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CAUSES TOUJOURS _

2012 TRIMESTRIEL

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GROUPE SOCIALISTE D’ACTION ET DE RÉFLEXION SUR L’AUDIOVISUELasbl

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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

COPY PARTY

COPIER : DU VOL OU UNE INCITATION À INNOVER ?


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Gsara 2012

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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION copy party

SERVICE DE PRODUCTION Rencontre avec les réalisateurs de “Transitions” Avant-Première de ”Paul et Sophie”

FILMER À TOUT PRIX ON TOUR

Projection de ”Extreme Private Eros”

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ATELIER DE PRODUCTION

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Aides accordées Bilan Diffusion 2012

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RÉGIONALES

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Projection de «Do the writing» - Tournai Prix pour ”Radio Cactus” - Bruxelles Atelier de collecte la Mémoire - Luxembourg

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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

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COPY PARTY 24 JANVIER 2013

LA COPIE EST-ELLE DU VOL OU AU CONTRAIRE UNE INCITATION À INNOVER ? QU’EST-CE QUE LA COPY PARTY ? TOUS LES AMATEURS DE CULTURE SONT INVITÉS À VENIR TÉLÉCHARGER GRATUITEMENT LE CATALOGUE D’UN GRAND LABEL DE MUSIQUE INDÉPENDANT. UNE PREMIÈRE ! AU TRAVERS DE CETTE ACTION SYMBOLIQUE, ENGAGÉE ET FESTIVE, NOUS ENTENDONS QUESTIONNER LES LIMITES DE LA LÉGISLATION SUR LE DROIT D’AUTEUR, SOUVENT EN DÉCALAGE AVEC LES USAGES ET PROPOSER, À L’ÈRE DE LA SURABONDANCE, D’AUTRES REGARDS, PLUS VISIONNAIRES SUR LA SOCIÉTÉ ET L’ÉCONOMIE DU PARTAGE. CE HAPPENING EST SUIVI D’UN DÉBAT. VENEZ ÉCHANGER VOS POINTS DE VUE. VOUS AUREZ L’OCCASION D’EN DISCUTER EN TÊTE À TÊTE AVEC DE NOMBREUX ACTEURS !

Un projet du Gsara asbl En collaboration avec la Médiathèque de la Fédération Wallonie Bruxelles Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles

A quelle condition peut-on participer à une Copy Party ? Tout le monde est le bienvenu ! La Copy Party ne se veut aucunement une incitation à la copie illégale. Elle est destinée à créer le débat et nourrir la réflexion (campagne de sensibilisation). Pour la réservation (indispensable), c’est ici. Gsara 2012

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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

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SERVICE DEDE CAMPAGNE PRODUCTION SENSIBILISATION

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De quoi a-t-on besoin pour participer ?

Avec qui ?

Munissez-vous de votre lecteur mp3, clé usb, smartphone, tablette, disque dur ou pc portable. Le Gsara asbl mettra à votre disposition 10 ordinateurs vous permettant de télécharger via la plateforme de téléchargement Spotify.

La Copy Party est-elle entièrement gratuite ? Absolument, la Copy Party est entièrement gratuite et offerte à tous les participants ! Mais l’opération n’est pas gratuite pour autant ! Le Gsara s’est engagé à payer les droits d’auteur (en concertation avec la Sabam) et les droits du label partenaire en tant que producteur. Sur le plateau pour la première scène du film.

Les débats

Vu la complexité de la thématique et la pluralité des points de vues, nous vous proposons une méthode plus participative et interactive inspirée de l’OpenSpace Technology (Forum Ouvert) plutôt qu’un débat traditionnel qui laisserait peu de temps de parole à chacun. Concrètement, vous pourrez proposer des sujets de débat sur de grands panneaux mis à disposition. En fonction des centres d’intérêt, vous irez (en petits groupes) à la table des intervenants habilités à échanger et débattre avec vous. Dans la mesure où le temps imparti est de 2 heures, vous aurez l’occasion de passer à la table de 3 intervenants (séances d’environ 20 minutes). Ensuite, nous partagerons la synthèse avec l’ensemble du public pour en débattre tous ensemble. Gsara 2012

- Silvae (Aka Silvère Mercier), défendeur des libertés numériques et la libre dissémination des savoirs – Bibliothèque Publique d’Information Centre Pompidou (s.r.) - André Leconte, co-fondateur de la Nurpa (« Net Users’ Rights Protection Association », Association de Protection des Droits des Internautes) - Marouan el Moussaoui, co-président du Parti Pirate de Belgique - Benoît Hellings, rédacteur de la Proposition de loi instaurant une Licence globale (Ecolo) - Karine Lallieux, Députée fédérale et Échevine de la Culture à la Ville de Bruxelles (PS) - Pierre Hemptinne, Directeur des collections de la Médiathèque de la Communauté française

