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.fr is magazine dE tenn 100% GRATUIT Mars-Avril 2014
FIERS COMME
DES COQS !
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COUPE DAVIS
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GRANDCHELEM - magazine d’informations GRATUIT sur le tennis - bimestriel - MARS-avril 2014
COUPE DAVIS
Après le choc, la révolte La France a dominé l’Allemagne à Nancy, trois points à deux, après avoir perdu les deux premiers simples. Résumé en quatre temps forts d’un week-end mémorable de Coupe Davis. Les Bleus affronteront à domicile la République Tchèque, tenante du titre du 12 au 14 septembre. Pauline Dahlem
Vendredi 5 avril – 21h11 : LE CHOC
2-0. La France est menée 2-0, chez elle, à Nancy, face à une équipe allemande décimée par les forfaits et dont le meilleur joueur ne pointe « qu’au » 94ème rang mondial. Comment en est-on arrivé là ? Retour un peu plus tôt, dans l’après-midi : Julien Benneteau s’apprête à défier le numéro un germanique, Tobias Kamke, qu’il a toujours battu sur le circuit. Après avoir mené 4-0 dans le premier set, puis obtenu nombre d’occasions par la suite, le Français s’incline en trois manches. L’Allemagne prend les devants, 1-0. Jo-Wilfried Tsonga pénètre alors sur le Central nancéien, bien décidé à remettre les compteurs à égalité. Pour cela, il doit battre Peter Gojowczyk, 119ème mondial et néophyte en Coupe Davis. Une promenade de santé... sur le papier seulement. Car, dans les faits, la rencontre prend une toute autre tournure. L’improbable Allemand frappe tout ce qui bouge avec une réussite déconcertante et une audace assourdissante. Culotté et courageux, le héros « Gojo’ » sauve deux balles de match, puis coiffe un Tsonga médusé au bout du cinquième set, après plus de 4h30 de jeu. Un scénario invraisemblable mais pourtant bien réel. L’équipe de France est au bord du gouffre, à un maigre point d’une infamante débâcle. Dans pareille situation, elle ne s’est relevée qu’à trois reprises sur l’ensemble de son histoire. Oui, l’heure est grave. « C’est une journée très difficile », conclut le capitaine Clément. « Deux matches où nous étions favoris, deux défaites : c’est un choc. »
Vendredi 5 avril – 21h45 : LA RÉACTION D’ORGUEIL
Voilà une demi-heure que Jo-Wilfried Tsonga a perdu son simple, une demi-heure que les Bleus ont pris la claque du 2-0 en pleine figure. Impatiente, la presse attend les réactions d’Arnaud Clément et de son numéro un. Touchés, mais pas coulés, le Capitaine et son joueur affichent alors une sincère détermination qui contraste avec la terrible déroute de la journée. « Ce n’est pas fini et on va se battre comme des fous », assure Jo, volontaire et motivé. « Je suis persuadé qu’on peut gagner », renchérit son Capitaine. « On est repassé sur une dynamique positive et, dans nos têtes, on est déjà focalisés sur le double. » Le message est clair : la France a perdu une bataille… mais pas la guerre.
Samedi 6 avril – 17h37 : L’HEURE DE LA RÉVOLTE !
Julien Benneteau et Michaël Llodra sont envoyés au front face à une respectable paire composée de Tobias Kamke et Andre Begemann. Leur mission ? Donner à l’équipe de France le point de la survie. Leur méthode ? La volonté, le sang-froid et le courage. Mais, après un départ canon, le duo bleu donne des sueurs froides au public nancéien. Leurs adversaires reviennent à deux sets à un, mènent même d’un break dans la quatrième manche... C’est alors, au beau milieu de ce set, que le match s’emballe : les Français débreakent, réveillent le public et concluent l’affaire, au bout du suspense, dans une véritable ambiance de Coupe Davis, 6-1 7-6(5) 4-6 7-5. « On voulait montrer aux Allemands qu’on n’allait pas perdre comme ça », raconte Benneteau. « Le message qu’on leur a fait passer est clair : on est chez nous, on va se battre comme des chiens et le point qui leur manque sera le plus dur à aller chercher. »
Dimanche 7 avril – L’ASSAUT FINAL… ET L’IVRESSE !
Ovationné lors de son entrée sur le court à l’heure de défier Tobias Kamke, Jo-Wilfried Tsonga ne lève pas la main pour remercier le public… mais le poing. C’est l’image forte de ce dimanche. Les Bleus sont en mission, focalisés sur leur seul et unique objectif : gagner les deux points qui leur manquent pour sceller le sort de ce quart de final dantesque. Imperturbable, Tsonga disperse soigneusement Kamke, sans frémir, sans trembler, 6-3 6-2 6-4, pour égaliser à 2-2. C’est alors que l’équipe de France sort son joker : l’imprévisible Gaël Monfils, capable du meilleur comme du pire. Mais, sous le maillot tricolore, la Monf’ ne déçoit pas : auteur d’un match plein, le Français venge son pote Tsonga en battant Gojowczyk, 6-1 7-6(0) 6-2, et, surtout, propulse les Bleus en demi-finales de la Coupe Davis. Ivre de bonheur, le clan français savoure son succès à coup d’embrassades et de Marseillaises, le tout sous les hourras d’un public nancéien en fusion. « On a eu une énorme réaction d’orgueil, une réaction de champions. Se relever ainsi après un tel coup de massue, c’est fort », conclut, pas peu fier, un Arnaud Clément qui découvrira en septembre, face aux Tchèques, le frisson d’une demi-finale de Coupe Davis dans l’habit de Capitaine.
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• editorial •
Jérôme, Pascal, Olivier et les autres...
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« Avant, j’étais une personne pleine de troubles : le succès ne comblait pas le vide qu’il y avait en moi. Je désirais trouver des réponses à mes questions intérieures, quelque chose qui m’apporterait la paix et pourrait guérir les blessures du passé. J’ai essayé différentes voies, différentes formes de spiritualité. Ma quête a duré sept ans. Puis, en 2000, j’ai rencontré Jésus. Cela a complètement changé ma vie. » Mary Pierce, dans notre dossier « Que sont-ils devenus ? »
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« Ovationné lors de son entrée sur le court à l’heure de défier Tobias Kamke, Jo-Wilfried Tsonga ne lève pas la main pour remercier le public… mais le poing. C’est l’image forte de ce dimanche. Les Bleus sont en mission, focalisés sur leur seul et unique objectif : gagner les deux points qui leur manquent pour sceller le sort de ce quart de final dantesque. » Retour sur un week-end de Coupe Davis un peu fou...
« Tout évolue dans le bon sens. Il n’y a plus de mauvaises chaussures... je veux dire, des chaussures dangereuses. Et cela n’a pas toujours été le cas ! C’est un point important que je voulais souligner. Tous les équipementiers ont su faire évoluer leurs processus de fabrication dans le bon sens. » Lydie Chosson, podologue, dans notre grand test chaussures
« Ceux qui me côtoient le savent, je n’ai jamais eu peur de l’adversité. Dans ma carrière, j’ai rarement regardé un tableau dans l’idée de me préparer psychologiquement. Ce qui m’importait toujours, c’était la balle, les situations de jeu et comment y répondre sur le court pour pouvoir dominer mon adversaire. Gamberger avant, ce n’était vraiment pas mon truc. Alors, pour ma première dans un tournoi ATP, je n’allais pas changer mes habitudes. » Yaya Doumbia, notre Guest Star, qui se rappelle d’un certain exploit, en 1988...
Diffusion : 40 000 exemplaires dans 800 points en France • Liste des points disponibles sur www.grandchelem.fr • GrandChelem, le magazine gratuit 100% tennis • Fondateur et Directeur de la Rédaction : Laurent Trupiano (laurent.trupiano@grandchelem.fr) • Création artistique et mise en page : Séverine Béchet (SBDesign –Studio Graphique. www.sbdesign.pro) • Responsable Editorial : Rémi Capber (remi.capber@ grandchelem.fr) • Rédacteurs : Pauline Dahlem, Simon Alves, Romaric Haddou, Antoine Lebrun • Site internet : http://www.welovetennnis.fr • Responsable Business Development: Valérie Fernandez (valerie.fernandez@grandchelem.fr) • GrandChelem est édité par la société Convergence Media appartenant au groupe The TENNIS FACTORY (www.thetennisfactory.fr), 8 rue Joseph Cugnot, 38300 Bourgoin-Jallieu • Rédaction : 04 27 44 26 30 • Publicité : 06 60 26 37 76 • Photos : SportVision, Chryslène Caillaud
Le numéro de printemps est toujours le plus compliqué à réaliser. Il s’insère dans une actualité souvent calme où trouver une idée de dossier s’avère un vrai cassetête. C’est début mars que nous avons décidé de partir à la recherche d’anciens champions, nous posant une question : « Que sont-ils devenus ? » Oui, que sont devenus ces joueurs et joueuses qui nous ont fait rêver le temps d’une courte carrière, qui ont tenu les premiers rôles ou se sont contentés d’éclairs de gloire fugaces, qui racontaient tant d’histoires par leur jeu, leur caractère, leurs performances ? Travaillent-ils dans le tennis ? Ailleurs ? Ont-ils oublié ce qui s’apparente à une « première vie » ou vivent-ils dans la nostalgie des émotions passées ? Pour établir notre casting, nous avons fait marcher la machine à remonter le temps. Triste hasard du destin, le premier coup de fil que nous avons passé était pour le TC Dijon, où Jérôme Golmard avait officié cet automne comme Capitaine de l’équipe masculine en Championnat de France. Au téléphone, le secrétariat du club nous apporta une réponse plutôt inquiétante : « Jérôme est gravement malade. Nous n’avons pas de nouvelles depuis un bout de temps, nous ne savons pas ce qu’il a, mais il ne répond plus à son téléphone. » Le temps passe et le dossier s’étoffe : Mary Pierce, Pascal Portes, Olivier Delaitre, Jean-Philippe Fleurian... Les trajectoires n’ont rien à voir et se montrent souvent déroutantes. Ce numéro 39 prend forme... non sans nous laisser une petite ombre, là, pas loin, une inquiétude, une préoccupation... Que t’arrive-t-il, Jérôme ? Et le dimanche 6 avril, la nouvelle tombe : il est atteint de la maladie de Charcot. Lui reste peut-être une année, deux, trois, qui sait ? à vivre à fond, avec sa famille, ses amis, les gens qui l’aiment, malgré la douleur de voir son corps décliner peu à peu. Lui reste également un espoir un peu fou d’endiguer la progression de la maladie, de s’octroyer un répit... D’y croire, tout simplement. Alors la famille du tennis s’est mobilisée pour le soutenir et essayer de croire à l’espoir avec lui. Car, tout le monde le sait, c’est l’espoir qui fait vivre. Laurent Trupiano
le m 40 So rt ie de Gr an dC he Mi -M ai 20 14
les petits potins
La révolution Babolat Play est en marche
C
’est mi-mars que Babolat a présenté sa fameuse raquette connectée. L’ensemble des médias avait été invité à Roland Garros pour un road show très inspiré des lancements de produits d’une certaine firme à la pomme. Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle, tant la Babolat Play symbolise le début d’une nouvelle ère. En effet, qui aurait prédit il
y a moins de cinq ans qu’une raquette posséderait une technologie embarquée permettant d’enregistrer des données aussi précises que les coups droit, les revers, les smashes, le slice, le lift ou les zones de centrage ? Personne. Sauf le département
RENDEZ-VOUS avril 2014
Recherche et Développement de la marque lyonnaise. Pas pour rien que cette dernière consacre près de 10% de son budget global à l’innovation. Mais là où le concept Babolat Play pourrait bien transformer notre idée de la pratique du tennis, c’est sûrement dans l’utilisation de son application pour smartphone. En effet, la Babolat Play se connecte via Bluetooth directement avec l’application prévue à cet effet et disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement. Pour les moins accrocs aux technologies, vous avez aussi la possibilité – et c’est une sacrée expérience – d’insérer une clé usb en fin de séance dans le manche de votre raquette pour télécharger les données. Concernant l’application, là encore, le travail ergonomique a été pensé au
ATP
13 au 20 avril Monte-Carlo (Masters 1000)
millimètre pour que la communauté Babolat Play puisse se challenger et se comparer à travers le monde, mais aussi avec les plus grands champions de la marque. Pour le début de ce qu’il faut bien appeler une révolution,
21 au 27 avril
Babolat a fait le choix de commercialiser cette technologie embarquée
Barcelone (ATP 500) Bucarest (ATP 250)
sur le modèle d’une Pure Drive « reliftée » dans un noir et orange
28 avril au 4 mai Oeiras (ATP 250) Munich (ATP 250)
4 au 11 mai
doré plutôt premium. A terme et selon nous, il paraît évident que toute la gamme sera pourvue de cette technologie. La commercialisation va débuter début mai ; la Pure Drive Babolat Play sera vendue 400 euros. Et sera disponible dans des magasins spécialisés 100% tennis sélectionnés par la marque, ainsi que sur quelques sites internet de vente de produits tennis.
Madrid (Masters 1000)
11 au 18 mai Rome (Masters 1000)
WTA
14 au 20 avril Kuala Lumpur (International Event)
21 au 27 avril Stuttgart (Premier Event) Marrakech (International Event)
28 avril au 3 mai Oeiras (International Event)
3 au 11 mai Madrid (Premier Event)
12 au 18 mai Rome (Premier Event)
FED CUP 19 au 20 avril
USA-France (barrages du Groupe Mondial) République Tchèque-Italie (demi-finales) Australie-Allemagne (demi-finales)
Le Jaguar Trophy, c’est parti !
A
vec 13 étapes en France et une phase finale à SaintQuentin-en-Yvelines, le Jaguar Trophy vous offre la possibilité d’accrocher votre ticket pour défier la paire de double
Nicolas Mahut/Michael Llodra. « L’idée est de réunir sur ces étapes des amoureux du tennis sur la forme de compétitions de double. L’objectif pour tous est de se qualifier pour Saint-Quentin où seront présents Mika et Nico », explique Fabien Paget, l’agent de Nicolas Mahut. Il est vrai qu’il était difficile de trouver une paire de double plus performante. D’ailleurs, on est presque certains que leur objectif est bien de remporter Roland Garros, cette fois, alors qu’ils avaient échoué d’un rien l’an dernier face aux frères Bryan.
Plus de renseignements au sujet du Jaguar Trophy sur : http://www.bcm-sports.com/
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La
TennisBOX
un concept exclusif qui séduit de plus en plus Bien plus que deux heures et demi de jeu et de conseils, la Tennis Box est un concept qui permet de partager sa passion pour le tennis, comme l’ont encore prouvé Enzo Le Séguillon, classé 1/6, et Lionel Roux, entraîneur de l’équipe de France de Coupe Davis, en février.
C
’est le mardi 25 février qu’Enzo Le Séguillon, joueur né en 1998 et classé 1/6, est venu à Lyon pour sa Tennis Box avec Lionel Roux. Au pays de Lio’, cette Box a donc eu lieu au club du Lou Tennis Parc, un vrai petit bijou situé tout près du Stade de Gerland. Après une prise de contact assez facile avec Enzo, toujours accompagné de son papa-coach, lui aussi fou de tennis, Lionel a concocté une séance de haut niveau pour tester ce jeune espoir. Avec, après chaque séquence et exercice, un temps de repos et d’analyse. Un temps également mis à profit pour poser des questions. Beaucoup de questions... et un seul objectif : qu’Enzo, qui, aujourd’hui, participe au
Lionel Roux
« La Tennis Box, c’est avant tout une rencontre. Aujourd’hui, c’était du haut-niveau. Et heureusement que l’on m’avait prévenu (rires), autrement, j’aurais eu du mal à suivre. Ce qui est intéressant dans le cas d’Enzo, c’est qu’il est à la croisée de plusieurs chemins, comme l’explique justement son père. Du coup, on sent qu’il ne faut pas se tromper en termes de structure d’entraînement et de choix de programme. Au cours de cette séance, j’ai vu de très belles choses. Dialoguer avec son père qui le suit partout en France m’a aussi permis de prendre conscience de la difficulté de continuer un tel projet quand, forcément, tu n’as pas un soutien financier très important. Reste qu’Enzo a du talent et j’espère qu’il va s’accrocher et progresser encore ! »
circuit international junior mais aussi aux grands tournois nationaux, continue à progresser. Même s’il n’y a pas de recette miracle, Lionel a fait part de son expérience et de ce qu’il constate au quotidien aux côtés de Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet ou Gaël Monfils, qu’il entraîne en équipe de France de Coupe Davis. Ne ménageant pas ses efforts, Lio’ a aussi démontré qu’il avait encore de beaux restes dans la raquette... Enzo, de son côté, a déroulé une sacrée séance où la pureté de sa frappe de balle a été plus que remarquée. Il a surtout pris un maximum de plaisir... Un souvenir unique, qui sera bientôt suivi de résultats sur le court, gageons-en !
Enzo Le Seguillon
« Ce n’est pas commun d’avoir de l’autre côté du filet l’entraîneur de l’équipe de France de Coupe Davis. Au début, cela m’a fait bizarre, car on imagine forcément qu’il a tapé la balle avec Monfils, Gasquet, Tsonga... Et puis, on oublie. On a surtout envie de profiter pleinement de ce moment. De plus, Lionel joue le jeu à fond, il est très accessible, attentionné, à l’écoute. Sur mon service, il a pointé des choses que je n’avais pas remarquées. Vraiment, je suis très content ! Cette Tennis Box était un cadeau de mon oncle, j’en profite donc pour le remercier car, en plus d’être original, c’est un moment unique et convivial. Cela m’a donné de l’énergie pour la suite de ma saison ! »
Un grand merci au Lou Tennis Parc qui a accueilli cette Tennis Box sur ses courts. Une première dans ce grand club qui en appellera d’autres ! Car le Lou Tennis Parc, après avoir changé de nom, fourmille de projets et veut, à terme, devenir une place forte du tennis dans la capitale des Gaules.
Pour plus de renseignements : www.loutennisparc.fr
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Toutes les TennisBOX sont sur
Un clin d’œil également au TC la Chataigneraie qui nous a reçus pour une Tennis Box avec Rodophe Gilbert et Alexandre Caghassi. Une Box encore placée sous le signe de la convivialité et organisée in-extremis, puisque Alexandre partait à l’étranger pour un bout de temps quelques jours après avoir fait transpirer Rod’.
http://www.tennisclubdelachataigneraie.com/
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GrandChelem france
Le circuit des tournois de Nîmes
prend son envol ! Après une première édition très réussie, le circuit des tournois de Nîmes a décidé de passer à la vitesse supérieure pour cet été 2014. Michel Romillon, son Directeur, nous en donne les clefs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, du côté du Gard, on ne manque ni d’énergie, ni d’idées !
Plus de renseignements Michel Ramillon : 06 09 22 59 78
Comment cette idée du circuit a-t-elle vu le jour ? On a fait le constat qu’il y avait peu d’offres de tournois dans la région, l’été. De plus, on savait pouvoir s’appuyer sur le club des Hauts de Nîmes pour organiser un vrai circuit. Notre idée était de proposer à tous une tournée et la possibilité d’enchaîner plusieurs semaines de compétition sur une période assez courte. Le tout dans des conditions optimales, tant au niveau des installations que du climat.
Savez-vous combien de compétiteurs viennent d’en-dehors de vos frontières ? Plus de 56% ne sont pas de la région. J’ai envie de leur dire de venir encore plus nombreux, car tout est prévu pour que leur passage dans le Gard soit une vraie réussite ! Nous avons notamment signé des accords avec des hôtels et, au niveau de la restauration, les Hauts de Nîmes sont habitués à recevoir des joueurs et à adapter leurs menus.
Et cela a fonctionné ? Cela a été un franc succès. D’autant que nous avions optimisé l’ensemble du processus. D’abord, en fixant des créneaux à horaires fixes pour le début des matches (11h, 17h, 18h30), ainsi qu’en proposant des courts pour s’entraîner pendant la compétition. Également en bénéficiant de capacités d’hébergement adaptées pour ceux qui viennent de loin. Un kiné était présent et, pour couronner le tout, nos partenaires – notamment Tecnifibre – ont vraiment joué le jeu en termes de dotations. Résultat : on a attiré plus de 1500 joueurs.
