Rapport DĂŠveloppement Durable 2012
Sanders - Rapport DĂŠveloppement Durable 2012
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Edito
Bernard Mahé
Directeur Général adjoint du pôle animal Glon en charge de la nutrition animale Directeur Général de Sanders « Sanders est engagé durablement dans une démarche de progrès alliant performance économique, préservation de l’environnement et prise en compte des attentes sociétales. » Interface entre la production végétale et la production animale, Sanders s’emploie, au quotidien, à inscrire ses activités dans une démarche de développement durable. En effet, l’alimentation animale est au cœur de l’organisation de la production animale et peut ainsi agir à tous les niveaux. C’est pourquoi depuis plusieurs années, Sanders s’est engagé dans une démarche d’utilisation raisonnée des ressources, de prise en compte de la santé des consommateurs, et de création de valeur ajoutée pour ses 26 000 éleveurs partenaires. Plus globalement, la préoccupation principale de Sanders est de défendre la production agricole française en améliorant durablement sa compétitivité en termes de performances environnementales, sociales et économiques.
Sanders investit fortement dans la Recherche et le Développement (R&D)
L’entreprise est convaincue que l’innovation est le moteur de la pérennité de notre activité. La proactivité de notre service R&D nous permet d’améliorer les performances zootechniques des élevages et ainsi de dessiner les contours de l’agriculture de demain : moins polluantes, moins consommatrice de ressources et plus rentable.
La position centrale de Sanders : un atout au service du développement durable
Au cœur de l’organisation des filières animales, Sanders met en œuvre ses actions au niveau de chaque maillon de la chaîne. Les interactions entre les différents maillons et Sanders lui permettent de mettre en œuvre des synergies afin de démultiplier les performances économiques et environnementales. Ce sont donc tous les acteurs de la filière qui sont mobilisés autour des valeurs du développement durable et des voies de progrès associées.
Amélioration de l’alimentation et de la santé humaine
La prise en compte des attentes des consommateurs se fait à tous les niveaux. Le service formulation adapte continuellement la composition des aliments afin de répondre au mieux aux attentes des éleveurs. Parallèlement, Sanders a mis en place le département santé, chargé du déploiement de la médication raisonnée, de la sécurité sanitaire des aliments ainsi que de leur traçabilité. Cette édition 2012 de notre rapport développement durable illustre de manière concrète nos engagements au sein de nos activités.
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SOMMAIRE
Notre performance économique au service des territoires I.1. Consolider nos activités pour garantir des emplois stables I.2. Innover : le moteur de la durabilité de notre activité I.3. Créer de la valeur ajoutée au sein des filières animales
L’utilisation raisonnée des ressources et la maîtrise de nos impacts environnementaux II.1. Sélectionner les matières premières et leur mode de transport II.2. Maîtriser et réduire les impacts de nos sites industriels II.3. Diminuer l’impact environnemental de la logistique aval II.4. Intégrer nos élevages partenaires dans un projet agroécologique
Le développement de notre capital humain
III.1. Garantir la sécurité et l’égalité à nos collaborateurs III.2. Créer une émulation collective autour de valeurs communes III.3. Intégrer et faire évoluer nos collaborateurs
L’intégration de nos activités dans la société
IV.1. Instaurer un dialogue privilégié avec les acteurs de nos territoires IV.2. Nos réponses aux attentes des consommateurs IV.3. Participer à la formulation des politiques publiques
Nos indicateurs de performance 2012 en chiffres et en images
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Qui sommes nous - Nos raisons d’être
Sanders, un acteur majeur de la nutrition animale Sanders est le leader national de la nutrition animale avec, en 2012, une production d’aliments pour animaux égale à 3.4 millions de tonnes. L’entreprise fabrique et commercialise pour toutes les productions. La ventilation de la fabrication d’aliments est la suivante :
Répartition du tonnage Sanders 12%
2% Régions
12%
Concessions
74%
International Clients industriels
Sanders est l’unique marque en nutrition animale présente sur la totalité du territoire français. L’entreprise est scindée en régions commerciales (comme illustrée sur la carte de France). Cette organisation confère à Sanders une proximité avec ses éleveurs partenaires. Ainsi, chaque région dispose de sa propre gamme de produits et peut accompagner les éleveurs au plus juste de leurs particularités locales. Par exemple, Sanders détient des solutions pour suivre des éleveurs engagés dans des démarches AOP lait de montagne en Auvergne, dans les Pyrénées, Alpes et Jura. Sanders travaille également avec des concessionnaires de la marque, au nombre de 12. Grâce à son expertise et son savoir-faire, l’entreprise est partenaire en France de fabricants d’aliments pour animaux qui commercialisent directement sous la marque Sanders. Ces coopérations assurent à la marque une présence dans des zones géographiques spécifiques en bonne intelligence avec des entreprises locales déjà bien implantées. Cette organisation étend les savoir-faire de l’entreprise sur tous les segments de production tant au niveau régional que national. Pour l’entreprise, l’export est un marché qui se développe en termes de débouchés. En travaillant sur des bases locales (nutriments, cultures, fourrages), Sanders exporte son expertise de nutritionniste mais également de gestion industrielle. En effet, avec pas moins de 24 usines en propre, Sanders détient une expérience riche pour conseiller les responsables d’usines d’aliments pour animaux sur des solutions de gestion technico-économique de leurs sites industriels. Aujourd’hui, Sanders commercialise ses solutions dans plus de 20 pays en Europe, Afrique et Asie.
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Clemont
Enfin, Sanders développe une expertise en temps que firme-service. C’est-à-dire que le groupe propose à des fabricants des solutions nutritionnelles et techniques pour mieux formuler leurs aliments en usine. Un dernier organisme, Sanders SAS, permet la coordination nationale de la marque Sanders et des solutions technico-commerciales associées. Il crée ainsi le lien entre les différentes régions.
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Qui sommes nous - Nos raisons d’être
Sanders, au cœur des engagements de Glon Sanders est une filiale de Glon, acteur majeur du monde agricole et agroalimentaire français et international. Organisé en filières complémentaires et maîtrisées, du consommateur jusqu’au producteur, Glon intervient sur 3 grands domaines aux branches d’activités étroitement liées. Cette organisation unique sur le marché, maîtrisée depuis l’aval jusqu’à l’amont, permet à Glon de tenir sa promesse : concevoir, produire et commercialiser, en toute sécurité et de façon durable, des aliments de qualité, accessibles au plus grand nombre. L’organisation en filière de Glon
Depuis 2007, Glon a rejoint le groupe Sofiprotéol, l’entreprise financière et industrielle de la filière française des huiles et des protéines végétales : c’est-à-dire des oléagineux (colza, tournesol…) et des protéagineux (pois, féveroles…). Sofiprotéol conjugue un métier financier de banque de développement, et un métier agro-industriel de production alimentaire, énergie et chimie renouvelables. Par ces activités, le groupe soutient les filières des huiles et protéines, contribue à la pérennité de leurs emplois, accompagne l’évolution des pratiques agricoles vers un respect toujours amélioré de l’environnement, et veille en permanence à garantir la fourniture de produits alimentaires de qualité aux hommes comme aux animaux.
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Glon constitue aujourd’hui le pôle animal du groupe Sofiprotéol et s’inscrit pleinement dans sa stratégie qui privilégie des liens forts entre les filières végétale et animale, dans le cadre d’une agriculture durable, innovante et respectueuse de l’environnement. Depuis une quinzaine d’années, Glon a fait le choix de s’engager dans une démarche durable, celle-ci se déclinant selon 2 axes complémentaires :
Economie Planète®, un engagement collectif L’engagement de Glon pour l’environnement est matérialisé par la démarche « Économie Planète® ». Précurseur pour l’époque, cette politique de progrès permanent s’inscrit en 2012 dans un contexte général qui la renforce de jour en jour. L’augmentation régulière de la population mondiale, les enjeux de santé publique, la hausse des prix de l’énergie viennent en effet justifier l’importance de prendre en compte les aspects environnementaux dans les activités industrielles. Grâce à sa démarche Économie Planète®, Glon apporte la preuve chaque jour qu’il est possible de produire plus et mieux avec moins de ressources. Cet engagement s’exprime au travers d’avancées zootechniques majeures optimisant la nutrition animale et les modes d’élevages afin de réduire les impacts environnementaux. Il se reflète aussi dans les choix stratégiques de valorisation de matières premières agricoles locales pour les productions de Glon : l’utilisation de tourteaux de colza et de tournesol chez Sanders a ainsi doublé de 2004 à 2011. Glon accompagne également ses éleveurs partenaires vers cette orientation durable afin qu’ils deviennent, eux aussi, des acteurs de la protection de l’environnement, et des fournisseurs d’énergie verte.
