16ème Verviers • HL
guides.be
Belgique-België
Communiquons !
PP Bruxelles X
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N° agréation : P401231
horizons
Edit. resp. : Guides Catholiques de Belgique ASBL (SylvieRoberti) • numéro spécial • paraît toutes les 5 semaines • ne paraît pas en juillet et août rue P.E. Janson 35 • 1050 Bruxelles • tél. : 02/538.40.70 • fax : 02/537.33.62 • www.guides.be • gcb@guides.be • bureau de dépôt : Bruxelles X
Edito
Cher Horizon, Nous y voici, nous y voilà, le compte à rebours est lancé ! 5, 4, 3, 2, 1…. Et nous serons en 2007 : le scoutisme a 100 ans ! As-tu déjà réservé le 29 avril dans ton agenda ? On t’attend à Bruxelles pour fêter cela avec la grand famille ! D’ici-là, va déjà surfer sur www.scouting2007.be ! Avant cela, nous approchons aussi de la fête de Noël. Que prépares-tu avec la Chaîne, l’Unité ? Un article en page 4-5 te propose une activité, ou de quoi étoffer tes idées ! Dans cette revue, nous plongerons dans le thème de la communication. Pourquoi est-ce important de bien communiquer ? Comment communiquer avec la presse ou les sponsors ? Comment utiliser les éléments graphiques pour communiquer ? Comment faire une belle mise en page ? Au téléphone, par mail, oralement : comment est-ce que je communique ? Tout ceci est loin d’être un détail lorsque, comme toi, on est lancé dans la préparation d’une grand Entreprise… Bonne année 2007 ! Des projets, des aventures, des fous rires, des expériences humaines riches et profondes… Voilà ce que nous te souhaitons ! Marie
Tu reçois le guides.be horizons parce que tu as plus de 15 ans et que tu fais partie des 25 000 membres de notre mouvement de jeunesse, les Guides catholiques de Belgique.
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Réalisation : Branche Horizon • Coordination : Marie BOUVIER • Illustrations : Michaël WALRAVENS • Réalisation et conception graphique : Françoise WÉRY (équipe Communication & Publications GCB) guides.be horizons • 2 • 2006
Echos des camps
C’est dans le cadre d’un partenariat avec l’ONG "Amour sans frontière" que les 14 guides Horizon de Mont St Guibert, accompagnées de leurs 3 animatrices, sont parties avec l’armée belge dans le village d’Adjohoun (Bénin). Cette ONG s’occupe principalement du parrainage d’enfants orphelins. Les guides y ont fait de la peinture, de l’animation pour les enfants, du travail dans les champs… Un camp qui restera gravé dans les annales ! Cher guides.be Horizon, Nous avons vécu un séjour inoubliable en votre compagnie, nous vous remercions de tout cœur ! Nous tenons à vous féliciter pour l’énergie et la motivation tout au long de cette année. Vous avez gravé en nous des souvenirs extraordinaires et nous espérons que vous en garderez tout autant. Un tout grand MERCI ! Pour le staff Horizon de la 3ème Mont St Guibert (BW), Saïmiri (Olivia Eggen), Hovawart (Marie Pairet) et Tayra (Noémie Pigeolet) guides.be horizons • 2 • 2006
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En cette période qui précède Noël, voici une activité que nous te proposons sur le thème de la lumière. Si ne peux y participer, pourquoi ne pas t’en inspirer pour une actvité avec ta Chaîne ou ton Unité ? L’opération « Lumière de Bethléem » a été lancée en 1985 par une radio autrichienne. Depuis cette année-là, une lumière est allumée par un jeune scout autrichien à la grotte de la nativité, à Bethléem. Ce dernier la ramène à Vienne où des délégations scoutes et guides du monde entier viennent la chercher pour la diffuser en signe de paix dans chacun de leur pays. Pour la 11ème fois en Belgique, les scouts de la région Hohe Seen rapportent la lumière pour la paix dans notre pays. Il est intéressant de s’attarder sur cette opération qui a un caractère universel, la lumière part de Bethléem vers les 5 continents, elle a 3 semaines en décembre pour se répandre dans les foyers et les communautés du monde entier et pour briller encore de toute sa force la nuit de la naissance de Jésus, le 24 décembre. Toi qui es guide Horizon cette année, en pleins préparatifs de projet de grand camp, pourquoi ne pas imaginer un mini projet plein de Sens et de Foi : te rendre en Chaîne à Eupen pour ramener la lumière de Bethléem dans ta paroisse, dans ton Unité, dans ton école et ta famille ? Si tu ne peux te déplacer, pourquoi ne pas trouver le groupe qui peut te transmettre cette lumière dans ta région ?
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guides.be horizons • 2 • 2006
C’est le temps de Noël, le temps de vivre une activité qui a du « sens » avec les guides de ta Chaîne : monter une veillée de Noël sur le thème de la lumière de la paix, pour la chaîne, entre vous ou avec d’autres : la lumière éclaire, la flamme réchauffe, le fait d’allumer un lumignon pour passer
la lumière de Bethléem est chargé de symbolique, le message de paix qui l’accompagne est très chaleureux. Passer la lumière de Bethléem est un petit geste simple envers l’autre qui émane de l’événement de Noël, la naissance d’un Dieu qui désire la paix entre nous ; « Paix sur la terre » est bien son premier message. Ton animation peut comporter des textes bibliques, des contes, des chants, une procession, des témoignages d’action en faveur de la paix, de la justice d’ici ou d’ailleurs, n’importe, pourvu que pour toi cela ait un sens et que ton action soutienne une ou plusieurs valeurs fraternelles défendues par cette grande communauté que représentent les mouvements scout et guide du monde entier.
