Rendu séminaire , MASTER 1

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Ecole Nationale Supérieure d‘Architecture de Paris-la Villette La Fabrique Spatiale et Culturelle des Territoires Durables

LE SOLEIL EN SOUS SOL… Halfaoui Asma



Introduction

D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Sommes-nous des personnages de roman dont ignorent le début et la fin ? Sommes-nous les esclaves de son auteur ? L’homme, est-il un comédien qui brille sur la scène pour un moment et qui ensuite s’éteint ? Cet homme est-il maitre son univers ? Peut-il décider du courant de sa vie ? Peut-il tracer son chemin et déterminer son destin ? Le destin est l’ensemble des carrefours qui nous croisent en avançant, quand à la destinée c’est le chemin que nous empêtrons, c’est un ensemble complexe de petits choix, La vie, en fait, comme le pense Nietzsche n’est digne d’être vécu seulement si nous avons des buts à atteindre. L’homme forge sa vie par ses propres main, il en crée l’essence par ces actions il choisit par lui-même de suivre les doctrines théologiques et morales ou bien les ignorer et de créer ses propres convictions. Tous les hommes ont, en effet, le pouvoir de décider les valeurs à adopter. Chaque acteur est libre d’écrire son scenario, chaque marionnette a le pouvoir de couper les ficelles ou de se laisser écraser par la foule. C’est à nous de décider d’aller droit vers la tyrannie, le fanatisme et le chaos ou bien de vivre en harmonie en symbiose avec l’autre dans un monde ou la souffrance n’a pas de place. L’avenir donc est notre œuvre, c’est l’héritage que nous laissons aux générations suivantes. Quelle planète allons-nous léguer à nos enfants ? Une planète comme la nôtre ou ils seront enchainés dans une caverne ? On a toujours vécu ainsi dans une caverne ou on ne peut voir que le fond de celle-ci, On n’a jamais perçu de ce qui se passe plus haut, on n’a perçoit que ces ombres projetés et des bruits renvoyés, et pour nous la réalité ou plus exactement notre conscience de la réalité se réduit à ces ombres bougeant et les bruits qui les accompagne Notre monde n’est que de l’ignorance bercée par le sens et les préjugés, de l’illusion et de refus de toute ouverture, nos représentations, nos jugements et nos valeurs sont fabriqués déjà et on est que des individus conditionnés manipulés et sup pressés Il faut donc faire un travail sur soi opérer une révolution pour être amener à la surface et à la vérité je connais beaucoup qui ont pu s’arracher à leur captivité et ont arrivé à la surface. Ils ont commencé par se sentir agressé au début mais ils ont combattu jusqu’au bout et ils ont réussi à être des figures et des mythes qui ont refusé tout sorte d’oppression et d’illusion. En tant que femme tunisienne je suis fière de celles qui ont pu enlever tous ses enchainements posés et d’accéder au monde de la vérité De la fondatrice du Carthage aux femmes qui ont manifesté pour la liberté, beaucoup des figures féminines ont inscrit leurs noms en lettre d’or, citons à titre d’exemple la Kahina, symbole de résistance qui appuie d’avantage cette tradition de combat féminin ancré dans l’histoire de la Tunisie et du Maghreb. Et parallèlement elle prouve que le pouvoir qu’elle qu’en soit la nature politique, militaire et religieuse n’a jamais été l’apanage du monde masculin. Reine, guerrière des premiers lignes, berbère défendant la barrière identitaires des amazighes, Cette femme a repoussée héroïquement les vagues successives des arabes et a refusé jusqu’àu bout de capituler, préférant une mort de brave Il faut donc toujours combattre car la grandeur de l’homme est dans sa décision d’être plus fort que sa condition


Problématique

Notre monde n’est que de l’ignorance bercée par le sens et les préjugés, de l’illusion et de refus de toute ouverture ,nos représentations ,nos jugements et nos valeurs sont fabriqués déjà et on est que des individus conditionnés , manipulés et sur pressé .

Nous appartenons à une culture qui a toujours ordonné notre vision du monde de façon dualiste en opposant le bien au mal, le bon au mauvais, l’esprit au corps, et par là le haut et le bas, l’aérien positif au souterrain négatif …. Cela à contribuer à forger l’image négative que nous avons du monde souterrain et par là de l’habitat troglodyte.

En Tunisie, comme ailleurs, peu des gens imaginent que l’on puisse aujourd’hui habiter la roche, de manière folklorique mais pas de manière convenable .Non seulement les gitons, le maures, les rats habitent les cavernes mais aussi cette catégorie marginalisé. L’habitat troglodytique est toujours une figure emblématique de la pauvreté et de l’habitat sociale, l’habitat excavé et totalement assimilé au phénomène des bidonvilles. Peu des gens ont une idée précise de ce qu’est un habitat troglodytique.

On creuse dans la roche, fugitive ou involontaire mais presque inévitable, l’image est celle de l’abri souterrain, obscur, insalubre, humide et sans lumière naturelle même si la réalité des habitats enterré est dense, étendue, riche et vivante …l’image que le public se fait de ce type d’architecture est autre, sa connotation et nettement péjorative. S’enfonçant dans les profondeurs, il n’est pas perçu comme habitat mais comme refuge primitif, trou, successions des cavités naturelles ou s’abritaient des populations apathiques incapables de construire.

Il serait facile d’expliquer cette image en se référant aux mythes, là où la terre a été toujours représenté comme étant un royaume des ombres et d’enfer aussitôt c’est la dure réalité de l’univers minier ,ou l’obscurité, humidité ,travail forcé et mort toujours possible ,justifient l’appréhension et la peur voire le rejet . Aussitôt le sous-sol n’a pour vocation exclusive que la canalisation des égouts et le logement des services qu’utilisent nos civilisations, sous la terre il n’y a que la société des sous hommes, des esclaves, des machines Un monde mécanisé sans passion, un royaume des morts, cela n’est que le prolongement de la mythologie précédemment évoqué dans un but de ressort dramatique face au dogme de la modernité et à toutes les idéologies du progrès.

L’habitat creusé est donc perçu toujours comme un habitat arriéré, il est considéré par la réglementation comme insalubre quel que soit sa qualité réelle, il renvoie au malaise, à ce qui engendre la maladie, à ce qui n’est pas normal , à ce qui corrompt l’esprit .Le Troglodyte donc est toujours réduit à un mode d’habiter exotique seulement. C’est l’image qui marque les gens, qui n’ont jamais cessé d’ignorer son incroyable richesse.

Le troglodyte est une source vive d’informations qui met en symbiose l’être humain non seulement avec la nature mais avec son corps. L’expérience troglodyte est une véritable initiation architecturale, un laboratoire et même une leçon pour l’architecture de demain, qui met en jeu des éléments et des notions méconnus et voire même oubliées par les projets contemporains.


Pour cette raison-là et pour d’autres, les gens qui habitent dans les Troglos souhaitent toujours rester là-bas, tout simplement parce que le troglodyte répond très bien à leurs besoins et envies. L’architecture à nos jours n’est qu’une architecture de façade, elle n’est qu’une architecture réductible au visible, une architecture qui produit des espaces déshumanisé et qui ne tiennent pas compte de l’homme et de ses besoins.. Une architecture basée sur l’ignorance de la relation primordiale entre l’homme, l’espace et son environnement

« On ne peut pas construire sans construire l’identité » car l’espace avec ses dimensions physiques reflète notre personnalité, notre identité, nos choix, voire même nos relations sociaux…l’espace alors est un miroir de la société .c’est pour cette raison là l’architecture nécessite une connaissance technique mais aussi une connaissance psychique ,pour cette raison là en tant qu’Architecte avant d’entamer la phase de conception ,on doit faire toujours une étude sur la psychologie des habitants. L’insatisfaction d’un client est toujours relative à l’insatisfaction de ses besoins, de ses intentions puisque l’architecte n’arrive pas à concrétiser l’espace mentale de ce dernier et à construire son espace psychique.

L’architecte est redevable à connaitre les différents instruments techniques qui lui permettent de savoir observer ou plutôt d’écouter les envies des habitants puis les restituer .C’est un penseur qui rendre habitable ce qu’il n’est pas déjà grâce à un tronçonnage disciplinaire de sa pensée Bref, au moment où l’architecture semble s’éloigner des préoccupations les plus communes, accentuant le divorce avec une population toujours plus exclus du projet, le troglodyte propose une autre architecture plus soucieuse du cadre de vie que la performance constructive et esthétique.

Mon choix de mémoire c’est tourné vers ce type d’architecture suite à un voyage d’étude à la ville de Matmata, là où j’ai pu profiter de toutes les richesses culturelles, architecturales et touristique qu’offre cette ville. J’ai découvert une ville aux diverses facettes architecturales…De par sa génie, la pureté et l’intelligence de ses formes, mais aussi et surtout de par sa cohérence et son rapport harmonieux avec des sites fabuleux et des conditions climatiques parfois extrêmes, ce type d’architecture, interpelle et fascine. Pour très longtemps encore, il continuera à captiver les visiteurs de passage, les architectes venus du bout du monde et les chercheurs de tous bords. Jamais d’ailleurs cette citation, probablement la plus connue de l’architecte et théoricien français Le Corbusier, n’aurait trouvé meilleur objet : « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous le soleil ». Sculptées par la main de l’homme, mais aussi par l’air, la lumière et la patine du temps, les ksour, les ghiren, les menzel, incarnent de véritables repères culturels Pourquoi, excepté peut-être quelques hôtels, les nouvelles productions du sud tunisien, ne sont-elles pas à la mesure de ces architectures vernaculaires ? Les architectes en herbe sont-ils conscients des leçons du passé ? Reposant sur des solutions bioclimatiques d’une étonnante simplicité.

Cette architecture, Nous raconte l’histoire réceptacles des vies passées et lieux de la mémoire collective, elles sont aussi les témoins du temps, c’est une source d’enseignement et d’inspiration, grâce au techniques constructives traditionnelles dont la pertinence fait écho aujourd’hui à l’avènement du bioclimatique et suscitent l’intérêt d’éminents architectes contemporains Par leur charme immuable malgré les défis du temps, elle nous pousse à explorer et comprendre comment de telles beautés ont pu naitre spontanément des mains d’artisans maçons qui ont façonné contre vents et sables


Ces constructions énigmatiques dont on ne cerne pas les volumes m’ont intriguée et m’ont amenée à m’interroger sur ce type d’habitat qui a été toujours présent et qui a évolué au cours du temps prenant 3 formes (architecture de cavernes, architecture troglodytique, architecture enterré). L’architecture dite des cavernes ou des grottes représente le stade primitif ou l’homme se contentait de s’abriter sous des formations rocheuse, naturelles . Avec l’architecture troglodytique, l’homme s’approprie des espaces naturels afin qu’ils répondent au mieux à son mode de vie.

Aujourd’hui l’architecture enterrée repousse les limites d’adaptation et de remodelage de milieu physique existant grâce notamment aux avancées technologiques (matériaux, machines…) Dans un premier temps mon travail de recherche s’est naturellement porté sur cette architecture enterré , énigmatique et qui ne dévoile pas au grand jour la vie (mode de vie et usage) qu’elle abrite. Mes premiers recherches sont rentrées en résonnance avec des questionnements personnels plus profond en relation avec des problèmes d’actualité, vers des projets d’architectures dont les concepteurs choisissent de s’enterrer, de se soustraire à la vue plutôt que de s’exposer et de prendre la grotte comme étant une référence . En d’autres termes, si une majorité des projets d’architecture choisissent de se montrer au grand jour, d’autres au contraire se dissimulent dans leur contexte et prennent le parti de s’enterrer partiellement, voire totalement. C’est à cette « catégorie » de projets d’architecture, conçus et mis en œuvre pour fusionner, disparaître dans le site que va s’intéresser la présente recherche afin de souligner à chaque fois que le troglodyte est toujours vivant. Cette posture architecturale est aujourd’hui celle choisie par des architectes de renommée mondiale (Dominique Perrault , Peter Zumthor, Tadao Ando...) pour la mise en œuvre de certains programmes publics, en réponse aux exigences d’un programme et d’un lieu.

