participant à la typicité de cette entité géographique…
ommunes concernées :
Dommartemont Essey-lès-Nancy Houdemont Laxou Ludres Malzéville Maxéville Nancy Saint-Max Seichamps
Franges urbaines concernées par la problématique « coteau »
Secteurs de coteaux dédiés aux extensions urbaines
Vandœuvre-lès-Nancy Villers-lès-Nancy
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
O
ACTION 3.1
utils règlementaires : •
Zonage
Adapter le niveau de restriction, selon le degré de protection souhaité :
Préconisations et possibilités de réglementer l’urbanisation sur les coteaux à travers le Plan Local d’Urbanisme :
•
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
-
Classement en zone N des secteurs que l’on souhaite préserver de toute urbanisation ;
-
Classement en secteur de zone Nj pour certains cœurs d’ilots identifiés comme secteurs de jardins ou vergers où l’on souhaite encadrer l’urbanisation afin d’y admettre certaines constructions comme les piscines ou abris de jardin ;
-
Classement en zone Uj, où la réglementation sera du même type qu’en Nj, mais qui constitue une protection moindre, dans la mesure où une simple modification du document d’urbanisme suffit à la rendre constructible (un classement de type Nj induirait une révision) ;
-
Classement en zones à urbaniser (AU), des secteurs dédiés au développement urbain. Prévoir que les constructions n’y seront autorisées que dans le cadre de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, évitant ainsi le mitage ; Les zones à urbaniser (AU) peuvent être phasées, suivant la capacité des réseaux, et constituer le cas échéant des réserves foncières à plus ou moins long terme, qui pourront être ouvertes à l’urbanisation après proposition d’un projet d’aménagement soucieux de la qualité urbaine et paysagère.
Garantir un développement cohérent des secteurs d’extension, en proposant par exemple : -
•
un principe de bouclage des voies, en partant des rues existantes : cela permet d’améliorer le fonctionnement urbain global, en intégrant davantage les nouvelles zones d’urbanisation aux centres des villages,
-
un tracé des voies nouvelles qui soit parallèle à l’orientation générale des courbes de niveau,
-
des principes d’insertion des constructions dans la pente pour assurer une meilleure intégration paysagère, dans ces secteurs qui peuvent être soumis aux vues lointaines,
-
le traitement des franges urbaines, à l’arrière des parcelles privatives, par un cordon végétal dont l’épaisseur peut être précisée (5 à 10 mètres au minimum) : l’objectif étant de limiter l’impact visuel du front bâti et d’assurer une transition douce avec les zones naturelles ou agricoles,
•
Règlement
Articles à règlementer en priorité :
-
le maintien de certaines zones de vergers, ou boisements qui ne pourront être urbanisées, ou qui seront intégrés en fond de parcelle privative,
-
-
le maintien d’éléments remarquables qui devront être intégrés à l’aménagement global de la zone : un chemin rural existant, un arbre isolé, un vieux muret, etc. Ces éléments permettent généralement d’enrichir le projet, en tirant profit du site et de son histoire,
Article 1 et 2 : interdire ou autoriser sous conditions les occupations et utilisations du sol, suivant la sensibilité des différents secteurs en rapport notamment avec les volumes les bâtiments attendus et au regard de leur vocation.
-
Article 6 et 7 : privilégier une implantation proche ou à l’alignement de l’espace public et des limites séparatives : favorise la continuité paysagère avec les centres anciens, évite la trop grande dispersion des constructions sur les coteaux, permet de conserver des cœurs d’îlots plus vastes.
-
Article 10 : maintenir un habitat horizontal en limitant notamment la hauteur maximale des constructions.
-
Article 11 : réglementer les mouvements de terrains (remblais-déblais) afin d’assurer au mieux l’insertion dans la pente des futures constructions.
Orientations d’aménagement
A l’instar du PADD, les orientations d’aménagement pourront préciser les actions à mener à l’échelle de certains quartiers, îlots ou de certains secteurs afin de mieux maitriser le développement urbain. Ces orientations devront être respectées lors du développement urbain des secteurs concernés.
Prévoir des dispositions réglementaires visant à limiter l’impact visuel du bâti : règlementer les coloris (avec possibilité d’annexer au PLU une palette de couleurs à respecter), l’aspect des matériaux des façades et des toitures, les pentes de toit, les clôtures. -
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Article 13 : possibilité d’imposer une surface minimale d’espaces verts par parcelle, ou la plantation d’un nombre défini d’arbres fruitiers par exemple.
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
A
R
ctions d’aménagement :
ACTION 3.1
éférences :
Intégration dans la pente et qualité architecturale •
Développement de l’urbanisation sous forme d’opération d’ensemble (ZAC, lotissement), nécessaire pour un aménagement cohérent et global. Elles doivent notamment mener une réflexion sur : - Les volumes, l’architecture et l’implantation du bâti, - l’insertion des constructions et des voiries dans la pente, en encadrant les mouvements de terrain, - les perceptions visuelles, notamment dans le sens haut/bas, - les connections entre les zones d’extensions et le tissu urbain existant, - l’intégration des éléments existants sur le site dans le projet d’aménagement,
•
Mener une politique d’acquisition foncière volontariste, de manière à permettre le contrôle de l’évolution de l’urbanisation par la collectivité, et de favoriser une réflexion globale sur tout un secteur (éviter l’urbanisation au coup par coup, avec des projets déconnectés les uns des autres),
•
Etablissement par la collectivité, avec éventuellement une assistance technique (CAUE, ADUAN, ADEME…) d’un cahier des charges précis et exigeant sur la qualité de l’urbanisation,
•
Opérations d’extension urbaine pouvant s’inspirer de la démarche « Approche Environnementale de l’Urbanisme » (AEU), initiée par l’ADEME.
Le terrain s’adapte à la construction, via des déblais et des remblais (à éviter)…
La construction s’adapte au terrain, la topographie du site est conservée (recommandé)… Source : CAUE du Doubs, Agence d’Urbanisme de l’agglomération de Besançon
Constructions en bois épousant la pente naturelle du terrain. Les volumes des bâtiments et les matériaux utilisés limitent l’impact visuel des constructions et favorisent leur intégration paysagère (Bâle, Suisse)
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
ACTION 3.1
Insertion des éléments existants sur le site et maintien de « poumons verts »
Intégration dans la pente et qualité architecturale
Autriche)
Parcelle privative intégrant des vergers préexistants (coteaux de Thionville) Implantation de maisons bi-familiales dans un terrain fortement contraint par la pente (Vorarlberg, Autriche)
Réalisation de murets de soutènement en rapport avec la logique architecturale des constructions, dans les secteurs de forte pente. Cela permet d’offrir une plus grande surface utile et participe à l’ambiance de l’espace public.
Hangar agricole implanté sur un coteau semiouvert (Lozère). Le choix des matériaux et des coloris, la bonne intégration dans la pente revêt encore plus d’importance pour les constructions de grand volume (équipements publics, petits collectifs, bâtiments agricoles ou d’activités).
Maintien et valorisation des chemins traversant les coteaux et permettant de connecter les zones urbaines existantes et futures entre elles (sentier à Laxou)
Ancien verger intégré à l’aménagement de l’espace public d’un nouveau lotissement (Moussy-le-Neuf, Seine-etMarne)
Maintien et mise en valeur d’un cœur d’îlot vert, au sein d’une opération d’extension urbaine (Ormesson sur Marne)
Traitement des franges urbaines
Réalisation d’une frange boisée en limite de lotissement, permettant une transition douce entre espace bâti et espace agricole. Limitation de l’impact visuel des constructions depuis l’extérieur du village (Bas-Rhin)
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Coupe de principe d’implantation du bâti sur les zones d’extension urbaine
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
A
R
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
DDE
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Aménageurs privés,
•
l’ADEME, en tant que partenaire technique pour l’élaboration des projets d’extensions urbaines, sur la base de la démarche AEU
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements,
•
Agriculteurs, associations locales, services municipaux, chantiers d’insertion, riverains pour l’entretien, l’exploitation ou la mise en valeur des coulées vertes et cœurs d’îlots sur les coteaux,
ACTION 3.1
éférences :
Projet d’extension urbaine intégrant et valorisant les spécificités du site d’implantation : identification des éléments remarquables sur le terrain dans un premier temps (plan du haut) et élaboration d’un schéma d’organisation qui s’adapte aux éléments inventoriés (plan du bas). Démarche ne faisant pas table-rase du site préexistant, comme cela se produit fréquemment dans les opérations d’extension urbaine. Source des plans : CAUE du Doubs
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
R
ACTION 3.1
éférences :
1
3 2 4
2
1
5 1 Esquisse de principe, illustrant le paysage traditionnel des coteaux, qui doit en partie être préservé ou revalorisé : 1. Silhouette du vieux village émergent du coteau, avec le clocher de l’Eglise, repère visuel et signal lointain, 2. Prés-vergers traditionnels entourant le vieux village : poumons verts, lieux de vie et niches écologiques à préserver et valoriser (lutter contre l’enfrichement, fermant progressivement le paysage, 3. Préserver une zone tampon semi-ouverte entre le coteau semi-ouvert et la lisière forestière. Limiter également l’urbanisation de ces secteurs qui jouent un rôle d’interface écologique, 4. Encadrer les extensions urbaines autour des centres-villages et veiller à l’intégration paysagère des nouvelles constructions dont l’impact visuel doit être le plus faible possible 5. Ville basse, marquant un changement d’ambiance, entre l’image encore relativement « rurale » des hauts de coteaux, et la grande agglomération. La proximité de la « ville » rend les coteaux et leur ambiance parfois « rurale » encore plus remarquable.