Nourrir la Vie, l’engagement managérial de Glon Unis par une culture d’entreprise forte, les collaborateurs partagent ensemble les valeurs qui font la spécificité de Glon : l’esprit entrepreneurial, la culture du terrain et l’aventure humaine. Ces valeurs sont portées par Nourrir la Vie, l’engagement managérial pour un développement durable de Glon. Cette démarche de progrès continu, mesurée et partagée permet à l’ensemble des collaborateurs de Glon de préparer ensemble l’entreprise de demain : compétitive, responsable et citoyenne.
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Notre performance ĂŠconomique au service des territoires
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Engagements économiques Une démarche développement durable ne peut s’inscrire en entreprise que si son activité est pérenne. Le développement de la performance économique est directement lié à l’activité. Ainsi afin de garantir les emplois de ses salariés, Sanders n’a de cesse d’innover et d’investir afin d’être toujours plus compétitif et de renforcer sa place de leader français de la nutrition animale.
I.1. Consolider nos activités pour garantir des emplois stables Développer notre chiffre d’affaires et s’adapter à la volatilité des prix A tonnage constant, l’évolution du chiffre d’affaires est fortement corrélée aux cours des matières premières agricoles. Ces dernières années, le chiffre d’affaires de Sanders a suivi la fluctuation des prix. Ainsi depuis 2009, il est en constante croissance bien que le tonnage soit en légère baisse. Sanders, via le service formulation, fait constamment évoluer la composition de ses produits afin de proposer des aliments aux meilleurs prix à ses éleveurs partenaires. Tout en conservant les fonctionnalités du produit, l’objectif de ce service est de lisser au maximum les variations des coûts des aliments dû à une forte volatilité des prix des matières premières. L’adaptation des formulations selon la volatilité est bénéfique pour les éleveurs ; cela leur assurant une certaine compétitivité sur un poste important de dépense. Autre solution proposée par Sanders, les contrats à terme qui garantissent aux éleveurs un prix de l’aliment pendant une période donnée.
Maintenir le niveau de production de nos usines Sanders propose une large gamme d’aliments pour les différentes productions animales. Cette présence sur toutes les espèces assure à l’entreprise un certain niveau de production afin de pérenniser l’activité de chacun de ses sites. Selon les régions, les usines sont plus ou moins spécialisées, et leurs productions répondent à leur marché local. D’une part, Sanders met en œuvre l’amélioration de la compétivité de ses éleveurs partenaires au cœur de ses priorités. Celle-ci étant liée aux progrès des performances zootechniques qui permettent notamment la diminution des consommations d’aliments. D’autre part, les restructurations récentes de nombreuses filières animales ont fait diminuer le nombre d’élevages et donc d’animaux. Ces deux aspects ont pour conséquence de faire baisser les tonnages ; c’est pourquoi Sanders est constamment à la recherche de solutions pour rester compétitif.
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Engagements économiques Investir dans les outils de production afin d’améliorer notre compétitivité Sanders investit constamment dans ses usines afin de maintenir un certain niveau de production. La recherche de performance industrielle est au cœur de cette politique d’investissement et se décline selon plusieurs axes. Le principal poste de dépense est la modernisation des outils industriels. En effet, pour consolider notre activité, donc nos emplois, il est nécessaire d’avoir des usines performantes. L’innovation sert également à développer des technologies spécifiques sur nos sites de fabrication et ainsi d’être à la pointe des dernières avancées techniques. Sanders ne se contente pas d’améliorer la performance de ses usines ; l’entreprise investit également dans de nouveaux outils de production. Ainsi en 2012, le rachat de 4 sites industriels (abattoirs, couvoir et usine d’aliment couvoir) du groupe Doux a permis de préserver 232 emplois et ainsi de maintenir et développer la filière avicole en région Centre. Afin de redémarrer l’activité dans des conditions optimales, Sanders a modernisé les infrastructures sur ces sites. Ce rachat a également garanti des débouchés commerciaux pour les produits de 110 éleveurs régionaux intégrés à l’entreprise.
Usine d’aliment de Clémont
Pérenniser les emplois pour nos salariés Sanders est divisé en 8 régions qui se partagent le territoire national. Cette répartition est en lien avec les bassins de production. Le maillage ainsi dessiné permet à Sanders d’être au plus près des acteurs locaux et ainsi d’être le plus réactif possible pour satisfaire les demandes de ses clients. Les 24 unités de fabrication réparties sur tout le territoire, garantissent l’emploi des personnes en local et créer ainsi une certaine activité dans les régions.
1 091
collaborateurs répartis sur les 8 régions Sanders
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I.2. Innover : le moteur de la durabilité de notre activité La volonté de Sanders de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue est au cœur de sa proactivité en matière de Recherche et Développement (R&D). Cette capacité à anticiper les évolutions réglementaires, à accroître les performances technico-économiques des éleveurs partenaires, et à rester compétitif ; repose sur la dynamique d’innovation instaurée au sein de l’entreprise.
Le rôle majeur de la R&D
Avec un budget de 2,5 millions € et composé d’une équipe de 12 personnes, le service R&D travaille sur 5 axes de recherches : - La production durable - La qualité des produits finis - La connaissance des matières premières - Les additifs et suppléments nutritionnels et développement de produits innovants - Des concepts et besoins nutritionnels pour de meilleures performances technico-économiques
Interview
Pascal Cerneau
Directeur Scientifique Sanders En quoi consiste la Direction Scientifique ? Afin de répondre aux besoins d’un marché qui s’accélère de plus en plus, Sanders a donné la priorité à l’innovation en créant une Direction Scientifique plus large en 2012, qui manage les services Recherche et Développement, Formulation et Sureté des Aliments, pour une efficacité optimale. Quel est l’objectif de cet élargissement? Le rapprochement de ces trois services a permis d’accélérer la mise en œuvre des innovations dans la formulation des aliments. Le but de l’opération : renforcer la dynamique et avoir toujours un coup d’avance sur la concurrence : - En réduisant au maximum le temps écoulé entre le résultat d’un essai et la mise sur le marché d’une application concrète. Mots d’ordre : rapidité et efficacité ! - En coordonnant les différents canaux de diffusion de l’innovation pour éviter des redondances en matière de recherche et surtout permettre à chacun de bénéficier des innovations et idées de chaque entité (Sanders, Nutrilia, Sopral, …). Mots d’ordre : rapidité et productivité !
Construire l’agriculture de demain Sourches 1er centre privé européen d’expérimentation en nutrition animale et conduite d’élevage avec un lien animal-végétal, la ferme d’innovations et de recherches de Sourches (propriété de Glon) est une des étapes incontournables de l’innovation chez Sanders. Il est réparti sur 214 hectares et se décompose en 8 unités : vache laitière, bovin viande, porc, volaille, lapin, cultures, usine et laboratoires. Depuis sa création en 1958, Sourches s’est toujours attaché à promouvoir le partage des connaissances. Véritable carrefour d’échanges, la station accueille chaque année 3000 visiteurs.
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Engagements économiques En 2012, Sourches a mené 249 essais répartis selon les 5 axes de recherches zootechniques précisés ci-dessus et selon un axe végétal : - Essais culturaux (travail du sol, essais variétal, essais amendement,..) - Tests nutritionnels sur les valeurs des végétaux selon les itinéraires culturaux ou les variétés Le processus d’innovation se décompose en plusieurs étapes complémentaires : 1. La recherche bibliographique couplée ou non à des essais à Sourches, en laboratoires ou en centre expérimental, permettent de développer et de tester des nouvelles techniques d’élevage. 2. Les essais terrains auprès d’un réseau de partenaires éleveurs servent à valider les essais menés en amont en prenant en compte les caractéristiques technico-économiques. 3. Après validation et calcul économique, les innovations sont déployées auprès des forces commerciales et techniques ou introduites dans les tables de formulation d’aliments. Cette démarche pas-à-pas assurent à nos éleveurs une amélioration de leurs performances technicoéconomiques en intégrant de multiples critères (environnementaux, sociaux…).
Les essais terrains En 2012, de nombreux essais ont été réalisés sur différentes espèces. Les principales thématiques étudiées sont : - La performance zootechnique - La maîtrise des coûts de production - La digestibilité des aliments - Les techniques d’élevage - Les essais croissance Ces divers tests à l’échelle d’une exploitation (près de 150 en 2012) ont permis de valider certaines innovations. Ainsi un produit comme Kosmoline favorise la régulation du transit intestinal des porcelets au moment du sevrage et surtout sécurise la digestion de l’aliment en limitant le recours à la supplémentation médicamenteuse. De même au niveau du lapin, le lancement de Stabiprotect a contribué à la diminution du taux de perte des lapins en engraissement en apportant les « justes » besoins nutritionnels et en assurant la stabilité digestive des animaux. Les études et programmes de recherche sont réalisés en étroite collaboration avec des organismes de recherche fondamentale, des grandes firmes agroalimentaires, des entreprises du monde végétal, des grandes écoles et des universités. Ainsi l’origine des innovations est diverse, l’objectif étant de toujours valoriser au mieux chaque euro investi en R&D pour le transformer en innovations concrètes et durables.