A partir de l’analyse de projets d’architecture contemporains ayant été conçus et mis en œuvre selon cette posture, on cherchera à répondre aux questionnements suivants : Quel est La vision du troglodyte dans ces projets ou plutôt Quel est la référence à la caverne dans ces projets ? Est-ce qu’on peut dire que ces projets renouent avec la tradition ? Quels sont les transformations du ce modèle troglodytique dans ces projets ? Trois projets majeurs et représentatifs de l’architecture enterrée contemporaine seront soumis à une analyse afin de répondre à ces questions . Ces trois projets s’implantent dans des contextes spatiaux différents (campagne, centreville, site naturel sensible) avec différents degrés et modalités d’intégration à l’environnement paysager et bâti.

Pour chaque projet, nous tenterons de mettre en évidence que la caverne est une source d’inspiration et de mettre en valeur ainsi les différentes transformations qui soulignent que l’architecture. contemporaine renoue toujours avec la tradition Etant sous terre, ces architectures sont par défaut plongées dans l’obscurité. La lumière, qu’elle soit artificielle ou naturelle, devient un élément structurant de la perception de l’espace. Outre les sources lumineuses et les cadrages sur l’extérieur, les couleurs, les matériaux et les textures utilisés constituent des facteurs déterminants influençant la perception et l’appréhension de ces lieux qui sont déconnectés du monde extérieur. Les ambiances jouent alors un rôle crucial dans l’interprétation et la compréhension de ces projets.


L’apport de lumière naturelle est donc un problème central dans les architectures enterrées. Comment apporter cette lumière à l’intérieur de ces architectures souterraines ? Comment jouer avec elle pour connecter virtuellement le monde souterrain au monde réel ? Si, pour être habitable, l’architecture enterrée nécessite des apports suffisants de lumière, la mise en place d’ouvertures cadrant des vues sur l’extérieur va permettre la mise en scène, la relation de l’édifice au monde extérieur. Les architectes vont alors dans ces projets s’approprier une part du ciel ou du paysage proche ou lointain et tenter de le donner à voir depuis leurs conceptions en faisant entrer l’extérieur, la vue à l’intérieur même de la terre. Ces architectes qui ont pu recréer, à l’intérieur de la terre, un paysage, un univers sensoriel qui met en éveil les sens dans une expérience peu commune.

Toute architecture enterrée nécessite une relation au ciel, à la lumière naturelle. Ces architectures oscillent entre l’ombre et la lumière. Dans l’architecture enterrée , la lumière naturelle rassure et maintient le contact avec le sol, le monde terrestre .Elle assure la liaison entre l’architecture et le site, elle sert de connecteur physique. Chaque architecte dans sa réalisation va se servir de la lumière du jour pour créer des rythmes , des contrastes qui enrichissent le projet tout en le connectant à la surface du sol.


Plan de Travail

Introduction Problématique Contexte I*partie -les caractéristiques Physique et mécanique de la terre (comparaison par rapport à d’autres matériaux)

II*Partie : Tradition -L’architecture Troglodytique (verticale) :-les caractéristiques / Processus de construction

III*Partie : Contemporain L’architecture troglodytique est de retour -Analyse de deux projets architecturaux contemporains (Anne Heringer musée chinois / musée de l’or au Costa Rica) -Rapport avec l’architecture troglodytique traditionnel (architecture verticale)

IV* partie : Discours (Débat sur le troglodyte)


Contexte Matmata est un village du sud de la Tunisie dépendant du gouvernorat de Gabès.Même si la Nouvelle Matmata est devenue la principale localité de la région, le centre de la tribu des Matmata reste l'ancien village situé au cœur des montagnes. Le développement urbain et l'exode rural des populations ont vidé et désertifié celui-ci au profit de la nouvelle ville moderne. Etymologie : Matmata est le nom d'une tribu berbère qui est elle-même descendante des Temzit et longuement décrite par Ibn Khaldoun dans son ouvrage Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Elle fonde, près d'une source thermale, la ville de Hamma Matmata (actuelle El Hamma). Elle est contrainte de la fuir au cours des invasions des Hilaliens et fonde l'actuelle Matmata dans les montagnes avoisinantes qui portent le même nom. Toutefois, on n'y parle plus berbère, ce qui est encore le cas dans les villages voisins de Taoujout, Tamezret, Techine et Zrawa. Géographie : Situés au sud-est du Chott el-Jérid, dans les contreforts du Djebel Dahar, les monts de Matmata dominent la vaste plaine de la Djeffara et constituent une cuesta (515 mètres) dégagé dans les roches calcaires et les marnes du Crétacé supérieur et moyen par divers oueds. Le village se trouve à quarante kilomètres au sud-ouest de Gabès. Accroché à flanc de montagne, à 600 mètres d'altitude, ce village compte 2 116 habitants en 20042. Il est renommé pour ses remarquables habitations troglodytiques qui en font l'un des hauts lieux du tourisme tunisien.

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Matmata est le nom d'une tribu berbère qui est elle-même descendante des Temzit et longuement décrite par Ibn Khaldoun dans son ouvrage Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Elle fonde, près d'une source thermale, la ville de Hamma Matmata (actuelle El Hamma). Elle est contrainte de la fuir au cours des invasions des Hilaliens et fonde l'actuelle Matmata dans les montagnes avoisinantes qui portent le même nom. Au cours des bombardements alliés de la ville de Gabès alors en main des nazis, plusieurs familles gabésiennes fuient leur ville pour se réfugier dans les maisons troglodytiques de Matmata. Matmata fut aussi le fief des fellagas qui prirent les armes contre le protectorat français sous la conduite de Mohamed Daghbaji, plusieurs de ses compagnons étant originaires de la ville de Matmata. Juste après l'indépendance proclamée en 1956, le gouvernement tente de déloger les populations montagnardes vers de nouvelles villes installées sur le plateau de l'Aradh (Nouvelle Matmata et Nouvelle Zrawa) mais la majorité de la population préféra garder son logis à proximité de leurs jardins perchés dans les montages

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Revue Archibat n°21:Regaya Kioua Regaya Kioua est un Architecte tunisien qui a collaboré à la réalisation du numéro 21 de la revue d’Archibat , un numéro spéciale qui s’intéresse à mettre en valeur le patrimoine du sud tunisien tout en évoquent ses différentes contraintes . Le domaine concerné par cet article est principalement architectural tandis que Mme Regaya Kioua s’intéresse particulièrement à énumérer les différents types d’habitat traditionnel du sud tunisien ainsi ses spécificités. Quels sont les différents types d’habitat traditionnel du sud tunisien ?et quels sont les caractéristiques de ce type d’habitat ? Malgré leurs diversités, les habitations traditionnels du sud Tunisien garde toujours des critères en commun .En effet elles se caractérisent aussi « comme dans la plupart des habitations traditionnelles de la Tunisie par la maison à Patio »aussitôt par la présence de la chambre polyvalente « dar »qui abritent toujours des activités familiales .Ces types d’habitat ont tous pour but de permettre à l’homme de s’adapter à « un climat chaud et saharien ». Regaya Kioua nous cite les différentes caractéristiques de cet habitat traditionnel tel que l’absence des espèces végétales , l’utilisation des matériaux et manières locaux, qui va conférer par la suite à chaque type d’habitat son charme particulier, un habitat qui reflète toujours « les valeurs culturelles et religieuses » de ses habitants que ce soit dans son processus de conception ou bien dans son implantation sur le terrain , une implantation basé toujours sur le principe « de respect du droit du voisinage ». Afin d’appuyer son point de vue , l’auteur prend le Chott Djérid comme étant un exemple, malgré l’étroitesse de cette zone mais « on distingue trois types d’architectures : l’architecture de Djérid et Nefta , l’architecture des oasis de montagnes et Nefzaoua Nord et l’architecture des oasis côtiers et Gafa » Bien sûr on ne peut pas parler des habitations du sud traditionnel sans évoquer « la région des montagnes de Matmata qui séparent verticalement la région de la plaine de Jeffara et le Dhaher du grand erg oriental », des habitations qui « s’intègrent parfaitement à l’environnement naturel et l’épouse harmonieusement » : « une architecture économique , bioclimatique , respectueuse de l’environnement et des besoins de l’être humain » Cette zones à son tour caractériser par la diversité de ses habitations puisque « dans ces montagnes, la technique de creusage à générer des solutions architecturales différentes :architectures troglodytiques verticale, architecture des villages perchés , l’architecture troglodytique latérale et des gsours »

Architecture latérale et des gsours


Un autre type d’architecture évoqué celui de l’ile de Djerba : Le ‘houch ‘ de Djerba. Le houche de Djerba qui « comprend plusieurs’ dars’ réserver pour l’habitation d’une habitation élargie est « caractérisée par sa texture lisse, de couleur blanche, par l’existence de contreforts, les diverses formes des toitures, plates ou couvertes en coupoles et des voutes simples et inclinées selon des proportions spécifiques. Quant à l’architecture démontable des populations semi nomades, elle s’intègre non seulement avec son environnement mais aussi avec le mode de vie de ses occupants : « une architecture et un habitat occasionnel, par période » « Au-delà des divergences selon les régions, l’architecture du sud tunisien repose sur des solutions simples, spontanées et pragmatiques qui permettent de répondre aux besoins domestiques et de s’adapter aux modes de vies et aux préoccupations des habitants, pour autant il s’agit d’une architecture qui tient compte à plusieurs égards , de la protection de l’environnement , par l’économie d’énergie et l’utilisation des matériaux locaux ou fabriqués sur place » Mme Regaya donc a bien voulu mettre en valeur la richesse du sud tunisien et de changer l’image gravée dans les esprits des gens, une image d’une région pauvre dépourvu de toute sorte d’ingéniosité, de créativité et de richesse. Malheureusement j’estime que cet article traite le sujet d’une manière superficielle tandis que l’auteur se contente seulement de décrire les différents d’habitations brièvement sans se rendre compte au différents contraintes qui sont à l’origine de la dégradation de ce patrimoine architecturale

Architecture des villages perchés

Architecture troglodytique verticales


Tectonique Architecturale Dès la fin des années soixante, les architectes passionnées de bioclimatique ont fait de ce type des projets l un modèles pour ces qualités d’inertie thermique, c’est pour cette raison là qu’un nombre de concepteurs estiment que la production d’une architecture bioclimatique. Conduit tout naturellement à porter son attention sur l’habitat enterré, l’habitat creusé . L’architecture bioclimatique donc que l’on considère aujourd’hui comme nouveauté, n’est en fait que le prolongement de certains ‘savoir-faire’ que se transmettaient jadis des ‘ non architectes’ et qui étaient basés sur une connaissance intuitive de milieu et de climat » cette notion d’architecture sans architectes est aujourd’hui à la mode « ce savoir-faire n’apparait pas aujourd’hui comme satisfaisant » car il correspond au mode de vie de l’époque mais « les réalisations que l’on admire plus au moins maintenant témoignent bien de souci d’adapter l’habitation au climat local »c’est une leçon dont en doit profiter pour apprendre toute une approche bioclimatique. L’architecture de nos jours est une architecture stérile dépourvu de toute sorte d’innovation, de recherche et de créativité, « en se contente seulement de l’imitation des modèles éprouvés localement, ou s’en remettre au ‘hasard’ » Ce souci d’adaptation n’est plus le nôtre et même si on décide « d’imiter certains modèles, le résultat ne serait pas pour autant garanti car les modèles climatiquement adaptés ne sont pas transformables à autres climats et il n’existe pas de tels modèles autour de nous, sinon de timides essais.

