MIMMO PALADINO
GRAFIE DELLA VITA
mimmo paladino
Untitled 2009 73 x 35 inches Print on handmade paper, cast resin / Imprimées sur du papier fait à la main - résine moulée
Istituto Italiano di Cultura di Toronto
HAN ART
Istituto Italiano di Cultura di Montreal
MIMMO PALADINO GRAFIE DELLA VITA Prints / gravures / stampe
preface by / préface par / prefazione di
Adriana Frisenna Director, Istituto Italiano di Cultura - Toronto Martin Stiglio Director, Istituto Italiano di Cultura - Montréal essays by / texts de / testi di
Paolo Granata Mixografia® Workshop
This catalogue is published for the itinerant exhibitions of Mimmo Paladino at the Italian Cultural Institute of Montreal (September 5th - 27th 2013), Han Art Gallery Montreal (September 28th - October 21st 2013), and the Italian Cultural Institute of Toronto (February 5th - March 8th 2014). Ce catalogue est publié à l’occasion de l’exposition itinérante de Mimmo Paladino qui aura lieu à l’Institut Italien de Culture de Montréal (5 - 27 septembre 2013), Han Art Gallery de Montréal (28 septembre - 21 octobre 2013), et à l’Institut Italien de Culture de Toronto (5 février - 8 mars 2014). Questo catalogo é pubblicato in occasione della mostra itinerante di Mimmo Paladino presso: l’Istituto Italiano di Cultura di Montréal (5 - 27 settembre 2013), la Galleria Han Art di Montréal (28 settembre - 21 ottobre 2013) e l’Istituto Italiano di Cultura di Toronto (5 febbraio - 8 marzo 2014).
HAN
ART 1
Preface Adriana Frisenna, Director, Istituto Italiano di Cultura - Toronto Martin Stiglio, Director, Istituto Italiano di Cultura - Montréal “If life is a dream, as Pedro Calderon de la Barca used to say, art is a dream within a dream... ”1 with these words, Italian art critic Achille Bonito Oliva began his memorable essay for a 2005 exhibit dedicated to artists Mimmo Paladino and Rufino Tamayo, organized by the Italo-Latin American Institute in Rome. As we present a selection of Mimmo Paladino prints in Montreal and Toronto, focused mainly on the eleven works in the wellknown print series, California Suite it seems highly appropriate to cite this essay to explain Paladino’s choice for this offering of Italian contemporary art in Canada. In his essay, Achille Bonito Oliva draws attention to an important element in the Paladino prints, namely the figure, explored to the utmost through the special technique utilized in the California Suite series, the exceptional creation of Mixografia®. “Figure is the eccentric adoption of a particular appearance capable of bearing art’s impulse.”2 he writes. The goal of this show is to stimulate a reflection on the impulses and trends in Italian contemporary art over the last few decades, through the graphic work of one of its leading interpreters. An internationally recognized and significant artist, Paladino made a name for himself together with a group of artists which included Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente and Nicola De Maria, among others. It was the very same critic Achille Bonito Oliva, in the early 1980s, who gave a group name to these artists, to the sum of their individual parts. The Transavanguardia, an artistic movement that is still thriving, was a reaction to those who proclaimed the death of painting in favour of conceptual and minimalist art. The Transavanguardia movement featured an old-fashioned artistic inspi1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005 2. Ibid
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ration that was also defined as a return to the forms and artistic representations of previous generations. This return is especially evident in the prints in this exhibit. However, without dispelling the Italian wealth of creativity of the early decades of the 1900s, this return also serves to satisfy Paladino’s expressive need that strikes the observer at first glance and draws him in. The Italian Cultural Institutes of Montreal and Toronto would like to express their gratitude to Andrew Lui of Han Art in Montreal for his collaboration, suggestions and the passion he has always displayed for Italian art. Our thanks also go to the founders of Mixografia in Los Angeles, Louis and Lea Remba, their son Shaye, and all of their colleagues and collaborators, for their invaluable assistance. It is our hope that this exhibit will arouse attention and curiosity for those aesthetic canons with the most varied origins in time and space, which have been made Italian at the masterful hand of an artist, Mimmo Paladino, who urges us to believe in the ever current role of art. A creator of figures who gives us aesthetic pleasure while speaking to us about life. As Achille Bonito Oliva concludes: “The figure is the bearer of grace since it is sustained by art’s need to ensure it has a space where it can appear and a space where it can be contemplated. Now, it is possible to loiter around the figure, besiege it and court it according to the dictates of a curved gaze effectuating its circumnavigation round the work. And this is art’s dream.”3 Enjoy the show!
3. Ibid
California Suite No.1 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper, cast resin / Imprimées sur du papier fait à la main - résine moulée
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Préface Adriana Frisenna, Directeur, Istituto Italiano di Cultura – Toronto Martin Stiglio, Directeur, Istituto Italiano di Cultura – Montréal «Si la vie est un rêve, comme avait l’habitude de dire Calderon de la Barca, l’art est un rêve dans un rêve…»1 avec ces mots, le critique italien Achille Bonito Oliva débute son mémorable essai pour une exposition organisée en 2005, par l’Institut italo-latino-américain de Rome, et dédiée aux artistes Mimmo Paladino et Rufino Tamayo. À l’occasion de la présentation d’une sélection d’estampes de Mimmo Paladino, faite à Montréal et à Toronto, principalement centrée sur les onze estampes connues sous le nom de série California Suite, il nous semble très approprié de citer cet essai, pour motiver le choix de Paladino dans l’aperçu que nous vous offrons sur l’art contemporain italien au Canada. Dans son essai, Achille Bonito Oliva, en parlant de ces estampes de Paladino, attire l’attention sur un élément important que la technique particulière utilisée pour la série California Suite, exceptionnelle création par Mixografia®, valorise au plus haut point : la figure. «La figure est une adoption excentrique, à l’aspect particulier, capable de transporter l’impulsion de l’art »2 écrit-il. L’objectif que cette exposition recherche, c’est justement une réflexion sur les impulsions et les tendances de l’art contemporain italien des dernières décennies, à travers l’œuvre graphique d’un de ses interprètes les plus importants. Paladino est un artiste qui a acquis une grande importance au niveau international, et qui s’est affirmé au sein d’un groupe d’artistes qui comprenait, entre autres, Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente et Nicola De Maria. Pour ces artistes, ce fut justement le critique Achille Bonito Oliva qui, au début des années quatre-vingt, trouva un nom collectif somme de leurs individualités. La Trans-avant-garde, mouvement artistique toujours vivant, a représenté une réaction à ceux qui avaient proclamé que la peinture 1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005 2. Ibid
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était morte au profit d’un art conceptuel et minimaliste. Il y avait, dans la Trans-avant-garde, une inspiration artistique démodée, qui était aussi définie comme un retour aux formes et aux représentations artistiques de quelques générations auparavant. Un tel retour, qui est particulièrement visible dans les estampes qui composent cette exposition, servait cependant, dans le cas de Paladino, sans vouloir effacer le patrimoine de créativité des premières décennies des années 1900 italiennes, aussi à satisfaire une nécessité expressive qui frappe de plein fouet l’œil de l’observateur et qui l’entraine. Les instituts italiens de culture de Montréal et de Toronto sont particulièrement reconnaissants à Andrew Lui, de Han Art à Montréal, pour la collaboration, les suggestions et pour la passion qu’il démontre depuis longtemps envers l’art italien. Nos remerciements vont aussi, pour leur précieuse disponibilité, aux fondateurs de Mixografia® à Los Angeles, Louis et Léa Remba, leur fils Shaye, et à tous leurs collaborateurs. Notre souhait est que cette exposition puisse susciter l’attention et la curiosité envers ces canons esthétique, aux origines des plus diverses, dans le temps et dans l’espace, qui ont été italianisés par l’intervention d’un artiste, qui nous pousse à croire que l’art joue encore un rôle actuel. Un créateur qui nous donne un plaisir esthétique, pendant qu’il nous parle de la vie. Comme conclut Achille Bonito Oliva: «la figure transporte la grâce, puisqu’elle est soutenue par l’exigence de de l’art d’avoir un espace où apparaître et un espace où il peut être contemplée. Maintenant il est possible de s’attarder autour de la figure, de l’assiéger et de la courtiser, selon les volontés du regard courbe qui effectue ses circumnavigations autour de l’œuvre. Et ceci est le rêve de l’art.»3 Bonne visite!
