Grand Chelem Padel 3 by Welovetennis Magazine

ÉDITO

2019, ET ÇA CONTINUE ENCORE ET ENCORE…

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C’est comme une vague qui grossit, grossit, grossit. L’idée est maintenant de savoir comment la contenir, voire la maîtriser. Cette vague, c’est celle du padel qui, chaque jour, convainc de plus en plus d’adeptes, de fans. D’ailleurs, la multiplication des tournées le confirme. Tous les acteurs ont envie de donner de la visibilité à cette discipline. Du Padel Tour de la FFT, avec trois étapes à Marseille, Bordeaux et Paris, à la tournée d’Occitanie construite par les fondateurs du célèbre Open de France, en passant par le Head Padel Open qui change de formule, et bien d’autres, le padel a trouvé son rythme de croisière, ce qui est bon signe. Pour accompagner ce développement, nous vous proposerons cette année deux suppléments GrandChelem Padel et de plus en plus de contenus padel dans le magazine GrandChelem.

Pour ce numéro 3, il est logique de remercier les marques qui ont soutenu cette initiative. Elles sont au nombre de sept : Bullpadel, Wilson, Babolat, Kuikma, Nox, Dunlop, Head. Sans leur soutien, nous n’aurions pas pu vous proposer ce numéro spécial « tests » qui va vite devenir un rendezvous incontournable pour les aficionados du matériel. Laurent Trupiano Fondateur de GrandChelem-Welovetennis.fr

SOMMAIRE

4-5

6-7

INTERVIEW D’HUBERT PICIQUIER, MR. PADEL DE LA FFT

DES MONDIAUX HISTORIQUES

10-11

WE LOVE PADEL

12-13

FRÉDÉRIC BERTUCAT (BABOLAT) : « LE JEU S’ACCÉLÈRE »

8-9

TOUT SAVOIR SUR LA FORMATION ET LE FINANCEMENT

KAKTUS PADEL : « DEUX COURTS C’EST IDÉAL »

GUEST-STAR : ALEXIA DECHAUME -BALLERET

GrandChelem Padel est un supplément de GrandChelem, il est distribué sur l’ensemble du réseau de GrandChelem, soit 95 points sur tout le territoire, à 40 000 exemplaires. Si vous voulez recevoir GrandChelem Padel : laurent.trupiano@grandchelem.fr Le prochain GrandChelem Padel paraîtra conjointement avec le numéro 69 de GrandChelem en mars 2019. Directeur de la rédaction et de la publication : Laurent Trupiano Création artistique et mise en page : www.goliatus.fr Secrétaire de rédaction : Guillaume Saki Rédaction : Loïc Revol, Thomas Suscillon Photos : Franck Binisti (Padel Magazine, www.padelmagazine.fr)

GrandChelem Padel est édité par la société Convergence Media (The Tennis Factory), 3 Impasse Dubois, 69004 Lyon Régie publicitaire : 06 60 26 37 76

« UNE PUB FANTASTIQUE POUR LE PADEL » La Fédération française de tennis a décidé de lancer sa tournée promotionnelle en créant le circuit « FFT Padel Tour » dont trois étapes auront lieu en centres-villes. Présentation.

Dans les cartons depuis plusieurs mois, la Fédération française de tennis lance son « FFT Padel Tour » dès le printemps. L’objectif est clair : l’événement mêlera la découverte de la pratique et le circuit de haut niveau dans une volonté de promouvoir la discipline. Une initiative dont se réjouit Johan Bergeron, double champion de France en titre avec Bastien Blanqué : « Je suis vraiment très content que cette tournée se mette en place, car ça fait un petit moment que j’en parlais avec la Fédération. Pour moi, c’est LE truc à faire pour développer le padel en France. En allant sur les places publiques, on va toucher des gens qui ne seront pas initiés à ce sport. Je rêve aussi que le circuit de la FFT s’organise comme une étape du WPT (World Padel Tour) en se servant de plusieurs marques afin de créer un gros village des partenaires. Tout le monde serait gagnant. Mais cette tournée est déjà une excellente idée. » Même constat chez Dimitri Huet, numéro 13 français et troisième des derniers championnats de France : « Je trouve que c’est une pub fantastique pour le padel. L’idée est porteuse et va permettre un gros coup de boost pour le développement de la pratique en France. »