Dans le passé cette approche climatique a été traitée, cela va nous permettre de retrouver des exemples célèbres et de les voir sous un autre angle. On peut citer dans ce contexte certains villages du sud tunisien, sous un climat quasi désertique, donc ou la température diurnes atteignant des valeurs élevées. D’abord soumises à des contraintes de sécurité face au envahisseurs, les populations berbères ont utilisé des flancs de montagnes présentant une alternances de couches horizontales, dures et des couches tendres /c’est le cas des villages de Douiret et de Chenini .Mais plus tard, lorsque cessèrent les Risques d’invasion, ces populations purent descendre de leurs montagnes .mais restèrent confrontées aux conditions climatiques du désert.. Certains rencontrèrent des terrains argileux, qu’il était facile de creuser et les vertus de l’habitat troglodytique purent être conservées / c’est ce que l’on observe au sud de Gabes et Matmata .on ne peut pas imaginer pour ce climat un habitat plus adapté que celui-là et aussi plus intégré et économique


Donc le souci bioclimatique avait été dans le passé le fruit d’une longue expérience et qu’il prenait souvent un caractère spontané. Des chercheurs ont essayé de nous expliquer comment l’architecture troglodytique bien précisément celle du sud est un exemple dont le premier souci était de suivre une approche bioclimatique.

Ils ont défini d’abord l’habitat troglodytique comme étant des habitations humaines situées dans le sous-sol et qui sont le résultat de l’utilisation de cavités naturelles ou d’une excavation volontaire »…. « La condition principale à ce type d’habitation réside dans la présence d’un sol tendre et exempt d’humidité dont la nature peut être variable :…Couches alternées de roche et de terre comme dans la région de Chneni en Tunisie … Terrains d’argile limoneuse desséchée comme à Matmata en Tunisie » Les raisons pour lesquels les gens aiment bien habiter ce type d’habitat est principalement sont des déterminants climatiques. D’abord ce type d’habitat « ce caractérise par la disparition de la notion de façade exposée à l’extérieur et par une augmentation considérable de l’inertie thermique de l’enveloppe grâce à la présence du sol lui-même », « de plus ce retrait sous terre permet d’offrir moins de prises de vents violents, de protéger des excès de lumière ou des excès de froid ou de gel . Les habitations à Matmata sont construits « autour d’un patio à mètre de profondeur, les pièces sont creusés autour de ce patio, l’accès de ce patio de distribution se fait grâce à un tunnel en pente.

l’intérêt des habitations souterraines autour d’un patio apparait vis –à –vis l’aridité du climat : en plus de la présence de l’inertie thermique du sol , la diminution des façades exposées au soleil est poussée au maximum puisque le patio permet d’augmenter l’ombre portée ce qui parallèlement permet de profiter au maximum du rayonnement terrestre (qui refroidit les parois du patio), de plus la stratification de l’air frais au fond du patio diminue sensiblement la température d’air ambiant et les vents violents chargés de poussières n’ont aucun effet sur le micro climat de ces habitations

Ainsi l’habitat troglodytique illustre l’extrême le rôle de l’inertie thermique du sol naturel dans l’établissement d’ambiances intérieurs et s’avères être un habitat minimum le plus performant pour les climats relativement secs présentant une amplitude thermique extrême la gestion des rayonnements solaire et terrestre ,l’inertie thermique est obtenue par le choix d’un matériau à de construction massif et disponible sur place, l’épaisseur du paroi rajoute aux avantages thermique du matériau « dans les habitats troglodytique de Matmata la température intérieur ne varie guère de plus de quelques degré » Google images


« Thermiquement le patio fonctionne comme un puits à fraicheur car l’air frais ne peut s’échapper et stagne en rafraichissant ainsi les pièces qui sont ouvertes sur lieu », l’architecture troglodytique donc est une référence pour l’architecture bioclimatique contemporaine.


Aussitôt ce type d’habitat contrairement à ce qu’on dit « peut aussi être accueillant, procurer des espaces de vie et se laisser pénétrer du soleil », « ce type d’architecture, souvent très méconnu, reste cependant très riche, vivant, et son aire de développement se trouve sous toutes les latitudes, tous les climats quelles que soient les conditions des sols », C’est une architecture non seulement qui s’intègre parfaitement dans le paysage, mais une architecture caractérisé par « la variété et la richesse des espaces produits s par un jeux de lumière et de matériaux,. Et surtout une architecture économique qui utilise le terrain comme étant la matière première

L’architecture troglodytique donc est toujours vivante, elle est plus qu’une piste pour demain car elle s’inscrit dans la continuité avec la nature dans une époque ou l’attention est accordé à l’environnement et au développement durable .le principe général de cette architecture et d’entrer en mimétisme avec la nature Etant sous terre, ces architectures sont par défaut plongées dans l’obscurité. La lumière devient donc un élément structurant de la perception de l’espace. Outre les sources lumineuses et les cadrages sur l’extérieur, les matériaux et les textures utilisés constituent des facteurs déterminants influençant la perception et l’appréhension de ces lieux qui sont déconnectés du monde extérieur. Les ambiances jouent alors un rôle crucial dans l’interprétation et la compréhension de ces habitats. L’apport de lumière naturelle est donc un problème central dans ces habitats. Comment nos ancêtres ont pu apporter cette lumière à l’intérieur de ces architectures souterraines ? Comment ont-ils joué avec elle pour connecter virtuellement le monde souterrain au monde réel ? Si, pour être habitable, l’architecture enterrée nécessite des apports suffisants de lumière, la mise en place d’ouvertures cadrant des vues sur l’extérieur va permettre la mise en scène, la relation de l’habitat au monde extérieur. Nos ancêtres vont alors dans ces projets s’approprier une part du ciel ou du paysage proche ou lointain et tenter de le donner à voir depuis leurs conceptions en faisant entrer l’extérieur, la vue à l’intérieur même de la terre. Nos ancêtres qui ont pu recréer, à l’intérieur de la terre, un paysage, un univers sensoriel qui met en éveil les sens dans une expérience peu commune. Toute architecture enterrée nécessite une relation au ciel, à la lumière naturelle. Ces architectures oscillent entre l’ombre et la lumière. Dans l’architecture enterrée, la lumière naturelle rassure et maintient le contact avec le sol, le monde terrestre .Elle assure la liaison entre l’architecture et le site, elle sert de connecteur physique. Chaque architecte dans sa réalisation va se servir de la lumière du jour pour créer des rythmes, des contrastes qui enrichissent le projet tout en le connectant à la surface du sol. Cette posture architecturale est aujourd’hui celle choisie par des architectes de renommée mondiale pour la mise en œuvre de certains programmes publics, en réponse aux exigences d’un programme et d’un lieu. Une architecture contemporaine qui tente de combiné entre modernité et traditionnel et qui nous emmènent par conséquence vers une architecture vertical Isée de la terre.

*http://www.mille-et-une-tunisie.com/hebergements/maisons-dhotes/146-trait-duniontijma.html


Article ‘Usage à travers les époques ’_’Vingt mille lieues sous les terres’ p38, 39,40et 41 Michel Malet

Michel Malet est un Architect, il a fait ses études à l’école polytechnique de Paris puis à l’école Nationale des Ponts et Chaussées dans la section urbanisme .Il a poursuivi sa formation à l’école des Beaux –Arts de Paris ou il a obtenu le diplôme de l’architecte DPLG .Il a enseigné pendant dix ans à l’école polytechnique fédérale de Lausanne au sein de l’atelier dirigé par le professeur Pierre Von Meiss .Actuellement il est professeur à l’école d’ingénieurs et d’architectes de Fribourg ou il enseigne le dessin informatique et le traitement d'images numériques. Dans son article, Michel Marcel nous cite plusieurs exemples des lieux souterrains utilisés par l’homme à travers les civilisations et les époques, afin de souligner la diversité et l’inventivité de certaines formes d’occupation de ces espaces. Mais c’est l’habitation souterraine qui est selon Michel La plus fascinante et la plus surprenante, c’est le « Premier Chef ». En effet, l’habitation souterraine selon Michel Marcel, « n’est pas limitée à des périodes de l’histoire ancienne mais toujours largement répondue de nos jours dans certains régions du globe » alors que « nous n’imaginons qu’avec peine des formes d’habitat souterrain autres que marginales et momentanées » (paragraphe 2 p38) La Grotte, l’habitation souterraine primitive, a été investi pour se protéger de l’agression extérieure. « Au commencement, l’homme cherche une protection naturelle dans les anfractuosités et les failles du terrain, de cette manière il peut se défendre contre les animaux, Tribus hostiles, froid, vents et pluies.. » et toute autre sorte d’agression. « Les régions riches en cavernes nous ont laissé le témoignage de ces habitations troglodytiques » .Parmi ces régions-là : la Chine là où on trouve non seulement des habitations mais aussi des villages entièrement enterrés La grotte donc, selon Michel, étant une habitation troglodytique et par conséquence une habitation souterraine est toujours vivante puisque, « on construit toujours de cette manière de nos jours, et pas uniquement pour l’habitation mais aussi pour des établissements scolaires et pour autres ensembles collectifs qui sont également aménagés dans la roche tendre ». « De tout temps l’homme a su s’enterrer pour se cacher ,se protéger dans un but guerrier ,il s’agit là de la manière la plus sure et la plus discrète ‘qui tient le dessous a le dessus ‘ »(paragraphe 12 p40/De l’Orme Philibert ,Architecture de Philibert de L’orme ,Pierre Mardaga ,Bruxelles ,1981). Au début de la seconde guerre Mondiale , les grottes bien précisément ,les ouvrages de la ligne Maginot jouent le rôle des véritables forteresses enterrés défendant la frontière française , « Au Vietnam les attaques-éclair contre l’envahisseur américain s’appuyaient souvent sur un réseau de galeries souterraines sophistiqués et ramifié.


En Turquie aussi « le Cappadoce nous livre un extraordinaire réseau enfouie à l’intérieur de restes d’un massif volcanique érodé »(paragraphe 5p38) , »plus prés de nous, liés au culte et au repos des morts « (paragraphe 8 p39)en Egypte ,en Perse ,et même à Rome ou à Palerme les falaises ont été exploité pour aménager des sanctuaires ,alors que les cryptoportiques chez les Romains servaient pour le stockage des aliments vu que « les espaces creusées dans le sol offrent une grande stabilité climatique et l’inertie thermique des parois garantit une température quasiment constante »(paragraphe 9p39) à titre d’exemple « le stockage de denrées alimentaires a toujours su profiter des lieus souterrains et de leur atmosphère figée et protégée, Nécessité vitale avant que n’apparaissent les frigorifiques »(paragraphe 10p40)même Philibert de l’orme ,réserve un chapitre dans son traité d’architecture pour expliquer la bonne manière d’aménager les caves pour stocker les aliments et « pour y garder les vins surement et sainement ,semblablement les huiles, saloirs, fromages et toute autre provisions de maison »(paragraphe 10 p40) Si l’’homme profite donc des spécificités de la grotte pour inventer différents forme d’exploitation Le recours à ces exemples a pour but de montrer la diversité et l’inventivité de différentes formes d’occupations de l’espace souterrain, ce dernier qui est toujours représenté comme étant un espace sombre, humide, insalubre et par suite inutile

*L’architecture enfouie constitue une manière d’habiter qui a coexisté tout au long de l’histoire de l’humanité. A quel point peut on justifier cette idée ? .L’architecture dite de cavernes ou de grottes représente le stade primitif où l’Homme se contentait seulement de s’abriter sous des formations rocheuses naturelles. Avec l’architecture troglodytique, l’homme s’approprie les espaces naturels mais les modèle, les agrandit afin qu’ils répondent au mieux à son mode de vie. Aujourd’hui, l’homme profite-t-il vraiment des avancées technologiques pour repousser les limites d’adaptation et de remodelage du milieu physique ? L’homme travaille-t-il vraiment sur l’évolution de la caverne ? Y a-t-il vraiment des exemples qui le prouvent ?