- François Stassens, Account Manager Audiovisuel à la Sabam - Frederic Young, Délégué général de la SACD-SCAM pour la Belgique - Peter Westenberg, artiste et directeur de Constant vzw - Yannick H’madoun, Président de Creative Commons Belgique (s.r.) - Artistes en recherche de pistes alternatives pour créer et diffuser leurs œuvres - PACKED, Centre d’Expertise pour le Patrimoine Numérique (s.r.) - Modérateur/facilitateur : Me Eric Jooris, avocat et spécialiste des droits d’auteur, droit de l’audiovisuel 6

Pourquoi une Copy Party ? Le débat sur le droit d’auteur n’est certes pas nouveau (Il s’est déjà posé avec l’avènement de la radio, de la VHS, de la TV, du CD, d’Internet) mais au vu des lois anti-partage et anti-copie de plus en plus restrictives, il a pris une nouvelle ampleur juridique et surtout politique. Ne faudrait-il pas trouver un meilleur équilibre entre la légitime protection du droit d’auteur et le nécessaire partage du savoir ? Ne faudrait-il pas adapter le droit d’auteur afin de donner un cadre légal aux nouveaux usages plutôt que les stigmatiser dans la plus grande impopularité ? Comment combiner le droit à la rémunération des créateurs avec l’évolution numérique ? Sans vouloir commettre une infraction ni à cautionner la copie à des fins commerciales, notre intention est de faire avancer le débat sur le droit d’auteur, la copie privée, le partage des œuvres, le libre accès, ainsi que le rôle actuel et futur des médiathèques. Mais également de nourrir la réflexion de façon ludique et ponctuelle.. La copie doit-elle être considérée comme du vol ou au contraire une incitation à innover ? Se pose-t-on la question dans le monde physique de savoir si on peut librement et gratuitement donner un livre qui nous appartient à la personne de notre choix ? Dans l’environnement numérique, ce même ouvrage ne pourrait être envoyé à un ami par mail car cet acte implique une copie, contraire au droit d’auteur. Ce qui était du partage est devenu du piratage. Pour tenter de dépasser le climat de culpabilisation et de défiance qui a pu s’instaurer par certaines


_ mesures anti-piratage, il nous semble essentiel de : • permettre de présenter les points de vue des internautes, des auteurs, des producteurs et des pouvoirs publics et de les confronter; • générer et partager des idées sur les enjeux de la circulation et de l’accès libre et égal à la culture et à la connaissance ; • échanger sur les nouveaux modèles économiques, alternatifs et durables pour financer la création et la diversité culturelle ; • clarifier la législation du droit d’auteur (ses enjeux et ses objectifs)

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION des savoirs et auteur du blog tout aussi excellent Bibliobsession, ) et d’Olivier Ertzscheid (Enseignantchercheur (Maître de Conférences) en Sciences de l’information et de la communication à IUT de la Roche sur Yon). Puisqu’il n’y avait pas de droit d’auteur interdisant la copie de la Copy Party, nous avons, avec leur approbation et soutien, copier l’idée ! Mais si la Copy Party belge s’est inspirée de la française, elle l’a aussi, à l’image de tout « mashup », fortement transformée, remodelée, remixée…

Julie van der Kar

• s’interroger sur le besoin d’adapter la législation du droit d’auteur au regard de l’évolution technologique et de son impact sur les pratiques ;

INFOS PRATIQUES DATE : Le jeudi 24 Janvier 2013 HORAIRES : Happening : 18h30 Débat : 20h LIEU : Au Beursschouwburg Rue A.Orts 20-28 1000 Bruxelles http://maps.google.be/ maps?hl=en&tab=wl

Plus d’infos sur le Blog : http://www.gsara.tv/copyparty/

COPY-PARTY 24.01.2013 AU BEURSSCHOUWBURG RUE A. ORTS 20-28 1000 BRUXELLES

HAPPENING 18.30 DÉBAT 20.00

• questionner un droit au partage de tout fichier numérique entre individus sans but lucratif et respectueux du droit des artistes et des producteurs ; • imaginer des systèmes de rémunération des artistes et producteurs qui sont liés aux échanges d’œuvres entre particuliers et qui puissent assurer la rentabilité de leurs projets artistiques

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Une copie de la Copy Party

Flyer

Le 7 mars 2012, s’est tenue une Copy Party à la Bibliothèque universitaire de la Roche-Sur-Yon (Vendée), à l’initiative d’Aka Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire, auteur de l’excellent blog S.I. Lex), de Silvère Mercier (bibliothécaire engagé pour les libertés numériques et la libre dissémination 7

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SERVICE DE PRODUCTION

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TRANSITIONS Comment vivre seul quand on a 16 ans