Concrètement, comment t’organiser ? La distribution de la flamme aura lieu le dimanche 17 décembre 2006 à 18h30 à l’ancien couvent du Garnstock à Eupen dans le cadre d’une veillée animée autour du thème « Gifts for peace - Cadeaux pour la paix », thème du centenaire du scoutisme. Si tu veux plus d’informations ou pour t’inscrire contact Luc Assent au centre d’animation Ephata au 087/56.15.10 ou envoie un email à ephata@skynet.be Tu peux aussi t’adresser au Carrick en contactant Marie ou Dominique (gcb@guides.be) qui pourront t’aider pour tout souci pratique. Sur internet, 2 sites sont assez explicites et donnent beaucoup de pistes de réflexion et d’animation : http:// www.scouts-et-guides.net/lumiere/ et www.eeudf.org/lumieres
Dominique
Quelques idées concrètes pour ta veillée de Noël : • Plutôt que de procéder au traditionnel échange de cadeaux, pourquoi ne pas s’échanger des textes ? Chaque guide aura choisi préalablement un texte qui lui rappelle le sens de Noël. • Tu peux organiser une marche au flambeau pour l’Unité durant laquelle vous apportez la lumière aux habitants du village, du quartier. • Tu peux également faire une veillée autour d’un grand feu de joie. Durant cette veillée, chacun peut brûler un symbole de ce qui l’empêche de vivre dans la paix de Noël. • Tu peux fabriquer des photophores à partir de petits pots en verre (ex: pots de yaourt) sur lequels tu colles des morceaux de papier de soie à l’aide de verniscolle. Se les allumer l’un l’autre, c’est se transmettre la lumière de Noël. guides.be horizons • 2 • 2006
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Dossier
Communiquons ! On ne peut pas ne pas communiquer, nous dit Bateson. Tout est communication. Dès que tu es en contact avec quelqu’un, vous communiquez obligatoirement. L’absence de communication, est, en soi, une forme de communication. Si tu refuses de communiquer à quelqu’un, tu lui livres déjà un message. La communication est verbale et nonverbale. Imagine : d’après des recherches, • 7% de la communication seraient véhiculés par les mots • 38% de la communication seraient véhiculés par le volume, l’intonation, le rythme de la voix. • 55% de la communication seraient véhiculés par les attitudes corporelles (gestes, positions…) Les mots sont donc loin d’être le seul moyen de communication…
Entre
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ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, et ce que vous comprenez...
Il y a 10 possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... guides.be horizons • 2 • 2006
Bernard Werber
Pourquoi est-ce important de
bien communiquer
?
Certains éléments, tant au niveau de celui qui émet un message que de celui qui le reçoit, peuvent constituer des obstacles à une bonne communication.
16ème Verviers • HL
Il est donc essentiel de veiller à … • exprimer clairement tes idées. • utiliser un vocabulaire et des structures de phrases compréhensibles (attention aux abréviations, à la longueur de tes phrases…) • vérifier que le contexte est bien connu par tous (une même expression peut avoir un sens très différent selon le contexte dans lequel elle est utilisée) • créer un environnement propice aux échanges (confort matériel, élimination des bruits perturbants…) En communication, la forme que tu vas utiliser pour faire passer un message est aussi importante que le contenu même de ton message. C’est là-dessus que nous allons nous pencher ici… guides.be horizons • 2 • 2006
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Communiquer
avec la presse
Dans quelque semaines, tu organises un grand événement avec ta Chaîne. Qu’il s’agisse d’une action de solidarité, d’un événement culturel, de l’anniversaire de l’Unité ou d’une autre chouette Entreprise, fais-le savoir à la presse et à un maximum de personnes ! En effet, en tant que guide, tu véhicules l’image du Mouvement. En rendant tes Entreprises visibles, tu montres ce que les guides font de chouette, au nom de tous les GCB ! Imagine aussi la photo de ton groupe dans le journal… Ce ne serait pas sympa ?
Concrètement : • Prends contact par téléphone avec les différents journaux locaux. Demande alors à parler au journaliste responsable des matières qui touchent à la jeunesse, ou de la matière relative à ton activité (ex : culture, humanitaire…). Informe-le de l’événement et demande son adresse mail afin de lui envoyer un communiqué de presse. • Rédige ton communiqué et envoie-lui. Il est important de montrer l’originalité et la pertinence de l’activité que tu organises. En effet, les journalistes en reçoivent des dizaines par jour !
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Rédiger un communiqué de presse dans les règles de l’art • N’utilise qu’un seule page A4 recto et un double interligne (pour la lisibilité). • Mets le bon logo GCB (disponible sur le site www.guides.be) en haut à gauche et date le communiqué. • Précise qu’il s’agit d’un communiqué de presse. • Le titre doit être simple, très court et concret (exprimer un fait). • Attire l’attention dès le premier paragraphe. • Le premier paragraphe répond aux questions qui, pourquoi, quoi, où et quand. • Utiliser des phrases et des paragraphes simples et brefs. • Utilise la forme active et écris au futur (ex : "Les guides vont lancer un nouveau projet" et non pas "Un nouveau projet a été lancé par les guides") • Evite les superlatifs et les adjectifs qui alourdissent le texte. • Donne les coordonnées de la personne de contact à la fin. • Vérifie l’orthographe et l’expression écrite (attention au jargon guide). • Envoie le communiqué 10 jours avant l’événement et contacte les journalistes par téléphone quelques jours après l’envoi. Bonne chance dans tes contacts !
guides.be horizons • 2 • 2006
Marie
Rédiger une lettre
aux sponsors
Réaliser une Entreprise chez les Horizons demande souvent une réelle recherche de fonds. Afin d’alléger le budget nécessaire pour partir au camp ou pour réaliser une activité un peu spéciale, tu peux faire appel à des sociétés, commerciales ou non, et solliciter leur aide.
Comment trouver les adresses de ces sociétés ? Etablis la liste des produits nécessaires pour ton activité (peinture, matériel d’animation, etc.). Dans les grandes surfaces, fais le relevé des adresses indiquées sur les emballages. Tu peux également trouver les adresses sur les sites web de ces sociétés. Aussi, demande-toi si, éthiquement, tu souhaites être sponsorisé par cette marque : respectet-elle les critères "Made in dignity" ? Estelle en accord avec les valeurs défendues par le Mouvement ?
25ème Anderlecht • BNO
Quels éléments écrire sur ta lettre ? Qui : le numéro et le nom de l’Unité, le nom de ta Branche (Horizon) Les prénom et nom du responsable de groupe, en spécifiant sa fonction et ses coordonnées. Quoi : le message que tu as envie de faire passer, le type de projet pour lequel tu demandes une aide. Présente le côté éducatif du projet. Insiste sur l’idée de collaboration. Où : le lieu où se déroulera le projet. Quand : la période du camp ou le jour et l’heure de l’événement. Soigne la forme : logo GCB, orthographe, ton adéquat… N’oublie pas de joindre une présentation du Mouvement.
guides.be horizons • 2 • 2006
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Comment utiliser
les éléments graphiques
pour communiquer
Lorsque tu réalises une affiche ou un flyer pour une soirée, une couverture pour un dossier de camp... Il faut penser aux 2 niveaux de communication : le fond et la forme. Le fond, c’est ce que tu veux dire, le message ; la forme, c’est comment tu vas le dire. Il va de soi que la première chose à définir, c’est le contenu du message. Il faut bien le définir et décider des éléments principaux et de ceux qui sont secondaires. Ensuite, vient la mise en forme. La forme, lors de la communication verbale, c’est ta posture, ton attitude, le ton que tu utilises, les expressions de ton visage... Lors d’une communication par écrit, la forme, c’est la mise en page, le graphisme. C’est aussi important que le contenu, il faut donc en prendre soin. Et surtout, faire en sorte que les deux coïncident vers un même but : faire passer le message. Un mot d’ordre : la clarté.