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Article (Archi Bio p93 ) : Jean-Louis Izard

Le groupe ABC est une équipe de recherche pluridisciplinaire dont l’audience va grandissant, en France comme à l’étranger, auprès des organismes de recherche responsables de secteurs tels que l’énergie solaire et la climatologie appliquées au bâtiment. Agréée par le ministère de la culture et de l’environnement depuis 1976, établie à l’école d’architecture de Marseille, cette équipe est contractante auprès des organismes tels que le C.N.R.S (par le canal du PIRDES : plan interdisciplinaire de recherche et de développement de l’énergie solaire)et le plan de construction du Ministère de l’équipement et le CORDA(comité d’organisation pour la recherche et le développement en architecture du ministère de la culture et de l’environnement. Ce groupe a participé aussi à des projets opérationnels tels que l’aménagement de la place de Prado à Marseille et participe actuellement à une opération des carmes (*Archi bio p5 préface) Le groupe ABC s’efforce de faire prendre en compte par les concepteurs, les paramètres et données relatifs au climat (soleil et vent en particulier)dans la conception d’un projet architectural plutôt que de sacrifier à la mode des modèles architecturaux venus d’ailleurs et totalement inadaptés. Comment peut –on en utilisant des dispositions purement architecturales, fournir aux occupants des bâtiments avec des ambiances intérieurs confortables en dépensant le minimum d’énergie. C’est « l’adaptation réelle de cette architecture au climat de son site, qui est posé dans cette question »( p5) Jean Louis Izard affirme que « l’architecture bioclimatique que l’on considère aujourd’hui comme nouveauté, n’est en fait que le prolongement de certains ‘savoir-faire’ que se transmettaient jadis des ‘ non-architectes’ (cette notion d’architecture sans architectes est aujourd’hui à la mode) et qui étaient basés sur une connaissance intuitive de milieu et de climat »( livre p9) Il pense aussi que « ce savoir-faire n’apparait pas aujourd’hui comme satisfaisant » car il correspond au mode de vie de l’époque mais « les réalisations que l’on admire plus au moins maintenant témoignent bien de souci d’adapter l’habitation au climat local »pour lui c’est une leçon dont en doit profiter pour apprendre toute une approche bioclimatique. Pour lui l’architecture de nos jours est une architecture stérile dépourvu de toute sorte d’innovation, de recherche et de créativité, « en se contente seulement de l’imitation e ‘modèles éprouvés localement, ou s’en remettre au ‘hasard’ »(p9) Ce souci d’adaptation n’est plus le nôtre et même si on décide « d’imiter certains modèles, le résultat ne serait pas pour autant garanti car les modèles climatiquement adaptés ne sont pas transformables à autres climats et il n’existe pas de tels modèles autour de nous, sinon de timides essais « (p9) Il affirme aussi que pour obtenir un résultat fixé à l’avance il vaut mieux comprendre ou plutôt avoir une connaissance minimale des phénomènes relatifs aux exigences humaines surtout en matière de confort thermique. Afin d’appuyer son point de vu, jean Louis essaye de nous montrer comment dans le passé cette approche climatique a été traité, cela va nous permettre de retrouver des exemples célèbres et de les voir sous un autre angle. « le premier exemple est celui de certains village du sud tunisien, sous un climat quasi-désertique, donc ou la température diurnes atteignant des valeurs élevées .d’abord soumises à des contraintes de sécurité face au envahisseurs, les populations berbères ont utilisé des flancs de montagnes présentant une alternances de couches horizontales, dures et des couches tendres /c’est le cas des villages de Douiret et de Chenini .Mais plus tard, lorsque cessèrent les


Risques d’invasion, ces populations purent descendre de leurs montagnes .mais restèrent confrontées aux conditions climatiques du désert .certains rencontrèrent des terrains argileux, qu’il était facile de creuser et les vertus de l’habitat troglodytique purent être conservées / c’est ce que l’on observe au sud de Gabes et Matmata .on ne peut pas imaginer pour ce climat un habitat plus adapté que celui-là et aussi plus intégré et économique Aussi les Expériences de relogement dans des constructions en ‘dur’ sont-elles plus ou moins vouées à l’échec (p93) Donc le souci bioclimatique avait été dans le passé le fruit d’une longue expérience et qu’il prenait souvent un caractère spontané. Jean louis va ainsi nous expliquer comment l’architecture troglodytique bien précisément celle du sud est un exemple dont le premier souci était de suivre une approche bioclimatique. (page97) Il a définit l’habitat troglodytique comme étant des habitations humaines situées dans le sous-sol et qui sont le résultat de l’utilisation de cavités naturelles ou d’une excavation volontaire »…. « La condition principale à ce type d’habitation réside dans la présence d’un sol tendre et exempt d’humidité dont la nature peut être variable :…Couches alternées de roche et de terre comme dans la région de Chneni en Tunisie … Terrains d’argile limoneuse desséchée comme à Matmata en Tunisie « Les raisons pour lesquels les gens aiment bien habiter ce type d’habitat est principalement pour jean louis sont des déterminants climatiques « c’est l’excellente réponse de cette technique à des climats excessifs ( climat aride ou continental froid ) » d’abord ce type d’habitat « ce caractérise par la disparition de la notion de façade exposée à l’extérieur et par une augmentation considérable de l’inertie thermique de l’enveloppe grâce à la présence du sol lui-même », « de plus ce retrait sous terre permet d’offrir moins de prises de vents violents , de protéger des excès de lumière ou des excès de froid ou de gel » « L’amplitude de température journalière est totalement ignorée donc, (l’amplitude annuelle des températures extérieur est la seule qui a une influence sur le comportement de l’ambiance intérieur) tout en subissant un amortissement et un déphasage qui dépendent de l’importance de la masse totale de matériaux mis en œuvre. Des calculs ont montrés que le déphasage de l’onde thermique annuelle était voisin a six mois, des mesures effectuées par la météorologie Nationale en France montre qu’un mètre de profondeur le déphasage est à peu près égale à un mois, l’ensemble se comporte donc comme un stockage inter saisonner dont la température varie insensiblement autour d’une moyenne annuelle pour cette raison-là la réparation géographique dans le monde traduit bien donc les avantages offertes puisque la région de prédilection reste le bassin méditerranéen , puis les zones du climat continental froid et enfin les autres zones semi arides)

Situation des principaux sites troglodytiques dans le monde. En rouge, les sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco


En effet ,dans le monde, les sites troglodytiques sont présents sur les cinq continents : Europe, Asie, Afrique, Amérique, et dans une moindre mesure en Océanie. Ce sont des habitations, des temples, des églises, des monastères, des nécropoles ou de véritables villes souterraines...Certains sites sont à l’abandon, d’autres sont toujours occupés, surtout dans les pays très chauds...

Plusieurs sites ont une renommée internationale et sont bien connus, en particulier des touristes : les habitations troglodytiques de Matmata en Tunisie, les villes souterraines de la Cappadoce en Turquie ou les temples nabatéens de Jordanie...Quand on évoque ces sites, c’est surtout l’image du voyage et la découverte de quelque chose d’atypique qui prime...Le troglodytisme est souvent présenté comme un phénomène isolé, en fait, il est très répand Les habitations à Matmata sont construits « autour d’un patio à mètre de profondeur, les pièces sont creusés autour de ce patio, l’accès de ce patio de distribution se fait grâce à un tunnel en pente …certains patios sont équipés d’une citerne creusées pour regrouper les eaux de pluie « l’intérêt des habitations souterraines autour d’un patio apparait vis –à –vis l’aridité du climat : en plus de la présence de l’inertie thermique du sol , la diminution des façades exposées au soleil est poussée au maximum puisque le patio permet d’augmenter l’ombre portée ce qui parallèlement permet de profiter au maximum du rayonnement terrestre (qui refroidit les parois du patio), de plus la stratification de l’air frais au fond du patio diminue sensiblement la température d’air ambiant et les vents violents chargés de poussières n’ont aucun effet sur le micro climat de ces habitations »p986

Ainsi l’habitat troglodytique illustre l’extrême le rôle de l’inertie thermique du sol naturel dans l’établissement d’ambiances intérieurs et s’avères être un habitat minimum le plus performant pour les climats relativement secs présentant une amplitude thermique extrême la gestion des rayonnements solaire et terrestre ,l’inertie thermique est obtenue par le choix d’un matériau à de construction massif et disponible sur place, l’épaisseur du paroi rajoute aux avantages thermique du matériau « dans les habitats troglodytique de Matmata la température intérieur ne varie guère de plus de quelques degré » « Thermiquement le patio fonctionne comme un puits à fraicheur car l’air frais ne peut s’échapper et stagne en rafraichissant ainsi les pièces qui sont ouvertes sur lieu », l’architecture troglodytique donc est une référence pour l’architecture bioclimatique contemporaine mais y a encore d’autre exemple qui illustre la protection contre le rayonnement solaire comme à Kairouan, Sidi Bou Saïd, Djerba L’architecture islamique donc est aussi une leçon très importante, c’est une source d’inspiration des différents projets écologiques et durables, contemporains en Tunisie « elle est plus qu’un simple modèle culturel ,c’est une entité architecturale répondant par des éléments communs à un type de climat particulièrement aride »(Archi bio p99) » Cette entité peut laisser apparaitre plusieurs niveaux distincts d’adaptation ( forme de l’habitation , nature des parois , organisation intérieur , ouvertures, système de ventilation et d’humidification)..elle est à mon sens l’expression optimale d’un habitat qui a su tirer parti du climat et « rassemblent une somme de principe bioclimatiques que l’on peut encore utiliser dans une architecture contemporaine soucieuse du lieu sur-lequel elle s’édifie en veillant à les adapter aux besoins architecturaux actuels »,L’architecture troglodytique donc selon jean louis Izard présente l’un des modèles de l’architecture islamique dont la forme de l’habitation présente le premier niveau d’adaptions au climat ,la forme de l’habitation qui est étroitement liée à la quantité des parois en contact avec l’extérieur « il est de règle de rechercher un maximum d’espace intérieur pour un minimum de surface de parois de l’enveloppe « (archi bio p99) .