18 ANS, L’ÂGE DE LA MAJORITÉ ! AU-DELÀ DE CET ÂGE, UN ADOLESCENT NE PEUT PLUS ÊTRE PRIS EN CHARGE PAR LES SERVICES D’AIDE À LA JEUNESSE. AINSI, CHAQUE ANNÉE, DES DIZAINES DE JEUNES, DÈS L’ÂGE DE 16 ANS, APPRENNENT À VIVRE EN PRÉ-AUTONOMIE ET SE PRÉPARENT À LA VIE ADULTE. COMMENT VIVENT-ILS CETTE PÉRIODE DE TRANSITION ? COMMENT SONT-ILS ACCOMPAGNÉS ET PRÉPARÉS À GÉRER LEUR BUDGET ET LEUR LIBERTÉ ? SONT-ILS CAPABLES D’ASSUMER LES ÉTUDES, LE LOYER, LES LESSIVES ET LES REPAS AVEC MOINS DE 700 € PAR MOIS, ET CE, PARFOIS SANS LIEN AFFECTIF ? « TRANSITIONS » RACONTE LES GALÈRES, LES SUCCÈS, LES PEURS, LES RÊVES, LES COMBATS ET L’AVENIR DE CES JEUNES QUI SONT OBLIGÉS DE GRANDIR... TROP VITE. RENCONTRE AVEC LES RÉALISATRICES SOPHIE DE BRABANDERE ET GAËTANE MANGEZ Gsara 2012

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Votre film dépeint et explique la complexité des parcours de ces adolescents en pré-autonomie. Assumer autant de responsabilités à 16 ou 17 ans relève d’un exploit.

Gaëtane : Nous constatons dans nos sociétés occidentales une prolongation de l’adolescence et une grande difficulté pour les jeunes à se lancer dans une vie adulte et active. Pourtant, des jeunes qui sont déjà ‘fragilisés’ par la séparation avec leur famille sont contraints à devenir autonomes, et à vivre seuls, dans les cas extrêmes à partir de 16 ans. Car à 18 ans, le couperet tombe : c’est la fin de l’Aide à la Jeunesse. Les jeunes placés en institution sont alors propulsés dans l’âge adulte, avec son lot de responsabilités. C’est pratiquement une mission impossible.


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SERVICE DE PRODUCTION

Quel a été le déclencheur de ce film ?

Les parents sont-ils volontairement absents du film ?

Gaëtane : Pour avoir vu des jeunes de mon entourage se lancer dans cette épreuve, j’ai été touchée de réaliser à quel point cette transition était brusque, difficile à vivre, et en décalage avec celle, beaucoup plus étalée, que vivent la majorité des jeunes en famille. Avec Sophie, nous avons souhaité creuser le sujet. La mise en autonomie est une problématique méconnue qui met aussi en avant les dérives d’une société individualiste et peu solidaire, car la solitude est une des difficultés majeures que ces jeunes ont à surmonter.

Sophie : C’est un sujet délicat. Ce n’est pas facile pour un parent d’être confronté à ses faiblesses face à la caméra. Les jeunes sont au centre du film. Nous avons privilégié leur parole. Raconter leur histoire familiale aurait été un tout autre sujet. Gaëtane : Ceci dit, le rapport aux parents et à la famille apparaît en toile de fond, bien souvent lié à la mort ou à la justice, les projets d’avenir, le regard sur les autres jeunes ‘privilégiés’…

Comment s’est opéré le « casting » ? Les jeunes ont-ils facilement accepté de témoigner ?

Ce pose-t-il enfin…filigrane la question de Adamofilm en invité surprise pour leaussi générique de la pertinence de la loi du 10 janvier 1990 qui a fait passer la majorité civile de 21 ans à 18 ans ?

Sophie : Nous avons fait les choses « dans l’ordre » c’est-à-dire que nous avons été voir les Services d’Aide à la Jeunesse (qui ont très vite donné leur accord pour recueillir les témoignages des jeunes à visage découvert) ensuite les Institutions qui nous ont mis en contact avec les jeunes. Ce fut un projet très difficile à mener à terme. Nous avons voulu donner la parole à des jeunes adolescents, par définition instables. Nous avons voulu travailler sur le long terme. Certains ont donc changé d’avis en cours de projet. Gaëtane : Par ailleurs, les éducateurs sont là pour protéger ces jeunes et sont, parfois à juste titre, très méfiants par rapport aux médias. Sophie : Deux ans de tournage ont été nécessaires pour relater tout leur parcours et leur évolution (de la période de pré-autonomie jusqu’à l’autonomie en passant par la semi-autonomie). Les jeunes ont dû faire preuve de beaucoup de courage pour expliquer leur quotidien. Le documentaire se concentre au final sur trois jeunes, Alice, Alaric et Marie-France, aux histoires très différentes les unes des autres. Tous les trois vivent cette fracture de façon très différente. Avec comme fil rouge, la solitude. Gaëtane : Le spectateur est invité à rencontrer ces personnages dans leur quotidien, et à saisir leur réalité à travers leurs yeux. Avant de rentrer dans le vif du sujet, il s’agit de faire découvrir ces belles personnalités et de favoriser l’empathie avec les personnages.