Le premier tournoi commence le 30 juin, le dernier se termine le 28 août... C’est un vrai marathon ! Oui, mais il y a peu de joueurs qui font les 12 tournois (rires) ! Plus sérieusement, toute mon équipe est très motivée et nous savons que c’est ce type de circuit, bien organisé, qui favorise la compétition. Aujourd’hui, il faut savoir s’adapter aux nouveaux modes de vie, aux attentes de certains publics. Avec des créneaux fixes, une disponibilité des courts idéale et la ville de Nîmes comme épicentre et zone géographique principale, on sait que l’on répond à une demande. Notre circuit s’intègre donc facilement dans un programme d’été pour une tournée. Enfin, comme notre région est plutôt agréable, les joueurs peuvent joindre l’utile à l’agréable !
Pour 2014, on suppose que vous visez encore plus haut... Nous gardons les mêmes principes avec un tournoi qui débute tous les lundis et jeudis. Le circuit adulte est plus important puisque nous avons 14 tournois contre 12 auparavant, avec, toujours, jusqu’à 28 tournois pour les jeunes. Notre objectif est de dépasser les 2000 joueurs, mais aussi de garder la même qualité de service et d’accueil. C’est ce qui a séduit les participants lors de la première édition.
C’est aussi pour cela que la Ville vous apporte son soutien... Dès que l’on a présenté notre projet, on a senti qu’ils désiraient vraiment nous accompagner. Leur soutien est important, décisif même, comme celui du Département et du Conseil Général.
De Schepper,
roi à Cherbourg
Cette 21ème édition du Challenger de Cherbourg a encore été un franc succès. Kenny de Schepper s’est imposé en finale face au surprenant Slovaque Norbert Gombos, 166ème, 3-6 6-2 6-3.
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ans la foulée de ce titre, le joueur tricolore a atteint le meilleur classement de sa carrière. Aujourd’hui, il pointe au 62ème rang mondial. Un beau vainqueur donc pour un tournoi toujours aussi convivial et apprécié de tous dans la région de la Manche. Un vainqueur qui, en plus, avait été choisi pour l’affiche de cette édition 2014... Le Directeur du tournoi, Alain Thiébot, a eu du nez !
GrandChelem france
Un Open de Guadeloupe au zénith ! Fort d'un village flambant neuf, l'Open de Guadeloupe a franchi une nouvelle étape dans sa quête d'une place à part dans le calendrier ATP. Un climat de rêve et une professionnalisation certaine qui ne font qu'élargir, sur les visages locaux, des sourires déjà bien ancrés dans cette culture de l'accueil et du partage…
D
u chemin parcouru ? Il y en a eu au Gosier. Non pas que l’Open de Guadeloupe ait été, à un moment ou à un autre, à l’agonie, non. Mais nous avons connu ses organisateurs moins sereins. Avec quelques soucis de logistique ou encore d’emplacement quant aux lieux nécessaires à la détente de joueurs peu indulgents, nous avions laissé derrière nous, la saison passée, une compétition au potentiel évident mais aux contours encore flous. Qu’allions-nous découvrir à notre retour, cette année, dans l’île au soleil si délicieusement traître ? La confirmation de nos craintes ? Face à un tableau annoncé comme moins relevé qu’auparavant, la faute à un changement de date que les élections municipales ont forcé, on ne pouvait que se montrer méfiant. Et pourtant… Avec un village totalement repensé, le Directeur du tournoi, Christian Forbin, et l’ensemble des organisateurs ont tapé en plein dans le mille ! Auparavant dispatchés de façon aléatoire, tous les services, partenaires et lieux de vie ont été recentrés à proximité des courts. De quoi permettre une meilleure communication entre l’ensemble des acteurs de l’événement, des joueurs aux médias, en passant par les bénévoles disponibles et les officiels de l’ATP. La qualité du tableau est moindre ?
Christian
Forbin
Mais pas celle des joueurs qui, humainement parlant, se retrouvent un peu dans ce petit paradis sur terre. Plus détendus, plus disponibles, ils se fondent parfaitement dans le moule, au point de contribuer à leur manière au charme si particulier de ce Challenger pittoresque. Mais il ne faut pas pour autant en oublier le côté sportif ! Car, malgré le désistement de Michaël Llodra qui a préféré aller sauver la France en Coupe Davis, les favoris ont répondu présent dans l’engagement. Seul Benjamin Becker a baissé pavillon dès les huitièmes de finale. Mais les trois autres têtes de série du tournoi et l’invité surprise, Thomas Fabbiano, ont rallié le dernier carré. Kenny de Schepper a évidemment eu les faveurs du public durant toute la semaine, ce qui l’aura bien aidé dans tous les combats qu’il a dû mener (et il en a eu, le bougre !). Mais, malgré ce soutien assez incroyable, c’est bien l’Américain Steve Johnson qui a inscrit son nom au palmarès de la compétition, au terme d’une finale mémorable, gagnée 6-1 6-7(5) 7-6(2). Il est ainsi devenu le premier joueur non européen à remporter le tournoi. Un titre bien mérité pour ce jeune Californien au coup droit dévastateur… qui a déjà évoqué l’idée de venir défendre son bien l’an prochain. Le rendez-vous est pris ! Simon Alves
Le tournoi est appelé à grandir encore
Entretien réalisé par Simon Alves
Christian Forbin, Président de la Ligue de Guadeloupe, débriefe cette quatrième édition de l'Open de Guadeloupe, qui a vu Steve Johnson soulever le trophée après une finale relevée face à Kenny de Schepper.
Que pensez-vous de cette quatrième édition ? Nous avons voulu revoir l’organisation du village et je crois que tous nos partenaires en sont satisfaits. Les joueurs aussi, d’ailleurs, il n’y a qu’à discuter avec eux ! Ils sont très contents du Player’s Lounge et ont même eu le droit à un spa, cette année. Kenny de Schepper était ravi et dit en avoir bien profité (rires). Ce qui a également été intéressant, c’est la gratuité à l’entrée du tournoi jusqu’aux huitièmes de finale. Nous avons reçu, chaque jour, des écoles et près de 250 gamins sur le site avec des ateliers tennis ou de dessin de façon à susciter, peut-être, des vocations chez eux. Le tournoi se professionnalise, mais on voit que les tribunes sont encore loin d’être pleines en-dehors des finales… Nous avons eu une réunion avec tous les présidents de clubs. Notre constat tient en une question : « Que faire ? » Le tennis reste la deuxième ligue sportive de Guadeloupe, mais on a l’impression que cette discipline continue à évoluer dans un cercle fermé. Pourtant, il y a des clubs de tennis dans toutes les communes de la
région, mais les gens ont encore un petit peu peur de franchir leurs portes. Nous avons échangé et discuté pour essayer de mettre en place d’autres actions l’année prochaine qui nous permettront peut-être de remplir un peu plus les tribunes. Au niveau des partenaires, quel est le ressenti ? J’en ai rencontré un certain nombre, dont un majeur, à savoir Mercedes, et ils se sont montrés très contents. Pour Mercedes, c’était la première participation, mais ils veulent reconduire l’opération. Décathlon a également été séduit par le produit et pense nous rejoindre l’année prochaine. Je crois qu’aujourd’hui, cette manifestation a pris sa place en Guadeloupe et est appelée à grandir encore. Orange n’était plus le sponsor titre, cette année ? Oui, auparavant, le tournoi s’appelait « Orange Open de Guadeloupe ». Aujourd’hui, il est, plus simplement, l’« Open de Guadeloupe ». Je remercie à ce titre les dirigeants d’Orange, parce que cette dénomination freinait un petit peu
les partenaires qui avaient l’impression de payer pour Orange. Nous avons réussi à les convaincre en leur disant que, s’ils voulaient que le tournoi perdure, il fallait avoir la possibilité de faire rentrer d’autres partenaires. A l’heure actuelle, tout le monde a envie de cette épreuve. D’ailleurs, la région s’est investie beaucoup plus que l’année précédente. Au niveau sportif, le changement de date a amené un tableau moins qualitatif, non ? Dès lundi, nous allons écrire à l’ATP pour demander à revenir à la date précédente. J’espère que cela se fera car, notre ambition, c’est que le maximum de joueurs de qualité viennent et qu’ils nous aident à promouvoir la discipline. En discutant avec ceux qui sont déjà là, on sent qu’ils apprécient de venir jouer ici et que ça leur apporte quelque chose de différent, quelque chose qu’ils n’ont pas dans les autres tournois. On a prévu de mettre les matches un peu plus tard aussi pour qu’ils puissent profiter du climat. Je suis persuadé qu’en revenant à la date précédente nous aurons un plateau beaucoup plus relevé.
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GrandChelem france
le temps fort
Xavier Reynaud « En relevant ce challenge, on a très vite compris qu’il y avait
une grande attente autour d’un événement de qualité ! » Le Directeur du tournoi CNGT du Country Club de Taden-Dinan revient, pour GrandChelem, sur une édition 2014 plus que réussie. Une édition qui pourrait d’ailleurs être le point de départ d’une montée en puissance pour cet événement breton déjà devenu incontournable ! C’est-à-dire ? On aimerait avoir un plateau encore plus dense, plus étoffé. On travaille déjà sur ce sujet avec Tennis Pro, car il faudrait que notre date soit mieux placée dans le calendrier pour pouvoir attirer davantage de joueurs de haut-niveau. On est dans une réflexion globale.
Cette édition est d’ores-et-déjà la plus aboutie depuis le début de cette aventure, non ? Je ne sais pas si on peut dire cela, mais il faut reconnaître qu’on commence à bien maîtriser notre sujet. On a eu une belle finale entre Josselyn Ouanna et Marc Gicquel. Au niveau de l’organisation, il n’y a pas eu de soucis majeurs, ce qui me laisse croire qu’on peut encore monter en puissance dans les années à venir.
LE PALMARES Grenoble Tennis
TC Grandvillars
V : Rémi Boutillier F : Simon Cauvard
V : Ludovic Walter F : Charles Antoine Brezac
8-9 Février
15-16 février
Il faut dire que la Bretagne est une terre de compétition... Auparavant, le club accueillait un 100 000 dollars féminin, donc notre région est habituée à voir des stars. En relevant ce challenge il y a quatre ans, on a très vite compris qu’il y avait une grande attente autour d’un événement de qualité. C’est pour cela que vous avez mis en place un village, cette année ? Cela devenait indispensable. Nos partenaires nous le réclamaient et cela ne pouvait que donner du lustre à notre tournoi. On a aussi fait le choix d’investir dans un vrai service de restauration, ce
TC Amiens Métropole CD des Hautes-Alpes TC Mayenne 20-22 février mars Open BNP Paribas Gap 8-9 V : Paul-Henri Mathieu V : Augustin Gensse F : Josselin Ouanna
7-8 mars
V : David Guez F : Rémi Boutillier
F : Alexandre Renard
qui a fait la différence. On a pu accueillir tout le monde dans un environnement plus professionnel. Même si cela implique également plus de travail pour l’équipe d’organisation, cela rend notre tournoi clairement plus sexy et attrayant. En général, le circuit CNGT est porté par des clubs possédant de grosses infrastructures et un nombre de membres important. Votre cas paraît un peu particulier... Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’un grand club se définisse par son nombre d’adhérents ou de courts, ce serait trop simple (rires). Mais c’est sûr que nous sommes une structure privée et que cet événement s’inscrit dans une stratégie. TennisPro a d’ailleurs bien compris notre démarche. Cela nous facilite les choses tout au long de la préparation, comme lors de l’événement luimême où l’implication de Tennis Pro est sans faille. Votre exemple confirme qu’en se donnant les moyens, on peut arriver à créer un événement tout en gardant une logique économique... C’est exact et, là-dessus, on est très vigilants. Notre événement doit être rentable et, ce, dans tous les sens du terme. Avec une finale à guichets fermés, des retours presse importants et des membres comblés, le pari est réussi. De plus, jouer un rôle local pour animer notre région en proposant un événement sportif de qualité, c’est une super motivation !
A venir…
Cette année, comme les précédentes, on va encore avoir un plateau de qualité « Le tournoi de Bormes-les-Mimosas existe depuis 1995, mais c’est en 2005 qu’il a pris une autre dimension avec le soutien de Tennis Pro. Je me souviens d’ailleurs que les demi-finales avaient été assez exceptionnelles, cette année-là. C’est Rodolphe Gilbert qui avait finalement soulevé la coupe. On avait vécu un weekend de très, très haut niveau. Aujourd’hui, nous faisons partie du circuit CNGT et cette évolution s’est avérée très positive. L’équipe de Frédéric Vitoux nous a toujours épaulé dans nos choix. C’est important pour nous, car leur expertise nous permet de ne prendre aucun risque en termes d’organisation. Cette année, comme les précédentes, on va avoir un plateau de qualité. Pour une édition 2014 qui sera réussie, j’en suis certain ! » Christophe Rénier, Directeur de l’Open de Bormes-les-Mimosas
TC Taden-Dinan
Vannes Ménimur TC
TSB Valenciennes
US Argenton
V : Josselin Ouanna F : Marc Gicquel
V : Marc Gicquel F : Josselin Ouanna
V: Josselin Ouanna F: Gilles Simon
V: Charles-Antoine Brezac F: Mathieu Rodrigues
11-12 mars
13 -15 mars
28-30 Mars
4-6 Avril
A venir
Bormes les Mimosas (25-27 avril) Maisons Alfort (26-27 avril) Lannion Tennis (du 6-8 mai) Tennis club de Léhon (8-9 mai)
Facile de rencontrer les joueurs ! Contactez-nous pour animer vos événements et partager des moments privilégiés avec eux !
2012 mbre Septe oy Crot e Le u R TC
011 rs 2 - Ma nes cien n e l Va TSB
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Rendez-vous sur : TC C aen - Dé cemb re 2 011
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TC Amiens Métropole - Février 2010
www.tennis-pro.fr
Le seul site de ventes privées consacré au tennis ! Privilège Tennis, le premier site de ventes privées dédié exclusivement au tennis et au badminton, est déjà bien installé dans le paysage du e-commerce tricolore. Explications de sa fondatrice, Magali, et rendez-vous sur www.privilege-tennis.com Comment vous est venue cette idée ? Par notre expérience, en étant spécialistes dans le monde du tennis, nous avons pris conscience de l’évolution de la demande qui est de toujours avoir le meilleur produit au meilleur prix. Comme le créneau n’était pas encore exploité, c’est devenu une évidence qu’il fallait lancer un site de ventes privées centré sur la petite balle jaune. C’est ainsi que Privilège Tennis est né en novembre dernier.
à l’actualité. Par exemple, quand Stanislas Wawrinka a gagné l’Open d’Australie, on a tout de suite mis en ligne une vente privée Yonex. On aimerait proposer également des ventes privées sur les chaussures de running, car les joueurs de tennis sont très souvent des runners. Il y a un vrai sens à leur proposer ce type d’offres, d’autant que certaines marques, comme New Balance et Asics, se positionnent sur les deux disciplines.
Et cela a tout de suite fonctionné... Je dirais que le système de ventes privées est maintenant bien compris par les consommateurs. Notre démarrage a donc été en adéquation avec ce que l’on attendait. Par ailleurs, on a aussi certaines spécificités de fonctionnement qui diffèrent un peu de ce qu’on trouve habituellement sur ce type de plate-formes. La principale, c’est que nous avons les produits en stock, à l’inverse de beaucoup d’autres. Ceci nous permet de livrer en 48 heures, une fois la commande validée - sauf cas particuliers -. Cette singularité, nous y tenons vraiment. Et les premiers retours de nos clients confirment que c’est un bel atout.
Quelles sont les améliorations que vous voulez mettre en place après seulement six mois d’existence ? On réfléchit à un service d’envoi encore plus rapide et plus performant. On avance sur plusieurs solutions, comme un chrono 48 heures à un prix imbattable. Par ailleurs, on veut être toujours plus proches de nos clients, même si, là aussi, on possède déjà un service de grande qualité. Mais on peut toujours mieux faire !
Comment procédez-vous ? Nous proposons de façon régulière des ventes privées avec des offres exceptionnelles axées sur le tennis et le badminton, secteurs que nous maîtrisons parfaitement. Pour y parvenir, nous sommes en prise directe avec toutes les marques tennistiques du marché. Elles ont, d’ailleurs, bien accueilli notre arrivée car on leur permet d’écouler certains stocks de fins de série. Notre but est d’avoir au moins deux ventes privées par semaine et de pouvoir, à terme, proposer un éventail très large des marques du tennis. Il existe déjà beaucoup de sites de ce type plus généralistes. Comment vous démarquez-vous ? Tout d’abord, par le fait que nous soyons professionnels et que nous maîtrisions les caractéristiques des produits que nous vendons. A cela s’ajoute le fait que nous sommes joignables très facilement. Nous avons un numéro, un mail et un compte Facebook. Par n’importe quel biais, dans 90% des cas, nous sommes en mesure de répondre au client dans l’heure. En fait, vous voulez proposer des ventes privées sur ce qui touche à l’univers du joueur de tennis dans sa globalité, de sa pratique à sa préparation... C’est notre souhait, même si le marché le plus important reste celui de la chaussure, avant celui de la raquette. On essaie aussi de coller
Un petit mot pour finir à adresser directement à tous ceux qui vous liront ? Je rajouterai simplement que nous offrons, à chaque nouveau client, 5€ pour toute première commande et que nous offrons également 5€ pour chaque parrainage actif. Je dirais que cela donne d’assez bonnes excuses pour nous faire confiance et tenter sa chance sur PRIVILEGE TENNIS. Alors à très vite !
Il y a une marque qui marche beaucoup mieux que les autres ? Cela dépend de plusieurs facteurs, pas uniquement de la marque. On a remarqué que c’est sur la chaussure qu’il y a le plus d’appétit et de réactivité, incontestablement et quelle que soit la marque. Pour nous, c’est un marché prioritaire ! Et le textile ? C’est plus difficile, car les marques ont moins de collections, donc les fins de série ou les stocks sont inévitablement moins nombreux. Il n’empêche qu’on veut aussi en proposer à nos clients. Le mois de mai arrive à grands pas et, avec, un certain rendez-vous du Grand Chelem Porte d’Auteuil, à Paris... On peut imaginer que vous avez prévu des choses un peu spéciales pour l’occasion ? Bien évidemment ! De toute façon, plus on avance, plus on apprend à connaître nos clients, leurs attentes, et plus on peut être audacieux. Je le répète, tout le concept se résume finalement dans le mot « privilège ». Nous voulons que le passionné de tennis ait le réflexe Privilège Tennis comme il peut l’avoir avec certains sites de ce type pour d’autres achats. Nous nous efforçons donc, au fur-et-à mesure, d’élargir notre portefeuille de marques et de proposer des exclusivités. Bref, l’aventure Privilège Tennis ne fait que commencer !