GINIER : « ON VA TOUCHER CETTE POPULATION QUI PENSE QUE LE PADEL EST UN SPORT D’EAU » Si certains détails restent à régler et/ou améliorer comme une meilleure harmonisation des dates par rapport au circuit mondial, l’enthousiasme domine, notamment chez Jessica Ginier (double championne de France en titre avec Alix Collombon), impatiente d’évoluer sur ces places publiques : « J’ai vraiment hâte. Les gens seront curieux de voir à quoi ressemble le terrain de padel en lui-même. On va toucher cette population qui pense que le padel est un sport d’eau (rires). La petite famille qui se balade à Marseille ou à Bordeaux verra les terrains et découvrira ce sport en le regardant. Notre objectif sera de conserver leur attention et la qualité des parties sera essentielle. C’est comme ça que les gens vont se prendre au jeu. » Avec cette tournée, où les étapes seront des tournois de catégorie P2000, Audrey Casanova insiste sur une amélioration du niveau avec une arrivée possible des Espagnol(e)s : « Lorsque j’ai appris la création des P2000, je me suis dit que les Espagnol(e)s allaient venir disputer les tournois. C’est positif, car cela va aussi permettre de hausser le niveau de jeu. » L’Aixoise, figure historique du padel français, poursuit : « Les gens vont retrouver l’esprit d’équipe que l’on n’a plus au tennis. La convivialité qui existe au padel va forcément plaire, car on ne la retrouve nulle part ailleurs. » Autant d’atouts pour conquérir un public encore plus nombreux.

3 JOURS PAR ÉTAPE

• Tournois P2000 hommes/femmes + Masters en fin de circuit • Mise en place d’une « padel expérience » de 2 terrains avec un padel corner • Création d’un village « padel zone expérience » avec des animations • Exhibitions et différents clinics avec les meilleurs joueurs et quelques invités

7 ÉTAPES EN 2019

3 étapes dans les centres-villes : - Paris (14/16 juin 2019) - Bordeaux (5/7 juillet 2019) - Marseille (11/13 octobre 2019) 4 étapes dans les clubs : - Valenciennes (12/14 avril 2019) - Lyon (10/12 mai 2019) - Aix-en-Provence (12/14 juillet 2019) - Strasbourg (6/8 septembre 2019)

D’AVRIL À JUIN 2019 • P1000 (hommes) : Padel Attitude (Lesquin), 29/30/31 mars • P1000 (hommes) : Shilton Padel (Cap d’Agde), 20/21/22 avril • P1000 (hommes) : Mougins, 27/28 avril • P1000 (hommes) : TC Les Hauts de Nîmes, 5/6 mai • P1000 (hommes) : Padel Attitude (Lesquin), 24/25/26 mai • P1000 (hommes) : Sport In Park Laval • P1000 (femmes) : Aix-en-Provence, 31 mai, 1/2 juin • P1000 (femmes) : Mougins, 28/29/30 juin

L’OCCITANIE EST BIEN LE BERCEAU DU PADEL L’équipe de l’Open de France de padel a décidé de se lancer à son tour dans une tournée centrée sur l’Occitanie, là où le padel est né, avec la volonté de toucher le grand public. Explications.

Cela fait maintenant quelques années que l’expérimentation d’une compétition sur une place publique a démontré son potentiel puisque Claude Baights et André Lafenêtre organisent depuis 1993 l’Open de France à Toulouse sur la place du Capitole. « Même s’il est vrai que l’Open de France s’est arrêté quelques années, il a bien redémarré depuis 2016. Et comme nous sommes des passionnés de la première heure et que l’on sent que le padel a pris une nouvelle dimension, il était donc logique que nous aussi nous proposions une véritable évolution », explique Claude Baights. Les deux compères ont donc imaginé une tournée dans la région de leur cœur avec quelques belles surprises, dont l’étape cannoise qui aura le label d’Open de France féminin. « Cela va être magnifique, la ville de Cannes est enthousiaste. L’événement aura lieu en face du Yacht Club à côté du Palais des Festivals, on est ravis », commente André Lafenêtre. Ravis aussi de proposer un prize money important pour attirer les meilleurs joueurs possible : « On connaît bien les mécaniques et la qualité de l’accueil qu’attendent les pros. On a donc tout mis en place pour qu’ils regardent de près notre calendrier », souligne André Lafenêtre. Un calendrier qui sera donc assez dense avec six dates, une dotation totale de 17 000 euros, et l’idée d’exposer le padel au plus grand nombre. « On est vraiment très enthousiastes et encore plus motivés que par le passé », conclut Claude Baights qui a connu le padel à l’époque où les raquettes étaient encore en bois.

ÉTAPES QUALIFICATIVES OPEN DE FRANCE HOMMES 06/06 au 09/06 à Montauban, cité d’Ingres sur le parvis d’Eurythmie 04/07 au 07/07 à Figeac, au cœur de la cité touristique de Champollion 11/07 au 14/07 à Nailloux Outlet Village, au milieu des magasins pendant les soldes ! Restauration pour les joueurs le midi

FINALES OPEN DE FRANCE Open de France Masculin Perpignan, du 13 au 16 juin Place de la Victoire au pied du Castillet en plein centre-ville Open de France Féminin Cannes, du 19 au 21 juillet Esplanade Pantiero Open de France Mixte Toulouse, du 12 au 15 septembre Place du Capitole

ADRIEN MAIGRET : « LE PADELEST UN SPORT QUI ME CORRESPOND BIEN » Numéro 1 français et membre de l’équipe de France qui a terminé les derniers championnats du monde à la quatrième place, Adrien Maigret a connu une progression fulgurante dans le padel. GrandChelem Padel est parti à sa rencontre. Entretien.

