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C’EST DU PROPRE !

Non, ce n’est pas la maman du petit Spirou qui le dit mais les clients : “ Elles sont si pointilleuses sur la propreté, affirme Alfred, qu’avec elles, je suis sûr de ne pas pécho une saleté ”. Et de nous narrer par le menu les pratiques de sa chérie favorite qui le lave soigneusement avant les ébats. Avec de l’eau minérale, s’il vous plaît, pour le coup que celle du robinet souffrirait de turbidité chronique. Après quoi “ elle m’habille elle-même, ayant vérifié l’étanchéité de la chose ”. Si ça n’est pas de la conscience professionnelle…

REVOILÀ : COMME À LA ROULETTE...

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Les clients sont souvent des fidèles. Normal, ils savent à qui ils ont affaire. Car prendre une amante de rencontre au hasard des rues peut réserver de désagréables surprises. Un coup c’est bon, un coup saumâtre. Toujours ce coquin d’Alfred : “ Au fil du temps, quand on est client régulier, la jeune femme sait ce que son chaland aime et le traite en connaissance de cause, pas à la va-vite. D’ailleurs, elle y trouve son intérêt car lorsqu’on est royalement traité, on n’hésite jamais à donner un petit pourboire ! ”

Alfred Alain

François et ses potes, dragueurs impénitents mais repentis à leur façon racontent. “ Nous sortions en boîte toutes les semaines, le but était d’en repartir avec une fille. Au bout de quelques verres bien tassés, on n’a plus la conscience de rien. Un soir, j’avais dragué une super jolie fille que j’ai ramenée chez moi. Nous avons fait l’amour jusqu’à plus soif, ce fut une nuit sans défaut. Sans préservatif aussi. Trois jours plus tard, je ressentis une douleur lancinante en urinant. Elle m’avait refilé une chtouille carabinée que

Guy

j’ai traitée à coups de piqûres d’antibiotiques à haute dose.

Depuis, je me méfie des honnêtes filles comme de la peste. Je préfère aller chez les prostituées car elles sont intransigeantes sur le port de la petite digitale. Elles refusent carrément les rapports non protégés ”. Comme chante Brassens, “ si ça cause du tort aux attributs virils, ça met rarement l’existence en péril ”. Sauf qu’à l’époque, il n’y avait pas encore le sida. Où l’hygiène va-t-elle puiser ses fondements philosophiques, je vous le demande un peu ?

PAR SOUCI ÉCONOMIQUE… ET 200 PAR MOIS !

D’un large geste du bras, Guy désigne son “ univers ”, une petite case, 2 pièces, héritée de ses parents. A côté, son atelier de menuiserie. “ Ce serait trop petit pour 4. Je gagne à peu près ma vie, mais je n’aurais jamais de quoi faire vivre dignement une famille ni changer de maison. Alors, j’en ai pris mon parti. De toute façon, on n’épouse pas une femme seulement pour faire l’amour. Une fois par semaine, je vais au Chemin Charrette. 200 par mois. Mon budget le supporte… ”

ELLE ÉTAIT UNE FOIS…

François a voulu goûter à tous nos plaisirs tropicaux. Un soir, il arpente les trottoirs de la rue de Nice, très active en ces années-là. Voilà qui allait le changer des plaisirs sulfureux de son Alsace chérie. Il avise une accorte brune, grande, bien découplée et se propose de commencer par une petite plume des familles. Les voici à bride abattue vers l’arrière de l’ex-gare où la belle s’exécute de sa tâche.

Ce fut la surprise du chef quand je l’ai remerciée pour l’excellence de son talent : “ Tu trouves, toi aussi, qu’on fait ça mieux que les vraies femmes ? ” Il a fait ce qu’il fallait : il s’est écroulé de rire.

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