Ils nous ont fait confiance
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GRANDCHELEM FRANCE
Ville de
CAGNES-SUR-MER Ville de CAGNES-SUR-MER
PEUGEOT AZUR
Camille Pin
L’Open de Cagnes-sur-Mer occupe une place privilégiée dans le calendrier
Camille Pin a troqué sa raquette pour le téléphone et l’agenda surbooké de co-Directrice de l’Open de Cagnes-sur-Mer, qui se déroulera du 3 au 11 mai. Pour GrandChelem, elle revient sur cette très belle épreuve du circuit ITF, dotée de 100 000$, qui a vu passer quelques grands noms du tennis français... et international. Peux-tu nous expliquer comment tu es devenue co-Directrice de l’Open de Cagnes-surMer ? En fait, c’est plutôt simple. L’an dernier déjà, j’étais assez impliquée dans l’organisation du tournoi en tant que Player’s Relation. Pour cette édition, Denis Anouilh (co-Directeur du tournoi) m’a proposé de m’impliquer davantage. Je ne pouvais pas refuser ! J’ai toujours voulu faire ce type de métier. C’est un vrai prolongement de ma carrière. Je me sens bien dans ce rôle, d’autant que l’événement a lieu dans ma région. Et ce n’est pas un petit tournoi ! C’est le cas de le dire ! On vit la 17ème édition et l’Open occupe une place assez privilégiée dans le calendrier. Son environnement et ses équipements en font un événement de tout premier ordre. Quelles sont tes missions ? Le tournoi fonctionne déjà formidablement bien. Mon rôle consiste à améliorer quelques détails, notamment pour l’accueil des joueuses. Mon expérience sur le circuit va m’aider. Mes contacts également pour tenter de convaincre certaines joueuses qui ne sont pas venues, mais qui pourraient compléter notre plateau. Caroline Garcia s’est imposée l’an dernier. Elle viendra défendre son titre ? Pour l’instant, on ne peut pas l’affirmer, mais on va tout faire pour que ce soit le cas. Là encore, notre place dans le calendrier, la qualité de nos terres battues, notre environnement général peuvent convaincre, car, juste avant Roland Garros, l’Open de Cagnes-sur-Mer constitue une belle préparation. Comment expliques-tu ce dynamisme de la région PACA dans tout ce qui touche aux événements de tennis de premier plan ? C’est grâce au soleil (rires) ! Plus sincèrement, il existe une très forte culture de tennis dans notre région. Et puis, le climat joue un rôle fondamental,
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forcément, puisqu’il nous permet de pratiquer notre sport tout au long de l’année. Un organisateur de tournoi en Provence sait déjà qu’il aura un accueil favorable, du public et du beau temps. Certes, mais ce n’est pas le soleil qui convainc les sponsors... Pas toujours, évidement (rires), mais il favorise les choses. On sait que tout ce qui est festif sera facile à mettre en place. Et nos sponsors l’ont bien compris ! Par ailleurs, les institutions, la Ville, le Département et Métropole Nice Côte d’Azur. Tous s’impliquent fortement, de même que BNP Paribas et GDF Suez, qui sont des partenaires historiques du tennis. Tous les acteurs institutionnels ont compris que le développement par le sport apportait une vraie dynamique. C’est aussi notre ancienneté et notre savoir-faire qui permettent chaque année de les convaincre de poursuivre l’aventure. Les sudistes sont donc meilleurs que les autres (rires) ? Je ne dis pas cela, mais nous jouissons d’un environnement favorable et cela facilite nos démarches. Il y a plus qu’un simple enthousiasme, on le constate toute la semaine de l’épreuve. L’an dernier, la finale s’est jouée à guichets fermés, ce n’est pas anodin. Et, dans tout le travail en amont auprès de futurs partenaires, je sens que l’Open de Cagnes-sur-Mer constitue un label de qualité reconnu. Au final, cela peut faire la différence. Avec ton carnet d’adresses, tu dois pouvoir convaincre quelques stars pour compléter votre plateau, cette année... J’y travaille quotidiennement. Comme nous ne sommes pas limités dans le nombre de joueuses classées dans le top 100, à l’inverse des Challengers, chez les garçons, on peut tout imaginer. Je suis déjà quelques belles pistes, mais, comme d’habitude, cela va se décider un peu à la dernière minute. De mon côté, ces filles savent que, si elles viennent, toute l’organisation sera aux petits soins.
C’est un hasard, mais le dossier de ce numéro 39 s’intitule : « Que sont-ils devenus ? » Nous nous intéressons aux parcours des joueurs après leur carrière. On peut dire que tu es un véritable exemple de reconversion réussie... C’est gentil, mais, en fait, je n’ai pas trop de mérite, j’ai toujours voulu faire cela. J’y pensais déjà quand j’étais joueuse, cela me paraît donc naturel. A la fin de ma carrière, j’ai aussi pris le temps de me former avec un Master en marketing sportif. Je me rappelle encore du temps passé à rédiger mon mémoire sur les ambassadeurs sportifs, le pourquoi d’un choix et la mise en place des mécaniques. Enfin, j’ai également beaucoup appris en travaillant pour l’Open GDF Suez de Coubertin et lors de mon passage à la cellule marketing de Lacoste. Tu as d’autres projets à venir ? Je suis assez attirée par le management d’athlètes et je vais continuer mon travail de consultante pour le groupe Canal Plus, même si, pour les mois qui viennent, je vais travailler à 100% sur cette 17ème édition de l’Open de Cagnes-sur-Mer. Je sais gérer la pression, mais Denis attend de moi une forte implication. Je suis venue pour relever ce challenge et faire progresser le tournoi. Et, le dimanche soir après la finale, je veux faire en sorte que l’on se dise : cette édition a été réussie, les choses que j’ai mises en place ont fonctionné. L’événementiel, de toute façon, quand on aime cela, c’est vraiment passionnant. Il y a forcément une montée d’adrénaline, qui rend d’ailleurs difficile la gestion de l’après-tournoi, le « tournoi-blues ». Mais bon, je ne vais pas rester inactive puisque en tant que membre du comité directeur de la FFT, je vais avoir un peu de travail lors de Roland Garros (rires).
open d’australie 2014
Le Personal Coach, c’est déjà une vraie communauté !
Le mot du coach
Forte de plus de 2100 membres, la communauté du Personal Coach est très active sur www.artengo.com. Partages de données, challenges... Les utilisateurs se sont appropriés la plateforme afin de profiter au maximum des spécificités techniques du Personal coach.
Par Nicolas Escudé
S
i le Personal Coach récolte des informations, il est aussi devenu, grâce à sa plate-forme de téléchargement, un outil communautaire, comme l’explique Vincent Duminil, responsable d’innovation chez Artengo : « Dès le début de ce projet, nous avons intégré l’idée du partage des données. Dans le développement du Personal Coach, c’est même essentiel, c’est son ADN. Récolter les informations était logiquement un premier objectif. Mais les comparer, les analyser avec celles d’autres joueurs, c’est entrer dans une nouvelle dimension. »
A son arrivée chez Artengo, Nicolas s’est greffé au projet Personal Coach et en a découvert les fonctionnalités. Retour sur ses premières impressions.
Et cette nouvelle dimension a déjà séduit plus de 2100 membres sur www. artengo.com. De quoi réjouir Vincent Duminil, même si la révolution ne fait que commencer. « Nous sommes précurseurs, nous avançons donc progressivement. D’ailleurs, les retours quotidiens des utilisateurs nous aident à améliorer la qualité de notre plate-forme et l’interaction entre les membres. » Recréer du contact, inciter les joueurs du Personal Coach à se challenger... Artengo devient acteur de la pratique, un rôle que la marque endosse aisément : « La technologie doit se mettre au service du pratiquant. Notre plate-forme va dans ce sens. Elle met en relation des joueurs qui suivent un même objectif : progresser en s’appuyant sur des données concrètes et précises. D’ailleurs, on observe déjà des comportements qui nous confirment que les utilisateurs se motivent entre eux. D’une certaine manière, on favorise la pratique, ce qui est plutôt réjouissant. »
« Quand j’ai entendu parler du Personal Coach, j’ai été sceptique sur sa capacité à tout mesurer. Pour moi, seuls les joueurs professionnels avaient accès à une telle mesure. Je l’ai testé et j’ai pris connaissance de l’ampleur du produit et de sa technicité. Pouvoir avoir sa vitesse de service, son taux de centrage et son nombre de coups lors d’un entraînement ou d’un match, en temps réel sur la montre c’est déjà génial mais ce qui m’a bluffé, c’est l’interface Artengo.com qui permet à tous les joueurs, amateurs ou intensifs, d’analyser leur jeu bien audelà des simples sensations. Une fois les premiers tests passés, j’ai été convaincu de l’intérêt d’un tel produit pour les joueurs de tennis de tous niveaux. C’est une source d’informations complète sur laquelle s’appuyer tout au long de la saison pour évaluer sa progression et cibler les points à travailler en priorité avant, par exemple, une période de tournois. »
On ne dira pas le contraire, à l’heure où jouer au tennis devient souvent difficile : « Nos rythmes de vie ont changé et, quoi que l’on dise, il est plus compliqué de trouver du temps et un adversaire pour jouer que ça ne l’était jadis. On le constate chaque jour. Tout ce qui peut améliorer la situation contribue à endiguer ce mouvement. Plus notre communauté sera importante, plus on permettra aux utilisateurs de trouver leur bonheur. » Vaste projet, comme celui qui a commencé de faire de www.artengo.com un point d’ancrage pour améliorer son jeu et son envie de progresser. « A terme, il est clair qu’il y aura des « grands frères » qui pourront donner des conseils à d’autres joueurs. » C’est le cas, d’ailleurs, avec les vidéos de l’un des chefs de produit de la marque, Nicolas Escudé, qui ont été mises en ligne. Et Vincent Duminil de conclure, sourire aux lèvres à l’évocation de l’avenir du Personal Coach : « Collecter des données, les partager et, demain, les analyser avec l’aide de son coach en ligne, c’est une idée qui va très rapidement venir. D’ailleurs, l’apport de Nicolas nous est très précieux dans ce domaine. »
François Courouble « Le Personal Coach m’a permis de corriger le tir face à mes adversaires » Joueur au sein du Hem Tennis Club, François Courouble utilise le Personal Coach à chacune de ses séances, en match comme à l’entraînement. Depuis qu’il l’a adopté, il le clame haut et fort : sa vie de tennisman a changé. Pourquoi vous êtes-vous équipé d’un Personal Coach ? J’ai toujours été passionné par les objets de mesure. Dès que le Personal Coach est sorti, je savais qu’il serait pour moi (rires). D’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi ce type d’outils n’était pas arrivé plus vite dans le tennis. Cela paraît tellement évident ! Quelle a été votre première impression ? J’ai trouvé la mise en route assez facile et l’utilisation au quotidien rapidement instinctive. On s’approprie le Personal Coach sans problème, il ne faut pas maîtriser la technique pour pouvoir l’utiliser avec efficacité. Et sur le terrain, alors ? Même si j’ai le Personal Coach et la montre qui va avec, je préfère en général utiliser l’ensemble des données à la suite d’une séance et non en direct. Enfin, je dis cela... En même temps, je me surprends, quelques fois, après un bon coup, à regarder ma vitesse ou mon taux de centrage. C’est
logique. Comme j’aime aussi l’organisation, inutile de vous dire que mes séances sont toutes bien classées grâce à la plate-forme sur www.artengo.com. Elle est vraiment utile, je la trouve très bien pensée. C’est important de pouvoir partager vos données ? Bien sûr, mais, pour l’instant, je me concentre sur mes performances. J’ai suffisamment de boulot pour analyser mes données et m’approprier totalement mon Personal Coach (rires). Vous avez déjà tiré des conclusions techniques précises en prenant le temps de bien analyser vos séances ? Evidemment, et c’est assez bluffant. Les données m’ont par exemple permis de constater que certains de mes adversaires jouaient énormément sur mon revers, tandis que, face à d’autres, je décentrais plus qu’en moyenne. La plateforme, qui est très didactique, permet de classer tout cela avec efficacité. Et, surtout, de corriger le tir,
d’avoir des moyens de comprendre la situation et d’évaluer dans le temps les progrès réalisés. Et les données sont en cohérence avec vos impressions ? C’est la question, et c’est bien pour cela que je me suis concentré sur des séquences pour constater si, oui ou non, mes sensations étaient en adéquation avec les résultats du Personal Coach. Et ce n’est pas toujours le cas. C’est ce qui nous rappelle que le cerveau humain n’est pas une machine (rires) ! Mais, en tant que fou de données technologiques, cela ne me surprend vraiment pas. J’imagine qu’on devient vite « addict » au Personal coach... Je ne vais pas mentir : j’enregistre toutes mes séquences, c’est devenu un réflexe. Quand je sors du court, je télécharge le tout. Ensuite, pour prendre du recul, je laisse reposer un peu les données (rires) avant d’entrer dans les détails.
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Corner spécialistes
Spécialiste
tennis et le marché sur internet...
Comme l’année dernière, le Corner Spécialistes reprend ses droits. GrandChelem est aujourd’hui distribué dans plus de 100 magasins spécialisés 100% tennis et ces points de vente sont de véritables relais pour notre magazine. La passion et l’expertise de leurs gérants en font des boutiques assez particulières où le conseil et la proximité sont au centre des préoccupations. Pour valoriser ce réseau, nous avons décidé de donner la parole à ses acteurs dans les quatre prochains numéros de GrandChelem sur quatre thématiques différentes. La première, que nous allons évoquer dans ce numéro : le marché de l’internet. Comment les spécialistes tennis se positionnentils ? Quel regard portent-ils sur ce marché ? Quelle stratégie mettent-ils en place ? Nos trois grands témoins sur ce sujet sont Antony Facondini, de Tennis Land, Alexandre Ave et Lorenzo Schaeffer, du Pro Shop de Montreuil, et Jérome Decock, d’Extrême Tennis.
Jérôme Decock Extreme Tennis
Votre cas est particulier puisque vous possédez déjà un gros site internet ? C’est vrai, mais nous nous considérons aussi comme spécialistes tennis. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons ouvert un point de vente. La relation client est un point très important de fidélisation. Lorsqu’on atteint une taille critique en termes de chiffre d’affaire sur la toile, on décide de revenir dans la « vraie » vie (rires) ! Et nous, nous ne le regrettons pas.
prix peut être un critère, mais pas le plus important. Il y a forcément un mode de consommation lié à tout cela.
Quand on parle d’internet, on parle toujours de prix. Certains spécialistes sont même harcelés, comme l’explique Antony Facondini de Tennis Land. Vous comprenez son inquiétude ? Oui, je la comprends. Mais le marché n’est pas encore totalement structuré. On est encore au début, c’est assez nouveau. L’internet a apporté un changement dans le mode de consommation et rend les choses parfois plus faciles, parfois plus compliquées pour le consommateur. Cela dépend de plusieurs critères et de l’envie du client. Reste un paramètre essentiel : on ne choisit pas sa raquette ou sa paire de chaussure en se basant uniquement sur le prix. Le joueur ne doit pas faire cette erreur. Le
Pensez-vous qu’il va y avoir une concentration des acteurs internet et, de ce fait, que la guerre des prix va être moins importante ? Il est logique que le marché de l’internet vienne à se structurer avec des acteurs incontournables. C’est le cas dans d’autres secteurs d’activité, comme celui des produits high tech par exemple. Une fois de plus, ce qui fera la différence, c’est la qualité de service et le sérieux des plate-formes.
Quelle a été votre stratégie quand vous avez lancé votre plate-forme ? Notre premier objectif était de nous positionner comme un hyper-spécialiste, notamment dans le cordage, en proposant des marques que l’on ne trouve que chez nous. Par la suite, on a accentué notre métier dans les autres domaines liés au tennis.
magasin, c’est l’occasion de partager ses expériences, de conseiller, de créer du lien. De plus, le magasin garde un atout majeur : le service cordage et le rapport avec les clubs partenaires. D’ailleurs, je pense que cette clientèle n’est pas la même que sur le net. Celui qui cherche le prix aura toujours les moyens de trouver moins cher, que ce soit sur un site français ou sur un site étranger. Donc le magasin n’est pas mort ! Loin de là ! A nous de savoir le rendre encore plus indispensable auprès de nos clients.
On en revient à l’idée de proximité et au magasin... Forcément, le magasin me semble indispensable dans toute stratégie liée au marché du tennis. Je ne dirais pas cela pour d’autres disciplines. Le
Les magasins partenaires du Corner Spécialistes Balle de match Responsable : Grégory BINET 16, rue du Sablon 57000 Metz
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w w w.per f-tennis.com
Perf Tennis Responsable : Thierry GRANIER 96, rue Vendôme 69006 Lyon www.perf-tennis.com
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RIVIERE SPORTS Responsable : Hugues RIVIERE 139, rue du 8 Mai45 (La Cousinerie) 59650 Villeneuved’Ascq www.riviere-sports.fr
String Box Responsable : Laurent LARDON 7 avenue Charles Flahault 34090 Montpellier www.stringbox.fr
Corner spécialistes
Antony Facondini
Tennisland
Que pensez-vous de la situation actuelle ? Comme la plupart de mes confrères, j’ai fait le constat que le mode traditionnel de consommation en magasin a laissé peu à peu la place à des acteurs internet qui inondent le marché français du tennis en profitant souvent de conditions commerciales exceptionnelles. Pour les revendeurs possédant un point de vente physique en France, c’est souvent ingérable. Nous sommes sans cesse « harcelés » par certains clients qui nous demandent de nous aligner sur des prix observés sur la toile. La situation est assez délicate. Je ne veux surtout pas passer pour le porte-parole d’une profession en péril, car ce n’est pas exactement le cas. Mais j’insiste sur le fait qu’il faille se poser, à un moment donné, la question de la régulation ou de la protection d’un marché. Vous ne pensez pas qu’avec le temps, le marché trouvera une stabilité et cette régulation dont vous parlez ? Certains fournisseurs nous ont, en effet, parlé d’une cohérence de prix au niveau européen sur les conditions de vente et commerciales proposées à tous les distributeurs. Mais, pour l’instant, je ne vois rien venir....
Vous avez, vous aussi, une plate-forme web... Cela fait partie de nos services, c’est un passage obligé. Nous avons donc ouvert www.tennisland.fr et www.vente-materiel-tennis.com. Sur notre point de vente physique, en Seine-et-Marne, à PontaultCombault, nous avons décidé d’adopter des conditions commerciales différentes, car nous considérons que la notion de service reste très importante, surtout dans un domaine spécialisé comme le nôtre. En effet, le conseil apporté en magasin reste et restera de loin l’atout concurrentiel principal par rapport à l’internaute qui se retrouve toujours face à des fiches techniques. Je reste persuadé qu’il est difficile de conseiller une chaussure par e-mail. Cependant, pour montrer aussi que nous vivons avec notre temps, nous proposons au client de bénéficier des tarifs du net en passant sa commande et en la retirant en magasin. Prochainement, la Babolat Play, une raquette connectée, arrive sur le marché. Voilà un produit typiquement idéal pour les spécialistes, car, sans conseils, cela va être difficile d’expliquer tout le potentiel de cette petite révolution... La marque Babolat est assez cohérente
dans sa stratégie commerciale. Cette raquette sera vendue 400€ et une partie des magasins distribuant le produit auront une borne avec écran tactile. Le prix du produit est ainsi imposé par la marque, engageant le revendeur à signer une charte de distribution. On a là l’exemple parfait d’une régulation intelligente et d’une maîtrise des prix qui ne favorisent aucun canal de distribution. Clairement, vous êtes pour une concurrence dite « loyale »... C’est tout à fait cela. Je suis et je reste passionné par le tennis, tout comme mon équipe, mais il ne faut pas que l’on soit découragés par une guérilla des prix qui, à terme, ne profitera à personne. Sur tous les marchés, on observe un tassement de la pénétration des acteurs de l’internet. Et, même si chaque grosse marque possède sa plate forme de e-commerce, dans certains secteurs, comme la mode, il y a un vrai mouvement pour faire perdurer l’expérience du magasin. L’achat dans une boutique n’a absolument rien à voir avec celui sur internet. A nous de capitaliser là-dessus, d’être encore plus experts, conviviaux et plus professionnels.
Alexandre Ave et Lorenzo Schaeffer Votre Pro Shop a ouvert dernièrement. Quel bilan tirezvous de ce début d’activité ? Notre situation est particulière, puisque l’on est au cœur du centre Arthur Ashe à Montreuil. On peut donc dire qu’on est un vrai « Pro Shop », au sens noble du terme. On est là pour rendre un service. Notre choix a été de se positionner sur des marques techniques et de référencer des gammes adaptées à notre clientèle. Le sujet de ce premier corner spécialistes, c’est le marché internet. Je suppose que vous portez un œil neuf sur la question.. Neuf, on ne sait pas (rires), en revanche, on peut faire un état des lieux de façon assez pragmatique... et ce n’est pas toujours la joie. Ce qui nous inquiète le plus, au final, ce ne sont pas les gros sites, mais ce que nous avons identifié comme étant un marché parallèle.
Extreme Tennis Responsable : Jérome Decock 33 rue Marceau Martin 59128 Flers en Escrebieux www.extreme-tennis.fr
Tennisland Responsable : Antony FACONDINI 2, quarter rue de l’Epinette 77340 Pontault-Combault www.tennisland.fr
C’est-à-dire ? eBay, PriceMinister, leboncoin.fr, etc. Beaucoup de produits circulent sur ces plates-formes, des produits parfois neufs, sur des quantités qui ne sont pas toujours anodines. Ce marché existe bel et bien et les vendeurs sont difficiles à identifier. S’il ne s’agissait que de vieux produits ou d’invendus, on pourrait presque comprendre cette situation, mais c’est loin d’être le cas. Vous n’avez pas tiré la sonnette d’alarme auprès de vos fournisseurs ? On le fait quand on découvre des choses, mais ce n’est pas notre travail de veiller à ce que les prix soient régulés, à ce que les nouveaux produits ne débarquent pas sur internet à -25%. Notre métier, c’est d’être dans notre Pro Shop, d’accueillir, de conseiller, de corder, de trouver des moyens de fidéliser nos clients...
Pro Shop Montreuil En leur reprenant, par exemple, leur ancienne raquette ? Cela paraît ridicule, mais, quand vous voulez acheter votre nouvelle raquette, vous ne savez pas quoi faire de l’ancienne. Un peu comme un concessionnaire automobile, on fait une offre de reprise, puis on met en vente. Cela fonctionne bien et, surtout, le consommateur se sent écouté. Vous allez ouvrir une plate-forme web ? Pourquoi faire ? Cela n’a aucun intérêt. On ne veut pas rentrer dans ce jeu-là, on a déjà beaucoup de boulot. On est dans la notion de service et de proximité. Cela a un vrai avantage car, quand le consommateur arrive chez nous, il ne nous voit pas les yeux rivés sur un écran...