Ton ascension a été assez fulgurante, as-tu senti un déclic ? Il est vrai que j’ai commencé à gagner assez rapidement et puis le premier P1000 où il y avait des très bonnes paires français, on s’incline en finale. À l’époque, je n’étais pas encore très à l’aise avec les vitres, je jouais avec mes qualités de joueur de tennis et je m’adaptais par rapport à ce que je voyais du padel. Après six ou sept mois de padel, pour le premier gros tournoi, on fait finale. En voyant jouer les meilleurs joueurs français, je trouvais que ça jouait vraiment bien, mais cela ne me paraissait pas inaccessible. Pour l’anecdote, avec Sébastien Ruiz de Conejo, on rigolait et je lui disais : « Tu verras, laisse moi un an et je serai numéro 1 français. » Il me dit que j’ai le boulard, que je devais commencer par gagner des tournois et que si j’étais en finale à Bois d’Arcy c’est en raison du manque de hauteur. C’était un petit jeu entre nous et finalement un an après, j’ai réussi à devenir numéro 1. Comment expliques-tu que tu aies aussi bien accroché avec le padel ? C’est un sport qui me correspond bien. J’ai joué au tennis, mais sans être très investi pour atteindre le très haut niveau car je faisais peu de tournois. J’étais un vrai joueur de club. Ma plus grosse saison était à 50 matchs maximum. J’ai été -4/6 et longtemps à -2/6. Mon seul projet dans le tennis était d’être coach et c’est vraiment ce qui m’a branché. J’en ai eu envie très tôt puisqu’à 13/14, je donnais déjà des cours dans mon club. Comme le padel est à deux, ça me rappelle les doubles au tennis et les matchs par équipes que j’adorais. C’est tellement convivial, on est proche entre les joueurs. Il y a beaucoup de volée, des coups en toucher, la recherche de petites zones, des smashs, être agressif, ce que l’on trouve de moins en moins au tennis. Et puis, à Bois d’Arcy, on a tout de suite été un bon petit groupe homogène, d’une dizaine de joueurs, ce qui nous a permis d’avoir une émulation.

Comment a débuté ton association avec Benjamin Tison qui semble si naturelle aujourd’hui ? Un gaucher, Benjamin, et toi le droitier… J’ai découvert le padel par « Ben », c’est lui le premier à m’avoir invité. On se connaît depuis longtemps, on s’est joué au tennis à plusieurs reprises et on était licencié dans le même club. On a toujours eu une relation amicale. Quand on se voyait, on avait le feeling. Quand j’ai commencé le padel en compétition avec mon frère Julien, Ben (Tison) et Fred (Pommier) étaient nos rivaux (rire). Le padel créé des liens.

« IL FAUT PROGRESSER, METTRE DES CHOSES EN PLACE ET SE PROFESSIONNALISER » Personnellement, j’avais envie d’aller faire tous les tournois et mon frère Julien bossait le samedi. Le premier tournoi que l’on fait avec Ben était à Perpignan en septembre 2017. Julien et Fred, nos partenaires habituels, ne pouvaient pas s’y déplacer. On gagne le P1000 en battant deux Espagnols, Salines et Closa. On a senti qu’on était à l’aise à jouer ensemble. On se trouvait assez facilement sur le terrain, sans se gêner. On a le même style de jeu en étant très agressif. Par la suite, j’ai encore gagné des P1000 avec Julien. J’ai changé car c’était une question de disponibilités, de motivation et d’investissement. Avec Ben, on a les mêmes envies. Finalement, Fred et Julien nous parlent en nous disant que ce serait bien qu’on joue ensemble avec Ben.

