Grizette N°7 by Grizette Magazine

magazine

# 0 7 avril - mai 2014 /// GRATUIT /// Montpellier

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Saluons l’arrivée du printemps, des bourgeons et des nouvelles collections… Car s’il est bien une saison propice au renouveau, c’est bien celle-ci ! Parmi les nouveautés, je retiendrai ce fabuleux outil qui vous permet d’aller plus loin dans la lecture de Grizette : il vous suffit de télécharger l’appli sur votre smartphone ou tablette puis prendre en photo la page où le logo de Teasy est représenté. Ainsi, vous pourrez accéder à un contenu enrichi en info, vidéo ou photo. Essayez et vous verrez, c’est magique ! On vous a même réservé une petite surprise pour la couverture… Et puis parce que nous sommes toujours à votre écoute, nous avons besoin de vous. Aidez-nous à améliorer le magazine pour qu’il corresponde encore mieux à vos attentes. Nous vous avons préparé un petit questionnaire, les informations sont page 2. Promis, cela ne vous prendra que quelques minutes… mais pour nous, ça voudra dire beaucoup ! Johanne Vinay Directrice de rédaction

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Merci à Karina d’avoir emmené Grizette pour la Fashion Week !

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GRIZETTE magazine #07

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sommaire

14.

24.

20. En couverture : Emilie Ducotey Photographiée par Anaïs Quemeret Maquillée et coiffée par Teva Quesada Chemise Bel Air chez Icône by le Vestiaire.

1. Edito

22. Vu par lui

6. événements

Rendez-vous en Terre (presque) inconnue

7. Agenda

24. Mode

12. dossier société

TWIGGY POP

Parité professionnelle : Qui perd gagne ?

32. psycho

14. Interview HollySiz se fait un nom

18. Tendances 18. R ose poudré et blanc immaculé 20. Arty Graffiti

Objectif : 3 kilos de confiance en plus avant l’été

34. sexo 34. Dessine-moi un clitoris ! 35. Légendaire

36. Love 36. Yin et Yang amoureux

sommaire

42.

40.

48.

52.

44.

38. créatrices

52. CULTURE

Montpellier Fashion Week

52. Exposition 53. Danse 54. Festival 55. Concert 56. Livres

40. Testé pour vous Les cours de bricolage

42. pitchouns Saperlipopette, voilà des spectacles très chouettes !

44. Evasion

58. BONS PLANS 58. Shopping / Restauration 62. Beauté

Offrez-vous la Dolce Vita

64. adresses

46. Ma planète

64. making-of

Transition écologique, si on passait à l’action !

48. DéCO 48. Esprit vintage 50. Bleutiful

GRIZETTE magazine #07

38.

Grizette Magazine numéro 07 avril - mai 2014 Directrice de la rédaction : Johanne Vinay redaction@grizette.com Directeur de la publication : Laurent Lecler 06 80 35 39 94 - laurent@grizette.com Contact annonceurs : pub@grizette.com www.grizette.com Conception maquette : Mine de rien Imprimé en France Imprimeur : Pure Impression - Imprimeur Eco-responsable Diffusion : Cart’Com Languedoc-Roussillon Grizette Magazine est un périodique d’information gratuit, édité par la SARL Agence WIP. Siège social : 6 rue de la Poésie - 34000 Montpellier. RCS Montpellier 750 997 298 Téléphone : 09 80 88 98 58 Périodicité : bimestrielle avec 6 numéros par an Tirage : 10 000 exemplaires - Avril 2014 Dépôt légal à parution - ISSN 2266-0194 Nous ne faisons pas de publicité rédactionnelle, les commerces sont cités dans les bons plans pour signaler à nos lectrices que leur qualité a retenu notre attention. Les prix ne sont donnés qu’à titre de renseignement : étant sujets à fluctuation, ils n’engagent en aucun cas notre responsabilité. Grizette Magazine, tous droits de reproduction réservés pour tous pays. La reproduction, même partielle, des articles et illustrations parus dans Grizette Magazine est interdite sans autorisation préalable. L’éditeur décline toute responsabilité quant au contenu des publicités fourni par ses annonceurs.

événements

Grizette passera par là… Montpellier Fashion Week : pour vivre la mode de près Pendant 3 jours, la 1ère Fashion Week de Montpellier met en scène la mode avec des défilés et des présentations de créateurs pour découvrir toutes les nouvelles tendances printemps-été. Au programme : des performances, des concerts, un before et des soirées DJ. L’Evénement mode montpelliérain à ne manquer sous aucun prétexte ! Du 19 au 21 avril Salle Pagézy (ancien Hôtel de ville), Montpellier www.montpellierfashionweek.fr

Dressing Party Mode-Luxe-Créateurs : LE méga bon plan du printemps ! 2è édition de la Dressing Party organisée par Secret De Commode : un événement éphémère qui propose aux passionné(e)s de mode les grands noms de la création. Ralph Lauren, IKKS, Ba&sh, Sandro, Darel, Dior, Burberry, Agnès b. et bien d’autres marques... des articles Femme, Homme, Enfant et Accessoires vendus de 3 € à 69 €. A ces prix-là, on peut refaire toute sa garde-robe pour la nouvelle saison ! Ven. 25 avril : 11h - 20h et sam. 26 avril : 10h - 19h. CF CENTER, Espace Commercial Fréjorgues Ouest, 425 rue Saint Exupéry, Mauguio www.secrets-de-commode.fr

Journée Bien-Etre et Beauté de Mademoiselle Violette : une journée pour se faire chouchouter Des professionnels de la beauté qui vous dorlotent, ça vous tente ? Mademoiselle Violette vous permet de venir avec vos amies, ou en duo mère/fille pour profiter des ateliers manucure, maquillage, coiffure, réflexologie plantaire, conseil en relooking... Le tout accompagné d’une coupe de champagne, de thé, de bonne humeur et de gourmandises, dans une villa méditerranéenne de grand standing aux portes de Montpellier. L’adresse secrète vous sera révélée à l’achat de votre billet.

Le 5 avril, le 24 mai et le 28 juin 2014 3 séances de 3h : à 09h30, 13h30 et 17h30. Tarif : 55 € / personne pour 3 heures avec un rendez-vous massage du dos (30 min) inclus. Places limitées - Réservation obligatoire : www.mademoiselleviolette.fr 6

GRIZETTE magazine #07

Agenda Liu Zhengyong, Selfportrait-Documenta Kassel, 2013, Huile sur toile, 240 x 220 cm Courtesy Dock sud, Sète © Dock Sud, Sète

En cours EXPO ART CONTEMPORAIN > 11 avril Galerie Saint-Ravy / Montpellier Collectif Linge records : On est dans de beaux draps EXPO > 26 avril Iconoscope / Montpellier Didier Trenet “Notre Dame de la descente” EXPO DESIGN > 26 avril RBC Design Center / Montpellier Jeunes Pousses Coup de projecteur sur 2 maisons d’édition françaises : Petite Friture et Hartô 29è Festival International de Mode & de Photographie - Hyères 2014 : plein les yeux ! Le festival, dirigé par Jean-Pierre Blanc, encourage et soutient la jeune création dans les domaines de la mode et de la photographie. Cette année, le jury mode est présidé par Carol Lim et Humberto Leon - directeurs créatifs de Kenzo - entourés d’autres personnalités du monde de l’art, de la mode et du cinéma comme Maurizio Cattelan, l’actrice Chloë Sevigny ou Spike Jonze. Ils ont choisi les 10 candidats - de 8 nationalités différentes - qui participeront à la compétition finale pour présenter leurs créations lors des trois défilés ouverts aux professionnels et au public. Le grand rendez-vous de la mode internationale sous le soleil de la Méditerranée ! Du 25 au 28 avril - Villa Noailles, Hyères Expositions jusqu’au 25 mai www.villanoailles-hyeres.com/hyeres2014

EXPO > 3 mai Galerie AL/MA / Montpellier Jean Azémard En coordination avec le F.R.A.C. du 7 mars au 26 avril EXPO ART CONTEMPORAIN > 3 mai Galerie Annie Gabrielli / Montpellier Mami Kiyoshi “New Reading Portraits” EXPO > 10 mai Galerie Linette / Montpellier Mais où est l’arbre... Clara Perreaut EXPO > 11 mai Musée Paul Valéry / Sète “4 à 4” Rendez-vous au musée pour un 5 à 7 avec 4 artistes ! Tous les 2 ans : 4 expositions individuelles présentées simultanément. Pour cette 1ere édition : Jean Denant (Sète), Curro Gonzalez (Séville), Grisor (Lille) et Liu Zhengyong (Pékin). EXPO ART CONTEMPORAIN > 16 mai ESBAMA / Montpellier Opération plastique Une nouvelle vague 7

Agenda

Avril 2.

SALON BIJOU & MODE 4 > 7 avril Parc Expositions / Nîmes

Bijoutiful BEAUTé 5 avril

journée Bien-Etre et Beauté de Mademoiselle Violette (voir p. 6) SOUL/FUNK 5 avril Le JAM / Montpellier

Cody Chestnutt Attention prodige ! Ce guitariste américain de talent viendra envoûter le JAM avec son univers entre funk, rock et soul.

EXPO DESSIN 5 avril > 26 juillet Pierresvives / Montpellier

Thème : les femmes Dans le cadre du festival international du dessin de presse L’Hérault Trait Libre

THéâTRE DOCUMENTAIRE 9 > 19 avril Montpellier

Festival Hybrides 6 CONCERT 10 avril Zénith Sud / Montpellier

Patrice SOIRéE ELECTRO 11 avril Théâtre de la Mer / Sète

UNÆNIME PARTY 2 BROCANTE 13 avril Jardins du Peyrou / Montpellier

Dimanches du Peyrou La guinguette du Peyrou sera en fête avec une ambiance musicale et 6000 visiteurs attendus !

Théâtre / CRÉATION 14 > 18 avril Théâtre des 13 Vents / Montpellier

Un homme qui dort Un violoncelle et un danseur incarnent ce texte de Georges Perec, qui raconte le détachement progressif d’un jeune homme vis à vis du monde. Il suspend son existence, indifférent et désabusé... avant de retrouver le goût de vivre sous une averse salvatrice.

FRESQUE STREET ART 14 > 30 avril Place Rondelet / Montpellier

Le street artiste Mist investit l’espace urbain ! En collaboration avec la galerie At Down, il réalise une fresque de 200 m².

THéâTRE 15 – 16 avril Théâtre la Vignette / Montpellier

Angelus Novissimus Une pièce qui explore les mutations de l’homme face au virtuel. Les usagers de ces mondes sont de sortes d’anges, qui échangent avec leurs “amis”, à la fois présents et pourtant lointains. Solitaires mais interconnectés, comment nous inscrivons-nous dans la réalité ?

HUMOUR 17 avril Pasino / La Grande-Motte

Pierre Palmade Le fils du comique EXPO PEINTURE 17 avril > 18 mai Espace D. Bagouet / Montpellier

Anne Jallais EXPOSITION PHOTO 18 avril > 31 mai La Fenêtre / Montpellier

Jacqueline Salmon photographe Détentions 1993-2013 8

GRIZETTE magazine #07

5. 1. Journee Mademoiselle Violette © MilenaP 2. Un homme qui dort © La Grande Mélée 3. Angelus Novissimus © Karin Andersen 4. Est-ce ainsi ? © Théâtre Jean Vilar 5. Expo Eric Dupin et Aurélie Piau © Aurélie Piau

ÉVéNEMENT 19 avril Quartier Malbosc / Montpellier

ZAT#8 MODE 19 > 21 avril Salle Pagézy / Montpellier

Montpellier Fashion Week (voir p. 6) DANSE 23 - 24 avril Théâtre Bernadette Lafont / Nîmes

Hyères 2014 : Coralie Marabelle, France, Collection Femme © Anna Orlowska

Grand Ballet du théâtre de Genève Lux & Glory (voir p.53) HIP-HOP/REGGAE 24 avril Le Rockstore / Montpellier

Biga Ranx Graine de star version Hip-Hop et Reggae ! Si la valeur n’attend pas le nombre des années, le jeune français Biga Ranx en est l’illustration parfaite… Cinq albums depuis 2011, des collaborations avec Chinese Man, Aphrodite ou Tom Fire, des prestations scéniques de haut vol... qui a dit que les amateurs de Reggae tournaient un peu au ralenti ?