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I.3. Créer de la valeur ajoutée au sein des filières animales Le contexte économique difficile, la raréfaction des ressources, ainsi que le réchauffement climatique sont autant de problématiques à prendre en compte afin d’assurer la durabilité des productions françaises. Sanders au travers ses métiers et ses interconnexions avec les différentes filières de production, répond à ces enjeux au quotidien. Performance économique et respect de l’environnement sont ainsi au cœur des préoccupations de Sanders qui crée le lien entre la production végétale, les éleveurs et les outils de transformation aval. Cette mise en relation des différents acteurs des filières est l’un des rouages essentiel dans une économie circulaire, permettant par exemple de transformer les « déchets » des uns en matières premières pour les autres. Les synergies mises en œuvre par Sanders entre les différents maillons sont à l’origine d’une création de richesse pour l’ensemble des filières agricoles et agroalimentaires françaises. Ainsi, au travers du groupe Glon, Sanders se positionne en véritable point d’ancrage de cette économie circulaire sur le territoire national.
Génétique Sourches
Trituration
Cultures
1
7 Eleveurs partenaires
2 9
5
3 11
5
Groupements partenaires
6 10
5
8
Terrial
4 Industries AA
5 Flux de : - matières premières végétales - produits animaux - coproduits ou matière organique - d’engrais
Consommateurs
Sanders, point d’ancrage de l’économie circulaire des filières animales françaises
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Engagements économiques
Sanders-Cultivateurs : l’achat des matières premières végétales (1) Le premier maillon de cette économie circulaire est l’achat de matières premières végétales auprès des cultivateurs. Dès que cela est possible, Sanders privilégie des approvisionnements locaux et dynamise ainsi le tissu économique local.
Sanders-Éleveurs : une relation partenariale forte (2, 7 et 9)
La relation entre Sanders et les éleveurs n’est pas simplement une relation acheteur-vendeur, c’est un vrai partenariat où chacun est complémentaire. Sanders apporte ainsi son expertise aux éleveurs sur : - La performance technico-économique des élevages partenaires (2) - Les performances zootechniques des aliments via Sourches (7) - La sélection génétique des animaux (7) - L’aide à l’installation des jeunes éleveurs (2) - Le soutien financier pour les maternités collectives porcines (2) - L’aide à la rénovation des bâtiments d’élevages (2) - Les débouchés pour les produits animaux (2) - La mise en place des groupes de progrès Éleveurs d’idées (2) - Le rachat des matières premières végétales (9) - Le conseil pour l’installation de systèmes d’énergies renouvelables (2)
Groupements partenaires Sanders-Éleveurs : une relation au service des filières animales (3, 4 et 11)
Les groupements d’éleveurs ont un rôle similaire à Sanders dans leur relation avec les éleveurs. Ils ont donc plusieurs missions telles que : - Le conseil et le suivi technico-économique des élevages (11) - L’aide à l’installation des jeunes éleveurs (11) - L’aide à la rénovation des bâtiments d’élevages (11) - La commercialisation des animaux auprès des transformateurs (3 et 4) - La promotion de la filière auprès du grand public
Terrial : le valorisateur de matières organiques (5 et 6)
Terrial (société de Glon), valorise différentes sources de matières organiques : - Fort d’une expertise d’environ 20 ans, Terrial travaille avec les filières volaille chair, volaille ponte, porc et ruminants. Le rachat par Terrial des effluents d’élevage apporte une source de revenus complémentaires aux éleveurs mais réduit également le recours aux engrais minéraux. - En 2012, Terrial s’est progressivement orienté vers les sites industriels de l’entreprise afin d’élaborer des engrais à partir des coproduits et déchets organiques générés par les usines. Toute la matière organique récupérée est ainsi soit utilisée en compostage pour ensuite servir d’engrais aux cultivateurs (6), soit mise en méthanisation pour produire du biogaz.
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Sanders-Industries agroalimentaires : des partenariats gagnants-gagnants (8 et 10) Via Glon, les filières animales sont plus ou moins intégrées. Ainsi pour les productions d’œufs, de volaille chair et de porcs, Sanders peut s’appuyer sur un réseau d’entreprises, de la société Glon ainsi que sur des entreprises partenaires, pour valoriser au mieux les produits des éleveurs. En collaboration avec ces usines aval, Sanders travaille sur divers problématiques : - Assurer les approvisionnements des usines en planifiant la production (10) - Gérer la sécurité sanitaire en usine et durant le transport (10) - Améliorer la qualité des viandes et la rentabilité des usines (rendements…) (10) Pour les filières ruminants (lait et viande) et pour la filière cunicole, Sanders a mis en œuvre des coopérations fortes avec des laiteries ou des abattoirs afin d’assurer les débouchés des produits des élevages partenaires. De même que pour les entreprises de la société Glon, Sanders collabore avec ces partenaires sur divers sujets : - La gestion des approvisionnements - La mise en place d’une R&D pour répondre aux besoins des industriels (recherches sur la qualité du lait pour améliorer les rendements ainsi que le profil en matières grasses, recherches sur la qualité des viandes) - Développement de gammes de produits répondant aux attentes des consommateurs (viande riche en oméga 3…) Sanders a également développer via Trade Alliance (société de Glon), le rachat de coproduits d’industries agroalimentaires pour l’alimentation animale (8). Des produits laitiers ou encore des biscuits sont ainsi utilisés pour nourrir les porcs. Plus largement, Glon valorise les productions animales françaises grâce à un réseau de PME. L’entreprise crée ainsi de la richesse sur le territoire français en transformant les produits qui nourriront les consommateurs. La finalité de ce réseau de PME et d’éleveurs partenaires est de nourrir la population française. Cette capacité nourricière du pôle animal du groupe Sofiprotéol est une composante essentielle de son activité. Ainsi en 2012, sur la base des productions d’aliments Sanders, la capacité nourricière des différentes filières a été :
6
14
millions de français
millions de français
700 000
français
Capacité nourricière de Sanders par espèces
7
millions de français
19
9
millions de français
millions de français
Ces relations gagnants-gagnants dynamisent l’agriculture française. Ainsi la recherche de sobriété (consommations, rejets) de la part de chaque maillon, couplée à une constante innovation, sont à la base de cette économie circulaire qui va permettre de faire évoluer l’agriculture française vers un modèle agroécologique performant et durable. Sanders - Rapport Développement Durable 2012
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L’utilisation raisonnée des ressources et la maîtrise de nos impacts environnementaux
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a x
Engagements environnementaux Sanders a depuis de nombreuses années mis au cœur de sa stratégie le respect de l’environnement. Que ce soit les approvisionnements en matières premières, le transport, les usines ou les éleveurs, chacun s’emploie à limiter son impact environnemental.
II.1. Sélectionner les matières premières et leur mode de transport Consommation de matières premières agricoles Les aliments Sanders sont composés majoritairement de céréales et de leurs coproduits, ainsi que de protéines végétales (tourteaux) issues des graines oléagineuses après extraction de l’huile. Les prix des céréales et oléagineux fluctuent de manière importante depuis 2007, avec une demande croissante sur la planète. Les procédures de gestion et l’expertise en achats de Sanders permettent de réduire la volatilité des prix des matières premières. Pour Sanders, la sûreté alimentaire de chaque matière première est primordiale. Les nutritionnistes de Sanders référencent et agréent matières premières et fournisseurs selon des critères stricts, qui assurent aux usines d’aliments pour animaux des approvisionnements de qualité.
Origine des matières premières
Sanders a réduit sa part des matières premières importées : 83% d’entre elles proviennent de France. Cette politique de proximité s’applique aussi bien aux céréales qu’aux tourteaux protéiques (colza, tournesol).
100%
des achats de céréales sont d’origine France
Lorsque certaines matières premières indispensables aux besoins des animaux ne sont pas disponibles en métropole, Sanders diversifie ses sources d’approvisionnements à l’international, avec la même rigueur de sûreté alimentaire et de traçabilité.
Evolution des approvisionnements d’huiles et de tourteaux Le remplacement de l’huile de palme par l’huile de colza présente un triple intérêt. Tout en assurant les mêmes fonctions, l’huile de colza a un impact moindre sur l’environnement (cultures locales et pas de déforestation), est meilleure pour la santé et est plus rentable économiquement. Ainsi, les huiles de palme (-96% en 4 ans) ont été substituées en majeure partie par les huiles de colza.