Quelques conseils : • Mettre en valeur les éléments principaux, ceux qui doivent être visibles au premier coup d’œil. Souvent, ils répondent aux questions : quoi ? qui ? où ? quand ? • Au deuxième plan : comment ? pourquoi ? Et un contact (nom, adresse ou téléphone). • Trop d’infos tuent l’info. Il vaut mieux se contenter du nécessaire plutôt que de surcharger de détails et que le message principal soit noyé. • De l’originalité, oui mais tout en restant lisible. Si tu utilises une police super originale et que tu changes la couleur à chaque mot, cela risque d e brouiller ton message. Tu passerais alors à coté de ton but.
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• Illustrer, c’est bien, c’est même devenu indispensable. Une image, cela interpelle parfois plus qu’un mot. Mais fais attention à la justesse de tes illustrations. Sont-elles en lien avec ton message ? Apportent-elles quelque chose ? • L’esthétique. C’est un critère subjectif, mais il faut essayer que le tout soit harmonieux, cohérent pour que cela attire le regard et éveille l’attention. Là, la personne sera réceptive à ton message. • Demande l’avis de plusieurs personnes. Quand on travaille depuis quelques heures sur un projet, on a le nez dessus et on n’y voit plus clair parfois. On peut alors passer à coté de choses évidentes (Tiens, il n’y a pas l’heure de rendezvous Ou Départ du parking du GB – mais quel GB ? Ou encore Super la photo de groupe, c’est normal que Sophie ait la tête coupée ? )
Eva guides.be horizons • 2 • 2006
51ème Anderlecht • BNO
La
mise en page
Tu mets en page un article pour le journal ou le site Internet de l’Unité, pour le prochain Guide.be horizons, tu rédiges un communiqué de presse pour le journal local… Face à l’écran de ton ordinateur, tu te demandes "Comment faire une chouette présentation ?", "Comment structurer mes idées pour donner envie de lire mon article ?"…
Voici les grandes règles en la matière : La structure de l’article de presse obéit à des règles précises. Son objectif est de capter l’attention du lecteur, en commençant par le titre. Le titre permet en un seul coup d’œil, d’avoir une vue d’ensemble. Il peut être informatif ou indicatif. Un sur-titre accompagne parfois le titre. Il indique souvent le domaine général dont traite l’article. Un sous-titre complète éventuellement le titre et précise certains éléments d’information. Suit alors le chapeau, un petit texte précédant et résumant l’article. L’intertitre est intercalé entre certains paragraphes et permet de baliser et de relancer votre lecteur sur un nouvel élément d’information. La légende, quant à elle, explique et complète l’information donnée par l’image qu’elle accompagne.
Alors prêt ? A toi d’habiller maintenant ton texte ! guides.be horizons • 2 • 2006
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Communiquer
par mail
L’ e-mail est devenu un moyen de communication courant et bien pratique. Ses avantages sont multiples : gratuité, rapidité, possibilité d’envoyer des documents, envoi à plusieurs destinataires et j’en passe ! Bref, c’est l’outil dont on ne peut plus se passer, à l’instar du GSM (mais comment on faisait avant ?!). Comme pour tous les moyens de communication, il y a quelques règles à observer. Évidemment cela dépend du contexte : si tu envoies un mail à une copine, tu fais ce que tu veux, mais supposons que tu veuilles demander de l’information concernant un lieu de camp... ou toute autre démarche un peu officielle.
Les quelques choses à ne pas oublier : • L’objet. Il contient le but de ton message ou mini résumé de ce qu’on y trouvera. Attention, il ne faut pas le négliger, c’est souvent en fonction de ça que ton message sera ouvert ou pas. Choisis-le judicieusement. • Après ton Bonjour Monsieur (ou Madame), présente-toi. C’est plus facile de bien interpréter un message lorsque l’on sait de qui il vient. • Il faut que ta question/demande soit claire. Ne va pas trop dans les détails, souvent un mail se lit vite et si tu y mets trop de renseignements, ton destinataire risque de se dire Que me veut cette personne ? Si la personne te répond, à ce moment-là, son intérêt est éveillé, tu pourras lui en parler plus longuement. • Vérifie l’orthographe et la grammaire. Apporte à ton e-mail autant de soin qu’à une lettre. Un e-mail rempli de fautes ou d’abréviations ne donne pas une très bonne image de toi. • Les longues formules de politesse (ex. : je vous prie de recevoir, cher monsieur...) ne sont pas nécessaires dans un email. Cependant, il est important de soigner la fin de ton message par une formule adaptée, comme par exemple Cordialement, bien à vous, je vous remercie...
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guides.be horizons • 2 • 2006
• Évite les listes de destinataires à rallonge et ce pour 2 raisons : 1/ La personne peut se dire Quelqu’un va bien lui répondre dans le tas, moi je n’ai pas le temps. 2/ Certains ne veulent pas que leur adresse soit divulguée et ce faisant, tu l’envoies à tous les destinataires. Tu peux alors utiliser le champ Cci qui envoie une copie cachée à chaque personne. • Attention quand tu transfères un message ou quand les réponses se succèdent. Cela engendre parfois des messages très longs qui coupent l’envie de lire. Il est parfois plus judicieux de copier juste la partie intéressante dans un nouveau message. • Enfin, un dernier conseil, et non des moindres, si tu as des messages importants à envoyer, il vaut peut-être mieux te créer une adresse « sérieuse » pour l’occasion qui pourra servir lorsque tu chercheras un stage ou un job d’étudiant. Parce que malouloute62@... ou petitnaindesbois@... ça ne fait pas sérieux !
Eva
Communiquer
oralement
Dans le cadre de la préparation de ton Entreprise, te voici amené à la présenter auprès des parents, auprès d’une organisation susceptible de la subsidier… Comment vas-tu t’y prendre ? Voici quelques pistes pour t’aider.