THéâTRE 24 – 25 avril Théâtre Jean Vilar / Montpellier

Est-ce ainsi ?

VIDE-DRESSING 25-26 avril CF Center / Mauguio

Dressing Party mode luxe créateurs (voir p. 6) MODE 25 > 28 avril Villa Noailles / Hyères

29è Festival International de la Mode et de la Photographie (voir p. 7)

FESTIVAL HUMOUR 25 avril > 12 mai Montpellier

Festival MDR - Montpellier Du Rire http://festivalmdr-montpellierdurire.fr/

Comment vit-on aujourd’hui à la Paillade, quartier de Montpellier à la mauvaise réputation ? Pour casser les clichés et coller au plus près à la réalité, deux écrivains ont rencontré ses habitants. Le spectacle, fruit d’une action culturelle au cœur du quartier, est joué par quatre comédiens accompagnés d’un chœur.

EXPO ART CONTEMPORAIN 27 avril > 13 juillet Galerie Saint-Ravy / Montpellier

DANSE 25 avril La Chapelle Gély / Montpellier

EXPO 30 avril > 11 mai Galerie Saint-Ravy / Montpellier

Mona Costa, Sophie Desnos et Marilina Prigent : Panorama

Box Compagnie Rosa Liebe

Eric Dupin et Aurélie Piau

Découvrez une petite forme qui mêle Hip-Hop, danse contemporaine, quelques pas de classique et du beat box !

Aurélie fait des papiers-peints et Eric des meubles. Rencontre avec deux artistes locaux qui transforment des objets du quotidien en œuvre d’art. 9

Agenda

Mai 1.

FESTIVAL JEUNE PUBLIC Domaine d’O / Montpellier 10 - 11 mai en balade dans l’Hérault 12 > 31 mai

Saperlipopette (voir p. 42) DANSE 13 mai Théâtre Molière / Sète

Grand Ballet du théâtre de Genève Lux & Glory (voir p. 53) THEATRE SONORE 13 > 24 mai Théâtre de Narbonne

Vingt-mille lieues sous les mers Dans un monde submergé par l’image, la Cie Intérieur Nuit propose une plage poétique et insolite ! Un théâtre sonore, fait de textes et de bruitages, qui laisse le pouvoir à l’imagination. À Narbonne, les spectateurs redécouvriront un classique de Jules Verne, installés dans des chaises longues.

ÉVéNEMENT 14 mai > 29 juin DRAC Languedoc- Roussillon

Le mois de l’architecture Conférences, expositions, projections, visites guidées insolites, balades urbaines, rencontres avec des architectes, ateliers, visite de chantiers, jeux... dans toute la région du Languedoc-Roussillon.

éVÉNEMENT DESIGN 14-15-16 MAI / 21-22-23 MAI / 28-29-30 mai

Dîner et installation par Mr.&Mr. Derrière Mr.&Mr. : un duo complémentaire qui détourne les objets du quotidien. Epicuriens urbains, ils occupent un nouveau terrain : la planète food. Epaulés par 2 chefs, ils proposent leur vision du resto contemporain où l’on partage avec son voisin. Un espace éphémère avec des surprises culinaires. Sur réservation - Facebook : Mr. & Mr. 10

GRIZETTE magazine #07

BOSSA NOVA 15 mai Le Rockstore / Montpellier

Grupo Compay Segundo Si le grand Compay Segundo nous a quittés en 2003, son esprit et sa musique sont toujours là. Ce sont d’ailleurs deux de ses fils, Salvador et Basilio, qui l’accompagnaient déjà sur scène, qui poursuivent l’aventure. Cuivres, percussions et rythmes muy latinos, ils sont accompagnés par une bonne partie des musiciens du Buena Vista Social Club. Tan caliente !

EXPO STREET ART 15 mai > 5 juillet Galerie At Down / Montpellier

Mist SHOPPING 16-18 mai Montpellier

Le Grand Bazar Le cœur de ville fait sa braderie

HIP-HOP 17 mai Zénith Sud / Montpellier

Chinese Man (voir p. 55) FESTIVAL PHOTO 17 mai > 1erjuin Montpellier

14e Boutographies (voir p. 52) EXPO PHOTO 17 mai > 28 juin Galerie A La Barak / Montpellier

Mondovision par le Collectif Chut ! Libres FESTIVAL 19 > 25 mai Domaine d’O / Montpellier

Arabesques (voir p. 54)

4. 1. Mist - DR 2. Rencontre littéraire Sepulveda ©Daniel Mordzinski 3. Boutographies : Yakuza © Anton Kusters 4. K-live © Goddog 5. Obsessions Saburo Teshigawara © Emmanuel Valette 6. Glory © GTG Gregory Batardon

DANSE 21 - 22 mai Théâtre Bernadette Lafont / Nîmes

Saburo Teshigawara Obsessions (voir p. 53)

DANSE 24 mai Théâtre Molière / Sète

ONE-MAN SHOW 22 mai La Chocolaterie / Montpellier

Sankai Juku Umusuna (voir p. 53)

Version originale non sous-titrée

SOLIDARITE 25 mai Jardins du Peyrou / Montpellier

Le conteur et humoriste Robin Recours nous revient du Québec avec un spectacle sur les langues. Il parle tour à tour arabe, chinois ou anglais... et montre que l’humour est la clé de la communication universelle !

(le jour de la fête des mères !)

FESTIVAL 22 > 25 mai Sète

journée Bien-Etre et Beauté de Mademoiselle Violette (voir p. 6)

K-live

La Montpellier Reine BEAUTé 25 mai Montpellier

SPORT 28 mai > 1er juin Berges du Lez / Montpellier

K-live c’est quoi ? Une expérience sensorielle et artistique qui fait la part belle aux arts urbains. Sur 4 jours : deux expositions, une installation, des concerts et un musée à ciel ouvert. Un festival iodé à arpenter de près !

18è édition du Festival International des Sports Extrêmes

EXPO PEINTURE 22 mai > 5 juillet Galerie Vasistas / Montpellier

FESTIVAL PHOTO 28 mai > 15 juin Sète

David Wolle SALON LITTERAIRE 23 > 25 mai Esplanade / Montpellier

Comédie du Livre (voir p. 56) RENCONTRE LITTERAIRE 24 mai Le Corum / Montpellier

Luis Sepúlveda L’auteur du roman culte “Le Vieux qui lisait des Romans d’Amour” est invité à la Comédie du Livre. Cet écrivain sud-américain engagé pour l’écologie est aussi un amoureux de voyages. Ne manquez pas la rencontre avec cet homme passionnant et sans concession !

FISE

ImageSingulières (voir p. 52) ROCK 1er juin Le Zenith / Montpellier

Queens Of The Stone Age Six albums depuis leur formation en 1996 et un groupe à géométrie variable : malgré leur nom, les Américains de Queens of The Stone Age font du rock masculin et sont tous des garçons. Ce qui n’empêche pas leur public de compter un nombre croissant de fans de sexe féminin ! Ni vraiment grunge à la Nirvana, ni hard rock à la Metallica, mais un peu des deux. Et en tout cas très pêchu. La soirée I love rock’n’roll du mois, idéale pour ressortir slim noir et petit blouson en cuir ! 11

SOC I é T é

Parité professionnelle : Qui perd gagne ? A l’heure où Antoinette Fouque, co-fondatrice du MLF, politologue, éditrice et psychologue nous a quittés et où le Sénat vient d’adopter le décret de Najat Vallaud-Belkacem relatif à la mise en œuvre des obligations des entreprises pour l’égalité professionnelle des femmes et des hommes, faisons le point sur la parité au travail. Par Stéphanie Augé

“Je venais d’obtenir mon diplôme d’Ecole de Journalisme et d’être embauchée en CDD dans un journal” témoigne Julia, 32 ans. “Heureuse d’entrer dans la vie professionnelle, je ne me suis pas posée la question de l’équité de mon salaire, je supposais que la rémunération correspondait à une grille relative à l’expérience et au niveau de qualification. C’est en discutant avec un collègue-stagiaire que j’ai réalisé qu’il était payé 137 euros nets de plus que moi. Sans aucune raison, ni motif. J’étais choquée et folle de rage d’autant plus que cela se passait dans une entreprise de presse, on ne peut pas dire qu’ils ne soient pas informés ! Je n’ai pas osé aller demander d’explications à la DRH. Quand on débute, on ne veut pas se faire remarquer “négativement” mais je le regrette. Aujourd’hui, je ne me laisserais plus faire.” Cette expérience, malheureusement courante, témoigne du chemin qu’il reste à parcourir en matière d’égalité salariale mais aussi d’après Clare Hart, PDG et fondatrice de l’entreprise ILO et Présidente depuis quatre ans de l’association Face Hérault, “du syndrome du plafond de verre”, expression apparue aux Etats-Unis à la fin des années 70 pour désigner l’ensemble des obstacles (psychologiques, préjugés et concrets) que rencontrent les femmes pour accéder à des postes plus élevés dans la hiérarchie. “Généralement les femmes n’ont pas comme les hommes l’habitude de demander spontanément et de façon décomplexée une augmentation ou de se positionner pour une promotion. Ce n’est pas un problème de compétences mais trop souvent un problème de confiance, à force d’être exclues des dispositifs, elles ne postulent même plus ! Il faut travailler et œuvrer pour faire exploser le plafond de verre !” Cependant, 12

GRIZETTE magazine #07

en tant qu’observatrice privilégiée des pratiques en entreprise, Clare Hart constate que les choses bougent. “On a vraiment parcouru du chemin dans les entreprises professionnelles. Le sentiment général est une envie d’évoluer dans le bon sens, d’améliorer les pratiques. Les inégalités choquent aujourd’hui, que l’on soit homme ou femme.” La principale problématique : la parentalité On s’aperçoit que le nœud de la problématique sur l’égalité au travail est la parentalité, en particulier pour les entreprises qui n’ont pas une politique adaptée au départ en congé maternité ou paternité de leurs salariés. Et cela peut virer à la catastrophe pour Astrid, 38 ans : “j’étais cadre dans une grande entreprise quand j’ai annoncé ma grossesse, la boule au ventre, je me suis entendue dire texto de ma hiérarchie : “Comment oses-tu nous faire ça ? On te faisait confiance !”. Un vrai traumatisme. Je culpabilisais pour mon job et je culpabilisais pour mon bébé de m’infliger autant de stress. Je suis revenue dans mes petits souliers et le malaise perdure.” Pour Clare Hart, il existe pourtant des moyens d’amortir le choc de la grossesse, ou de la maladie d’un salarié. “Si le monde s’écroule parce qu’un salarié manque à l’appel, c’est que l’entreprise est mal organisée. Avec Face Hérault nous travaillons avec les entreprises et leur proposons des solutions concrètes. En organisant un entretien avec la salariée avant son départ et en répartissant sa charge de travail en son absence. A son retour, on conseille une période de transition de 2 jours à une semaine, pour que le salarié fasse “une mise à jour” concrète

“Les femmes ne sont pas des hommes inachevés” Antoinette Fouque

de l’actualité dans chaque service et reprenne son poste sereinement. Les mamans ne sont pas moins investies ou ambitieuses que les autres, c’est un préjugé !”. D’ailleurs, il apparait que les entreprises qui comptent des femmes dans leurs CA ont mieux supporté la crise, notamment grâce à leur capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment… Un argument qui devrait œuvrer pour l’équilibre femme/homme et l’intérêt de la parité dans l’entreprise. Les femmes gagnent toujours 20 % de moins que les hommes Alors que va changer le décret adopté le 28 janvier dernier ? Pour Me Xavier Le Cerf “Il s’inscrit dans la volonté politique de ces dernières années d’affirmer et de renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes et ce, au travers de la loi. Le législateur cherche donc à transformer en réalités factuelles l’égalité des droits qui est pourtant ancienne et constitutionnelle. La loi sanctionnera donc plus sévèrement tout manquement à une représentation égalitaire dans les corps étatiques ou privés. Cette égalité des droits n’est pas à sens unique et passe aussi par l’accroissement du droit des hommes, notamment pour l’accès aux congés parentaux.” Mais devoir légiférer pour l’égalité n’est-ce pas paradoxal voire dangereux ? “Sanctionner est une manière de frapper les esprits mais à trop vouloir légiférer et imposer des règles protectrices, gare à l’effet inverse”, poursuit-il. “Traiter avec excès la reconnaissance des femmes par la loi revient à considérer les femmes comme une catégorie à part de la citoyenneté, une minorité fragile à protéger. Cela sous-entendrait que les femmes ne pourraient atteindre une égalité de fait que par le biais de la contrainte légale.” A méditer… Pour Clare Hart, “C’est un mal pour un bien. En tant que citoyenne et femme, je déteste la notion de quotas, mais si ce décret permet un effet “booster” pour que les choses changent, cela aura le mérite de permettre à des femmes d’exercer et d’exister pleinement dans l’entreprise et dans la société.” On est bien d’accord…

Clare Hart

Quelques chiffres : Source : INSEE Février 2014

2/3 des femmes en âge de travailler sont en activité, contre 3/4 des hommes. Les femmes travaillent 4 x plus que les hommes à temps partiel (30,2 % contre 6,9 %) En France, un homme gagne en moyenne 2 312 euros net, soit 19 % de plus que les femmes avec 1 865 euros.