As-tu senti une évolution dans ta façon de jouer depuis vos débuts avec Fabrice Ortiz comme entraineur ? Le discours de Fabrice a été simple : il ne voulait pas changer notre jeu et nos qualités car il ne veut pas nous dénaturer. Par contre, on va travailler d’autres aspects afin qu’on soit capable de s’adapter à différentes situations. C’est là qu’il a réussi à renforcer notre jeu offensif tout en nous apportant des variations dans notre jeu pour être capable de gagner différemment. C’est ce que l’on a prouvé dans les premiers P1000 de l’année. On a réussi à s’imposer sans faire ce que l’on faisait habituellement, à savoir mettre de la puissance et ne pas laisser de temps à l’adversaire. On a gagné en changeant notre style de jeu ce qui nous permet d’avoir une palette plus étoffée. Avec ces progrès, ça donne envie d’aller se tester sur le circuit mondial ? Dans l’idée, je me pose des questions. Je sens qu’on a le potentiel pour aller plus haut. Je dois encore plus m’entraîner physiquement et me perfectionner dans mon padel. Même si cette année on fait plus, on doit encore plus s’investir. J’ai bientôt 32 ans et je ne réfléchis pas comme si j’avais 20 ans. Si j’avais eu ce niveau à 20 ans, je n’aurais même pas hésité une seconde et je partirais m’entraîner avec les meilleurs joueurs. À 32 ans, tu réfléchis différemment et il y a d’autres choses dans la vie. En tout cas, cette année on va faire plus d’étapes du World Padel Tour en fonction de notre structure d’entraînement et de notre travail. Néanmoins, as-tu un rêve dans le padel ? Il y a deux aspects. En tant que joueur, je dirai être dans les meilleurs mondiaux et consacrer tout mon temps au padel. Le deuxième serait à moyen, long terme où j’aimerais travailler dans le padel pour le développer en entraînant des jeunes pour les amener à un bon niveau. En fait, je réfléchis à deux projets.

« JE RÊVE D’ÊTRE DANS LES MEILLEURS MONDIAUX ET DE TRAVAILLER DANS LE PADEL POUR LE DÉVELOPPER EN ENTRAÎNANT DES JEUNES POUR LES AMENER À UN BON NIVEAU. »

Tu parles de développement du padel, tu te vois t’investir pleinement ? L’investissement que j’ai mis dans le padel, je ne l’avais pas mis dans le tennis. Je kiffe vraiment ce sport. Il mérite d’être connu et développé. Le padel réunit tous les aspects pour être pratiqué. Je rêve aussi que le padel soit diffusé à la télévision. Il y a des similitudes avec les autres sports de raquette, mais quand on regarde les matchs de très haut niveau, on ne voit pas des gestes de joueur de tennis. As-tu un modèle dans le padel ? C’est très basique mais j’aime beaucoup Bela (Fernando Belasteguin). C’est la légende de ce sport via son palmarès et il a gagné avec tous ses partenaires. Quand on écoute les autres joueurs, tout le monde dit qu’il est un peu moins impressionnant que certains comme Paquito. Mais il fait tout très bien et gagne avec tout le monde. Après, j’aime énormément Stupa (Franco Stupaczuk)) car il se passe toujours quelque chose avec lui. Il y a toujours des points fous. Il saute dans tous les sens et c’est ultra spectaculaire. Pour finir Adrien, j’ai cru comprendre que tu avais un côté « geek »… (Rire) Je suis passionné de jeux vidéo. Comme beaucoup de monde maintenant, je joue à Fortnite. J’aime surtout les jeux rétros, les jeux auxquels je jouais dans mon enfance. Je suis assez nostalgique sur ça. J’adore me faire des sessions à jouer à la Super Nintendo à Zelda… Ça prend du temps aussi (rire).

DANIEL REOYO : «KUIKMA EST UN CLIN D’OEIL AU MEXIQUE OÙ A ÉTÉ INVENTÉ LE PADEL » Il n’est pas toujours simple de changer le nom d’une marque. Explications avec le directeur commercial France de Kuikma, la nouvelle marque du groupe Decathlon. Propos recueillis par Laurent Trupiano

Pouvez-vous nous expliquer le processus, le calendrier qui a conduit à la création de cette nouvelle gamme ? Notre centre de recherche et développement (SportsLab) est basé en France, près de Lille, et une partie de l’équipe Kuikma (chef de produit, ingénieur et designer) est implantée en Espagne. Pour aboutir à la création de ces nouveaux modèles, il a fallu procéder à beaucoup de tests, de nombreuses réunions avec beaucoup d’échanges entre nos équipes en France et en Espagne. Rappelons que notre présence en Espagne permet d’être au cœur du marché le plus exigeant et mature. Au quotidien, nous pouvons ainsi observer et dialoguer avec tous les pratiquants, des débutants aux experts en passant par les jeunes, très nombreux à pratiquer le padel au-delà des Pyrénées.