3. Ibid
California Suite No.2 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main 5
Prefazione Adriana Frisenna, Direttore, Istituto Italiano di Cultura – Toronto Martin Stiglio, Direttore, Istituto Italiano di Cultura – Montréal “Se la vita é un sogno, come soleva dire Pedro Calderon de la Barca, l’arte é un sogno nel sogno...”1 con queste parole il critico d’arte Achille Bonito Oliva inizia un suo saggio memorabile, che verrà citato spesso in questo catalogo, per una mostra organizzata nel 2005 dall’Istituto Italo-Latino Americano di Roma e dedicata agli artisti Mimmo Paladino e Rufino Tamayo. In occasione della presentazione a Montréal e Toronto di una selezione di stampe di Mimmo Paladino, incentrata principalmente sulle undici opere che compongono la nota serie di stampe chiamata California Suite, ci sembra molto appropriato citare quel saggio per motivare la scelta di Paladino per una proposta di arte contemporanea italiana in Canada. Achille Bonito Oliva nel suo saggio attira l’attenzione su un elemento importante nelle stampe di Paladino che la particolare tecnica di stampa utilizzata per la serie California Suite, creazione eccezionale di Mixografia®, valorizza al massimo: cioé la figura.“La figura é l’adozione eccentrica di una particolare apparenza capace di sostenere l’impulso dell’arte.”2 scrive il critico italiano. L’obiettivo a cui mira questa mostra é proprio quello di stimolare una riflessione sugli impulsi e le tendenze dell’arte contemporanea italiana degli ultimi decenni, attraverso l’opera grafica di uno dei suoi principali interpreti. Paladino é un artista che ha acquisito rilevanza internazionale e si é affermato insieme a un gruppo di artisti che includeva tra gli altri Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente e Nicola De Maria. Per questi artisti fu proprio il critico Achille Bonito Oliva, agli inizi degli anni ottanta, a dare un nome di gruppo alla somma delle loro individualità. La Transavanguardia, movimento artistico tuttora vitale, ha rappresentato una reazione a coloro che proclamavano la morte della pittura in favo1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005 2. Ibid
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re di un’arte concettuale e minimalista. C’era nella Transavanguardia un’ispirazione artistica inattuale che veniva anche definita un ritorno alle forme e a rappresentazioni artistiche di qualche generazione precedente. Tale ritorno, che é particolarmente evidente nelle stampe che compongono questa mostra, nel caso di Paladino serviva però, senza disperdere il patrimonio di creatività dei primi decenni del ‘900 italiano, anche a soddisfare una sua necessità espressiva che colpisce d’acchito l’osservatore e lo coinvolge. Gli Istituti Italiani di Cultura di Montreal e Toronto sono molto grati a Andrew Lui, di Han Art a Montreal, per la collaborazione, i suggerimenti e la passione che da sempre nutre verso l’arte italiana. Si ringrazia per la preziosa disponibilità dimostrata anche i fondatori a Los Angeles di Mixografia® Workshop, Louis e Lea Remba, il figlio Shaye e tutti i loro collaboratori. Ci auguriamo che la mostra possa suscitare attenzione e curiosità verso quei canoni estetici dalle origini le più diverse, nel tempo e nello spazio, che sono stati “fatti italiani” dal magistrale intervento di un artista come Paladino che ci spinge a credere nel ruolo sempre attuale dell’arte. Un creatore di figure, come é stato definito, che ci dona un piacere estetico mentre ci narra della vita. Come conclude Achille Bonito Oliva: “La figura e`apportatrice di grazia, dato che é sostenuta dalla necessità dell’arte di assicurarle uno spazio dove può apparire e dove può essere contemplata. Ora, é possibile intrattenersi attorno alla figura, assediarla e corteggiarla; assecondando il dettato di uno sguardo ricurvo che effettua la propria circumnavigazione intorno all’opera. E questo é il sogno dell’arte.”3 Buona visita! 3. Ibid
California Suite No.3 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main 7
Grafie della vita: entanglements and disentanglements Paolo Granata Since the beginning of time, art has allowed man to grasp the spiritual dimension of existence and nourish the roots of that primitive energy that each person carries within him. Since the beginning, the experience of art has been a kind of ritual, a reflection of that typically human need to elevate oneself to a higher plane of life, beyond the crest of material needs. Since the beginning, art has made use of those primordial elements from which human culture is created – gesture, word, thought – granting them symbolic value to foster the exploration of new anthropological terrain. The art of Mimmo Paladino (Paduli, 1948), which this exhibition celebrates, represents a synthesis of all of this: a return to the ancestral memory of life, to archaic forms of existence and to archetypes of an imagination entangled in history and disentangled in contemporary life through the artist’s skilful hand. In fact, it is on the contemporary scene that the topical nature of an artistic movement known as Transavanguardia seems to be established. Wholly Italian yet internationally relevant, this movement began in the late 1970s, originating from the insights of art critic Achille Bonito Oliva. Paladino interpreted its innovative and in some ways reactionary characters, pushing his results to the highest levels, towards that vitalist art impulse that the very title of the exhibit, Grafie della vita, wants to honour. Comparable to neo-expressionism in Europe and the United States, Transavanguardia marked a return to manual artistic skill and stylistic eclecticism, a re-working of art and its ancient traditions, a reclaiming of the figure and the primordial iconographic forms of life. It represented a reaction to the minimalist and conceptual trends that had dominated the art scene in the 1960s and 1970s. In the words of Bonito Oliva: “The Transavanguardia grasped the semantic catastrophe of art’s languages and related ideologies, shifting the figure into a relationship between turbulence and serenity, outside any form of inhibition or project. Now, the art of the Transavanguardia let the figure journey free of any form of questioning as to its provenance or
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direction, in a rudderless drifting of pleasure that also re-establishes the primacy of a work’s intensity over technique.”1 Paladino’s artistic journey has involved more than thirty years of exploration, and in many ways has been shared, albeit with different results, with the other leading figures of the Transavanguardia movement – Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente and Nicola De Maria. This journey is still a fruitful one as proof of the persistence of an artistic project with a broader significance. Beyond the peculiar characteristics attributed to it by critics, this project lives on emanations which are relevant to contemporary artistic experimentation. It is enough to look at the field of video art or the cross media and technological practices that characterize art today. New media art, for example, feeds on shapes that dominate over content, an expression of a re-discovered manual skill pursued in a technological way through sophisticated digital painting devices. Similarly, the fascination of the low resolution image or the search for shapes with apparently naive, childlike characteristics, which a large part of contemporary video experimentation emphasizes, evokes the amateur, the archaic, the exotic – the very qualities of Transavanguardia. If we exclude a brief, initial foray into the world of photography around the mid-1970s, Paladino has been drawn to the allure of painting from the start. This allowed him to reclaim the pleasure of the figure, that expressive freedom that can cancel out every conceptual or narrative aspiration, and experience the evocative power of ancestral, primitive and magical atmospheres. In Paladino’s work, the exploration of the archaic world, the return to the primordial elements of human culture, is driven by a sampling of effigies, symbols and memories that seem to belong to the imaginary aspect of a timeless civilization whose language feeds on the most varied iconographic sources: from Egyptian art to Greco-Roman, Italic, Etruscan and medieval art, where elements of the South American animist 1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005