Pour aller plus loin www.face-herault.org Association regroupant des entreprises menant des actions luttant contre toutes les discriminations. placeauxfemmes.midiblogs.com Le blog de Geneviève Tapié, Présidente de l’Assemblée des femmes, Observatoire de la parité en Languedoc-Roussillon. www.ega-pro.fr Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, mode d’emploi pour les PME. 13

INTERV IEW

GRIZETTE magazine #07

HollySiz

se fait un nom Propos recueillis par AurĂŠlia - Photos Dimitri Coste

Attention, avis de tornade blonde dans la région. Après avoir découvert la scène aux côtés de Yodelice, HollySiz est en tournée avec “My name is”. Un premier album à son image, pop-rock, punchy et généreux. Portrait d’une personnalité rare, aussi survoltée que pudique. D’où vient ton nom de scène, HollySiz ? Mes proches m’appellent Siz depuis que je suis toute petite. Holly, ça signifie houx en anglais. Le houx, c’est rouge, c’est ardent et ça pique quand on s’y frotte, comme moi. C’est aussi le nom de l’une de mes héroïnes de film préférées, le personnage joué par Sissy Spacek dans La Balade sauvage de Terrence Malick. Au final, HollySiz a une sonorité féminine, douce mais aussi très aiguisée qui me parle beaucoup. Tu ressentais le besoin de faire oublier ton vrai nom, Cécile Cassel ? Etre identifiée comme la fille de Jean-Pierre Cassel et la sœur de Vincent ne m’embêtait pas plus que ça. Il y a longtemps que j’ai réglé le problème. Je n’ai jamais profité de mon nom de famille mais je ne vois pas non plus pourquoi je devrais avoir à en rougir. Par contre, je voulais que les professionnels et le public découvrent mon travail avec un regard neutre, objectif.

J’ai été comédienne pendant une dizaine d’années. Pas question d’entendre “encore une petite actrice française qui s’essaye à la chanson”. Aux Etats-Unis, ça n’étonne personne de voir Hugh Jackman jouer Wolverine et danser aux Oscars. Ici, les gens semblent plus rassurés quand tu es dans une case et que tu n’en bouges pas. Passer au blond platine, c’était aussi pour contribuer à cette nouvelle identité ? Etre blonde, ça a toujours été un vieux fantasme. J’ai attendu pendant des années le film qui allait m’obliger à le faire mais ça ne s’est jamais présenté. Alors j’ai sauté le pas et j’adore le résultat. Au final, je crois que ce look très rock correspond bien à ma personnalité : j’ai un côté assez survolté. Enfant, j’épuisais mes parents, il fallait toujours que je bouge, que je me fasse entendre. Mais attention, contrairement à la couleur des cheveux, c’est 100 % naturel. Je ne prends rien ! D’ailleurs, je me demande comment assurent les chanteurs qui passent leur temps à faire la fête. La tournée, c’est un vrai marathon. Il faut une hygiène de vie irréprochable si on veut tenir la distance. D’ailleurs je me suis mise au jogging pour apprendre à respirer et être capable de chanter tout en dansant. On te voit rarement dans les magazines people. C’est voulu ? Et comment. J’ai vraiment du mal avec l’hypermédiatisation. Je me sens toujours gênée pour ces filles qui sont super talentueuses et qui pourtant se sentent obligées de tomber là-dedans pour faire parler d’elles. Je ne vois pas pourquoi je devrais vous dire qui est mon compagnon. Ça irait totalement à l’opposé de ma personnalité. Jamais je ne remercierai assez mes parents de ne pas nous avoir fait poser à leurs côtés mes frères et moi quand nous étions enfants. Après, j’aime bien les réseaux sociaux, mais pour parler musique avec ceux qui apprécient ma musique.

Infos sur www.hollysiz.com

GRIZETTE magazine #07

Infos sur www.juliendoreofficiel.com

t e n da n c e s

Rose poudré et blanc immaculé

UNE FOLIE ! MODE

Star de la mi-saison, le rose poudré est la couleur tendance en 2014 ! Elle habille de douceur et féminité sucrée les must-have de la saison. Tops, jupes, jeans, accessoires et même des pièces fortes comme le perfecto ou la robe en cuir. Un rose carrément canon associé à du blanc immaculé, autre tendance forte repérée sur les podiums. Guipure, dentelles, coton, broderies, un vent de pureté flottera sur notre été. beautiful ! Perfecto Veine. Sandro. 595 euros.

par Stéphanie augé

Bracelet Tchaïkov. Agatha. 55 euros.

Top. Sandro. 165 euros.

Robe en guipure. Naf Naf. 69 euros.

Lunettes. H&M. 6,95 euros.

Sweat Honey. Stradivarius. 25,95 euros.

GRIZETTE magazine #07

on aim

e Boots Star. La Botte Gardianne. 225 euros.

Robe Jackson. Sinéquanone. 99,90 euros.

Sac Adoro Crossbody. Guess. 135 euros.

Robe. Zara. 49,95 euros.

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ore

Veste en tweed. Gérard Darel. 275 euros.

Jean Dinozo. Ekyog. 119 euros. Ceinture. Mango. 12,99 euros.

Jupe Ellen. Ekyog. 119 euros.

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ore

Ballerines Flora. Repetto. 205 euros. Retrouvez tous les points de vente dans notre carnet d’adresses p.64

t e n da n c e s

Arty Graffiti L’art a plus que jamais inspiré les créateurs cette saison ! Coups de pinceaux abstraits, graffitis urbains, imprimés floraux et tropicaux, esprit champêtre vintage ou au contraire contemporain 2.0, influence sauvage ou tribale… Imprimés picturaux, graphiques, colorés, on ose l’anticonformisme, pour ne pas dire l’avant-gardisme, et on affirme sa personnalité de la tête au pied ! par Stéphanie augé Chemise en soie. Comptoir des Cotonniers. 125 euros.

Sweat organza. Pull&Bear. 25,95 euros.

UNE FOLIE ! MODE

Sweat. H&M. 24,95 euros.

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ore Escarpins. Cosmoparis. 129 euros.

Jupe. Agnès b. 245 euros. Robe. Maison Scotch&Soda. 114 euros.

GRIZETTE magazine #07

Combi-pantalon Anila. Vila. 39,95 euros.

Retrouvez tous les points de vente dans notre carnet d’adresses p.64

Pochette. Mellow Yellow. 119 euros.

Blazer. Vero Moda. 109,95 euros.

on aim

e Blazer smoking. H&M. 29,95 euros.

Robe imprimée. Zara. 49,95 euros.

Robe paysage. Sinéquanone. 169 euros. Pantalon Léo. Vero Moda. 21,95 euros.

Sandales Paloma. Minelli. 89 euros.

V U PAR LUI

Rendez-vous en Terre (presque) inconnue La France compterait environ 15 millions de célibataires. Si les rencontres se font en toute saison, le printemps y serait plus propice. Reste, pour un premier rendez-vous officiel, à respecter quelques principes simples, histoire d’attaquer cette idylle naissante du bon pied. par marc Bastide

Come as you are

“Venez comme vous êtes” c’est le slogan d’une chaîne mais aussi le titre d’une chanson de Nirvana, et mieux vaut éviter de tomber dans le grunge. Julie est une fille nature et absolument pas fashion-victim mais grimace à l’évocation de son rancard avec Lucas, un beau sportif. “Il a débarqué en jogging et baskets. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir des visions cauchemardesques de matchs de foot devant la télé en cas de vie commune. Ça m’a complètement bloquée.”

The place to be Premier point : le choix du lieu. Il sera toujours plus galant de laisser la demoiselle choisir. Ou sinon, pensez à sortir des sentiers battus en fonction de ses goûts, pour lui montrer discrètement que vous vous intéressez à ce qu’elle aime. En plus ici, du bar lounge à la promenade sur la plage, on a l’embarras du choix, autant en profiter. Un rendez-vous en terrain neutre est toujours préférable. Evitez votre bar préféré : vous êtes là pour vous découvrir, pas pour être régulièrement interrompus par des amis qui viennent vous dire bonjour. Le brouhaha n’a jamais constitué un élément d’un romantisme effréné, vous noterez d’ailleurs qu’aucun roman de Stendhal ne se déroule dans une discothèque branchée ou un bar à shooters. Le petit repas chez elle ou chez vous reste une option à manipuler avec précaution, et avec accord express de votre future peut-être probable dulcinée : le côté traquenard. Cela dit, comme me le précisait une amie “on est en 2014, les filles ne sont pas des pintades, mais pas des oies blanches non plus !”. 22

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L’excès inverse n’est pas mieux. Là, c’est Pauline qui se souvient. “Lors de notre premier rendezvous, Joël m’a sorti le grand jeu façon conte de fées : champagne, bougies et pétales de rose sur la table. Le lendemain matin, j’ai reçu un énorme bouquet de fleurs au travail. De la part de quelqu’un que je connaissais à peine, ça m’a complètement fait flipper.” Bref, une chemise bien repassée et une jolie rose toute simple c’est un minimum, mais c’est aussi souvent largement suffisant. Veillez aussi à ne pas être un goujat mais à rester naturel. Trop de compliment peut tuer le compliment, les filles ne sont pas dupes. Du carrosse au survêtement, il vous reste heureusement pas mal d’options intermédiaires. A vous de choisir la bonne. Et surtout, de faire en fonction de celle avec qui vous avez rendez-vous. Qu’elle voit que vous vous êtes déjà un peu renseigné sur ce qui lui fait plaisir. Mais aussi qu’elle sente qu’elle est unique, et que c’est pour ça qu’elle vous plait tant. Dont acte.

DeBonneville-orlandini *QUE DES HITS SUR NRJ !

23 MAI 2014 • PARK&SUITES ARENA, MONTPELLIER

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MODE

Un stylisme d’inspiration 60’s et arty mis en scène dans l’univers coloré et vintage du pôle d’accueil des artistes à Paloma. Photos Anaïs Quemeret / Modèle Emilie Ducotey Maquillage - Coiffure Teva Quesada Stylisme Johanne Vinay et Teva Quesada

Paloma, la Scène de Musiques Actuelles de Nîmes, est un lieu atypique qui réserve de nombreuses surprises, tant au niveau de son architecture que de sa décoration. Un lieu de vie convivial et coloré, au mobilier vintage et à la signalétique humoristique et décalée. Un énorme merci de nous avoir accueillis pour ce shooting mode !

GRIZETTE magazine #07

Top Paul Smith Black Label, veste Pennyblack, jupe Paul Smith, le tout chez Tamise. Collier Zara. Sac nectarine Mac Douglas chez Lafarge.