En effet « le cas des troglodytes de Matmata illustre une implantation dans un site particulièrement rude, avec une limitation maximale des parois extérieurs cette technique est rendue possible par la présence d’un sol très tendre »(archi bio p100) le second niveau d’adaptation intéresse la gestion des rayonnements solaire et touche à la nature des parois c’est-à-dire » les matériaux qui les composent , leur épaisseur et leurs revêtements », « l’inertie thermique est obtenue par le choix d’un matériau de construction qui soit massif et bien entendu disponible sur place » ( ARCHI BIO P100)le cas extrême est encore illustré par les habitations troglodytiques .à mon sens l’ingéniosité de l’architecture troglodytique et les niveaux de son adaptation au climat sont restreints , dépourvu de toute beauté et manifestation architecturale ,et d’un système d’ouverture tournée vers l’extérieur et par suite d’un système de ventilation et humidification comme celui de l’habitation du médina du Tunis /une habitation qui combine entre la beauté architecturale et le respect de l’environnement et reste ainsi le premier exemple et la premières leçon pour une architecture bioclimatique contemporaine

http://troglos.free.fr/04etailleurs/monde/04-201generalites.html


Revue Archibat n°21

Amel Souissi Talbi pense que les habitations du sud tunisien est une source de richesse non seulement pour les architectes tunisiens mais aussi des architectes du monde entier. En effet, « De par leur génie, la pureté et l’intelligence de leurs formes, mais aussi et surtout de par leur cohérence et leur rapport harmonieux avec des sites fabuleux et des conditions climatiques parfois extrêmes, les architectures du Sud tunisien, interpellent et fascinent. Pour très longtemps encore, elles continueront à captiver les visiteurs de passage, les architectes venus du bout du monde et les chercheurs de tous bords. Jamais d’ailleurs cette citation, probablement la plus connue de l’architecte et théoricien français Le Corbusier, n’aurait trouvé meilleur objet : « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous le soleil ». « Sculptées par la main de l’homme, mais aussi par l’air, la lumière et la patine du temps, les ksour, les ghiren, les menzel, incarnent de véritables repères culturel Pourquoi, excepté peut-être quelques hôtels, les nouvelles productions du sud tunisien, ne sont-elles pas à la mesure de ces architectures vernaculaires ? Les architectes en herbe sont-ils conscients des leçons du passé ?s reposant sur des solutions bioclimatiques d’une étonnante simplicité. L’Architecture donc du sud tunisien, Nous raconte l’histoire réceptacles des vies passées et lieux de la mémoire collective, elles sont aussi les témoins du temps, « c’est une source d’enseignement et d’inspiration, grâce au techniques constructives traditionnelles dont la pertinence fait écho aujourd’hui à l’avènement du bioclimatique et suscitent l’intérêt d’éminents architectes contemporains » (Archibat n21 p 35) Par leur charme immuable malgré les défis du temps, elle nous pousse à explorer et comprendre comment de telles beautés ont pu naitre spontanément des mains d’artisans maçons qui ont façonné contre vents et sables

Maison trait d’union Tijma : La maison d'hôte troglodyte "Trait d’union" fait partie des lieux privilégiés est probablement la plus insolite des maisons d’hôtes de Tunisie. Elle suscite une véritable émotion de par son caractère exceptionnel Les troglodytes ne sont assurément pas des constructions conçues pour étonner. Mais ils ne peuvent s’empêcher de faire rêver. Maître des lieux : Patrick BONIN

http://www.mille-et-unetunisie.com/hebergements/maisons-dhotes/146-trait-duniontijma.html


Situé à l’entrée de Tijma, l’entrée est très discrète. Trait d'Union (Gabès) Cette maison troglodytique insolite vous plongera en plein dans la culture berbère. Les cinq chambres de "Trait d’Union", creusées à même la terre, s’articulent autour d’un cratère de presque 10 m et portent les noms des villages avoisinants. Le décor est simple, sans fioritures. Des jarres et des objets agricoles ont été détournés de leur fonction d’origine pour habiller l’endroit et servir les invités.

http://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2015/02/12/matmata-31-decembre-reveillon-au-trait-dunion/


Hotel Diar el Barbar

*Présentation L’hôtel Diar El Barbar est un hôtel de quatre étoiles, le seul dans la région de Gabes, situé à Matmata, fameuse cité touristique troglodyte et carrefour incontournable de routes du grand sud tunisien. Son architecture unique (reconstitution d’hôtel troglodyte) en fait un des hôtels les plus célèbres de Tunisie *Description : 165 chambres et suite norme 4 étoiles, dont 45 % de troglodytes et 55 % de traditionnelles Entrée, restaurants et escaliers entièrement en marbre gris italien -2 restaurants-buffet de 200 places chacun -1 restaurant gastronomique de 80 places avec terrasse extérieure en bord de piscine de 150 places. -Un café maure -Quatre grandes cours intérieures contenant les chambres sur 3 étages, reliées entre elles par des souterrains. -Une piscine de grande dimension surplombant les montagnes désertiques environnantes. -Une terrasse de 400 m2 permettant des réceptions ou fêtes à la carte. -Une salle de séminaire équipée de 250 m2 -Une zone de spectacle sous tentes berbères de 250 places -Climatisation et chauffage dans tout l’hôtel -Discothèque de grande capacité -Equipements pour les handicapes *Les plus du Diar El Barbar -Site et panorama exceptionnels -Hôtel unique dans sa conception (chambres troglodytes 4 étoiles…) -Piscine surplombant le désert -Départ de centaines de km de pistes magnifiques et quasiment vierges de touristes -Sites historiques proches et vierges innombrables (ksars, marabouts…)

-Calme absolu car site vierge et chambres isolées des zones de restaurant, de piscine et de discothèque. -Idéal pour les séminaires de tout style. -Organisation sur place, avec matériel de l’hôtel, de raids quads, buggys, vtt, vers le désert -Début du grand Erg Oriental à 25 km (accès direct par piste magnifique)

http://www.diarelbarbar.com/hotel.htm


Auberge Tamazret Tamezret (Ath Mizret), petit village berbère millénaire, se situe à 15km du village de Matmata sur la route de Douz à l'extrémité nord du Djebel Dahar. Il est difficile de dater exactement le village de Tamezret. Des logements anciens, des grottes cachées, des huileries abandonnées. Des petits chemins, parsèment le village. Une ambiance comme au moyen âge. Au sein de ce village idyllique se trouve L'Auberge. Une cour entourée de murs de pierre, 3 chambres d'hôtes, une salle à manger souterraine, une terrasse sous le soleil du Sud Tunisien, offrant une vue illimitée sur le Grand Erg. Non seulement la situation de L'Auberge est unique mais aussi nos chambres climatisées- en partie naturellement - ont leur propre charme. Construites dans le style traditionnel local, décorées d'éléments simples mais exclusifs, elles offrent un confort hors-pair: une literie en lin 100%, du linge de bain à s'y blottir, ainsi qu'une simple touche de technologie moderne: l'internet en D-LAN, un large choix de musique et de fil

http://www.tamezret.com/


Chambre ‘Toumadir’ : chambre typique ‘houch’,La chambre "rouge avec un lit double et une grande terrasse qui offre une vue incroyable sur le Grand Erg Oriental Suite’ Oumeyma’ : Une Suite intégrée dans un ancien Hannut (épicerie du village) avec un lit double et un salon pouvant loger 3 personnes supplémentaires Chambre’DAHYA’ : Creusée dans la roche de Tamezret, cette chambre double offre un espace couchage pour une 3ème personne à écouter silencieusement par écouteurs sans fil ou sur iPad pour écouter, visionner ou surfer individuellement...



Hotel sidi Driss

http://www.hotelyouwant.com/hotel-sidi-driss/


-le troglodisme est-il mort ? -cette tradition troglodytique assez riche , ne peut pas être renouée avec les réalisations contemporaines ? En effet, Patrick Saletta nous cite des exemples qui ont profiter de cette tradition troglodytique assez riche aussi bien de développent techniques afin de combiner entre traditionnelle et moderne , on peut citer à titre d’ exemple de projet d’Alice ainsi les différents ouvrages réaliser par jean Paul Loubes , Jean Charles Trebbi et Nicole Charneau pour promouvoir ces habitas souterrains ainsi que les idées d’Edouard Utudjian pour l’invention de la notion d’urbanisme souterrain Une combinaison qui va nous permettre non seulement de gagner de l’espace surtout dans les grandes métropoles mais aussi de préserver la nature _ ne pas gâcher les belles vues _et d’apporter le confort moderne au habitat troglodyte et les rendre ainsi adapter à notre nouveau mode de vie tout en préservant la nature Peu de gens ont une idée précise de ce qu’est un habitat troglodytique , on creuse dans la roche ,fugitive ou involontaire mais presque inévitable , l’image est celle de l’abri souterrain , obscur , insalubre , humide et sans lumière naturelle, même « si la réalité de l’urbanisme enterré est dense , étendue , riche et vivante…l’mage que le public se fait d’une architecture souterraine est autre, sa connotation est nettement péjorative : ténèbres, obscurité, peur du monde des esclaves, des sous hommes »s’enfonçant dans les profondeurs il n’est pas perçu comme habitat mais comme refuge primitif , trou ; successions des cavités naturelles ou s’abritaient des populations apathiques incapables de construire. « il serait facile d’expliquer cette image en se référant aux mythes »là où la terre a été toujours représenté comme étant « un royaume des ombres et d’enfer »aussitôt c’est la « dure réalité de l’univers minier , ou l’obscurité , crasse, humidité, travail forcé, et mort toujours possible , justifient l’appréhension et la peur, voire le rejet ».En fait , « le sous –sol n’a pour vocation exclusive que la canalisation des égouts et le logement des ‘services’ qu’utilisent nos civilisations » sous la terre il n’y a que la « société des sous hommes , des esclaves, des machines, un monde mécanisé , sans passion , un royaume de mort » .cela n’est que le prolongement de la mythologie précédemment évoqué dans un but de ressort dramatique

Face au dogme de la modernité et à toutes les idéologies du progrès, l’habitat creusé est donc perçu toujours comme un habitat arriéré. Il est considéré par la réglementation comme insalubre quelle que soit sa qualité réelle, il renvoie au malaise, à ce qui engendre la maladie, à ce qui n’est pas normal, à ce qui corrompt l’esprit . Loubes pense par contre que l’ habitat troglodytique « peut aussi être accueillant , procurer des espaces de vie et se laisser pénétrer du soleil », « ce type d’architecture , souvent très méconnu , reste cependant très riche , vivant, et son aire de développement se trouve sous toutes les latitudes, tous les climats quelles que soient les conditions des sols », c’est une architecture non seulement qui s’intègre parfaitement dans le paysage, mais une architecture caractérisé par « la variété et la richesse des espaces produits s par un jeux de lumière et de matériaux,. Et surtout une architecture économique qui utilise le terrain comme étant la matière première


Dans ce contexte Christian Devillers souligne L’importance de la lumière naturelle dans un projet architectural selon khan, c’est un élément indispensable dans un projet architectural c’est elle qui détermine la forme, l’atmosphère, la structure de la pièce et par conséquence le projet architectural étant donné que ce dernier est un ensemble des pièces. C’est elle qui Crée une atmosphère particulière dans un projet architectural de sorte que la rencontre avec la pièce devient un événement au lieu d’être une réunion banale. -La caverne –habitat sous terrain- est une référence pour khan Dès la fin des années soixante, les architectes passionnées de bioclimatique ont fait de l’habitat creusé un modèles pour ces qualités d’inertie thermique , « des phénomènes d’échanges thermiques entre la masse interne de la construction et l’ambiance habitable , constitue un des points essentielles de la problématique de l’ architecture passive »c’est pour cette raison là qu’un nombre de concepteurs après une pratique et une recherche sur la maison solaire passive estime que « la recherche de l’inertie maximale d’une maison conduit à enterrer celle-ci . donc de « produire une architecture solaire bioclimatique. Conduit tout naturellement à porter son attention sur l’habitat enterré, l’habitat creusé » L’architecture troglodytique donc est toujours vivante , elle est plus qu’une piste pour demain car elle s’inscrit dans la continuité avec la nature dans une époque ou l’attention est accordé à l’environnement et au développement durable .le principe général de cette architecture et d’entrer en mimétisme avec la nature C’est Jean-Louis Izard qui va ainsi nous expliquer comment l’architecture troglodytique bien précisément celle du sud est un exemple dont le premier souci était de suivre une approche bioclimatique.(page97)