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tradition mix with the world of ancient Mediterranean culture. As for his chosen media, the neoexpressionist influence led him beyond painting to the world of engraving – etching, acquatint, woodcuts and linocuts. He combines a variety of techniques, introducing non-painting materials and found objects to bestow that three-dimensionality which nearly all his work ultimately expresses. The comparison with large-scale sculpture is immediate, followed by one with ceramics, mosaic art and installations. His natural propensity towards the most varied expressive techniques and his continued attempts to bestow a sense of depth to painting and engraving led Paladino to create a series of works called California Suite; which this exhibit is presenting in its entirety. The series reflects his successful foray in 2004 into a lesser known innovative technique, Mixografia®, invented in the early 1970s by printmakers Luis and Lea Remba – originally from Mexico City, later moving to California – to infuse printing processes with a richness of colour, a depth of texture and a fine surface detail similar to the expressive forms of painting, bas-relief and collage. In fact, using this technique, the artist is free to draw, engrave, carve and sculpt shapes, superimposing solid materials in the manner of collage. A highly sensitive cast copper plate is used to create a negative mould. Once the ink is applied to the plate, moist paper pulp is laid onto it, taking on its shape and absorbing the colours. Mixografia allowed Paladino to create medium-size prints, in multiple editions, pressed on precious paper that took on shapes and relief textures, colour surfaces and solid materials. The final result has a unique, three-dimensional effect. As is always the case, the versatility and intrinsic characteristics of this technique allowed him to open up to new horizons of expression, to attempt to achieve that surface depth previously pursued by other means, a reflection of that very stylistic nomadism that exists in Transavanguardia. The works in the California Suite series (2004) are presented to the public as a varied sampling of Paladino’s entire artistic story. Fragments of his iconographic lexicon, of his primordial visionary nature, exude through the flexible handmade paper used in the Mixografia prints: the propensity 10
towards geometric order as a form of harmonious spatial organization (Non avrà titolo, 1985; California Suite 6 and 8); the solemn fascination of numbers (Il matematico series, 2001; California Suite 3, 4, 6, 7); the archetypal image of the anthropomorphic profile (Testa, 2002; California Suite 2, 5, 7); the effigy of a man’s face (Icone Tarkovskij series, 2007-2008; California Suite 11), a tribute to Soviet director and actor Andrej Tarkovskij; the magic of the gesture inherent in the shape of the hand (Dono, 1998; California Suite 1, 8, 10, 11); the mosaic style (Untitled, 2010; California Suite 1, 4, 7, 8); and the value of cult objects (Senza titolo, 2006; California Suite 9). Also on exhibit is a larger-size Mixografia (Untitled, 2009), created a few years after the California Suite series. It shows the human figure with a shamanistic appearance depicted in the famous bronze sculpture Caduto a ragione (1985), which would later inspire Untitled (2002), a similar sculpture now at the Montreal Museum of Fine Arts. Completing the exhibition are three highly acclaimed pieces: an etching and aquatint entitled Tra gli ulivi (1984), a pastiche of cult symbols and ancestral deities with characteristics typical of abstract expressionism; the lithograph Come in uno specchio (1989), in reference to the 1961 Ingmar Bergman film, Through a Glass Darkly, a reflection on the relationship between image and reality with a clear neo-expressionist influence, à la Basquiat; and finally, the triptych made using mixed techniques, Essere portato in carro, Gli alberi che nel corpo nascono, Gli uccelli di notte (1990), an assemblage à la Rauschenberg with a series of thorny branches sticking out in the centre, intertwined to form the artist’s initials. A skilful alchemy of shapes and colours, imbued with rituality and memory, comes to life through the works in this exhibit. Once again the art of Mimmo Paladino – “a slow process around the language of signs,” as he himself defined it – reveals itself to be a precise map with which to navigate the paths of the imagination. And what is art, if not the fulfillment of man’s nomadic destiny: getting lost in the mysterious labyrinth of life, to then find himself in some other place, different, transformed, more alive than ever.
California Suite No.5 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper, cast resin / Imprimées sur du papier fait à la main - résine moulée 11
Grafie della Vita: Enchevêtrements et désenchevêtrement Paolo Granata Depuis toujours, l’art permet à l’homme d’accéder à la dimension spirituelle de l’existence, de nourrir ses racines, avec cette énergie primitive que chacun traine en soi. Depuis toujours, l’expérience de l’art se manifeste comme une sorte de ritualité, reflet du besoin, typiquement humain, d’élever la vie à un plan supérieur, au-delà du faîte des besoins matériels. Depuis toujours, l’art se sert des éléments primordiaux dont est faite la culture humaine, le geste, la parole, la pensée, en leur conférant une valeur symbolique, qui lui permet d’explorer des territoires anthropologiques toujours nouveaux. L’art de Mimmo Paladino (Paduli, 1948), que cette exposition a l’intention de célébrer, représente une synthèse de tout cela : le retour à la mémoire ancestrale de la vie, aux forces archaïques de l’existence, aux archétypes de l’imaginaire qui s’enchevêtre à travers l’histoire, et qui se désenchevêtre dans notre contemporain, par la savante main de l’artiste. C’est dans la scène contemporaine, en effet, que semble s’affirmer l’actualité d’un mouvement artistique complètement italien, mais d’importance internationale, la Trans-avant-garde, né à la fin des années soixante-dix des intuitions du critique d’art Achille Bonito Oliva, et dont Paladino a interprété le caractère innovateur, et pour certains aspects réactionnaires, en en repoussant les limites aux niveaux les plus élevés, vers cette pulsion vitale de l’art que le titre de l’exposition lui-même, graphies de la vie, veut célébrer. Comparable au néo-expressionisme de matrice étatsunienne et européenne, la Trans-avant-garde a marqué le retour de la manualité de l’artiste et de l’éclectisme du style, de la réélaboration de l’art et de ses anciennes traditions, de la récupération de la figure et des formes iconographique primordiales de la vie, ce qui représente de ce fait une réaction aux tendances minimalistes et conceptuelles, qui avaient dominé la scène artistique des années soixante et soixante-dix. Dans les mots de Bonito Oliva: «La trans-avant-garde saisit la catastrophe sémantique des langages de l’art et des idéologies connexes, en déplaçant la figure dans une relation entre turbulence et sérénité, en dehors de toute forme d’inhibition ou de projet. Or, l’art de la trans-avant-garde laisse la figure se promener, libre de toute forme de questionnement quant à sa provenance ou à sa direc12
tion, dans une dérive de plaisir, qui rétablit aussi la primauté de l’intensité de l’œuvre sur la technique.»1 Le parcours de Paladino est une recherche, menée pendant plus de trente ans, qu’il partage de bien des façons, avec les autres principaux protagonistes de la Trans-avant-garde, bien qu’avec des résultats très différents, Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente e Nicola De Maria. C’est un parcours encore fécond, preuve en est la persistance d’un projet artistique de plus ample portée qui, au-delà des traits caractéristiques attribués par la critique, vit des émanations qui relèvent de l’expérimentation artistique contemporaine – il ne faudrait que penser aux vidéo d’artistes ou aux pratiques transmédiatiques et technologiques qui caractérisent l’art d’aujourd’hui. La New media art, par exemple, se nourrit de formes qui prévalent sur les contenus, expression d’une manualité retrouvée poursuivie par le biais de la technologie à travers de sophistiqués dispositifs de peinture digitale. De manière analogue, la fascination de l’image à basse résolution ou la recherche de formes aux traits apparemment ingénus, infantiles, sur laquelle se fonde une bonne partie de l’expérimentation vidéo contemporaine, évoquent les valeurs du dilettantisme, de l’archaïque et de l’exotique propres à la Transavanguardia. Si on exclut une brève incursion initiale, au milieu des années soixante-dix, dans le monde de la photo, Paladino a été conquis depuis toujours par le charme de la forme picturale qui lui permet de revendiquer le plaisir de la figuration, cette liberté expressive qui est en mesure d’annuler toute aspiration conceptuelle ou narrative, et d’expérimenter le pouvoir d’évocation des atmosphères ancestrales, primitives, magiques. Dans l’œuvre de Paladino, l’exploration du monde archaïque, le retour aux éléments primordiaux de la culture humaine, est menée grâce à un échantillonnage d’effigies, de symboles et de mémoires qui semblent appartenir à l’imaginaire d’une civilisation intemporelle, dont le langage se nourrit des sources iconographiques les plus variées : depuis l’art égyptien à l’art gréco-romain, italique, étrusque, moyenâgeux, là où l’univers de la culture méditerranéenne antique se mêle avec des éléments de la tradition animiste d’Amérique du Sud. Pour ce 1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005