Manteau gris chiné et pantalon Hélium Agnès b. Ballerines irisées bleues Bootshop. Sac Kate Moss Longchamp chez Lafarge. 26

GRIZETTE magazine #07

Robe Ninati chez A Cause Des Garรงons. Bracelets et pochette Bijou Brigitte. Sandales Pigma taupe Mellow Yellow. 27

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Chemise Chouchou et jean Petra Bel Air chez Ic么ne by Le Vestaire. Ballerines iris茅es bleues Bootshop. 29

Robe Joseph chez N掳30. Collier Ic么ne by Le Vestaire. Sandales Pigma taupe Mellow Yellow.

GRIZETTE magazine #07

P s ych o

Objectif : 3 kilos de confiance en plus avant l’été par Aurélia

Vous connaissez la théorie de la Scarlett Johansson ? On doit cette découverte à deux brillants esprits du début du 21e siècle, Anne-Sophie Girard et Marie-Aldine Girard. Elles l’ont développée dans leur best-seller La femme parfaite est une connasse. Après avoir scruté des dizaines de films et photos de l’actrice avec toute l’objectivité scientifique qu’il se doit, elles en sont arrivées à la conclusion suivante : ce petit cochon a fait croire au monde entier qu’il était une bombe sexuelle simplement en se comportant comme telle. “Finalement elle n’a rien d’exceptionnel. Soyons honnêtes, les hommes ne se retourneraient pas sur elle s’ils la croisaient dans la rue”, constatent les auteures. “Et pourtant, en se comportant comme un objet de fantasme, elle l’est devenue pour la plupart d’entre eux. La leçon à en tirer est simple : si vous vous comportez comme un canon, on vous verra comme un canon. Et inversement.” Jalousie ? Mauvaise foi typiquement féminine ? Il y a peut-être un peu de ça. Et en même temps, avec cette théorie, elles mettent le doigt sur une réalité connue de tous les spécialistes en développement personnel : le regard que les autres portent sur nous est directement influencé par le regard que nous portons sur nous-mêmes. Mais voilà, comment faire quand ce regard, cette estime de soi sont mis à mal ? La blessure narcissique peut être ancienne, profonde. Comme le rappellent Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli dans Surmonter ses complexes, “l’amour ou la haine que l’on a de soi dépend de notre perception de l’amour reçu dans notre enfance, notre adolescence et même plus tard à l’âge adulte. Il faut parfois revenir sur des périodes qui peuvent avoir été vécues de manière douloureuse. Parfois, une aide

GRIZETTE magazine #07

Comment font ces filles radieuses à qui tout semble réussir ? Elles croient en leur bonne étoile et en leur sex-appeal. Et si plutôt que de les envier, vous les imitiez ? Faites-nous confiance, ça marche.

Les Américains s’aiment plus que nous Certains y voient une insupportable arrogance. D’autres envient leur inébranlable confiance en eux. Une chose est sûre, les Américains croient en eux et ce dès le plus jeune âge. Merci qui ? Leurs parents, qui les félicitent pour un oui pour un non et s’extasient en permanence sur leurs progrès. Leurs professeurs, fortement influencés par le mouvement “self-esteem” né dans les années 60 aux USA, qui accordent bien plus d’importance à leurs réussites qu’à leurs échecs. Un exemple à suivre ?

extérieure est nécessaire.” Mais le plus souvent, si les complexes sont bel et bien présents, ils ne sont heureusement pas pour autant invalidants. Et un petit reconditionnement positif home-made peut suffire à redonner le sourire. Voici quelques exercices pratiques extraits du livre de Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli. A pratiquer sans modération.

les personnes les plus sûres d’elles en apparence ont des complexes ou en ont eu. Sinon, contentezvous d’énumérer pour vous-même ses imperfections physiques : elle n’a pas les dents droites ? Vous, si ! Elle a de grands pieds ? Les vôtres sont charmants ! Sans dénigrer cette amie pour autant, c’est une bonne façon de voir que personne n’est parfait. Pas même les modèles auxquels vous vous référez.

Acceptez les compliments Quand on vous fait un compliment, entraînez-vous à dire simplement “Je te remercie”, sans vous sentir obligée d’ajouter “Oui enfin tu sais tout le mérite revient à mon nouveau coiffeur” ou “Tu trouves ? C’est juste la robe qui est bien coupée”. Dans un second temps, vous pourrez même essayer d’aller plus loin et dire “oui je trouve aussi, je suis très contente du résultat”. Apprenez à voir les défauts des autres Choisissez une personne de votre entourage que vous admirez particulièrement. Si vous êtes assez proches, demandez-lui de vous parler de ce qu’elle n’aime pas chez elle, de vous raconter ses échecs. Une bonne façon de réaliser que même

Consacrez votre énergie à vos points forts La plupart d’entre nous avons souvent tendance à chercher à camoufler nos défauts au lieu de mettre en valeur nos atouts. Mauvaise idée : en se focalisant ainsi sur ce qui ne va pas, on entretient une dynamique négative et contraignante qui ne sera jamais totalement satisfaisante. Au contraire, en cherchant d’abord à embellir ses points forts, on avance vers une meilleure acceptation de soi et donc estime de soi. Vous avez du mal à lister ces points forts ? Faites un petit sondage parmi vos copines. Vous serez surprise d’apprendre que vos cheveux bouclés qui résistent à tous les brushings ou vos petits seins fermes en font rêver plus d’une.

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Dessine-moi un clitoris ! L’organe du plaisir féminin souffre encore aujourd’hui de l’obscurantisme du passé. par Tatiana Tissot

L’expérience est déroutante : demander à 316 collégiens de 13 à 14 ans de dessiner un sexe féminin. Verdict : 28 % des garçons et seulement 16 % des filles y parviennent à peu près correctement. Le taux de réussite pour représenter un sexe masculin atteint par contre les 80 %* ! Dans son livre, “La fabuleuse histoire du clitoris” (éditions H&O) le sexologue clinicien Jean-Claude Piquard s’interroge. D’où vient cette méconnaissance de l’anatomie féminine ? À 14 ans, 65 % des jeunes filles disent ignorer à quoi peut bien servir un clitoris. Encore mieux, une collégienne de 13 ans sur deux prétend ne pas en posséder ! “Il est difficile de se construire dans ces conditions d’ignorance” juge le sexologue, rencontré autour d’un café à Montpellier. À qui la faute ? Aux parents, à l’école ou à toute la société ? Les seuls modèles auxquels les jeunes ont accès restent les films pornos, éloignés de la réalité. Un réel tabou pèse sur le sexe féminin, dont la morphologie reste rarement représentée, tandis que les attributs masculins ornent graffitis et œuvres d’art. Et cela ne date pas d’hier… “Regardez les statues romaines : les femmes n’ont… rien !” lance Jean-Claude Piquard.

Son ouvrage est un voyage fascinant à travers les âges. Fait marquant de son document : le clitoris était mieux connu au 17e qu’au 20e siècle ! En fouillant dans les manuels de médecine, l’auteur met à jour un désir de minimiser l’importance de cet organe à orgasmes durant la période noire du plaisir féminin, les années 60. “C’est seulement dans les années 2000 qu’on a redécouvert son anatomie, avec ses deux grands piliers sous les petites lèvres, et les bulbes vestibulaires qui entourent l’entrée du vagin.” Les connaissances actuelles devraient permettre de tordre le cou à une théorie de Freud mue par l’idéologie. “Son “orgasme vaginal” n’est basé sur aucune preuve scientifique, par contre, il place l’homme dans la position de celui qui donne du plaisir avec son sexe. Il est pourtant impossible que la pénétration stimule les corps internes du clitoris dans le vagin, puisqu’ils ne sont pas innervés !” Jean-Claude Piquard déplore que cette théorie soit néanmoins encore citée dans les congrès de sexologie… “Nous sommes encore victimes des relents des années 60. La sexualité s’était alors effondrée sur la seule pénétration, il n’y avait plus de caresses. Or l’orgasme féminin est probablement essentiellement clitoridien, c’est ce qui ressemble le plus à celui de l’homme. Dans ce cas, il manque un mot pour désigner l’immense plaisir vaginal, cette “jouissance” qui existe bel et bien.” Du côté du clitoris et du plaisir féminin, la science a encore bien des mystères à percer. Or pour changer les représentations dans la société et donner aux adolescentes des clefs pour mieux se connaître, on ne peut que vous encourager, femmes, mères, copines, à oser lever les tabous !

* Étude menée par Annie Sautivet, à consulter sur www.piquard.eu

GRIZETTE magazine #07

LĂŠgendaire Par isabelle follador

lov e

Yin et Yang amoureux Les contraires s’attirent, c’est bien connu. Mettez le doigt sur votre plus gros défaut : vous finirez à coup sûr avec le caractère opposé. Et après ? On se retrouve dans de beaux draps ! Par Tatiana Tissot – Illustrations Jip Hey

La Maniaque et le Bordélique Dans votre esprit idéaliste, votre appart’ devrait ressembler à une maison témoin. Problème : le vilain bordélique qui partage votre vie sème caleçons sales et paperasse aux quatre vents. Une surface libre ? Instantanément, elle devient un vide-poche improvisé ! Pendant ce temps, placards et tiroirs ont pourtant le ventre creux... Mais c’est quoi son problèèèème ? La solution ? Les torts sont sûrement partagés. Alors, acceptez de vivre et de laisser vivre dans votre appartement, à condition que de son côté il fasse des efforts pour dompter sa lessive sale.

Maman Zen et Papa Poule Le Papa Poule a peur pour son enfant. Au secours ! Il pourrait glisser sur ce gazon fraîchement tondu, tenez-le par la capuche lorsqu’il marche. Et cette fourchette ? Elle est trop pointue, il va se la planter dans l’œil ! Qu’il mange avec les mains, c’est moins dangereux. Vous, exemple parfait de zen attitude, levez les yeux au ciel et ne savez plus quoi faire pour qu’il lâche prise... La solution ? Que bébé fasse quelques chutes bénignes. Papa Poule jouera les infirmiers paniqués avant de remarquer que son rejeton n’est pas cassé, et même qu’il cicatrise très bien. Après tout, personne n’a appris à marcher sans tomber ! 36

GRIZETTE magazine #07

La Timide et le Charismatique Discrète et plutôt timide, qu’avez-vous pioché à la loterie de l’amour ? Le jackpot : un beau parleur, dont l’indice de charisme est généreusement coté en bourse. Du coup, quand vous proposez à vos amis de rappliquer, ils demandent d’abord : “Ton copain, il vient aussi ? Ah ouais, parce qu’avec lui on s’amuse trop !” C’est ridicule à avouer, mais vous êtes jalouse de son succès. La solution ? Pour ne plus avoir l’impression de compter pour des prunes, vous allez être obligée de vous AFFIRMER ! Un bon exercice en somme. On vous rappelle que le but est d’exister à ses côtés, et non pas de se lancer dans une compétition de popularité contre lui.

La Noceuse et le Casanier Oiseau de nuit qui n’hésite pas à danser sur les tables après avoir ingurgité quelques litres de cocktails, vous avez attiré... votre contraire. Chéri, un brin asocial, préfère rester à la maison sur son canapé. Sortir ? Mais pour quoi faire ? La solution ? Le laisser avec la télé comme baby-sitter et profiter de vous amuser sans état d’âme. De temps en temps, poussez-le à mettre le nez dehors pour qu’il s’aère, le pauvre chéri !

La chaude Lapine et le Panda Vous ne pensez qu’à ça ! Et lui ? Le Septième ciel lui passe au-dessus de la tête. Tenez, il est comme un panda, vous savez ces mignons animaux qui sont en voie de disparition parce qu’ils ne s’intéressent pas assez à la chose. Alors, ce spécimen-ci va-t-il être rayé de la surface de votre lit ? La solution ? A) Tenter de le titiller par de multiples subterfuges, avec option porte-jarretelles. Le risque : s’épuiser à pimenter l’atmosphère, avec une grosse crise de confiance en soi, si échec il y a ! B) Dégoter un autre animal. Ou garder le panda et adopter en plus un canard... en plastique. 37

C r é at r i c e s

Montpellier, à l’heure de la Fashion Week ! par Johanne Vinay - Photos Studio’n Design

Du 19 au 21 avril prochain, Montpellier va vivre dans l’effervescence de sa 1ère Fashion Week organisée par l’association Ars Fabric, en collaboration avec le Studio’n Design et l’agence Art & Mode pour la partie défilé. Une quarantaine de créateurs du sud de la France - dont une vingtaine de la région de Montpellier vont présenter leurs collections printemps/été 2014 en vêtements, bijoux, lingerie ou accessoires. En guise d’avant-goût, faisons connaissance avec quatre créatrices.