Sophie : Nous n’avons pas cette prétention. Mais une loi qui fixe l’âge de la majorité civile pour tous sans distinction est irréelle. On peut difficilement juger des capacités du jeune à devenir adulte à partir du seul critère de l’âge. Un jeune qui n’a pas eu beaucoup de chance dans la vie n’est pas prêt au même moment qu’un autre qui a reçu tout l’amour et l’accompagnement nécessaires.

Vous êtes enceinte aujourd’hui. Ce film a-t-il changé votre façon d’envisager la parentalité ?

Sophie : Pas spécialement. Ou pas davantage que tous les reportages que je réalise. Chaque sujet modifie ma manière de voir la société pour mon enfant. Quelque soit ce qu’on croit pouvoir donner à son enfant, rien n’est gagné. Même dans les meilleures circonstances, on ne saura jamais si son bagage sera suffisant pour faire face à la vie adulte. Ces jeunes m’ont fort impressionnée. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec eux et à leur donner la parole. Ces jeunes m’ont donné une belle leçon de courage.

Propos recueillis par Julie van der Kar « Transitions » Un film de Sophie De Brabandere, Gaëtane Mangez, Gaëtan Saint-Remy Documentaire (outil pédagogique), HD, 16/9, 30 min, prod 2012 Production / Diffusion : Gsara asbl Plus d’infos : service.production@gsara.be

En tant qu’outil pédagogique, à qui se destine ce film en premier lieu ?

Sophie : On espère que ce film puisse servir à d’autres jeunes. Ces histoires sont beaucoup plus parlantes qu’un long dossier. J’espère qu’il circulera dans les Institutions et les projets de mise en autonomie. J’espère que ce film pourra faire comprendre au plus grand nombre ce qu’on appelle théoriquement la pré-autonomie. 9

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SERVICE DE PRODUCTION

_ Les Films de la Mémoire, CCLJ David Susskind, Fondation Auschwitz, GSARA, Création et Mémoire présentent

INVITATION AVANTPREMIERE

JEUDI 31 JANVIER 2013 20H30 - CCLJ

PAUL & SOPHIE un film de Valentine Roels sur une idée de Ina Van Looy PAUL & SOPHIE est un film centré sur la parole de deux survivants de la Shoah, une enfant et un jeune homme. Sophie a échappé à la déportation grâce au courage de ‘Justes parmi les Nations’ qui l’ont cachée pendant plus de deux ans. Paul, ‘ketje’ bruxellois, déporté à 18 ans est l’un des rares survivants du centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service Education permanente, du Ministère de l’Egalité des chances, du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel, de la COCOF de la Région Bruxelloise, du Ministère des Affaires Sociales et du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique

Réservation souhaitée : CCLJ : 02/543.02.70 - info@cclj.be

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SERVICE DE PRODUCTION

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FILMER A TOUT PRIX ON TOUR présente

EXTREME

PRIVATE EROS LOVE SONG 1974 un film de Kazuo Hara

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LUNDI 14 JANVIER 2013 20:00 GALERIES PAF: 6 € Galerie de la reine 28 1000 Bruxelles

Takeda, féministe sans concession, prêchant l’auto-organisation collective des femmes (Extreme Private Eros : Love Song 1974). Ce cinéma atteint son apogée dans les corps, puissants et débordants même s’ils peuvent évoquer en bout de course l’infirmité ou la maladie : l’accouchement solitaire de Takeda (Extreme Private Eros), la mise à nu du corps infirme de Yokota, paralysé cérébral (Goodbye CP), le foie de l’écrivain Takeda (Extreme Private Eros), Inoue prélevé et pesé devant nous, au terme d’une opération pour enrayer un cancer (A Dedicated Life), une lutte à mains nues (Emperor’s Army). Le spectateur hésite quant à la manière de lire ces films coup de poing. Qui manipule qui ? Les paralysés ne sont-ils pas menés par Hara qui trouverait avec eux un sujet sensationnel ? Hara n’est-il pas mené par son ex-femme qui se moque de lui face à la caméra ou par Inoue qui ordonne d’arrêter de filmer quand une scène dérape ? Le réalisateur et ses personnages partagent la mise en scène, ces derniers co-produisant à l’occasion « leur » film (Goodbye CP, Emperor’s Army). Hara résume ainsi cette ambivalence : « Essayons ça et on verra ». Le cinéaste suit des individus qui interrogent le collectif parce qu’ils se tiennent en marge, parce qu’au fond du privé, on retrouve des questions plus larges. Hara lui-même ne se ménage pas : derrière la caméra, engageant sa vie privée dans Extreme Private Eros, négociant avec des personnages au caractère trempé, tirant de son indépendance une fragilité financière. L’erreur serait de considérer ces films comme de simples curiosités bien à l’Est de notre monde. Sa démarche singulière interroge le documentaire actuel, renouvelant l’enjeu de l’éthique, de ce que l’on peut ou ne peut pas au nom du cinéma.