Pro Shop Montreuil Responsable : Alexandre Ave/Lorenzo Schaeffer 158 rue de la Nouvelle-France 93100 Montreuil www.proshopmontreuil.fr
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LE JOURNAL D’ISP
Bastien Fazincani est coach à l’ISP Academy. Il vous fait partager son quotidien dans le Journal d’ISP, à chaque numéro.
FOCUS Le mois de mars, sur la Côte d’Azur, c’est déjà l’été qui s’installe. Et les tournois qui commencent à s’enchaîner ! L’occasion, surtout, de constater les évolutions des joueurs et de s’assurer que la période d’entraînement hivernale a été justement établie. Pour nous, à l’ISP, les périodes de tournois sont synonymes de longues journées passées au bord du court à assister aux matches de nos académiciens. En effet, le suivi en tournois est l’un de nos principaux atouts pour assurer l’évaluation et redéfinir les objectifs de nos joueurs tout au long de l’année. Non seulement un coach est présent à chaque tournoi pour assister aux matches, en semaine comme le week-end, mais chaque rencontre fait, en plus, l’objet d’une analyse personnalisée et consultable par le joueur, ses parents et chaque membre du staff ISP. Pour cela, nous avons mis en place un forum en ligne sur lequel nous entrons les scores et les commentaires en temps réel. N’importe qui peut donc suivre les résultats de nos joueurs, du simple tournoi de club aux épreuves des circuits ATP et WTA. De cette manière, nous essayons de redonner un vrai sens au suivi en compétition, ce fameux aspect du coaching qui est souvent la pièce maîtresse d’une bonne collaboration joueur/coach et qui est trop souvent négligé ou mal développé. Je suis de ceux qui pensent que chaque match est une occasion d’évolution, à condition de l’utiliser à bon escient. Je ne sais pas comment font les autres, mais, moi, quand je pars sur des épreuves avec mes joueuses... et bien, je fais mon job : JE COACHE !
ISP AWARDS
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n pourrait lui décerner la palme du courage, de la persévérance, ou tellement d’autres choses encore. Paola Diaz est arrivée à l’ISP Academy il y a un peu moins de quatre ans. À l’époque, nous accueillions une jeune Mexicaine de 14 ans qui, pour être franc, n’avait aucune qualité physique, ni tennistique particulière. À première vue, pas de réel talent et un projet un peu flou. Paola disait vouloir « donner le maximum jusqu’à 18 ans... après, on verra ». Les premiers mois furent difficiles, voire douloureux. Le rythme intensif des entraînements et des études, le changement de pays et de culture, la distance avec sa famille... Sans compter qu’en même temps, Paola perfectionnait son anglais et apprenait le français. Pour ne rien arranger, ses débuts en tournois furent marqués par quelques grosses défaites. Bref, tout était réuni pour qu’elle souhaite rentrer à Mexico dès la fin de sa première année. Sauf que son talent, à Paola, il était dans la tête. Alors elle s’est battue encore et encore, chaque jour, elle a travaillé plus dur que les autres... et a cru en elle bien plus que les autres... En donnant l’exemple constamment, par ses valeurs, des valeurs fondamentales dans le sport et dans la vie, elle est devenue une référence pour les autres filles. Elle s’est servie de cette image, de cette identité de « modèle » pour se construire une confiance en s’appropriant chaque remarque positive
ou encouragement qu’elle recevait, comme une victoire. Les résultats parlent d’euxmêmes : classée 15/2 à son arrivée, 5/6 la deuxième année, puis 3/6 l’an dernier où elle a littéralement explosé en gagnant des matches jusqu’à... -15 ! Cette saison, Paola est -2/6 et va jouer les qualifications de certains tournois 10 000$, cet été… L’histoire est sacrément belle, non ?! Mais cet été sera aussi son dernier à nos côtés. Elle va avoir 18 ans dans quelques semaines et son projet s’est naturellement dessiné lorsque nous avons reçu pour elle une proposition d’une des plus grosses universités américaines avec une bourse à hauteur de 100%. Le « Head Coach » de LSU Louisiana State est venu en personne pendant trois jours à l’académie afin de la voir s’entraîner, discuter et officialiser son recrutement. C’est fait, donc : Paola quittera l’ISP en septembre 2014 après y avoir passé quatre années d’une formation tennistique plus que réussie, mais aussi et surtout y avoir vécu une véritable expérience de vie, une adolescence différente des autres, unique. Elle parle désormais trois langues couramment, cultive chaque jour une hygiène de vie irréprochable et se dirige vers une réussite scolaire exemplaire. Pour moi qui suis son coach et qui l’ai vue évoluer chaque jour, mais aussi pour tout le staff de l’ISP qui l’a aidée à se construire au quotidien, encore une fois, c’est mission accomplie. Quant à Paola, bravo, encore bravo, et merci pour l’exemple !
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Sans rire, c’est quoi cette règle contre le coaching en match ?! A mon sens, il y a là une méprise sur l’utilisation et l’utilité du coaching et, ce, depuis des lustres. Former un jeune sportif est un travail de tous les instants. Et chaque partie est une occasion en or de transformer le travail entrepris à l’entraînement en résultat concret. Quand j’accompagne une joueuse en tournois, je me fiche de plus en plus du résultat et me concentre principalement sur deux ou trois aspects indispensables à sa progression future : 1/ Son attitude (paroles, émotions, body-language) ; 2/ Sa faculté à rester lucide et efficace dans les moments importants ; 3/ Sa capacité à rester concentrée sur son évolution, plutôt que sur le résultat immédiat (travailler son identité tactique, accepter la difficulté et la combattre, respecter les aspects tactiques du moment). Quand je me permets de coacher « pendant » un match, je ne le fais que dans un objectif : la faire travailler. Cette démarche peut nous mener assez loin. Dernièrement, je n’ai pas hésité à donner des missions à la joueuse que j’accompagnais, une petite de 11 ans qui était très supérieure à son adversaire. Faire retour-volée, revers slicés obligatoires, dix volées liftées avant la fin du set... L’objectif étant qu’elle ne puisse pas du tout maîtriser le jeu à développer, pour l’obliger à suivre une ligne de conduite mentale qui la rende performante. Au final, elle s’est imposée en trois sets en ayant joué le jeu jusqu’au bout. Et m’a remercié : « C’était dur, mais, maintenant, je me sens capable de gagner même si mon niveau de tennis n’est pas comme je le veux, c’est génial ! » Évidemment, il y a deux problématiques. La première, c’est de remettre en question toute une philosophie de résultats immédiats dans les petites catégories et se sensibiliser au choix des fondamentaux qui feront gagner plus tard. La deuxième, et non des moindres, c’est que les entraîneurs de jeunes en formation prennent du recul : qu’ils se soucient de l’utilité de ce qu’ils mettent en place à long terme et pas de l’image que va donner leur joueur en match aux deux-trois spectateurs présents. En somme, penser à l’essentiel : l’évolution du joueur dans son projet. C’est à ça que devrait servir le coaching, car il n’y a qu’en match dit « officiel » que le joueur a l’occasion de constater « officiellement » l’efficacité de ses actes et la justesse de ses choix.
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décryptage
le réveil d’une
légende ! Un Hall of Fame incroyable Sept numéros un mondiaux : John McEnroe, Ilie Nastase, Jimmy Connors, Pete Sampras, Mats Wilander, Juan Carlos Ferrero, Novak Djokovic. Mais aussi des joueurs charismatiques ou reconnus comme Goran Ivanisevic, Vitas Gerulaitis ou Sergi Bruguera... Sergio Tacchini fait partie de l’histoire du tennis. La marque a même eu l’honneur d’avoir une série limitée avec Peugeot. Mais c’est aussi la qualité de ses collections qui a fait la différence. C’est pourquoi Sergio Tacchini a décidé d’en lancer une, Heritage, en s’inspirant fortement de cette période dorée du tennis. Les aficionados vont adorer et s’arracher ces petits bijoux sportswear qui seront distribués en grande partie chez les spécialistes tennis.
Robredo en chef de file et Llodra, le joker surprise Le team de Sergio Tacchini est déjà étoffé de trois joueurs du top 100, même s’il devrait encore s’agrandir. Tommy Robredo en est le leader et a été rejoint début avril par Michael Llodra. Un choix presque logique pour ce dernier, gaucher ultra-offensif. Le plus drôle, c’est que l’officialisation du partenariat entre Mika et Sergio Tacchini a été annoncée le même jour que le retour du Français en équipe de France de Coupe Davis. Le tout, la veille du 1er avril... C’est une bonne nouvelle pour le joueur français qui avait été lâché par son équipementier historique à la fin de la saison 2013.
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décryptage
Il y a peu de marques mythiques. Ce sont souvent celles qui ont épousé le développement d’une discipline, celles dont les égéries ont été des champions qui ont marqué l’histoire de leur sport. Sergio Tacchini en est une, c’est incontestable. La marque italienne a décidé de se recentrer sur son ADN : le tennis. Une très bonne nouvelle pour tous les amoureux du style ! Revue d’effectifs avec François-Xavier Chupin, le PDG de SportFinance, la société qui a la responsabilité de sa distribution en France. Y-a-t-il une marque plus légendaire que Sergio Tacchini dans le tennis ? Sûrement, mais je ne la connais pas (rires) ! Plus sérieusement, Sergio Tacchini est une marque légendaire tant par son histoire, ses collections, que par les champions qui l’ont portée depuis que le tennis est devenu un sport moderne. Si vous vous amusez, par exemple, à compter nos numéros un mondiaux, vous vous apercevrez qu’il y en a un certain nombre.
Oui mais Sergio Tacchini a une identité très forte.. Kappa aussi ! Sergio Tacchini a une image très différente suivant les pays. En France, cette image est duale, un peu comme la marque au Crocodile. Il faut assumer cela, mais ce n’est pas un handicap, au contraire, pour développer des gammes que vont adorer la cible tennis. Sergio Tacchini est aussi une marque de performance, de mode, et nous allons l’affirmer à travers l’ensemble des collections que nous sommes en train de mettre au point.
Cela tombe bien, on a fait ce travail : on en a trouvé au moins sept sur les 25 de l’ère Open... Pas mal ! On ne doit pas être loin de la première place sur cette statistique. Mais, au fond, cela ne me surprend pas. Sergio Tacchini est né avec l’essor du tennis et l’a toujours accompagné, jusqu’à dernièrement avec Novak Djokovic.
Quel calendrier avez-vous en tête ? Pour installer une marque, il ne faut pas être pressé, il faut juste établir un bon diagnostic de la situation, rester pragmatique, réinstaller les réseaux de distribution et redonner confiance aux clients. Notre engagement est de faire notre travail dans les règles de l’art et de devenir un acteur majeur en nous appuyant sur des partenariats très forts, comme avec le Masters 1000 de Monte-Carlo. Mais également avec de grands clubs et un team de joueurs qui aiment la marque, qui ont envie d’être de vrais ambassadeurs.
Oui, mais depuis que Novak Djokovic est parti, l’image de la marque s’est un peu brouillée... Je comprends votre réflexion. C’est aussi le constat que nous avons fait quand nous avons décidé de distribuer la marque en France. Quelque part, c’est un peu ce qu’on a vécu avec Kappa, que nous avons relancée alors que tous les voyants n’étaient pas au vert. A force de travail, d’idées, mais aussi de collections adaptées aux marchés, et d’une sincère envie de refaire le « job » sur le terrain, dans les clubs, lors des événements, on a transformé Kappa en une référence dans tous les sens du terme.
Ce team compte déjà Tommy Robredo et Michael Llodra. Vous allez l’étoffer prochainement ? Avoir des joueurs performants qui font briller la marque sur les courts, c’est évidemment important. On regarde, on se renseigne, on est actifs. Mais toujours en ayant à l’esprit l’idée d’installer par la suite des mécaniques performantes avec nos distributeurs. Michael, par exemple, on sait qu’on peut compter sur lui, que son expertise est forte et qu’il va nous apporter beaucoup. Dans ce numéro 39, on réalise notre traditionnel test chaussures. Cette partie du marché est très dynamique... Le développement d’une chaussure technique est à l’ordre du jour ? Le marché de la chaussure, dans le tennis, est très stratégique et on ne peut pas faire l’impasse dessus. Mais, développer un modèle performant demande une réflexion approfondie, une importante part de recherche, des périodes de tests, de validation. Cela fait partie de nos objectifs à long terme pour proposer ainsi l’ensemble de la gamme d’un joueur de tennis. Parmi tous les champions Sergio Tacchini, lequel vous a le plus marqué et pourquoi ? Logiquement, John McEnroe. Il a été le premier détonateur de la marque, même si Jimmy Connors, ou Ilie Nastase ont aussi porté Sergio Tacchini. Je rajouterais Vitas Gerulaitis, Pete Sampras, Mats Wilander, qui sont des légendes, et, bien sûr, Martina Hingis et Gabriela Sabatani... Comment ne pas se rappeler de Gabriela, je me le demande (rires) !
Monte-Carlo Rolex Masters, un partenariat au long cours Une marque de légende, un tournoi de légende, la logique est respectée. Sergio Tacchini a renouvelé son partenariat avec la Principauté de Monaco pour trois ans : « On était arrivés en fin de contrat, mais il paraissait évident que nous devions continuer cette aventure. Outre le caractère historique du tournoi qu’il est inutile de rappeler, le Monte-Carlo Rolex Masters va nous permettre de créer de vraies dynamiques de relations publiques. Pour cette édition, on va être un peu juste pour faire tout ce que l’on aurait voulu, mais, à l’avenir, on va y parvenir. On possède un fort savoir-faire sur ce genre d’opérations. C’est ce que l’on a su mettre en place pour les Voiles de St Tropez, par exemple, qui est devenu un exemple de notre capacité à proposer à nos clients des prestations de grande qualité. Et puis, bien sûr, ce qui nous a séduit aussi, c’est la situation géographique du tournoi, entre la France et l’Italie, le pays d’origine de la marque », explique Francois-Xavier Chupin.
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dossier • que sont-ils devenus ? Dossier réalisé par la rédaction
QUE SONT-ILS DEVENUS ? Pas facile de trouver sa voie après une carrière de joueur ou de joueuse souvent forte en émotions... Si la plupart de ces « retraités » reste logiquement dans le monde du tennis, certains choisissent de se lancer dans l’inconnu et de laisser leurs raquettes et leurs balles bien au fond du placard. GrandChelem a tenté de comprendre ce qui fait une après-carrière réussie, rencontrant sept témoins aux parcours différents : autant dire que, de la sublime Mary Pierce au passionné Olivier Delaitre, les trajectoires n’ont rien à voir... Dossier. Séverine Beltrame, 34 ans • Carrière pro : 2002-2013 • Meilleur classement : 34ème • ¼ de finale à Wimbledon • 5 sélections en Fed Cup Olivier Delaitre, 46 ans • Carrière pro : 1986-2000 • Meilleur classement : 33ème • 4 finales ATP • 8 sélections en Coupe Davis Jean-Philippe Fleurian, 48 ans • Carrière pro : 1985-1998 • Meilleur classement : 37ème • 2 finales ATP • 2 sélections en Coupe Davis Nathalie Herreman, 48 ans • Carrière pro : 1982-1996 • Meilleur classement : 42ème • 1 titre WTA Mary Pierce, 39 ans • Carrière pro : 1989-2006 • Meilleur classement : 3ème • 18 titres WTA, dont 2 du Grand Chelem • 24 sélections en Fed Cup Pascal Portes, 54 ans • Carrière pro : 1977-1985 • Meilleur classement : 44ème • 2 finales ATP • 6 sélections en Coupe Davis Corinne Vanier, 50 ans • Carrière pro : 1980-1987 • Meilleur classement : 54ème
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Pascal Portes
Il ne faut pas se tromper, le tennis ne m’a pas permis d’être là où j’en suis aujourd’hui
Si certains anciens joueurs ont du mal à quitter leur sport, d’autres, eux, coupent le cordon dans le vif. C’est le cas de Pascal Portes, ex-numéro deux français derrière Yannick Noah, dans les années 80, et deux fois finaliste sur le circuit ATP. Aujourd’hui, les raquettes et les balles de Pascal prennent la poussière dans un obscur placard. Le tennis n’est plus son compagnon de route, remplacé par le monde non moins passionnant de l’entreprise et du business... Lorsqu’on regarde votre après-carrière, on se dit que vous êtes très vite passé du monde du tennis professionnel à celui de l’entreprise... En effet. Avec Dominique Bedel, il se trouve qu’on a créé une société d’événementiel qui a très vite bien fonctionné. On a organisé le tournoi de Nice qui était au calendrier de l’ATP, par exemple. On a aussi été les premiers à créer un circuit senior. Puis, en 2000, notre société a été vendue à Havas. Par la suite, on a chacun suivi des voies différentes. D’ailleurs, si vous trouvez que je suis difficilement joignable, c’est que vous n’avez pas essayé d’avoir Dominique... C’est un vrai sport (rires) !
Cela n’a pas été très simple de vous retrouver ! Que faites-vous, aujourd’hui ? (Rires) C’est étonnant, car je ne me cache pas vraiment. En fait, je suis le Directeur Général de la société Match-Hospitality. Nous gérons les droits de l’hospitalité (ventes de billets VIP) pour la Coupe du Monde du Brésil. Nous sommes d’ailleurs la seule société agrémentée par la FIFA, ce qui sera aussi le cas en 2018 et en 2022. On propose la même prestation pour Roland Garros à l’international, sauf pour les Etats-Unis. Mais cela n’a rien de comparable car la demande et l’offre ne sont pas de la même dimension. En ce moment, vous imaginez que je suis plutôt occupé... Le coup d’envoi de Brésil 2012, c’est demain ! Vous parlez de Roland Garros, cela veut donc dire que vous êtes encore un petit peu dans le tennis... Oui, mais de très loin et vraiment un tout petit peu. Bien sûr, je ne renie pas cette partie de ma vie, mais je dois avouer qu’aujourd’hui, le tennis n’est plus mon compagnon de tous les jours. Je ne suis même pas son actualité de façon assidue. Donc vous ne jouez plus ? Non. En dix ans, j’ai dû me trouver une seule fois sur un court et presque par hasard. En revanche, je fais encore beaucoup de sport pour garder la forme. Ca, c’est essentiel ! C’est plutôt étonnant, non ? Je ne trouve pas, bien au contraire. Quand on a joué à un certain niveau, c’est difficile de prendre du plaisir alors qu’on se sent très loin de ce qu’on était capable de faire, physiquement et techniquement. En fait, je n’aurais jamais dû arrêter (rires), car, malgré tout, on perd certains automatismes.
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Avec le recul, dire que le tennis est une école de la vie permettant d’être plus performant que les autres, c’est une image d’Epinal ? Bien sûr. Le tennis ne m’a pas permis d’être là où j’en suis aujourd’hui. Il ne faut surtout pas se tromper. En revanche, cela m’a permis d’obtenir des rendez-vous plus facilement quand j’ai commencé à développer du business, ça, c’est une certitude. Et, quelques fois, le plus dur, c’est bien de décrocher le bon rendez-vous avec la bonne personne. Mais, dans mon métier, le fait que j’ai été joueur de tennis ne change, ni ne facilite absolument rien. D’ailleurs, je ne le revendique jamais. Cela veut dire que personne ne connaît votre passé de joueur ? Oui et non. A vrai dire, je n’en sais rien et ce n’est pas très important. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais gagné un tournoi du Grand Chelem. J’ai eu une carrière, mais ce sont plutôt les spécialistes qui s’en souviennent un peu. Certes, mais vous avez vécu une période formidable, l’âge d’or de la fin des années 70... Ah ça, c’est sûr, c’était le vrai début du professionnalisme, du circuit et, avec lui, la naissance de champions qui ont marqué l’histoire de ce sport. Avec le recul, même si j’ai peu de souvenirs précis, je me souviens d’une superbe atmosphère, d’un mouvement général, d’un engouement. Et, surtout, j’ai assisté à l’avènement d’une star planétaire qui a fait exploser le tout : Björn Borg. Ca n’a pas de prix, j’ai vécu un moment historique. Pour vous, Björn Borg, c’est le point de départ... Selon moi, le tennis est né avec Borg, c’est clair. Je me souviens de l’atmosphère qu’il y avait à Wimbledon. Quand il arrivait, c’était pire que les Beatles. Une vraie rock star, quelque chose d’irrationnel. De toute façon, j’ai toujours été fasciné par le personnage. Il avait tout. Et je crois sincèrement qu’il est le père fondateur du tennis actuel. Sur le court, en-dehors, dans son attitude, son look... Je resterai marqué à vie par Björn Borg et je pense que je ne suis pas le seul.