Montpellier Fashion Week Du 19 au 21 avril - Salle Pagezy (ancien Hôtel de Ville de Montpellier) 1 place Francis Ponge, Montpellier Programme complet : www.montpellierfashionweek.fr

Un 2 plus Si au départ quelques perles achetées au hasard ont donné naissance à un premier bijou, les créations de Nathalie Kann sont depuis le fruit d’une recherche appliquée, privilégiant les matières et le détail. Elles sont, par la symbolique des pierres qui les composent, autant de grigris et de talismans que l’on a envie de superposer.

GRIZETTE magazine #07

Cécile Landmann Elle se dit passionnée de mode depuis l’enfance, dessinant des robes tous les jours, même sur des petits papiers ! Cécile s’est lancée dans la confection de ses créations il y a tout juste 2 ans et a gagné depuis un concours de mode, participé à des défilés et des shootings photos en tant que styliste.

Manoir coloré Bayi de Souza parle de ses créations comme la représentation de sa façon d’être et de sa sensibilité parce qu’elles témoignent à chaque fois d’une période de sa vie et de ses envies du moment. Une mode tribale raffinée, au mélange audacieux, inspirée par l’esthétique africaine et qui invite au voyage.

Mila Créations Sophie Cozon est architecte d’intérieur et professeur de techniques décoratives. Elle crée sa marque de bijoux en 2005 pour vivre pleinement sa passion des couleurs et de la mode. Des matières nobles, choisies avec soin - perles en pierre naturelle ou d’eau douce, strass en cristal - pour des pièces tout en délicatesse.

T e s t é p o u r vo u s

C a r o l i n e f a i t .. .

DU BRI COLAGE par Caroline Quilis - illustrations Dafne saporito

- “Chéri, tu peux m’installer une étagère dans le bureau ?” - “Demande à ton père. Je suis nul en bricolage, par contre je peux m’occuper de ta voiture…” - “Euuuhhh, là tout de suite j’ai besoin d’une étagère, pas d’une vidange !” Je suis une quiche en bricolage : il me reste toujours des vis quand je monte les meubles en kit, j’utilise des punaises pour mes tableaux et du ni-clou ni-vis pour le reste. Pour éviter de faire tomber “encore” une étagère sur mon ordi, je décide de me lancer dans un cours dans un magasin spécialisé. Je m’inscris sur le site, je consulte le planning, je choisis parmi plusieurs thèmes, celui-ci est parfait : “Je bricole sans mon homme”. Marre d’attendre l’Homme… DO IT YOURSELF !

GRIZETTE magazine #07

DANGEREUSEMENT VOTRE

L’HOMME AU PISTOLET D’OR

Samedi 8 mars, 9h30, journée de la femme. Il n’y aura personne, c’est samedi matin tout le monde fait la grasse mat’… sauf moi. Mais que nenni ! Le parking est déjà quasi plein. Le bricolage c’est si HYPE que ça ?

“C’est vous qui voulez bricoler sans vos hommes. Grosse erreur mesdames ! Bon, je vais voir ce que je peux faire pour vous.” Olivier, notre autre GF (Gentil Formateur) - plein d’humour - entre et prend place au sein de sa cour. Il va nous faire manipuler les machines.

A l’accueil, je demande “le cours de bricolage sans mon homme”, léger sourire de l’agent de sécurité. Il m’envoie dans une salle vitrée, sûrement pour que le public puisse apprécier mon niveau et se marrer… ou simplement pour les protéger. Dans le bocal, une grande table, des caisses de vis, chevilles, perceuses et autres matériaux encore inexploités et de longs panneaux de B13 collés au mur pour s’exercer. Oui, “B13”, mon premier mot. C’est comme dans la mécanique, on parle avec des termes techniques que seuls les initiés peuvent connaître… moi, maintenant, je sais.

TROUER N’EST PAS JOUER Carole, petit bout de femme pétillant, responsable du rayon quincaillerie, m’accueille avec café, jus d’orange, madeleines… ça me plaît déjà le bricolage. Deux charmantes dames sont là pour les mêmes raisons que moi : OBTENIR LE SAVOIR. Apparemment, elles en connaissent déjà un rayon, et sont souvent là à flâner dans le magasin. Claude, bricoleuse aguerrie, souhaite refaire le carrelage de sa cuisine et récupérer quelques bons conseils pour le reste de ses travaux. Danièle nous confie : “Je fais des trous dans mon placo avec un tournevis, mais ce n’est pas jojo”. Carole, à la fois outrée et hilare : “Vous avez bien fait de venir aujourd’hui”. C’est à mon tour : “Mon chéri n’est pas bricoleur, donc rien de féministe dans ma démarche, j’ai besoin d’une étagère et de refaire les joints de ma baignoire. Aidez-moi !” L’espace d’un instant, j’ai l’impression d’assister à une réunion de bricol’girls-anonymes. C’est donc parti pour 3 heures de cours théorique et pratique. Retour aux basiques. Pédagogue, Carole nous explique la différence entre les chevilles nylon et celles pour mur creux afin d’éviter de transformer nos murs en gruyère… “N’est-ce pas Danièle !”. Le cours continue, on parle en millimètres, de clous, tige filetée, cheville à frapper et… scellement chimique ! TAAannDAnnn !! Apparemment une RE-VO-LU-TION pour fixer les grosses charges dans les parpaings. Tout le monde reste en admiration… c’est sûr, on n’a pas les mêmes objets de culte.

A nous de faire des trous, de découper, on va toucher, tester les gros engins ! Perceuse, perforateur, robot multi-usages… Olivier nous prête sa mallette magique. Avec la présentation de tous ses joujoux, j’ai l’impression d’être au téléachat avec Maryse et Pierre Bellemare. Armée de ma perceuse en mode James Bond Girl, j’agrippe mon arme et me lance. J’apprends comme une grande à percer, réparer, reboucher, décaper, changer un joint, poser une étagère. Olivier, dans l’euphorie, nous révèle même un secret bien gardé des bricolos : “reconnaître une mèche à béton d’une à bois : si au-dessus, il y a une pique c’est une mèche à bois, s’il y a une forme de toit c’est pour le béton et s’il n’y a rien c’est sûrement un foret à métal”. “Fantastique ! Voilà un truc que je pourrai ressortir dans les dîners avec mes copines”… rires…

PERMIS DE BRICOLER Les 3 heures passent très vite, les blagues fusent, l’ambiance est bon enfant. Des cours de bricolage pédagogiques, ludiques et conviviaux avec des professionnels passionnés. J’en ressors complètement satisfaite avec l’envie de tout faire moi-même. C’est qui le patron ?! Dès le lendemain, je ronfle auprès de mon père, roi indétrônable de toute la galaxie +1 du bricolage : “J’ai posé mon étagère et j’ai refait les joints de ma salle de bain”. Je lis du RESPECT dans ses yeux, ça y est je suis acceptée dans la famille du bricolage. J’veux ma caisse à out’s ! Beaucoup d’ateliers de bricolage se veulent “bricoler sans homme”. On veut chasser la testostérone… mais pas ici. On propose à tous d’apprendre à bricoler car la transmission du savoir-faire entre les générations se fait de moins en moins. Moi, chéri, en aurait bien besoin. Tenir un marteau n’est pas inscrit dans son ADN. Le prochain cours je l’inscris ! Retrouvez où suivre des cours de bricolage dans notre carnet d’adresses page 64. 41

PIT C H OUNS

Saperlipopette, voilà des spectacles très chouettes ! Durant le joli mois de mai, le festival de théâtre Saperlipopette invite enfants et parents dans le merveilleux monde des animaux. par Tatiana Tissot

Des oies qui déambulent, un cochon savant ou un cabaret burlesque avec des éléphants, la prochaine édition du festival de théâtre Jeune public Saperlipopette convie une ménagerie ! Les 10 et 11 mai au Domaine d’O de Montpellier et jusqu’au 31 mai en balade dans l’Hérault, des numéros de dressage feront la joie des pitchouns. Le clown du cirque Zampanos viendra accompagné d’Irène la poule et de Crakozz, le rat le plus malin du monde. Les frères Panini présenteront un trio peu commun, alliant un piano, une diva et un cochon. Mais les bêtes les plus fantastiques apparaîtront grâce à la magie du théâtre d’objet, des marionnettes ou des ombres chinoises. En tout, quinze compagnies investiront les scènes du parc, le nouveau théâtre Jean-Claude Carrière, l’amphithéâtre et le théâtre d’O, avec autant d’univers différents. Grâce à la sélection enchantée d’Isabelle Grison, vos bouts de chou auront de quoi s’émerveiller. “J’ai choisi le thème des animaux, car ce sont de grands amis des enfants : ils partagent une réelle complicité. Cette édition est portée sur le circassien, qui a une longue tradition avec des bêtes sur scène. Mais attention, on ne verra pas de girafes au Domaine d’O, et les éléphants qui viendront nous saluer ne seront pas réels !” Durant le reste de l’année, la coordinatrice de Saperlipopette court les festivals pour dénicher des petites perles. Elle recherche des formes originales et rarement vues dans la région, comme les dessins dans le sable de Lorène Bihorel (voir encadré).

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Adaptée à toute la famille, la programmation présente un choix d’événements pour différentes tranches d’âges, clairement mentionnées. Même les bébés ne sont pas oubliés, avec “Boîte à outils poum poum” ! Dans ce spectacle de marionnettes, les outils prennent vie sous la forme d’animaux rigolos. La durée de 30 minutes convient aux moins de 3 ans. Les spectacles les plus longs obligeront par contre les pitchouns à se tenir tranquilles pendant une heure entière. Bien sûr, on a le droit de rire fort et d’applaudir ! Du côté du guichet, les organisateurs se sont orientés vers un tarif unique : chaque spectacle coûte 6 euros par personne. Saperlipopette ne s’arrête toutefois pas aux arts de la scène. Dans le parc du Domaine d’O, différents invités feront leur show, comme le Zoo du Lunaret et le cirque Balthazar. Une quinzaine d’animations sont ainsi agendées durant les week-ends dans l’espace Plumes, l’espace Écailles ou l’espace Poils. Au programme, une sensibilisation à la biodiversité, des ateliers d’expression corporelle, un jeu de piste ou des bricolages. Coloré et magique, le festival titillera l’imagination des petits et grands enfants au printemps ! → À noter Certains spectacles se déplacent en Languedoc-Roussillon ! Retrouvez le détail de la programmation sur www.domaine-do-34.eu

Sélection de spectacles (dès 6 ans) → Le plus étonnant

→ Celui qui trompe énormément

PERFORMANCE : DES RÊVES DANS LE SABLE

LES MANGEURS DE LAPIN

Lorène Bihorel raconte une histoire en dessinant sur du sable. L’image est projetée, alors qu’elle donne vie à des animaux et personnages d’une grande finesse. Ses créations, en mouvement, naissent puis se transforment, laissant apparaître une poésie inattendue.