Les grandes règles du discours • Si vous êtes plusieurs, répartissez-vous au préalable les différents points à aborder. Cela montre que tout le monde prend part au projet. • Avant de démarrer, éteins ton GSM. Être interrompu par une sonnerie distrait les plus attentifs et peut couper tous tes moyens ! • Débute ta présentation à l’heure, et dis combien de temps elle va durer. Commence par un bref aperçu des points qui seront abordés. Prévois un temps de questions/réponses, ce qui t’évitera d’être interrompu durant ta présentation. • Lorsque tu parles, veille à être entendu de tous. Pour cela, adopte une bonne position corporelle : le corps droit et la tête haute. Il est utile de faire un plan pour construire ton discours mais en aucun cas tout écrire. Il n’y a rien de plus ennuyeux que d’écouter quelqu’un qui lit sa feuille mot à mot ! Et puis, si tu mets trop d’indications sur ta feuille, tu risques de t’y perdre. Veille donc à bien préparer ce que tu vas dire. Le visage en direction de ton public, parle clairement, assez fort et pas trop vite. • Essaie de regarder tout
25ème Anderlecht • BNO
le monde : fais passer ton regard sur tous les visages ! Se sentir regardé, c’est également se sentir écouté. En lisant les expressions sur les visages, tu vérifies que les informations passent bien. • Mets de l’intonation dans ta voix : fais passer tes sentiments et tes idées en la modulant. Il est assez pénible d’écouter une personne au ton monocorde : cela endort et ne donne pas du tout envie de prêter attention. Prends des temps de pause, mets de l’intonation et de l’enthousiasme dans ta voix. • Attention à la communication nonverbale ! C’est ce que tu communiques malgré toi par tes vêtements, ta posture, ton attitude, le ton de ta voix, le rythme de tes paroles, les gestes et expressions que tu fais... Autant de choses qu’il est difficile de maîtriser.
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Comme pour un examen, fais un effort de présentation, tu seras plus crédible. Si tu as le temps, fais une simulation et demande à quelqu’un de t’observer (ou filme-toi), tu verras, c’est surprenant le nombre de gestes ou de mots que l’on répète sans cesse sans s’en rendre compte ! Quand on les détecte, on peut y faire attention. • N’hésite pas à faire des gestes, occupe l’espace ! Autrement que par la parole, tu peux mimer ou suggérer quelque chose. Positionne bien ton corps, utilise tes mains pour appuyer ton discours. Si tu es debout, ne reste pas immobile, rends ce que tu dis vivant grâce à tes expressions et ta gestuelle. Evite de croiser les jambes, de mettre tes mains en poche, de chipoter ton stylo ou pire, de regarder ta montre !
• Utilise des visuels. Un plan écrit sur un tableau, ou distribué au début de la présentation permet à ton auditoire de suivre la direction de ton raisonnement et de savoir, étape après étape, où tu veux en venir. Des images, des photos ou des graphiques sont parfois plus explicites qu’un long discours. Si tu peux en projeter ou en faire passer pendant tes explications, cela peut apporter du poids à ce que tu dis. • Ne fais jamais de trop longs discours : l’attention d’un auditoire baisse progressivement. Ne noie pas tes explications dans des détails ou trop d’exemples. Va à l’essentiel ensuite tu peux approfondir en fonction des questions qui te seront posées. Il vaut mieux maîtriser un sujet bien défini que d’essayer de dire un peu de tout et de ne rien vraiment connaître. • N’aie pas peur d’avouer ton ignorance par rapport à certaines questions qui te seront posées, en précisant que tu vas te renseigner pour éclaircir ce point.
Eva et Marie
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guides.be horizons • 2 • 2006
Au téléphone,
comment je communique ?
Lors de la préparation de tes Entreprise, tu seras très certainement amené à téléphoner à gauche et droite pour prendre des informations, des rendez-vous, créer des contacts... Communiquer par téléphone ne va pourtant pas de soi... Voici quelques conseils pour améliorer ta communication téléphonique.
Soigne ton attitude ! Téléphoner est un acte physique. On ne te voit pas mais on t’imagine !
• Décontracte-toi. Décrocher ton téléphone, c’est ouvrir une porte. On t’imaginera immédiatement. • Souris. Le sourire s’entend au téléphone. • Parle doucement. On t’entend aussi bien à New-York qu’à Bruxelles ! • Parle plus lentement. Ton élocution doit être plus claire, ton débit moins rapide que dans un entretien face à face. • Ne cache pas le récepteur avec la main. On entend tout aussi bien ce que tu as à dire à ton voisin et l’effet est désastreux. • Si tu mets le haut parleur, préviens ton interlocuteur.
Choisis bien tes mots ! Utilise le présent et un langage positif !
NE DIS PAS ... DIS PLUTÔT Vous avez mal compris > Je me suis mal exprimé(e), je veux dire... Excusez-moi > Je vous remercie de ... Ne vous inquiétez pas ! > Vous pouvez compter sur moi ! Ce n’est pas de ma faute, c’est quelqu’un qui... > Je m’en occupe personnellement. guides.be horizons • 2 • 2006
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Quand quelqu’un n’est vraiment pas content...
Le téléphone peut te simplifier la vie...
• Ne lui coupe pas la parole, mais laisse-le aller jusqu’au bout de ses griefs (sans le relancer). • Ne te défends pas en opposant des arguments ("mais nous vous l’avons envoyé !") mais sois positif ("bien, nous allons immédiatement réparer cela"). • Ne parle pas vite pour l’empêcher de poursuivre, mais parle beaucoup plus lentement que d’habitude (un ton calme est contagieux!). • Ne lui réponds pas sur le même ton, cela entraînerait une escalade désagréable et négative. Au contraire, oppose à son agressivité une attitude extrêmement calme. Parle très bas, il baissera peutêtre le ton.
• si tu notes les différents points à aborder avant de commencer ton appel ; • si tu prépares tes dossiers à l’avance avant de passer un appel important (cela t’évitera de rappeler trois fois) ; • si tu prends un rendez-vous téléphonique ("Pouvez-vous me consacrer 20 minutes au téléphone mardi en fin de matinée ?") ; • si tu respectes tes engagements ("je vous rappelle dans 10 minutes" - pas dans une heure) ; • si tu ne téléphones pas aux heures où tu sais que ton interlocuteur a de fortes chances d’être absent ; • si tu laisses des messages clairs et complets ; • si tu dois demander beaucoup de renseignements : - Ne les demande pas en vrac et rapidement ; on te fera répéter et tu donneras l’impression d’avoir pris le double de temps nécessaire à ton interlocuteur. - Procède par ordre. - Conclus toujours en demandant les coordonnées de ton interlocuteur.
guides.be horizons • 2 • 2006
Communiquer,
c’est s’écouter !
La communication, cela commence sans doute dans ta Chaîne, ton école, ta famille, où tu vis l’écoute au quotidien. Communiquer, c’est se dire et s’écouter l’un l’autre. Dans le partage et dans le respect.