Le festival de cinéma documentaire Filmer à tout prix, rendez-vous incontournable du cinéma documentaire d’auteur en Belgique, tiendra sa prochaine édition en novembre 2013. Filmer à tout prix compose un programme riche et éclectique, exigeant mais ouvert à toutes les formes d’écriture du réel. Parce qu’il recèle des merveilles plein ses armoires et qu’il en découvre encore entre chaque biennale, plus surprenantes les unes que les autres, il proposera tout au long de l’année, quelques rencontres documentaires au cinéma GALERIES. Troisième rendez-vous: Extreme Private Eros, Love Song 1974, Kazuo Hara, 1974, 98’, VO ST EN Triangle amoureux entre Kazuo Hara, cadreur, sa compagne et preneuse de son, Kobayashi, et son ex-femme Takeda, personnage principal, My Extreme Private Eros se tient en équilibre précaire entre divers pôles : privé et public, homme et femme, discours politique et corps vivant… Les visites de Hara à Takeda déroulent autant de blocs effervescents éprouvant les protagonistes à tour de rôle. « I HATE MAINSTREAM SOCIETY. » Hara, c’est d’abord une jeunesse dans le Japon de la fin des années 1960, les mouvements étudiants et ouvriers comme horizon quotidien. Sans être au centre de la contestation, il est fasciné par ce qui se joue dans les rues et dans les meetings, l’air du temps. N’étant ni étudiant ni ouvrier, il trouvera peu à peu sa place du côté de la photographie d’abord, du cinéma, ensuite. Cinéma d’action, avant tout. Il ne s’agit pas de discuter mais bien d’agir. Hara s’attaque à divers tabous : la place des handicapés dans la société (Goodbye CP), le silence du Hara à propos de la seconde guerre mondiale (The Emperor’s Naked Army Marches On) et plus généralement la famille en s’attachant par exemple à

Emmanuel Massart www.fatp.be www.galeries.be Infos: +32(0)2/218.58.85 13

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ATELIER DE PRODUCTION

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AIDES À LA PRODUCTION POSTPRODUCTION PROMOTION

Comité de lecture du 30 novembre 2012

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ATELIER DE PRODUCTION

PROJETS SOUTENUS : ON REVIENDRA AU PRINTEMPS de Cindy Pahaut Aide accordée : Promotion

MIJN OUDERS ET MOI de Stéphane Bergmans Aide accordée : Promotion

Cette parole collective est le fruit d’une rencontre. De la saison morte au printemps, une réflexion mûrie par quelques femmes ayant transité par le Refuge – adresse secrète où il leur était possible de se soustraire pour un un temps à un conjoint violent. Un désir iconoclaste de briser le tabou de ces prétendues histoires intimes, de faire s’envoler « ces images qui ne jaunissent pas avec le temps ». Ce film est la parole de Laïka, Laetition, Arlette & Ruby.

A 28 ans, après une rupture amoureuse, le réalisateur Stéphane Bergmans se retrouve temporairement sans logement et se voit contraint de retourner vivre chez ses parents. Mais en emménageant dans la maison qui l’a vu grandir, le cinéaste a l’étrange impression de revenir habiter dans une famille d’accueil : son ancienne chambre a été transformée en débarras et, à l’exception de quelques photos dans le salon, il n’ y a plus aucune trace de sa présence dans le domicile familial.

L’ARCHE AUX BÂTARDS de Marie-Françoise Plissart et Sandrine Willems Aide accordée : Montage Image – Montage Son & Mixage – Promotion

En cohabitant à nouveau avec ses parents, il constate avec tristesse, à quel point ils se sont éloignés les uns des autres. Instinctivement, le cinéaste se met à les filmer au quotidien en tentant de répondre à l’étrange question qui lui est venue à l’esprit : « Mais qui sont donc ces étrangers ? »

Médiation, c’est d’abord un lieu, perdu dans le massif des Maures, au fin fond du Var. Au milieu d’une nature à la fois sombre et luxuriante, au climat rude mais gorgé de soleil, quelques bâtisses de bric et de broc, y accueille une dizaine d’hommes sans abri, certains ayant passé plusieurs années à la rue, d’autres se retrouvant gravement handicapés, suite à une maladie ou un accident. Les uns ne restent que quelques mois, d’autres envisagent d’y demeurer jusqu’à la fin de leur vie. A l’origine de ce projet atypique, il a Myriam, seule femme parmi ces hommes, qui dirige ce bizarre navire avec une détermination qui l’a pas quittée, depuis vingt ans. 15

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ATELIER DE PRODUCTION

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ATELIER DE DIFFUSIONS PRODUCTION EN 2012 GSARA

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Avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de VOO