Vous l’avez joué ? Oui, et c’est le seul grand joueur de cette époque que je ne suis pas parvenu à maîtriser. J’ai d’ailleurs pris une belle fessée à Roland Garros, en 1980. En revanche, je me souviens un peu – mais vaguement – de mes succès face à Vilas, Connors et Noah. C’est déjà beau, non (rires) ? On a récupéré des photos de vous... Vous aviez un look Borg à l’époque ! Là, vous déconnez ! C’est une période où l’on avait tous les cheveux longs et un bandeau. Ca ne veut rien dire (rires) ! De plus, je n’ai jamais eu d’idoles dans ma vie. Ce look, c’était juste celui du moment. Rien d’autre. Il ne faut pas y voir une volonté d’imiter Borg ou Vilas... Le tennis des années 80 était aussi celui des tenues vintages qui reviennent à la mode. Vous faisiez attention à votre look ? Forcément, oui, mais c’est drôle, parce qu’avec le temps, j’ai l’impression que l’on imagine que nous portions toujours des tenues esthétiques et bien coupées, mais c’est totalement faux. Il y avait aussi des choses affreuses. Moi, j’étais plutôt bien loti avec Sergio Tacchini. Vous aviez quoi aux pieds ? D’abord des Spring Court. Puis, à la fin de ma carrière, je suis passé chez Nike. Mais c’était leurs débuts dans le tennis, donc ce n’était pas vraiment le top. Pour ce qui est de votre raquette, vous étiez passé très vite à une raquette en graphite alors que celles en bois régnaient encore sur le circuit... Très vite, je ne sais pas, mais c’est vrai qu’on vivait le début de cette révolution, même si on n’en était qu’aux balbutiements. Pas pour la Lacoste métallique... C’est vrai, mais la Lacoste, c’est encore autre chose, c’est un objet à part. Elle n’a pas de temporalité. Il fallait savoir l’apprivoiser pour qu’elle soit efficace, ce n’était pas donné à tout le monde. Vous voyez encore des amis de cette époque ? Je vis au Brésil, donc ce n’est pas évident, mais j’ai gardé des contacts, oui. J’entretiens un lien particulier avec Yannick Noah, car on est de la même génération. On s’est tiré la bourre ensemble quand on était espoirs, on a joué en double... En plus, j’ai vécu son exploit de 1983 en direct, donc je reste marqué par tout ça. Mais c’était il y a plus de 30 ans déjà... Reste que j’ai du mal à être nostalgique. Ce n’est pas dans ma nature. J’ai d’ailleurs gardé peu d’objets de cette époque. Je regarde devant.
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Corinne Vanier
Ma victoire contre Steffi Graf a longtemps été ma carte de visite
Une carrière avortée, une reconversion express. Retirée des courts à seulement 23 ans, Corinne Vanier œuvre aujourd’hui dans le développement d’événements sportifs pour Lagardère Unlimited. Egalement impliquée au sein de la FFT, la gauchère a su rebondir après une carrière aussi courte que mémorable. Numéro un française en 1982 (54ème mondiale), la « McEnroe du tennis féminin » a aidé son sport à faire ses armes chez les dames. Elle essaie aujourd’hui de le relancer.
Entretien réalisé par Antoine Lebrun
La légende autour de ce match fait état d’une petite apostrophe que vous auriez eu avec Peter Graf, père de Steffi, à l’issue de la rencontre… Oui, c’est vrai ! Quand je l’ai battue, son père n’était pas content qu’elle perde contre une joueuse française aussi… mauvaise (rires). A sa sortie du terrain, il lui a mis une claque. Comme je connaissais un peu le personnage, je suis allée vers lui et lui ai demandé : « C’est si honteux de perdre contre moi ? » Cela ne l’était pas tant que ça, finalement (rires), et cette victoire a même longtemps été ma carte de visite dans ma vie après le tennis. Vous n’aviez pas la langue dans votre poche. C’est d’ailleurs pour ce trait de caractère qu’on vous a surnommé la « McEnroe du tennis féminin »... Oh, nous n’avions pas exactement le même palmarès, quand même (rires). Mais c’est vrai que j’étais gauchère avec un jeu porté sur l’attaque et un très mauvais caractère sur le terrain. Un caractère qui m’a d’ailleurs valu pas mal d’amendes...
TOP 5 1
Après des débuts précoces à 17 ans, vous avez décidé de mettre fin à votre carrière à l’âge de 23 ans et de reprendre vos études. Pourquoi avoir arrêté si tôt ? Je ne me suis jamais préparée à être joueuse de tennis professionnelle. Je l’ai juste vécu. Alors, lorsque j’ai commencé à douter de pouvoir atteindre le top 20, ce qui était mon aspiration, j’ai décidé d’arrêter. Si j’ai pris cette décision, c’est que je n’avais pas tout ce qu’il fallait pour y arriver. Je pensais franchement que je n’avais pas les armes. J’étais déjà réputée très émotive sur le circuit et je n’ai pas su vaincre ma fragilité. Or, pour parvenir au très haut-niveau, il faut y penser 24 heures sur 24 et ne jamais cesser d’y croire. Aujourd’hui, vous êtes diplômée en marketing et en publicité et travaillez pour Lagardère Unlimited. Comment en êtes-vous arrivée là ? Je me suis longtemps épanouie dans le milieu de la communication et du marketing. Mais l’histoire vous rattrape toujours et la mienne passe par le sport. Aujourd’hui, ma mission chez Lagardère Unlimited est de développer de nouveaux événements sportifs en France. C’est un challenge très intéressant ! Vous coopérez en parallèle avec la FFT. Quelle est la nature exacte de votre rôle ? J’assiste aux réunions du comité directeur qui ont lieu une fois par mois. Je fais partie d’un groupe de travail axé sur la communication.
©Saïd
Corinne Vanier. Votre nom évoque immédiatement votre victoire contre Steffi Graf à Brisbane, en 1984. Vous avez longtemps été la seule Française à avoir battu l’Allemande... Ce succès reste-t-il le meilleur souvenir de votre carrière ? C’est plutôt l’un des meilleurs... Car je retiens aussi la demi-finale que je joue à San Diego en 82, où je perds contre Kathy Rinaldi. Quand je bats Steffi, je crois qu’elle est déjà dans le top 30, mais elle n’avait pas encore gagné sur gazon. C’était une belle performance, mais j’ai ensuite battu d’autres joueuses du top 20.
vraiment constitué une école de la vie. Je pense que c’est un sport qui allie beaucoup de choses essentielles : il forge le caractère, il apprend à connaître son corps, ses limites... Il possède une dimension très sophistiquée et assez unique.
Et, sur un plan plus personnel, quel rapport entretenez-vous avec le tennis, dorénavant ? Je joue toujours au Tennis Club de Paris, même si j’ai arrêté la compétition. Pour moi, le tennis a
ILS ONT REUSSI EN-DEHORS DU TENNIS
Voici le top 5 des reconversions les plus réussies en-dehors du tennis sur des critères objectifs, mais également subjectifs...
Yannick Noah
Devenu chanteur, Yannick Noah est sorti depuis bien longtemps du cadre du tennis. Il est logiquement le numéro un de ce classement.
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Arnaud Boetsch
Celui qui nous a fait pleurer à Malmö en finale de la Coupe Davis 1996 est aujourd’hui le Directeur de la communication du groupe Rolex. Il côtoie, bien sûr, encore le tennis de près car la marque suisse y joue un rôle prépondérant.
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Amélie Castera
Même si elle s’est arrêtée très tôt, lors même qu’elle était un espoir du tennis féminin, Amélie Castera est aujourd’hui Directrice marketing du groupe AXA et, ce, après être sortie de l’ENA.
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Pierre Barthes
Touche-à-tout, Pierre Barthes a fait une très belle carrière dans le monde de la communication et du sport, notamment au sein du groupe Havas. On peut le voir, chaque année, dans sa loge, juste à côté de celle de Ion Tiriac à Roland Garros.
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Cyril Mokaiesh
Champion de France junior, et puis... une carrière de chanteur couronnée d’un premier album en 2011. Un petit succès qui risque d’en amener un plus grand avec la sortie du prochain, en mai, intitulé « L’amour qui s’invente ».
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dossier • que sont-ils devenus ?
Lionel Faugère
A chaque fois, il s’agit de cas particuliers
Coordinateur du Centre National d’Entraînement de Roland Garros, chargé également d’accompagner les sportifs de haut-niveau dans leur après-carrière, Lionel Faugère ne ménage pas son temps pour parvenir à trouver des solutions et conseiller efficacement les champions dans leurs nouveaux projets professionnels.
©Saïd
qui est très large... Bien évidemment, c’est l’enseignement qui attire le plus de personnes. Cela paraît presque naturel et concerne environ un cas sur deux. Je sais que je peux m’appuyer sur les compétences du Département de la Formation et de l’Enseignement de la DTN pour les former et leur faire passer les diplômes utiles. C’est aussi rassurant pour eux, puisqu’ils restent alors un peu dans le giron fédéral avant de voler de leurs propres ailes. De nombreux joueurs et joueuses, tels que Arnaud Di Pasquale, Emilie Loit, Lionel Roux, Alexia Dechaume, Sandrine Testud, Grégory Carraz, Thierry Ascione, Nicolas Coutelot – pour ne citer qu’eux – ont fait soit une formation DE, soit une formation d’entraîneurs de haut niveau au sein de la DTN.
Notre dossier traite des reconversions, de la vie après le tennis de haut-niveau. Est-ce que l’on peut dire que vous avez un rôle de conseiller d’orientation au sein du CNE (Centre National d’Entraînement) ? En plus de ma mission de coordinateur du CNE, je passe en effet du temps à recevoir et conseiller les joueurs qui ont terminé leur carrière, voire élaborer des projets de financement pour leurs études ou leurs futures formations. C’est un boulot passionnant, car chaque cas est particulier. Je dois être capable d’écouter, de comprendre, mais également de connaître l’ensemble des rouages, à savoir les relations qui unissent la DTN, le Ministère des Sports et ses services déconcentrés, ainsi que le CNOSF. Quelles sont les plus grandes difficultés que vous rencontrez ? Dans un premier temps, il faut pouvoir appréhender la situation du joueur, ses envies, ses objectifs... Je n’hésite d’ailleurs pas à envoyer certains profils au Directeur d’un gros cabinet de recrutement qui collabore avec nous depuis longtemps. Il est de très bon conseil. Je l’ai fait notamment pour Camille Pin et Sébastien de Chaunac. C’est toujours intéressant d’avoir un œil extérieur, cela permet à tout le monde de prendre du recul. Vous avez vu passer une grande partie des joueurs de haut niveau. Vous confirmez que la reconversion se fait souvent dans le tennis ? Bien sûr et c’est assez logique, car c’est le monde qu’ils connaissent le mieux. Mais c’est un monde
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Quels sont les autres secteurs qui attirent ? L’événementiel et le marketing. Là aussi, un joueur de haut niveau ne part pas dans l’inconnu. Il a été de l’autre côté de la barrière et possède donc des aptitudes à mieux appréhender ces secteurs. Malgré cela, beaucoup de joueurs ont pris conscience qu’une formation crédible était souvent indispensable pour leur ouvrir des portes. Celles des grandes écoles de commerce sont recherchées, mais les formations sont, hélas, assez onéreuses. Et, même si la DTN peut aider financièrement à hauteur de 1000 euros par an maximum, ce n’est pas suffisant. De ce fait, j’active nos réseaux pour trouver des financements complémentaires ou alors les oriente vers le partenariat Ministère des Sports-MC ERCI, celui du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) avec ADECCO. Des sociétés s’investissent aussi dans la reconversion des sportifs : je pense par exemple à ALLIANZ. Certains sportifs ont bénéficié d’aides financières à la formation, ou de conseils, ou encore d’accompagnements (bilans de compétences). Parmi ces personnes, on peut citer Alexandra Fusai (ESSEC), Nathalie Dechy (ESSEC), Camille Pin (ESSEC), Sébastien de Chaunac (HEC) et Guillaume Raoux (HEC). Vous êtes aussi un homme de dossiers... Il le faut. Comme je l’ai dit, je suis là pour trouver des solutions et apporter mon expertise. Souvent, après une carrière, il y a un vrai sentiment de vide, car tout s’arrête d’un coup. Les personnes qui n’ont pas tout à fait anticipé se trouvent dans des situations qui peuvent être difficiles mentalement et financièrement. Nous sommes là pour bien les aiguiller, les aider à définir un bon projet. Et, lorsque c’est possible, la Fédération Française joue aussi le rôle d’incubateur... Oui, c’est vrai. D’ailleurs, je m’efforce de faire valoir les candidatures dans les services au sein de la Fédération Française quand il y a des demandes. La Fédération est une grande maison et, pour
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certains postes, l’expertise du tennis, de son mode de fonctionnement, la connaissance du système associatif, des Ligues, des Comités, des clubs, tout cela peut constituer un très gros plus. Audrey Bergot a ainsi bénéficié d’une aide financière de la fédération pour faire une école de management du sport. Elle a ensuite fait son stage de fin d’études à la direction de la COMARK de la FFT et a été gardée depuis. On peut également citer Anne-Gaëlle Sidot qui travaille aux partenariats. Arnaud Boestch est passé entre vos mains ? Non, car à l’époque où il a terminé sa carrière, notre groupe de travail sur la reconversion n’était pas encore actif. Il constitue cependant un exemple intéressant car il a su s’insérer professionnellement par lui-même, comme c’est souvent le cas pour nos sportifs de renom. Ce que je dis aussi aux joueurs qui viennent me voir au cours de leur carrière, c’est qu’il faut savoir se créer et entretenir un réseau. Cela n’est pas naturel pour le sportif qui a pourtant l’occasion durant sa carrière de rencontrer de nombreux chefs d’entreprise : il doit cependant comprendre que, plus tard, cela pourra lui ouvrir des portes. C’est quand on est en activité que c’est le plus efficace et le plus facile, j’insiste vraiment là-dessus. On sait aussi qu’il y a des facilités quand on a été sportif de haut niveau pour avoir accès à certains secteurs d’activité. C’est une vraie chance... C’est le cas pour la filière kinésithérapie et plusieurs autres écoles paramédicales, où ils peuvent être exemptés de concours d’entrée. Vous parliez de cas par cas, mais, en moyenne, combien de personnes voyez-vous par an ? Je dirais entre 10 et 15. Il y en a aussi qui reviennent pour repartir sur un autre projet après avoir réussi leur intégration. De toute façon, ma porte est ouverte. La carrière d’un sportif de haut niveau est tellement courte et pleine d’émotions qu’il faut toujours savoir répondre à une demande. Au sein de la DTN, on a bien compris cette idée. Bien compris qu’il est parfois difficile de se relancer, de trouver à nouveau du sens quand on s’est focalisé toute sa vie sur ses entraînements, sa progression, ses performances, son classement. Le tennis de haut niveau demande des qualités psychologiques particulières, car la concurrence y est très, très forte. Alors, même si cette vie les endurcit, la fin de carrière est un tournant délicat où nous nous devons de les accompagner s’ils font appel à nous. Tous ces joueurs ont donné une partie de leur vie pour ce sport : ils méritent donc que nous soyons à ce moment force de proposition à leur côté.
Emilie Loit
« Je partage mon expérience » En plus d’accompagner les joueurs dans leur après-carrière, la DTN met en place des formules pour favoriser l’échange d’expérience. C’est le cas, cette année, avec Emilie Loit, qui encadre l’équipe de France féminine des 15/16 ans. Quel est ton rôle exactement au sein de l’équipe ?
Je suis Capitaine des 15/16 ans pour les championnats d’Europe par équipes d’hiver et d’été (NDLR : l’équipe de France a remporté la médaille de bronze aux derniers championnats d’Europe d’hiver, la Winter Cup). En plus de cette mission, je participe aux stages organisés par la FFT pour cette catégorie d’âge. Je vais les superviser au tournoi de Beaulieu, comme je l’ai fait aussi sur Istres.
Quel est ton objectif ?
Je cherche à créer une véritable émulation collective tout en respectant les spécificités de chacune. Lors de la première compétition, j’avais trois joueuses avec des personnalités totalement différentes, ce qui m’a obligé à adapter mon discours en fonction des filles. Cela me passionne. De plus, l’expérience que nous partageons est différente, donc complémentaire, de celle qu’elles vivent dans leurs structures respectives. Enfin, mon expérience de joueuse de Fed Cup (NDLR : Emilie a remporté la Fed Cup en 2003 avec l’équipe de France), est bien sûr un atout pour faire passer les messages.
Tu es un bel exemple de reconversion réussie...
Je ne sais pas, mais je rejoins Lionel (Faugère, voir entretien ci-contre) dans ce qu’il dit au sujet de la peur du vide. En ce qui me concerne, je n’ai pas eu le temps de gamberger car j’ai très vite enchaîné sur des missions dans les médias, ce qui m’a donné envie par la suite de faire une école de journalisme.
Tu as fait partie du Comité de Direction de la Fédération. Là aussi, impliquer d’anciens sportifs dans les décisions fédérales semble une bonne chose...
Tout à fait. Nous sommes complémentaires et le partage des compétences est très enrichissant : notre expérience du terrain et du circuit d’une part et le fonctionnement fédéral d’autre part. Nous nous aidons à mieux comprendre les contraintes et exigences de chacun.
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dossier • que sont-ils devenus ?
Mary Pierce,
Entretien réalisé par Laurent Trupiano
itinéraire d’une re-« conversion » Mary Pierce restera comme l’une des plus grandes athlètes du sport féminin tricolore. La Française s’est construit, tout au long de ses 17 ans de carrière, un palmarès exceptionnel, fort de deux titres et six finales, au total, dans les tournois du Grand Chelem. Une page de sa vie qui s’est refermée brusquement à Linz, en 2006, lorsqu’elle se déchire les ligaments croisés sur le court. Aujourd’hui, l’ex-championne est une femme heureuse et apaisée. La fin de sa vie tennistique a sonné l’avènement d’une nouvelle Mary qui se donne toute entière à ses nouveaux projets... et à sa religion. Entretien.
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dossier • que sont-ils devenus ?
Mary, après avoir vécu une carrière bien remplie, que faites-vous exactement aujourd’hui ? Je prends le temps de vivre ! Je sais que ça peut paraître bizarre de le dire comme ça, mais c’est bien ce que je fais aujourd’hui. Je prends le temps de vivre. J’ai eu une vie consacrée essentiellement à la compétition depuis l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, je vis sans la compétition. Je passe beaucoup de mon temps à l’île Maurice et, là-bas, en-dehors du quotidien que je consacre aux enfants que j’entraîne, je suis tout simplement Mary Pierce. Les gens savent qui je suis, mais ça ne les impressionne pas beaucoup (rires). Ils voient la personne, pas un personnage. Et cela me convient parfaitement, puisque je me suis fait de nombreux amis. Tu as un engagement auprès des populations locales ? Oui, j’essaie de les soutenir. Par exemple, dans mon village, j’ai des amies qui ont une association, Ti-Rayons Soleil, s’occupant de gamins qui ont des problèmes d’intégration sociale. Je leur donne un petit coup de main quand je peux et je suis la marraine de l’association. C’est important pour moi ; il y a eu une période de mon enfance où je n’avais rien. Je suis aussi engagée dans l’église : je participe aux réunions et, parfois, à des voyages missionnaires. Je prends le temps d’aller à la mer, de nager avec les dauphins... De manger ! J’adore la nourriture que nous avons à l’île Maurice, on peut trouver des plats avec des influences indiennes, européennes, créoles, malgaches... Je prends enfin le temps d’être disponible pour le tennis, lorsque la Fédération Internationale ou une télévision me sollicitent. Voilà un peu ce que fais aujourd’hui : je prends mon temps et, quand j’ai du temps, je le donne ! Vous retenez un moment particulier de votre carrière, avec le recul ? Ma victoire à Roland Garros. C’était mon rêve. Un bel aboutissement à toutes ces années de sacrifices. Comment imagine-t-on sa nouvelle vie quand on finit une carrière aussi intense que la vôtre ? J’imagine que les choix doivent être compliqués... Ce n’est pas tout à fait comme cela que je vois les choses. Quand ma carrière de joueuse s’est interrompue, cela m’a permis de servir Jésus davantage. Oui, c’est peut-être surprenant, mais c’est vrai. Ma vie n’est plus du tout la même, en ce sens que je me soucie bien plus du plan que le Seigneur a pour moi. La parole de Dieu a maintenant une place prépondérante dans ma vie et j’essaie, au mieux de mes possibilités, de me laisser conduire par Jésus au quotidien. C’est une expérience que je vis aussi intensément que ma carrière de joueuse.