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Engagements environnementaux Parallèlement, Sanders a fait le choix de diminuer significativement ses approvisionnements en tourteaux de soja provenant du continent américain. Le développement français des cultures de colza et tournesol a permis de réduire notre dépendance protéique à l’international. Certains coproduits de céréales (drèches de maïs et de blé) sont également des alternatives pertinentes en protéines répondant aux besoins nutritionnels des animaux. L’offre mondiale en soja est majoritairement sous forme OGM; ainsi les achats en soja non OGM (contenant moins de 0.9% OGM conformément à la législation) sont rendus difficiles et coûteux. Conséquence depuis 4 ans, les achats de tourteaux de soja ont diminué de 30%, compensés par une forte augmentation des achats de tourteaux de colza et tournesol (+112%). Cependant, les caractéristiques nutritionnelles du soja et sa richesse protéique lui confèrent un intérêt nutritionnel souvent indispensable dans l’élaboration des rations de certains animaux. Pour l’heure, les approvisionnements de tourteaux de soja sont à 90% originaires d’Amérique du Sud et à 10% originaires d’Asie. Sanders mène depuis 2012 une démarche approfondie sur le développement d’approvisionnements en soja durable depuis le continent américain (respectant des règles strictes de culture, de respect des populations et de l’environnement), mais étudie aussi la faisabilité depuis la France (faibles quantités disponibles à ce jour).
Maîtrise de la logistique amont
Les 2 sites de production Sanders (Saint Gérand et Montauban) sont équipés pour recevoir des matières premières par voie ferroviaire. Cette alternative au transport routier génère une économie de 4000 Teq CO2 soit l’équivalent de 4300 camions en moins sur les routes. Le site de Chalon-sur-Saône a quant à lui recours au transport par voie fluviale pour une partie de ses approvisionnements. Ainsi le transport de matières premières entre Sète et Chalon est à l’origine d’un gain de 200 Teq CO2 soit environ 170 camions. En 2012, les approvisionnements de drèches de Sanders Bretagne provenant de Rotterdam ont été effectués par voie maritime. Les marchandises ont été transportées en bateau entre Rotterdam et Roscoff puis en camion entre Roscoff et Saint Gérand.
3 200 18
TeqCO2 économisées grâce au transport de 40 000Tonnes de drèches.
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II.2. Maîtriser et réduire les impacts de nos sites industriels Les différents sites de fabrication d’aliments pour animaux participent également à l’effort de réduction des impacts environnementaux. Ainsi un système de gestion centralisée a été mis en place afin de suivre chaque mois les indicateurs de production des 24 usines Sanders. L’enjeu majeur pour les usines de nutrition animale, est la maîtrise des consommations énergétiques. C’est pourquoi Sanders a axé ses travaux sur cette problématique. Les actions entreprises ont participé à la réduction des consommations liées à l’électricité. Les consommations d’énergies fossiles ont légèrement augnmenté du fait d’une plus grande consommation de fioul qui alimente les groupes électrogènes.
-2%
de consommation d’électricité entre 2011 et 2012
L’eau en usine d’aliments pour animaux est peu utilisée comparativement aux industries agroalimentaires. Elle est essentiellement consommée pour la chaudière. Pour un produit fini, la part de l’eau représente moins de 5% du tonnage. Pour autant, Sanders travaille également sur cet aspect.
-7%
de consommation d’eau entre 2011 et 2012
Outre l’optimisation des consommations, Sanders veille également à réduire son impact en termes de pollution. Ainsi depuis le dernier trimestre 2012, une étude a été menée concernant le tri et la valorisation des déchets sur des filières de compostage. Les éléments chiffrés pour l’ensemble des sites seront disponibles en 2013.
Interview
Pascal Le Paih
Directeur Industriel Sanders « L’engagement Développement Durable de Sanders sur ses sites industriels répond aux exigences du projet stratégique CAP 2018 fixé par le groupe Sofiprotéol. Ainsi notre schéma directeur se décompose en plusieurs objectifs que nous mettons en œuvre au quotidien : Une optimisation de la logistique : A termes la majorité des usines Sanders fabriquera l’ensemble des produits des différentes filières. Cela permettra de diminuer le nombre de km parcourus pour livrer les producteurs. Une modernisation de l’outil industriel : Notre politique d’investissement permet d’intégrer du matériel innovant plus performant. Des broyeurs vont être installés permettant de réduire les consommations électriques. Des actions de réduction de la production de déchets sont également mises en œuvre. La santé du personnel : Sanders déploie un programme de management de la sécurité, avec un engagement fort de la direction et des ambitions de formation à tous les niveaux (direction, encadrement, opérateurs). Les objectifs pour 2013 sont une baisse de 20% du nombre d’accidents de travail et de tendre à terme vers le 0 accident. Pour y arriver, Sanders déploie les moyens adaptés. Par exemple, un travail sur la pénibilité a été réalisé avec l’automatisation de certaines tâches ce qui évite aux ouvriers de porter des charges lourdes.
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Engagements environnementaux
73% d’eau de pluie Depuis la mise en place d’un système de récupération d’eau de pluie, 73% de l’eau consommée à l’usine de Bretteville est de l’eau de pluie.
100%
des sacs plastiques, des sacs papiers et des cartons sont triés, compactés puis valorisés
-21% de consommation d’électricité au niveau du broyage grâce au changement du moteur du broyeur et à la mise en place d’un nouvel automate.
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80% des déchets organiques sont revalorisés par Terrial afin de produire du biogaz en méthanisation puis à servir d’engrais.
-15% d’air comprimé consommé grâce à la chasse aux fuites sur l’ensemble du réseau (tuyauteries, sécheur d’air, vérins …)
2 diagnostics énergétiques réalisés sur les usines de Bretteville et de Saint-Gérand
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Engagements environnementaux
II.3. Diminuer l’impact environnemental de la logistique aval L’optimisation logistique passe par une optimisation globale de la production d’aliments et du transport. La rationalisation des livraisons se fait grâce à une recherche constante d’économie de kilomètres parcourus. Cette dernière se met en œuvre par deux moyens : - La réaffectation des clients par rapport aux usines de fabrication. Grâce à cette réorganisation, l’éloignement moyen des clients a été diminué. - L’adaptation du besoin par rapport aux moyens avec une politique de réduction des porteurs (-30% en 5 ans) au profit des semi-remorques 2 puis 3 essieux. Ce changement permet d’augmenter en continue la quantité transportée par tournée (+7% en 5 ans). Ces deux actions ont pour conséquence directe une diminution du nombre de camions sur les routes, donc du nombre de kilomètres parcourus ; tout en augmentant la quantité d’aliments transportés.
II.4. Intégrer nos élevages partenaires dans un projet agroécologique Produire plus et mieux avec moins de ressources La recherche menée au sein de Sourches est à l’origine des progrès des performances zootechniques. Cela se traduit notamment par la baisse de l’indice de consommation (consommation d’aliment pour 1kg de produit) pour les différentes espèces. Pour la dinde et les poules pondeuses, l’indice reste constant car il y a un allongement de la durée de vie des animaux durant lequel la dégradation de l’indice est forte. L’ensemble des filières animales participent à cet effort de sobriété ayant un impact sur la planète. En effet, pour produire la même quantité de produit il y a besoin de moins d’aliments donc de moins de matières premières végétales, ce qui implique une moindre utilisation des terres agricoles.
7 000
Entre 2008 et 2012, l’ensemble des filières porc, oeuf, poulet et lapin, la baisse de l’Indice de Consommation est à l’origine d’un gain de 5 200 Ha de terres non cultvées soit l’équivalent de 7 000 terrains de football
D’autres initiatives ont été mises en œuvre, ainsi certains élevages de poulets lourds, consommateurs de gaz pour chauffer leurs bâtiments, ont opté pour l’installation d’échangeurs de chaleur. Ce matériel permet de récupérer la chaleur sortant du bâtiment pour la transférer à l’air frais entrant. Les bâtiments diminuent leur déperdition de chaleur et réduisent leur consommation de gaz. Ces systèmes sont également à l’origine de l’amélioration de la qualité des litières et de l’air ambiant.
-17%
de consommation de propane entre 2009 et 2012 dans les élevages volailles chair partenaires de Sanders Bretagne.
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
Le double avantage des énergies renouvelables
Sanders accompagne les éleveurs dans leurs projets d’énergies renouvelables en leur proposant, via un réseau de partenaires, des solutions adaptées à leurs élevages. En plus d’être écologique, ces systèmes d’énergies alternatives permettent aux éleveurs de diversifier leurs sources de revenus. En 2012 chez Sanders Bretagne : Les 33 élevages porcins équipés en panneaux
ont produit 1 485MWh soit l’équivalent de la consommation de 600 foyers.
19
élevages de volailles chair équipés en panneaux avec une puissance installée de
2400 kW Certaines exploitations partenaires n’ont pas attendu le plan Energie Méthanisation Autonomie Azote du gouvernement pour mettre en œuvre des unités de méthanisation. L’objectif de ces installations est de recycler leur matière organique pour produire du biogaz servant soit à produire de l’électricité, soit de la chaleur. En 2012, chez Porc Armor Évolution,
10 éleveurs de porcs ont optés pour des unités de méthanisation et ont produit 17 000 MWh soit l’équivalent de la consommation de 6 550 foyers. Le rôle majeur de l’alimentation dans la limitation des rejets
De nombreuses initiatives ont été entreprises par Sanders en vue de réduire l’impact des déjections sur l’environnement. L’ajout de phytases dans les aliments limite les rejets de phosphore, l’alimentation multiphase des porcs réduit la quantité d’azote et phosphore excrétés, enfin la composition des aliments ruminants est à l’origine de la réduction des rejets de méthane des bovins.