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qui est des médias, l’influence néo-expressioniste le mène à se rapprocher outre à la peinture, aussi au monde de l’incision, de l’aqua forte, de l’aqua tinta, de la xylographie, de la linogravure, en combinant un grande variété de techniques et en introduisant des matériaux non-picturaux ou des objets recyclés destinés à conférer cette tridimensionnalité à laquelle tend la majeure partie de son œuvre; la confrontation avec la sculpture grand format est en effet immédiate, et continue avec la céramique, la mosaïque et les installations. Une prédisposition naturelle vis-à-vis des techniques expressives les plus variées, les soucis de s’essayer à donner un sens de profondeur aux formes de peinture et d’incision mènent Paladino à créer une série d’œuvre, la California Suite que cette exposition montre dans son entier. Il s’agit d’une heureuse incursion effectuée en 2004 dans une technique aussi innovatrice que méconnue, la Mixografia® (Mixographie), inventée dans les années soixante-dix par les typographes Luis et Léa Remba, originaires de la ville de Mexico et vivant en Californie, afin de permettre dans les procédés d’impression une richesse chromatique, une profondeur conséquente et une finesse des surfaces qui ressemblent aux formes d’expression propres à la peinture, au bas-relief et au collage. Avec cette technique, en effet, l’artiste est libre de dessiner, inciser, ciseler, sculpter les formes en y superposant des matériaux solides comme dans un collage. Une plaque de cuivre fondu extrêmement sensible permet, en plus, de créer une matrice au négatif à l’intérieur de laquelle, une fois passée à l’encre, on étend la pâte de papier humide, qui s’étale sur elle et qui en capte la couleur. La Mixografia® fournit donc à Paladino la possibilité de réaliser des impressions de format moyen, à tirage multiple, imprimées sur un papier prisé auquel on peut conférer volume et relief, surfaces et couleurs et matériaux solides, qui par ce fait acquiert un résultat final doté de tridimensionnalité unique en son genre. Comme cela arrive souvent, la versatilité et les caractéristiques intrinsèques du medium lui permettent d’ouvrir de nouveaux horizons expressifs, d’expérimenter cette profondeur de surface qui avait auparavant été poursuivie par d’autres techniques, reflets de ce nomadisme de style propre à la Trans-avant-garde. Les œuvres de la série California Suite (2004) s’offrent au public avec un échantillonnage varié de l’ensemble de l’histoire artistique de Paladino. Des fragments de son vocabulaire iconographique relatif 14
à la primordialité de son être visionnaire imprègnent les formes ductiles en papier des mixographies : la prédilection pour l’ordre géométrique comme forme organisée d’harmonie de l’espace (Non avrà titolo, 1985; California Suite 6 e 8); la fascination hiératique des chiffres (série Il matematico, 2001; California Suite 3, 4, 6, 7); l’image archétype du profil anthropomorphe (Testa, 2002; California Suite 2, 5, 7); l’effigie d’un visage masculin (série Icone Tarkovskij, 2007-2008; California Suite 11), hommage au réalisateur cinématographique et acteur soviétique Andrej Tarkovskij; la magie du geste contenue dans la forme de la main (Dono, 1998; California Suite 1, 8, 10, 11); le style en mosaïque (Untitled, 2010; California Suite 1, 4, 7, 8); la valeur des objets culturels (Senza titolo, 2006; California Suite 9). Dans l’exposition, on peut aussi admirer une mixographie de taille plus grande, postérieure de quelques années à la série California Suite (Untitled, 2009), dans laquelle apparaît cette figure humaine aux semblants shamaniques dans le célèbre bronze Caduto a ragione (1985) qui inspira plus tard Untitled (2002), sculpture analogue que l’on retrouve à l’extérieur, devant le Musée des Beaux-Arts de Montréal. Complètent l’exposition, trois œuvres de grand prestige : une eau-forte et aquatinte intitulée Tra gli ulivi (1984), pastiche de symboles culturels et de divinités ancestrales, avec des traits caractéristiques de l’expressionisme abstrait; la lithographie Come in uno specchio (1989), qui rappelle le film homonyme Through a Glass Darkly de Ingmar Bergman de 1961, une réflexion sur le rapport entre l’image et la réalité dans laquelle ressort une évidente empreinte néo-expressionniste, à la Basquiat; et enfin le triptyque réalisé en technique mixte Essere portato in carro, Gli alberi che nel corpo nascono, Gli uccelli di notte (1990), assemblement à la Rauschenberg au centre duquel ressortent des branches épineuses qui s’entrelacent en formant les initiales de l’artiste. Une savante alchimie de formes et de couleurs, imprégnée de ritualité et de mémoire, prend son essor par les œuvres exposées. Encore une fois, l’art de Mimmo Paladino, «un cheminement lent autour du langage des signes,» comme lui-même l’a définie, se révèle une cartographie exacte pour affronter les routes de l’imagination. Et qu’est-ce que l’art si ce n’est l’aboutissement du destin nomade de l’homme: se perdre dans le mystérieux labyrinthe de la vie, pour se retrouver enfin de l’autre côté, quelque part, différent et transformé, plus vivant que jamais.
California Suite No.7 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main 15
Grafie della Vita: Intrecci e Snodi Paolo Granata Da sempre l’arte consente all’uomo di cogliere la dimensione spirituale dell’esistenza, nutrire le radici di quell’energia primitiva che ogni persona porta con sé. Da sempre l’esperienza dell’arte si manifesta come una sorta di ritualità, riflesso di quel bisogno tipicamente umano di innalzare su un piano più elevato la vita, oltre il crinale dei bisogni materiali. Da sempre l’arte si serve degli elementi primordiali di cui è fatta la cultura umana – il gesto, la parola, il pensiero – conferendo ad essi una valenza simbolica tale da favorire l’esplorazione di territori antropologici sempre nuovi. L’arte di Mimmo Paladino (Paduli, 1948), che questa mostra intende celebrare, rappresenta una sintesi di tutto ciò: un ritorno alla memoria ancestrale della vita, alle forme arcaiche dell’esistenza, agli archetipi di un immaginario che si intreccia nella storia e che si snoda nella contemporaneità attraverso la sapiente mano dell’artista. È nella scena contemporanea, infatti, che sembra affermarsi l’attualità di un movimento artistico tutto italiano ma di rilevanza internazionale, la Transavanguardia – nato sul finire degli anni Settanta dalle intuizioni del critico d’arte Achille Bonito Oliva –, di cui Paladino ha interpretato i caratteri innovativi e per alcuni versi reazionari, spingendone gli esiti ai livelli più elevati, verso quell’impulso vitalistico dell’arte che il titolo stesso della mostra, Grafie della vita, vuole omaggiare. Assimilabile al neo-espressionismo di matrice europea e statunitense, la Transavanguardia ha segnato un ritorno alla manualità artistica e all’eclettismo stilistico, una rielaborazione dell’arte e delle sue antiche tradizioni, un recupero della figurazione e delle forme iconografiche primordiali della vita, rappresentando così una reazione alle tendenze minimaliste e concettuali che avevano dominato la scena artistica degli anni Sessanta e Settanta. Nelle parole di Bonito Oliva: “La Transavanguardia colse la catastrofe semantica dei linguaggi dell’arte e delle ideologie connesse, riposizionando la figura in una relazione tra turbolenza e serenità, al di la di ogni inibizione o progetto. Ora la Transavanguardia lascia che la figura si muova libera da ogni forma di indagine sulla sua provenienza o direzione, in 16
una deriva di piacere priva di guida che ristabilisce anche la supremazia dell’intensità dell’opera sulla tecnica.”1 Quello di Paladino è un percorso di ricerca condotto lungo più di trent’anni e per molti versi condiviso, seppur con esiti differenti, con gli altri principali protagonisti della Transavanguardia – Sandro Chia, Enzo Cucchi, Francesco Clemente e Nicola De Maria. Si tratta di un percorso tutt’ora fecondo a dimostrazione della persistenza di un progetto artistico di più ampia portata che, al di là dei tratti peculiari attribuiti da parte della critica, vive di emanazioni rilevanti nella sperimentazione artistica contemporanea – basti pensare all’ambito del video d’artista o alle pratiche transmediali e tecnologiche che caratterizzano l’arte di oggi. La new media art, per esempio, si ciba di forme che prevalgono sul contenuto, espressione di una ritrovata manualità perseguita per via tecnologica attraverso sofisticati dispositivi di pittura digitale. Analogamente, il fascino dell’immagine a bassa risoluzione, o la ricerca di forme dai tratti apparentemente ingenui, infantili, su cui insiste buona parte della sperimentazione video contemporanea, evocano i valori del dilettantesco, dell’arcaico, dell’esotico propri della Transavanguardia. Se si esclude una breve e iniziale incursione intorno alla metà degli anni Settanta nel mondo della fotografia, Paladino è rapito fin da subito dal fascino della forma pittorica che gli consente di rivendicare il piacere della figurazione, quella libertà espressiva capace di annullare ogni aspirazione concettuale o narrativa, e sperimentare il potere evocativo di atmosfere ancestrali, primitive, magiche. Nell’opera di Paladino l’esplorazione del mondo arcaico, il ritorno agli elementi primordiali della cultura umana è condotto per mezzo di un campionario di effigi, simboli e memorie che sembrano appartenere all’immaginario di una civiltà senza tempo il cui linguaggio si nutre delle fonti iconografiche più varie: dall’arte egizia a quella greco-romana, italica, etrusca, medievale, laddove all’universo dell’antica cultura mediterranea si mescolano elementi della tradizione animista sudamericana. Sul fronte dei