Il a définit l’habitat troglodytique comme étant des habitations humaines situées dans le sous-sol et qui sont le résultat de l’utilisation de cavités naturelles ou d’une excavation volontaire » Les raisons pour lesquels les gens aiment bien habiter ce type d’habitat est principalement pour jean louis sont des déterminants climatiques « c’est l’excellente réponse de cette technique à des climats excessifs ( climat aride ou continental froid ) »d’abord ce type d’habitat « ce caractérise par la disparition de la notion de façade exposée à l’extérieur et par une augmentation considérable de l’inertie thermique de l’enveloppe grâce à la présence du sol lui-même », « de plus ce retrait sous terre permet d’offrir moins de prises de vents violents , de protéger des excès de lumière ou des excès de froid ou de gel »

« l’intérêt des habitations souterraines autour d’un patio apparait vis –à –vis l’aridité du climat : en plus de la présence de l’inertie thermique du sol , la diminution des façades exposées au soleil est poussée au maximum puisque le patio permet d’augmenter l’ombre portée ce qui parallèlement permet de profiter au maximum du rayonnement terrestre (qui refroidit les parois du patio), de plus la stratification de l’air frais au fond du patio diminue sensiblement la température d’air ambiant et les vents violents chargés de poussières n’ont aucun effet sur le micro climat de ces habitations »p986


Ainsi l’habitat troglodytique illustre l’extrême le rôle de l’inertie thermique du sol naturel dans l’établissement d’ambiances intérieurs et s’avères être un habitat minimum le plus performant pour les climats relativement secs présentant une amplitude thermique extréme :la gestion des rayonnements solaire et terrestre ,l’inertie thermique est obtenue par le choix d’un matériau à de construction massif et disponible sur place, l’épaisseur du paroi rajoute aux avantages thermique du matériau « dans les habitats troglodytique de Matmata la température intérieur ne varie guère de plus de quelques degré » « De par leur génie, la pureté et l’intelligence de leurs formes, mais aussi et surtout de par leur cohérence et leur rapport harmonieux avec des sites fabuleux et des conditions climatiques parfois extrêmes, les architectures du Sud tunisien, interpellent et fascinent. Pour très longtemps encore, elles continueront à captiver les visiteurs de passage, les architectes venus du bout du monde et les chercheurs de tous bords. Jamais d’ailleurs cette citation, probablement la plus connue de l’architecte et théoricien français Le Corbusier, n’aurait trouvé meilleur objet : « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous le soleil ».

« Sculptées par la main de l’homme, mais aussi par l’air, la lumière et la patine du temps, les ksour, les ghiren, les menzel, incarnent de véritables repères culturel

Pourquoi, excepté peut-être quelques hôtels, les nouvelles productions du sud tunisien ,ne sont-elles pas à la mesure de ces architectures vernaculaires ? Les architectes en herbe sont-ils conscients des leçons du passé ?se reposant sur des solutions bioclimatiques d’une étonnante simplicité.

C’est à Matmata qu’on trouve des maisons entièrement creusées autour d’un patio central ,vus de ciel quelques trous représentent les habitations souterraines , excavées sur plusieurs niveaux autour d’un puits généralement circulaire ‘ ; « Tout le village est renfermé sous cette plaine jaune qui déroule à perte de vue jusqu'aux montagnes environnante ».En fait, il estime que cette ville et bien précisément ce type d’habitat est une leçon et un lieu d’enseignement du rapport fondamental entre l’homme et son environnement .

Cela se voit clairement dans la manière dont il a expliqué les procédures de constructions de ces habitats et par suite de ce tissu urbain. Une construction non seulement en mimétisme parfait avec l’environnement mais qui révèle une intelligence incomparable. il s’agit donc d’une intervention bien calculé ,elle n’est pas une intervention aléatoire , et voilà les résultats : « des habitations saines et agréables » « c'est à peine si l'on commence à noter une tendance de. la part des habitants à déserter leurs anciennes demeure .

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elles ne sont pas du tout humides ». ‘ « Grâce à leur situation souterraine, elles présentent l'avantage, inappréciable de ces pays à températures extrêmes et à écarts brusques et violents, d'être, relativement, chaudes en hiver et fraîches en été, et uniformément douces de jour comme de nuit ».’ « les Matmati en effet n'habitent pas' des cavernes mais de véritables maisons, spacieuses et relativement confortables, et que rien d'essentiel ne différencie de la maison classique »


Deuxième type c’est les habitations troglodytiques à Mednine. Ce petit village qui parait au voyageur comme une immense ville endormie ou comme une interminable et lugubre nécropole fait l’originalité tout à fait extraordinaire d’ un type d’architecture unique et stupéfiants grâce à leurs habitations les » ghorfas » : « des longues constructions voutées en pierre séché ‘collés les uns contre les autres et entassés les uns sur les autres, de sorte que les « ghorfas » se présentent sous la forme inattendue et déconcertante d'un extraordinaire amoncellement de deux, trois, et même quatre étages de séries de cavernes voûtées ».

Troisième type, les troglodytes de Foum Tatahouine (Ghoumrassen, CHnenni..) Cette région, qui est horriblement accidentée, renferme un très grands nombre des habitats, au sommet des pitons, des ‘véritables nids d'aigles’ incrustés dans le roc, sur la cîme de presque toutes les collines en falaise, de Ghoumrassen jusqu'au-delà de Foum-Tatahouine. Leurs maisons consistent généralement en deux pièces : l'une, la pièce intérieure où se tient la famille, l’autre, la pièce extérieure où sont logées les provisions, ,, voûtée comme les « ghorfas » de Médenine ou de Metameur

Tous ces exemples ont pour but de souligner « la variété » et la richesse d’une zone marginalisé et toujours à l’écart ,Le faite d’avoir donc trois types d’habitation troglodytique est selon Macquart une preuve d’intelligence , puisque chaque type s’adapte parfaitement avec son environnement ( Nature de roche et topographie du terrain), en répondant aussitôt a des exigence climatique , aride et secs.


Fiche de lecture 1

1*Qu’est l’auteur ? Patrick Saletta /historien et auteur de plusieurs livres sur les souterrains et les troglodytes

2*Quel est le domaine concerné par l’article ? Architecture et urbanisme 3* quel est l’objet traité par l’auteur ? -les habitats troglodytiques /avantages, limites et futur 4*quelle question se pose t-il ? Ou bien à quelle question répond til ? -le troglodisme est-il mort ? -cette tradition troglodytique assez riche , ne peut pas être renouée avec les réalisations contemporaines ? 5*Quelle est la réponse que l’auteur apporte à cette question ? Patrick Saletta estime que les habitats troglodytiques sont juste oubliés .vu leurs caractéristiques si riches et si exceptionnelles ils vont conquérir une place assez importante dans notre futur urbanisme, un urbanisme doux et qui s’intègre parfaitement avec le paysage 6*comment construit-il cette réponse et comment l’illustre-t-il ? Avec quels arguments ? Quels terrains ? Quelles sources ? -1°etape/citer les caractéristiques exceptionnelles des troglodytes (symbiose avec la nature, des avantages financiers, des traits intéressants =>espace original, iso thermie, espaces bien éclairés, Solution pour gagner de l’espace surtout dans les grands métropole comme le japon et pour préserver la nature _ ne pas gâcher les belles vues _) des caractéristiques enrichissantes pour notre futur urbanisme écologique 2°etape/ citer des exemples qui ont profiter de cette richesse aussi bien de développent techniques afin de combiner entre traditionnelle et moderne : exemple le projet d’Alice Les ouvrages réaliser par jean Oaul Loubes , Jean Charles Trebbi et Nicole Charneau pour promouvoir les habitas souterrains ainsi que les idées d’Edouard Utudjian pour l’invention de la notion d’urbanisme souterrain 3°etape / conclusion le troglodisme n’est pas mort il est juste oublié 7*Qu’elle est l’intérêt général de la réponse que l’auteur apporte, dans le contexte du domaine abordée ? Combiner entre tradition et évolution technique afin d’apporter le confort moderne au habitat troglodyte et les rendre ainsi adapter à notre nouveau mode de vie tout en préservant la nature 8*Quel est votre point de vue sur le sujet traité ? Que pensez-vous de la position de l’auteur ? -Il y a différents points de vue en ce qui concerne ce sujet - habiter un toglo au XXe siècle est pour la plus parts une sorte de folie : un lieu inhabitable , humidité conséquences grave sur la santé humaine et même Un danger => des espèces animales dangereuses y habitent ( scorpions…)


Fiche de lecture 2

1*Qu’est l’auteur ? -Christian Devillers , un Architect et urbaniste français 2*Quel est le domaine concerné par l’article ? Architecture 3* quel est l’objet traité par l’auteur ? - L’importance de la lumière naturelle dans un projet architectural selon khan 4*quelle question se pose-t-il ? Ou bien à quelle question répond-il ? -Quel est le rôle de la lumière dans la conception d’un projet architectural ? 5*Quelle est la réponse que l’auteur apporte à cette question ? -La lumière est indispensable dans un projet architectural c’est elle qui détermine la forme, l’atmosphère, la structure de la pièce et par conséquence le projet architectural étant donné que ce dernier est un ensemble des pièces. 6*comment construit-il cette réponse et comment l’illustre-t-il ? Avec quels arguments ? Quels terrains ? Quelles sources ? - Pour affirmer son idée l’auteur a utilisée des arguments variés (Points de vue des différents architectes dans ce sujet –ex : le Corbusier –évocation des différents exemples architecturaux –le panthéon-) -utiliser un style figuratif (comparaison entre architecte et musicien) -Registre Philosophique, (allégorie de Platon) 7*Qu’elle est l’intérêt général de la réponse que l’auteur apporte, dans le contexte du domaine abordée ? - Crée une atmosphère particulière dans un projet architectural de sorte que la rencontre avec la pièce devient un événement au lieu d’être une réunion banale. 8*Quel est votre point de vue sur le sujet traité ? Que pensez-vous de la position de l’auteur ? -La caverne –habitat sous terrain- est une référence pour khan et pour l’architecture moderne. - la caverne une leçon pour l’architecture et une source vive d’informations Une initiation architecturale