Chasse au gaspillage en élevage pondeuse : Qualité +
La démarche Qualité + initiée par la filière œuf du groupe est une démarche de progrès visant à augmenter le nombre d’œufs valorisables par élevage. Ainsi depuis janvier 2012, des contrôles visuels systématiques sont réalisés à la réception des œufs, dans les centres de conditionnement et les sites de transformation. L’objectif de ces contrôles est d’avoir un suivi continu, fiable, répétable et homogène de la qualité des œufs quelque soit leur destination. Sur la base d’un référentiel photo, émanant des exigences clients, chaque centre évalue les défauts, au moins 1 fois par semaine, des œufs de chaque élevage. Cette démarche assure à l’éleveur une meilleure rentabilité. Mais les gains sont également environnementaux, car si il y a moins de gaspillage, il y a moins de déchets donc une meilleure productivité et ainsi une meilleure utilisation des ressources de la planète (ex : aliments).
Réduction des pertes grâce aux valorisateurs de fourrage en élevage laitier
Par le biais de Nutrilia (filiale de Glon), les éleveurs de vaches laitières ont la possibilité d’utiliser des valorisateurs de fourrage. Les mesures ont montré que les bactéries et les enzymes qu’ils contiennent permettent de diminuer de moitié la perte de matière sèche des fourrages. En outre, l’emploi de ces conservateurs a un effet complémentaire puisque les fourrages traités sont mieux consommés par les animaux et assurent donc une meilleure performance de l’exploitation. Sanders - Rapport Développement Durable 2012
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Engagements environnementaux Participation à un programme de recherche de solutions innovantes : Grignon Energie Positive Initié en 2005 par l’école AgroParisTech, le projet GE+ a pour but de diminuer l’impact environnemental des fermes étudiées tout en maintenant les performances économiques. En 2012, 24 fermes de référence font partie du réseau et explorent des voies de progrès durable propres à chacune. Chez Sanders, ce sont 5 fermes partenaires ainsi que Sourches qui participent au programme, représentant ainsi les différentes productions animales. Pour chaque exploitation, les consommations d’énergies sont calculées ainsi que les impacts des pratiques agricoles sur le climat. En parallèle, GE+ a développé un critère de capacité nourricière de chaque ferme mettant en avant cette fonction sociétale de l’exploitation agricole : Nourrir les Hommes. Pour l’ensemble du programme GE+ en 2012 (5 fermes pilotes & Sourches) Une capacité nourricière de
6 300
37 000
Teq CO2 émis soit l’équivalent de l’émission de 967 habitants
45 500
MJ consommée par an soit l’équivalent de 266 habitants
Interview
Eric Colombel
Cultivateur et éleveur de poules pondeuses à Trégon
« On hérite pas de la terre de nos ancêtres, on l’emprunte à nos enfants ». (Antoine de St Exupéry) Pouvez-vous me présenter votre exploitation ? Je cultive 100ha de cultures de blé, colza, maïs, féverole, lin et des mélanges pour mes couverts. Il s’agit pour moi d’avoir une rotation la plus longue possible (5 ans), des sols toujours couverts, et de semer en direct pour ne pas détruire le structure du sol. J’ai également un élevage de 150 000 poules pondeuses en cage. Ce mode d’élevage m’assure des conditions de travail optimum malgré la mise aux normes « bien-être » qui a fortement compliqué la gestion technique et financière. Le système cage me garantit une production du kilo d’œufs la plus économique, la plus sanitaire, la plus écologique...donc la plus pérenne. Pourquoi participer au programme GE+ ? Les ressources de la planète n’étant pas extensibles, j’ai voulu produire mieux et améliorer de façon durable mon élevage. Cette démarche de progrès passe donc par une remise en cause permanente mais surtout par la mise en œuvre d’outils de mesure. En effet, n’est améliorable que ce qui est mesurable. Grignon Energie Positive m’a servi à mettre en place des outils de suivis de mes consommations et de mes impacts. Je peux ainsi mesurer de manière concrète les voies d’améliorations de ma performance. Pour vous qu’est ce que produire durable ? Pour moi, c’est avant tout une production écologiquement économique ; l’enjeu majeur étant de concilier ces deux problématiques loin d’être antinomiques. En tant que cultivateur et éleveur, je suis au cœur des écosystèmes et il est de ma responsabilité de faire un effort d’efficacité et de sobriété. Par exemple, il est essentiel de nourrir le sol plutôt que de l’exploiter. En restituant l’intégralité de mes résidus de récolte et en arrêtant le labour, je préserve l’intégrité physique de mes sols et j’augmente leur fertilité. Cette agriculture de conservation me permet d’augmenter mes rendements futurs, preuve qu’écologie et économie ne sont pas incompatibles.
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
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Le dĂŠveloppement de notre capital humain
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Sanders - Rapport DĂŠveloppement Durable 2012
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Engagements sociaux Sanders prend en compte le bien-être de ses collaborateurs en leur permettant de s’épanouir et d’évoluer au sein du groupe. La sécurité, la diversité, l’implication et l’évolution des salariés sont autant de thématiques auxquelles Sanders attache une attention particulière.
III.1. Garantir la sécurité et l’égalité à nos collaborateurs Garantir une stabilité de l’emploi
La politique ressources humaines de Sanders privilégie des emplois stables et durables. Cette sécurité de l’emploi est primordiale pour Sanders qui a une vision sur le long terme afin d’impliquer fortement les collaborateurs dans les projets de l’entreprise. Ce sont ainsi quasiment 9 collaborateurs sur 10 qui bénéficient de contrat à durée indéterminée.
Promouvoir la diversité et l’égalité des chances Sanders s’efforce de préserver une pyramide des âges homogènes. En effet, les effectifs par tranche d’âge sont assez similaires et ce dans un souci de transmission du savoir-faire entre les générations ; les jeunes bénéficiant au quotidien de l’expérience et des conseils de leurs ainés. L’expertise de Sanders se transmet ainsi de génération en génération.
En revanche, la parité de représentativité entre les hommes et les femmes est assez difficile à atteindre du fait de la forte proportion des effectifs industriels composés en quasi-totalité d’hommes. Chez Sanders, des accords égalité homme/femme ont été signés afin de prendre en compte ces disparités. Ainsi sur les sites administratifs du groupe, les femmes sont fortement représentées.
Assurer la sécurité des conditions de travail
La démarche santé sécurité des collaborateurs est une des actions prioritaires de Sanders. En 2011, elle s’appuyait sur des incontournables sécurité définis et présentés à l’encadrement et devant être mis en œuvre dans chaque usine. Ces incontournables se déclinent en 10 thèmes : - Déploiement d’un management sécurité (CHSCT, animateurs sécurité…) - Mise en place de mesures organisationnelles (règles, plans de prévention…) - Prévention des risques liés au matériel et aux équipements - Prévention du risque d’incendie et des atmosphères explosives - Prévention des risques chimiques - Prévention des risques de chute de hauteur - Réalisation de formations (habilitations, autorisations, nouveaux collaborateurs…) - Mise à disposition et règles de port des équipements de protection individuels - Dispositifs de premiers secours (N° d’urgence, armoire à pharmacie, sauveteurs secouristes)
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
En 2012, un bilan de conformité à ces incontournables a été réalisé afin de dresser un point d’avancement de la démarche santé sécurité sur les sites et de mettre en œuvre des actions d’améliorations. Afin d’aider les usines dans leur démarche santé sécurité, l’animateur sécurité de Glon a effectué une analyse du risque chimique, formé des opérateurs sur le terrain et encouragé la prévention de l’exposition aux risques chimiques. En outre, la prévention de la pénibilité et le maintien dans l’emploi a constitué un véritable enjeu réglementaire pour chacune des entreprises. Dans ce contexte, le pôle animal a travaillé sur l’identification des facteurs de pénibilité. L’amélioration passe par le suivi et la mesure. C’est pourquoi en juillet 2012, sous l’impulsion du groupe Sofiprotéol, Sanders a mis en place un reporting hebdomadaire des accidents de travail et un suivi mensuel des indicateurs de taux de fréquence et de taux de gravité.
