Le turc Orhan Pamuk, Prix Nobel de Littérature 2006, habite la colline de Cihangir d'où il contemple le Bosphore et les éternels reflets des grandes mosquées d'Istanbul, s'inspirant, sans doute, de ce panorama pour construire à travers son œuvre un pont entre les cultures d'Orient et d'Occident. Orhan Pamuk a été traduit dans plus de 40 langues. Souvent menacé, il a le rare courage de dénoncer le génocide arménien. Emboiter le pas de l'écrivain à travers les quartiers de Beyoglu, Galata, Taksim, Cihangir et Çukurcuma, c'est assurément découvrir une Istanbul bigarrée, paradoxale et irrésistiblement charmeuse.