1. Achille Bonito Oliva, “Zero Distance of Art: Mexico/Italy”, Tamayo/Paladino, Los Angeles, Mixografia, 2005
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mezzi, l’influenza neo-espressionista lo porta ad avvicinarsi oltre che alla pittura anche al mondo dell’incisione – acquaforte, acquatinta, xilografia, linoleografia – combinando una varietà di tecniche, introducendo materiali extra-pittorici o oggetti di recupero volti a conferire quella tridimensionalità a cui in fondo tende quasi tutta la sua opera; immediato è infatti il confronto con la scultura in grandi formati, e successivamente con la ceramica, il mosaico, le installazioni. Una naturale propensione nei confronti delle tecniche espressive più varie, i continui tentativi di conferire un senso di profondità alle forme pittoriche e dell’incisione, portano Paladino a creare una serie di opere, denominata California Suite, che questa mostra espone nella sua interezza. Si tratta infatti della felice incursione che egli compie nel 2004 all’interno di una tecnica poco conosciuta quanto innovativa, la Mixografia®, inventata agli inizi degli anni Settanta dagli stampatori Luis e Lea Remba – originari di Città del Messico poi trasferitisi in California – con lo scopo di infondere nei processi di stampa una ricchezza cromatica, una consistenza di profondità, una finezza di superficie simili alle forme espressive proprie della pittura, del basso rilievo e del collage. Con questa tecnica, infatti, l’artista è libero di disegnare, incidere, intagliare, scolpire forme, sovrapponendovi materiali solidi a mo’ di collage. Una lastra di sensibilissimo rame fuso permette poi di creare una matrice in negativo all’interno della quale, una volta inchiostrata, viene stesa una poltiglia di carta umida, capace di adagiarsi su di essa e assorbirne i colori. La Mixografia fornisce dunque a Paladino la possibilità di realizzare stampe di medio formato, in tiratura multipla, impresse su una carta pregiata a cui vengono conferiti volumi e rilievi, superfici di colore e materiali solidi, tali per cui il risultato finale acquisisce un verosimile effetto di tridimensionalità, unico nel suo genere. Come sempre accade, la versatilità e le caratteristiche intrinseche del mezzo gli consentono di schiudere nuovi orizzonti espressivi, sperimentare quella profondità della superficie perseguita fino ad allora per altre vie, riflesso di quel nomadismo stilistico proprio della Transavanguardia. Le opere della serie California Suite (2004) si offrono al pubblico come una variegata campionatura dell’intera vicenda artistica di Paladino. Frammenti 18
del suo lessico iconografico, della sua visionarietà primordiale trasudano attraverso la duttile carta manufatta delle mixografie: la propensione all’ordine geometrico come forma di organizzazione armonica dello spazio (Non avrà titolo, 1985; California Suite 6 e 8); il fascino ieratico dei numeri (serie Il matematico, 2001; California Suite 3, 4, 6, 7); l’immagine archetipica del profilo antropomorfo (Testa, 2002; California Suite 2, 5, 7); l’effigie di un volto maschile (serie Icone Tarkovskij, 2007-2008; California Suite 11), omaggio al regista e attore sovietico Andrej Tarkovskij; la magia del gesto insita nella forma della mano (Dono, 1998; California Suite 1, 8, 10, 11); lo stile a mosaico (Untitled, 2010; California Suite 1, 4, 7, 8); il valore degli oggetti cultuali (Senza titolo, 2006; California Suite 9). In mostra è esposta inoltre una mixografia di dimensioni maggiori, di qualche anno successiva alla serie California Suite (Untitled, 2009), nella quale compare quella figura umana dalle sembianze sciamaniche raffigurata nella celebre scultura in bronzo Caduto a ragione (1985) che più tardi ispirerà Untitled (2002), analoga scultura collocata all’esterno del Museo delle Belle Arti di Montréal. Completano l’esposizione tre opere di grande pregio: un’acquaforte e acquatinta intitolata Tra gli ulivi (1984), pastiche di simboli cultuali e divinità ancestrali, con tratti tipici dell’espressionismo astratto; la litografia Come in uno specchio (1989), in richiamo all’omonimo film Through a Glass Darkly di Ingmar Bergman del 1961, una riflessione sul rapporto tra immagine e realtà in cui risulta evidente l’impronta neo-espressionista, à la Basquiat; e infine il trittico realizzato in tecnica mista Essere portato in carro, Gli alberi che nel corpo nascono, Gli uccelli di notte (1990), assemblement à la Rauschenberg al cui centro spiccano una serie di rami spinosi che intrecciandosi formano le iniziali dell’artista. Una sapiente alchimia di forme e colori, intrisa di ritualità e memoria, prende vita attraverso le opere di questa mostra. Ancora una volta l’arte di Mimmo Paladino – “un lento procedere intorno al linguaggio dei segni”, come egli stesso l’ha definita – si rivela come un’accurata cartografia per fronteggiare le rotte dell’immaginazione. E che cos’è l’arte, se non il compimento del destino nomade dell’uomo: perdersi nel misterioso labirinto della vita, per poi ritrovarsi da qualche altra parte, diverso, trasformato, più vivo che mai.
California Suite No.9 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main 19
Mimmo Paladino and the Mixografia Technique Mixografía® Workshop In the latter half of the 20th Century, the Remba family owned a printing shop that transformed itself from a commercial venture into a world-class art printer and publisher. In 1973, Luis Remba devoted himself to find a way to print in relief. Challenging himself to do so would radically change the way Remba and the workshop would approach all future printing, and would eventually result in the birth of Mixografía®. He first invited artists to draw on a wax tablet, which was transerred by means of a process similar to cire perdue into a printing plate in negative, so that by printing from it, the image would come out in the positive. Some of these early Mixografía® prints were true experiments in printmaking, and show both the artists’ and Luis’s fascination with texture-making. To further advance the process, Luis began experimenting with pressing paper pulp into the recesses of the inked plate. In doing so, it was now possible to form the dimensional nature of a sheet of paper during the printing process. This breakthrough allowed prints to be pulled in very high relief, giving greater flexibility for artists to attempt more complex projects. The perfected Mixografia technique therefore provided artists with a working tool for printmaking that expanded their ability to create print editions and push beyond the boundaries of mere experiment. In the 2000s, now well-established and living in Los Angeles, Luis and Lea Remba were hopeful to work with the Italian artist Mimmo Paladino. Born in 1948, he had become one of Italy’s most revered living artists. His work, which often incorporates found objects within the paintings, could be rendered in a Mixografía® print. Luis remembers, “Paladino has a great vision, and understood immediately our process. He right away thought he could do a mosaic, for example. So, he took us to his studio of mosaics and we walked around discussing possibilities.” 20
Within three months, Paladino was ready with a series of 11 works. It was only because of the experience of 30 years of successively intricate projects with other artists that it would be possible to proceed with Paladino’s very complex prints. The project would test the resolve and the capabilities of the workshop. The Paladino prints would require deeper plates, and adjustments even to the paper making process. For example, two colors of paper pulp were used in the production of California Suite No. 3, so that the vivid ultramarine blue that occupies the center portion of the background could be printed, and its saturation realized. Meanwhile, the workshop was challenged to reproduce the thick clay that almost entirely covered the surface of California Suite No. 9. “We needed to develop ways to exactly print the textures, shapes and colors of Paladino’s original conceptions, while giving the finished artwork the fresh and natural look inherent to the artist’s matrix,” explains Shaye Remba, Workshop Director on the Paladino projects. “We had to deal with the issues of deep surface, color, and papermaking combined with collage elements. The overall challenge was to complete each work of the suite with a single printing plate, seeing each through to conclusion with its own set of criteria.” In the end, Mimmo Paladino made full use of the Mixografía® printing process, and with incredibly rich results.