Un film de Céline Darmayan et Origan Cannella 2010 - 56 ‘

Diffusion

Fiche technique

Première au cinéma Aventure (Bruxelles) : 11 octobre 2012

Diffusions

ÇA RIME ET ÇA RAME COMME TARTINE ET BOTERHAM

Production : Cinétik asbl Coproduction: Atelier de Production GSARA

Au cinéma l’Univers (Lille) : 20 janvier 2012 Festival Bobines Sociales (Paris) : 23 janvier 2012 Festival International des Droits de l’Homme (Paris) : 7, 8 et 9 mars 2012

de Isabelle Dierckx 2010 – 60’

Fiche technique

Production : Cobra FIlm Coproduction : Kinobarco - Atelier Graphoui – Atelier de Production GSARA Avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de VOO

A WESNA & PRALA de Cédric Larcin 2012 - 52’

Fiche technique

Diffusion

Production : Quizas asbl Coproduction : Centre Bruxelles Audiovisuel (CBA) l’Atelier de Production GSARA Gsara 2012

Potemkin (Bruxelles) : 14 mars 2012

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Sideroads

ATELIER DE PRODUCTION

Miramen

À Wesna & Prala

CE QUE PEUT LE LION

Coproduction : Bilongo vzw, Good & Bad News - Atelier de Production GSARA

de Olivier Pagani 2011 – 22’

Diffusions

Millenium Festival International du Film Documentaire (Bruxelles) : 19 avril 2012 DOCVILLE (Louvain) : 28 avril 2012 Corsica doc Ajjaccio (Corse) : 14 novembre 2012 Aquilla Film Festival (Cleves) 20 novembre 2012 Traces de vies (mention spéciale) (Clermont-Ferrand) : du 21 au 27 novembre 2012

Fiche technique

Production : Dschubba Coprodution : CRRAV - Atelier Graphoui - Atelier de Production GSARA

Diffusions

Festival Documadrid (Madrid) : 4 mai 2012 Festival des Rencontres Ciné Courts de Monboucher sur Jabron (Drôme) : 5 juillet 2012 Première Bruxelloise au cinéma Aventure (Bruxelles) : 12 octobre 2012

CHEVEUX ROUGES ET CAFÉ NOIR de Milena Bochet 2012 – 56’

Fiche technique

CHAMPIONS

Production : Iota Production Coproduction : Perspective Films – CBA - Atelier de Production GSARA

de Caroline Van Kerckerhoven 2012 – 38’

Fiche technique

Production : Côté Canal 17

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ATELIER DE PRODUCTION

Cheveux rouges et café noir

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9 Ter

Little Sister

Diffusions

Diffusions

Première au Centre culturel Jacques Franck (Bruxelles) : 22 mars 2012 Brouillon d’un rêve SCAM (Lussas) : 23 août 2012 FIFF (Namur) : 30 septembre et 04 octobre 2012 Dok (Leipzig) : 1 et 3 novembre 2012 Cinéma des Peuples (Nouvelle Calédonie) : 1 novembre 2012

Point Doc Festival : janvier 2012 PRVI KADAR - International festival of documentary and short movie (East Sarajevo) : du 29 au 31 octobre 2012.

LE ZOO, L’USINE ET LA PRISON de Eve Duchemin et Jean-Pierre Griez 2005 – 66’

CIRCE’S PLACE

Fiche technique

de Guy Bordin et Renaud De Putter 2011 – 77’

Production : ASBL Le coron Coprodution : Atelier de Production GSARA

Fiche technique

Diffusion

Production : Hélicotronc Coproduction : Atelier de Production GSARA

Festival du film d’action sociale de Sprimont : 10 novembre 2012

Diffusions

Ouverture du Globian Doc festival (Allemangne) : 2 mai 2012 Festival de Salento (Prix du meilleur documentaire) : 17 septembre 2012

LITTLE SISTER de Ségolène Neyroud 2011 – 33’

Fiche technique

Dans l’ombre de Bart S. Vermeer 2011 – 43’

Production : Les films nus Coproduction : CPC - Atelier de Production GSARA

Diffusions

Fiche technique

Point Doc Festival : janvier 2012 Ciné Dunkerke (Premier Prix à la finale des lundis du cinéma à l’Atelier Culture La Piscine) : 11 juin 2012 FIFF (Namur) : 3 octobre 2012

Production : EPEIOS Production Coproduction : VAF - CBA - Atelier de Production GSARA Gsara 2012

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Circe’s Place

ATELIER DE PRODUCTION

Qui voit ses veines

Le zoo, l’usine et la prison

MIRAMEN

SIDEROADS

de Khristine Gilard & Marco Rebuttini 2011 – 22’

de Lydie Wissaupt – Claudel 2011- 205’

Fiche technique

Fiche technique

Production : Ambiances asbl Coproduction : Tout est possible asbl - Atelier de Production GSARA Avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de VOO

