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Avant-propos du directeur général

Avant-propos du directeur général

L’économie circulaire a besoin de standards

Pour GS1, le concept d’économie circulaire est un scénario idéal. Au cours des dernières décennies, les systèmes internationaux standardisés tels que le système GS1 ont montré leurs effets positifs sur l’optimisation de nombreux aspects économiques et écologiques importants.

Du point de vue de la communauté GS1, le modèle d’économie circulaire nécessite de repenser en profondeur les modèles de production, de distribution et de consommation. Un changement durable vers l’économie circulaire ne peut avoir lieu que si les données sur les ressources et leurs processus sont structurées et échangées selon des standards mondiaux et ouverts.

Des données et un langage commun

Dans ce contexte, la disponibilité d’ensembles de données de haute qualité est d’une grande importance. L’utilisation conjointe des données au-delà des frontières de l’entreprise sera particulièrement importante. Le passeport de produit numérique souhaité par l’UE dans le cadre du Green Deal ne peut être réalisé qu’avec des ensembles de données standardisés. Celui-ci doit contenir les données environnementales et matérielles importantes relatives au cycle de vie d’un produit ou d’un service. C’est précisément lors de la mise en œuvre du passeport de produit numérique requis, que l’utilisation d’un langage commun avec une sémantique, une ontologie et des taxonomies uniformes est essentielle et, finalement, représente le seul moyen d’atteindre l’efficacité requise par le concept d’économie circulaire. Je suis convaincu que seul un standard commun de collecte et d’échange de données permet de mettre en œuvre le concept d’économie circulaire dans tous les réseaux de création de valeur. La clé réside ici dans la sérialisation et l’identification claire des pièces, des composants, des produits et de leurs fabricants. L’utilisation des standards GS1 permet un suivi et une traçabilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur. À cette fin, les clés d’identification uniques et les supports de données de GS1 sont disponibles dans le monde entier. La bifurcation nécessaire vers l’économie circulaire ne peut avoir lieu que si les flux de marchandises, de valeurs et d’informations peuvent être clairement identifiés, et les données structurées et échangées selon des standards ouverts mondiaux. Un langage commun est alors indispensable. Avec les standards GS1, nous fournissons à l’économie des éléments de base importants pour la mise en œuvre de l’économie circulaire. Ensemble, nous développons des solutions techniques et élaborons des recommandations d’application pour présenter clairement les avantages des standards GS1 dans l’économie circulaire, dont tous les acteurs bénéficient.

Jörg Mathis, directeur général

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