Ecoute-toi toi-même Pourquoi est-ce si important de s’écouter soi-même ? Parce que c’est un premier pas vers l’écoute de l’autre. T’écouter toi-même pour connaître tes limites, c’est sans doute la base de toute communication… S’écouter soi-même, c’est communiquer avec soi, c’est reconnaître ce qu’on éprouve, ce qu’on ressent au moment où on le vit. Tout cela n’est pas aussi facile à identifier…
16ème Verviers
Pouvoir se respecter soimême dans ses limites, c’est parfois pouvoir dire non. Par là, c’est aussi respecter les autres, en limitant nos engagements, en leur assurant qu’ils peuvent compter sur nous pour telle et telle chose, en leur donnant des espérances claires. Limiter ses engagements, cela permet souvent d’éviter des situations problématiques entre les personnes
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TestEcoutes-tu bien ?
Voici un petit test pour tester ton sens de l’écoute…
1. Ecoutes-tu volon- 8. Permets-tu à l’autre
tiers ce que disent les autres ?
de s’exprimer ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
9. T’abstiens-tu d’in-
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
3. Ecoutes-tu
aussi bien lorsque tu n’aimes pas la personne qui parle ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
terrompre celui que tu écoutes ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
5. Ecoutes-tu
aussi bien un ami, une connaissance qu’un étranger ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
6. Ecoutes-tu
miner la phrase à la place de celui qui parle ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
12. Lorsque tu écoutes,
regardes-tu celui qui te parle ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
es-tu sûr de réfléchir à ce qu’on te dit ?
17. Lorsque tu écou-
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
13. Lorsque tu écoutes,
mets-tu de côté ce que tu as devant toi ?
16. Lorsque tu écoutes,
quand tu anticipes ce qui va être dit ?
indépendamment de la façon de parler et du choix des mots ?
7. Lorsque tu écoutes,
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
un homme qu’une femme, un jeune qu’un vieux ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
10. Ecoutes-tu, même
4. Ecoutes-tu aussi bien 11. T’arrive-t-il de ter
site dans son expression, encourages-tu celui que tu écoutes ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
2. Encourages-tu
les autres à prendre la parole ?
15. Lorsque l’autre hé-
es-tu insensible aux perturbations autour de toi ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
14. E n c o u r a g e s - t u l’autre à parler au moyen de sourires, hochement de têtes, etc. ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
tes, cherches-tu à comprendre ce que pense l’autre ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
18. Lorsque tu écoutes,
recherches-tu le pourquoi de ce qui est dit ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
19. Poses-tu des ques-
tions pour obtenir une explication à propos d’une idée émise ?
O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
20. Répètes-tu ce que l’autre a dit et lui demandes-tu si tu as bien compris ? O Toujours O Souvent O Parfois O Jamais
Ecoutes-tu bien ? O Toujours O Souvent
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O Parfois
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O Jamais
8 propositions
pour améliorer ton écoute…
Une question de temps
Nous avons souvent l’impression que pour écouter, il faut beaucoup de temps devant soi. Pourtant, l’écoute, c’est plus une attitude qu’une technique. Cela prend parfois le même temps d’écouter que de ne pas écouter.
A chaque moment, sa place
Ecouter ne se fait pas entre deux portes. Cherche un endroit qui convient aux deux interlocuteurs, où ils se sentent à l’aise. Evite le brouhaha, les lieux de passage où vous risquez d’être dérangés, déconcentrés.
Etre tout entier disponible
Si, au moment où l’on vient te parler, tu ne te sens pas disponible pour écouter (en termes de temps, de fatigue…), propose de vous fixer un moment plus tard dans la journée où tu sais que tu seras mieux disposé.
Pour relancer le discours
Utilise des mots comme "Que signifie pour toi… ?", "Qu’est-ce que tu as voulu dire ?"…
C’est comme moi qui…
Si j’écoute l’autre pleinement, je dois éviter de parler de moi. Souvent, ce que l’autre me dit réveille en moi des choses et je prends sa parole pour m’exprimer. Il faut rester attentif à ne pas tomber dans ce piège…
Les conseils, les solutions
Comment puis-je savoir ce qui est bon pour la personne ? Je peux l’aider à trouver sa solution, mais ce n’est certainement pas moi qui la connais. Aussi, souvent l’autre ne me demande pas de conseil, il demande juste à être écouté.
Les pourquoi
Demander pourquoi, cela amène quelqu’un à se justifier. Remplace « pourquoi » par « qu’est-ce qui fait que… » ? Cela résonne autrement chez l’autre.
Permettre à l’autre de reformuler
Renvoyer à l’autre ce que j’ai entendu d’elle, avec mes propres mots lui permet de se réapproprier ses paroles. Cela lui permet de réajuster ce qu’elle avait dit juste avant. Cela lui donne une autre facette de la situation.
L’écoute de soi et des autres, c’est loin d’être un chemin facile. Ta Chaîne en est un fameux lieu d’expérience. Profitez-en !
Marie
guides.be horizons • 2 • 2006
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Leur mission ? Permettre aux filles et aux jeunes femmes de développer pleinement leur potentiel de citoyennes du monde conscientes de leurs responsabilités. L’AMGE veille à ce que les filles et les jeunes femmes, où qu’elles se trouvent dans le monde, reçoivent le même haut niveau de guidisme et de scoutisme.
L’Association mondiale des Guides et des Eclaireuses est l’organisation qui chapeaute toutes les organisations nationales de guides et éclaireuses dans le monde. Elle comprend 144 Organisations membres (correspondant à 144 pays) organisées en cinq Régions – Afrique, Région arabe, Asie-Pacifique, Europe et Hémisphère occidental.