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
ACTION 3.2
Fiche action n°3.2 : Préservation et mise en valeur des vergers Les coteaux semi-ouverts couverts de prés-vergers constituent l’un des éléments paysager les plus remarquables de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Le verger est un élément identitaire du patrimoine local, dépassant la dimension purement esthétique. Au fil du temps, la surface de vergers ne cesse de diminuer, pour deux raisons principales : l’avancée non maîtrisée de l’urbanisation et l’absence d’entretien de la part de certains propriétaires, ce qui entraîne leur enfrichement progressif et une évolution vers un espace boisé dense et fermé. Les prés-vergers jouent plusieurs rôles, qui justifient leur préservation et/ou leur remise en valeur : -
un rôle biologique et écologique, un rôle paysager et patrimonial, un rôle physique, de stabilisation des versants et de limitation du ruissellement
C
ommunes concernées :
Art-sur-Meurthe Dommartemont Essey-lès-Nancy Fléville-devant-Nancy Houdemont Laxou Ludres Malzéville Maxéville Nancy Saint-Max Seichamps Vandœuvre-lès-Nancy
Principaux secteurs de vergers et jardins sur les coteaux à préserver et valoriser pour leur richesse paysagère
Villers-lès-Nancy
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
O
utils règlementaires :
R
éférences :
R
éférences :
ACTION 3.2
Préconisations et possibilités de réglementer la préservation des vergers à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Projet d’Aménagement et Développement Durable (PADD)
Afficher pour les secteurs retenus, l’objectif de préserver et de valoriser les vergers pour leur rôle environnementale et paysager, mais aussi pour leur rôle physique de stabilisation des versants et de limitation du ruissellement. Préciser leur localisation sur la représentation cartographique du PADD qui servira de base pour l’élaboration du zonage. •
Zonage
Définir un zonage adapté à la sensibilité environnementale et paysagère des secteurs de vergers concernés : -
•
3
Classement en zone naturelle N des secteurs les plus sensibles, dont la pérennisation constitue un objectif majeur (le changement de destination d’une zone naturelle suppose une révision globale du document d’urbanisme) ;
-
Création, le cas échéant, d’un secteur de zone Nj limitant la constructibilité dans secteurs de vergers aux constructions compatibles avec le caractère du secteur, comme les abris de jardin ;
-
Le classement en secteur de zone urbaine Uj, imposant une réglementation équivalente à Nj, peut être envisagé pour les vergers situés au cœur ou en périphérie immédiate du tissu urbain. Ce classement assure une protection moindre dans la mesure où une simple procédure de modification du peut changer la destination de ces secteurs et aboutir à la suppression de ces espaces naturels.
Règlement
2 1
Esquisse de principe, illustrant le paysage traditionnel des coteaux, qui doit en partie être préservé ou revalorisé :
Articles à réglementer en priorité : -
Articles 1 et 2 : possibilité de limiter la constructibilité aux seules constructions compatibles avec la vocation attendue des secteurs de vergers, comme les abris de jardin. Afin de préserver le caractère naturel de ces secteurs, l’article 2 pourra préciser les conditions de la constructibilité en limitant le nombre des constructions par parcelle ou unité foncière. La superficie des constructions autorisées pourra constituer une autre condition à l’édification.
-
Articles 9 et 10 : encadrer le volume des constructions autorisées en limitant l’emprise au sol et la hauteur.
-
Article 11 : Prévoir des dispositions réglementaires visant à limiter l’impact visuel des éléments bâtis : réglementer l’aspect des matériaux des façades, des toitures et de leurs pentes. Encadrer aussi les coloris en interdisant l’utilisation des couleurs vives à la faveur de teintes compatibles avec l’environnement naturel.
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1. Silhouette du vieux village émergent du coteau, avec le clocher de l’Eglise, repère visuel et signal lointain, 2. Prés-vergers traditionnels entourant le vieux village : poumons verts, lieux de vie et niches écologiques à préserver et valoriser (lutter contre l’enfrichement, fermant progressivement le paysage, 3. Préserver une zone tampon semi-ouverte entre le coteau semi-ouvert et la lisière forestière. Limiter également l’urbanisation de ces secteurs qui jouent un rôle d’interface écologique. L’objectif global étant de conserver une mosaïque de paysages, entre les espaces ouverts, semi-ouverts et fermés.
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Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
O
R
utils règlementaires :
Autres outils juridiques utilisables : •
éférences :
Sensibilisation et préservation d’un milieu riche écologiquement
Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) Au-delà de leur rôle patrimonial et paysager, les vergers constituent également des zones de refuge et de nourrissage pour l’avifaune (oiseaux cavernicoles tels que le Torcol Fourmillier (1), la Huppe Fasciée (2) ou la Chouette Chevêche (3), qui nichent à l’intérieur des troncs d’arbres, Pie Grièche (4) pour qui les branchages constituent les supports pour la nidification). Le recul des vergers entraîne progressivement la disparition des milieux de vie de nombreuses espèces et donc un appauvrissement écologique
Possibilité de mise en place d’une ZPPAUP à l’initiative des communes ou des EPCI. Dans ces zones des prescriptions relatives à la mise en valeur de l’espace peuvent être édictées. Ces prescriptions peuvent concerner les espaces verts, les plantations…. (Article L.642-1 à L.642-7 du code du patrimoine).
•
ACTION 3.2
L’obligation du propriétaire d’entretenir son terrain :
Possibilité pour les maires des communes d’imposer aux propriétaires d’entretenir leurs terrains. Des textes autorisent les maires à intervenir sur un terrain privé non entretenu :
Source des photos : plaquette d’information duConseil Général du Bas-Rhin, « Le verger traditionnel, un espace de vie autour de nos villages »
- soit au titre des pouvoirs de police générale qu’ils tiennent de l’article L.2212-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), - soit dans le cadre de textes spéciaux : procédure de déclaration d’état d’abandon (article L.2243-2 du CGCT), obligation des propriétaires d’entretenir leur terrain (article L.2213-25 du CGCT).
•
Espaces Naturels Sensibles (ENS) (compétence du Conseil Général) :
Le classement de certains secteurs de vergers en ENS permet l’acquisition foncière par le Conseil Général. L’acquisition est rendue possible grâce à un droit de préemption financé par une taxe sur les permis de construire. Ce classement pourrait se justifier au vu de la présence d’espèces remarquables (Chouette Chevêche, Rouge Queue à front blanc, Huppe fasciée, Pie Grièche, Torcol Fourmilier), mais également de la présence de prairies calcaires dans certains secteurs. Une expertise faune-flore préalable devra être réalisée pour établir précisément les secteurs où sont présentes ces espèces. Cette acquisition permet aux acteurs publics d’avoir une maitrise sur l’évolution du secteur concerné.
•
Inscription ou classement des vergers (compétence de l’Etat)
Elle s’effectue selon l’importance et la richesse écologique et patrimoniale des vergers.
L’inscription entraine l’obligation d’effectuer une déclaration préalable auprès de l’administration compétente quatre mois à l’avance pour tout projet de travaux (notamment coupes et abattages) autres que ceux d’exploitation courante en ce qui concerne les fonds ruraux et d’entretien en ce qui concerne les constructions. Le classement est plus contraignant. Les travaux sont soumis à autorisation préalable. Ces mesures relèvent de la compétence de l’Etat (préfet ou ministre des sites).