« Ce que fais aujourd’hui : je prends mon temps et, quand j’ai du temps, je le donne » Andrea Jaeger, ex-numéro trois mondiale dans les années 80, est devenue religieuse en 2006. Le parallèle avec vous vous semble pertinent ? Pourquoi pas ? Elle a été une grande championne et a choisi d’entrer dans les ordres après s’être beaucoup consacrée aux enfants atteints de leucémie. Je retiens surtout ce qu’elle disait : le Seigneur avait un plan pour elle. Oui, cela peut faire un joli parallèle. Mais, honnêtement, je ne pense pas que ce soit à moi de le dire.
Vous dites avoir donné votre vie à Jésus, vous faites partie d’une communauté... Est-ce que vous comprenez que cela puisse déranger certaines personnes ? Ou qu’il y ait beaucoup d’incompréhension ? Je suis une grande partisane de la liberté et je ne suis pas le moindrement dérangée par les croyances et les convictions d’autrui. Bien sûr, j’aimerais que les gens partagent ma foi, mais pourquoi cela devrait-il me déranger quand ce n’est pas ainsi ? Imaginez une minute que mon amie Linda Wild ait été dérangée par le fait que je ne sois pas chrétienne comme elle... Elle ne m’aurait alors jamais parlé de Jésus et je ne me serais pas convertie. Je lui suis très reconnaissante pour ça : ma différence ne l’a pas dérangée. De la même manière, la différence des autres ne me dérange pas. Et je ne vois donc pas pourquoi mes choix, ma conscience et ma foi devraient déranger quelqu’un. Derrière le choix d’enseigner le tennis à Maurice, il y a l’idée que certains de vos élèves puissent être, un jour, formés pour le très haut-niveau ou ce n’est pas du tout l’objectif ? Il se trouve qu’au sein de la famille qui m’accueille, il y a deux jeunes talents qui sont très prometteurs et qui travaillent très dur. Cela me plaît de les accompagner et de les aider à améliorer leur jeu. Ces deux enfants sont aussi les petits-enfants de Miki et Audrey Hardy, mon pasteur et son épouse. Je constate qu’ils représentent bien leur pays et font honneur à leurs compatriotes. C’est vraiment une joie de pouvoir contribuer ainsi au tennis mauricien. Et, qui sait, peut-être que demain je serai amenée à encadrer d’autres talents...
Je vois bien ce dont vous me parlez... Oui, c’était quelque chose qui était visible sur le court et on m’en a fait la remarque. Avant, j’étais une personne pleine de troubles : le succès ne comblait pas le vide qu’il y avait en moi. Je désirais trouver des réponses à mes questions intérieures, quelque chose qui m’apporterait la paix et pourrait guérir les blessures du passé. J’ai essayé différentes voies, différentes formes de spiritualité. Ma quête a duré sept ans. Puis, en 2000, j’ai rencontré Jésus. Cela a complètement changé ma vie ! C’est cette transformation que les gens ont pu voir sur le court. Je rentrais dans mon match avec une grande sérénité. Mon esprit n’était plus tiraillé par autre chose... Tout ce qui comptait, c’était de donner le meilleur de moimême. Encore aujourd’hui, quand on m’en parle, je réalise que cette transformation a bel et bien été visible. Vous avez encore des contacts avec la famille du tennis français ? Bien sûr. Je suis invitée à Roland Garros et c’est une joie pour moi d’y aller, non seulement parce que je réalise que le public français m’accorde
Je ne vois pas pourquoi mes choix, ma conscience et ma foi devraient déranger quelqu’un…
Si l’on regarde dans le rétroviseur, on se dit que vous avez finalement toujours un peu défrayé la chronique (rires) ! Moi, défrayer la chronique ? Ce n’est pas vraiment dans ma nature. J’ai appris très jeune à accepter l’intérêt des médias ; j’ai démarré à l’âge de dix ans et, quand je me suis éloignée du circuit en 2006 suite à ma blessure au genou, j’ai su me rendre discrète. C’est vrai qu’il y a eu un emballement médiatique lorsque j’ai parlé publiquement de ma foi. Mais ce n’est certainement pas moi qui détermine l’intérêt des médias. Votre reportage dans L’Equipe Magazine, en octobre dernier, a fait beaucoup de bruit. Cela vous a surpris ? Il faudrait peut-être relativiser ! Il y a eu quelques réactions après la diffusion de la vidéo sur le site de L’Equipe. Puis, quelques journaux ont repris la nouvelle. Cela ne m’a pas surpris personnellement, puisque je devinais bien que le public allait être étonné d’avoir de mes nouvelles après ce long silence et de découvrir ma nouvelle vie. Je crois que l’effet de surprise est maintenant passé. Les gens finissent par se calmer en réalisant que les personnes qui se convertissent à la foi chrétienne sont tout à fait normales : nous mangeons, nous buvons, nous avons des amis, nous éprouvons des sentiments, certains événements nous rendent heureux et d’autres nous peinent. La différence serait peut-être la place que nous accordons à l’évangile dans notre vie de tous les jours et notre relation avec Jésus Christ. Au début de votre carrière, on sentait que vous souffriez sur le court. Puis, après vos blessures en 2001, on vous a sentie apaisée. Comment expliquez-vous cette évolution ?
toujours son estime, mais aussi parce que je me sens dans mon élément. Cela me rappelle tellement de bons souvenirs... J’aime ces gens et cela me réjouit de pouvoir revoir tout ce monde. Je suis honorée de ressentir que les Français me considèrent encore comme leur championne. C’est aussi une grande responsabilité que de savoir que son comportement peut inspirer les jeunes. Oui, je suis toujours en contact avec le monde du tennis et la Fédération Internationale me sollicite quelquefois, comme l’année dernière, à l’occasion de la rencontre annuelle des coaches du monde entier. Le tennis m’a beaucoup apporté et si je peux, à mon tour, aider mon sport, je le fais avec plaisir. J’imagine que vous avez gardé des souvenirs de votre carrière... Bien sûr. Il y a les trophées, mes coupes... J’ai une collection des badges qu’on nous donne lors des tournois. J’ai aussi gardé la tenue que j’avais pour Roland Garros, en 2000, même les chaussures (rires) ! GRANDCHELEM - magazine d’informations GRATUIT sur le tennis - bimestriel - MARS-avril 2014
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dossier • que sont-ils devenus ?
Olivier Delaitre
Je n’étais ni un boute-en-train, ni un fêtard... Toute ma carrière, je me suis concentré uniquement sur mon métier et cela m’a joué des tours
Olivier Delaitre a intégré le team de coaches de notre partenaire, l’ISP Academy, à Sophia Antipolis, depuis le début de l’année. Il dresse un constat pragmatique de son après-carrière et de sa reconversion en tant qu’entraîneur. Cet ex-spécialiste du double qu’on dit écorché vif est un véritable amoureux du tennis et son discours tranché bouscule les habitudes. Entretien réalisé par Laurent Trupiano
Comment as-tu été recruté ici, chez ISP ? En fait, j’habite à côté, à Cagnes-sur-Mer. Je suis simplement venu voir Charles Auffray (NDLR : Directeur d’ISP Academy) et j’ai été très bien reçu. Charles a compris ma situation, j’avais besoin de travailler. Tout de suite, il m’a donné ma chance en me confiant un joueur ukrainien. Comme je suis un peu « ours », il a dû se dire que j’allais bien m’entendre avec un jeune venant d’un pays de l’est (sourire).
compétence. Le DTN de l’époque avait besoin de montrer qu’il était prêt à trancher dans le vif... Un nouveau patron qui arrive met aussi souvent son équipe en place, cela paraît logique... Je ne dis pas que c’est illogique, mais il y a des façons de le faire. A l’époque, ça a été très difficile à accepter. Moi, j’ai dû changer de vie, quitter Paris, ma famille, mes filles... Or, quoi que l’on dise, quand vous partez de la capitale, vous sortez du système.
« Malgré ce qu’on veut nous faire croire, le tennis français se décide uniquement à Paris » C’est-à-dire ? Malgré ce qu’on veut nous faire croire, le tennis français se décide uniquement à Paris. Ce que je déplore vraiment, car nos régions ont de vraies qualités. Mais bon, on va encore dire qu’Olivier Delaitre ouvre sa gueule, alors je n’ai pas envie de polémiquer (sourire)... Pourquoi ? Il y a une forme d’omerta ? Non, il ne faut pas en faire des tonnes, mais ce n’est pas toujours simple de dire les choses. Et c’est souvent mal compris. Moi, j’ai fini de me battre pour ça. Je connais mes qualités et mes défauts (rires). Et, surtout, mon envie, mes compétences.
C’est le cas ? Oui, même si ce n’est pas toujours évident de communiquer. Mais je prends du plaisir à enseigner et à chercher des solutions pour continuer à le faire progresser. En même temps, c’est un peu ça le métier d’entraîneur... La cerise sur le gâteau, c’est que tu peux aussi voyager... (Rires) Là, tu me charries, je sais que tout le monde t’a parlé de mon aller-retour express en Lituanie... 23 heures de trajets, en train, en bus, en avion... tout ça pour voir quelques échanges à peine, mon joueur étant malade. On peut dire que ça a été épique ! Mais, au final, je ne vais pas me plaindre, toute expérience est bonne à prendre. Même lorsque vous êtes au fin fond de la Lituanie, perdu au milieu de nulle part. Tu le sais, on fait un dossier « Que sont-ils devenus ? ». De ton côté, on a l’impression que tu as eu un parcours assez atypique... Je ne crois pas, non. Dès la fin de ma carrière, j’ai intégré dans la foulée la Fédération Française. Au début, on m’a confié un groupe de jeunes. Puis, une fois aguerri, j’ai quand même eu la responsabilité de Gilles Simon et Jo-Wifried Tsonga à l’INSEP, ce n’est pas rien. Cela a duré six ans. Et puis, tout s’est arrêté d’un coup, assez brutalement... C’est l’épisode avec Patrice Dominguez qui prend en main la DTN et qui décide de se séparer de toi ? Oui, et on pourrait en parler des heures. Aujourd’hui, c’est du passé. Mais, avec le temps, j’ai bien l’impression que ce choix était plus dicté par l’envie de montrer une certaine autorité que guidé par la
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Je me souviens d’une interview dans notre numéro 19 où ton expertise et ta capacité d’analyse avaient fait mouche (rires)... C’est peut-être pour cela qu’un temps, j’ai été consultant à la télévision. Plus sérieusement, je suis l’actualité du tennis de très loin, sauf peut-être quand Roger Federer joue un grand match. Là, je me surprends à chercher un bon streaming pour observer ce champion exceptionnel. Récemment, tu as aussi aidé Gaël Monfils. Vous semblez avoir une vraie connexion... C’est le cas. Gaël est très attachant, il est unique dans son approche. Je me souviens d’une anecdote, au Challenger d’Orléans... Il affrontait Michael Llodra. Lors du brief d’avant-match, je lui ai expliqué que Mika allait forcément se jeter au filet le plus tôt possible et qu’il fallait prendre l’initiative et le repousser loin pour l’en empêcher. Résultat : Gaël a fait service-volée tout au long du match (rires) ! Dernièrement, à Bercy, je lui ai fait remarquer qu’il servait ses secondes balles systématiquement kickées sur le revers. Il m’a simplement répondu : « Et alors ? » Il est comme ça, il a une logique qui est parfois très singulière... On peut parler de gâchis avec lui ? Surtout pas ! Et je vous défends de dire cela. Gaël est un garçon à part, certes, mais il fait des efforts. Quand mentalement il va bien, il est terriblement fort. Mis à part Rafael Nadal et Novak Djokovic, je ne vois pas un mec capable de défendre aussi bien que lui. Mais son équilibre est fragile, c’est une certitude. Que lui manque-t-il ? Pas grand chose. Un petit pas vers l’avant sur chaque frappe... Tu n’aimerais pas devenir son coach ? Cela impliquerait que je sois présent sur le circuit tout au long de l’année, donc c’est assez difficile à
concevoir. Mais, sur un système un peu plus flexible, je ne dirais pas forcément non.
« Le tennis reste la passion de ma vie, il m’a tout donné » Tu faisais partie du groupe qui a gagné la Coupe Davis en 1991. Cela doit rester gravé dans ta mémoire, comme le reste de ta carrière... Pas vraiment, mais dans celles de mes parents, c’est une certitude. Ils ont tout gardé, mes trophées, mes coupures de presse. L’autre fois, je les ai feuilletées. C’était marrant, même si j’avoue ne pas être du tout nostalgique. Concernant ma carrière, s’il y a eu des moments forts, le temps et, surtout, la suite des événements ont un peu effacé ces instants de joie et d’allégresse... On te sent un peu amer... C’est juste un constat. Tout le monde sait que je n’étais pas un boute-en-train, ni un gros fêtard. Toute ma carrière, je me suis concentré uniquement sur mon métier et cela m’a joué des tours. Je n’ai jamais vraiment eu la volonté de me créer un réseau d’influence. Or, force est de constater que c’est décisif dans le monde actuel. Pourquoi ? C’est dans les soirées que tout se passe ? C’est toi qui le dit (sourire). Moi, je dis juste que tu es forcément un peu exclu, quand tu ne participes pas systématiquement à certaines fêtes de « famille ». Et cela peut avoir des conséquences auxquelles tu ne t’attends pas. C’est ce que tu as ressenti ? Je ne veux pas m’épancher là-dessus. Le tennis reste la passion de ma vie, il m’a tout donné. Quand Charles et son équipe m’ont offert une nouvelle chance ici, je me suis dit qu’il y avait encore des personnes qui n’attachaient pas d’importance aux étiquettes qu’on vous colle. C’est vraiment réconfortant. Il ne s’agit pas de se lamenter, j’ai encore de vraies envies. Et, lorsque je suis dans de bonnes conditions de travail, je sais être performant, attentif et précis. C’est vrai que tu as l’air en forme ! Je vais bien, oui. Comme je l’ai dit, je me sens bien chez ISP. L’âge aidant, on apprend aussi à prendre du recul. Quand je viens ici le matin sous le soleil pour faire mon métier avec des jeunes, je ne traîne pas les pieds. De toute façon, j’ai besoin de travailler et d’échanger. Si on fait ce métier sans une réelle motivation, on va droit dans le mur. Être sur le court en permanence, j’imagine que ça doit aussi être pesant, non ? Ce n’est pas toujours simple, mais c’est là où tout se passe. Évidemment, dans un monde idéal, j’aimerais avoir des missions d’encadrement plus larges. Mais bon, j’ai encore le temps, je n’ai que 47 ans (rires). Il paraît que tu joues encore ? Oui, je fais encore de la compétition, quelques tournois pour garder la forme. Je joue 1/6, à peu près, mais, dans les bons jours, si ça rigole, mon adversaire passe un mauvais quart d’heure (rires). A l’inverse, si je fais une « contre », ça ne va pas m’empêcher de dormir !
sbdesign.pro
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dossier • que sont-ils devenus ?
Nathalie Herreman
Il y avait plus de camaraderie à mon époque...
Nathalie Herreman a été une témoin privilégiée d’une période dorée pour le tennis féminin : les années 80-90. Martina Navratilova, Chris Evert, Steffi Graf, Monica Seles... Elle les a toutes jouées. Aujourd’hui, si elle s’est un peu éloignée de l’actualité, elle continue à tâter ici ou là de la petite balle jaune... Quel rapport tu as avec le tennis, à l’heure actuelle ? J’ai toujours gardé contact, tant avec le tennis en lui-même, qu’avec mes copines du circuit, Sophie Amiach, Karine Quentrec, Sybille Fleurian, Corinne Vanier... On essaie d’ailleurs de se voir régulièrement ! Pam Shriver habite également pas loin de chez moi, donc on se retrouve de temps en temps. En 2013, on avait fait quelques entraînements de double ensemble, parce qu’elle préparait Wimbledon Senior avec Martina Navratilova, à l’époque. D’une manière générale, je joue toujours régulièrement, surtout dans des ligues de double, parfois en simple, majoritairement du côté de Los Angeles. Si tu devais retenir un souvenir marquant de ta carrière ? Le jour où j’ai battu Jennifer Capriati en huitièmes de finale du tournoi de Miami, en 1990. Elle venait de jouer et de gagner son premier tournoi WTA la semaine d’avant et j’avais mis fin à sa série de victoires. Un moment plutôt sympa ! Comme beaucoup, tu t’es exilée aux EtatsUnis depuis la fin de ta carrière. Qu’est-ce que tu fais, aujourd’hui ? Pour l’instant, je me consacre principalement à ma famille, mais je donne toujours quelques leçons de tennis privées, après avoir travaillé dans un grand club de Los Angeles pendant quelques années (NDLR : le Riviera Tennis Club). Je suis aux USA depuis 1997, mais l’explication est plutôt simple : mon mari est Américain. J’ai donc quitté la France pour le rejoindre en Californie.
Séverine Beltrame
Et un regret ? Oh, j’en ai quelques uns (rires) ! Sans doute de ne pas avoir réussi à être plus constante dans mes résultats. J’ai trop souvent joué en dents de scie ! Et puis, j’ai toujours un petit regret quand je repense à la fin de ma saison 1986. A l’époque, je jouais le meilleur tennis de ma carrière. Malheureusement, je me suis blessée au poignet lors d’un match à Zurich contre Zina Garrison. Du coup, j’ai raté les deux derniers tournois de l’année et j’ai été coupée dans mon élan.C’est dommage...
Tu gardes des souvenirs de ton titre à Pérouse ? Oui, bien sûr ! C’était ma première victoire en Grand Prix. Je me souviens que les matches se déroulaient en fin d’après-midi à cause de la chaleur. C’était parfait pour moi qui n’étais pas du matin (rires) ! J’ai toujours aimé jouer en Italie, où j’étais assez appréciée du public. Tu suis encore l’actualité du tennis ? Non, pas vraiment. Je regarde quelques matches à la télé lors des Grands Chelems. Je suis aussi un peu la Fed Cup – j’étais d’ailleurs présente à Paris, à Coubertin, pour encourager les filles face à la Suisse, en février. Et je vais aller les soutenir de même face aux Américaines, à St Louis. C’est un peu tout... Il faut dire que j’ai beaucoup aimé la période durant laquelle j’ai joué. Il y avait bien plus de styles de jeu différents, donc plus de matches intéressants à regarder. Et, sans doute, plus de camaraderie entre les joueuses. Le tennis féminin français vit une crise depuis quelques années. Les filles désertent les courts... Tu as une explication ? Il faut peut-être retrouver une atmosphère de club qui a un peu disparu. Faire en sorte que les jeunes filles puissent rester au club le week-end et après l’école, s’y faire des amies et, surtout, s’amuser ensemble sur le court. Le tennis est aujourd’hui en concurrence avec d’autres sports, plus accessibles aux filles, où elles bénéficient peut-être de cette ambiance que nous ne leur proposons plus dans nos clubs.