« L’HISTOIRE NE FAIT QUE COMMENCER. » On sait que pour y parvenir, vous vous êtes fait accompagner par un coach renommé. Quel a été son apport ? Avec Horacio Alvarez Clementi, nous avons réalisé de nombreux tests d’usage. Horacio nous a apporté son expertise, sa rigueur et sa connaissance du joueur expert afin de concevoir la meilleure raquette. Il vit le padel 24 heures sur 24 avec un souci du détail très impressionnant. De plus, c’est un homme passionné – on le savait déjà –, mais aussi extrêmement sympathique (rires), ce qui est plutôt agréable. Pourquoi avoir lancé une marque propre de padel alors que cette discipline était sous le pavillon Artengo ? Decathlon a décidé de passer d’une marque généraliste de sports de raquettes (Artengo, ndlr) à plusieurs marques spécialisées. Cela permet d’avoir de plus petites équipes composées de pratiquants passionnés pour être encore plus à l’écoute des utilisateurs. Créer une marque spécialisée pour le padel était donc devenu une évidence. Faut-il en déduire que le padel est devenu une priorité du groupe Decathlon ? En Europe, le padel est un des sports qui connaît la plus forte croissance. L’histoire ne fait que commencer, car il véhicule des valeurs très recherchées. Ce sport est en effet ludique, convivial et accessible à tous. Que signifie Kuikma ? D’où vient cette idée ? C’est un nom d’origine aztèque, il signifie « s’amuser en équipe ». C’est un clin d’œil au Mexique où ce sport a été inventé et le nom choisi correspond bien à notre positionnement : le plaisir du jeu ! Pour l’anecdote, le nom de la nouvelle marque a été proposé par un vendeur et a été choisi lors d’un vote interne.

Allez-vous avoir des joueurs sous contrat avec la marque Kuikma ? Pour le moment, aucune décision n’a été prise. Mais nous ne sommes pas fermés à cette éventualité à moyen terme. Kuikma va-t-elle soutenir des épreuves en tant que sponsor ? Notre priorité est de rendre accessible le padel et de faire découvrir sa pratique au plus grand nombre. Cela représente déjà beaucoup d’efforts à accomplir pour l’équipe. Le sponsoring ne fait pas partie de notre feuille de route. Si on se projette dans cinq ans, quelle sera la place de la marque dans le concert du padel ? Et plus personnellement, où en sera selon vous le développement du padel ? Nous allons, dans les années qui viennent, rencontrer dans beaucoup de pays une situation similaire à l’Espagne où le Padel est déjà un sport majeur avec 4 millions de pratiquants. C’est le premier sport de raquettes devant le tennis et le deuxième sport collectif derrière le football ! Concernant Kuikma, notre ambition est d’être l’une des marques de référence en termes d’innovation, mais aussi dans la création de produits pour une pratique accessible au plus grand nombre avec le meilleur rapport qualité/prix possible.

TESTS RAQUETTES PADEL 2019 Pour sa deuxième édition, l’équipe de GrandChelem a organisé ses tests raquettes au sein du club de Padel Horizon à Champigny-sur-Marne en région parisienne (Val-de-Marne) avec la présence de dix joueurs compétiteurs, tous mordus de la pala. Un test rendu possible grâce à la présence de sept marques qui n’hésitent pas à jouer le jeu dans un souci de développer le padel, permettant ainsi à la pratique de connaître un véritable essor.

CONCEPT DES TESTS : Le test a été organisé sur une journée entière à Padel Horizon où les dix testeurs se sont prêtés à différents exercices afin d’apporter le meilleur avis possible sur l’ensemble des modèles : - Terrain consacré à la défense - Terrain consacré à l’attaque et le jeu au filet - Terrain pour du jeu libre

Remerciements à Jean-Baptiste Piette, Pierre-Nima Sanaei, Fabien Veber et Renaud Daubricourt pour leur accueil à Padel Horizon. Remerciements aux joueurs et joueuses : Maxime Poitevin, Stan Faivre, Stan De Lespinay, Dimitri Huet, Tony Fresnel, Carl Heribout, Aurore De Kermadec, Elsa Morel, Fabien Timbert, François Richefou et Laurent Michel.

HUET : « C’EST VRAIMENT INTÉRESSANT DE S’APERCEVOIR DES PROGRÈS RÉALISÉS CHEZ LES MARQUES »

Numéro 13 français (au classement de février) et troisième des derniers championnats de France, Dimitri Huet était l’invité spécial de nos tests. Avec le sourire et toujours le plaisir du jeu, le Francilien se confie sur cette deuxième édition des tests. Dimitri, c’est la deuxième édition de ces tests. Quel est ton avis sur cette initiative ? Je trouve que c’est super intéressant de voir ce que les autres marques proposent par rapport à notre raquette habituelle, celle avec laquelle je joue (Dunlop Galaxy). C’est aussi formateur de devoir adapter son jeu à différentes raquettes. Et puis, c’est plaisant de passer une bonne journée et de rencontrer d’autres joueurs. C’est convivial et vraiment dans l’esprit du padel. Le plus difficile, c’est de devoir se réadapter à différentes raquettes ? Avec le talent que j’ai, non ce n’est pas difficile (rire). Trêve de plaisanterie, ce n’est pas hyper gênant je trouve. Au tennis, j’étais plus perturbé car il y avait d’autres paramètres alors qu’au padel, c’est assez facile dès la prise en main. Sans citer de noms, as-tu trouvé ton futur bonheur ? Mon futur bonheur je ne sais pas, mais pour être honnête, j’ai pu tester des très bonnes raquettes. J’ai été agréablement surpris par des marques que je ne connaissais pas et qui réalisaient de très bons modèles. Désormais, on a un excellent panel des raquettes et toutes les marques font des très bonnes raquettes, ce qui n’était pas le cas il y a deux ou trois ans. Aujourd’hui, c’est vraiment intéressant de s’apercevoir des progrès réalisés chez toutes les marques.