Dans ce spectacle humoristique entre cirque et music hall, de drôles d’éléphants se présentent sur scène. Ils sont en réalité... des humains déguisés ! Un trio déjanté emmène le public dans un voyage haut en couleurs, avec des Fakirs, des joueurs de cornemuse ou des magiciens. → Ciné-concert ANIMA

Musique et cinéma sont réunis dans cette création régionale. Un film d’animation sur l’univers des chats est projeté, tandis que deux musiciens créent l’ambiance sonore de ce conte fantastique, qui prend parfois un tour inquiétant...

e va s i o n

Offrez-vous la Dolce Vita En Ligurie se cachent deux pépites délicieusement rétro : Santa Margharita et Portofino. On s’y échappe quelques jours en amoureux et on se la coule douce. Par stéphanie Augé - Photos S. Augé

Escale à Santa-Margherita Ville du bord de mer et port de pêche, Santa Margherita de Ligure séduit immédiatement par sa beauté simple et authentique, son élégance très 50’s quelque peu hors du temps. Située dans le Golfe de Tigullio, elle frappe par les couleurs ocre, du jaune au rouge, de ses façades et sa vue panoramique sur l’horizon qui s’étend des montagnes du Parc National se jetant dans la mer, à la pointe du port. Dormez à Santa Margherita, l’offre hôtelière y est remarquable et surtout moins onéreuse qu’à Portofino que vous découvrirez 3 kilomètres plus loin. Si votre escapade revêt un caractère exceptionnel, succombez pour l’hôtel Miramare, qui a su conserver le charme et l’esprit des Grands Hôtels à l’ancienne, une perfection dans la plus pure tradition de l’esprit 44

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Riviera. Autre adresse, l’hôtel Laurin offre une magnifique terrasse avec piscine sur le toit. Laissez-vous déambuler dans les ruelles typiques de la ville, avec ses cafés, ses boutiques de produits locaux (aïe aïe aïe la charcuterie et les fromages !) et ne manquez pas de déguster une gelati chez Simonetti, le meilleur glacier de la ville. Grimpez jusqu’au château datant du 16è siècle en flânant dans le somptueux jardin botanique et visitez en redescendant la basilique du 17è siècle. Au soleil couchant, prenez un verre de vino tinto sur le port avant de goûter à la gastronomie italienne dans une pizzeria du corso Giacomo Matteotti, ou chez Antonio’s, une table qui offre une carte digne d’une table étoilée pour moins de 100 euros à deux !

Portofino : un Saint-Tropez préservé Pour faire les 3 kilomètres qui séparent Santa Margherita de Portofino, plusieurs solutions s’offrent à vous. La marche en longeant la côte sera le meilleur moyen d’admirer les belles demeures colorées accrochées au paysage et surplombant la mer, cependant soyez prudents, la route est étroite. Le bus est le plus économique et rapide. La navette fait l’aller-retour toutes les 20 min et ne coûte que 1,50 euros. Vous pouvez aussi louer une Vespa réédition vintage pour une expérience totale de la Dolce Vita. Enfin, le plus spectaculaire et dépaysant est de relier les deux villes par bateau pour admirer la côte et profiter de l’arrivée dans le petit port coloré où les yachts les plus somptueux de la planète jettent l’encre. Profitez des plages et criques de rêves qu’offre le paysage escarpé de cette côte. L’eau y est translucide et les fonds marins d’une beauté rare. Les amateurs rejoindront le centre de plongée de Bruno et Suzanna pour une sortie en mer inoubliable. Portofino, c’est un peu St-Trop’ en version authentique, un vrai décor de cinéma mais avec de la vraie vie dedans ! Les boutiques de luxe côtoient les créateurs locaux, peintres, artistes, bijoutiers et cohabitent dans ce petit bijou balnéaire qui ne compte que 500 habitants permanents ! Prendre un apéritif sur la place du port en admirant les lumières des lampions qui se reflètent sur les façades au charme désuet, contrastant avec la majesté des bateaux et les œuvres d’art contemporain, disséminées ça et là, au détour du regard. La vita est bella si !

Comment y aller ? Vols Montpellier-Gênes à partir de 320 euros aller-retour En voiture de Gênes direction Livourne. A12 sortie Rapallo (42 km) En train de Gênes. Ligne Gênes-La Spezia, arrêt Santa Margherita Ligure (50 min) En bateau de Gênes à Portofino. 9 euros. www.traghettiportofino.it Adresses Hôtel Miramare : www.grandhotelmiramare.it Hôtel Laurin : www.laurinhotel.it Gelataria Simonetti : Pizza Martini della Liberta Antonio’s : Pizza San Bernado Centre de plongée : www.portofinodivers.com

ma planète

Transition écologique, si on passait à l’action ! Par Zazazen

Passer de notre mode actuel de production et consommation à un mode plus écologique, tel est le grand enjeu de ce siècle. La tâche est rude ! Politiques et industriels semblent s’y atteler depuis peu, beaucoup pour se donner bonne conscience et une petite poignée par réelle conviction. Et nous ? Quelle est notre implication dans cette transition écologique ? Comment agir au quotidien pour devenir acteur de cette transition ?

Et si on allait un peu plus loin ?

Et si on commençait par calculer notre empreinte carbone et écologique, histoire de voir où on en est ? www.ademe.fr/climact Le bilan carbone permet de mesurer le taux de CO2 utilisé et d’en mesurer l’impact sur le climat, quant à l’empreinte écologique, elle mesure la surface de la terre nécessaire pour satisfaire à nos besoins. En France, l’empreinte écologique moyenne d’un individu est de 5,6 hectares par an alors que la planète peut offrir 1,8 hectares par an et par personne ! C’est à dire qu’il nous faut aujourd’hui 3 planètes Terre pour subvenir à nos besoins… Il y a urgence !

Pour nos besoins en électricité on essaie de passer aux énergies renouvelables. Si l’idée d’installer une éolienne ou des panneaux solaires sur le toit nous semble un peu périlleuse, on opte pour des fournisseurs “d’électricité verte”. Le principe : le fournisseur s’engage à utiliser tout l’argent que l’on investit pour notre consommation électrique dans le rachat d’énergie provenant des ressources renouvelables. En retour, on ne reçoit pas forcément cette “énergie verte”, mais on contribue à son développement.

Comment faire ? Une multitude de choix est possible. Petite liste non exhaustive pour devenir un éco-citoyen responsable et solidaire. On commence par manger local et frais plutôt qu’industriel et lointain. On s’inscrit à une AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) et on fait ses courses dans une boutique bio. Evidemment, on trie ses déchets, on ne reste pas des heures sous la douche, on pense à éteindre les appareils électriques et on isole son logement.

Côté déplacements, on use ses semelles grâce à la marche à pied, ou on ressort son vieux vélo de la cave, histoire de lui donner une nouvelle jeunesse (à nous aussi par la même occasion). Pour les moins sportifs, les transports en commun sont une bonne alternative. Quant aux inconditionnels de la voiture, il leur est proposé d’en choisir une petite, économe en énergie et de s’essayer au covoiturage.

On peut aussi choisir d’investir son argent dans des organismes d’économie solidaire - banques et associations - ou donner du sens à ses prochaines vacances en se lançant dans l’aventure du voyage éthique et solidaire. Pas besoin d’aller loin : du camping à la ferme en passant par la randonnée naturaliste, la région fourmille de propositions. Et si après avoir usé de notre droit de vote pour les municipales on usait de notre droit d’agir pour un monde meilleur ? La transition écologique passera forcément par nous ! Surpris de trouver toutes sortes d’endroits pour y faire pousser la vie ! Pour en savoir plus www.reseau-amap.org/amap-34.htm www.energie-info.fr/ www.transitioncitoyenne.org/collectif-transition/ www.tourismesolidaire.org/

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déco

Esprit vintage Par Anne-Charlotte Eriau - Photos ACE

Depuis 2010, Caroline et Nicolas vivent dans cette maison de maître à Marsillargues. Créatifs à souhait, ils l’ont aménagée et décorée au gré de leurs inspirations et de leurs besoins. Le couple a posé ses valises en juin 2010. Coincés dans un appartement à Montpellier, ils cherchaient la maison capable de se prêter à leurs mille et une envies de décoration. Trouvée au cœur de Marsillargues, la maison date du XIXe siècle. Elle aurait appartenu à une grande famille de riches industriels puis à la SNCF. La maison est grande et en bon état ! Seul aménagement : la création d’une cuisine au rez-de-chaussée pour profiter d’un espace lumineux et chaleureux. Leur principale source d’inspiration ? Leur métier : graphistes et DJ.

le mobilier, elle a créé en 2013 avec une amie une association qui a pour vocation de chiner et retaper des meubles oubliés. Chaises, secrétaire, bahut, armoire, chevets... l’intérieur de Caroline est constitué de pièces de “récup”. Elle a une prédilection pour des meubles vintage et fifties. Domine dans la cuisine, une immense table en formica qu’on aurait bien emporté sous le bras. Les pièces aux lignes fuselées et aux pieds fins ou compas contrastent avec le mobilier plus rustique. Caroline a combiné un savant mélange d’époques et de styles de manière subtile. Si le bois est très présent - parquet au sol, charpente apparente, mobiliers - le métal s’est incrusté par petites touches, en témoigne l’applique Jieldé et les hauts casiers de rangement du salon. Une déco : un métier !

Sauvons les meubles Beaucoup d’objets et de mobiliers ont été chinés. Caroline aime l’ancien. Vous ne trouverez que très peu de pièces contemporaines dans cet intérieur épuré. Elle aime être entourée d’objets qui racontent des histoires. Celles de sa famille ! Elle garde précieusement des objets de son grand-père et elle a récupéré quelques affaires du grenier familial. Jeter ne fait pas partie de ses hobbies, vous l’aurez compris ! Passionnée par 48

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Avant de meubler leur maison de deux étages, Caroline collectionnait les objets dans son appartement. Ils ont migré de Montpellier à Marsillargues. Machines à écrire, appareils photo, transistors... investissent l’espace. Elle est accro à ces objets rétro. De petits robots et d’anciens jouets complètent la collection de ce jeune couple un peu geek. Ils sont graphistes et créatifs, tout s’explique ! Aux murs, ils ont opté pour une décoration épurée. Trois affiches de film du

réalisateur Jodorowsky, chinées à la brocante de Barjac (Lozère), dynamisent les murs blancs du salon. On aime le côté graphique et ésotérique de ces affiches. Pour ranger leur collection de vinyles, ils ont transformé un bahut rustique. Une jolie métamorphose. A noter, la chambre du petit qui fourmille aussi de jeux et d’objets anciens. Un brin de nostalgie souffle dans cette demeure... Ensemble c’est tout Caroline pense sa décoration comme un tout. Elle apprécie les grands aplats de couleurs sur les murs qui permettent d’harmoniser le mobilier. Impossible pour elle de choisir un objet préféré parmi ses trouvailles chinées. Les gris et les verts font partie de son vocabulaire déco. Les motifs sont presque bannis de cet intérieur cosy. Parmi nos coups de cœur déco : le tapis, rapporté du Maroc, et la vaisselle aux imprimés naïfs de la marque suédoise Isak. La décoration de cette maison se veut évolutive ! Plusieurs pièces sont encore en “stand by” comme la future chambre de leur deuxième enfant. On a pu observer quelques pièces en rotin empilées, prêtes à être déballées. Une décoration “in progress” faite de matières naturelles et adaptée aux usages contemporains. Un joli écrin !

En bref Un meuble : le fauteuil Barcelona de Ludwig Mies van der Rohe Un designer : Arne Jacobsen Une boutique déco à Montpellier : LLUCK, 19 bd du Jeu de Paume Actualités : depuis avril 2013, Caroline et Stéphanie retapent et vendent des meubles “Sauvons les meubles” sauvonslesmeubles.com

DE CO

Bleutiful Indigo, Tie & Dye ou aquarellée : la vague bleutée va vous emporter ! Par Anne-Charlotte Eriau

Coussin Sousa Lifestyle 50x50 cm / 30 € > Metropolitan Art&Design

Lampe Ballotine Eric Dupin Contreplaqué peuplier cintré, fil de coton 26x15x26cm / 150 € > Sur commande www.creation-meubles.com

Panier boule Paille indigo 45 € > MOna MArket

Fauteuil et repose pied Camargue Unopiù 655 € > RBC Design Center

Personnage endormi - série 3 Cloé Paty

Technique mixte sur papier / 2011 / 48x38cm 10 reproductions numérotées & signées 40 € > Disponible sur demande www.cloepaty.com

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Boîte bleue SK0952 House Doctor 23x23x16 cm / 20 € > Symetric Design

c u lt u r e

Bal photographique Hérault rime désormais avec photo ! En mai : deux festivals photographiques investissent Montpellier et Sète. Deux rendez-vous incontournables qui exposent des artistes nationaux et internationaux. Expos, projections, rencontres... une explosion d’événements surprenants et stimulants. Montpellier & les Boutographies

Sète & ImageSingulières

Du 17 mai au 1 juin, Montpellier aime les clichés ! 14e édition pour ce festival qui, depuis 2001, met en scène les talents émergents de la photographie française et européenne. Organisées par l’association Grain d’Images, les Boutographies doublent cette année leurs lieux d’exposition. Au Pavillon Populaire, vous retrouverez la sélection officielle, établie parmi 550 dossiers. Les quinze artistes accrochés couvrent “un large éventail de représentations des mondes intérieurs et des mondes extérieurs”. Portraits de Yakuzas, chimères, trompes l’œil, témoignages de l’adolescence... une galerie de thèmes éclectiques et magnétiques. A découvrir : la programmation hors les murs et les projections de vingt photographes triés sur le volet.