-32%
d’accidents du travail avec arrêt entre 2011 et 2012
III.2. Créer une émulation collective autour de valeurs communes Dans le cadre du programme managérial Nourrir la Vie, le challenge interne « Les Défis de la Performance » invite les collaborateurs à partager leurs bonnes pratiques au sein de la société Glon. Les meilleures performances sont récompensées et leurs auteurs valorisés au cours d’une rencontre annuelle en présence de la direction de Glon et Sanders. Les candidatures s’articulent autour de 5 orientations : - Avoir un projet stratégique partagé et performant - Développer la culture client - Produire responsable et préserver la planète - Croire en l’Homme - Intégrer l’entreprise dans son environnement local
Chez Sanders, l’édition 2012 a connu un beau succès puisque le nombre de dossiers déposés a augmenté de 30% par rapport à 2011 (43 vs 33). Face à cet engouement et afin de renforcer son engagement auprès des collaborateurs, Glon a instauré un prix spécial pour la « Sécurité des hommes ». Le challenge participe à fédérer les salariés autour de projets communs, par des performances réalisées en équipe, réunissant des collaborateurs de plusieurs services différents.
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Engagements sociaux
III.3. Intégrer et faire évoluer nos collaborateurs Le parcours d’intégration des nouveaux salariés
Chaque année, Glon organise la « Journée des Nouveaux Arrivants » pour que les nouveaux collaborateurs puissent découvrir l’histoire, les valeurs et les projets de de Glon et Sanders. Cette journée est aussi l’occasion d’un échange avec les dirigeants ; chacun pouvant poser librement ses questions.
Journée d’intégration des nouveaux salariés 2012-2013
L’école des ventes Sanders
Fort du succès des deux premières promotions, le partenariat entre Sanders d’une part et le groupe ESA d’Angers (école supérieure d’agriculture), l’IUT de Rodez, l’IUT de Brest d’autre part a été reconduit pour l’année scolaire 2012-2013. Cette troisième promotion compte une dizaine d’élèves qui sont tous embauchés en contrat de professionnalisation chez Sanders. Les élèves préparent ainsi une licence professionnelle en abordant les aspects techniques, économique et commerciaux. En plus des 460h de cours reçues plus un projet tuteuré, les élèves bénéficient de 210h de Journéetechnique technique en exploitation Journée exploitation formation spécifiques Sanders. Ils sont ainsi formés à la nutrition, aux techniques commerciales toujours avec un souci de mise en situation. Afin d’accompagner au mieux les élèves durant leur année d’alternance, chacun est suivi par un tuteur personnalisé qui le forme sur le terrain, et l’initie aux méthodes, pratiques et valeurs de l’entreprise.
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
La formation des collaborateurs Créé en 2004, Atoo, organisme de formation agréé de Glon a pour objectif de faire grandir les collaborateurs. Les formations s’articulent autour de 2 axes principaux : - Développer les compétences afin d’améliorer la performance individuelle et collective - Développer le partage de valeurs pour intégrer chaque salarié au fonctionnement de Sanders
2,7% 11,3H
de la masse salariale investie dans la formation (obligation règlementaire = 0,9%
de formation par salarié par an
Le bien-être des salariés dépend également de l’acquisition d’un niveau de compétence adéquat afin que chacun puisse répondre aux défis du quotidien. Pour Atoo, c’est un enjeu majeur pour affronter un marché en perpétuelle évolution.
Interview
Cyr Le Paih
Responsable d’Atoo
« L’objectif de la structure est de faire grandir les collaborateurs en associant plaisir et performance. Afin de s’adapter aux attentes de nos divers publics, nous avons mis en œuvre un système chargé d’améliorer et d’élaborer en permanence des formations sur mesure (choix du contenu, choix des formateurs, remise en cause des pratiques pédagogiques, parrain). Ces formations personnalisées permettent de répondre aux besoins de chacun ; Atoo propose de nombreux thèmes de formation : - Le Management - L’Efficacité personnelle - Le Marketing-Vente - La Santé et Sécurité au Travail - Les domaines d’expertise (conduite de machine, sanitaire, nutrition…) ATOO se caractérise par l’élaboration de nombreux cursus (Manager, Responsable de production, Chef d’équipe, Manager de proximité, Chefs des ventes…). Un cursus dure en moyenne un an, à raison d’une journée de formation toutes les 3 semaines. Cette organisation est nécessaire afin que chacun puisse acquérir les compétences et les mettre durablement en application au quotidien. »
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L’intégration de nos activités dans la société
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
Engagements sociétaux Du fait de ses activités, Sanders est amené à travailler avec de nombreuses parties prenantes. Chacune ayant des attentes spécifiques, Sanders a mis en œuvre diverses actions afin de satisfaire au mieux l’ensemble de ses parties intéressées.
IV.1. Instaurer un dialogue privilégié avec les acteurs de nos territoires Un ancrage territorial fort grâce aux réseaux d’éleveurs partenaires Présent sur les différentes productions, Sanders est également implanté sur tout le territoire national avec un réseau de 26 000 éleveurs partenaires et grâce à des partenariats avec différents acteurs locaux. Chaque région dispose d’un réseau de commerciaux assurant le développement du lien social avec les clients. Ce réseau de proximité a pour mission de répondre aux demandes des clients. La première préoccupation des commerciaux est l’amélioration des performances des élevages partenaires afin d’assurer la pérennité de ces emplois non délocalisables. Afin de tisser un lien social fort avec les différents clients partenaires, Sanders entretient des relations étroites avec les groupements d’éleveurs. Répartition des éleveurs partenaires
Mise en place d’un dialogue actif avec les groupements d’éleveurs
Les échanges quotidiens avec les groupements permettent à Sanders de prendre en compte les besoins de ses éleveurs partenaires. Ces groupements ont diverses missions ; ils interviennent dans la commercialisation des animaux, ils ont également une casquette de communicant afin de faire la promotion de la filière, enfin ils sont en charge de l’animation du réseau pour favoriser les échanges entre les agriculteurs. Porc 905 adhérents 1,9 millions de porcs commercialisés
Volaille chair 509 adhérents 62 millions de poulets commercialisés
Volaille ponte 57 adhérents 4,7 millions de poules pondeuses
Lapin 207 adhérents 5,8 millions de lapins commercialisés
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Engagements sociétaux Promotion des filières animales et investissement auprès des acteurs locaux En plus des 3000 visiteurs que reçoit Sourches chaque année, les usines Sanders ainsi que certains éleveurs partenaires ouvrent leurs portes au public afin de leur faire découvrir le monde de la production animale. Ces rencontres sont des moments d’échanges privilégiés avec les consommateurs. Les 8 régions Sanders sont également investies dans la vie locale en parrainant par exemple des associations sportives régionales ou en faisant des dons à des associations caritatives. Enfin, certains salariés bénévoles de Sanders participent, via Glon, au programme de collecte des Banques Alimentaires pour aider à récolter des denrées qui sont ensuite redistribuées aux plus démunis.
IV.2. Nos réponses aux attentes des consommateurs Sanders a fait de la sécurité des aliments une de ses priorités. C’est pourquoi tout au long de la chaîne, l’entreprise veille à ce que celle-ci soit assurée. Au niveau de chaque région les responsables qualité déploient la stratégie qualité de la direction en réalisant des audits, des contrôles et analyses en laboratoires ou en appliquant des cahiers de charges. Ces divers services sont coordonnés par un système central QSA (Qualité et Sécurité des Aliments) qui accompagnent le bon déploiement de la démarche.
La qualité sanitaire et la traçabilité des produits commercialisés La sécurité sanitaire des matières premières et des usines de fabrication En réponse aux attentes des consommateurs, Sanders a donc mis en œuvre une démarche volontaire visant à garantir la sécurité sanitaire des aliments. Au niveau des usines et des approvisionnements en matières premières, ce plan se décline en 3 axes : 1. Certification GBPAC de 100% des usines. Ce guide d’hygiène et des bonnes pratiques conçu par la profession, structure les méthodes d’analyses des risques sanitaires en usines. 2. Mise en œuvre du plan de contrôle mutualisé OQUALIM. Celui-ci est relatif à la sécurité sanitaire des matières premières et des aliments et est un moyen d’échange sur les pratiques entre les professionnels de l’alimentation animale. 3. Participation active à l’association Qualimat. Basée sur le grand ouest, cette association de fabricants d’aliments a pour objet de contrôler la qualité des matières premières à réception afin de mieux maîtriser la qualité sanitaire des aliments pour animaux. Le partage de connaissances ainsi que la mutualisation des pratiques au travers ces différents programmes contribue à l’amélioration continue de la qualité sanitaire des produits Sanders.
La gestion durable de la qualité sanitaire des élevages Sanders œuvre depuis de nombreuses années à l’amélioration continue de la sécurité et de la santé des consommateurs. L’entreprise a ainsi déployé une politique de gestion de la qualité sanitaire des élevages mais également mis en place des systèmes de traçabilité sur les différentes filières. Le service santé Sanders regroupe de multiples compétences (informatique, qualité, laboratoire, vétérinaire) à la disposition des usines de fabrication et des exploitations agricoles.