Egis Aménagement / Skylab
Panneaux pédagogiques sur le milieu buissonnant, informant et sensibilisant le public sur cet écosystème (Parc des Poteries, Saulxures-lès-Nancy). Ce type de support peut également être utilisé sur les chemins de promenade des prés-vergers, afin de sensibiliser sur ce milieu : présentation des essences de fruitiers, de techniques arboricoles (méthodes de plantation, de taille, de greffe, d’entretien), richesse faunistique et floristique
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3/6
Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
A •
•
M
ACTION 3
•
D’une manière générale, sensibilisation et responsabilisation des élus locaux et des propriétaires. Importance de la communication et de la médiatisation des actions menées (à travers la presse locale par exemple).
- L’achat de terrains : transaction immobilière classique devant notaire, directement entre le vendeur et l’organisme acquéreur du terrain à protéger.
•
Mise en place d’un « animateur coteaux » à la CUGN, ayant un rôle de médiation et de communication entre la collectivité et les acteurs locaux (communes, associations, particuliers, techniciens etc.),
- Le droit de préemption : les collectivités locales ou les EPCI peuvent exercer leur droit de préemption en vue de l’acquisition de terrains destinés à la création ou à l’aménagement de jardins familiaux. (Art ; L.216-1 Code de l’Urbanisme).
•
A l’échelle communale des délégués communaux peuvent également être nommés, par exemple pour établir des diagnostics de l’état des vergers, prendre contact avec les propriétaires, jouer le rôle de relais avec les associations etc.,
Possibilité de l’obtention de la maîtrise d’usage des terrains, en accord avec les propriétaires concernés,
•
Possibilité de mise en place d’associations syndicales foncières.
•
Poursuite de l’implication des associations locales, soutien financier des collectivités
ctions d’aménagement -
oyens de gestion
Mener une politique de maîtrise foncière forte,
Mise en place / poursuite de l’OPAV à l’échelle ddu Grand Nancy, en essayant d’intégrer davantage de communes),
•
•
Création de nouveaux vergers conservatoires, par le biais de conventions entre la collectivité, les associations locales, les arboriculteurs, permettant notamment de maintenir certaines variétés fruitières. Ne constitue cependant pas un outil permettant la préservation des vergers à grande échelle,
R
éférences :
Actions d’entretien des vergers •
Création de vergers communaux dans les secteurs où la collectivité bénéficie de la maîtrise foncière. Par le biais de conventions d’usage, les communes concernées peuvent mettre à disposition à des associations locales des terrains à entretenir ou à planter,
•
Création de vergers écoles et de démonstration, dans lesquels des associations ou des moniteurs arboricoles pourraient animer des formations aux techniques arboricoles (choix des variétés, plantations, taille, greffes, entretien…),
•
Création de vergers pédagogiques à destination des écoles, qui bénéficieraient d’aides financières de la part de la collectivité,
•
Etudier la possibilité de mise en place de bourses d’échanges de terrains entres les propriétaires, en fonction des intérêts et des projets de chacun,
•
Mise en place de « marchés aux fruits », financés par la collectivité,
•
Mise en valeur/création de nouveaux cheminements et voies d’accès aux parcelles de vergers, parfois peu lisibles,
•
Mise en place d’une signalétique le long des chemins pour sensibiliser la population à l’écosystème du verger, à l’image des panneaux pédagogiques du Parc des Etangs à Saulxures-lès-Nancy,
•
Animation de « journées de l’environnement » autour du thème du verger,
Egis Aménagement / Skylab
Evolution du paysage sur le coteau du Bischenberg (Bas-Rhin) sur une période de 10 ans : à gauche, un espace qui se ferme progressivement, en raison de l’enfrichement des vergers, si bien qu’il devient difficile de distinguer la transition avec la lisière forestière surplombant la colline. Suite à des opérations d’entretien, un paysage semi-ouvert s’est progressivement reconstitué, la structure de présvergers demeure bien plus perceptible (photo à droite). Source : Delphine ABAD, mémoire de maîtrise d’aménagement du territoire « Un territoire des enjeux : quel aménagement pour la colline du Bischenberg ? », Université Louis Pasteur Strasbourg, septembre 2005.
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4/6
Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
R
ACTION 3.2
éférences :
Cheminements et itinéraires de promenade ouvrant les vergers aux zones urbaines
Les espaces de jardins et prés-vergers des coteaux sont irrigués par un réseau important de sentiers et chemins. Ces derniers doivent être préservés car ils constituent des itinéraires de promenade, participant ainsi à la qualité du cadre de vie. Ils sontsouvent accompagnés d’une signalétique, permettant de les agrémenter et de leur donner une plus grande identité. D’’autres sentiers peuvent être crées ou revalorisés afin de renforcer ce maillage de circulations douces sur les coteaux. Ces chemins favorisent également l’ouverture des coteaux sur la ville, et sont indispensables pour accéder aux parcelles et permettre leur entretien.
Egis Aménagement / Skylab
Documents cartographiques
Inventaire détaillé sur la qualité écologique, paysagère et patrimoniale des parcelles de vergers de la commune de Lembach (Bas-Rhin), réalisé dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune, par le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Cet inventaire préalable permettra par la suite d’établir une politique de sauvegarde et de mise en valeur des vergers, plus ou moins forte selon leur intérêt, puis un programme d’action ciblé.
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5/6
Axe 3 : Les coteaux, repère paysager majeur : une gestion de frange urbaine
A
ACTION 3.2
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes et services techniques communaux,
•
Conseil Général, Conseil Régional,
•
L’Etat (pour les procédures d’inscription et de classement notamment),
•
Réseau Régional Vergers (RRV), associations de protection de l’environnement et de mise en valeur des vergers (Lortie, Meuse Nature Enivronnement, Croc-Espace etc.),
•
Chambre d’Agriculture, arboriculteurs, agriculteurs, maraîchers, apiculteurs, botanistes, presse locale,
•
Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), DIREN, AREL, Conservatoire des Sites Lorrains,
•
Structures d’éducation à l’environnement, écoles,
•
Organismes développant des activités d’utilité sociale (chantiers d’insertion),
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements,
•
Particuliers
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6/6
Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
ACTION 6
Fiche action n°6.1. : Le paysage agricole définissant les limites de
périurbain et les entités boisées l’agglomération
Les enjeux d’extension de l’agglomération nancéienne se situent aujourd’hui en grande partie sur des territoires agricoles à l’Est et au Sud de la Communauté Urbaine, et sur la forêt à l’Ouest. Tout en gardant à l’esprit l’enjeu de maintien et de croissance démographique du territoire de la CUGN, il semble important de définir des limites à l’urbanisation sur ces espaces, en s’appuyant notamment sur des éléments paysagers structurants (relief, mosaïque des paysages à préserver). Ces propositions dépassent la délimitation stricte des zones à urbaniser actuellement identifiées aux documents d’urbanisme, afin d’anticiper sur les évolutions futures de ces documents. Deux points principaux doivent être abordés pour analyser la problématique agricole : •
•
l’écartement de la pression foncière sur les grandes étendues agricoles proches des limites urbaines actuelles : la définition des limites de l’agglomération clarifiera cet enjeu de pression foncière en affirmant fortement la vocation agricole des espaces, la nécessaire adaptation de l’activité agricole, en particulier en zone urbaine et dans les secteurs soumis aux plus fortes pressions : - sur des surfaces qui peuvent être petites, morcelées et dont le principal enjeu est le maintien de leur accessibilité, - avec des pratiques qui doivent permettre la cohabitation entre urbain et activités agricoles : prise en compte des nuisances sonores, olfactives, souillures, respect des espaces agricoles, ventes directes de produits de la ferme, fermes pédagogiques etc.