AMGE, ou WAGGS en anglais
buda, aux Antilles néerlandaises, en Argentine, en Arménie, à Aruba, en Australie, en Autriche, aux Bahamas, au Bahreïn, au Bangladesh, en Belgique, au Belize, au Bénin, en Biélorussie, en Bolivie, au Botswana, au Brésil, au Brunei, au Burkina Faso, au Burundi, au Cambodge, au Cameroun, au Canada, au Chili, à Chypre, en Colombie, au Congo, en Corée, au Costa Rica, en Côte d’Ivoire, au Danemark, à Dominique, aux Emirats Arabes Unis, en Equateur, en Espagne, en Estonie, aux Etats-Unis d’Amérique, en Fédération de Russie, aux Fidji, en Finlande, en France, en Gambie, en Géorgie, au Ghana, en Grèce, à Grenade, au Guatemala, en Guinée, en Guyane, à Haïti, en Honduras, à Hong Kong, en Hongrie, aux Iles Cooks, aux Iles Salomon, en Inde, en Irlande, en Islande, en Israël, en Italie, en Jamaïque, au Japon, en Jordanie, au Kenya, au Kiribati, au Koweit, à Barbade, au Salvador, au Lesotho, en Lettonie, au Liban, au Liberia, en Libye, au Liechtenstein, au Luxembourg, à Madagascar, en Malaisie, au Malawi, aux Maldives, à Malte, à l’île Maurice, en Mauritanie, au Mexique, à Monaco, en Namibie, au Népal, au Nicaragua, au Nigeria, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, en Oman, en Ouganda, au Pakistan, au Panama, en Papouasie Nouvelle Guinée, au Paraguay, aux Pays-Bas, au Pérou, aux Philippines, en Pologne, au Portugal, à Qatar, en République Arabe d’Egypte, en République Centrafricaine, en République Dominicaine, en République Slovaque, en République Tchèque, en République Yéménite, en Roumanie, au Royaume-Uni, au Rwanda, à Sainte-Lucie, à Saint Kitts et Nevis, à Saint Vincent et aux Grenadines, à Samoa, à Saint Marin, au Sénégal, au Sierra Leone, à Singapour, en Slovénie, au Soudan, au Sri Lanka, en Suède, en Suisse, au Surinam, en Swaziland, en Thaïlande, à Taïwan, en Tanzanie, au Tchad, au Togo, aux Tonga, à Trinitad et Tobago, en Tunisie, en Turquie, en Ukraine, en Uruguay, aux Vanuatu, au Vénézuela, en Zambie et au Zimbabwé.
Il y a des guides en Afrique du Sud, en Allemagne, à Antigua et Bar-
Sais-tu que nous sommes 10 millions de guides dans le monde ?
Les autres mouvements dans le monde
Les trois carrés dorés soulignent les trois aspects de la Promesse et le coin blanc montre notre engagement pour la Paix.
Le drapeau de l’AMGE
• Les trois feuilles du trèfle représentent les trois aspects de la Promesse (la loi, les autres et Dieu). • La flamme représente l’amour de l’humanité. • L’aiguille au centre est celle de la boussole qui indique le chemin à suivre. • Les deux étoiles symbolisent la Promesse et la loi. • Le cercle qui entoure le trèfle représente le soleil qui brille sur tous les enfants du monde.
Insigne mondial
• Nos fondateurs : Lady Olave et Lord Robert BadenPowell. • Notre Promesse et notre loi, même si les formulations peuvent différer légèrement. • Notre devise « toujours prêt ». • Un drapeau et un insigne, le trèfle. • Le salut guide. • Des éléments de méthode, comme le système des sizaines et patrouilles, l’éducation par l’action, la vie en plein air, l’accent mis sur la responsabilisation et l’épanouissement des jeunes, l’engagement, l’ouverture internationale, le service, la dimension spirituelle.
Des points communs
Envie d’en savoir plus ? Envie d’aller visiter les sites d’autres guides des 5 continents ? Va surfer sur le site de l’AMGE : http://www.wagggs.org/fr/home
Amitié, compréhension, engagement, ainsi que nos aspirations sont autant de liens communs qui nous unissent. Avec des moyens différents, au sein de sociétés différentes, nous cherchons tous à « rendre ce monde un petit peu meilleur ». • Pour certains, cet axe du service à la communauté est central. La plupart des activités des guides les mettent au service des personnes qui les entourent. • Pour d’autres, un peu comme nous, dans des pays plus privilégiés, cet axe de service et d’action citoyenne passe parfois derrière les activités de loisir. A nous de lui donner une impulsion neuve et jeune à l’aube du centenaire du scoutisme !
Un idéal partagé
• Nos uniformes sont loin d’être identiques. • Les tranches d’âge des groupes peuvent varier. Certains n’ont pas de nutons. D’autres ont des cheftaines qui ont l’âge de ta maman. • Certains se rattachent à une religion. D’autres sont multiconfessionnels ou pluralistes. • Les noms des Branches varient beaucoup, même si on retrouve souvent le mot « guide » pour les plus de 12 ans. • Nous, les Belges, sommes quasiment les seuls à porter des totems.
Des différences
Le Centenaire...
Oui, mais pour quoi faire ? Le
29 avril 2007,
tu feras partie des 100 000 personnes qui, comme toi, sont à fond dans les mouvements de jeunesse, ont envie de s’éclater et de faire la fête pour le centenaire du scoutisme. Tu te rends compte : il y a 100 ans, Baden Powell organisait le premier camp scout avec quelques enfants. Aujourd’hui, les guides et les scouts sont plus de 28 millions dans le monde ! Et tout ça, grâce à toi aussi !
Alors que va-t-on y faire ? Toute l’après-midi, on te proposera de réaliser des défis les plus funs, fous, remplis d’aventure et pour la paix ; Par exemple : animer des enfants défavorisés, construire un parcours Hébert sur un terrain vague, repeindre un école, fleurir la rue de la paix, rassembler le plus de gens de nationalités différentes, être déguisé en clown et inviter les gens à danser la farandole, faire des percussions avec des fûts, danser le Hip-Hop à 100 ou à 1000... Et tout ça, avec des guides et des scouts des 4 coins du pays !
Imagine : 100.000 guides et scouts rassemblés dans tout Bruxelles (du Cinquantenaire à Koekelberg en passant par la Grand Place et le Mont des Arts) ! Partout, dans la capitale et durant toute cette journée, les Bruxellois ne verront plus que des foulards ! Et pour finir en beauté, une parade avec chars et musique t’emmènera au Heysel pour un spectacle haut en couleur et complètement délirant !
Cet évenement s'appelle le JAMbe. Je suis impatiente d’y être… et toi ? Toutes les infos sur le Centenaire et le JAMbe sur www.scouting2007.be. Inscris-toi avec ta Chaîne ! Mélanie Dupriez
Le Centenaire :
les grandes dates à noter dans ton agenda ! Février 2007 : le moment historique
Le 22 février est commémoré chaque année dans de nombreux pays par les scouts et les guides car c’est la date d’anniversaire de Robert et Olave Baden-Powell. Lors de ce «Thinking Day», nous sommes invités à réfléchir à la signification de notre Promesse. Le 22 février 2007, et pendant 5 jours, une exposition sur l’histoire du scoutisme et du guidisme sera organisée au Botanique à Bruxelles.
Avril 2007 : le JAMbe !