California Suite No.10 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main 21
Mimmo Paladino et la technique Mixografia Mixografía® Workshop Depuis la moitié du vingtième siècle, la famille Remba possède une imprimerie qui s’est transformée, d’entreprise commerciale, en une imprimerie et maison d’édition d’art de classe mondiale. En 1973, Luis Remba, se lança le défi de parvenir à imprimer en relief. Ce défi allait changer de manière radicale comment Remba et la typographie allaient concevoir toutes impressions futures, et amena à la naissance de Mixografía®. Il invita tout d’abord des artistes à dessiner sur des tablettes de cire, qu’il transformait, par une méthode similaire à celle de la cire perdue, en des plaques d’impression en négatif, de sorte qu’en imprimant avec elles les images ressortaient en positif. Certaines des toutes premières épreuves de Mixografía® étaient d’authentiques expériences d’imprimerie, qui illustrent la fascination de Luis et des artistes pour la fabrication de la texture. Pour améliorer le procédé, Luis commença à expérimenter en pressant la pulpe de papier sur les creux de la plaque d’impression imbibée d’encre. En opérant de la sorte, il était désormais possible de former la forme de la feuille de papier au cours de la procédure d’impression. Cette avancée permettait de tirer des impressions avec un très important relief, en donnant encore plus de flexibilité aux artistes pour entreprendre des projets encore plus complexes. La technique Mixografia améliorée permettait aux artistes de disposer d’un outil d’impression fonctionnel qui étendait leur habileté à créer des éditions et de dépasser le stade de la simple expérience. Dans les années 2000, maintenant bien établis et vivant à Los Angeles, Luis et Léa eurent la chance de travailler avec l’artiste italien Mimmo Paladino. Né en 1948, il était devenu un des artistes italiens vivants les plus révérés. Son travail, qui incorporait souvent des objets à la peinture, pouvait profiter de l’impression Mixografía®. Luis se rappelle «Paladino avait une grande vision, il comprit tout de suite le principe d’impres22
sion. Il pensa immédiatement qu’il pouvait faire des mosaïques, par exemple. Et ainsi, il nous amena à son atelier de mosaïques et il se promenait tout autour en discutant des possibilités.» De là à trois mois, Paladino était prêt avec une série de onze œuvres. C’est seulement grâce à l’expérience acquise en trente années, sur des projets compliqués conçus par d’autres artistes, qu’il fut possible de procéder aux impressions très complexes prévues par Paladino. Le projet aurait mis à l’épreuve la détermination et les capacités de l’atelier. Les impressions de Paladino allaient nécessiter des plaques plus profondes, de même que des ajustements au processus de fabrication du papier. Par exemple, il fallut utiliser deux couleurs de pâte de papier différentes pour produire California Suite N. 3, de sorte que le vif bleu outremer qui occupe le centre du fond puisse être imprimé et sa saturation réussie. Pendant cela, l’atelier souleva le défi de reproduire l’argile épaisse qui recouvre presque entièrement la surface de California Suite N. 9. «Il nous a fallu développer des façons pour imprimer les textures, les formes et les couleurs des pièces originales de Paladino, tout en donnant au papier l’aspect frais et naturel particulier à la matrice de l’artiste,» nous explique Shaye Remba, directeur de la typographie lors des projets de Paladino. «…nous avons dû faire face à des problèmes pour les surfaces profondes, la couleur et la fabrication du papier, combinées avec les éléments du collage. Le défi le plus important était de compléter toutes la série avec une seule plaque d’impression, en complétant chacune d’entre elles avec ses propres critères.» Mimmo Paladino fit un usage complet du procédé d’impression Mixografía®, avec des résultats d’une incroyable beauté.
California Suite No.11 2004 31 x 23 x 1 inches Print on handmade paper / ImprimĂŠes sur du papier fait Ă la main
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Mimmo Paladino e la tecnica di stampa Mixografia® Mixografía® Workshop Nella seconda metà del ‘900, la famiglia Remba era proprietaria di una tipografia che si trasformò da attività commerciale in laboratorio di stampe e pubblicazioni d’arte di fama mondiale. Nel 1973, Luis Remba si dedicò alla ricerca di un modo per stampare in rilievo. Quella sfida cambiò radicalmente il modo in cui Remba ed il laboratorio avrebbero affrontato tutte le future stampe, portando alla nascita di Mixografia®.
mento. Per esempio, pensò subito che avrebbe potuto realizzare un mosaico. Ci portò nel suo studio e lo visitammo discutendo sulle varie possibilità.”
Remba iniziò invitando gli artisti a disegnare su una tavola di cera, che veniva trasferita, tramite un processo simile a quello della cera persa, su una lastra di stampa al negativo in modo che, stampando da tale matrice, si ottenesse l’immagine in positivo. Alcune di quelle prime stampe di Mixografia® erano dei veri e propri esperimenti nella tecnica di stampa e mostrano il fascino esercitato, sia su Luis che sugli artisti, dalla resa a stampa della materialità della superfice.
Le stampe di Paladino richiesero lastre più spesse nonchè modifiche al procedimento di preparazione della carta. Per esempio, per la produzione di California Suite No.3 fu usata pasta cartacea di due colori diversi per permettere la stampa del vivido blu ultramarino che occupa la parte centrale dello sfondo e per raggiungere la giusta saturazione. Contemporaneamente il laboratorio affrontò la sfida della riproduzione della spessa creta che copre quasi per intero la superfice di California Suite No.9.
Per migliorare tale procedimento, Luis cominciò a sperimentare la compressione della pasta di carta nei recessi della lastra inchiostrata. In tal modo, si riusciva a dare forma allo spessore della carta durante il processo di stampa. Questa innovazione rendeva possibile produrre stampe ad alto rilievo e permetteva una maggiore flessibilità per affrontare i progetti più complessi degli artisti. Il perfezionamento della tecnica di Mixografia® offrì quindi agli artisti uno strumento che ampliava la loro capacità creativa nelle opere a stampa e permetteva di andare ben oltre i confini di una semplice sperimentazione. Negli anni 2000, ormai affermatisi e stabilitisi a Los Angeles, Luis e Lea Remba coltivarono il sogno di una collaborazione con l’artista italiano Mimmo Paladino. Nato nel 1948, Paladino era diventato uno degli artisti italiani viventi più apprezzati. La sua produzione artistica, che spesso incorporava oggetti nei dipinti, poteva essere resa a stampa con la tecnica Mixografia®. Ricorda Luis: “Paladino, con grande capacità visionaria, capì immediatamente il nostro procedi24
Nel giro di tre mesi, Paladino preparò una serie di undici lavori. Trent’anni di esperienza con i progetti sempre più elaborati di altri artisti, resero possibile procedere con le stampe molto complesse di Paladino. Il progetto avrebbe messo alla prova la determinazione e le capacità del laboratorio.
Come spiega Shaye Remba, direttore dei progetti di Paladino presso il Laboratorio: “Abbiamo dovuto sviluppare modi per stampare con precisione le strutture, le forme ed i colori delle creazioni originali di Paladino e allo stesso tempo dare al prodotto artistico finito l’aspetto fresco e naturale del tocco dell’artista. Abbiamo dovuto confrontarci con i problemi della profonda variegatura volumetrica delle superfici, dei colori e della tecnica di preparazione della carta, combinati con i problemi rappresentati dagli elementi aggiunti a collage. La sfida maggiore è stata quella di completare ogni lavoro della Suite con una singola lastra di stampa, adottando per l’intero processo criteri specifici per ogni opera.” Alla fine, Mimmo Paladino ha colto appieno le potenzialità che offre il processo di stampa Mixografia®, riuscendo ad ottenere risultati incredibilmente intensi.