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
Il anime la partie sanitaire de Sanders en étroite relation avec une vingtaine de vétérinaires (15 salariés – 5 libéraux). Leurs missions sont multiples ; ils assurent le suivi et l’encadrement sanitaire des élevages et des usines (mise en conformité, traçabilité), ils mettent en œuvre les orientations définies par le département Santé, ils conseillent la mise en place des principales thérapeutiques nécessaires tout en recherchant à diminuer, de manière significative, le recours aux médicaments. Ainsi depuis 2 ans, le service santé Sanders a initié une politique de médication raisonnée auprès des élevages partenaires. Par exemple, dans les élevages porcins et cunicoles, cette démarche vise à privilégier le recours à des stratégies préventives (vaccins, antiparasitaires, hygiène, conduite d’élevage, alternatives nutritionnelles) plutôt que curatives (traitements à base d’antiinfectieux).
Interview
Patrick Gambade
Vétérinaire Référent national chez Sanders Coordinateur du service santé multi espèces
La filière porcine montre l’exemple « Notre programme sanitaire raisonné est basé sur le préventif. Pour le suivi en élevage, la démarche est la suivante : surveillance, dépistage puis intervention précoce et traitements adaptés par un vétérinaire. Cette approche, plus ciblée, garantit l’utilisation des traitements uniquement lorsque c’est nécessaire. Actuellement, nous estimons que la part du curatif représente seulement 23% de nos interventions, contre 77% pour le préventif, avec une tendance qui continue d’évoluer dans le sens d’une médication raisonnée. En 1er âge, phase critique où le challenge démédication est particulièrement important, les progrès ont été nombreux ces dernières années (+20% de la part des aliments 1er âge non médicamenteux et réduction de 34% de prémélanges médicamenteux). Cette réduction de la médication au moment du sevrage aurait pu entraîner un effet retard et donc accroître le recours à plus de prescription lors des autres stades physiologiques. Hors les études menées par Sanders Bretagne montrent que ce n’est pas le cas. Ainsi, pour les aliments 2ème âge, on passe de 17% d’aliments médicamenteux (janvier 2012) à 14% (janvier 2013) soit -17.6%. Enfin, tous les prémélanges médicamenteux antibiotiques prescrits dans l’aliment sont constitués de molécules dites anciennes. Celles-ci sont beaucoup moins utilisées en santé humaine ce qui n’est pas anodin en termes de lutte contre l’antibioresistance. Par exemple, les céphalosporines de 3ème et 4ème génération, largement utilisées en médecine humaine, ont fait l’objet d’un moratoire de la part de la profession porcine et des vétérinaires dont les résultats de -54% ont été salués par les autorités sanitaires nationales. »
-25%
d’emploi d’aliments médicamenteux entre 2011 et 2012
Sanders - Rapport Développement Durable 2012
+55%
la part d’aliments sans mélanges médicamenteux est ainsi passée de 45% à 70% entre 2010 et 2012
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Engagements sociétaux Les études menées par l’entreprise montrent qu’il y a une réelle diminution des quantités de médicaments prescrits pour soigner les animaux. Toutefois, il est important de noter que la démédication n’est qu’un des volets de cette gestion sanitaire durable puisque Sanders s’attache à mettre en œuvre une démarche globale avec la maîtrise de tous les paramètres pouvant influer sur les résultats technico-économiques. Ainsi sur le terrain, la gestion durable du sanitaire se décline en plusieurs autres axes : - Nutrition : avec des formulations sécurisées pour optimiser la gestion des pathologies digestives. - Sanitaire : en partenariat avec le laboratoire Sogeval (société Glon) pour un meilleur suivi des mesures d’hygiène appliquées en élevage - Biosécurité externe et interne : intervention sur la partie bâtiment ainsi que sur la partie conduite globale de l’élevage dans le sens d’une protection des risques sanitaires. Les élevages partenaires de Sanders s’inscrivent ainsi dans une réelle dynamique de progrès, allant dans le sens d’une préservation de la santé animale dans l’intérêt de la santé publique. L’anticipation du Plan Antibiorésistance 2017 démontre la forte contribution de la filière porcine à l’objectif de réduction de 25% des quantités d’antibiotiques administrées aux animaux. Les portails internet : outils de suivi technico-économique et de traçabilité La mise en place par Sanders d’outils de suivi centralisés pour chaque espèce permet aux éleveurs de renseigner les caractéristiques technico-économiques de leurs élevages et ainsi de suivre en temps réel la performance de leurs exploitations. Ce suivi au « fil de l’eau » assure également la traçabilité puisqu’à chaque lot de production est associé une série d’indicateurs. Outils interactifs et partagés entre tous les acteurs de la filière, les portails internet ont pour objectif l’amélioration continue des performances des élevages. Toutes les filières sont suivies et ont chacune leur site dédié. Ainsi ce sont quelques 200 élevages porcins, 300 élevages cunicoles, 300 000 vaches laitières, 15 000 bovins viandes, 95% des élevages pondeuses, et 70% des élevages de volailles chair qui sont intégrés à cette démarche.
La diversification des apports nutritionnels des produits Les usines Sanders sont diversifiées notamment par la production d’aliments spécifiques à la filière Bleu-Blanc-Cœur. Cette démarche qui vise à enrichir les aliments en oméga 3 d’origines végétales (graines de lin, colza, luzerne…) a été labellisée par le Programme National Nutrition Santé, mais également reconnue démarche officielle de réduction des gaz à effet de serre par l’ONU. En effet, les bienfaits nutritionnels de cette démarche ont depuis longtemps été démontrés. Les lipides insaturés (particulièrement les omégas 3) favorisent par exemple le bon fonctionnement du système cardio-vasculaire mais renforcent également le système immunitaire. En 2012, la filière Glon porc a accentué son engagement afin de proposer un plus grand nombre de produits Bleu-Blanc-Cœur à ses clients finaux, contribuant au mieux-être par l’assiette. Toute la filière s’est mobilisée (génétique, nutrition, groupement d’éleveurs, abattoirs) en respectant un cahier des charges strict. Ce sont ainsi 100 000 porcs Bleu-Blanc-Cœur de la filière Glon porc qui ont été produits et commercialisés en 2012.
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Le développement de cahiers des charges spécifiques Le cahier des charges des aliments biologiques En réponse aux attentes des consommateurs, Sanders a étoffé depuis 2 ans, une gamme avec des aliments biologiques. Le développement de celle-ci passe par la mise en place de circuits d’approvisionnements en vue d’une couverture régionale complète. Ainsi Sanders a signé des contrats de sous-traitance avec des usines dédiées à la production biologique. En parallèle, Sanders a débuté la reconversion de l’usine d’Allègre vers une production 100% biologique. Afin de mieux répondre à la demande croissante des marchés, l’entreprise a constitué un service multicompétences intervenant sur les divers domaines de l’industrie, du marketing, de la sécurité sanitaire ou encore de la formulation spécifique. Le développement de la gamme est essentiellement basé sur la filière œuf car elle est totalement intégrée au fonctionnement de Glon et Sanders. Le déploiement des aliments biologiques se fait également progressivement sur les autres filières. Le cahier des charges développement durable du poulet Depuis 2009, Sanders Bretagne a incité 291 éleveurs à s’engager dans une démarche développement durable en respectant le cahier des charges Fermavol. Des critères comme le bien-être animal, la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits ou encore la maîtrise de l’empreinte environnementale sont des exigences intégrées à ce cahier des charges contrôlé par tierce partie. Le cahier des charges de production locale de viande bovine Sanders Nord a développé des partenariats locaux (banques, abattoir, éleveurs, fournisseurs) afin de dynamiser la production de jeunes bovins dans la région Nord. Un cahier des charges de production locale (engraissement, matières premières, animaux…) a ainsi été créé avec un objectif de production de 1000 jeunes bovins.
La prise en compte du bien être animal au niveau des filières
En fonction des contraintes techniques et économiques, Sanders s’attache à œuvrer pour le bien-être des animaux tout au long de leur cycle de vie. Filière porc : A fin 2012, 70% des éleveurs étaient aux normes bien être ; les autres élevages étant en cours de travaux pour un passage aux normes en 2013. Sanders a développé pour les truies passées aux normes bien-être une nouvelle et nécessaire approche nutritionnelle (Karmaline), et appuyé les éleveurs dans la nouvelle manière de les conduire. De plus, l’abattoir Abera (société Glon) est l’un des rares en France à anesthésier les porcs avant l’abattage ; cette initiative permettant de poursuivre son engagement historique en matière de bien-être des animaux en abattoir. Filière volaille chair : 100% des élevages sont aux normes bien-être 2012. Cette action est complétée par un contrôle des lésions des poulets en abattoir. En effet, le suivi d’indicateurs (taux de mortalité, fractures, irritation des coussinets…) sont autant d’éléments pris en compte pour faire évoluer les pratiques d’élevage. Comme la filière porc, les animaux sont anesthésiés avec du CO2 avant leur abattage.