NB : cette fiche action a été élaborée en collaboration avec la Chambre d’Agriculture de Meurthe et Moselle
C
ommunes concernées :
Art-sur-Meurthe
Laneuveville-devant-Nancy
Essey-lès-Nancy
Ludres
Fléville-devant-Nancy
Malzéville
Heillecourt
Pulnoy
Houdemont
Saulxures-lès-Nancy
Jarville-la-Malgrange
Seichamps
Grandes étendues agricoles définissant les limites de l’agglomération
Tomblaine
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1/ 5
Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
O
ACTION 6.1 . encadrer les teintes utilisées pour le traitement des façades, en interdisant les couleurs blanches, vives et réfléchissantes.
utils règlementaires :
Concernant les zones N : -
Possibilités de pérenniser les secteurs agricoles et des espaces boisés travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Autres outils juridiques utilisables :
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Afficher la volonté de préserver les espaces agricoles périurbains, ainsi que les entités boisées pour leur qualité agronomique, paysagère et environnementale. Localiser les secteurs de sorties d’exploitation de manière à concilier au mieux l’intégration paysagère des bâtiments et les besoins des agriculteurs. •
Zonage
Inscrire les zones à fort potentiel agronomique en zone agricole A. Le classement en zone A permet la pérennisation des espaces cultivés, puisqu’il limite la constructibilité aux constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, aux services publics ou d’intérêt collectif (art. R.123-7 du code de l’urbanisme). Les espaces boisés à préserver pourront disposer d’un classement en zone naturelles et forestières N, spécifiquement adapté à la protection des arbres. Pour les massifs les plus sensibles, un classement en Espace Boisé Classé (EBC) pourra renforcer leur protection. Ainsi, le classement EBC « interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements » (art. L.130-1 du code de l’urbanisme). •
Articles 1 et 2 : encadrer la constructibilité dans un souci premier de préservation des espaces boisés.
Règlement
Depuis la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999, il est possible de classer en «zone agricole protégée» (ZAP) les zones agricoles dont la préservation présente un intérêt général en raison soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique.
La ZAP peut être instituée à l'initiative du préfet ou d'une ou plusieurs communes. La délimitation de ces zones est arrêtée par le préfet et annexée au plan local d'urbanisme (PLU) dans le cadre des servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation des sols.
R
éférences :
Jachères fleuries Mises en place initialement par les chasseurs, elles contribuent au maintien de la biodiversité. Les fleurs offrent des couverts de reproduction pour de nombreuses espèces sauvages : insectes, oiseaux et petits mammifères... elles apportent notamment une quantité considérable de nourriture pour toute la faune... et assurent le refuge et la survie hivernale de toutes les espèces, gibier ou protégées. Enfin, les jachères fleuries contribuent à diversifier le paysage et à le rendre plus agréable à l'œil, au grand bonheur des promeneurs et autres utilisateurs de la nature
Articles à réglementer en priorité : Concernant les zones U : -
Articles 1 et 2 : le règlement doit permettre aux exploitations de se moderniser (mise aux normes), et tout particulièrement les fermes situées au cœur des villages. Aussi, si le règlement n’autorise pas les nouvelles exploitations agricoles, il doit cependant permettre l’aménagement, la transformation ou l’extension de ces dernières. D’autre part, le règlement pourra, suivant le contexte, permettre le développement des activités de maraîchage, d’arboriculture, d’horticulture et de pépinière présentes dans le tissu bâti.
Concernant les zones A : -
-
Article 2 : afin de limiter un mitage progressif du paysage, la construction des logements pourra être encadrée de manière à les destiner uniquement aux besoins de l’activité agricole (autoriser uniquement les logements des personnes dont la présence sur le lieu d’exploitation est nécessaire à l’activité de l’exploitation / préciser que l’édification des logements sera préexistante ou concomitante à celle des bâtiments agricoles, et la situation sera obligatoirement à proximité). Article 11 : la qualité des espaces agricoles dépend aussi de l’intégration paysagère de bâtiments qui y sont édifiés. Il s’agira notamment de limiter l’exposition des bâtiments aux vues lointaines :
Plaquette ci-dessus : l’opération « Graines de paysages » vise à faire connaître les contributions de l’agriculture à la préservation de la biodiversité. Cette action est facile à mettre en oeuvre, et peut notamment servir de zone tampon entre parcelles agricoles cultivées et zone d’habitats.
. Limiter les remblais de manière à préserver le profil naturel des terrains ;
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Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
A
ACTION 6
ctions d’aménagement et de développement:
•
Contribuer au renforcement de la trame verte et bleue :
-
agir pour maintenir un certain équilibre en matière d’utilisation de l’espace,
-
cerner la dimension agro-environnementale du parcellaire des exploitations agricoles et de leur territoire dans son ensemble,
Objectif n°1 : Soutenir la diversification agricole, en particulier dans les zones urbaines et les secteurs soumis à une forte pression foncière
-
prolonger la trame végétale urbaine sur l’ensemble du territoire en travaillant sur l’espace agricole périurbain,
•
Soutenir les activités d’agriculture périurbaine et citadine déjà en place (maraîchage, horticulture, centres équestres),
-
favoriser une meilleure intégration des exploitations agricoles sur leur site,
-
participer à des projets plus généraux tels que la lutte contre l’enfrichement des coteaux ou de
Mise en place d'un groupe de travail sur la diversification de l’agriculture périurbaine regroupant
•
l’ensemble des agriculteurs ayant leur siège sur le territoire du Grand Nancy •
certaines coulées vertes (mise à disposition de l’agriculture sur certains de ces espaces). -
Développer de nouvelles installations ou reconvertir une exploitation existante en lien avec les
Participer au maintien et à l’entretien de la zone Natura 2000 du plateau de Malzéville (réflexion en cours à travers la mise en place du DOCOB)
attentes de la ville : approvisionnement en frais, loisirs, entretien d’espaces de transition (comme les coteaux par exemple) accueil à la ferme, et autres services à la collectivité… •
Etablir des conventions entre les agriculteurs et les cantines scolaires (avec notamment un soutien financier de la collectivité en raison du surcoût des produits),
•
Contribuer au renforcement de la trame verte et bleue : cela peut passer par exemple par la mise
M
éthodes et outils de gestion :
en place de jachères fleuries, pouvant servir de zones « tampons » entre les habitations et les parcelles de grande culture (le long des voies de cheminements doux par exemple).
Méthodes de gestion commune aux différents objectifs : •
Objectif n°2 : Pérenniser l’agriculture classique de polyculture-élevage et stabiliser les espaces agricoles
l’aménagement du territoire, •
•
Garantir la pérennité des exploitations agricoles de polyculture-élevage existantes,
•
Réaliser une étude élargie au territoire du Grand Nancy des exploitations agricoles car la Surface
•
•
•
Création de partenariats entre les collectivités et la profession agricole pour la mise en place d’un projet « agri-urbain »,
Anticiper les projets de développement urbain, économique et autres par une procédure de
•
Création d’une commission agricole au sein de la Communauté Urbaine du Grand Nancy,
concertation en amont des agriculteurs,
•
Formaliser la collaboration entre le Grand Nancy et la Chambre d’Agriculture par l’adhésion à l’association « terres en ville »,
Réaliser des études sur le foncier agricole et l’usage des différentes parcelles (identifier des
•Animer un groupe de travail (à structurer progressivement), co-animé par la commission agricole du
parcelles non entretenues…), •
Renforcer les outils contractuels, entre les agriculteurs et les collectivités ou la chambre d’agriculture, pour lesquels ils rendent des services (conventions pour l’entretien des terrains),
Agricole Utilisée par ces dernières ne limite pas à ses limites administratives. •
Améliorer l’image de marque de l’agriculture auprès des habitants et des différents acteurs de
Grand Nancy et la Chambre d’Agriculture,
Faire une étude sur la faisabilité d’intégrer les agriculteurs dans l’entretien des paysages (par exemple : entretien des bords de cours d’eau : fauchage de la bande enherbée de 5 m, de la
•
Encourager la mise en place de conventions entre les agriculteurs, les communes et la CUGN,
ripisylve, entretien des coteaux, revalorisation par des vergers professionnels),
•
Améliorer le dialogue entre la profession agricole et les collectivités, notamment en les tenant
Eviter lors de convention pour l’entretien du paysage ou pour les produits de la ferme d’annexer
informés des projets d’urbanisation : par exemple à travers une gestion concertée dans l’application
des cahiers des charges lourds qui ne sont pas gérables au quotidien et demanderaient trop de
des PLU le plus en amont possible des éventuels programmes (les associer à la définition des
contraintes administratives,
zones agricoles sensibles par exemple).
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Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
•
ACTION 6.1
Gestion concertée des PLU, ZAP, le plus en amont possible de ces procédures -
préserver les surfaces agricoles par un classement en zone A,
-
prévoir l’impact sur l’activité agricole des projets inscrits dans le PADD,,
-
garantir la pérennité d’exploitations fragiles situées à l’extérieur du bâti en classant les bâtiments en zones agricoles.