Fiche de lecture 3

L’auteur c’est Emile Macquart , il était un membre de la société d’anthropologie de Paris , il a eu 5 contributions de 1901 à 1906 à travers 5 articles : • La diminution du taux de la natalité (1901, article) *L'augmentation du taux de la mortinatalité (1901, article) *Mortalité, natalité et dépopulation (1902, article) *Les mouvements de la population et de la richesse privée de la France au cours du dernier quart de siècle (1904, article) *Les Troglodytes de l'Extrême-Sud Tunisien (1906, article) La société d’anthropologie de Paris est une société savante fondée en 1859 par Paul Borka et reconnue d’utilité publique. Elle a pour but l’étude de l’histoire naturelle de l’homme c’est à dire l’origine et la diversité biologique de l’espèce humaine, généralement c’est une association regroupant des experts et des amateurs éclairés qui font et publient des travaux de recherche originaux (souvent publiées dans une revue éditée par l’association elle-même). Par leurs travaux et leurs réflexions. Ces sociétés font avancer la connaissance dans leur domaine d’activité et jouent un rôle important d’archivage et valorisation de savoirs et de savoir-faire locaux, ces associations ont beaucoup contribué au rayonnement de la science dans les régions françaises au siècle des lumières .Elles ont parfois réuni d important fond d’archives de grand intérêt historique et scientifique. Adapter du travail collaboratif, elles se réunissent autour des thèmes divers concernant souvent l’étude du patrimoine. L’auteur touche dans cet article différents domaines : Architectural, sociologique , géographique, historique urbanistique … il pense que toute est relatif, du coup on a sous nos yeux tout un modèle de vie : une vie saharienne, et par conséquence l’auteur traite tout un patrimoine culturel, il traite l’ensemble des biens matériels et immatériels d’une société berbère Le patrimoine dit matériel est surtout construit des paysages construits, de l’architecture, de l’urbanisme, des sites archéologique et géologiques, de certains aménagement de l’espace agricole, d’objets d’art et mobilier et du patrimoine industriel (outils, instruments, machines …)… Quant au patrimoine immatériel il peut revêtir différentes formes (chants, coutumes, danses, traditions gastronomiques, mythes, et de savoir faire Face à ce patrimoine Émile Macquart était ému par « la singularité » , « la variété »et « l’originalité absolument unique au monde »d’un héritage aussi « stupéfiant » Un monde qui lui a permis de vivre une très belle aventure et qui n’a jamais cessé de le surprendre tant tôt avec « des logis bizarres » et « des formes inattendues » tantôt avec « un urbanisme stupéfiant et incompressible », il a traité ses objets avec tant d’admiration. « C’est une occasion de voir et d’observer notamment dans l’extrême sud tunisien, des choses sinon inconnues, extrêmement curieuses » C’est pour cette raison là que Macquart n’a jamais cessé de défendre ce mode de vie saharien , il a voulu bien corrigé des interprétations complétement erronées que ce soit sur la situation sociale et morale que la femme occupe dans la société berbère ou bien l’idée qui réduit les habitations troglodytes seulement à un mode de vie exotique . En fait, on a toujours dans la tête que « la femme berbère était traitée par son mari comme une véritable bête » Et que les villages du sud tunisiens sont que des villes proconsulaire, l’auteur nous invite donc pour profiter « d’une variété tout à fait extraordinaire » et « dune ingéniosité unique dans le


monde ».Une ingéniosité qui a permis aux habitants de s’adapter à des conditions climatiques « sauvages » et de vivre dans « un pays de caillou, là où on n’y voit que de caillou » Pour justifier son point de vue l’auteur nous a cité 3 exemples, ou plutôt 3 types des habitations troglodytiques au sud tunisien. C’est à Matmata qu’on trouve des maisons entièrement creusées autour d’un patio central ,vus de ciel quelques trous représentent les habitations souterraines , excavées sur plusieurs niveaux autour d’un puits généralement circulaire ‘ ; « Tout le village est renfermé sous cette plaine jaune qui déroule à perte de vue jusqu'aux montagnes environnantes son-inextricable réseau de dos d'ânes et de ravins ».En fait, il estime que cette ville et bien précisément ce type d’habitat est une leçon et un lieu d’enseignement du rapport fondamental entre l’homme et son environnement . Cela se voit clairement dans la manière dont il a expliqué les procédures de constructions de ces habitats et par suite de ce tissu urbain. Une construction non seulement en mimétisme parfait avec l’environnement mais qui révèle une intelligence incomparable. Seuls les puits constellent le sol .En fait, le puits creusé est la première opération a exécuter pour démarrer le chantier ,il faut atteindre une profondeur de cinq à dix mètres pour un diamètre de trois à quatre mètre , le fonds de puits sera à une coté supérieure à celle du couloir d’accès , le creusement de ce couloir est la deuxième opération à entreprendre ,il s’agit de joindre la cour et l’extérieur par un plan légèrement incliné la troisième et dernière opération consiste en l’excavation des pièces de vie situées autour du patio, il s’agit donc d’une intervention bien calculé ,elle n’est pas une intervention aléatoire , et voilà les résultats : « des habitations saines et agréables » « c'est à peine si l'on commence à noter une tendance de. la part des habitants à déserter leurs anciennes demeure . Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elles ne sont pas du tout humides ». ‘ « Grâce à leur situation souterraine, elles présentent l'avantage, inappréciable de ces pays à températures extrêmes et à écarts brusques et violents, d'être, relativement, chaudes en hiver et fraîches en été, et uniformément douces de jour comme de nuit ».’ « les Matmati en effet n'habitent pas' des cavernes mais de véritables maisons, spacieuses et relativement confortables, et que rien d'essentiel ne différencie de la maison arabe classique » Deuxième type c’est les habitations troglodytiques à Mednine. Ce petit village qui parait au voyageur comme une immense ville endormie ou comme une interminable et lugubre nécropole fait l’originalité tout à fait extraordinaire d’ un type d’architecture unique et stupéfiants grâce à leurs habitations les » ghorfas » : « des longues constructions voutées en pierre séché ‘collés les uns contre les autres et entassés les uns sur les autres, de sorte que les « ghorfas » se présentent sous la forme inattendue et déconcertante d'un extraordinaire amoncellement de deux, trois, et même quatre étages de séries de cavernes voûtées »Disposons maintenant ces « ghorfas » en cercle, et imaginez une quantité de ces cercles communiquant entre eux , et vous aurez une idée de l'aspect général de la ville. Troisième type, les troglodytes de Foum Tatahouine (Ghoumrassen, CHnenni..) Cette région, qui est horriblement accidentée, renferme un très grands nombre des habitats, au sommet des pitons, des ‘véritables nids d'aigles’ incrustés dans le roc, sur la cîme de presque toutes les collines en falaise, de Ghoumrassen jusqu'au-delà de Foum-Tatahouine. Leurs maisons consistent généralement en deux pièces : l'une, la pièce intérieure où se tient la famille, l’autre, la pièce extérieure où sont logées les provisions, ,, voûtée comme les « ghorfas » de Médenine ou de Metameur. Tous ces exemples ont pour but de souligner « la variété » et la richesse d’une zone marginalisé et toujours à l’écart ,Le faite d’avoir donc trois types d’habitation troglodytique est selon Macquart une preuve d’intelligence , puisque chaque type s’adapte parfaitement avec son environnement ( Nature de roche et topographie du terrain), en répondant aussitôt a des exigences climatique , aride et secs


et en formant ainsi un lieu de refuge propice contre tous les invasions . C’est « la forme et la nature spéciales du terrain. qui a permis la construction, autrement impossible, de ces maisons originales » « J'ai déjà dit que toute la plaine qui contient le village de Matmata, se présente sous la forme d'un inextricable réseau de dos d'ânes et de ravins; il faut ajouter que ces ravins sont étroits, profonds et très rapprochés, et que tout le terrain qui constitue celle plaine est une espèce de terre gypseuse, compacte et imperméable. ». Les Troglodytes ainsi préservent les sites naturel tout en créant un espace « spacieux et relativement confortables »avec un cout réduit pour « des gens horriblement misérables »tant que le terrain est utilisé comme étant la matière première .Macquart nous offre ainsi une bonne occasion pour découvrir les différents types des habitations troglodytiques (les troglodytes latéraux à Chenini , les troglodytes verticaux –Matmata – et « les troglodytes artificiels » de Médnine )mais ça reste toujours un apport qui est à mon sens descriptif ,dépourvu d’un aspect scientifique qui nous permette de mieux comprendre ces phénomènes et de les distinguer .il s’est contenté juste de décrire un paysage sous les yeux sans même prendre l’effort d’attribuer à chaque phénomène son nom et de nous expliquer la différence . Est-ce qu’il s’agit d’une différence formelle, techniques, géologique ? il a dû utiliser une approche plus approfondie et plus objective .Je me demande comment « une longue construction voûtée,, et dont les dimensions habituelles : largeur, 2 à3 mètres; longueur, 8 à 15 mètres; hauteur, 2 mètres au plus. Percée à l'une de ses extrémités d'une ouverture qui est toujours très basse; 40 centimètres de large sur 50 de haut » peut être un espace habitable ?des chambres qui « donnent toutes sur la cour intérieure par une ouverture unique, la plupart du temps très exiguë » Sont-il vraiment « confortables » pour y vivre ? De quel type de confort s’agit-il ?


Fiche de lecture 4

L’auteur est Jean Paul Loubes , est un Architect , après avoir travaillé avec Georges Candilis . Il mélitte dès 1973 pour une architecture solaire et il est l’un des fondateur des groupes ERSOL, pionnier en France en matière d’architecture bioclimatique. Cette pratique du projet solaire le conduit à s’intéresse aux architectures climatiques traditionnelles qu’il découvrira et étudiera au cours de voyages (URSS ,Etats unis ,Portugais , Afrique du Nord ) En Tunisie, comme ailleurs, peu des gens imaginent que l’on puisse aujourd’hui habiter la roche, de manière ‘folklorique’ mais pas de manière convenable .non seulement les gitons les maures, les rats habitent les cavernes mais aussi cette catégorie marginalisé, en fait l’habitat troglodytique est toujours une figure emblématique de la pauvreté et de l’habitat sociale ; l’habitat excavé est totalement assimilé au phénomène de bidonvilles Peu de gens ont une idée précise de ce qu’est un habitat troglodytique , on creuse dans la roche , fugitive ou involontaire mais presque inévitable , l’image est celle de l’abri souterrain , obscur , insalubre , humide et sans lumière naturelle, même « si la réalité de l’urbanisme enterré est dense , étendue , riche et vivante…l’mage que le public se fait d’une architecture souterraine est autre, sa connotation est nettement péjorative : ténèbres, obscurité, peur du monde des esclaves, des sous hommes »s’enfonçant dans les profondeurs il n’est pas perçu comme habitat mais comme refuge primitif , trou ; successions des cavités naturelles ou s’abritaient des populations apathiques incapables de construire. « il serait facile d’expliquer cette image en se référant aux mythes » là où la terre a été toujours représenté comme étant « un royaume des ombres et d’enfer » aussitôt c’est la « dure réalité de l’univers minier , ou l’obscurité , crasse, humidité, travail forcé, et mort toujours possible , justifient l’appréhension et la peur, voire le rejet ».En fait , « le sous –sol n’a pour vocation exclusive que la canalisation des égouts et le logement des ‘services’ qu’utilisent nos civilisations » sous la terre il n’y a que la « société des sous hommes , des esclaves, des machines, un monde mécanisé , sans passion , un royaume de mort » .cela n’est que le prolongement de la mythologie précédemment évoqué dans un but de ressort dramatique Face au dogme de la modernité et à toutes les idéologies du progrès, l’habitat creusé est donc perçu toujours comme un habitat arriéré. Il est considéré par la réglementation comme insalubre quelle que soit sa qualité réelle, il renvoie au malaise, à ce qui engendre la maladie, à ce qui n’est pas normal, à ce qui corrompt l’esprit . Loubes pense par contre que l’ habitat troglodytique « peut aussi être accueillant , procurer des espaces de vie et se laisser pénétrer du soleil », « ce type d’architecture , souvent très méconnu , reste cependant très riche , vivant, et son aire de développement se trouve sous toutes les latitudes, tous les climats quelles que soient les conditions des sols », c’est une architecture non seulement qui s’intègre parfaitement dans le paysage, mais une architecture caractérisé par « la variété et la richesse des espaces produits s par un jeux de lumière et de matériaux,. Et surtout une architecture économique qui utilise le terrain comme étant la matière première Dès la fin des années soixante, les architectes passionnées de bioclimatique ont fait de l’habitat creusé un modèles pour ces qualités d’inertie thermique , « des phénomènes d’échanges thermiques entre la masse interne de la construction et l’ambiance habitable , constitue un des points essentielles de la problématique de l’ architecture passive »c’est pour cette raison là qu’un nombre de concepteurs après une pratique et une recherche sur la maison solaire passive estime que « la recherche de l’inertie maximale d’une maison conduit à enterrer celle-ci . donc de