Le 29 avril 2007, les GCB, les Scouts, les SGP, la FOS et les VVKSM t’invitent à une journée inoubliable de rencontre avec tous les scouts et les guides de Belgique. Ce rassemblement national sera grandiose (nous attendons entre 50 et 80.000 jeunes !). Un grand spectacle clôturera cette journée, au Stade Roi Baudouin.
Juillet 2007 : le 21ème jamboree mondial
Comme tous les 4 ans, l’OMMS (organisation mondiale du mouvement scout) organise un camp international. Celuici sera encore plus magique en raison du centenaire. Le 1er camp de 1907 sera reconstitué sur l’île de Brownsea.
1er août 2007 : le Scouting’s Sunrise
Pour clôturer l’année du Centenaire, un feu de camp sera organisé sur le point culminant de chaque pays du monde afin que tous ensemble, nous levions les yeux vers le ciel, vers la flamme qui rendra hommage à ce que le scoutisme et le guidisme ont réalisé et réaliseront demain.
Envie de t'impliquer dans l'organisation ? Inscris-toi pour le 31 janvier 2007 sur www.scouting2007.be.
Roverway 2006
guides.be
Belgique-België
PP Bruxelles X
1/2746
N° agréation : P401231
Routiers,
retrousse tes manches...
!
voir en page 10
routes
Edit. resp. : Guides Catholiques de Belgique ASBL (SylvieRoberti) • numéro spécial • paraît toutes les 5 semaines • ne paraît pas en juillet et août rue P.E. Janson 35 • 1050 Bruxelles • tél. : 02/538.40.70 • fax : 02/537.33.62 • www.guides.be • gcb@guides.be • bureau de dépôt : Bruxelles X
Salut cher Routier, Voici ta revue Route… Tu y trouveras un écho des camps Route. Peut-être cela alimentera tes réflexions pour le camp de l’été prochain ! Ensuite, nous te faisons part d’une lettre qui nous vient tout droit du Liban. L’engagement de ces Routiers nous interpelle. Fais-tu des liens avec ce qu’est être Routier en Belgique pour toi ? Enfin, une petite enquete pour savoir qui tu es, ce que tu fais, ce qui t’intéresse en tant que Routier… Merci de prendre 10 minutes pour la remplir et nous la renvoyer ! Enfin, nous t’attendons le 29 avril à Bruxelles pour fêter dignement le Centenaire du scoutisme. Retrousse tes manches, on compte sur toi ! D’ici là, joyeux Noël et bonne année Route à tous ! Aurochs Olivier Archambeau
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guides.be routes • 2 • 2006
En ce temps de l’Avent, nous te proposons un texte de Guy Gilbert pour méditer sur le sens de la fête de Noël. Bonne réflexion….
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Et si c'était Noel tous les jours... Si tu ne penses d’abord qu’à lorgner les vitrines pour savoir ce que tu vas acheter pour les gosses, Noël, c’est râpé ! Si tu succombes au désir de tes mômes qui veulent une voiture de police, une mitraillette en plastique et la panoplie complète du para, Noël, c’est râpé ! Si tu as déjà dépoussiéré le petit Jésus en sucre et ses parents en chocolat… sans oublier un seul des bestiaux en caramel de la crèche, Noël, c’est râpé ! Si, avant toute chose, champagne, gâteaux, repas hors de l’ordinaire sont déjà programmés, Noël, c’est râpé ! Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter en prenant soin d’exclure les ch… les emm…, ceux et celles qui vont troubler la fête tranquille, Noël, c’est râpé ! Si tu ne prends pas le temps de méditer, durant cet Avent, le merveilleux mystère de la nuit de Noël, la pauvreté de l’Enfant Jésus, le dénuement absolu des immigrés que sont ses Parents, Noël, c’est râpé ! Mais si tu lorgnes déjà le jeune couple de chômeurs de ton immeuble qui, sans toi, va « fêter » cette nuit-là dans un peu plus de détresse et de solitude, alors Noël, c’est gagné ! Si tu n’attends pas pour dire à l’ancienne toute seule un mois à l’avance qu’elle sera ton invitée, pour qu’elle savoure d’avance pendant un mois ces quelques heures où elle sera reine, alors Noël, c’est gagné ! Si tu prends la peine de réfléchir à ce mystère d’amour et de pauvreté qui, au cours des âges, a été défloré, foulé aux pieds et travesti en fête égoïste, faite de beuverie et de gueuleton, alors Noël, c’est gagné ! Si tu continues dans l’année qui vient à vivre ce mystère en pensant que le partage, c’est pas seulement l’affaire d’une nuit, alors Noël illuminera toute ton année ! Guy Gilbert, prêtre éducateur.
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Echo des camps Tu avais sûrement entendu parler du Roverway, ce camp international qui a eu lieu en Italie l’été dernier. Un Routier belge en témoigne.
Un camp international, pourquoi ? Tu as beaucoup apporté à ton Unité, à ta Région, mais tu gardes une grande soif d’ouverture sur les autres et sur le monde. Comment changer cela ? Cet été, 12 Routiers belges, dont 9 GCB, ont vécu une nouvelle expérience de rencontre et d’échange dans un camp international. Se réveiller le matin entouré de Portugais, d’Italiens ; prendre son déjeuner à côté de guides de Finlande, d’Angleterre et du Japon ; travailler en équipe avec des Allemands, des Islandais et créer des liens, des amitiés… Voilà le quotidien de ces rassemblements internationaux. Oser partager ses points de vue sur la politique, l’environnement, l’histoire, la culture et les sciences, ouvrir son esprit pour mieux comprendre l’autre dans ses réalités guides, scoutes et de tous les jours, c’est un défi en soi, un défi personnel. Cette confrontation d’idées permet souvent l’apport de nouvelles idées au sein du groupe, une fois rentré chez soi. Une remise en question s’opère alors sur notre société, notre entourage, nos actions guides… C’est l’occasion de prendre du recul par rapport à ses projets d’équipe, de rechoisir un camp où les principes de service et d’engagement sont au centre.
N’oubliez donc pas la possibilité de faire un camp international parmi les nombreux projets possibles !
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guides.be routes • 2 • 2006
Les scouts de Liban nous écrivent. Leur lettre nous fait réfléchir sur l’engagement. L’engagement jusqu’au don de soi. Nous te proposons de recevoir ce témoignage comme un cadeau. Et toi, comment le reçois-tu ?