•
oût :
garantir la pérennité des exploitations agricoles situées dans le « bâti » en autorisant la création, les extensions et la transformation des bâtiments agricoles,,
-
C
Organiser l’accompagnement des agriculteurs dans l’évolution de leur métier ou le développement
•
R
Le coût d’une jachère fleurie s’élève à environs 400 /ha
éférences :
GERPLAN dans le département du Haut-Rhin
de leurs nouvelles activités (informations, formation, audit, conseils, études de marché Le Plan de Gestion de l'Espace Rural et Périurbain, GERPLAN a été développé par le Département du Haut-Rhin soucieux de voir se monter des projets concertés d'aménagement du territoire. Il est réalisé par les Etablissement Publics de Coopération Intercommunale avec la collaboration technique et financière du Département du Haut-Rhin.
éventuellement),
•
Cerner le devenir des exploitations : -
les différents types d’agricultures (rurale, périurbaine, urbaine, de loisirs) et de structures des exploitations agricoles,
•
-
l’approche du foncier avec les surfaces soumises à engagements et à contraintes,
-
les projets des agriculteurs à 5 ans.
Prise en compte d’un certain nombre de principes servant à diminuer les conséquences de
Le GERPLAN prend en compte la préservation de l'outil de travail que constitue la terre pour les agriculteurs, la préservation de la qualité de l'alimentation en eau potable, le paysage, la faune, la flore, le petit patrimoine. Il consiste en une démarche d'ouverture menée dans la concertation par un comité de pilotage constitué de représentants de la Communauté de Communes dont les maires de chacune des communes membres, des représentants des services de l'Etat, de la Chambre d'Agriculture, du monde agricole, des associations de protection de la nature, et par un groupe de suivi.
l’urbanisation sur l’agriculture : -
éviter de trop morceler le parcellaire agricole,
La démarche comporte au préalable trois études :
prévoir le rétablissement de dessertes du parcellaire agricole lorsque la commune
1) Une étude hydraulique qui met en évidence les zones inondables et les ouvrages de retenue projetés.
envisage de nouvelles constructions ou de nouvelles routes, -
A
prévoir des zones tampons entre les zones à urbaniser et les parcelles agricoles.
cteurs :
•
Agriculteurs, Chambre d’Agriculture,
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
DDEA et Conseil Général,
•
SAFER,
•
ADUAN,
•
Bureaux d’études techniques,
•
Fédérations de chasseurs, cantines scolaires,
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP).
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2) Une étude environnementale comportant 3 volets -
la faune, la flore, le paysage et le patrimoine
3) Une étude diagnostic agricole en concertation avec les agriculteurs locaux, réalisée par la Chambre d'Agriculture. La réflexion finale se concrétisera par la rédaction d'un document cadre comportant les actions potentielles à mettre en œuvre pour la préservation du milieu naturel.
(Voir plaquette du Conseil Général du Haut-Rhin page suivante)
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ACTION 6.1
Plaquette de présentation de la démarche GERPLAN (Source : Conseil Général du Haut-Rhin, Service de l’Environnement et de l’Agriculture)
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ACTION 6.2
Fiche action n°6.2: Le maillage des espaces verts urbains
La notion de trame verte, couramment utilisée peut désigner à la fois un maillage d’arbres d’alignement et de parcs dans le tissu urbain mais, peut également être utilisée pour désigner l’ensemble des surfaces végétalisées à proximité des zones bâties, c’est-à-dire, les forêts, les champs, les vergers… La mise en place d’une trame verte traduit la volonté de mettre en relation tous les éléments du paysage, que ce soit ceux que l’on voit actuellement, mais aussi ceux qui ont existé ou vont exister. La trame verte permet de renouer avec l’histoire du développement urbain afin de garder une lecture cohérente, au centre, en périphérie et aux entrées de ville. Un maillage vert permet également de connecter les différents parcs entre eux. Par ailleurs, il apparaît que des enjeux importants émergent sur des espaces intermédiaires entre les parcs urbains et les grands espaces naturels. Ce sont les vergers, les corridors verts qui se confondent avec la végétation accompagnant les cours d’eau (comme à Heillecourt/Jarville) mais cela peut être également une pelouse calcaire entre deux boisements (comme sur le plateau de Villers).
C
ommunes concernées :
L’ensemble des communes du Grand Nancy sont concernées par cette action
Schéma à gauche : le maillage a pour première trame les axes historiques de l’agglomération avec les axes les plus importants. Schéma ci-dessus : il s’agit de mettre en relation les parcs existants ainsi que les autres espaces comme les cimetières, les grandes aires de jeux afin de constituer un maillage. Ce dernier prendra la forme de liaisons douces avec un accompagnement végétal. Le principe est de faire se superposer les deux systèmes tout en traitant les axes de voirie structurants de manière différente du maillage entre les parcs.
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O
ACTION 6.2 Le maillage sur les axes structurants pourra aller jusqu’aux portes de l’agglomération. Il est nécessaire de reconnecter les entrées de ville au centre de l’agglomération en leur donnant une typologie commune avec les autres parties des axes historiques.
utils règlementaires :
Pérenniser les espaces verts urbains à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Afficher l’objectif de maintenir et de valoriser les espaces verts urbains pour leur rôle de poumon vert au cœur de la ville (vocation récréative et touristique). Cette orientation peut constituer l’annonce d’une volonté affirmée de renforcer la pratique de ces espaces en améliorant leur intégration dans le maillage urbain. Pour ce faire, prévoir une mise en réseau des espaces verts urbains dans la trame viaires des itinéraires doux à l’échelle de l’agglomération (Cf. Action 6.3).
Pour l’établissement du maillage vert, les axes de voirie des quartiers datant du XXème siècle seront traités de manière différente que les axes historiques mais seront aménagés de manière continue d’une ville à l’autre. C’est le cas pour l’axe Nord-Ouest/Sud Est, entre Laxou et Vandoeuvre. Du fait de la proximité des universités, on tiendra compte de la réalisation de pistes cyclables sécurisées. Les linéaires d’arbres pourront distinguer les différentes voies et cheminements. Le maillage vert entre les parcs
Possibilité de définir un classement en zone naturelle N, ou un secteur de zone adapté, afin de pérenniser les espaces verts urbains au sein de l’enveloppe urbaine. En effet, un tel classement suppose une révision globale du PLU pour changer la destination de ces espaces naturels.
Les axes historiques permettent d’accéder, depuis le centre de Nancy, aux communes périphériques et inversement, tout en étant à proximité de parcs représentatifs et fédérateurs d’un quartier. Afin de les découvrir, la communication et le développement de la signalétique devra être poursuivie et devra s’étendre aux parcs des communes en périphérie de Nancy. Il faudra veiller à la perception de l’entrée des parcs et à leur accessibilité. Du côté de la rue du Sergent Blandan, par exemple, le parc Sainte Marie, pourtant très connu, n’est pratiquement pas visible et son accès le long du Collège Chopin se fait sur des trottoirs étroits et un environnement qui pourrait être d’avantage valorisé.
A
C’est de proche en proche qu’un maillage vert va pouvoir exister. Dans l’agglomération, les parcs ne sont pas très éloignés les uns des autres. Si l’on reprend l’exemple du Parc Sainte Marie, on remarque qu’il est très peu éloigné du futur campus ARTEM, lui-même situé à proximité du parc de Remicourt (Villers-LèsNancy) qui se trouve sous le parc de Brabois (Villers-Lès-Nancy).
•
Zonage
ctions d’aménagement :
Les axes historiques et structurants Ce sont les premières voies qui ont existé et qui reliaient Nancy, à Paris, Strasbourg et Epinal. Ce sont encore des axes structurants qui permettent de relier la ville centre aux autres communes périphériques. Du fait de leur ancienneté, on voit en les cheminant l’évolution des villes
La typologie de la trame verte doit se définir de manière très perceptible pour tous les usagers et notamment ceux qui sont totalement étrangers à la ville, comme les touristes, mais aussi les étudiants venant d’autres régions et d’autres pays. Entre ville et grand paysage: les espaces intermédiaires
La ville de Nancy et ses environs donnent parfois une image assez confuse du fait de l’aspect hétéroclite du tissu urbain. Les éléments pouvant redonner une cohérence à ce dernier sont : - les arbres d’alignement - le traitement d’éléments d’articulation comme les places, les carrefours et les anciennes portes de la ville de Nancy L’ensemble doit s’appuyer sur une analyse urbaine comprenant la prise en compte de la typologie des façades. Les arbres seront plantés pour souligner des perspectives et accompagner un cheminement mais pas au détriment du recul nécessaire pour apprécier la succession des ensembles architecturaux caractéristiques d’une époque et d’un quartier. Il s’agit donc de trouver ici un traitement commun sur ces différents axes historiques qui laissent une part importante aux cheminements doux. Car comme l’a souligné l’architecte Bernard Reichen à propos de Saint-Etienne, c’est la liaison qui est importante : « Plutôt que de piétonniser le centre, il est possible d’irriguer les quartiers qui le sont mal. Profiter des dents creuses et des profondeurs d’îlots pour épaissir les parcours urbains, en voies pour les piétons et les cycles, en traboules, escaliers, ascenseurs… » in « Construire un projet de Ville – Saint-Etienne in progress » éd. Moniteur P. 88. Le végétal combiné aux cheminements doux doit permettre ces liaisons.