« produire une architecture solaire bioclimatique. Conduit tout naturellement à porter son attention sur l’habitat enterré, l’habitat creusé » L’architecture troglodytique donc est toujours vivante , elle est plus qu’une piste pour demain car elle s’inscrit dans la continuité avec la nature dans une époque ou l’attention est accordé à l’environnement et au développement durable .le principe général de cette architecture et d’entrer en mimétisme avec la nature la première leçon donc c’est de bien profiter de la qualité de terre, qui révèle un potentiel jusqu’à alors inexploré « Des expériences de construction en terre sans ajout de stabilisant (qui figerait la matière), démontrent, partout dans le monde, le potentiel du matériau pour bâtir tous types de programmes. Musées, bureaux, écoles, logements, usines : chaque expérimentation développe un peu plus la connaissance et les filières d’acteurs concernés. L’expansion souterraine de la métropole offre une opportunité rare d’exploitation d’un nouveau matériau. L’exposition-exploration « Terres de Paris » propose ainsi de considérer la première terre comme la première pierre de la fabrication de la ville. » ANNA HERinger « Pour moi, le développement durable est synonyme de beauté: un bâtiment qui est harmonieux dans sa conception, la structure, la technique et l’utilisation des matériaux, ainsi que l'emplacement, l'environnement, l'utilisateur, le contexte socio-culturel. Cela, pour moi, est ce qui définit sa valeur durable et esthétique. » Musée de la Céramique Majiayao Tout au long du voyage, nous avons passé des grottes qui ont été gravés dans les montagnes .c’était une typologie qui a influencé beaucoup la conception de ce musée.


une belle architecture avec une forte identité locale

Elle a constaté que le matériau de construction traditionnel la terre, était toujours utilisé pour les logements dans les régions pauvres, principalement rurales. Là où Il y a un manque d'amélioration de la technologie de construction et de réinvention de la terre comme matériau de construction adéquat pour les structures modernes. Dans ces projets, elle adopte un savoir-faire traditionnel complété par des technologies modernes appropriées afin de répondre aux besoins en matière de sécurité (y compris les tremblements de terre) et le confort de la société actuelle. Son accent est mis sur une stratégie globale de développement durable, et non pas sur des solutions techniques sophistiquées qui peuvent être utilisés par une minorité de la population .elle veut promouvoir un niveau élevé de durabilité basée sur une utilisation intelligente des ressources de construction naturelle greffée avec des technologies modernes et des mécanismes de conception passive. Centre de formation pour le développement durable, le Maroc



« En effet, si l’égyptien Hassan Fathi apparait comme figure emblématique de l’architecture de terre en Afrique. c’est que des 1930, il utilise les techniques de construction ancestrales de la brique pour proposer une esthétique de qualité qui exploite les traditions locales, Louis khan et l’indien Balkrishana Doshi ont eux aussi revisité cette architecture pour faire naitre les bâtiments d’Ahmedabad. Fabrizio Carola au Mali et plus récemment Anna Heringer au Bangladesh ou au Maroc réinvente des architectures résolument contemporaines qui s’inspirent des formes et des matériaux de ces pays (parmi les sources des inspirations les habitations troglodytiques de Matmata) Chacune de ses figures majeurs de histoire de la architecture ont comme Marie Schuiten compris que l’architecture était un outil pour améliorer la vie des hommes et qu’elle est intimement mêlée au lieu où elle se bâtit » (Marie Schuiten oasis) Entre photographie d’architecture et reportage sociologique, le travail de Marie Schuiten nous révèle l’esprit de l’architecture vernaculaire. Elle ne cherche pas à reproduire l’évidence mais bien à nous transmettre l’essence même de cette architecture qui a touché de nombreux architectes à travers le monde. La photographe pose lentement son regard sur cette architecture de terre née au milieu du désert Elle nous invite à partager sa passion pour ces villages abandonnés, à regarder ces formes douces et ondulantes marquées par des millénaires de tradition, à nous poser et à savourer un long instant la torpeur qui les enveloppe.


Fiche de lecture 5 Il s’agit d’un article écrit par Fabrice Pouliquen le 24 octobre 2016 lors d’une conférence au Pavillon d’arsenal « la terre est un matériau de construction » dont le but est d’inciter le s gens à porter un nouveau regard sur ce matériau qui a été toujours marginalisé. Un matériau considéré comme ami de la nature, et qui va nous aider à préserver notre environnement, un environnement pollué voir même endommagé. En fait, on est tous conscient de l’état critique, et de degrés de pollution dont souffre notre planète un état tellement critique qu’il fallait bien réfléchir afin de trouver une solution pour essayer de réduire l’impact de ce désastre. « Construire un habitat en terre est peut-être la plus ancienne technique du monde », c’est grâce à ce matériau que la civilisation mésopotamienne a pu atteindre son apogée .C’est par ce matériau, dite faible, qu’on a pu construire pas mal des monuments gigantesques, qui ont bien marqué notre histoire, citons à titre d’exemple, la fameuse tour de Babel, Une tour d’hauteur 143m construite juste par la terre. Etant un matériau moins polluant, « la terre a de nouveau une carte à jouer ». En effet elle a une empreinte carbone, quatre fois moindre que le béton »selon Paul Emmanuel Loiret, ce dernier qui a proposé une tour de 45m en terre dans le cadre de l’appel a projets ‘réinventer Paris » « Les éléments porteurs étaient en béton, c’est ça qui est intéressant : la terre peut être utilisé dans une foule de techniques et mariée à différents matériaux »


Fiche de lecture 6 (Conférance)

*Madame Donetle Sperenza est une sociologue d’origine italien *le domaine concerné : psychologie *objet traité : l’espace dans ces deux dimensions psychologique et physique « On ne peut pas construire sans construire l’identité », en effet l’espace avec ses dimensions physiques reflète notre personnalité, notre identité, nos choix … voir même nos relations sociales. L’espace donc est un miroir de la société, c’est pour cette raison-là, l’architecture nécessite non seulement une connaissance technique mais aussi une connaissance psychique. Donc en tant qu’architecte avant d’entamer la phase de conception, on doit d’abord faire une étude sur la psychologie de l’habitat. En effet l’insatisfaction d’un client est toujours relative à l’insatisfaction de ses besoins, de ses intentions. L’Architect en fait n’arrive pas à concrétiser l’espace mentale de ce dernier et, à construire son espace psychique. L’Architect donc est redevable à connaitre les différents instruments et techniques qui lui permettent de savoir observer , ou plutôt d’écouter les envies des habitants et puis de les restituer. L’Architect devient ainsi un penseur qui porte de l’existence au lieu et qui rendre habitable ce qu’il n’est pas déjà grâce à un tronçonnage disciplinaire de sa pensée. Pour se laisser convaincre de tout ça, il suffit de contempler la réaction d’un bébé lors de son contact avec l’eau pour comprendre celle de l’homme dans une salle de bain. En effet, La salle de bain est l’espace architectural qui répond parfaitement au besoin et aux intentions de l’être humain. C’est pour cette raison là que l’homme éprouve dedans un sentiment grand sentiment d’apaisement .


Bibliographie http://www.archdaily.com/13358/the-therme-vals http://hotelsdesign.blogspot.fr/2012/10/hotel-therme-vals-by-peter-zumthor-vals.html http://www.myswitzerland.com/fr-fr/thermes-de-vals.html http://www.novoceram.fr/blog/tendances-deco/la-pierre-de-vals https://www.youtube.com/watch?v=0ul7YnncvVo troglo et lumiére jan 2016 http://www.cmpb.net/fr/minetcar.php définition d’une carrière https://books.google.fr/books?id=KSteAgAAQBAJ&pg=PR2&lpg=PR2&dq=Tadao+ando+caverne&sou rce=bl&ots=3CjNWS74WA&sig=XR6F8URhzakU-6i5cMAEDIEVU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiT6svq3bTQAhUH0hoKHYNQBv4Q6AEIXTAN#v=onepage&q=Tadao% 20 ando%20caverne&f=false https://books.google.fr/books?id=gfbTAAAAQBAJ&pg=PA40&lpg=PA40&dq=Tadao+ando+caverne&s ource=bl&ots=IsJyqqYWtv&sig=8w3MACYa3kusIuD1njdn00Wd4ec&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiT6sv q3bTQAhUH0hoKHYNQBv4Q6AEIYDAO#v=onepage&q=Tadao%20ando%20caverne&f=false http://allwomenstalk.com/fr/566c4f1a0c4fe7475e8b4918/15 Tadao Ando la grotte de l art https://www.architonic.com/fr/story/tlmag-tadao-ando-le-voyage-des-iles-de-naoshimaavenise/7000872 l’archi de tadao respecte la nature https://books.google.fr/books?id=GRv3bcAtb_QC&pg=PA24&lpg=PA24&dq=tadao+ando+la+grotte& source=bl&ots=cGmmzpMIX&sig=r6xyfcxUUEcu6dQXuBScZI5CxUQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiIyb7pxL XQAhXLiRoKHShmDP 4Q6AEIQDAJ#v=onepage&q=tadao%20ando%20la%20grotte&f=false vignt mille lieux sous terre ARCHITECTURE VOYAGE DANS LA FRANCE DES TROGLODYTES PATRICK SALETTA 1991 Les Troglodytes de l'Extrême-Sud Tunisien Emile Macquart (Persée) Louis Khan Christian Devillers Architecture Troglodytique de jean Paul Loubes (Marie Schuiten oasis) http://www.anna-heringer.com/ Archi bio jean Louis Izard Archi Troglo jean Paul Loubes https://prezi.com/kjvrtfchhmc7/habitat-troglodyte/ http://www.pangea-project.org/ambienti-sotterranei/ http://www.mille-et-une-tunisie.com/hebergements/maisons-dhotes/146-trait-dunion-tijma.html http://www.diarelbarbar.com/hotel.htm http://www.tamezret.com/ http://www.hotelyouwant.com/hotel-sidi-driss/ Revue Archibat n°21 Architecture du Sud Tunisien Amel Souissi Talbi Revue Archibat n°21 l’Habitat traditionnel du Sud Tunisien diversité et spécificités Regaya Kioua page 36


*ARCHITECTURE VOYAGE DANS LA FRANCE DES TROGLODYTES PATRICK SALETTA 1991 *Les Troglodytes de l'Extrême-Sud Tunisien Emile Macquart (Persée) *Louis Khan Christian Devillers *Architecture Troglodytique de jean Paul Loubes *Le Troglo une leçon pour l’architecture de demain , Pascale Graulière *Emile Macquart Les Troglodytes de l'Extrême-Sud Tunisien (1906, article) *Fraicheur de l’ombre,frisson sublime.vers le souterrain :Retrospective sur l’approche du monde souterrain à travers boullé (werk ,Bauen+whonen) Patrimoine *Zonas Cuevas, des maisons creusées en Espagne, Agnès Thiénard (TPFE, bibliothèque de ENSPLV) *Revue Archibat n°21 Architecture du Sud Tunisien Amel Souissi Talbi *Revue Archibat n°21 l’Habitat traditionnel du Sud Tunisien diversité et spécificités Regaya Kioua page 36 *https://prezi.com/kjvrtfchhmc7/habitat-troglodyte/ *http://www.pangea-project.org/ambienti-sotterranei/ *http://www.mille-et-une-tunisie.com/hebergements/maisons-dhotes/146-trait-duniontijma.html *http://www.diarelbarbar.com/hotel.htm *http://www.tamezret.com/ *http://www.hotelyouwant.com/hotel-sidi-driss/ Revue Archibat n°21 l’architecture vernaculaire des Ksour entre péril et renouveau Zonas Cuevas, des maisons creusées en Espagne, Agnès Thiénard (TPFE, bibliothèque de ENSPLV) Le Troglo une leçon pour l’architecture de demain , Pascale Graulière ( TPFE , bibliothèque de ENSPLV) Revue Archibat n°21 l’architecture vernaculaire des Ksour entre péril et renouveau Marie Cagmagnolle page 44


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