Production : Cinesilex Coprodution : Les Renards - Thank You & Good Night productions - Atelier de Production GSARA

Diffusion

Première au cinéma Aventure (Bruxelles) : 20 juin 201

Diffusions

Indie lisboa (Lisbonne) : 27 avril et 1 mai 2012 Centre Wallonie Bruxelles (Paris) : 19 septembre 2012 International Super 8mm Festival (Szeged – Hongrie) : 28 septembre 2012 Première Cinéma Nova (Bruxelles) : 1 décembre 2012 Terra Nostra (Cevennes) : 9 décembre 2012 Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris : 15 décembre 2012

TU OUBLIERAS AUSSI HENRIETTE de François Ducat 2011 – 49’

Fiche technique

Production : Steingalt Coproduction : Molotov film, Le Fresnoy, Iota Production, Polymorfilms, Atelier de Production GSARA

QUI VOIT SES VEINES

Diffusion

de Marie Géhin 2011 – 43’

Cinéma Le France (Saint-Etienne) : 10 juin 2012

Fiche technique

Production : Les films nus Coproduction : Atelier de Production GSARA

Diffusion

Festival Documadrid (Madrid) : 9 mai 2012 19

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RÉGIONALES BRUXELLES

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L’ATELIER “RADIO-CACTUS” REMPORTE LE PRIX DU “PARTENARIAT REMARQUABLE”

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RÉGIONALES BRUXELLES

adio Cactus est un atelier d’expression radiophonique auquel participent des apprenantes de l’Asbl Le Cactus depuis octobre 2011. Parties de l’intime, elles ont progressivement choisi de tendre le micro aux autres et accepté de faire entendre leurs voix et réflexions sur les ondes. Elles composent ce que nous appelons des correspondances radiophoniques, une parole collectivement adressée, pour des conseils, des demandes, des revendications. Depuis octobre 2012, elles s’interrogent sur les problèmes qu’elles rencontrent avec la langue française.

selon les circonstances de la vie (en famille, au travail, à l’école, dans le quartier et en dehors, face à la politique, aux médias, ou bien encore sur les réseaux sociaux, etc.)

Le thème était : « Quelle(s) langue(s) parlez-vous ? » Nous parlons tous plusieurs langues sans le savoir. Réfléchissons à l’usage que nous en faisons, à la manière dont nous nous exprimons

Pour écouter le document sonore, c’est ici Et plus d’infos sur Radio cactus, par là

L’originalité du sujet choisi et de son traitement ont fait partie des critères de sélection du jury du collectif Paroles Partagées. Paroles Partagées est un projet fédérateur de l’Éducation Populaire qui entend encourager la parole aujourd’hui trop souvent empêchée, obligée, détournée, usurpée ou confisquée, tant par les «experts» ou les «faiseurs d’opinion», que par les medias.

lien de la news sur le site du projet «Paroles Partagées» 21

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RÉGIONALES TOURNAI

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Le GSARA Tournai a le plaisir de vous inviter à la projection de :

DO THE WRITING 23.01.2012 - 17H

AU CONSERVATOIRE DE TOURNAI. EN PRÉSENCE DE SANDRINE COGEZ, COORDINATRICE DES ATELIERS D’ÉCRITURE AU PAC ET DU PHOTOGRAPHE BRUNO LESTARQUIT

UN FILM DE VALÉRIE VANHOUTVINCK « Être écrivain public, c’est écrire avec l’Autre. C’est être au service, par l’écriture, de l’intention de l’Autre. C’est se prêter. C’est tenter d’amoindrir le vide offert à nombre d’entre nous, par l’école, les institutions, la société des sachants. C’est questionner l’accès au savoir pour tous et tendre la plume aux laissés pour compte. Etre écrivain public, c’est offrir une forme de résistance à l’écrasement sans répit que subissent dans nos sociétés Gsara 2012

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clivées ceux qui ne possèdent pas le langage et ses rouages. » (Valérie Vanhoutvinck) Réalisation. : Valérie Vanhoutvinck. Avec Mohamed Moussaoui, écrivain public. Production : GSARA asbl. Belgique/2012/32’/couleurs/VO s-t fr. Soirée organisée en partenariat avec le PAC CONTACT : 069 / 76 72 69


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LA TENTATIVE

TOUS LES LUNDIS DE 8H À 10H ET PARFOIS PLUS...