Du 28 mai au 15 juin, Sète hisse le pavillon photo ! On entre dans la 6e édition de ce festival singulier, organisé par l’association CéTàVOIR. Ici on parle photo documentaire. Celle qui interroge le monde et qui, sans renier la forme, se préoccupe davantage du fond. Elle prend ses quartiers dans des lieux emblématiques de la ville : le CRAC, la chapelle, l’entrepôt vinicole Chai Skalli etc. Pour dresser un portrait sans cliché de Sète, le festival a invité Richard Dumas. A la clé : un livre édité. Le thème phare de cette manifestation : les femmes et le travail. Un hommage à Jean Jaurès, le chantre de la classe ouvrière. Ce festival apporte sans prétention une documentation sur des sujets d’actualité et de société. L’œuvre de Samuel Gratacap nous plonge dans le monde des réfugiés. Serguey Chilikov nous dresse un portrait social et décadent de la Russie. Carel Van Hees nous raconte la jeunesse métissée de Rotterdam. Liz Hingley nous transcende dans un huit clos familial à la Ken Loach... L’histoire de la photo est également au programme avec les expos “Fesses” sur le nu et la rétrospective des clichés surréalistes du XIXe s. de Gaston Paris. Et pour aller plus loin : des soirées, des concerts, des rdv pro. Une approche artistique et pédagogique qui fait son effet !

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www.boutographies.com

expo

Par Anne-Charlotte Eriau

www.imagesingulieres.com

S’inspirant du film de Luis Buñuel “Un chien andalou” où deux amants finissent enterrés, Saburo Teshigawara livre avec Obsessions bien plus qu’un spectacle de danse. Accompagné par sa danseuse fétiche, l’artiste japonais nous plonge dans un univers poétique pourtant composé d’une simple table, quelques chaises et de vieilles ampoules. Passage de l’ombre à la lumière, nuances entre désir et répulsion, le duo évolue au contact d’une bande sonore audacieuse qui mêle Wagner, Tango et diverses sonorités. Habillée d’une mini-jupe crème quand il ressemble à un croque mort, gracieuse quand il se contorsionne et s’électrise, figée quand il tente de l’enlacer, Rihoko Sato, mêlant trouble et fluidité, se refuse inlassablement tandis qu’elle aimerait succomber ! Pour celles qui ont aimé le ballet Skinners joué en 2012 à Montpellier Danse, c’est une nouvelle occasion d’appréhender l’esthétique de Saburo Teshigawara dans une forme plus intimiste. Si chez Teshigawara l’emprise du butô se fait discrète, c’est loin d’être le cas pour son compatriote Ushio Amagatsu. Pratiquant cette danse née des traumatismes de la seconde guerre mondiale depuis une quarantaine d’années, il livre avec Umusuna - Mémoires d’avant l’Histoire un poème où fuite du temps et communion des corps avec la nature se conjuguent en sept tableaux colorés. Talc enduit sur le corps et crânes rasés, les sept danseurs (il n’y a jamais eu de fille dans la compagnie Sankai Juku) évoluent sur une scène coupée en deux, rappelant la symétrie du

corps humain et où le sable est omniprésent. Troublante, énigmatique et précise comme on se plaît à imaginer le butô, la danse s’apparente à une expérience sensorielle captivante voire hypnotique. La musique et la scénographie supportent magnifiquement l’ensemble. Obsessions, Saburo Teshigawara 21 et 22 mai, Théâtre Bernadette Lafont, Nîmes www.theatredenimes.com Umusuna, Sankai Juku 24 mai, Théâtre Molière, Sète www.theatredesete.com

LA NEUTRALITÉ Si les deux scènes nationales n’ont pas choisi de montrer le même chorégraphe japonais, elles sont tombées d’accord sur le Grand Ballet du théâtre de Genève qui présentera deux pièces de son répertoire neo-classique. A partir du Requiem de Fauré, le Suisse Ken Ossola a élaboré Lux, une chorégraphie sur l’ombre et la lumière et ses nuances. Quant au grec Andonis Foniadakis, il s’est emparé d’un morceau de Haendel pour livrer Glory. Une pièce baroque qui exige des vingt-deux danseurs engagement physique et virtuosité technique. Des soirées où l’agilité et la grâce seront de mise. Lux & Glory Grand Ballet du théâtre de Genève 23 et 24 avril Théâtre Bernadette Lafont, Nîmes www.theatredenimes.com 13 mai Théâtre Molière, Sète www.theatredesete.com

Deux chorégraphes japonais, la même semaine, à Sète et Nîmes. Deux villes, deux styles, deux expériences sensorielles

DANSE

Par Vincent Pourrageau

Gauche : Sankai Juku - DR

c u lt u r e

Arabesques, des musiciens et conteurs arabes sous les étoiles Le temps d’un festival, le Domaine d’O se transforme en une médina animée par des artistes inspirés par la culture arabe.

f e s t i va l

Par Tatiana Tissot

Marhaba ! Bienvenue ! Durant le festival Arabesques, les spectateurs embarquent pour un voyage dans les contrées des Mille et Une Nuits. Du 19 au 25 mai, le parc boisé du Domaine d’O de Montpellier se transforme en une médina féérique. À travers la musique, le théâtre, le conte, la danse ou la calligraphie, les arts et la culture arabes sont sous les projecteurs. Le festival est d’ailleurs une référence en Europe ! Il est organisé par l’association Uni’sons, qui mène aussi des actions pour favoriser la mixité. Sa 9è édition, Arabesques l’a placée sous le thème du voyage. Facteur premier de métissage et de transmission, il est aussi cette force qui pousse à découvrir l’inconnu. Le festival veut ainsi créer un pont, ou une caravane entre les cultures, les époques et les disciplines. Les artistes invités sont en effet influencés par le patrimoine culturel traditionnel comme par la création contemporaine. Sur scène, des talents confirmés de la nouvelle génération côtoieront des musiciens et artistes mythiques. Niño Josele, l’un des maîtres de la guitare flamenca, se produira avec l’une des plus belles voix du Maghreb, Aziz Sahmaoui. Mélangeant instruments traditionnels et modernes, Oudaden envoûtera les spectateurs avec sa musique amazighe. Plus décalé, le groupe Bob Maghrib reprend des hits du reggae à la sauce marocaine ! Arabesques surprendra aussi les Montpelliérains au cœur des quartiers de la ville, avec des déambulations et des concerts délocalisés. Histoire de susciter la curiosité des passants pour cette culture du monde.

TEMPS FORTS 22 mai Virtuose du qânûn, la cithare arabe, Julien Weiss se produit avec le très réputé Ensemble Al-Kindi. Il est considéré comme l’une des meilleures formations de musique classique arabe ! Ils seront accompagnés par les Derviches Tourneurs de Damas.

24 mai Oum est l’une des voix majeures de la nouvelle scène marocaine. Elle ose de la soul mixée à ses influences naturelles, qui sont la poésie Hassanya, culture du désert marocain, et les rythmes africains. 25 mai La musicienne mauritanienne Malouma crée une musique entre tradition et modernité. Engagée pour les droits de la femme, elle est aussi considérée comme l’une des grandes artistes de son pays.

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Malouma

Entre platines, micros et flow d’enfer, ils délivrent un rap moderne teinté de funk, d’électro et de ragga made in Marseille, mais à mille lieues des clichés citédealers-règlements de comptes entre bandes rivales. La face ensoleillée du Hip-Hop phocéen. Et on adore ! “Ah, mais ils sont plusieurs et il n’y a pas de Chinois parmi eux ?” Hiver 2007, tel le novice, je me fais cette réflexion idiote mais fort à propos lorsque je découvre le collectif Chinese Man sur scène lors d’un festival. Merci de ne pas vous moquer, d’autant plus que certains d’entre vous viennent probablement de se dire la même chose en lisant ces lignes (les deux au fond de la classe, là, près du radiateur...). Car malgré leur nom, ceux-là n’ont rien de chinois effectivement. Ils sont même tout ce qu’il y a de “païs”, puisqu’ils sont originaires de Marseille et Aix-enProvence. Et pourtant, leur succès est tel depuis quelques années qu’on en oublierait presque qu’ils sont de la région. Un succès grandissant : pour preuve, ils s’offrent ni plus ni moins que le Zénith, cette fois ! Chinese Man Records, c’est d’abord le nom de leur label. Ce sont aussi des prestations scéniques qui, pour reprendre l’expression consacrée, “mettent le feu”. Mais un feu festif, jovial et plein de bonne humeur. Le genre de Hip-Hop qui ne vous donne pas l’envie de serrer la mâchoire et de prendre un œil noir, mais de danser avec un sourire jusqu’aux oreilles. Et techniquement, des DJ et des MC de très haut vol, qui n’hésitent pas

à puiser aussi dans le funk, le reggae, le jazz et l’électro. Zé Mateo, High Ku, Sly et les autres pourraient, comme on dit chez eux à Marseille, avoir “pris le melon”. Pourtant ils sont restés simples, souriants et proches de leur public. C’est aussi pour ça, en bons sudistes, qu’on les aime : moins arrogants que Birdy Nam Nam, bien plus subtils que C2C, ils ont su garder une simplicité et une fraîcheur qui ne sont pas sans rappeler cette autre grande figure du Hip-Hop marseillais qu’est Akhenaton. “Simple et funky” pourrait-on dire, et avec de sacrés musiciens en sus. Ce 17 mai au Zénith, ça devrait déjà être un peu l’été... Avec Taïwan MC et De Luxe (à ne pas rater non plus !) en début de soirée.

co n c e rt

Contrairement à ce que leur nom pourrait laisser croire, Chinese Man sont une bande de joyeux drilles Hip-Hop qui ne viennent absolument pas de Canton.

Par marc Bastide

Chinese Man : Hip-Hop “avé” l’accent

Chinese Man 17 mai. Zénith sud de Montpellier

c u lt u r e

La Comédie du Livre invite le Nørd Le week-end du 23 au 25 mai, Montpellier accueille les stars du roman nordique.

De grands noms sont attendus à Montpellier, à l’instar de Maj Sjöwall, considérée comme la fondatrice du polar nordique. Aujourd’hui presque octogénaire, elle a écrit une partie des aventures du détective suédois Martin Beck à quatre mains avec son mari. Un autre invité sait manipuler le lecteur et faire monter le suspense : l’Islandais Arnaldur Indridason. Dans le sombre “Bettý”, il dresse le portrait dérangeant d’une femme envoûtante et sans scrupules… Les écrivains nordiques ne se limitent toutefois pas au genre du roman noir ! D’autres thèmes leur sont chers, comme les questions sociétales ou politiques actuelles. Jens-Christian Grøndhal aborde l’importance grandissante de l’identité dans un Danemark métissé, tandis que les récits sur la prostitution forcée en Scandinavie d’Herbjørg Wassmo font froid dans le dos (voir encadrés). Les auteurs finlandais sont plusieurs à exorciser les démons d’un passé âpre et violent, en racontant la double invasion par les Nazis et les Soviétiques durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est le cas de la grande Sofi Oksanen, qui y consacre plusieurs fictions.