Tra Gli Ulivi 1984 43-1/2 x 29-3/4 inches Etching, aquatint, drypoint, sugar, chine collé, collage / Gravure, aquatinte, pointe sèche, sucre, chine collé 25
Mimmo Paladino (Paduli, Italia, 1948)
Art Education / Éducation artistique/ Educazione artistica 1968 Liceo artistico di Benevento Biography / Biographie / Biografia 1980 Publication of EN DE RE by Emilio Mazzoli of Moderna, with text by Achille Bonita Oliva 1980 the Aperto section of the Venice Biennale, together with Sandro Chia, Francesco Clemente, Enzo Cucchi and Nicola De Maria 1982 The Sydney Biennale Documenta 7, Kassel Selected Individual Exhibitions / Sélection d’expositions individuelles / Selezione di mostre individuali 2014 Paladino: GRAFIE DELLA VITA, Italian Cultural Institute of Toronto, Canada 2013 Paladino: GRAFIE DELLA VITA, Han Art Gallery, Montreal and Italian Cultural Institute of Montreal, Canada Villa Rufolo, Ravella, Italy Palazzo Clemente and Palazzo De Santis, Castelbasso, Italy 2011 Palazzo Reale, Milan, Italy Recreation of Salt Mountain, Vittori 26
Emanueke the cathedral in Piazza del Duomo, Milan, Italy Helmet, Castello Sofrzesco, Milan, Italy The Witnesses, Basilica di Sant’Ambrogio, Milan, Italy Museum of the Nineteenth Century, Milan, Italy 2010 Summer Exhibition, Alan Cristea Gallery, London, UK 2009 Mimmo Paladino Prints, Northumbria University Gallery, Newcastle, UK Mimmo Paladino February 1917, Galerie Kluser 2, Munich, Germany Classics of the Contemporary, Museo Nazionale Villa Pisani, Venice, Italy 2008 Obra Gráfica, Centro Cultural Recoleta l Junín 1930, Buenos Aires, Argentina Museo dell’Ara Pacis, Rome, Italy (with Brian Eno) 2006 Black and White, Waddington Galleries, London, UK New Prints and Drawings, Alan Cristea Gallery, UK Don Chisciotte, Naples, Italy 2005 Galleria Internazionale d’Arte Moderna, Venice, Italy 2004 Estorick Collection (with Sol Le Witt), London, UK 2003 Bronze and Iron Sculpture 1987-2000, Waddington Galleries, London, UK Centro per l’arte contemporanea Luigi Pecci, Prato, Italy 2002 Galleria Valentina Bonomo, Rome, Italy 2001 Print Retrospective, Alan Cristea Gallery, UK Galerie Christian Stein, Milan, Italy 1999 Alan Cristea Gallery, London, UK South London Gallery, London, UK Roundhouse, London, UK (with Brian Eno) 1997 Alan Cristea Gallery, London, UK Waddington Galleries, London, UK 1995 Alan Cristea Gallery, London, UK Museo Diego Aragona Pignatelli Cortes, Naples, Italy 1994 Waddington Galleries, London, UK 1993 Forte di Belvedere, Florence, Italy 1992 Museu de Arte, Sao Paulo, Brazil Museu de Gravura, Curitibia, Brazil
1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 1979
Museu de Arte Moderna, Belo Horizonte, Brazil Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro, Brazil Convento San Domenico, Benevento,IT Galleria Gian Enzo Sperone, FIAC, Paris, France Duson Gallery & Ana Gallery, Seoul Art Center, Seoul, Korea Galerie Papierski, Paris, France Waddington Graphics, London, UK Waddington Galleries, London / Sperone Westwater, New York, USA Marian Locks Gallery, Philadelphia,USA Musees Royaux des Beaux-Arts de Belgique Art Modern, Brussels, Belgium Galerie Bernd Kluser, Munich,Germany Galleri Lars Bohman, Stockholm, SE Galleria Bernd Kluser,Munich,Germany Lluc Fluxa Galeria d’ Art, Palma, Mallorca, Spain Sperone Westwater, New York, USA Galleria Gian Enzo Sperone, Rome, IT Waddington Galleries, London, UK Richard Gray Gallery, Chicago, USA Evelyn Aimis Fine Art, Toronto, CA Galleri Boibrino, Stockholm, Sweden Fuji Television Gallery, Tokyo, Japan Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg, AT Greg Kucera Gallery, Seattle, USA Richard Gray Gallery, Chicago, USA Galerie Bernd Kluser, Munich,Germany Sperone Westwater, New York, USA James Corcoran Gallery, Los Angeles Waddington Graphics, London, UK Dolan/Maxwell Gallery, Philadelphia Waddington & Shiell Galleries, Toronto Waddington & Gorce, Montreal, CA Richard Gray Gallery, Chicago, USA Sperone Westwater, New York, USA Galerie Bernd Kluser, Munich,Germany Dolan/Maxwell Gallery, Philadelphia Waddington Galleries, London, UK Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg, AT Galerija Meduza, Capodistria, Slovenia Galerie Buchmann, St. Gallen, CH Galleria Lucio Amelio, Naples, Italy Galerie Paul Maenz, Cologne, Germany Centre d Art Contemporain, Geneva,IT
1978 1977 1976 1969
Galleria Giorgio Persano, Torino, Italy Galleria De Ambrogi-Cavellini,Milan,IT Nuovi Strumenti, Brescia 1976 Galleria Nuova Duemila, Bologna Galleria Carolina di Portici, Napoli Studio Oggetto, Caserta
Selected Collective Exhibitions / Sélection d’expositions collectives / Selezione di mostre collettive 2012 Le Strade di Roma, Alan Cristea Gallery, London 2011 Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, London 2010 Summer Exhibition, Alan Cristea Gallery, London Sculpture, Waddington Galleries, London 2009 Blickachsen 7: Contemporary Sculptur, Bad Homburg Kurpark, Germany, Castle Gardens, Frederik Meijer Gardens & Sculpture Park Grand Rapids, Michigan, USA Summer Exhibition 2009, Royal Academy of Arts, London 2008 The Secret Garden, The Solomon Gallery at Iveagh Gardens, Dublin Short Stories: limited edition works by Mimmo Paladino, Doriana e Massimiliano Fuksas, Claudia Gian Ferrari - Studio di Consulenza per il ‘900 Italiano e Arte Contemporanea, Milan UBS Openings: Paintings from the 1980s, Tate Modern, London 2007 Spring Catalogue Exhibition 2007, Gow Langsford Gallery, Auckland, NZ A Summer Selection, Crane Kalman Gallery, London Pinocchio, Galerie Fabrice Galvani, Toulouse 2006 Garten, Galerie Thomas, Munich Royal Academy of Art Summer Exhibition 2006, Royal Academy of Art, London 2005 Tom Bendhem: Collector, Contemporary Art Society, London Summer Exhibition 2005, Royal Academy of Arts, London Tony Cragg, Jan Fabre, Mimmo Paladino, Intersezioni, Archeological 27
Park of Scolacium, Catanzaro, Italy Kunst für die Ewigkeit–Antike Skulpturen im Dialog mit Werken des XX. XXI. Cen- tury Art, Beck&Eggeling, Düsseldorf Centottanta Opere, Galleria Tega, Milan 2004 XXIV Journeys: Sol Le Witt, Mimmo Paladino, Estorick Collection of Italian Art, London Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, London 2003
Le Stanze dell’Arte: Figure e immagini del XX secolo, Museo d’Arte Moderna e Contemporanea di Trento e Rovereto Transavanguardia, Castello di Rivoli
Museo d’Arte Contemporanea, Turin Kabakov, Kapoor, Kosuth, Kounellis, Paladion, una piazza per Leonardo, five projects for the entrance to the new museo leonardiano, Museo Leonardiano, Palazzina Uzielli – Vinci, Florence 2002 Learning from Africa, Galeria Mário Sequeira, Braga Arte italiana, Galerie Terminus, Munich Exempla 2: arte italiana nella vicenda europea 1960/2000, Pinacoteca civica, Teramo Domenico Bianchi, Mimmo Paladino, Centro Arti Visive Pescheria, Pesaro Grande opera italiana, Castel Sant’Elmo, Naples Art Italien Moderne et Contemporain, Marlborough Monaco 2001 Bianchi, Kounellis, Paladino, Galleria No Code, Bologna Belvedere italiano 1945/2001, Galeria 2, Warsaw Transavanguardia, Shangai Art Museum, Shanghai 2000 Master Works, Galerie Jamileh Weber, Zürich The Royal Scottish Academy: Annual Exhibition, Edinburgh Plastik und Skulptur aus der Sammlung Würth, Kunst im Kurpark von Bad Mergentheim 1999 Pictures for Pleasure, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg Bianchi, Paladino, Kounellis, Galleria Christian Stein, Milan 28
Gli Uccelli di Notte 1990 69 x 49 inches
Gli Alberi che nel 1990 69 x 49 inches
Essere Portato in Carro 1990 69 x 49 inches
Triptych / Triptyque; Silkscreen, woodcut, etching, drypoint, carborundum, chine collé, collage / Sérigraphie, gravure sur bois, gravure, pointe sèche, carborundum, chine collé, collage