J’avais déjà eu une vie avant de me lancer sur le circuit
Elle a rejoint le club des retraitées il y a peu. C’était lors de Roland Garros, en 2013, où elle avait annoncé la fin de sa carrière. Séverine Beltrame n’a pas perdu son temps depuis : à peine après avoir rangé ses raquettes, elle s’investissait dans différents projets... liés au tennis, évidemment. Un sport qu’elle qualifie d’un mot : addictif. Quand on regarde ta carrière, on se rend compte que tu as démarré plutôt tard... En effet, j’ai un parcours assez particulier si on le compare à la filière normale. En fait, j’ai tout simplement eu une vie avant de me lancer sur le circuit. C’est peut-être pour cela que j’ai eu du mal à arrêter (rires) ! Et, quand je me suis lancée, cela s’est fait presque par hasard... Rien n’a vraiment été programmé. Je jouais à un bon niveau sans réellement me projeter. Et puis, tout s’est emballé... C’est-à-dire ? En fait, je participais à un ITF, à Marseille, en 2006. Je me souviens qu’en y allant, on avait été pris dans un bouchon incroyable... J’avais dû sortir de la voiture ma raquette à la main pour arriver à l’heure. Ce coup de chaleur a tout changé. Je dirais même qu’il a été le point de départ de tout le reste. Après avoir perdu en finale, je suis partie faire les qualifications de Wimbledon. J’étais sur un nuage, j’ai traversé le tableau... Traversé le tableau pour aller encore plus haut... En quarts de finale, oui. C’est l’exploit de ma carrière. En y repensant, j’ai encore des frissons. Je sors quand même Patty Schnyder, qui était 10ème mondiale à l’époque, et trois têtes de série d’affilée (NDLR : dont Gisela Dulko, 31ème, et Ay
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Sugiyama, 21ème), avant de perdre contre Justine Henin... ce n’est pas rien ! Et après ? Le contre-coup. Je n’étais pas prête à digérer tout cela, c’était arrivé beaucoup trop vite. J’ai donc vécu une période difficile, avec quelques blessures qui n’ont rien arrangé. Je me souviens avoir contracté un virus à l’Alpe d’Huez, lors d’une préparation nationale conjointe avec l’équipe de Coupe Davis. J’ai été KO pendant très, très longtemps. Mais, à force de travail, je suis parvenue à m’accrocher et j’ai été récompensée en atteignant les huitièmes de finale à l’US Open. Là encore, j’ai été gâtée puisque j’ai affronté Serena Williams. Autant dire que mon bras tremblait dès l’échauffement (rires) ! Cette carrière bien remplie, elle te laisse quand même quelques regrets ? Oui et non. Ce que je sais, c’est que le tennis est un sport addictif et qu’il est difficile de le lâcher, de ne pas y penser. C’est pour cela que tu as décidé de continuer dans cette voie en devenant directrice du haut-niveau féminin au Montpellier ASPTT Tennis ? Oui, je veux partager mon expérience et tenter
de rendre au tennis ce qu’il m’a donné. Mon rôle de directrice sportive me convient bien, pour l’instant, comme celui de co-directrice du tournoi 10 000$ du Cap d’Agde, que l’on vient de monter. En même temps, je suis tout juste retraitée, donc c’est difficile de faire des plans ou de tirer des conclusions. Quoi qu’il en soit, je suis motivée et je ne vais rien lâcher. Si tu devais retenir un moment fort de ces années sur le circuit, ce serait forcément Wimbledon... Oui et non, car mes matches en Fed Cup sont au-dessus de tout. J’ai toujours aimé partager... L’atmosphère de l’équipe de France restera « le » truc un peu particulier pour moi... La Fed Cup, très bien, mais j’imagine que tu profites quand même de ton statut de « last eight » (NDLR : le Last 8 Club de Wimbledon regroupe ceux qui ont atteint les quarts de finale du tournoi et leur octroie un certain nombre de privilèges) ! Bien sûr ! Evidemment, c’est juste mythique, unique et inimaginable ! Un truc de dingue quand je repense à mes débuts sur le circuit, en 2002. Savoir que je peux me rendre chaque année dans le temple du tennis, c’est un sacré privilège.
dossier • que sont-ils devenus ?
Jean-Philippe Fleurian Le tennis, c’est un peu comme le caviar ! Comme beaucoup, Jean-Philippe Fleurian a choisi de mettre sa passion, le tennis, au cœur de sa reconversion. Ce joueur, qui avait atteint la 37ème place mondiale au cours de sa carrière, mais également joué deux finales sur le circuit, s’est ainsi attaqué à la base du tennis – les premiers pas de l’enfant –, mais aussi au haut-niveau, jouant sur tous les tableaux. Explications. Où en es-tu actuellement et que fais-tu ? Mon amour pour le soleil et le tennis m’a fait m’installer en Floride, où je réside depuis plus de 15 ans maintenant. Avec ma femme, l’ancienne joueuse Sybille Niox-Château, nous avons lancé en 2001 les sociétés Le Petit Tennis et Le Petit Sport (NDLR : plus d’infos sur www. lepetitsport.com) qui sont des marques proposant des équipements sportifs et éducatifs adaptés à la jeune enfance. Ces équipements sont liés à des méthodes basées sur des histoires originales et des images, méthodes qui sont devenues des références dans certains pays et sont utilisées par plusieurs fédérations de tennis pour leurs premières étapes du développement de l’enfant. En parallèle de cette activité, je suis aussi coordinateur de la commission des athlètes pour la Fédération Internationale de Tennis. Je travaille donc sur le haut-niveau avec l’ATP, la WTA et le CIO. J’adore ces deux rôles qui sont de vraies passions, avec, d’un côté, le travail sur le développement des enfants et, de l’autre, l’amélioration des conditions qui entourent les athlètes professionnels. Sur ce dernier point, les choses ont bien évolué depuis les années 90. Tu aurais aimé être un joueur du circuit à l’heure actuelle ? Toutes les périodes sont sympas, mais j’estime avoir eu beaucoup de chance avec la mienne... J’ai pu vivre la mutation entre deux époques du circuit professionnel,
TOP 5 1
lorsque Mats Wilander et d’autres joueurs ont œuvré pour l’unification du circuit (NDLR : en 1990, l’ATP devient seul organisateur du circuit professionnel masculin). Une évolution énorme. Un an avant la mutation, je jouais 12 tournois par an. L’année d’après, je suis passé à 33 tournois sur ce nouveau circuit. Les joueurs étaient « enfin » devenus professionnels. Mais, quand j’écoute un ami comme Pierre Barthes, par exemple, me parler de son époque, je trouve cela également extraordinaire. Quant à aujourd’hui, c’est encore différent. Le tennis est devenu plus physique du fait de l’apparition des cordes en polyester qui oblige tous les joueurs à être de véritables Hercule. Tu parles d’ « Hercule » et, en même temps, on a l’impression que ce sport perd un peu de son aura en Europe, actuellement. Toi qui a aussi un regard par la base avec ton implication dans Le Petit Tennis, tu es d’accord avec ce jugement ? Comment analyses-tu la situation ? Le tennis est un sport majeur en Europe, mais les nouveaux sports verts, dits « nature », ont grignoté des parts de marché, car ils sont mieux adaptés au mode de vie et aux contraintes temporelles du monde moderne. Aux Etats-Unis, le tennis se situe depuis bien des années entre la 20ème et la 25ème place au classement des sports… ce qui me fait enrager à chaque fois que je vois ces statistiques ! Et, surtout,
lorsque je constate que le bowling et les fléchettes sont devant nous (rires). Comme la Formule 1, le tennis ne peut pas grandir en nombre de tournois sous sa forme présente. Chaque épreuve reste dépendante, pour sa réussite, de la participation d’au moins l’un des quatre meilleurs joueurs du monde. Et ces derniers ne peuvent pas jouer plus que ce qu’ils font déjà aujourd’hui. Nous sommes donc logiquement figés dans ce format. En même temps, c’est aussi ce qui nous permet de conserver une image très élitiste. Le tennis, c’est un peu comme le caviar (rires) ! Que faut-il te souhaiter pour cette deuxième carrière déjà bien entamée ? J’ai toujours travaillé jusqu’ici en respectant des valeurs et qualités essentielles comme le travail, la rigueur, la persévérance et le respect. Alors, souhaitez-moi simplement de continuer à les promouvoir afin de les transmettre aux enfants dès le plus jeune âge dans leur éducation sportive. Ces valeurs, j’ai réussi à les intégrer dans les histoires de ma série de livres (NDLR : « Les Voyages Extraordinaires » – Le Petit Tennis/Le Petit Sport) que j’ai écrits pour les petits et les parents dans ce but précis. Mais j’espère aussi persévérer dans mon travail auprès des jeunes athlètes pour mieux les préparer et les protéger dans leur carrière professionnelle et leur aprèscarrière (NDLR : plus d’infos sur www. gptcatennis.us).
ILS ONT REUSSI DANS LE TENNIS
Voici le top 5 des reconversions les plus réussies dans le monde du tennis sur des critères objectifs, mais également subjectifs...
Jean-François Caujolle
Directeur de l’Open 13, du tournoi de Nice, mais aussi, un temps, de celui de Bercy ou de Bruxelles, chez les Dames, Jeff est devenu un label de qualité pour organiser un événement tennis.
2
Gilles Moretton
Véritable homme de marketing sportif, Gilles Moretton a presque inventé le tournoi ATP comme support de relations publiques à Lyon avec son GPTL de 1987 à 2009. Aujourd’hui, il est Président de l’ASVEL, mais aussi de TLM (télévision locale de Lyon).
3
Guy Forget
Après une carrière réussie, et un capitanat en Coupe Davis couronné par une victoire en Australie en 2001, Guy Forget a pris du galon quand il a quitté les terrains, puisqu’il est aujourd’hui le directeur du BNP Paribas Masters de Bercy.
4
Patrice Dominguez
Auteur, ancien DTN, consultant médias, Directeur du tournoi de Montpellier, Patrice Dominguez a su se rendre indispensable. Son amour du tennis en fait aussi un historien de la petite balle jaune.
5
Julien Boutter
Moins visible que les quatre premiers du classement, Julien Boutter est un homme proche de ses racines. Il l’a prouvé en faisant du Moselle Open un moment fort du calendrier tennistique. Il est aussi un consultant apprécié sur les chaînes du groupe Canal Plus.
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CAHIER test chaussures les
modèles testés Adidas Adipower Barricade 8
Asics Asics Gel Resolution 5
Artengo TS900 2014
Babolat
Comme chaque année, GrandChelem a effectué son grand test chaussures. C’est la sixième fois depuis la naissance de votre magazine que nous passons au crible les modèles du marché. Pour 2014, nous avons décidé de nous concentrer uniquement sur les chaussures hommes. Notre processus de tests a été modifié pour être encore plus performant. Deux groupes de testeurs ont été constitués en amont de la journée traditionnelle chez notre académie partenaire, ISP, à Sophia Antipolis. Un groupe était issu de l’académie, un autre a été formé au TC Pont-Evêque, en Isère. Ce process a permis d’avoir un retour produit sur une période plus longue avec des chaussures testées pas moins de 15 heures dans des conditions différentes en termes de surfaces et de niveaux de jeu. Puis, le mardi 17 mars, la Rédaction s’est rendue chez ISP pour finaliser le tout et rassembler les avis. Dans la foulée, toutes les chaussures ont été transmises aux mains expertes de notre podologue.
lYDIe ChOssOn, nOTre PODOlOgUe-PÉDICUre repond à nos questions Podologue-pédicure depuis 13 ans, Lydie Chosson s’est spécialisée dans la podologie du sport. Au service des joueurs de l’oL pendant 2 ans (2000-2002), elle exerce désormais dans son cabinet à l’Arbresle (69).
Propulse 4 Allcourt
Cela fait maintenant trois ans que vous participez à ces tests chaussures. Quelle analyse faites-vous de l’évolution technique des modèles testés ? Je trouve que tout évolue dans le bon sens. Il n’y a plus de mauvaises chaussures... je veux dire, des chaussures dangereuses. Et cela n’a pas toujours été le cas ! C’est un point important que je voulais souligner. Tous les équipementiers ont su faire évoluer leurs processus de fabrication dans le bon sens. Le pied est très sollicité dans le tennis et les risques de blessures ou de traumatismes sont importants. La chaussure est donc un élément essentiel pour éviter les accidents, assurer un maintien optimisé, le tout avec un confort minimum.
Head Sprint Pro
K-Swiss Big Shot II
Lotto Ultra Raptor 4 Speed
New Balance MC996WS
Pour ce test 2014, que retenez-vous en particulier ? Le fait que je n’ai plus à répéter que le système Air Max peut être traumatisant,
Nike Lunar Ballistec Zoom Vapor 9.5 Tour
Prince Warrior
Yonex SHT Pro
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2014
puisque les deux chaussures Nike n’utilisent plus cette technologie (rires) ! Plus sérieusement, je remarque que certaines marques ont su se remettre en cause et que celles qui arrivent sur le marché sont déjà dans le coup. Vous insistez toujours sur la languette... Pourquoi ? La languette est essentielle dans le maintien du pied. C’est un élément important et je suis d’ailleurs encore surprise que certaines marques fassent de petites économies dans leur conception. Ce n’est pas logique ! Si cela peut se comprendre pour la semelle intérieure que l’utilisateur peut changer pour une semelle plus performante et adaptée – pas mal de marques sont spécialisées dans ce secteur –, ce n’est pas possible pour la languette. Les marques devraient donc toujours proposer le maximum d’efficacité.
Un petit mot sur les petits nouveaux, New Balance... Dans le running, New Balance est connu pour la qualité de ses produits. Avec une spécificité unique : la marque propose des chaussures à plusieurs tailles de largeur de pied. Je sais qu’il y a, chez New Balance, l’envie d’adapter la chose au tennis. Son arrivée sur le marché est une très bonne nouvelle. Cela va le dynamiser et bousculer un peu la hiérarchie.
Les 5 phases du test de la structure de la chaussure 1) VÉrIFICaTIOn
DU MaTelassage eT De la langUeTTe « Je commence par vérifier manuellement si le matelassage est bien rembouré et si les coutures intérieures sont fines et soignées. Ensuite j’évalue le système pour maintenir la languette de protection. »
2) TesT De l’essOrage
« Comme son nom l’indique, je fais subir à la chaussure des torsions latérales comme lorsque l’on essore une serviette. Ce test permet d’évaluer la solidité de la chaussure mais aussi l’efficacité de son système de torsion. »
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3) TesT DU CaMBrIOn
« Le cambrion est une pièce solide qui rallie semelle avant et talon. C’est un élément essentiel. La chaussure de tennis ne doit pas se plier en son milieu mais à l’avant car un joueur se déplace avec une impulsion sur la pointe des pieds. J’applique donc mes mains sur le talon et sur la pointe et j’exerce une pression pour voir où la chaussure se plie. »
4) VÉrIFICaTIOn
DU MarQUage DU seMelage « Le semelage d’une chaussure de tennis doit être adhérent tout en permettant de glisser en toute sécurité. Je vérifi e donc les striures, les zones d’accroche et la cohérence du dessin du semelage. »
5) TesT De la
seMelle D’UsUre « Un ponçage de quelques secondes avec mon touret et ma mini-ponceuse m’aide à vérifi er la qualité des matériaux utilisés pour la semelle d’usure. »
CAHIER • TEST chaussures 2014
New Balance débarque... et ça va faire mal ! « Souple, confortable, agréable. » C’est par ces quelques mots qu’Olivier Delaitre explique les sensations qu’il a ressenties en testant la MC996WS. Un avis d’expert d’autant plus flatteur que le vainqueur de la Coupe Davis 1991 rajoute, avec une pointe de malice : « J’ai connu d’autres marques dont les premiers modèles « performance » étaient plutôt catastrophiques. » Pour Mathieu Avice, pensionnaire de l’académie ISP, c’est aussi une belle découverte. « Je connaissais la marque dans le sportswear, mais pas dans le tennis. C’est une très belle surprise. Tout de suite, je me suis senti à l’aise, les chaussures sont très légères et ras du sol, ce qui m’a très vite plu. » New Balance a donc réussi son entrée, même s’il reste encore des points à améliorer, comme le fait remarquer notre podologue.
L’équipementier américain New Balance fait son entrée par la grande porte dans le tennis, avec Milos Raonic comme ambassadeur et une chaussure déjà performante comme l’ont confirmé nos tests.
« New Balance a développé ses premières chaussures de tennis dans les années 1960. A l’époque, déjà, certains joueurs de premier plan, comme l’Australien Roy Emerson, les avaient adoptées. La stratégie de communication globale de la marque se basait alors sur le « endorsed by no one » (« endossée par personne ») : New Balance préférait investir dans la recherche et le développement de ses produits plutôt que de payer des joueurs pour faire sa promotion. Depuis
cette période, la marque a continué à développer des gammes de chaussures de tennis aux Etats-Unis, mais sans joueur ambassadeur pour communiquer dessus », explique Claire Boulanger, la responsable marketing. Un rappel bien utile pour ceux qui pensent que New Balance ne possède pas d’ADN tennis, même si sa réputation s’est bâtie notamment dans le running, où elle demeure une référence. C’est ce même objectif que vise New Balance dans le tennis. « L’ambition de New Balance est de devenir l’une des premières marques d’équipements sportifs sur le plan mondial. Pour y parvenir, New Balance investit fortement sur le sport performance. Devenir un acteur majeur sur le marché du tennis est une de nos priorités. Alors en faisant de Milos Raonic l’ambassadeur de la marque dès 2013, nous affirmons notre ambition de rejoindre les leaders sur ce secteur dans les prochaines années. Le modèle NB 996, qui est celui porté par le Canadien, confirme cette vision. C’est une chaussure qui allie performance et légèreté, avec des technologies issues du running, comme le Revlite. D’ailleurs, ce modèle sera décliné en quatre éditions limitées pour chacun des quatre tournois du Grand Chelem », conclut Claire Boulanger.
Une distribution 100% spécialistes
Pour une marque experte, il fallait un réseau d’experts. New Balance a ainsi fait le choix du réseau des spécialistes tennis, comme l’explique Stéphane George, le Directeur de la marque en France : « New Balance a été très bien accueillie dans le tennis. Elle possède une vraie cote de sympathie et tout le monde a compris que la marque était assez puissante pour venir marcher sur les plates-bandes des leaders du secteur. De plus, elle remplit un petit vide, car à l’inverse de certains concurrents, on a misé sur la proximité, le service et le dialogue avec nos clients. » Une stratégie qui devrait séduire un nombre conséquent de spécialistes. New Balance semble bien partie pour bousculer la hiérarchie... et personne ne s’en plaindra, vu la qualité des produits proposés !
Bientôt des tailles de largeur ?
Sur le marché du running, New Balance est la seule marque à proposer des chaussures avec des tailles de largeur pour les différentes formes de pieds. Selon nos informations, cela pourrait être très vite décliné sur la gamme des chaussures de tennis. Là encore, ce serait un point très positif pour les joueurs.
Un modèle pour chaque tournoi du Grand Chelem
A l’instar des leaders du marché, New Balance a décidé de lancer un modèle pour chaque tournoi du Grand Chelem dès sa première année dans le tennis performance. A chaque fois, la déclinaison aura un look 100% tourné vers le tournoi en question, avec un clin d’œil sur la ville ou le pays qui l’accueille. Logiquement, on verra donc la Tour Eiffel, sur le modèle ci-dessous spécial Roland Garros.
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CAHIER • TEST chaussures 2014
chaussures
hommes
Adidas Adipower Barricade 8 Poids : 448g PRIX : 125 EUROS
Artengo TS900 2014 Poids : 415G PRIX : 69,95 EUROS
note : 13,5/20
note : 14,5/20
La Barricade a maigri, c’était indispensable. Du coup, elle change de cap, en gardant ses qualités premières, c’est-à-dire un maintien important et une stabilité, surtout au niveau du talon, plutôt omniprésente. Un peu trop, même ? La nouvelle Barricade évolue malgré tout dans le bon sens, même s’il reste encore des points à travailler.
La tige arrière inclinée vers l’avant n’inspire pas confiance à notre podologue. Elle pourrait entraîner une véritable gêne sur la durée. De plus, Lydie déplore un manque de qualité sur certaines coutures et plusieurs collages. En revanche, elle conseille ce modèle pour des joueurs corpulents, qui cherchent de la robustesse plus qu’un chausson hyper confortable.
Nouveaux coloris, nouveau look et un chausson intérieur qui a convaincu nos testeurs. La TS900 a été jugée très accueillante, avec un maintien optimal, bien plus abouti que par le passé. Enfin, et ce n’est pas anodin, les testeurs ont souligné son rapport qualité/prix imbattable.
Asics Gel Resolution 5 Poids : 439G PRIX : 130 EUROS
Babolat Propulse 4 All court Poids : 466g PRIX : 130 EUROS
note : 16,5/20
note : 15/20
Le confort et la légèreté sont une marque de fabrique d’Asics. La Gel Resolution 5 ne déroge pas à cette règle. Sa réactivité est toujours aussi intéressante, ce qui en fait une chaussure de haut niveau pour le haut-niveau. Seul petit bémol : la durabilité qui pourrait être meilleure sur surface dure.
Dans tous les critères retenus par notre podologue, l’Asics répond présente. Lydie Chosson souligne le souci du détail et la qualité du matelassage, avec une languette parfaite. Seul le dessin de la semelle pourrait être remis un peu en cause avec ses trois points d’accroche pas forcément utiles.
On ne change pas une équipe qui gagne. La version 2014 de la Propulse 4 n’est pas différente de celle de 2013 qui avait déjà séduit nos testeurs pour son maintien. Reste son poids, toujours trop important et qui peut gêner certaines catégories de joueurs. On imagine que le nouveau modèle prévu en 2015 corrigera le tir.
