bout de l’an à Grimault, première partie
Le bout de l’an à Grimault Grimault c’est pas du tout où vous croyez, et d’abord ça ne s’écrit même pas pareil que le Grimaud avec lequel vous le confondez. Grimault se trouve entre Paris et Lyon. Avant il y avait le train pour s’y rendre. Aujourd’hui on filoche sur l’autoroute. Celle de Paris bien sûr. (Je me demande bien pourquoi on ne dit pas celle de Lyon, mais bon...) La gare, disais-je ... La gare (ou plus exactement la halte) de Grimault était située sur la ligne à voie métrique des Chemins de fer départementaux de l'Yonne de Laroche à L'Isle-sur-Angely. Son histoire (1887-1951) à partir de ce site <http:// www.maligny.net/histoire1.html> puis le lien "chemin de fer départemental" (à côté de la photo de la gare) Il s'agit donc d'un de ces petits trains de la France rurale que l'on voit sur les cartes postales anciennes. Officiellement dénommés "d'intérêt local" (contrairement à ceux du grand réseau à voie de 1,435 m dits "d'intérêt général") ils étaient évidemment plus connus sous leur appellations populaire : tortillard, tacot ou galoche. Sauf exceptions, ils disparurent entre les années 30 et 50, la guerre leur ayant accordé un sursis. Et c'est le cas ici. Si ces histoires de train dans les environs de Grimault vous passionnent j’ai de quoi vous satisfaire. Y a qu’à demander.
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Donc on a pris l’autoroute puisqu’il n’y a plus de rails. Les paysages de la région sont un peu désespérants je trouve en hiver. Mais bon ils ont leur charme aussi (ça c’est pour pas trop me faire mal voir par les autochtones) En voici un exemple.
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En noir et blanc c’est encore plus tristounet Mais bon, on n’était pas là pour faire du tourisme. On était là pour finir l’année et commencer l’autre ce qui est une occupation périodique chez les Français. A ces occasions, ils boivent de grands coups de plus ou moins grands crus (dont ils savent tout sur le bout de la langue) ils mangent des champignons qui feraient déprimer un
stroumpf (mais le stroumpf, c’est bien connu, n’apprécie que la forme et la couleur) ils se font des cadeaux. Ils devraient chanter mais ils ne se
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rappellent pas les paroles, et c’est heureux parce qu’ils sont généralement aussi musiciens que cerfs au brame. Enfin brèfle, c’est la fêteuuuu. Et les enfants sont contents. Voici quelque aspects de cette circonstance enjouée. Et d’abord un petit tour de village (Grimault, je vous rappelle, petit mais très pimpant)
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By night maintenant :
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Tout ça pour en arriver là : au 10 de la rue Gaumain où avaient lieu les agapes dans une ambiance très sympa malgré l’absence de chants (mais ils ont de la musique en boîte ces gens-là) Nous y voici :