COUP DE CŒUR

C’est une raquette très maniable au filet, un peu légère en haut, mais qui conserve une bonne réactivité. C’est un très bon compromis entre puissance et contrôle.

Raquette complète qui allie aussi bien le contrôle et le confort. Elle est très facile à prendre en main. Le tamis possède un toucher rugueux, qui peut jouer sur la prise d’effet.

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

365g • Forme : Goutte d’eau Prix : 239,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

16/20

DUNLOP GALAXY

BABOLAT REVENGE CARBON

La note

14,5/20

COUP DE CŒUR

HEAD GAMMA PRO

13/20

COUP DE CŒUR

C’est la bonne surprise de la gamme Alpha. Elle est moins raide que d’autres modèles, la balle sort assez facilement tout en conservant un bon contrôle. Raquette agréable, maniable et polyvalente.

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

16/20

BULLPADEL VERTEX 2

COUP DE CŒUR

La gamme Vertex 2 est une valeur sûre. Le nouveau modèle est une raquette agréable et très polyvalente avec un toucher rugueux sur le tamis. L’édition 2019 permet de varier les poids, car il est possible d’en rajouter.

15/20

365-385g • Forme : Diamant Prix : 259,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

15/20

NOX ML10 L5 C’est un excellent compromis entre la puissance et le contrôle. Elle conviendra à des attaquants aussi bien à droite qu’à gauche. Très bonne prise en main avec un tamis rugueux, idéal pour la prise d’effet. HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

La note

16,5/20

360-375g • Forme : Diamant Prix : 288 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

NOX ML10 PRO CUP

DUNLOP NEMESIS

La note

365g • Forme : Diamant Prix : 240 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

La note

HEAD ALPHA MOTION

C’est une raquette confortable, relativement facile à prendre en main. Elle manque un peu de puissance, mais convient parfaitement aux joueurs qui aiment avoir du contrôle en défense.

370g • Forme : Géométrique Prix : 210 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

360/375g • Forme : Goutte d’eau Prix : 270 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

Raquette confortable et maniable, idéale pour un joueur de droite confirmé.

Modèle très connu chez Nox, il s’agit d’une raquette polyvalente, agréable et confortable. Le contrôle est très bon.

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

360-375g • Forme : Hybride Prix : 290 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

15,5/20

360-375g • Forme : Ronde Prix : 220 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

COUP DE CŒUR

La note

16/20

La note

15,5/20

La note

15,5/20

La note

14/20

KUIKMA 990 SOFT Pour sa première collection, Kuikma frappe fort avec le modèle 990 Soft qui est la bonne surprise des tests. Raquette homogène qui possède un excellent confort et contrôle de balle. Meilleur rapport qualité-prix.

BABOLAT DEFIANCE CARBON

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

372g • Forme : Diamant Prix : 90 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

C’est une raquette confortable qui permet de bien contrôler la balle et d’être précis à la frappe. À noter, un manche un peu plus long.

La note

14,5/20

365g • Forme : Ronde Prix : 229,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

KUIKMA 990 HARD

WILSON BLADE TOUR

Le modèle Hard de la 990, plus lourd que la Soft, correspondra à un attaquant pur et puissant

C’est une raquette assez épaisse dont la maniabilité et la prise en main sont à retravailler. Elle manque de contrôle.

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

375g • Forme : Diamant Prix : 90 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

12,5/20

• Forme : Goutte d’eau Prix : 269,99 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

HEAD ALPHA ELITE

WILSON FORCE SMART

La gamme Alpha se caractérise par une raquette à la fois puissante et contrôle. L’Alpha Elite permet d’obtenir ce compromis

C’est une raquette qui conviendra à un joueur débutant ou intermédiaire qui possède un bon toucher. Elle répond aussi bien lorsque le joueur veut frapper.

CONFIRMÉ

CONFIRMÉ/INTERMÉDIAIRE

370g • Forme : Diamant Prix : 200 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

14/20

• Forme : Ronde Prix : 229,99 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

DUNLOP INFERNO GRAPHENE

BULL PADEL WING

C’est une raquette pour un joueur intermédiaire, qui peut convenir à un profil de joueur de gauche attaquant.