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Il s’agit en fait d’espaces qui ne sont pas des parcs mais qui pourtant ont des usages qui pourraient s’en rapprocher. Il s’agit également d’éléments connectés aux grandes entités paysagères. Ces espaces sont des traits d’union entre ville et campagne, entre ville et forêt ou entre ville et Meurthe : il s’agit des vergers dans les coteaux et des coulées vertes s’inscrivant autour des cours d’eau. La problématique des vergers et la menace de leur disparition est prise par tous au sérieux. Il y a un attachement indéniable des habitants de l’agglomération pour les coteaux dans lesquels ils peuvent se promener au milieu des arbres fruitiers. Il n’en est pas tout à fait de même pour ce qui est des cours d’eau. Les habitants du Grand Nancy réagissent par rapport à ce qui est perceptible. Les villes telles qu’elles sont bâties ont effacé la trace des cours d’eau. Qui se souvient que près de la gare il y a actuellement un étang enfoui, l’étang Saint Jean, mis à part, peut-être les ingénieurs et ouvriers qui ont travaillé dans ce secteur notamment pour le passage du tram? La notion de coulée verte est un concept qui pour le moment est étranger à l’agglomération, à l’exception de la promenade située le long d’un cours d’eau près de l’avenue Paul Muller à Villers-Lès-Nancy.
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ACTION 6
Des continuités à préserver Le Grand Nancy comporte de nombreuses continuités végétales qui méritent d’être défendues. Du fait de l’urbanisation, elles sont de plus en plus morcelées. Le risque est celui d’essayer ultérieurement de reconstituer ces corridors verts à grands frais alors qu’il serait plus judicieux de protéger les espaces et d’anticiper sur l’avenir. A Villers, par exemple, la coulée verte que constitue le parc de Brabois, le site de St-Fiacre et le Parc de Remicourt est évidente. Cette continuité pourrait être prolongée par des liaisons douces et des plantations permettant de relier le quartier de Nancy Thermal avec le site ARTEM et le parc Sainte Marie.
Les centres commerciaux pourront s’inscrire dans ce grand corridor vert. En région parisienne, en Seine et Marne, le carré de Sénart, est un centre commercial qui propose des activités culturelles. Le projet « Le Carré 2 » prévoit entre autres 30 000 m2 d’espaces verts sur le site du Shopping Parc, un poney club, un parcours aventure et des jeux de plein air (parcours de VTT et des rollers, parcours de santé, quads tout terrain électriques, parcours de luge d’été…). Le carré Sénart 2 accueil également quelques bureaux même si sa première vocation est celle d’être un centre commercial. L’ouverture des équipements a commencé en 2006 et devrait être totalement achevée en 2010.
On remarquera par ailleurs que des parcs comme celui de Remicourt sont doublement compris dans des linéaires verts puisqu’ils se trouvent également insérés dans la continuité du ruban vert des verges sur les coteaux. Les couloirs verts en projet Le concept de coulées vertes paraît plus facile à défendre sur des sites considérés en partie comme des friches industrielles. C’est le cas par exemple des voies ferrées désaffectées situées entre Jarville et Heillecourt et le long des cours d’eau des ruisseaux du Moulin et Fonteno. Le futur aménagement à cet emplacement pourrait servir d’exemple pour construire en tenant davantage compte de la nature. Il s’agira dans les parties de l’agglomération situées plus à l’Est, de construire à partir des cours d’eau sans avoir à réfléchir sur la valorisation d’un espace résiduel comme c’est le cas pour la friche entre Jarville et Heillecourt. Par ailleurs, des éléments comme le Parc des Etangs de Saulxures qui a une utilité car c’est avant tout un bassin de rétention d’eaux pluviales trouveront leur place dans la mesure où ils seront reliés à un corridor vert et à un tissus urbain mieux organisé notamment par rapport à la topographie.
L’avenue des Champs Elysée à Paris plantée d’Ormes en 1667 par Le Nôtre est un des axes historiques les plus connus de la capitale. Photo : Selva/Leemage, Le Moniteur, 01/08/07
Les éléments de liaison au territoire : les grands espaces naturels Il s’agit en fait des points de contact avec ce qui constitue actuellement les limites de la ville, c’est-àdire et en simplifiant, la forêt à l’Ouest et les champs à l’Est.
L’arbre d’alignement a longtemps été considéré comme du mobilier urbain. Aujourd’hui à Paris, ils sont entretenus par des professionnels de la foresterie. La photo a été prise dans l’avenue d’Italie. Son réaménagement proposé par Michel Corajoud, paysagiste est une réflexion sur l’organisation du végétal mis en rapport avec les différents espaces. Photo : Xavier Testelin, Le Moniteur 01/08/07
Il existe actuellement des lieux plus ou moins aménagés dédiés aux sports, à la promenade, à la valorisation du patrimoine et des vues sur l’agglomération. Il s’agit de mieux connaître et de mieux faire connaître tous ces éléments situés en lisière de forêt afin de mieux les connecter entre eux et de les relier aux vergers et aux espaces verts situés plus bas. Il s’agit par exemple de la cité d’Affrique à Ludres, ancien camp celte qui mériterait une signalétique réalisée par des professionnels de l’archéologie et de la communication. Il s’agit également des lieux de culte comme la chapelle NotreDame des pauvres à Vandoeuvre, des anciennes mines, des centres équestres, des parcours sportifs… Tous ces lieux sont devenus des espaces de loisirs de proximité qui pourraient encore être développés. Une grande ceinture d’espaces de loisirs pourra être constituée tout autour du Grand Nancy. Il s’agira d’un corridor vert composé de différents éléments : prés, vergers, bassins de rétention d’eaux pluviales, parcours de santé et petites aires de sport…Une structure arborée plus ou moins épaisse sera le fil conducteur. Celle-ci pourra être dans un cas une haie boisée et dans un autre, une forêt. Cette structure végétale intégrera les éléments existants comme : le golf de Pulnoy (qui va probablement s’agrandir), le bassin de rétention des eaux pluviales de Saulxures, les bois et les étangs autour de la Chartreuse de Bosserville.
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Alignements d’arbres remarquables venant agrémenter l’espace public et souligner des perspective visuelles (sur la cathédrale de Strasbourg à gauche et les coteaux du Haut de Chèvre à Nancy à droite)
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Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
R
ACTION 6.2
éférences :
Les arbres dans la rue
2 - A Maxéville, le parc à proximité de la mairie est à un emplacement intéressant car il permet d’être visuellement relié aux coteaux. Boulevard des Maréchaux (Paris) : Michel Desvignes, paysagiste a proposé différentes essences d’arbres de différentes hauteurs. Ces variations donnent un aspect « jardiné » au boulevard. Le traitement de certains axes de voirie peut être un guide dans la ville et aider au repérage en renforçant l’identité. Source : Le Moniteur 01/08/07.
Le maillage vert entre les parcs : de la Meurthe aux coteaux au travers du tissu urbain
3 - Les coteaux comme ici à Ludres sont des lieux de mémoire de la culture de la vigne et des Mirabelliers. Ces espaces, cultivés ou non doivent rester ouverts sur le paysage et connectés à la fois au maillage vert dans la ville et à la forêt au sommet des coteaux. 4 – Photo ci-contre : entre l’Avenue du Bois Grosnée et le village de Laxou, un chemin serpente dans la côte. Une intervention très minime dans la végétation existante permet de conserver un corridor naturel.
Le maillage se fait également par rapport à la pente avec une végétation qui doit rester différente selon l’étage où elle se trouve :
1 – Ici il s’agit de la mise en valeur d’un cours d’eau, la Seine. Le Parc Corbière se situe à Croissy (78) sous les terrasses de Saint-Germain-en-Laye. Il n’y a pas véritablement de chemin reliant les deux espaces. Mais la présence d’une promenade en hauteur à l’entrée du parc y fait référence.