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Engagements sociétaux Filière ruminant : Nutrilia, filiale de Glon, s’est spécialisée dans la vente de compléments minéraux et d’aliments complémentaires diététiques. Distribués en compléments des aliments, ils répondent à des besoins spécifiques des animaux, et ainsi leur assurent un bon fonctionnement physiologique. Les produits d’hygiène, pour la traite et la litière, complètent la gamme pour leur fournir un environnement favorable. L’équilibre digestif ou l’amélioration des défenses immunitaires sont autant de conditions assurant le confort aux ruminants. Filière volaille ponte : Sanders a accompagné les élevages pour la rénovation des bâtiments lors du passage des élevages aux normes bien-être 2012, ainsi 100% des élevages sont aux normes. Filière lapin : Sanders porte une attention toute particulière sur la santé digestive des lapins. L’amélioration de ce bienêtre digestif passe par différents axes de travail comme : la formulation d’un nouvel aliment (Stabiprotect) ainsi que d’un nouvel additif (Fortibut+), l’amélioration de la qualité de l’eau de boisson ou encore la formation des équipes sur le bon usage des antibiotiques.
IV.3. Participer à la formulation des politiques publiques Sanders a toujours été proactif en matière de démarches professionnelles en étant par exemple l’un des premiers fabricants d’aliments pour animaux à obtenir le label OQUALIM pour toutes ses usines. Cet engagement se traduit notamment par une très forte implication au sein du syndicat professionnel de la nutrition animale (SNIA), avec plusieurs représentants actifs au sein de ses organes de décision dont la présidence. Syndicat de défense des entreprises de nutrition animale, le SNIA est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics pour la nutrition animale et apporte son expertise à ses entreprises adhérentes sur les questions économiques, techniques, réglementaires et sociales. Concrètement, de manière directe ou indirecte, Sanders est engagé auprès de : - 6 syndicats ou associations professionnelles nationales (SNIA, AFCA CIAL, OQUALIM, CSNA, QUALIMAT, TECALIMAN) ainsi que régionales où ses filiales sont également actives. Ces organisations gèrent de nombreux groupes de travail dont les collaborateurs de Sanders sont des membres actifs. - 8 interprofessions (via le SNIA) : INTERCEREALES, CIDEF, CICAR, CIPC, CNPO, CLIPP, INAPORC, Interprochasse et des unions ou offices tels que l’UNIP ou l’ONIDOL - Les conseils spécialisés de France Agrimer, via le SNIA - La branche meunerie, celle-ci gérant la convention collective avec les partenaires sociaux. Sanders est également actif au sein du praesidium de la FEFAC (Fédération Européenne des Fabricants d’Aliments pour animaux) et de ses instances ainsi que du « Steering group » qui réunit deux fois par an les dirigeants des 10 grandes entreprises européennes de la nutrition animale.
Ces multiples engagements permettent à Sanders d’ajouter une dimension essentielle à son rôle de leader, celle de l’action collective face aux multiples enjeux professionnels que sont la qualité sanitaire, les impacts environnementaux, la logistique, la qualité des approvisionnements... La présence active de Sanders au sein des différents organismes a pour but de défendre au mieux les intérêts de son secteur d’activité et des éleveurs afin d’assurer la pérennité des territoires qu’ils font vivre.
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Sanders - Rapport Développement Durable 2012
Nos indicateurs de performance
Sanders - Rapport DĂŠveloppement Durable 2012
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Sanders part du principe que ne peuvent s’améliorer que les pratiques qui sont mesurées. Afin de mesurer ses engagements durables, Sanders a donc mis en place des indicateurs en lien avec les lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI). Celles-ci étant considérées comme références internationales en matière d’indicateurs développement durable. Les indicateurs sont consolidés au niveau national et couvrent l’année 2012.
Indicateurs économiques Chiffre d’affaires cumulé (Millions €) Volumes produits (Millions de Tonnes) EBE (Millions €) Investissements industriels (Millions €) Investissements innovation (Millions €)
Mesurer les consommations de ressources Optimiser les consommations énergétiques Optimiser les consommations énergétiques Optimiser les consommations énergétiques Optimiser les consommations d'eau Mesurer l'impact environnemental des usines
Indicateur GRI EC 1 EC 1 EC 1 EC 8 EC 2 Indicateur GRI EN 1 EN 3 EN 3 EN 6 EN 8 EN 16
2 416 84 316 95 423 2 92 933 28 109
Déterminer la diminution de pollution de l'air
EN 18
7 400
Déterminer la diminution de pollution de l'air
EN 18
18 000
Mesurer l'impact environnemental des filières
EN 18
100%
Objectif de la mesure Mesurer l'activité économique de Sanders Mesurer l'activité économique de Sanders Evaluer la capacité d'investissements Maintenir les outils industriels performants Mesurer la capacité de création
Indicateurs environnementaux Consommation de matière première (Tonnes) Consommations électriques des usines (MWh) Consommations d'énergies fossiles des usines (MWh) Nombre de diagnostics énergétiques réalisés Volume d'eau prélevée par les usines (m3) Emissions de gaz à effet de serre des usines (Teq CO2) Réduction d'émissions de gaz à effet de serre au niveau de la logistique amont (Teq CO2) Réduction d'émissions de gaz à effet de serre grâce à la valorisation des effluents d'élevages (Teq CO2) Taux de réalisation des analyses de cycle de vie pour les filières
Indicateurs sociaux
Objectif de la mesure
Objectif de la mesure
Effectifs (CDI+CDD) % de salariés en CDI Répartition des salariés par tranche d'âge Ratio effectif femmes / effecti hommes Nombre d’accidents (avec et sans arrêt)
Evaluer le nombre d'emplois créés Assurer une stabilité de l'emploi Favoriser l'égalité et la diversité Favoriser l'égalité et la diversité Mesurer le niveau de sécurité des usines Mesure le nombre d'accidents avec arrêt de travail Taux de fréquence supérieur à 1 jour pour 1 million d'heures travaillées Mesure le nombre de journées d'incapacité Taux de gravité temporaire pour 1000 heures travaillées Nombre moyen d'heures de formation par salarié (CDI+CDD) Développer les compétences des collaborateurs % de la masse salariale dédié à la formation Développer les compétences des collaborateurs (vs obligation légale) Nombre total de stagiaires Former et intégrer des jeunes Nombre total d'apprentis Former et intégrer des jeunes Nombre de dossiers Défi de la performance Participation des employés aux projets du groupe
Indicateurs sociétaux Nombre d’éleveurs partenaires Nombre de sites certifiés GBPAC Nombre d'organismes dans lesquels Sanders intervient Capacité nourricière des fermes GE+ (eq habitants) Capacité nourricière des filières animales Nombre d'éleveurs porcins aux normes bien-être Nombre d'éleveurs volaille chair aux normes bien-être Nombre d'éleveurs volaille ponte aux normes bien-être Part d'aliment médicamenteux porc Part d'aliment médicamenteux lapin
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Objectif de la mesure Contribuer au développement du tissu économique territorial Assurer la sécurité sanitaire des usines Participation aux politiques publiques Evaluer le nombre de personnes pouvant être nourries Evaluer le nombre de personnes pouvant être nourries Mesurer la conformité avec la réglementation Mesurer la conformité avec la réglementation Mesurer la conformité avec la réglementation Diminuer l'utilisation des antibiotiques Diminuer l'utilisation des antibiotiques
Sanders - Rapport Développement Durable 2012
2012 1 073 2 428 26 7,1 2,5
2012
Indicateur 2012 GRI LA 1 1091 LA 1 86% LA 13 Voir p.26 LA 13 0,33 LA 7 58 LA 7
22,45
LA 7
0,92
LA 10
11,31 2,73% (0,9%) 59 27 44
LA 10 LA 10 LA 10 Indicateur GRI
2012
LA 1
27 000
PR 6 SO 5
100% 16
SO 1
37 000
SO 1
Voir p.15
FP 9 FP 9 FP 9 FP 12 FP 12
70% 100% 100% 6% 37%
2012 en chiffres et en images L’année 2012 a été marquée par de nombreux évènements, petit florilège des actions menées
+55%
de la part d’aliments sans prémélanges médicamenteux entre 2010 et 2012
Remise des trophées des Défis de la performance 2012
Les salariés bénévoles des Banques Alimentaires Les participants du marathon de Paris
-5%
-17%
d’azote dans les effluents d’élevage grâce à une alimentation biphase par rapport à un aliment unique
de consommation de matière première végétale par le poulet pour produire 1kg de viande entre 2008 et 2012
18 000 T
Journée éleveurs d’idées au Futuroscope
Chez Sanders Bretagne
70%
de CO2 économisés grâce à l’activité de recyclage des matières organiques soit l’équivalent des émissions de 2 400 français
des élevages partenaires de poules pondeuses sont équipés d’ampoules basse consommation
Crédits photos : Eric Colombel, Fotolia, Glon, Gwenaël Saliou Sanders - Rapport Développement Durable 2012
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