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D’autres influences récurrentes sont le riche fond de légendes nordiques, ou la puissance de la nature, sauvage et magnifique, mais dangereuse. Celle-ci est chère au poète et romancier Jón Kalman Stefánsson. Son livre “Entre ciel et terre” conte le chemin initiatique d’un pêcheur d’Islande. Il l’a révélé au public français comme un écrivain majeur ! Sous d’autres latitudes, la Finlandaise Rosa Liksom nous mène sur les rails du célèbre Transsibérien, de Moscou à la cité d’Oulan-Bator. Récemment traduit, “Compartiment n°6” raconte le voyage de deux inconnus que tout oppose, sur un ton étonnant, très détaché. Le rythme lent, contemplatif, reflète la longue route durant laquelle une jeune universitaire finlandaise et un alcoolique russe grossier doivent cohabiter. Pour découvrir ces différents univers, rendez-vous à la Comédie du Livre en mai ! Tous les écrivains cités feront le déplacement jusqu’à Montpellier pour des séances de dédicaces, des tables rondes et d’autres rencontres. © Max Topchii - Fotolia.com

LI V RES

Par Tatiana Tissot

Le Grand Nord est à l’honneur durant la Comédie du Livre! Le salon littéraire de Montpellier accueillera une trentaine d’auteurs venus du froid sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle, du 23 au 25 mai. Ces écrivains sont à la mode dans les librairies françaises depuis dix ans à peine. S’ils n’ont pas encore trouvé leur place dans votre bibliothèque, pas de panique. Grizette vous présente quelques-unes de ces plumes, qui ont le goût de la série et de la trilogie.

Joanna Hellgreen Une suédoise qui joue avec les mots et les illustrations ! Ses romans graphiques “Mon Frère Nocturne” ou “Frances” (Éditions Cambourakis) racontent l’intimité d’enfants qui recherchent leur place dans le monde. La trentenaire a vécu à Paris, et écrit certaines de ses BD en français.

Jens-Christian Grøndhal Dans “Les Complémentaires” (Gallimard), l’auteur danois évoque l’importance grandissante de l’identité à notre époque. David Fisher vit à Copenhague avec sa femme anglaise, une artiste dont la carrière n’a jamais décollé. Sa fille, étudiante en arts plastiques, leur présente son petit ami pakistanais, Nabeel… Une fois de plus, Grøndhal séduit par son analyse très fine de la psychologie des personnages.

Herbjørg Wassmo La norvégienne, sensible à la cause féministe, raconte le parcours bouleversant d’une jeune fille tombée dans les circuits scandinaves de la traite des femmes dans “Un verre de lait s’il vous plaît” (Gaïa). On ne ressort pas indemne de ce récit très dur, qui se passe de nos jours. 57

bons plans

N°30 © LL

Restauration / par Aurélia, Johanne et Laurent

Café BUN Reconversion réussie pour Luc Béaur. Passionné de café, ce titulaire d’un doctorat en physique s’est formé auprès de l’un des meilleurs torréfacteurs français. Fort de son savoir-faire, il propose aujourd’hui une large carte de cafés, à emporter (à partir de 5 € les 250 g) ou à déguster sur place (1,60 € l’expresso). Si ses grands crus nous transportent en Ethiopie ou au Salvador, l’ambiance elle, fait plutôt penser à Brooklyn. Comme là-bas, on peut aussi s’y régaler de Chaï Latte ou de Latte Macchiato, accompagnés de brownies et de cakes maison. Le midi, formule à 10,90 € : une soupe, l’assiette du jour et sa salade, une pâtisserie et un expresso. 5 rue des Etuves, Montpellier. Tél. 06 70 86 43 24

Shopping N°30 : à découvrir Après avoir eu pendant 16 ans un magasin pour l’enfant dans la même rue, Joëlle avait envie de se faire plaisir dans le prêt-à-porter féminin. C’est donc tout naturellement qu’elle a choisi ses marques préférées pour composer sa nouvelle boutique : Joseph pour le côté sport chic, Vanessa Bruno, toujours féminissime, Iro pour l’allure rock ‘n’ roll et enfin les fameux jeans Citizens of Humanity. Un lieu chaleureux, décoré avec goût, à l’image de cette sélection. 30 rue de l’Argenterie, Montpellier. Tél. 09 83 00 17 81.

Didaskali : tout en douceurs Salammbô : tout nouveau ! Ouvert depuis tout juste un mois, ce dépôt-vente de luxe est niché dans le quartier Saint-Roch, dans une des ruelles où il fait bon flâner. Stéphanie et Virginie proposent de jolies pièces de créateurs, choisies avec soin : Nathalie Chaize, Kenzo, Burberry, Maje, Sonia Rykiel ou encore Tara Jarmon… Du prêt-à-porter et des accessoires de qualité, à des prix qui sauront ménager votre porte-monnaie !

16 rue Jules Latreilhe, Montpellier. Tél. 09 80 34 49 48. Facebook : Didaskali Boutik

Pousser la porte de cette petite épicerie/salon de thé, c’est glisser dans une bulle de soleil. Dans une déco aux intonations japonaises, Laurence vous accompagne au pays des saveurs rares : sirop de gingembre ou de Baobab, miels bios, thés précieux et produits exclusifs venus du monde entier. Le midi, on profite de la terrasse de ce quartier piétonnier pour déguster tartes ou salades relevées d’épices originales. Une adresse pour se faire dorloter et faire le plein d’énergie !

Didaskalli - DR

GRIZETTE magazine #07

Bun - DR

communiqué

GRIZETTE magazine #07

bons plans

Suite 816 - DR

Beauté Par Aurélia

Ban Thaï Nouat invite à la détente totale Vous auriez adoré partir en Thaïlande cet hiver ? Consolez-vous, la magie de la Thaïlande, ou du moins de ses massages, est arrivée jusqu’ici. Pour y goûter, il suffit de franchir les portes de ce nouvel institut au cœur des Beaux-Arts. Le voyage commence par un bain de pieds, comme un rituel d’accueil qui nous couperait du monde extérieur. Puis on s’abandonne à deux ou quatre mains expertes pour un massage dans la plus pure tradition thaï (40 € les 30 mn de massage simple, 140 € 1h de massage duo). Le tout dans une ambiance feutrée comme il se doit. 18 rue Bernard Délicieux, Montpellier. Tél. : 04 67 40 48 35. banthainouat.fr

Suite 816 : nouveau luxe capillaire Vos cheveux n’ont pas aimé l’hiver ? Ils vont adorer cette toute nouvelle adresse dédiée à leur bien-être. Simon, Samy et Jessica sont les ambassadeurs montpelliérains de Shu Uemura Art of Hair. Et les soins qu’ils prodiguent ont des allures de véritables cérémonies. Alors que l’on est confortablement allongée sur un fauteuil massant, un savant cocktail de précieuses huiles essentielles parfaitement adaptées aux besoins du cuir chevelu est appliqué suivant une gestuelle inspirée du shiatsu. Résultat : nos cheveux sont au top, notre moral aussi. A partir de 20 € les 15 minutes. 5 rue du Petit Saint-Jean, Montpellier. Tél. : 04 67 60 41 07.

Club 7 : Bikini en vue L’été approche et vous appréhendez l’essayage du maillot ? No stress. Ici, tout a été pensé pour vous aider à faire disparaître cette sournoise cellulite. Côté soins, la luxopuncture permet d’atténuer la sensation de faim en stimulant des points d’acupuncture à l’aide d’un faisceau infrarouge (30 minutes, 45 €), le lipomodelage LPG de déloger les graisses (45 minutes, 55 €). Côté remise en forme, un nouveau circuit d’aquatraining avec tapis de course et trampoline dans l’eau promet des résultats rapides et beaucoup de fun. 448 rue de la Roqueturière, Montpellier. Tél. 04 67 70 77 07. club-7.fr Ban Thaï Nouat - DR

Studio 54 confie nos ongles à Essie Pro Côté couleurs de vernis, il vous en faut toujours plus ? Alors rendez-vous dans ce petit salon de coiffure cosy ouvert il y a un peu plus d’un an. Eddy et Guillaume y proposent depuis peu et en exclusivité 88 nuances de vernis ESSIE PRO. Côté prix, c’est aussi mini que le choix est grand : 11,50 € le flacon pour une application ultra easy et une tenue impeccable. En bonus : la possibilité de se faire les ongles pendant une technique (permanente, balayage, couleur…) grâce au corner manucure mis à disposition. 10 rue Saint-Denis, Montpellier. Tél. 04 67 92 70 34. studio54coiffure.com

Club 7 - DR

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Studio 54 - DR

ADRESSES

Notre carnet d’adresses Ils nous ont été d’une précieuse collaboration pour le shooting mode

MANGO : CC Odysseum et 29-31 Grand rue Jean Moulin - 04 67 60 72 22

A CAUSE DES GARÇONS : 14 rue de l’Ancien Courrier 04 67 60 68 57

MELLOW YELLOW : 12 rue de l’Argenterie - 04 99 63 95 51

AGNES B. : 14 rue Foch - 04 67 57 80 94

METROPOLITAN ART&DESIGN : 30 rue Foch 04 67 67 18 70

BIJOU BRIGITTE : 13 Grand rue Jean Moulin 04 67 02 00 24

MINELLI : 28 rue de la Loge - 04 67 66 08 97

BOOTSHOP : 26 rue de l’Argenterie - 04 99 62 00 87

NAF NAF : CC Polygone - 04 67 65 01 93

ICÔNE BY LE VESTIAIRE : 2 rue Jacques d’Aragon Ancien Courrier - 09 83 75 29 97

PULL&BEAR : CC Odysseum - 04 67 65 98 75

MONA MARKET : 16 rue Desmazes - 04 67 02 23 67

LAFARGE : 6 Grand rue Jean Moulin - 04 67 66 14 32

RBC DESIGN CENTER : 609 avenue Raymond Dugrand Quartier Port Marianne - 04 67 02 40 24

MELLOW YELLOW : 12 rue de l’Argenterie - 04 99 63 95 51

REPETTO : 12 rue Jacques Cœur - 04 67 54 05 09

N°30 : 30 rue de l’Argenterie - 09 83 00 17 81

SANDRO : 4 rue de l’Argenterie - 04 99 61 67 49

PALOMA, Scène de Musiques Actuelles : 250 chemin de l’Aérodrome, Nîmes - 04 11 94 00 10 - paloma-nimes.fr

SINEQUANONE chez ICONE BY LE VESTIAIRE : 2 rue Jacques d’Aragon - 09 83 75 29 97

TAMISE : 28 rue de l’Argenterie - 04 67 60 62 58

STRADIVARIUS : CC Odysseum - 04 99 92 24 60

Nos coins shopping

SYMETRIC DESIGN : 5 rue du Plan du Palais 06 99 21 02 01

AGATHA : CC Odysseum - 04 67 13 50 50 et 14 Grand rue Jean Moulin - 04 67 60 41 69

VILA chez Majestic Femme : 2 rue des Etuves 04 99 65 60 72

AGNES B. : 14 rue Foch - 04 67 57 80 94

VERO MODA chez CERTIFIE CONFORME : CC Leclerc, Saint-Aunès - 04 67 87 50 04

COMPTOIR DES COTONNIERS : 29 rue de la Loge 04 67 60 95 03 COSMOPARIS : 10 Grand rue Jean Moulin - 04 67 92 63 12 EKYOG : 21 rue de l’Argenterie - 04 67 66 46 48 GERARD DAREL : 22 rue Foch - 04 67 60 90 07 GUESS : CC Odysseum - 04 67 65 04 72 H&M : CC Odysseum - 04 99 53 21 60 LA BOTTE GARDIANNE : Atelier-boutique 470 chemin de Lunel - Villetelle - 04 67 66 29 58 www.labottegardiane.com

ZARA : CC Odysseum - 04 67 99 84 42 et CC Polygone - 04 67 99 41 60 Caroline a testé le bricolage : LEROY MERLIN : CC Carrefour - St-Jean-de-Védas - 04 67 69 24 25 Les ateliers de la maison - Inscription sur le site, tous les cours à 15 € - 8 personnes maximum

MAISON SCOTCH&SODA chez SEVEN’S : 1 allée Jules Milhau, chez LE COMPTOIR DU DESERT: 22 rue de l’Ancien Courrier et chez LOLITA LORCA : 1 rue du Four des Flammes

Images de shooting… le Making-Of !

Retrouvez la vidéo du Making-of sur le blog

www.grizette.com 64

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