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4 – Photo ci-contre et ci-dessus : sapinière en partie conservée lors de l’aménagement du plateau à Vandoeuvre, offrant de belles ambiances. Au milieu des Pins noirs d’Autriche un parcours sportif a été ponctué d’éléments discrets . Les transitions entre ville et forêt ou grandes étendues agricoles peuvent être des aménagements légers, comme ici.
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Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
A
ACTION 6.2
R
cteurs :
•
Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
•
L’ADUAN
•
DDE
•
Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
•
Artistes
•
La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements d’accès aux espaces verts urbains et périurbains
•
Associations locales, services municipaux, chantiers d’insertion, riverains pour l’entretien et la mise en valeur des espaces verts
éférences :
Photo ci-dessus : le jardin du Rosaire à Lyon datant du XIXème siècle fait partie d’un des deux itinéraires reliant les hauteurs de la colline de Fourvière au centre de la ville. Il permet en descendant d’atteindre la basilique puis, la ville basse. Photo : Gabriel Ehret/Le Moniteur, 01/06/07
Photo ci-dessus : à Montreuil, les anciens murs de pêche lient la ville avec le passé. On a commencé à cultiver les pêchers palissés au XVIIème siècle et le linéaire de murs en 1870 était de 600 km. La proposition de Michel Corajoud, paysagiste, au début des années 90 était celle de remodeler le quartier où se trouve encore 30 ha de murs en s’appuyant sur l’organisation du tracé de ces derniers. La partie qu’il souhaitait maintenir est celle située autour du Ru Gobetu. M. Corajoud a considéré que l’identité du paysage s’exprimait dans l’organisation du parcellaire et celle des murs dans leur rapport à la pente : c’est ce qui lie le système des murs à son territoire.
Photo ci-contre : le parc de Remicourt à Viller-lès-Nancy offre une vue sur l’agglomération nancéienne depuis l’Ouest. Ce point stratégique à été choisi dès le Moyenâge car à l’emplacement de l’actuel château s’élevait à cette époque une ferme fortifiée. Remicourt se trouve dans le prolongement du parc de Brabois et du parc de la propriété St-Fiacre. Il existe ici un corridor vert qui pourrait faire partie d’un ensemble plus vaste de maillage entre les parcs.
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Axe 6 : Organiser la pratique du paysage
ACTION 6
Fiche action n°6.3 : Pérenniser et renforcer le réseau de liaisons douces
Le réseau de liaisons douces, déjà bien présent sur le territoire de la CUGN, doit être pérennisé, entretenu et renforcé. C’est lui qui participe à la structuration du maillage urbain, aux relations entre la ville et les espaces naturels environnants, aux liens entre les espaces verts urbains. Ils permettent de faciliter la découverte de l’ensemble de ces espaces urbains, développés par ailleurs dans l’ensemble des 6 axes d’action du plan paysage. Ce réseau de cheminements doux pourrait être densifié à des fins de : -
Tourisme ; lieux de promenade et de ressourcement ; découverte de l’histoire à travers la lecture du paysage ; liaison entre les différentes entités paysagères (Meurthe et coteaux, essentiellement) ; liaison entre les différents éléments du patrimoine (historique, industriel, contemporain) ; valorisation et découverte de la frange agricole, au Sud et à l’Est, principalement, mais aussi au Nord ; accompagnement de la trame verte à l’échelle de la communauté urbaine.
Deux niveaux d’action sont à mener : -
une étude de schéma directeur de réseau de liaisons douces qui viendra compléter, relier, rendre cohérent les parcours des différents cheminements existants, des actions concrètes à mener pour permettre une meilleure découverte des paysages de l’agglomération.
C
ommunes concernées :
L’ensemble des communes de la CUGN sont concernées par le développement du réseau de liaisons douces
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Grands principes de liaisons douces entre la ville et les espaces naturels à pérenniser ou renforcer
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O
ACTION 6.3 -
utils réglementaires :
Préconisations et possibilités de réglementer les liaisons douces à travers le Plan Local d’Urbanisme : •
Projet d’Aménagement et de développement Durable (PADD)
Afficher la volonté de réaliser des liaisons douces afin de satisfaire :
En ville
-
à l’amélioration des relations interquartier à l’échelle de la ville ;
-
à la mise en réseau des espaces verts de l’agglomération et de compléter ainsi les grands itinéraires existants ;
-
à la mise en réseau des équipements collectifs attractifs (à l’échelle locale et intercommunale) et à la découverte des éléments du patrimoine qui contribuent à la définition du paysage urbain de l’agglomération du Grand Nancy.
•
les pistes cyclables et pistes pour rollers Il faudrait notamment rendre visible les voies pour les cycles, et dans la mesure du possible les intégrer sur le trottoir, comme c’est le cas à Berlin, ou beaucoup de pistes cyclables sont matérialisées sur les trottoirs. Cette mixité n’est possible que s’il y a une attention et une autodiscipline des différents usagers les uns envers les autres… Une communication sur les différents itinéraires possibles devra être envisagée et diffusée de manière très large. Les bandes cyclables sur les voiries devraient, si possible, être matérialisées avec des éléments un peu plus sécurisants que de la peinture, comme de légères bordures ou coussins en pavés. Ce type de traitement pourra concerner, autre autres, les grands axes menant aux différentes écoles et universités de l’agglomération.
Orientations d’aménagement
Les orientations pourront préciser les actions à mener à l’échelle des zones à urbaniser ou des secteurs en mutation, et indiquer, le cas échéant, les liaisons douces à réaliser dans le cadre des opérations d’aménagement.
Il s’agit d’y assurer la sécurité notamment celle des cyclistes. Le problème majeur actuellement semble être celui des continuités. Mais d’autres éléments entrent en jeu pour favoriser le développement des liaisons douces comme : -
celle de la lisibilité des itinéraires dans un environnement urbain déjà très chargé en informations (signalétique, panneaux d’affichage…) ;
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les possibilités de stationner son vélo à proximité de son logement ;
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l’accès facile aux espaces et aux lieux publics ;
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les possibilités d’emprunter un vélo en ville.
Les sentiers et les vergers dans la campagne environnante •
Zonage
Les plans de zonage pourront mentionner les emplacements réservés nécessaires à l’acquisition des emprises foncières et à la réalisation des aménagements cyclables et piétonniers.
A
ctions d’aménagement :
Afin d’améliorer les pratiques, les usages et d’utiliser les cheminements comme un des moyens de préservation des coteaux nous proposons d’agir sur les éléments suivants : -
mieux baliser les chemins par une signalétique claire ;
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créer de nouveaux sentiers. Des études de faisabilités permettrais de répertorier les lieux de passage nécessaires à cet effet;
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développer les possibilités de stockage (stationnement le plus sécurisé possible) et d’emprunt de cycles à proximité des principaux sentiers. Ces aménagements pourront être combinés avec la valorisation du petit patrimoine bâti (ancien poste d’écluse, petits bâtiments industriels désaffectés…) ;
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créer des petites aires de stationnement permettant un accès facile aux sentiers. Ces placettes seront réalisées, si possible, avec un revêtement non imperméabilisé.
Accessibilités et continuités Le développement des infrastructures douces permet d’assurer la sécurisation des déplacements de tous les usagers, c’est-à-dire : les piétons, les personnes à mobilité réduite, les cycliste, les cavaliers… Hiérarchisation Mieux clarifier l’espace attribué à chacun des usagers permet de diminuer les conflits d’usage. En ville : -
les trottoirs En ce qui concerne les piétons et les personnes à mobilité réduite, une réduction de largeur de voirie pour laisser place à d’autres usagers que les voitures ne peuvent être étudiées qu’à une échelle plus vaste, de l’ordre du quartier.
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ACTION 6.3
Les sentiers et les vergers dans la campagne environnante Il s’agit ici aussi comme dans certaines grandes forêts de la région parisienne de baliser les cheminements afin de privilégier certains usagers sur des itinéraires, lorsque cela paraît utile : -
pour les piétons : les promeneurs se déplaçant de manière pédestre seront privilégiés ; pour les vélos : matérialiser les voies pouvant être empruntées par les cycles ; pour les chevaux : dans les secteurs les plus appropriés, des sentiers pourront être ouverts, voir réservés aux chevaux et poneys. Les abords des centres équestres seront privilégiés.