Le modèle Wing correspond parfaitement au joueur intermédiaire en manque de contrôle. Elle est peu puissante et tout se situe dans le contrôle.

INTERMÉDIAIRE

360-375g • Forme : Hybride Prix : 180 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

14/20

365-385g • Forme : Goutte d’eau Prix : 147,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

BABOLAT REVENGE LITE

NOX X-ONE C5 SERIES

La note

13/20

Raquette idéale pour un joueur débutant à intermédiaire plus. Elle est agréable, malgré un léger manque de maniabilité. Elle reste assez réactive.

C’est une raquette idéale pour les débutants et joueurs intermédiaires. Elle conviendra également parfaitement aux femmes qui commencent, car c’est une raquette peu puissante.

INTERMÉDIAIRE

HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

360-375g Prix : 68 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

La note

13/20

C’est la balle de chez Head qui a été sélectionnée pour ces tests. On rappelle que c’est Head le fournisseur officiel balle du World Padel Tour. Tous les testeurs ont apprécié sa qualité et sa vivacité.

LE MODÈLE POUR FEMMES BULL PADEL VERTEX W Le modèle féminin Vertex est idéal pour les femmes. Cette raquette allie puissance et contrôle, ce qui conviendra à de très nombreuses joueuses confirmées comme expertes HAUT NIVEAU/CONFIRMÉ

La note

16,5/20

350-365g • Forme : Diamant Prix : 184,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

MERCI À NOS TESTEURS !

350g • Forme : Goutte d’eau Prix : 149,95 euros Puissance : Contrôle : Maniabilité : Design :

BENOIT VALOUR : « LE PADEL EST UNE PRIORITÉ POUR WILSON EN 2019 » Le responsable padel de la marque américaine revient pour GrandChelem Padel sur les raisons de son déploiement dans le padel.

Allez-vous, comme certains concurrents, soutenir des événements en les accompagnant en tant que partenaire ? Oui, Wilson souhaite améliorer sa visibilité dans l’hexagone en s’associant à des événements majeurs. Cette année, nous serons notamment partenaires de la Setteo Team Cup du côté d’Aixen-Provence et Malaga et nous continuerons à soutenir d’autres rassemblements dans les prochaines années. Notre ambition est d’être au plus près des pratiquants et de leur faire découvrir notre gamme de produits à travers des expériences consommateurs premiums.

C’est la première fois que Wilson prend la parole sur le padel en France, pourquoi ? Nous avons conscience que le marché du padel en France est en plein essor avec un développement important des infrastructures de jeu et du nombre de pratiquants. Le côté fun et accessible du padel en fait un sport très attractif pour de nombreux pratiquants. C’est donc tout naturellement que Wilson souhaite accompagner le développement de cette pratique, notamment à travers un programme d’activation ambitieux ainsi qu’une gamme de produits très performante. Pouvez-vous nous expliquer le positionnement global de la marque sur le padel au niveau international ? Wilson International a décidé cette année de soutenir très fortement le padel et en a même fait sa priorité pour 2019. Notre ambition est d’être plus visible sur le Tour et que nos produits soient adoptés par les meilleurs joueurs du circuit. Cette année, la marque lance deux gammes premium, Blade et Pro Staff, déjà présentes sur le tennis, afin de s’adresser aux joueurs élites. Mais nous disposons également d’une gamme complète afin de toucher tous les profils de joueurs. Il y en aura pour tous les goûts… Pensez-vous que le padel puisse grandir rapidement dans l’Hexagone ? Quels peuvent être les freins à son développement ? Le padel a toutes les cartes en main pour se développer rapidement en France : les pistes de padel se multiplient au sein des clubs, les structures privées se créent partout en France, des événements majeurs sont organisés aux quatre coins de l’Hexagone. Cela dit, nous savons que le niveau moyen en France est encore en retrait par rapport aux grandes nations que sont l’Espagne et les pays d’Amérique du Sud. Pour cela, il faut continuer à professionnaliser nos structures d’entraînement et accompagner encore davantage nos meilleurs joueurs. C’est là que les marques ont un rôle important à jouer.