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The Schwarz Collection, Tel Aviv Museum, Tel Aviv Alighiero Boetti, Francesco Clemente, Nicola de Maria, Mimmo Paladino, Richard Tuttle, Galleria Cardi, Milan Group Exhibition,Sperone Westwater,NY 1998 The Italiana: Ultimi quarant’anni, Pittura iconica, Galleria d’Arte Moderna, Bologna, Italy Born of Clay: The Ceramic Figure Since 1920, Garth Clark Gallery, NY V.I.P.-P.P.P. Very Important Poetic Pictures, Artiscope II, Brussels Alighiero Boetti, Nicola de Maria, Mimmo Paladino, Galleria Cardi, Milan Ensemble Moderne: The Still Life in Contemporary Painting and Sculpture, Galerie Thaddeus Ropac, Paris, 1997 Mimmo Paladino, Domenico Bianchi, Galleria Gianluca Collica, Catania, Italy 1995 Thinking Print: Books to Billboards, The Museum of Modern Art, New York Heads Only, The Art Museum at Florida International University, Miami 25’ ART Basel, Galerie Michael Haas, Berlin 1993 Lyrical, Logical & Sublime,Chia, Merlino, Paladino, Nohra Haime Gallery, NY Drawing the Line Against AIDS, Biennale de Venezia and AmFar International, Venice Utopia-Arte Italiana 1950-93,Salzburger Festspiele, Salzburg; with The Solomon R. Guggenheim Foundation, NY & Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg The Mask in Contemporary Art, Sewall Art Gallery, Tx, Curated by Stella Dobbins Works on Paper and Sculpture, Waddington Galleries, London 1992 The Italian Transavantgarde, Ho-Am Art Gallery, Seoul, Korea, Drawn in the ‘90s,”Katonah Museum of Art, Katonah, NY Transavanguardia, Galleria Gian Ferrari Arte Contemporanea, Milan 1991 F. Clemente - M. Paladino ‘Gli Anni 70’, Studio D’Arte Cannaviello, Milano Human Forms: Drawings and Sculpture,Evelyn Aimis Gallery, Toronto 1990 Sperone Westwater Group Exhibition, 30
1989
ARCO ‘90 Art Fair, Madrid, Spain Castelli, Fetting, Paladino, Waddington & Gorce, Inc. Montreal Summer Group Sculpture Exhibition, Sperone Westwater Gallery, New York Italian Art in the Twentieth Century, Royal Academy of Arts, London Boetti, Castellani, De Maria, Fontana, Gilardi, Manzzoni, Paladino, Paolini, Pistoletto, Salvo, Edward Totah Gallery, London
Come in uno Specchi 1989/90 22-1/2 x 19 inches Lithograph in 3 colors / Lithographie en trois couleurs
Eternal Metaphors: New Art from Italy, curated by Susan Sollins NY, Alberta Calgary, Canada 1988 Paladino, Cucchi, Clemente, Galeria Eude, Barcelona XLIII Esposizione Internazionale d’Arte, La Biennale di Venezia, Venice Selected Masterworks, Riva Yares, Arizona 1987 Avant-Garde in the Eighties, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles 1986 Naivete in Art, Setagaya Art Museum, Tochigi Prefectural Museum of Fine
Art, Tokyo Philadelphia Collects Arts Since 1940, Philadelphia Museum of Art, Philadelphia 1985 XIII Biennale de Paris, Grande Halle du Parc de la Villette, Paris Selections from the William J. Hokin Collection, The Museum of Contemporary Art, Chicago A New Romanticism, The Hirschhorn Museum and Sculpture Garden, Washington; Akron Art Museum,Akron New Art of Italy, Joslyn Art Museum, Omaha; Dade County Center for the Fine Arts, Miami; Contemporary Art Center, Cincinnati 1984 The Human Condition, The San Francisco Museum of Modern Art Biennial III, The SFMMA, San Francisco An International Survey of Recent Painting and Sculpture, Museum of Modern Art, New York Content: A Contemporary Focus,1974-1984, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, DC 1983 Mario Merz, Mimmo Paladino, A.R. Penck, Emilio Vedova, Galleria Toselli, Milan Aktuell ‘83, Kunst aus Mailand, Munchen, Zurich, Stadtische Galerie Lenbachhaus Recent European Painting, The Solomon R. Guggenheim Museum, New York 1982 Documenta 7, Kassel European & American Edition, Pace Gallery, New York 1981 A New Spirit in Painting, The Royal Academy of Art, London; Biennale de Paris, Paris 1980 Biennale di Venezia, Venice Selected Public Collections / Exemples de collections publiques / Collezioni pubbliche Musée des beaux-arts de Montréal Musée d’art contemporain de Montréal Art Gallery of Ontario, Toronto Art Gallery of New South Wales, Sydney Australian National Gallery, Canberra Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich Berardo Collection, Sintra Museum of Modern
Art, Portugal Castello di Rivoli, Turin City of Beijing Collection, Beijing Civiche Raccolte d’Arte, Milan Collezione del Ministero degli Esteri, Rome Fogg Art Museum, Cambridge, Massachusetts Fonds National d’Art Contemporain, France Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées, Toulouse Fukuyama Museum, Okayama, Japan Galleria Nazionale d’Arte Moderna, Rome Galleria d’Arte Moderna, Bologna Henie Onstad Kunstsenter, Oslo Indianapolis Museum of Art, Indianapolis Irish Museum of Modern Art, Dublin Kaisma Museum of Contemporary Art, Helsinki Kunstmuseum, Basel, Bern, Düsseldorf Lenbachhaus, Munich Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles Metropolitan Museum of Art, New York Monchehaus Museum für Moderne Kunst, Goslar Musée d’Art Contemporain, Lyon Musée d’Art Contemporain, Nîmes Musée d’Art Moderne et Contemporain, Strasbourg Musée national d’Art moderne, Centre Pompidou, Paris Museo d’Arte della città, Ravenna Museo di Capodimonte, Naples Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam Museum of Modern Art, New York Nasher Sculpture Center, Dallas Nationalgalerie, Berlin Neue Galerie, Graz Neue Galerie, Kassel Scottish National Gallery of Modern Art, Edinburgh Setagaya Art Museum, Tokyo Solomon R. Guggenheim Museum, New York Staatsgemäldesammlung, Munich Stedelijk Museum, Amsterdam
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Production: Han Art (6440622 Canada Inc.), Istituti Italiani di Cultura di Montréal & Toronto Essay / Text / Testi: Paolo Granata Biography / Notes biographiques / Note biografiche - Paolo Granata: PAOLO GRANATA teaches aesthetic of Media and Museum Communication for Contemporary Arts at the University of Bologna. He has published many essays on his fields of research. His latest books, Arte, estetica e nuovi media, (2009) and Mediabilia (2012) represent an interdisciplinary approach to new media. In 2011 he was the recipient of the McLuhan Centenary Award from the McLuhan Program for Culture and Technology, University of Toronto. Paolo Granata enseigne l’esthétique des médias, de la communication muséale et des arts contemporains à l’Université de Bologna. Il a publié plusieurs essais et livres dont Arte, estetica e nuovi media (2009), Mediabilia (2012). En 2011 il a gagné le McLuhan Centenary Award attibué par le McLuhan Program for Culture and Technology de l’Université de Toronto. Paolo Granata insegna, estetica dei media, della comunicazione museale e delle arti contemporanee presso l’Università di Bologna. Ha pubblicato diversi saggi e libri tra cui Arte, estetica e nuovi media (2009), Mediabilia (2012). Nel 2011 ha vinto il McLuhan Centenary Award conferito dal McLuhan Program for Culture and Technology dell’Università di Toronto. Translations/ Traductions/ Traduzioni: Renèe Tannenbaum, Fabrizio Marullo Organizers and Curators / Organisateurs et conservateurs / Organizzatori e Curatori: Andrew Lui & Chloe Ng, Han Art Gallery, Martin Stiglio & Adriana Frisenna, Italian Cultural Institutes / Instituts italiens de Culture / Istituti Italiani di Cultura, Montréal & Toronto Graphic Design / Graphisme / Progetto grafico: Chloe Ng Editing / Révision / Revisione editoriale: Jaclyn Griner, Han Art Gallery Legal Deposit / Dépôt légal / Deposito legale: Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013 Library and Archives Canada / Bibliothèque et Archives Canada, 2013 ISBN 978-2-9813373-4-4 All rights reserved / Tous droits réservés / Tutti i diritti riservati © Mimmo Paladino, Han Art Printed in Hong Kong / Imprimé à Hong Kong / Stampato ad Hong Kong Special thanks to / Remerciements particuliers à / Sentiti ringraziamenti a Mixografía® Workshop, Waddington Gorce Inc.
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496 Huron Street, Toronto, Ontario, Canada M5R 2R3 t: 416.921.3802 e: iictoronto@esteri.it www.iictoronto.esteri.it 32