Lettre du Liban • VERSION PAPIER
Le 12 juillet 2006, pendant que le Liban et le scoutisme libanais s’apprêtaient à accueillir le Jamboree scout de la Région Arabe prévu du 10 au 20 août, la guerre, avec toute son atrocité, commença… Les villes et les villages furent bombardés, des milliers de maisons et d’immeubles furent anéantis, presque tous les ponts qui reliaient les quatre coins du pays furent entièrement détruits, les réserves de carburant brûlèrent, les ports et les aéroports furent atteints en plein fouet : toute l’infrastructure fut totalement endommagée, les morts tombèrent par centaines et les blessés commencèrent à se compter par milliers.
II a suffi d’un petit moment de folie pour que tous nos plans et projets tombent à l’eau. Nos responsables scouts, qui étaient tous enthousiasmés par les préparatifs de ce Jamboree, se trouvèrent face à une autre réalité, une réalité qui les poussa à mettre leurs rêves de côté et à faire face à un désastre qui n’était pas du tout prévu. Ils s’organisèrent alors de façon à se mettre à la disposition de la population qui avait besoin de leur aide, de leur courage et de leur engagement. >>>
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Grande était notre mission, nous l’accomplissions avec joie. Défiante était notre responsabilité, nous la prenions avec dévouement. Dur était notre chemin, nous le parcourions avec persévérance. C’est avec cette conviction que dès les premières heures du conflit, nos Routiers se mirent au service de la Croix Rouge ou de la défense civile pour secourir la population. D’autres s’organisèrent en groupes pour accueillir dans des endroits de Beyrouth et de la montagne libanaise les réfugiés des zones sinistrées qui se comptaient par milliers. Ils leur apportèrent tout appui tant au niveau logistique qu’au niveau humanitaire. Plus de 750.000 déplacés laissèrent leurs maisons pour venir se réfugier dans des zones moins dangereuses, sans abri, sans nourriture, sans habit et sans médicament. Nos scouts se donnèrent sans compter, travaillèrent sans chercher de repos, et combattirent sans souci de blessure. Le nombre de blessés augmentait parmi nos scouts qui étaient en service en apportant les secours dans les zones de bombardements, dont une blessure très grave, et un chef à qui on amputa les deux jambes. La mort fut aussi au rendez-vous : le mouvement Scout Libanais perdit quatre de ses chefs. Fidèles à leur promesse, fidèles à leur mission, ils ont donné leur vie en secourant des blessés et des enfants sous les bombes. Au moment où la violence semblait la plus envahissante, au moment où les vertus se heurtaient contre les murs de la négligence, au moment où des communautés, voire des nations, cherchaient à bâtir une identité perdue, le mouvement scout nous invita à nous dépasser et à surmonter les obstacles qui retardaient nos actions. II nous invita à regarder plus loin et à voir plus large pour bien comprendre notre mission pleine de principes et de beaucoup d’amour. Nos objectifs sont bien définis : notre loi, nos principes et nos buts se fondent dans notre aventure pour la rendre plus utile et plus agréable. La force de notre foi en Dieu et en notre prochain guide nos pas vers la lumière pour être des scouts à l’image du Père.
Georges El Ghorayeb
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Membre du Comité Mondial du Scoutisme Commissaire International du Scoutisme Libanais
QUESTIONNAIRE Route
Voici une petite enquête pour mieux connaître ta Route, ses projets… Merci de prendre quelques minutes pour la remplir ! Renvoie-la nous alors au Carrick : Le Carrick • La Route Rue Paul-Emile Janson, 35 1050 Bruxelles
Région : …………Unité : ……...........…………… Nom de ta Route : ………..........……
1. Quel type de projet ta Route réalise le plus ? O Social O Scientifique O Autre :
O Culturel
O Environnemental
2. Sous quelle forme de réalisation ? O Chantier O Aide bénévole O Autre :
O Recherche O Animation
O Soutien logistique
3. Pour quel groupe cible tes projets se réalisent-ils ? O Unité (section) O Région GCB O International
O Quartier O Province
O Ville O National GCB
4. Penses-tu nécessaire de réaliser des projets dans des pays hors Europe ? O oui Pourquoi ?
O non
5. Quel soutien les GCB peuvent t’apporter dans ton engagement en tant que Routier ?
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6. Sais-tu que les Routiers ont un site Internet : http://www.lesroutiers.be ?
O oui
O non
7. A quelle fréquence ta Route se réunit-elle ?
O toutes les semaines O tous les quinze jours O une fois par mois O autre :
8. Que portez-vous comme uniforme ?
Uniforme officiel O surchemise bleu marine GCB O foulard d’Unité O jupe/short beige GCB
Autres éléments de votre uniforme O chemise autre : O polo ou tee-shirt autre : O foulard autre : O écusson autre : O jupe/short/pantalon autre :
O polo blanc GCB O écusson de la Route
9. Quelle est la composition de ta Route ?
O anciens animateurs O animateurs O anciens animés ne souhaitant pas devenir animateur O extérieurs
10. Après lecture du ‘’Carnet de Route’’ se trouvant sur le site http://www. lesroutiers.be dans les downloads, quels sont les points que tu souhaiterais voir modifiés ou ajoutés ?
11. Es-tu au courant que chaque année, il y a un rassemblement de Routiers : le Dayroute (généralement durant le mois de février) ?
O oui
O non
12. Serais-tu partant pour coordonner ou aider dans la préparation des événements du Centenaire ?
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O oui >
Nom : ………....…....……......… Prénom :………..........……………….. gsm : ………/…………............................. e-mail : …………...................…………@..........................................….
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C’est le thème de la paix qui unira tous les guides et scouts du monde en 2007. Voici un petit texte parmi d’autres pour te plonger dans la réflexion.
La paix est un travail (Jean Debruynne)
La paix aurait pu être une fleur sauvage de ces fleurs des champs que nul ne sème, ni ne moissonne. La paix aurait pu être une de ces fleurs des prés que l’on trouve toute faite un beau matin au bord du chemin, au pied d’un arbre, ou au détour d’un ruisseau. Il aurait suffi de ramasser la paix comme on ramasse les champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande marguerite. Au contraire, la paix est un travail, c’est une tâche. Il faut faire la paix comme on fait le blé. Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose, et des siècles pour faire une vigne. La paix n’existe pas à l’état sauvage : il n’y a de paix qu’à visage humain. Novembre 2001
Jean Debruynne, aumônier mondial des guides, se trouvait en juillet pour un séjour de 3 semaines au Liban, où il a longtemps vécu. Il a eu un malaise (à plus de 80 ans), a été hospitalisé et y est décédé. Il n’est donc pas victime de la guerre mais de son désir d’aller jusqu’au bout dans son combat pour la paix et la réconciliation. 25èeme BNO guides.be routes • 2 • 2006
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