Head Sprint Pro Poids : 426g PRIX : 120 EUROS
K-Swiss Big Shot 2 Poids : 408g PRIX : 120 EUROS
note : 14/20
note : 15/20
Il fallait une petite révolution chez Head, et elle a lieu avec ce modèle plus abouti que les précédents, tant au niveau de la structure globale, que des matériaux et des renforts. Notez qu’après plusieurs heures d’utilisation, le chausson a tendance à s’élargir, notamment au niveau de l’avant pied.
Si le dynamisme de la Head a convaincu notre podologue, certains défauts restent à corriger. La languette, par exemple, qui se déplace trop, ce qui peut engendrer des soucis au niveau du maintien. La structure de la semelle pourrait également être plus optimisée pour permettre à la voûte plantaire de travailler davantage.
PRIX : 130 EUROS
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Rien de neuf pour la Big Shot 2 ! Comme en 2013, la K-Swiss est une bonne chaussure, confortable, résistante et performante, le tout avec des matériaux de bonne facture.
note : 14,5/20
note : 14/20 Il faut « casser » la Raptor pour qu’elle parvienne à épouser votre pied. Ainsi devientelle, après ce moment, beaucoup plus souple, moins rude et donc plus confortable. Sa semelle garantit une très bonne accroche et la sensation de sécurité est bien présente. La Lotto allie confort et réactivité, deux critères essentiels pour une très bonne chaussure.
Semelle increvable, matelassage douillet... Notre podologue, qui avait aimé la Propulse en 2013, n’a pas changé d’avis. Elle souligne également la qualité de la semelle intérieure, ce qui n’est pas le cas de tous les modèles de ces tests.
New Balance MC996WS Poids : 382g PRIX : 100 EUROS
Lotto Ultra Raptor 4 Speed Poids : 435G
Le modèle étant identique à l’an dernier, seulement revu en termes de coloris, les testeurs ont apprécié la Big Shot 2 comme ils l’avaient fait en 2013 pour son confort global. Ils confirment que K-Swiss reste un label de qualité avec ses spécificités, notamment pour les joueurs à pied large.
Artengo ne cesse de progresser ! Notre podologue a notamment souligné la qualité de la languette, très bien finie. Elle est, en revanche, moins convaincue par la manière dont la chaussure remonte très haut, au niveau du tendon d’Achille. De quoi engendrer des perturbations chez certains joueurs.
Ce modèle présente un bon emboîtement au niveau du talon – c’est un excellent point. Cependant, il manque un peu de matelassage pour un confort encore plus optimal. Avec le système d’amorti made in Lotto, il peut y avoir une impression d’écrasement. Reste que l’Ultra Raptor de Lotto est une vraie valeur sûre.
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Très légère, proche du sol, dynamique... la New Balance a marqué les esprits. Nos testeurs l’ont tout de suite appréciée pour son couple confortsouplesse. Pour être encore plus performante, la chaussure de Milos Raonic devra juste progresser en amorti.
Notre podologue connaît bien la marque pour ses modèles de running. L’ensemble est jugé satisfaisant, notamment au niveau des réglages et, surtout, des coutures intérieures. Cependant, la semelle extérieure pourrait être plus épaisse pour obtenir un meilleur amorti, notamment sur les grandes courses et les reprises d’appuis.
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CAHIER • TEST chaussures 2014
chaussures
hommes Nike Zoom Vapor 9.5 Tour Poids : 403g PRIX : 130 EUROS
Nike Lunar Ballistec Poids : 398G
PRIX : 160 EUROS
note : 15,25/20
note : 14,75/20 Le chausson intérieur est irréprochable. La Lunar Ballistec en devient plus que confortable, tout en gardant un maintien maximum. On pourra lui reprocher un manque de respirabilité dû aux matériaux utilisés. Côté look, on aime ou on n’aime pas... mais nos testeurs, eux, ont plutôt apprécié !
C’est l’un des hits du marché et cela se comprend. L’ensemble de notre team a apprécié son confort, son dynamisme en jeu, et la qualité du haut du pied grâce au nouveau système de laçage. La chaussure de Roger Federer fait donc partie des meilleurs modèles testés. Nike a réussi son pari : la Vapor satisfera tous les joueurs cherchant la performance.
C’est le seul modèle dont la languette ne présente aucune couture intérieure. Notre podologue a d’ailleurs souligné la qualité globale de la Lunar, tout en étant satisfaite de voir que ce modèle n’utilise plus le système Air Max, qu’elle a toujours décrié. La chaussure en profite largement et son amorti est donc plus performant.
Prince Warrior Poids : 476g PRIX : 119,99 EUROS
Yonex SHT Pro Poids : 422g PRIX : 129 EUROS
note : 13,/20
note : 13,5/20
Même si la marque est difficile à trouver en magasin, la Prince a fait de réels progrès et la T24 est très sécurisante. Reste ce souci de semelle avec une bille amortissante qui peut gêner, à la longue, la plante du pied. Sur la durée, on aimerait aussi voir comment évolue le système de laçage.
Ce n’est pas une mauvaise chaussure, mais elle est à conseiller avant tout aux pieds larges. Si les matériaux intérieurs se sont améliorés, la semelle un peu rigide pourra donner une impression de rudesse, notamment sur l’arrière du pied.
C’est la première fois que nous testions la marque japonaise dont l’ambassadeur est Stanislas Wawrinka. La chaussure a plu pour son extrême stabilité chez certains. D’autres l’ont néanmoins trouvée trop raide, donc pas assez confortable. La SHT Pro ne fait pas l’unanimité mais reste un modèle à retenir.
Si la Vapor possède de vraies qualités en termes de semelage et une languette confortable, notre podologue a souligné un souci de maintien du tendon, la chaussure ne tenant pas assez fermement le talon. Ce modèle, qui privilégie le confort, manque ainsi un peu de fermeté.
Notre podologue, qui découvrait la marque, n’a pas été emballée... En effet, si les réglages sont satisfaisants, la chaussure a été jugée trop rigide. Le semelage est de bonne facture, mais le chausson intérieur pourrait être plus confortable, tout comme la languette vraiment trop fine.
L’AVIS DE NOS JOUEURS-TESTEURS, CLASSÉS 15 À -15.
Le poids des chaussures s’entend pour une taille 44,5.
L’AVIS DE NOTRE PODOLOGUE AGRÉÉE.
CHAUSSURES hommes
Maintien DYNAMISME CONFORT ADHERENCE ESTHETIQUE NOTE testeurs MATERIAUX MATELASSAGE
REGLAGES LANGUETTE
SEMELAGE NOTE NOTE GLOBALE
podolo. Adidas Adipower Barricade 8
2,5
2,5
3
3
2,5
13,5
3
2,5
3
3
2,5
13,5
13,5
Artengo TS900 2014
3
3,5
3,5
3
2,5
15,5
3
2,5
3
3
2
13,5
14,5
Asics Gel Resolution 5
3,5
4
3,5
4
3
18
3
3,5
3
3
2,5
15
16,5
Babolat Propulse 4 All court
3
3
3
3
4
16
3
2
3
3
3
14
15
Head Sprint Pro
3
2,5
3
2,5
3
14
3
2,5
2,5
3
3
14
14
K-Swiss Big Shot 2
3
3,5
3
3,5
3
16
3
2,5
3
2,5
3
14
15
Lotto Ultra Raptor 4 Speed
3
2,5
3
2,5
3
14
2,5
3
2,5
3
3
14
14
New Balance MC996WS
3
3
3,5
2,5
3
15
3
3
3
2,5
2,5
14
14,5
3,5
3,5
3
3
3
16
3
2
3
2,5
3
13,5
14,75
3
3
2,5
4
3,5
16
2
3
3
3
3,5
14,5
15,25
Prince Warrior
2,5
3
2,5
3
2,5
13,5
2
2,5
3
2,5
2,5
12,5
13
Yonex SHT Pro
2,5
2
3,5
2
3,5
13,5
2,5
2,5
2,5
3
3
13,5
13,5
Nike Lunar Ballistec Nike Zoom Vapor 9.5 Tour
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GRANDCHELEM - magazine d’informations GRATUIT sur le tennis - bimestriel - MARS-avril 2014
CAHIER • TEST chaussures 2014
Simon Breinnes La Sprint Pro est un nouveau départ pour Head dans le marché de la chaussure ! C’est au siège européen de la marque Head, à Bregenz, en Autriche, que nous avons pris le temps de rencontrer le chef de produit international chaussures, l’homme qui a conceptualisé la Sprint Pro. Interview.
Head n’était pas trop reconnu pour son savoir-faire en matière de chaussures de tennis. Avec la Sprint Pro, ce n’est plus le cas. Vous pouvez nous expliquer ce revirement ? Par rapport à tout ce que nous avons fait par le passé, par rapport aux modèles des précédentes saisons, c’est effectivement un nouveau départ pour Head. On a quasiment tout mis au placard et on a décidé de repartir de zéro. Nous avons réalisé que nous n’étions pas assez compétitifs, en comparaison des grosses marques du secteur. Nous nous sommes donc dits que nous avions besoin d’un nouveau souffle, de recommencer quelque chose pour franchir un palier. Pour réussir ce pari, vous avez pu vous appuyer sur un team de joueurs plutôt performant... Effectivement, nous avons travaillé en étroite collaboration avec notre département dédié aux joueurs professionnels pour en impliquer quelques uns très tôt dans le processus de développement de la chaussure. Combien de temps avez-vous travaillé sur ce projet ? De la première idée à la réalisation finale, cela a pris deux ans. C’est vraiment le minimum pour une chaussure de qualité. Des tests ont-ils été effectués auprès des amateurs ? Oui, nous avons mené des tests dans nos académies, aux Etats-Unis ou en Espagne, par exemple. Nous avons comparé les résultats des tests entre les pros et les joueurs de tennis de bon niveau et nous avons conclu que tout allait dans la même direction. Cela nous a vraiment aidés et nous a fait gagner du temps. On s’est rendus compte que la Sprint Pro pouvait s’adapter aux deux pratiques et que nous n’avions pas besoin de renforts particuliers sur les chaussures pros. C’est donc un nouveau départ pour la marque Head dans ce secteur d’activité, un secteur particulièrement stratégique... Le marché de la chaussure dans le tennis est important, très important même, et il était essentiel que l’on se positionne correctement. Avec la Sprint Pro, c’est vraiment le cas. On est parvenus à ce résultat en repensant entièrement sa conception. On est presque partis d’une feuille blanche, je le répète, c’était un sacré challenge. Au final, nous avons une chaussure plutôt
basse et proche du sol. Le milieu du pied et la zone du talon ont été resserrés, ce qui donne une stabilité bien plus naturelle et renforcée. Le marché tend vers des chaussures plus confortables, mais moins durables. Vous y avez pensé lors de la conception de la Sprint Pro ? C’est une chose à laquelle nous avons réfléchi, oui : est-ce qu’on suit la tendance des chaussures de plus en plus légères ? On voit très bien, comme vous l’avez dit, qu’il y a beaucoup de chaussures très rapides, super légères, mais qui oublient la question de la durabilité. Nous, on savait avoir besoin de légèreté – c’est une force –, mais on voulait aussi trouver la bonne durabilité. Car cette dernière reste un critère essentiel chez le joueur de tennis. Tout est donc question d’équilibre entre légèreté, stabilité et durabilité. Et concernant les différentes surfaces ? Nous aurions besoin d’élargir la gamme, c’est clair, avec une chaussure pour la terre battue, une pour le dur et une pour le gazon. Mais, ceci dit, quand vous regardez des joueurs comme Nadal ou Djokovic se déplacer sur dur, vous voyez bien qu’ils glissent même sur cette surface. Nous avons donc conçu différentes zones sur la semelle de la chaussure qui permettent d’assurer les glissades, mais aussi les accélérations et les prises d’appui plus violentes. Certes, la chaussure est un peu rude, mais elle est aussi plus durable face à ce type de mouvements très éprouvants pour la semelle. De ce fait, nous sommes à présent compétitifs dans le domaine de la durabilité et de l’accroche de la chaussure, par rapport aux autres marques. Parlons un peu design : pourquoi le bleu et le rouge ? Nous avons combiné ces couleurs de façon à bien déterminer les différentes parties de la chaussure et mettre en valeur leurs caractéristiques : le devant est blanc, le milieu est bleu et le rouge sur le talon est là pour souligner la rapidité de la chaussure. Nous sommes sûrs qu’en 2014 nous serons les seuls à utiliser ce type de couleurs. Elles sautent aux yeux, on peut les voir de loin, c’est quelque chose de nouveau. On a besoin d’attirer l’attention sur la chaussure et ces couleurs y contribuent.
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Yaya, tu es notre Guest Star, mais, dans ce numéro, on a tenté de savoir ce qu’étaient devenus les champions et championnes d’hier. Toi, quand as-tu arrêté ta carrière ? En 2000, mais, en fait, tout est arrivé un peu avant sur un court de la Porte d’Auteuil... C’est-à-dire ? A l’époque, je m’entraînais souvent à Roland Garros avec le Russe Andreï Chesnokov. Ce jour-là, on avait fait une bonne séance et je l’avais emporté assez facilement, deux sets à rien. Mais Andreï n’aimait pas perdre (rires), il m’a un peu poussé à faire une manche supplémentaire. Elle m’a été fatale. Sur une balle courte, je me suis fait une méchante déchirure. Au cours de l’année qui a suivi, je n’ai jamais pu retrouver un physique performant. Il a donc fallu que je me résigne à stopper ma carrière de joueur professionnel. Qu’as-tu fait, à ce moment-là ? J’ai tout de suite enchaîné avec une formation pour obtenir mon diplôme de professeur. Puis, j’ai été appelé pour un projet privé en Alsace avec une joueuse qui voulait devenir professionnelle. Dès
Plus j’avançais dans le tableau, plus je sentais la pression augmenter, avec un bel engouement autour de mon parcours. Heureusement, je suis parvenu à garder mon calme... Ce calme t’a permis de triompher et d’établir un nouveau record... C’est vrai, j’ai écrit une page de l’histoire du tennis en remportant le tournoi en étant classé 493ème. Mais cette page a été, depuis, effacée par un certain Lleyton Hewitt (rires). La finale face à l’Américian Todd Nelson fut difficile,j’imagine... Lui aussi était une vraie surprise de cette édition du GPTL. Une grosse bataille en trois manches entre deux invités surprises, comme vous dites. En y repensant aujourd’hui, c’est vrai que j’ai un petit regret, même si je l’ai emporté. Lequel ? J’aurais vraiment aimé jouer contre Yannick Noah. Cela aurait été fantastique, dans une superbe ambiance, d’autant qu’il était tenant du titre. Je me suis toujours senti proche de Noah dans sa philosophie de jeu, je suis certain que je me serais transcendé.
On imagine que c’est aussi le cas au Sénégal... C’est clair, là-bas, c’est presque systématique. D’ailleurs, pouvoir développer le tennis dans mon pays, cela fait partie de mes rêves. Malheureusement, ce n’est pas encore possible aujourd’hui, c’est dommage. Quand on a commencé notre dossier, on s’est aperçu que peu d’ex-champions coupaient vraiment avec le tennis à la fin de leur carrière. Comment l’expliques-tu ? Le tennis est un sport trop prenant. Me concernant, il m’a presque tout donné et, ce, même si j’ai sacrifié une partie de ma vie pour lui. Je pense que c’est sûrement le cas de beaucoup de joueurs. C’est difficile de tout plaquer. Et puis, on a souvent envie de transmettre ce qu’on a appris dans une académie, dans un club ou ailleurs. C’est ce que tu fais tous les jours au TC Illberg... Cela fait partie de mon quotidien, en effet. Je m’efforce aussi de m’investir auprès d’un des mes fils, bien que je fasse attention à ne pas trop en faire, car je sais ce que cela peut avoir comme conséquences sur la vie de famille. Au final, avec le recul, je suis très
monsieur
Doumbia Yaya Doumbia. Vous vous rappelez certainement de ce Sénégalais atypique, longtemps connu pour avoir été le joueur le plus mal classé à avoir remporté un tournoi ATP. C’était au Grand Prix de Tennis de Lyon, en 1988... Les années ont passé, mais l’exploit reste intact. Tout comme le personnage, aujourd’hui investi en Alsace, au TC Illberg. Rencontre. Entretien réalisé par Laurent Trupiano
Je n’ai jamais eu peur de l’adversité, j’avais l’intime conviction que tout était possible 38
©Roserblatt
Yaya le début, on est parvenus à faire du bon travail, mais tout s’est arrêté par manque de sponsors et de financement. Comme j’avais eu de très bons contacts au TC Illberg où nous nous entraînions, j’ai intégré assez naturellement le staff technique. Et j’y suis toujours ! Tout le monde te connaît pour ton exploit au Grand Prix de Tennis de Lyon, en 1988. Comment tu expliques ce fabuleux parcours, avec le recul ? Le plus simplement du monde (rires). Si personne ne me connaissait à l’époque, j’avais déjà pas mal d’expérience. Il s’agissait, certes, du premier tournoi ATP de ma carrière, mais je m’étais bien entraîné les deux années d’avant. Surtout, j’étais armé mentalement pour un tel événement. Tu peux être plus précis ? Ceux qui me côtoient le savent, je n’ai jamais eu peur de l’adversité. Dans ma carrière, j’ai rarement regardé un tableau dans l’idée de me préparer psychologiquement. Ce qui m’importait toujours, c’était la balle, les situations de jeu et comment y répondre sur le court pour pouvoir dominer mon adversaire. Gamberger avant, ce n’était vraiment pas mon truc. Alors, pour ma première dans un tournoi ATP, je n’allais pas changer mes habitudes. Une fois que je suis sorti des qualifications du tournoi, à Lyon, j’avais l’intime conviction que tout était possible. Je me suis efforcé de rester dans ma bulle en me souciant uniquement de la qualité de mon jeu. Cela n’a pas été simple.
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Tu as gardé un souvenir de ta victoire ? Oui, ma raquette Zebra... Zebra ? C’était une marque américaine peu connue. En fait, comme j’avais joué en université aux Etats-Unis, j’avais un contrat avec Zebra qui m’avait donné une vingtaine de cadres. Les raquettes ressemblaient à des Prince de l’époque. Par la suite, tu as joué avec la raquette Puma de Boris Becker ? Je vois que tu as fait ton enquête (rires) ! Oui, cela a duré deux ans. Une drôle de raquette, d’ailleurs... En parlant de Boris Becker, tu as gardé le souvenir d’une rencontre avec une star ? Oui, avec John McEnroe. L’année après mon titre à Lyon, je suis éliminé assez tôt dans le tournoi. J’avais donc un peu de temps. Un jour, John m’a appelé en me demandant d’être son sparring partner. Le seul souci, c’est qu’il fallait se lever tôt, car John s’entraînait le matin à sept heures (rires). Dans ta vie de tous les jours, il y a des fans qui te reconnaissent ? Forcément (rires), la dernière fois quand le Kia Open est passé par le TC Illberg, un des organisateurs qui avait été à Lyon à mon époque m’a reconnu. On a évoqué ses souvenirs. De façon générale, cela arrive souvent sur des manifestations de tennis où je me rends. Logique !
heureux de la carrière que j’ai eue sur le circuit, mais je sais aussi que cela m’a privé de beaucoup de choses. Quand on parle de sacrifices, ce n’est pas un vain mot. Etre joueur professionnel n’est pas qu’une vie de strass et de paillettes, surtout à mon époque et avec le parcours jonché de blessures que j’ai connu. On se souvient que tu étais un joueur de main. Il y a des joueurs du circuit qui t’inspirent ? Forcément, Roger Federer, mais aussi Stanislas Wawrinka et, d’une manière générale, tous les joueurs de l’Est. Je trouve qu’il y a chez eux une façon d’improviser et de chercher qui ressemble à mon style. Tu as gardé des contacts avec la grande famille du tennis ? Plus ou moins, mais je ne me rends pas à Roland Garros chaque année. En revanche, je vais très souvent au tournoi de Bâle, j’y suis toujours très bien accueilli. Enfin - on ne pouvait éviter cette question -, est-ce que tu fais encore de la compétition ? Bien sûr que... non (rires) ! J’ai sûrement un classement, mais je ne sais pas lequel. Il m’est arrivé de faire quelques matches en plus de 45 ans pour aider l’équipe de mon club. Le plus surpris, ce n’est généralement pas moi, mais plutôt mon adversaire qui ne reste pas très longtemps sur le court (rires).