R
éférences :
Dans l’agglomération
Un élargissement de certains sentiers pourra être envisagé, s’il s’avèrerait très utile de créer des liaisons inter-quartiers en traversant un espace plus végétalisé (verger, corridor vert, parc…). Cependant, le principe d’ouverture aux cycles ne devra pas être généralisé pour différentes raisons : -
l’étroitesse des sentiers est un héritage du passé viticoles des coteaux, cette largeur permettant aux vignerons de passer avec une hotte, il n’est pas toujours souhaitable que les espaces soient fréquentés par un trop grand nombre de promeneurs, notamment pour préserver la tranquillité des riverains.
Relation au territoire -
permettre des vues depuis les coteaux vers la ville basse et les cours d’eau (Meurthe, Moselle) en poursuivrant l’aménagement de belvédères ; mettre en relation les différents éléments liés à l’eau : canaux, rivières, plans d’eau et bassins de rétention d’eau pluviale.
Aux abords de Nancy Thermal, rue Sergent Blandan à Nancy, les trottoirs sont larges et l’équilibre attribué aux divers usagers est trouvé. De même la disposition des arbres est intéressante. Ils délimitent les espaces tout en laissant des transparences.
La signalétique est plus ou moins perceptible en fonction de l‘environnement parfois saturé en informations (signalétique, panneaux publicitaires…).
Développement économique Les sentiers et aménagements pourront se trouver à proximité de commerces existants (cafés, restaurants, structures d’accueil spécifiques pour les randonneurs, les cyclistes…). Les sentiers serviront surtout d’un point de vue économique d’incitation à la valorisation et à la préservation du paysage vu depuis de multiples points de l’agglomération. La pratique du tourisme vert pourra être ainsi encouragée.
Le quartier Clairlieu, à Villers est excentré par rapport au reste de la commune et à l’agglomération Nancéenne. Il semble primordial de relier les quartiers éloignés à la fois au centre des communes où ils se situent, mais également de les connecter au centre de la Communauté Urbaine.
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Dans les cheminements entre le haut et le bas de la ville, des escaliers font la liaison. Ce sont des éléments discrets parce que souvent étroits, mais ils pourraient devenir des lieux renforçant une identité particulière d’un quartier. On pense notamment à Montmartre et à ses escaliers pittoresques. Le cliché ci-contre a été pris à proximité du parc de la Cure d’Air à Nancy.
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éférences :
En région parisienne Les liaisons douces et l’utilisation des cycles en particulier a tendance à se développer à Paris. Depuis le 15 juillet 2007 des milliers de vélos de couleur grise y sont installés par la municipalité. Le nombre de stations est de 750. Le procédé remporte un très grand succès. Au bout d’un mois, la fréquence d’utilisation a dépassé les 1,8 millions. L’objectif de la Mairie de Paris est de faire participer à une meilleure qualité de vie et encourager à se déplacer en surface pour profiter des monuments.
Extrait site internet : Source : www.velib.paris.fr Sur les quais et le long des cours d’eau, les pistes cyclables se multiplient également. Ici, il s’agit de la piste située le long de la Seine entre Vitry-surSeine et Choisy-Le-Roi. Les matériaux utilisés donnent une impression de pérennité et d’aspect qualitatif. Le sol est constitué de béton désactivé.
La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, située à 30 kilomètres de Paris a été conçue dès son origine, au milieu des années 70 comme une ville faisant une large place au végétal et à l’eau. Les pistes cyclables sont intégrées dans les rues, elles mêmes ponctuées de plateaux ralentisseurs. Les voies pour les vélos sont protégées par des coussins séparateurs. Les pistes et les cheminements longent les nombreuses noues du quartier et permettent d’accéder aux étangs. Il s’agit ici de l’avenue de la Grande-Ile à Guyancourt, axe structurant du quartier.
A Berlin
Réhabilitation du quartier d’Hellersdorf à Berlin Est Croquis : agence de Paysage Loïdel - Berlin
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A Berlin, le vélo est un moyen de transport très généralisé. Au cours des années 90, après la chute du mur, plusieurs projets de réhabilitation de quartiers de grands ensembles ont vu le jour. Comme on peut le voir sur les différents schémas d’une des principales agences de paysage de Berlin concernant la réhabilitation du quartier d’Hellersdorf, l’emprise réservée est aussi large que celle pour les véhicules. Par ailleurs, les stations de tram ont également la fonction d’abri pour vélos. Dans les quartiers plus centraux de Berlin, le réseau de pistes cyclables est dense, notamment à proximité des universités et ce depuis au moins plusieurs décennies. La mairie estime que plus de 10% des déplacements se font actuellement à vélo sur 800 km. de tracés de pistes cyclables.
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éférences :
Les sentiers du Grand Nancy
Références : découverte du paysage
Le ruisseau du Grémillon à Essey Situé au cœur de l’agglomération, le parc départemental des Lilas à Vitry-sur-Seine fera à terme 40 hectares. C’est la nature instable du sous-sol, du fait e l’exploitation du gypse, qui à permis de conserver ce vaste espace vert en cœur d’agglomération. Le parc offre divers ambiances paysagères, on peut à la fois voir des éléments d’un parc urbain (mail planté, jardin de roses…) et des éléments de la campagne (prairies, horticulteurs professionnels, présence d’animaux d’élevage…). Un ensemble de sentiers traversant le parc commencent à relier les différents quartiers et communes limitrophes.
Certains sentiers sont des lieux intermédiaires entre ville et campagne. Ils permettent d’aller des centres commerciaux situés aux portes de l’agglomération vers les lieux d’habitat (quartier de Monzimpré…). Ces cheminements, lorsqu’ils longent les cours d’eau peuvent contribuer à leur préservation.
Les sentiers dans les coteaux constituent un maillage très fin de cheminements. Même si le cheminement est très sommaire, la richesse des coteaux de Malzéville est la diversité des ambiances végétales traversées en font un lieu de promenade apprécié.
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A Nanterre, dans cet aménagement récent, l’eau qui irrigue le parc est prélevée dans la Seine par une vis d’Archimède. Les plantations choisies contribuent à épurer l’ eau du parc. Les visiteurs peuvent se promener dans ce jardin ‘utile’ grâce à des pontons en bois. Dans d’autres situations, ce système de cheminement hors sol permet de préserver par exemple les racines des arbres du tassement.
Un sentier très fréquenté par les cyclistes longe les bords de la Marne à Noisiel (Seine et Marne). Le parcours complet fait au moins 30 km., c’est-à-dire des portes de Paris jusqu’à Lagny. A Noisiel le chemin longe les anciennes chocolateries Meunier, construites au début du XXème siècle.
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Panneaux sur l’histoire et l’architecture du site des anciennes chocolateries Meunier.
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cteurs :
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Communauté Urbaine du Grand Nancy, Communes,
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L’ADUAN
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DDE
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Bureaux d’études techniques, cabinets d’architectes, urbanistes, paysagistes, CAUE,
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La Fédération Française de Randonnées Pédestre (FFRP), pour l’aménagement ou la mise en valeur des cheminements,
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Agriculteurs, ONF, associations locales, services municipaux, chantiers d’insertion, riverains pour l’entretien, l’exploitation ou la mise en valeur des coulées vertes, coteaux et espaces naturels traversés par les cheminements
éférences :
Interventions artistiques et installations évènementielles Photo à gauche : Jane Amidon « Moving Horizons » Les paysages de Kathryn Gustafson et Associés ed. Birkhauser , 2005.
A gauche : aménagement conçu par la paysagiste Catherine Gustafson prolongeant le jardin qu’elle a réalisé pour le Siège social Esso à Rueil-Malmaison. La ligne de métal courbée et le banc constituent le trait d’union entre le cheminement public, le long des quais de la Seine et le site privé.
Le mobilier permettant l’éclairage contribue à donner une identité de projet et à créer des ambiances nocturnes comme ici, dans le parc de la Seille, à Metz (photo ci-dessus)
Escalier de 127 marches avant les travaux
L’escalier de la Côte au Laye, à Liverdun (54), est un exemple de transformation d’un élément de liaison par le biais du végétal. Il permet de relier la ville haute et la ville basse. L’aménagement comprend des matériaux tels que l’acier, le bois et la pierre. Le nouvel escalier permet un arrêt à la fois pour reprendre son souffle si nécessaire et de regarder en contrebas les toitures et les coteaux en vis-à-vis. Il s’agissait de mettre en valeur la richesse d’un petit patrimoine. L’attente des liverdunois était celle du respect de l’histoire.
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