« CETTE ANNÉE, LA MARQUE LANCE DEUX GAMMES PREMIUM, BLADE ET PRO STAFF, DÉJÀ PRÉSENTES SUR LE TENNIS, AFIN DE S’ADRESSER AUX JOUEURS ÉLITES. »

Aujourd’hui, vous n’avez pas réellement de team en France. Estce que vous allez être à l’avenir plus offensifs de ce côté-là ? Nous savons qu’une politique de développement implique forcément une présence auprès des tout meilleurs. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait de manière très forte dans le tennis. Nous souhaitons nous inspirer de ce bel exemple et faire de même sur le padel en créant un team Wilson de qualité. Wilson a toujours innové dans le tennis. Est-ce que votre ambition est aussi de faire bouger les lignes au niveau des cadres que vous allez proposer sur le marché du padel ? L’innovation est au cœur des priorités de la marque. Depuis de nombreuses années, elle a été à l’initiative de nombreux changements sur le marché des sports de raquettes. Cette stratégie s’applique également au padel avec la création de deux nouvelles gammes de produits innovants aux sensations inégalées : les gammes Blade et Pro Staff, ainsi que notre nouvelle Carbon Force Smart.

GUEST-STAR

DAVID VINCENT : « JE NE PEUX PAS IMAGINER UNE SEMAINE SANS JOUER AU PADEL » Le président et cofondateur de Smart Trade est l’un des pionniers du padel en France, il était logique d’en faire la Guest-Star de ce numéro.

Est-ce que le virus a tout de suite pris ? À la seconde où j’ai pris une raquette et fait quelques échanges – pourtant très hésitants –, j’ai compris que c’était un sport pour moi. J’ai toujours fait beaucoup de sports de balles ou ballons, j’adore les jeux de raquettes, quels qu’ils soient, et j’ai trouvé avec le padel un concentré de plusieurs disciplines. De plus, comme je me suis mis à jouer un nombre incroyable d’heures pour lancer le club en complétant les parties, j’ai vite progressé et pris du plaisir. La convivialité naturelle du padel a fait le reste, puisque j’ai rencontré de nouveaux amis et passionnés qui ont vite rejoint le club. Bref, je ne pense qu’au padel…

« NOUS ORGANISONS PLUSIEURS P500 ET P1000 CHAQUE ANNÉE. » Tu es un chef d’entreprise très occupé. Est-ce qu’une dose de padel est indispensable à ton équilibre ? Je ne peux pas imaginer une semaine sans jouer au padel. Quelle que soit la configuration, je m’amuse. Avec des plus forts, des moins forts, des hommes, des femmes, je trouve toujours un moyen de me faire plaisir. Je joue tous les week-ends a minima, le samedi et le dimanche, et si je ne suis pas dans un avion, je joue dès que possible en semaine. J’ai aussi beaucoup de chance de jouer au Country Club Padel qui, sous la houlette de son directeur Tristan Barre, organise plusieurs tournois amicaux par semaine pour ses membres.

David, pourquoi avoir créé un club à l’intérieur du Country à Aix-en-Provence ? Tout d’abord, je suis tombé amoureux du Country Club Aixois – club de tennis mythique d’Aix-en-Provence – quand je suis venu m’installer dans la région. C’est un lieu que j’adore, notamment pour sa sérénité et son ambiance. Je suis un passionné de tennis et quand j’ai vu que le padel, que je connaissais peu, était intégré à la FFT, je me suis dit que c’était un atout fondamental pour ce sport et pour le tennis. En parallèle, je voulais mettre depuis longtemps mon énergie, mon entrepreneuriat et ma capacité d’investissement au sein d’un projet sportif. Et il est apparu évident que je devais investir pour créer un club de padel au sein du Country Club Aixois. C’est comme cela qu’est né le Country Club Padel, où quatre terrains ont vu le jour. Te souviens-tu de ta première fois avec une raquette de padel ? Je m’en souviens, bien que ce soit tout à fait atypique, puisque ma première partie de padel a eu lieu sur les courts du Country Club Padel en mai 2016, quelques jours avant l’inauguration.

Aujourd’hui, quel bilan fais-tu de la pratique dans ton club ? Le bilan est ultra-positif. Nous avons plus de 300 membres – à distinguer du nombre de licenciés qui sont souvent déjà licenciés au tennis – et une école de padel qui compte une quarantaine d’enfants. Nous organisons plusieurs P500 et P1000 chaque année. Au niveau sportif, nos équipes 1 et 2 ont été championnes des interclubs PACA, et notre équipe 3 finaliste. Je suis un président heureux. On trouve que la pratique du padel chez les femmes est plutôt faible, as-tu une idée pour y remédier ? Comme pour le tennis, il faut proposer une offre pour les femmes. Par exemple, nous organisons des tournois amicaux dédiés aux femmes. Il y a également un gros travail de mixité à faire : le padel est justement bien adapté pour des parties mixtes, puisque c’est un sport où la finesse et la stratégie du jeu sont primordiales, bien plus que la force brute ou la vitesse de balle. Enfin, et c’est ma conviction, les femmes méritent de beaux tournois, une visibilité. Une femme fournit le même effort qu’un homme pour gagner un tournoi. Le Country Club Padel est donc très fier d’organiser chaque année un P1000 féminin qui aura la même dotation que le P1000 masculin.