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mission matinale et explosive, quelques joyeux lurons et luronnes à l’assaut du micro dans une ambiance de farandole. De Claudine Monroe au rire d’Alexandre, du père du christ aux élucubrations du Docteur Abgrall, des fantaisistes et fantastiques chroniques de Mister Poëls aux joyeuseries débiles de Monsieur Wulf, des lectures de Maïté aux coups de coeur de Fabrice Renais, des propositions polyglotes de Stefany aux créations sonores de la coquille, savourez un réveil décalé sur les ondes de Radio Panik ! Le tout sur une programmation musicale de Valéry Jolie

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LES CIMETIÈRES MILITAIRES ARDENNAIS, TÉMOINS SILENCIEUX D’UN ÉTÉ BRÛLANT. LE 22 AOÛT 1914

UN GROUPE DE SENIORS A ENTAMÉ DEPUIS JUIN 2011 LA RÉALISATION DE DOCUMENTS MULTIMÉDIAS SUR LES ÉVÉNEMENTS D’AOUT 1914. CE TRAVAIL EST EFFECTUÉ DANS LE CADRE D’UN ATELIER D’EXPRESSION AUDIOVISUELLE EN EDUCATION PERMANENTE. LES CONCEPTEURS DE CE DIAPORAMA NE SONT PAS DES HISTORIENS ET N’ONT PAS LA PRÉTENTION DE S’Y SUBSTITUER, ILS RÉALISENT LÀ UN TRAVAIL COLLÉGIAL DANS LE CADRE D’UN ATELIER D’EXPRESSION MÉDIATIQUE. LEUR MOTIVATION PREMIÈRE EST AVANT TOUT CITOYENNE. VOICI L’HISTOIRE SUR L’HISTOIRE.

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omment mettre en application nos nouvelles connaissances informatiques laborieusement acquises ? La création d’un Power Point nous parut, de par la variété des compétences à mettre en œuvre, un sujet idéal. Encore fallait-il un thème susceptible d’intéresser! Surtout que nous avions la prétention de mettre notre disponibilité au service du plus grand nombre et des jeunes en particulier. Nous voulions que notre diaporama participe, modestement, au devoir de mémoire. Vaste programme! Les discussions furent longues, passionnées: les idées ne manquaient pas! Il fallait pourtant choisir. Notre situation géographique en centre Ardenne et l’actualité (le proche centenaire du début de la Grande Guerre), allaient motiver notre choix. La proximité de 3 importants cimetières militaires, à 24

Luchy (Bertrix), à Maissin (Paliseul) et à Anloy (Libin) vinrent conforter notre décision. Les premières semaines d’août 1914 et le carnage des batailles dites de rencontre allaient faire l’objet de nos recherches. Rendre hommage à tous les sacrifiés sur l’autel des nationalismes chauvins et des intérêts de tout poil, tel serait notre objectif. En cette période de crise, terreau du repli égoïste et de tous les extrémismes, appeler au souvenir, à la réflexion, à une vigilance active, telle serait notre ambition! Et de nous rappeler les paroles de Churchill: «Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre». Lorsqu’on évoque la Grande Guerre aujourd’hui, on pense à une guerre de positions, une guerre de tranchées. Qui se souvient de la guerre des frontières en Gaume, en Ardenne? Que savons-nous encore de


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cette guerre de rencontre qui mit à feu et à sang de paisibles villages comme Ethe, Virton, Rossignol, Longlier, Anloy, Bertrix, Maissin etc, etc. Nous sommes en août 1914 au début des hostilités. Des combats féroces opposent les envahisseurs allemands aux soldats français venus défendre la neutralité belge et briser la tentative prussienne d’encerclement. Arrêtons-nous à la journée du 22 août, une journée noire pour l’armée française. Deux batailles sanglantes vont nous servir de support: celle de Maissin et celle de Luchy. Un fil rouge pour cela ou plutôt deux. Nous allons mettre nos pas dans ceux de deux acteurs de ces boucheries. Nous suivrons d’abord le caporal Henri Ollivier. Ce Vendéen du 93ème RI (régiment d’infanterie) attendait dans un bois entre Our et Maissin le moment de monter en ligne. Pour tuer le temps et sans

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doute son angoisse, à l’aide de sa baïonnette, il creusa dans l’écorce d’un jeune hêtre une inscription qui sera retrouvée 46 ans plus tard par deux promeneurs heureusement férus d’histoire. (Voir photos) Nous suivrons son destin tragique de sa mobilisation à sa mort. Notre deuxième témoin s’appelle Jérémie Dujols, citoyen de Montauban et soldat du 11ème RI. Il était à Bertrix en ce sinistre 22 août 1914. Blessé, il fut transporté dans l’école d’Assenois (Bertrix) transformée en infirmerie de fortune. Il fut fusillé avec ses compagnons d’infortune. Leurs fusils Lebel sommairement enterrés, sans doute pour ne pas tomber aux mains allemandes, viennent d’être retrouvés lors de travaux de terrassement.

parallèle avec celles d’aujourd’hui prises sous le même angle. Quant à nous, nous ne savions pas encore dans quelle galère nous nous étions engagés….

Nicole, Michèle, Sergio et Guy Participants à l’atelier « Souviens-toi, 22 aout 1914 »

Nous suivrons leurs périples au travers de photos d’hier mises en 25

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